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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2011 : 96ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 96 ans de déni : ça suffit ! -------------------------------------------------------------- ----- VEILLE MEDIA Mercredi 1er Juin 2011 Retrouvez les news sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 Avril 2011 : 96ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc96 ans de déni : ça suffit !

-------------------------------------------------------------------

VEILLE MEDIA

Mercredi 1er Juin 2011

Retrouvez les news sur notre site :http://www.collectifvan.org

Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

et Rubrique News (Revue de Presse) :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1

SOMMAIRE

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigi-lance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une re-vue de presse des informations parues dans la presse franco-phone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide armé-nien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons égale-ment de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collec-tifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains ar-ticles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous rece-vrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.

Turquie : le filtrage internet en question ? Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site des Reporters Sans Frontières le 30 mai 2011. "Le 25 mai 2011, un forum a réuni les acteurs institutionnels et de la société civile, pour débattre du nouveau système de filtrage de l’In-ternet qui devrait être mis en place le 22 août prochain. “L’initiative est louable, mais elle arrive trop tard. Suite à la forte mobilisation contre ce projet en Turquie et à l’étranger, les autorités semblent enfin disposées au dialogue. Mais aucune garantie n’a été donnée pour que ce scandaleux dispositif de censure soit abandonné”, a déclaré Reporters sans fron-tières".

Azerbaïdjan: Rapport 2011 de l'ECRI Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – L’ECRI recommande aux autori-tés de Bakou d’aligner la législation en vigueur en matière de liberté reli-gieuse avec les exigences de Convention européenne des droits de l’homme et de renforcer leurs efforts pour lutter contre les manifestations d’intolérance religieuse. L’ECRI recommande aux autorités d’adopter dès que possible une loi sur les droits des minorités nationales et de veiller à ce que les représentants des minorités nationales puissent participer de manière effective à la prise de décisions les concernant. L’ECRI exhorte les autorités à travailler activement pour améliorer le climat à l’égard des Ar-méniens relevant de la juridiction de l’Azerbaïdjan. Le discours négatif constant de la part des autorités et des médias vis-à-vis de la République d’Arménie contribue à entretenir un climat d’opinion négatif à l’égard des personnes d’origine arménienne, qui demeurent vulnérables à la discrimi-nation. Le Collectif VAN vous invite à prendre connaissance du Rapport 2011 de la Commission Européenne contre le Racisme et l'Intolérance (ECRI).

Les nouveaux amis d'Hitler Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur le site MEMORIAL 98 le 20 mai 2011. "Lars Van Trier, aujourd’hui. John Galliano, hier. Et peut-être (sans doute ?) d’innombrables anonymes, au comptoir d’un bar, dans un salon privé, exprimant des pro-pos analogues : « Hitler a fait des mauvaises choses mais… », « I love Hit-ler… »"

Collectif VAN : l'éphéméride du 1er Juin 2011 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’évé-nements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "1er juin 1942 -- France :

publication du décret du Commandement militaire qui impose en zone nord le port de l’étoile de David en tissu jaune portant l’inscription « Juif » « dès l’âge de six ans révolus » pour tous les Juifs « de plus de 6 ans et de nationalité allemande, polonaise, hollandaise, belge, française, croate, slo-vaque et roumaine ». Cette mesure touche quelque 100.000 Juifs dans la région parisienne".

Turquie : morts en série pour les touristes buveurs d’alcool ! Samedi 28 mai, le consulat général de Russie en Turquie a reçu des infor-mations sur l’empoisonnement de plusieurs dizaines de touristes Russes en vacances dans la station balnéaire turque de Bodrum. Vraisemblable-ment, les touristes ont été intoxiqués par de l’alcool de mauvaise qualité, lors d’une croisière sur un yacht.

Syrie cherche démocratie désespérément Au lendemain du décret d’amnistie pris par le président syrien -et rejeté par l’opposition- celle-ci s’est réunie officiellement pour la première fois en Turquie, pour discuter de la feuille de route qui conduirait leur pays à la démocratie.

Fethiye Çetin, « métisse » turco-arménienne Avocate, militante des droits de l’homme, elle a raconté l’histoire de sa grand-mère, Arménienne rescapée du génocide. Elle donne la parole aux « petits-enfants » pour que la Turquie regarde son histoire en face.

Turquie : 30.000 personnes manifeste lors de l'anniversaire du raid israélien contre la flottille humanitaire pour Gaza Quelque 30.000 Turcs ont pris part lundi soir à Istanbul à une manifesta-tion marquant l'anniversaire du raid israélien contre la flottille humanitaire pour la bande de Gaza, dans lequel huit Turcs et un Turc-Américain ont été tués.

Turquie : Erdogan largement en tête des sondages Selon un sondage publié ce mercredi, le parti pour la Justice et le Dévelop-pement (AKP), au pouvoir en Turquie, est crédité de 48,6% des intentions de vote en vue des élections du 12 juin. Il semble donc se diriger vers un troisième succès d'affilée à des législatives. En 2007, la formation du Pre-mier ministre Recep Tayyip Erdogan avait obtenu un peu moins de 47% des voix.

Arménie: Libération de prisonniers politiques Le 26 mai, à l'occasion du 20ème anniversaire de l'Indépendance du pays, le Parlement a approuvé la proposition du président Serge Sargsian d'am-nistier 397 prisonniers parmi lesquels quatre prisonniers politiques, arrêtés à la suite des manifestations dénonçant les fraudes électorales en mars 2008.

Ratko Mladic, transféré à La Haye, attend la date de son procès Ratko Mladic, l'ancien chef militaire des séparatistes serbes de Bosnie, a passé sa première nuit au centre de détention de Scheveningen avant de comparaître devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY).

L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Ra-dio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide ar-ménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan a inauguré la porte frontière Sarp, dont les travaux de modernisation du côté de la Géorgie ont été complétés."

Le jeune musulman dans la vidéo avec Ratko Mladic voulait du chocolat Tout sourire, Ratko Mladic tapotait sur la tête d'un jeune musulman et lui assurait que tous les résidants de la région de Srebrenica seraient en sécu-rité. Quelques heures après, le massacre de 8000 hommes et garçons commençait.

1909, prélude au génocide arménien Les éditions Phébus publient un reportage bouleversant sur le premier gé-nocide du XXe siècle : celui des Arméniens par les Turcs. Déjà en 1895, un massacre avait fait 200000 morts dans cette communauté. Mais lorsque les Jeunes-Turcs prirent le pouvoir en 1908, et proclamèrent l’égalité de tous les sujets ottomans, quelle que soit leur religion, les Arméniens espé-rèrent voir s’ouvrir une ère nouvelle.

Mladic : "Il faut aussi juger les exécutants" Pour Céline Bardet, juriste internationale spécialisée dans les Balkans, "beaucoup de criminels de guerre se baladent encore en toute impunité". La communauté internationale doit davantage aider les juridictions natio-nales. L'arrestation de Mladic signe la fin de l'impunité des hauts respon-sables.

L'opposition syrienne se réunit en Turquie Un large spectre des figures de l'opposition syrienne s'est retrouvé pour la première fois mardi à Antalya. L'opposition syrienne en exil a tenu une première réunion officielle mardi à Antalya, sur la côte méridionale de la Turquie, afin d'élaborer un plan pour mener une transition démocratique en Syrie. Des islamistes aux chrétiens, la conférence a réuni un large spectre des figures de l'opposition syrienne, qui s'est heurtée depuis le coup d'État de 1963 à la famille Assad et au parti Baas.

Reprise du procès de Karadzic alors que le TPIY attend l'extradi-tion de Mladic L'ancien chef politique des Serbes de Bosnie Radovan Karadzic n'a pas mentionné mardi l'arrestation de Ratko Mladic lors de la reprise de son procès devant le tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) de La Haye.

Erdogan qualifie un de ses ministres de « suspect » dans le meurtre de Hrant Dink Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a mentionné son ancien mi-nistre de la Justice, Cemil Çiçek, qui est actuellement vice-Premier mi-nistre, de « suspect » dans le meurtre du journaliste turc d’origine armé-nienne Hrant Dink en 2007 a affirmé le fils du journaliste tué.

Législatives en Turquie: Le parti au pouvoir en tête des sondages

Le parti pour la Justice et le Développement (AKP), au pouvoir en Turquie, est crédité de 48,6% des intentions de vote en vue des élections du 12 juin et se dirige vers un troisième succès d'affilée à des législatives, selon un sondage publié ce mercredi.

Rwanda/Gacaca - HRW dresse un bilan « mitigé » des juridictions gacacas L'organisation des droits de l'homme Human rights watch (HRW) a dressé un bilan « mitigé » du travail des gacacas, faisant état d' «un large éven-tail de violations » des principes de l'équité par ces tribunaux populaires chargés de juger la presque totalité des auteurs présumés du génocide des Tutsis de 1994.

Le conseil municipal de Kars n’a jamais obtenu la permission né-cessaire pour construire la statue de l’amitié Tandis que la statue connue comme « le Monument à l’Humanité » conti-nue à être démolie, la question en Turquie est de savoir si ce monument a été érigé sans obtenir la permission nécessaire et donc s’il doit être démoli de toute façon. La contradiction entourant la statue a commencé après le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan l’ait qualifiée de « monstre ».

Retour sur le transfèrement de Rtako Maldic à La Haye C’est à bord d’un avion portant l’inscription « République de Serbie » que Ratko Mladic est arrivé, le mardi 31 mai 2011, aux Pays-Bas. Quelques heures plus tôt à Belgrade, la justice avait autorisé le transfert de l’ancien chef des forces serbes de Bosnie. Ratko Mladic, accusé de génocide, crimes de guerre et crimes contre l’humanité, devrait comparaître dès cette semaine à La Haye devant le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) dans le cadre des audiences préliminaires.

La Turquie condamne l'attaque contre des Casques bleus de l'ONU au Liban La Turquie a condamné lundi l'attentat à la bombe contre la Force intéri-maire des Nations Unies au Liban (Finul) qui a blessé six soldats italiens.

La question kurde (3): jour de deuil à Yüksekova Le premier ministre Erdogan est reparti. Son meeting à Hakkari a été abondamment commenté sur les chaînes kurdes qui tournent en boucle dans les salons de la région et notamment sur Roj TV, la chaîne du PKK. Lassitude et résignation dominent... Ses diatribes anti BDP ont achevé de convaincre les sympathisants du parti kurde que la solution ne viendrait pas de ce premier ministre colérique et autoritaire.

Rwanda:Human Rights Watch déplore l'héritage mitigé des tribu-naux communautaires Les tribunaux communautaires «gacaca» au Rwanda ont aidé les commu-nautés à faire face au génocide de 1994 dans le pays mais n'ont pas réussi à fournir des décisions et une justice crédibles dans un certain nombre d’affaires, a déclaré Human Rights Watch (HRW) dans un rapport publié mardi.

L'Iran et l'Arménie veulent renforcer leur coopération énergétique

L'Iran et l'Arménie ont signé un protocole d'accord pour renforcer leur co-opération dans les domaines énergétique, mais aussi commercial et indus-triel, ont rapporté hier les médias iraniens.

INFOS COLLECTIF VAN

Turquie : le filtrage internet en question ?Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous in-vite à lire cette information publiée sur le site des Reporters Sans Frontières le 30 mai 2011.

Reporters Sans Frontières

Publié le lundi 30 mai 2011.

Le 25 mai 2011, un forum a réuni les acteurs institutionnels et de la socié-té civile, pour débattre du nouveau système de filtrage de l’Internet qui devrait être mis en place le 22 août prochain.

“L’initiative est louable, mais elle arrive trop tard. Suite à la forte mobilisa-tion contre ce projet en Turquie et à l’étranger, les autorités semblent en-

fin disposées au dialogue. Mais aucune garantie n’a été donnée pour que ce scandaleux dispositif de censure soit abandonné”, a déclaré Reporters sans frontières.

Le forum s’est tenu à l’université de Bilgi à Istanbul, à l’initiative du Comi-té de l’Internet du Conseil des technologies informatiques (BTK). Plus de 50 représentants de la société civile et du secteur de l’Internet étaient pré-sents, de même que des responsables de la Tib (Haute Instance des télé-communications). Mais en définitive, chacun est resté sur ses positions.

Par ailleurs, de nouvelles cyberattaques continuent de viser les sites qui se sont opposés au projet de loi, tout comme les sites de gauche et de la mi-norité kurde. Le 20 mai, le site du quotidien Yüksekova Haber a été victime à son tour d’une attaque DDoS.

http://fr.rsf.org/turquie-le-systeme-de-filtrage-en-question-30-05-2011,40237.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=54627

Collectif VAN : l'éphéméride du 1er Juin 2011Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique "Ephémé-ride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle re-cense la liste d’événements survenus à une date donnée, à diffé-rentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’associa-tion suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant ici

http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673

Ça s’est passé un 1er juin (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) :

1er juin 1096 -- Les volontaires de la première croisade envahissent Trèves (Allemagne). Ils massacrent tous les juifs qui ne se laissent pas tenter par le baptême.

Skynet : 1er juin, ce jour-là, n’oubliez pashttp://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/31/1-juin-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

1er juin 1556 -- Pologne : deux des cinq juifs accusés de profanation d’hostie à Sochaczev (Varsovie) meurent sur le bûcher à Polock. L’un s’étant suicidé en prison, un autre avait réussi à s’évader. Le sort du cinquième demeure inconnu.Skynet : 1er juin, ce jour-là, n’oubliez pashttp://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/31/1-juin-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

1er juin 1878 -- Le Congrès de Berlin s’ouvre et traite également de la question arménienne. Il se termine un mois plus tard.American University of Armenia : This day in Armenian historyhttp://www.aua.am/extens/armhistory/downloads/rptWhathappened_Eng.pdf

1er juin 1906 -- 78 juifs sont égorgés et 84 grièvement blessés au cours d’un pogrome de Bialystok (Pologne).Skynet : 1er juin, ce jour-là, n’oubliez pashttp://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/31/1-juin-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

1er mai 1909 -- Empire ottoman : le Jules-Ferry est à Latakié à 2 h du ma-tin, y trouvant sur rade le croiseur italien Piemonte et un petit vapeur de commerce turc, qui procèdent au rembarquement des réfugiés pour les ra-mener à la plage de Bazit. Ceux-ci étaient parqués à l’extérieur de Latakié en raison de l’apparition chez 21 enfants de cas de petite vérole.

Dans la matinée, le vice-amiral Pivet fait porter à terre le ravitaillement qui est distribué « par les soins empressés des officiers du bord », à l’en-semble des réfugiés. Afin d’en imposer aux Musulmans de la région de Ba-zit, le vice-amiral Pivet prend à bord du Jules-Ferry le mutessarif et l’agent consulaire de France afin de bien montrer aux chrétiens « la sollicitude de la France à leur égard » ; puis arrivé à Bazit où se trouve le Jules-Michelet, mais plus les indigènes qui ont quitté la plage dans la matinée pour ren-trer chez eux sous la conduite de quelques soldats envoyés de Latakié, Pi-vet descend à terre avec le mutessarif et engage des pourparlers avec les chefs musulmans des villages voisins, des notables Arméniens, et le supé-rieur des franciscains italiens de Latakié et Baghtché Caz, puis il fait rame-ner le mutessarif par le Jules-Michelet.

© Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915

Imprescriptible : L’intervention de la Marine française durant les massacres de Cilicie d’avril 1909

http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p1d4a

1er juin 1915 -- Empire ottoman : une semaine avant que rien ne fut survenu à Baïbourt, les Arméniens des villages des alentours avaient été évacués. L'exode forcé de Baïbourt eut lieu le 1er juin. Tous les villages, aussi bien que les trois quarts de la ville, avaient déjà été évacués. Le troisième convoi comprenait de 4 à 5.000 personnes. Six ou sept jours avant le départ, tous les garçons au-dessous de 15 ans avaient été assassinés.Imprescriptible : Dépêche datée du 11 juin 1915, de source neutre particulièrement bien informée, de Constantinople, communiquée Par le Comité Américain de secours aux Arméniens et aux Syrienshttp://www.imprescriptible.fr/documents/livre-bleu/d1.htm

1er juin 1915 -- Empire ottoman : en date du 1" juin, les 3.000 habitants de Pyrgos (province de Bouyoudéré) reçurent dans le courant de la nuit, l'ordre de quitter leur village pour l'intérieur de l'Anatolie. C'est à Bouyoukderé, à une distance.de 3 heures à pied, qu'ils durent s'embarquer. Hommes et femmes, enfants, vieillards et nouveau-nés, privés de toute ressource, furent installés dans les villages turcs d'Ik-Ghiol et Soughio, de la province d'Isnik.Les persécutions anti helléniques en Turquie depuis le début de la guerre européenne. D'après les rapports officiels des agents diplomatiques et consulaires.Imprescriptible : Gallipoli, Dardanelles Mer de Marmara, Kirkilisséhttp://www.imprescriptible.fr/documents/grecs/p2c1.htm

1er juin 1915 -- Empire ottoman : les villages du sandjak de Mardin sont kurdes, arméniens, jacobites ou chaldéens, arabes au sud et rarement mixtes. Dans les bourgs et les villes, au contraire, la population est mélan-gée, mais dans les villages, les habitants partagent les mêmes cultures, les mêmes traditions, la même religion. Le problème, pour les prélats de chaque communauté est d’assurer, on l’a vu, une présence religieuse : un prêtre, une église, un culte. Il arrive, c’est surtout le cas pour les chal-déens, que, faute d’un officiant de leur rite, les fidèles assistent aux offices d’une confession voisine, arménienne catholique dans ce cas.

Les villageois sont sans défense devant leurs adversaires. Lorsque les tchété et les Kurdes attaquent un village, tous les habitants présents sont

tués ou enlevés. Les destructions commencent en juin : Awina, à deux jours de Mardin, le 1er juin

© Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915

Imprescriptible : L’élimination des Chrétiens du sandjak de Mardin

http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome4/l1-p4-ch1

1er juin 1915 -- Les Arméniens de Chabin-Karahisar (territoires de l’Arménie occidentale dans l’Empire ottoman) se défendent pendant dix mois contre le génocide arménien organisé par les Turcs.American University of Armenia : This day in Armenian historyhttp://www.aua.am/extens/armhistory/downloads/rptWhathappened_Eng.pdf

1er juin 1915 -- Empire ottoman : kaza de Hinis/Khnous. Les villageois de Karaçoban sont égorgés dans les gorges voisines de Çagh. Le bourg de Géovèndoug subit le même sort, à la même date, tandis que les villages de Bournaz/Pournaq (449 âmes) et Karaköprü (1 161 âmes) subissent à leur tour les assauts des çete de l’O.S. commandés par Hoca Hamdi bey : leur population est liquidée à l’arme blanche dans un endroit isolé. Les habitants du village de Haramig (898 âmes), résistent quinze jours durant aux assauts des çete commandés par le chef kurde Feyzullah.*** (Kévorkian, 2006 :371).Mass violence : Chronologie de l’extermination des Arméniens de l’Empire ottoman par le régime jeune-turc (1915-1916)http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-des-Armeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf

1er juin 1915 -- Empire ottoman : région de Palou (vilayet de Dyarbekir). 800 soldats-ouvriers arméniens du bataillon de travail cantonné à Khochmat, au nord de Palou, originaires d’Egin et d’Arapkir, ainsi que 400 autres basés à Nirkhi, sont ligotés et exécutés à l’arme blanche par des « bouchers d’humains » de l’O.S.** (Simon, s.d. :82; Kévorkian, 2006 :453).Mass violence : Chronologie de l’extermination des Arméniens de l’Empire ottoman par le régime jeune-turc (1915-1916)http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-des-Armeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf

1er juin 1915 -- Empire ottoman : Egin/Agn (vilayet de Mamuret ul-Aziz).

Les autorités procèdent à l’arrestation des chefs religieux et civils arméniens d’Agn, qui sont noyés, avec une centaine d’autres détenus arméniens, peu avant Keban Maden, dans l’Euphrate.** (Agouni, 1921 :175).Mass violence : Chronologie de l’extermination des Arméniens de l’Empire ottoman par le régime jeune-turc (1915-1916)http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-des-Armeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf

1er juin 1915 -- Empire ottoman. Dans les lettres envoyées à son Chancelier, l'Ambassadeur allemand Hans Von Wangenheim, pourtant favorable aux jeunes-turcs reconnaît, dès le 1er juin 1915 : "Il est évident que la déportation des Arméniens n'est pas motivée par les seules considérations militaires".CDCA : Histoire du génocide arménienhttp://www.cdca.asso.fr/cdca/cdca-rapport_rouquet_historique.htm

1er juin 1938 -- Le chef SS Reinhard Heydrich ordonne à la Kripo d’effectuer des rafles contre les « asociaux » (mendiants, proxénètes, Tziganes, prostituées) et de les interner dans les camps.Skynet : 1er juin, ce jour-là, n’oubliez pashttp://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/31/1-juin-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

1er juin 1940 -- La population juive de Tomaszov Lubelski (Pologne) doit déménager dans le ghetto créé par les nazis.Skynet : 1er juin, ce jour-là, n’oubliez pashttp://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/31/1-juin-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

1er juin 1941 -- Irak : en ce jour, eut lieu le pogrom contre les Juifs de Bagdad qui a entraîné 200 morts et 2 000 blessés et 900 maisons juives ont été détruites.Skynet : 1er juin, ce jour-là, n’oubliez pashttp://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/31/1-juin-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

1er juin 1942 -- 2 000 juifs de Cracovie sont déportés au camp d’extermi-nation de Belzec.

- En dix-huit mois, près de 900 000 juifs sont assassinés par les SS dans le camp d’extermination de Treblinka (Pologne).

- 1 000 juifs déportés de Vienne (Autriche) à Minsk (Biélorussie) sont conduits dans des fosses près de la ville et abattus par les SS.

- Pas de carte de tabac pour les juifs.

Skynet : 1er juin, ce jour-là, n’oubliez pashttp://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/31/1-juin-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

1er juin1942 -- Belgique : le port de l'étoile sera imposé par l'ordonnance du 1er juin 1942

Wikipédia : Étoile jaunehttp://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89toile_jaune

1er juin 1942 -- France : publication du décret du Commandement militaire qui impose en zone nord le port de l’étoile de David en tissu jaune portant l’inscription « Juif » « dès l’âge de six ans révolus » pour tous les Juifs « de plus de 6 ans et de nationalité allemande, polonaise, hollandaise, belge, française, croate, slovaque et roumaine ». Cette mesure touche quelque 100.000 Juifs dans la région parisienne, mais, malgré les efforts de Darquier de Pellepoix, le maréchal Pétain refuse de l’appliquer en zone sud. Elle y sera remplacée après l’opération « Anton » du 11 novembre 1942 par l’apposition du mot « Juif » sur les cartes d’identité et d’alimentation. Au premier jour d’application de la mesure le 7 juin, quelques Parisiens, des jeunes surtout, témoignent de leur solidarité active en arborant dans la rue des étoiles portant des inscriptions telles que « Swing », « Auvergnat », « Papou », ou même l’insigne « Juif ». Pour ce témoignage de solidarité, une vingtaine d’entre eux sera arrêtée et emprisonnée durant trois mois, à Drancy pour les hommes et à la caserne des Tourelles pour les femmes.

Voici le texte de l'ordonnance du 29 mai 1942, publiée en France le 1er juin 1942 et mise en application le 7 juin 1942.

HUITIÈME ORDONNANCE du 29 mai 1942 concernant les mesures contre les Juifs

En vertu des pleins pouvoirs qui m'ont été conférés par le Fûhrer und Oberster Befehischaber der Wehrmacht, j'ordonne ce qui suit:

§1

Signe distinctif pour les Juifs

I. Il est interdit aux Juifs, dès l'âge de six ans révolus, de paraître en public sans porter l'étoile juive.

II. L'étoile juive est une étoile à six pointes ayant les dimensions de la paume d'une main et les contours noirs. Elle est en tissu jaune et porte, en caractères noirs, l'inscription « Juif ». Elle devra être portée bien visible-ment sur le côté gauche de la poitrine, solidement cousue sur le vêtement.

§2

Dispositions pénales

Les infractions à la présente ordonnance seront punies d'emprisonnement et d'amende ou d'une ces peines. Des mesures de police, telles que l'inter-nement dans un camp de Juifs, pourront s'ajouter ou être substituées à ces peines.

§3

Entrée en vigueur

La présente ordonnance entrera en vigueur le 7 juin 1942.

DER MlLITÀRBEFEHLSHABER IN FRANKREICH.

BS Encyclopédie : Le port de l’étoile jaunehttp://www.encyclopedie.bseditions.fr/article.php?pArticleId=158&pChapitreId=23969&pSousChapitreId=23971&pArticleLib=Le+port+de+l%92%E9toile+jaune+%5BLe+r%E9gime+de+Vichy-%3ELe+r%E9gime+de+Vichy%5D

Mémoire juive et éducation : Le début du port de l'étoile jaune

http://d-d.natanson.pagesperso-orange.fr/etoile_juive.htm

01 juin 1943 -- France : un Kommando SS aux ordres d'Aloïs Brunner est chargé de traquer les Juifs de France.

Ajpn : Repères chronologiques 1905 à 1945http://www.ajpn.org/1943.html

1er juin 1943 -- 3 006 internés juifs du camp de regroupement de Wes-terbork (Pays-Bas) sont déportés au camp d’extermination de Sobibor.

- Le camp d’extermination de Treblinka commence à fonctionner. Jusqu’en août 1943, 700.000 Juifs y ont trouvé la mort.

Un décret de Vichy soumet les Juifs à la police judiciaire et les livre ainsi à la Gestapo sans aucune protection judiciaire.

Skynet : 1er juin, ce jour-là, n’oubliez pashttp://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/31/1-juin-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

1er juin 1994 -- Rwanda : alibi de l'ancien directeur de l'usine à thé de Gisovu (préfecture Kibuye, ouest du Rwanda), Alfred Musema, qui a nié avoir joué un rôle dans le génocide anti-tutsi, lors de son témoignage devant le Tribunal international pour le Rwanda (TPIR). Le 1er juin 1994, selon l'alibi invoqué, Musema s'est rendu à Shagasha où il est resté avec sa famille jusqu'à son retour à Gisovu, le 10 juin.La Chambre note que l'alibi ne réfute pas spécifiquement la présence de Musema à la grotte. Si la date exacte de l'attaque reste incertaine compte tenu des témoignages produits, la Chambre constate toutefois que tous les témoins, dans toutes leurs déclarations, ont fait un compte rendu général cohérent des faits qui se sont produits à la grotte de Nyakavumu. Le fait que la date exacte de l'attaque reste incertaine n'entame pas, de l'avis de la Chambre, la crédibilité des témoins. Par conséquent, sur la foi des déclarations accablantes de quatre témoins à charge qui ont tous rendu compte de façon cohérente de l'attaque de la grotte, la Chambre rejette l'alibi invoqué et estime qu'il est établi au-delà de tout doute raisonnable que Musema a participé à l'attaque de la grotte de Nyakavumu.Musema reconnaît que, tel qu'allégué au paragraphe 4.1 de l'Acte d'accusation, à l'époque des faits allégués, le Rwanda était divisé en onze préfectures, dont la préfecture de Kibuye. Musema reconnaît que, tel qu'allégué au paragraphe 4.2 de l'Acte d'accusation, à l'époque des faits allégués, les Tutsis étaient identifiés comme membres d'un groupe ethnique ou racial. Musema reconnaît également clairement que pendant de nombreuses années avant 1994, les Tutsis, comme les Hutus et les Twas, étaient perçus et identifiés comme un groupe ethnique ou racial, et que les Tutsis étaient, en tant que tel, l'objet de discrimination et la cible de tueries qui, avant 1994, provenaient de la situation socio-politique du pays. Ainsi qu'il est noté au titre des "Faits d'ordre général reconnus" supra(1), Musema a admis que, durant les années qui ont suivi l'indépendance, des personnes identifiées comme des Hutus occupaient une place prépondérante sur la scène politique. L'oppression et la discrimination dont faisaient l'objet les personnes identifiées comme étant tutsies se manifestaient également par leur mise à l'écart des postes de responsabilité politique, administrative et militaire, ainsi que par les fréquentes arrestations et détentions dont elles étaient la cible; il convient d'ajouter à cette liste, les actes d'incitation ouverte à la violence et à l'extermination dont les Tutsis avaient

commencé à faire l'objet vers 1993.

Massacres dans la région de Biseserohttp://69.94.11.53/FRENCH/cases/Musema/judgement/5.htm

Reliefweb : Alfred Musema nie avoir joue un rôle dans le génocide

http://reliefweb.int/node/47563

1er juin 2009 -- Turquie: Kemal Karpat est un historien turc, professeur à l’Université du Wisconsin-Madison (USA). Diplômé des Universités d’Istanbul, de Washington et de New-York, il fait partie des historiens obnubilés par la minimisation et la négation du génocide arménien. Il y a fort à parier que l’Etat turc, avec l’aval des USA, fera appel à ce type de “scientifiques” pour ‘étudier’ le génocide arménien, le Secrétaire d’État adjoint US Philip Gordon ayant indiqué que l’administration Obama soutenait la création de la commission d’historiens arméno-turque réclamée par Ankara… Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article moqueur de l’intellectuel turc Baskin Oran, publié par le journal arménien de Turquie, Agos. Prenant prétexte de l’interview, le 1er juin 2009, de Kemal Karpat dans deux journaux turcs, Baskin Oran taille ici un costard au ‘professeur émérite mondialement connu’ Kemal Karpat, selon lequel le nombre de morts arméniens en 1915 ne dépasserait pas 100 à 200 000 (au lieu de 1 500 000). Baskin Oran ironise : « Pour pouvoir dire que nous avons tué peu d’Arméniens, nous sommes obligés de produire beaucoup de règles de calcul. »

Collectif VAN – Génocide arménien : quelle commission et quels historiens ?http://cvan.synten.com/article_print.php?id=32607

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=54650

Azerbaïdjan: Rapport 2011 de l'ECRIInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’ECRI recommande aux

autorités de Bakou d’aligner la législation en vigueur en matière de liberté religieuse avec les exigences de Convention euro-péenne des droits de l’homme et de renforcer leurs efforts pour lutter contre les manifestations d’intolérance religieuse. L’ECRI re-commande aux autorités d’adopter dès que possible une loi sur les droits des minorités nationales et de veiller à ce que les repré-sentants des minorités nationales puissent participer de manière

effective à la prise de décisions les concernant. L’ECRI exhorte les autorités à travailler activement pour améliorer le climat à l’égard des Arméniens relevant de la juridiction de l’Azerbaïdjan. Le dis-cours négatif constant de la part des autorités et des médias vis-à-vis de la République d’Arménie contribue à entretenir un climat d’opinion négatif à l’égard des personnes d’origine arménienne, qui demeurent vulnérables à la discrimination. Le Collectif VAN vous invite à prendre connaissance du Rapport 2011 de la Com-mission Européenne contre le Racisme et l'Intolérance (ECRI).

Conseil de l’Europe

Rapport de l’ECRI sur l'Azerbaïdjan

(quatrième cycle de monitoring) Adopté le 23 mars 2011 Publié le 31 mai 2011

Depuis la publication du second rapport de l’ECRI sur l’Azerbaïdjan le 24 mai 2007, des progrès ont été accomplis dans un certain nombre de do-maines abordés dans le rapport. Les autorités ont engagé des efforts pour réformer le système judiciaire et améliorer la formation dispensée à l’en-semble des acteurs du système, y compris en ce qui concerne les infrac-tions à caractère raciste et la discrimination. Un site internet gratuit a éga-lement été créé contenant toute la législation azerbaïdjanaise, afin de rendre celle-ci plus accessible au grand public.

Le rôle de l’Ombudsperson commence à être mieux connu en Azerbaïdjan et celui-ci a consacré d’importants efforts ces dernières années à des acti-vités de sensibilisation. Des bureaux régionaux ont également été ouverts dans plusieurs régions. Un nouveau mécanisme a été mis en place pour traiter les demandes d’acquisition de la nationalité azerbaïdjanaise et les autorités ont commencé à examiner de plus près la situation des apa-trides, dans l’optique de remédier aux problèmes constatés. En ce qui concerne les minorités, les autorités continuent à soutenir des activités culturelles des minorités nationales/ethniques et d’assurer l’enseignement général en trois langues (azerbaïdjanais, russe et géorgien) ainsi que l’en-seignement à l’école primaire de plusieurs langues des minorités. Par ailleurs, il existe un certain nombre de journaux locaux publiés dans les langues minoritaires, ainsi que des organes et dispositions pour veiller à ce que les médias fassent leur travail dans le respect de la diversité et sans inciter à la haine.

Plusieurs mesures ont été adoptées visant notamment à simplifier les pro-cédures en vigueur concernant les travailleurs migrants. Ainsi, un Service public des migrations a été créé ; un « guichet unique » pour les migrants

a été établi ; et les non ressortissants et apatrides titulaires d’un permis de séjour en Azerbaïdjan sont désormais dispensés de la nécessité d’obtenir des visas d’entrée et de sortie. Les autorités sont également en train d’élaborer un Code des migrations regroupant l’ensemble des dispositions pertinentes.

Par ailleurs, un décret présidentiel a été adopté fin 2010 qui devrait facili-ter l’accès des réfugiés à leurs droits sociaux. Les autorités ont engagé des efforts importants pour améliorer les conditions de vie des personnes déplacées suite au conflit relatif au Haut-Karabakh. Dans le domaine du lo-gement, des villages de tentes ont notamment été remplacés par des mai-sons en bois ; d’autres mesures d’action positive ont également été prises dans le domaine de l’accès à d’autres droits sociaux.

Dans le domaine de la santé, les autorités ont adopté un certain nombre de mesures visant à améliorer l’accès de l’ensemble de la population à des soins efficaces. Tous les travailleurs migrants disposeraient ainsi d’une fiche de santé électronique censée faciliter l’accès aux soins médicaux, ainsi que tous les enfants nés en Azerbaïdjan depuis l’introduction de ces fiches, quel que soit le statut juridique de leurs parents. Dans le cadre du recensement de la population effectué en 2009 les individus ont eu la pos-sibilité de répondre à des questions concernant leur nationalité, leur ap-partenance ethnique et leur langue maternelle.

Suite à l’analyse des informations recueillies, quinze études sur la situation en Azerbaïdjan devraient être publiées courant 2011, ce qui devrait per-mettre d’identifier toute situation de discrimination directe ou indirecte ainsi que des pistes permettant d’y remédier.

L’ECRI se félicite de ces développements positifs en Azerbaïdjan. Cepen-dant, malgré les progrès accomplis, certains points demeurent préoccu-pants. La législation anti discrimination reste peu connue, dispersée et peu appliquée. La manière dont des dispositions du Code pénal censées proté-ger la sécurité nationale ou interdire l’incitation à l’hostilité ethnique sont employées à l’encontre de personnes appartenant à des minorités ou de journalistes présentant leurs points de vue, demeure également préoccu-pante. Alors que la société civile fait état de cas d’infractions à caractère raciste ou de discrimination raciale fondées sur l’origine ethnique ou la re-ligion, très peu de plaintes sont déposées concernant de tels faits.

Certaines pratiques et dispositions restrictives à l’égard des communautés religieuses ont été renforcées suite à l’adoption d’amendements à la loi sur la liberté religieuse en 2009 et les communautés religieuses dont la demande de réenregistrement est encore en instance sont exposées à des risques d’agissements arbitraires. Certains groupes se plaignent par ailleurs de manifestations d’intolérance religieuse de la part des autorités

et de reportages parfois stigmatisants dans les médias.

En outre, il a été signalé à l’ECRI qu’en l’absence d’une loi permettant d’effectuer un service civil de remplacement des objecteurs de conscience continuent à être poursuivis et incarcérés. Le cadre juridique en ce qui concerne les minorités nationales/ethniques reste faible. Celles-ci font aus-si état de difficultés pratiques dans l’accès à l’enseignement des langues minoritaires. Par ailleurs, l’absence de structures consultatives pour les mi-norités nuit à la prise en compte de leurs besoins spécifiques ; des difficul-tés sont également signalées concernant l’enregistrement des associa-tions de minorités nationales.

Des difficultés continuent à être signalées en ce qui concerne l’acquisition de la nationalité azerbaïdjanaise par les apatrides mais aussi les non res-sortissants résidents de longue durée en Azerbaïdjan. Les personnes confrontées à des difficultés d’accès à des documents d’identité ren-contrent également de sérieuses difficultés dans l’accès à d’autres droits qui en dépendent. Pour les travailleurs migrants, les longs délais de traite-ment des demandes de renouvellement de titres de séjour créent des pro-blèmes considérables et en raison notamment du coût élevé des permis de travail et de la durée de l’attente pour les obtenir, beaucoup d’em-ployeurs se tournent vers des pratiques illégales, exposant ainsi les tra-vailleurs migrants à de graves abus. Les migrants en situation irrégulière ne disposent souvent d’aucune possibilité réelle de contester leur expul-sion devant les tribunaux.

Dans le domaine de l’asile, les personnes dont le statut de réfugié a été reconnu continuent à rencontrer des problèmes dans l’exercice de leurs droits sociaux. Le taux de reconnaissance du statut de réfugié dans les cas examinés par les autorités azerbaïdjanaises est extrêmement bas, point d’autant plus inquiétant qu’aucune forme de protection subsidiaire n’est prévue par la législation azerbaïdjanaise. De nombreuses personnes né-cessitant une protection internationale mais ne remplissant pas les critères stricts prévus par le droit national se trouvent dans une situation très pré-caire, sans statut juridique et sans pouvoir subvenir à leurs besoins. De graves problèmes ont été signalés en ce qui concerne l’accès de tra-vailleurs migrants en situation irrégulière à des soins de santé, et la cor-ruption existant dans le système sanitaire a un impact particulièrement grave sur les personnes aux plus petits revenus – dont notamment les ré-fugiés, les demandeurs d’asile et les personnes ayant besoin de protection internationale mais qui n’ont pas de statut juridique en Azerbaïdjan.

Dans d’autres domaines comme l’emploi et le logement, des préjugés existant au sein de la société seraient à l’origine de comportements discri-minatoires à l’égard de personnes appartenant à certains groupes relevant du mandat de l’ECRI.

Les personnes déplacées continuent à faire face à des difficultés impor-tantes dans la vie quotidienne, notamment dans le domaine de l’accès aux droits sociaux, et des efforts supplémentaires semblent encore néces-saires pour remédier à certains des problèmes constatés. Le discours né-gatif constant de la part des autorités et des médias vis-à-vis de la Répu-blique d’Arménie contribue à entretenir un climat d’opinion négatif à l’égard des personnes d’origine arménienne, qui demeurent vulnérables à la discrimination.

De nombreux rapports font état d’abus commis par des représentants des forces de l’ordre ; certains cas particulièrement graves ont concerné des membres de groupes relevant du mandat de l’ECRI. Des méthodes abu-sives, y compris de mauvais traitements, seraient employées pour obtenir des preuves, et certains groupes feraient l’objet d’un profilage ethnique. De telles allégations sont toujours examinées par des instances internes aux forces de l’ordre et non par un mécanisme indépendant. Enfin, l’ab-sence d’informations détaillées sur la situation des divers groupes relevant du mandat de l’ECRI entrave l’identification des domaines où une discrimi-nation raciale directe ou indirecte existe et des meilleurs moyens de lutter contre ces phénomènes.

Dans le présent rapport, l’ECRI demande aux autorités azerbaïdjanaises de prendre des mesures supplémentaires dans un certain nombre de do-maines ; elle formule une série de recommandations, dont les suivantes. L’ECRI recommande aux autorités de veiller à ce que la législation natio-nale contre la discrimination raciale soit rédigée de manière précise et ex-haustive. Elle recommande également aux autorités de veiller à la bonne application des dispositions existantes en matière de droit pénal, civil et administratif interdisant les actes à caractère raciste et la discrimination raciale, de sensibiliser le grand public à ces dispositions et de renforcer la formation des juges, des avocats et des fonctionnaires du système judi-ciaire en la matière.

L’ECRI recommande aux autorités d’aligner la législation en vigueur en matière de liberté religieuse avec les exigences de Convention euro-péenne des droits de l’homme, de renforcer leurs efforts pour lutter contre les manifestations d’intolérance religieuse, et d’adopter dans les plus brefs délais une loi sur le service civil de remplacement conforme aux normes européennes. L’ECRI recommande aux autorités d’adopter dès que pos-sible une loi sur les droits des minorités nationales et de veiller à ce que les représentants des minorités nationales puissent participer de manière effective à la prise de décisions les concernant. L’ECRI exhorte les autori-tés à travailler activement pour améliorer le climat à l’égard des Armé-niens relevant de la juridiction de l’Azerbaïdjan.

L’ECRI recommande vivement aux autorités azerbaïdjanaises de mener à bien, dans les plus brefs délais, la procédure d’enregistrement des com-munautés religieuses actuellement en cours, tenant compte de la jurispru-dence de la Cour européenne des droits de l’homme. Elle souligne dans ce contexte qu’il est essentiel de clarifier la situation juridique des commu-nautés encore en attente d’une réponse définitive du Comité d’Etat pour les relations avec les religions ou des tribunaux, notamment en précisant clairement que celles déjà enregistrées en vertu des dispositions précé-dentes doivent pouvoir continuer à fonctionner normalement.

Les recommandations de ce paragraphe feront l’objet d’un processus de suivi intermédiaire par l’ECRI au plus tard deux ans après la publication du présent rapport.

L’ECRI encourage vivement les autorités azerbaïdjanaises à mener à bien le processus d’adoption d’un Code des migrations et à accorder un traite-ment prioritaire à cette question. Elle souligne à cet égard la nécessité de prévoir des recours efficaces, notamment pour faire valoir les droits proté-gés par des instruments internationaux tels que la Convention européenne des droits de l’homme et la Convention pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille.

L’ECRI encourage les autorités à intensifier leurs efforts visant à éliminer les cas d’apatridie. Elle leur recommande de prendre une série de mesures afin de renforcer la protection des demandeurs d’asile, des réfugiés, des personnes ayant besoin de protection internationale et des travailleurs mi-grants en Azerbaïdjan. L’ECRI recommande vivement aux autorités azer-baïdjanaises d’introduire dans la législation nationale, en complément du statut de réfugié, une protection subsidiaire couvrant toutes les personnes ayant besoin de protection internationale. Elle les encourage vivement à cet égard à coopérer étroitement avec le bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et les autres acteurs de la société ci-vile concernés, et à accorder un traitement prioritaire à cette question.

L’ECRI encourage vivement les autorités azerbaïdjanaises à poursuivre et à intensifier leurs efforts pour améliorer les conditions de vie des per-sonnes déplacées. L’ECRI recommande aux autorités de prendre toutes les mesures voulues afin d’assurer que personne relevant du mandat de l’ECRI ne soit injustement privé de soins de santé, et pour éliminer toute discrimination dans les domaines de l’emploi et du logement. L’ECRI ex-horte les autorités à redoubler d’efforts pour éliminer toute pratique abu-sive de la part des représentants des forces de l’ordre, de veiller à ce que les auteurs de ces actes soient traduits en justice et dûment sanctionnés, et de créer un organe indépendant chargé d’enquêter sur toutes les allé-gations dans ce domaine, et notamment les allégations de discrimination raciale.

L’ECRI recommande aux autorités azerbaïdjanaises de mettre en place un système de collecte de données sur le système judiciaire conforme aux normes européennes relatives à la protection des données et de la vie pri-vée et ventilées selon des catégories telles que l’origine ethnique ou natio-nale, la religion, la langue et la nationalité des plaignants ainsi que des personnes poursuivies, détenues et condamnées, afin de repérer toute dis-crimination directe ou indirecte à l’égard des personnes appartenant à des groupes relevant du mandat de l’ECRI dans leurs contacts avec le système judiciaire et de faciliter l’identification de mesures susceptibles d’y mettre fin.

Extraits :

CONSTATATIONS ET RECOMMANDATIONS

I. Existence et mise en œuvre de dispositions juridiques

Dispositions en matière de droit pénal

27. Les autorités ont indiqué à plusieurs reprises que depuis le second rap-port de l’ECRI, aucun individu n’a porté plainte pour violation des disposi-tions pénales pertinentes. Selon les autorités, le fait que très peu de plaintes soient déposées concernant des infractions à caractère raciste se-rait la conséquence de la très grande tolérance qui régnerait en Azerbaïd-jan. Cette analyse ignore toutefois un certain nombre d’autres éléments inquiétants déjà mis en avant par l’ECRI dans son précédent rapport. En effet, des déclarations publiques faites par certains médias ou personnes politiques et ayant un caractère raciste ou haineux, ainsi que certaines po-litiques allant à l’encontre de la promotion de la tolérance religieuse conti-nuent à être signalées. Il continue également à être fait état de cas de dis-crimination à l’encontre de personnes d’origine arménienne vivant en Azerbaïdjan et d’une connaissance insuffisante des dispositions existantes en matière d’interdiction d’infractions racistes, à la fois parmi les acteurs du système de justice pénale et au sein du grand public. De nombreux ac-teurs soulignent en outre un manque de confiance très répandu dans le système judiciaire.

Organes de lutte contre le racisme et la discrimination raciale

46. Malgré le grand nombre de requêtes reçues, l’Ombudsperson a indiqué qu’aucune de celles-ci ne comportaient des allégations de discrimination raciale. L’Ombudsperson ne recueille pas de données statistiques venti-lées par l’origine ethnique ou nationale des requérants, ni par leur religion ou d’autres critères ayant trait aux travaux de l’ECRI. Il ressort toutefois des informations fournies à l’ECRI que certaines tendances ont néanmoins

pu être décelées : ainsi, si la plupart des plaintes reçues par l’Ombudsper-son concerneraient l’accès aux droits sociaux, de nombreuses plaintes in-troduites par des personnes d’origine arménienne concerneraient notam-ment des problèmes d’accès aux documents d’identité. L’Ombudsperson a également indiqué avoir été saisi dans le passé de requêtes concernant l’interdiction de certains ouvrages religieux et, en 2010, de plaintes concernant la non reconnaissance de l’objection de conscience fondée sur des motifs religieux. L’ECRI regrette qu’il n’y ait pas de collecte de don-nées systématique couvrant les origines des requérants et le type de plaintes déposées : ceci permettrait non seulement de détecter rapide-ment des tendances affectant de manière disproportionnée certains groupes, mais également d’identifier plus rapidement des mesures effi-caces pour y remédier.

II. Racisme dans le discours public Discours concernant la situa-tion suite au conflit relatif au Haut-Karabakh

50. Dans son second rapport, l’ECRI a recommandé aux autorités azer-baïdjanaises de contribuer plus activement à la mise en place d’un climat dans lequel les Arméniens ne se sentent pas menacés quand ils affichent publiquement leur identité. Elle a exhorté les autorités à apporter une ré-ponse adéquate au discours haineux à l’encontre des Arméniens.

51. L’ECRI note que bien que le discours des autorités azerbaïdjanaises au sujet de l’Arménie, des Arméniens et de la situation suite au conflit relatif au Haut- Karabakh n’ait guère évolué depuis son précédent rapport, les autorités soulignent l’attitude tolérante dont bénéficieraient les personnes arméniennes vivant au sein de la population azerbaïdjanaise. En effet, la population azerbaïdjanaise dans son ensemble n’éprouverait selon les au-torités, aucune difficulté à distinguer entre les personnes arméniennes et les actions de la République d’Arménie. Les autorités insistent en outre que dès lors que le conflit du Haut-Karabakh sera résolu, aucun individu d’origine arménienne n’aura a craindre une attitude hostile du reste de la population.

53. L’ECRI exhorte les autorités azerbaïdjanaises à travailler activement pour améliorer le climat à l’égard des Arméniens relevant de la juridiction de l’Azerbaïdjan. Elle souligne que tous les partis politiques se doivent de prendre fermement position contre toute forme de racisme, de discrimina-tion et de xénophobie et de formuler un message politique clair favorable à la diversité et au pluralisme ; ils doivent en outre éviter d’aborder de manière négative les questions relatives aux Arméniens.

55. L’ECRI note qu’il existe un Conseil de l’audiovisuel, établi en 2002 en conformité avec la loi. Il existe également des dispositions de droit28 inter-disant la diffusion par le biais des médias audiovisuels de tout contenu in-

citant à la discrimination raciale. Concernant la presse, le Conseil de la Presse est un organe d’auto-régulation. Celui-ci a adopté un code déonto-logique couvrant la presse écrite (y compris l’Internet) en 2003. Ce code contient des dispositions relatives au traitement par la presse de questions relatives aux minorités ethniques et religieuses ; son renforcement est ac-tuellement en cours d’examen. Ces deux Conseils font état de peu de plaintes au sujet de propos haineux ou discriminatoires mais indiquent que lorsqu’ils reçoivent de telles plaintes, celles-ci sont examinées attentive-ment. Le Conseil de la Presse a par exemple invité un journal qui avait pu-blié un article susceptible d’offenser des chrétiens à retirer cet article de son site Internet, ce qui a été fait ; dans un autre cas, la plainte d’une per-sonne d’origine arménienne, dont l’ethnicité avait été mentionnée dans un article de presse sans que cette mention ne soit justifiée, a été accueillie favorablement par le Conseil de la Presse qui a recommandé au journal de rétracter les propos en question.

56. Malgré ces dispositions, de nombreuses sources indiquent que la situa-tion en ce qui concerne les médias n’a guère évolué depuis le précédent rapport de l’ECRI. Ainsi, il continue à être signalé que les médias manquent d’objectivité et participent, notamment par la façon dont ils rendent compte du conflit relatif au Haut-Karabakh, ou par leur manière de présenter différents groupes religieux, à propager une image négative de certaines minorités ethniques/nationales ou religieuses. Bien que certains reportages ponctuels couvrent la situation de personnes appartenant à des minorités et bien qu’il existe un certain nombre de journaux publiés dans les langues minoritaires et distribués au niveau local, les poursuites pénales lancées à l’encontre de certains journalistes ou rédacteurs de pu-blications qui présentent le point de vue de groupes relevant du mandat de l’ECRI ont selon de nombreuses sources contribué à créer un paysage médiatique caractérisé par peu de diversité. Par ailleurs, des cas conti-nuent à être signalés de personnes d’origine arménienne qui, nées et vi-vant régulièrement en Azerbaïdjan mais n’ayant pas sollicité immédiate-ment un passeport azerbaïdjanais au moment où ceux-ci sont venus rem-placer les anciens passeports de l’Union soviétique, se trouvent aujour-d’hui dans une situation d’apatridie de facto. Elles se voient en effet dans l’incapacité de faire valoir leurs droits en tant que ressortissants azerbaïd-janais. De plus, des tentatives de faire annuler par les tribunaux des déci-sions administratives refusant de fournir des papiers à des personnes dans cette situation se sont avérées infructueuses. D’après les informations dont dispose l’ECRI, plusieurs centaines de personnes d’origine armé-nienne se trouveraient ainsi privées de la nationalité azerbaïdjanaise à la-quelle elles pourraient prétendre – avec toutes les conséquences que cela implique en matière d’accès aux droits sociaux.

Arméniens

98. Comme l’indiquent d’autres parties du présent rapport, les personnes d’origine arménienne sont vulnérables à la discrimination dans la vie quo-tidienne. Certaines personnes issues de mariages mixtes choisissent d’uti-liser le nom de leur parent azerbaïdjanais afin d’éviter des ennuis dans leurs interactions avec les autorités ; d’autres n’ayant pas immédiatement demandé des documents d’identité azerbaïdjanais au moment de la sup-pression des passeports soviétiques rencontrent des difficultés pour obte-nir aujourd’hui des documents d’identité39. Ces problèmes, ainsi que des préjugés existant au sein de la population à l’égard des Arméniens, en-trainent également de sérieuses difficultés d’accès aux droits sociaux.

99. L’ECRI demeure profondément préoccupée par le fait que le discours négatif constant de la part des autorités et des médias vis-à-vis de la Ré-publique d’Arménie contribue à entretenir un climat d’opinion négatif à l’égard des personnes d’origine arménienne qui relèvent de la juridiction des autorités azerbaïdjanaises. Ces préjugés sont tellement enracinés que le fait d’être qualifié par les médias d’Arménien est considéré par certains – y compris dans certains cas par des Arméniens eux-mêmes – comme un insulte justifiant le lancement de procédures judiciaires à l’encontre des auteurs de tels propos. L’ECRI souligne la gravité de cette situation, où il semble que des personnes appartenant au groupe faisant l’objet de ces at-titudes discriminatoires aient elles-mêmes intériorisé ces attitudes.

100. L’ECRI reste par ailleurs perplexe quant aux informations contradic-toires qu’elle a reçues concernant le nombre de personnes d’origine armé-nienne résidant actuellement en Arménie. En effet, selon le précédent re-censement, 120 700 Arméniens vivaient en Azerbaïdjan en 1999. Les auto-rités ont indiqué que le chiffre de 120 000 constituait une estimation du nombre d’Arméniens vivant dans le Haut-Karabakh ou dans les régions af-fectées par le conflit y relatif et reflétait les résultats du dernier recense-ment effectué dans la région à l’époque soviétique. En dehors de ces zones, 700 personnes avaient déclaré être d’origine arménienne. Compte tenu de la situation dans le Haut-Karabakh et dans les régions affectées par le conflit y relatif, il n’a de nouveau pas été possible de compter le nombre réel d’Arméniens vivant dans ces zones lors du recensement ef-fectué en 2009 ; par conséquent, l’estimation de 120 000 demeurera d’ac-tualité pour ces zones et seul le chiffre de 700, reflétant le nombre de per-sonnes réellement comptées dans le reste du territoire est susceptible de changer. Si ces explications sont claires, l’ECRI souligne qu’elles pré-sentent un contraste saisissant avec le nombre de 30 000 Arméniens vi-vant dans les parties de l’Azerbaïdjan qui sont sous le contrôle effectif des autorités azerbaïdjanaises, chiffre régulièrement cité par les autorités. Se-lon l’ECRI, il y a lieu de s’interroger sur les raisons pour lesquelles moins de 3% des intéressés seraient prêts à déclarer officiellement leur apparte-nance à ce groupe. Il serait important de réfléchir notamment aux me-sures qui pourraient être prises afin d’éliminer les préjugés et stéréotypes

existant au sein de la population majoritaire et qui peuvent donner lieu à des comportements discriminatoires à l’égard des personnes d’origine ar-ménienne.

101. L’ECRI renvoie aux recommandations formulées dans d’autres parties du présent rapport relatives à la nécessité d’apporter une réponse adé-quate à tous les cas de discrimination et de discours haineux à l’encontre des Arméniens, ainsi qu’à ses recommandations concernant l’application des dispositions juridiques pertinentes40. Elle considère que les autorités azerbaïdjanaises devraient contribuer activement à la création d’un climat où toutes les personnes d’origine arménienne vivant en Azerbaïdjan peuvent afficher sans crainte leur appartenance ethnique.

Emploi et logement

123. Malgré des dispositions constitutionnelles et législatives interdisant toute discrimination dans les domaines de l’emploi et du logement49, il ressort des informations recueillies par l’ECRI que dans ces domaines, des préjugés existant au sein de la société azerbaïdjanaise seraient à l’origine de comportements souvent discriminatoires à l’égard de personnes appar-tenant à des groupes relevant du mandat de l’ECRI. Ainsi, dans le domaine de l’accès à l’emploi, des personnes d’origine arménienne seraient ame-nées à cacher leur identité lorsqu’elles postulent pour un emploi et sur leur lieu du travail car elles craignent de se voir refuser l’accès à l’emploi ou de faire l’objet de discrimination ou de harcèlement si elles la révèlent. En ce qui concerne l’accès au logement, les propriétaires seraient souvent réticents à louer des appartements à des personnes en provenance de la République tchétchène qu’elles perçoivent de manière générale comme dangereuses.

TÉLÉCHARGER :  Rapport de l’ECRI sur l'Azerbaïdjan

http://www.coe.int/t/dghl/monitoring/ecri/Country-by-country/Azerbaijan/AZE-CbC-IV-2011-019-FRA.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=54626

Les nouveaux amis d'Hitler

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur le site MEMORIAL 98 le 20 mai 2011.

MEMORIAL 98

Ayons l’obsession de la mémoire de l’anti-nazisme.

Une réaction de Souâd Belhaddad.

Lars Van Trier, aujourd’hui. John Galliano, hier. Et peut-être (sans doute ?) d’innombrables anonymes, au comptoir d’un bar, dans un salon privé, ex-primant des propos analogues : « Hitler a fait des mauvaises choses mais… », « I love Hitler… »

Combien de fois ai-je entendu que « bon, la Shoah, ça va, on en parle trop » ? Mais si, aujourd’hui, en 2011, ce que nous entendons publiquement, dans un café ou à une prestigieuse tribune cannoise est possible, à quoi cela a-t-il donc servi de « trop » en parler ?

Pour ma part, je pense qu’il faut en parler encore. Plus que jamais en cette période où l’Europe marque une croissance de l’extrême droite, où la France permet l’expression d’une parole raciste qui menace notre cohé-sion, il faut en parler.

Continuer de (tenter…) transmettre cette mémoire. Il faut en faire une ob-session.

On le sait (ou ne veut-on pas le savoir ?): derrière ce nom de Hitler, c‘est le fascisme qui est relativisé – celui-là même qui reprend beaucoup de ter-rain en Europe. C’est le génocide des Juifs et des Roms et l’antisémitisme qui sont relativisés. C’est la banalité du mal qui est consacrée. La banalité du mal, nous y voilà désormais ! « Je pense qu’il a fait de mauvaises choses… » dit Lars Von Trier – sans que personne de son équipe à ses cô-tés ne se lève pour quitter cette conférence de presse, même sans un mot, ne serait-ce que par signe de désapprobation.

Dans le café où Galliano a sévi, il s’agissait de clients anonymes autour.

Dans le cas de Van Trier, ce sont des acteurs et actrices de renommée in-ternationale, des journalistes… et donc la possibilité d’être vus par le monde entier, à travers leur réaction. Mais pas de réaction.

Des « mauvaises choses », cela s’appelle un génocide. Un génocide, c’est la planification puis la mise à exécution de l’extermination d’un peuple.

Mais ces « mauvaises choses », c’est ce qui n’apparaît plus si important dans ce XXIe siècle, porteur d’une parole qui se libère de façon effrayante. Tout peut se dire désormais sur les Noirs, les Arabes,les Roms, les musul-mans, les femmes.

Maintenant Hitler… La boîte de Pandore est désormais dangereusement ouverte. Prochaine étape ?

Avec une grande tristesse, je pense aux derniers rescapés des camps. Plus de soixante après la Shoah, beaucoup sont proches de disparaître. Bientôt, ils ne seront plus là pour dire, témoigner que « ces mauvaises choses » ont été les pires de l’Humanité. Un rescapé de génocide, par définition, est toujours seul « avec ça », cette tragédie. Aujourd’hui, comme ils doivent se sentir encore plus seuls.

Souâd Belhaddad

Auteur de SurVivantes, Rwanda dix ans après, La fleur de Stéphanie, Rwanda entre déni et réconciliation

http://memorial98.over-blog.com/article-les-nouveaux-amis-d-hitler-74288917.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=54628

GENOCIDE ARMENIEN

1909, prélude au génocide arménienLa Libre Belgique

Jacques Franck

Mis en ligne le 16/05/2011

Le reportage de Zabel Essayan sur les orphelins du massacre d’Adana.

Les éditions Phébus publient un reportage bouleversant sur le premier gé-nocide du XXe siècle : celui des Arméniens par les Turcs. Déjà en 1895, un massacre avait fait 200000 morts dans cette communauté. Mais lorsque les Jeunes-Turcs prirent le pouvoir en 1908, et proclamèrent l’égalité de tous les sujets ottomans, quelle que soit leur religion, les Arméniens espé-rèrent voir s’ouvrir une ère nouvelle. Hélas, la tentative du sultan Abdul Hamid de reprendre ses prérogatives donna à ses partisans un prétexte

pour tuer, en avril 1909, quelque 30000 d’entre eux à Adana en Cilicie (au sud du pays). Les Jeunes-Turcs firent échec au sultan, mais les ultranatio-nalistes parmi eux l’emportèrent sur l’aile libérale du mouvement, et pour eux la Turquie était faite pour les Turcs, et un bon Turc était un Turc mu-sulman. De façon pacifique mais systématique, Ankara a réussi depuis lors à vider presque entièrement le pays de ses communautés chrétiennes.

Trois mois après le massacre d’Adana, le patriarcat arménien de Constan-tinople demanda à Zabel Essayan d’accompagner une délégation de la Croix-Rouge arménienne chargée de récupérer les orphelins et d’apporter des produits de première nécessité. Née à Constantinople en 1878, elle avait reçu de son père une éducation intellectuelle et francophile. A 17 ans, elle s’était rendue à Paris, où elle travailla comme secrétaire de ré-daction pour un dictionnaire franco-arménien. Elle y rencontra nombre d’écrivains, publia elle-même quelques textes et passait en 1908 pour la première femme de lettres arménienne de sa génération. Le témoignage-reportage qu’elle ramena d’Adana soulève le cœur d’indignation et de pi-tié. Il rend une fois de plus ubuesque le refus des autorités turques d’ad-mettre le génocide arménien.

Zabel Essayan réussit à fuir les massacres de 1915-16 qui firent, eux, 1 200 000 morts. Elle crut par la suite à la révolution bolchevique et s’instal-la en Arménie soviétique en 1933. Victime des purges staliniennes, elle fut arrêtée en 1937, et disparut en déportation en 1943.

Dans les ruines - Le massacre d’Adana, 1909 Zabel Essayan trad. par L. Ketcheyan, postface de G. Chaliand Phébus 304 pp., env. 23 €

http://www.lalibre.be/culture/livres/article/661085/1909-prelude-au-geno-cide-armenien.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=54646

Turquie

Fethiye Çetin, « métisse » turco-arménienneLa Croix

13/5/11 - 17H28

Avocate, militante des droits de l’homme, elle a raconté l’histoire de sa grand-mère, Arménienne rescapée du génocide. Elle donne la parole aux «

petits-enfants » pour que la Turquie regarde son histoire en face.

Les étagères de son bureau, situé dans un quartier commerçant d’Istanbul, regorgent de classeurs. Sur la tranche, le nom des affaires que cette avo-cate, militante des droits de l’homme, défend.

En Turquie, plus personne n’ignore Fethiye Çetin. Son premier ouvrage, Le Livre de ma grand-mère (1), l’a révélée au public et a provoqué un séisme dans un pays qui ne reconnaît pas sa responsabilité dans le génocide des Arméniens en 1915.

Fethiye, Turque musulmane, a brisé un tabou avec ce premier livre. Elle y raconte le secret de sa grand-mère, Seher, qui un jour la prend à part et lui révèle qu’elle est arménienne, rescapée du génocide.

Seher s’appelait Heranus et était la fille d’Hovanes et Isquhi Gadarian, née dans un village de la province anatolienne de Maden.

Une histoire loin d’être unique

L’ouvrage en est à sa onzième réédition en Turquie. Il a levé le voile sur une réalité jusque-là occultée en Turquie. L’histoire de sa grand-mère est celle de beaucoup d’Arméniens.

Chassés de leurs villages par l’armée turque, en 1915, ils entreprennent la marche de la mort vers le désert syrien. Beaucoup mourront en route. Sa grand-mère encore enfant est arrachée des bras de sa mère par un offi-cier.

Rebaptisée Seher, adoptée par le militaire comme sa fille, elle est plus tard mariée à un Turc. Son frère a, lui aussi, échappé à la mort, comme sa mère, ce qu’elle apprendra des années après.

La révélation d’un lourd secret de famille Fethiye a 25 ans lorsque sa grand-mère lui révèle son secret. Elle venait de s’inscrire à la faculté de droit d’Ankara. «  Je ne me doutais de rien auparavant, mais, avec le recul, j’ai compris qu’il y avait des indices qui auraient pu m’ouvrir les yeux, mais je n’avais pas le bagage pour les comprendre.  »

Par exemple, ce jour de l’année où sa grand-mère cuisinait un gâteau très particulier, comme d’autres femmes autour d’elles qui ensuite se ren-daient visite. «  C’était, en fait, le jour de Pâques.  »

À 61 ans, Fethiye a retrouvé la sérénité, mais à l’époque où elle apprend le «  secret de famille  », la colère l’emporte comme le flot d’un torrent. «  

J’avais envie de crier dans la rue à l’adresse de tout le monde  : on nous a menti, on nous ment encore.  »

Une introspection facilitée par son militantisme de gauche Elle prend conscience de la complicité de l’État et de la manière dont il faisait perdu-rer le mensonge sur cette période de notre histoire. «  J’ai commencé à questionner l’idéologie qui avait mené à ce silence, l’histoire telle qu’elle nous avait été racontée.  »

Fethiye veut comprendre. Ce qui passe aussi par une introspection sur elle-même, sur son militantisme. «  J’étais de gauche, j’avais passé des an-nées dans des mouvements de jeunesse, mais une partie de moi restait nationaliste, c’était aussi la réalité de ce que nous vivions dans notre pays.  »

Elle se remémore toutes les expressions que compte la langue turque, dis-criminatoires envers les minorités. Par exemple  : « C’est lourd comme un mécréant  ». Et beaucoup d’autres encore.

«  J’ai commencé à me retenir de les utiliser. J’ai senti le besoin de lutter contre le racisme et le nationalisme au sein même des groupes de gauche dans lesquels je militais.  »

Même en prison, elle murmure son histoire Une partie de ce nationalisme turc désormais la dérange. Fethiye termine ses études de droit et devient avocate. Sa propre histoire la mène à s’intéresser aux injustices, aux pré-judices infligés aux non-musulmans.

Elle se spécialise en droit des minorités. «  Ma première prise de conscience a démarré avec les Grecs, les Arméniens, les Juifs, les Assy-riens, mais aussi les Kurdes.  »

Après le coup d’État militaire, en 1980, la militante de gauche est arrêtée et incarcérée pendant trois ans. Mais les tabous sont tels que, même en prison, alors qu’elle partage la cellule de jeunes Turques de l’opposition, comme elle, elle doit murmurer lorsqu’elle raconte l’histoire de sa grand-mère.

Un paradoxe, «  alors que l’on criait contre la dictature, pourquoi ne pas en parler ouvertement  ? Nous reproduisions les mêmes schémas que nos pa-rents et nos grands- parents.  » Aussi, à sa sortie de prison, elle décide qu’il est temps de lever le voile sur l’histoire de son pays.

Ecrire pour se réconcilier Elle entreprend de rechercher la famille de sa grand-mère aux États-Unis, car elle a appris que le frère de Seher a survé-

cu au massacre. Elle reçoit des réponses et recolle les morceaux du puzzle familial. «  Je voulais que ce soit écrit.  » En 2004 paraît Le Livre de ma grand-mère.

L’écrire l’a aidée à se réconcilier avec elle-même. Une fois le livre terminé, «  j’ai retrouvé le sommeil. Ces larmes versées m’ont aidée à guérir . » Le livre est un succès grâce au bouche-à-oreille. Mais la famille de Fethiye se divise.

«  La génération de mes parents était très mal à l’aise parce que je n’avais rien dissimulé, ni les noms, ni les photos. Ils avaient peur. Par contre, les jeunes de la famille m’ont soutenue. Ce qui est important car ce sont eux qui changeront les choses.  »

Le secret de famille était bien gardé. «  La génération de ma grand-mère a subi et s’est tue, celle de ma mère a appris la vérité et s’est tue. Ma géné-ration a commencé à faire ressortir la vérité.  » La transmission par les femmes demeurait dans un cercle très restreint. «  Pour ne pas oublier ce qui devait rester un secret de famille.  »

Le silence pour éviter tout débat A-t-elle reçu des menaces ? « Aucune. Parce que mon histoire est tellement courante dans notre pays, des mil-lions de gens sont concernés. Dans toutes les familles, il y a des histoires semblables. »

Côté politique, c’est le silence. « Peut-être parce que mon livre ne raconte que l’histoire d’une petite personne privée qu’on ne peut pas contester. ? » Peut-être aussi le pouvoir voulait-il éviter de lui donner de la publicité en engageant une polémique.

Il était plus commode de le taire que de toucher au tabou qui aurait conduit à ouvrir le débat sur le socle de l’identité turque.

« Or, poursuit-elle, c’est le travail des dirigeants turcs. Le jour où ils se re-vendiqueront les représentants de tous dans le pays, et non plus seule-ment des musulmans sunnites, alors on pourra redéfinir l’identité turque, et vivre en harmonie dans le respect des uns et des autres. C’est la res-ponsabilité de l’État et de ses dirigeants de faire le travail de mémoire en commençant en 1915 et de demander pardon. »

Comme elle, les gens veulent partager leurs secrets L’histoire avance dans le public. La boîte mail de Fethiye est saturée de messages de gens qui, comme elle, veulent partager le secret de leur famille. Des centaines de lettres arrivent à son bureau, des gens viennent à son cabinet.

« Je ne m’attendais pas à ça. J’ai appris que les histoires humaines pou-vaient briser les tabous et susciter de l’intérêt même chez les nationa-listes. Les Turcs s’interrogeaient sur leurs origines, surtout ceux dont la grand-mère n’avait plus de famille. »

L’avocate a conscience qu’à travers son livre, « c’est l’identité turque et la pensée unique selon laquelle l’Arménien est l’ennemi de la Turquie, qui est remise en cause ».

« Le tabou est tellement énorme » Puis, avec la sociologue Ayse Gül Alti-nay, qui a participé à la conférence arménienne en 2005 à Istanbul, elle projette de publier les récits des petits-enfants de ces Arméniens « cachés » ou « convertis » tels qu’on les désigne en Turquie.

« Seule une infime minorité a accepté. Ils avaient peur, le tabou est telle-ment énorme. En 2005, on n’en était pas encore là où on est arrivé aujour-d’hui. » Il faudra attendre avant que ne sorte le livre intitulé Les Petits-En-fants (2).

Car entre-temps, en 2007, les vieux démons nationalistes de la Turquie re-surgissent. Son ami Hrant Dink, directeur de la rédaction de l’hebdoma-daire Agos, qui milite pour la réconciliation entre Turcs et Arméniens, est assassiné par un jeune nationaliste turc, mettant momentanément un terme à cette ouverture sur l’histoire de la Turquie. « On a fait une pause. »

Une identité métisse Finalement, en 2009, après cinq ans de travail, le deuxième livre sort enfin. « Il raconte la transformation dans les têtes et les cœurs des petits-enfants après la révélation de leur identité armé-nienne. Le temps qui a passé a atténué la colère pour eux, pour moi aussi. Nous sommes plus sereins. »

Se sent-elle turque, arménienne ? « Je me définis comme métisse. Quand il y a des attaques personnelles contre les Arméniens de Turquie, mon côté arménien me pousse à les défendre. Quand il y a des incidents contre les Turcs en Allemagne, je me place auprès des opprimés. »

« Être arménien en Turquie c’est à la fois appartenir à une ethnie et à une religion. » Après avoir découvert leur arménité, certains témoins du livre Les Petits-Enfants se sont convertis. « Ils l’ont fait pour devenir arméniens, pas seulement pour être chrétiens. Personnellement, je ne suis pas prati-quante, la découverte de mes origines arméniennes n’a pas eu d’effet sur mon identité religieuse. » Mais elle a visité plus d’églises que de mos-quées, « mon côté ethnique ! ».

(1) Le Livre de ma grand-mère, Éditions de l’Aube, 142 p., 14,60 €.

(2) Les Petits-Enfants,Actes Sud, 320 p., 23,80 €.

AGNES ROTIVEL, à Istanbul

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Fethiye-Cetin-metisse-turco-armenienne-_EP_-2011-05-13-615328

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=54657

ARMENIE

Arménie: Libération de prisonniers politiques

Courrier International

01.06.2011

Le 26 mai, à l'occasion du 20ème anniversaire de l'Indépendance du pays, le Parlement a approuvé la proposition du président Serge Sargsian d'am-nistier 397 prisonniers parmi lesquels quatre prisonniers politiques, arrêtés à la suite des manifestations dénonçant les fraudes électorales en mars 2008.

Au nombre de ces derniers, le rédacteur en chef du journal d'opposition Aï-kakan Jamanak, Nikol Pachinian, "potentiel candidat sérieux aux élections législatives de 2012", explique le site d'information Eurasianet. L'une des principales exigences du Front national Arménien, dirigé par l'ex-président Levon Ter-Petrossian, à l'origine du mouvement de prostestation actuel, a ainsi été entendue et saluée par l'opposition. "Les autorités ont répondu à notre exigence et nous sommes prêts à entamer un dialogue avec elles", a déclaré Ter-Perossian, rapporte le site d'information arménien Panorama.

http://www.courrierinternational.com/breve/2011/06/01/liberation-de-prisonniers-politiques

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=54651

TURQUIE/ARMENIE

Le conseil municipal de Kars n’a jamais obtenu la permission nécessaire pour construire la statue de l’amitié

NAM

Tandis que la statue connue comme « le Monument à l’Humanité » continue à être démolie, la question en Turquie est de savoir si ce monument a été érigé sans obtenir la permission nécessaire et donc s’il doit être démoli de toute façon. La contradiction entourant la statue a commencé après le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan l’ait qualifiée de « monstre ». Elle a été érigée pour commémorer les soldats Ottomans morts gelés il y a 96 ans pendant une opération militaire contre la Russie. Elle est aussi censé symboliser l’amitié entre la Turquie et l’Arménie.

L’avocat de la Municipalité de Kars, Agca Bastimar a déclaré » que la plupart des sites historiques à Kars appartiennent à la Trésorerie publique ajoutant « quoique la question ait été discutée sur beaucoup d’aspects différents, un fait a été oublié. Au temps où la municipalité a permis le montage de la statue elle a écrit aux autorités appropriées [pour obtenir une permission] ; cependant, ils ont commencé la construction avant la réception d’une réponse ».

Le conseil municipal de Kars a décidé de démolir la statue et la démolition a commencé à la mi-avril. On s’attend à ce que la démolition soit achevée dans un mois. La municipalité projette d’ouvrir un parc pour les résidents de la province au lieu de la statue après en avoir obtenu la permission nécessaire. Selon Agca Bastimar tout érection sur une propriété du Trésor sans la permission nécessaire aurait été démoli même si la structure appartenait à la municipalité.

En rappelant que la Trésorerie est une personne morale comme l’est une municipalité, Bastimar a soutenu que c’est une erreur d’attribuer la démolition au Premier ministre. La démolition de la statue est toujours en cours. La société qui a gagné l’appel d’offre espère achever la démolition vers le 20 mai, quand le Premier ministre devait visiter la ville dans le cadre de sa campagne électorale.

mercredi 1er juin 2011, Sté[email protected]

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=70364

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=54637

ARMENIE/IRAN

L'Iran et l'Arménie veulent renforcer leur coopéra-tion énergétique

L'Orient Le Jour

01/06/2011

L'Iran et l'Arménie ont signé un protocole d'accord pour renforcer leur co-opération dans les domaines énergétique, mais aussi commercial et indus-triel, ont rapporté hier les médias iraniens. Les deux pays ont décidé la construction d'une troisième ligne électrique reliant leurs réseaux élec-triques et la construction de deux barrages hydroélectriques sur la rivière Araxe, frontalière entre les deux pays.

http://www.lorientlejour.com/category/Moyen+Orient+et+Monde/article/706284/Breves_Iran.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=54636

TURQUIE

Erdogan qualifie un de ses ministres de « suspect » dans le meurtre de Hrant DinkNAM

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a mentionné son ancien ministre de la Justice, Cemil Çiçek, qui est actuellement vice-Premier mi-nistre, de « suspect » dans le meurtre du journaliste turc d’origine armé-nienne Hrant Dink en 2007 a affirmé le fils du journaliste tué.

Arat Dink, fils de Hrant Dink, qui a été assassiné à l’extérieur du bureau de son journal Agos au grand jour le 17 janvier 2007, a écrit un éditorial dans le quotidien Taraf dans lequel il a partagé la susdite anecdote du Premier ministre sur Çiçek, qui était ministre de la Justice à l’époque.

Arat Dink a écrit que dans une conversation qu’il a eu avec le Premier mi-nistre quelques jours après l’assassinat, il a critiqué le rôle du gouverne-ment qui a fait de Hrant Dink une cible pour des groupes nationalistes, l’accusant précisemment le Ministre de la Justice Çiçek, dont la position envers les arméniens aurait encouragé les meurtriers de Hrant Dink et qui à beaucoup d’occasions a essayé d’associer la communauté arménienne de Turquie avec le parti des Ouvriers du Kurdistan (PKK) et a une fois ap-pelé les participants à une conférence sur le génocide arménien « de traîtres frappant dans le dos ».

Pendant cette conversation, Arat Dink aurait dit « devons nous appeller [Çiçek] notre « ennemi d’inimitié de sang » ?. Ce à quoi Erdogan aurait ré-pondu « Peut-être pas mais votre « suspect ».

Cependant, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a nié cette informa-tion affirmant qu’il n’a jamais mentionné Çiçek comme suspect, ajoutant qu’il avait fortement condamné Arat Dink et le quotidien Taraf.

« Je critique le journal qui a publié l’article, un instrument dans les mains de cet enfant [le fils de Dink] » a-t-il dit. Le Premier ministre a noté « Ce-pendant et malheureusement il y a toujours de l’idéologie pro-arménienne en Turquie. Ils ont pris le rôle de défenseurs des arméniens ».

mercredi 1er juin 2011, Sté[email protected] http://www.armenews.com/article.php3?id_article=70366http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=54641

La question kurde (3): jour de deuil à YüksekovaLe Monde - blogs

Le blog de Guillaume Perrier, correspondant du Monde

31 mai 2011

Le premier ministre Erdogan est reparti. Son meeting à Hakkari a été abondamment commenté sur les chaînes kurdes qui tournent en boucle dans les salons de la région et notamment sur Roj TV, la chaîne du PKK. Lassitude et résignation dominent... Ses diatribes anti BDP ont achevé de convaincre les sympathisants du parti kurde que la solution ne viendrait pas de ce premier ministre colérique et autoritaire.

Il y avait, tout au plus, 500 personnes pour soutenir M. Erdogan à Hakkari. Le lendemain matin, en revanche, ils sont au moins 50.000 à protester dans la ville de Yüksekova, à une petite heure de là. La moitié de la ville est dans la rue, dès les premières heures de la matinée, un dimanche, pour célébrer les funérailles d'un "martyr" du PKK. Ramazan Terizioglu, un enfant de Yüksekova âgé de 20 ans, a été abattu par l'armée turque une semaine plus tôt, alors qu'il tentait de franchir la frontière en provenance d'Irak, en compagnie d'une dizaine d'autres rebelles. Les corps ont été laissés plusieurs jours dans la montagne. Des parents ont tenté d'aller les récupérer mais en ont été empêché par les forces de sécurité. Les dé-pouilles ont finalement été emmenées à Malatya, à 750 km et plus de dix heures de route de Yüksekova... Une petite humiliation gratuite de plus pour une famille en deuil. C'est par ces petites choses que l'Etat turc per-pétue une guerre psychologique contre la population de la région.

Depuis quatre jours, les parents de Ramazan font le siège de la morgue de Malatya. Le corps de leur fils leur est confisqué, alors que les musulmans enterrent généralement leurs morts dans les 24h. Il leur est finalement re-mis le samedi soir. Dimanche matin, le corbillard arrive à Yüksekova pour les funérailles. Les boutiques tirent le rideau, sauf les boulangeries, autori-sées à rester ouvertes. Les habitants accrochent un drap noir à la fenêtre pour partager le deuil.

Sur le parvis de la mosquée, la foule est surchauffée. Le portrait du jeune Ramazan Terzioglu est épinglé sur les poitrines. Des enfants cagoulés brandissent les portraits de 12 martyrs tués par l'armée, ainsi que les em-blèmes du PKK. On crie "vengeance", "révolution", "fin du cessez-le-feu" et on entonne les hymnes à la gloire de la guérilla. Un portrait d'Erdogan en vampire passe au-dessus des têtes.

Un groupe de femmes m'interpelle. "Nous sommes toutes des mères de "martyrs", il y a deux ans, j'étais ici pour enterrer mon fils. J'en avais trois, il ne m'en reste qu'un. Et ma fille, elle est à l'université, dans l'Ouest, mais elle a été condamnée à six mois de prison pour avoir participé à des mani-festations", s'emporte une femme. "Quant à moi, j'ai 70 ans, mais j'ai quatre procès ouverts contre moi", dit une autre. "Nous réclamons nos droits et nos terres".

Un homme s'approche à son tour. "Si ces douze jeunes sont des terro-ristes, alors nous sommes tous des terroristes, lance-t-il. Spontanément, il sort sa carte d'identité turque, le fameux "kimlik" que les soldats ré-clament aux check points. "Regardez il y a écrit Türkiye Cumuhuriyeti", "république de Turquie". Mais moi je suis Kurde. Je veux qu'il y ait écrit Kur-distan sur cette carte".

Le cortège, composé d'autant d'hommes que de femmes, de jeunes que

de vieux, se met en branle derrière le corbillard, traverse le centre ville, au pas de charge, et se dirige rapidement vers le cimetière. Dans le défilé, les drapeaux du PKK et les portraits d'Abdullah Öcalan sont nombreux. Cer-tains habitants en agitent au balcon de leur appartement pour saluer la procession mortuaire. Tout Yüksekova fait le V de la victoire, le signe de ralliement.

La foule arrive finalement au cimetière et se masse autour du "sehitlik", le carré réservé aux combattants du PKK. L'imam est un sympathisant du parti kurde, pas celui envoyé par l'Etat dans la région. Il récite le prêche en Kurde. Le corps de Ramazan est descendu dans la fosse, dans une am-biance électrique. Les leaders locaux du BDP, maires et candidats aux lé-gislatives, y vont de leur petit discours. A 13h, les funérailles s'achèvent. Des petits groupes d'enfants cagoulés, s'agitent, contenus à grand peine par les adultes. Ils préparent des cocktails Molotov et attendent d'en dé-coudre avec la police. Sur les rues principales, ils dressent des barricades, brûlent des tas de pneus, tendent des câbles métalliques en travers des carrefours. Jusqu'au soir, de violents affrontements opposeront les forces antiémeutes, dans leurs camions blindés, aux enfants lanceurs de pierres de Yüksekova.

Lire aussi:

Erdogan et la question kurde (1)

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=54588

Hakkari: la politique du rideau fermé

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=54633

http://istanbul.blog.lemonde.fr/2011/05/31/la-question-kurde-3-jour-de-deuil-a-yuksekova/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=54633

Turquie : Erdogan largement en tête des sondagesTF1

01.06.2011

10h01

Selon un sondage publié ce mercredi, le parti pour la Justice et le Dévelop-pement (AKP), au pouvoir en Turquie, est crédité de 48,6% des intentions de vote en vue des élections du 12 juin. Il semble donc se diriger vers un troisième succès d'affilée à des législatives. En 2007, la formation du Pre-mier ministre Recep Tayyip Erdogan avait obtenu un peu moins de 47% des voix.

En cas de large succès, Erdogan a annoncé qu'il réécrirait la Constitution turque, qui date des années 1980. Mais il n'est pas acquis qu'il disposera d'une majorité qualifiée des deux tiers au Parlement, qui lui permettrait de toucher la loi fondamentale sans passer par un référendum.

http://lci.tf1.fr/filnews/monde/turquie-erdogan-largement-en-tete-6511786.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=54652

Législatives en Turquie: Le parti au pouvoir en tête des sondages20 Minutes

Mis à jour le 01.06.11 à 09h17

Le parti pour la Justice et le Développement (AKP), au pouvoir en Turquie, est crédité de 48,6% des intentions de vote en vue des élections du 12 juin et se dirige vers un troisième succès d'affilée à des législatives, selon un sondage publié ce mercredi.

Seulement 39% selon un autre sondage

En 2007, l'AKP du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan avait obtenu un peu moins de 47% des voix.

Cette étude d'opinion, réalisée par l'institut Konsensus pour le quotidien

Haberturk, replace l'AKP au niveau généralement mesuré par les instituts de sondage, qui le placent entre 45 et 50%, et gomme les résultats fournis la veille par un autre sondeur, DORInsight, qui le donnait à 39% seulement des intentions de vote.

Le sondage Konsensus a été réalisé du 18 au 28 mai auprès d'un échan-tillon de 3.000 électeurs.

Erdogan a promis une réécriture de la constitution

Il donne l'opposition kémaliste du Parti républicain du peuple (CHP, gauche modérée) à 28,3% des intentions de vote et crédite le Parti du mouvement national (MHP, droite nationaliste) de 11,6% des voix. La constitution fixe à 10% le seuil requis pour être représenté au Parlement.

En cas de large succès, Erdogan a annoncé qu'il réécrirait la Constitution turque, qui date des années 1980. Mais il n'est pas acquis qu'il disposera d'une majorité qualifiée des deux tiers au Parlement, qui lui permettrait de toucher la loi fondamentale sans passer par un référendum. Reuters

http://www.20minutes.fr/ledirect/734230/legislatives-turquie-parti-pouvoir-tete-sondages

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=54640

Turquie : morts en série pour les touristes buveurs d’alcool !Rédigé par JSS le Jun 1st, 2011

Samedi 28 mai, le consulat général de Russie en Turquie a reçu des infor-mations sur l’empoisonnement de plusieurs dizaines de touristes Russes en vacances dans la station balnéaire turque de Bodrum. Vraisemblable-ment, les touristes ont été intoxiqués par de l’alcool de mauvaise qualité, lors d’une croisière sur un yacht.

La première victime de l’empoisonnement turc est une jeune femme de 27 ans, morte sans avoir beaucoup consommé d’alcool. Mais les douleurs d’estomacs se sont transformés en intoxication alimentaire que les méde-cins d’Antalya ont été incapable de soigner.

Le mari d’une autre victime, Dmitri Pakhomov, a expliqué que 70 per-sonnes étaient sur le bateau et que pour cette seule journée, au moins 19 victimes sont à déplorer.

En Janvier de cette année, le ministère de la réglementation des marchés du tabac et de l’alcool de Turquie a introduit de nouvelles règles pour le commerce des boissons alcoolisées. Néanmoins, la situation de la vente de boissons alcoolisées dans la Turquie musulmane reste complexe. Les prix de l’alcool de qualité a augmenté très largement depuis la prise de pouvoir par les islamistes, ce qui a fait naitre de très nombreux produits de contrefaçon.

Depuis que Recep Tayip Erdogan est au pouvoir, on ne compte plus le nombre de morts dus à de l’alcool contrefait en Turquie. Un danger que les touristes devraient connaitre avant de prendre leurs billets à destination de la Turquie pour y passer l’été. Le bord de la Méditerranée regorge d’en-droits tellement plus paradisiaques à découvrir… Et où l’alcool n’est pas contrefait… Et où les médecins sont excellents : bienvenus en Israël !

Niso Amzar – JSSNews

http://jssnews.com/2011/06/01/turquie-morts-en-serie-pour-les-touristes-buveurs-dalcool/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=54659

TURQUIE/ISRAEL/GAZA

Turquie : 30.000 personnes manifeste lors de l'anni-versaire du raid israélien contre la flottille humani-taire pour Gaza

Quotidien du Peuple

Mise à jour 31.05.2011 11h25

Quelque 30.000 Turcs ont pris part lundi soir à Istanbul à une manifesta-tion marquant l'anniversaire du raid israélien contre la flottille humanitaire pour la bande de Gaza, dans lequel huit Turcs et un Turc-Américain ont été tués.

Brandissant des drapeaux palestiniens, turcs et iraniens, les manifestants ont scandé de slogans "Attendez les Palestiniens, le bateau Mavi Marmara va venir" et "le blocus est un crime contre l'humanité".

La manifestation a été organisée par l'ONG turque, la Fondation pour les droits humains et la liberté et le secours humanitaire ( IHH).

Le 31 mai 2010, des commandos israéliens ont attaqué la flottille humani-taire. Les neuf victimes turques se trouvaient sur le bateau Mavi Marmara, un des bateaux de l'IHH.

L'IHH a juré d'organiser une seconde flottille fin juin en dépit de l'avertisse-ment d'Israël et de pression du gouvernement américain.

Selon le président de l'IHH Bulent Yildirim, la nouvelle flottille sera compo-sée de 15 bateaux et d'environ 1.500 activistes venant de plus de 100 pays.

Source: xinhua

http://french.peopledaily.com.cn/International/7396106.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=54654

TURQUIE/GEORGIE

L'info vue par la TRT (1)

Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télé-vision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos néga-tionnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

TRT

LES PASSAGES LIBRES ENTRE LA TURQUIE ET LA GÉOR-GIE ONT COMMENCÉ Erdoğan et Saakachvili inaugurent la porte frontière Sarp

Posted 01.06.2011 05:56:00 UTC Updated 01.06.2011 05:56:00 UTC

Le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan a inauguré la porte frontière Sarp, dont les travaux de modernisation du côté de la Géorgie ont été

complétés.

Le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan et le président géorgien Mikheïl Saakachvili ont assisté à la cérémonie d’inauguration.

A la suite de cette cérémonie, les passages libres sans passeport ont com-mencé entre les deux pays.

Les entrées et sorties entre les deux pays vont pouvoir se réaliser avec seulement une carte d’identité.

http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=6e8561b0-1ae2-405c-81f9-93f29a3d9b74

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=54649

TURQUIE/SYRIE

L'opposition syrienne se réunit en TurquieLe Point.fr - Publié le 01/06/2011 à 10:29

Un large spectre des figures de l'opposition syrienne s'est retrouvé pour la première fois mardi à Antalya.

Reuters

L'opposition syrienne en exil a tenu une première réunion officielle mardi à Antalya, sur la côte méridionale de la Turquie, afin d'élaborer un plan pour mener une transition démocratique en Syrie. Des islamistes aux chrétiens, la conférence a réuni un large spectre des figures de l'opposition syrienne, qui s'est heurtée depuis le coup d'État de 1963 à la famille Assad et au parti Baas.

"L'objectif est de définir une feuille de route pour libérer la Syrie de l'op-pression et de soutenir la révolution pour la liberté et la démocratie", a dé-claré Moulhem Droubi, membre de la confrérie islamiste des Frères musul-mans. Ce dernier a également indiqué que la conférence ne formerait pas un conseil national de transition calqué sur celui de l'opposition libyenne. En effet, publier des noms mettrait en péril les dissidents qui sont actifs en Syrie et qui se sont fait représenter en Turquie. Les personnes présentes ont demandé le départ du président syrien Bachar el-Assad. La répression de la protestation contre le régime autoritaire du chef de l'État a conduit à la mort de plus de 1 000 civils selon les organisations de défense des droits de l'homme.

"Bachar, tu finiras à La Haye"

La Turquie, qui possède 800 km de frontière avec la Syrie, est devenu de plus en plus critique à l'encontre d'Assad, à mesure du durcissement de la répression. Mais à l'inverse des puissances occidentales, Ankara n'a pas pris de sanctions contre le dirigeant syrien. Les délégués réunis à Antalya ont arboré l'ancien drapeau syrien, vert, blanc et noir, qui a été modifié en 1963 après le coup d'État. "Bachar, tu finiras à La Haye", ont repris les op-posants, en référence au tribunal pénal international (TPI) qui est situé aux Pays-Bas.

Pour le représentant de la ligue des chrétiens assyriens Jean Antar, la pré-sence de 300 responsables de sensibilités diverses montre que les diffé-rents courants religieux et ethnies peuvent trouver un terrain d'entente. "De plus en plus de personnes se rendent compte que le régime tente de monter les minorités religieuses les unes contre les autres afin de conser-ver le pouvoir", a confié Antar, inquiet de la baisse du nombre de chrétiens en Syrie depuis les années 1980.

Les opposants semblent néanmoins opposés à une intervention militaire extérieure comme en Libye pour chasser Assad du pouvoir, car cela pour-rait légitimer une plus grande répression contre les opposants. Ils se féli-citent en revanche de la hausse constante des manifestants en dépit de la répression brutale. "Le régime a déployé un nombre considérable de forces de sécurité à Damas et à Alep, mais les Syriens savent que c'est l'unique chance durant leur vie de se débarrasser de la famille Assad", a confié un ancien officier de l'armée qui a gagné la Jordanie au début des années 1980. Mardi, le président Assad a décrété une amnistie générale qui englobe tous les membres des mouvements politiques. Mais selon Khalaf Ali Khalaf, un des organisateurs de la conférence, l'amnistie "arrive trop tard pour calmer la rue, tout comme les timides et vagues promesses de réformes qu'il (Assad) avait faites".

http://www.lepoint.fr/monde/l-opposition-syrienne-se-reunit-en-turquie-01-06-2011-1337347_24.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=54644

Syrie cherche démocratie désespérémentParis Match

Mercredi 1 Juin 2011

Au lendemain du décret d’amnistie pris par le président syrien -et rejeté par l’opposition- celle-ci s’est réunie officiellement pour la première fois en Turquie, pour discuter de la feuille de route qui conduirait leur pays à la démocratie.

Marie Desnos - Parismatch.com

La démocratie sinon rien. Mardi, le président Assad a décrété une amnistie générale pour les crimes commis avant le 31 mai 2011, qui englobe tous les membres des mouvements politiques, y compris les Frères musulmans, interdits en Syrie*, a annoncé l’agence syrienne Sana. «L'amnistie touche également tous les détenus appartenant aux courants politiques et la moi-tié de la peine des crimes sous réserve de l'abstention d'une revendication personnelle», précise l’agence de presse. Une concession de Bachar al-As-sad qui intervient après dix semaines de manifestations sans précédent contre son régime, dont la répression a tué au moins 1000 civils selon les associations de droits de l’Homme. Un geste, bien que hautement symbo-lique, considéré comme une manœuvre par l’opposition, alors que la com-munauté internationale accentue la pression contre le régime baasiste au pouvoir depuis 48 ans. Selon Khalaf Ali Khalaf, un des organisateurs de la conférence qui a eu lieu hier à Antalya (Turquie) –la première officielle de l’opposition-, l'amnistie «arrive trop tard pour calmer la rue, tout comme les timides et vagues promesses de réformes qu'il (Assad) avait faites.» De ce fait, les membres de l’opposition ont purement et simplement ««re-jeté et révoqué» l'offre d'amnistie, comme l’a confié Ammar Abdulhamid, un militant pro-démocratie, à Al Jazeera.

L’objectif de la réunion organisée hier dans la station balnéaire du sud de la Turquie était de resserrer les rangs de l’opposition et d’établir un plan pour «une nouvelle Syrie démocratique». «L'objectif est de définir une feuille de route pour libérer la Syrie de l'oppression et de soutenir la révo-lution pour la liberté et la démocratie», a expliqué Moulhem Droubi, membre de la confrérie islamiste des Frères musulmans, cité par Reuters. Elle réunissait quelque 300 personnalités de l'opposition parties en exil au cours des trois dernières décennies; des politiciens musulmans écrasés dans les années 1980 aux chrétiens ayant échappé à la répression. Moul-hem Droubi a également indiqué que la conférence ne formerait pas un conseil national de transition calqué sur celui de l'opposition libyenne, car publier des noms mettrait en péril les dissidents actifs en Syrie et qui se sont fait représenter en Turquie. Abdulhamid, un autre délégué présent à Antalaya, a précisé qu’il espérait «créer un organe représentatif qui puisse être accepté par les manifestants en Syrie et répondre à leurs exigences (…) tout en faisant entendre leur voix au sein de la communauté interna-tionale.» «Cela ne va pas être une sorte de gouvernement en exil, a-t-il

souligné sur Al Jazeera, mais tout simplement un groupe de personnes prêtes à représenter le mouvement au niveau international parce que le monde ne peut pas s'engager sur une révolution qui n'a pas de représen-tants reconnaissables», a-t-il poursuivi. Un organe intérimaire qui puisse conduire la Nation «jusqu'à ce que le peuple syrien élise librement un conseil de transition», qui lui-même mènera le pays à la transition démo-cratique tant souhaitée. Pour le représentant de la ligue des chrétiens as-syriens Jean Antar, la présence d’autant responsables de sensibilités di-verses laisse présager que les différents courants religieux et ethnies pourront trouver un terrain d'entente dans le gouvernement à venir. «De plus en plus de personnes se rendent compte que le régime tente de mon-ter les minorités religieuses les unes contre les autres afin de conserver le pouvoir», a-t-il assuré. Pas d’intervention internationale en vue

Les opposants semblent néanmoins opposés à une intervention militaire extérieure comme en Libye pour chasser Assad du pouvoir. De leur côté, les puissances occidentales essayent toujours d’obtenir la condamnation de la répression par le Conseil de sécurité de l’ONU, mais se heurtent aux réticences de la Russie et la Chine, qui détiennent un droit de veto. «Le gouvernement chinois soutient les efforts de la Syrie en vue de protéger sa souveraineté et sa stabilité et nous espérons que la stabilité et l'ordre en Syrie seront rétablis dès que possible», a déclaré lors d'un point de presse Jiang Yu, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. «Dans les circonstances actuelles, nous pensons que l'adoption d'une ré-solution par le Conseil de sécurité de l'ONU ne serait pas bonne pour la dissipation des tensions et la stabilité en Syrie», a-t-il ajouté. Le communi-qué final du G8 de la semaine dernière à Deauville comportait néanmoins des condamnations sévères à l'égard du gouvernement syrien. Le Premier ministre britannique David Cameron a redit sa détermination à œuvrer aux côtés de «ceux qui, au Proche-Orient et en Afrique du Nord, veulent plus de démocratie, plus de liberté et plus de droits», à les aider dans «la construction de [leur] démocratie (...)par tous les moyens». Barack Obama a lui appelé son homologue syrien à diriger la transition ou à s'écarter. Suite à quoi l’agence de presse syrienne Sana a dénoncé «l’arrogance» du chef d’Etat américain et «l'ingérence américaine dans les affaires inté-rieures des pays de la région». Ce mercredi, la secrétaire d’Etat améri-caine, Hillary Clinton, a dit les choses autrement: «Le président Assad a le choix, et chaque jour qui passe, le choix est fait par défaut. Il n'a pas ap-pelé à la fin des violences contre son propre peuple, et il ne s'est pas en-gagé sérieusement dans tout genre d'efforts de réforme». Interrogée sur la timidité de la communauté internationale par rapport à son action en Li-bye, par exemple, Hillary Clinton a répondu que des négociations étaient en cours, et rappelé les sanctions déjà prises contre le régime Assad. La semaine dernière, l'Union européenne a ordonné un gel des avoirs du pré-sident et de ses proches, l'interdiction de leur délivrer des visas à destina-

tion de l’UE, après avoir déjà imposé un embargo sur les armes, sans compter ses efforts pour obtenir une condamnation des Nations Unies.

En deux mois et demi de révolte croissante, Bachar al Assad a parfois es-sayé d’éteindre le feu par quelques concessions, mais en vain. La princi-pale mesure qu’il a prise est la levée de l'Etat d'urgence, décrété en Syrie dès l'arrivée au pouvoir du parti Baas en 1963, et jamais levé jusque-là –cette loi autorisait le régime à arrêter des gens sans inculpation, et éten-dait les pouvoirs de l'Etat dans pratiquement tous les domaines. Fin mars, la conseillère d'al Assad avait aussi annoncé des mécanismes «efficaces» pour lutter contre la corruption, et une augmentation immédiate des sa-laires des fonctionnaires de 30%. Assad a en outre accordé la citoyenneté syrienne aux Kurdes apatrides de l'Est du pays. Mais ces mesures ont été accompagnées d'une répression sans pitié et des militants syriens ont af-firmé que 10000 personnes avaient été arrêtées depuis le début des mani-festations contre Assad, dans la ville de Deraa, à la mi-mars. Et ils n’ont pas obtenu satisfaction quant à un autre revendication majeure: la libéra-tion des prisonniers politiques.

* L'appartenance aux Frères musulmans, qui ont mené un soulèvement ar-mé, en 1982, contre Hafez al-Assad, le père de Bachar, est passible de la peine de mort.

http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/Syrie-cherche-democratie-desesperement-297517/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=54658

TURQUIE/LIBAN

La Turquie condamne l'attaque contre des Casques bleus de l'ONU au LibanQuotidien du Peuple

31.05.2011 11h26

La Turquie a condamné lundi l'attentat à la bombe contre la Force intéri-maire des Nations Unies au Liban (Finul) qui a blessé six soldats italiens.

Une bombe avait explosé vendredi au passage d'un convoi de la Finul dans le sud du Liban, blessant six soldats italiens, dont un se trouvait dans un état critique.

Dans une déclaration publiée lundi, le ministère turc des Affaires étran-gères a qualifié d'"inacceptable" cette attaque visant la stabilité du Liban.

La Finul a été a été formée en 2006 avec la participation de plusieurs pays, dont la Turquie, rappelle la déclaration.

La Turquie, avec ses partenaires de la Finul, poursuivra ses efforts pour maintenir la paix et la stabilité au Liban, ajoute la déclaration.

Source: xinhua

http://french.peopledaily.com.cn/International/7396107.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=54634

MASSACRE DE SREBRENICA

Retour sur le transfèrement de Rtako Maldic à La HayeArticle publié le : mercredi 01 juin 2011 - Dernière modification le : mer-credi 01 juin 2011

Par RFI

C’est à bord d’un avion portant l’inscription « République de Serbie » que Ratko Mladic est arrivé, le mardi 31 mai 2011, aux Pays-Bas. Quelques heures plus tôt à Belgrade, la justice avait autorisé le transfert de l’ancien chef des forces serbes de Bosnie. Ratko Mladic, accusé de génocide, crimes de guerre et crimes contre l’humanité, devrait comparaître dès cette semaine à La Haye devant le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) dans le cadre des audiences préliminaires.

Avec notre correspondant à Belgrade, Laurent Rouy

Lundi a été une journée mouvementée qui a commencé par un symbole. Ratko Mladic avait demandé dès son arrestation à pouvoir se rendre sur la tombe de sa fille, Anna, morte en 1994 d’un suicide. Et lundi matin, très tôt, à 6 heures 30 heure locale, un convoi de véhicules blindés s’ébranle de la prison : Ratko Mladic a pu aller sur la tombe se recueillir. Le signe qu’il allait être extradé dans la journée puisque c’était l’une des dernières étapes.

Effectivement, quelques heures plus tard, vers midi, l’appel envoyé par la

poste par les avocats de Maldic arrive au tribunal. Très vite, en moins d’une heure, il est rejeté. Et quelque instant plus tard, l’autorisation d’ex-tradition est signée par la ministre serbe de la Justice, Snezana Malovic.

A 15 heures, commence une courte attente. Vers 16 heures, la police bloque la circulation sur le boulevard qui passe devant l’unité de détention du Tribunal spécial pour les crimes de guerre de Belgrade. A 16 heures 30, un premier convoi de huit véhicules blindés, accompagné de forces de po-lice fortement armées sort tous gyrophares hurlant et prend la direction de l’autoroute et de l’aéroport.

Vingt-cinq minutes plus tard, un deuxième convoi sort lui aussi avec exac-tement la même procédure. Il ne fait alors aucun doute : Ratko Mladic avait été emmené à l’aéroport.

Sur le chemin, les 18 kilomètres d’autoroutes avaient été compléments fermées et sécurisées avec un gendarme armé tous les 100 mètres et un embouteillage monstre à Belgrade pour être sûr qu’aucune voiture ne soit sur le trajet du criminel de guerre.

http://www.rfi.fr/europe/20110601-retour-le-transferement-rtako-maldic-haye

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=54635

Mladic : "Il faut aussi juger les exécutants"Le Vif.be

mercredi 01 juin 2011 à 10h12

Pour Céline Bardet, juriste internationale spécialisée dans les Balkans, "beaucoup de criminels de guerre se baladent encore en toute impunité". La communauté internationale doit davantage aider les juridictions natio-nales. L'arrestation de Mladic signe la fin de l'impunité des hauts respon-sables.

Ratko Mladic a été transféré mardi à La Haye où il comparaîtra devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie qui l'a inculpé de « géno-cide, crimes contre l’humanité et violations des lois ou coutumes de la guerre » pour des actes commis pendant la guerre de Bosnie (1992-1995, plus de 96 000 morts). Auteur de « Zones sensibles, Une femme contre les criminels de guerre » (1), Céline Bardet, juriste internationale ayant mené

plusieurs missions dans les Balkans et auprès du TPIY, juge que la réconci-liation entre les peuples des Balkans est encore loin d’être acquise. Elle est aujourd’hui conseiller du gouvernement serbe pour les questions de cor-ruption dans le cadre d’un projet de l’Union européenne. Ayant aussi tra-vaillé auprès des victimes du massacre de Srebrenica en Bosnie, elle est donc particulièrement bien placée pour jauger l’impact de l’arrestation, après seize ans de cavale, du "bourreau de Srebrenica".

Le Vif/L’Express : faut-il voir dans l’arrestation de Ratko Mladic maintenant des raisons objectives ou le fruit du hasard ?

Céline Bardet : Il y a des raisons objectives. La Serbie est le dos au mur par rapport à sa demande d’adhésion à l’Union européenne, qui doit être décidée en décembre. Pourquoi l’arrestation a-t-elle eu lieu le 26 mai alors que Mladic avait été localisé il y a deux ans déjà à peu près au même en-droit ? Il est beaucoup plus difficile d’y répondre. La volonté politique du président serbe Boris Tadic existait. Il n’empêche, l’arrestation a étonné tout le monde.

Certaines sources ont évoqué une « trahison ». Avez-vous des éléments pour accréditer cette thèse ?

Il est vrai qu’il y avait une prime pour toute information qui amènerait à la capture de Mladic. Elle était passée à 10 millions d’euros, récemment. Cela dit, y a-t-il eu dénonciation ? Je ne sais pas. Il faut aussi prendre en compte le contexte des Balkans : beaucoup de rumeurs circulent.

Par votre travail, vous avez été souvent en contact avec des victimes des guerres des Balkans. Que peut représenter pour les Musulmans de Bosnie l’arrestation de Ratko Mladic ?

Quand l’arrestation de Mladic a été annoncée, j’ai immédiatement eu des coups de téléphone de victimes en Bosnie avec lesquelles j’ai travaillé. C’était très émouvant. Il faut remarquer cependant qu’il n’y a pas eu d’ex-plosion de joie en Bosnie. Il y a une dichotomie. Pour les victimes, que Ra-dovan Karadzic et Ratko Mladic soient jugés est très important parce que c’est la fin de l’impunité des personnes haut placées. Mais La Haye, c’est aussi très loin des victimes. Les procès durent longtemps, quand ils ar-rivent à leur terme… Milosevic est mort en prison ; Mladic, visiblement, a des problèmes de santé. Quid des exécutants ? Il y a encore beaucoup de criminels de guerre qui se baladent en toute impunité, qui côtoient les vic-times. Elles attendent aussi beaucoup de la communauté internationale pour qu’on vienne en aide aux institutions locales dans le jugement des crimes de guerre. L’arrestation de Mladic, c’est très bien. Mais ce n’est qu’une partie du puzzle qui conduit à la réconciliation.

Comment percevez-vous le sentiment à Belgrade ? Dans votre livre, vous écrivez : « Il existe une vraie difficulté à admettre la réalité des massacres. Le déni, qui frôle parfois le négationnisme, est aussi dans les mentalités, particulièrement chez les Serbes.

Il y a eu des manifestations, à Belgrade et à Novi Sad. Le président Tadic a été très clair : tout acte de violence sera réprimé immédiatement. Il est in-téressant d’observer que, dans les manifestants, il y a beaucoup de jeunes, de 20 ou 25 ans, qui n’ont pas connu la guerre. Il y a un problème d’identité en Serbie. Le nationalisme y est encore très vivace… Il y a trois semaines, à la question dans un sondage « Pensez-vous que Ratko Mladic devrait être arrêté ? », plus de 50 % des Serbes avaient répondu « non ». En revanche, des médias ont formulé des excuses publiques en reconnais-sant que pendant la guerre, ils avaient été un outil de propagande…

Un rapprochement avec l’Union européenne pourrait-il convaincre une par-tie de ces Serbes de renoncer à leurs idéaux nationalistes ?

Oui, c’est important. Les Serbes ont besoin de cette ouverture sur l’Eu-rope. Mais l’ouverture et la reconnaissance font partie d’un processus long. Je travaille actuellement sur les questions de corruption en Serbie, c’est un autre dossier. L’arrestation de Mladic est certes un pas vers l’Union européenne. Mais elle ne donne pas nécessairement à la Serbie un statut de candidat à l’UE.

Les relations entre Etats issus de l’ancienne Yougoslavie en seront-elles améliorées ? La paralysie de la situation politique en Bosnie n’est-elle pas à cet égard inquiétante ?

A propos de la Serbie, il y aussi la question du Kosovo avec l’ouverture du dialogue entre Belgrade et Pristina. C’est un pas en avant. Je suis plus pes-simiste pour la Bosnie. Elle a été mise sous supervision internationale à la suite des Accords de Dayton. La Bosnie a un système constitutionnel et institutionnel qui ne peut pas fonctionner. Au moment des accords, c’était nécessaire. Dayton a été une bonne chose. Cela a arrêté les massacres. Aujourd’hui, la position de la République serbe de Bosnie est très ambiguë. Le président Milorad Dodik joue beaucoup sur le populisme : il a encore affirmé récemment que Srebrenica n’avait pas été un génocide.

Comment analysez-vous le travail du Tribunal pénal international sur l’ex-Yougoslavie ?

J’ai travaillé au TPIY sous Louise Arbour et Carla Del Ponte. Je trouve que Serge Brammertz est très bien parce qu’il ne s’épanche pas dans les mé-dias et fait son travail de manière très rigoureuse. Maintenant, le résultat est une accumulation du travail des procureurs successifs. Le tribunal rem-

plit son mandat de juger les personnalités responsables des crimes les plus graves. Mais dans ce mandat, il était aussi clairement stipulé que le Tribunal doit participer à la réconciliation de la région. C’est la seule chose que je regrette à propos du TPIY : il a réagi trop tardivement, en 2010 seulement, pour être présent sur le terrain. J’ai travaillé trois ans avec les procureurs à Brcko en Bosnie quand j’ai créé une unité de crimes de guerre. Eh bien, les procureurs n’avaient pas accès aux informations du TPIY… Il a fallu attendre fin 2010 pour que le TPIY traduise en langue lo-cale les documents du tribunal, jusqu’alors soit en anglais, soit en français. Le tribunal aurait pu soutenir mieux et plus tôt les juridictions locales. Il commence à le faire. C’est bien. Il faut maintenant que la communauté in-ternationale s’engage à déployer des gens sur le terrain pour aider ces procureurs.

Est-il hâtif de dire que l’arrestation de Mladic tourne la page de la guerre des Balkans ?

La page de la guerre des Balkans sera tournée quand le processus de jus-tice sera complété et que toutes les personnes qui ont été victimes de cette guerre auront le sentiment d’une certaine reconnaissance et d’une certaine réparation, aussi bien du côté bosniaque musulman que du côté serbe. Prenez l’exemple du présumé trafic d’organes au Kosovo. Les Serbes le vivent très, très mal parce qu’ils ne comprennent pas qu’il n’y a pas d’enquête. Qu’est ce qui fait que, à un moment, la politique a pris le pas sur la justice ? Je ne suis pas en mesure de dire s’il y a eu un énorme trafic d’organes ou non. Mais il faut une enquête. L’arrestation de Mladic renvoie aussi aux Serbes l’image du bourreau. Il faut les aider à sortir de cela. Tout le monde a droit à la justice. Des crimes de guerre ont aussi été commis à l’encontre des Serbes.

La Serbie a officiellement demandé à Carla Del Ponte de mener l’enquête, alors qu’elle a été longtemps perçue comme l’ennemie des Serbes. C’est énorme. Cela démontre que la justice doit être abordée de façon juridique, technique, pas politique.

ENTRETIEN : GERALD PAPY

(*) Ed. du Toucan, Paris 2011, 247 pp.

http://levif.rnews.be/fr/news/actualite/international/mladic-il-faut-aussi-ju-ger-les-executants/article-1195025318392.htm

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=54645

Le jeune musulman dans la vidéo avec Ratko Mladic voulait du chocolatLa Presse Canadienne

De Almir Alic, The Associated Press – Il y a 8 heures

La vidéo avait fait le tour du monde.

Tout sourire, Ratko Mladic tapotait sur la tête d'un jeune musulman et lui assurait que tous les résidants de la région de Srebrenica seraient en sé-curité. Quelques heures après, le massacre de 8000 hommes et garçons commençait.

Aujourd'hui, le garçon qui figurait dans cette vidéo est un homme de 24 ans. Il se souvient très bien de ce jour ensoleillé de juillet 1995 au cours duquel il a rencontré le chef militaire d'alors des Serbes de Bosnie. Ratko Mladic lui avait donné du chocolat.

Mardi, au cours d'une entrevue accordée à l'agence The Associated Press, Izudin Alic a raconté qu'il avait alors huit ans et qu'il ignorait ce qui se pas-sait et qui était Mladic.

La semaine dernière, après une cavale qui a duré 16 ans, Ratko Mladic, âgé de 69 ans, a été arrêté par des agents des services secrets serbes. Il devrait bientôt comparaître devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, à La Haye, aux Pays-Bas, pour faire face à des accusa-tions de génocide, notamment.

En 1995, Izudin Alic figurait parmi les milliers de musulmans bosniaques qui avaient fui vers la région de Srebrenica pour obtenir la protection des troupes de l'ONU.

Durant une soirée de juillet, il s'est joint à d'autres enfants qui se précipi-taient vers un champ où, avaient-ils eu vent, un important soldat distri-buait du chocolat.

Izudin Alic a raconté que Ratko Mladic lui avait donné du chocolat et lui avait ensuite demandé son nom. Il a relaté qu'il n'avait pas eu peur, qu'il ne pensait qu'à son chocolat.

Son grand-père lui avait interdit de partir à la rencontre du militaire. Mais le petit Izudin, incapable de résister au chocolat, s'est glissé hors de l'usine où sa famille se cachait.

Pendant que Izudin mangeait sa friandise, son père, Sahzet, était pour-chassé par les hommes de Mladic dans des bois. La veille, M. Alic s'était enfui avec 15 000 autres hommes de Srebrenica, escaladant des mon-tagnes et traversant des champs de mines. Mais les troupes de Mladic ont fini par les rattraper.

Au cours de l'entrevue, alors qu'il tournait les pages d'un album de photos montrant sa famille dans le jardin de la résidence, Izudin Alic a raconté que son père avait été retrouvé dans un charnier, il y a plusieurs années.

Dans la vidéo, Mladic demande à Izudin son âge. Le garçon répond qu'il a 12 ans.

Izudin Alic a expliqué qu'il avait menti pour faire croire qu'il était plus vieux.

Il n'avait pas conscience du danger auquel il s'exposait pour du chocolat : la plus jeune victime de Srebrenica connue avait 14 ans.

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Ratko Mladic, transféré à La Haye, attend la date de son procèsL'Express

publié le 01/06/2011 à 10:15

Ratko Mladic, l'ancien chef militaire des séparatistes serbes de Bosnie, a passé sa première nuit au centre de détention de Scheveningen avant de comparaître devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY).

Cinq jours après son arrestation, et après le rejet de son appel, l'ex-géné-ral serbe a été extradé mardi soir aux Pays-Bas à bord d'un avion gouver-nemental serbe qui s'est posé à Rotterdam en début de soirée, loin des objectifs des médias.

Il a ensuite été transféré par hélicoptère jusqu'au quartier pénitentiaire de Scheveningen, où l'ont précédé Slobodan Milosevic, mort dans sa cellule en mars 2006, et Radovan Karadzic, chef politique des Serbes de Bosnie en cours de procès.

Arrêté jeudi dernier par la police serbe à une centaine de kilomètres de Belgrade, l'ex-commandant des forces séparatistes serbes de Bosnie est inculpé de crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide pour le massacre de 8.000 Musulmans à Srebrenica, en juillet 1995, et les 43 mois de siège de Sarajevo (1992-1995).

Sa comparution initiale pourrait avoir lieu dès mercredi, mais son report à jeudi ou vendredi semble plus probable.

Le procureur du TPIY, Serge Brammertz, donnera une conférence de presse ce mercredi à 12h00 (10h00 GMT).

"Le personnel médical du quartier pénitentiaire procédera à un examen médical complet de Ratko Mladic, assurera ensuite un suivi de son état de santé et lui fournira tout traitement nécessaire. La date de la comparution initiale de Ratko Mladic sera annoncée en temps voulu", précisait mardi soir le TPIY dans un communiqué.

Ses avocats et sa famille avancent que Ratko Mladic, qui est âgé de 69 ans, est trop fragile et faible mentalement pour comparaître devant le TPIY.

Mais l'argument a été repoussé mardi par la justice serbe, qui a ouvert la voie à son extradition express en rejetant l'appel déposé par ses avocats. Quelques heures plus tard, Mladic quittait sous escorte de haute sécurité la prison de Belgrade où il était détenu depuis son arrestation pour être transféré vers La Haye.

Son dernier jour passé en Serbie avait commencé par une visite sur la tombe de sa fille Ana, qui s'est suicidée en 1994 avec son arme de service et repose dans un cimetière de Belgrade.

Puis son épouse et son fils l'ont vu avant qu'il quitte la prison de Belgrade sous haute protection. La veille, il avait reçu la visite de son petit-fils de cinq ans, qu'il voyait sans doute pour la première fois, et de sa petite-fille de dix ans.

Miranda Sidran-Kamisalic, ambassadrice de Bosnie aux Pays-Bas, a dit l'avoir rencontré après son arrivée aux Pays-Bas et l'a trouvé en bonne santé. "Il semblait plutôt bien, en bonne santé, concentré et lucide, il a compris absolument tout ce qui lui était dit", a-t-elle raconté à la télévision

de la Fédération croato-musulmane, une des deux entités formant la Bos-nie-Herzégovine.

Son arrestation, seize ans après la fin de la guerre de Bosnie, est considé-rée comme un développement-clé pour le dossier d'adhésion de la Serbie à l'Union européenne.

Mais la capture du dernier grand criminel de guerre présumé dans les Bal-kans, considéré par les nationalistes serbes comme un héros, a également ravivé les tensions ethniques en ex-Yougoslavie.

Un sondage réalisé avant son arrestation indiquait que 51% des Serbes se déclaraient hostiles à son extradition, contre 34% s'y disant favorables. D'après la même étude, près de huit Serbes sur dix affirmaient que s'ils avaient disposé d'informations sur sa cache, ils ne les auraient pas com-muniquées aux autorités, malgré les 10 millions d'euros de récompense promis par Belgrade.

Quelque 10.000 Serbes se sont rassemblés mardi à Banja Luka, la capitale de la République serbe de Bosnie, pour manifester leur soutien à Ratko Mladic. Une partie des manifestants sont arrivés par car de Serbie.

Dimanche soir, une manifestation de soutien dans la capitale serbe avait dégénéré en affrontements entre plusieurs centaines de jeunes partisans et forces de police. Le rassemblement était organisé par le Parti radical serbe (SRS), pilier du mouvement ultranationaliste serbe dont le chef de file, Vojislav Seselj, est actuellement jugé à La Haye.

avec Aleksandar Vasovic et Adam Tanner à Belgrade et Ivana Sekularac à Amsterdam; Jean-Stéphane Brosse, Clément Guillou et Henri-Pierre André pour le service français

Par Reuters

http://www.lexpress.fr/actualites/2/monde/ratko-mladic-comparaitra-ven-dredi-matin-devant-le-tpiy_998566.html?actu=1

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Reprise du procès de Karadzic alors que le TPIY at-tend l'extradition de Mladic

La Presse Canadienne

De The Associated Press – Il y a 21 heures

LA HAYE-PESNEL, France — L'ancien chef politique des Serbes de Bosnie Radovan Karadzic n'a pas mentionné mardi l'arrestation de Ratko Mladic lors de la reprise de son procès devant le tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) de La Haye.

Après deux mois de suspension, il a comparu devant le TPIY pour la pre-mière fois depuis l'arrestation de Mladic jeudi dernier en Serbie. Les deux hommes sont soupçonnés d'être les principaux architectes des atrocités commises en 1995 pendant la guerre de Bosnie.

Le procès de Karadzic a été reporté à plusieurs reprises depuis son ouver-ture en octobre 2009. Le dernier en date était destiné à lui permettre d'étudier les quelque 14.000 pages de son dossier.

L'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie Ratko Mladic pourrait être ex-tradé dès mardi ou mercredi matin vers La Haye. AP

ir/v229

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GENOCIDE DES TUTSI

Nota CVAN : Nous ne commentons pas les informations de la presse francophone que nous relayons sur notre site. Lorsqu'ils traitent du génocide des Tutsi, certains journalistes utilisent le terme simplificateur de "génocide rwandais". Or, l'expression "génocide rwandais" réhabilite le négationnisme et son double génocide (celui des Tutsi par les Hutu et des Hutu par les Tutsi). C'est aussi la thèse des autres négationnistes qui justifient le crime des Jeunes-Turcs contre le peuple arménien par des crimes d'Arméniens contre des Turcs. Le négationnisme se combat par la rigueur des mots d'histoire. Au lecteur d'avoir cet avertissement en mémoire, pour mieux analyser les articles de notre Revue de Presse. En revanche, nous remercions les journalistes qui mettent

en pratique la rigueur nécessaire à ces thématiques sensibles.

Nous relayons aussi les articles concernant les crimes de guerre décrits récemment comme un "génocide" perpétré au Congo par les forces armées rwandaises entre 1993 et 2003, selon la version préliminaire d'un rapport de l'ONU. Mais nous attirons l'attention de nos lecteurs sur le fait que, même lorsqu'ils sont publiés dans les plus grands titres de la presse française et internationale, certains articles émanent essentiellement - et faut-il s'en étonner - des cercles négationnistes proches des milieux du Hutu Power, responsables du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994. Est-ce une manière pour eux de transformer leurs victimes en bourreaux ? Sans vouloir prendre partie sur des faits qui méritent encore d'être étudiés, il importe de rester vigilants car nous connaissons ce processus avec les propagandes turques et azéries, également très puissantes au sein d'organismes internationaux tels que l'ONU.

Rwanda:Human Rights Watch déplore l'héritage mitigé des tribunaux communautaires

La Presse Canadienne

De The Associated Press – Il y a 6 heures

KIGALI, Rwanda — Les tribunaux communautaires «gacaca» au Rwanda ont aidé les communautés à faire face au génocide de 1994 dans le pays mais n'ont pas réussi à fournir des décisions et une justice crédibles dans un certain nombre d’affaires, a déclaré Human Rights Watch (HRW) dans un rapport publié mardi.

Alors que les tribunaux «gacaca» réduisent progressivement leurs activi-tés, le Rwanda devrait mettre en place des unités spécialisées au sein du système judiciaire national afin d'examiner les allégations d'erreurs judi-ciaires, a ajouté HRW.

Le rapport de 160 pages — intitulé «Justice compromise: L'héritage des tri-bunaux communautaires «gacaca» du Rwanda» évalue les réussites des tribunaux et souligne un certain nombre de graves lacunes dans leur tra-vail, notamment la corruption et des irrégularités de procédure.

Le rapport examine également la décision du gouvernement de transférer les affaires de viols liées au génocide devant les tribunaux «gacaca» et

d’exclure de leur compétence les crimes commis par des militaires du Front patriotique rwandais (FPR), parti au pouvoir dans le pays depuis que le génocide a pris fin en juillet 1994.

« L’expérience ambitieuse du Rwanda dans la justice transitionnelle laisse-ra un héritage mitigé, a déclaré Daniel Bekele, directeur de la division Afrique à Human Rights Watch. Les tribunaux ont aidé les Rwandais à mieux comprendre ce qui s’est passé en 1994, mais dans de nombreux cas des procès défectueux ont conduit à des erreurs judiciaires. »

Le rapport est basé sur l'observation par Human Rights Watch de plus de 2000 jours de procès devant les juridictions «gacaca», sur l’examen de plus de 350 affaires et sur des entretiens avec des centaines de partici-pants de toutes les parties prenantes du processus «gacaca», notamment des accusés, des rescapés du génocide, des témoins, d’autres membres de la communauté, des juges, ainsi que des autorités locales et nationales.

Depuis 2005, un peu plus de 12 000 tribunaux «gacaca» communautaires ont jugé environ 1,2 million d’affaires liées au génocide de 1994. Les vio-lences ont fait plus d'un demi-million de morts, appartenant principale-ment à la population minoritaire tutsie du pays. Il était prévu que les tribu-naux aient achevé les procès à la mi-2010, mais leur clôture a été repor-tée à octobre 2010. En mai 2011, le ministre de la Justice aurait annoncé que les tribunaux «gacaca» seraient officiellement clôturés d’ici décembre 2011.

Les juridictions «gacaca» ont été créées en 2001 pour répondre à la sur-charge d’affaires dans le système judiciaire classique et à une crise carcé-rale.

La décision du gouvernement d’exclure de la compétence des tribunaux «gacaca» les crimes commis par des militaires appartenant au parti ac-tuellement au pouvoir, le FPR, a laissé les victimes de leurs crimes en at-tente de justice, a observé Human Rights Watch. Des militaires du FPR, qui a mis fin au génocide en juillet 1994 et a formé ensuite le gouvernement actuel, ont tué des dizaines de milliers de personnes entre avril et dé-cembre 1994. En 2004, la loi «gacaca» a été modifiée afin d’exclure de tels crimes, et le gouvernement a veillé à ce que ces crimes ne soient pas abordés devant les juridictions «gacaca».

«L'une des graves lacunes du processus 'gacaca' a été son incapacité à assurer une justice égale pour toutes les victimes de crimes graves com-mis en 1994, a observé Daniel Bekele. En retirant les crimes commis par le FPR de leur compétence, le gouvernement a limité le potentiel des juridic-tions 'gacaca' à favoriser la réconciliation à long terme au Rwanda.»

Les erreurs judiciaires potentielles devraient être examinées par des juges professionnels devant des tribunaux spécialisés au sein du système clas-sique, plutôt que par les tribunaux «gacaca» ainsi que l’a proposé le gou-vernement rwandais à la fin de 2010, a indiqué Human Rights Watch.

«Si les tribunaux 'gacaca' examinent les erreurs judiciaires présumées, il y a un risque de voir se répéter certains des mêmes problèmes, a conclu Daniel Bekele. Au lieu de cela, le gouvernement devrait s'assurer que le système judiciaire formel examine ces affaires de manière professionnelle, équitable et impartiale. Cela aiderait à assurer l'héritage du système 'ga-caca' et à renforcer le système judiciaire du Rwanda pour les générations à venir.»

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Rwanda/Gacaca - HRW dresse un bilan « mitigé » des juridictions gacacas

Agence Hirondelle

31.05.11

New York, 31 mai 2011 (FH) - L'organisation des droits de l'homme Human rights watch (HRW) a dressé un bilan « mitigé » du travail des gacacas, faisant état d' «un large éventail de violations » des principes de l'équité par ces tribunaux populaires chargés de juger la presque totalité des auteurs présumés du génocide des Tutsis de 1994.

Tout en reconnaissant que ce système « a connu certaines réussites » comme « la tenue de procès rapides avec la participation populaire, une réduction de la population carcérale, une meilleure compréhension de ce qui s'est passé en 1994 », Human rights watch (HRW) affirme, dans un rapport publié mardi avoir « constaté un large éventail de violations (des principes d'un) procès équitable ».

Dans un communiqué publié sur le site internet du gouvernement, le ministre rwandais de la Justice Tharcisse Karugarama, critique vivement le

rapport, accusant l'organisation de se moquer « des efforts de tous les Rwandais qui travaillent ensemble pour promouvoir la justice et la réconciliation » : « Nous appelons Human rights watch à trouver un moyen, à l'avenir, d'équilibrer les critiques informées en tenant compte de l'énormité des défis auxquels le Rwanda était confronté après le génocide », poursuit le ministre.

HRW parle notamment « de restrictions sur la capacité de l'accusé à établir une défense efficace ; de fausses accusations, dont certaines basées sur la volonté du gouvernement rwandais de faire taire les critiques ; du détournement du système gacaca pour régler des comptes personnels ; d'intimidation de témoins à décharge par des juges ou par des autorités ».

Toujours selon l'organisation, des victimes de viols pendant le génocide auraient souhaité que leurs affaires restent de la compétence des tribunaux classiques « dotés d'une meilleure protection des renseignements personnels ». Un amendement de 2008 a élargi la compétence des gacaca au crime de viol.

L'organisation reproche enfin au Rwanda de ne pas avoir inclus dans la compétence des gacaca, les crimes qui auraient été commis en 1994 par des éléments de l'ancienne rébellion du Front patriotique rwandais (FPR) actuellement au pouvoir.

De l'avis de HRW, cela « a limité le potentiel des juridictions gacaca à favoriser la réconciliation à long terme au Rwanda ».

« Le choix des gacaca par le Rwanda doit être considéré dans son contexte, réagit le ministre Karugarama. Après le génocide, le pays était anéanti et avait très peu de gens ayant une formation juridique. Gacaca a été une réponse à cela ».

SN/GF

© Agence Hirondelle

http://fr.hirondellenews.com/content/view/16267/325/

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RASSEMBLEMENTSEXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTIONS

Agenda - France 2 « Génocide arménien de 1915: l’hommage aux victimes »Agenda - Agenda - France 2 « Génocide arménien de 1915: l’hom-

mage aux victimes » - Agenda Collectif VAN - Chrétiens orientaux - Foi, espérance et traditions : l'émission du dimanche 5 juin 2011 de 9h30 à 10h00 sur France 2 est consacrée au « Génocide armé-nien de 1915 : l’hommage aux victimes ». Nota CVAN : L'équipe de tournage de Chrétiens orientaux - Foi, espérance et traditions a filmé l'exposition de la Journée annuelle de sensibilisation aux gé-nocides et à leur négation, organisée par le Collectif VAN, le Lundi de Pâques, 25 avril 2011, sur le Parvis de Notre-Dame de Paris.

L'Œuvre d'Orient

05/06/2011

Emission religieuse, présentée par Thomas Wallut. Réalisation : Michel Carrier.

Le génocide de 1915 en Turquie a fait plus de 1.500.000 morts.

Deux tiers des Arméniens ont péri dans cette extermination organisée. Chaque 24 avril la communauté en France rend hommage et prie pour les victimes à Notre Dame de Paris dans une messe en rite arménien.

Parallèlement à cette divine liturgie, des historiens expliquent pourquoi ces Arméniens innocents et chrétiens ont été victimes d’un des plus grands génocide du XXe siècle.

Une famille donne son témoignage sur la transmission de cette mémoire à travers les générations : comment vivre alors que l’on est des descen-dants de rescapés ?

Rencontres avec :

Mgr Grégoire Ghabroyan, évêque de l’Eglise arménienne catholique en France Yves Ternon, historien du génocide Raymond Kévorkian, historien du génocide

Une famille arménienne rescapée du génocide

Emission du dimanche 5 juin 2011 - 9h30 à 10h00

France 2

Les émissions sont visualisables sur le site :

http://programmes.france2.fr/les-chemins-de-la-foi/index.php?page=ar-ticle&numsite=42&id_rubrique=44&id_article=21461

Rubrique Chrétiens orientaux - Foi, espérance et traditions

http://www.oeuvre-orient.fr/actu-france-2-genocide-armenien-de-1915-l-hommage-aux-victimes-424.html

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=54395

Agenda - Exposition: Diaspo'arts à la Péniche AnakoAgenda - Exposition: Diaspo'arts à la Péniche Anako - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Paris - Péniche Anako - Vernissage de l'exposition avec une animation de Sevana et Vahan - Dimanche 5 juin à 17h - Exposition - Diaspo'arts - Oeuvres de Dibasar, Florent Kolandjian, Laurent Nissou, Sharis Garabedian, Vatché Demirdjian, Virginie Descamps-Davidian - Entrée libre, du mercredi au dimanche - Du 1er au 24 juin 2011 de 15h à 18h - Entrée libre

Diasporamag

Infos Pratiques La Péniche Anako est amarée à Paris, Bassin de la Vilette Face au 61, quai de la Seine 75019 Paris Métro. Riquet, Stalingrad ou Jaurès.

Accueil-Espace associatif, Réservations Chahik 09 53 14 90 68/06 62 11 14 64 [email protected]

Le site de la Péniche Anako :

http://peniche.anako.com/Agenda_21.html

http://www.diasporamag.com/agenda/iledefrance/0454b29d77080fe05.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=54585

Agenda - Casting figuration cherche Arménien(ne)s de 17 à 99 ansAgenda - Casting figuration cherche Arménien(ne)s de 17 à 99 ans - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Pour le tournage de la saison 4 de la série « Fais pas ci, fais pas ça » pour France 2 produit par Elephant Story, nous sommes à la recherche pour une séquence de funérailles traditionnelles de 40 hommes et femmes d’origine arménienne de 17 à 99 ans. Le tournage se déroulera sur une journée entre le 13 juin et le 24 juin 2011 à Paris ou Ré-gion Parisienne. Il faut être disponible toute la journée, il s’agit d’une véritable journée de travail. Tarif : 82,02 euros brut/jour. » Le Collectif VAN diffuse ici l’annonce du Casting de « Fais pas ci, fais pas ça ».

CASTING URGENT

Pour le tournage de la saison 4 de la série « Fais pas ci, fais pas ça »

pour France 2 produit par Elephant Story, nous sommes à la recherche pour une séquence de funérailles traditionnelles :

- 40 hommes et femmes d’origine arménienne de 17 à 99 ans.

Merci de préciser si vous parlez arménien.

Le tournage se déroulera sur une journée entre le 13 juin et le 24 juin 2011 à Paris ou Région Parisienne.

Il faut être disponible toute la journée, il s’agit d’une véritable journée de travail.

Tarif : 82,02 euros brut/jour.

Merci d’envoyer rapidement votre candidature (en indiquant «Funérailles Arméniennes» en objet de votre message) avec:

- des photos récentes

- vos coordonnées complètes

- votre date et ville de naissance

- votre numéro de sécurité social

- votre taille

à l’adresse suivante : [email protected]

Emilie CHAUMAT Chargée de figuration

TÉLÉCHARGER :  L'annonce de Casting

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=54289

Agenda - Terre d’Arménie, les circuits hors des sen-tiers battusAgenda - Terre d’Arménie, les circuits hors des sentiers battus - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

Terre d’Arménie a été créée en 2009 par des spécialistes du tourisme et des passionnés de la culture et de l’histoire arméniennes. L’association a pour but le développement du tourisme alternatif en Arménie. Les actions de l’association sont dirigées vers le développement à long terme mettant l’accent sur la découverte des attractivités insolites hors des sentiers bat-tus. Pendant les voyages, les visiteurs ont le plaisir de découvrir une autre image d’Arménie. Terre d’Arménie propose des rencontres avec des ar-tistes et des paysans faisant connaissance avec leur mode de vie, une par-ticipation directe aux fêtes et cérémonies (baptême, mariage, fêtes tradi-tionnelles et religieuses, etc.), une découverte alternative de la cuisine ar-ménienne et des randonnées pédestres à travers les somptueux paysages de montagnes. Les voyages de Terre d’Arménie sont réalisés sur deux axes : des circuits

appropriés de différentes durées et des voyages sur mesure tout au long des quatre saisons.

Les bénéfices des voyages sont attribués aux projets de dévelop-pement dans les régions d’Arménie.

Contact :

www.terredarmenie.com

Terre d’Arménie vous présente le circuit hors des sentiers battus

du 25 juillet au 4 août 2011

JOUR 1 Arrivée à Erevan, diner, nuit à l’hôtel.

JOUR 2 Tour de ville à Erevan, visite du Musée d’Art Populaire, Delphinarium (aquarium de dauphins), atelier de peintre, spectacle de danse tradition-nelle dans la soirée. Nuit à Erevan.

JOUR 3 Départ pour la ville d’Edjmiatsine - siège du catholicos de tous les armé-niens, visite des églises Ste. Hripsimé, Ste. Gayané, Ste. Choghakat et par-ticipation à la sainte messe à la Cathédrale. Visite du musée de Serguey Paradjanov, grand cinéaste arménien (1924-1990). Nuit à Erevan.

JOUR 4 Départ pour la région d’Aragatsotn (au pied du mont Aragats), visite du monastère de Tégher, excursion à la citadelle d’Amberd, construite au VIIe siècle sur un piton rocheux - un des rares témoignages de l’architecture militaire arménienne du Moyen Âge. Découverte de la cathédrale d’Aroutj - siège de Grigor Mamikonian, gouverneur de l'Arménie au VIIe siècle. Visite d’atelier d’artiste. Nuit à Erevan.

JOUR 5 Départ pour le village de Djadjour de la région de Chirak dans le Nord-Ouest du pays. Visite du musée du peintre arménien Minas Avetissian (1928-1975). Tour de ville à Gumri. Visite du complexe monastique de Mar-machène. Nuit à Gumri.

JOUR 6

Départ pour la région de Lori dans le Nord, visite des monastères d’Od-zoun, de Haghpat et de Sanahine (X-XIIIe siècles) figurant sur la liste du patrimoine mondial d’UNESCO. Départ pour le village de Dsegh, visite de la maison-musée de Hovhannes Toumanian, l'un des plus grands poètes arméniens du XIXe siècle. Nuit à Vanadzor.

JOUR 7 Départ pour la région de Tavouche, découverte du monastère de Haghart-sine. Visite du «Parc National de Dilidjan », allée des bouleaux, visite du monastère de Makaravank (XIIIe siècle). Participation à la fête de la transfi-guration à Idjévan - ancienne fête païenne liée au culte de l’eau, ce jour-là la pratique populaire est d’arroser les passants. Visite du quartier ethno-graphique et de l’amphithéâtre de l’ancienne ville de Dilidjan. Nuit à Dilid-jan.

JOUR 8 Départ pour le lac Sévan dans la région de Guégharkounik, visite des mo-nastères de Sts. Apôtres sur la presqu’île et du monastère de Hayravank au bord du lac. Découverte à Noradouz du plus vaste cimetière de khatch-kars (croix sur pierre) d'Arménie (IX-XVIe siècles). Départ pour la région de Vayots Dzor, visite du caravansérail de Sélim en haut du col de Sélim. Nuit à Eghegnadzor.

JOUR 9 Visite du monastère de Gndévank datant de Xe siècle et de l’usine d’eau minérale « Djermouk ». Découverte des sources thermales, tour de ville à Djermouk. Départ vers le Sud pour la région de Sïounik. Visite de Kara-houndje (observatoire du IIe millénaire av. J.-C.) et du monastère de Vorot-navank (X-XIe s). Tour de ville et nuit à Goris.

JOUR 10 Découverte du complexe monastique de Tatev, centre spirituel et culturel important d’Arménie du XIIIe siècle, visite du « Pont du diable », bains na-turels et grotte de stalactites sous le pont. Départ pour le monastère de Noravank, centre religieux et culturel du XIIe siècle. Retour à Erevan.

JOUR 11 Transfert à l’aéroport le matin, retour à Paris.

Prix du voyage: 1400€/personne Le prix comprend : vol direct aller-retour, hébergement à l’hôtel, repas, transferts en bus, entrées des musées, guide accompagnateur franco-phone tout au long du voyage. Le prix ne comprend pas : assurance du voyage, frais de visa, dépenses personnelles, boissons alcoolisées et pourboires.

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Voyage en Arménie Circuit hors des sentiers battus du 13 au 25 août 2011

JOUR 1 Arrivée à l’aéroport, transfert à l’hôtel, diner. Nuit à Erevan.

JOUR 2 Départ pour la ville d’Edjmiatsine - siège du catholicos de tous les armé-niens, visite de l’église Ste. Hripsimé, participation à la messe de l’as-somption à la Cathédrale. Visite de la trésorerie de la Cathédrale. Démons-tration de la préparation et dégustation du pain traditionnel « lavache ». Retour à Erevan. Tour de ville, marché d’artisanat « Vernissage », visite du musée d’Art Populaire, spectacle de danse traditionnelle le soir. Nuit à Ere-van.

JOUR 3 Départ pour la région d’Aragatsotn (au pied du mont Aragats), visite du monastère de Tégher, excursion à la citadelle d’Amberd, construite au VIIe siècle sur un piton rocheux. Découverte de la cathédrale d’Aroutj - siège de Grigor Mamikonian, gouverneur de l'Arménie au VIIe siècle. Visite d’ate-lier d’artiste. Nuit à Erevan.

JOUR 4 Départ pour le village de Djadjour de la région de Chirak dans le Nord-Ouest du pays. Promenade dans le village et visite du musée de Minas Avetissian, peintre arménien (1928-1975). Tour de ville à Gumri, prome-nade dans les anciens quartiers populaires, musée d’Architecture et de la Vie Urbaine. Visite du complexe monastique de Marmachène. Nuit à Gum-ri.

JOUR 5 Départ pour la région de Lori, visite des monastères d’Odzoun et de Hagh-pat (X-XIIIe siècles) figurant sur la liste du patrimoine mondial d’UNESCO. Participation à une fête populaire. Départ pour le village de Dsegh, visite de la maison-musée de Hovhannes Toumanian, l'un des plus grands poètes arméniens du XIXe siècle. Nuit à Vanadzor.

JOUR 6 Départ pour la région de Tavouche, visite du monastère de Haghartsine,

départ pour le lac Parz. Découverte du «Parc National de Dilidjan», prome-nade dans l’allée de bouleaux. Visite du monastère de Makaravank (XIIIe siècle). Tour dans le quartier ethnographique de la ville de Dilidjan. Nuit à Dilidjan.

JOUR 7 Départ pour le lac Sévan (région de Guégharkounik), visite du monastère de Sts. Apôtres sur la presqu’île. Baignade au lac. Découverte à Noradouz du plus vaste cimetière de khatchkars (croix de pierre) d'Arménie (IX-XVIe siècles). Visite du village de Noradouz, connaissance avec la vie quoti-dienne des habitants. Nuit à Tsapatagh au bord du lac.

JOUR 8 Départ pour la région de Vayots Dzor, visite du caravansérail de Sélim en haut du col de Sélim. Dégustation du vin dans une cave à vins. Visite du monastère de Gndévank datant de Xe siècle. Découverte de l’usine d’eau minérale « Djermouk » et de la fameuse chute d’eau de la région. Tour de ville, nuit à Djermouk.

JOUR 9 Départ pour la région de Sïounik. Visite du site mégalithique de Kara-houndje (observatoire du IIe millénaire av. J.-C.). Départ pour la ville de Go-ris, visite du musée archéologique, de la fabrique de tapis, tour au marché, découverte de la ville. Nuit à Goris.

JOUR 10 Visite de la maison-musée d’Aksel Bakounts, écrivain et philologue armé-nien (1899-1937). Départ pour le complexe monastique de Tatev, centre spirituel et culturel important d’Arménie du XIIIe siècle. Visite du site natu-rel « Pont du diable ». Cours de cuisine arménienne - préparation d’un plat traditionnel. Découverte des troglodytes du village de Khndzoresk. Nuit à Goris.

JOUR 11 Départ pour la région de Vayots Dzor, visite du monastère de Noravank. Découverte de la zone de protection spéciale de la région (populations d'espèces d'oiseaux sauvages). Rencontre avec l’ornithologue. Visite du monastère de Khor Virap. Découverte du site archéologique des habita-tions de l’Arménie historique. Retour à Erevan.

JOUR 12 Visite d’atelier d’artiste, rencontre avec tailleur de khatchkar, tour au mar-ché couvert. Visite d’Exotarium (animaux exotiques et typiques d’Arménie) et de la mosquée bleue. Diner d’adieu. Nuit à Erevan.

JOUR 13

Transfert à l’aéroport, départ pour Paris.

Le prix du voyage : 1950€/personne Le prix comprend : vol direct aller-retour, hébergement à l’hôtel, repas, transferts en bus, entrées des musées, guide accompagnateur franco-phone tout au long du voyage. Le prix ne comprend pas : assurance du voyage, frais de visa, dé-penses personnelles, boissons alcoolisées et pourboires.

TÉLÉCHARGER :  Le programme de la Terre d’Arménie

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Agenda - La Pointe du couteau de Gérard ChaliandAgenda - La Pointe du couteau de Gérard Chaliand - Agenda Col-

lectif VAN - www.collectifvan.org - La Pointe du couteau de Gérard CHALIAND, Mémoires - Tome 1 Editions Robert Laffont - Gérard Chaliand a traversé le XXe siècle en homme libre et en nomade, souvent au plus près des zones de conflit. Le récit de son exis-tence est un chant d’amour à la beauté du monde.

Diasporamag

Novembre 1952. Un jeune Parisien de 18 ans débarque à Alger. Ici, il ne connaît personne et doit se débrouiller pour survivre. Dans deux ans, la guerre éclatera. Entre-temps, Gérard Chaliand aura regagné la France. Il lui sera alors demandé d’aller combattre ces Algériens avec lesquels il vient de fraterniser. À 20 ans, tout en exerçant divers petits boulots, le jeune homme publie plusieurs recueils de poésie salués par André Breton. Son engagement anticolonialiste au sein des revues Partisans puis Révolu-tion africaine le conduit à partir sur le terrain. De l’Afrique à l’Amérique la-tine, du Moyen-Orient à l’Asie orientale, il sillonne le globe, croisant Amil-car Cabral, Che Guevara ou Yasser Arafat. Acteur de la guérilla avant d’en devenir théoricien, il est aujourd’hui l’un des plus éminents spécialistes des problèmes politiques du monde contemporain. Il a traversé le XXe siècle en homme libre, souvent au plus près des zones de conflit. Le récit de son existence est un chant d’amour à la beauté du monde.

Date de parution : mai 2011

EAN13 : 9782221103661 ISBN : 2221103661 Type de reliure : Broché Nombre de pages : 460 Dimensions (en mm) : 240 x 153 Poids : 564 g

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Agenda - Les Petits-enfants de A. Gül Altinay et de F. CetinAgenda - Les Petits-enfants de A. Gül Altinay et F. Cetin - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Les Petits-enfants - Ayse Gül ALTINAY et Fethiye CETIN - traduit du turc par : Célin VURALER - Le témoignage de vingt-quatre descendants d'Arméniens chassés ou massacrés au cours des années 1915-1918, qui présentent des profils bien différents et souvent inattendus : Kurdes, Turcs, Alevis ou sunnites, tous apprennent incidemment qu'ils appartiennent à une communauté honnie, "La communauté arménienne" - Editions Actes sud

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Ayse Gül ALTINAY

Ayse Gül Altinay est enseignante en anthropologie à l’université Sabanci àIstanbul. En 2008, le prix Duygu Asena du Pen Club turc lui a été attribué pour son livre intitulé La Violence à l’égard des femmes en Turquie. Récemment publié chez Actes Sud : Les Petits-fils (2011), coécrit avec Fethiye Cetin.

Fethiye CETIN

Fethiye Cetin est avocate, porte-parole du Groupe de travail sur les droits des minorités. Elle est aussi l'avocate du journaliste Hrant Dink assassiné en 2007. Elle est l'auteur du récit intitulé Le Livre de ma grand-mère (éditions de l’Aube, 2006), qui a connu un immense succès en Turquie. Récemment publié chez Actes Sud : Les Petits-enfants (2011), coécrit avec

Ayse Gül Altinay.

Actes Sud Littérature Lettres turques

Mai, 2011 / 14,5 x 24 / 320 pages traduit du turc par : Célin VURALER ISBN 978-2-7427-9610-6 prix indicatif : 23,80€

http://www.diasporamag.com/magazine/livresalaune/0454b29ee50ad100c.html

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SITES GENOCIDE & NEGATIONNISME

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Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité.

Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes.

- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.

- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part).

- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie.

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MEDIAS

N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information.Quelques adresses et tél.:

TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02Internet : www.france3.frEmail : [email protected]@france3.fr

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedexTel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00Internet : www.arte-tv.com

Email : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedexTel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10Internet : www.m6.fr

I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 ParisTel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50Internet : www.lci.frQuelques émissions radiosoù les auditeurs peuvent intervenir

Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau

présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.

France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonneSi vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralitéLe répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite !

RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'infoDu lundi au vendredi de 6h à 10h.Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VAN[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

Boîte vocale : 09 50 72 33 46 [email protected] - www.collectifvan.org

Collectif VAN - BP 2008392133 Issy-les-Moulineaux Cedex

Les Infos Collectif VAN sur :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0