accusation de pedophilie contre rene ...reneluthereau.com/onewebmedia/preuves thailande...

34
Page 1 sur 34 SUR LE CONTEXTE THAILANDAIS Contrairement à la France ou de nombreux autres pays, ou la corruption existe, en violation de la loi, la corruption en Thaïlande est une institution. Dans leur étude sur la corruption, dont un extrait est reproduit ci-apres, les économistes Pasuk Phongpaichit et Sungsidh Piriyarangsan ( Corruption and Democracy in Thailand, Pasuk Phonpaichit et Sungsidh Piriyarangsan, The Political Economy Centre, Université de Chulalongkorn) constatent que le département gouvernemental perçu comme le plus corrompu par les Thaïlandais est celui de la police « Force est de reconnaître que là où les politiciens font parfois preuve d’improvisation, les policiers ont progressivement mis en place un système solidement structuré de ponction directe sur les citoyens et de redistribution à l’ensemble des personnels du département. “A beaucoup d’égards, la police opère comme une entreprise de maximisation du profit”, notent les deux économistes. Les officiers de police doivent acheter leur position au sein de la hiérarchie selon une grille précise de tarifs (un million de bahts pour un général, dix millions de bahts pour un poste de directeur-adjoint de la police…). Ces positions permettent, de fait, de pouvoir contrôler les flux de l’argent perçus directement – et illégalement – par les policiers de base sur les citoyens : des quelques billets glissés par un automobiliste dans la main d’un agent pour éviter une amende en bonne et due forme aux substantielles primes de protection remises aux commissariats locaux par les marchands d’or, les propriétaires de casinos clandestins et les tenanciers de massages sexuels, en passant par les dessous-de-table payés par des suspects arrêtés pour éviter de passer devant le tribunal. Des centaines de millions de bahts transitent ainsi tous les mois par le département de la police et remontent au sommet de la hiérarchie. Une fois qu’une partie des officiers supérieurs se sont servis, l’argent est redistribué à travers le département chacun recevant une portion proportionnée à son rang. Une partie de l’argent sert aussi à l’organisation de cérémonies dans les commissariats, à la réparation des locaux, à l’équipement des unités, voire à des oeuvres de charité –

Upload: trinhcong

Post on 19-Jun-2018

214 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1 sur 25

SUR LE CONTEXTE THAILANDAIS

Contrairement à la France ou de nombreux autres pays, ou la corruption existe, en violation de la loi, la corruption en Thaïlande est une institution.

Dans leur étude sur la corruption, dont un extrait est reproduit ci-apres, les économistes Pasuk Phongpaichit et Sungsidh Piriyarangsan ( Corruption and Democracy in Thailand, Pasuk Phonpaichit et Sungsidh Piriyarangsan, The Political Economy Centre, Université de Chulalongkorn) constatent que le département gouvernemental perçu comme le plus corrompu par les Thaïlandais est celui de la police« Force est de reconnaître que là où les politiciens font parfois preuve d’improvisation, les policiers ont progressivement mis en place un système solidement structuré de ponction directe sur les citoyens et de redistribution à l’ensemble des personnels du département. “A beaucoup d’égards, la police opère comme une entreprise de maximisation du profit”, notent les deux économistes.Les officiers de police doivent acheter leur position au sein de la hiérarchie selon une grille précise de tarifs (un million de bahts pour un général, dix millions de bahts pour un poste de directeur-adjoint de la police…). Ces positions permettent, de fait, de pouvoir contrôler les flux de l’argent perçus directement – et illégalement – par les policiers de base sur les citoyens : des quelques billets glissés par un automobiliste dans la main d’un agent pour éviter une amende en bonne et due forme aux substantielles primes de protection remises aux commissariats locaux par les marchands d’or, les propriétaires de casinos clandestins et les tenanciers de massages sexuels, en passant par les dessous-de-table payés par des suspects arrêtés pour éviter de passer devant le tribunal. Des centaines de millions de bahts transitent ainsi tous les mois par le département de la police et remontent au sommet de la hiérarchie. Une fois qu’une partie des officiers supérieurs se sont servis, l’argent est redistribué à travers le département chacun recevant une portion proportionnée à son rang. Une partie de l’argent sert aussi à l’organisation de cérémonies dans les commissariats, à la réparation des locaux, à l’équipement des unités, voire à des oeuvres de charité – car le budget de la police est totalement inadéquat et les salaires très bas ».Source ASIE INFO Chronique de Thaïlande : petit manuel de la corruption (II 7 octobre 2012 | Rédigé par: Max Constant | Classé dans: A la une, Analyse, Économie, Politique, Société, Thaïlande

Il ne m’était pas possible, tant que j’étais en Thaïlande de mettre en cause publiquement la mafia en place, tout simplement parce que cette mafia dispose du pouvoir d’éliminer physiquement ses détracteurs, et qu’elle en use largement, avec la bénédiction de tous les autres fonctionnaires, et des magistrats, qui appartiennent à la même mafia sous contrôle du monarque en place.

Le monarque, mis en place par les militaires, est selon FORBES le plus riche du monde.

Les médias sous contrôle de la mafia dominante ont véhiculé depuis plus de 60 ans une image mystifiée du monarque qui est adulé et respecté et craint, comme un Dieu. Bhunibol, Rhama IX pour les initiés est l'émanation de Bouddha.

Cette idée du roi déifié, est tellement ancrée dans la population, que l’affichage de la photo du couple royal, dans tous les foyers, et dans tous les lieux publics, occupe la même place que celle d’un crucifix dans les sociétés judéo chrétiennes.

La puissance de cette mafia est telle, qu’elle inspire la terreur à tout le monde et que toute personne qui ne fait pas allégeance est éliminée. L’affichage de la photo du couple royal est un signe ostensible d’allégeance.

Et comme les magistrats sont payés par le roi, il est inutile d’espérer qu’ils statueront en toute indépendance.

Page 2 sur 25

Le seul fait de critiquer publiquement le roi, expose son auteur à l’élimination pure et simple, et si c’est un étranger que l’on peut difficilement faire disparaître, à terminer ses jours en prison pour crime de lèse majesté.

Dans un article publié le mercredi 23 janvier 2013 , Reporters sans frontières est indignée par la condamnation à onze ans de prison du rédacteur en chef du magazine bimensuel Voice of Thaksin, Somyot Prueksakasemsuk, prononcée par la Cour pénale de Bangkok, le 23 janvier 2013. Le journaliste a été reconnu coupable de “lèse-majesté" pour avoir publié en 2010 deux articles, dont il n’est pas l’auteur, jugés diffamatoires envers le roi et la monarchie.

La Thaïlande n’a jamais cessé d’être une dictature, depuis que les militaires, ont mis en place le monarque actuel, après confiscation de tous les biens de la famille royale, et assassinat du frère ainé du monarque, qui était moins obéissant que la marionnette royale, servile et immature mise en place.

Mais les manipulations médiatiques initiées par les militaires, ont et tellement efficaces, qu’ils ont réussi à donner de tels pouvoirs au roi, devenu un Dieu vivant, que la marionnette est devenu le maître.

En sorte que si initialement, le roi était le valet des militaires, la situation est aujourd’hui inversée.Le pouvoir dictatorial est passé des mains des militaires à ceux du monarque, même si les militaires conservent des pouvoirs importants, s’il devait y avoir un conflit d’intérêts. Mais tel n’est pas le cas.

Pour jouer au reste du monde la comédie de la démocratie, le régime politique officiel, tel que prévu par la constitution est une monarchie parlementaire.

Mais en Thaïlande, comme partout ailleurs dans le monde, celui qui est élu, est celui qui dispose du budget d’intoxication médiatique le plus élevé.

Et comme la majorité de la population qui constitue l’électorat est pauvre, les hommes politiques vont chercher les voies à la source. Au lieu d’user comme en France de budgets publicitaires faramineux, payés par le contribuable, la classe politique, paye directement les électeurs.

Les électeurs qui n’ont pas, comme en France, la naïveté de penser que les élus, ont vocation à défendre leurs intérêts, donnent leurs voies aux plus offrants. Ils votent pour celui qui leur donne le plus d’argent. Il y a donc une mise aux enchères des vois et celui qui l’emportera sera celui qui payera le plus.

C’est finalement moins immoral qu’en France. Dans les deux cas , la classe politique défend ses propres intérêts et est totalement indifférente au sort de ses électeurs.

Mais en France, chaque électeur doit payer pour mettre en place un élu, puisque ce sont les électeurs qui payent les campagnes électorales.

En Thaïlande au contraire, une élection rapporte un peu d’argent aux électeurs. C’est moins immoral. C’est finalement un cadeau que l’élu, qui va confisquer leurs pouvoirs, fait à l’électeur. Une sorte d’indemnité d’abandon de sa souveraineté.

Je suis persuadé, que si en France, un parti politique, donnait aux électeurs qui votent pour lui, 2000 €, il aurait la certitude de gagner. Sachant que la plus grande majorité des française, pensent que les hommes politiques sont des voyous, peu de gens, accepteraient un manque à gagner de 2000 €.

Dans la mesure, ou, en Thaïlande, les voies sont achetées, par les plus riches, et que la puissance financière royale est grande, il suffit au roi, de mettre en place des parlementaires qui lui ont fait allégeance.

Page 3 sur 25

Lorsque le monarque dictateur accepte qu’une opposition à son clan et se présente aux élections, les opposants devront quand même, faire allégeance au Dieu roi, qui est désormais incontournable.

L’intoxication des médias, depuis de 3 générations, qui ont chanté les louanges du roi, et muselé toute critique de la famille royale, punie de prison, interdit à un opposant d’oublier qui est le maître absolu.

Et pour le cas ou l’opposant, oublierait, qui est le maître, le monarque dictateur, qui contrôle l’armée et la police, et toutes les administrations, lancerait ses chiens et l’évincerait. Le patron, c’est celui qui possède les chars et les armes.

L'exemplaire nation " démocratique " des hommes libres a connu 18 putchs militaires en moins de 80 ans. Plus que dans n'importe quelle république bananière d'Amérique centrale ou d’Afrique.

Le richissime TAKSIN SHINAWATRA, Premier Ministre élu, dont la popularité commençait à faire de l’ombre au roi, a été immédiatement évincé par un coup d’Etat, le 19 septembre 2006.

Il a suffi au roi de faire sortir les chars, pour reprendre le pouvoir sans qu’il ne soit besoin de livrer bataille, car la population civile et l’opposition désarmée ne pouvaient opposer aucune résistance. Personne n’a oublié les grandes manifestations d’octobre 1973, violemment réprimées par la police royale, aux ordres du tyran, qui ont fait des milliers de morts.

Et comme le roi contrôle totalement l’institution judiciaire, il a suffi de faire légitimer ce coup d’état, en le mettant hors la loi, sous n’importe quel prétexte. Car les accusations de corruption à l’encontre de TAKSIN, sont grotesques dans un pays, ou la corruption est l’essence de l’institution.

Le fonctionnaire qui n’est pas corrompu en Thaïlande est un marginal.

L’extrême servilité de ces derniers est mesurée par l’approche physique du roi, par des courtisans, en position allongée, avec les mains jointes, comme pour remercier le ciel de leur avoir permis d’approcher une divinité.

Malheureusement, en dehors de l’enrichissement personnel de la famille royale et de ses courtisans, je n’ai pas vus pendant 20 ans d’avancées sociales, pour éradiquer les injustices et les inégalités.

J’ai vu des enfants mourir devant les hôpitaux publics, sans être secourus, parce les parents n’avaient pas de quoi payer les soins.

J’ai vu des paysans, asservis par les propriétaires terriens, en majorité d’origine chinoise, qui les obligeaient à cultiver du riz avec des moyens techniques dérisoires, en leur donnant une part inéquitable de la récolte, qu’ils rachetaient à des prix dérisoires, puisqu’ils contrôlaient eux même les marchés.

Et lorsque ces paysans étaient en grande difficulté, ils leurs prêtaient de l’argent moyennant un intérêt de 20 % par mois.

Et lorsque le malheureux paysan était trop endetté, et menacé de prison, les usuriers lui achetaient ses filles, des l’âge de 10 ans, pour s’en servir sexuellement d’abord, car ils sont très friands de virginité, et pour ensuite les prostituer.Et les malheureuses devenaient prisonnières dans des bordels populaires destinés à la population thaïlandaise, avec interdiction de sortir du cloaque ou elles étaient enfermées. Elles recevaient les mêmes soins que le bétail dont on veut récolter les sous produits animaux, comme les poules ou les vaches. Et lorsqu’elles étaient trop malades, on les laissait mourir ou, on les éliminait.

Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, cela existe encore dans les campagnes reculées.

La pratique des taux usuraires à 20 % par mois reste très présente partout.

Page 4 sur 25

Le recours à la police pour faire payer les victimes de ce racket reste courant.

Le recours par les usuriers, et même la police, à des tueurs professionnels pour éliminer les mauvais payeurs est encore une pratique courante, et j’ai connu, en prison, un tueur professionnel qui se ventait d’avoir tué plus de 100 personnes, avant d’être mis en prison, pour avoir tué un policier, à la demande de l’un de ses collègues.

De nombreuses usines sont alimentées par des prisonniers coupables ou non, en situation d’esclavage.Il se passe exactement, encore, ce qui se passait pendant les traites négrières.

Un jeune homme rigoureux emprisonné pendant 30 ans, pour un prétexte quelconque, est un capital de 30 ans de main d’œuvre gratuite. Car le bol de riz de mauvaise qualité qui lui sera donné pour le nourrir ne coute quasiment rien.Et le logement ne pose pas problèmes, lorsque l’on entasse 100 prisonniers dans une cage de 80 M2, avec une toilette à la turque sans chasse d’eau. C’est ce que j’ai connu, lors de mon séjour à la prison de CHONBURI.

Et comme on peut faire autant de prisonniers que l’on veut, on les laisse crever lorsqu’ils sont malades.

Un ouvrier qui coute 200 € par mois, soit 2400 € par an, représente en 30 ans, une dépense de 72 000 €. Une prison qui fournit 5000 ouvriers gratuits, comme celle de CHONBURI, ou j’ai été prisonnier, fait économiser 12 millions d’euros de main d’œuvre par an.

Et il y a des centaines de prisons en Thaïlande. Tout le monde est intéressé à ce trafic. La police qui fabrique des prisonniers. Le directeur de la prison qui exploite les prisonniers. Tous les notables locaux et évidement les industriels qui profitent de la possibilité de sous traiter la fabrication de produits à bas prix.

Mais qui est le client final de ces usines alimentées par des esclaves ? C’est tout simplement les occidentaux moralisateurs, défenseurs des droits de l’homme.

L’argent n’ayant pas d’odeurs, les industriels occidentaux dont des français qui sous traitent leur production dans ces pays, ne se posent pas trop de questions.

Qui se préoccupe de savoir si la chemise qu’il acheté a été fabriquée par des esclaves ? Personne. Et, les délégués syndicaux français, qui prétendent être sensibilités au sort des travailleurs, et lutter contre leur exploitation, achètent des produits fabriqués par des esclaves, s’ils sont moins chers que ceux fabriqués en France, même, si, la préférence donnée aux produits français soutiendrait l’emploi en France.

C’est pourquoi, en dépit de certaines de ses actions controversées, j’ai été favorable aux réformes sociales mises en place par Thaksin Shinawatra , homme d'affaires et homme politique nommé premier ministre par le roi Rama IX le 9 février 2001 pour cinq ans et reconduit pour un second mandat après les élections du 6 février 2005.

Il a été renversé par un coup d'État, le 19 septembre 2006 alors qu'il se trouvait à New York pour l'Assemblée générale des Nations unies

Dans nombre de ses discours, Thaksin a souvent fait directement référence au Contrat social de Rousseau .

Sa politique a permis à la population de bénéficier d’un accès aux soins à très bas cout ( 30 baths par jour d’hospitalisation , soit moins d’un euro), et aux paysans d’accéder au crédit à des couts abordables.

Page 5 sur 25

J’ai donc été favorable à cet homme d’affaire expérimenté, prônant une économie de marché, et les réformes sociales minimales pour garantir la paix sociale.

J’ai manifesté ce soutien à de nombreuses reprises.

Dans la mesure ou, un coup d’état a renversé Thaksin, qui a été mis hors la loi, je n’étais pas dans une situation favorable avec ses opposants en place.

MES PROBLEMES EN THAILANDE

Je connais la Thaïlande depuis 30 ans J’ai épousé une ressortissante thaïlandaise en 1990 et j’ai vécu depuis, cette date très majoritairement dans ce pays et totalement de 1999 à 2010 puisque j’y ai été séquestré.

En Thaïlande, la police royale, contrôle le crime organisé, la commerce de la drogue, la prostitution, le racket, et dispose de l’exclusivité de la preuve pénale, qui interdit aux juges, de remettre en cause les affirmations, mêmes mensongères de la police. Un colonel de police paye, au système, une redevance pour disposer de l’exclusivité du racket sur un territoire.

En 1999, dans la ville de Pattaya , le colonel PINIT, était associé dans l’exploitation d’un hôtel de passe, (comme tous les hôtels de Pattaya) avec le consul honoraire de France « Pierre de Brugerolle de Fraissinette » et le bureau consulaire siégeait dans cet hôtel, localisé au bout de la rue dénommée « walking street » qui regroupe la plus forte densité de prostituées au mètre carré, en Thaïlande, bien que la prostitution soit juridiquement illégale ( ce qui prouve la complaisance récompensée de la police).

Lorsque j’ai connu, la grande misère dans laquelle vivaient des familles, dans les bidonvilles, je me suis efforcé de les aider, et j’ai notamment payé une enseignante, pour alphabétiser des enfants qui n’avaient pas accès à l’école, car ils n’avaient pas de papiers. Et la grandeur d’âme des moines bouddhistes, ne va pas jusqu’à accepter d’enseigner, à des enfants en situation irrégulière. J’ai retrouvé en 1999, une jeune femme que j’avais aidée, qui avait recueilli ses nièces dont les parents étaient en prison. Elle vivait à Bangkok, et venait tous le weekend, à Pattaya pour vendre avec ses nièces des fleurs et des chewing gum dans les bars de nuit. J’ai accepté de l’aider financièrement pour permettre à ses nièces d’aller à l’école, sous réserve que les enfants ne vendent plus dans les bars, sachant que les enfants sont très vulnérables dans ce milieu, et que je les soupçonnais d’être déjà allé avec des étrangers ( ce qui m’a été confirmé plus tard).

Un jour, les personnes que j’aidais dans un bidonville, m’ont dit que la police leur demandait de leur redonner la moitié de l’argent que je leur donnais avec menace de les faire expulser du terrain communal sur lequel elles vivaient. J’ai été évidement scandalisé par ce racket de gens en situation de total dénuement et j’ai naïvement menacé les policiers de les poursuivre devant la justice, ignorant l’étendue de leurs pouvoirs et l’impuissance des magistrats.

Les deux fillettes qui habitaient BANGKOK, avaient des amies dans ce bidonville et y venaient fréquemment.

La police rackette tous les vendeurs à la sauvette, y compris les enfants. Lorsqu’ils ont appris que j’aidais ces deux fillettes, ils les ont menacées de mettre leur grand-mère en prison, si elles ne signaient pas une déposition, affirmant que je leur avais faits subir des attouchements.

La police de Pattaya que je menaçais de poursuivre en justice, a donc monté contre moi une affaire de pédophilie avec la complicité de la police de Bangkok et d’autres fonctionnaires.

Page 6 sur 25

La police n’a pas d’états d’âme en principe. La seule chose qui l’intéresse, est de soutirer le maximum d’argent à quiconque.

Apres m’avoir arrêté, et avant de me présenter aux juges, les officiers de police m’ont proposé de classer l’affaire, en échange de un million de baths (25 000 €). Conscient que je n’avais pas d’autre choix, je les ai payés et ils m’ont précisé qu’ils avaient l’accord de leur chef, le colonel PINIT , associé du Consul Français, qui, bien évidement recevrait la meilleure part du gâteau. Le colonel PINIT me l’a même confirmé au téléphone.

J’étais malheureusement en froid, avec l’associé du colonel PINIT, le consul Pierre de Fraissinette qui me tenait pour responsable du fait que l’alliance Française, dont je connaissais un professeur, ne s’était pas implantée dans son hôtel.

Lorsqu’il a été informé de mon affaire, Pierre de Fraissinette a tout naturellement demandé à son associé, le colonel PINIT, pour satisfaire sa rancœur, de poursuivre la procédure, et j’ai été inculpé d’attouchements sur des enfants mineurs et libéré sur caution, avec interdiction de quitter le territoire. Les prétendues victimes ont été placées dans une prison pour enfants pour interdire tous contacts de nature à démolir la thèse de l’accusation policière, lors de leurs auditions au tribunal.

J’ai obtenu, que lors de leur audition au tribunal, les enfants soient protégées par une assistante sociale, afin qu’elles soient encouragées à dire la vérité et qu’il leur soit promis une protection contre les menaces de la police.

Leurs dépositions, ont été consignées sur un compte rendu, que j’ai fait traduire par un traducteur français agrée par les tribunaux français et que je tiens à disposition de quiconque m’en fait la demande.

Les enfants confirment à la fois que la police les a obligé à signer des dépositions qu’elles ne savaient pas lire , mais de façon non ambigüe, que jamais, je ne leur avais faits subir le moindre attouchement.Malheureusement, les juges ne disposent pas du pouvoir de contester les affirmations de la police royale, sauf à faire offense au roi, qui est un Dieu vivant, ce qui serait suicidaire pour eux, et j’ai été condamné en première instance.

Le procès a duré 10 ans pendant lesquels je n’ai pas été autorisé à rentrer en France et j’ai purgé une peine de 6 mois, à la prison de CHONBURI entre fin 2009 et mai 2010.

Je ne regrette pas d’avoir partagé une cage de 100 M2 avec 100 prisonniers et une toilette unique visible de tous. J’au vu des jeunes gens innocents privés de soins, dont certains sont morts. Cette expérience m’a permis de mesurer l’ignominie du système mafieux en place, qui consiste, pour la police, à dépouiller, des familles, de tout leur patrimoine, sous promesse de libérer leurs enfants, poursuivis arbitrairement, pour des délits mineurs, amplifiés ensuite pour justifier des peines de 25 ans de prison.

Bien évidement, après que leur famille ait été ruinée, ces jeunes ne sont pas libérés, et deviennent des esclaves, qui doivent travailler de longues années, gratuitement dans des usines prisons, dont les profits sont partagés entre les notables locaux.

Et les entreprises des démocraties puritaines françaises et étrangères bien pensantes, feignent de l’ignorer, et sous traitent à bas prix leur production, à ces usines, qui fonctionnent avec des esclaves.

Et les diplomates français, accueillent, avec beaucoup de déférence, aux frais des contribuables français, les notables mafieux locaux, à a qui ils vendent des armes, (avec ou sans rétro commissions) qui permettront à la police ou à l’armée de faire des coups d’état pour chasser les représentants du peuple, démocratiquement élus, ou même de les éliminer physiquement.

Page 7 sur 25

Tout système social a ses règles. Les problèmes naissent de leur méconnaissance et de leurs violations.

L’insécurité des individus résulte de la violation des règles, par les administrateurs publics.Lorsque j’ai compris que la règle incontournable était de subir, la corruption de la police, je l’ai accepté.

Et si le consul, honoraire à Pattaya, qui était sensé contribuer à la protection consulaire des ressortissants français, n’était pas intervenu, mon problème aurait été réglé immédiatement. Je suis donc victime d’une corruption de la corruption institutionnelle, par un consul français, qui exploitait un hôtel de passe, en association avec le chef de la police, c’est-à-dire de la mafia locale

SUR LA PROCEDURE PENALE A MON ENCONTRE

Bien que les enfants , prétendues victimes, aient été retirées de la famille et placés sous la coupe de fonctionnaires corrompus, ils ont bénéficié de la protection d’assistantes sociales lors de leurs auditions au tribunal, de même que leur tante.

Les témoins ont donc parlé librement sous la protection du tribunal.

Non seulement ces prétendues victimes et témoins de l’accusation ont confirmé aux magistrats, en séance publique au tribunal, que LUTHEREAU René, n’a jamais eu le moindre geste équivoque à leur endroit, mais la tante a révélé que LUTHEREAU prenait en charge une dizaine d’enfants car il aimait aider les gens en difficulté.

Ces comptes rendus d’audience sont traduits en Français, par un traducteur assermenté et constituent les seuls témoignages crédibles de l’accusation en dehors des fonctionnaires de police corrompus qui ont monté cette affaire de toute pièce.

Sont reproduits successivement des extraits traduits des dépositions faites devant le Tribunal des seuls témoins à charge de l’accusation en dehors de la police et des fonctionnaires corrompus qui leurs sont attachés.

a) de la grand-mère des soi-disant victimesb) de la tante des soi disant -victimes qui s’occupait des enfants avec sa mèrec) de la soi disant –victime dénommée NARINd) de la soi disant –victime dénommée NIPHAPON , sœur de la précédente.

Il ne m’était pas possible, tant que j’étais en Thaïlande de mettre en cause publiquement la mafia en place, tout simplement parce que cette mafia dispose du pouvoir d’éliminer physiquement ses détracteurs, et qu’elle en use largement, avec la bénédiction de tous les autres fonctionnaires, et des magistrats, qui appartiennent à la mafia rattachée au monarque en place.

J’ai attendu que ma fille soit rentrée en France en février 2013.

EXTRAITS DES DEPOSITIONS

1° TEMOIGNAGE DE LA GRAND MERE DES SOI DISANT VICTIMES ( PAGE 10 )

Page 8 sur 25

« après cela , je suis allé rendre visite aux deux victimes, à la fondation de protection de l’enfance, qui m’ont déclaré que l’étranger ne leur avait rien fait »

2° TEMOIGNAGE DE LA TANTE DES SOI DISANT VICTIMES (PAGE 11)

« à chaque fois que les victimes ont rencontré l’accusé, j’étais avec les victimes »

« s’il m’arrivait d’avoir des difficultés financières, et si je lui demandais de m’aider, il m’aidait chaque fois »

« Les victimes n’ont pas identifié l’accusé comme étant coupable, mais les agents de la fondation leur ont dit de l’identifier »

« L’accusé n’a commis aucun attentat à la pudeur sur la personne des deux victimes »

« D’ordinaire l’accusé aime bien aider les gens pauvres.

3° TEMOIGNAGE DE LA SOI DISANT VICTIME NOMMEE NARIN 12 ANS (page 16)

« L’étranger a pris la main et celle de ma petite sœur, mais il ne nous a jamais serré dans ses bras »

« Lors de mon interrogatoire par les officiers de polices, j’ai raconté que l’étranger m’avait seulement emmené manger et acheter des vêtements ».

G« L’étranger qui boite n’a jamais demandé à moi et à ma petite sœur de se déshabiller. Il n’a jamais touché mes parties sexuelles et celles de ma petite sœur. Il n’a jamais demandé à ce que ma petite sœur lui touchions les siennes »

J « la maîtresse de l’école m’a demandé de raconter à la fondation et aux officiers de police que l’étranger m’avait fait subir des contraintes sexuelles en me disant que si je racontais ça j’irais ensuite vivre à la fondations ou j’aurais une meilleure existence, de joli vêtements à mettre »

L » en fait j’ai signé les différents documents du procès verbal de ma déposition sans que les officiers de police me les aient lu et je ne comprenais pas le sens de ce qui se trouvais dans ces documents, mais je les ai signés »0 » les agent de la fondation ont rédigé et m’ont fait lire un texte et m’ont demandé de déposer que l’étranger m’avait fait subir des contraintes sexuelles mais je me suis rendu compte que ce n’était pas la vérité, je n’ai donc pas fait de déposition dans ce sens, mais les agents de la fondation m’ont menacé que si je ne faisais pas comme ils me demandent, ils me puniraient »

4° TEMOIGNAGE DE LA SOI DISANT VICTIME NOMMEE NIPPHAPON 10 ANS (PAGE 21)C « l’accusé ne nous a rien fait »

Page 9 sur 25

1° TEMOIGNAGE DE LA GRAND MERE DES SOI DISANT VICTIMES

Page 10 sur 25

2° TEMOIGNAGE DE LA TANTE DES SOI DISANT VICTIMES

Page 11 sur 25

Page 12 sur 25

Page 13 sur 25

Page 14 sur 25

Page 15 sur 25

Page 16 sur 25

3° TEMOIGNAGE DE LA SOI DISANT VICTIME NOMMEE NARIN 12 ANS

Page 17 sur 25

Page 18 sur 25

Page 19 sur 25

Page 20 sur 25

Page 21 sur 25

4° TEMOIGNAGE DE LA SOI DISANT VICTIME NOMMEE NIPPHAPON 10 ANS

Page 22 sur 25

Page 23 sur 25

Page 24 sur 25

Page 25 sur 25