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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2008 : 93ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 93 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Lundi 13 Octobre 2008 Retrouvez les news sur : http://www.collectifvan.org TURQUIE/ARMENIE Arménie/Turquie : Le passé nous appelle à la prudence Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet la traduction de cet article du journal arménien Azg parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie le 12 octobre 2008. Relations Arménie – Turquie : Le passé nous appelle à la prudence *** Traduction Gérard Merdjanian - commentaires L’auteur analyse les relations arméno-turques sous la lumière des événements récents et surtout passés, citant au passage des faits réels et douloureux. Juste une petite remarque sur ‘la première victoire monumentale depuis mille ans’ :

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 Avril 2008 : 93ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc93 ans de déni : ça suffit !

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VEILLE MEDIA

Lundi 13 Octobre 2008

Retrouvez les news sur :http://www.collectifvan.org

TURQUIE/ARMENIE

Arménie/Turquie : Le passé nous appelle à la prudenceInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous sou-met la traduction de cet article du journal arménien Azg parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocra-tie le 12 octobre 2008.

Relations Arménie – Turquie : Le passé nous appelle à la prudence ***

Traduction Gérard Merdjanian - commentaires

L’auteur analyse les relations arméno-turques sous la lumière des événe-ments récents et surtout passés, citant au passage des faits réels et doulou-reux.

Juste une petite remarque sur ‘la première victoire monumentale depuis mille ans’ :

Pour un grand nombre d’Arméniens, la victoire la plus marquante reste la création du premier Etat indépendant le 28 mai 1918 après que la nation ar-ménienne se soit farouchement et victorieusement battue contre les armées ottomanes à Karakilissé (aujourd’hui Vanadzor) sous le commandement du Gal Nazarbékian, à Bash-Abaran (aujourd’hui Abaran) sous le commande-ment du Gal Dro, et à Sardarabad (aujourd’hui Armavir) sous les ordres des Gaux Silikian et Piroumian.

***

Extrait d’AZG

La visite du président turc Abdullah Gül en Arménie et la prochaine visite du Président Serge Sarkissian ont déclenché l’euphorie des deux côtés de la frontière, plus du côté turc qu’arménien.

C’est comme si les vannes ont été ouvertes dans la presse turque pour don-ner une importance historique à cette tournure des événements.

Avec le blocus et le refus d’établir des relations diplomatiques avec l’Armé-nie, Ankara avait l’intention de mettre l’Arménie à genoux. Bien que cette perspective ne se soit jamais matérialisée, un ressentiment était né dans le subconscient de la population arménienne que toutes les difficultés qu’elle a subi, sont venues du conflit du Karabakh. L’Arménie avait remporté sa pre-mière victoire monumentale depuis mille ans et libéré une partie historique de sa patrie ancestrale, mais elle n’a jamais été capable de digérer sa vic-toire. En fin de compte, sa ténacité a payé.

La levée du blocus et l’établissement de relations diplomatiques avec la Tur-quie sont toujours conditionnés par Ankara à des compromis que l’Arménie doit faire : - la reconnaissance officielle du tracé de la frontière arméno-turque (défini par le traité de Kars en 1923), - la renonciation des revendica-tions liées au génocide, - et le retour des territoires pris à l’Azerbaïdjan, y compris le Haut-Karabakh.

Ankara n’a pas mis en avant ces questions, sachant très bien qu’elles étaient bloquantes.

La Turquie était très confiante et à l’aise, et a laissé l’Arménie faire le pre-mier pas.

Entre-temps, la question du génocide est toujours à l’ordre du jour de Erevan en matière de politique étrangère, tandis que l’indépendance de facto du Ka-rabakh est considérée comme un fait accompli.

Mais le réveil de la Russie et sa guerre contre la Géorgie ont ébranlé l’en-semble du paysage politique dans le Caucase.

Comme l’a souligné le politologue Paul Goble, l’influence la Russie sur la Tur-quie était beaucoup plus forte que ne le supposaient les experts. La politique d’un prêté pour un rendu de Moscou avec la reconnaissance de l’indépen-dance de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud contre celle du Kosovo, a remis en question toute la carte du Caucase. L’Arménie, plus proche alliée de la Russie, a subitement pris de l’importance. La Turquie a intégré dans sa pro-position de plate-forme de stabilité et de paix au Caucase, le fait que l’Armé-nie doit en faire partie.

La Turquie désirerait également intégrer l’Iran dans cette plate-forme, sous réserve d’acceptation par l’Occident et pour briser une adversité historique

datant de la période ottomane.

Soudain, la Turquie a eu plus besoin de l’Arménie, que l’Arménie de la Tur-quie.

Il est difficile de croire que la Turquie ait mis de côté ses conditions préa-lables, mais plus probablement qu’elles sont devenues négociables. Au final, la Turquie se devait de se réconcilier avec l’Arménie pour montrer des gages de bonne volonté dans sa perspective d’adhésion à l’Union européenne.

S’il ne sort rien de tous ces développements, l’opinion publique turque expé-rimentera un cours intensif d’histoire. Les médias turcs sont exubérants, avec la tournure des événements, la question du génocide est de nouveau mise en avant, en dépit de l’article 301 du code pénal turc.

Dans le passé, l’écrivain Kemal Yalçin avait osé présenter ses excuses pour le génocide. Maintenant, nous voyons l’éminent commentateur politique, Baskin Oran, avancer l’idée que la Turquie doit faire amende honorable pour la douleur infligée aux Arméniens, et qu’elle doit cesser de soutenir la cause des criminels de l’Ittihad et Terraki. Cette chaîne d’excuses s’est étendue aux diplomates et aux hommes d’État ayant leur mot à dire en matière de politique étrangère de la Turquie, comme par exemple le conseiller politique de Tansu Ciller, Vulkan Voural.

Heureusement, les médias arméniens restent plus modestes, prudents et plus analytiques. Nous ne voyons pas le même enthousiasme des deux côtés de la frontière.

Cela fait peu de temps que le Premier ministre Erdogan, rejoint par les Pré-sident azéri Ilham Aliev et géorgien Mikhaïl Saakashvilli, a inauguré le tron-çon turc du réseau ferroviaire B-T-K, visant à isoler l’Arménie.

Les actions de la Turquie ne sont pas motivées par une bonté d’âme. Elles sont le reflet de froids calculs politiques.

Déjà, le premier Président de la Troisième République et actuel chef de l’op-position, Lévon Ter-Pétrossian, a mis en garde sur le fait que l’intention de la Turquie était de dresser la diaspora contre l’Arménie. En effet, ce thème est récurrent dans les médias turcs et dans les cercles politiques d’Ankara. L’ar-gument avancé par la Turquie est que la population de l’Arménie est en dé-tresse, qu’elle est surtout concernée par des questions de nourriture et qu’elle est désireuse d’améliorer ses relations avec la Turquie, tandis que la diaspora arménienne, installée confortablement dans les riches sociétés oc-cidentales, attise les flammes sur le problème du génocide.

Bien sûr, il y a une part de vérité dans cela, mais ce n’est pas toute la vérité, parce que, les Arméniens de la diaspora sont les survivants et les descen-dants des survivants du génocide. Sauf pour les Arméniens du Vaspouragan et de la région de Kars qui ont pu fuir vers le Caucase, ainsi que pour la po-pulation de l’Arménie actuelle qui vivait dans la Russie tsariste, ont été épar-gnés par la politique génocidaire des turcs ottomans. Ainsi, pendant 70 ans, les autorités soviétiques, par respect pour les Turcs, ont réprimé toute réfé-

rence au génocide. Enfin, quand viendra le temps d’un règlement, l’Arménie sera l’entité légale pour en négocier les termes, en prenant toujours en considération les préoccupations de la diaspora.

* Des précédents fâcheux

Des précédents historiques nous incitent à prendre garde à la bonne volonté turque. Bien sûr, nous avons besoin d’améliorer les relations avec la Turquie et résoudre les problèmes de longue date. Mais avec une approche réaliste fondée sur l’histoire.

Ma mère qui était originaire d’Adana en Cilicie, m’a raconté une histoire sur les Turcs : un mendiant et aveugle turc était posté à la porte de l’Eglise ar-ménienne et vivait grâce à la charité dispensée par des paroissiens armé-niens. Le mendiant bénissait les Arméniens à chaque fois qu’il recevait une pièce. Puis en 1909, vinrent les massacres d’Adana, le mendiant a supplié ses frères Turcs d’abandonner un Arménien sur ses genoux afin qu’il puisse mériter le ciel en tranchant la gorge de sa victime.

Bien entendu, notre héros légendaire et génie militaire, le général Antranik, avait plus d’expérience que ma mère. Il n’a jamais fait confiance aux Turcs et c’est la raison pour laquelle il a démissionné du parti Dashnag lorsque ce-lui-ci a soutenu le mouvement Jeunes-Turcs.

En 1895, le Sultan Abdulhamid avait organisé des massacres à grande échelle, tuant quelques 300.000 Arméniens. Les membres du parti Armena-gan de Van ont pris les armes quand ils ont découvert les atrocités et, re-tranché dans leur ville, ont arrêté l’avancée de l’armée ottomane. Le consul britannique a négocié une trêve pour que les Arméniens puissent être éva-cués en toute sûreté vers l’Iran. Après avoir été désarmés, ils ont été pris en embuscade sur le chemin et 800 combattants de la liberté ont été massa-crés.

En 1908, le parti Ittihadiste a fomenté une révolution et a adopté une nou-velle constitution. Les partis politiques arméniens ont renoncé à leurs armes et ont déclaré : "nous sommes tous Turcs". Un an plus tard, 30.000 Armé-niens ont été massacrés à Adana. Les Arméniens faisaient confiance aux Jeunes-Turcs pensant que ceux-ci avaient changé. Ainsi, Krikor Zohrab, membre du Parlement ottoman, était un ami intime de Talaat, le cerveau du génocide arménien. La veille même de son arrestation, Talaat avait invité son bon ami Zohrab à dîner, et sur le chemin de l’exil, il avait fait fracasser son crâne contre un rocher.

Durant la Première Guerre mondiale, les volontaires arméniens qui avaient rejoint les Alliés, s’en sont retournés victorieusement en Cilicie. Ils ont été re-joints par de nombreux Turcs, pensant vivre en paix en Cilicie. Certains Turcs convertis au christianisme, ont rapidement tourné leurs armes contre les Ar-méniens lorsque les hordes kémalistes ont envahi la Cilicie, après le départ honteux et en catimini de l’armée française.

De tels exemples seraient trop nombreux à citer.

Cette occasion bien que rare, ne peut pas être ratée. Toutefois, il ne faut pas sous-estimer l’habileté de la diplomatie turque. Après tout, ils ont dirigé un énorme empire pendant plus de six siècles. Ils mettent en oeuvre leur poli-tique avec calcul et sang-froid. Nous devons agir de la même manière, chose que nous n’avons pas réussi à faire dans notre histoire.

Edmond Y. Azadian - AZG

http://eafjd.eu/spip.php?breve1601

L’accord sur la fourniture d’électricité d’Arménie à la Turquie entre en vigueursamedi11 octobre 2008, par Stéphane/armenews

L’accord sur l’approvisionnement d’électricité de l’Arménie vers la Turquie est entré en vigueur, a déclaré le ministre arménien de l’Energie et des Res-sources naturelles Armen Movsisyan. L’Arménie commencera à fournir à la Turquie de l’électricité dans un an.

L’accord a été signé entre le ministère arménien de l’Energie et des Res-sources naturelles et la société turque d’électricité UNIT.

L’Arménie fournira annuellement à la Turquie de 1.5 milliards de kWh d’élec-tricité.

« L’accord est en vigueur et les deux parties essayeront d’accomplir les obli-gations du contrat » a dit le ministre.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=45133

GENOCIDE ARMENIEN/USA

Accord entre le musée du Génocide arménien d’Amé-rique et la Near East Foundationdimanche12 octobre 2008, par Stéphane/armenews

Le musée du Génocide arménien d’’Amérique (AGMA) et la Near East Foun-dation ont signé un accord de coopération le 12 juin au quartier général in-ternational de la fondation à New York.

Les signataires de l’accord de la part des deux organisations était Van Z. Kri-korian, administrateur de l’AGMA et Shant Mardirossian, président de Conseil de la Near East Foundation.

Etaient aussi présent lors de la signature de l’accord le président de la NEF

Alexandre Papachristou, le docteur Rouben Adalian directeur de l’AGMA et le docteur Hayk Demoyan, directeur du Musée de Génocide arménien à Yere-van en Arménie.

« Cet accord va permettre d’exposer les dernières trouvailles sur le génocide arménien grâce à des documents datant de cette époque et qui pourront être utilisés dans les expositions du musée » a déclaré M.Krikorian.

« Nous avons le plaisir de forger une association avec la Near East Founda-tion pour instruire le public sur l’une des périodes les plus significatives del ’histoire arménienne et américaine »

Le musée du Génocide arménien d’Amérique devrait s’ouvrir en 2010 à Wa-shington.

« Les archives de la Fondation comprennent des milliers de documents qui expliquent la première entreprise internationale humanitaire par le peuple américain » a dit M.Mardirossian. « Les archives nous racontent les histoires des innombrables orphelins arméniens, grâce aux journaux, cahiers person-nels et compte-rendus des représentants de la Fondation. Ce musée, au coeur de Washington, servira comme un hommage à leurs efforts héroïques ».

« La Near East Relief a été au premier rang des efforts de l’Amérique pour répondre à la souffrance humaine qui est apparu à la suite du Génocide ar-ménien » a dit M.Krikorian. « Les arméniens aux Etats-Unis et dans le monde entier ont profité directement ou indirectement de cette entreprise monu-mentale ».

Selon la Fondation, la Near East Relief , de 1915 à 1930 a envoyé une aide de 117 millions de $ et a sauvé plus d’un million de personnes et pourvu à la formation professionnelle de 132000 orphelins arméniens.

« Des millions de dollars ont été levés grâce à des appels dans les médias, à des rassemblements publics, dans les églises et les synagogues et dans les écoles » a dit M.Mardirossian.

L’accord entre l’AGMA et la Near East Relief prévoit aussi la promotion des programmes et projets de chacune des organisations.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=45143

SOMMAIRE DE LA REVUE DE PRESSE DU CVAN DU 13.10.2008

Voici un récapitulatif des informations collectées dans la presse le 13 octobre 2008 et dont vous trouverez le détail à la suite de ce sommaire.

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Armé-nienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des in-formations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant : la Turquie, le génocide arménien, le négationnisme, le Darfour, la Shoah, le génocide des tutsi, l'Union européenne, etc... Nous vous suggérons égale-ment de prendre le temps de lire ou relire nos informations et traductions mises en ligne sur :

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1.

Arménie/Turquie : Le passé nous appelle à la prudence Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet la traduction de cet article du journal arménien Azg parue sur le site de la Fé-dération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie le 12 octobre 2008. La visite du président turc Abdullah Gül en Arménie et la prochaine vi-site du Président Serge Sarkissian ont déclenché l’euphorie des deux côtés de la frontière, plus du côté turc qu’arménien. C’est comme si les vannes ont été ouvertes dans la presse turque pour donner une importance historique à cette tournure des événements. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=22422

Noyan Tapan - Edition en français du 9 octobre 2008 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Reprise d'un article du Collectif VAN sur la version française de Noyan Tapan du 9 octobre 2008. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=22410

Une Kurde soupçonnée de préparer un attentat arrêtée à Istanbul La police turque a arrêté samedi à Istanbul une jeune femme appartenant au PKK, l'organisation séparatiste kurde, qui était porteuse d'explosifs et s'ap-prêtait semble-t-il à commettre un attentat suicide, a déclaré le gouverneur de la ville. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22443

Le forum de la coopération arabo-turque affirmé la nécessité de mettre au point du cadre du développement de la coopération bilatérale La première réunion du forum de coopération arabo-turque a mis l'accent sur l'importance des relations arabo-turques et de la mise au point d'un cadre institutionnel pour le développement de ces relations notamment dans les domaines économiques, commerciaux, culturels, touristique, écologiques, d'investissement et du transport. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22442

Bombardement turc sur le PKK L'aviation turque a bombardé une nouvelle fois dimanche des positions du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le nord de l'Irak. L'opération, qui visait des dirigeants du PKK, a été un succès, a déclaré l'état-major turc. Il s'agit du 7e raid depuis une attaque des séparatistes kurdes le 3 octobre dernier dans le sud-est de la Turquie, qui a fait 17 morts et 20 blessés dans

les rangs de l'armée. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22441

Darfour : L'ONU devrait déployer 4.500 soldats supplémentaires avant 2009 Le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Alain Le Roy, a annoncé lors de sa visite à El-Fasher, au Darfour, que les Nations Unies avaient l'intention de déployer au moins 4.500 soldats d'ici à la fin de l'année, portant le total à 65% du nombre de troupes prévues. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22439

Irak: l'aviation turque bombarde à nouveau des rebelles kurdes Des avions turcs ont bombardé dimanche une position de séparatistes kurdes dans le nord de l'Irak, où étaient censés se trouver des dirigeants re-belles, a annoncé l'armée turque. La position du Parti des travailleurs du Kur-distan (PKK, interdit en Turquie) situé dans la région montagneuse de Zap, un bastion des rebelles kurdes, a été touchée par les tirs, a indiqué l'état-major turc dans un communiqué. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22435

"L'Affiche rouge",de Frank Cassenti En attendant la sortie au printemps 2009 de L'Armée du crime, le film que Robert Guédiguian a consacré au groupe Manouchian, on reverra avec profit cette Affiche rouge, de 1976. Cassenti, il l'explique dans l'un des supplé-ments, avait entrepris un documentaire sur ce groupe de combattants com-munistes issus de l'immigration, auteurs de hauts faits d'armes, arrêtés par la police française, fusillés par les Allemands. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22433

Accord entre le musée du Génocide arménien d’Amérique et la Near East Foundation Le musée du Génocide arménien d’’Amérique (AGMA) et la Near East Foun-dation ont signé un accord de coopération le 12 juin au quartier général in-ternational de la fondation à New York. Les signataires de l’accord de la part des deux organisations était Van Z. Krikorian, administrateur de l’AGMA et Shant Mardirossian, président de Conseil de la Near East Foundation. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22434

Gaz: l'Iran pourrait ravir à Gazprom une partie du marché La Turquie envisage de signer, dans les prochaines semaines, un accord por-tant sur l'importation de gaz en provenance du gisement iranien de South Pars, apprend-on vendredi dans le quotidien Gazeta. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22426

Délégation suisse à Erevan: la démocratie arménienne progresse En Arménie, la démocratie est encore balbutiante, mais elle fait des progrès.

C'est le constat dressé par le conseiller national Dominique de Buman et la délégation de parlementaires suisses en visite à Erevan depuis mercredi. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22437

La Turquie admet dialoguer avec les Kurdes irakiens La Turquie a reconnu publiquement pour la première fois samedi qu'elle dia-loguait avec le gouvernement kurde irakien afin de trouver des moyens de lutter contre les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Le pré-sident Abdullah Gül a confirmé les informations fournies par la télévision se-lon lesquelles Ankara cherchait à obtenir la coopération des autorités kurdes d'Irak dans son combat contre le PKK. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22432

Soudan: des villages attaqués par les milices soutenues par Khartoum Des rebelles du Darfour ont accusé dimanche les milices arabes appuyées par le gouvernement soudanais d'avoir attaqué des villages dans le sud de cette région en guerre civile, tuant des civils et mettant le feu à des mai-sons. Ces accusations, en plus de récents combats dans le Darfour nord à la suite desquels des milliers de civils auraient été déplacés, interviennent alors que le président soudanais Omar el-Béchir est menacé d'un mandat d'arrêt international pour "génocide" au Darfour, dans l'ouest du Soudan. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22431

Nouveau bombardement de l'aviation turque sur le PKK en Irak L'aviation turque a bombardé une nouvelle fois des positions du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le nord de l'Irak. L'opération, qui visait des dirigeants du PKK, a été un succès, a déclaré l'état-major turc. Il s'agit du 7e raid depuis une attaque des séparatistes kurdes le 3 octobre dernier dans le sud-est de la Turquie, qui a fait 17 morts et 20 blessés dans les rangs de l'armée. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22430

La Turquie veut ouvrir un musée en l’honneur de William Saroyan Le ministère turc de la culture a annoncé son intention d’ouvrir un musée en l’honneur de l’écrivain arméno-américain William Saroyan. Le musée sera si-tué dans la province de Bitlis située au sud-est de la Turquie où la famille Sa-royan a vécu avant son départ pour les Etats-Unis au début 20ème siècle. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22429

Les ministres arabes de la Justice réunis sur la crise Soudan-CPI Les ministres arabes de la Justice ont démaré dimanche matin une réunion extraordinaire au Caire pour discuter de l'actuelle dispute entre le Soudan et la Cour pénale internationale (CPI). A la requête du Soudan, les ministres arabes examineront une proposition du procureur en chef de la CPI Luis Mo-reno-Ocampo, qui était à la recherche de la délivrance d'un mandat d'arrêt contre le président soudanais Omar el-Béchir. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22438

Attaque contre un car de police en Turquie: les principaux auteurs arrêtés La police turque a arrêté trois des quatre auteurs présumés de l'attaque contre un car de police qui a coûté la vie mercredi à cinq personnes, dont quatre policiers, dans la principale ville kurde du pays, a-t-on appris jeudi au-près de la sécurité locale. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22427

Bakou craint de retomber dans l'orbite russe Le coup de force chez le voisin et allié géorgien a secoué l'Azerbaïdjan. Cette ex-république soviétique en appelle à une Europe qui n'est pas indifférente à ses richesses pétrolières et gazières. Dans les rues embouteillées de Bakou, à l'ombre des immeubles haussmanniens construits par les milliardaires du pétrole au XIXe siècle au bord de la mer Caspienne, seuls quelques pan-neaux électoraux rappellent que l'Azerbaïdjan va élire mercredi son pré-sident. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22428

Le ministre turc des AE jure de lutter contre le terrorisme Le ministre turc des Affaires étrangères Ali Babacan a déclaré vendredi que la Turquie ne pourrait faire aucune concession de la sécurité et des libertés dans la lutte contre le terrorisme. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22425

La 7ème audience du procès des présumés assassins de Hrant Dink débute aujourd’hui La 14ème Haute Cour Criminelle d’Istanbul continuera le procès des présu-més assassins de Hrant Dink assassiné le 19 janvier 2007. Lors de cette 7 ème audience qui débuté aujourd’hui on attend les auditions d’Ogün Samast, de Yasin Hayal et d’Erhan Tuncel tandis que Zeynel Abidin Yavuz, Ersin Yol-cu, Ahmet Iskender, Tuncay Uzundal et Mustafa Oztürk seront dans le pré-toire. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22419

Azerbaïdjan : Ilham Aliev, allié de Washington, candidat à sa réélection Ilham Aliev, président de l'Azerbaïdjan, ex-république soviétique du Caucase regorgeant de pétrole et alliée des Etats-Unis, est candidat à sa réélection pour cinq ans mercredi lors d'un scrutin sans suspense, boycotté par l'oppo-sition. Outre le chef de l'Etat, six candidats - tous loyaux aux autorités - sont en lice pour cette présidentielle jugée par les experts comme "la plus fade" de l'histoire de l'Azerbaïdjan depuis la chute de l'URSS en 1991. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22436

Pourquoi légiférer sur l'histoire? Lors des 11emes Rendez-vous de l'histoire à Blois, dont «le Nouvel Observa-teur» est le partenaire, le collectif Liberté pour l'Histoire dans l'Union euro-péenne lancera un appel pour défendre la liberté des historiens. Pierre Nora

et Claude Lanzmann en débattent avec Jacques Julliard http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22418

L'Algérie participera à la réunion du forum arabo-turc Abdelaziz Belkhadem, ministre d'Etat, représentant personnel du président algérien Abdelaziz Bouteflika, participera à la réunion ministérielle du Forum de coopération arabo-turc prévue samedi à Istanbul, indique un communiqué officiel. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22445

Manifestation kurde pour la libération d'Ocalan Plus 2.000 ressortissant kurdes ont manifesté samedi à Bruxelles afin de ré-clamer la libération d'Abdullah Ocalan, le leader du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) livré à la Turquie le 15 février 1999 depuis le Kenya. Près de 1.800 manifestants ont défilé dans les rues du quartier européen à Bruxelles, munis de nombreux drapeaux kurdes et de calicots. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22417

La Turquie lance un nouveau raid aérien contre le groupe PKK dans le nord de l'Irak Des avions de combat turcs ont attaqué dans la nuit de jeudi à vendredi un groupe de militants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) tentant de s'infiltrer depuis le nord de l'Irak pour mener des actes de terrorisme en Tur-quie, a annoncé vendredi l'état-major turc. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22414

L’une des premières féministes turques bientôt sur les billets de 50 TL Une femme pour la première fois sur les billets de banque en Turquie… la nouvelle ne réjouit pas tout le monde et attise déjà une polémique ! Ce «lif-ting» annoncé des billets de banque turcs fait suite au remplacement, en 2005, de la livre turque par la «nouvelle livre turque» (YTL - Yeni Türk Lirası). Comparable au passage des anciens aux nouveaux francs, dans les années 60, cette opération avait permis, après des années d’érosion monétaire, de supprimer 6 zéros sur les billets et les pièces, un million de livres turques de-venant 1 YTL. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22416

Appel aux historiens européens à se mobiliser contre les "lois mémorielles" L'association "Liberté pour l'histoire" appelle les historiens européens à se mobiliser contre "l'ingérence du pouvoir politique" dans le domaine de la re-cherche et de l'enseignement de l'histoire et à s'insurger contre "la multipli-cation des lois criminalisant le passé". http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22412

Rencontre des chefs de diplomatie de la CEI: 24 documents adoptés

Les chefs de diplomatie des pays de la CEI ont adopté jeudi à Bichkek 24 do-cuments sur la coopération dans les domaines de l'économie, de la sécurité et dans le secteur humanitaire. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22413

Arménie/Azerbaïdjan/Russie: discussion sur le conflit du Karabakh Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre la tra-duction de cet article du journal arménien Radiolour parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie le 11 octobre 2008. Les ministres des Affaires étrangères de l’Arménie, de l’Azerbaïdjan et de la Russie, Edouard Nalbandian, Elmar Mammadyarov et Sergey Lavrov se sont rencontrés aujourd’hui à Bichkek (Kirghizie), en marge de la réunion de la CEI. Au sortir de la réunion, M. Edouard Nalbandian a déclaré que la dis-cussion avait porté sur les détails du règlement du conflit du Karabakh sur la base des propositions de Madrid des coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=22460

Azerbaïdjan : Monitoring des médias en période électorale par RSF Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente ce Communiqué de Presse paru sur le site de Reporters sans frontières du 10 octobre 2008. Reporters sans frontières rend publics, le 10 octobre 2008, les résultats de son monitoring de la couverture médiatique de la campagne présidentielle pour la période du 21 au 26 septembre 2008. Les principaux thèmes traités par les médias lors de cette seconde semaine de monitoring ont été les déplacements du président Ilham Aliev à l’intérieur du pays, les activités de la première dame, Mehriban Alieva, et de la Commission électo-rale centrale (CEC) ainsi que l’actualité diplomatique. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=22454

Faut-il légiférer sur l'histoire ? « N'enlevons pas au Parlement la liberté de proté ger les citoyens », déclare Jean-Claude Gayssot. « Ce n'est en tout cas pas à lui de décréter la vérité historique », lui répond Françoise Chandernagor. Le Figaro Magazine Une mission d'information de l'Assemblée nationale étudie actuellement l'impact des lois mémorielles sur notre société. Le Parlement doit-il légiférer sur l'his-toire ? Ne risquons-nous pas une « guerre des mémoires », et pire encore, une mise sous tutelle des historiens ? http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22469

La Libye invitée aux assises pour le règlement du conflit du Darfour Le président soudanais Omar Hassan el-Béchir a affirmé que son pays compte sur la présence de la Libye à la conférence de lancement de l'Initia-tive des Soudanais pour le règlement du conflit du Darfour, prévue le 16 oc-tobre prochain. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22468

"Le coeur des batailles", Grand Prix de la ville d’Erevan La série de Kordey et Morvan a inauguré cette récompense décernée en clô-ture du premier Festival international de la bande dessinée et de l’image d’Erevan, en Arménie. Les organisateurs se montrent satisfaits du premier Festival international de la bande dessinée et de l’image d’Erevan qui s’est tenu du 3 au 5 octobre dernier. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22467

L'Eglise orthodoxe russe refuse de mettre en question l'intégrité territoriale de la Géorgie La reconnaissance par la Russie, le 26 août, de l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie avait suscité l'espoir des orthodoxes de ces terri-toires séparatistes, désireux d'être absorbés par l'Eglise orthodoxe russe. Puisque le Kremlin l'a fait, l'église va suivre, se disaient-ils. Leurs attentes ont été déçues. Réclamée depuis longtemps par la hiérarchie religieuse or-thodoxe abkhaze et sud-ossète, l'intégration à l'Eglise orthodoxe russe n'au-ra pas lieu. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22466

Entretiens syro- turcs dans les domaines du pétrole et du transport Le ministre syrien du Pétrole et de la Richesse minière, M. Soufian Alaw, a abordé hier avec le ministre turc du Transport, M. Binali Yildirim, les perspec-tives de coopération dans les différents domaines du pétrole et du transport. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22458

Un arménien est l’inventeur du distributeur automatique de billets Le distributeur automatique de billets est une invention arménienne selon le journal autrichien « Die Press » et on la doit à Luther George Simjian. Luther George Simjian était un innovateur permanent dont les inventions com-prennent un appareil photo, un indicateur de vitesse de vol pour les avions, la machine à affranchissement automatique, le téléprompter et le distribu-teur automatique de billets. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22464

Présidentielle en Azerbaïdjan: l'APCE surveillera le scrutin Une délégation de l'APCE (Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe) prendra part au monitorage de l'élection présidentielle en Azerbaïdjan qui se tiendra le 15 octobre, a indiqué à RIA Novosti un collaborateur de l'APCE. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22450

Erdogan préside le sommet anti-terroriste à Ankara Le Haut conseil de lutte anti-terroriste, (TMYK), s’est réuni jeudi sous la prési-dence du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan à Ankara et aborde des mesures à prendre contre le PKK. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22462

Le camp des réfugiés arméniens à Burj Hammoud va être démoli Le camp Sandjak va disparaître. Situé dans la banlieue de Beyrouth à Bourj Hammoud le terrain de 20 000-mètres carrés sera complètement remodelé dans les prochaines années dans le cadre d’un processus visant à éliminer l’un des derniers camps de réfugiés arméniens. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22465

L’accord sur la fourniture d’électricité d’Arménie à la Turquie entre en vi-gueur L’accord sur l’approvisionnement d’électricité de l’Arménie vers la Turquie est entré en vigueur, a déclaré le ministre arménien de l’Energie et des Res-sources naturelles Armen Movsisyan. L’Arménie commencera à fournir à la Turquie de l’électricité dans un an. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22463

Tête de Turc Sans chercher à remonter trop loin dans l’Histoire, les Maures et les Turcs étaient, aux yeux des Européens, aux 17ème et 18ème siècles, les em-blèmes des incroyants, des barbares cruels et des sanguinaires. C’est sans doute pour cette raison, et pour faire suite à l’expression « fort comme un Turc » que, dans les fêtes foraines du 19ème siècle, on trouvait des jeux constitués d’une sorte de dynamomètre surmonté d’une tête enturbannée -symbole du Turc- sur laquelle il fallait taper le plus fort possible, la force du coup étant mesurée par une aiguille. C’est le fait que cette pauvre tête était constamment frappée par tout le monde, qui a fait de la tête de turc, celui sur lequel beaucoup de monde s’acharne. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22457

Festival littéraire Les Belles Etrangères. Édition-anniversaire Organisées par le Centre national du livre pour le Ministère de la culture et de la communication depuis 1987, Les Belles Etrangères favorisent la décou-verte de littératures étrangères ou d’auteurs encore peu connus en France et accompagnent la politique d’aide à la traduction, à la publication et à la dif-fusion menée par le Centre national du livre. Du 8 au 22 novembre 2008. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22456

Jean Ping met en exergue la responsabilité de l'ONU en matière de paix et de la sécurité Le président de la Commission de l'Union afrcaine (UA), Jean Ping, en visite en RDCongo, a mis en exergue dimanche, la responsabilité des Nations Unies, en matière de la paix et de la sécurité dans le monde, se référant à la région de Darfour, au Soudan, où les troupes de l'UA et celles de l'ONU tra-vaillent en étroite collaboration. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22453

Une délégation arabe sur la question du Darfour achève une visite "positive"

au Soudan Une délégation arabe recherchant le soutien du gouvernement soudanais pour une initiative arabe en vue de résourdre la crise du Darfour a terminé une visite de cinq jours au Soudan dimanche qualifiée de "positive " par le chef de délégation. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22452

Ilham Aliev, un homme à poigne, digne héritier de son père Le président azerbaïdjanais sortant Ilham Aliev, grand favori de la présiden-tielle mercredi, a effacé son image de playboy et fils à papa pour s'imposer comme un homme à poigne. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22451

La première réunion ministérielle du Forum turco-arabe samedi à Istanbul La réunion ministérielle inaugurale du Forum de coopération turco-arabe doit se tenir samedi à Istanbul, la plus importante ville de Turquie, et a pour ob-jectif d'améliorer les relations entre la Turquie et le monde arabe. Le mi-nistre turc des Affaires étrangères Ali Babacan rencontrera le secrétaire gé-néral de la Ligue arabe (LA) Amr Moussa, les ministres des Affaires étran-gères d'Algérie, d'Arabie saoudite, de Djibouti et de Syrie, cette dernière as-sumant la présidence du sommet de la Ligue arabe, a annoncé le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22446

La Turquie souhaite l’augmentation des échanges commerciaux La Turquie veut renforcer considérablement ses échanges commerciaux avec le Sénégal, a déclaré son ambassadeur à Dakar, Ali Kaya Savut. L’ob-jectif recherché est d’augmenter de 50% le volume des échanges de 2007, estimé à 67 millions $. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22455

Ankara va discuter avec les Kurdes irakiens des rebelles du PKK Au moment où l’état-major annonce de nouveaux bombardements sur des cibles de la rébellion kurde en Irak du nord, et où un attentat a été déjoué en plein centre d’Istanbul avec l’arrestation d’une femme transportant une di-zaine de kilos d’explosifs, l’Etat turc se dit prêt à discuter directement avec l’administration kurde du nord de l’Irak pour coordonner la lutte contre la ré-bellion du PKK, qui a lancé ces dernières semaines des attaques sanglantes sur le territoire turc. Une première. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22444

Les leaders chypriotes à Nicosie Les dirigeants chypriotes grec et turc se sont rencontrés ce matin à Nicosie pour tenter d'accélérer les négociations sur la réunification de leur île. Le président chypriote, Demetris Christofias, et le président de la "République turque de Chypre nord" (RTCN, autoproclamée), Mehmet Ali Talat, n'ont fait aucune déclaration à leur arrivée à l'ancien aéroport de Nicosie, dans la zone

tampon sous contrôle de l'ONU qui sépare les deux parties de l'île. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22449

Soudan: 15 morts dans une embuscade rebelle au Darfour, l'UA envoie une mission au Tchad Quinze personnes ont été tuées dans une embuscade tendue par des re-belles du Darfour à un convoi des autorités locales escorté par l'armée dans l'ouest de cette province soudanaise en proie à la guerre civile, a annoncé vendredi l'armée soudanaise. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=22440

TURQUIE

La 7ème audience du procès des présumés assassins de Hrant Dink débute aujourd’huilundi13 octobre 2008, par Stéphane/armenews

La 14ème Haute Cour Criminelle d’Istanbul continuera le procès des présu-més assassins de Hrant Dink assassiné le 19 janvier 2007.

Lors de cette 7 ème audience qui débuté aujourd’hui on attend les auditions d’Ogün Samast, de Yasin Hayal et d’Erhan Tuncel tandis que Zeynel Abidin Yavuz, Ersin Yolcu, Ahmet Iskender, Tuncay Uzundal et Mustafa Oztürk se-ront dans le prétoire.

Un groupe informel qui s’appelle « les Amis de Hrant » se réunira sur la place Besiktas kta comme ils l’ont fait à chaque audience jusqu’ici.

Malgré les demandes constantes des avocats de la famille Dink, la cour a re-fusé, dans la dernière audience le 7 juillet, de combiner le procès des Gen-darmes de Trabzon avec le procès des présumés meurtriers qui se tient à Is-tanbul.

Ayant décidé de prolonger l’arrestation des huit prévenus la cour avait en-tendu le témoignage de Coskun Igci un ancien informateur de la gendarme-rie et ex-mari de la tante de Yasin Hayal.

Coskun Igci avait déclaré le 7 juillet « j’ai fait mon devoir comme citoyen et j’ai essayé d’empêcher Hayal d’effectuer le meurtre. Une fois que je me suis rendu compte que je ne pouvais pas l’empêcher j’ai informé la gendarmerie des plans d’Hayal. J’ai été capable de retarder le meurtre d’un mois et demi jusqu’à octobre 2006, en disant à Hayal que j’allais acheter l’arme à feu. Je n’ai pas vu Hayal après cela ».

Coskun Igci avait répété le même témoignage pendant le procès des gen-darmes de Trabzon et avait dit que parmi les accusés, il connaissait seule-ment Ahmet Iskender. À la question combien de fois il avait rencontré les officiers de la gendarmerie, sa réponse a été « je les connais depuis 2004 et

je les ai rencontré entre cinq à six fois après mes comptes-rendus quant à Yasin Hayal ».

Hakki Bahadir Cihan, fils du président de la province de Trabzon du Parti de la Grande Unité (BBP) Yasar Cihan, entendu comme témoin, avait nié l’allé-gation que la personne clef des Foyers Alperen était Erhan Tuncel.

L’après-midi du procès, la cour avait entendu les parents d’Ogün Samast et d’Aslan Samast et celui d’Ahmet Emin Ozmete, qui a vu Ogün Samast courrir après le meurtre, et deux employés d’Agos Inan Murat et Kristin Dellaloglu.

Ces derniers ont identifié Ogün Samast comme la personne qui a visité le journal en se présentant comme un étudiant de l’Université d’Ankara et Oz-mete a confirmé qu’il était celui qui a courru rue Safak.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=45570

Tête de Turc

par Henriette Niang-Kandé | SUD QUOTIDIEN , lundi 13 octobre 2008 | 89 Lectures

Sans chercher à remonter trop loin dans l’Histoire, les Maures et les Turcs étaient, aux yeux des Européens, aux 17ème et 18ème siècles, les emblèmes des incroyants, des barbares cruels et des sanguinaires. C’est sans doute pour cette raison, et pour faire suite à l’expression « fort comme un Turc » que, dans les fêtes foraines du 19ème siècle, on trouvait des jeux constitués d’une sorte de dynamomètre surmonté d’une tête enturbannée -symbole du Turc- sur laquelle il fallait taper le plus fort possible, la force du coup étant mesurée par une aiguille. C’est le fait que cette pauvre tête était constamment frappée par tout le monde, qui a fait de la tête de turc, celui sur lequel beaucoup de monde s’acharne.

Par Henriette Niang Kandé

Macky Sall est la dernière en date, des têtes de Turcs de Maître. Avant la prochaine. Chausse-trappes d’un côté, prudence excessive de l’autre, tel a été le positionnement des deux hommes et de leurs entourages dans cette véritable guerre de tranchées. Tout cela pour réduire sans ménagement le mandat d’un Macky Sall qui, jusqu’à la fin de la semaine dernière, avait eu le front de ne pas s’effondrer. Il est resté de « marbre », comme s’il voulait contrôler le moindre battement de cils et a offert le visage lisse d’un Bouddha énigmatique. Peut-être que les « sorciers » de Fatick lui avaient recommandé d’adopter cette attitude, après avoir pris des bains turcs qui ont pour vertu principale de destresser.

Depuis huit ans qu’il est à la tête du Sénégal, Maître excelle dans l’un des arts politiques : se trouver ou de se faire trouver des boucs émissaires, des bêtes noires. Dans la vie de Maître, toute entière consacrée à la conquête du pouvoir, il a alterné adoubement et guillotine. Il chante « Aie confiance » tout

en enserrant dans ses anneaux. Son extraordinaire détermination à soutenir puis à casser ses plus proches collaborateurs provoque l’ébahissement. Il se montre toujours plus affirmatif, plus imperméable aux précautions, plus entier dans sa préparation de laver ce qu’il considère comme un affront.

Les huit années passées au Palais de la République ont répondu à cette dialectique. Le préféré du moment croit-il être arrivé au sommet, que Maître souffle ou fait souffler des vents contraires et des plus vifs. La violence des charges est alors grande pour la « tête de Turc » du moment, qui avait manifesté un zèle tout particulier pour entrer dans les grâces de Maître et fait montre d’une impressionnante « loyauté ». Entouré d’autistes et doté d’un égo hypertrophié, Maître, encore et toujours sourd aux attentes du peuple, cautionne la mise en scène. La dernière est celle infiniment triste de la réduction du mandat du Président de l’Assemblée nationale, avec projet de tripatouillage de la Constitution. C’est comme un engagement sans cesse renouvelé qu’il se serait fait lui-même et qui ne vise qu’à lui faire gagner du temps, dans un scénario qui cache mal l’état cadavérique du pays, entre arrogance et médiocrité, artifices et misères, inefficacité et autosatisfaction. Et certains s’agacent sérieusement de sa propension à bâtir sur le terrain de l’histoire nationale, ce qui restera sans doute le chapitre le moins convaincant d’un bilan par ailleurs bien maigre.

Les grands drames, il paraît, sont ceux du quotidien. Sous le pinceau de l’Alternance, se dessine la comptabilité d’un débiteur qui organise sans scrupule, son insolvabilité. Il ne s’agit pas d’impressionnisme, non. C’est la réalité depuis huit ans. Restera-t-il une once de crédibilité ? Au-delà des conséquences pour l’image du pays, il est à craindre que le poison ne s’insinue plus encore. C’est tout le jeu des institutions, toute la nature et la crédibilité de ce qu’est devenue notre démocratie, qui sont suspectées. Il y a le mal de mer, le mal de l’air. S’il y avait, le mal d’Etat après un Etat de grâce ? Une société qui tangue et des citoyens qui ont la nausée, dans un horizon désolé et bouché ? Au point de passer de la grève de la faim à l’immolation. C’est bien une crise économique, sociale, morale, politique, que traverse le pays et qui rend Maître aphone sur les urgences du pays. Abdoulaye sympathique et rigolard, s’est effacé pour faire place à un Wade bizarrement muet. La Présidence fourre-tout est devenue un cul-de-sac.

Le malaise concerne principalement le fond d’une politique sans orientation. Si par miracle il y en a une, elle se heurte au poids des réalités, que Maître, dans ses habitudes de jouer toujours perso et son « génie » oublie, avec arrogance de prendre en compte. Il avait crû que dire et répéter suffisaient magiquement à instaurer une adhésion et une réalisation. Charmeur, il savait trouver les leviers qui ont fait agir les autres, il savait aussi, et surtout, occuper la place par une parole envoûtante qui prenait dans ses filets et retournait comme des crêpes ceux qui ne défendaient pas les mêmes idées que lui (et comme il en change souvent, ils étaient nombreux). Aujourd’hui, on sait ce qu’il en est, où il n’existe plus une promesse présidentielle qui ne soit dans l’épreuve, ou même, renvoyée dans les cordes par la déception des citoyens. En bonne doctrine démocratique, l’exécutif doit exécuter ce qu’ont librement décidé les représentants du peuple. La réalité chez nous est que les élus sont mis devant le fait accompli. On tente de leur extorquer un aval à force de contrevérités et d’entourloupes, de

truffer les textes de loi d’équivoques en forme de bombes à retardement. C’est ainsi que tous les textes de la République ont été touchés. Plus ou moins profondément, mais tous l’ont été de sorte que se dessine un projet global, non visible quand on prend chaque mesure individuellement mais éclatant quand on les relie les unes aux autres : l’établissement d’une République, dévoyée par le caractère sonnant et trébuchant de leur démocratie, qui se méfie de ses citoyens au point de leur retirer progressivement les droits qui les font devenir, précisément, citoyens. Une société qui préfère les « gens » aux citoyens. Et le bon peuple est contraint à subir un Etat présomptueux qui poursuit son travail de sape à l’encontre de citoyens devenus têtes de Turcs, creusant le fossé social qui finira par devenir le trou de son tombeau.

En ces temps de crise économique et financière, Maître auteur d’un livre d’économie appliquée aux mathématiques, (ou le contraire ?) n’a pas était consulté par les banquiers du monde entier qui voient leurs entreprises fermées pour cause de faillite et les places boursières ouvrir et fermer en baisse. Le « grand » livre au ton universitaire n’a-t-il donc intéressé quelqu’un d’autre que l’auteur, sa famille et quelques lecteurs aléatoirement répartis dans les salons ? Et pourtant, c’est le « plus grand diplômé du Caire au Cap ». C’est peut-être la raison qui l’a poussé à discourir, samedi dernier, dans la salle des banquets de la Présidence de la République, de « la bonne gouvernance mondiale ». Le fils non plus, n’a pas été consulté. Lui que son père nous a décrit comme un financier émérite et à qui il décerne à tout bout de champ des satisfecit qui flottent comme un drapelet dans la poche de son boubou bakha. Le père nous a rebattu les oreilles, croyant nous donner les « preuves » du talent du fils prodige (et prodigue), dans des mises en scène faite d’hystérie auto-promotionnelle, se la jouant dans le registre familio-fusionnel. Mais à ce jour, personne ne leur a encore rien demandé. Le monde ne sait-il donc pas que nous avons deux génies qui pourraient sauver la planète de la crise ?

Il ne s’agit pas de sombrer dans le masochisme et de pleurnicher que ce pays ne vaut rien. Ses ressources humaines sont immenses, sa géographie le rend incontournable, son passé et sa culture entretiennent (encore) un rayonnement. Mais depuis un bon moment maintenant, il ne sert plus d’exemple.

http://www.sudonline.sn/spip.php?article14365

La Turquie veut ouvrir un musée en l’honneur de William Saroyanlundi13 octobre 2008, par Stéphane/armenews

Le ministère turc de la culture a annoncé son intention d’ouvrir un musée en l’honneur de l’écrivain arméno-américain William Saroyan. Le musée sera si-tué dans la province de Bitlis située au sud-est de la Turquie où la famille Sa-royan a vécu avant son départ pour les Etats-Unis au début 20ème siècle. William Saroyan est né à Fresno, Californie, dans une famille d’immigrants

arméniens. Son père, petit propriétaire de vignobles (initialement destiné à être pasteur presbytérien), déménage en 1905 dans le New Jersey. Par la suite, il devient ouvrier agricole et meurt en 1911. A l’âge de quatre ans, William Saroyan est placé dans un orphelinat à Alameda, ainsi que ses frères, expérience qui laissera chez lui des traces profondes. Cinq ans plus tard, la famille est réunie à Fresno, où sa mère, Takoohi, a trouvé du travail dans une conserverie.

Cette année est commémoré le 100ème anniversaire de sa naissance dans différentes parties du monde et une déclaration de l’UNESCO a fait de 2008 l’année Saroygan.

« La recherche dans Bitlis a lieu à l’endroit exact du site de la maison qui a appartenu à la famille Saroyan. Si nous pouvions découvrir où elle était pla-cé, nous la convertirons en un musée début 2009 » a déclaré Ertugrul Gü-nay, le ministre turc de la culture.

S’exprimant devant la presse turque Ertugrul Günay a déclaré que la Turquie n’avait pas été assez soucieuse de ses artistes jusqu’ici et n’avait pas mon-tré assez d’intérêt sur les lieux où ils ont vécu.

« Nous éliminerons de telles perceptions. Des changements seront présentés dans le champ culturel en Turquie en 2009 » a-t-il dit.

Le journal Turkish Daily News a conduit une interview de Rober Koptas, ré-dacteur en chef des publications Aras, éditeur de la collection Saroyan et Aziz Gokdemir, rédacteur de la collection.

Pour Aiz Gokdemir, un musée Saroyan dans Bitlis est un rêve qui ne se réali-sera pas. « Nous ne pourrions juste pas le porter si nous savions le nombre total de biens de valeur que la Turquie a perdus jusqu’ici. L’Ouest a protégé ce que la Turquie a perdu. Nous ne pouvions juste pas saisir la valeur des ar-tistes comme Saroyan quand ils étaient vivants. Je ne crois en aucune possi-bilité d’ouvrir un musée à la mémoire de Saroyan » a-t-il dit. « En Turquie, il existe un préjugé largement répandu contre la diaspora arménienne. Nous aspirons à mettre la fin à ces préjugés si rigides avec la collection Saroyan que nous publions » a dit M.Koptas. « D’une part, il y a une « diaspora »’ dont l’existence dépend de sa position anti-turque. D’autre part, il y a ces membres de la diaspora, comme Saroyan, qui a eu très envie de venir en Anatolie au cours de leurs vies »a-t-il dit.

« L’écriture de Saroyan est chaleureuse. Elle n’est pas didactique, ce n’est pas un auteurqui écrit un message. Il est comme les gens ordinaires d’Anato-lie » a dit M. Gokdemir, ajoutant que les Etats-Unis a accueilli beaucoup d’au-teurs arméniens semblables à Saroyan. « Les arméniens ont porté l’esprit de l’Anatolie à Fresno, en Californie, à Watertown et à Glendale quand ils ont dû partir. Des gens chaleureux et amicaux vivent à des milliers de milles loin de nous » a-t-il dit. Il y a un nombre considérable d’experts d’origine armé-nienne de Saroyan dans le monde, mais les Publications Aras emploient M.-Gokdemir comme traducteur et rédacteur des livres de Saroyan à cause de ses analyses de Saroyan qui sont apparues dans les journaux littéraires les plus en vue en Turquie.

William Saroyan a fait un voyage à Bitlis au début des années 1960. M.Gok-demir a dit que ce voyage à Bitlis avait eu un fort effet sur l’écriture de Sa-royan. « Si nous voulons étudier Saroyan, nous devons diviser sa vie en deux ères : Saroyan avant Bitlis et Saroyan après Bitlis » a-t-il dit, ajoutant que les travaux de l’auteur écrits après sa visite à Bitlis contiennent un sentiment profond de mélancolie.

M.Gokdemir a déclaré que son histoire favorite était « la Joie d’été » . « Chaque fois que je lis cette histoire, je pleure comme un enfant » dit-il.

« J’espère que les gens ne devront pas faire face à une telle douleur dans leur vie désormais. J’espère que personne ne devra jamais laisser la terre où il vit » a-t-il ajouté.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=45338

Erdogan préside le sommet anti-terroriste à Ankarasamedi11 octobre 2008, par Stéphane/armenews

Le Haut conseil de lutte anti-terroriste, (TMYK), s’est réuni jeudi sous la prési-dence du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan à Ankara et aborde des mesures à prendre contre le PKK.

La réunion a regroupé le vice-Premier ministre et ministre de l’Etat, Cemil Ci-cek, le ministre des Affaires étrangères, Ali Babacan, les ministres de la Dé-fense, Vecdi Gonul, de l’Intérieur, Besir Atalay, de la Justice, Mehmet Ali Sa-hin, le chef d’Etat-major, le général Ilker Basbug, les commandants de la hié-rarchie militaire, les généraux Isýk Kosaner, Atila Isýk, Hasan Iðsýz, le Direc-teur-général de la Sûreté, Oguz Kagan Koksal, le chef du Service des rensei-gnements turques (MIT), Emre Taner, et plusieurs autres bureaucrates de l’Etat.

Le sommet s’est tenu dans le bureau du Premier ministre.

Les députés de la Grande Assemblée Nationale Turque, (TBMM), ont voté mercredi en faveur du renouvellement pour un an de la motion gouverne-mentale autorisant l’armée à mener des opérations militaires contre le PKK dans le nord de l’Irak.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=45480

Le ministre turc des AE jure de lutter contre le terrorisme

2008-10-11 08:15:51

ANKARA, 10 octobre (Xinhua) -- Le ministre turc des Affaires étrangères Ali Babacan a déclaré vendredi que la Turquie ne pourrait faire aucune concession de la sécurité et des libertés dans la lutte contre le terrorisme.

Le chef de la diplomatie turque a fait ces remarques lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue néerlandais Maxime Verhagen, à Ankara, capitale turque.

Un conseil réunissant des responsables gouvernementaux et des personnalités militaires turcs, a été convoqué jeudi pour discuter des mesures dans la lutte contre le terrorisme et le conseil devrait se réunir encore mardi.

"Nous continuerons de travailler sur cette affaire en prévision des critères de l'Union européenne ainsi que de ce qui est le meilleur pour la population turque", a précisé M. Babacan.

M. Verhagen a indiqué, pour sa part, que les Néerlandais avaient condamné les attaques terroristes en Turquie, ajoutant que "j'ai exprimé mes condoléances à mon homologue sur les dernières attaques terroristes".

La colère de la population turque s'escalade après l'attaque meurtrière survenue vendredi dernier qui a tué 17 soldats turcs dans la province de Hakkari, du sud-est de la Turquie.

Le gouvernement et les militaires turcs ont juré d'intensifier des opérations pour le démantèlement du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), catalogué par les Etats-Unis et l'Union européenne en tant qu'un groupe terroriste.

http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-10/11/content_737602.htm

L’une des premières féministes turques bientôt sur les billets de 50 TLvendredi 10 octobre 2008

Une femme pour la première fois sur les billets de banque en Turquie… la nouvelle ne réjouit pas tout le monde et attise déjà une polémique ! Ce «lif-ting» annoncé des billets de banque turcs fait suite au remplacement, en 2005, de la livre turque par la «nouvelle livre turque» (YTL - Yeni Türk Lirası). Comparable au passage des anciens aux nouveaux francs, dans les années 60, cette opération avait permis, après des années d’érosion monétaire, de supprimer 6 zéros sur les billets et les pièces, un million de livres turques de-venant 1 YTL. L’affaire étant désormais entendue, la Banque de Turquie, sou-haite revenir plus simplement à l’appellation d’origine «livre turque» (TL) et, au passage, tant qu’à refaire de nouveaux billets, elle se propose de changer

un peu leur aspect.

Qu’on se rassure, il ne s’agit de faire disparaître Atatürk, ce dernier demeu-rera donc sur le côté-face de tous les billets. Mais, de l’autre côté, figurera une autre personnalité turque, en remplacement d’une formule qui met ac-tuellement en exergue des monuments ou lieux célèbres (Le mausolée d’Atatürk à Ankara, Éphèse ou le palais d’Ishak Paşa à Doğubayazit). De-vraient ainsi apparaître au dos de ces nouveaux billets turcs, le scientifique Aydın Sayılı (billet de 5 TL), le matématicien Cahit Arf (billet de 10 TL), l’ar-chitecte Kemaleddin Bey (billet de 20 TL), le compositeur Buhurizade İtri (billet de 100 TL) et le poète Yunus Emre (nouveau billet de 200 TL). Cette initiative et ces choix ne font pas vraiment l’unanimité, mais c’est surtout le billet de 50 TL qui pose problème car, en l’occurrence, l’heureuse élue est Fatma Aliye (photo).

A priori, pourtant, cette féministe de la première heure, qui fut en son temps une véritable intellectuelle, a plutôt le profil de l’emploi. Née en 1862 et considérée comme la première grande écrivaine turque, Fatma Aliye a com-mencé à publier bien avant la fin du XIXème siècle, un constat qui réjouit beaucoup de féministes en Turquie qui voient là l’opportunité de rappeler la précocité de leurs luttes, mais qui indispose le camp laïque qui flaire une nouvelle manœuvre gouvernementale tendant à minorer l’importance de la rupture qu’a constituée l’instauration de la République, en valorisant des mutations qui lui ont été antérieures.

On sait que le sujet est particulièrement sensible et qu’il alimente actuelle-ment toute une controverse sur l’importance et l’influence des réformes conduites au cours du second «Meşrutiyet» (seconde période de monarchie constitutionnelle ottomane, 1908-1912) dans lequel les kémalistes se re-fusent à voir une époque annonciatrice des réformes républicaines. Ces der-niers auraient, on s’en doute, préféré la désignation d’une égérie du fémi-nisme officiel des années 30. Et, à tout prendre, même les laïques les plus orthodoxes se seraient satisfaits du choix d’Halide Edip Andıvar, dont le na-tionalisme et les combats pendant la guerre d’indépendance contribuent à faire oublier un engagement féministe presque aussi ancien que celui de Fat-ma Aliye, suspectée par ces mêmes milieux d’avoir eu, en outre, une trop forte sympathie pour l’islam.

Mais, pour nombre de militantes féministes en Turquie, on ne saurait faire de Fatma Aliye une islamiste et sa présence sur les nouvelles coupures de 50 TL écornera une vision de l’histoire avant tout masculine qui a de longue date ignoré une lutte des femmes turques qui ne date pas d’hier.

JM Publié par OVIPOT

http://ovipot.blogspot.com/2008/10/lune-des-premires-fministes-turques.html

LOIS MEMORIELLES

Faut-il légiférer sur l'histoire ?10/10/2008 | Mise à jour : 15:16 | Propos recueillis par Patrice de Meritens

« N'enlevons pas au Parlement la liberté de proté ger les citoyens », déclare Jean-Claude Gayssot. « Ce n'est en tout cas pas à lui de décréter la vérité historique », lui répond Françoise Chandernagor.

Le Figaro Magazine Une mission d'information de l'Assemblée nationale étu-die actuellement l'impact des lois mémorielles sur notre société. Le Parle-ment doit-il légiférer sur l'histoire ? Ne risquons-nous pas une « guerre des mémoires », et pire encore, une mise sous tutelle des historiens ?

Françoise Chandernagor C'est la raison pour laquelle aujourd'hui l'associa-tion Liberté pour l'histoire, fondée en 2005 par René Rémond, lance un appel à la mobi li sation pour que cette discipline ne soit pas esclave de l'actualité et ne s'écrive plus sous la dictée de mémoires concurrentes. Cet appel est si-gné des plus grands historiens européens *. Dans un Etat libre, il n'appar-tient à aucune autorité politique de définir la vérité historique ni de res-treindre la liberté de l'historien sous la menace de sanctions pénales. En France, cette irruption de la loi dans l'histoire a été initiée par la loi Gayssot de 1990 qui sanctionnait le négationnisme. Elle a été suivie par la loi Taubira sur la traite des Noirs, ainsi que par deux lois sur le génocide arménien. En 2005, nous avons eu le débat sur la présence française outre-mer, avec le fa-meux amendement sur l'action positive de la colonisation. Et maintenant, une direc tive européenne proposée par la France... Où nous arrêterons-nous ?

Jean-Claude Gayssot Pour autant, la loi Gayssot n'écrit ni ne réécrit l'histoire ! C'est une loi pénale visant à combattre le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie. La Shoah a bel et bien existé ! Mais elle était si contestée à l'époque par les négationnistes qu'il fallait leur donner un coup d'arrêt. Il était néces saire de légiférer dès lors qu'existait un vide juridique dans la loi sur la presse. C'est ainsi que le négationnisme a été caractérisé comme dé-lit. Les Nations unies l'ont stigmatisé comme le vecteur principal de l'antisé-mitisme. Etes-vous d'accord avec cette définition ? Si votre réponse est né-gative, je comprendrai que vous soyez en désaccord avec la loi Gayssot ! Si vous estimez au contraire que le négationnisme est un facteur majeur et dangereux de l'intoxication des esprits, alors n'attaquez pas cette loi et faites en sorte qu'elle soit universalisée !

Françoise Chandernagor De toutes les lois mémorielles, la loi Gayssot est la moins mal rédigée, et elle a accru utilement les pouvoirs d'action en justice des associations de déportés. Mais elle est dangereuse dans son article 9, qui impose la vérité historique par la loi et punit de prison non la « négation », ce qui serait clair, mais la « contestation », ce qui est plus vague : dans « contestation », notre langue entend aussi « discussion ».

Jean-Claude Gayssot Cet article 9 a été proposé par le gouvernement de l'époque. Stirbois et consorts, du Front national, ne s'y sont pas trompés,

hurlant à la « loi Gayssot-Rocard » ou « Gayssot-Fabius » ! Mais je ne renie nullement cet article. Au contraire, je l'ai défendu.

Françoise Chandernagor Ce qui me laisse rêveuse sur la façon dont s'y prennent les gouvernements pour contourner l'avis obligatoire du Conseil d'Etat... Reste que, même si votre loi s'est appuyée sur le verdict fort juste de Nuremberg, pour la première fois on a sacralisé un jugement. Jusqu'alors, les historiens pouvaient exprimer leur avis sur un jugement, sinon on ne par-lerait plus aujourd'hui de « l'affaire du courrier de Lyon » ou de « l'affaire Do-minici » ! Les négationnistes n'é taient pas des historiens. Mais pourquoi faire cette loi dès lors qu'ils avaient déjà été condamnés sur la base des textes existants, qui sanctionnaient l'incitation à la haine raciale, l'antisémi-tisme, la diffamation, etc. ? Avec cette sacralisation, vous êtes entré dans un processus dangereux. Ce n'est pas au Parlement de décréter la vérité histo-rique. Sans vous en rendre compte, vous avez créé une machine folle, et une machine à remonter le temps ! Vous avez ouvert la voie à une compétition intense sur le passé.

Jean-Claude Gayssot Mais non !

Françoise Chandernagor Mais si ! A partir de là, tout le monde a voulu sacra-liser le pan d'Histoire qui le concernait et que plus personne n'aurait le droit de discuter. On va même au-delà de la notion de « contestation » dans le projet européen actuellement suspendu au-dessus de la tête des historiens : sur initiative de la France, l'Union européenne va se doter d'une décision-cadre qui traitera non seulement des crimes contre l'humanité et des géno-cides, mais aussi des crimes de guerre, et ne sanctionnera pas seulement leur « contestation » mais leur « banalisation », quelle que soit l'époque en cause !

Jean-Claude Gayssot Est-ce à dire que vous comptez pour rien les propos de Le Pen avec son « détail » des chambres à gaz ? Banalisation reprise récem-ment par le président iranien qui a réuni à Téhéran des négationnistes pour célébrer à sa manière l'holocauste...

Françoise Chandernagor Nous ne parlons pas des dictatures comme l'Iran, mais des démocraties.

Jean-Claude Gayssot Je reviendrai donc à la valeur sûre que constitue la loi Gayssot, qui ne s'apparente nullement aux lois mémorielles. Elle n'appelle même pas au devoir de mémoire pourtant si important à mes yeux. Citez-moi un historien sérieux qui ait été gêné par cette loi ? Citez m'en un ! La loi existe depuis dix-huit ans. Aucun historien n'a été gêné. Au contraire, elle a permis que soient condamnés des négationnistes, que leurs théories ne soient pas diffusées dans les écoles et les université ni exposées dans les vi-trines des librairies, des kiosques à journaux et des encarts publicitaires dans nos gares. C'est une arme de dissuasion.

Françoise Chandernagor Le problème est que vous avez utilisé une arme de dis suasion massive pour exterminer un petit grou pe d'imbéciles. Finale-ment, votre texte de circonstances a des conséquences infinies.

Jean-Claude Gayssot Non, la loi Gayssot n'est pas une loi sur l'histoire, elle condamne la négation d'un fait jugé. Quant à la loi Taubira, que je com-prends comme intégrant la dette imprescriptible que l'on a vis-à-vis des peuples d'Afrique concernés par la traite, elle permet de montrer l'impor-tance positive pour l'humanité de l'abolition de l'esclavage, légitimé à l'époque par des théories assimilant les esclaves à des sous-hommes. Ce danger existe toujours. C'est ainsi que le prix Nobel James Watson affirme sans sourciller l'infériorité génétique des Noirs.

Françoise Chandernagor En France, un tel propos tomberait sous le coup des lois sur le racisme et non pas de la loi Taubira laquelle, en revanche, a fait vivre un cauchemar à un universitaire reconnu, Olivier Pétré-Grenouilleau, qui avait écrit un livre sur les traites négrières. Sans dissimuler en rien la res-ponsabilité occidentale, il avait étudié l'ensemble des traites. Mais osant évo-quer la traite arabe et la traite interafricaine, il a été attaqué en vertu de la loi Taubira et accusé de « banaliser » un crime contre l'humanité. Depuis, nous avons eu les lois sur le génocide arménien de 1915, sur la France colo-niale, et il y a des projets parlementaires sur le génocide ukrainien de 1932, sur le génocide vendéen de 1793, etc. A quand le procès des croisés et l'His-toire entière revue à l'aune de nos actuels critères moraux ou communauta-ristes ?

Jean-Claude Gayssot Mais nous ne sommes pas les seuls, puisque l'europe a demandé qu'il y ait une amélioration des possibilités de poursuites judi-ciaires. L'Allemagne, la Suisse, la Belgique, l'Autriche disposent de lois simi-laires à la loi Gayssot, alors ne dites pas que j'ai ouvert la boîte de Pandore !

Françoise Chandernagor Si. Car il n'y a que la France pour avoir entrepris cette politique mémorielle tous azimuts. Elle est désastreuse pour l'histoire et les historiens.

Jean-Claude Gayssot Ce n'est pas au Parlement de faire l'histoire.

Françoise Chandernagor J'aime à vous l'entendre dire !

Jean-Claude Gayssot Mais il est de son devoir de veiller à ce que des faits avérés ne puissent être remis en cause avec l'objectif de perpétuer des com-portements racistes. Je suis pour que les historiens puissent travailler en toute liberté et sécurité. Et ma loi le permet ! C'est le rôle du Parlement de protéger la liberté, mais ne lui enlevons pas la liberté de protéger.

http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2008/10/11/01006-20081011ART-FIG00108--faut-il-legiferer-sur-l-histoire-.php

Appel aux historiens européens à se mobiliser contre les "lois mémorielles"

10.10.08 | 17h32

L'association "Liberté pour l'histoire" appelle les historiens européens à se mobiliser contre "l'ingérence du pouvoir politique" dans le domaine de la re-cherche et de l'enseignement de l'histoire et à s'insurger contre "la multipli-cation des lois criminalisant le passé".

A l'occasion des "Rendez-vous de l'histoire" qui se tiennent ce week-end à Blois (Loir-et-Cher), et dont le thème est cette année "les Européens", l'asso-ciation lance un Appel de Blois en ce sens, déjà signé par une vingtaine d'historiens de divers pays d'Europe.

"Liberté pour l'histoire" a été créée en 2005 en France par des historiens pour dénoncer les "lois mémorielles" (sur la reconnaissance du génocide ar-ménien en 2001 ou "le rôle positif" de la colonisation en 2005).

"Ce combat a pris en 2007 une dimension européenne, avec un projet de dé-cision-cadre adoptée par le Parlement européen en première lecture", écrit Pierre Nora, qui préside l'association, dans Le Monde daté de samedi.

Ce projet instaure "pour tous les +génocides, crimes de guerre à caractère raciste et crimes contre l'humanité+, un délit de +banalisation grossière+ et même de +complicité de banalisation+ passibles de peines d'emprisonne-ment", explique-t-il.

Selon Pierre Nora, "il ne s'agit nullement de nier l'horreur des crimes", mais de "comprendre qu'au nom des sentiments qui l'inspirent et des intentions qui l'animent, on est en train de nous fabriquer à l'échelle européenne (...) une camisole qui contraint la recherche et paralyse l'initiative des ensei-gnants".

L'Appel de Blois affirme notamment que "dans un Etat libre, il n'appartient à aucune autorité politique de définir la vérité historique et de restreindre la li-berté de l'historien sous la menace de sanctions pénales".

"En démocratie, la liberté pour l'histoire est la liberté de tous", concluent les signataires, originaires notamment d'Allemagne, de Belgique, d'Italie, de France et de Grande-Bretagne.

http://abonnes.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-37249744@7-54,0.html

Pourquoi légiférer sur l'histoire?Un débat Claude Lanzmann - Pierre Nora

Par Claude Lanzmann et Pierre Nora

Lors des 11emes Rendez-vous de l'histoire à Blois, dont «le Nouvel Observa-teur» est le partenaire, le collectif Liberté pour l'Histoire dans l'Union euro-

péenne lancera un appel pour défendre la liberté des historiens. Pierre Nora et Claude Lanzmann en débattent avec Jacques Julliard

Jacques Julliard. - Depuis quelques années, les historiens se plaignent d'une intervention croissante des pouvoirs publics dans un domaine qui, à leurs yeux, relève exclusivement de la science et de la recherche. Plusieurs épi-sodes sont présents aux esprits: loi Gayssot contre le négationnisme (1990) ; loi sur la reconnaissance du génocide arménien (2001); loi Taubira sur l'es-clavage et la traite négrière (2001); amendement Vanneste sur les bienfaits de la colonisation (2005). On voit bien là la double prétention de l'Etat à qua-lifier ce qui s'est passé et à dire aux professeurs ce qu'il faut enseigner. Claude Lanzmann et Pierre Nora, vous avez été tous deux des artisans de la mémoire et de la place croissante qu'elle occupe dans nos consciences et dans l'histoire elle-même, l'un avec «Shoah», l'autre avec «les Lieux de mé-moire». Vous avez pris des positions contraires sur les lois mémorielles. Pierre Nora, vous êtes président de l'association Liberté pour l'Histoire (1) qui plaide contre ces lois dites «mémorielles» et venez de cosigner avec Fran-çoise Chandernagor l'ouvrage «Liberté pour l'histoire», publié par CNRS Edi-tions. Claude Lanzmann, dans un éditorial des «Temps modernes» d'abord, puis dans «Libération», vous avez vivement critiqué cette position. Pierre Nora, pouvez-vous nous rappeler le point de vue des historiens?

Pierre Nora. - Nous nous sommes d'abord élevés contre le principe d'une lé-gislation qui qualifierait les événements du passé non pas contemporain, comme l'a fait la loi Gayssot, mais d'un passé de plus en plus lointain, comme l'esclavage, ce qui aboutit progressivement à une criminalisation ré-trospective de l'histoire (2). Une vingtaine de propositions ont été déposées depuis deux ans sur des sujets qui vont de la guerre de Vendée à la Saint-Barthélemy, et jusqu'à l'Ukraine. Cette dérive législative, au demeurant ex-clusivement française, a été beaucoup discutée par la commission de ré-forme de la Constitution, qui a fini in extremis par admettre que l'on pourrait renoncer à des législations de ce type au bénéfice d'un retour au principe des résolutions telles qu'elles existaient dans la Constitution de la IVe Répu-blique.

Claude Lanzmann. - Dans le premier texte pétitionnaire de Liberté pour l'His-toire, vous demandiez l'abrogation de toutes les lois dites «mémorielles», y compris et surtout la loi Gayssot, qui était la seule à m'importer vraiment. Vous semblez avoir changé, mis de l'eau dans votre vin, je m'en félicite. J'ai critiqué moi-même dans «les Temps modernes»et dans «Libération»l'esca-lade qui a conduit à la prolifération de lois mémorielles.

P. Nora. - Nous réclamions en réalité l'abolition des seuls articles qui, dans ces lois, induisaient une contrainte pour les historiens. Par exemple, pour la loi Gayssot, nous remettons en question son seul article 9, lequel crée un nouveau délit: celui de «contestation» de génocide. Or ce délit ne renvoie à aucune loi qui le définit, cette définition étant laissée à l'arbitraire du juge. La loi Gayssot, qui est sans doute la mieux faite de ces lois et dont on com-prend bien à quoi elle répondait, n'était pas dirigée contre les historiens, mais contre les falsificateurs de l'histoire, les «négationnistes». Mais elle a eu un effet pervers en servant de matrice à toutes les autres.

C. Lanzmann. - Je suis à la fois d'accord avec Pierre Nora et pas d'accord. Pour commencer, les «falsificateurs de l'histoire» se réclament toujours de l'histoire, se présentent comme des porteurs de vérité, non comme des idéo-logues fous. Je lis dans le texte de votre appel de 2005 que vous demandez «l'abrogation de ces dispositions législatives indignes d'un régime démocra-tique».

P. Nora. -Oui, «ces dispositions», pas la loi elle-même! Il s'agit du toilettage de l'article 9.

C. Lanzmann. - Mais il s'agit de l'article le plus fondamental de la loi! Pierre Arpaillange, l'ancien garde des Sceaux, l'a d'ailleurs dit quand elle a été pré-sentée: il complète la loi de 1972, parce qu'on s'est aperçu que cette loi, qui sanctionne l'incitation à la haine raciale, à la diffamation, etc., n'avait pas prévu que des gens allaient venir et dire: «cela n'a pas été». Alors, pourquoi ai-je soutenu la loi Gayssot? D'abord, je n'imagine pas entrer dans une librai-rie dans laquelle je verrais sur un étal des livres consacrés à la Shoah et sur un étal voisin des livres disant que «cela n'a pas été». Si c'était le cas, dire que «cela n'a pas été» deviendrait une opinion. Entre ceux qui affirment que la Shoah a existé et ceux qui soutiennent le contraire, il s'agirait alors d'une simple affaire d'opinion, tous les opinions, goûts et couleurs étant recevables en démocratie.

Or j'ai été formé par les «Réflexions sur la question juive» de Sartre, qui di-sait que l'antisémitisme n'est pas une opinion, mais un crime. Pierre Nora connaît cela aussi bien que moi. C'était en 1946. Cela m'a aidé à vivre en France et à garder la tête haute. Selon la logique «démocratique» de Pierre Nora, il eût été normal que je ne m'indigne pas quand «Rivarol»,la feuille an-tisémite, a été autorisée à reparaître cinq ans plus tard. J'ai alors dit ma ré-pulsion dans «les Temps modernes». Lorsqu'on va au mémorial du Martyr juif inconnu et qu'on voit burinée sur les murs la présence massive des noms des 76.000 juifs déportés et gazés de France, on ne peut que soutenir la loi Gayssot.

P. Nora. - Mais il ne s'agit pas de cela! Il s'agit de dire que si l'article avait vi-sé nommément les négationnistes et qu'on n'avait pas créé un crime de contestation d'une vérité historique, on aurait limité la portée de ce crime à la négation du génocide dans des intentions antihistoriques et purement po-litiques. On aurait ainsi évité qu'en bout de course la France ne présente une décision-cadre à Bruxelles (3) créant, au-delà même de ce délit de «contes-tation», celui de «banalisation grossière» et même celui de «complicité de banalisation» applicables à tout fait historique qualifié de crime de guerre, génocide ou crime contre l'humanité par une quelconque autorité politique, administrative ou judiciaire. Cela aboutit à une sorte de glaciation de l'his-toire. La menace est telle que des historiens comme Henry Rousso et An-nette Wieviorka, qui n'avaient pas adhéré à Liberté pour l'Histoire par atta-chement à la loi Gayssot, nous rejoignent aujourd'hui.

C. Lanzmann. - Je ne comprends pas la différence que Pierre Nora établit entre le délit de négationnisme et celui de contestation d'une vérité histo-rique. C'est la même chose. Je répète que les négationnistes ne cessent d'en appeler à l'histoire, se fondant sur de prétendus faits et que, sans la loi Gays-

sot, ils pourraient continuer à être d'honorables professeurs d'université, di-recteurs de thèses... Vous avez l'air de dire que les négationnistes sont im-médiatement perçus comme une espèce à part, de doux cinglés, et que la distinction entre eux et les historiens «sérieux» s'impose d'elle-même. Si tel était le cas, aucun négationniste n'aurait débordé les limites de sa man-sarde, n'aurait été nommé dans une faculté universitaire, n'aurait accédé à un poste de responsabilité.

J. Julliard. - Vous avez écrit dans l'article déjà cité une chose qui ne sera cer-tainement pas comprise par les non-juifs: «La loi Gayssot est une garantie de protection pour toutes les victimes.» Les Arméniens n'ont pas ressenti les choses comme cela et ont considéré qu'il existait une exceptionnalité en fa-veur des juifs qui était choquante.

C. Lanzmann. -Eh bien, ils ont eu tort! Je suis totalement contre l'idée de concurrence des victimes, qui me dégoûte. Je tiens au contraire qu'il y a une universalité des victimes et une universalité des bourreaux, et c'est pourquoi il n'y a aucun sens à comparer les crimes. Les Japonais qui ont commis le massacre de Nankin en 1937 sont les mêmes que les bourreaux nazis, que tous les bourreaux du monde, et les victimes sont exactement comme les victimes juives.

J. Julliard. - Auriez-vous imaginé que cette loi fasse d'autres cas particuliers que celui de la Shoah?

C. Lanzmann. - La volonté des Arméniens de faire reconnaître les massacres de 1915 comme génocide a commencé bien avant la loi Gayssot. J'approuve Pierre Nora lorsqu'il défend des historiens tels que Bernard Lewis ou Gilles Veinstein et dénonce le «terrorisme intellectuel» dont ils font l'objet. Mais je ne suis pas d'accord lorsqu'il dit dans une interview: «Comme toutes les vic-times sont mortes, les bourreaux aussi, on incrimine les historiens.» Non, ce n'est pas vrai.

P. Nora. -Il ne s'agit pas des historiens à titre personnel, mais de savoir ce qu'une approche historique du passé peut avoir de fructueux pour l'en-semble d'une collectivité. A ce titre, la liberté que défendent les historiens est celle de tous. En soi, je veux bien accorder à Claude Lanzmann l'univer-salité des victimes et celle des bourreaux, mais ça ne m'apporte pas grand-chose en tant qu'historien. Ce qui m'intéresse, c'est que l'histoire ne soit ré-crite ni par les bourreaux ni par les victimes et qu'on n'applique pas au passé une incrimination rétroactive. Or c'est ce qui se passe actuellement pour l'ensemble de l'histoire. Le crime contre l'humanité a été défini en 1945 puis, en France, en 1964 (4). C'est folie que de vouloir le plaquer rétrospective-ment autrement que moralement sur l'ensemble de l'histoire. Je m'insurge contre cet éventuel esprit du temps qui amène à une criminalisation géné-rale du passé. C'est à la fois malsain pour la collectivité, inadmissible intel-lectuellement et dangereux juridiquement.

C. Lanzmann. - Je ne suis pas hostile à cette analyse, et c'est d'ailleurs pour-quoi je m'en tiens pour ma part à la seule loi Gayssot.

J. Julliard. - Mais cette loi, si justifiée soit-elle, n'entraîne-t-elle pas fatalement

cette avalanche de demandes reconventionnelles de toutes les autres vic-times?

P. Nora. -Elle a eu un effet inattendu de ceux-là mêmes qui l'ont rédigée. Nous en sommes au point où, à la limite, un historien ne peut plus travailler sur l'histoire de la colonisation, ni de l'Arménie, ni, si les vingt lois dont je parlais tout à l'heure devaient passer, sur l'histoire de France tout entière, voire celle du monde. Pourquoi s'arrêter là, en effet, et ne pas condamner les Américains pour le génocide indien?

C. Lanzmann. -Je suis conscient de ce qu'il y a de grotesque dans ces dé-rives. Pierre m'a reproché quelque part de confondre la mémoire et l'histoire et de me refuser à comprendre cette dernière, lui se mettant bien sûr du cô-té de la compréhension. Il ne m'a pas lu ou mal lu. Dans un texte paru dans «la Nouvelle Revue de psychanalyse», je disais, à propos du pourquoi, qu'il suffisait de poser la question au plus simple: «pourquoi les juifs ont-ils été tués?», pour qu'elle révèle d'emblée son obscénité. Le refus de répondre à ce pourquoi n'est nullement en opposition avec l'intelligibilité. J'ai toujours dit que la Shoah était un événement historique à part entière, mais que le refus du pourquoi avait été pour moi opératoire, me permettant de garder l'étonnement, nu, radical, de diriger sur l'horreur un regard frontal.

P. Nora. - Je suis évidemment admiratif du résultat de cette démarche, le film «Shoah», mais celle-ci n'a rien à voir avec l'histoire.

C. Lanzmann. - Voire! Je n'ai jamais prétendu faire un travail d'historien. Il n'empêche que j'ai appris beaucoup de choses aux historiens. Puisque vous citez Henry Rousso, je réponds par Pierre Vidal-Naquet, qui, après avoir vu «Shoah», a dit dans un colloque en Sorbonne, organisé par François Furet: «L'histoire est chose trop sérieuse pour être laissée aux historiens.»

J. Julliard. - Pour revenir à la question de la vérité d'Etat, pensez-vous l'un et l'autre acceptable que l'Etat professe une vérité officielle? La démocratie s'est bâtie sur le fait que l'Etat n'avait pas de religion, et pas non plus de mé-taphysique. En 1825, tous les éléments libéraux se sont élevés contre une loi sur le sacrilège. Que disait cette loi? Qu'il était sacrilège et condamnable de profaner des hosties, ce qui supposait que la présence divine dans l'hostie était vérité d'Etat. Il est évident que c'était incompatible avec le pluralisme démocratique. Si l'Etat protège l'idée que la Shoah est un fait incontestable, ne va-t-il pas devoir, par voie de conséquence, face à d'autres formes de contestation et de négationnisme, garantir d'autres événements comme des faits et se faire le bras armé d'une histoire officielle?

C. Lanzmann. - L'Etat protège cela de toute façon: c'est enseigné dans les écoles. On s'est assez battu contre la façon scandaleuse dont les manuels scolaires parlaient de la Shoah!

P. Nora. - Il faut reconnaître le droit et le devoir des responsables politiques d'orienter la mémoire collective, d'être dépositaires du rituel de l'être-en-semble et donc d'instituer des fêtes, des commémorations, des hommages, d'organiser une forme d'enseignement, mais en aucune façon par des voies législatives ou autoritaires. Pour l'enseignement, cela doit passer par des

voies administratives classiques, comme les commissions pédagogiques, pas par la loi. On ne connaît de loi créant une vérité officielle d'Etat dans aucune démocratie.

J. Julliard. - Avez-vous l'impression que, dans l'utilisation qui a été faite de l'histoire par Nicolas Sarkozy -je pense à Guy Môquet, mais aussi à Jean Jau-rès et Léon Blum-, il y ait quelque chose de nouveau ou de dangereux?

C. Lanzmann. - L'histoire est un grand vivier; comme Pierre Vidal-Naquet, je ne vois aucune raison de la laisser aux seuls historiens.

P. Nora. -Ce n'est pas du tout nouveau, et ça n'a pas une grande importance. Il y a eu des périodes beaucoup plus dramatiques où l'on a refait l'histoire, celle de la Révolution et de l'Eglise, de l'affaire Dreyfus, de la Résistance, de Vichy... Faire de l'histoire comme Henri Guaino fait des discours, en mélan-geant les références dans un lyrisme souveraino-gaulliste, est sans doute sympathique, mais sans grande portée. Sur l'affaire Guy Môquet, Liberté pour l'Histoire a réagi, car il y avait un malentendu sur le rôle historique de Môquet dans la Résistance. Quant à la proposition de Nicolas Sarkozy de faire adopter par chaque écolier une jeune victime de la Shoah, c'était inop-portun. Claude Lanzmann a dit tout ce qu'il y avait à en dire.

C. Lanzmann. -Je crois que ce monde ne sait plus où il va. Comme on ne trouve pas de repères dans l'avenir, on en recherche dans le passé, un passé qu'on prétend connu et vers lequel on va pour se rassurer. C'est la raison pour laquelle, malgré tout le respect que je porte aux historiens et à l'his-toire, je trouve qu'on va trop loin en disant toujours que «l'histoire jugera», que «les historiens décideront», etc. - Simone Veil le dit très souvent. On vous fait porter, Pierre Nora, un fardeau un peu lourd. On sacralise votre dis-cipline, et vous ne pouvez pas vous empêcher d'en éprouver un certain en-ivrement. Autrefois, c'était la philosophie qui remplissait ce rôle. Désormais, l'histoire a tout pris, y compris la philosophie.

P. Nora. - L'historien a très largement perdu son rôle d'interprète du passé et de prophète de l'avenir, rôle à la fois de notaire et d'annonciateur. Il est concurrencé par toutes sortes d'autres parties prenantes de l'histoire: le té-moin, la victime, le journaliste, le juge, le législateur. En ce sens, il est dé-possédé du magistère d'interprétation qu'il pouvait avoir au temps de La-visse. En revanche, il est effectivement sollicité de toutes parts, et je suis d'accord avec Claude Lanzmann là-dessus. L'historien n'est pas dans une po-sition facile. En plus des pressions mémorielles, qui sont elles aussi, d'une certaine façon, des appels à l'histoire, il est sollicité par les magistrats, les juges..., et même par les romanciers, puisque l'histoire est une des grandes ressources du roman contemporain. Mais c'est plutôt un rôle d'expert qu'on lui demande de tenir, avec ce que ce rôle a d'infériorisé et néanmoins d'in-dispensable. Il n'est plus le magistrat du passé, comme le voulait Michelet. On veut lui faire jouer le rôle de magistrat du présent.

J. Julliard. - Autrement dit, et pour conclure, si sa profession est de chercher la vérité, il doit se garder comme du diable de prétendre la détenir.

Propos recueillis par Jacques Julliard

http://bibliobs.nouvelobs.com/20081008/7620/pourquoi-legiferer-sur-lhistoire

DARFOUR

Soudan: 15 morts dans une embuscade rebelle au Dar-four, l'UA envoie une mission au TchadIl y a 3 jours

KHARTOUM (AFP) — Quinze personnes ont été tuées dans une embuscade tendue par des rebelles du Darfour à un convoi des autorités locales escorté par l'armée dans l'ouest de cette province soudanaise en proie à la guerre ci-vile, a annoncé vendredi l'armée soudanaise.

Elle a indiqué que des rebelles du Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM) avaient attaqué le convoi à une soixantaine de kilomètres d'El Geneina, la capitale de l'Etat du Darfour occidental. Le convoi se dirigeait vers Koul-bous, plus au nord, à la frontière tchadienne.

On ignore dans l'immédiat l'identité des victimes.

Aucun responsable du JEM n'a pu être joint dans l'immédiat.

Fadallah Ahmed Abdallah, préfet de la municipalité d'El Geneina, a confirmé que deux responsables locaux se trouvaient à bord du convoi jeudi après-mi-di quand il a été attaqué. Il n'a cependant pas identifié les assaillants.

"Hachim Ibrahim, un ministre du gouvernement de l'Etat du Darfour occiden-tal, et le préfet de Koulbous se rendaient d'El Geneina à Koulbous dans un convoi quand ils ont été attaqué", a-t-il dit à l'AFP par téléphone.

"Plusieurs personnes ont été tuées dans l'attaque, mais le ministre et le pré-fet vont bien", a-t-il ajouté, précisant que le ministre était aussi un respon-sable tribal.

L'Etat du Darfour occidental est une zone violente et difficilement contrôlée par les autorités soudanaises, qui partage une longue et poreuse frontière avec le Tchad.

La Commission de l'Union Africaine (UA) a décidé d'envoyer une mission au Tchad dans le cadre de sa médiation pour tenter d'apaiser les tensions entre ce pays et son voisin le Soudan, selon un communiqué transmis vendredi à l'AFP.

"La Commission de l'UA dépêche une mission au Tchad (...) conduite par l'an-cien président burundais, Pierre Buyoya", conformément à la décision du Conseil de Paix et de sécurité (CPS) de l'organisation continentale adoptée fin juin sur les relations entre le Tchad et le Soudan.

"Au cours de son séjour, cette délégation rencontrera les autorités tcha-diennes et d'autres parties prenantes", indique le texte ajoutant qu'il "est prévu que la délégation se rende également au Soudan, la date de cette vi-site sera déterminée incessamment".

Le CPS avait demandé à la Commission de "dépêcher dans les deux pays une mission d'établissement des faits en vue de recueillir le maximum d'in-formations sur la situation à la frontière commune (entre les deux pays) et la tension dans leurs relations, d'évaluer les efforts déployés à ce jour pour ré-gler la crise et de soumettre des recommandations".

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a déploré mardi une détériora-tion des conditions de sécurité au Darfour.

"La situation au Darfour se détériore. On assiste à une augmentation des at-taques contre les humanitaires et les personnels de l'ONU," a dit M. Ban dans une conférence de presse, citant l'embuscade dans laquelle un soldat nigé-rian de force mixte ONU-Union africaine (Minuad), a été tué lundi.

Le conflit au Darfour a fait depuis février 2003 jusqu'à 300.000 morts selon l'ONU, quelque 10.000 selon Khartoum.

http://afp.google.com/article/ALeqM5jKYdN43Vr8E5580VdjFp5vfe8C4w

Une délégation arabe sur la question du Darfour achève une visite "positive" au Soudan

Publié le : 13-10-2008

2008-10-13 08:51:13

KHARTOUM, 12 octobre (Xinhua) -- Une délégation arabe recherchant le sou-tien du gouvernement soudanais pour une initiative arabe en vue de ré-sourdre la crise du Darfour a terminé une visite de cinq jours au Soudan di-manche qualifiée de "positive " par le chef de délégation.

La visite a atteint ses objectifs, a déclaré Ahmed Abdalla al- Mahmoud, pré-sident du comité de pilotge de l'initiative arabe pour la résolution du pro-blème du Darfour.

Pendant la visite, la délégation a tenu une série de rencontres avec le pré-sident soudanais Omar el-Béchir, les hauts responsables du gouvernement soudanais et trois Etats du Darfour.

La délégation a proposé à la partie soudanaise un plan d'action pour mettre en oeuvre l'initiative arabe préparée par la Ligue arabe pendant sa dernière rencontre à Doha, capitale du Qatar.

Al-Mahmoud a déclaré qu'il a pressenti chez toutes les parties au Soudan la nécessité de résoudre rapidement et de manière pacifique le problème du Darfour.

"Tout le peuple soudanais a exprimé son serieux désir de préserver l'unité du Soudan et l'intégrité de ses territoires", a déclaré al-Mahmoud, qui est aussi ministre d'Etat des Affaires étrangères du Qatar.

Il a estimé que la visite des membres de sa délégation dans trois Etats de la région agitée du Darfour à l'Ouest du Soudan " les a convaincus de l'impor-tance de l'amélioration de la situation et du cessez-le-feu au Darfour en vue de parvenir à la paix dans la région".

http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-10/13/content_738735.htm

Darfour : L'ONU devrait déployer 4.500 soldats supplé-mentaires avant 200910 octobre 2008 – Le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Alain Le Roy, a annoncé lors de sa visite à El-Fasher, au Darfour, que les Nations Unies avaient l'intention de déployer au moins 4.500 soldats d'ici à la fin de l'année, portant le total à 65% du nombre de troupes pré-vues.

Alain Le Roy a fait cette annonce lors d'une entrevue avec des représentants de personnes déplacées de trois camps du Nord Darfour, jeudi à El Fasher, a rapporté vendredi la porte-parole adjointe du Secrétaire général, Marie Okabe, lors de son point de presse quotidien, au siège de l'ONU, à New York.

Le Secrétaire général adjoint a ajouté que le Département des opérations de maintien de la paix de l'ONU (DPKO selon l'acronyme anglais) prévoyait aussi avec l'Opération hybride UA-ONU au Darfour (MINUAD) d'accroître le nombre de policiers dans les camps de réfugiés.

Lors de rencontres avec des représentants de la société civile de différentes parties du Nord-Darfour, ceux-ci ont jugé que le seul moyen de réaliser la paix au Darfour était de « faire pression » sur toutes les parties impliquées à s'assoir à la même table.

Alain Le Roy a quitté El-Fasher vendredi pour El-Geneina, dans le Darfour-Ouest, pour la deuxième partie de son voyage dans cette vaste région de l'ouest du Soudan.

Alain Le Roy devait aussi se rendre à Nyala, au Sud-Darfour, où il devait ren-contrer des représentants des autorités locales, des personnes déplacées et des membres du personnel de la MINUAD, a dit la porte-parole.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17525&Cr=Darfour&Cr1=Soudan

Jean Ping met en exergue la responsabilité de l'ONU en matière de paix et de la sécurité2008-10-13 08:48:34

KINSHASA, 12 octobre (Xinhua) -- Le président de la Commission de l'Union afrcaine (UA), Jean Ping, en visite en RDCongo, a mis en exergue dimanche, la responsabilité des Nations Unies, en matière de la paix et de la sécurité dans le monde, se référant à la région de Darfour, au Soudan, où les troupes de l'UA et celles de l'ONU travaillent en étroite collaboration.

"Je crois que la situation qui prévaut à l'est de la RDCongo ne peut laisser le président de la Commission de l'Union Africaine indifférent", a-t-il déclaré, qualifiant la situation dans l'est de la RDCongo de préoccupante dans la me-sure où "elle pouvait dégénérer et menacer la paix et la sécurité de la sous-région et du continent", a-t-il souligné.

Il a promis d'en informer le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon, en vue d'envisager des décisions à prendre pour ramener la paix et la sécurité dans cette partie de la RDCongo.

"Nous allons nous entretenir avec les Nations Unies et la communauté inter-nationale en général sur cette situation pour décider des mesures à prendre".

Jean Ping a promis de rester en alerte et de continuer à renforcer la commu-nication avec les pays de la sous-région.

Depuis le mois d'août dernier, dans la province du Nord-Kivu, les rebelles du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) dirigé par le général dé-chu, Laurent Nkunda, ont attaqué les positions occupées par les Forces ar-mées de la RDCongo.

http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-10/13/content_738729.htm

Une délégation arabe sur la question du Darfour achève une visite "positive" au Soudan2008-10-13 08:51:13

KHARTOUM, 12 octobre (Xinhua) -- Une délégation arabe recherchant le sou-tien du gouvernement soudanais pour une initiative arabe en vue de ré-

sourdre la crise du Darfour a terminé une visite de cinq jours au Soudan di-manche qualifiée de "positive " par le chef de délégation.

La visite a atteint ses objectifs, a déclaré Ahmed Abdalla al- Mahmoud, pré-sident du comité de pilotge de l'initiative arabe pour la résolution du pro-blème du Darfour.

Pendant la visite, la délégation a tenu une série de rencontres avec le pré-sident soudanais Omar el-Béchir, les hauts responsables du gouvernement soudanais et trois Etats du Darfour.

La délégation a proposé à la partie soudanaise un plan d'action pour mettre en oeuvre l'initiative arabe préparée par la Ligue arabe pendant sa dernière rencontre à Doha, capitale du Qatar.

Al-Mahmoud a déclaré qu'il a pressenti chez toutes les parties au Soudan la nécessité de résoudre rapidement et de manière pacifique le problème du Darfour.

"Tout le peuple soudanais a exprimé son serieux désir de préserver l'unité du Soudan et l'intégrité de ses territoires", a déclaré al-Mahmoud, qui est aussi ministre d'Etat des Affaires étrangères du Qatar.

Il a estimé que la visite des membres de sa délégation dans trois Etats de la région agitée du Darfour à l'Ouest du Soudan " les a convaincus de l'impor-tance de l'amélioration de la situation et du cessez-le-feu au Darfour en vue de parvenir à la paix dans la région".

http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-10/13/content_738735.htm

La Libye invitée aux assises pour le règlement du conflit du DarfourTripoli, Libye - Le président soudanais Omar Hassan el-Béchir a affirmé que son pays compte sur la présence de la Libye à la conférence de lancement de l'Initiative des Soudanais pour le règlement du conflit du Darfour, prévue le 16 octobre prochain.

Cette invitation est intervenue lors d'un entretien téléphonique, samedi soir, entre le président soudanais et le guide libyen Mouammar Kadhafi, dans le cadre des consultations permanentes entre les deux dirigeants sur les pro-cessus de l'Union africaine (UA) et de la Communauté des Etats sahélo-saha-riens (CEN-SAD), selon une source officielle libyenne.

Selon la même source, le président soudanais a, au cours de cette conversa-tion téléphonique, fait part au leader libyen de "la considération du peuple et du gouvernement soudanais à l'égard de ses positions de principe en vue de la consolidation de la paix et de la stabilité au Soudan en général et dans la

province du Darfour en particulier".

Le Darfour, province de l'Ouest de Soudan, est en proie, depuis 4 ans, à une guerre civile décrite par la Cour pénale internationale (CPI) comme un géno-cide des communautés noires, démunies, par les Djanjawids arabes. Le pré-sident el-Béchir est poursuivi, à ce titre, par la juridiction internationale, pour "crimes de guerre et crimes contre l'humanité".

Tripoli - 12/10/2008

Pana

http :// www . afriquenligne . fr / la - libye - invitee - aux - assises - pour - le - reglement - du - conflit - du - darfour -2008101313715. html

Les ministres arabes de la Justice réunis sur la crise Soudan-CPILE CAIRE, 12 octobre (Xinhua) -- Les ministres arabes de la Justice ont déma-ré dimanche matin une réunion extraordinaire au Caire pour discuter de l'ac-tuelle dispute entre le Soudan et la Cour pénale internationale (CPI).

A la requête du Soudan, les ministres arabes examineront une proposition du procureur en chef de la CPI Luis Moreno-Ocampo, qui était à la recherche de la délivrance d'un mandat d'arrêt contre le président soudanais Omar el-Bé-chir.

Le 14 juillet, le procureur a formellement sollicité un mandat d'arrêt contre M. el-Béchir pour des crimes de guerre qu'il aurait commis dans la région du Darfour de l'ouest du Soudan, des accusations qui ont été par contre ferme-ment réfutées par le gouvernement soudanais.

Le gouvernement soudanais a refusé de reconnaître la juridiction de la Cour pénale internationale du fait que le Soudan n'a pas signé le Statut de Rome pour l'établissement de la CPI.

Le 19 juillet, la Ligue arabe basée au Caire a organisé une rencontre extraor-dinaire des ministres arabes des Affaires étrangères sur la crise entre le Sou-dan et la CPI, appelant au respect de la souveraineté, de l'intégrité territo-riale et de l'indépendance judiciaire du Soudan.

Le conseil des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe a aussi pu-blié une déclaration le 2 août tout en réitérant le soutien des pays arabes au processus de paix et de développement au Soudan.

http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-10/12/content_738643.htm

Soudan: des villages attaqués par les milices soute-nues par Khartoum12.10.08 | 13h00

Des rebelles du Darfour ont accusé dimanche les milices arabes appuyées par le gouvernement soudanais d'avoir attaqué des villages dans le sud de cette région en guerre civile, tuant des civils et mettant le feu à des mai-sons.

Ces accusations, en plus de récents combats dans le Darfour nord à la suite desquels des milliers de civils auraient été déplacés, interviennent alors que le président soudanais Omar el-Béchir est menacé d'un mandat d'arrêt inter-national pour "génocide" au Darfour, dans l'ouest du Soudan.

La mission de la paix de l'ONU et de l'Union africaine au Darfour (Minuad) a confirmé que des combats avaient eu lieu samedi au sud de Mouhagiriyah, ajoutant toutefois que les détails restaient vagues.

"Je peux confirmer des combats, mais entre qui et qui, (cela) n'a pas été confirmé. La Minuad a envoyé une patrouille hier mais elle a été stoppée par les milices. Nous suivons la situation de près", a affirmé le commandant Ah-med Salah, adjoint au porte-parole militaire de la force.

Des membres du Mouvement de libération du Soudan (SLM), groupe profon-dément divisé qui s'est soulevé contre le gouvernement en 2003, ont affirmé que les milices arabes Janjawid avaient attaqué des villages dans la zone de Mouhagiriyah, à l'est de la capitale du Darfour sud, Nyala.

"Ils étaient tous Janjawid. Le gouvernement leur a donné des balles et des uniformes, et ils sont venus dans les villages. Nos forces les ont combattus hier", a déclaré à l'AFP par téléphone Abou Bakr Kadou, un commandant d'une faction du SLM, le SLM-Unité.

"Vingt-trois civils sont morts là-bas. Nos forces les ont combattus hier et maintenant l'endroit est sûr. Personne de la SLA n'est mort, mais 28 Janjawid ont été tués", a-t-il poursuivi, précisant que les attaques s'étaient étalées sur trois jours, de jeudi à samedi.

D'après Abou Bakr Kadou, les miliciens étaient à bord de véhicules tout-ter-rain et étaient armés de lance-roquettes et de fusils automatiques. Mais le leader du SLM-Unité, Abdallah Yahya, a donné d'autres chiffres.

D'après M. Yahya, huit civils et deux rebelles ont été tués lorsque les Janja-wid ont attaqué le sud de Mouhagiriyah. "Ils ont brûlé beaucoup de villages", a-t-il dit à l'AFP par téléphone.

Un porte-parole de la faction du SLM dirigée par Minni Minnawi, qui a signé un accord de paix en 2006 avec Khartoum, a affirmé que son groupe n'était pas impliqué dans les violences.

Un porte-parole de l'armée soudanaise a pour sa part indiqué à l'AFP ne pas pouvoir confirmer que des soldats opéraient à Mouhagiriyah, mais que l'ar-mée sécurisait les routes à travers le Darfour.

Le conflit au Darfour a fait jusqu'à 300.000 morts depuis 2003, selon l'ONU, quelque 10.000 selon Khartoum.

http://abonnes.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-37263112@7-60,0.html

FRANCE

"L'Affiche rouge",de Frank Cassenti

LE MONDE | 09.10.08 | 16h47 • Mis à jour le 09.10.08 | 16h47

En attendant la sortie au printemps 2009 de L'Armée du crime, le film que Robert Guédiguian a consacré au groupe Manouchian, on reverra avec profit cette Affiche rouge, de 1976. Cassenti, il l'explique dans l'un des suppléments, avait entrepris un documentaire sur ce groupe de combattants communistes issus de l'immigration, auteurs de hauts faits d'armes, arrêtés par la police française, fusillés par les Allemands.

Son film est nourri des témoignages de survivants, à commencer par celui de Mélinée Manouchian, la veuve du poète arménien qui dirigeait le groupe. Refusant la reconstitution historique, le film emprunte la voie d'un théâtre inspiré par Brecht (il a été tourné à La Cartoucherie de Vincennes, à l'âge d'or du Théâtre du Soleil) pour, l'instant d'après, s'envoler dans le lyrisme. L'historiographie de cet épisode de la Résistance a évolué depuis, mais le film reste d'une force et d'une sincérité tout à fait émouvantes.

1 DVD, Doriane films. Thomas Sotinel Article paru dans l'édition du 10.10.08.

http://abonnes.lemonde.fr/cinema/article/2008/10/09/l-affiche-rouge-de-frank-cassenti_1105022_3476.html

Hauts-de-Seine: Patrick Devedjian n'a "pas envie de quitter le département"Il y a 1 jour

PARIS (AFP) — Patrick Devedjian, président du conseil général des Hauts-de-Seine, indique qu'il "n'a pas envie de quitter le département", et qu'il "réflé-chirait" si on lui proposait un poste de ministre, dans un entretien diffusé sa-medi sur le site internet du Journal du Dimanche.

"La dernière fois que j'ai pensé entrer au gouvernement, ça n'a pas marché. Donc, je n'y pense plus", répond M. Devedjian, interrogé sur son attitude au cas où on lui proposerait un portefeuille ministériel.

"Si on me le propose, je réfléchirai", ajoute-t-il. "Mais une chose est sûre: je n'ai pas envie de quitter le département".

Le secrétaire général de l'UMP, qui affirmait en juillet vouloir "nettoyer les écuries d'Augias" à propos de la gestion passée des Hauts-de-Seine, affirme que "ça avance".

"La justice fait son travail, les investigations arrivent à leur terme et je m'en réjouis", dit-il. "Je ne peux pas vous en dire plus, c'est couvert par le secret de l'instruction".

http://afp.google.com/article/ALeqM5j5cA-dsRZGY1jqZTYmkff5BX6-3A

Devedjian: "Pas envie de quitter le département"

Samedi 11 Octobre 2008

Par Bertrand GRECOPour leJDD.fr

Patrick Devedjian, patron des Hauts-de-Seine et secrétaire général de l'UMP, a choisi le JDD pour dévoiler son "grand plan vélo". Par la même occasion, il répond à nos questions. L'impact de la crise sur le quartier de la Défense? L'enfouissement de la RN13? Ses relations avec Jean Sarkozy? Ou encore son projet de "nettoyer les écuries d'Augias"? Tout va bien, dit-il...

En tant que président de l'Etablissement public de la Défense (Epad), pensez-vous que la crise économique aura un impact impor-tant sur le quartier d'affaires?La Défense a cette chance d'être sur un marché entièrement mondial, avec des opérateurs qui viennent des Emirats, de Russie, de Chine... Ils peuvent donc équilibrer les effets de crise, l'amortir. La Défense est connue dans le monde entier, c'est l'un des 25 grands quartiers d'affaires de la planète. D'ailleurs, je m'envole pour Pékin le 15 octobre pour aller chercher des inves-tisseurs dans ce pays moins touché par la crise qu'est la Chine.

La crise immobilière va-t-elle freiner des projets à la Défense, tels la tour Signal ou d'autres?Bien sûr! Etant donné que le prix du mètre carré va probablement baisser, certains projets trop chers risquent d'être modifiés ou adaptés. Mais le projet de tour Signal n'est pas menacé, parce que les coûts demeurent dans le marché.

Où en est le projet d'enfouissement de la RN13 à Neuilly?Tout le monde gamberge. Pour ma part, je suis tout à fait favorable à cet en-

fouissement, qui permettra une déserte rapide de la Défense à partir du coeur de Paris, en même temps qu'un désengorgement du centre-ville vers les Yvelines par l'A14. J'ai d'ailleurs engagé une discussion avec Paris sur l'aménagement de la Porte Maillot. Car l'enfouissement doit se regarder en relation avec cette Porte, qui n'est pas géniale d'un point de vue urbanis-tique et pourrait être repensée.

Au conseil général, l'ambiance est-elle apaisée, notamment avec le couple Balkany qui ne vous a pas ménagé?L'ambiance est idyllique!

Il y a encore quelques semaines, on vous disait "lâché" par Nicolas Sarkozy. Avez-vous "sauvé votre tête"?Il ne faut pas croire tout ce qu'on dit. Mes relations avec le Président de la République _que je connais depuis 33 ans_ sont excellentes. Je le vois trois fois par semaine. Tout se passe bien.

On prête de grandes ambitions à Jean Sarkozy dans le départe-ment...Il a l'âge des grandes ambitions, c'est normal. Les journalistes sont si peu imaginatifs qu'ils me demandent constamment comment je m'entends avec Jean Sarkozy. Que voulez-vous que je vous dise? C'est embêtant pour la presse: je n'ai aucun problème avec Jean Sarkozy.

Où en est votre souhait de "nettoyer les écuries d'Augias" dans les Hauts-de-Seine?Ça avance. La justice fait son travail, les investigations arrivent à leur terme et je m'en réjouis. Je ne peux pas vous en dire plus, c'est couvert par le se-cret de l'instruction.

Dans l'éventualité d'un prochain remaniement ministériel, envisa-gez-vous d'entrer au gouvernement?La dernière fois que j'ai pensé entrer au gouvernement, ça n'a pas marché. Donc, je n'y pense plus. Si on me le propose, je réfléchirai. Mais une chose est sûre: je n'ai pas envie de quitter le département.

http://www.lejdd.fr/cmc/politique/200841/devedjian-pas-envie-de-quitter-le-departement_156267.html

Festival littéraire Les Belles Etrangères. Édition-anni-versairePublié le 13 octobre 2008

Organisées par le Centre national du livre pour le Ministère de la culture et de la communication depuis 1987, Les Belles Etrangères favorisent la décou-verte de littératures étrangères ou d’auteurs encore peu connus en France et accompagnent la politique d’aide à la traduction, à la publication et à la dif-fusion menée par le Centre national du livre. Du 8 au 22 novembre 2008.

En novembre 2008, le Centre national du livre fêtera les 20 ans des Belles Etrangères. Pour cette édition-anniversaire, le Centre national du livre recevra vingt écri-vains de dix pays ayant déjà fait l’objet d’une invitation aux Belles Etran-gères : l’Albanie, l’Autriche, le Canada, la Corée, l’Egypte, le Guatemala, la Nouvelle-Zélande, la Pologne, le Portugal et la Turquie. Deux écrivains représenteront la littérature de chacun de ces pays : l’écri-vain invité lors d’une précédente édition choisira pour l’accompagner un écrivain dont l’oeuvre n’est pas encore traduite en français ou est en cours de traduction.

L’Europe sera représentée par l’Albanie avec Fatos Kongoli accompagné de Agron Tufa ; par l’Autriche avec Josef Winkler accompagné de Rosemarie Poiarkov ; par la Pologne avec Hanna Krall accompagnée de Mariusz Szczy-giel et par le Portugal avec Lidia Jorge accompagnée de Gonçalo M. Tavares ; l’Asie sera représentée par la Corée avec Ko Un accompagné de Ch’ôn Myônggwan et, pour sa frontière avec l’Europe, par la Turquie avec Enis Ba-tur accompagné de Yigit Bener ; le continent africain sera représenté par l’Egypte avec Gamal Ghitany accompagné de Ahmed Abo Khnegar ; . le continent américain par le Canada pour l’Amérique du Nord avec Neil Bis-soondath accompagné de Zoe Whittall et par le Guatemala pour l’Amérique Centrale par Rodrigo Rey Rosa accompagné de Alan Mills ; enfin l’Océanie sera représentée par la Nouvelle-Zélande avec Jenny Bornholdt accompa-gnée de Gregory O’Brien.

Le programme 2008 porte ainsi exceptionnellement sur 9 langues : arabe (Egypte), anglais (Canada et Nouvelle-Zélande), espagnol (Guatemala), turc (Turquie), coréen (Corée), albanais (Albanie), allemand (Autriche), polonais (Pologne) et portugais (Portugal).

Une anthologie rassemblera, outre un bilan des 20 ans d’ouverture aux litté-ratures du monde, les 10 textes des auteurs « à découvrir » présentés par les écrivains « confirmés ». Publiée par les éditions Actes Sud, elle sera diffusée gratuitement auprès des partenaires à l’occasion des rencontres et disponible en octobre.

Premier événement de cette édition-anniversaire des 20 ans des Belles Etrangères, les 20 écrivains invités et leurs traducteurs se retrouveront pour les Assises de la traduction littéraire à Arles (A.t.l.a.s.) au Centre internatio-nal de la traduction littéraire (C.i.t.l.), partenaires des Belles Etrangères 2008, le 8 novembre pour des rencontres-ateliers de traduction et pour la soirée inaugurale organisée avec les éditions Actes Sud.

Liens :

Belles Etrangères

http://www.belles-etrangeres.culture.fr/

http://www.lartino.fr/festival-litteraire-belles-etrangeres-edition-n1754.html

LIBAN

Le camp des réfugiés arméniens à Burj Hammoud va être démoliPublié par jeunempl sur octobre 11, 2008

Le camp Sandjak va disparaître. Situé dans la banlieue de Beyrouth à Bourj Hammoud le terrain de 20 000-mètres carrés sera complètement remodelé dans les prochaines années dans le cadre d’un processus visant à éliminer l’un des derniers camps de réfugiés arméniens.

La démolition du camp Sandjak servira à construire de nouveaux logements pour la population en croissance de Bourj Hammoud et de nouveaux com-merces.

La municipalité de Bourj Hammoud projette de remplacer la camp Sandjak par la Place St Jacques, un centre commercial et résidentiel.

Vasken K. Chekijian de VKC Design et Planning est l’architecte responsable du projet. Il a déclaré que cette place, qui est le premier projet de la sorte soutenue par une municipalité au Liban, consistera en deux immeubles de huit étages et un immeuble de 10 étages. La place aura aussi un secteur vert a-t-il ajouté. Il contiendra aussi le premier parking de stationnement sur plusieurs étages au Liban, a-t-il précisé.

Aujourd’hui, le camp n’est plus qu’un grand champ rempli de pierres et de quelques rangées de constructions délabrées. Les canalisations sont éven-tées et les ruelles sont encombrées de débris. Les affaires personnelles comme des chaussures et des vêtements sont abandonnés dans des mai-sons vides.

Le camp a été crée en 1939, en réponse à l’annexion par la Turquie du sand-jak d’Alexandrette, un territoire autonome alors sous mandat français en Sy-rie. L’historien Vahe Tachjian a écrit dans un courrier électronique à au quoti-dien libanais Daily Star qu’approximativement 15000 arméniens ont vécu dans le sandjak d’Alexandrette.

Selon ce dernier la majorité de la population arménienne d’Alexandrette s’est enfuie de la province en juillet 1939, juste avant son intégration dans la Turquie. Ils ont migré au Liban en raison du mandat français. Ils se sont ins-tallés dans divers camps de réfugiés dans tout le pays qui avaient été fondés par la Haute Commission Française.

A l’automne 1939 au nord de Beyrouth et à côté de Bourj Hammoud a été crée un camp dans ce qui était en ce temps là des terres cultivées.

Le nom « Sandjak » est le mot turc pour ” zone” ou ” province”. Il se rap-porte au territoire perdu du “Sandjak d’Alexandrette” dont les colons du camp étaient originaires.

Pendant la dernière moitié du 20ème siècle le camp s’est graduellement étendu et sa population s’est diversifiée. Le camp a grandi pour inclure d’autres groupes ethniques, principalement des immigrants de Syrie, l’Asie du Sud-Est et d ’Arménie, a déclaré Elyse Semerdjian, professeur d’histoire du Moyen-Orient au Collège Whitman aux Etats-Unis.

Selon Raffi Kokoghlanian, le vice-maire de Bourj Hammoud, juste avant la première phase de démolition, seul 30 pour cent des gens vivant dans le camp étaient des descendants des premiers arméniens.

Ces récentes années, Bourj Hammoud s’est étendu et a prospéré, le camp est resté pauvre.

Raffi Kokoghlanian déclaré depuis plusieurs années le Conseil Municipal dé-bat de ce qui doit être fait au niveau du camp Sandjak, celui -ci étant devenu « un taudis et problématique ».

Le conseil, a-t-il ajouté, a décidé de construire « quelque chose qui améliore-rait et augmenterait l’accessibilité de la zone commercial de Bourj Hammoud et créera un espace pour les classes moyennes ».

Selon Vasken K. Chekijian, la place créera 184 nouveaux appartements, qui seront accessibles aux classes moyennes et le parking ajoutera 950 espaces de stationnement dans l’étroite banlieue ainsi que 70 magasins.

Aujourd’hui, la moitié du camp a été rasée. Mme Semerdjian a estimé que le camp à l’origine contenait environ 300 magasins et maisons qui ont logé au-tour de 160 familles, seules restent 45 maisons.

Mme Semerdjian croit que « le camp Sandjak se trouve à une intersection cruciale » a-t-elle écrit, « non seulement pour la vitalité commerciale de Bourj Hammoud, mais aussi pour la conscience morale de la communauté arménienne ».

Aujourd’hui, la majorité des arméniens du Liban réside ou bien dans Bourj Hammoud ou bien à Anjar, une ville dans la Beqaa. Bien qu’aucun recense-ment n’ait été conduit au Liban depuis 1932, on estime que sur les 150000 personnes résidentes à Bourj Hammoud 80 pour cent sont arméniens.

Selon Mme Semerdjian « la plupart des familles dans le camp a annoncé qu’ils recevront environ 3000 à 5000 dollars de compensation de la munici-palité ». « La municipalité a payé plus que la valeur des maisons actuelles » a déclaré M.Kokoghlanian. Il a ajouté qu’il croyait que c’était seulement une question de temps avant que la municipalité et les résidants n’atteignent un accord.

M.Kokoghlanian a dit que la nouvelle construction sera « une amélioration qui aidera Bourj Hammoud à se développer et a continuer à prospérer ».

La diaspora arménienne au Liban n’a fait aucune tentative significative pour empêcher la destruction du camp. En réaction à leur position, Mme Semerd-jian a demandé si la communauté « continuera à ignorer les facteurs sociaux

et économiques qui ont contribué à la persistance de ce camp de réfugiés ar-méniens pendant plus de 60 ans ? ».

http://mplbelgique.wordpress.com/2008/10/11/le-camp-des-refugies-arme-niens-a-burj-hammoud-va-etre-demoli/

USA/ARMENIE

Un arménien est l’inventeur du distributeur automa-tique de billetsdimanche12 octobre 2008, par Stéphane/armenews

Le distributeur automatique de billets est une invention arménienne selon le journal autrichien « Die Press » et on la doit à Luther George Simjian.

Luther George Simjian était un innovateur permanent dont les inventions comprennent un appareil photo, un indicateur de vitesse de vol pour les avions, la machine à affranchissement automatique, le téléprompter et le distributeur automatique de billets.

Luther George Simjian est né à Aintab alors situé dans l’Empire Ottoman le 28 janvier 1905. Dés son plus jeune âge il a développé un intérêt aigu pour l’optique et la photographie. Après le génocide de 1915 il a été séparé de sa famille et s’est enfui à Beyrouth, puis à Marseille et en fin de compte aux Etats-Unis. À l’âge de 15 ans il est arrivé seul aux Etats-Unis et est allé à New Haven dans le Connecticut, où il est resté avec des parents et a trouvé un travail auprès d’un photographe.

Luther George Simjian avait à l’origine eu l’intention d’étudier la médecine, mais a changé d’avis après que la faculté de médecine de Yale lui ait donné un travail dans son laboratoire photographique.

En 1928 il a été nommé directeur du département de photographie de la fa-culté de médecine et il a bientôt développé une méthode pour photographier des images microscopiques et des spécimens sous l’eau.

En 1934 Luther George Simjian s’est rendu à New-York, où il a développé un appareil à rayons X coloré et une caméra pour réaliser soi-même les portraits permettant à la personne qui pose d’examiner un miroir et de voir exacte-ment l’image qu’il est sur le point de prendre.

Rapidement Luther George Simjian a établi une société pour déposer une li-cence et fabriquer la caméra pour une utilisation dans des studios dans des grands magasins. Il a en fin de compte attribué à la caméra le nom de Photo-réflexe.

Puis il a commencé à développer Reflectone et a continué à explorer les dis-positifs électromécaniques et le nouveau domaine électronique dans l’op-tique.

Puis Luther George Simjian a eu l’idée de créer une machine pour les petits magasins qui permettrait aux clients de faire des transactions financières toutefois cette idée a rencontré beaucoup de scepticisme.

Démarrant en 1939, Luther George Simjian a enregistré 20 brevets de son invention liés à ce dispositif et a persuadé ce qui est maintenant la banque Citicorp de lui accorder un essai. Après six mois, la banque a annoncé qu’il y avait peu de demande.

« Il semble que les seuls gens employant les machines étaient un petit nombre de prostituées et les joueurs qui ne voulaient pas traiter avec des caissiers face à face » a écrit Luther George Simjian.

Plus tard, bien sûr, l’idée a été développée et aujourd’hui, les versions mo-dernes de la machine de caisse automatique sont presque à chaque coin de rue.

Vers la fin de sa vie Luther George Simjian a construit un petit laboratoire de recherche et développement dans Fort Lauderdale, en Floride et a continué à inventer jusqu’à sa mort le 23 octobre 1997.

Luther George Simjian a inscrit son dernier brevet d’invention récemment, en mars 2000, pour un processus visant à améliorer la résonance du bois employé pour les instruments musicaux.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=45412

TURQUIE/IRAK

Ankara va discuter avec les Kurdes irakiens des re-belles du PKKArticle publié le 11/10/2008 Dernière mise à jour le 11/10/2008 à 22:52 TU

Au moment où l’état-major annonce de nouveaux bombardements sur des cibles de la rébellion kurde en Irak du nord, et où un attentat a été déjoué en plein centre d’Istanbul avec l’arrestation d’une femme transportant une di-zaine de kilos d’explosifs, l’Etat turc se dit prêt à discuter directement avec l’administration kurde du nord de l’Irak pour coordonner la lutte contre la ré-bellion du PKK, qui a lancé ces dernières semaines des attaques sanglantes sur le territoire turc. Une première.

Avec notre correspondant à Istanbul, Jérôme Bastion

C’est un changement assez radical de stratégie, qui prouve que le gouverne-ment est prêt à jouer de la realpolitik, même sur des sujets extrêmement sensibles et toujours tabous. Il y a quelques jours à peine, l’opposition appe-lait d’ailleurs à déclarer l’administration locale kurde ennemie officielle de la Turquie, comme s’il ne restait plus qu’à lui déclarer la guerre…

Il y a 5 ans encore, Ankara promettait une réponse ferme y compris militaire

à toute velléité de déclaration d’indépendance des Kurdes d’Irak. Et l’an der-nier, les Turcs menaçaient d’intervenir physiquement contre le PKK sans le feu vert d’Erbil. Mais les temps ont changé, et il y a urgence.

Et surtout, comme le dit le Premier ministre kurde Nerçivan Barzani, « sans nous parler, qu’est-ce que les Turcs peuvent attendre de nous? ». Réponse de ce diplomate turc : « Jusque là, nous demandions aux Kurdes d’Irak de faire le nécessaire, mais maintenant, nous allons dialoguer et le faire en-semble ».

Confirmant cette nouvelle orientation, le président Gül a rappelé que la Tur-quie avait déjà, par le passé, pris langue avec les Kurdes irakiens, certes dans un autre contexte, les deux factions kurdes se battant entre elles à l’époque, mais aussi pour fermer le sanctuaire du PKK. Aujourd’hui, la stabili-té de l’Irak passe par l’amitié et la coopération avec la Turquie, dit encore M. Gül. Le cadre de cette coopération devrait être bientôt connu.

http://www.rfi.fr/actufr/articles/106/article_73381.asp

Bombardement turc sur le PKK12/10/2008 - 20:24

L'aviation turque a bombardé une nouvelle fois dimanche des positions du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le nord de l'Irak. L'opération, qui visait des dirigeants du PKK, a été un succès, a déclaré l'état-major turc. Il s'agit du 7e raid depuis une attaque des séparatistes kurdes le 3 octobre dernier dans le sud-est de la Turquie, qui a fait 17 morts et 20 blessés dans les rangs de l'armée. A la demande du gouvernement, le parlement turcs a prorogé mercredi pour un an le mandat autorisant les forces gouvernemen-tales à s'attaquer aux séparatistes kurdes retranchés en territoire irakien. La Turquie a reconnu publiquement pour la première fois samedi qu'elle dialo-guait avec le gouvernement kurde irakien afin de trouver des moyens de lut-ter contre les rebelles.

http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200841/bombardement-turc-sur-le-pkk_156524.html

Irak: l'aviation turque bombarde à nouveau des re-belles kurdes12.10.08 | 19h45

Des avions turcs ont bombardé dimanche une position de séparatistes kurdes dans le nord de l'Irak, où étaient censés se trouver des dirigeants re-belles, a annoncé l'armée turque.

La position du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit en Turquie) si-tué dans la région montagneuse de Zap, un bastion des rebelles kurdes, a été touchée par les tirs, a indiqué l'état-major turc dans un communiqué.

L'état-major n'a pas fourni de précision sur d'éventuelles pertes rebelles.

Les avions turcs ont regagné leurs bases sans incident, a précisé le commu-niqué.

Vendredi soir, déjà, l'aviation turque avait bombardé des positions des re-belles kurdes dans le nord de l'Irak, selon un communiqué militaire.

http://abonnes.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-37265692@7-37,0.html

Une Kurde soupçonnée de préparer un attentat arrê-tée à Istanbul11.10.08 | 18h07

La police turque a arrêté samedi à Istanbul une jeune femme appartenant au PKK, l'organisation séparatiste kurde, qui était porteuse d'explosifs et s'ap-prêtait semble-t-il à commettre un attentat suicide, a déclaré le gouverneur de la ville.

La femme, âgée d'une trentaine d'années et qui s'était donné l'apparence d'une femme enceinte, avait sur elle 8,8 kilos d'explosifs, 15 détonateurs et un interrupteur manuel, a indiqué à la presse le gouverneur, Muammer Gu-ler.

La suspecte, arrêtée dans le quartier de Sisli, dans le centre d'Istanbul, à l'is-sue d'une course poursuite avec la police, est soupçonnée d'avoir préparé un attentat suicide "en raison de la ceinture qu'elle portait", a dit le gouverneur.

Selon M. Guler, la police a établi qu'elle appartenait au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit), qui mène depuis 1984 une lutte armée pour l'au-tonomie du sud-est de la Turquie, peuplé en majorité de Kurdes. Le conflit a fait environ 44.000 morts, selon les chiffres officiels.

La quantité d'explosifs qu'elle transportait laisse supposer qu'elle préparait un attentat aussi meurtrier que les deux explosions de bombes attribuées au PKK qui ont tué 17 personnes en juillet à Istanbul, a ajouté le gouverneur.

Le PKK est considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, l'Union européenne et les Etats-Unis.

Mercredi, un attentat contre un car de police, attribué au PKK, a tué cinq per-sonnes, dont quatre policiers, à Diyarbakir, dans le sud-est.

Samedi, l'armée turque a annoncé dans un communiqué que son aviation avait bombardé vendredi soir des positions des rebelles kurdes dans le nord de l'Irak.

http://abonnes.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-37258230@7-60,0.html

La Turquie admet dialoguer avec les Kurdes irakiensPublié le 11/10/2008 à 16:46 Reuters

La Turquie a reconnu publiquement pour la première fois samedi qu'elle dia-loguait avec le gouvernement kurde irakien afin de trouver des moyens de lutter contre les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

Le président Abdullah Gül a confirmé les informations fournies par la télévi-sion selon lesquelles Ankara cherchait à obtenir la coopération des autorités kurdes d'Irak dans son combat contre le PKK.

"Il n'y a rien de nouveau (...) Je pense que cela est juste et il n'y a rien de plus normal", a commenté Gul lors d'une conférence de presse.

Le chef de l'Etat turc a estimé que les actions menées par les rebelles du PKK constituaient également un sujet de préoccupation pour les dirigeants kurdes irakiens.

La chaîne de télévision NTV avait rapporté qu'Ankara était disposé à engager des discussions avec les Kurdes irakiens, ajoutant que le président du gou-vernement régional kurde, Nechirvan Barzani, pourrait être invité en Turquie pour participer à ces discussions.

Jusqu'à présent, la Turquie refusait de négocier avec les Kurdes irakiens leur reprochant de ne pas prendre les mesures nécessaires pour lutter contre le PKK.

Les pouvoirs publics et l'armée turcs font l'objet d'une pression grandissante en faveur d'une riposte aux attentats imputés au PKK qui ont visé récem-ment les forces de l'ordre.

Cette déclaration de Gül intervient après une nouvelle attaque de l'aviation turque sur des positions des rebelles du Kurdistan dans la nuit de vendredi à samedi.

Trente-et-une cibles ont été touchées lors de ce raid aérien, a précisé l'état-major turc. L'attaque qui a duré environ une heure n'a pas fait de victime, selon un porte-parole du PKK.

A la demande du gouvernement, le Parlement a prorogé mercredi pour un an

le mandat autorisant les forces gouvernementales à s'attaquer aux sépara-tistes kurdes retranchés en territoire irakien.

Selcuk Gokoluk, version française Pierre Sérisier

http://www.lepoint.fr/actualites-monde/la-turquie-admet-dialoguer-avec-les-kurdes-irakiens/924/0/281719

Nouveau bombardement de l'aviation turque sur le PKK en IrakREUTERS | 12.10.2008 | 20:51

ANKARA (Reuters) - L'aviation turque a bombardé une nouvelle fois des posi-tions du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le nord de l'Irak.

L'opération, qui visait des dirigeants du PKK, a été un succès, a déclaré l'état-major turc. Il s'agit du 7e raid depuis une attaque des séparatistes kurdes le 3 octobre dernier dans le sud-est de la Turquie, qui a fait 17 morts et 20 blessés dans les rangs de l'armée.

A la demande du gouvernement, le parlement turcs a prorogé mercredi pour un an le mandat autorisant les forces gouvernementales à s'attaquer aux sé-paratistes kurdes retranchés en territoire irakien.

La Turquie a reconnu publiquement pour la première fois samedi qu'elle dia-loguait avec le gouvernement kurde irakien afin de trouver des moyens de lutter contre les rebelles.

Version française Pascal Liétout

http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/proche_moyenorient/20081012.REU2928/nouveau_bombardement_de_lavia-tion_turque_sur_le_pkk_en_.html

La Turquie lance un nouveau raid aérien contre le groupe PKK dans le nord de l'Irak2008-10-10 19:25:06

ANKARA, 10 octobre (Xinhua) -- Des avions de combat turcs ont attaqué dans la nuit de jeudi à vendredi un groupe de militants du Parti des tra-vailleurs du Kurdistan (PKK) tentant de s'infiltrer depuis le nord de l'Irak pour mener des actes de terrorisme en Turquie, a annoncé vendredi l'état-major turc.

"Un important groupe de terroristes a été neutralisé lors de l'opération dans la nuit de jeudi à vendredi qui impliquait également l'usage de l'artillerie", a déclaré le porte-parole de l'état-major, Metin Gerak, lors d'une conférence de presse.

Ce nouveau raid aérien est intervenu suite à une réunion des chefs de sécu-rité présidée par le Premier ministre Recept Tayyip Erdogan pour discuter des moyens de riposter à deux attaques des rebelles du PKK en Turquie.

Selon le porte-parole, 43 terroristes du PKK ont été tués depuis le 26 sep-tembre et dix terroristes se sont rendus aux forces de sécurité turques.

Le Parlement turc a approuvé une motion autorisant le gouvernement à pro-longer d'un an ses opérations transfrontalières contre les rebelles du PKK.

17 soldats turcs ont été tués vendredi dernier par les rebelles du PKK dans le sud de la Turquie.

Le gouvernement de Erdogan et l'armée turque se sont engagés à intensifier leurs opérations contre le PKK, considéré comme un groupe terroriste par la Turquie, les Etats-Unis et l'Union européenne.

Le PKK mène une lutte armée depuis 1984 pour établir un Etat kurde dans le sud-est de la Turquie. Quelque 40 000 personnes ont trouvé la mort dans les violences liés au PKK depuis cette date.

http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-10/10/content_737489.htm

Attaque contre un car de police en Turquie: les princi-paux auteurs arrêtésDIYARBAKIR (Turquie) - La police turque a arrêté trois des quatre auteurs présumés de l'attaque contre un car de police qui a coûté la vie mercredi à cinq personnes, dont quatre policiers, dans la principale ville kurde du pays, a-t-on appris jeudi auprès de la sécurité locale.

Un quatrième assaillant, qui serait le "cerveau" de l'attentat, est toujours en cavale mais les autorités pensent qu'il n'a pas quitté la ville de Diyarbakir (sud-est de la Turquie), a-t-on précisé de même source.

Deux des quatre assaillants ont participé activement à l'attentat en mi-traillant le véhicule dans un faubourg populaire de cette principale ville du sud-est turc peuplé majoritairement de Kurdes, et les deux autres ont fait le guet.

Les assaillants sont tous soupçonnés d'appartenir au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, rebelles kurdes de Turquie). Certains d'entre eux seraient ve-

nus du Kurdistan irakien, frontalier du sud-est anatolien, où cette organisa-tion clandestine dispose de bases arrière, selon des sources sécuritaires.

On ignore cependant si les trois hommes arrêtés font partie des 10 per-sonnes interpellées au cours d'une vaste opération de police effectuée dans la ville après l'attaque qui a tué quatre policiers et le chauffeur civil du car.

Cinq autres policiers blessés dans l'attaque étaient toujours dans un état grave jeudi.

L'attaque n'a pas été revendiquée mais les combattants du PKK ont coutume de s'en prendre à l'armée et à la police dans cette région.

L'attaque a coïncidé avec un vote au Parlement à Ankara reconduisant une autorisation pour l'armée de pénétrer en territoire irakien pour y pourchasser les rebelles du PKK.

Les rebelles ont tué 17 soldats turcs vendredi dernier dans une caserne près de la frontière.

Considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, l'Union euro-péenne et les Etats-Unis, le PKK se bat depuis 1984 pour l'autonomie du Sud-Est de la Turquie, peuplé en majorité de Kurdes.

Selon un récent bilan fourni par l'armée turque, le conflit a fait plus de 44.000 morts, dont 32.000 dans les rangs du PKK.

(©AFP / 09 octobre 2008 14h22)

http://www.romandie.com/infos/news2/081009122203.dibug3b9.asp

Manifestation kurde pour la libération d'OcalanPlus 2.000 ressortissant kurdes ont manifesté samedi à Bruxelles afin de ré-clamer la libération d'Abdullah Ocalan, le leader du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) livré à la Turquie le 15 février 1999 depuis le Kenya.

Près de 1.800 manifestants ont défilé dans les rues du quartier européen à Bruxelles, munis de nombreux drapeaux kurdes et de calicots.

Ils s'étaient réunis à partir de midi trente au square de Meeûs à Bruxelles et ont rejoint à pied le Parc du Cinquantenaire où les attendait un groupe de 300 autres manifestants kurdes. Des délégations sont venues de plusieurs pays européens, principalement d'Allemagne, des Pays-bas et de France. Au-cun incident n'a été rapporté à la police durant la manifestation.

Selon les manifestants, Abdullah Ocalan a été livré à la suite d'un complot où les forces internationales ont joué un rôle important et est depuis

détenu seul au mépris du droit international. Il est soumis à des sanctions ar-bitraires qui renforcent encore son isolement et est victime de brimades de la part de gardiens de prison qui lui ont coupé de force les cheveux, disent-ils.

Les manifestants demandent aussi aux pays européens de ne pas rester si-lencieux face au massacre du peuple kurde et à cesser de soutenir le gou-vernement turc. Le peuple kurde soutient les activités du PKK, dont les membres ne sont pas des terroristes, a expliqué Unal Huseyin, l'un des orga-nisateurs de la manifestation. La manifestation s'est clôturée au Parc du Cin-quantenaire par un meeting. (belga/7sur7)

11/10/08 14h11

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/447889/2008/10/11/Manifestation-kurde-pour-la-liberation-d-Ocalan.dhtml

TURQUIE/IRAN

Entretiens syro- turcs dans les domaines du pétrole et du transport

Lundi, 13 Octobre 2008 @ 09:45

Damas/ Le ministre syrien du Pétrole et de la Richesse minière, M. Soufian Alaw, a abordé hier avec le ministre turc du Transport, M. Binali Yildirim, les perspectives de coopération dans les différents domaines du pétrole et du transport.

M. Alaw a souligné l'importance du lien entre les deux secteurs du pétrole et du transport pour le développement de l'échange commercial entre les deux pays, précisant que le ministère du Pétrole fournit les carburants aux moyens de circulations et aux camions turcs venant en Syrie ou qui passent par ses territoires, et ce, aux prix coûtants sans réaliser aucun profit.

Les relations économiques bilatérales et les moyens de promouvoir la coopération ont été abordés au cours de cet entretien.

Par ailleurs, le ministre syrien du Transport, M. Yaarob Badr, a reçu également le ministre turc avec qui il a abordé les propositions concernant l'amélioration des conditions du règlement des prix de transit des deux pays et la possibilité de bénéficier d'un visa d'entrée en Syrie valable pour un an au lieu de six mois, en vigueur actuellement, en faveur des transporteurs turcs.

La partie turque a exprimé sa disposition à venir en aide aux projets du développement des chemins de fer, des navires et du transport terrestre en Syrie.

Raghda Bittar

http://www.sana.sy/fra/51/2008/10/13/196348.htm

Gaz: l'Iran pourrait ravir à Gazprom une partie du mar-ché(Gazeta)

18:29 | 10/ 10/ 2008

MOSCOU, 10 octobre - RIA Novosti. La Turquie envisage de signer, dans les prochaines semaines, un accord portant sur l'importation de gaz en prove-nance du gisement iranien de South Pars, apprend-on vendredi dans le quoti-dien Gazeta.

Comme l'a fait savoir Hilmi Güler, ministre turc de l'Energie et des res-sources naturelles, le gaz extrait sera aussi bien utilisé pour la consomma-tion intérieure du pays que réexporté vers l'Europe. Les experts indiquent qu'il est peu probable que l'Iran puisse prochainement concrétiser ses ambi-tions gazières, mais, en perspective, le monopole de Gazprom en Arménie pourrait prendre fin.

Les parties avaient déjà prévu de signer un accord analogue en août dernier, mais les négociations avaient alors été sapées en raison de l'opposition des Etats-Unis, qui cherchent à isoler l'Iran dans le domaine économique.

Pour ses exportations vers l'Europe, Téhéran a l'intention de profiter des quotas qui lui sont accordés dans le projet Nabucco, prévoyant d'exporter le gaz en passant par le territoire de la Turquie, la Bulgarie et la Roumanie jus-qu'en Autriche.

Possédant de grandes réserves de gaz naturel, l'Iran n'a pratiquement au-cune possibilité de transporter son combustible. Le gazoduc IGAT-1 (d'une longueur de 1.200 km et possédant un rendement de 9,6 milliards de m3 par an, il achemine du gaz associé dans le nord du pays, vers les principaux centres industriels: Ispahan, Qazvin, Rasht et Tabriz). Datant de 1970, il doit être modernisé et la construction de l'IGAT-2 (reliant les gisements de gaz de Kangan et de Nar aux champs pétrolifères du plateau continental du golfe Persique, 27 milliards de m3, 600 km) n'est toujours pas achevée.

Puisque la mise en oeuvre du Nabucco est également remise en question, l'unique canal d'exportation fonctionnant réellement se trouve être le gazo-duc Iran-Arménie, dont l'ouverture solennelle a eu lieu au printemps dernier. Cependant, l'exportation de gaz par cet itinéraire n'a pas encore commencé. Comme l'a indiqué hier Loussiné Aroutiounian, porte-parole du ministère ar-ménien de l'Energie et des Ressources naturelles, les délais concernant le début de l'importation de gaz en Arménie seront connus à l'issue des négo-ciations arméno-iraniennes qui se tiennent actuellement à Téhéran. Rasoul

Salmani, directeur de la Compagnie nationale iranienne du gaz (NIGC), avait affirmé que les livraisons pourraient commencer dès le début de la semaine prochaine.

Les autorités arméniennes affirment que le gazoduc Iran-Arménie n'est pas considéré comme une alternative aux livraisons russes (Gazprom est l'unique fournisseur de gaz naturel à l'Arménie). Le géant gazier russe satis-fait actuellement 100% des besoins de l'Arménie en gaz, en y livrant environ 1,7 milliard de m3 par an. Mais les experts n'excluent pas que l'Arménie puisse par la suite renoncer à sa coopération avec Gazprom, compte tenu aussi bien de l'élévation incessante du coût du gaz russe que de l'accroisse-ment inévitable des tarifs du transit par la Géorgie. Tbilissi a déjà maintes fois augmenté le tarif du transit du gaz russe par son territoire.

Cet article est tiré de la presse et n'a rien à voir avec la rédaction de RIA No-vosti.

http://fr.rian.ru/business/20081010/117665891.html

TURQUIE/ARABIE

La première réunion ministérielle du Forum turco-arabe samedi à Istanbul

2008-10-11 18:52:25

ISTANBUL, 11 octobre (Xinhua) -- La réunion ministérielle inaugurale du Forum de coopération turco-arabe doit se tenir samedi à Istanbul, la plus importante ville de Turquie, et a pour objectif d'améliorer les relations entre la Turquie et le monde arabe.

Le ministre turc des Affaires étrangères Ali Babacan rencontrera le secrétaire général de la Ligue arabe (LA) Amr Moussa, les ministres des Affaires étrangères d'Algérie, d'Arabie saoudite, de Djibouti et de Syrie, cette dernière assumant la présidence du sommet de la Ligue arabe, a annoncé le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué.

La réunion inaugurale donnera une nouvelle impulsion aux relations entre la Turquie et les pays arabes qui se sont développées de façon significative dans tous les domaines au cours de ces dernières années et constituera une occasion de confirmer le désir mutuel de faire avancer ces relations, indique le communiqué.

La réunion inaugurale renforcera également les efforts destinés à consolider la paix et la stabilité au Moyen-Orient, ajoute-t-il.

Une déclaration conjointe sera publiée à l'issue de la réunion afin d'établir le cadre de la coopération entre la Turquie et la Ligue arabe.

Il y aura une cérémonie de signature d'un accord permettant au bloc

panarabe d'ouvrir un bureau à Istanbul, a révélé un officiel turc sous couvert d'anonymat.

La réunion est considérée par de nombreux officiels turcs comme un tournant dans les relations de la Turquie avec le monde arabe.

http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-10/11/content_738100.htm

Le forum de la coopération arabo-turque affirmé la nécessité de mettre au point du cadre du développement de la coopération bilatéraleDimanche, 12 Octobre 2008 @ 11:35

Istanbul / La première réunion du forum de coopération arabo-turque a mis l'accent sur l'importance des relations arabo-turques et de la mise au point d'un cadre institutionnel pour le développement de ces relations notamment dans les domaines économiques, commerciaux, culturels, touristique, écolo-giques, d'investissement et du transport.

Clôturant hier soir leurs réunions, les participants au forum ont affirmé la né-cessité de parvenir à un règlement juste et global du conflit arabo-israélien sur la base des résolutions du conseil de sécurité et du principe de la terre contre la paix.

La partie arabe au forum a apprécié, à cet égard, le rôle turc dans les pour-parlers de paix indirects syro-istaéliens.

En ce qui concerne le Liban, le communiqué final s'est félicité de l'élection d'un président du pays et de la formation d'un gouvernement d'unité natio-nal dans le cadre de l'initiative de la ligue arabe et de l'accord de Doha, ap-pelant les parties libanaises à poursuivre le chemin du dialogue.

Passant à l'Irak, le communiqué a insisté sur la sauvegarde de l'indépen-dance, de l'unité nationale, de l'intégrité territoriale et de l'identité arabe et islamique de l'Irak, affirmant le soutien du forum au processus de réconcilia-tion nationale dans ce pays.

D'autre part, le communiqué a affirmé le soutien du forum à la transforma-tion du Moyen-Orient en une zone libre des armes de destruction massive, considération la prolifération de ces armes dans la région comme question très préoccupante.

Le forum a accueilli, en outre, favorablement, l'initiative de la ligue arabe sur Darfour et l'accord de Djibouti sur la Somalie, appelant l'Erythrée et le Dji-bouti à tenir un dialogue constructif pour régler leurs divergences.

Les participants se sont accordés, enfin, d'entrer en dialogue stratégique arabo-turc et de tenir la prochaine réunion du forum après six mois.

Notons que M. Walid al-Mouallem, ministre des affaires étrangères, qui a as-sisté au forum, a mené une série de consultations avec ses homologues qui participent à ce forum sur les différentes questions régionales.

L.A.

http://www.sana.sy/fra/51/2008/10/12/196214.htm

L'Algérie participera à la réunion du forum arabo-turc2008-10-11 08:18:52

ALGER, 10 octobre (Xinhua) -- Abdelaziz Belkhadem, ministre d'Etat, repré-sentant personnel du président algérien Abdelaziz Bouteflika, participera à la réunion ministérielle du Forum de coopération arabo-turc prévue samedi à Istanbul, indique un communiqué officiel.

Selon le communiqué, le forum examinera "les moyens de promouvoir et de renforcer la coopération entre les pays arabes et la Turquie dans les diffé-rents domaines politique, socio- économique et culturel et de dégager une position commune sur une série de questions régionales et internationales en particulier la question palestinienne et la lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes".

La réunion abordera également les voies et moyens susceptibles de renfor-cer le dialogue des civilisations et des cultures.

http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-10/11/content_737607.htm

TURQUIE/CHYPRE

Les leaders chypriotes à NicosieSource : AFP 10/10/2008 | Mise à jour : 10:20 |

Les dirigeants chypriotes grec et turc se sont rencontrés ce matin à Nicosie pour tenter d'accélérer les négociations sur la réunification de leur île. Le président chypriote, Demetris Christofias, et le président de la "République turque de Chypre nord" (RTCN, autoproclamée), Mehmet Ali Talat, n'ont fait aucune déclaration à leur arrivée à l'ancien aéroport de Nicosie, dans la zone tampon sous contrôle de l'ONU qui sépare les deux parties de l'île. "Les deux dirigeants se réunissent pendant une demi-heure seuls, avant d'être rejoints par l'ensemble des équipes de médiateurs", a déclaré le porte-parole de l'ONU, José Diaz. Il a précisé qu'un communiqué commun serait diffusé à l'is-sue de cette réunion, probablement par l'intermédiaire de l'envoyé spécial de l'ONU à Chypre, l'ex-chef de la diplomatie australienne Alexander Downer, présent lors des discussions.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/10/10/01011-20081010FILWWW00321-les-leaders-chypriotes-a-nicosie.php

CEI

Rencontre des chefs de diplomatie de la CEI: 24 documents adoptés13:58 |09/ 10/ 2008

BICHKEK, 9 octobre - RIA Novosti. Les chefs de diplomatie des pays de la CEI ont adopté jeudi à Bichkek 24 documents sur la coopération dans les do-maines de l'économie, de la sécurité et dans le secteur humanitaire.

"Vous voyez que le spectre des documents est assez vaste, et leur nombre permet de conclure que la CEI a une vie active", a indiqué Sergueï Lebedev, président de l'exécutif de la Communauté des Etats indépendants (CEI) dans une conférence de presse à l'issue de la séance à Bichkek, ajoutant que la coopération économique "est un point clé de la coopération entre les pays de la CEI et continuera de l'être".

"Tous les pays de la Communauté enregistrent ces dernières années une bonne croissance grâce à leur intégration économique", a expliqué le pré-sident de l'exécutif de la CEI.

Les évènements dans le Caucase "ont eu un certain impact sur la coopéra-tion entre la CEI et les pays de l'Europe", a indiqué M. Lebedev, ajoutant "que pour le moment les rapports se rétablissaient", et que la réalisation du plan Medvedev-Sarkozy y contribuait.

Selon Sergueï Lebedev et d'autres participants à la séance à Bichkek, la co-opération énergétique sera un des points clés de la coopération au sein de la CEI en 2009.

"La question de la création d'un espace énergétique commun, la gestion conjointe des ressources énergétiques, sont l'un des problèmes principaux dans le monde, et par conséquent au sein de la CEI ", a noté M.Lebedev.

Les participants au sommet à Bichkek se sont également penchés sur la co-opération des Etats de la Communauté dans la lutte contre la production et la contrebande d'armes à feu, de munitions de guerre et d'explosifs.

Au cours de la séance d'aujourd'hui, les ministres des Affaires étrangères de la CEI ont décidé de coordonner l'activité des services de protection des fron-tières de la Communauté, ce qui contribuera à renforcer la lutte contre le terrorisme international et d'autres défis actuels.

http://fr.rian.ru/world/20081009/117632198.html

ARMENIE

Noyan Tapan - Edition en français du 9 octobre 2008Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Reprise d'un article du Col-lectif VAN sur la version française de Noyan Tapan du 9 octobre 2008.

Alors que les discussions avec les Azéris/les Turcs faiblissent, l'Ar-ménie développe des accès vers la Géorgie/l'Iran

De Harut Sassounian Publié par The California Courier Éditorial de Sassounian du 9 octobre 2008

Télécharger le pdf:

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=22410

"Le coeur des batailles", Grand Prix de la ville d’Erevan9/10/2008

La série de Kordey et Morvan a inauguré cette récompense décernée en clô-ture du premier Festival international de la bande dessinée et de l’image d’Erevan, en Arménie.

Les organisateurs se montrent satisfaits du premier Festival international de la bande dessinée et de l’image d’Erevan qui s’est tenu du 3 au 5 octobre dernier. Dans un pays où la bande dessinée reste méconnue, les visiteurs ont découverts les expositions proposées conjointement par la Cité Interna-tionale de la bande dessinée et de l’image d’Angoulême et les auteurs eux-mêmes : Florence Cestac, Charles Berberian (en photo), Farid Boudjellal, Kara, Jean Claude Denis, Frank Margerin...

En clôture de festival, a été dévoilé le lauréat du premier Grand Prix de la ville d’Erevan de la bande dessinée francophone récompensant un album de bande dessinée francophone issu d’une collaboration internationale et publié entre les mois de septembre 2007 et aout 2008 : "Le Coeur des Batailles", tome 1 et 2 par le dessinateur croate Igor Kordey et le scénariste français Jean David Morvan publié aux éditions Delcourt. Le Prix leur sera remis en public à Angoulême à l’occasion du FIBD en janvier 2009. "Le coeur des batailles" étaient en lice face à "Chroniques de Pékin", "Des-sine moi le bonheur", "Réalités" et "La Vie de Pahé" tome 2.

Par ailleurs, suite à un concours de bandes dessinées organisés sur place, la

Grenade d’or (Vosge Nur) pour la catégorie BD a été attribuée à Samvel Va-noyan, celle de la catégorie Strip à Harutyun Samuelian et celle du dessin d’humour à Robert Saakiantz.

Alors qu’un projet de création d’une école de bande dessinée à Erevan est en train de prendre forme, le Festival international de la bande dessinée et de l’image d’Erevan donne d’ores et déjà rendez-vous au public les 2, 3 et 4 otobre 2009.

http://www.toutenbd.com/article.php3?id_article=2659

ARMENIE/SUISSE

Délégation suisse à Erevan: la démocratie arménienne progresseEn Arménie, la démocratie est encore balbutiante, mais elle fait des progrès. C'est le constat dressé par le conseiller national Dominique de Buman et la délégation de parlementaires suisses en visite à Erevan depuis mercredi.

Au fil des rencontres effectuées durant cette visite qui s'achève lundi, les sept parlementaires helvétiques -deux conseillères aux Etats et cinq membres du Conseil national- ont pu évaluer la situation. Indépendante de-puis 1991, l'Arménie fait ses premiers pas sur le chemin de la démocratie, après 70 ans de communisme, a relevé le démocrate chrétien.

C'est une démocratie naissante, qui souffre encore de faiblesses et de ba-vures, selon le Fribourgeois, un des deux présidents de la délégation suisse. On a pu le constater lors des élections présidentielles du mois de mars, qui ont donné lieu à de violentes émeutes et montré que l'opposition n'arrive pas encore à faire valoir ses droits.

Le conseiller national a aussi mis en exergue l'"immense collaboration" de la Suisse en Arménie en matière d'entraide humanitaire, via notamment la Di-rection de la coopération et du développement (DDC), l'Entraide protestante ainsi que des milieux privés.

Les représentants helvétiques estiment nécessaire la création d'une ambas-sade de Suisse en Arménie et évoquent la mise en place d'une Chambre éco-nomique. (ats / 12 octobre 2008 15:53)

http://www.romandie.com/infos/ats/display2.asp?page=20081012155345670172194810700_brf031.xml

ARMENIE/RUSSIE/AZERBAIDJAN

Arménie/Azerbaïdjan/Russie: discussion sur le conflit

du KarabakhInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet article du journal arménien Radiolour parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocra-tie le 11 octobre 2008.

Karabakh : Réunion tripartite Arménie – Azerbaïdjan - Rus-sie Radiolour

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Traduction Gérard Merdjanian - Commentaires du site de la Fédération Euro-Arménienne :

Rien de nouveau, le stand-by est de rigueur avant les élections présiden-tielles azerbaïdjanaises.

La position arménienne reste également inchangée sur le principe de l’auto-détermination des peuples. Il est également fort probable que l’Azerbaïdjan ait maintenu sa position sur l’intégrité territoriale.

Il aurait été intéressant de savoir ce qu’il en était de la proposition de la Tur-quie d’apporter sa médiation.

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Les ministres des Affaires étrangères de l’Arménie, de l’Azerbaïdjan et de la Russie, Edouard Nalbandian, Elmar Mammadyarov et Sergey Lavrov se sont rencontrés aujourd’hui à Bichkek (Kirghizie), en marge de la réunion de la CEI.

Au sortir de la réunion, M. Edouard Nalbandian a déclaré que la discussion avait porté sur les détails du règlement du conflit du Karabakh sur la base des propositions de Madrid des coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE. "Concernant notre accord sur les questions centrales du règlement du conflit, comme je l’ai déjà dit, je vous le répète, que le principal problème porte sur le statut du Haut-Karabakh, lequel devra être résolu par la libre ex-pression de la volonté du peuple de l’Artsakh".

"Quant à l’avis de certains analystes sur le fait que l’Arménie se trouve en position de faiblesse dans l’état actuel des négociations, le ministre des Af-faires étrangères pense que ces analyses ne sont pas sérieuses et qu’elles relèvent d’une imagination malsaine", a souligné le ministre arménien.

Quant à la réunion qui a eu lieu avant les élections présidentielles en Azer-baïdjan, et de son possible influence sur le processus de négociation, Edouard Nalbandian a indiqué que les négociations entreront dans une phase plus active après.

Radio Publique d’Arménie

http://eafjd.eu/spip.php?breve1600

AZERBAIDJAN

Azerbaïdjan : Monitoring des médias en période élec-torale par RSFInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous pré-sente ce Communiqué de Presse paru sur le site de Reporters sans frontières du 10 octobre 2008.

Monitoring des médias en période électorale : les concur-rents du président sortant et les débats contradictoires absents des médias

Reporters sans frontières rend publics, le 10 octobre 2008, les résultats de son monitoring de la couverture médiatique de la campagne présidentielle pour la période du 21 au 26 septembre 2008.

Les principaux thèmes traités par les médias lors de cette seconde semaine de monitoring ont été les déplacements du président Ilham Aliev à l’intérieur du pays, les activités de la première dame, Mehriban Alieva, et de la Com-mission électorale centrale (CEC) ainsi que l’actualité diplomatique.

L’activité des autres candidats à la présidence du pays n’a pas été suivie dans les bulletins d’information des médias observés. Le refus des autorités d’autoriser un rassemblement à Bakou des partis d’opposition - qui boy-cottent le scrutin - n’a fait l’objet d’aucune couverture. Les questions so-ciales, lorsqu’elles ont été abordées, ont été traitées de manière positive pour les autorités en insistant systématiquement sur les réformes entre-prises par le pouvoir en place. Tous les médias ont diffusé des reportages sur l’organisation du processus électoral et sur l’activité du gouvernement et du Président.

Le monitoring quantitatif indique que la chaîne publique AzTV a consacré plus de 24 % de son activité éditoriale au thème du développement du pays et à la culture. ITV, pour sa part, a privilégié l’occupation d’une partie du ter-ritoire azerbaidjanais par l’Arménie (19,86 %), ainsi que les activités diplo-matiques du pays (14,18 %), consacrant seulement 6,38 % de sa couverture éditoriale au processus électoral. La presse écrite a privilégié ce dernier thème ainsi que l’actualité politique sans lien avec les élections, suivis de près par la politique étrangère du pays. L’activité des candidats n’a fait, pour sa part, l’objet d’aucune couverture.

Programmes spéciaux

Selon les instructions de la CEC et le code électoral, seules les chaînes de té-lévision et de radio publiques ITV et IR sont autorisées à proposer un accès gratuit à leurs antennes aux candidats se présentant aux suffrages sous la forme de tables rondes diffusées à partir de 18h50 à la télévision, et de 21 heures à la radio. Chaque candidat dispose de 8 minutes et 35 secondes pour faire une déclaration. Si ce temps n’est pas utilisé intégralement, il n’est pas redistribué aux autres candidats. Les tables rondes sont modérées par un animateur qui rappelle, chaque fois qu’il laisse la parole à un candi-dat, que la loi punit la diffamation et l’insulte.

ITV et IR se sont conformées aux instructions et presque tous les candidats sont passés à l’antenne, à l’exception notable du président actuel, qui s’est fait représenter. Il n’y a eu aucun débat entre les candidats et aucune ques-tion n’a été posée sur leurs programmes ou engagements par le modérateur ou les autres candidats. Selon les données du monitoring, aucun clip de cam-pagne n’a été diffusé.

Couverture médiatique dans les programmes politiques et d’infor-mation

La couverture des élections a été quasiment inexistante dans les pro-grammes quotidiens d’information des chaînes publiques. Le scrutin du 15 octobre n’a été abordé qu’à travers des thèmes annexes : l’importance de voter ou les préparatifs de la CEC et de ses équivalents régionaux ou locaux. Dans la press écrite, la CEC a totalisé le plus de couverture éditoriale dans Respublika (5,4 %).

Dans les médias audiovisuels, le monitoring a mis en évidence une diffé-rence significative dans le temps d’antenne accordé aux différents acteurs politiques entre les chaînes AzTV et ITV. Sur les antennes de la première, le Président a totalisé 50,86 % du temps d’antenne et 92,93 % du temps de pa-role. Alors que sur ITV, il n’a mobilisé que 4,49 % du temps d’antenne. La ra-dio IR lui a consacré 9,48 % de temps d’antenne mais 55,60 % du temps de parole. Il est à noter que plus de 37 % des programmes d’information de cette chaîne n’ont mentionné aucun acteur politique. Dans une veine simi-laire, la chaîne AzR a consacré 37,30% de son temps d’antenne à Ilham Aliev et 44,98 % du temps de parole.

La presse écrite focalisée sur un nombre limité d’acteurs politiques.

Le quotidien public Respublika a concédé 56,81 % de son espace éditorial au Président, 22,61 % à son défunt père et ancien président Heidar Aliev, et 7,55 % à la Fondation du même nom. La répartition est la même pour le quo-tidien Azerbaican avec 62,07 %, 19,65 % et 7,81 % de la couverture consa-crée à ces trois acteurs. Pour le quotidien Halq, les résultats sont 48,76 %, 31,08 % et 4,13 %. Le quotidien Bakinskii Rabochii a lui aussi donné la fa-veur au chef de l’Etat (69,33 %), mais consacré plus de couverture à la Fon-dation H. Aliev qu’à l’ancien Président. La couverture photographique de ces quotidiens révèle les mêmes tendances : 88,53 % de cette dernière a été consacrée au Président sortant dans Respublika, 82,44 % dans Bakinskii Ra-bochii. Dans Azerbaican et Halq, Ilham Aliev totalise 82,85 % et 81,52 % de la couverture.

Conclusions et recommandations :

L’équipe du monitoring salue les efforts des chaînes IT et IR pour remplir leurs obligations de fournir un accès gratuit à tous les candidats. Néanmoins, elle déplore l’absence de débat contradictoire entre les candidats et d‘exa-men critique de leurs programmes par les présentateurs/modérateurs.

De la même manière, la surreprésentation du président actuel dans la presse écrite ou dans la comptabilité du temps de parole et d‘antenne des médias audiovisuels, associée à la quasi-absence des autres candidats, ne permet de donner pas aux citoyens une image complète de la campagne électorale et des actions des différents concurrents. L’équipe du monitoring est particu-lièrement alarmée par le fait qu’au plus fort de la campagne électorale, au-cun reportage n’a été consacré aux différents candidats dans les médias ob-servés.

Rappels

L’activité des médias publics, et particulièrement l’allocation de temps d’an-tenne ou d’espaces gratuits, est encadrée par le code électoral et les instruc-tions de la CEC, qui se fondent sur la Constitution (art.47) ainsi que sur les lois “sur les médias” et “sur la publicité”. La directive de la CEC du 18 juillet 2008 spécifie que la campagne commencera 28 jours avant l’élection et que les médias audiovisuels à financement public devront allouer au moins 3 heures par semaine de programmes gratuits à la campagne. Leurs homo-logues de la presse écrite doivent offrir au moins 10 % de leur volume heb-domadaire à l’ensemble des candidats à l’élection avant le début de la cam-pagne (paragraphe 3.6). Les candidats doivent également avoir la possibilité d’acheter des espaces ou du temps d’antenne aux différents médias. Les médias privés, eux, ne peuvent allouer qu’une couverture payante aux diffé-rents candidats.

Il incombe à la CEC de constituer une équipe chargée de vérifier la conformi-té de l’activité des médias à ces dispositions. Les droits et la procédure rele-vant des plaintes de candidats relatives à une couverture médiatique dés-équilibrée ne sont pas spécifiquement détaillés, bien que le code électoral prévoie le traitement par la justice de ces plaintes.

Liste des médias observés

Médias audiovisuels : AzTV (télévision publique), ITV (télévision publique), AzR (radio publique), IR (radio publique), ANS (chaîne privée).

Presse écrite : Halq (quotidien en langue azerbaïdjanaise, paraît du mardi au samedi), Respublika (quotidien en langue azerbaïdjanaise, paraissant du mardi au dimanche), Azerbaycan (quotidien en langue azerbaïdjanaise, pa-raissant du mardi au dimanche) et Bakinskii Rabochii (quotidien russophone, paraissant du mardi au vendredi).

Candidats

Les principales formations de l’opposition ont décidé de boycotter le scrutin : Isa Gambar du Parti Musavat, Ali Kerimli du Parti du Front populaire d’Azer-baïdjan et Sardar Jalaloglou du Parti démocrate. De ce fait, la coalition d’op-position Azadlig boycottera le scrutin.

Sept candidats ont été autorisés par le CEC à se présenter à l’élection prési-dentielle, après avoir recueilli au moins 40 000 signatures. En plus de l’ac-tuel président, Ilham Aliev, du Parti Yeni Azerbaijan Partiyasi il s’agit de Gou-drat Hasangouliev, du Parti du Front populaire uni, de Fazil Gazanfaroglou du Parti de la grande formation, de Fouad Aliev du Parti libéral-démocrate d’Azerbaïdjan, d’Igbal Agazade du parti de l’espoir, d’Hafiz Hadjiev du Parti moderne Musavat et de Goulamhussein Alibeyli, candidat libre.

http://www.rsf.org/article.php3?id_article=28898

Ilham Aliev, un homme à poigne, digne héritier de son pèreAct. 13.10.08; 09:11 Pub. 13.10.08; 09:11

Le président azerbaïdjanais sortant Ilham Aliev, grand favori de la présiden-tielle mercredi, a effacé son image de playboy et fils à papa pour s'imposer comme un homme à poigne.

Il a serré la vis à l'opposition et aux médias.

Lorsque ce quadragénaire moustachu soucieux de son apparence s'installe à la tête de l'ex-république soviétique du Caucase en octobre 2003, deux mois avant la mort de son père tout-puissant Heydar Aliev, il est considéré comme un poids plume de la politique.

Pour compenser le peu d'aura dont jouissait ce dauphin auprès de ses com-patriotes, les affiches le représentaient alors au côté de son père, ancien du KGB et du politburo de l'URSS et président de l'Azerbaïdjan indépendant de 1993 à 2003.

Cinq ans plus tard, sa réélection ne fait guère de doute mercredi lors d'un scrutin où aucun opposant digne de ce nom ne lui fait face.

Pétrole

«Il s'est affirmé politiquement, il est devenu plus fort qu'il y a cinq ans en op-primant ses opposants», dit de lui Sabit Baghirov, ex-patron de la compagnie pétrolière nationale Socar.

«Ilham Aliev nous a surpris, c'est un bon élève de son père. Beaucoup d'entre nous l'avaient sous-estimé», renchérit Rasim Musabayov, analyste politique indépendant.

Contrairement au président de Géorgie voisine Mikheïl Saakachvili, «il a fait preuve de prudence. Même s'il n'y a aucune percée dans la résolution du problème du Karabakh (province séparatiste contrôlée par les Arméniens), il n'a pas commis de grosses erreurs», poursuit-il.

Selon les experts, Ilham Aliev utilise habilement la situation stratégique de l'Azerbaïdjan, riche en pétrole, pour rester un interlocuteur incontournable sur la scène internationale.

Membre du GUAM

Son pays fait lui partie du GUAM, un bloc anti-russe réunissant quatre ex-ré-publiques soviétiques (Azerbaïdjan, Ukraine, Géorgie, Moldavie), de hauts responsables américains viennent lui témoigner leur soutien avant l'élection et Moscou le courtise pour lui acheter du gaz.

«Il vit en conformité avec l'héritage de son père, mais il essaie de créer son propre agenda. L'essentiel est qu'il poursuive une politique pro-occidentale», dit de lui un diplomate occidental en poste à Bakou.

«Quand il est arrivé au pouvoir, ce n'était pas un homme politique, mais il a montré une habileté à diriger un pays, ce qui n'est pas rien», poursuit égale-ment ce diplomate.

Sur le front intérieur, s'il est parvenu à stabiliser l'économie de son pays, la situation des droits de l'homme ne s'est pas améliorée.

Critique par l'opposition

Les journalistes lui reprochent d'être plus fermé que son père et de créer un climat dévalorisant la profession. L'assassinat en mars 2005 d'Elmar Husey-nov, un journaliste très critique à l'égard du pouvoir, a porté un coup dur à la liberté des médias.

«On a cru que ce serait quelqu'un de jeune, énergique, moderne, capable de construire des relations avec les gens. Il a fait preuve du contraire», déplore Shakhbaz Khuduoglu, journaliste de l'opposition.

Né le 24 décembre 1961, Ilham Aliev qui parle couramment l'anglais, le fran-çais et le russe a connu une jeunesse dorée.

Docteur en histoire du prestigieux Institut des relations internationales de Moscou, il enseigne dans cet établissement (1985- 1990) avant de mener un «business privé».

Ancien parlementaire

Peu de son activité est connue, mais c'est à cette époque qu'il a gagné sa ré-putation de playboy. La rumeur veut qu'il ait beaucoup fréquenté les casinos en y laissant des dettes de jeu considérables, au grand désespoir de son père.

Après l'élection de Heydar Aliev, Ilham a été vice-président de la compagnie pétrolière nationale, membre du Parlement et président du Comité olym-pique national.

Son élection avec près de 77 % en 2003 dans un scrutin dont l'honnêteté avait été largement mise en cause fut le premier cas de succession familiale dans l'ex-URSS.

Il est marié à Mekhriban, une ophtalmologiste réputée pour sa beauté, dépu-té depuis 2005 et qui est vue sans cesse à la télévision. Le couple a trois en-fants.

Source: SDA/ATS

http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/17965597

Présidentielle en Azerbaïdjan: l'APCE surveillera le scrutin13:01 |13/ 10/ 2008

MOSCOU, 13 octobre - RIA Novosti. Une délégation de l'APCE (Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe) prendra part au monitorage de l'élec-tion présidentielle en Azerbaïdjan qui se tiendra le 15 octobre, a indiqué à RIA Novosti un collaborateur de l'APCE.

"La délégation de l'Assemblée conduite par Andres Herkel, composée de 26 parlementaires arrivera cette semaine à Bakou", a précisé l'interlocuteur de l'agence.

L'APCE assurera le suivi de l'élection avec le Bureau des institutions démo-cratiques et des droits de l'Homme (BIDDH) de l'OSCE.

"Les parlementaires se proposent de rencontrer les candidats à la présiden-tielle, des représentants de partis politiques, l'actuel président et des repré-sentants de la Commission électorale centrale", a indiqué le collaborateur de l'APCE, ajoutant que les parlementaires européens envisagent d'être pré-sents le jour de l'élection dans les bureaux de vote pour assister au dé-pouillement de bulletins.

http://fr.rian.ru/world/20081013/117698998.html

Azerbaïdjan : Ilham Aliev, allié de Washington, candi-dat à sa réélection

BAKOU - Ilham Aliev, président de l'Azerbaïdjan, ex-république soviétique du Caucase regorgeant de pétrole et alliée des Etats-Unis, est candidat à sa ré-élection pour cinq ans mercredi lors d'un scrutin sans suspense, boycotté par l'opposition.

Outre le chef de l'Etat, six candidats - tous loyaux aux autorités - sont en lice pour cette présidentielle jugée par les experts comme "la plus fade" de l'his-toire de l'Azerbaïdjan depuis la chute de l'URSS en 1991.

"Le souci du pouvoir est que le score d'Aliev (élu en 2003 avec 77% des voix) n'apparaisse pas comme indécemment élevé", ironise Rasim Musabayov, analyste politique indépendant qui souligne aussi la faiblesse de l'opposition, dont un candidat uni aurait obtenu au mieux 12% des voix, selon ses estima-tions.

"L'opposition apparue après la chute de l'URSS s'est étiolée en 17 ans" et "préfère être tout simplement contre le pouvoir que pour un candidat uni" , ajoute-t-il.

Les signes de la campagne sont invisibles à part quelques photos de candi-dats sur les vitrines des magasins. Ilham Aliev, dont les faits et gestes sont largement rapportés à la télévision nationale, a renoncé aux débats. Ses ad-versaires, évitant toute confrontation directe, préfèrent s'en prendre à son entourage qui "l'empêche de mener à bien" sa politique.

"Les Azerbaïdjanais ont assez de raisons de réélire Ilham Aliev", déclare pour sa part à l'AFP son conseiller Ali Hasanov, énumérant parmi les succès la ré-novation des infrastructures et le recul du nombre de gens vivant sous le seuil de la pauvreté de 49% à 16% en cinq ans.

La présidence promet qu'il n'y aura plus de pauvres d'ici 2013 dans ce pays de huit millions d'habitants où le salaire moyen est de 200 manats (227 dol-lars) et que le PIB par habitant, de 4.000 dollars actuellement, doublera.

L'Azerbaïdjan qui connaît une croissance vertigineuse (34,5% en 2006, plus de 26,4% en 2007) a été récemment salué par la Banque Mondiale comme l'économie se réformant le plus rapidement au monde.

La corruption noircit cependant le tableau. Transparency International l'a classé en 2008 à la 158è place sur 180 pays, du moins corrompu au plus cor-rompu.

Les Etats-Unis, soucieux de préserver des couloirs de transport d'hydrocar-bures contournant la Russie, ont envoyé à Bakou plusieurs messages de soli-darité après la guerre russo-géorgienne. La visite du vice-président Dick Che-ney le 3 septembre a été suivie un mois plus tard de celle du secrétaire d'Etat adjoint John Negroponte.

Pour un "pays qui il y a seulement 17 ans était dirigé par des dictateurs so-viétiques, un progrès important a eu lieu sur la voie démocratique. Mainte-nant il existe des possibilités d'améliorer la situation économique", a déclaré M. Negroponte.

Isa Gambar, opposant de longue date banni d'accès à la télévision, critique le laxisme des Occidentaux à l'égard des régimes autoritaires de l'ex-URSS, pour peu que ces derniers aient du pétrole.

"S'ils avaient été plus fermes avec la Russie sur la Tchétchénie et les restric-tions des libertés, il n'y aurait pas eu l'agression contre la Géorgie. S'ils continuent de fermer les yeux sur la hausse de l'autoritarisme pour obtenir des contrats énergétiques, un jour tous les robinets seront contrôlés par Moscou", assure-t-il.

L'opposant a décidé de boycotter la présidentielle pour ne pas donner "l'illu-sion d'un scrutin pluraliste", espérant que les organisations internationales y prêteront ainsi plus d'attention.

Igbal Agazadeh, candidat se réclamant de l'opposition, critique la nouvelle loi électorale qui "autorise à faire campagne 28 jours seulement au lieu de 60 auparavant" et le contrôle des commissions électorales par le parti au pou-voir.

Les endroits désignés par les autorités pour rencontrer les électeurs se trouvent "près des installations pétrolières où personne ne vit", déplore-t-il également. (©AFP / 12 octobre 2008 14h05)

http://www.romandie.com/ats/news/081012120540.wuvdok7n.asp

Bakou craint de retomber dans l'orbite russeDe notre envoyé spécial à Bakou, Pierre Prier 13/10/2008 | Mise à jour : 08:47 |

Le coup de force chez le voisin et allié géorgien a secoué l'Azerbaïdjan. Cette ex-république soviétique en appelle à une Europe qui n'est pas indifférente à ses richesses pétrolières et gazières.

Dans les rues embouteillées de Bakou, à l'ombre des immeubles haussman-niens construits par les milliardaires du pétrole au XIXe siècle au bord de la mer Caspienne, seuls quelques panneaux électoraux rappellent que l'Azer-baïdjan va élire mercredi son président. Le chef de l'État sortant, Ilham Aliev, est sûr de sa réélection à la tête de cette ex-république soviétique riche en pétrole et en gaz. L'opposition boycotte, dénonçant l'impossibilité de faire campagne dans un pays verrouillé par un pouvoir autoritaire. Les scrutins précédents ont été contestés par l'Organisation pour la sécurité et la coopé-ration en Europe (OSCE).

Pourtant, écrit le journal indépendant Le Miroir, l'élection aurait dû fournir

l'occasion de poser la seule question qui importe : «l'Azerbaïdjan va-t-il aban-donner sa politique équilibrée entre l'Occident et la Russie ?»

L'onde de choc du coup de force russe chez le voisin et allié géorgien ré-sonne toujours dans les palais staliniens hérités de la période précédente. Jusqu'ici, Ilham Aliev opérait un rapprochement progressif avec l'Europe et les États-Unis en profitant de l'effacement de la Russie. Membre du Conseil de l'Europe, rêvant d'adhérer un jour à l'Union européenne, l'Azerbaïdjan lorgne aussi vers l'Otan, dont il est membre du Partenariat pour la paix. Des soldats azerbaïdjanais se battent en Irak et en Afghanistan aux côtés des oc-cidentaux. Cette volonté de rapprochement avec l'Occident est partagée par l'opposition, qui y voit la perspective d'un ancrage définitif dans la démocra-tie.

Mais le coup de semonce géorgien semble remettre en question jusqu'aux fondamentaux de la région. Les dirigeants, qui avaient prévenu la Géorgie contre toute aventure militaire, s'interrogent ouvertement. «Nous reconnais-sons l'intégralité territoriale de la Géorgie. Mais on nous propose de recon-naître l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, et nous sommes un peu hésitants» , confie Novrouz Mammadov, conseiller diplomatique du président Aliev, en faisant allusion aux deux républiques séparatistes de Géorgie reconnues par Moscou.

La crainte de retomber dans l'orbite russe peut se lire à travers l'histoire. Du temps de l'URSS, l'Azerbaïdjan ne profitait guère de sa richesse pétrolière, captée par Moscou. La lutte pour les hydrocarbures dicte la politique de ce pays où les derricks sont plantés au milieu des habitations, et où le gaz en-flammé sort tout seul depuis des millénaires aux flancs de la «montagne de feu», à quelques kilomètres du centre-ville. Pendant la guerre de Géorgie, des bombes sont tombées à proximité du pipeline Bakou-Tbilisi-Ceyhan, qui contourne la Russie pour apporter le pétrole azerbaïdjanais à la Turquie et à l'Europe. Le message a été compris. Mais au-delà du pétrole, qui sera tari au plus tard dans les années 2020, l'avertissement vise l'autre grande richesse de l'Azerbaïdjan : le gaz. «La lutte pour le gaz azerbaïdjanais est désormais le grand enjeu entre la Russie et l'Occident», avertit le spécialiste Ilham Cha-ban.

«Qui a besoin de ce gaz ?»

Le contentieux s'appelle Nabucco, du nom d'un projet d'oléoduc au tracé en-core à définir, qui doit lui aussi contourner la Russie. «Les Russes n'en veulent pas, et je suis prêt à parier qu'il ne sera jamais construit», dit le pré-sident de la Fondation Soros en Azerbaïdjan, Zarducht Alizadé. La Russie, qui a un projet concurrent, a déjà proposé d'acheter toute sa production à venir au prix du marché. Bakou n'a pas répondu. En outre, Nabucco, prévu pour débiter 30 milliards de mètres cubes par an, ne peut se contenter du gaz azerbaïdjanais. Pour être rentable, le méga gazoduc devrait aussi transporter le gaz des gros producteurs de la région, le Turkménistan et le Kazakhstan, qui ont déjà signé avec Moscou, et l'Iran, dont Washington ne veut pas.

Là encore, Bakou n'a pas répondu aux propositions russes et en appelle à l'Europe. «Qui a besoin de ce gaz ? À quel prix ? Il faut qu'on nous le dise.

L'Azerbaïdjan n'est pas seul à décider». Pour l'opposant Ali Kerimli, il faudrait lire entre les lignes : «Le pouvoir essaie de faire peur à l'Europe, mais il pré-fère maintenir le statu quo. Une adhésion pleine et entière à l'Europe l'obli-gerait à démocratiser». Novrouz Mammadov, le conseiller présidentiel, es-time pour sa part que l'Europe pourrait aider davantage son pays en réglant le conflit qui l'obsède : l'occupation de 20 % du territoire géorgien par l'Ar-ménie, qui stationne avec l'aide de la Russie au Haut-Karabakh et dans sept régions avoisinantes.

http://www.lefigaro.fr/international/2008/10/13/01003-20081013ART-FIG00305-bakou-craint-de-retomber-dans-l-orbite-russe-.php

MONDE RUSSE

L'Eglise orthodoxe russe refuse de mettre en question l'intégrité territoriale de la GéorgieLE MONDE | 09.10.08 | 15h16 • Mis à jour le 09.10.08 | 15h16

La reconnaissance par la Russie, le 26 août, de l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie avait suscité l'espoir des orthodoxes de ces terri-toires séparatistes, désireux d'être absorbés par l'Eglise orthodoxe russe. Puisque le Kremlin l'a fait, l'église va suivre, se disaient-ils. Leurs attentes ont été déçues. Réclamée depuis longtemps par la hiérarchie religieuse or-thodoxe abkhaze et sud-ossète, l'intégration à l'Eglise orthodoxe russe n'au-ra pas lieu.

"Il n'y a aucune raison de réclamer une révision des frontières. Nous deman-dons le respect de nos frontières canoniques et de la même façon nous res-pectons celles des autres", a expliqué, mardi 7 octobre, le père Vladimir Vi-guilianski, chargé des relations avec la presse au Patriarcat de Moscou. La question n'a même pas été abordée lors du dernier synode de l'Eglise ortho-doxe russe. Pour elle, "les décisions politiques restent sans influence sur la juridiction religieuse et sur l'activité pastorale".

"CONSERVER LE STATU QUO"

En réalité, le Patriarcat de Moscou est très présent dans l'organisation des paroisses des territoires séparatistes. Le clergé local est entièrement tourné vers Moscou, qui apporte son soutien matériel à l'organisation de la vie reli-gieuse, à la restauration des lieux de culte. Ainsi le monastère de Novy Afon, dans la partie nord de l'Abkhazie, a été rénové grâce à des fonds russes. L'endroit est devenu un lieu de pèlerinage très fréquenté par les orthodoxes de la Fédération de Russie.

Formellement, ces paroisses sont rattachées à l'Eglise géorgienne. Mais son influence est nulle depuis la fin des années 1990, quand l'Abkhazie et l'Ossé-tie du Sud, après des affrontements avec l'armée géorgienne, ont quitté le giron de Tbilissi. Les serviteurs du culte géorgien, tout comme la population géorgienne, ont alors été chassés de ces territoires. Alors pourquoi ne pas

les intégrer à l'Eglise orthodoxe russe ? Le clergé local le réclame. Le Kremlin n'y verrait pas d'inconvénient.

Surtout, l'Eglise orthodoxe russe tient à maintenir de bonnes relations avec le chef spirituel géorgien Ilya II. Lui et le patriarche Alexis II se connaissent de longue date. Le Patriarcat de Moscou est d'ailleurs influent au sein de l'Eglise géorgienne qui partage ses vues anti-occidentales. Au moment où l'autorité de l'Eglise russe est remise en question en Ukraine et ailleurs, il est crucial pour elle de ne pas se priver du soutien géorgien.

En agissant ainsi, "le Patriarcat de Moscou, indépendamment des disputes entre Etats, essaie de conserver le statu quo, de rester au-dessus de la mê-lée", a expliqué Mark Smirnov, spécialiste des religions, sur les ondes de Ra-dio Svoboda. Selon lui, intégrer l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud créerait "un précédent", qui ne manquerait pas d'être exploité par les partisans d'une scission avec Moscou "en Moldavie, en Ukraine, en Estonie".

Marie Jégo Article paru dans l'édition du 10.10.08.

http://abonnes.lemonde.fr/europe/article/2008/10/09/l-eglise-orthodoxe-russe-refuse-de-mettre-en-question-l-integrite-territoriale-de-la-georgie_1104948_3214.html

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AGENDA TV, RADIO & CINEMA

AGENDA TV, RADIO & CINEMA

Agenda Media :

Septembre 2008

Mar 14/10

Les gardiens du Mont Ararat 04h15-05h04 Voyage

Histoire de comprendre Mustafa Kemal Atatürk, le père de la Turquie laïque. 10h35-10h50 Histoire

Le Voyage en Arménie 16h15-18h15 Ciné Cinéma Premier

Mer 15/10

Le Voyage en Arménie 11h05-13h05 Ciné Cinéma Premier

Jeu 16/10

Aram 00h35-02h00 Canal+ Cinéma

Milosevic : un dictateur très moderne 19h00-19h49 Toute L'HISTOIR

De rêves et de combats Ecrire en Turquie. 22h45-23h34 Arte

Milosevic : un dictateur très moderne 23h25-00h14 Toute L'HISTOIR

RASSEMBLEMENTS – EXPOSITIONS – CONCERTS - SPECTACLES

Agenda - 22 octobre: Récital de piano de Vardan Mamikonian

mercredi 22 octobre 2008

à 20h30

Vardan Mamikonian, piano

Vainqueur de plusieurs grands prix de concours internationaux (dont les Monte-Carlo Piano Masters en 1992, etc…), l’arménien Vardan Mamikonian est reconnu comme un pianiste au jeu élégant et raffiné. Son répertoire com-porte l’essentiel des Russes: Rachmaninov, Tchaïkovski, Prokofiev, Katchatu-rian… et bien d’autres compositeurs comme Chopin, Brahms, Ravel, Debus-sy…

Piotr Ilitch TCHAIKOVSKI : Thème et variations en Fa majeur Johannes BRAHMS : Variations sur un thème de Haendel Franz LISZT : Funérailles

Valse Oubliée No.1

Rhapsodie Espagnole

Prix des places:

- 1ère catégorie - 37 Euros - 2ème catégorie - 32 Euros - 3ème catégorie - 24 Euros - 4ème catégorie - 16 Euros

Vardan Mamikonian, piano http://www.sallegaveau.com/popup_representation.asp?id=952

Agenda - Présentation d'Outre-Terre: Pourquoi on meurt au DarfourL’équipe d’Outre-Terre a le plaisir de vous convier à la présentation du numéro 20 Pourquoi on meurt au Darfour.

Cette présentation aura lieu

le mardi 21 octobre de 19H30 à 21H30

dans la Salle des Fêtes de la mairie du 5ème arrondissement

21 place du Panthéon, 75005 Paris- RER Luxembourg

Entrée libre

Michel Korinman, directeur de publication, présidera la table-ronde qui réunira :

Son Excellence, Sulieman Mohamed Mustafa, ambassadeur du Soudan à Pa-ris

Khalid Shukri, ministre plénipotentiaire

Abdelwahid Mohamed al-Nur, président du Mouvement de Libération du Soudan (SLM)

Richard Rossin, délégué général du Collectif Urgence Darfour

François Zimeray, ambassadeur des droits de l’Homme

Mario Bettati, représentant spécial du Ministère des affaires étrangères et européennes

Recteur Gérard-François Dumont, professeur à l’université Paris IV

Christian Delmet, anthropologue associé au CEMAF

Eric Denis, chercheur au SEDET-CNRS, Université Paris VII

Jean-Baptiste Onana, enseignant universitaire en géopolitique

Gérard Huber, écrivain, psychanalyste

Claude Iverné, photographe

Le devoir de réaction. Ethnopolitiques soudanaises. Islam, Soudan, Darfour. Les voies de Khartoum sont-elles impénétrables ? Que veulent les partis dar-fouriens. Sud-Soudan et Darfour. Structure énergétique du conflit, implica-tions chinoises. Ce que veulent les Tchadiens au Soudan ; ce que veulent les Soudanais au Tchad. L’Égypte refoule. Israël accueille. Les projets de Khada-fi. Que peut l’ONU ? Que peut l’Union africaine ? Humanitaire et géopolitique. Chiffres et vérité. Statistiques d’un génocide sont autant de questions et de thèmes qui seront abordés au cours de cette soirée consacrée au Darfour.

Télécharger le pdfhttp://collectifvan.org/article.php?r=0&id=22380

Agenda - Opération "Houys" [Espoir] pour les enfants d'Arménie

Mise en place depuis le début de l'année 2008, l'opération « Houys » a per-mis de réaliser cet été plus de 17 000 € de travaux au niveau des sanitaires, cuisine et chambres de l'orphelinat Houys à Gumri.

Une seconde phase avec le soutien de nombreux artistes peintres, sculp-teurs, dessinateurs et photographes a été mise en place.

Vous aussi, participez à cette seconde opération en achetant un Bon de Soutien à 10 €.

Lors de la soirée de clôture du samedi 31 janvier 2009 au Yan's un tirage au sort des numéros de Bon de Soutien permettra de gagner de nombreuses œuvres offertes par ces artistes participants.

Ces Bons de Soutien sont imprimés sur des cartes représentant des œuvres de Jansem.

Commandez dès maintenant ces Bons en téléphonant au 06 19 99 28 37

Consulter le site Internet : http://www.houys.fr/

et le blog : http://blog.houys.eu

Télécharger le pdf et le word document:

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=22316

Agenda - Festival Sud/Est: spécial Caucase à la Maison d'Europe et d'OrientMAISON D'EUROPE ET D'ORIENT

Samedi 11 octobre

Maison d’Europe et d’Orient 3 passage Hennel - 12ème M° Gare de Lyon (accès par le 105 avenue Daumesnil)

15h

VERNISSAGE NOUVELLE PUBLICATION ÉDITIONS L’ESPACE D’UN INSTANT : Le Sang et la Cendre de Mouradine Olmez, traduit du balkar via le russe par Larissa Guillemet et Virginie Symaniec, préface d’Antoine Alexiev, avec le concours du Centre National du Livre

LECTURE dirigée par Patrick Haggiag avec Fabien Béhar, Young-Soo Cho, Flaminio Corcos, Benoit Dimarco, Hervé Dubourjal, Alain Ganas, Nouche Jouglet-Marcus, Julien Lacroix, Arnaud Legla-

nic, Laurence Masliah, Natacha Mendes, Abdel Soufi, Philippe Suberbie, Salvi-no Raco

RENCONTRE animée par Dominique Dolmieu avec Larissa Guillemet, Patrick Haggiag, Mouradine Olmez et Virginie Symaniec

17h

VERNISSAGE NOUVELLE PUBLICATION ÉDITIONS L’ESPACE D’UN INSTANT : Prométhée XII et autres pièces de Varoujean, préface de Roland Monod, avec le concours du Centre National du Livre

PROJECTION de Six conversations avec mon père – extraits, film d’Isabelle Ouzounian (2006, 45’)

LECTURE d’Eunga ou Une poignée de lentilles de Varoujean dirigée par Ro-land Monod

RENCONTRE animée par Dominique Dolmieu avec Sandrine Fourlon, Fabien Hémard, Roland Monod et Philippe Ouzounian

Dimanche 12 octobre

La Dame de Canton Port de la Gare - 13ème Quai François Mauriac (au pied de la BNF) M° Bibliothèque François Mitterrand ou Quai de la Gare

UN DIMANCHE EN GÉORGIE en partenariat avec la Bizz’art nomade et Marcho Doryila

13h - BUFFET GÉORGIEN et TCHÉTCHÈNE 14h30 - CONTES de Svanétie par Laureline Koenig

15h30 - VERNISSAGE NOUVELLE PUBLICATION ÉDITIONS L’ESPACE D’UN INSTANT : Otar et autres pièces de Lasha Boughadzé, traduit du géorgien par Mariam Kveselava, avec la collaboration d’Irina Gogobéridzé, Emmanuel Guillemain d’Echon, et Anna Nadibaïdzé- Bouatchidzé, avec le concours du Centre Natio-nal du Livre

LECTURE du Président et Enrico et de L’Histoire de Valiko de Lasha Boughadzé dirigée par Dominique Dolmieu 16h30- PROJECTION du film Babel Caucase toujours ! de Mylène Sauloy (2008, 90’), histoire d’une caravane de solidarité culturelle avec la Tchétché-nie et la Géorgie

18h - DÉBAT en duplex avec la Géorgie 19h - PRÉSENTATION DU CARNET DE VOYAGES DE JÉRÔME GUERRY Babel Caucase, tranches de caravane croquées BUFFET CAUCASIEN MU-

SIQUE ACOUSTIQUE

Lundi 13 octobre - 19h Maison d’Europe et d’Orient 3 passage Hennel - 12ème – M° Gare de Lyon (accès par le 105 avenue Daumesnil)

PROJECTION d’un diaporama de photojournalistes français et géorgiens sur la Géorgie par Shalva Khakhanashvili et de Notes Géorgiennes, film d'Arnaud Contreras

LECTURE de Otar de Lasha Boughadzé, dirigée par Dominique Dolmieu avec Marianne Auricoste, Céline Barcq, Vincent Cappello, Nathalie Pivain, Salomé Richez, Christophe Sigognault et Federico Uguccioni

RENCONTRE animée par Dominique Dolmieu avec Lasha Boughadzé et Zaal Chikobava, directeur du Théâtre Roustavéli de Tbilissi

EXPOSITION - Photographies de Wim Piqueur Choses vues dans la Géorgie d’avant la guerre

Tout au long de la manifestation, le public pourra découvrir à la Maison d’Eu-rope et d’Orient l’exposition du travail photographique de Wim Piqueur, ar-tiste belge qui a abandonné sa ville de Gand en Belgique pour un périple d’un an à travers les Balkans, la Turquie, le Caucase, le Moyen- Orient et le nord de l'Afrique. Grâce à des photographies et à des anecdotes, il restitue, tantôt avec humour tantôt avec sérieux, la simplicité et le contact avec les hommes qu’il rencontre.

La Maison d’Europe et d’Orient vous propose de suivre Wim pendant son sé-jour de deux mois en Géorgie, meilleur souvenir de son périple dont les ré-cits accompagnant l’exposition ont été traduits par Vincent Doumayrou Ex-position visible du 2 au 14 octobre inclus. La galerie étant régulièrement oc-cupée pour diverses activités, il est vivement conseillé de nous contacter avant votre venue.

Plus d’informations : www.marcho.net

Télécharger le pdf:

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=22101

Agenda -Présentation de “ Le voyage des ombres“La présentation d'un livre destiné à faciliter une meilleure transmis-sion de notre mémoire collective dans les écoles.

“ Le voyage des ombres“ aux éditions du Cygne

C’est au travers d’une chronique poétique des événements les plus doulou-

reux du vingtième siècle que l’auteur nous invite à revisiter la planète.

Sa prose concise impose à chaque mot le poids de l’histoire. La parole s’ex-clame : « Cric crac ! » conte la tradition haïtienne. « Me voilà ! » engage la foi. Elle évoque la légende malgache d’un « oiseau cendreux » qui « feint les pleurs du bébé » et « miaule les chiens » ; à « petits pas », elle enterre la chair, expire « les cris de la terre », torture, « tord tue », crie « les silences de la nuit », devient muette « paroles d’yeux ». Elle rappelle les sacrifices mayas des « épouses aux langues hérissées », interroge la raison africaine : « Qui est le maître de la mort ? »

Son écriture métaphorique n’est présente que pour mieux « penser » une plaie encore béante dans notre mémoire collective. Par ce voyage mémoriel dans l’antre des barbaries humaines, l’auteur rend un vibrant hommage aux innombrables disparus.

Le voyage des ombres de Anick ROSCHI http://www.editionsducygne.com/editions-du-cygne-voyage-des-ombres.html

ISBN : 978-2-84924-063-2

13 x 20 cm

62 pages

12,00 €

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Pays visités dans le livre :

Namibie, Arménie, France, Haïti, Pologne, Algérie, Japon, Madagascar, Corée du Nord, Chine, Cameroun, Mozambique, Angola, Nigeria, Israël, Vietnam, Chili, Afrique du Sud, Cambodge, Argentine, Guatemala, Iran, Salvador, Li-ban, Timor, Oriental Irak, Inde, Érythrée, Bosnie-Herzégovine, Rwanda, Sri Lanka, Sierra, Léone, Russie.

Dans la presse pédagogique :

Le voyage des ombres http://www.afef.org/blog/index.php?2008/02/11/228-le-voyage-des-ombres

Extrait du livre :

Boucles

Les boucles du jour

Tombées à vos pieds

Caressent les nuits

De nos mémoires brûlées.

Auschwitz, 3 Septembre 1941, Pologne © 2007 Anick Roschi

http://www.culturactif.ch/ecrivains/roschi.htm

Agenda- Commémoration du 20° anniversaire du trem-blement de terre d'Arménie L'esnemble Ochagan nous envoie ce message:

Madame, Monsieur,

Un événement " la commémoration du 20° anniversaire du tremblement de terre d'Arménie" qui eut lieu le 7 décembre 1988, vous offre une double op-portunité: un concert humanitaire en faveur d'une population toujours dans la détresse.

En reversant à une ONG de votre choix en Arménie le montant de la recette un concert de solidarité envers les artistes d'Arménie "chants de noël d'Ar-ménie" message d'espoir et moment d'émerveillement musical proposé par l'Ensemble Ochagan.

L'Ensemble Ochagan fût l'invité de Radio France à Paris pour l'ouverture de l'Année de l'Arménie en septembre 2006 et du Festival de Toulon à la Collé-giale de Six-Fours en juillet 2007 et du Festival de musique sacrée de Mona-co.

A votre service, pour ce projet doublement généreux envers la culture armé-nienne, ses compositeurs et artistes d'une part et une population toujours démunie et dans la détresse en Arménie. Les conditions financières pour un concert sont de: 10 000 euros plus le logement pour 13 personnes. Nous pre-nons à notre charge les voyages internationaux et nationaux pour 13 per-sonnes, les salaires et charges, assurances et visas, etc...

http://musicarmenie.free.fr/

http://www.radiofrance.fr/francemusique/bio/fiche.php?numero=215180659

http://www.armenie-mon-amie.com/Tradition-et-modernite-de-la.html

http://www.radiofrance.fr/chaines/orchestres/journal/concert/index.php?conc=175000036

A votre entière disposition pour un dossier complet, et un examen détaillé du

projet. Très cordialement. MusicArmenie Roger Piranian 15 rue Isoard 13001 Marseille - France Mobile : +33 (0)6 85 90 24 09 Mail : [email protected] http://www.piranian.com

Agenda - 9ème Forum mondial de l’e-Démocratie 9ème Forum mondial de l’e-Démocratie

Jeudi 16 et Vendredi 17 octobre 2008 Palais des Arts et des Congrès (PACI), Issy-les-Moulineaux

Programme et coupon d’inscription téléchargeables sur le site du Forum http://www.forum-edemocratie.com/

Chère madame, cher monsieur,

Créé à l’initiative d’André Santini, maire d’Issy-les-Moulineaux et secré-taire d’État chargé de la Fonction publique, il y a huit ans, le Forum mon-dial de l’e-Démocratie et de l'administration électronique constitue une plate-forme d'échanges privilégiés pour tous ceux qui, dans le monde, en-couragent le développement du rôle des TIC. Son originalité et sa valeur ajoutée tiennent à sa capacité à créer sur une journée une véritable agora internationale. Chaque année, plusieurs centaines d’experts français et internationaux se réunissent ainsi pour débattre de la modernisation de la vie démocratique et des services publics.

Cette année, la 9ème édition du Forum mondial de l’e-Démocratie et de l'administration électronique se tiendra les jeudi 16 et vendredi 17 oc-tobre 2008 au Palais des Arts et des Congrès d’Issy-les-Moulineaux, sur le thème :

« L’Europe et les défis de l’e-Gouvernement 2.0 »

Nous vous invitons à consulter le programme : http://www.forum-edemocratie.com/ et vous informons que les inscriptions sont ouvertes.

En espérant que cette édition du Forum bénéficiera de votre présence, nous vous prions d’agréer, chère madame, cher monsieur, l’expression de nos sentiments les meilleurs.

Le Commissariat général du Forum

5, rue de Milan 75009 Paris Tel : 01 44 91 58 50 - Fax : 01 44 91 58 51 [email protected]

http://www.acteurspublics.com/files/e-mailing/2008/e_democratie.html

Agenda - Mini-Concert Lévon Minassian, le 18 octobre à Mouans-SartouxRencontre musicale exceptionnelle avec Lévon Minassian, maître du doudouk

Le samedi 18 octobre à 19H à la médiathèque de Mouans-Sartoux Aquarium de la médiathèque 201 avenue de Cannes 06370 Mouans-Sartoux

04 92 92 43 75 [email protected]

Lévon Minassian, maître du doudouk, donnera un mini-concert exceptionnel, samedi 18 octobre, à 19 heures, à la médiathèque de Mouans-Sartoux, suivi d’une rencontre où le musicien évoquera son parcours artistique, entre autres aux côtés de Peter Gabriel et des musiciens du label Real World.

Derrière l’homme, peu connu du grand public, apparaît un musicien hors-pair, que d’aucuns qualifient de génie, dont les mélodies mélancoliques sont omniprésentes tant sur le petit écran qu’au cinéma. Lévon Minassian a signé les bandes originales des films La Passion du Christ de Mel Gibson, d’Amen de Costa-Gavras, de Va, vis et deviens du réalisateur Radu Mihaileanu mais encore les documentaires du La terre vue du ciel de Renaud Delourme d’après une idée originale de Yann Arthus-Bertrand ou encore l’Odyssée de l’Espèce de Jacques Malaterre. Levon Minassian a aussi joué et composé aux côtés de Sting, Charles Aznavour, I Muvrini, Manu Katché mais aussi Patrick Fiori. Sa carrière prend une envergure internationale en 1992 lorsque que Peter Gabriel (fondateur du groupe Genesis) le sollicite en personne lors des albums Us et Secret World.

Le doudouk est un instrument de 25 à 40 centimètres, de la famille des haut-bois, que l’on tient horizontalement. Réalisé en bois d’abricotier, il est percé de neuf trous. Une anche double exceptionnellement longue et large, en ro-seau, s’emboîte dans une de ses extrémités. « Le doudouk, c’est l’âme du peuple arménien » aime à rappeler Lévon Minassian. Très répandu en Armé-nie, le doudouk est devenu, pour la diaspora, le symbole du pays des ori-gines..

Entrée libre

Renseignements à la médiathèque de Mouans-Sartoux au 04.92.92.43.75.

Levon Minassian a accompagné Peter Gabriel lors de sa tournée mondiale Secret World en 1993-94 où il a ouvert, en soliste, des concerts où se sont pressées parfois 80 000 personnes.

Voire la vidéo: http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=21751

Peter Gabriel & Lévon Minassian [Doudouk] -The feeling begins

Bibliographie

Biographie de Levon Minassian, d'après son site officiel :http://www.levonmi-nassian.com/fr/

Sur le plan discographique, c'est en 1992 que le travail de Lévon Minassian prend de la dimension, puisque, sollicité par Peter Gabriel (fondateur du groupe Genesis), il se retrouve impliqué dans les albums et le "Secret World Live Tour" du patron du label Realworld. Un coup de projecteur qui va faire de lui un doudoukiste très prisé par de grands noms de la variétés (d'Azna-vour à Hélène Ségara) ou des personnalités de la World Music (Sting, I Muvri-ni, Simon Emerson, Manu Katché etc.).

Parallèlement, Lévon Minassian entreprend un travail plus personnel avec le compositeur de danses et musiques de cinéma, Armand Amar, remarqué de-puis pour ses B.O. de films (Amen, Le couperet, La terre vue du ciel, Va, vis et devient, Indigènes...). C'est avec lui, qu'en 1997, il grave un premier al-bum, Lévon Minassian and friends, conçu à partir de thèmes et mélodies tra-ditionnelles profanes ou sacrées, dans lequel le doudouk dynamise son lan-gage à la rencontre d'autres instruments de la planètes, du violon indien à l'oud. Fruit de trois ans de travail du tandem, son nouvel opus, Songs from a world apart, qui vient de paraître, poursuit plus avant l'ambition de donner au doudouk un nouveau statut d'instrument soliste et un espace musical hors du contexte traditionnel.

Les deux complices s'employant à inventer un univers s'inspirant moins d'une forme que de l'atmosphère d'une poésie pour imaginer des arrange-ments, choisir des timbres, qui révèlent de nouvelles couleurs au doudouk. Ce travail de reformulation aboutissant à une écriture pour instruments invi-tés (nickelharpa, viole d'amour, kamanche, oud, tambour) et grande forma-tion, en l'occurence le Bulgarian Symphony Orchestra. De fait, prenant dis-tance avec le doudouk joué "à l'orientale", Lévon Minassian l'a allégé, rendu plus fluide, lui a inventé des rondeurs, sans rien lui faire perdre de ce pouvoir d'évocation qui lui fait dire "qu'il est de souffrance".

Ce travail d'émancipation dont un peut juger la portée à travers des phrasés inédits, le public pourra en juger avec ce récital exceptionnel pour lequel, Lé-von Minassian a souhaité être soutenu par deux doudoukistes arrivant d'Ar-ménie, Arthur Ghasabian (deuxième voix) et Armen Ghazarian (au bourdon). Le répertoire faisant la part belle à deux superbes voix, Roselyne Minassian, voix majeure du chant arménien féminin, et celle d'Hamlet Gervorgian, "nu-

méro 1" du chant traditionnel à Erevan, dont la connaissance des pièces des achoughs et goussans (troubadours et poêtesdont l'apogée renvoie au XVIIIè siècle) est impressionnante.

Tourné dans une pièce d'abricotier, le doudouk est un hautbois ancestral percé de 9 trous. Une anche double longue et large, en roseau, s'emboîte dans une de ses extrémités. Elle est enserrée d'une bague qui, en modifiant son ouverture, permet d'accorder l'instrument. Traditionnellement, deux doudouks jouent ensemble, l'un interprétant la mélodie et l'autre le bourdon, une note continue appelée dam.

Franck Tenaille

http://www.mouans-sartoux.net/!mouans/levon-minassian/index.php

Agenda - Rencontre avec les Arméniens du mondeLes éditions SIGEST nous envoient ce message:

Chers Amis,

Nous sommes heureux de vous annoncer, en avant première, la sortie pro-chaine du livre (prévu pour 8 septembre)

RENCONTRE AVEC LES ARMENIENS DU MONDE d'Alexis Gurdikyan

L'objectif principal de ce livre ? Vous faire rencontrer la communauté armé-nienne, à travers une vingtaine de pays, entre 2002 et 2008.

Inscrit dans le temps et dans l'espace, l'auteur mêle témoignages et repères historiques sur la question de la diaspora arménienne, et de ses diverses mi-grations au gré des siècles.

Cet ouvrage dynamique, interroge dans le présent un peuple de 3000 ans qui demeure particulièrement mobile.

Il est une manière simple, instructive et agréable de découvrir les Armé-niens, une communauté relativement discrète en France,bien que forte de 400 000 individus.

Ce livre ambitionne d'élargir le sens que l'on accorde communément aux Ar-méniens ; lesquels savent s'exprimer autrement qu'au travers de la gravité, de la sévérité, et de la tragédie qui les définit le plus souvent.

Ce recueil de témoignages contribue à dépasser l'image fatale du peuple traumatisé et paralysé par son génocide, et à entrevoir plutôt celle d'une communauté créative, adaptable, et intégrée avec succès la plupart du temps dans les différents pays qui l'ont accueilli suite au dramede 1915. De

nombreuses photos illustrent le récit. L'auteur, Alexis Gurdikyan, est né en 1974 dans la région parisienne. Psychologue de formation, il exerce en tant qu'indépendant à Marseille. Multipliant les voyages au long cours, Alexis Gur-dikyan dispense également des conférences dans le domaine de l'aventure et de l'alpinisme. Il est aussi l'auteur du livre sorti en 2006 aux éditions Bar-tillat sous le titre : "40 Montagnes pour un Tour du Monde en solitaire".

Les souscriptions sont ouvertes exclusivement sur le site de l'éditeur SIGEST Rencontre avec les Arméniens du Monde http://editions.sigest.net/page000100e1.html#I00021aa6

Commandez votre exemplaire dès maintenant!

cordialement,

SIGEST 29 rue Etienne Dolet 94140 Alfortville Editions SIGEST

http://editions.sigest.net/

Agenda - Démarrage d'une session de cours d'armé-nienL'ACAM (Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée) nous communique ce message :

Nous avons le plaisir de vous faire part du prochain démarrage d'une session de cours d'arménien donnés par l'Association MACHTOTZ pour la défense de la langue arménienne.

L'enseignement est assuré par Mme Hilda Kalfayan-Panossian RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS : 01 47 50 97 51

Voir les différents cours ci-dessous.

Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée (France) http://www.acam-france.org

Télécharger le pdf

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=21369

Agenda - La rentrée de la Maison de la Culture Armé-nienne de DécinesC'est la rentrée !

La Maison de la Culture Arménienne de Décines vous accueille du mardi au samedi de 9h à 12h30 et de 14h à 17h.

Nous vous proposons de nombreuses activités pour la saison 2008-2009 :

-Ecole Arménienne du mercredi, à partir de 5 ans, en partenariat avec la CBAF de Décines

-Cours d'arménien : adultes, collégiens, lycéens (préparation au Bac) tous ni-veaux

-Cours de français

-Ecole de danse traditionnelle arménienne, de 5 à 20 ans

-Ecole de musique, enfants et adultes

-Ecole de musique traditionnelle arménienne, enfants et adultes, en partena-riat avec l'ensemble Spitak

-Atelier de cuisine arménienne

-Atelier de peinture, enfants et adultes

-Gymnastique

Inscriptions le samedi 6 septembre 2008 de 9h à 12h et de 14h à 17h, lors de la Journée Portes-Ouvertes.

Renseignements au 04.78.49.42.97

Agenda - Novembre 2008: rencontres littérairesJeudi 20 novembre 2008, 19 h Rencontre avec Aldo Zargani

Aldo Zargani, né dans une famille juive de Turin en 1933, relate, dans Pour violon seul, ses souvenirs d’enfance entre 1938 et 1945, et restitue tout un monde disparu. Il évoque les figures d’une famille. Certaines survécurent à la Shoah, d’autres ne revinrent pas. Ce magnifique récit littéraire est aussi un témoignage majeur sur l’antisémitisme et la participation de l’État italien à la déportation et l’extermination des Juifs d’Italie. En présence de Aldo Zargani, témoin et écrivain, Marie-Anne Matard- Bonuc-ci, et Olivier Favier, traducteur des ouvrages d’Aldo Zargani.

Aldo Zargani a publié en français Pour violon seul. Souvenirs d’enfance dans l’En-deçà. 1938-1945 (éd. de l’éclat, 2007) ainsi que L’Odeur du lac, recueil de trois courts récits inédits en italien (éd. Alidades, octobre 2008).

Mardi 25 novembre 2008, 19 h Rencontre littéraire avec Rosetta Loy

Figure majeure de la littérature italienne contemporaine, Rosetta Loy est née à Rome en 1931. Dans l’ensemble de son oeuvre, la vie intime de ses per-sonnages est tressée avec celle de l’Italie, la montée du fascisme, l’antisémi-tisme et la Seconde Guerre mondiale. Ses romans sont traduits dans de nombreuses langues et ont remporté les prix littéraires les plus prestigieux.

En présence de Rosetta Loy, écrivain. Animée par Antoine Spire, journaliste.

Elle a notamment publié : Un chocolat chez les Hanselmann, Madame Della Seta aussi est juive, La porte de l’eau, et À l’insu de la nuit.

http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc-tion.do?itemId=883&type=1

Agenda-Parution du n°6 de la revue Europe&Orient

Revue Europe&Orient n°6

MAITRES ET VALETS Revue Géopolitique de l'Institut Tchobanian

Titre : MAITRES ET VALETS Revue Géopolitique de l'Institut Tchobanian

ISBN : 978-2-917329-03-0

Pages : 80 Format 21x29cm

Prix : 8 €

Editions Sigest

Europe&Orient n°6 http://editions.sigest.net/page000100ef.html

Le Collectif VAN vous invite à lire aussi ces deux articles de Lygeros

publiés dans le n°6 de la revue Europe&Orient.

Artsakh : une révolution humaine face à la barbarie http://www.lygeros.org/Publications/Europe-Orient_N-6_1.jpg

Une forme de racisme larvéhttp://www.lygeros.org/Publications/E&O_200808-1.jpg

Agenda - Qu'est-ce qu'un génocide ?

Rafaël Lemkin Editeur : Editions du Rocher ISBN : 978-2-268-06398-0 320 pages - Parution : 01/2008

Présentation par l'éditeur Rafaël Lemkin (1900-1959), juriste polonais d'origine juive, a forgé le mot «génocide », qui apparaît pour la première fois dans son ouvrage Axis Rule in Occupied Europe, publié en 1944, un mot aujourd'hui entré dans le langage courant. Au terme d'une longue et minutieuse enquête sur les persécutions nazies au moment même où elles se déroulaient et à l'issue d'un extraordinaire par-cours personnel, Lemkin répondait indirectement à Winston Churchill qui avait parlé des « crimes sans nom » commis par les nazis.

Il poursuivait, par là, un combat engagé dès les années 1930 pour l'adoption d'une législation internationale permettant de poursuivre les criminels de guerre, les exterminateurs en masse, les coupables de génocide. La réflexion et les combats de Lemkin ont inspiré et suscité la Convention sur le génocide adoptée en 1948 - il y a soixante ans cette année - par les Nations unies au moment même où leur Assemblée proclamait la Déclaration universelle des droits de l'homme.

Justice doit être rendue à Rafaël Lemkin, trop méconnu en France. La publi-cation de ce livre, composé des neuf chapitres théoriques de Axis Rule in Oc-cupied Europe et du Crime de génocide (1946), est une incitation à pour-suivre sa réflexion à propos d'une question centrale de l'histoire du XXe siècle et des prolongements qu'elle connaît de nos jours.

Par l'ampleur des questions abordées, le livre de Lemkin pénètre le coeur de la politique nazie d'occupation durant la Seconde Guerre mondiale ; il fait lé-gitimement figure de précurseur auprès de certains historiens tant son ta-bleau des multiples formes du pouvoir nazi sur l'Europe est riche et com-plexe.

Préface de Jean-Louis Panné.

Lire dans nos Infos Collectif VAN:

Le nom du crime sans nomhttp://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=20224

Agenda - Californie : Conférence sur les opportunités d'Affaires en ArménieAnnonce en anglais d'une conférence en Californie sur les opportunités d'Affaires en Arménie.

Dear Business Community,

With great excitement, on behalf of the Consulate General of the Republic of Armenia in Los Angeles and the Armenian American Chamber of Commerce, we invite you to participate in a conference emphasizing, “Doing Business with Armenia,” which will be held on Tuesday, September 16 th, 2008 at the World Trade Center in Long Beach, California. You will be updated on the future developments regarding the event.

Please see attached invitation and agenda. To reserve your seat in this re-sult-oriented setting at no charge, please contact us ASAP.

We would greatly appreciate if you distribute the invitation and the agenda to your members.

Best Wishes,

CG & AACC

TASK FORCE COMMITEEhttp://collectifvan.org/article.php?r=0&id=19674

SITES GENOCIDE ARMENIEN

Visitez nos liens

http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

------------------------------------------------------------------------------------------N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information.Quelques adresses et tél. :

TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15

Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02Internet : www.france3.frEmail : [email protected]@france3.fr

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur   : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedexTel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedexTel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10Internet : www.m6.fr

I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 ParisTel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50Internet : www.lci.frQuelques émissions radiosoù les auditeurs peuvent intervenir

Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le

monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.

France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonneSi vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralitéLe répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite !

RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'infoDu lundi au vendredi de 6h à 10h.Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de

nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VANVigilance Arménienne contre le Négationnisme

Boîte vocale : 08 70 72 33 [email protected]

Collectif VAN - BP 2008392133 Issy-les-Moulineaux Cedex

Les News en ligne chaque jour sur :www.collectifvan.org