abou diarra revue de presse

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Extraits de presse : «Le nouvel album d’Abou Diarra est à écouter comme on emprunte un chemin de vie.» Mondomix - Mai 2013 Sur son nouveau projet, le Malien a associé son kamale ngoni, harpe-luth tradi-moderne dont il est devenu l’un des plus brillants ambassadeurs, à des instruments occi- dentaux. Avec succès.» RFI - Juin 2013 «Il joue du n’goni, la harpe-guitare des chasseurs man- dingues qu’il a équipée de cordes supplémentaires, comme une guitare, une basse, une harpe ou une per- cussion, pour mieux métisser la tradition wassoulou avec du blues, du jazz et de l’afro-funk.» Télérama Sortir - Juin 2013 «Sur son nouvel album... il étale un sens mélodique in- déniable, au ngoni et au chant. » Vibrations - Juillet 2013 «Un caractère intemporel ressenti à l’écoute de Ka Si- koum et son lyrisme mandingue. Une sensibilité cultivée avec audace... qui offre un écrin onirique surprenant.» Cumbe - Mai 2013 «Un véritable mix de cultures et de musique, une vraie culture à découvrir !» Africanaute - Avril 2013 «un style épuré et pétri d’un lyrisme apaisant où l’on ressent le souffle de la nature» Amina - Mai 2013 «L’inspiration musicale d’Abou Diarra explose les fron- tières. Et ce disque est, pour une fois qu’on peut l’écrire sans facilité, une véritable invitation au voyage !!» Radio Campus - Avril 2013 « Mystique et chaude, sa musique est planante... et nous mène ailleurs, en terrain inconnu, mais familier» Métro - Juillet 2013 ABOU DIARRA Sabou Sortie le 29 avril 2013 Chez l’Autre Distribution / Warm Up / Mix et Métisse REVUE DE PRESSE «Insatiable ngonifola (joueur de ngoni), Abou Diarra pro- pose ainsi sa recette du bonheur, entre blues, jazz, Afro- funk et reggae.» Touki Montréal - Juillet 2013 «Sa musique a du vécu et du «millage», comme on dit, mais les guitares électriques y foisonnent gaiement. Un garçon plein d’humilité avec un sac de pépites qui pour- rait bien s’imposer comme une révélation.» Voir - Juillet 2013 «Diarra n’est pas un chanteur de puissance, mais un artiste sensible qui sait s’élever doucement sur les mélo- pées. Dans son afropop plus ou moins bluesy, il trace des lignes atmosphériques, parfois plus sautillantes, proches du reggae ou même à la limite de l’impression- nisme. Les moments de blues confèrent du panache et de l’élégance.» Le Devoir - Juillet 2013 «Une musique du monde particulière par l’instrument n’goni (harpe-guitare malienne), un homme au parcours atypique qui suscite la curiosité et nous offre une belle ouverture par des sonorités inhabituelles et très belles à l’oreille. Une révélation !» Info-Culture - Juillet 2013 «Un album mature et varié du talentueux chanteur et joueur de ngoni malien. Sa façon de jouer n’est jamais extravagante, mais chaque virage apporte son heureux incident» fRoots - Septembre 2013 « Onze longues pistes séduisent et ravissent leur public avec une grâce et une tranquillité si distinguées qu’il est difficile d’en détourner l’oreille.» Inside World Music - Août 2013 «Dans Sabou, Diarra mêle des morceaux au rythme im- pressionnant à des titres au tempo irrésistiblement lent. Abou Diarra prouve sa technique à travers des solos fa- buleux et des interactions fascinantes avec des guitares et d’autres instruments.» World Music Central - Août 2013

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Page 1: ABOU DIARRA REVUE DE PRESSE

Extraits de presse :

«Le nouvel album d’Abou Diarra est à écouter comme on emprunte un chemin de vie.»

Mondomix - Mai 2013

Sur son nouveau projet, le Malien a associé son kamale ngoni, harpe-luth tradi-moderne dont il est devenu l’un des plus brillants ambassadeurs, à des instruments occi-dentaux. Avec succès.» RFI - Juin 2013

«Il joue du n’goni, la harpe-guitare des chasseurs man-dingues qu’il a équipée de cordes supplémentaires, comme une guitare, une basse, une harpe ou une per-cussion, pour mieux métisser la tradition wassoulou avec du blues, du jazz et de l’afro-funk.»

Télérama Sortir - Juin 2013

«Sur son nouvel album... il étale un sens mélodique in-déniable, au ngoni et au chant. »

Vibrations - Juillet 2013

«Un caractère intemporel ressenti à l’écoute de Ka Si-koum et son lyrisme mandingue. Une sensibilité cultivée avec audace... qui offre un écrin onirique surprenant.»

Cumbe - Mai 2013

«Un véritable mix de cultures et de musique, une vraie culture à découvrir !» Africanaute - Avril 2013

«un style épuré et pétri d’un lyrisme apaisant où l’on ressent le souffle de la nature» Amina - Mai 2013

«L’inspiration musicale d’Abou Diarra explose les fron-tières. Et ce disque est, pour une fois qu’on peut l’écrire sans facilité, une véritable invitation au voyage !!»

Radio Campus - Avril 2013

« Mystique et chaude, sa musique est planante... et nous mène ailleurs, en terrain inconnu, mais familier»

Métro - Juillet 2013

ABOU DIARRA

SabouSortie le 29 avril 2013Chez l’Autre Distribution / Warm Up / Mix et Métisse

REVUE DE PRESSE

«Insatiable ngonifola (joueur de ngoni), Abou Diarra pro-pose ainsi sa recette du bonheur, entre blues, jazz, Afro-funk et reggae.» Touki Montréal - Juillet 2013

«Sa musique a du vécu et du «millage», comme on dit, mais les guitares électriques y foisonnent gaiement. Un garçon plein d’humilité avec un sac de pépites qui pour-rait bien s’imposer comme une révélation.»

Voir - Juillet 2013

«Diarra n’est pas un chanteur de puissance, mais un artiste sensible qui sait s’élever doucement sur les mélo-pées. Dans son afropop plus ou moins bluesy, il trace des lignes atmosphériques, parfois plus sautillantes, proches du reggae ou même à la limite de l’impression-nisme. Les moments de blues confèrent du panache et de l’élégance.» Le Devoir - Juillet 2013

«Une musique du monde particulière par l’instrument n’goni (harpe-guitare malienne), un homme au parcours atypique qui suscite la curiosité et nous offre une belle ouverture par des sonorités inhabituelles et très belles à l’oreille. Une révélation !» Info-Culture - Juillet 2013

«Un album mature et varié du talentueux chanteur et joueur de ngoni malien. Sa façon de jouer n’est jamais extravagante, mais chaque virage apporte son heureux incident» fRoots - Septembre 2013

« Onze longues pistes séduisent et ravissent leur public avec une grâce et une tranquillité si distinguées qu’il est difficile d’en détourner l’oreille.»

Inside World Music - Août 2013

«Dans Sabou, Diarra mêle des morceaux au rythme im-pressionnant à des titres au tempo irrésistiblement lent. Abou Diarra prouve sa technique à travers des solos fa-buleux et des interactions fascinantes avec des guitares et d’autres instruments.»

World Music Central - Août 2013

Page 2: ABOU DIARRA REVUE DE PRESSE

Partenariats

Télévision

Canal + d’Afrique : Interview - Live - 21 Juin 2013 Africa24 Journal : Interview - Live - Septembre 2011

Radio

RFI - Vous m’en direz des nouvelles - 26 Avril 2013France Inter - Live Me Do - 22 mars 2014

Afrika N° 1 - Interview spécial Nuit d’Afrique - Août 2013RADIO RCF - Interview - Avril 2013

Radio Canada CA - Interview - Juillet 2013Onda Corta CA - Interview - Live - Juillet 2013

Radio première - Chronique - Playlist Juin 2013

Radio Aligre Résonnance africaine - Interview - Live - Avril 2010Radio Rennes - Chemin de terre - Interview - Live - Mai 2010

RFI - Musique du Monde - Interview - Live - Octobre 2010

RFI - Playlist RFI et sélection Afrique Mai 2013Radio Campus Paris Playlist Próxima Estación - Playlist Mai 2013

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Ferrarock - Have a travel - Have a trip - Playlist Avril/Mai 2013Radio Fréquence Mistral - Playlist et coup de coeur du mois Avril 2013

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Cybl - Palmarès francophone - Playlist Juillet 2013Radio Gresivaudan - Playlist Mai 2013

Radio La Boucle - Playlist Mai 2013Radio Coteaux - Playlist Mars/Mai/Juin 2013

Sorgia FM - Playlist Mars 2014Canal Bleu - playlist Mars 2014

Page 3: ABOU DIARRA REVUE DE PRESSE

Passage radio

FIP (FR), RFI (FR), Radio Campus Paris (FR), Radio Clapas (FR), RCV Lille (FR), Radio Gresivaudan, BBC (UK), All FM (UK), 7AFM Radio Arc en ciel, HRT / Radio Split (HR), Job On Radio (BE), Vivante 105.3 (BE), Kaya FM (ZA), Kol Ha Campus 106 FM (IL), KPFK - Emission Afrodicia (USA), WRIR 97.3 FM (USA), JPR Podcast (USA), WRIR (USA), WUWF FM (USA), Laut.fm / Jaliya (DE), Oceane Fm (NC), Otago Access Radio (NZ), Polskie Radio Lublin (PL), Radio Archiwum (PL), Power 102 fm, Prisma Virus 93.8 FM (GR), Pulsar (BF), Radio Internationale d’Athènes (GR), Radio RTHK / Radio 3 (CN), Uribe FM (ES), Radio Canada (CA), Stele Radio (CA), Radio RCFM (CZ), Groovalizacion (ES), Waiheke Radio (NZ)

Presse

Télérama Sortir avril 2013 / Mars 2014 - Annonce concertVibrations - Juin 2013 - Chronique

Mondomix - Mars/Avril 2013 - Chronique / Annonce concertLe Parisien - Mai 2014 - Annonce concert

Trad Mag - Déc 2013 - ChroniqueAmina - Mai 2013 - Chronique/ Annonce concertLe Télégramme - Avril 2013 - Annonce concert

Ouest France - Mai 2014 - Annonce concertCouleur Jazz - Janvier 2013 - Portrait

Cumbe - Mai 2013 - ChroniqueMusique Terrienne - Mai 2013 - ChroniqueUnion de Reims - Avril 2013 - Chronique

Africanaute - Avril 2013 - ChroniqueENA - Juin 2013 - Chronique

Globalsound (DE) - Juillet 2013- ChroniqueInside World Music (UK) - Août 2013 - Chronique

World Music Centras (USA) - Août 2013 - Chronique

Diskunion (JP) - Août 2013 - ChroniqueEl Sur Records (JP) - Août 2013 - Chronique

Black Milk (CA) - Juillet 2013 - PortraitBlogueElle (CA) - Juillet 2013 - Chronique

Consul France (CA) - Juillet 2013 - Annonce concertGéo Tourisme (CA) - Juillet 2013 - Annonce concert

Info Culture Biz (CA) - Juillet 2013 - Chronique / Annonce concertL’éveil (CA) - Juillet 2013 - Chronique

Le Devoir (CA) - Juillet 2013 - ChroniqueMétro (CA) - Juillet 2013 - Chronique

Nord Info (CA) - Juillet 2013 - ChroniquePost Info Web (CA) - Juillet 2013 - Chronique

Spectacle Canada (CA) - Juillet 2013 - Annonce concertTouki Montréal (CA) - Juillet 2013 - Chronique

Voir Ca (CA) - Juillet 2013 - Chronique / Annonce concert

Sélection

World Music Charts Europe - Sélection Juin/Juillet/septembre 2013World Music Charts Europe - Sélection année 2013

Top 20 Palmarès Internation des Musiques de l’espace francophone - Sélection Juillet 20113

Page 4: ABOU DIARRA REVUE DE PRESSE

04/06/2013 - Comme les élèves d’Aristote dans la Grèce antique, Abou Diarra a appris en mar-chant. Et c’est en mouvement qu’il apparaît sur les photos qui accom-pagnent son troisième album intitulé Sabou. Sur son nouveau projet, le Malien a associé son kamale ngoni, harpe-luth tradi-moderne dont il est devenu l’un des plus brillants ambassadeurs, à des instruments occidentaux. Avec succès.

Abou Diarra, le marcheur au kamale ngoniSabou, un album pour relier les musiques

RFI Musique : Comment avez-vous imaginé cet album, sur lequel vous sortez le kamale ngoni de son cadre purement africain ?Abou Diarra : Au début, mon envie était de mettre le ngoni avec l’accordéon, la contre-basse, le violon et le piano, mais ça n’a pas pu se faire ainsi alors j’ai un peu changé d’idée. Il y a l’accordéon, le violon, la batterie… Un ami qui travaille avec Salif Keïta comme technicien m’a conseillé un certain Eric Bono, qui a bossé avec Youssou N’Dour, Mory Kante, Alpha Blondy, pour m’aider. J’ai écouté ce qu’il avait fait et j’ai beaucoup aimé. Donc, je l’ai contacté et il a été chargé des arrangements.

De quelle façon avez-vous procédé pour marier ces instruments ?Avant l’enregistrement, l’accordéoniste m’a demandé si on pouvait répéter. Je lui ai dit que j’allais répéter avec les autres musiciens, mais pas avec lui. Sinon, son oreille se serait habituée aux couleurs africaines. Je voulais qu’il garde sa couleur européenne, qu’il entre dans le studio, qu’il écoute et qu’il joue. Même chose pour le violoniste.

D’où vient cette relation forte que vous entretenez avec le kamale ngoni, votre instru-ment ?C’est une longue histoire : quand mon père nous a quittés, ma mère n’avait pas les moyens pour nous donner à manger. Donc je suis allé en Côte d’Ivoire, gagner un peu de sous. J’ai travaillé chez quelqu’un pendant deux ans. Il devait me donner 30.000 FCFA par an, soit 50 euros. Mais au bout des deux années, il a refusé de me payer. Je suis parti et à Abidjan, j’ai vu quelqu’un qui jouait le ngoni dans la rue. Cette personne-là, c’est grâce à lui que nous sommes tous en train de jouer le ngoni aujourd’hui : Yoro Diallo, un grand maître du kamale ngoni. Je voulais aller avec lui mais il partait pour Bamako le lendemain. Il m’a envoyé chez un de ses élèves, Bagayoko Daouda. J’y suis resté un an et je n’ai réussi à jouer qu’un seul morceau ! J’étais découragé, je voulais rentrer chez moi. Quand je suis sorti dans la rue, j’ai vu quelqu’un d’autre encore qui marchait avec un ngoni. Bizarre ! Je lui ai expliqué mon cas. Il ne pouvait pas m’emmener avec lui non plus mais comme il avait deux ngoni, il m’en a donné un. Et je me suis mis à marcher, d’Abidjan à Bamako. Quatre mois et 26 jours. C’est là que je suis devenu joueur de ngoni, sur la route.

RFI 04 juin 2013

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Page 5: ABOU DIARRA REVUE DE PRESSE

Était-ce la fin de votre apprentissage ?Quand je suis arrivé à Bamako, j’ai dit que j’étais le meil-leur, mais on m’a dit que trois joueurs de ngoni étaient plus forts que moi. Je suis allé voir le premier, et j’ai trouvé qu’il n’était pas fort. Le deuxième l’était vraiment, car il faisait des choses avec le ngoni que je ne pouvais pas faire. Mais il y avait des choses que je savais faire et pas lui, donc il ne pouvait pas devenir mon maître. C’est là qu’on m’a présenté la troisième personne : Vieux Kanté

Sans Commentaire. Un génie du ngoni. Pendant sept ans, j’ai dormi, mangé chez lui, pour apprendre. Durant les trois premières années, il ne m’a pas autorisé à aller jouer dehors. Seulement chez lui, à la maison. Il a senti que ça me décourageait et m’a dit : “Abou, ce n’est pas parce que je suis aveugle que je ne vois rien, je vois avec mon cœur. Il faut attendre un peu. Un jour viendra.” Ça m’a calmé. Deux ans plus tard, il voulait que je parte jouer pour moi mais j’ai refusé car je faisais tout ce dont il avait besoin et il n’y avait personne d’autre pour l’aider. Ça l’a beaucoup touché. Et il m’a montré toutes les choses qu’il m’avait cachées. Je suis resté encore pendant deux ans. En 2005, il est mort. C’est là que j’ai commencé à travailler pour moi.

En parallèle de votre carrière, vous vous êtes aussi fait connaitre à travers les stages de ngoni que vous animez, pour enseigner sa pratique. Est-ce un instrument que tout le monde peut apprendre ? J’aime bien partager ce que je connais du ngoni pour que les gens sachent à quoi il sert, ce qu’on peut faire avec. J’ai des élèves qui n’avancent pas et quand d’autres jouent, on ne peut pas deviner que ce sont des Blancs ! En fait, le ngoni est une harpe africaine. Arrivé à un certain niveau, tu peux le jouer comme une kora. C’est à peu près la même famille. Mais la petite différence, c’est que ça ne se joue pas dans la même langue : la kora est accordée en diatonique – c’est mandingue – alors que le ngoni est accordé en pentatonique – c’est bambara. Avant le kamele ngoni, qui est mon instrument, il y avait le donso ngoni que les chasseurs utilisaient. Puis est arrivée la kora. Mais avant donso ngoni, il y avait djeli ngoni : c’est un petit ngoni que le griot jouait devant le roi. Les temps ont changé : mainte-nant, on fait des concerts avec le ngoni pour gagner des sous !

Abou Diarra Sabou (Mix et Metisse / Warm Up) 2013→ Site officiel d’Abou Diarra

Par Bertrand Lavaine

FRANCE

Page 6: ABOU DIARRA REVUE DE PRESSE

France Inter 22 mars 2014

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Page 7: ABOU DIARRA REVUE DE PRESSE

FRANCE

RFI 26 avril 2013

Page 8: ABOU DIARRA REVUE DE PRESSE

RFI 14 octobre 2010

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MUSIQUES DU MONDE

Page 9: ABOU DIARRA REVUE DE PRESSE

Canal + d’Afrique 21 juin 2014

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Page 10: ABOU DIARRA REVUE DE PRESSE

Le malien Abou Diarra a bricolé son ngoni pour séduire l’Europe comme l’Afrique.

Abou Diarra s’est installé en France en 2010, il avait 38 ans en débarquant du Mali : « Je ne suis pas arrivé en France comme ces africains qui pensent qu’ils vont ramasser des millions et qu’il y a beaucoup d’argent ici pour eux, dit-il. Je savais que ce ne serait pas facile. » Il a quitté assez jeune son village de la province Wassoulou pour tenter de faire son trou dans la capitale malienne, puis à Abidjan, et enfin Paris. Lancé sur le chemin de la musique, ce fils de chasseur a appris en route qu’on pouvait bousculer la tradition sans pour autant lui manquer de respect. Il a donc ajouté progressivement des cordes à son ngoni afin d’obtenir les tonalités justes pour rejouer les standards occidentaux qu’il écoutait sur K7 au Mali, « Natural Mystic » de Marley et plusieurs chansons d’Hendrix. Il joue aujourd’hui sur 14 cordes. S’il ne va pas jusqu’à amplifier l’instrument avec une pédale wha-wha comme son compatriote Bassekou Kouyaté, le compositeur et soliste revendique tout de même une certaine modernité : « Aujourd’hui, les concerts de Salif Keita ou Rokia Traoré n’attirent plus autant de monde qu’avant au Mali. Pourtant le premier album de Rokia a très bien marché, les gens adoraient ça… Mais ensuite elle a voyagé en Europe et sa musique a changé. C’est normal, car le public africain et européen n’attendent pas la même chose en général. Il faut accepter ça. Moi même, je veux moderniser ma musique comme l’ont fait Rokia et Salif car depuis que j’habite ici, je prends de plus en plus de plaisir à mélanger les genres. » Sur son nouvel et troisième album enregistré à Paris avec de petits moyens, il étale un sens mélodique indéniable, au ngoni et au chant. Ce disque estival devrait gonfler un peu sa popularité… Mais plutôt auprès du public africain ou européen alors finalement ? Peu importe, pourvu que ses quatorze cordes continuent à vibrer.

David Commeillas

Abou Diarra, Sabou (Mix et Metisse / Warm up) www.aboungoni.com

QUATORZE CORDES À SON ARCPar David Commeillas

Vibrations 15 juillet 2013

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Page 11: ABOU DIARRA REVUE DE PRESSE

Originaire du Wassoulou au Mali, Abou Diarra connait une destinée particulière. A la mort de son père, le jeune créateur prend la route. Un parcours initiatique de quelques 4000 kilomètres, entre Abidjan et Conakry, durant lequel il enrichit sa pratique du n'goni. A Bamako, il rencontre Moussa

Abou Diarra Sabou

Kanté, figure musicale avec qui il parfait sa connaissance de l'instrument. Classé parmi les musiciens de la nouvelle génération malienne, Abou Diarra sort alors deux albums. Autant d'étapes qui lui permettent de révolutionner la forme séculaire du n 'goni. Partie intégrante de la culture griotique, cette forme de guitare harpe symbolise la tradition. Le jeune musicien lui ajoute des cordes et étend naturellement sa gamme à d'autres courants, africains ou occidentaux. Sa-bou, son troisième album reflète cette évolution. Séguin la plage d'ouverture met au diapason avec un usage enchan-teur de la flûte. Aboubono pratique l'art nouveau du prénom valise avec un instrumental aux influences jazzy, interprété en duo avec le pianiste et arrangeur Eric Bono. Blablabla et son choeur enfantin prennent des allures de ronde mutine. Les morceaux les plus lents sont aussi les plus appréciables. Un ton qui aménage l'espace. Le mode idéal pour appré-cier l'acoustique soignée de l'album. Un caractère intemporel ressenti à l'écoute de Ka Sikoum et son lyrisme mandingue. Une sensibilité égalemment cultivée avec audace. Sabou, la plage titulaire, traduit le sillon tracé au fil des ans. L'accor-déon chromatique, déjà utilisé sur le classieux Secret Agent du drum master Tony Allen, met en relief la voix d'Abou Diar-ra. Et lui offre un écrin onirique surprenant.

Vinent Caffiaux

Cumbe 24 mai 2013

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Page 12: ABOU DIARRA REVUE DE PRESSE

Télérama sortir mai 2013 / février 2014

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Page 13: ABOU DIARRA REVUE DE PRESSE

_____________________________ABOU DIARRA«SABOU»(Mix et Métisse / Warm Up / L’Autre Distribution)

Le nouvel album d’Abou Diarra est à écouter comme on emprunte un chemin de vie. Au lendemain du décès de son père, Abou, encore adolescent, quitte son Wassoulou natal pour un périple de 4000 km à travers l’Afrique de l’Ouest. A Bamako, il rencontre Moussa Kanté. Ce virtuose du luth n’goni devient son maître, jusqu’à sa disparition en 2005. Inspiré des traditions ances-trales du Wassoulou, une région forestière au sud-est du pays, et influencé par les musiques urbaines, la musique de Sabou évoque avec poésie et philosophie le départ des êtres aimés, l’exil. Il y est question de destinée, de cause et de consé-quence, de ces petits cailloux que l’on essaime tout au long de sa vie pour savoir où l’on va. Squaally’

Mondomix mai 2013

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Page 14: ABOU DIARRA REVUE DE PRESSE

Couleur Jazz n°2 11 novembre 2012

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Page 15: ABOU DIARRA REVUE DE PRESSE

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Couleur Jazz n°2 11 novembre 2012

Page 16: ABOU DIARRA REVUE DE PRESSE

Abou DiarraSabou

• Label : Mixe et Métisse.Warm Up(Artycd78130280).• Genre : musique malienne moderne.• Livret : 12 pages.• Nombre de titres : 11.• Durée : 50’10• 13,67 € chez CD mail TMB539286

TTT

Après «Kono kan Bora» (paru uniquement en Afrique) et «An ka belebele», le joueur de n'go-ni malien Abou Diarra revient avec un troisième album. Ce dernier est inspiré aussi bien par les traditions ancestrales des chasseurs du Was-soulou que par le blues ou le reggae. «Sabou» est un mot bambara au caractère poétique. Il évoque à la fois le destin des humains et des choses, et l'idée que chacun se doit d'obser-ver les traces d'autrui pour sillonner son propre chemin. Abou sait de quoi il parle. Orphelin de son père dès l'adolescence, il quitte son village et parcourt à pied 4 000 kilomètres à travers l'Afrique de l'Ouest accompagné de son seul instrument. A Bamako, il rencontre le virtuose aveugle Moussa Kanté. Celui-ci deviendra son maître de musique jusqu'à sa mort, au milieu des années 1980. Les textes parlent donc de voyage, d'exil, de pauvreté ou du respect de la famille. Les superbes arrangements mettent le n’goni en valeur. Et ils laissent une place subtile aussi bien aux instruments traditionnels (comme le balafon) qu'au piano ou à l'accor-déon. Neuf chansons nostalgiques ou dan-santes, et deux superbes instrumentaux. Une réussite.

Frantz-Minh Raimbourg

TRAD Magazine n°152 novembre / décembre 2013

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Page 17: ABOU DIARRA REVUE DE PRESSE

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Ethnotempos 30 octobre 2013

Page 18: ABOU DIARRA REVUE DE PRESSE

Le Télégramme 25 avril 2013

Abou Diarra, dont l’album « Sabou » sort à la fin du mois, animera un stage de n’goni et donnera un concert, mercredi. (Photo Cap-ture Life)

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Page 19: ABOU DIARRA REVUE DE PRESSE

DES SONS DU MALIAbou Diarra joue du n’goni, de la harpe-guitare du Mali. C’est à l’âge de 14 ans, qu’il a fabriqué son premier instrument à partir d’une peau de gazelle, de bambou et de fil de pêche. Sur « Sabou » à paraître à la fin du mois sur les labels Mix etMétisse et Warm up, il est accompagné d’autres instruments

traditionnels comme le balafon, mais aussi d’une flûte. Ce disque

est gagné par des ambiances différentes. Des choeurs féminins

disent la joiequand la

nostalgie semesure dans

« Sabou ».Mais la vitalité

dominel’ensemble.

TEXTES : THIERRY DE LESTAND-PARADE

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L’union 14 avril 2013

Page 20: ABOU DIARRA REVUE DE PRESSE

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Musique Terrienne avril 2013

Sabou, le nouvel album d'Abou Diarra, est disponible depuis quelques jours dans tous les bons bacs.

Mot de la langue bambara (Mali), Sabou pourrait être traduit en français par "grâce à", "parce que", "à cause de", selon les circonstances dans lesquelles il sera utilisé.

Né au milieu des 70's dans la région de Sikasso, au sud du Mali, berceau de la musique Was-soulou (blues africain), Abou Diarra est le fils d’un grand chasseur-féticheur et d’une chanteuse initiée aux savoirs mystiques. Il entre en musique dès son plus jeune âge, accompagnant sa mère aux cérémonies et fêtes traditionnelles.

Formé par un maître virtuose et aveugle (Moussa Kanté) au n’goni (harpe guitare malienne), Abou a sillonné, pendant plusieurs mois, les routes d'Abidjan-Bamako-Conakry... à pied, ac-compagné de son seul instrument. Traversant les villages les plus reculés d'Afrique de l'Ouest comme les mégalopoles modernes, il y a puisé tour à tour des sons cachés traditionnels et des musiques urbaines contemporaines.

Sa musique parle du voyage, de l'exil, du mouvement. Fasciné par le blues, le jazz, le reggae, le groove, les rythmes et styles où se mélangent pays, sonorités, influences, Abou Diarra explore hors des gammes classiques. Dans des balades silencieuses et nostalgiques ou des rythmes endiablés de bals poussières, il utilise son n’goni comme une guitare, une basse, une harpe ou une percussion.

Pour " Sabou ", Abou c'est entouré de l’arrangeur Eric Bono (arrangeur de Salif Keïta, Alpha Blondy, Roxia Traoré, Youssou’nDour…), de Daffé Kouyaté et des musiciens déjantés du Donko Band Orchestra. Abou Diarra explore à nouveau des balades mandingues dans un style qui s’affine et qui s’af-firme. Entre accordéon guinguette, piano nostalgique, le n’goni voyage et raconte des histoires simples et acoustiques. Abou y restitue les questions essentielles de l’exil, la vie et les hommes dans une musique délicate et métissée.

Page 21: ABOU DIARRA REVUE DE PRESSE

FRANCE

L’ena Juin 2013

Page 22: ABOU DIARRA REVUE DE PRESSE

ABOU DIARRA« Sabou »(Mix Metisse/Warm-Up/L’Au tre Distribution)On reconnaît d’emblée le cachet du Wassoulù, région méridionale du Mali où cohabitent en bonne entente chasseurs mandingues et descendants des éle-veurs peuls venus du nord. Ici, la mélodie est moins plaintive si comparée au style vocal des griots et l’ensemble sonore plus vibrant. Héritier d’un répertoire où se mélangent les airs de la brousse et ceux de la savane, Abou Diarra joue le kamaléngoni, la harpe typique du Wassoulù que le groupe d’Oumou Sangaré popu-larisa sur la scène internationale au début des années 1980. Innovateur, cet enfant d’une chanteuse sage-femme et d’un maître chasseur ne se limite pas à introduire dans sa formation à l’instru-mentation traditionnelle guitare, basse et batterie. Le violon et l’accordéon y font également leur apparition et soulignent les atmosphères nostalgiques mais aussi festives de cette musique. Des apports congrus qui enrichissent un style épuré etpétri d’un lyrisme apaisant où l’on ressent le souffle de la nature.

FRANCE

Amina N°519 juin 2013

Page 23: ABOU DIARRA REVUE DE PRESSE

FRANCE / CONCERT

Et si on sortait décembre 2012

Abou Diarra et Kanazoé, Mah Damba, festival AfricolorAfricolor 2012

Au bout de la musique, jamais «Abou» de force.

Difficile de définir le style de musi-qued’Abou Diarra : il est influencé par le blues, le jazz, le reggae, le groove. En réalité, sa musique se fait

le carrefour de tous ces styles. Des sonorités qui s’entrelacent où se côtoient notamment la musique mandingue, le jazz et le blues africain.Abou Diarra et son groupe vous invite à un voyage au coeur de l’Afrique, où la musique est votre seul guide. Laissez-vous donc guider.

Avec :Abou Diarra et KanazoéMah Damba

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FRANCE / CONCERT

Africavivre mars 2014

Le joueur de kamele n'goni Abou Diarra sera sur la scène du Studio de l'Ermitage à Paris le vendre-di 28 mars 2014. Découvrez un artiste doué et humble, porteur de l'héritage culturel des chasseurs mandingues et des maîtres de kamele n'goni auprès desquels il a étudié.Le Mali regorge de talents artistiques, on le sait. En musique comme dans les autres arts... Au Stu-dio de l'Ermitage le vendredi 28 mars, partez à la découverte d'un de ces talents, joueur de kamele n'goni, cette harpe africaine cousine du n'goni et de la kora.

Abou Diarra s'y produira pour jouer plusieurs titres de son troisième et dernier album Sambou, sorti l'année dernière sous le label Mix & Métisse / Warm Up. Un album conçu dans le but de faire sortir le kamele n'goni de son contexte musical essentiellement africain. On retrouve ainsi sur cet album des instruments " européens " comme l'accordéon, le violon, la contrebasse, le piano...

Car le souhait affirmé d'Abou Diarra est bien de poursuivre le chemin tracé par ses illustres profes-seurs de n'goni et de kamele n'goni afin de faire connaître au monde entier ces beaux instruments. Car bien que doué, Abou Diarra n'aura eu de cesse de se former auprès des plus grands pour perfectionner son art. Où qu'il soit, il se réfère, humble qu'il est aux deux maîtres qui l'ont formé : Yoro Diallo dit " Cièkorobani " (le petit vieux), originaire du Wassoulou comme sa consoeur Oumou Sangaré, joueur de kamele n'goni, et le regretté Vieux Kanté Sans Commentaire, instrumentiste aveugle, virtuose précoce du n'goni.

Abou Diarra, force et humilité d’un artiste au service de son instrument le n’goni et le kamele n’goni.

Enfin, Abou Diarra est reconnu dans la sous-région ouest-africaine comme le porteur de la culture ancestrale musicale des chasseurs mandingues, confréries internationales rassemblant des hommes formés au combat initiés à des pratiques de guerre et partageant des valeurs et des codes communs.

Finalement, aller voir Abou Diarra en concert, c’est comme assister à une leçon musicale pour découvrir une nouvelle facette des cultures mandingues et bambara.

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Le Parisien 19 mai 2014

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Une des nombreuses affiches du 17e festival Complèt’ Man-dingue, qui se poursuit depuis une semaine.

C’est le blues des chasseurs mandingues et des rythmes endiablés. Le festival Complet’ Mandingue fête sa 17e édition : pendant une semaine, l’association Djabotu Binghi nous emmène à la décou-verte de la culture traditionnelle et contemporaine de cette région d’Afrique, au rythme des percussions, danses et musiques.Ce samedi, au bar le Memes Tra, à Saint-Brieuc, à 20 heures.

Avant-dernière date de l’été, le musicien malien se produira dans les jardins du port.

Abou Diarra explore et cherche des harmoniques hors des gammes traditionnelles en ajoutant des cordes à son instrument, en expéri-mentant des techniques inspirées des grands du jazz et du blues, en utilisant son n’goni comme une guitare, une basse, une harpe ou une percussion... Dans son afropop plus ou moins bluesy, il trace des lignes atmosphériques, proches du reggae.

Ouest France 20 août 2014

Ouest France 3 mai 2014

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FRANCE / CONCERT

Ça a bougé au Hangar !

Samedi 5 juillet, Le Hangar a fait le plein pour sa traditionnelle soi-rée de clôture. Malgré un temps incertain, le public s’était donné le mot pour s’y retrouver en musique bien sûr!

En famille ou entre amis, les Ivryens sont venus nombreux, samedi dernier, assister à la dernière soirée de saison de la scène municipale de concert. Bravant les nuages, ils ont voyagé dès 18h avec les cordes d’Abou Diarra depuis la cour du Tremplin.

Accompagné d’un guitariste, le chanteur malien a fait vibrer avec délice son g’noni, la harpe-luth des chasseurs mandingues. «En Europe, le public n’a pas l’habitude d’entendre jouer du g’noni, explique Abou Diarra, passer maître dans l’art. C’est un instrument plus vieux que la kora et qui fascine!» Un voyage mélodique tout en charme et en douceur qui a envoûté petits et grands.Sylvie Moisy

Ivry 94 6 juillet 2014

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lYonne 16 août 2014

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Black Milk 19 juillet 2013

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Black Milk 19 juillet 2013

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Voir 11 juillet 2013

Fils d’une sage-femme et du chef d’un village isolé du Mali, Abou Diarra est un musicien ambulant qui a parcouru plus de 4000 kilo-mètres à pied dans son pays comme en Côte d’Ivoire et en Gui-née. Pendant cinq ans, il escorte partout Moussa Kanté, un maître aveugle du kalamé n’goni, instrument qui ressemble à la kora. Sa musique a du vécu et du «millage», comme on dit, mais les guitares électriques y foisonnent gaiement. Un garçon plein d’humilité avec un sac de pépites qui pourrait bien s’imposer comme une révélation chez nous, cet été. En concert le 18 juillet au Balattou dans le cadre du Festival international Nuits d’Afrique.

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Métro 19th juillet 2013

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Québec Spot 4 jullet 2013

Sa musique parle du voyage, de l’exil, du mouvement et de la vie. Fasciné par le blues, le jazz et le reg-gae, Abou Diarra aime les rythmes et styles où se mé-langent pays, sonorités et influences. Il sera de pas-sage au Québec du 18 juillet au 9 août pour donner 3 spectacles à Montréal, Québec et Sherbrooke.Marqué par la culture ancestrale des chasseurs man-digues, Abou Diarraest un joueur de n’goni (harpe-

guitare malienne), au parcours atypique et étrange. Fils d’une chanteuse, sagefemme, formée aux savoirs traditionnels et d’un grand maître chasseur du Wassoulou, chef de village dans la région de Sikasso, au Mali, Diarra baignera dès son plus jeune âge dans les cérémonies traditionnelles, bercé par la voix de sa mère et les secrets ancestraux de son père. Au décès de son père, jeune adolescent, il quitte son village pour sillonner les routes d’Abidjan-Bamako-Co-nakry à pied, accompagné de son seul instrument. Parcourant plus de 4000 km, traversant les villages les plus reculés d’Afrique de l’Ouest comme les méga-lopoles modernes, il y puise tour à tour des sons cachés traditionnels et des musiques urbaines contemporaines…À Bamako, sa route croisera celle d’un virtuose, aveugle et proche du jazz, Moussa Kanté connu sous le nom du Vieux Kanté Sans Commentaire, qui de-viendra son maître de n’goni. Ils traverseront ensemble l’Afrique et une partie de l’Europe partageant le quotidien et la musique dans une complicité profonde.Abou Diarra restera sept ans aux côtés de Moussa Kanté, jusqu’à sa mort en 2005.Dès la sortie de son premier album Kono Kan Bora (paru uniquement en Afrique), il est reconnu comme une étoile montante, soutenu par le public et le Ministère Malien de la Culture. Multipliant les scènes, les concerts, il prend son envol et définit petit à petit un style qui lui est propre entre tradition Wassoulou et un métissage librement inspiré du jazz, du blues et de l’afro funk… Il transite entre l’Europe et l’Afrique depuis 2008 et sort un premier album en Europe en 2010, An ka Belebele.

4 juillet 2013 | Par QuébecSpot MédiaAbou Diarra de passage au Québec en juillet et en août

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Chaque année, le Festival interna-tional Nuits d’Afrique fait découvrir au moins un talent mandingue ; voici celui de cette année : Abou Diarra,

qui est fortement marqué par la culture ancestrale des chasseurs de la région de Wassoulou. Il joue le grand kamele’n’goni, à ne pas confondre avec les ngonis au son plus terreux ou avec la kora au timbre plus cristallin. Diarra n’est pas un chanteur de puissance, mais un artiste sensible qui sait s’élever doucement sur les mélo-pées. Il parle de voyage, d’exil et des mouvements de la vie sur une musique subtile sur laquelle peuvent improviser librement des instruments comme le piano ou l’accordéon. Dans son afropop plus ou moins bluesy, il trace des lignes atmosphériques, parfois plus sautillantes, proches du reggae ou même à la limite de l’impres-sionnisme. Les moments de blues confèrent du panache et de l’élégance. De bien jolis climats musicaux à savourer ce jeudi au Balattou et le 27 juillet à la place D’Youville à Québec.

Le Devoir 12 juillet 2013

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 Abou diarra : 18 Juillet à 20:30 au Club Balattou + Concert exterieur 19 Juillet à 18:15 Agor’Afrique - Parterre du Quartier des Spectacles

L’histoire d’Abou Diarra débute en 1975 dans le sud du Mali, passe par Abidjan, Bamako et Paris et se poursuit aujourd‘hui bien au-delà. Un périple lors duquel il ne quitte jamais son kamalé n’goni, un instrument à cordes traditionnel du Mali. Fasciné par le blues, le jazz, le reggae et le groove, Abou Diarra pousse l’exploration hors des chemins tout tracés, utilisant son instrument comme une guitare, une basse, une harpe ou une percussion.En 2008, Abou Diarra est invité en France pour plusieurs concerts et interventions autour du n’goni. Charmé par le pays, il y revient en 2010 pour se produire en concert et dans des festivals et enregistrer son deuxième album, An ka belebele. Il anime également des stages de n’goni ou des interventions sur la transmission de l’oralité et de la musique malienne. S’installant alors dans une nouvelle dynamique, il allie ses origines à la découverte de l’occident et ouvre encore son style musical et ses collaborations. Il évolue entre musique mandingue, blues et groove, en solo ou, comme il le sera cet été à Montréal, accompagné d’un balafon-niste, d’un percussionniste et d’un bassiste. Avec plus d’une corde à son... n’goni, Abou Diarra n’en finit plus d’étonner. Cette ouverture se traduit dans son dernier album, Sabou, qu’il enregistre avec son groupe Donko Band. Un opus 100% africain, la plus belle des invitations à la danse et la découverte du Mali.

http://www.festivalnuitsdafrique.com/artiste/abou-diarra

Consulat de France à Québec 8 juillet 2013

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Géo Tourisme juillet 2013

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Post Info juillet 2013

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Né en 1975 dans la région de Sikasso, au sud du Mali, berceau de la musique was-soulou (blues africain), fils d’un grand chasseur-féticheur et d’une chanteuse initiée aux savoirs mystiques, également marqué par la culture ancestrale des chasseurs mandin-gues, Abou Diarra a la particularité de jouer – depuis l’âge de 14 ans – un instrument peu commun: le n’goni. Il s’agit d’un instrument traditionnel du Mali fabriqué à partir d'une calebasse, d'une peau de gazelle, de bambou et de fil de pêche. Il n’est donc pas surprenant que les sonorités de cette harpe-guitare teintent de beaucoup le nou-vel album qu’Abou Diarra vient d’enregistrer et disponible au Québec depuis quelques semaines. Il s’agit d’un troisième album pour Diarra, après Kono Kan Bora (paru uni-quement en Afrique) et An Ka Belebele (2010), son premier à paraître en Europe. Sur les 11 pièces, Abou Diarra propose rythmes et styles où se mélangent pays, sonorités et influences musicales. À écouter cet album, il n’est pas étonnant que cet artiste ait été reconnu comme une étoile montante dès ses débuts. Un fort beau voyage musical pour ceux qui aiment bien ces sonorités toujours intéressantes à découvrir!

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Nord Info 2 août 2013

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Touki Montréal 18 juillet 2013

Sabou, le troisième album d’Abou DiarraPar admin | 16. juillet 2013 | Catégorie : Critique de CD |

Le Malien Abou Diarra propose dans son troisième album Sabou, sorti au Québec chez Six Media, une incursion moderne dans l’univers de son Kamele N’goni.

Grâce à son instrument, le Malien arrive à faire cohabiter différents univers, comme sur la pièce instrumentale Aboubono qui mélange Kamele N’goni et occident. Accordéon,

violon ou batterie sont autant d’instruments que d’univers qu’explore Abou Diarra.Séguin, la pièce d’ouverture, est une des bonnes découvertes de cet l’album. Elle propose un ma-riage de raison entre son n’go-ni, la flûte et la voix du Malien.

Le titre le plus enivrant reste toutefois Blablabla que tous les mélomanes ne manqueront pas de remarquer sur ce troisième opus et qui commence par ces mots que prononcent les en-fants.

«Blablabla qui parlez comme çà, comme-ci. Blablabla on laisse tout cà».

Fils d’une chanteuse traditionnelle et d’un maître chasseur du Wassoulou, dans la région de Sikasso, au Mali, Abou Diarra baigne dès son plus jeune âge dans les cérémonies tra-ditionnelles.À la mort de son père, le jeune Diarra va se retrouver en Côte d’Ivoire et par un de ces hasards de la vie, il va apprendre le kamele n’goni. De cet exil, il a retenu beaucoup de choses qu’il livre à sa façon notamment dans Sabou.Il est également question de voyage et de questions sur la vie dans ce troisième opus, après An Ka Belebele et Kono Kan Bora, son premier album.

Insatiable ngonifola (joueur de ngoni), Abou Diarra propose ainsi sa recette du bonheur, entre blues, jazz, Afro-funk et reggae.

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Eine Produktion, die tief in der Tradition Malis verwurzelt ist, sich im Arrangement aber auch klar auf die Hörgewohnheiten der Europäer ausrichtet.

Diarra musste sich sein Instrument, die Kamele N’Goni, hart erarbeiten. Den langen Weg zwischen spielen-wollen und spielen-können hat er in einem Interview mit Radio France Internationale RFI erzählt. Auf dem Instrument ist er nach diesen langen Lehrjahren ein Meister.In der Produktion dieser ersten CD für den westlichen Markt hat er sich u.a. einen Trick einfallen lassen: er wollte mit den französischen Studiomusikern Jerome Soulas (Akkordeon) und Manus Pibarot (Geige) vorher nicht üben – damit sie nicht zu viele Afrikanismen in ihr Spiel einbringen, europäischer spielen. Hat funktioniert. Insgesamt ist die Scheibe eine gut ausbalancierte Mischung von urigem Wassoulou- und Bambara-Sound mit einer auf west-liche Ohren ausgerichteten Produktion. Selten, aber in ein, zwei Songs ist der Kompromiss ein bisschen zu einfach-poppig.Dies ist der klingende Beweis, dass nicht nur die Kora königlich klingt und groovt, sondern auch die Kamele N’Goni, die N’Goni der Jugendlichen.

Global Sounds 2 août 2013

ALLEMAGNE

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USA

World Music Central 17 août 2013

Abou Diarra The Rising Star of Malian MusicBY AROMERO - auguste 17, 2013

Abou Diarra

Sabou (Mix N’ Metisse, 2013)

Mali continues to produce some of the finest music in West Africa. This time it’s Abou Diarra, a virtuoso musician originally from the Wassulu region. He is a formidable singer and skilled instrumentalist as well. Abou Diarra plays the kamale ngoni, a traditional West African lute-style instrument used by hunters that looks like a small kora.Like other contemporary Malian artists, Abou Diarra makes a tasty mix of traditional Malian music with blues, jazz, funk, and modern ele-ments. I’m a little surprised that he is not getting more attention in the world music press. His music is fresh and engaging and would appeal to fans of Oumou Sangare, Issa Bagayogo or Salif Keita.On Sabou, Diarra combines dazzling fast pieces with irresistible slow tempo material. Abou Diarra demonstrates his chops as a kamale ngo-ni player, with fabulous solos and fascinating interactions with guitars and other instruments. In addition to familiar percussion instruments such as balafon, jembe, bass, and evocative Fula flute, the album also features unconventional elements such as piano and Balkan-style

Sabou is an outstanding recording of contemporary Malian roots music and certainly one of the great surprises of the year in West African music. accordion.

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Inside World Music 4 août 2013

UNITED KINGDOM

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UNITED KINGDOM

fRoots août 2013

ABOU DIARRASabou Mix n’ Metisse artycd78130280

Mature and varied album from highly-talentedMalian singer and ngoni player and hisexcellent group. None of the playing is everflashy but at every turn you hear some happyincident – could be the flute, the balafon, theviolin, could be the liquid ngoni of Diarrahimself which he plays with enormous scopeand freedom. Sometimes he sounds like aguitar, sometimes a bass or a harp.Bold contributions come from Eric Bonoon piano – he plays romantically, he playsjazzy, he plays like a conservatoire graduate.From further out of left field, there’s JeromeSoulas on accordeon. Quite a feat to bung inan accordeon and still have a song thatsounds purely Sahelian. And a nod to one ofthe most alive and inventive bass players I’veheard, one Sylvain Dando Pare – he holdsthings down, he prowls and strikes. What weend up with is a lesson in what may be donewith Malian styles, particularly from Diarra’snative Wassoulou, when salted with jazz,blues and funk. The album is also a primer inthe assembly and deployment of the repeatedfigure (aka the killer riff) of which thereare more here than is reasonable.

http://mixetmetisse.com

Rick Sanders

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Diskunion 13 juin 2013

JAPON

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JAPON

El Sur Records 13 juin 2013

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ITALIE

Abou Diarra, fra modernità e tradizioneVirtuoso dell’antico strumento africano n’goni, il maliano Abou Diarra, dopo l’album An Ka Belebele è tornato con un nuovo progetto intriso dei panorami musicali della sua terra d’origine. Non mancano nei testi questioni importanti come l’emigrazione dei giovani e l’occidentalizzazione del continente nero.

Al pari di tanti altri artisti africani di talento, anche Abou Diarra rimane un musicista di nicchia, almeno in Italia. In altre parti d’Europa, come in Francia, è apprezzato, viene intervistato e i suoi cd hanno un buon riscontro tra quanti seguono i nuovi cantautori/griot dell’Africa Occidentale. È estremamente interessante conoscere il suo cammino di vita, nonché artistico. Nato nel 1975 nel sud del Mali, precisamente nella regione di Sikasso, Abou Diarra ha fabbricato il suo primo strumento musicale a 14 anni. Figlio di una cantante e di un noto cacciatore detentore di conos-cenze animistiche, Abou è cresciuto circondato dalla musica e da antiche storie manifestatisi attraverso cerimonie tradizionali.

Spinto dalla voglia di viaggiare e di apprendere, abbandona adolescente il suo villaggio. Nel frattempo, il padre se ne va, lasciando moglie e figli senza di che vivere. Abou Diarra decide quindi di andare in Costa d’Avorio per guadagnare qualcosa, attinge anche alle sue abilità musicali, in modo da inviare alla madre un po’ di denaro per aiutare la famiglia. L’esperienza in Costa d’Avorio è stata dura e talvolta frustrante. Come ricorda Abou Diarra: “Ho lavorato per circa due anni presso un commerciante, ma ha rifiutato di pagarmi il compenso corrispondente a circa 30mila franchi CFA, ovvero neanche 50 euro. Me ne sono andato e nella città di Abidjan ho incontrato Yoro Diallo, grande virtuoso di n’goni. Desideravo diventasse il mio maestro, ma doveva rientrare a Bamako. Seppur scoraggiato, grazie a un altro incontro – un musicista che mi ha donato uno dei suoi due n’goni – ho proseguito il mio percorso.

Camminando, per quattro mesi e 26 giorni, da Abidjan a Bamako, ho appreso i segreti di questo antico strumento”. Abou Diarra diventa così, giovanissimo, un eccellente suonatore di n’goni, che diventa il “suo” strumento prediletto. Dopo cinque anni lontano dal suo villaggio, ritorna. Viene accolto con entusiasmo e riverenza per le qualità artistiche di cui è dotato. Da allora, evolve come musicista unendo i ritmi tradizionali del Mali con elementi sonori tipici del blues e del folk: dà vita a composizioni solari, che affondano le radici nel sole e nei colori dell’Africa. Il suo stile mescola saggezza ancestrale con nuovi linguaggi moderni appressi durante la sua permanenza in Costa d’Avorio.

A partire dal 2008, la sua musica e il suo modo originale e al contempo antico di suonare lo n’goni vengono sempre più apprezzati, soprattutto in Francia, tanto da essere invitato a vari happening a Parigi, Rennes, Montpellier e Nantes. Nel 2010 realizza An Ka Belebele, disco estremamente interessante per sonorità e contenuti. Molte le tracce interessanti, a partire dal brano “Démocratie”, in cui Abou Diarra parla del nuovo corso politico in Mali, dopo il colpo di Stato degli inizi degli anni Novanta. La democrazia è instaurata, ma nel 2010 tante questioni rimanevano ancora aperte: Quando la democrazia è arrivata – canta il griot – tutti ci credevano. Ma poi, la situazione è diventata complicata. Gli affitti delle case sono più cari, come anche l’elettricità, i trasporti, l’acqua. Ma i salari delle persone sono rimasti stabili, sempre troppo bassi…

Dopo tre anni da quel disco, Abou Diarra è tornato con Sabou, termine che in lingua Bambara (tra le più diffuse in Mali) significa “grazie a” o anche “a causa di”: una parola che cambia di significato in base alle circostanze, agli eventi. Sabou indica un percorso, di vita e artistico: un viaggio sperimentato da Abou Diarra in questi ultimi anni, scandito dal rispetto verso le tradizioni della sua terra e dalla riverenza verso la sag-gezza degli anziani. Da qui la scelta di cantare in lingua Bambara, di cantare “grazie a” quanti hanno lasciato una traccia lungo il suo cammino esistenziale.

Silvia C. Turrin10-06-2013

Lo n'goni è una sorta di liuto, tra gli strumenti più usati dai djeli o griot. Ha una cassa di risonanza a forma ovale fabbricata attraverso l'incavatura di un tronco di legno o ricavata da una zucca ovale ed allungata tagliata a metà. La cassa di risonanza è ricoperta da una pelle di capra. Tra la cassa e la pelle è incastonato un bastone. Sull'estremità superiore del bastone vengono fissate le corde (generalmente 3, 4 o 5), tese fino ad un foro, effettuato nella pelle di capra, creato per la fuoriuscita del suono. Vi sono vari tipi di n'goni: quello ad arpa chiamato Dozo N'goni e il Kamale N'goni, suonato dai griot in occasione di feste, celebrazioni.

SMA 10 juin 2013

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SELECTION DEEZER JUILLET 2014

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SELECTION WMC SEPTEMBRE 2013

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SELECTION WMC AOÛT 2013

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SELECTION WMC JUIN 2013

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SELECTION WMC YEAR 2013

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SELECTION FRANCOPHONIE DIFFUSION JUIN 2013