Catte communicatlon ne dOlt etre clt~e sans autoyisation prealaule da l'auteur.

Conseil illterm:.. tional pour

l'Exploration de Ia Mer

C.ll. 1970 / G : 5Cami te des poi seans de fond (sud)

..

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La p6che artisanale \ La Rochelle.

Sa contribution dUX apports de merlu •

par

A. GuilIauX)

x) Alain Guillou

Centre I.S.T.P.ll.La Rochello,

France

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La peche artisanale peut, en premiere approximation, etre definiepar le tonnage des bateauocqui la pratiquent - en general inferieur a50 tjb - et par le fait que les patrons sont le plus souvent proprie­taires de leur unite. Nombreux 10 long des cotes frangaises de l'Atlan­tique, ou. ils reprosöntent environ le quart du tonnage total, lesartisans se repartissent entre tous les ports, y compris les plus petits,alors que les navires hauturiers sont eoneentres dans un nombre limitede grands ports ~ Douarnenez, Conearneau, Lorient, La Rochelle. Leursaetivites sont aussi beaucoup plus varie~s : peche de surface (sardine,thon), chalut, ligne, filet maillant, casiers, drague a coquille. Ence qui concerne le chalut, leur importance tient ~ deux raisons :

- ils debarquent la plus grande partie des captures de certainesespeces (langoustine, sole)

leurs lieux de peche coincident frequemment avee les nurseries dumerlu ; leur action Gur le stock de cette espeee est done parti­culierement importante.

Le domaine de l'artisanat - evolution des types de pecbe, de l'effort,des captures et de leur composition - est encore tres mal connu. 11 nousa donc sambIa interessant d'apporter quelques precisions a ce sujet, dansle cas, ma1heureusement limite, de la peche rochelaise, au cours desanneeo 1966, 1967 et 1968.

Les navires.

Les artisano qui vendent leur peche 2 la crieo de La Rochelle ne sontpas tous originaires da ce port. Nous 1es diviserons on quatre groupesselon leur quartier d'immatriculation ~ La Rochelle, 1'110 d'Yeu, lesSablos d'Olonne, origine diverse • Le tableau ci-apres indique le nombreet les earacteristiques des navires qui ont figure au moins une foissur les registreo de la halle ~ mareo au cours des annees 1966, 1967 et1968.-

La Rochel1o! 11e d'Yeu Les Sables! Divers! !

1966 ! 40 67 55 ! 27Uombre , !

1967 i 42 68 44 20d'uni tes ,

1968 i 42 67 30 22

Tonnage moyen36 45 45 43(tjb)

Pui ssanco mo;yenne153 169 188 197(eh)

Longueur moyenne 16 17 17 17Lors-tout (m)

Annee moyenne1953 1957 1~59 1961de 1aneement

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.3 -

- P~rmi los rochel~is, nous n'avons pas pris on campto une tren­t~ine de bateaux da tonrw,ge toujourn inferiüur\ 25 tjb et lc plussouvGnt ?l 10 tjb, COllnus sous 10 nom da "coure~uleurs". 1ls pratiquentcu hivor la peche dos coquil1es t~ la drague, et un ch~lutage tros cotiorpond~nt 1~bG11ü saison. Leur uctivite est diffioile :l cern0r : i18ecoulont S0uvont 1eurs cu.ptures on dehors das clrcuits commerciauxofficiols ; do plus leur contribution aux ~pports do poisson est n6g1i­geable. Les a.utres rocLelais, en revanche, sont fidoles ' la crioe etleur production peut titre cOQmodeQent suivio.

- Environ 70 i~ des navires da 1 'fle d'Yeu vendent avoc regulari tu~ La Rochelle an dehors de la p~riode estivale. Co graupe m~rite uneattention particuliero puisque nous disposons d'un echantillon suffisam­mant ropresentatif pour son analyse.

- Les unites des Gables d'Olonne que nous controlons constltuent UD

pourcentage plus reduit do la flottille da ce port (25 %en 1>67) otlour frequentation ost plus irregulicre. Les conclusions qua l'on peuttirer da leur 6tude Bont limitees.

- Q,uant aux "divers", ils sont trap peu nombreux pour refleter losaotivites de lour port d'origine.

Les metiers pratiques.

Plus quo par l~ t~i1lo de leurs navireG, c'eGt par leurs typesde peche que los flüttilles nrtisanales dGn differents portn peuventetre caracterisees. 'rout8f(;~s, nos statistlquon ne donnont qu'une imaßeincomplete do la re_partition des activiten ; l' abnonce de conservories8. La Rochello et 1a specialisatioll da la crio:; (poisLon destine ': 1aconsommation fraiche) eloignont du port sardiniors et thoniers.

Une pro~iere idee du rdle joue par les quatra groupen d'artisansproced0m~nont definin est donnee p:1r la figure 1 qui represento pourchacun d'cux at par motior 10 nombru do jours d'nbsanco correspondantaux apports. Sur la moysnne deG trois anneos consideroes, La Rochellecontribue au total pour 52 9~, llile d'ieu pour 33, les Sables pour 12e t los "divers" pour .3 %. Lo chalu tage consti tue la quusi-totali te del'activite dos sablais ot des "divers", Si6,6 %de celle des rochelais 8tBoulement 71% da cella des i8la18 ~-. CLaz ces derniors, on romarquaaussi que la part du chalut a r6gulieremont diminue au profit do cellesdu filet droit üt des lignes.

1e8 figures 2a et 2b d(:taillent mois par [ilois los dOnlle0S prece­dentes pour los navires do La Rochelle ot de l'flo d'Yeu. La regulariterelative do la peche rochelaise S'-:l oppose ~u caractere saisonnier decelle des iolais. En effet, dos le muis de mai, coux-ci ab~ldonn0nt leursactivites hivernales (surtout 10 chalut) pour la recherche du thon qu'ilsvendent ~illourn ; on no les rotrouve qu'on novembro ou au debut dadeC01-:lbro. On peut ogale:Jlont noter, c1. La Rochelle, 1n limitation dans lete@ps de l'exporience dos filets maillants ulors que ce metier continue0. etre pratique .3. l'ile d'Yeu • .8nfin, Gur la figura 2b, la desaffcctiol1dos is1ais a 1 1 egard du cha1ut ost particu1ierement notte ainsi que 1edevelopp':M,mt concomi tunt dos doux uutros moti8rs.

Los lieux de peche.

Ch~luti8rs.

Les 1ioux da pech3 des chalutiers appar~iss8nt pour l'annoo1960 sur les curten des fi6ures 4 h 7, OU chaque signe corrospond a unoQaree. L'etudo dos doux annGes ..:..nterieures pornot de donner un caractereplus g0n6r~1 ,~. ces obsorvations.

A- Les habitants de 1'118 d'Yeu sont C0t11:J.uneQent appclcs isl~is.

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- Dans 18 sous-seeteur VIII b, la peeherie la plus importantase situe sur les fonds do 40 a 60 ~, du SO de la pointe de la Coubre auphare de Chassiron (45°30' - 46 0 00' N). On y rencontre surtout les roche­lais: leHr presenco y est ~ pou pros constanto ~ longueur d'annee etd'uno annea sur l'autro. Au large da la cote des Landes, du cap Ferratau pharo d'Eourtin (44°40' - 45°15' IJ) les fonds de 50 a 60 m sontmoins regulier~nent frequentes.

- Dans 10 sous-sacteur VIII a, l'ouast da l'ila d'You (da 60 )90 m) est exploite principalement ~ais d'une fa~on saisonniere par unegrande partie d8s islais auxquols so joignont quelques sablais. D'autrespdcherios da cOlndra importanc0 existent ~ Rochobonna (46°05' N, 90 ­100 c), dans l'ouost du pharo des B::1loinos (46°15' N, 30-40 rn) et aularge d;;; s SablQ:; d I Olonne (40-50 m).

Los ospGces les plus rcchercheos sur cos fonds du Golfe deGascogne sont la solo, la langoustilla, le merluohon, la baudroio.

- Dans 10 sous seetour VII ß, l'exploitation artisanale seconcontre sur L:'>G fonds de Smo.lls, ou 1 'on r01eve surtout la pres:clllcedos rocho1ais Gt des sublais. IJo. peche porto essontie11oGlE:mt sur lulangoustina, Id cerlun, 1a baudroie, la moruo.

Remarquons onfin qua quolques unites ont ete signalees isolementen VII a, VII b, VII e, VIII c ot nGma IX a.

Filots maillants 3t lign0urs.

Los filets maillunts sont cales d'uns part sur des fonds rochauxcommo 10 plateau da Rochebonne (4G010' - 46°15' N, 70 tt 110 m), celuide l'ile d'Yüu (46°50' H, 2°50' ~l. 3°20' vr), colui da Belle-Ile (47°10' N,70 Q 100 m) d'o.utre part on bordur0 du pl<.ltac.u continental (de 150 a 500 m)o.u "Fer ~l. Cheval" (44°40' - 45°20' H) ct dans la fasse da co.p Breton(43°40' N). On peut y ajouter une etroite bande cotiore (fonds de 40 m)du cap Ferret ;':c I' i10 <llOleron. Los par<1gas rocheux d' Ar Hen et doPenmarc'h (47°40' - 4j c oO' N, 40 U 100 m) parfois frequentes en 1966ont ete rapidement abandorllles. MerIus, dorades, lioux ot chiens repre­sontent la majeure partie dos captures.

Les Iigneurs qui recherehont la taupe (Lamna cornubica) suivent touslos aecoros du nord de l'~spaßna ~ la Petito S010. Geux qui pechent lebar no s'oloignent pi.1S do la ccHo, de l'entr60 de 10. Gironde a Biarritz.

Evolution da l'effort de peche dos chalutiars (1~66-1JG8).

L'effort de peche de cos navirüs est exprime on jours d'o.bsancepour 100 chevaux. S~ l'on s'en tient aux ehiffres 61obaux, il n'a Bubiqu' ~no tres Icgera dlrainution au cours dos trois annees etudieos ~

16 010 unites un 1766, 17 389 en 1~67 et 17 429 en 1)68. Pourtant, cettestabilito apparente m~sque une evolution comploxe (fig. 3) de saropartition entre las divors groupes et los divers Iieux de p@che.

Chez los islais, l'effort total 0. dimiuue de pros d'un tiers maisdans le meme tamps uno 18/:1,01'0 aU6ffiGntation de l'activlte rochalaiseet surtout une frequentation plus ansidue dos sablais componsait presquecotte porte.

Sur un o.utre plan, si l'un eonstate une diminution d'environ Ü %de 1 'eifort on VIII b ct surtout de 41 1S en \lIII D, celui-ci a plus quedouble sur los fonds da Smalls (VII g). Ajoutons que cette progressions'ost eneoro accentu~G en 1969. La phenom~ne apparait ici pour leschalutiors roeholais at sablais mais il est plus general at s'etend Cl.d'autres ports.

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L'exploitution du merlu pur les artisans.

Sl les.....apporte~a_n..'1uela.roUlEliiu des arti suns 0. La Rochelle sont relative­mGnt faibles (moins da 600 tormos) leur rale dans 10 golfo de Gascogneest loin d'otre negligeable ; aussi insistorons-nous sur lours apports,leurs rendoloants ot la composi tlon on aße da leurs c3.pturos.

Apports totaux.

Sur la Qoyonno des trois annees, La Rochello contribue autotal pour 46 %, l'fle d'Yeu pour 42, les Sablos pour 10 et les "divers"pour 2 ~. Les captures de merlu des ligneurs sont infimes ; cela apparaftsur la fig. 8 qui par ailleurs par~et de constator l'importance des filetsmaillants. Ghez los islais, CGux-ci ont rapporte pres da 45 %des captureson 1j67. Notons anfin que l'apport total des quatre groupes est passedo 677 tonnes en 1~66 ). 4'97 tonnas on 1y68 apres avoir t1tteint un maxi­mum do 777 tonnes ~n 1967.

Los figures 9 a et 9 b qui detail13nt monsuellomont los apportspt1r mctier dus navires de La Rochelle et de l'fle d'You font encore mieuxressortir l'amplaur da l~ production deo filets m~ill~nts. D8 plus lufiguro 9a montre le caractero saisonnier da l~ production da illerludes rocholais. C'est au printemps ou pourtant l'effort flechit legerementqu' olle attoint son maximum. A cetto opoque en eftet, los fllGrluchons seconcentront en abondance sur les vdsieras du golfe de Gascogne.

G'est de VIII b que provient la majaure partie des apportsdas trois principaux OO'..lG-oGctours (chalutiors ot filets maillantsgroup~s,fig. 10) ; la part roch~laise y domino ; vient ensuito VIII aou los islais assur0nt plus de 65 %dn la production. Le sacteur VII gno represente que 6,2 %du total.

Captures par unite d'effort.

:811es sont oxprimees on kg p<:l.r jour d'ubsence pour 100 chevauxduns le cas des chalutiers et en kg po.r jour d'absence dans celui desfilets malilants •

Chalutiers

Filets

maillunts

I, 1966 1967 1:368

VIII b 36,3 3;; ,9 28,9

VIII a 31 ,7 35,9 29,2

VII g 13,8 12,4 5,3

VIII b 133,8 177,0 144,3

VIII a 233,1 135,7 150,0

Gaptures da merlu (kg) par unite d'Gffort.

Les C.P.U.E.des chalutiers, malgre une bonne nnnee dans leGolfe on 1967, ont dil:ünu~ da 20 1~ en VIII b et de (3 /~ en VIII a. EnVII g In diminution a ete constante et depasse 61 %. On peut etretent6 da rapprocher ces chiffres deo valeurs corrospondantes de l'effortde peche, teIles qu'elles apparaissent sur la fiGure 3. ~lalheureusemGnt,

il nIest pas du tout certain que leur ovolution sait representative dacello da l' effort total dans los differ0nts S'Jcteurs.

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Le rendement des filets maillants ~ lui aussi, baisse ~ 22 %en VIII b et 36 5~ en VIII a. Dans 10 memo tempc,le nombre da joursd'absence passait de 101 (1966)\ 7~9 (1967) et 365 (1968) en VIII bet de 416 \ 635 et 433 en VIII a.

Composition en 1ge des captures.

Lo merlu des filets maillants, dont la composltion a ete dej~

etudiee par QUERO (1968) pour les annees 1~66 et 1767 ne sera pas reprisici. Cet auteur a montre que les individus de sept ans ct au-de13representaient la quasi-totalite dos captures. 11 n'en ost pas do n~me

pour les chalutiers, dont la poche s'e.x.erce aV<lnt tout sur los groupesles plus jeunos. Les resultats presentes concernent la compositionmoyenne, trimestrie1le ou annuelle de lours apports sur les trois annees.

Hous donnerons tout d'abord quelques precisions Bur les methodessuivies pour obtenir nos cstimations. Le merlu est trie par le personnelde la criee en un certain nombre de categories commcrciales ~ sept, puishuit solon la taille ct trois selon la qualite du poisson. En ce quinous concerne, nous n'avons eu ~ fairequ'a sept, puis huit d'Gntre ellesen tout. Depuis octobre 19G8 des mensurations effectuees ~ longueurd'annee sur des echantillons representatifs de chacune pormettentd'etablir des cles "categorics commercialos - taillo", Bien quo nousayons applique 1e~cles do 1969 aUX donneüs des trois"annees anterieuresnous ne pensons pas que IGS reoultats soicnt entaches d'un biais important.

Ce sont les travaux de M. HERIEL-BUSSY (1968) sur les capturesde la Thalassa cn 1967 qui ont servi ,\ etablir les eIes "taille-äge".Elles Gout fondeos sur la lecture de plus da 5 400 otolithes ainsi quasur l' anal;yse des composi tions on taillo par la methode de Cassie pourles groupes I J 111.La figure 11 represonto, en nombro d'individun par unite d'effort, lesprisas de chaque d'ago.

Pour l'ensGmble dos chalutiEirs, le groupo 11 represonte enmoyonne 25,4 %du total, le groupe 111 51,3 et le groupe IV 16,1. Cesproportions subissent da fortes variations dans 10 courant de l'annoe.On romarque notaml.1ünt qu' au deuxi(~r.1Q trimoGtre le groupe III prend uneimportance considerable (74,5 C;b) ot qu' au troisieme los merluchons dadeux ans constituent plus du tiers des apports (38,7 %). L'abondanceabsolue des differentes classes d'äge dans les apports est aussi tresvariable : los plus fortes pochos des poissons du trois ans se font aUprintemps, cellos du groupe 11 on ete.

Deo differonces sensibles existent ögalcnent entre le graupedes rochelais et celui des islais, quel qua soit 1e saus-secteur frequ8nteles marlus de plus de 4 ans ropresentent chez los premiers 4,8 %onVIII b ct 7,4 %en VIII a ; chcz les saconds, los chiffres correspondantssont 20,9 et 12,5 %. Do plus, la proportion des merluchons de deux ansest plus elevee chez les rochelais. On noto anfin que pour un groupedonne do navires, la composition n'est pas la meme dans les differentsGous-secteurs, VIII b paraissant 10 plus surexploite.

L0s apports des artisans peuvent parattre rC3troints si l'an s'entient au seul port da La Rochello. 11 convient donc do rappolor que cesnavires sont nombreux tout au lon6 da la cote atlantique fran9aise ctleurs points UG v<.mte multiple· • Da plus nous n' avons tenu compte quedos poiscons du taille march,lnde qui appar.:lisscnt U la halle :>.;. marce,mais nous savons qUG les ecarts portant Gur IGS plus patits individussont parfois importants, biGn quo nous nü puicGions actuüllenont loschiffror. Mnsi apparattra plus clairer:l<3nt l' influence de co tYPGd'cxploitation Gur le stock do marlu.

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Referenees

QUERO (J. C. ), 1968.- La pochu du morlu au filet maillant Gur les eotaGfrangaises de l'Atlantique.- Seionco et ~eche, Bull. lnst. Peches marit,n° 168, 14 p., 11 fig., 2 ti1bl.

I.lERIEL-BUSSY (M.), 1963.- La croissanee du merlu au lc1rge des ecltosfru.w:,:aises da l'Atlantiquo (20 note).- Cons. int. lJxplor. l'Ier

5Doe. G 6

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10chalutiers (moyennes des

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