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RAPPEL REGLEMENTAIRE Article L.6111-1 du CSP Article R.6111-1- et suivants du CSP L ’Arrêté du 8 mars 2006 relatif au bilan annuel des activités de lutte contre les IN dans les ES

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RAPPEL REGLEMENTAIRE

Article L.6111-1 du CSP

Article R.6111-1- et suivants du CSP

L ’Arrêté du 8 mars 2006 relatif au bilan annuel des activités de lutte contre les IN dans les ES

Les différentes circulaires

Circulaire du 24 février 2006 relative aux mesures à envisager pour l ’amélioration du niveau d ’activité dans les ES

Circulaire du 9 mars 2006 relative au bilan standardisé des activités de LIN

Circulaire du 13 mars 2006 relative au tableau de bord des IN et portant sur les modalités de calcul et de présentation de l ’indicateur de volume de produits hydro-alcooliques consommé par les ESCirculaire du 17 mai 2006 relative à la validation des données déclarées par les ES dans le bilan standardisé des activités de LIN pour l ’année 2005

Note du 26 décembre 2006 sur la diffusion des résultats du tableau de bord des Infections nosocomiales (ICALIN et ICSHA) avec la fiche explicative des modalités de calcul de l ’indicateur ICSHA

Qu ’est ce que l ’ICSHA

En 2006 a été publié un nouvel indicateur:l ’indicateur de consommation de solutés hydro-alcooliques pour l ’hygiène des mains.C ’est un marqueur indirect de la mise en œuvre effective d ’une des techniques utilisées pour l ’hygièneL ’ICSHA est le rapport entre le vol consommé réellement par l ’ES et son objectif personnalisé de consommation.Il est exprimé en % de réalisation de l ’objectifNumérateur:Vol en litres de PHA consommé pour 1000 journées d ’hospitalisationDénominateur:Objectif de volume de PHA à consommer pour 1000 journées d ’hospitalisation complètes ou de semainePour le calcul du dénominateur:un nombre minimal de frictions par jour et par patient a été fixé pour chaque spécialité

MODALITES DE CALCUL de l ’ICSHA (ICSHA 2005)

Nombre minimal de frictions par jour et par patient pour chaque spécialité

Ces nombres constituent un minimum tenant compte de l ’introduction récente de cette technique et du maintien provisoire d ’autres techniques d ’hygiène des mains.Ils sont donc susceptibles d ’évoluer à la hausse dans les années futures, sur la base des W d ’expertise du CTINILS

CALCUL de l ’OBJECTIF PERSONNALISE de CONSOMMATION

Comment est construit l ’ICSHA

Dans le bilan informatisé des CLIN devait figurer le volume de SHA en litre commandé par l ’ES en 2005.L ’administration centrale a récupéré dans la SAE 2004 les journées d ’hospitalisation de chaque ESUne friction est réalisée avec 3 ml de produit environ.Si pour un patient, il y a une friction par jour, cela représente pour 1000 journées d ’hospitalisation, une consommation de 3 litres

Classement des ES de PACAen fonction de leur Consommation de SHA

Nbre d ’ES classés en A 5Nbre d ’ES classés en B 6Nbre d ’ES classés en C 61Nbre d ’ES classés en D 132Nbre d ’ES classés en E 79Nbre d ’ES classés en F (SHA=0) 14Nbre d ’ES non concernés 5

Qu ’est ce que l ’ ICALINI ndiceC ompositeA ctivitéL utteI nfectionsN osocomiales

Présentation de l ’ICALIN

L ’ICALIN se présente sous deux formes.

-une note sur 100

-une classe de performance de A à E

Comment est déterminée la note sur 100 ?

La note sur 100 est composée de 3 sous -indices affectés du même poids:

-un sous-indice O « organisation » côté 33/100-un sous-indice M « moyens » côté 33/100-un sous-indice A « actions » côté 34/100

Comment est déterminée la classe de performance ?

Les ES ayant des missions et des activités très différentes, ont été répartis dans 12 catégories homogènes1-CHR-CHU2-CH-CHG3-Etab Psy4-Etablis. locaux

Définition des catégories d ’établissements (suite)

5-Cliniques MCO6-Hôpitaux des armées7-SSR-SLD8-CLC-CANCER9-HAD10-Hémodialyse11-MECS12-Ambulatoire (nouvelle catégorie)

Définition des catégories (suite)

La catégorie 2 -CH-CHG est répartie en deux sous-catégories:- < 300 lits-≥ à 300 lits et placesLa catégorie 5- MCO est répartie en deux sous-catégories- < 100 lits- ≥ à 100 lits

Définition des classes de performance

La méthode consiste à utiliser les percentiles 10, 30, 70 et 90 de chaque catégorie d ’établissement pour définir les bornes de classeA - au dessus du percentile 90B - entre les percentiles 70 et 90C - entre les percentiles 30 et 70D - entre les percentiles 10 et 30

E - en dessous du percentile 10

ANNEE 2005

BILAN d ’ACTIVITE de La LUTTE contre les INFECTIONS NOSOCOMIALESREGION P.A.C.A

LES ETABLISSEMENTS

Sur 302 établissements : 299 ont envoyé leur bilan d ’activité

distribution départementale:

* 04 : 21 bilans/21 ES soit 100% * 05 : 26 bilans/26 ES soit 100% * 06 : 61 bilans/61 ES soit 100% * 13 : 106 bilans/108 ES soit 98,15% * 83 : 58 bilans /58 ES soit 100%

* 84 : 27 bilans/28 ES soit 96,43%

Les correspondants en hygiène dans les services

94.8% des établissements ont désignédes correspondants paramédicaux82.6% des établissements ont désignédes correspondants médicaux

DISTRIBUTION REGIONALE PAR CLASSE D'ICALIN

CLASSE A B C D E F Total

Nb 160 70 58 8 3 3 302

% 52.9 23.2 19.2 2.6 0.9 0.9 100

COMPARAISON 2004 /2005

02 04 06 08 0

1 0 01 2 01 4 01 6 0

A B C D E

2 0 0 42 0 0 5

R é p a rtitio n (% ) p a r c la s s e d e p e rfo rm a n c e d e s é ta b lis s e m e n ts ré p o n d a n ts d e la ré g io n P A C Ae n 2 0 0 6

0%

5%

1 0%

1 5%

2 0%

2 5%

3 0%

3 5%

4 0%

4 5%

5 0%

5 5%

6 0%

6 5%

7 0%

7 5%

02-C

H INF 30

0 LITS

02-C

H SUP 300 L

ITS 03

-ETABLISSEMENT PSY 04

- HOPITAL LOCAL

05-P

RIVE MCO IN

F 100 L

ITS

05-P

RIVE MCO SUP 10

0 LITS

07-S

SR-SLD

10-H

EMODIALYSE

11-M

ECSS

Ensemble

des Etab

. De P

ACAEch

antill

on national

2003

A B C D ES o u rc e : C e llu le IN , T a b le a u d e b o rd d e s IN - Ju ille t 2 0 0 6

Répartition par classe de PERFORMANCE des ES de PACA selon leur statut juridique

ICALIN moyen et valeur moyenne de ses 3 composantes par département

0 .0

1 0 .0

2 0 .0

3 0 .0

4 0 .0

5 0 .0

6 0 .0

7 0 .0

8 0 .0

9 0 .0

A lp e s -d e -H a u te -P ro v e n c e

H a u te s -A lp e s A lp e s -M a r it im e s B o u c h e s -d u -R h ô n e V a r V a u c lu s e R é g io n

D é p a r te m e n t

S co rem oy en

O rg a n is a t io n M o y e n s A c tio n s In d ic e c o m p o s i te

S o u rc e : C e llu le IN , T a b le a u d e b o rd d e s IN - J u ille t 2 0 0 6

ICALIN moyen et valeur moyenne de ses 3 composantes selon les catégories d ’ES

Ind ice com posite m oyen et va leur m oyenne de ses 3 com posantes par type d 'étab lissem enten 2006

0.0

10.0

20 .0

30 .0

40 .0

50 .0

60 .0

70 .0

80 .0

90 .0

100.0

02-C

H INF 30

0 LITS

02-C

H SUP 300 L

ITS 03

-ETABLISSEMENT PSY

04- H

OPITAL LOCAL 05

-PRIVE M

CO INF 10

0 LITS

05-P

RIVE MCO SUP 10

0 LITS

07-S

SR-SLD

10-H

EMODIALYSE

11-M

ECSS

Scor

e m

oyen

O rganisation M oyens Actions Ind ice com pos ite

Source : C ellu le IN , Tableau de bord des IN - Ju ille t 2006

Qu ’est ce que l ’indicateur SURVISO?

Ce nouvel indicateur portant sur les données 2005 rend visible l’engagement de l ’ES dans une démarche d ’évaluation et d ’amélioration des pratiques de maîtrise du risque infectieux en chirurgie.

Il s ’intéresse à la mise en place par l ’ES d ’une surveillance épidémiologique des patients après leur intervention chirurgicale permettant de mesurer la fréquence des infections du site opératoire

Pourquoi un indicateur de surveillance des infections du site opératoire?

Les risques infectieux varient selon les types d ’activité des ES.Il est primordial d ’avoir un système de surveillance adapté pour mesurer le risque, cibler les actions de prévention.

Si en France le risque d ’infection du site opératoire(ISO) est peu fréquent (6 cas pour 1000 interventions chez les patients sans risque spécifique), ces infections sont toutefois au 3ème rang (10%) des infections nosocomiales recensées lors de la dernière enquête nationale de prévalence en 2001.

Leur surveillance est donc une priorité dans les ES ayant une activitéchirurgicale.

Certaines infections du site opératoire, environ 40% sont graves et profondes et l ’organe ou l ’os est alors infecté.Les autres sont superficielles comme par exemple une cicatrice qui suppure.

SURVISO en 2006

L ’utilisation de méthodologies diverses par les services de chirurgie et la prise en charge de patients ayant des niveaux de risque infectieux variables ne permet pas un affichage généralisé des résultats des surveillances épidémiologiques.Il n ’y a donc pas de classement sur cette base cette année.

SURVISO en 2006

SURVISO est extrait du bilan d ’activité 2005 rempli par chaque ES

Il recense:

•la mention de l ’existence d ’une surveillance des infections du site opératoire (ISO)

•le nombre de services ou secteurs de chirurgie et d ’obstétrique participant à cette surveillance rapporté au nombre total de services ou secteurs de chirurgie et d ’obstétrique de l ’établissement.

•La surveillance des ISO repose sur le suivi des patients infectés pendant l ’hospitalisation et jusqu ’à 30 jours suivant la sortie du patient (1 an en cas de pose de prothèse) et rapporté au nombre total de patients opérés.

•Il est recommandé que tous les services ou secteurs chirurgicaux soient engagés dans une démarche de surveillance mais cela suppose un système d ’information adapté.

SURVISO en PACA

Département 04: 3 ES concernés

Surveillance dans 2ES/3

Département 05: 3 ES concernés

Surveillance dans 2 ES/3

Département 06 :22 ES concernés

Surveillance dans 12ES/22

Département 13: 39 ES concernés

Surveillance dans 26 ES/39

Département 83: 21 ES concernés

Surveillance dans 12 ES/21

Département 84: 15 ES concernés

Surveillance dans 14 ES/15

Modification des scores suite aux demandes de correction

Suite aux demandes de correction et à la modification de la grille sur les modalités de calcul de l ’ICSHA, les changements suivants ont été enregistrés:

-1 ES l ’Institut MAR VIVO à la Seyne/mer a changé de classe ICALIN: passage de C->B

-Les ES suivants ont changé de classe ICSHA:

- CH de SISTERON: C->B

-CH de BRIANCON: F->D

-CH de GRASSE: E->F

-APHM: D->B

-Maternité l ’ETOILE: D->C

-CH de SALON: D->C

-CRF LES FEUILLADES: E-->C

-CH d ’HYERES: D->C

-SAN SALVADOUR: F->C

ICATB

IndiceComposite du bon usage desAnTiBiotiques

V.2 Bon usage des ATB

1. L ’ES a-t-il une instance, propre ou partagée avec d ’autres structures, chargée d ’impulser et coordonner les actions en matière de bon usage des ATB

Si OUI, .Nbre de réunions de cette instance au cours de l ’année

Bon usage des ATB

2.Existe-t-il au sein de l ’ES un référent en antibiothérapie désigné par le représentant légal de l ’ES?Si OUI,.Quelle est sa discipline?

Bon usage des ATB

3. Protocoles3 a.Existe-t-il des protocoles, validés par l ’instance ci-dessus, sur l ’antibioprophylaxie chirurgicale et basés sur un référentiel reconnu(2)? (2)Ne concerne que les ES disposant de services chirurgicaux ou/et obstétricaux

Si OUI,.Année de la dernière version validée par l ’instance

3 b.Existe-t-il un protocole, validé par l ’instance ci-dessus, sur l ’antibiothérapie de première intention dans les principales infections?Si OUI .Est-il celui en vigueur dans le secteur des urgences?.Année de la dernière version validée par l ’instance

Bon usage des ATB

4.L ’instance ci-dessus a-t-elle établi une liste des antibiotiques disponibles dans l ’ES?Si OUI,.Dans cette liste, l ’instance a-t-elle défini une liste des ATB à dispensation contrôlée selon des critères définis par l ’instance?Si OUI,.Les ATB à dispensation contrôlée sont-ils dispensés et délivrés pour une durée limitée,permettant une justification du TRT après 48-72H?(3)Il existe un support de prescription nominatif transmis à la PUI avec une durée limitée à 72H max pour les ATB à dispensation contrôlée

Bon usage des ATB

5.Système d ’information:5.a.Existe-t-il une connexion informatique entre les services prescripteurs, le labo de microbiologie et la pharmacie? Au minimum le système d ’information permet l ’accès des données individuelles du labo de microbio aux services prescripteurs et à la PUI

5.b La prescription du médicament est-elle informatisée?Si OUI,.partiellement ou totalement Le syst d ’information permet une prescription informatisée de l ’ensemble des médicaments au sein du service, avec une transmission automatique des données à la PUI pour tout ou partie des secteurs d ’activité de l ’ES

Bon usage des ATB

6.Une formation des nouveaux prescripteurs, permanents ou temporaires, est-elle prévue par l ’établissement pour le bon usage des ATB?Formation:Il existe un support documentaire institutionnel sur le sujet et au moins une séance de formation/information sur le sujet a été organisée si l ’ES a accueilli dans l ’année un nouveau prescripteur permanent ou temporaire

Bon usage des ATB

7.Une action d ’évaluation de la qualitédes prescriptions d ’ATB a-t-elle étéréalisée au cours de l ’année de ce bilan?

Evaluation:une méthodologie et un rapport des résultats d ’au moins un audit effectué dans l ’année sont disponibles

Bon usage des ATB

8.Existe-t-il une surveillance de laconsommation d ’ATB en DDJ pour 1000 journées d ’hospitalisation?Surveillance de la consommation d ’ATB:la méthodo nationale de surveillane est utilisée et un rapport contenant les résultats est disponible dans l ’ES

Si OUI.Résultat global de l ’année en DDJ pour 1000

journées d ’hospitalisation, toutes familles d ’ATB confondues.

Bon usage des ATB

Résultats annuels (DDJ/1000JH) selon les niveaux ATC3JO1A-TétracyclinesJO1B-PhénicolésJO1C-PénicillinesJO1D-Céphalosporines,Monobactams et carbapénèmesJO1F-Macrolides et apparentésJO1G-AminosidesJO1M-FluoroquinolonesJO1X-Autres ATB dont glycopeptides