8/ FOREX CONTACT 1 AVRIL 1989

~-- ........ .:.,:ii.;~LA VIE DE L'AMICALE 1

Rétrospective de l'épopée Forex

Par Marcel Fonade

MANO l PREMŒR FORAGE LANDAIS

A la vellle cw noue Asemblée Générale 1989 o Andernos Je pense que le moment est venu cw lalla une r~oepedlve SUI ce que lurent les débuts de !épopée Forex dans cette r6g1on landcme. ce bdoral de sable et d 'CIIloo que llnQ6ntew Nicolas Bré­monber. vers la !indu 18" siècle. ovall con· soUdé et eNichl par la plantation d 'une vaste lorét Cene torél. emblème du pays landais et vénlable paradis des chasseurs. 6talt avant tout l'unique ressource de cene région par sa production de r6slne el de bols. Jusqu'à cel heweux jOw ol) fore x. sous l'égide d'!sso Standard. lui à l'origine du rev!Ie· ment 6conomlque quJ Ht passer le Pays de eom de l'ére des oemmews à l'ère des ~abers Cestle 18avrU 1953quel'6qu!pe ForexSO<IS la condUite de Paul Pemoud dont la con· naiSIOnC8 cw l'anglais et du métler avall OCQIIIS l' enb6re conllance de J SUlbnQ le représentant Texan d 'Es1o. commença l'épopée landcme par 1e 10raoe de Mano 1 (sec). avant de d6m6naoer l'appareil SUI Pl::trenbs len bordWe du loc du meme nom où le toraoe débuta le 2 novembre 1953 Pow ma part. je rej04gnls l'équJpe à Pl::tren· Ils comme adjolnl au chef de chantter el prl$ pension avec Pemoud Godet. KopU et bien d 'autres à l'hOtel dela Poste. oo la patronne cene brave mère Nadaud. à quJ la pres· tance avau valu le surnom de • colonel •. nous gavait de plantureux repas. dont les !ines sp6ctabtès landaises telles que salmis de palombes. b6casses sur canapé ou bro­chenes d 'alouenes réhaussalent les mérites de ce cordon bleu Sw le chanl!er le tarage avanccrlt lente­ment 001 le vleO appareU Trauzl avec ses moteurs Man. -pompes Wltlh et sa trans­IIUSII>OC\ Wuet!el J)lélentœl de sérieux signes de lallgU8 se moruleolanl par de fréquentes pannes padoll malencontr8U58S et U>OPPOI· tunes comme celle de l'ernlxayage(SP 12) le JOW de la Sie llalbe, quJ retarda de 3 h lo repas pr6vu pow mldt n est bon cependant de rappeler que nobe Salnte Palronne ne perdtl rten pour anendre car eUe tut généreusement arrosée Den tut de meme pow S\llling. quJ toute de ne pou· voir pa111clper à nos conservanons n·en leval! que plus lrèquemment son vene. jUSQ\l'au moment 0\lle • Texan • s'écroula Ivre mort Nous dllmes le transporter che% lui à Belin o\l la • Texane •. qui nous tint pow responsables de l'ennivrement de son époux, nous pcaiCI un de ces savons qu'aucun d·entre nous ne comprit Le 22 décembre 1953. le forage lut Inter· rompu à 2057 m. non pow la célébranon desl6teode llnd 'annéecommeonpowran

le supposer. mats pow procéder au rempla· cement du vieux Trauzl par 11déco 1050 neul qui venait d 'étre débarqué à Bor· deaux et qui ~ait en cours d ·achemine­ment vers la gare d 'Ychoux La permutation dura plus de 2 moiS et ce lut avec un appareil Oambant neul que le !orage reprit le 12 mars 1954 LA DEC0 11VERTE DE P ARENTlS c est le 22 mars 1954 alors que le tJépan anelgnCDI les 22!10 m qu ·opparwentles pre­nuers • euttlngS • fluorescents qw matèrent Blénol. le géoloQue Esso. à prélever une OOIOCie QUIS avéra promeneuse par saper· méablht6 ellOn 1mp1égnanon En déPit d un cenarn ocepncsme des U'!Qé­ruews et desg~(qul n·en é«Denl pas à lew premltre oarocte imprégnée). il lut cependant décidé de tesler cette formation Etant donné que nous ne posséd!ons pas cet équJpement. et quetes compagnies de ser· vice n 'avaient pas encore tatt leur appari· liOn. on bt appel à la S N P A qui nous dépê­cha son , testerman • André Barody. avec tout le matériel Indispensable pow cene opération Le • tester • tut donc descendu le 24 mats el dès l 'ouverture se mlt à débtter sous les regQtds 6bahls des responsables qw. stupé­la!ts laislérent se rempbr les bges (')"")avant d ·ordonnerla remontée

dans en besseques etlec· manœuvre dwant laquelle Se brut

s émanat1 un gaz hautement inOam· mable. se répandait sur le plancher el sw les hommes Pow timller les rtsques d 'll'lcen­dte dus aux échappements. les moteurs étalent arrétès aprts chaque déblocage de lige. ceUe<i étant ensuite dévissée el déga· gée manuellement Lo manœuvre qui dura li hewes s'etfec· tuaU sous la sauveoarde des pompiers tores­bers qw lavatent le plancher à grande eau avant chaque remlse en route des moteurs et sous la protectron dela gendannene qw gardent !entrée du chantter pow parer à !InvasiOn des cuneux Le lendemcnn U laUut ck)lurer rapidement les beux oar Euo en olllclaJlsanlla décou· vene. aval! propagé la nouvelle hors des brrutes de Pl::trentiS el provoqué la ruée d une IOUle dtsparare qw donnœt au chan· t~er un oll de 16te toratne Ce turent ensurte tes jownallstes qw arnvè· rent en torce. et pour lesquels nous dllmes tmproviser une recons!ltutlon de la remon­tée du • test • Reconstrtutlon quJ co!ISlstall à meUre une tige dans le trou. de termer !obturateur el de Jaire circulation inve"" pour provoquer un jet de boue. aulow duquel se disputaient les chasseurs d 'ima· oes Les jours suivants c 'était ces mêmes joWnallstes quJ venaient nous harceler d 'lnterv1ews pow tnonderla presse d 'articles qw nous 6r1QealeN simUltanément en vedettes aventuners ou martyrs Mœ.s la palme du v-ttanat revint ltlcontestable-

menJ 0 P. l'emoucl que le$ médlœ hlsoérenl ou ténllh de la populaJ1t6 sous les pseu­donyme. preollgleux de • Gary Cooper •. de • Roi du ~ole • ou de • Globe-Trottew • En ce QUl me concerne. Je leur tus aussl un sujet de chotx. car l'acctdent dont je tus vic­Ume Hl l'objet d'unelongue chronlque donl les termes élogieux louaient • le cowage et le mértte de ceo brave. pétrollers • (sic). n me serait Uop long de relo1ertout ce QUJiut mis en p01ure. 0\JJSI me conlenterots-je d'allii· mer ou d ·11111nner tes propos!Jgwanl sw le tac..urulé de l'arUcle de • Fronce Sou • d·lt\Cius · OUI. c est boen en mellOni le , spoo1 , en plooe opr• avou ooulevé le • B O.P '·que 1· élr.ngue caae ec que ,. eu l'onnulaue gau­che éc:rasé entre leo 2 bnde5 • OUI Je dus commander mol-même la monœuvte pow me llb«er cor les SOI1dews o~~o~• ne savot.nt plua kllle un no!!\Jd plot

·NON ce n est pas 1n01 QUl condulsoit la va­ture pow aller 0 l'hOpllal. mots G Godet ·NON ce n· est pas 0 Bordeaux mots 0 Arca· chon que Je tus aml)l.lté du doigt. amputa­tion durant laquelle le chirurgien m'enlre­tenott d 'lndlceo de péUote qu ·u avait décou· vert. dans son jardin (sans commenlalre) ·OUI. u est vrai queiiX ]owJ après. avec mon bras en écharpe. r états de retow sw le chantier oo. avec P Lordon el R Moullgne prêtés por la S N P A • nous assunons une permanence pour la prévenbon des érup­bons pendant le forage de la couche La 1orage du o-nen~• pcJUlUVIt en oarot· tage oontrnu avec le carolber 0 oowonne diamants (Ah ceo diamants 1 quel suocès ils ewenl ~ QUl-.:tuafl-débuts en l'rance sous la MeU. de MM l..o'.or et Rlter palrons de Chnstensen Pow des r0110ns de Mcur\té dues 0 des per­tes de Clrculatlon le forage tut dêlinibve­ment arrêté 0 la COte 2398. 40 rn elle pwts CIUSIIIOt équlpé pow so rru.e en production Pendant que se powsulvalt la complétion du putts. Esso mettait les bouchées doubles pow assurer la rentabtllsatlon du gisement. Des compagntea concurrentes telles que LanQuedoctenne et S N PA turent appelées o la rescousse. concurrents que nous accueUUmea 0 la lOis sans inquJétude et sans joie tandla quete 525 R:>REX venait rempla­cerle 1050. lequel allait quitter l'mentis pow lénJer de réddlver so réusltte dans une série de • Wllcals • Par Olllews. ttn mat 1954 ératenl d610 lnOUQW• 3 bacs de stockage de 3000 rn• re bès o la Qate de Parenns par un ptpe·lrne de 6 •• d 00 le brut Olknl être a~ par trotn ve111a ramnene Esso de Port·Jérome c est de cene Qate. soudatnemenl réacti· vée qu·allalent partu leaconvorsd'or notr 0 ta grande IOle des PareniiiiOrs el de leur Moue. le Docteur Henri Mlrlln. qul allatl invesllr les • royatues • pow faire du Paren­hs d'alot$. le Parentis de maintenant

DE L'OR NOIR A L'OR JAUNE

L'or noir. cene nchesselssue du sous-sot lan· dal.s allall aussi éveWer les convoitises de certains spéculaieuro, dont les opérations boursières quotque plus • super11delles •. n·en étalent pas moinS lucratives C'est ainsi que 1 'abbé Elle Bonnatn cwé de l'menbs oans doute lnlllé patiU&Igrleur eut l'Idée géniale de convertir en actions Esso

LA VIE DE L'AMICALE

toutes les konomles r*:J·1sêes 0 partir des motgres denleiS dea quêteo dominicales L'initiation élalt bonne. puiSqu'en peu de tempo ceo actiOns turent mult!pll-par dix. transtorrnant te modeste curé en riche eccté­slasttque envié de - ouotUes. jalousé de ses palis. et harcelé (lui 0\ISSI) des ]ownallstes Cette réussite tinandère enhardit de nou­veaux émules QUl se dlsolent • Powquo! pas mot ? • mals le. dieux n'61otenl pas tou· jours compllceo et leo déceptions turent cruelles Tet lulle cas de Henri Paoque! recevew des PTT de Parenus. QUl <:l>aBJnlla bécasse 0 proXItlllté du lotage de Pmenfls 3. lulle témoin OCUiaUe d ·une g\Ciée de boue en cours de mcmaouvre qu 'd lnlerpréla comme un début d · énlpt>on D conclu! 0 la décou­verte d ·un nouveau gflement el se pula­pifa ou téléphone pow dllluser la (la\I$Se) nouvelle ce qw provoqua une ~\ousse ilb· cote des actiOn Elso qul valut 0 H Pasquel de sérieux démêlées avec la Justice Cenotns loreurs OUSII . que la tortune ne lots­sait pas !nset\IÜ)les. se Vllent anelntsdu virus de la SPécUlatton Pow ma pan. c'est par une belle nuit de juillet 1956. dale de la découverte du gisement de Lugos. que je devins la victime de ma croyance 0 t 'iniall· bbllité de l'tnlHanon Cette nU!t-10 je me trouvaiS <lans te bweou du chanUer avec teo lnQénleurs de !orage MM Cututchetet GuJroudet(Esso)QUllntor­matent lew patron M Mart1n du r<isultai pos1tû du • 1811er • que nous verùons de remonter La commuruocmon se tcnsart en anglais pow parer aux éventuelles !ndlsaé­oons des SIOJ'tdcndJsl.. P r T o r écoule Apr .. avou raccroché. Cutulchet me c:b1 • Fonade ne parlons 0 pe110M4 de cette déoouvene on va sutvre r exemple du cwé . • Nous Urnes bien comme le curé. mœs la bouroe. resta lndlllérenle 0 la décou­verte du champ de Lugos. et pow ma part je revendiS mes aebons 11:r mots après avec plus de 5 'Jto de pene < )

L 'EFFOKDRENENT DV DERRICX DE SAIKT·PAVL Non. croyants ou athéa détrompet-vous. Saint-Poul n'est pas l'épllhète aacrée don­née 0 notre vénérable Poul 0 la suite d'une hypothétique canoi\IS01Jon. mœsle nom du village landcns prés duquel. en aoQf 1955. le 1050 venal! t'lnslaller

Le torage .. powsutV!t JUoqu en décembre dote 0 laqueUe le trépan aneiQilllles mit­les pialllquM du nias. que leslechnlquesde l'époque et ~remenlles boues ne perrnenœent pas de traverser D lu! donc déctd6 d ·abandonner le 10<0ge el de récu­pérer te ma:rtrnum de cas1ng avan1 de déménagerl'appare~ sur Uposthey C est par une motlnée glaciale de ce Nde hiver 1955-56 que Gabnel Locosie et son équipe terminait les opérations préliminai­res 0 ta récupération du tubage L'arrache lube était ancré. Il ne reslalt plus qu'O met­tre la colonne en tension 0 160 t. de caler pow maintenir cene tension. et de descente le coupe lube Lorsque nous lllmes prêts. comme toute l'éQUlpe était encore dana la cave. je dlsO G Lacosie • Resle JO et prépare-loi 0 caler J8 VOIS aUer tirer • cela dlf. )Il montoiS SUI lé plancher me metiCill ou !rem et embrayots Les yewr flx'" sur le cadran du Martin-

roREX CONTACT 1 AVRll. 1989/9

Decker je voyaiS t'otguUle monter lentement 0 50. 80. 100. 120 t pour se slablltser 0 125 t et repartir auss!tOt en sens Inverse. A ce moment 10. en quelques secondes, toutes les hypothèses suMes des vérifications corres­pondantes déblaient successivemenl dans ma tète ·Oh 1 qu'est-cequlsepasse? 90 dott élie 1 'embrOVOQe qul pat1ne pow­tant non. le lreo.WIOwne toujoWs alors c'est le réa qul lOche mots non. le cOble ne bouge pas M c·est IO.remenl le cOble qui a cassé • ce fUI ttnalemenlle mouille qul en tombant sur la labie lnlerromplll'l8$ sup­postDOns el me oontteiQI\lt 0 abandonner le flem el o c:s.cenœe du plancher Quooque so.r de mon lrreaponsabùlté dans cet rncodenl donl te rn 'Interrogeais encore sur l'ot1gtrle. c·est 0 la lOis penaud el aruoewr que )Il me dirigeais vers le tno Pemoud-Huther-Welbet debout ou milieu du chantier qui tlxalt oœttnément le haut du demck SWpns par lew ahurtssemenl. je me retournaiS. et c'est toque, atupèlalt. je vis te demck d6capllé o hautew de t'accro­chage. avec le mouille tlxe QUl pendait 0 l'extérieur o une quinzaine de mèlres ou­dessus du plancher

Constem•. nous contemplions ce triste spedacle quand Pemoud. reprenant sou­dain .. aoprtll me dtl • Va chercher le dia· gramme du M D • Je remonlotS sw le plan­cher oo Je découvraiS avec ea:ot une împresstonnanle )Onchée de boulons et de morceaux de aOISIIIonl. qul s · étotl otxmue IOUI OUIOW de mol pendant que (oa:ns cas­que) J'élcas ou Item J·en conclus que ce jOw 10 tes dlewr ~ent avec mol. comme ils étaient avec M Gachet qu·un besoin natu­rel el wgent avait lait desoendre de l'accro­chage quelques minutes seulement avanl la chute du derrick ( .) Nous eames vraiment de la chance cor U n'y eut pas un aeul blessé. ell'acctdent étotl apparu plus alarmant et plus spectaculolre pow les témoins éloignés que pow les loreurs QUl ~Halent dessous Tet était le cas deL Chambeu. notre chaul­tew de relève. qul se trouvait comme tous tes mattns o la station de pompage. située 0 environ 1 500 métres du chantier Ce jour 10 après avou mis le groupe en matche. U s·asstl et • prtl 0 rével la -dans-marns

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LA VIE DE L'AMICALE

et les yeux ml-clos. en exlœe lace au der-11Ck (lonl le lalle 6meiQ8Cll majeS!Ueuse­menl de la IOitt 1anc1a1se TOUl o coup. ouvtanl grands-yeux el oubbanl ses clu­~reo U crut 0 une halluCinallon tl ne voyall plJIIe dertick D se leva et SOUla val­nemenl rho<Uon au-<lesius des PlflS en se dloanl toul haut • c est pas poosll>le. c est pow10n110 qu ·u est d ·llabllude • mals 1e derrick avait bel el bien dlsparu Allolé. u • préclpda dans sa lourgonnette et fonça 0 IOmbeau ouvert vea le chcmller où ü cons­lata le d-e et demondaJI en llemblanl • Y -a combaen de morts ? • n est inutlle de préciser que cet événemen1 battit le rappel de la meute des joUmallStes donllel artldeo conve.rtuenlles • vedettes de POientis en • casseurs • de Saini·Paul • Le derrtcl< lUI d6nonuné pen r enllepnse Pon­ticeW et lenaWé. el en dépit des expertJses du constructew. des Mmes el de V értlax on n·a jamais: connu les ra.sons de l'etfond.Ie· ment du dentck de Saini·Paul

LE PR.EMIER FORAGE LACUSTRE En début d ·année 1955. j'avals été promu adjoint chel de chantier 0 chel de chantier aux!llalre oe vous laisse le soin de laire la dlllérence). ce qui me valait de suppléer ou aalster les chels de chantier titulaires qu·étaJent P Pernoud sw te 1050. J . Le llaù surieS 7111 el L Pemoud SUI Je 525 C'estOcebttequ en)Uin 1955. )8 me vis con­uer le montaoe du 525 sw remplacement n• &. qulaUmtétrele polnl dedépartd·une léne de lorages Jacusues SUI le lac de Paientts Dans ranen1e de la mlS8 en seMee du • ten· der • ESSO. qul OllarttaCll!ter la swte de ces torages Pcuenbs 8 Ollart eue loré sw un emplacemenl s.tué 0 enwon 1 km du nvage et conmtué d ·une plate-tonne en bélon pow supporter le derrick. 0 laquelle • adjOignOII un plancher en madners posé sw des J)IIIUX battus destiné 0 recevOll le reste du maténel C es1 sw cette plate-lOrme en bélon de 80 m ' qul 6meroecnt au-<lesius de 8 rn d eau que nous allions énger le demclt prèce pen ~'*»· 0 rOide dune Ample potence et dun tleud 0 maruvelle Les J)léces lourdes mon· tées au tteuU. aiOIS que les crOISillons 6tœent ~ 0 la mcnn 0 la mantère de nos =•ns martns ru.mt le grand toc L tqulpe de montage etml consbtuée (en haut) pen des sondews du 525. qw en dehors de leur poole venmenl. sans rechlgner etiectuer 3 ou 4 hewes supplément01Ies pen jour Pow ma port J8 me débrouWOlS (en bas) avec rarde d une équipe de 5 ou 6 locaux townls par le client L'asaemblage du derriCk ne dwa pas moLnS d 'une dowalne de JOUIS. ce qul même 0 !époque pouvmt ébe considéré conune ttès long. lenteur due en partte 0 notre lnexpé­~ence de cene innovation dans le montage. mals aulal 0 noire appréhension en regard de l'exigu lié de la plale·lorme e l surtout de son environnement (d 'eou) Cet envtronnemenl. inconnu jusqu'alors des loreurs. noua donnait. outre J'impression de naUlragés échoués sur une ne déserte. la hantise du bain lorcé que nous lnlllgera1t leUondrement éventuel de l 'édlllce sw lequel nous reposions et auquel nous n·av10ns qu une cont10nce bmltée

Les monlews pow leur part ... œenl su tell o des illusions SUJVIes de vertlgel qw leur don• nmentl'unpresmon que le demet se balan· Q01I au gré du vent et me CIIO!ent • Ça bouge 1 Ça bouge 1 • Je regorda11 ve11 le haut. et ettecbvemenl 18 voyaJs (le voy011 vou) le demet bouger

Soucrew: )e prenais la ~ et lonçaiS vers les HowtlqueiS lOire part de 1101 re mar­ques et inquiétudes 0 1~6New de!Enlre­prtse G T M qw avatl construrl la plate­tonne Incrédule u dalQna cependant m ·acoomaxçner pour vMU:Ier m• duel et après un coup d œU rapide me drt d un 01r moquew • N ·oye: pas pew, vous pouvez y aller. ce sonlles nuages el lei vaou-que vous voyez bouQer. ta pla1e-tonne. elle ne bouge pas • Vexés mats non raosurél. nous reprenions toul de même le montage etler­rntnions sans tnddents Nos trissons allaient conbnuer lors de kJ mlle en place du gros matériel Ne dlspoeanl pas de grues sumsammenl puiSSOntes pow mel· tre les pompes dtreclemenl en place. nous devtons déposer ces dernières au bord du plancher pour les lralner ensuJte en poo~Uon 0 l'alde de treuils et de rouleaux C'est dwant cene opération que le plancher sous les 0-coups des 20 t qul se dèplacatent étaJt secoué comme un prunier nous donnanl nmpresston de vivre un tremblemenl de terre Ce senhment d'tnsécunté que nous ressen· tions lous tera sans doule sounre bien des loreurs • ollshore • OUSII<Mi·O bon de rappe­ler QU ·à cette époque. non seulement nous étions tous noVJces dans ce domcnne. maiS lese Barges'· les• Jcck-upa •et autres • Pen· tagones • étatenl encore loin d ·eXISter Sa les forages 0 lene et la découverte quls'en swvll turent les bl8nvenus dela populOilOn les forages lacuslres .. cnent 1om de IO!Je l'unorurruté Les écologlsjes voyatenl déiO dans ces • Demcl<s 01'1\plubte • (SIC) lei SU)ell de dé!JgurOilOn du poncxama et de destruc· lion de la laune el de la Dore aquanque du lac Cene OJ)In!On Ollarl ~· con10n.. 3 JOUIS après le démanage de Pcuenbs a. par la présence de dr2alnes de poiliOns mons 0 la pénphéne du channer La r6actron du • greenpeace • local ne se bt pas O!lendre et ESSO lUI contrcnnt d unpennéabllller et de poser des plinthes tout autow de la plate· lorme pow parer 0 tout •panchemenl d hydroombwes dans le lac Quelque temps plus tard nous apprentons que les cadavres des poiSIOns élmenl rœuvte de bracoruueB peu !ICIUpW8UX qul avarent SOJSr ropporturuté pour pécher o 1-explostf et mettant aJNileurs méta1ts sur le dos des pélrohers Les po13S0ns quant 0 eux nous brent bon accueil puisque alléchél par le forage! Ils puUulalent autour de la plate·lonne. sans parler des canards tJaUVa· ges qui )OUalent à cache-cache autour des pthers En déPit de quelques dlllicultél de parcoo.rrs le • PREMIER FORAGE OFfSHORE FOREX • se termina sans lnddents. mals les io:eurs du 525 tirent un acueïl chaleweux au • tender • ESSO qui relégUait le monlage de PA 8 au rang des souvenirs