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A) LES PRODUITS LAITIERS SONT-ILS BONS POUR LA SANTÉ ? Doc 1 : L’utilité des produits laitiers selon les supermarchés Carrefour. Source : prospectus de Carrefour Kids Club, destiné aux enfants. Doc 2 : Harvard déclare que les produits laitiers ne font pas partie d’une alimentation saine. 25 février 2015. L’Ecole de Santé publique d’Harvard a envoyé un message fort au Départment de l’Agriculture des Etats-Unis (USDA) et aux experts en nutrition avec la sortie de son guide alimentaire « Healthy Eating Plate ». L’université a répondu au dernier guide pour une alimentation saine MyPlate de l’USDA, qui a remplacé la pyramide alimentaire dépassée et erronée. Les experts en nutrition de Harvard n’y sont pas allé de main morte, déclarant que le guide alimentaire de l’université était fondé sur la recherche en nutrition saine et plus important encore, n’a été pas été influencé par les lobbyistes de l’industrie alimentaire. L’axe principal de ses recherches porte sur l’absence de produits laitiers au sein d’une alimentation saine fondé sur l’assertion de Harvard que « …une consommation élevée peut augmenter le risque de cancer de la prostate et probablement du cancer de l’ovaire. » Les experts de Harvard ont également évoqué la haute teneur en gras saturés dans la plupart des produits laitiers et ont suggéré que le chou , les épinards, les amandes et les haricots secs sont des sources de calcium plus sûres que les produits laitiers. Bravo à Harvard pour promouvoir une plus grande consommation de fruits et légumes, ainsi que des alternatives plus saines de protéines comme le poisson, les haricots ou les noix. Et bravo à Harvard pour ignorer les lobbyistes et montrer à l’USDA ce qu’une alimentation saine est vraiment. Source : https://www.sante-nutrition.org

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Page 1: A) LES PRODUITS LAITIERS ILSemelianoff.svt.free.fr/troisieme/theme_presseSVT3e.pdfRevue de la littérature. En l’absence d’étude globale sur les laits de croissance, leurs trois

A) LES PRODUITS LAITIERS SONT-ILS BONS POUR LA SANTÉ ?

Doc 1 : L’utilité des produits laitiers selon les supermarchés Carrefour.

Source : prospectus de Carrefour Kids Club, destiné aux enfants.

Doc 2 : Harvard déclare que les produits laitiers ne font pas partie d’unealimentation saine.

25 février 2015. L’Ecole de Santé publique d’Harvard a envoyé un message fortau Départment de l’Agriculture des Etats-Unis (USDA) et aux experts en nutrition avec lasortie de son guide alimentaire « Healthy Eating Plate ». L’université a répondu au dernierguide pour une alimentation saine MyPlate de l’USDA, qui a remplacé la pyramidealimentaire dépassée et erronée.

Les experts en nutrition de Harvard n’y sont pas allé de main morte, déclarant que leguide alimentaire de l’université était fondé sur la recherche en nutrition saine et plusimportant encore, n’a été pas été influencé par les lobbyistes de l’industriealimentaire. L’axe principal de ses recherches porte sur l’absence de produits laitiers ausein d’une alimentation saine fondé sur l’assertion de Harvard que « …uneconsommation élevée peut augmenter le risque de cancer de la prostate et probablementdu cancer de l’ovaire. » Les experts de Harvard ont également évoqué la haute teneuren gras saturés dans la plupart des produits laitiers et ont suggéré que le chou, lesépinards, les amandes et les haricots secs sont des sources de calcium plus sûres queles produits laitiers.

Bravo à Harvard pour promouvoir une plus grande consommation de fruits et légumes,ainsi que des alternatives plus saines de protéines comme le poisson, les haricots ou lesnoix. Et bravo à Harvard pour ignorer les lobbyistes et montrer à l’USDA ce qu’unealimentation saine est vraiment. Source : https://www.sante-nutrition.org

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Doc 3 : Propagande anti-lait, par Hoaxbuster .com, un site d’informationet de lutte contre les hoaxs (canulars).

Le site Santé Nutrition l'affirme haut et fort : une étude menée par l'Université d'Harvarddéclare que les "produits laitiers ne font pas partie d'une alimentation saine". Tiens donc ?Ils sont forts chez sante-nutrition.org, tellement forts que, quel que soit le sujet, ils arriventtoujours à démontrer que ce qu'ils clament est estampillé "scientifiquement prouvé" ! Cettefois c'est la prestigieuse Université d'Harvard qui s'y colle pour y aller de son couplet anti-lait parce que les produits laitiers collent le cancer (ovaires / prostate) et donc c'est trèsmalsain.

Problème, si l'Université de Harvard a bien publié une étude intitulée "Healthy EatingPlate", celle-ci ne remet pas du tout en cause la consommation de produits laitiers. Piremême, puisqu'il suffit de jeter un oeil sur l'image pour s'apercevoir que s'ils conseillent delimiter les produits laitiers (dairy products) à un ou deux par jour, ils font bien partie del'alimentation quotidienne préconisée par l'étude en question (en plus du beurre enquantité limitée).

On touche le fond quand les petits gars de santé-nutrition sortent leur argument massuequi va faire frémir les populations (et inciter au partage si on en croit les stats) :

L’axe principal de ses recherches porte sur l’absence de produits laitiers au sein d’unealimentation saine fondé sur l’assertion de Harvard que "une consommation élevée peutaugmenter le risque de cancer de la prostate et probablement du cancer de l’ovaire."

D'une, on a beau la relire dans tous les sens, l'étude proposée ne fait strictementAUCUNE mention des cancers de la prostate ou des ovaires. De deux, en dehors del'image, l'étude n'évoque JAMAIS la consommation des produits laitiers. Et de trois, ilsoublient de préciser que "l'assertion" vient d'une autre étude d'Harvard liée à laconsommation de CALCIUM (étude précisant que l'apport en calcium, notamment via lesproduits laitiers, est indispensable mais doit être limitée !).

Or, que proposent les rigolos de sante-nutrition.org pour se prémunir des fameux risquesde cancer ? Ils renvoient vers un de leurs articles !!

Conclusion : Si la surconsommation de lait peut faire débat et que les industriels de

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l'agro-alimentaires sont pointés du doigt pour leur lobbying, tout porte à croire qu'uneconsommation normale de produits laitiers n'a rien de dangereuse, bien au contrairemême !

Ce qui est sûr c'est que le blog sante-nutrition.org n'a rien d'un site sérieux et documenté.Il base ses affirmations sur des croyances et des mensonges et surfe sur la vague del'anti-tout pour multiplier les pages vues. Yann Soinard, la personne à la tête de celui-ci,est bien meilleur en poker en ligne qu'en nutrition (pour laquelle il n'a aucune compétence)et son blog se fait d'ailleurs très sérieusement épingler par le Psiram (ressource contre lescroyances irrationnelles) !

D’après un article de Guillaume – Hoaxbuster.com

Doc 4 : Résumé d’un article de la revue Exercer, la revue française demédecine générale, volume 20 n°88. Existe-t-il aujourd’hui desarguments scientifiques pour conseiller l’usage des laits de croissancechez les enfants de moins de 3 ans ?

Contexte. Ces dernières années, le marché des laits de croissance est en plein essor enFrance. Environ trois fois plus chers qu’un lait « standard », ils sont supposés répondrespécifiquement aux besoins des enfants âgés de 1 à 3 ans. Leur utilisation est conseilléepar le Plan national nutrition santé. Devant l’hétérogénéité de pratiques, l’absence deconsensus international et d’études spécifiques, ce travail a recherché des argumentsscientifiques permettant de conseiller l’usage des laits de croissance.Méthode. Revue de la littérature. En l’absence d’étude globale sur les laits de croissance,leurs trois principales spécificités ont été étudiées : supplémentation en fer, en acides grasessentiels et diminution de l’apport protéique.Résultats. Il n’y a pas de preuves des bénéfices apportés par les laits de croissance surla santé des enfants. Cependant, ils apportent une quantité de fer qui pourrait êtrebénéfique aux populations carencées. Leurs prix est un obstacle, d’autant que carence enfer et pauvreté sont intimement liées.Conclusion. Ce travail n’a pas permis de montrer de bénéfice pour la santé des enfantsjustifiant l’utilisation systématique des laits de croissance.Auteur :O. Saint-Lary, Chef de clinique Département de médecine générale –UFR ParisÎle-de-France-Ouest.

Doc 5 : Petite revue des aliments les plus riches en calcium :

Lait de vache : 113 mg / 100 g Algue wakamé : 1300 mg / 100 g Parmesan : 1.200 mg / 100 g Sardines en boîte : 400 mg / 100 g Tofu : 350 mg / 100 g Lait de chèvre : 325 mg / 100 g Persil : 250 mg / 100 g Amandes : 250 mg / 100 g Epinards : 168 mg / 100 g Cresson : 210 mg / 100 g Chèvre sec : 200 mg / 100 g Farine de soja : 154 mg / 100 g Chocolat : 105 mg / 100 g Brocolis : 76 mg / 100 g Haricots blancs cuits : 60 mg / 100 g Viandes et poissons : 10 à 40 mg / 100 g Figues sèches : 64 mg / 100 g Haricots verts : 60 mg / 100 g

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Orange : 52 mg / 100 g

Source : https://www.e-sante.fr/, Publié le 22 Mars 2012 | Mis à jour le 26 Mars 2012, Auteur(s) : Rédaction E-sante.fr, Source : Thierry Souccar, Lait, mensonges et propagande, Editions Thierry Souccar (journaliste scientifique).

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B) DEVIENT-ON MUSCLÉ EN MANGEANT DES PROTÉINES ?

Doc 1 : vidéo de Tibo InShape dont le titre est : « LA PROTEINE WHEY OBLIGATOIRE ?? -Utilisation pour les débutants »

https://www.youtube.com/watch?v=PwB6tHjGOFA

Doc 2 – Extrait d’un article de A.-X. Bigard et Y. Guezennec, Extrait de l’ouvrage «Médecine du sport pour le praticien», Coord. P. Rochcongar et D. Rivière, paru en novembre 2013 (http://www.blog-elsevier-masson.fr/2014/02/alimentation-du-sportif/)

Apports en protéines alimentaires et gain de masse musculaire

Si l’ensemble des données expérimentales va dans le sens d’une augmentation desbesoins en protéines chez le sportif de force, la question de fond est de savoir sil’augmentation de la disponibilité en acides aminés libres au-delà des besoins permet demaximiser le gain de masse musculaire attendu. Les conséquences de l’apport protéiqueen excès sur les réponses de la masse musculaire du sportif régulièrement entraîné enmusculation sont controversées, ce qui se traduit par un très large décalage entre lesréalités physiologiques et nutritionnelles attestées par les résultats des expérimentationsscientifiques et la pratique de terrain. […] Cependant, cet effet favorable de l’alimentationprotéique sur le gain de masse musculaire a été largement discuté [43]. […] Ainsi, alorsque la disponibilité en acides aminés est indispensable au développement du muscle, ilsemble exister une limite au-delà de laquelle les acides aminés en excès sont éliminés ; ilsne participent donc plus à la construction protéique. Il existe par conséquent un optimumd’apport alimentaire en protéine[…]

Besoins et recommandations d’apport en protéines chez le sportif de force

La pratique d’un entraînement en musculation nécessite des apports azotés supérieurs auminimum d’apport recommandé pour l’adulte sédentaire (0,83 g/kg/j d’apports en protéines[27]). Bien que le besoin en protéines varie en fonction de multiples facteurs, il peut êtreévalué à 1,33 g/ kg/j chez le sportif de force.[…]

Chez les athlètes confirmés dans ces disciplines, chez qui la masse musculaire ne doitêtre qu’entretenue, les apports protéiques suffisants pour équilibrer le bilan azoté peuventêtre estimés entre 1,3 et 1,5 g/kg/j. Les synthèses protéiques requièrent une parfaite dis -ponibilité de l’ensemble des acides aminés ; c’est pourquoi l’apport alimentaire doit per-mettre l’approvisionnement en acides aminés indispensables (isoleucine, leucine, valine,lysine, méthionine, phénylalanine, thréonine, tryptophane, histidine). Ces acides aminésdoivent représenter approximativement 40 % de l’ensemble des acides aminés. C’estpourquoi les recommandations d’apport sont indicatives pour des protéines à haute valeurnutritionnelle, riches en acides aminés essentiels, prenant en compte leur digestibilité etleur valeur biologique (ovalbumine, protéines du lactosérum, lactalbumine, etc.).

Chez les athlètes cherchant à développer leur masse musculaire, on peut concevoir l’inté-rêt à augmenter la disponibilité locale en acides aminés. Dans ces conditions particulières,des apports protéiques alimentaires variant de 1,6 à 1,8 g/kg/j peuvent être proposés. Cesvaleurs correspondent à un apport optimal pour assurer le développement du muscle,pendant des phases d’entraînement spécifiques de développement de la masse muscu-laire.

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Dans la très grande majorité des cas, l’apport protéique devra reposer sur des aliments.Plus rarement, et en fonction de l’apport quantitatif quotidien et de considérations pra-tiques liées au moment optimal d’apport, on pourra accepter que 25 à 30 % maximum del’apport total se fassent par des poudres de protéines totales ou de lyophilisats. Dans cecas, la consommation de ces poudres sera proposée dans les périodes de récupérationdes séances de musculation.

À l’évidence, tous les sportifs qui veulent développer leur masse musculaire (haltérophiles,culturistes) consomment régulièrement des quantités de protéines alimentaires très supé-rieures à celles recommandées pour équilibrer le bilan azoté et permettre de faire face auxbesoins en acides aminés pour les synthèses protéiques. De tels excès ne peuvent en au-cun cas être justifiés par des besoins nutritionnels, alors que par ailleurs on peut craindreque les apports excessifs en protéines affectent l’état de santé, et en particulier la fonctionrénale. Il n’a cependant pas été décrit d’augmentation de l’incidence des affections de lafonction rénale chez les anciens culturistes ou haltérophiles, qui ont obligatoirementconsommé des quantités importantes de protéines durant leur carrière [37]. Cette absenceformelle de signe d’alarme ne doit cependant pas inciter à tolérer la consommation dequantités démesurées de protéines, dont on sait maintenant qu’elle n’a pas de justificationscientifique.

Enfin, les apports élevés en protéines sont associés à une majoration de la fuite urinairedu calcium, ce qui représente un facteur de risque osseux chez la femme. Cependant,cette fuite calcique est essentiellement retrouvée chez les sujets gros consommateurs decompléments à base de protéines purifiées ; c’est dans le cas d’apports azotés sous cetteforme qu’il faudra être particulièrement attentif aux apports calciques chez la femme. En-fin, l’excrétion urinaire de l’azote induit une majoration des pertes hydriques. C’est pour-quoi les apports hydriques devront être scrupuleusement surveillés et ajustés chez les su-jets consommant des suppléments protéiques ou ayant des apports alimentaires élevésen composés azotés.

Doc 3 - Effet de l'entraînement sportif sur la musculature : macroscopique et microscopique (photos).

Des entrainements répétés ont pourconséquences une augmentation de la sectiondes myofibrilles, un allongement de celles-ci,et également une augmentation de leursnombres.

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C) FAUT-IL UTILISER DES GELS HYDRO-ALCOOLIQUES POUR SE LAVER

LES MAINS ?

Doc1 – L'appel à la précaution de la communauté scientifique sur letriclosan : Article de Sciences et Avenir, revue de vulgarisationscientifique - Par Marine Van Der Kluft le 23.06.2017 à 12h29

200 scientifiques et professionnels de santé signent un appel sur les dangers du triclosanet du triclocarban, deux agents chimiques soupçonnés d'être des perturbateursendocriniens. Ils sont notamment utilisés dans les savons antibactériens.

Le triclosan est un biocide (produit qui tue les bactéries) suspecté d'être un perturbateurendocrinien, substance qui dérègle notre système hormonal. Il est très utilisé dans lesproduits d'hygiène pour ses propriétés antibactériennes, comme les savons, déodorantsou dentifrices. Depuis septembre 2016, il est banni aux Etats-Unis par la Food and DrugAdministration (FDA) - mais seulement dans les savons antibactériens. Cependant, on lesretrouve encore en nombre dans les autres produits d'hygiène, mais aussi dans des objetsde la vie quotidienne qui en sont imprégnés afin d'en limiter la contamination bactérienne :ustensiles de cuisine, jouets, literie, sacs poubelles, etc. 200 scientifiques etprofessionnels de la santé se sont associés pour signer le " Florence Statement", publié le20 juin 2017 dans Environmental Health Perpectives, qui avertit que le triclosan ettriclocarban, un produit similaire, "ne devraient être utilisés que si leurs effets positifs pourla santé sont prouvés".

Retrouvé dans les cordons ombilicaux - "Le triclosan est une étude de cas de toutesles choses qui peuvent mal tourner quand on élabore un produit", alerte Rolf Halden,auteur principal de la déclaration et directeur du Biodesign Center for Environmental Studyà l'Université d'Arizona, dans un communiqué. "Il contient de la dioxine", un composéchimique connu pour ses effets cancéreux. "Il est détectable dans le lait materneld'environ 97% des femmes américaines, et dans les bébés à la naissance". En effet, letriclosan traverse le placenta et a été retrouvé dans des cordons ombilicaux, "ce quisoulève des inquiétudes concernant l'exposition des nourrissons". Et il n'a pas plus d'effetqu'un savon normal...

Toxique pour la vie aquatique - De notre lavabo aux égouts, le triclosan et le triclocarbanse retrouvent rejetés dans la nature. "60% des courants d'eau américains" seraientcontaminés, selon la déclaration. De plus, le triclosan s'accumule dans l'environnementcar il résiste naturellement à la dégradation. Détecté chez les mammifères marins et lespoissons à "des niveaux potentiellement assez hauts pour leur causer des dommages",il altère aussi le développement de certaines algues et plantes aquatiques. "Le terme"d'antibactérien" est trompeur", explique le communiqué, "car ils sont plus toxiques pour lavie aquatique que les microorganismes qu'ils sont supposés éliminer"."Ils polluent l'eau, l'air et les sols" conclut Rolf Halden. "Le bon sens nous dicted'abandonner ces produits chimiques ratés et d'éviter de se servir d'antibactériens quandce n'est pas nécessaire, ou de se tourner vers des alternatives plus saines et plus vertes"recommande donc t-il. En plus de ces mesures, le Florence Statement recommande aussid'afficher la présence de triclosan sur tous les produits qui en contiennent, même ceux quine sont pas soupçonnés d'entrainer des problèmes de santé.

En Europe - En janvier 2016, la Commission Européenne a décidé de "ne pas approuver"l'utilisation du triclosan dans les produits d'hygiène en contact avec la peau, comme lessavons antibactériens utilisés dans les hôpitaux. Cette décision entrée en vigueur en2017, cela signifie donc son interdiction pure et simple. En revanche, chez les produitscosmétiques, son utilisation est limitée mais toujours permise avec une concentrationmaximale de 0,3% pour les dentifrices, savons, déodorants, et une concentration max de0,2% pour les bains de bouche. - Le triclocarban est interdit en Europe depuis 2008.

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Lien :https://www.sciencesetavenir.fr/sante/dermato/200-scientifiques-appellent-a-la-precaution-sur-l-utilisattion-du-triclosan_114077

Doc 2 – Deux exemples de gels hydroalcolique que l’on retrouve dans lecommerce avec leur fiche de composition et l’analyse faite parl’application pour Smartphone « QuelCosmétique » de l’UFC QUEchoisir.

Doc 3 – Des bactéries plus tolérantes aux gels hydro-alcooliques ? (article d’Hugo Jalinière le 22.02.2018 à 08h00, site de la revue de vulgarisation Science et Avenir)

Une espèce de bactéries responsable d'infections en milieu hospitalier aurait développéune tolérance... aux solutions hydro-alcooliques (SHA), des gels censés précisémentannihiler les bactéries indésirables. Si la résistance aux antibiotiques est déjà un enjeumondial de santé publique comme le rappelle fréquemment l'Organisation mondiale de lasanté, cette nouvelle revêt un caractère particulièrement anxiogène. Car les SHA sont lemoyen le plus efficace pour éviter que les bactéries ne se transmettent de main à main.Elles ont en été introduites au début des années 2000 dans les hôpitaux, non seulementparce qu'elles facilitent l'observance du lavage des mains (geste plus rapide et moinscontraignant), mais aussi parce que leur action s'est vite révélée plus efficace qu'unlavage au savon. Depuis 2001, le Comité technique des infections nosocomialesrecommande ainsi " une friction des mains avec une SHA en remplacement du lavage desmains traditionnel par un savon doux ou une solution désinfectante ", et lesrecommandations actualisées de 2009 préconisent même de supprimer le savonantiseptique pour les mains des soignants car il n'est pas assez efficace et mal toléré.

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Des bactéries plus résistantes à l'alcool Mais la possibilité que les bactéries deviennentrésistantes aux SHA n'avait quasi jamais été envisagée. Et pour cause, l'alcool qu'ellescontiennent est censé tuer les bactéries bien plus rapidement que le savon en dissolvantleur membrane externe. L'efficacité du savon repose, elle, sur une action mécanique, enévacuant la couche de graisse sur l'épiderme avec les bactéries qui s'y trouvent. Mais deschercheurs australiens de l'université de Melbourne ont observé l'évolution inquiétanted'Enterococcus faecium, ces vingt dernières années. Leur étude publiée sur le serveur deprépublication en biologie bioRxiv montre que cette espèce bactérienne responsabled'infections nosocomiales est devenue plus tolérante à l'alcool. Pour cela, l'équipe dirigéepar le Pr Tim Stinear a analysé 139 échantillons prélevés entre 1997 et 2015 en milieuhospitalier. En testant ces bactéries sur des souris, elle montre ainsi que les bactéries lesplus récentes étaient dix fois plus tolérantes à l'alcool que les colonies issues de lignéesplus anciennes. Des expériences qui indiquent que le génome des bactéries s'estprobablement adapté, rendant leur membrane plus résistante à l'alcool.

Doc 4 – Mise à jour du 27/02/18, suite à l’article « Des bactéries plustolérantes aux gels hydro-alcooliques ? », site Science et Avenir.

A la suite de la parution de notre article, la Société française d'hygiène hospitalière (SF2H)a publié un communiqué contre le " bad buzz " auquel il donne lieu. L'information revêt eneffet un caractère anxiogène qui n'a pas forcément lieu d'être. D'abord parce que l'étuderelayée à cette occasion n'a pas encore fait l'objet d'une publication dans une revue àcomité de lecture. Mais, surtout, car les observations réalisées par les chercheursaustraliens permettent de parler d'une tolérance plus grande de la bactérie et non derésistance à proprement parler. Autrement dit, une évolution de sensibilité à l'alcool desdifférentes souches d'Enterococcus faecium testées. Il convient ainsi de préciser que lephénomène sur lequel l'étude attire l'attention est extrêmement limité puisqu'une solutionhydro-alcoolique (SHA) disposant d'une concentration d'alcool satisfaisante permet biende détruire la bactérie concernée. Les SHA restent donc à ce jour le meilleur moyen pourempêcher la circulation de main à main des bactéries résistantes en milieu hospitalier.

Lien docs 3 et 4 : https://www.sciencesetavenir.fr/sante/dermato/infections-nosocomiales-des-bacteries-

resistantes-aux-gels-hydro-alcooliques_121283

Doc 5 – La flore cutanée.

La flore cutanée est composée de 100 à 1 million de bactéries par cm […] ainsi que de :- champignons, comme la levure Malassezia ;- virus, peu étudiés pour l’instant, et- acariens, par exemple Demodex.D’après la thèse d’Emeline Amartin pour obtenir le grade de docteur en pharmacie, 2016, disponible sur le site de l’Université de Lille 2 – Faculté des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques.

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D) FAUT-IL RENDRE 11 VACCINS OBLIGATOIRES ?

Doc. 1 – Quels sont les vaccins qui deviennent obligatoires à partir de janvier 2018 ?

En plus des 3 vaccins obligatoires jusqu’en 2017 :

la diphtérie,

le tétanos

la poliomyélite

S’ajoutent désormais : l’haemophilius influenzae B (bactérie

provoquant notamment des pneumopathies et des méningites), la coqueluche,

l’hépatite B,

la rougeole,

les oreillons,

la rubéole,

le méningocoque C (bactérie

provoquant des méningites), le pneumocoque (bactérie provoquant

notamment des pneumopathies et des méningites)

Pour en savoir plus Loi du 30 décembre 2017

SOURCE : Ministère des Solidarités et de la Santé : https://solidarites-sante.gouv.fr/prevention-en-sante

Doc 2 – Mortalité infantile en France depuis 1740.

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Aux alentours de 1740 en France, près d’un nouveau-né sur trois mourait avant d’avoir atteint son premier anniversaire, victime le plus souvent d’une maladie infectieuse. La situation change à la fin du XVIIIe siècle : la mortalité infantile, c’est-à-dire la mortalité des enfants de moins d’un an, se met à baisser rapidement. Vers 1850, la mort ne frappe plus qu’un nouveau-né sur six. Cette baisse est principalement liée au succès remporté par la vaccination contre la variole, l’une des grandes causes de décès d’enfants à cette époque,mais aussi à l’amélioration des méthodes d’accouchement et des premiers soins donnés au nouveau-né.

Pourtant, au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, la mortalité infantile augmente denouveau : l’industrialisation sauvage et l’entassement dans les villes sont propices auxépidémies. Une nouvelle maladie apparaît, le choléra, qui provoque plusieurs épidémies.La mortalité est aussi très importante chez enfants placés en nourrice à la campagne.A partir de la fin du XIXe siècle, grâce à la diffusion des pratiques d’asepsie et despolitiques publiques de surveillance des enfants et des nourrices, la mortalité infantilecommence à nouveau à baisser. Ce mouvement ne cessera plus. Seules exceptions, lapointe de 1911, liée à un été chaud durant lequel la mortalité par diarrhées a été très forte,puis celle causée par la guerre de 1914-1918, renforcée par l’épidémie de grippeespagnole, et enfin la pointe de mortalité de 1945, liée à la désorganisation des circuits dedistribution du lait qui suit la Libération.

La poursuite de la baisse dans la seconde partie du XXe siècle s’explique par le succèsquasi total de la lutte contre les maladies infectieuses. Le passage en dessous du seuil dedix décès pour mille enfants de moins d’un an ayant eu lieu, en France ainsi que dans lamajorité des pays d’Europe, autour de 1980, la mort des enfants est devenue aujourd’huiun phénomène rare et accidentel dans tous les pays développés. En 2015, le taux demortalité infantile en France métropolitaine est de 3,5 décès pour 1 000 naissances, selonles données de l’Insee.

Sources :

Insee (statistiques de l’état-civil et estimations de population), France métropolitaine

Gilles Pison, 2005, " France 2004 : l’espérance de vie franchit le seuil de 80 ans ",

Population & Sociétés, n°410

Mise en ligne : décembre 2017, lien : https://www.ined.fr/fr/tout-savoir-population/memos-demo/focus/la-mortalite-infantile-en-france/

Doc 3 – « Le vaccin ROR a plongé mon enfant dans l’autisme ».

Après avoir emmené son petit garçon de 18 mois en parfaite santé chez le pédiatre pourqu’il reçoive son vaccin ROR, la maman Gladys est rentrée chez elle avec un enfant dontla santé venait d’être endommagée par la vaccination. Le médecin lui a dit que lessymptômes des dommages étaient « normaux », bien que son enfant devait plus tardrecevoir le diagnostic d’autisme. La maman a pu aider son enfant avec une alimentationsans gluten et sans caséine, ainsi qu’en ayant recours à l’homéopathie. Veuillez s’il vousplaît avertir les parents que vous connaissez des dangers de la vaccination et contribuer àmettre fin aux vaccinations rendues obligatoires par le gouvernement. Larry Cook, 15juillet 2015.

Bonjour, je m’appelle Gladys. Je voudrais partager l’histoire de mon petit garçon dont lasanté a été endommagée par un vaccin. Tout a commencé par le fait que j’ai pensé bien

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faire en suivant le programme vaccinal, ne me doutant pas de ce qui pouvait se produiredans la suite. Je me suis donc présentée chez le médecin pour les vaccins de 18 mois.Avant de recevoir son vaccin ROR, mon petit était tout à fait normal, en bonne santé,enjoué, espiègle. Quand quelqu’un l’appelait pas son non, il se retournait et prononçait lui-même son nom. Il savait l’âge qu’il avait. Il disait régulièrement « Maman, Papa ». Aprèsqu’il eût reçu le vaccin, j’ai remarqué que tout cela avait disparu. Il s’est replié sur lui-même et a commencé à régresser. C’était un enfant complètement différent. Il n’était plusdu tout l’heureux petit garçon que j’avais connu. Plusieurs semaines après son vaccinROR, j’ai pu observer qu’il avait des comportements différents qu’il n’avait jamais eus. Ilne savait plus comment jouer avec ses jouets habituels. Il s’en détournait et se contentaitde rester tout le temps assis. Il n’a depuis, plus jamais dit le moindre mot.

Il ne savait plus son nom [ni son] âge. Comme je suis fort occupée, je me suis, pendant uncertain temps, dit que c’était peut-être normal. Je l’ai malgré tout emmené chez le médecinen lui expliquant qu’il ne disait plus les mots qu’il prononçait habituellement. Il m’a réponduque c’était normal. Je l’ai cru, mais son état s’est empiré, jusqu’à ce que des autresparents racontent à ma sœur que leur fils présentait le même comportement. Ma sœurm’a suggéré de faire des recherches. C’est ce que je fis. J’ai commencé à me documentersur l’autisme parce que je ne savais pas vraiment de quoi il s’agissait. En découvrant ladéfinition de l’autisme, je savais qu’il s’agissait bel et bien de ce dont mon fils souffrait, toutce que faisait mon petit était décrit avec précision. Dans la suite je l’ai fait examiner et lediagnostic d’autisme est tombé quand il a eu 2 ans ½.

Après que le diagnostic fut posé, j’ai commencé à chercher ce que nous pouvions faire enplus de ce qui nous avait été proposé. [...] Au début, la seule chose que nous avons pufaire, ce fut d’adopter une alimentation sans gluten et sans caséine. A peine avions-noussupprimé tout produit laitier que des changements apparaissaient déjà. Chaque fois qu’ilreprenait du lait, il régressait à nouveau, il arrêtait de se déplacer. Nous nous sommesensuite intéressés au gluten. Avec le gluten, il se réveillait à 2 heures du matin engrognant, se retournant et se retournant dans son lit. La suppression du gluten a mis fin àce comportement. Après avoir commencé à détoxifier son corps, nous en sommes arrivésà un point où plus aucun progrès ne se produisit. Il était enfin OK. Quand je me suisrendue compte que mon petit ne progressait plus, nous avons commencé l’homéopathie.Après la première dose de son premier remède qui avait rapport avec la détoxification duROR, nous avons entendu son premier mot ! Le second jour du traitement, ilrecommençait à être propre. Il reconnaissait de nouveau tous les mots. On aurait dit qu’ilse les rappelait. C’était un peu comme si un épais brouillard avait jusqu’alors recouvertson esprit. Au fond, il n’avait rien oublié, il n’était tout simplement pas présent. Depuis lors,nous n’avons cessé de voir des améliorations. Il a été en traitement pendant environ 3 anset il est tout à fait propre. Il parle à nouveau. Il est le petit garçon heureux que nous avionsconnu.

Je m’oppose fermement à la vaccination obligatoire, en tout premier lieu parce que ceslois vont à l’encontre de nos droits parentaux. En tant que parents, c’est à nous à déciderde ce qui rentre dans le corps de nos enfants, quel traitement nous leur donnons. Ce n’estpas à l’état à prendre notre place. Je m’oppose à 100% à ces lois. Pourquoi ? Parce quej’ai vu mon petit régresser après un vaccin. Je n’ai même pas d’autre option possible. Iln’existe aucune chance que je le fasse encore jamais vacciner, non plus jamais. Si j’aiencore des enfants, plus jamais ils ne seront vaccinés, plus jamais.

Lien vers le texte : http://initiativecitoyenne.be/2015/08/le-vaccin-ror-a-plonge-mon-enfant-dans-l-autisme.html, hébergé par overblog.com

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Doc 4 - Une étude sur 650.000 enfants confirme (de nouveau) que levaccin ROR ne cause pas l'autisme. L'étude a pris en compte les données del'ensemble des enfants danois nés de 1999 à 2010, suivis jusqu'en 2013. Par L'Obs avecAFP , 06 mars 2019 à 08h32.

Une très grande étude portant sur plus de 650.000 enfants danois suivis sur plus d'unedécennie est parvenue à la même conclusion que plusieurs études précédentes : le vaccincontre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) n'augmente pas le risque d'autisme.

L'étude a pris en compte les données de l'ensemble des enfants danois nés de 1999 à2010, suivis jusqu'en 2013. Les chercheurs ont comparé le nombre d'enfants ayant reçuun diagnostic d'autisme parmi les vaccinés et les non-vaccinés, et n'ont trouvé aucunedifférence.

"L'étude soutient fortement le fait que le vaccin MMR [Measles-Mumps-Rubeolus, le nomutilisé dans les pays anglo-saxons notamment, NDRL] n'augmente pas le risqued'autisme, ne déclenche pas l'autisme chez les enfants susceptibles [ayant des facteursde risque, NDLR], et n'est pas associé avec un regroupement de cas d'autisme après lavaccination", écrivent les chercheurs, dans l'étude publiée dans les Annales de Médecineinterne aux Etats-Unis.

Les auteurs soulignent que leurs travaux renforcent notamment une étude de 2002 portantsur 537.000 enfants danois. Ils citent aussi dix études menées sur les vaccins sur lesenfants, dont six spécifiquement sur le vaccin MMR, qui n'ont trouvé aucun lien.

Les centaines de milliers d'enfants ainsi étudiés, sur des années, sont à comparer à lapetite étude de 1998 souvent citée par les anti-vaccins comme montrant un lien entreMMR et autisme, et qui ne portait que sur 12 enfants. Cette étude a été rétractée par larevue médicale qui l'avait publiée, l'auteur, qui avait falsifié les résultats, a perdu sa licencemédicale, mais elle continue d'être citée par les militants anti-vaccins.

Flambée de rougeoles

Cette étude intervient alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a récemmentalerté sur une flambée de rougeole dans le monde en 2018, avec un bond d'environ 50%des cas signalés par rapport à 2017.

La rougeole est une maladie grave et très contagieuse, qui peut être prévenue par deuxdoses d'un vaccin "sûr et efficace", selon l'OMS, qui déplore la diffusion de faussesinformations sur le vaccin, notamment dans les pays riches.

Vendredi dernier, l'Unicef a à son tour tiré la sonnette d'alarme devant la recrudescence dela rougeole dans le monde, avec 98 pays ayant signalé un plus grand nombre de cas en2018 par rapport à 2017.

Lien vers l’article : https://www.nouvelobs.com/sante/20190306.OBS1246/une-etude-sur-650-000-enfants-confirme-de-nouveau-que-le-vaccin-ror-ne-cause-pas-l-autisme.html

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E) L'AGRICULTURE EST-ELLE DURABLE ?

Document 1 : Quelques définitions.

Développement durable = développement qui répond aux besoins des générationsprésentes sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs(Source : Organisation des Nations Unies).

Agriculture traditionnelle = agriculture basée sur la polyculture et l'élevage, c’est lapremière agriculture de l’histoire de l’humanité. Elle ne permet que de subvenirpartiellement aux besoins alimentaires de la population. Les engrais organiques (fumier)restent majoritaires, mais d'autres sources sont également exploitées (guano, cendres...).Elle est dépourvue d’intrants chimiques, qui n’apparaitront qu’au XXème siècle. (Source :Wikipedia).

Agriculture intensive = moderne = industrielle = agriculture qui maximise le rendementagricole (production) compte tenu des moyens humains, matériels et de la surfacedisponible (Source : Wikipedia).

Agriculture extensive = qui ne maximise pas le rendement agricole ; elle n’utilise pas deproduits chimiques ni d’arrosage, mais utilise les ressources (eau, minéraux du sol)naturellement présentes sur place (Source : Wikipedia).

Agriculture conventionnelle = agriculture occidentale moderne qui a recours à unemécanisation poussée ainsi qu'aux pesticides et engrais chimiques. C'est l'agriculture quiest la plus répandue à travers le monde. Source : Travail de lycéens en classe dePremière, http://tpe-differentesagricultures.e-monsite.com/pages/l-agriculture-conventionnelle.html

Agriculture biologique = écologique = qui exclut le recours à la plupart des produitschimiques de synthèse, utilisés notamment par l'agriculture industrielle et intensive depuisle début du XXe siècle, les organismes génétiquement modifiés par transgénèse 1, et laconservation des cultures par irradiation (Source : Wikipedia).

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Document 2 : Pourquoi l'agriculture industrielle est-elle dans l'impasse ?Perte de la biodiversité, destruction des sols, pollution des eaux, déclin des pollinisateurs,dérèglements climatiques, insécurité alimentaire, disparition des agriculteurs : le modèledominant d’agriculture industrielle nous mène à la catastrophe.

Un modèle agricole dépassé. Le modèle agricole dominant a été mis en place dans lesannées 1950 alors que la France souhaitait rattraper son retard d’après-guerre. Il estfondé sur une agriculture mécanisée, gourmande en intrants chimiques et axée sur lamonoculture et les grandes superficies. Ses maîtres-mots sont productivisme et rentabilité.Mais à quel prix ?

Addiction aux pesticides. Les pesticides sont au cœur de ce modèle agricoleconventionnel. Associés à l’utilisation massive d’engrais, ils permettent de produire plus,dans un temps réduit, avec moins de main-d’œuvre, ce qui enclenche un terrible cerclevicieux : plus de pesticides, c’est plus de rendement à court terme mais une terre demoins en moins fertile, un écosystème déséquilibré et donc... un recours accru auxengrais et aux pesticides !

Résultats ? La France est le 1er consommateur de pesticides en Europe et le 3e auniveau mondial (données 2013). De plus, loin d’être en déclin, les ventes de pesticidesn’ont cessé d’augmenter ces dernières années pour atteindre 9,4 % de croissance en2014 ! Les conséquences environnementales et sanitaires de cette utilisation massive depesticides sont désastreuses : destruction de la flore et de la faune (dont les abeilles),pollution des sols et de l’eau, mutation des cibles des pesticides (insectes, mauvaisesherbes…), maladies professionnelles chez les agriculteurs, maladies chroniques chez lesriverains, etc.

OGM, toujours d’actualité. Les organismes génétiquement modifiés (OGM) sont laquintessence de cette vision productiviste et industrielle du modèle agricole dominant. Ilssont source de pollution génétique, menacent la biodiversité et ne remplissent pas lesobjectifs qui leur sont officiellement assignés. Ils existent depuis bientôt trente ans et n’ontpas résolu le problème de la faim dans le monde ni démontré leur valeur ajoutée enmatière de rendement.

En revanche, ils standardisent l’agriculture au profit des multinationales (commeMonsanto), et posent la question de la brevetabilité du vivant et celle du droit qu'ont lesagriculteurs de vivre de leur métier et d’utiliser leurs propres semences. C’est le principemême de souveraineté alimentaire qui est remis en cause.

La culture du dérèglement climatique. L'utilisation excessive d'intrants chimiques telsque les engrais est responsable de 12 % des émissions de gaz à effet de serre du secteuragricole dans le monde, et cette part n'a cessé d’augmenter depuis les années 1960 (+3,9 % par an). Quant aux flatulences des vaches, elles représentent entre 32 et 40 % dutotal des émissions de ce secteur. L'agriculture est ainsi l’une des grandes causes dudérèglement climatique : elle est responsable de 10 à 12 % des émissions mondiales degaz à effet de serre. Au niveau européen, elle est à l'origine de près de 10 % desémissions, occupant ainsi le 3e rang derrière la combustion des carburants fossiles (55,1%) et les transports (23,2 %).

Perte de biodiversité et de savoir-faire. L’agriculture industrielle favorise la monoculture(une seule espèce dans le champ), ce qui entraîne l’appauvrissement de la biodiversité, ladestruction d’écosystèmes naturels et complexes et la disparition des abeilles et autresinsectes pollinisateurs, dont dépendent pourtant les deux tiers de nos cultures.

La mécanisation, l’agrandissement des parcelles et l'utilisation de produits phytosanitairesont aussi changé le métier de paysan. Nous sommes passés d’une agriculture familiale àune agriculture industrielle monoculturale, dépendante des industries agrochimiques etnécessitant moins de main-d’œuvre (les agriculteurs ne représentent plus que 3,4 % de la

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population active française).

Source : site de Greenpeace, une Organisation Non Gouvernementale (ONG) de défense del’environnement.

Document 3 : Présentations de Monsanto

a) par l’entreprise elle-même (https://monsanto.com/company/locations/france/)Monsanto est une entreprise agricole dédiée à l’innovation pour une agriculture plusdurable. Monsanto s’est fixé l’objectif d’aider les agriculteurs à améliorer le rendement descultures en utilisant un tiers de ressources (terre, eau, énergie) en moins par unitéproduite. Depuis plus de 40 ans en France, Monsanto est un fournisseur mondial depremier ordre de solutions technologiques et de produits qui améliorent la productivité desexploitations agricoles et la qualité des produits alimentaires. L’entreprise travaille enétroite collaboration avec les agriculteurs, pour développer et commercialiser dessemences de maïs et de colza, des semences potagères, ainsi que des produits deprotection des plantes. Monsanto France est le 1er du marché de la région Europe Moyen-Orient ; elle emploie environ 500 personnes sur 10 sites de recherche et production desemences. [dont un site à Nîmes.]Valeurs et engagements : Monsanto s’engage à construire des relations basées surl’intégrité et accorde une importance fondamentale aux principes éthiques. C’est à ce titreque l’entreprise a mis en place une charte qui décrit ses engagements dans le cadre deses activités commerciales. Cette initiative incite Monsanto à considérer plus largementses actions et leurs impacts, de manière à agir de façon responsable. C’est grâce à cetteexigence éthique que Monsanto développe et conserve la confiance des personnes aveclesquelles elle travaille. Monsanto respecte un code de déontologie très clair et demandeà l’ensemble de ses employés, dirigeants, et sous-traitants qu’ils s’y conforment auquotidien. Cette charte montre que l’intégrité, le respect, le comportement éthique, le sensde la mesure et l’honnêteté sont les piliers de tout ce que Monsanto fait.

b) par Wikipedia (https://fr.wikipedia.org/wiki/Monsanto) : Monsanto est une entrepriseaméricaine spécialisée dans les biotechnologies agricoles, qui existe depuis 1901. Dansles années 1940, Monsanto était un producteur majeur de plastiques comme lepolystyrène et des fibres synthétiques. Elle a aussi produit des PCB et de l'agent orange,de l'aspartame et de l'hormone bovine de croissance recombinée. Au début des années1980, Monsanto se désengage de la chimie industrielle pour s’orienter vers labiotechnologie et les semences via une politique de rachat intensif. Monsanto étaitdétentrice du brevet aujourd'hui tombé dans le domaine public sur le glyphosate, herbicidetotal qu'elle commercialise sous la marque « Roundup », et qui reste l'herbicide le plusutilisé dans le monde. Monsanto est depuis près d'une décennie le numéro 1 mondial surle marché des semences et le premier fournisseur d’événements de transformationgénétique utilisés pour la production de semences génétiquementmodifiées [réf. nécessaire].L'entreprise a été impliquée dans divers scandales sanitaires et écocides. Elle estnotamment soupçonnée de rémunérer directement ou indirectement, des experts etscientifiques afin de décrédibiliser les lanceurs d'alerte, donner une image positive desproduits qu'elle vend et faciliter l'agrément des autorités sanitaires5,6.

Doc 4 : des solutions alternatives à l’agriculture industrielle existent.Les principes de l’agro-écologie. L’agriculture écologique, seule à garantir des pratiquesagricoles saines et une alimentation de qualité aujourd’hui et pour les générations à venir,s’appuie sur les principes de l’agroécologie, une science qui étudie les processusécologiques dans le système agricole. Ce sont donc des pratiques durables qui respectentet utilisent l’environnement, tout en permettant de faire face aux dérèglements climatiques.

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Supprimer les intrants chimiques, utiliser moins d’énergie fossile. L'agricultureécologique repose sur la biodiversité, sur la protection des sols, des eaux et du climat etne contamine pas l'environnement avec des produits chimiques (pesticides, engrais) oudes OGM. Avec l'agriculture écologique, les agriculteurs sont maîtres de leur production,hors du contrôle des multinationales. L’usage du pétrole est également réduit. Laproduction étant distribuée localement, les distances de transport sont raccourcies. Laconsommation de produits de saison évite les serres chauffées et les importations, toutesdeux gourmandes en énergies fossiles. Quant aux intrants chimiques produits avec dupétrole, ils sont bannis !

Premier pas essentiel : sauver les abeilles. Les abeilles et autres insectespollinisateurs, à l’origine de 35 % de notre alimentation, étant menacés par cetteagriculture industrielle, il faut, notamment au niveau européen, une mesure contraignanteet globale d’interdiction des pesticides chimiques les plus dangereux pour les abeilles.Greenpeace en a identifié sept qu’il faut immédiatement interdire : l’imidaclopride, lethiaméthoxame, la clothianidine, le fipronil, le chlorpyriphos, la cyperméthrine et ladeltaméthrine. Il faut également favoriser la biodiversité et le maintien des écosystèmesnaturels, dont les insectes pollinisateurs ont besoin pour vivre.

Réduire notre consommation de viande et de produits laitiers. Émissions de gaz àeffet de serre, pollution de l’eau, accaparement des terres pour l’alimentation animale...L’élevage intensif engendre des conséquences néfastes pour l’environnement. Il est doncindispensable de réduire considérablement notre consommation de viande et de produitslaitiers. Greenpeace recommande ainsi un maximum d’environ 12 kg de viande issue del’élevage écologique par personne et par an (soit environ 230 g par semaine).

Pertinence écologique, économique et sociale. Des études menées en Europe, enAfrique, en Asie et en Amérique démontrent que l'agriculture écologique est plus rentablepour les agriculteurs. Les méthodes modernes d’agroécologie sur lesquelles elle s’appuiepermettent d’augmenter les rendements. L'efficacité économique provient également del'utilisation d'engrais naturels, disponibles localement, et de la lutte biologique contre lesravageurs. Cela réduit les dépenses en intrants chimiques de synthèse, qui sont nonseulement chers mais aussi polluants.

Guérir la Terre. Bien entendu, cette métamorphose complète du modèle agricole impliquede profondes modifications d’autres aspects de la société : modèles de consommation,échanges commerciaux, partage des connaissances, technologies de transformation et destockage des aliments...Des résultats durables se feront sentir dans le temps : les nappesphréatiques, les arbres, les bassins d’écosystèmes se transformeront au fur et à mesureet les sols retrouveront leur fertilité.

Nourrir le monde. Dans le monde, la majorité des aliments sont produits par 2,6 milliardsde petits agriculteurs. Dans les pays en développement, l’agriculture écologique peutproduire jusqu’à 80 % de plus à l’hectare. C’est la seule agriculture qui sera capable d’ici à2050 de nourrir toute la population mondiale avec l'installation, partout où cela estnécessaire, de petites fermes locales très productives. En outre, les produits issus d’uneagriculture écologique ont meilleur goût et sont meilleurs pour la santé. Une étudecalifornienne de 2010 montre par exemple que les fraises issues de l’agriculturebiologique ont un goût plus sucré que leurs équivalents cultivés avec des produitschimiques. La variété biologique contient également 10 % d’antioxydants en plus, connuspour protéger contre les maladies.

Source : site de Greenpeace, une Organisation Non Gouvernementale (ONG) de défensede l’environnement.

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F) LE NUCLÉAIRE : UNE ÉNERGIE DURABLE ?

Doc 1 – Publicité de promotion pour l’entreprise d'AREVA qui s’appelle maintenant ORANO

https://www.youtube.com/watch?v=yj-zBoTZDGc&feature=youtu.be

Doc 2 – Article de presse du journal « Le Monde » : Greenpeace lance un drone contre la centrale nucléaire du BugeyDepuis plusieurs mois, l’ONG défie EDF, qui assure que ses centrales nucléaires sont « sûres, bien surveillées et bien protégées ». Le Monde avec AFP Publié le 03 juillet 2018 à 12h28 - Mis à jour le 04 juillet 2018 à 06h40

Un drone en forme de Superman piloté par des militants de Greenpeace a survolé, mardi 3 juillet au matin, une centrale nucléaire proche de Lyon. L’ONG affirme que le bâtiment de l’enceinte sur lequel il s’est ensuite écrasé est « vulnérable ». Cette action « hautement symbolique » annoncée parGreenpeace, photos et vidéo à l’appui, et confirmée partiellement par EDF, visait à démontrer la « vulnérabilité » des piscines d’entreposage des combustibles usés, selon Greenpeace.

L’ONG affirme que son drone s’est écrasé contre le mur d’un bâtiment de ce type dans l’enceinte dela centrale EDF de Saint-Vulbas (Ain). Le groupe fait état, lui, de deux drones, dont un qui a été « intercepté » par la gendarmerie.

Depuis plusieurs mois, l’ONG a décidé de défier EDF, qui assure que ses centrales nucléaires sont « sûres, bien surveillées et bien protégées ». Le 12 octobre 2017, huit activistes de Greenpeace avaient été interpellés pour avoir pénétré dans la centrale de Cattenom (Moselle) afin d’alerter sur lavulnérabilité des sites nucléaires.

Rapport sur la sécurité des réacteurs

Quelques jours plus tôt, dans un rapport, des experts mandatés par l’ONG avaient mis en garde contre des failles sécuritaires dans les centrales nucléaires françaises en cas d’attaque ou d’acte de malveillance, dans un rapport. Ces sept experts (France, Allemagne, Royaume-Uni et Etats-Unis), spécialistes en sûreté nucléaire, sécurité, radioprotection et économie, s’étaient particulièrement intéressés à la capacité de résistance des piscines d’entreposage des combustibles nucléaires usés.

Dans ce rapport, Greenpeace s’en prend à EDF, accusé de n’avoir « pas procédé aux renforcements nécessaires » malgré plusieurs rapports précédents mais aussi le survol de centrales, à répétition et toujours inexpliqué, par des drones. « Ce problème de fragilité des piscines d’entreposage du combustible usé face au risque d’attaques extérieures ne peut être ignoré par l’exploitant des centrales nucléaires françaises EDF », ajoute l’ONG.

https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/07/03/greenpeace-lance-un-drone-contre-la-centrale-nucleaire-du-bugey_5325119_3244.html

Doc 3 – « Soyez écolo : pronez le nucléaire ! »

Un écologiste critique les énergies renouvelables, qui posent des problèmes environnementaux sans répondre à la demande, contrairement au nucléaire.Par Michael Shellenberger* pour Quillette** (traduction par Peggy Sastre). Publié le | Le Point.fr

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Quand j'étais petit, mes parents m'emmenaient souvent avec ma sœur faire du camping dans le désert. Pour beaucoup de gens, les déserts sont des endroits vides, mais mes parents nous ont appris à détecter la faune environnante – les aigles, les faucons, les tortues. Après l'université, je me suis installé en Californie pour travailler sur des campagnes de défense de l'environnement. J'ai contribué à sauver la dernière forêt de séquoias de l'État et j'ai bloqué un projet de stockage de déchets radioactifs dans le désert…

SUITE EN LIGNE

https://www.lepoint.fr/debats/soyez-ecolo-pronez-le-nucleaire-09-03-2019-2299505_2.php

Doc 4 – Deux cartes à mettre en parallèle

Carte 1 : Zone de présence ou d’application du nucléaire dans le monde (les chiffresreprésentent le nombre de réacteurs nucléaires par pays, d'après données de l'AIEA(©DR), 2013) et Carte 2 : Localisation des gisements d’uranium dans le monde

CARTE 2

CARTE 1

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Doc 5 – « L’électricité nucléaire ruineuse ou bon marché ? »

Source d'électricité bon marché ou gouffre financier? A l'heure où la France réfléchit àson avenir énergétique, le calcul du coût du nucléaire reste difficile et le débat fait rageentre défenseurs de l'atome et ses opposants.

"L'exploitation du parc permet d'obtenir des coûts de l'ordre de 32 euros par mégawatt-heure (MWh), inférieurs aux prix du marché et de très loin inférieurs à tous les coûts demoyens neufs, quels qu'ils soient, qui viendraient s'y substituer", déclarait récemmentDominique Minière, directeur du parc nucléaire et thermique d'EDF. 3

Un Mwh équivaut à 1.000 kilowattheures (kWh). Un kWh permet par exemple de lancerun cycle de machine à laver ou de préparer un repas pour une famille.

Pour Patrick Criqui, économiste à l'université de Grenoble, le nucléaire actuellement enservice est en effet "très bon marché parce que les investissements sont complètementamortis et les estimations vont de 30 à 40 euros par MWh".

L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) doitdonner son feu vert pour la prolongationdes réacteurs d'EDF au-delà des 40 ans(AFP/Archives - CHRISTOPHE ARCHAM-BAULT )

"Mais si on veut prolonger les centrales, ilfaudra dépenser pas mal d'argent", re-marque l'expert.

L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) doit eneffet donner son feu vert pour la prolonga-tion des réacteurs d'EDF au-delà des 40

ans. Elle pourrait réclamer des investissements beaucoup plus importants que ceuxqu'EDF a déjà prévus pour moderniser son parc, alors que l'électricien s'est déjà engagédans un "grand carénage" d'un coût de 48 milliards d'euros sur la période 2014-2025.

"EDF est de mauvaise foi en brandissant ce chiffre" de 32 euros, juge pour sa part AlixMazounie, chez Greenpeace. Selon l'ONG, qui milite contre le nucléaire, ce calcul oc-culte en effet "charges futures et investissements d'avenir".

Deux inconnues de taille subsistent en effet: le coût réel du démantèlement des cen-trales et de l'enfouissement des déchets.

EDF a mis de côté des milliards pour le démantèlement futur de ses réacteurs mais unrapport parlementaire avait jugé l'an dernier ses prévisions exagérément optimistes.

Quant à l'enfouissement des déchets les plus radioactifs, le gouvernement avait estiméen 2016 le coût du projet Cigéo à Bure (Meuse) à 25 milliards d'euros. Mais les chif -frages étaient alors déjà divergents.

- "personne ne connaît le coût complet" -

"Personne ne connaît le coût complet du nucléaire. Moi je ne sais pas vous le dire", re-connaissait Emmanuel Macron au printemps dernier, durant la campagne présidentielle.

C'est en dépit de toutes ces inconnues sur l'avenir que la France est en plein élaborationde sa programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) sur un horizon allant jusqu'en2028.

Même si le pays veut réduire sa dépendance au nucléaire, la question se posera aussibientôt de la construction de nouvelles centrales en France.

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Le pays n'a pour l'instant lancé le chantierque d'un seul réacteur de nouvelle généra-tion: le futur EPR de Flamanville 3 en Nor-mandie, dont le coût a plus que triplé pouratteindre 10,5 milliards d'euros. La facturepourrait encore s'alourdir car des retardssupplémentaires sont envisagés.

Dominique Minière, directeur du parc nu-cléaire et thermique d'EDF, ici le 5 décembre2011 à Paris (AFP/Archives - ERIC FEFER-BERG)

Greenpeace estime que l'EPR produira une électricité très onéreuse avec "un coût com-pris entre 115 et 150 euros du Mwh" , loin des prix du marché.

Les défenseurs de l'atome soulignent cependant qu'il s'agit d'une "tête de série" et que laconstruction de ce réacteur à plus grande échelle devrait permettre des économies im-portantes. EDF travaille aussi à un EPR nouveau modèle moins cher.

Le PDG d'EDF, Jean-Bernard Lévy, a ainsi récemment évoqué pour la France "un coûtsitué entre 60 et 70 euros le mégawattheure, pour des EPR qui seraient fabriqués enmoyenne série".

"Les estimations les plus optimistes pour l'horizon 2020-2025 sont de l'ordre de 60 eurosle Mwh mais il est assez clair qu'il y a des très fortes incertitudes: ça peut aller jusqu'à 90euros du Mwh", calcule pour sa part Patrick Criqui.

Une facture élevée alors que par ailleurs les prix des énergies renouvelables sont enchute, rendant l'éolien terrestre et le solaire de plus en plus compétitifs.

Mais la comparaison entre des énergies de nature différente n'est pas aisée: "on ne peutraisonner qu'on niveau du système", souligne l'expert. Ainsi l'essor massif des renouve-lables nécessitera aussi des investissements - pour leur stockage ou l'adaptation au ré-seau électrique - dont l'ampleur reste encore difficile à chiffrer.

Source : https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/l-electricite-nucleaire-ruineuse-ou-bon-marche-le-debat-fait-rage_124930

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Doc 6 – « Fukushima. L’océan Pacifique serait entièrement pollué ? » Source : https://www.sxminfo.fr/66940/17/10/2013/fukushima-locean-pacifique-serait-entierement-pollue/

Fukushima. L’océan Pacifique serait entièrement pollué

Par Igor Rembotte octobre 17, 2013 18:21

De l’eau hautement radioactive en provenance des ruinesde la centrale nucléaire de Fukushima se déverse dansl’océan Pacifique, créant un état d’urgence difficilementmaîtrisable… c’est ce qu’a annoncé lundi dernier un res-ponsable de l’agence Tepco, en charge de la gestion deséquipements nucléaires.

Le problème aurait deux sources : l’eau souterraine contaminée et l’eau stockée dansdes réservoirs dont une partie s’écoule suite à des fuites dans les réservoirs. 300 tonnesd’eau contaminée aurait ainsi atteint la mer a reconnu Tepco au mois d’Aout dernier.

L’exploitant se veut toutefois rassurant. Selon lui l’Océan Pacifique n’aurait pas été at -teint et le total cumulé d’éléments radioactifs s’étant écoulé en la mer s’inscrirait dans leslimites légales.

D’autre part, des mesures de contention ont été prises, tel qu’un système de décontami-nation prévu pour traiter 500 tonnes d’eau par jour ou encore le pompage de l’eau avantqu’elle n’atteigne la mer et enfin, la construction d’une barrière sous-marine débutée enmai 2012 et qui être achevée en septembre 2014.

Oui, mais… Le système de décontamination existant n’est pas complètement opération-nel puisque une seule des trois unités fonctionne, et de manière irrégulière. En outre lechef de l’Autorité de sûreté nucléaire japonaise a déclaré qu’une brèche avait été détec-té dans une barrière souterraine laissant émerger de l’eau contaminée dans des quanti-tés supérieures à la radioactivité légalement admise. A ce sujet, Tepco a indiqué “Nousne savons toujours pas pourquoi le niveau de radiation a bondi, mais nous poursuivonsles efforts pour éviter une nouvelle expansion de la contamination”.

Pour info, il est clair qu’aujourd’hui, nous avons les éléments de compréhension néces-saires pour affirmer que cette image du NOAA n’a rien à voir avec la pollution radioactive

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du Pacifique.. (http://ecologie.blog.lemonde.fr/2013/10/29/hoax-ecolos-la-contamination-radioactive-du-pacifique-par-fukushima/#more-3162)

S’il a souvent été reproché aux autorités japonaises une certaine opacité sur la question,des chercheurs indépendants se penchent régulièrement sur le sujet et leurs estimationssont alarmantes. Ce seraient des quantités extrêmement dangereuses de strontium, tri-tium et césium qui se seraient échappés de feue Fukushima pour se déverser dans toutl’Hémisphère Nord portés par les courants, la pluie et le vent.

Le tritium est beaucoup moins nocif que le césium dont la radiotoxicité est démontréepour le foie et le rein, et que le strontium qui est cancérigène et peut engendrer des pro-blèmes cardiaques, pulmonaires, hépatiques et rénaux.

Face aux derniers aveux de Tepco, les risques semblent bien tangibles et s’étendraient,selon les spécialistes, sur toute la côte ouest des Etats-Unis. Cette catastrophe en courspourrait en effet potentiellement affecter à la fois la vie marine et la santé de millions depersonnes vivant dans l’hémisphère nord.

Les dommages déjà faits et ceux à venir sont particulièrement durs à calculer, mais cequi est certain est que la situation pourrait encore s’aggraver si la région devait parexemple subir un de ces séismes dont le Japon est coutumier. “Il s’agit d’un cauchemarsans fin” a déclaré à ce sujet la revue “The New Scientist”.

Il faut savoir que la centrale nucléaire de Fukushima contenait à l’origine 1760 tonnes dematières nucléaires alors que Tchernobyl en contenait 180. Nous laissons votre imagina-tion extrapoler ces données …

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MAJ le 31/12/2013)

Il s’agit d’un Hoax… Vérifier et revérifier les sources qu’ils disaient… : http://ecolo-gie.blog.lemonde.fr/2013/10/29/hoax-ecolos-la-contamination-radioactive-du-pacifique-par-fukushima/

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G) LE CHANGEMENT CLIMATIQUE EST-IL RÉEL ?

Document 1: Tweet de Donald Trump, président des Etats-Unis.

“Brutal and Extended Cold Blast could shatter ALL RECORDS - Whatever happened toGlobal Warming?”

— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) Twitter, November 22, 2018 .

Document 2 : Ce qu’il faut retenir du rapport du GIEC sur la hausse globale des températures.Le groupe d’experts sur l’évolution du climat alerte les Etats, dans un rapport publié lundi, des lourdes conséquences d’une augmentation des températures au-delà de 1,5 °C.

Le Monde avec AFP Publié le 08 octobre 2018 à 12h31 - Mis à jour le 09 octobre 2018 à 07h58.

• Dans un rapport de 400 pages, dont le « résumé à l’intention des décideurs politiques » a été

publié lundi, les scientifiques exposent les conséquences d’un réchauffement des températures au-delà de 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels.

• Ces conséquences sont multiples : vagues de chaleur, extinctions d’espèces, déstabilisation

des calottes polaires, montée des océans sur le long terme… Toute augmentation des températures au-delà de 1,5 °C aggraverait ces impacts sur l’environnement, selon le GIEC.

• Pour les experts, limiter la hausse à 1,5 °C passe par une réduction des émissions de CO2 de

45 % d’ici 2030 et la réalisation d’une « neutralité carbone » en 2050 – autrement dit, il faudra cesser de mettre dans l’atmosphère plus de CO2 qu’on ne peut en retirer.

Le chiffre5,5 °C

C’est la hausse des températures, par rapport à l’ère préindustrielle, estimée d’ici à 2100, si rien n’est fait pour infléchir la courbe des émissions de gaz à effet de serre. Pour les scientifiques, une telle hausse aurait des conséquences délétères sur l’environnement.

La citation

« Nous avons remis le message aux gouvernements, nous leur avons donné les preuves, à eux de voir. »

Le chercheur Jim Skea, membre du GIEC et de l’Imperial College de Londres, a relayé l’espoir ténud’une réussite de ces objectifs, tout en rappelant aux dirigeants mondiaux leur responsabilité : « Leslois de la physique et de la chimie permettent [de limiter la hausse à 1,5 °C], ainsi que les technologies, le changement des modes de vie et les investissements. La dernière chose, à laquelle les scientifiques ne peuvent répondre, c’est si c’est faisable politiquement et institutionnellement. »

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Document 3 : citations de Claude Allègre.

« Je doute que le gaz carbonique d'origine anthropique soit, dans un système aussicomplexe que l'atmosphère, l'unique responsable du changement climatique. »Ma véritésur la planète, Claude Allègre, éd. Plon, 2007 « Vouloir s'opposer à la croissance et au progrès technologique, c'est engager la Francedans le déclin et la détérioration du niveau de vie des Français. » Ma vérité sur la planète,Claude Allègre, éd. Plon, 2007.Claude Allègre, chercheur en géochimie (composition de la croûte et du manteauterrestres) et homme politique, a été ministre de l’Education Nationale, de la Recherche etde la Technologie de 1997 à 2000.

Doc 4 : publicité de Total, l’une des grosses compagnies pétrolières mondiales.

Doc 5 : quelques informations sur le doc 4.

Au travers de la phrase d’accroche, seule la recherche de pétrole est nommée, passantsous silence les phases néfastes pour l’environnement : le forage, l’extraction, la raffinerie,le transport … sans oublier les fuites et les déversements qui s’en suivent ! Aucune preuvescientifique ne vient appuyer cet argument écologique.

De plus, l’affiche publicitaire montre un tétrodon ou poisson-coffre qui ne vit que dans deszones tropicales sur fonds coralliens, à faible profondeur. Aucun forage de pétrole ne setrouve dans un tel lieu géographique. C’est donc un photomontage.

Cette publicité-ci est donc un exemple flagrant de greenwashing.

De nombreux autres exemples existent, beaucoup de compagnies se voient contraintesde se mettre à l’écologie sans vraiment vouloir y consacrer les moyens. Leur « solution » :le Greenwashing. Dans Greenwashing par Steven AL GORE le 20 août 2009.

Source : https://www.acteurdurable.org/green-washing/

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H) L’HOMEOPATHIE : DES TRAITEMENTS EFFICACES ?

Doc 1 : L’homéopathie selon Boiron (fabricant).

Pour Boiron, il s’agit avant tout de médicaments :

enregistrés auprès des autorités de santé et qui répondent à des normespharmaceutiques de qualité ;

prescrits et conseillés par les professionnels de santé (médecins, sages-femmes,pharmaciens…) ;

utilisés par environ 300 millions de personnes dans le monde[1].

En France 3 Français sur 4, 77% des Français ont déjà pris de l'homéopathie au coursde leur vie. Les médicaments homéopathiques représentent seulement 0,29% desremboursements de médicaments par l’assurance maladie ce qui est négligeable ; s’ilsn’étaient plus remboursés(pour faire faire des économies à l’assurance maladie),l’économie réalisée serait annulée par seulement 10 % de reports de prescriptions versd’autres médicaments remboursés, en moyenne plus chers, et pouvant avoirpotentiellement des effets indésirables.

Les médicaments homéopathiques sont utiles dans la plupart des pathologiescourantes.

Ils apportent aux professionnels de santé des réponses concrètes dans de nombreuxdomaines : ORL, gynécologie, pédiatrie, dermatologie, etc. Les médecins (généralistes etspécialistes), les sages-femmes, les dentistes, les vétérinaires sont nombreux à y recourir.

Source : https://www.boiron.fr/ (Boiron, laboratoire fabricant de substanceshoméopathiques).

Doc 2 : L’homéopathie selon Wikipedia (encyclopédie libre en ligne).

C’est une pratique pseudo-scientifique de médecine alternative inventée par SamuelHahnemann en 1796. La croyance sur laquelle se base l'homéopathie est celle d'unepossibilité de soigner un patient en diluant très fortement des substances qui, si ellesétaient concentrées, provoqueraient des symptômes similaires à ceux qu'il rencontre. Au-delà d'un certain nombre de dilutions, les remèdes homéopathiques sont dépourvus deprincipes actifs. L'homéopathie ne constitue pas un traitement plausible, étant donné queles principes sur lesquels la méthode de traitement repose, que ce soit à propos dufonctionnement des médicaments, des maladies, du corps humain, des fluides et dessolutions, sont contredits par un large ensemble de découvertes faites en biologie,psychologie, physique et chimie dans les deux siècles suivant son invention (5 citationsd’articles scientifiques).

Doc 3 : Un peu de chimie… à dose homéopathique !

La première dilution utilisée par Samuel Hahnemann s'exprime en CH (centésimaleHahnemannienne), au centième ; elle s'effectue en prenant 1 volume de substance activeet en complétant avec 99 volumes d’eau : on obtient ainsi une dilution à 1 CH = 1/100 =1 % = 0,01. La dilution 2CH est à 0,01² soit 1/10 000. On fait de même pour les dilutionssuivantes : dilution 12 CH = dilution au 1/100^12 soit 10^-24, soit 1 millilitre de substanceactive diluée dans l’ensemble des océans de la planète. Ainsi, à des dilutions de 12CH, eta fortiori de 15 CH et plus, la totalité des flacons ou des granules ne comprennentstatistiquement plus une seule molécule du produit actif.D’après l’article « dilution homéopathique » de Wikipedia.

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Doc 4 : l’effet placebo.

Un placebo est un médicament sans efficacité propre (aucune substance active) mais quiagit sur le patient par des mécanismes psychologiques et physiologiques. L’effet placeboest le résultat bénéfique constaté après avoir pris un médicament, indépendamment deson efficacité réelle. Il a été observé chez des patients ou sujets d'expérience pour ungroupe varié de symptômes et maladies. Cet effet serait de l’ordre de 30 % et pourraitatteindre 60-70 % dans les migraines ou les dépressions. Néanmoins, globalement, l'effetplacebo comparé à une absence de traitement ne se traduit par aucun effet cliniqueimportant.D’après Wikipedia.

Doc 5 : Des témoignages de micro-trottoir.- - « L’homéopathie ? Je suis fan !! Je crois vraiment aux médecines alternatives et à l’utilisation des plantes pour se guérir. En plus, avec tout ce qu’on entend sur les produits chimiques, ça n’inspire pas trop confiance, moi je crois que les médicaments chimiques sont toxiques pour notre corps. J’ai un ami qui a carrément soigné son cancer grâce à l’homéopathie ! Dire qu’il y a des abrutis pour prétendre que ça ne marche pas...ça me désole. » Estelle, 54 ans.- « Moi, l’homéopathie, je n’y crois pas, donc ça ne peut pas marcher sur moi. » Céline, 18ans.- « Je ne me soigne plus qu’avec de l’homéopathie, surtout depuis que j’ai des enfants ! Etmême si ça ne fait pas du bien, au moins ça ne fait pas de mal... » Christophe, 42 ans.- « L’homéopathie c’est vraiment n’importe quoi. Vendre du sucre aussi cher dans des flacons qui font croire que c’est des médicaments… Et dire qu’il y a des crédules pour en acheter, ça me fait bien rire !!! » Jean, 35 ans.- « L’homéopathie c’est juste magique : quand mes petits-enfants se cognent et qu’ils pleurent, je leur donne 3 granulés d’Arnica et ils repartent jouer tout desuite !! En un rien de temps le bobo est oublié. Et le mieux, c’est que ça marche aussi sur mon chat ! » Yasmine, 68 ans.- « L’homéopathie ? Quelle arnaque !! Il n’y a que des imbéciles pour y croire ! Et dire que c’est remboursé par la sécu... » Mehdi, 58 ans.