7. phrase_axe1

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Fiche signalétique Matière : La phrase Public visé : 6 ème primaire/1 ère secondaire Compétences sollicitées : Macrocompétences Pages Microcompétences LIRE 1-2, 3 3, 6 3, 6, 9 4-5, 6, 9 3-5 6 7 4-5 5, 9 5 Orienter sa lecture en fonction de la situation de communication o Anticiper le contenu d’un document en utilisant ses indices externes et internes (illustrations, images, première et quatrième pages de couverture, typographie...) o Saisir l’intention dominante de l’auteur (informer, persuader, enjoindre, émouvoir, donner du plaisir) o Adapter sa stratégie de lecture en fonction du projet, du document et du temps accordé : lecture intégrale ou sélective o Adopter une vitesse de lecture favorisant le traitement de l’information Elaborer des significations o Gérer la compréhension du document pour dégager les informations explicites découvrir les informations implicites (inférer) vérifier des hypothèses émises personnellement ou proposées. percevoir le sens global afin de pouvoir reformuler et utiliser des informations o Réagir, selon la nature du document, en interaction éventuelle avec d’autres lecteurs, et distinguer : Le vraisemblable de l’invraisemblable La vrai du faux Dégager l’organisation d’un texte o Reconnaître un nombre diversifié de documents en identifiant la structure dominante : Narrative Explicative Tenir compte des unités grammaticales o Comprendre le sens d’un texte en s’appuyant sur la ponctuation et sur les unités grammaticales reconnaissant les marques grammaticales (nominales et verbales)

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4-5 3-5 1-2, 3 4-5, 6, 9 3, 6, 9 3, 6 5, 9 Fiche signalétique 6 7 5 Objectif global : Comprendre ce qu’est une phrase. Intégrer les différents types de phrases. 3-5 3-4 3, 5 3, 5 3, 5 7, 8 3 3 3 3 3 Prérequis : Aucun. Objectifs opérationnels : Notes liminaires : . Il va de soi que le professeur est invité à s’inspirer de tel canevas, mais non sans l’adapter à son public, ses (propres) intentions, l’actualité, sa terminologie, etc.

TRANSCRIPT

Fiche signalétique

Matière : La phrase Public visé : 6ème primaire/1ère secondaire Compétences sollicitées : Macrocompétences Pages Microcompétences LIRE

1-2, 3 3, 6 3, 6, 9 4-5, 6, 9 3-5 6 7 4-5 5, 9 5

Orienter sa lecture en fonction de la situation de communication

o Anticiper le contenu d’un document en utilisant ses indices externes et internes (illustrations, images, première et quatrième pages de couverture, typographie...)

o Saisir l’intention dominante de l’auteur (informer, persuader, enjoindre, émouvoir, donner du plaisir)

o Adapter sa stratégie de lecture en fonction du projet, du document et du temps accordé : lecture intégrale ou sélective

o Adopter une vitesse de lecture favorisant le traitement de l’information

Elaborer des significations o Gérer la compréhension du document pour

dégager les informations explicites découvrir les informations implicites

(inférer) vérifier des hypothèses émises

personnellement ou proposées. percevoir le sens global afin de pouvoir

reformuler et utiliser des informations

o Réagir, selon la nature du document, en interaction éventuelle avec d’autres lecteurs, et distinguer :

Le vraisemblable de l’invraisemblable La vrai du faux

Dégager l’organisation d’un texte o Reconnaître un nombre diversifié de documents

en identifiant la structure dominante : Narrative Explicative

Tenir compte des unités grammaticales o Comprendre le sens d’un texte en

s’appuyant sur la ponctuation et sur les unités grammaticales

reconnaissant les marques grammaticales (nominales et verbales)

3 3 7, 8 7, 8

ÉCRIRE 5

Élaborer des contenus o Réagir à des documents écrits, sonores,

visuels... en exprimant une opinion personnelle et en la justifiants d’une manière cohérente

PARLER-ÉCOUTER

3 3 3 3-5 3-4 3, 5 3, 5 3 3, 5 3, 5

Orienter sa parole et son écoute en fonction de la situation de communication

o En tenant compte des critères suivants : De l’intention poursuivie, de parole ou

d’écoute (informer, s’informer / expliquer, comprendre / donner des consignes, les comprendre / donner du plaisir, prendre du plaisir)

Des interlocuteurs Des contraintes de l’activité

Élaborer des significations o Sélectionner les informations répondant à un

projet o Réagir à un document, en interaction éventuelle

avec d’autres En distinguant

L’essentiel de l’accessoire Le vraisemblable de

l’invraisemblable Le vrai du faux

En exprimant son opinion personnelle, accompagnée d’une justification cohérente

o Dégager, présenter des informations explicites et implicites

o Vérifier des hypothèses émises personnellement ou proposées

COMPÉTENCES TRANSVERSALES

Saisir l’information Traiter l’information Utiliser l’information

Objectif global : Comprendre ce qu’est une phrase. Intégrer les différents types de phrases.

Objectifs opérationnels :

Dégager des informations reçues par voie auditive (p. 3) Synthétiser des informations (p. 4) Justifier sa réponse (pp. 4, 5) Interpréter (p. 5) Résoudre un problème, une énigme (pp. 1-2, 6, 9) Classer des informations (tableau à double entrée) (p. 7)

Prérequis : Aucun. Notes liminaires : . Il va de soi que le professeur est invité à s’inspirer de tel canevas, mais non sans l’adapter à son public, ses (propres) intentions, l’actualité, sa terminologie, etc.

La phrase

Ce texte en le�res découpées, de même que la silhoue�e en �ligrane annonce le caractère énigma-tique qui traverse la leçon

Ce�e énigme, à son tour, annonce l’identité (= la mort) qui ne pourra être trouvée qu’en �n d’activité. Peut-être y revenir à ce moment ?

Dans la mesure du possible, le professeur préfèrera une audition du texte qui n’est autre que la chanson Gare au loup du groupe BB Brunes (album Nico Teen Love, 2009). Cela permet de travailler, d’abord l’écoute, avant d’éventuellement distribuer la version écrite.Le professeur peut déjà, à loisir, discuter du texte et de la culpabilité du chanteur/scripteur. Il convient, néanmoins, de veiller à ce que tout ne se dénoue pas déjà.

Ce�e question est une première occasion de discuter de ce qu’est une phrase. S’il n’est pas lieu dans dégager une dé�nition théorique, peut-être est-ce celui de relativiser l’explication traditionnelle de “unité textuelle commençant par une majuscule et se terminant par un point”. Autrement, que faire deCet extrait, par exemple, pose la question des limites du segment. Pourquoi ne serait-ce pas une phrase ? Pourquoi en est-ce une ? Finalement, est phrase ce que le locuteur/scripteur décide de faire phrase.

Peut-être est-ce l’occasion d’évoquer quelques genres de textes di�érents comme la science-�ction ou le fantastique.

Il est, à ce stade, déjà possible de discuter de l’inculpation de l’expéditeur. Son refus d’être accompa-gné de la dame témoigne - peut-être ! - de la conscience de son caractère polymorphe (loup-garou ? Serait-ce un soir de pleine lune ?). Un indice pouvant être avancé est celui que la dame est morte dévorée. Toutefois, il nous semble important de ne pas trancher précipitamment, faute de preuves...

(p. 1) (p. 2)

(p. 3)

(p. 4)

(p. 5)

C o m b i e n y a - t - i l d e p h r a s e s ? S o n t - e l l e s b i e n c o n s t r u i t e s , t o u t e s t - i l b i e n a c c o r d é ?

A h ! L a ! L a ! Q u e l l e t r i s t e h i s t o i r e , t r i s t e m a i s b e l l e s u r -t o u t .

L’ a s s a s s i n e s t - i l u n m e n t e u r ? Q u e l l e e s t s a p r o b a b l e p a r t i c u l a r i t é ?

À q u e l g e n r e d ’ h i s t o i r e a v o n s - n o u s a ffa i r e ?

Quatre x 5 le�res = 20. 6 le�res - un = 5. trente-sept = 10 le�res

7 = simples ; 9 = complexes9 = relatives ; 11 = complétives11 = juxtaposées ;11 = coordonnées

Pour conserver le côté énigmatique, aucune consigne n’est donnée. Les mots cachés sont ceux à compléter dans le tableau de la page suivante

Il peut être bon de noter tous les mots découverts et, par déduction et jeu d’appariement, de voir quelle notion concerne telle ou telle construction phrastique

rien = 4 le�res ; tout = 4 le�resLa solution “mort” aussi compte 4 le�res.

C’est une nouvelle fois l’occasion de discuter ce qu’est une phrase. La première de la chanson, par exemple, ne contient aucun verbe.

Tyran du monde ent ier, je fomente la guerredans les airs, dans la mer & sur toute la terre ; Je vois les Rois trembler sous ma sévère lo i , La moindre créature est pourtant p lus que moi.

Rien ne peut surmonter l 'e f for t de ma puissance, Jusqu'au dernier soupir on me fa i t résistance ; Tandis qu'à mon pouvoir les vivants sont soumis. On peut voir en tous l ieux régner mes ennemis.

Quel est donc mon pouvoir ? ou quelle est ma foiblesse ?Je renverse les Rois & la forte jeunesse :Mais un simple soupir, un mouvement du cœur,Triomphe de ma force & se rend mon vainqueur.

E s t - i l p o s s i b l e d e r a n ge r t o u t e s l e s p h r a s e s d e n o t r e p r é s u m é a s s a s s i n d a n s c e s c a t é g o r i e s ?

Quatre fo is trois font v ingt , comme quinze moins un font c inq. De même, trente-sept font d ix.

Certaines de mes phrases, uniques, vaudront sept (_ V _ ) , d ’autres neuf (_ V _ v _ ) . Mais parmi ces dernières, i l y en a qui valent neuf (_ V _ q u i _ v _ ) ou onze (_ V _ v _ ) .D’autres de mes phrases sont mult ip les. Elles vaudront deux fois onze (_ V _ , _ V _ ; _ V _ e t _ V _ ) .

Ainsi vaudront onze : Bonsoir Madame, j’sais qu'il est tard... - On m'enfila les menottes aux poignets et on me dit... - Et chaque soir, sur le comptoir, au bar des rendez-vous, elle me jetait de ces regards, me faisait les yeux doux

Vaudra neuf : Je suis allé voir hier soir cette fille qui me rend fou...

Vaudra sept : Et un beau soir, on frappa à ma porte.

Rien ne fa i t que quatre, de même que mon tout

(p. 6)

(p. 7)

(p. 9)

Ce�e dernière énigme permet de boucler la boucle en con�rmant les hypothèses de certains. Il est ensuite possible de retourner à la page deux et con�rmer que c’est bien de la MORT que chaque pas en avant nous approche.

Ah ! La ! La ! Quelle triste histoire,triste mais belle surtout.Je suis allé voir hier soir cette fille qui me rend fou, cette fille qui me rend fou.

"Bonsoir Madame, j’sais qu'il est tard, ne m'en voulez point surtout. Si j'suis venu vous voir ce soir c'est qu’je suis fou de vous, je suis fou de vous !"Et chaque soir, sur le comptoir, au bar des rendez-vous, elle me jetait de ces regards, me faisait les yeux doux, me fai-sait les yeux doux."Mon cher monsieur, c'est qu'il s’fait tard ! M'inviteriez-vous ?""Ah non Madame ! Non pas ce soir, ce n'est pas contre vous"

Et un beau soir, on frappa à ma porte.On m'annonça que Madame était morte.On m'enfila les menottes aux poignets et on me dit: "C'est vous qui l'avez mangée, c'est vous qui l'avez mangée !"

Je n’ai tué

personne !

Je vous écris de prison parce que je ne sais pas si mon enreg-istrement vous sera parvenu. J’ai été arrêté en janvier dernier pour une raison que j’ignore. Je voudrais que vous m’aidiez. Je ne suis pas une menteur. Je ne suis pas un men-teur...

Pourquoi refusent-ils de me croire ?

Analysons sa le�re en détails

Que nous dit-il ?1. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

En combien de parties est divisé son texte ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Es t - ce que l e t on qu ’ i l emp lo i e e s t adéqua t à l a s i t ua t i on ? Que l s son t l e s i nd i ce s ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Combien y a - t - i l d e phrase s ? Son t - e l l e s b i en cons t ru i t e s , t ou t e s t - i l b i en accordé ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Ah! La! La! Quelle triste histoire,triste mais belle surtout.

Je suis allé voir hier soir cette fille qui me rend fou, cette fille qui me rend fou.

"Bonsoir Madame, j’sais qu'il est tard, ne m'en voulez point surtout. Si j'suis venu vous voir ce soir c'est qu’je suis fou de vous, je suis fou de vous !"Et chaque soir, sur le comptoir, au bar des rendez-vous, elle me jetait de ces regards, me faisait les yeux doux, me faisait les yeux doux.

"Mon cher monsieur, c'est qu'il s’fait tard ! M'inviteriez-vous ?""Ah non Madame ! Non pas ce soir, ce n'est pas contre vous"

S’ag i t - i l d ’un a s sas s in de bas é tage qu i s ’ expr ime ma l ? Pourquo i ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Aura i t - e l l e b i en a imé l ’ accompagner ? Es t - ce qu ’ i l accep t e ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Et un beau soir, on frappa à ma porte.On m'annonça que Madame était morte.On m'enfila les menottes aux poignets et on me dit: "C'est vous qui l'avez mangée, c'est vous qui l'avez mangée !"

Pour que l l e ra i son l a po l i c e l ’ accuse - t - e l l e ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

À que l genre d ’h i s t o i r e avons -nous a f f a i r e ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

L’as sas s in e s t - i l un men teur ? Que l l e e s t sa p robab le par -t i cu la r i t é ?

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Cet a s sas s in e s t ma l in , en t émo ignen t s e s d i f f é r en t e s man iè re s de s ’ expr imer e t l ’ én igme qu ’ i l a j o in t e au ve r so de sa l e t t r e .

Quatre fo is trois font v ingt , comme quinze moins un font c inq. De même, trente-sept font d ix.

Certaines de mes phrases, uniques, vaudront sept (_ V _ ) , d ’autres neuf (_ V _ v _ ) . Mais parmi ces dernières, i l y en a qui valent neuf (_ V _ q u i _ v _ ) ou onze (_ V _ v _ ) .D’autres de mes phrases sont mult ip les. Elles vaudront deux fois onze (_ V _ , _ V _ ; _ V _ e t _ V _ ) .

Ainsi vaudront onze : Bonsoir Madame, j’sais qu'il est tard... - On m'enfila les menottes aux poignets et on me dit... - Et chaque soir, sur le comptoir, au bar des rendez-vous, elle me jetait de ces regards, me faisait les yeux doux

Vaudra neuf : Je suis allé voir hier soir cette fille qui me rend fou...

Vaudra sept : Et un beau soir, on frappa à ma porte.

Rien ne fa i t que quatre, de même que mon tout

Essayons de résoudre ce�e énigme...

P h ra s e s u n i q u e s

P h ra s e s m u l t i p l e s

J e s u i s a l l é vo i r h i e r s o i r ce �e � l l e q u i m e re n d fo u . . .

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Et u n b e a u s o i r, o n f ra p pa à m a

p o r te .

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____

____

_

_V_, _V_

_V_

_V_ et_V_

_V_qui_v_

_V_v_

( 1 )

(6)

( 2 )

( 3 )

( 4 )

( 5 )

_V_v_

Est-il possible de ranger toutes les phrases de notre présumé assassin dans ces catégories ?

Pour s’exprimer, varier le style ou éviter les répétitions, on utilise, en e�et, plusieurs constructions de phrases. À l’oral, on le fait même spontanément.

Dans l’ensemble des phrases, il existe des phrases simples (un seul verbe conjugué ou indépendance de l’un à l’aure) et des phrases complexes (plusieurs verbes conjugués et dépendance de l’un à l’autre). Quand on parle/écrit, on combine les phrases, on les imbrique.

Phrases

simples

Phrases uniques simples

Phrases multiples

Phrases uniques simples

Phrases uniques

complexes

juxtaposées coordonnées

+

, ET

Deux phrases jointes par une virgule

Deux phrases jointes par un connecteur (coordonnant).

Deux phrases imbri-quées : - soit la sous-phrase est complément d’un (pro)nom -> relative - si la sous-phrase est complément d’un verbe -> complétive.

( 1 )

( 6 )

( 2 ) ( 3 )

( 4 )

( 5 )

Phrases uniques

Le juge a tranché sur sa culpabilité et il sera enfermé à perpétuité pour son crime. La police reste, toutefois, inquiète de ne pas être capable de déchi�rer sa dernière énigme.

Rien ne fa i t que quatre, de même que mon tout

Tu disposais de ce�e première partie, mais pas de l’ultime message, qui n’a été remis qu’à la police.

Tyran du monde ent ier, je fomente la guerre dans les airs, dans la mer & sur toute la terre ; Je vois les Rois trembler sous ma sévère lo i , La moindre créature est pourtant p lus que moi.

Rien ne peut surmonter l 'e f for t de ma puissance, Jusqu'au dernier soupir on me fa i t résistance ; Tandis qu'à mon pouvoir les vivants sont soumis. On peut voir en tous l ieux régner mes ennemis.

Quel est donc mon pouvoir ? ou quel le est ma foiblesse ? Je renverse les Rois & la forte jeunesse : Mais un simple soupir, un mouvement du cœur, Triomphe de ma force & se rend mon vainqueur.

Si, d’aventure, l’un de vous trouvait la réponse à ce�e énigme, il est prié de contacter le commissariat le plus proche sans a�endre.