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NOUVELLES PAGES LYON ENCORE PLUS D’ADRESSES ET DE DÉCOUVERTES www.anous.fr #161 DU 2 AU 15 MAI 2012 Photo Marie Perrin pour l’Office du tourisme de Lyon PARCOURS OUVERT APRÈS 20 HEURES : NOS BONS PLANS LYONNAIS RESTO-BUS EXCLUSIF : LE TROLLEY DES LUMIÈRES DÉBARQUE EN VILLE EXPO PREMIÈRE INSTALLATION MONUMENTALE À LA SUCRIÈRE CLUBS, CONFIDENCES, FÊTES, SURPRISES... PARCOURS DE NUIT L’HÔTEL-DIEU VU DEPUIS LA PISCINE DU RHÔNE

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A Nous de vous dire ce qui se passe chez vous... A Nous Lyon, le quinzomadaire qui vous parle de tendances, de restaus, de clubbing, de culture... et de toutes les nouveautés qui font buzzer la ville !

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NOUVELLES

PAGES LYON

ENCORE PLUS

D’ADRESSES ET DE

DÉCOUVERTES

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#161DU 2 AU 15 MAI 2012

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PARCOURSOUVERT APRÈS 20 HEURES :NOS BONS PLANS LYONNAIS

RESTO-BUSEXCLUSIF : LE TROLLEY DESLUMIÈRES DÉBARQUE EN VILLE

EXPOPREMIÈRE INSTALLATIONMONUMENTALE À LA SUCRIÈRE

CLUBS, CONFIDENCES,FÊTES, SURPRISES...

PARCOURSDE NUIT

L’HÔTEL-DIEU VU DEPUIS LA PISCINE DU RHÔNE

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lus d’adresses, plus de nouveautés, plus de plans confi-dentiels, plus de guides pratiques... A Nous Lyon s’enri-

chit pour vous en donner plus chaque jour, et en l’occurrence,pour ce qui est de ce numéro, chaque nuit. En plus d’unepage entièrement dédiée au clubbing que vous retrouve-rez désormais régulièrement, vous découvrirez ainsi au-jourd’hui une belle sélection de lieux pour noctambules, parmiles plus insolites. Bastion transformiste, cave thématique, soi-rée pour geeks chics, happening électro-électoral, club éphé-mère... Difficile de ne pas se laisser tenter, même pour les plussages qui n’auront peut-être plus du tout envie de se conten-ter de la simple formule “une brasserie et au lit”, puisque, àl’heure du dîner, c’est dans un “bus à manger” qu’on leur proposera dese poser. Pas oubliés non plus, les travailleurs acharnés qui n’ont plus un

créneau de libre pour faire du sport ou se faire coiffer, lesamateurs de fêtes “home made” improvisées et les déses-pérés du frigo vide de fin de soirée. Du coup, il y a fort àparier que ceux-là conserveront précieusement notre carnetd’adresses nocturne pour le ressortir encore et encore à lanuit tombée. Mais bien sûr, malgré tout cela, A Nous Lyonpromet aussi de rester le même, avec ses chroniques entout genre, ses interviews éclectiques, son agenda bienrempli, ses expos, concerts et spectacles pour petits et grands,ses coups de cœur shopping... Bref, si les temps changent, no-tre objectif sera toujours de vous permettre de vous repérerau mieux dans la jungle de la ville. Encore et encore, vous al-

lez voir ce que vous allez voir, entendre, goûter, apprendre, tester, tou-cher, sentir… Bonnes nuits et belles journées. •

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ÉDITO • 03

Vue de nuit du centre commercial Le Carré de soie.

2 CARINE CHENAUXRédactrice en chef

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La nuit est là

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04/05nocturne

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Complètement soufflé par l’art égyptien après un voyage archéologique en 1865, Emile Guimet, industriel lyonnais et collectionneur averti, revint du pays des pharaons avec une tonne de bibelots anciens. De quoi créer un musée (aujourd’hui fermé, ses collections sont en cours de transfert au Musée des Confluences) et organiser une rétrospective bien sentie, Un jour, j’achetai une momie… Émile Guimet et l’Égypte antique, au Musée des Beaux-Arts de Lyon. L’occasion également d’organiser une nocturne dépaysante avec récits de voyage et joueur de oud. •

Musée des Beaux-Arts, 20, place des Terreaux, Lyon 1er. De 18h à 22h. Tél. : 04 72 10 17 40. www.mba-lyon.fr

mardi

01/05férié

SOS déjeunerLyon + 1er mai + réfrigérateur vide = morne plaine. À Nous Lyon vous sauve la vie et l’estomac. Dans la mesure où l’on peut tirer un trait sur toute forme de transport collectif ce jour-là, enfourchez donc un Vé-lov’ et filez croquer une quenelle chez Abel (25, rue Guynemer, Lyon 2e). Envie d’exo-tisme ? Préférez un tajine au Touareg (38, rue du Bœuf, Lyon 5e) ou fêtez le La-bor Day au Bieh (4, rue Tupin, Lyon 2e) en castagnant un burger. Merci qui ? •

jeudi

10/05lecture-concert

Homme de parolesParce qu’il est capable d’être classieux dans n’importe quel rôle, souvenez-vous par exemple du blockbuster futuriste Matrix Reloaded. Parce qu’il est beau gosse et aussi parce qu’il a un bon timbre de voix, ne ratez pas Lambert Wilson à l’Audito-rium. Lequel récitera, en compagnie de l’Orchestre national de Lyon, Un Survivant de Varsovie d’Arnold Schönberg. Oeuvre qui vaut à elle seule le déplacement. •

Auditorium de Lyon, 149, rue Garibaldi, Lyon 3e. De 10 à 36 € à 20h.

jeudi

03/05soirée

Ne vous déplaiseOrganisé les 2 et 3 juin dans les anciennes usines Brossette du 7e, le Marché de la Mode Vintage de Lyon propose, en guise d’apéritif, toute une série de séduisants before. Notamment un concours de bana-na split, une soirée 80’s, un apéro à thème « Le gang des Lyonnais » ou une soirée « Gainsbar » au Look Bar, incroyable lieu qui concoctera pour l’occasion le Nuage Noir, breuvage favori de Serge. Pour dan-ser la Javanaise. •

Look Bar, 2, rue Palais de Justice, Lyon 5e. Places limitées. De 23h à 3h. www.marchemodevintage.com

vendredi

11/05kids

Sciences en folieDans Le Laboratorium, Illman, un savant fou et retors, est persuadé d’avoir inventé l’élixir qui donne la vie éternelle. Son assis-tant, Crameur, idiot et repoussant, l’assiste dans la limite de ses facultés intellectuelles. Relativement indécis, Illman demande aus-si régulièrement conseil au cerveau de sa mère conservé dans un bocal de formol... Un spectacle tricoté par la compagnie Suc-cursale 101 et adoré par les enfants. Comme par les parents. •

TNG, 23, rue Bourgogne, Lyon 9e. Tél. : 04 72 53 15 15. www.tng-lyon.fr. Tarif : 9 € tarif réduit ou 17 € en plein tarif.

samedi

12/05mode

Petit marché éphémère dédié à la mode et au vintage, le très créatif Pop Up Mar-ket est de retour, installant cette fois-ci silhouettes, bijoux, chaussures, petit mobilier et salon de thé funky dans un studio d’enre-gistrement avec jardin. On fonce. •

Mikrokosm Recording Studios, 61, cours de la République, Villeurbanne. www.popupmarket.fr

Soirées, théâtre jeune public, nocturne au musée : des événements à ne pas manquer se passent tout près de chez vous. À vos agendas !

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Ouvert la nuit, Lyon après 20h

textes : Audrey GrosclAude et Antoine AllèGre

Et si Lyon se vivait aussi by night ? Attention, on ne vous parle pas ici de lieux festifs (à découvrir quelques pages plus loin) mais bien de toutes ces activités diurnes, expos, brushings cours d’abdos- fessier et autres dégustations avec entrée, plat, dessert que l’on a envie de tester passé 20h. Où, quand, quoi, comment. Le carnet, forcément non-exhaustif, des bonnes adresses À Nous Lyon.

De mèche et de nuitBesoin d’un brush en urgence ou juste d’un break beauté tardif ? Une poignée de coiffeurs assurent shampoings et coiffage entre 19h et 22h. Parmi eux, Free Look Concept et My Concept Coiffure adorable spot des Pentes avec billot de bois et carrelage en damier. Testez aussi Foreign, adresse tendance dotée d’une jolie collection de fauteuils-cocons ou Jo’Line, salon un brin flower power qui décale ses horaires les soirs de pleine lune, moment idéal, selon la croyance populaire, pour couper ses cheveux afin de les fortifier.

Free Look Concept, 3, rue Capucins, Lyon 1er. Tél. : 04 78 28 59 98. 21h le mardi, jeudi, vendredi. My Concept Coiffure, 22 , montée des Carmélites, Lyon 1er. Tél. : 06 87 02 68 83. 22h, du mardi au samedi sur rendez-vous. Foreign, 9, rue Plat, Lyon 2e. Tél.: 04 78 38 81 42. 21h le mardi, mercredi, 22h le jeudi et vendredi. Jo’Line, 14, rue des Farges, Lyon 5e. Tél. : 04 78 25 97 52. 22h le 6 mai, le 4 juin, le 3 juillet…

Sueur à toute heure Première option pour se défouler à la sortie du bureau : un peu de running au Parc de la Tête d’Or. Fermeture des portes à 23h mais attention l’éclairage est parfois aléatoire. Côté salles, sachez que Keep Cool, dans le 3e ferme à 23h. Même horaire dans le réseau Amazonia et dans les clubs haut de gamme estampillés l’Appart. Au Wellness Sport Club, body balance, RPM et body jam clôturent les cours du lundi, mardi et jeudi. Adresse mythique chez les ama-teurs de squash et badminton, Le Bad’s autorise aussi quelques échanges passé 22h. Enfin, notez que l’association Macadam Rollers organise chaque vendredi soir à 21h sa randonnée roller sur bitume.

Keep Cool, 184, route de Genas, Lyon 3e. Tél. : 04 72 12 21 53. 23h. Liste des salles Amazonia sur www.amazonia.fr. 23h. Liste des salles L’Appart sur www.l-appart.net. 23h. Wellness Sport club Lyon, 153, rue Vendôme, Lyon 3e. Tél. : 04 78 71 02 21. 22h. Bad’s, 44, rue Victor Lagrange, Lyon 7e. Tél. : 04 72 71 50 50. 22h15. Randonnée roller : www.macadamroller.com

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1_ Musée des Beaux-Arts de Lyon.2_ La brasserie du Sofitel, le Silk. 3_ Fauteuil de détente Iyashi de Lyon Plage.4_ Il existe trois pharmacies de nuit à Lyon.

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Histoires d’eaux On a cherché en vain. Pour les bains « de minuit », mieux vaut avoir des amis équipés de piscines. Pour les brasses à l’heure du dîner (21h-22h) en revanche on a trouvé. Au choix : le centre aquatique XXL Calicéo ou les chicissimes bassins de Lyon Plage, adresse business des quais de Saône. Moins sportif mais plus exotique, le hammam (Jar-dins du Spa, Bains de l’Opéra, Cléopatra, Hammam des Canuts) s’adapte nettement plus facilement aux plannings des couche-tard à condition de bien choisir son jour. Option spa, testez les soins Comfort Zone d’Azium, ouvert jusqu’à 22h30 le mardi sur réservation.

Caliceo, Plan du Loup, rue Sainte-Barbe à Sainte-Foy-lès-Lyon. Tél. : 08 26 30 36 69. 21h. Lyon Plage, 84, quai Joseph Gillet, Lyon 4e. Tél.: 04 72 10 44 34. 22h du lundi au vendredi. Les Jardins du Spa, 10, rue Laurencin, Lyon 2e. Tél.: 04 78 03 34 48. 22h le jeudi et vendredi sur rendez-vous. Les Bains de l’Opéra, 20, rue Joseph Serlin, Lyon 1er. Tél.: 04 78 29 16 54. 22h le mardi et vendredi sur rendez-vous. Azium, 112, cours Charlemagne, Lyon 2e. Tél.: 04 78 92 41 41. Hammam Cléopatra, 376, cours Emile Zola, Villeurbanne. Tél.: 04 37 43 03 38. 21h pour les femmes le mardi et mercredi, 22h30 pour les hommes le lundi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche.Hammam des Canuts, 51, rue Deleuvre, Lyon 4e. Tél.: 04 78 39 57 72 . 21h30 pour les femmes le vendredi, 22h pour les hommes le jeudi et samedi.

Les champions du service tardifAdorée des noctambules en fin de cycle, la Gratinée réus-sit le tour de force d’être ouverte de 23h à 7h du matin ! Atten-tion, il faut être membre pour s’y attabler (2 € d’adhésion). Dans un autre registre plus italo-industriel, l’usine à pâtes Pizza Pino ferme ses portes à 3h du matin alors que l’àKGB rentre dans le cercle proposant une dernière prise de commande à 2h.

La Gratinée, 18, rue Terraille, Lyon 1er. Tél. : 04 72 00 87 44. 7h.Pizza Pino, 106, rue du président Edouard Herriot Lyon 2e. Tél. : 04 78 38 30 15. Dernier service à 2h15. àKGB : 2, rue des Bons Enfants, Lyon 7e. Tél. : 04 37 28 63 30. Dernier service à 2h.

La Nuit des MuséesLe 19 mai, les musées de Lyon (et d’ailleurs) jouent les prolonga-tions dans le cadre de la Nuit des Musées. Y participent : le Musée des Tissus, le Musée d’Art contemporain, le Musée Urbain Tony Garnier, le Musée Lumière, le Musée de l’Imprimerie, le Musée des Beaux-Arts, le CHRD, le Musée Gadagne et le Musée Gallo-Romain.

Spots festifsGrignoter c’est bien mais autant boire un coup avant. Ou après. À l’Indo Café, on frôle le sans-faute avec buffet vietnamien et moji-tos gouleyants. Le combo bière artisanale-frites-burger vaut égale-ment le détour sur le réseau Ninkasi. Très fréquenté par la jeunesse dorée et les oiseaux de nuit en cravate, le Docks 40 fait enfin figure de place to be jusqu’à minuit.

Indo Café, 14, rue de la Thibaudière Lyon 7e. Tél.: 04 78 58 33 30. 1h.Docks 40, 40, quai Rambaud Lyon 2e. Tél.: 04 78 40 40 40. Minuit. Liste des restaurants Ninkasi sur le www.ninkasi.fr. Minuit.

Des assiettes à la chaîne Mais que contient donc la sauce de la Maison de l’Entrecôte ? Ce brûlant débat anime régulièrement les discussions de sa table, ouverte jusqu’à 23h30. Autre enseigne carnassière, Hippopotamus baisse le rideau aux alentours de minuit. Très prisé par les étudiant(e)s pour ses flammekueches roboratives à petit prix, le Flam’s sert enfin ses dernières flams’ettes jusqu’à minuit le week-end.

Flam’s, 12, rue Tupin Lyon 2e. Tél.: 04 78 37 51 61. Minuit.Maison de l’Entrecôte, 67, cours Vitton, Lyon 6e. Tél.: 04 78 89 03 54. 23h30.Liste des restaurants Hippopotamus sur www.hippopotamus.fr. Minuit / 1h.

Quartet de classiquesLes institutions lyonnaises ne bougent pas d’une quenelle. Exemple avec la vénérable Brasserie Georges, éditrice de choucroutes de-puis 1836 ou avec le Midi Minuit. Plus confidentiel, Au Petit Zinc mélange déco rustique, faune nocturne et bavette sauce Saint-Mar-cellin. Exception qui confirme la règle, la brasserie du Sofitel, le Silk, affiche un décor contemporain et une carte truffée de nouveaux classiques.

Brasserie Georges, 30, Cours de Verdun, Lyon 2e. Tél.: 04 72 56 54 54. 23h15 du dimanche au jeudi, minuit le week-end.Au Petit Zinc, 56, quai Pierre Scize, lyon 5e. Tél.: 04 72 07 90 81. Aux environs de 2h.Silk Brasserie, 20, quai Docteur Gailleton, Lyon 2e. Tél.: 04 72 41 20 80. 23h30.Midi Minuit, 15, rue Casimir Périer, Lyon 2e. Tél.: 09 79 60 27 20. 22h30 sauf week-end Minuit.

Duo de coups de cœur Beau, bon, pratique, romantique, convivial… difficile de faire plus irréprochable que La Bonâme de Bruno, table sophistiquée qui a le bon goût de servir jusqu’à minuit à condition de réserver. Un peu à part, ce qui explique sans doute qu’on y croise comédiens et célébrités. Dans un autre registre, testez aussi l’Épicerie, adorable spot vintage entièrement dédié aux tartines ou le Pain de Sucre, spécialiste du Brésil et de la feijoada, plat à base de viande, riz et haricots noirs.

Bonâme de Bruno, 5 Grande rue des Feuillants, Lyon 1er. Tél.: 04 78 30 83 93. Minuit.L’Épicerie, 2, rue de la Monnaie Lyon 2e. Tél.: 04 78 37 70 85. 0h30. Le Pain de Sucre, 82, rue Masséna, Lyon 6e. Tél.: 04 72 74 17 09. 1h.

best of_Ordonnances en détresseExit la mythique pharmacie de nuit Blanchet de la Presqu’île. Pour soigner petits maux et grands bobos passé 20h-20h30, il y a désormais trois adresses à retenir.

Grande Pharmacie Lyonnaise, 20-22, rue de la République, Lyon 2e. Tél. : 04 72 56 44 00. Tous les jours, 24h/24h. Pharmacie des Gratte-Ciel, 28, avenue Henri Barbusse, Villeurbanne. Tél.: 04 78 84 71 63. Tous les jours, de 20h à 7h. Pharmacie de l’Horloge, 14, place Vauboin, Tassin-la-Demi-Lune. Tél.: 04 78 34 26 38. Du lundi au samedi, de 19h30 à 7h30.

Frigo videPour un caddie, un cabas ou juste un peu de fromage un soir de pasta-party, on note avec soin les horaires des magasins d’alimentation du centre de Lyon. Petit Casino 24, 4, place Tobie Robatel, Lyon 1er. Distributeur non-stop.Monoprix, 2 place des Cordeliers, Lyon 2e. 22h et minuit au 12, rue de la République, Lyon 2e.

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VENDREDI 4 MAI TEchNoLe DV1 va trembler. Et pour cause : Jennifer Cardini, prêtresse de la techno hexagonale et patronne du label Correspondant vient y pousser ses disques le vendredi 4 mai. Elle sera accompagnée de son nouveau poulain Offset. Le musicien live Yogi sera en charge d’ouvrir les hostilités. Un beau line-up qui devrait durer jusqu’aux premières lueurs du matin. Jennifer cardini + offset + Yogi le vendredi 4 mai au DV1, 6, rue Roger Violi, Lyon 1er. Minuit à 7h. 10 € (8 € en prévente sur Digitick).

ÉLEcTRo-swINg Ça va swinger au Ninkasi Kafé ! Pour mémo, l’électro-swing mélange house, jazz, balkan et cabaret. Ambiance festive assurée. Aux manettes, DJ Incontrol, pionnier du genre depuis 2007, DJ Lili et ses sets klezmer assortis d’un live du groupe Slivo Electric Club. Toute cette musique sera épicée par un show burlesque et un peu de cirque. Ninkasi Kafé, 267, avenue Marcel Mérieux, Lyon 7e. gratuit. De 22h à 4h.

Quel point commun entre les chanteuses carmen Maria Vega, Milkymee, le groupe métal-indus hocico, le rap-peur supermicro grems et le musicien électro Leonard de Leonard ? outre une sérieuse propension à remplir des salles de concert huppées, des stades de football mexicains et des clubs bondés, ces artistes ont tous fait leur tour de chauffe à la Fée Verte (1er), établissement nocturne et café-concert résis-tant qui fête joyeusement ses 10 ans. Petite mais costaude, voilà donc une décennie que « la Fée » blinde son bar et son caveau concert de 130 âmes, affichant un pluralisme musi-cal fou, entre hip hop, techno, chanson, drum’n’bass, métal ou dubstep. Et, comme on ne change pas une équipe qui gagne, la Fée Verte promet un mois de mai à son image : bor-délique, familiale et les oreilles

soirée électorale_Democratik Club

latino_Translatines

26 • style de VIlle ClUBBING textes : Antoine Allègre

Parce que l’on peut faire la fête sans techno, le club Transbo – antichambre remuante du Transbordeur –, se transforme une nuit durant en club latino à l’occasion du festival Trans-latines. Au programme du 11 mai ? Les DJ-sets de carie (ghettohouse, carioca) et du strasbourgeois Timbalero, fou de musique cubaine ou

encore Mc Malcriado, groupe porte-drapeau de la culture cap-verdienne composé de cinq musiciens et quatre rap-peurs, dont stomy Bugsy et Jacky Brown des Neg’ Marrons. sans oublier Lariba, réjouissant combo mêlant hip hop et salsa. Ajoutez encore des initiations à la danse, des battles et du rhum frappé, ce qui donne au

total dix heures de transe latine. Rien que ça. •

Translatines Escale 1, le vendredi 11 mai, au Club Transbo, 3, boulevard de la Bataille Stalingrad, Villeurbanne. Tél. : 04 78 93 08 33. À partir de 19h. De 25 à 35 €.

Actualité électorale brûlante oblige, il fallait bien que des petits malins s’amusent avec la politique. Tel est l’objet du Democratik Club, événement dansant créé l’année dernière à l’occasion des Nuits Sonores 2011. Le principe : une scène, deux pupitres. Derrière chaque pupitre, un DJ-candidat qui pré-sente son programme (musical) à la « plèbe ». Si cette dernière approuve ses goûts, elle reste-ra du côté du candidat. Si elle trouve la musique douteuse, elle ira vers la concurrence. Quel est le profil type du candidat ? « On privilégie les personnalités loufoques. De l’énarque guindé au défenseur du droit des ani-maux capable de scander ‘Aime ton chien, aime ton prochain’ », assure David Sanders, orga-nisateur du Democratik Club. Pour s’inscrire, nul besoin de 500 signatures et aucun mandat à la clef, on récolte juste quelques

anniversaire_La Fée Verte

Jennifer Cardini

Mc Malcriado, défenseur du Cap-Vert et de la musique qui secoue.

Collectif Basse résolution

la «plèbe» donne ses suffrages au DJ-candidat le plus convaincant.

Jüne : jeunes filles en fleur et nouvelles héroïnes de la folk.

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grandes ouvertes, proposant des jeudis acoustiques avec chanson française (Jüne, Bob solo, Joe Bel en tête), tech-no recommandable (Doop Events), bass music, joie, pleurs et beaucoup d’amour. servi frappé. •

La Fée Verte, 4 rue Pizay, Lyon 1er. Tél. : 04 78 28 32 35

minutes de gloire et une belle party de fun. •

Democratik Club, Round 2 le dimanche 13 mai au Modern Art Café, 65, boulevard de la Croix-Rousse, Lyon 4e. À partir de 16h.

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Oh ! Paradis pourrait être un (bon) restaurant spectacle par-mi d’ autres. À un détail près : une fois la table débarrassée, les serveurs – patron compris – se travestissent et assurent le show. Elles sont venues, elles sont toutes là : Shirley Bassey, Grace

Jones, Chantal Goya, Céline Dion, Line Renaud, Zizi Jeanmaire… Le Oh ! Paradis est le seul club transformiste de Lyon, ce qui n’empêche pas la fine équipe, menée par Eric Rocha et Jean-Jacques Mazars, de placer la barre très haute. « On aime

le music-hall, on aime donner du bonheur. Nous sommes plus proches de ce que faisait l’Alcazar que de Michou », assure Mazars. Aux fourneaux, c’est Rocha, ancien du Victoria Hall et de la Tour Rose qui fait le spectacle. Sur scène quatre danseuses et un meneur de revue présentent leur création, « Ça pétille ». Un numéro truffé d’humour et d’émotion, aux chorégraphies d’une incroyable précision et au light show vraiment réussi. Sans oublier un service aux petits oi-gnons, une cave à champagne pas possible et une décoration bien sentie évitant le mauvais goût et le rococo. Tous et toutes sont ainsi rassemblés autour de ce précepte dicté par l’éternel in-terprète de la Grande Zoa : « Les femmes ça fait pédé / C’est très efféminé / Tellement efféminé qu’ça fait pédé ». Et ce n’est pas la clientèle, très hétéroclite qui ira les contredire. À découvrir. •

28 • style de VIlle lIeux textes : Antoine AllÈgre

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Au oh ! Paradis, le patron montre l’exemple, donne de sa personne et assure le show.

« Ça pétille », music-hall et bulles de champagne.

le Blogg, nouveau temple de la geekitude.

En plus d’être un café-concert extrêmement fréquentable, un box de répétitions pour musiciens émergents et un bar très accueil-lant, le Blogg – spot valant large-ment de se déplacer à Gerland – s’est également autoproclamé « brasseur d’événements ». Attar-dons-nous ainsi quelques instants sur leur soirée thématique du lundi intitulée les Lundis du Geek. Coproduit par l’excellent collec-tif AOA à qui l’on doit déjà la Zombie Pride ou l’Épouvantable Vendredi à l’Institut Lumière, ce rendez-vous hebdomadaire fait la part belle à la culture geek, au rétro-gaming (tournoi sur vidéo-projecteur) et au monde de la

science-fiction. Des débats d’ac-tualité brûlante s’y organisent parfois : « T’es plutôt Megadrive ou Super Nintendo ? ». •

Tous les lundis au 14, rue Crépet, Lyon 7e. À partir de 20h, gratuit. Plus d’informations et programmation complète sur le www.blogg-cafe.com et www.aoa-prod.com

secret_ Le Circus et la ChatteDeux nouveaux lieux, deux nou-velles occasions de se faire taqui-ner les oreilles par de la house et de la techno. D’un côté, Le Cir-cus, club éphémère inauguré le 23 mars dernier (qui fermera ses portes le 11 mai) dont l’adresse se devine depuis le quartier Hôtel de Ville : il suffit de suivre les bal-lons et de marcher une petite dizaine de minutes. Ouvert tous les vendredis, le lieu est libre-ment inspiré par le Cirque Bon-ham (Paris) et le Bar 25 (Berlin). De l’autre, il y a la Chatte dont l’entrée est interdite aux moins de 20 ans. Situé rue Sainte-Ma-rie-des-Terreaux, la Chatte est un sauna gay aux proportions hallucinantes (presque 1000 personnes y entrent) qui s’initie

désormais aux joies de l’électro et de l’accueil tous publics chaque premier jeudi du mois, baissant– un tantinet - la température.. •

La Chatte, 3, rue Sainte-Marie-des- Terreaux, Lyon 1er. Le Circus : quelque part au bout du cours d’Herbouville (suivez les ballons).

Oh ! Paradis, 13, rue Sainte Cathe-rine, Lyon 1er. www.ohparadis.com De 25 € (formule tapas) à 55 € (dîner), spectacle compris. À partir de 19h30, jusqu’à 1h. Du mercredi au dimanche.

en bref_Néo-drinksTellement nouveau que nous n’avons pas encore pu tester : The Monkey Club, un nouveau restaurant-bar à cocktail qui a ouvert ses portes en lieu et place de l’ancien Café Cuba -comme l’appelaient encore les plus de vingt-cinq ans-, et Le Chat Fou, cave à absinthe proposant 80 références du célèbre alcool vert.

The Monkey Club, 19, place Tolozan, Lyon 1er. Le Chat Fou, 27, rue du Bœuf, Lyon 5e. Tél. : 04 72 32 94 21.

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30 • style de ville restos textes : Catherine Foulsham

moquette rouge, porte-bagages en laiton, banquettes capitonnées et jolie vaisselle pour ce restaurant à quatre roues inspiré des wagons Pullmann.

Pour créer leur trolley des lumières, unique en France, elisabeth Gardien et romain Garnier se sont inspirés d’un concept australien.

le trolley des lumières proposera trois voyages à ses passagers dont un mâchon dominical, version lyonnaise et ancestrale du brunch.

exclusif_Le Trolley des Lumières

••••• C’est à Lyon et nulle part ailleurs ! Audacieux, novateur, surprenant et… ambu-lant, le Trolley des Lumières est le tout premier bus restaurant de France, d’Europe et même au-delà. C’est sûr, on a vérifié. Elisabeth Gardien et Romain Garnier, les deux trentenaires aux commandes du projet aussi. « Le concept est une déclinaison du Colonial TramCar Restau-rant de Melbourne, où j’ai tra-vaillé quelques mois », explique Romain. Devant le succès ren-contré par le restaurant, amé-nagé dans un ancien wagon de tram et devenu l’une des attrac-tions incontournables de la ville australienne, il décide d’adapter l’idée à la sauce lyonnaise. Plu-tôt qu’un tram, ils optent pour un ancien autocar, entièrement désossé et réaménagé à leurs couleurs, par la société drômoise Iséo. Ainsi est né, le Trolley des Lumières, transport pas com-mun proposant un savoureux voyage à travers la ville.

Slow food Habillé d’or et de bordeaux, ce restaurant à quatre roues, n’a rien d’une cantine à quatre sous. Loin des pizzas de base vendues par des food-trucks statiques et des plateaux-repas d’un loin-tain ersatz parisien, le Trolley des Lumières a fait appel à un « vrai-bon » restaurateur lyon-nais, en l’occurrence Luc Minaire du bouchon Le Musée, pour élaborer les menus et… miton-ner ses petits plats. « Nous ne cuisinons pas à bord », précise Elisabeth. Quant à la carte des vins, elle a été confiée à Alain Albert, ex-sommelier de la Cour

des Loges et de la Tour Rose. « Nous avions à cœur de propo-ser une cuisine lyonnaise raffinée assortie d’un service impeccable, en accord avec l’ambiance ré-tro-chic », insiste Elisabeth. Pari gagné sur toute la ligne. Le décor, moquette rouge, porte-bagages en laiton, banquettes capitonnées, lumières tami-sées, nappes blanches et jolie vaisselle, évoque l’atmosphère des anciens wagons Pullmann. Quant aux menus, ils déclinent des recettes d’antan « moderni-sées » juste ce qu’il faut pour ne pas dérouter les palais étrangers, peu habitués à nos cochonnailles locales. Saucisson brioché, salade de pieds et de museau, salade de lentilles, joue de porc à la lyonnaise, poulet au vinaigre et tarte aux pralines… Pendant que le Trolley des Lumières traverse les quartiers de la ville, les plats défilent au rythme des points de vue sur Lyon. « Le bus roulera à 20 km/h maximum, laissant le temps d’apprécier le paysage », explique Romain.

Triplette de parcours Trois prestations sont proposées. La formule Petit Canut (entrée, plat, fromage ou dessert) vous emmènera, au départ de la place Bellecour, le long des quais de Saône puis aux Brotteaux via les Cordeliers, la Rive Gauche et le quartier de l’Université. La for-mule Grand Canut (entrée, plat, fromage et dessert) suit le même parcours avant de s’échapper vers la Halle Tony-Garnier, Gerland et Fourvière où les passagers sont invités à descendre pour admirer et photographier le panorama. Enfin, le dimanche, le Trolley des

Lumières proposera un mâchon assaisonné d’un circuit buisson-nier de 3 heures, dans les monts du Lyonnais. De la pure tradition lyonnaise ! « Ces formules de base sont personnalisables, à condition que la demande ai été faite en amont lors de la réservation, précise Romain. Pour les groupes ou les entreprises, nous pouvons aussi privatiser le bus. » Enfin, plutôt que des commentaires classiques et soporifiques, Romain et Elisabeth ont opté pour une ambiance musicale jazzy-chic. « Nous préférons privilégier le contact direct avec le client en répondant à leurs questions », complète Elisabeth bien déci-dée à ponctuer le parcours de

quelques anecdotes pertinentes. Mis en appétit ? Pour être parmi les premiers passagers du Trolley des Lumières, rendez-vous dès le 1er mai sur le site www.trolleydes-lumieres.com. Ouverture prévue mi-mai, sous réserve d’obtention de l’homologation. •

Le Trolley des Lumières. Ouvert le soir et le dimanche midi. Pre-mier départ à 19h (durée 1h30, menu à 39 € sans le vin), deu-xième départ à 21h (durée 2h30, menu à 49 € sans le vin). Dimanche midi, départ à 12h (durée 3 heures, 49 € sans le vin). Réservations uniquement en ligne : www.trolleydeslumieres.com

sur le feu_Recettes et cabasCréé à partir d’un concept scandinave, le site Recettes et cabas de Bénédicte Curan (www.recettesetcabas.com) propose à la livraison, à domicile ou en point-relais, un « kit » de quatre repas équilibrés, pour deux ou quatre personnes. Des paniers complets comprenant viande de boucher, poisson frais, féculents, légumes, fruits de saison et fiches associées. À chaque jour sa recette, prévue pour être réalisée en moins de 30 mn. Au menu cette semaine ? Filets de bar, vermicelles de riz et tomates cerises, aiguillettes de ca-nard à l’ananas et taboulé de pois, herbes et citron. Frais, gourmand et révolutionnaire. On est conquis. 49 ou 79 € selon la formule choisie. www.recettesetcabas.com

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À Lyon, l’unique bus restaurant de France et d’Europe s’apprête à accueillir ses premiers passagers.

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AFFAIRES CULTURELLES ExpoSITIon

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our Labyrinth of Memory, toute première exposition d’une Sucrière reliftée par son nouvel exploitant, GL Events, l’artiste

Chiharu Shiota aura réclamé plus de 600 kilomètres de laine noire (!). « C’est la plus grande installation qu’elle ait jamais réalisée », insiste Claire Courriol, l’une des chefs de projet : « Employer le mot monu-mental ici n’est pas vain ». Artiste japonaise, née en 1972 à Osaka mais aujourd’hui installée à Berlin, Chiharu Shiota a commencé ses installations de fils entrelacés, sculptures forêts aux allures de toiles d’araignées, dès les années 90. Devenue sa marque de fabrique, cette « peinture » 3D nourrie de fils noirs (parfois rouges), denses et multiples tendus du sol au plafond, emprisonne presque toujours des objets soigneusement choisis pour leur puissance d’évocation. Oppressants ou féériques, c’est selon, les tissages de Chiharu Shiota devraient prendre à la Sucrière une dimension inégalée compte tenu, justement, des volumes du site (1 700m2). « J’ai imaginé un projet spécifique à l’architecture et l’identité même du bâtiment en utilisant le plafond et les piliers comme structures d’environnement immersif », écrit ainsi l’artiste, déjà récompensée, à Lyon, il y a trois ans, du prix Montblanc Docks Art Fair ; foire internationale d’art contemporain dont la commissaire générale n’est autre que Patricia Houg, la nouvelle directrice de la Sucrière.

Piège de laine « Nous suivons le travail de Chiharu Shiota depuis sa venue, en 2009. Parce que nous avions envie, pour notre première exposition, de proposer une installation valorisant tout l’espace de la Sucrière

sans le cloisonner, notre choix s’est fait tout naturellement », rap-porte Claire Couriol. Une proposition habile qui devrait permettre de découvrir les fabuleux volumes du lieu sans renier son héritage culturel, marqué par près d’une décennie de Biennales d’art contem-porain. On se souviendra que l’an dernier, Shiota présentait à la Mai-son Rouge (Paris), deux installations spectaculaires, From where we come and what we are, village fantômatique construit à partir de valises, mais surtout After the dream, installation de quatre robes blanches cernées de ses fameux fils. À Lyon, l’artiste a choisi d’accrocher seize robes blanches, réalisées par le créa-teur lyonnais Mongi Guibane. Autant de « secondes peaux », exposées dans un labyrinthe de laine que le visiteur est invité à tra-verser, contourner et pénétrer, explorant une multitude d’espaces entre vide et plein. D’exploration, il en sera également question sur le toit du bâtiment, l’association Arty Farty, organisatrice du festival Nuits Sonores, venant de récupérer dans ses filets la gestion de sa ter-rasse panoramique. « Ce ne sera ni un club, ni un resto. Encore moins une galerie d’art mais tout ça en même temps », indique Vincent Carry, son directeur. « Nous souhaitons en faire un lieu porté vers la culture numérique, les médias et la musique. » Un temps baptisé Le Sucre sous l’influence du duo Les Gens, le lieu change donc d’agita-teurs pour devenir, provisoirament, le Sugar. Promettant d’être lui aussi monumental. •

Labyrinth of Memory de Chiharu Shiota à La Sucrière, 49, quai Ram-baud, Lyon 2e. Du 4 mai au 31 juillet. Tél. : 04 27 82 69 40. www.lasucriere-lyon.com

Invasion arachnéenne à la Sucrière

TExTES : Audrey GrosclAude et Antoine AllèGredans ses filets, shiota emprisonne des objets évocateurs.in silence 2011, detached tasumania.

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Du 4 mai au 31 juillet, la Sucrière accueille Labyrinth of Memory, installation hors-normes de la « femme-araignée » Chiharu Shiota.

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Pour les Anglophobes compulsifs, Let Go signifie « lâcher prise ». Exactement ce que les Franci-liens de Revolver ont fait avec leur nouveau disque. Fleuron de la pop française pourtant chan-tée en anglais, le groupe s’est en effet largement décoincé depuis son premier album, « Music for a while ». Et pour cause : « En 2011, tout nous est tombé dessus », explique Jérémy Arcache, voca-liste et violoncelliste du groupe : « première tournée, première ses-sion studio… mais on a pris ça avec énormément de candeur ». Et de sérieux. Résultat : « Let Go » (on y revient), un dernier album, écrit sur la route, lors de leur périple américain (une trentaine de dates fin 2011). « On a changé humainement. Ce disque est plus extravagant. On assume

de faire danser les gens », assure Arcache. Revolver n’a pas pour autant totalement lâché les chevaux. Les trois membres du groupe n’en restant pas moins des orfèvres de la composition et des idolâtres de l’harmonie vocale. Passion expliquée par leur rencontre, il y a vingt ans, sur les bancs de la Maî-trise de Notre-Dame de Paris : « un apprentissage d’enfant de chœur, pas vraiment catho ». Sur scène, les Parisiens ne sont pas de timides servants de messe : ça tape fort et juste. Plus par-ticulièrement depuis l’arrivée du batteur. •

Ninkasi Kao, 276, avenue Marcel Mérieux, Lyon 7e. Le vendredi 11 mai à 19h30. Tarif : 23,80 €.

TexTes : Antoine Allègre38 • AFFAIRes CULTUReLLes sonsworld_AntiquarksMarché Gare,34, rue Casimir Périer, Lyon 2e. À 19h. Entre 8 et 10€. Voilà treize ans que le groupe lyonnais Antiquarks s’amuse à briser les barrières musicales. Fondé en 1999 par Richard Monségu (musicien sociologue) et Sébastien Tron (physicien de formation et prof au Conservatoire), ils tricotent une musique à la croisée des chemins, entre pop, musique acousmatique (ou bruitiste) et world. Le duo, devenu quartet, a gagné en puissance scénique. Une expérience musicale à découvrir aux côtés de MKF et Hystery Call.

rock_Namass PamoussNinkasi Kao, 267, avenue Marcel Mérieux, Lyon 7e. Tarif unique : 15 € Plus d’informations sur www.namasspamouss.frOn peut faire du rock et avoir du cœur. Les Lyonnais de Namass Pamouss le prouvent en organisant le vendredi 4 mai prochain au Ninkasi Kao un concert au profit de l’Association philantropique de parents d’enfants leucémiques (APPEL).

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En 2008, on avait laissé Fake Oddity, groupe lyonno-stam-bouliote empruntant son nom à « Space Oddity » (David Bowie) et « Fake Plastic Trees » (Ra-diohead), en bon soldat d’une powerpop urgente, matérialisée par l’album RunFast. Quatre ans plus tard, ce petit monde s’est assagi. Exit le rock nerveux et progressif, bonjour la pop raffinée avec leur nouvel album « French Beauté ». Une mue paisible, à grands renforts d’arrangements acoustiques, qui lorgnent du côté

du folk, du chaloupé brésilien, des sonorités hispanisantes, du tribalisme percussif… La « French Beauté » des Fake Oddity est bourlingueuse et se laisse bercer par la voix de velours de Faïk Sardag, leur généreux frontman. À en oublier qu’ils assurent la première partie de la Grande Sophie. •

Transbordeur, 3, boulevard de la bataille Stalingrad, Villeurbanne. Le jeudi 3 mai à partir de 19h. 24,70 €.

Du bonheur en barre. « Mes-dames de la Halle », opérette-bouffe créée en 1858 par Jacques Offenbach, relate sans détour l’hystérie bon enfant du quar-

tier des Halles de Paris au XIXe siècle. Intrigue facétieuse, argot bien senti, musique enivrante, odeurs de graillon, personnages féminins haut en couleurs (joués exclusivement par des hommes). Ça braille. Ça gouaille. Ça re-mue, rigole, bonimente à tort et à travers. Offenbach pastiche avec malice les opéras véristes ampoulés qui rendent compte de la vie des pauvres gens sans second degré. Dirigé par Jean-Paul Fouchécourt, ténor de métier qui a déjà joué cette pièce maîtresse, et mis en scène par Jean Lacornerie, directeur du théâtre de la Croix-Rousse, « Mesdames de la Halle » pro-met à son auditoire un spectacle réjouissant. Chic. •

en voiture avec Fake oddity, on voit du pays.

Une véritable commerçante des Halles au 19e siècle.

Théâtre de la Croix-Rousse, place Joannès-Ambre, Lyon 4e. Du 2 au 15 mai à 20h. De 10 à 30 €. www.croix-rousse.com

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