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Paré à innover # 62 Juillet 2015 le journal de l’innovation RéSEAU P 5 L’industrie du futur, plus ouverte, plus collaborative, moins énergivore INTERNATIONAL P 4 Bord à Bord fait cap à l’international Ollivier Fouchard Je dévore ma Bretagne® Dousig® L'INVITé DE MARQUE P 12 Notre marque : notre meilleur atout ! PAROLE (S) D’INNOVATEUR P 3 Zeiss Vision Carl Zeiss Vision

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Par

é àinnover

# 62Juillet 2015

le journal de l’innovation

réseau p 5

L’industrie du futur, plus ouverte,

plus collaborative, moins énergivore

international p 4

Bord à Bord fait cap à l’international

Ollivier Fouchard Je dévore ma Bretagne®

Dousig®

l'invité de marque p 12

notre marque : notre meilleur atout !

parOLe (S) D’innOvateur p 3

Zeiss vision

Carl Zeiss vision

entreprises

Paré à innover i Juillet 2015 i L’actualité de l’innovation mise à jour quotidiennement sur bretagne-innovation.fr2

Jeune Pousse

il n’est pas nécessaire de donner son argent pour donner à une association tel est le crédo d’Abi-bao créée par Vincent Maréchal et Gilles perreymond. Cette jeune start-up finistérienne vient de mettre en ligne une plate-forme web sur laquelle les utilisateurs peuvent répondre à des sondages et ainsi recevoir en contrepartie une somme d’argent pour soutenir leurs associations préférées.

Abibao repose sur « un cercle ver-tueux » comme l’explique Vincent Maréchal en croisant les besoins des entreprises, des associations et des particuliers. « pour les

entreprises, Abibao représente une opportunité de réaliser des études marketing à faible coût et permet d’améliorer leur capital sympa-thie auprès des particuliers. pour ces derniers, la plate-forme offre un moyen non coûteux de réaliser une bonne action. enfin, pour les associations, Abibao représente un accès à un financement gratuit ».

en misant sur des outils numé-riques (plate-forme web, applica-tion mobile), Abibao constitue donc une alternative au don classique qui s’inscrit dans les habitudes des particuliers. Qui ne passe pas quelques minutes à procrastiner

sur le web ? Voilà une bonne raison de le faire maintenant en répon-dant en 3 minutes à un sondage pour financer les projets qui nous tiennent à cœur.

Accompagnée par la technopole Quimper Cornouaille, Abibao est en pleine phase de lancement et est aujourd’hui en recherche de membres (entreprises, associa-tions, particuliers). Depuis avril 2015 il est possible de s’inscrire sur la plate-forme web et la jeune startup s’engage à faire 1 € de don pour chaque nouveau adhérent.

http://abibao.com

Abibao, la solution pour soutenir sans dépenser un rond !

ÉCHos du rÉseAu

Vincent Maréchal, fondateur d’Abibao

Vert, bleu, gris, c’est avec cette palette de 3 couleurs que la Bre-tagne veut accompagner le déve-loppement futur de son économie. Bleu pour ses ressources marines, vert pour son agroenvironnement et gris pour le numérique et la « matière grise ».*

trois couleurs, mille et une nuances et 4 lettres : GLAZ.

La Glaz économie, c’est le nom donné à la stratégie régionale de développement de l’innovation et de l’internationalisation. elle fixe un nouveau cap et définit les prio-rités pour consolider les secteurs socles de la Bretagne (iAA, véhi-cules et mobilité, défense, numé-rique, naval, nautisme et tourisme) et pour faire émerger de nouvelles activités liées aux réseaux énergé-tiques intelligents et aux énergies marines renouvelables, à la santé et aux biotechnologies.

La Glaz économie : une plate-forme dédiéepour diffuser la Glaz économie, Bretagne Développement innova-tion a développé une plate-forme web :

www.glazeconomie.bretagne.bzh

Qu’il s’agisse d’innovation, d’interna-tional, d’entreprenariat, d’économie circulaire, de performance indus-trielle ou de maîtrise énergétique, www.glazeconomie.bretagne.bzh fait la synthèse de l’offre propo-sée par l’écosystème breton pour accompagner les entreprises. Lieu d’inspiration, elle met en avant des projets d’entreprises repré-sentatifs de « l’esprit glaz ». Véri-table guide pratique, elle propose aux entrepreneurs du territoire des outils et des contacts pour rejoindre la dynamique.

Partager une vision, unir nos forces pour le développement économique de la Bretagne

À L’orIGIneÀ l’origine de la Glaz économie, un document cadre, fruit d’une co-construction avec les acteurs économiques (entreprises, chambres consulaires, pôles de compétitivité, centres d’innovation, de recherche…). Ce document, adopté par le Conseil régional en décembre 2013, pose les bases de la politique économique régionale à l’horizon 2020.

La plate-forme de la Glaz économie a été présentée aux entreprises le 27 avril 2015 à Pacé.

entreprises

3Paré à innover i Juillet 2015 i L’actualité de l’innovation mise à jour quotidiennement sur bretagne-innovation.fr

PAroLe (s) d’InnoVAteur

Paré à Innover : fin 2013, Zeiss Vision Care France a perdu un de ses principaux clients et licencié 208 salariés, dont 117 à Fougères : comment avez-vous résisté à ce que vous-même avez appelé un tsunami ?

nicolas sériès : en capitalisant sur notre meilleur atout : notre marque. Zeiss a 170 ans d’existence. elle a été à l’origine ou a participé au développement de nombreuses innovations : nos chercheurs ont inventé le premier traitement antireflet en 1935 ; en 1969, Zeiss a marché sur la lune : l’objectif de l’appareil photo d’Armstrong sortait d’une de nos usines ; nous avons élaboré le microscope élec-tronique à balayage le plus rapide au monde ; la plupart des films nominés aux derniers Oscars ont été tournés avec des objectifs de caméra Zeiss… C’est sur cette idée de marque forte, sans com-

promis, que nous avons axé notre communication vers nos clients, les opticiens lunetiers, mais aussi vers le grand public. notre image, notre politique d’innovation, l’Ori-gine France Garantie de nos pro-duits nous ont permis de rempor-ter un appel d’offre verrier lancé par santéclair, un réseau de soins regroupant plusieurs mutuelles et assureurs, afin de fournir jusqu’en 2019 leur réseau de 3 000 opticiens. nous avons ainsi pu ré-augmenter dès cette année notre production quotidienne de verres, et rappeler 21 salariés qui se trouvaient en for-mation ou en chômage technique.

PAI : vous avez choisi de ne pas faire le gros dos…

n.s. : nous avons au contraire investi dans un plan de relance ambitieux de plus de 1,5 mil-lions d’€ afin de réorganiser et de moderniser notre usine fou-

geraise. nous avons été aidés à hauteur de 189 000 € par les pouvoirs publics – Fougères Com-munauté, Conseil général 35 et Conseil régional de Bretagne –. plus productive, plus moderne, notre usine est désormais capable de fabriquer l’ensemble des inno-vations du groupe, comme Drive-safe, un verre de tous les jours optimisé pour la conduite de nuit, ou Digital Lenses, destiné aux uti-lisateurs d’appareils numériques. L’innovation est essentielle. C’est uniquement grâce à elle que notre marque existe depuis 170 ans.

PAI : innovation rime-t-elle avec partenariat ?

n.s. : c’est le cas chez Zeiss. nous avons développé Drivesafe avec un laboratoire de stuttgart, le FKFs spécialisé dans les équipements automobiles, travaillé avec HeLLA, un équipementier fabricant de phares, avec l’université de tübin-gen, haut lieu de la recherche en ophtalmologie. Le résultat est un verre qui réduit jusqu’à 64 % l’éblouissement dû aux phares ou aux lampadaires, garantit une meilleure vision de la route même en cas de faible luminosité. Ce verre de tous les jours optimisé pour la conduite de nuit ou dans des conditions météo difficiles va rendre la conduite de nombreux automobilistes plus confortable, et surtout plus sûre.

zeiss.fr

Le meilleur de l’optique naît à Fougères

dix-huit mois après un plan social douloureux et une restructuration du site de Fougères, Zeiss Vision Care France sort la tête de l’eau plus rapidement que prévu. La filiale française du groupe allemand Zeiss, dirigée par nicolas sériès, mise sur toujours plus d’innovation et conquiert un nouveau marché.

nicolas sériès, directeur général de ZeIss Vision Care France

Les verres ZeIss drivesafe sont inspectés avec minutie en salle blanche avant de recevoir le traitement duravision qui atténuera les reflets gênants des phares.

une fois les verres drivesafe usinés au micron prêt, les techniciens ZeIss préparent la phase de traitement durcisseur sur la surface des verres, ces derniers seront ainsi très résistants aux rayures.

entreprises

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ProJet de reCHerCHe

Bord à Bord fait cap vers l’international

depuis qu’il s’est tourné vers le marché des professionnels, le chantier naval costarmoricain exporte la majeure partie de ses bateaux au-delà des frontières françaises. Avec succès.Le petit chantier naval des Côtes-d’Armor a réussi sa mue. Basée à plestin-les-Grèves, l’entreprise Bord à Bord, spécialisée dans la

construction de bateaux en alu-minium, propose aujourd’hui 35 modèles et réalise 70 % de son chiffre d’affaires à l’international. Des chiffres qui s’expliquent par le choix des cogérants, Catherine et Marc Blondeau, de se tourner vers le marché des professionnels en 2009. « Lorsque nous avons repris Bord à Bord en 2007, notre volonté était d’étendre la gamme de bateaux de plaisance, raconte Catherine. Mais la crise nous a obligés à rebondir. Aujourd’hui, 80 % de nos constructions sont à destination des professionnels. »

s’appuyant sur un site internet bilingue et les réseaux sociaux, les cogérants ont su gagner la confiance de clients étrangers qui, satisfaits des produits, ont porté et essaimé la réputation de l’en-treprise, notamment en Afrique. Celle-ci participe également aux plus grands salons européens en Allemagne et en Angleterre.

Aujourd’hui, Bord à Bord travaille avec de grosses compagnies gazières et pétrolières et avec la célèbre OnG écologiste sea she-pherd. « Le fait d’avoir intégré la marque Bretagne contribue à notre rayonnement, poursuit la cogérante. nous bénéficions aussi de l’accompagnement du Conseil général et du Conseil régional dans nos démarches à l’export. »

Outre son exigence de qualité sur le plan esthétique, qu’elle a su transposer de la plaisance au mar-ché des professionnels, la société bretonne tire sa force du partena-riat qu’elle établit avec le client à travers des échanges permanents. et outre, elle propose une prise en charge totale, des plans jusqu’à la livraison. Une stratégie efficace puisque l’entreprise embauchera un nouveau salarié à la rentrée.

bord-a-bord-boat.com

InternAtIonAL

Bord à Bord réalise 70 % de son CA à l’international

Biocomba et pHApack, deux pro-jets collaboratifs de r&D labelli-sés par Valorial et soutenus par les régions Bretagne et pays de Loire, ont démontré la faisabi-lité d’une production locale de bioplastiques. Digérés par des bactéries marines issues de mollusques de nos rivages, les déchets des entreprises triballat-sojasun et séché environnement, partenaires des projets, ont été transformés en granulés de plas-tique. Après le succès des tests en laboratoire et de l’échelle pilote, le consortium public/privé lance BluecopHA.

sélectionné par l’ADeMe, accom-pagné par Breizpack et CBB Capbiotek, porté par europlas-tiques, ce projet d’un million d’euros, unique en France, a pour

objectif de valider la faisabilité industrielle du procédé de pro-duction des bioplastiques. « Les enjeux de ce projet innovant inscrit dans la Glaz économie sont impor-tants, estime stéphane Bruzaud, enseignant-chercheur au labora-toire d’ingénierie des matériaux de Bretagne (LiMAtB) à l’Université de Bretagne sud. il s’agit de créer une nouvelle filière sur notre ter-ritoire en relocalisant les modes de production, d’économiser le pétrole, de valoriser nos déchets agro-alimentaires, de produire du berceau au berceau un plastique traçable, biodégradable et compos-table, utilisable par l’industrie de l’emballage. Le process innovant génère pour l’instant un surcoût, qui pourra être réduit avec la mon-tée en puissance de la production,

et compensé par les retombées en termes d’image d’un produit local, biosourcé et biodégradable. » Cher-cheurs universitaires et industriels ont travaillé ensemble, chaque partie apportant ses compétences. « nous sommes complémentaires, explique stéphane Bruzaud. et la création d’un consortium public/privé est indispensable pour décro-cher des financements et valoriser les projets. »

Les partenaires privés : europlastiques, triballat-sojasun, séché environnement, Cap Ouest

Les partenaires publics : Cip (École nationale supérieure de Chimie de rennes), LiMAtB (Université de Bretagne sud)

capbiotek.fr

Bioplastiques : la deuxième vie des déchets agro-alimentaires

Bientôt un plastique local, biosourcé, biodégradable ?

[email protected]@univ-ubs.fr

entreprises

5Paré à innover i Juillet 2015 i L’actualité de l’innovation mise à jour quotidiennement sur bretagne-innovation.fr

réseau

L’industrie du futur, plus ouverte,

plus collaborative, moins énergivore

L’industrie du futur, c’est le nom de la seconde phase du plan national de la nouvelle France Industrielle (nFI), lancé par le ministère de l’economie. un projet d’accompagnement des entreprises qui vise à moderniser l’outil industriel et à transformer son modèle économique par le numérique.

Mais, au-delà de ce programme national, à quoi va ressembler l’industrie du futur ? Qu’on le per-çoive ou non, elle prend forme sous nos yeux.

C’est celle qui va répondre aux nouveaux besoins du marché et aux nouveaux usages de ses clients ; plus intelligente, plus agile, centrée sur l’homme et res-pectueuse de l’environnement.

C’est celle qui s’apprête à pas-ser de la culture de la consom-

mation à celle du recyclage, de l’économie de la possession vers une économie de la fonctionna-lité. C’est celle va reconnaître l’humain comme la première valeur ajoutée de l’entreprise. Celle qui s’appropriera les clés de la révolution numérique (réalité augmentée, big data, robotisa-tion, dialogue machine-to-machine, internet des objets, cybersécurité, cloud, impression 3D…) et saura faire converger les technologies et les usages, les capteurs et les réseaux…

L’industrie du futur ne sera plus seulement l’industrie du produit mais celle du produit & du service.

Cette transition est en marche, elle se fera étape par étape.

toutes les entreprises sont concernées et nombre d’entre elles, sur le territoire breton, en

ont déjà pris le cap de façon assez remarquable. elles misent sur le collaboratif, l’innovation ouverte, travaillent sur leur performance énergétique, leur performance industrielle ; elles ouvrent leurs portes aux start-up car la trans-mission fait aussi partie de la transition.

Ces leviers, ces valeurs sont au cœur de la Glaz économie, la stra-tégie régionale de développement de l’innovation et de l’internatio-nalisation.

par ce dossier, nous vous pro-posons de découvrir quelques exemples d’entreprises et d’ini-tiatives qui s’inscrivent dans cette dynamique.

Bonne lecture… et un très bel été !

La rédaction

rÉseAU | inDUstrie DU FUtUr

Paré à innover i Juillet 2015 i L’actualité de l’innovation mise à jour quotidiennement sur bretagne-innovation.fr6

L’entreprise de Quéven (56) conçoit et fabrique des robots de placement de fibres de carbone. De grandes machines à tisser qui donnent des ailes à l’aéronautique en quête de légèreté. La start-up a bien grandi en quinze ans. titulaire d’une quin-zaine de brevets internationaux, elle emploie désormais 120 sala-riés pour un chiffre d’affaires de 20 M€ environ - dont 80 % à l’export.

Mais Coriolis Composites se consi-dère toujours comme un « ovni » dans le radar des grands groupes industriels aéronautiques. « il a fal-lu les convaincre que notre techno-logie de rupture pouvait répondre à leurs besoins et surtout passer le cap de l’industrialisation », com-mente Clémentine Gallet, sa prési-dente. La start-up s’est alors inté-grée tous azimuts dans les projets collaboratifs des pôles de compéti-tivité. D’abord avec safran, puis Air-bus récemment. À chaque fois pour trois ans minimum – et toujours avec des laboratoires universitaires en tiers de confiance scientifique.

C’est grâce à l’innovation ouverte avec ses donneurs d’ordre que l’en-treprise a fait la preuve matérielle de son savoir-faire. « Les pMe ont parfois peur de perdre leur pro-priété intellectuelle. De leur côté, les grands groupes doutent des capacités des pMe à leur fournir

des solutions industrielles. Mais les relations sont plus équilibrées qu’avant. tout le monde gagne à jouer cartes sur table », analyse Clémentine Gallet après plus de dix projets collaboratifs à succès dans l’aéronautique.

Demain, ce sera le tour de l’auto-mobile. Le fournisseur d’équipe-ments étudie avec Faurecia, Coo-per standard et Audi la production de pièces en carbone pour alléger la structure des véhicules.

coriolis-composites.com

entrePrIse ouVerte

Une plate-forme automobile est née, entièrement dédiée à la carrosserie du futur. son nom ? excelcar. elle réunit au sein de l’usine rennaise du constructeur automobile psA les principaux acteurs bretons de la filière - même concurrents. soit un noyau dur d’une quinzaine* de grands

groupes, de laboratoires et de PMe, tous convaincus des vertus de l’innovation ouverte pour faire aboutir des projets collaboratifs autour des matériaux composites.

portée par psA comme un projet de revitalisation industrielle de son site historique de la Janais, la plate-forme excelcar aspire à devenir un pôle de référence internationale dans le domaine de la carrosserie. Le pôle de compé-titivité iD4Car et les collectivités bretonnes s’en portent garants. Une association a été créée pour gérer les investissements – 3 M€ d’ici 2017 – et le travail d’une qua-rantaine de salariés mis à disposi-tion par les différents partenaires.

Une quinzaine de projets est déjà en chantier, en priorité sur les thématiques de l’allègement, de la montée en gamme et de l’assem-blage. il est question de systèmes

d’ouverture, de châssis allégé, de contrôle vision en ligne… « excel-car est un accélérateur d’innova-tion industrielle sur les process et les produits pour faciliter la mise sur le marché d’applications nouvelles, résume sergio Capitao, son directeur. Avec la finalité de diminuer les coûts sans dégrader la qualité pour maintenir la pro-duction automobile en France ».

L’innovation consistera aussi à faire travailler ensemble les grands donneurs d’ordre de l’automobile et des pMe agiles, issues d’autres secteurs d’activité (numérique, télécom, optique…).

excelcar.org

* Dont psA, Cooper standard, Faurecia, Corio-lis Composites, esi Group, l’École centrale de nantes, l’insa de rennes…

Coriolis Composites tire sa force de l’ouverture

excelcar, une locomotive pour la carrosserie

PerForMAnCe et reVItALIsAtIon IndustrIeLLe

Machine de placement de fibres chez Coriolis Composites

Pour lancer la locomotive, un soutien des collectivités est en cours, notamment via un financement Feder et région de 1,3 M€.

Clémentine Gallet, PdG de Coriolis Composites

Coriolis Composites a lancé le pro-jet de r&D Hydrofan visant à déve-lopper des pales d’hydroliennes. Ce projet collaboratif (UBs, DCns), labellisé par le pôle Mer Bretagne Atlantique, est accompagné par les collectivités (région, Morbihan, Lorient Agglomération).

À noter

rÉseAU | inDUstrie DU FUtUr

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eFFICACItÉ ÉnerGÉtIque en AGroALIMentAIre

La fabrication de produits laitiers ultra-frais est gourmande en gaz et en électricité (vapeur, eau chaude…). Les dépenses d’énergie de l’entreprise agroalimentaire tri-ballat-noyal représentent 3 à 5 % de son chiffre d’affaires annuel.

engagée depuis plusieurs années dans la réduction de son empreinte carbone, la société de noyal-sur-Vilaine s’est fait remarquer en installant une éolienne devant son usine sojasun, à Châteaubourg. Une chaudière biomasse est en cours de construction. Des pan-neaux photovoltaïques sont en place. Mais produire de l’énergie renouvelable est une chose. ne pas trop en dépenser en est une autre.

pour faire le bilan exact de ses consommations, la société s’est adjoint les services de la start-up rennaise energiency, spécialisée

dans l’analyse de la performance énergétique de l’outil industriel. « nous avions besoin d’une solu-tion innovante pour centraliser l’ensemble de nos données envi-ronnement, collectées jusqu’à pré-sent de manière plutôt hétérogène et parfois de façon manuelle », commente Céline Oget, coordina-trice management de l’énergie.

Connectée aux ateliers des 17 sites de production de l’entreprise, l’application cloud analysera le big data des consommations énergé-tiques de l’usine selon différentes conditions de production et de maintenance. elle identifiera les gisements d’économie d’énergie disponibles. elle sonnera l’alerte en cas de dysfonctionnement, d’incohérence, de sous-perfor-mance… « Avoir une connaissance fine de nos consommations est

précieux quand il faut renouveler certains équipements ». L’outil de monitoring développé avec le sou-tien du conseil régional, devrait aider l’entreprise à réaliser son objectif de réduction de ses émis-sions de CO2.

triballat.fr energiency.com

Acsystème fait travailler les algorithmes

triballat canalise ses énergies

InteLLIGenCe ArtIFICIeLLe

Une machine peut-elle être un peu plus rapide, un peu plus pré-cise ou un peu moins coûteuse en énergie ? Les algorithmes ont la réponse. La société rennaise Acsystème en a fait sa matière première pour améliorer la perfor-mance des systèmes industriels.

L’entreprise fonctionne comme un laboratoire de recherche externa-lisée, experte de la modélisation mathématique. « notre métier consiste à ajouter de l’intelligence dans les process et les produits grâce à notre savoir-faire en auto-matique, en traitement du signal et en techniques d’optimisation », résume son pDG, patrice Houizot. tous les secteurs d’activité indus-trielle sont potentiellement concer-nés, en particulier l’énergie, l’auto-mobile et l’agroalimentaire.

revoir la conception d’une boîte de vitesse pour équiper une gamme entière de véhicules utilitaires ?

Acsystème l’a déjà fait. réfor-mer un automate pour mettre en conserve des sardines au juste poids ? L’entreprise s’y est attelée.

très active en régions pari-sienne et rhodanienne, Acsystème exerce aussi un peu en Bretagne, notamment auprès d’eDF et de l’usine marémotrice de la rance. « Hier, il fallait produire beaucoup. Aujourd’hui, il faut produire de manière efficiente, au bon moment et au meilleur coût. Les algo-rithmes servent à tirer le meilleur parti d’une technologie existante ou nouvelle ».

en croissance à deux chiffres depuis deux ans, l’entreprise emploie 18 personnes à ce jour pour 1 M€ de chiffres d’affaires. elle anticipe dorénavant son déploiement à l’international.

acsysteme.com

travailler sur l’efficience de la production, tel est le métier d’Acsystème.

Vue de la nouvelle usine triballat de noyal-sur-Vilaine, 35). © triballat

CouP de PouCe

Acsystème a bénéficié en 2011 de l’aide Accompagnement régional de la diversification et de la création (ARDC) pour un montant de 500 K€. Ce dispositif vise à favoriser la création d’emplois de qualité dans les entreprises par un soutien financier aux investissements matériels ou immatériels, sous forme d’avance remboursable.

AGenDA

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rÉseAU | inDUstrie DU FUtUr

CoLLABorAtIF

Vous êtes une start-up ? Vous recherchez un bureau ou un coin de laboratoire pour valider un pro-jet d’innovation ? Jetez un œil sur la plate-forme Breizh Lab. Vous trouverez peut-être votre bonheur sur la carte. et ceci sans bourse délier à Vannes, rennes, Montréal ou sao paulo.

imaginé par un bouquet d’indus-triels bretons*, le site Breizh Lab met en relation des PMe indus-trielles en phase de lancement avec des entreprises déjà bien installées qui mettent à leur dis-position gratuitement des espaces de travail dans leurs bureaux, leurs salles blanches ou leurs ateliers. « Dans le secteur du numérique, on ne manque pas de pépinières ni d’incubateurs. On répare cet oubli dans l’industrie », résume Frédéric Lescure, président de socomore, fabricant de produits d’entretien. La colocation est encadrée par un « bail » de six mois à trois ans. elle ouvre droit à l’imprimante, au wifi et au café, bien sûr, mais aussi à une batterie de conseils pour transformer l’essai.

Fondé sur le concept d’essaimage de proximité, Breizh Lab entend offrir une vraie chance de réussite aux projets de création indus-triels en faisant baisser, notam-ment, leur coût d’installation. Les deux parties doivent y trouver leur compte. « La pMe peut profiter de l’expérience de son hébergeur. en retour, celui-ci fait rentrer des neurones dans son entreprise pour ouvrir son horizon d’innova-tion ». Un échange de bons procé-dés qui pourrait utilement booster le développement économique local autour de nouveaux projets collaboratifs « si affinités ».

breizhlab.fr

* ACB, BA systèmes, BMs Assurances, Coriolis Composites et socomore

Breizh Lab invente la colocation industrielle

Visite du réseau breton de l’innovation dans la nouvelle usine de socomore, le 26 juin 2015 à elven (56).

ZooM : usIne AGroALIMentAIre du Futur

Depuis 4 ans, à l’occasion du Carrefour des fournisseurs des industries agroalimentaires (CFiA rennes), Bretagne Développe-ment innovation et Valorial, en partenariat avec les organisateurs du CFiA rennes, et en lien avec les centres d’innovation technolo-gique bretons(1), proposent l’ani-mation « Usine Agroalimentaire du Futur ».

À chaque édition sa thématique. La dernière, qui s’est déroulée du 10 au 12 mars 2015, a porté sur la performance énergétique.

Quand on sait que l’énergie est le 2e poste de dépense après les matières premières, on comprend l’importance de trouver de nou-velles sources d’économie et des solutions pour améliorer la com-pétitivité énergétique en iAA.

pour comprendre comment ces entreprises peuvent optimiser leur consommation énergétique, trois démonstrateurs ont été présentés (froid localisé, outil d’analyse de la performance énergétique des outils industriels, immersion dans un cockpit de directeur indus-triel). Ces animations ont permis aux industriels et aux entreprises de découvrir de manière ludique qu’un outil de production bien ou mieux réglé permet un potentiel d’économies considérable.

parmi les autres thématiques abordées les années précédentes : la réalité virtuelle au service de l’excellence industrielle agroali-mentaire (2014) ; robotique, cobo-tique, la technologie au service de l’homme (2013) ; les expertises du territoire en réalité augmentée.

rendez-vous l’année prochaine au CFiA 2016 pour découvrir la nouvelle usine agroalimentaire du futur.

(1) ADriA Développement, iDmer, l’institut Maupertuis, la MeitO, le pôle Cristal, ZOOpOLe Développement. Le collectif associe également Bretagne Commerce international et Agrocampus Ouest.

(2) institut de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture

L’usine agroalimentaire du futur

ContACtJean-Paul Simier, directeur des filières alimentaires à BDI – [email protected]

L’usine agroalimentaire du futur au CFIA 2015 (mars - rennes)

l’État a lancé 3 appels à projets visant à soutenir l’investissement et l’innovation des entreprises agricoles et agroalimentaires : innovation et compétitivité des filières agricoles et agroali-mentaires ; reconquête de la compétitivité des outils d’abat-tage et de découpe ; Améliorer l’éco-efficience dans les secteurs industriels et agricoles. plus d’infos : bretagne-innovation.fr

À noter

AGenDA

9Paré à innover i Juillet 2015 i L’actualité de l’innovation mise à jour quotidiennement sur bretagne-innovation.fr

succès lors des International B2B Meeting à thetis eMr (mai 2015 à nantes) : 195 rendez-vous d’entreprises dont une quarantaine avec des entreprises étrangères

BusIness À L’ÉCHeLLe InternAtIonALe

ContACtJean-Paul Simier, directeur des filières alimentaires à BDI – [email protected]

Festival Breizh transitiondu 18 au 20 septembre à quimper

La 1re édition du Festival Breizh transition propose aux entreprises, aux collectivités, aux institutions, aux asso-ciations et au grand public de se retrouver à Quimper du 18 au 20 septembre 2015. parmi les sujets abordés lors de ce rendez-vous : efficacité énergétique, véhicules électriques et hybrides, éco construction, énergies marines renouvelables, gestion des déchets , économie circulaire, domotique ou encore le climat etc.

Ce rendez-vous, parrainé par le navigateur roland Jourdain, est porté par la région Bretagne, l’Ademe, Bretagne Développement innovation, Quimper com-munauté, Quimper Cornouaille Développement et la CCi Quimper Cornouaille, etc…

breizh-transition.com

expo Milano 2015du 20 août au 2 septembre 2015

La Bretagne, pilier de l’agroalimentaire en europe, s’installe à l’exposition universelle de Milan, du 20 août au 2 septembre 2015.

en partenariat avec Quimper Communauté, rennes Métropole et saint Brieuc Agglomération, la région Bretagne sera présente sur le pavillon France pen-dant 15 jours. Cet espace d’exposition de 300 m² sera consacré à la thématique « Bien manger, aujourd’hui et demain » et mettra en lumière le territoire, les femmes et les hommes et les produits bretons.

pour valoriser les entreprises bretonnes agroalimen-taires lors de cet événement international, la réa-lisation de l’espace Bretagne a été confiée à BDi qui s’appuie sur la Chambre régionale d’agriculture et sur BCi pour proposer aux entreprises des actions com-merciales dans les salons Vip.

360 Possibles, l’innovation en mode BZH. C’est reparti !7 & 8 octobre 2015, Brest

Après une 1re édition à rennes en octobre 2014, Bre-tagne Développement innovation renforce la dynamique de 360 possibles, l’innovation en mode BZH autour du thème « L’entrepreneur chasseur-cueilleur ». L’évé-nement, associé cette année à l’Open de l’innovation (rendez-vous d’affaires organisé par la CCi innovation Bretagne) se tiendra les 7 et 8 octobre 2015 à La passe-relle, le centre d’Art Contemporain de Brest. en atten-dant, BDi propose des Avant-premières 360. en tout, six « échantillons », distillés de juin à septembre 2015 lors d’événements régionaux. Une occasion pour le public de participer, en exclusivité, à des ateliers sur les ten-dances et les signaux faibles qui permettent de faire émerger des innovations de rupture. Ces premiers ren-dez-vous se sont tenus lors d’événements régionaux (à rennes, à Lorient et à Quimper).

prochains rendez-vous « Avant-première 360 » :• le 16 juillet à Carhaix pendant le West Web Festival,• le 4 septembre durant l’Open de golf de pléneuf-

Val-André avec Côtes d’Armor Développement,• le 8 septembre à Morlaix avec la CCi de Morlaix

et CCi 29.

360possibles.bzh

ContACtRonan Dollé, responsable pôle Innovation transversale02 99 67 71 16 – [email protected]

Les prochaines conventions d’affaires du réseau een*, prenez date et participez :

space, salon international des productions animales – 16 & 17 septembre à rennes

A Invest in Cyber, forum d’investissement sur la cybersécurité – 14 & 15 octobre à rennes, co-organisé par le le pôle d’excellence Cyber et ses partenaires avec le soutien de French tech rennes, de rennes Métropole et de l’ensemble des technopoles bretonnes et ligériennes.

Au safer seas, salon dédiée aux problématiques de la sécurité et sûreté maritimes – 27 & 28 octobre à Brest.

entreprise-europe-ouest.frContact : pierre servel, chef de projet een à BDi – 02 99 67 42 04 – [email protected]

* enterprise europe network (een), organisateur des international B2B Meeting, est le réseau européen pour le développement international des entreprises. en Bretagne, les actions sont coordonnées par BDi et la CCi Bretagne.

29/09, rennes 1res rencontres autour de la chimie et des biotechnologies. Un événement UiC Ouest Atlantique et CBB Capbiotek.

plus d’infos sur le site de l’UiC Ouest Atlantique

13/10, rennesConcours Crisalide numérique : soirée de remise des trophées

Un événement CCi rennes, en collaboration avec l’association Créativ.

crisalide-numerique.fr

AutresdAtesÀ retenIr

À LA CrOisÉe Des FiLières

Paré à innover i Juillet 2015 i L’actualité de l’innovation mise à jour quotidiennement sur bretagne-innovation.fr10

Breizhtour, l’appli qui voit plus grand

spécialisée dans l’organisation de voyages ou de séminaires « clés en main » vers la Bretagne, l’agence Funbreizh propose des séjours entièrement éco-responsables et des animations innovantes autour des atouts de la région.

si Jean-Vincent petit n’est pas natif de Bretagne, il a rapidement cerné les richesses de sa région d’adop-tion. À tel point qu’il a décidé, en 2009, de créer Funbreizh, une agence de voyages événementielle qui compte, aujourd’hui, douze col-laborateurs. Celle-ci s’adresse aux entreprises, dans le cadre de sémi-naires « clés en main », aux comités d’entreprises et associations pour l’organisation d’animations fédéra-trices ou de séjours découverte et aux particuliers à travers des cof-frets cadeaux. sa ligne de conduite ? proposer des séjours entiers vers les quatre départements bretons et la Loire-Atlantique pour « voir et jouer la Bretagne autrement ». sur les 196 séjours proposés, près de

40 sont éco-responsables et font appel à des restaurateurs et des hébergeurs qui se sont engagés à diminuer leur empreinte sur l’environnement. L’agence propose même le train ou la voiture élec-trique comme mode de locomotion.

des partenaires fiables

« il y a quelques années, j’ai créé une entreprise dans l’édition de logiciels informatiques à paris, raconte Jean-Vincent petit. tous les trimestres, j’organisais des séminaires et je ne trouvais jamais ce qui me convenait. Quand je suis revenu en Bretagne, je me suis dit qu’il y avait quelque chose à faire... » en 2010, l’entrepreneur lance le projet avec le dépôt de la

marque KdoBreizh et s’entoure d’une équipe solide et de parte-naires fiables qui partagent les mêmes valeurs pour proposer l’excellence. « La Bretagne véhicule des valeurs authentiques et dégage un fort sentiment d’appartenance. Or, c’est aussi ce que souhaite transmettre le chef d’entreprise auprès de ses collaborateurs. »

À l’instar de la Zoé Aventures, un rallye en voitures électriques lancé en juin dernier lors du séminaire de l’entreprise Groupe Vert à saint-Brieuc, Funbreizh a su inventer des concepts simples et novateurs qui font aujourd’hui sa réussite.

funbreizh.com

Funbreizh, la Bretagne pour étendard

Destinée aux visiteurs et aux Bre-tons qui veulent (re)découvrir leur région, une application mobile de réalité augmentée émerge en Bre-tagne. Une application de plus ? Que nenni…

Développée par Bookbeo qui, depuis 2008, « connecte le réel au virtuel », Breizhtour se veut diffé-rente. Une fois téléchargée, elle déclenche automatiquement, à l’approche d’un monument, d’une sculpture, d’un lieu remarquable, des contenus 3D, des vidéos, des audioguides, des témoignages…

Les collectivités locales approchées sont séduites par cet outil original : « elles décident des points d’intérêt qu’elles veulent mettre en valeur, financent la connexion à l’applica-tion et communiquent sur le service offert, explique sophie Deniel, fon-

datrice et dirigeante de Bookbeo. Au-delà de la simplicité d’utilisation et de l’esthétique de l’application, les communes apprécient la mise en valeur de leurs territoires, la qualité des contenus – que nous tra-vaillons avec elles et les personnes ressources des communes, en nous appuyant sur le Comité régional du tourisme de Bretagne et topic topos Bretagne– et la place donnée à la parole des habitants, mémoire et richesse de notre région. »

sainte Marine et la Communauté de commune de l’Aulne maritime inaugurent le premier démonstra-teur Breizhtour, testé dès cet été par les visiteurs.

sophie Deniel et son équipe ont déjà imaginé de futurs développe-ments, « de la billetterie numérique à l’achat d’un souvenir imprimé en

3D, en passant par les coordonnées des témoins qui apparaissent sur les vidéos. »

bookbeo.com

tourIsMe & dÉVeLoPPeMent durABLe

tourIsMe & rÉALItÉ AuGMentÉe

Breizhtour, une application didactique et ludique pour découvrir le territoire.

dernière nouveauté, Funbreizh propose des rallyes d’aventures en véhicule électrique.

À LA CrOisÉe Des FiLières

11Paré à innover i Juillet 2015 i L’actualité de l’innovation mise à jour quotidiennement sur bretagne-innovation.fr

Avec exhalia, le monde est déjà au parfumIssue des télécoms, la société bretillienne a su développer des solutions uniques en matière de marketing olfactif. Grâce à des diffuseurs de parfums innovants, son potentiel marché est presque infini.

Les produits et technologies parfu-més d’exhalia sont plus que jamais à la conquête du monde. L’entre-prise dinardaise, qui réalise 40 % de son chiffre d’affaires à l’export, voit aujourd’hui ses perspectives de développement croître de manière considérable. sa spécialité ? Ajou-ter des odeurs aux images et aux sons et diffuser des parfums à la demande. La société travaille ainsi avec plusieurs grandes marques dont elle diffuse les nouveaux par-fums dans les rayons des maga-sins. pour le couturier Jean-paul Gaultier, elle a même conçu une clé UsB odorante permettant à l’internaute d’humer les fragrances du créateur à chaque page visitée. Cette capacité à innover est liée à un savoir-faire très particulier. « Un

tiers de l’effectif de l’entreprise est issu des télécoms, explique Yvan regeard, fondateur et actuel pré-sident d’exhalia. Cela nous per-met d’adapter ces compétences au domaine du marketing olfactif. On prend des éléments technolo-giques déjà existants que l’on asso-cie de manière intelligente. » Dis-posant maintenant d’une gamme de produits matures, l’entreprise fait du développement commercial une priorité. ses cibles ? L’hôtel-lerie, les magasins, les jeux vidéo, les maisons de retraite et tous les lieux recevant du public. elle vient notamment de développer un bar à fragrance qui va révolutionner le mode de consommation du parfum et sa distribution.

« Depuis deux ans, nous avons changé de stratégie, poursuit Yvan regeard. Avant, nous étions plutôt un bureau d’étude. Le problème, c’est qu’on était trop en avance par rapport à certains de nos clients qui étaient réticents à l’idée de porter la moindre innovation technologique. Le fait de pouvoir proposer notre propre gamme a augmenté notre potentiel marché. Aujourd’hui, nous vendons des diffuseurs par-tout dans le monde. »

exhalia.com/fr

partager son coupe bordure, sa voiture pour aller au travail, trou-ver une baby-sitter pour une soi-rée ciné, vendre ou donner les meubles qui encombrent le garage, trouver des partenaires de jog-ging, ça serait bien… Mais où et à qui s’adresser ? Les sites existent, certes. Avec chacun sa spécialité. « C’est un paysage très fragmenté dans lequel il est difficile de s’y

retrouver, estime David rouxel, co-fondateur de Mon p’ti Voisi-nage. en s’inscrivant gratuitement sur notre site, les utilisateurs d’un quartier, d’une ville, ont accès à de nombreux services utiles au quoti-dien et générateurs d’économies : petites annonces, achats grou-pés, covoiturage domicile-travail, échanges de compétences, prêts, dons… ils peuvent également lan-cer des alertes en temps réel (« j’ai perdu mon chat ! »). ils peuvent surtout le faire en toute confiance : le domicile des personnes qui s’ins-crivent est confirmé. Mon voisin est vraiment mon voisin, et ça change tout. Mon p’ti Voisinage, 1er agré-gateur de services collaboratifs, est le seul réseau social où il faut montrer patte blanche. » La plate-forme participe à la restauration du lien social, à l’émergence d’une vie de quartier moderne, basée sur les

nouveaux usages et sur des valeurs saines : « on ne divulgue pas d’infos sur les utilisateurs, il n’y a pas de publicité, précise Alexis Urien, co-fondateur. On pratique l’ouver-ture vers des partenaires choisis, comme les services publics et les collectivités, en recherche de dia-logue citoyen, de nouvelles dyna-miques pour favoriser la vie de quartier. » et parce que le mieux-vivre ensemble passe aussi par le mieux-consommer ensemble, Mon p’ti Voisinage propose des produc-teurs locaux, des AMAp, des jar-dins partagés… Lauréate des prix startWest et planète e-commerce, – « qui reconnaissent à travers nous l’innovation d’usage » – la start-up lancée en mars 2014 à Dinan compte aujourd’hui 4 500 réseaux dans toute la France.

monptivoisinage.com

Mon P’ti Voisinage, le réseau social des vrais voisins

tÉLÉCoM & MArketInG oLFACtIF

nuMÉrIque & LIen soCIAL

Le 24 juin, lors de la remise du prix HAPPY CItY, la start-up a reçu le trophée AG2r La Mondiale pour sa plate-forme collaborative sharing City.

Les diffuseurs de la gamme uscent, développés par exhalia, permettent la diffusion d’un parfum par substrat sec sur des surfaces allant jusqu’a 120 m2.

L'inVitÉ De MArQUe

L’artiste lorientais affiche sa passion dévorante pour la Bretagne sur des vêtements et des objets. Il lance également dousig, une collection pour enfants distribuée entre autres par Armor Lux.

Un requin, une baleine ou un cochon qui ouvrent une gueule en forme de Bretagne comme pour l’avaler, un crabe qui en pince pour la pointe bretonne, la voile d’un navire grignotée par notre pénin-sule… Les dessins du Lorientais Ollivier Fouchard s’affichent sur des tee-shirts colorés, des mugs, des montres. Avec gourmandise : « si ma marque s’appelle Je dévore ma Bretagne®, ce n’est pas pour rien, explique l’artiste. J’invite les gens – Bretons et non-Bretons – à dévorer notre région comme on dévore un bon livre. La Bretagne, c’est du mordant, de la niaque, du croquant, de l’appétit : ce sont ces qualités que j’ai voulu mettre en images, loin des clichés humo-ristiques négatifs qu’on retrouve sur certains produits proposés à la vente dans la région. J’ai voulu prendre un chemin plus subtil avec des formes épurées, privilégier la double lecture, ne pas livrer les choses immédiatement. » La col-lection est née accidentellement, dans l’atelier du plasticien : « je travaillais sur la thématique des fonds marins, se souvient-il, et je

gravais du plexiglass qui permet de travailler en transparence. La carte de la Bretagne a glissé sur la baleine que je venais de réaliser. J’ai trouvé ça intéressant. »

un logo génial

Avec Je dévore ma Bretagne®, Ollivier Fouchard combine sa passion pour l’image et son atta-chement au territoire, « à l’iden-tité forte, aux nombreux atouts, qui va de l’avant. » L’adhésion à la marque Bretagne ? « pour moi, c’était obligatoire, dit l’artiste. J’aurais été très déçu de ne pas en devenir partenaire. Je suis très sensible à l’identification chartée – l’artiste a travaillé pendant 20 ans dans la communication –. Le logo est génial : simple, facile à utiliser, valorisant pour la région. La charte marque Bretagne est claire et vertueuse. La volonté de la région de fournir cette marque aux industriels, aux créateurs bretons, a créé une cohésion et un réseau régionaux. Je suis fier d’apposer sur ma communication un logo qui m’a crédibilisé, et m’a permis d’obtenir très rapidement des rendez-vous avec des diri-geants d’entreprises. »

Promouvoir le savoir-faire breton

C’est à Bresan, entreprise van-netaise, qu’Ollivier Fouchard a confié la commercialisation des tee-shirts. « J’ai fait appel à des industriels qui connaissent par-faitement leur métier. Je ne m’oc-cupe ni de la fabrication, ni de la vente. Je reste à ma place : je suis

auteur-plasticien, je vends mes idées, mes créations. C’est ce qui me permet de garder l’esprit libre pour travailler. Ça ne m’empêche pas d’être attentif à ce que font mes partenaires : j’ai demandé à ce que la communication papier de Je dévore ma Bretagne® soit imprimée dans la région, à ce que les meubles de présentation des articles y soient fabriqués. Une série de tee-shirts en coton bio, sérigraphiée en Bretagne, est dans les cartons. La collection est distribuée en boutiques, dans des lieux touristiques, via la plate-forme Le kiosque breton. La pro-motion des entreprises bretonnes est pour moi primordiale. » Armor Lux est l’un des distributeurs de la collection pour enfants que vient de créer Ollivier. Dousig®, (« c’est tout doux » en breton), retravaille un triskell « moderne, rayonnant, en mouvement ». Le plasticien réfléchit à un projet de gamme de yaourts pour enfants pour le compte de la laiterie Ker ronan, et a travaillé sur un livre bilingue français-breton qui sortira pro-chainement. Ollivier Fouchard a de l’appétit.

jedevoremabretagne.comdousig.com

Directeur de la publication : Frédéric rode i rédaction : Chrystèle Guy, Olivier Brovelli, Béatrice ercksen, Matthieu Huet i Crédits photos : emmanuel pain i Création et réalisation : hippocampe.com - 800033 i Bretagne Développement innovation, 1 bis, route de Fougères - 35 510 Cesson sévigné i tél. 02 99 84 53 00 i [email protected] i tirage : 7 300 exemplaires

ollivier Fouchard Je dévore ma Bretagne® - dousig®

tout savoir sur la marque BretAGne :

marque-bretagne.fr

Avec le soutien de

Ce projet est cofinancé par l’Union européenne. L’Europe

s’engage en Bretagne avec le Fonds européen de

développement régional

Je dévore ma Bretagne® et Dousig® au Festival interceltique de Lorient ! tee-shirts et objets y seront vendus, du 7 au 16 août.

À noter