6 jeu:atj ainni`-k mardi 16 octobre...

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2I*. ANNE ,. Np 286 à1+ONNECttc NTS t TOULOUsF : Un an.' c.; 6 rouis, Rt tr.; 3 mois, ü Ir, evtr,-Garnuae Ür,an '50 fr.; 6 mois, 26 fr.; 3 mois, 14 If`CRANGELos fraiS Supplémentaires do poste en sus. )3OU'I1S[ DE PARIS. ou 15 ocrOPBE 1866. Au (omptant. Vaieues ti vases. Dernier cours, tlaus5o. a' pour lUt).. , .. 61/2 pour 100.. A terme. 8 p.0/01er cor> s. --dernier cours laliF:, ; u. 100. Crédit mart)er.. Crédit mob, hsp Bangtu....... 5560 ,hemins de fer. laisse. 0 00 0 10 0 00 0 05 0 12 0 00 08i 0 00 40 00 0 00 57; 0 00 00 0 00 15 00 Orléans......., 858 75 1 25 Lyon lib......, 808 75 1 25 Midi.........., 582 50 6 25 t Autrichiens.. . 376 25 0 00 Lombardes..... 413 75 0 00 Saragosse...... 140 00 5 75 Nord Français. 1167 50 2 50 F2JRSE DE LONDRES , enaotidés ; 1 b 8p 5/8 0 0/0 0 00 0 00 0 00 1 25 0 00 0 00 BOURSI DE 'mULOIJSE. DD 15 oGTODnE 1865. be 69 ù t 1 heures du matlu. Au comptant. 0.1a1, 11 idi ..... , ry ...........505 00-504 75 Oh. Sararosse161 00 4b. Pampelune.... . , , , 108 00 Ork ans ... 508 00 Ouest .......................... 552 50 »épéehe t S raphttque privée. Paris, 16 octobro. On lit dans le iIoniteur D'après les nouvelles apportées à Constanti- nople par Djemil-Pacha, aide de camp du Sul- tan qui a quitté Candie le 12 octobre, aucun engagement n'avait eu lieu jusques là. Les Ottomans avaient commencé leur mou- vement otrensif et occupé une position impor- tante en avant d'Apocronio, principal centre de l'insurrection ; ils devaient attaquer Apo- cronio le 14. La division commençait parmi les insurgés, 6 JEU:AtJ ; iJF , AiNni`-k On reçoit les abonnements et ie, n ,o A TOULOUSE, aux bureaux du Journal, rue Saint-Rome, k4. - A PAttiUS, chez MM. BAVAS, 3, rue Jean-Jaeque. Rousseau; LAnTTE-l3uuJER et Comp,, 8, place de la Bourse ; F0NTA1NU, 22, rue de Trévise, seuls eorrespondauts pour 1e3 annonces. qui suivront la rentrée de la magistrature. Ces célèbres avocats plaideront dans deux affaires diflérentcs, Afin d'obierà Penconibrémehtclos inarehan- dises produit par la suspension de service occa- slonnée par les inondations, la Compagnie des chemins de fer d'Orléans vient d'organiser plu- sieurs trains supplémentaires, M.1)atz de `pranquelléon, licencié ès-seien- ces mathématiques et physiques, élève sortant de l'Ecole normale supérieure, est chargé pro- Visoiremeut d'un cours de mathématiques au lycée impérial de Toulouse, en remplacement de M. Geraud, appelé à d'autres fonctions. 11I Vidai, licencié ès-sciences, maître répéti- teur (2e classe) au lycée impérial de Toulouse, est nommé maître répétiteur (Ire classe) audit I ycée. M. Tourettes, aspirant répétiteur au lycée impérial de Toulouse, est nommé maître répé- titeur (2o classe), audit lycée. Si l'on en croit la lettre suivante, adressée de Dublin au Times, c'est un français qui au- rait le premier inventé la télégraphie électri- que p Je viens de lire les Voyages d'Arthur, Voung en Crance, seconde édition, publiée en 1794, il y a soixante-doute ans, et à la page 79,1ee volume, je trouve les ligues suivan- tes , a 1G octobre 178. - Le soir je suis allé , che M. Lomond, un ouvrier ingénieux et in- ventif, qui a amélioré les machines à filer le coton. Il a fait une remarquable découverte en électricité. Vous écrivez deux ou trois mots sur un papier. Il l'emporte avec lui dans une chambre, et tourne une machine renfermée dans une caisse cylindrique au haut de laquelle est une petite boule de poix en guise d'oloctro- mètre. ,Ufi fil métallique unit cette caisse avec un t ylindre et un électromètre pareils, situés dans mie autre partie de l'appartement et la femme , de Lomond, en observant les mouvements cor- respondauts de la petite boulu, écrit le9 iiiots qu'elle indiques d'où il suit que Lomond a in- venta un alphabet par les mouvements. Comme la longueur du fil métallique ne fait aucune différence dans les effets produits, on pourrait ainsi entreteuir une correspondance à une distance quelconque, par exemple, en de- dans et en dehors d'une ville assiégée. Quel que soit l'usage qu'on en puisse faire, l'in von- tion est magnifique. a A ces lignes d'Arthur Young, le correspon fiant irlandais du Times, M. Bernard Burke, "joute R N'est-il pas possible que le pauvre ouvrier français ait péri dans la Révolution et sa puis- sante invention avec lui ? a - Un arrêt récent de la Cour d'Orléans (27 août) est intéressant pour le commerce de la pharmacie. CHRONIQUE LOCALE. La loi du 21 germinal an X[ sur la pharma __._. rie a prohibé la vente des remèdes préparés Un nous assure que deux ux illustrations du sans ordonnance du médecin, mais n'a pas édicté de peine contre les contrevenants. Le barreau de Paris, u yer et liufauro , ministère public prétendait qu'à défaut de Viendront porter la parole devant la Cour im- peine portée par la loi de l'anXl,ilfallaitrernon- périale de Toulouse , dans les premiers jours ter au réceement de 1748, qui en contient 24 !Voir le Journal de Toulouse du 13 Octobre.) Moins d'une demi-heure après ces événe- tnents, Lombart et Bridoux arrivaient à l'en- droit où ils avaient caché leurs boîtes de col- porteurs, non loin de la rivière, ils étaient haletants , couverts de contusions. Pendant quelques instants ils demeurèrent couchés sur le ventre pour reprendre haleine. Enfin Bri- doux se leva. --Ne lanternons pas, dit-il ; le garde peut se remettre en chasse. Tonnerre ! il n'a pas froid aux yeux ce garde enragé ! J'ai entendu son plomb siffler à mes oreilles,.. - Bah ! ils sont en train d'éteindre le feu , répliqua Lombart négligemment. - Et peut-être y sont ils parvenus, dit Bri- doux en se tournant vers le chs1teau ; on ne voit pas de teintes rouges sur le ciel... Ces in- cendies paraissent violents quand ils dévorent des rideaux et des choses légères ; mais ils s'é- teignent au moindre effort, surtout dans les vieilles et solides maisons de pierre comme l'intendance. - C'est possible ; faisons donc nos partages et puis séparons-nous, comme nous en sommes convenus. Bridoux enflamma une allumette dans la cavité d'un rocher, à l'abri du vent, et alluma un bout de bougie qu'il portait toujours sur lui. Alors les deux scélérats vidèrent leurs poches; le produit du vol était considérable ; il y avait plus de quarante mille francs en rou- leaux d'or et en billets de banque. Chacun Prit sa moitié de cette somme, Par excès do 60 00 0 50 96 90 0 00 G8 R5 68 ,t2 55 05 642 50 348 75 scrupule, Lombart crut devoir exhiber aussi les bijoux dont il s'était emparé au dernier mo- ment. - Garde tout cela si tu en as la fantaisie, dit Bridoux avec vivacité ; pour moi , j'y renonce.., les bijoux deviennent plus tard des pièces à conviction... Merci, je n'en veux pas. - Tu as peut-être raison, reprit Lombart en faisant chatoyer à la lumière des bagues et des boucles d'oreilles en diamants ; ma foi , c'est grand dommage, mais je vais m'en dé- barrasser. Et, en effet , une poignée d'objets précieux tomba dans les eaux turbulentes de la ri- vière. - C'est de la prudence, poursuivit Bridoux; les billets de banque sont déjà bien assez dan- gereux, car certaines gens en gardent les nu- méros,.. Ne regrette pas ces jolies choses; elles t'eussent peut-être joué un mauvais tour. Toutefois, Lombart n'avait pas eu le courage de rejeter aussi une épingle en pierreries, qui étincelait de mille feux dans l'obscurité. Après une courte hésitation , il l'attacha , sans rien dire, aux plis de sa grossière cra- vate, en se promettant de la sacrifier plus tard à sa sûreté. Les deux amis ouvrirent leurs boites et en tirèrent des costumes complets de paysan, dont ils se revêtirent avec promptitude. Ils mirent à la place leurs costumes de colporteurs, avec les perruques et les fausses barbes dont ils s'étaient servis pour se déguiser. Puis, ayant achevé de remplir les caisses avec des pierres afin de les rendre plus lourdes, ils allèrent les précipiter dans une partie de la rivière où Lombart avait signalé l'existence d'un gouffre très profond. Quiconque les eût vus pendant la soirée précédente, n'aurait pu les reconnaître, tant ils étaient complétement transformés. On eût dit maintenant de bons paysans auvergnats, une four le même cas, et que cette loi a rein plac&. La Cour a décidé que la loi nouvelle, n'ayant jas renouvelé lu peiné tout en l'euoavelant la prohibition, avait entendu abroger la peine et ne laisser subsister la prohibition sans sanction. Par conséquent, il n'existe contre le pharmacien qui débite des remèdes mal pré- parés qu'une action civile en dommages-inté rêtIa (in annonce que le ministèrepublic s'est pourvu en Cassation contre cet arrêt. Conseil géu{rat DU DJiPARTEMENT DE t,A HAUTE-GARONNE. Session de 1866. Séance du samedi 4br septembre. CANTON DE mEUMES. 4.6. Delhom (Joseph-Géraud-Auguste), pro- priétaire et maire, à Labastide. 47. Lasmartres (Jean Auguste-Jules), pro- priétaire, à Bérat. 48. Parade (Joseph-Thérèse-Timothée de) , propriétaire, à Rieumes. 49. Saby (Pierre-Jean), propriétaire, à Pou- charramet. 50. Taillepied (François-Cyrillc) , proprié- taire, à Rieumes, CANTON DE MrnET. 56 Ca'ailhep (Lois-Fsruno), propriétaire, à Seysses. 57. Prévost (André), propriétaire, à Seysses. 38. Basloulh (Hugues de), propriétaire, à Roques. 59, Berthier (Etienne-Emile, marquis de), prOOprrétame et nlaire, à Pmsagtiel, 440. Biènèze (Bernard-Jean-Charles-Placide), propriétaire, à Lavo'nosc. 44. Lainolhe (Léon), maire, è Pins-Justaret. 42. Auguères (Raymond), propriétaire, à Nuret. 45Fauquet (Jean-François), propriétaire, à Muret. 44. Lucie (Bernard-Gustavcde), propriétaire a SeSSf's, hha Lupiac (Anloine-Joseph-Léonce), notaire à Lavernose. ARRONDISSEMENT DE VILLEFRANCHE. CANTON D1 DAIIAMAN. I. Dupuy-Montbrun (Raymond . Auguste- Eugène), propriétaire et maire, à Fran- carville. 2. Dupuy-MontbrundeSaint-Amans (Pros- per-Raymond), propriétairo, à Auriac. 3. Puybasque (Guillaume Jacques-Marie- Charles), propriétaire, à Caraman. 4. Valette (Jean-Félix) , propriétaire, â Maureville. 5. Calvet (Jean-Joseph - Antoine - Marie . Léon), propriétaire, à Caraman. 6. Guyraud (Benjamin) , propriétaire et marre, à Cabaniat. CANTON DE LANTA. 7. Assalit (Guillaume), propriétaire, à Va- lesville. 8. Gautier (Louis-Auguste), propriétaire, à Lanta. 9. Cantalause (Anne-Florent-Léon de), pr. à Vallesville. 10. Martin (Adrien), prop., à Lanta. comme on en rencontrait à chaque pas dans le voisinage; et leur connaissance parfaite de la langue, des habitudes du pays, devait leur rendre facile le rôle qu'ils paraissaient adopter. Quand tout fut terminé, ils s'arrêtèrent un moment au bord du chemin, et Bridoux dit à son compagnon avec une sorte de solen- nité - Il faut nous quitter, Lombart, car si l'on nous trouvait ensemble , ce fait seul pour- rait donner des soupçons. Demain matin , quand la nouvelle de l'événement va se ré- pandre, tout le pays sera en rumeur, et les gendarmes galoperont sur les routes du voi- sinage. Chacun de nous doit donc songer à soi et s'arranger pour éviter les fâcheuses rencon- tres. Aussi bien, en co moment, il n'est que deux heures du matin, et le jour ne paraîtra pas de sitôt ; d'ici là, on peut faire beaucoup de kilomètres. Je ne te demande pas de quel côté tu comptes te diriger, comme je ne te dirai pas la direction que je vais prendre. Tu sais seulementoù et quand nous devons nous retrouver. - Oui, oui, je n'ai rien oublié... Ma foi ! Bridoux, je t'avouerai que je songe à me don- ner du bon temps. Ma vie a été bien triste et bien ennuyeuse jusqu'ici; j'éprouve un ardent désir de prendre ma revanche. Pour la pre. mière fois, je me trouve avoir beaucoup d'ar- gent à moi, je veux en profiter. - Hum! c'est dangereux. Si tu venais à exci- ter des soupçons (et tu en exciteras), la décou- verte d'une grosse somme en ta possession te perdrait infailliblement. Quant à moi, j'ai d'au- tres idées. Avant une heured'ici, j'aurai enfoui, dans un endroit connu de moi seul, non- seulement ma part de butin, mais encore ces a outils, b dont la découverte pourrait me compromettre. J'ai ainsi des cachettes par ci, par là, où je conserve un petit saint-frusquin pour mes vieux jours, Cotte méthode est parfois MARDI 16 OCTOBRE 1566 TARIF DES ANNON;S : Annonces, la ligue..........;>. a..... O r.' 3Q r t Réclames,Laligne................... 0 fr. 5tî Faits divers, la ligne.................. 1 fr. 00 Toulouse, Impr. Ps, MONTA.DRSN, petite rue Saint-Rrrm®, CANrox nE MONTOISCA1IC. J Bien que tria propriété ait Gré nappée par h prêle à la frit du printemps, la port,on de vigne I1 Mi Ad l ie h ll i i X s ( p - r o e- enr - av er) propr ., taire, à Escalquens. que ue j'ai stumise à la taille longue (système 12, Andrau (Bernard), propriétaire, à Mont Guyol) vient de me donner, comme les onnées récédentes une rnannifi ue récolte J'a. ` oh- giscai'd. P q ièc°S 13. Armaing (François - Idilaïre - f olinice), propriétaire, à t%lontbrun. 14. Torrier (Jean-Joseph-Auguste-Pascal) , propriétaire, à Basiége. 15. Campferrati (Léo); propriétaire, à Ai- guesvives. 16. Saint-Geniez (Pierre-Antoine), proprié taire, à Issus. 17. Izard (Guillaume), négociant, à Baziége. 18. Linas (Jean-Pierre-Cÿrille), notaire, à Montgiseard, CANTON DE NA]r,LOuX. 19. Lautré (Jules Jean-Paul), propriétaire, à Gibel. 20. Crouzil (Jean-Rose), prop., à Neilloiix. 21. Cousin de Mauvaisin (Albert-Louis-Ga- briel), à Mauvésin. 22. Raynrer (Paul-Auguste-Alexis, notaire et maire, à Calmont. 23. Marion Brésiilac (Jacques Gabriel de), à Monestrol, 24, Prudhom (Jean-Bruno), propriétaire, à Au' ne. CANTON DE nEvEL. 25. Auberjon (Marie-Louis-Antoine-Et., d'), et maire, à St -Félix. b Iiarrtu (Jacçues-Jules), pi' riétaire, à llevcl, I Syrah. J'ai pu me convaincre ainsi que notre ' ' 27, fessières (Félix-Auguste), propriétaire,\ égrct , considéré comme un Pinot par quel- à Montégut. ques °iticulteurs, est loin de mériter les lion- 28. Blachère (Jean-Maximien-Alexis), pro- , neurs de cClte dénomination. Le moût que j'ai priétahe, à Vaux. recueilli de ces trois cépages a un parfum et 29 Terson-Palcville (J.-Marie-Fr.-Isid., dc), une finesse de goût cj C nous ne pouvons obte- propriétaire, à ilevel. ni' de nos meilleures esp/ses locales. 5o. Gabo!de (Jean-Faustin-Eugène-Marie- J'ajoute, comme pouvant se"vii de guide aux Jules), négociant, a Revel. planteurs et aux jeunes exp2rime1itateurs, 51 Guiraud (Alexandre Ifcnri-Charles), pro- quelques notes extraites de mon registre d'es- priétaire, au Iralga, sais de vinification. Ces essais embrassent déjà 52 Larroux (Pierre-Xiste-Gaston), proprié- une période de vingt années. Us s'appliquent taire. à Saint-Jolie. é uis à articulier en d' b d à h CANTON DE viLLEEtANCnE. 53, Gspüiasse (Alexandre),- propriétaire et adjoint au maire, à Avignoüet. 54, Bonay (Jean-Aaguslin), rentier et adjoint au maire, à Villefranche. 55. Darnaud (Gabriel), propriétaire, à Beau- teviliD. 56. Desazars (Léon), propriétaire et maire, à Avignonet. 57. Marliave (Charles-Marie-Joseph de), pro- priétaire et officier en retraite, à Ville- franche. 58. Monchan (Michel), propriétaire, à Ville- franche, 59. Carrière (Jean-François-Clément), né- gociant et maire, à Villefranche. 40. Crouzat (Claude-Nocl), ex-avoué, à Vil- lefranc6e. 4I. Gabalda (J.-Tristan-Léopold), officier comptable en retraite, à Villefranche. (La suite à demain.) Monsieur le Rédacteur, Permettez-moi, dans l'intérêt d'une partie de vos lecteurs, de continuer à consigner dans votre journal, sous forme de simples notes , le résultat de mes observations etde mes essais viticoles. incommode, gênante, mais elle est sûre et je m'y tiens. - Oh ! toi , Bridoux , reprit Lombart gaiement, je te connais déjà, tu es un pol- tron et un avare... A quoi diable servirait l'existence, si l'on ne se divertissait pas de temps en temps? - Lombart, répliqua Bridoux d'un ton doc- toral et pédantesque, moi aussi je te connais. . Tu as la ténacité, le courage, tu ne recules de- vant rien: mais tes passions aveugles te font souvent oublier la prudence, et tu n'iras pas loin. Mal prend auxjeunes de ne pas écouter les conseils des vieux... Tout le monde va t'attribuer le mauvais coup de cette nuit. Si nous nous étions bornés à débarrasser l'émigré de son argent, l'affaire aurait pu ne pas avoir do suites bien sérieuses; mais tu as voulu te ven- ger, comme tu dis, tu as joué des mains et ça peut te coûter gros... On va te rechercher, sans aucun doute, et si l'on te trouve, on t'é- pluchera rudement, je t'en avertis. - Bah ! nous verrons bien... En attendant il faut que je m'amuse.., je veux m'amuser ! Et les yeux du jeune scélérat brillaient déjà d'impatience, - Un dernier mot, continua Bridoux avec un redoublement de gravité : Peut-être l'un de nous aura t-il le malheur de se laisser prendre. Si le sort tourne contre moi, sois tranquille, ton nom ne sortira jamais de ma bouche. Si, au contraire, c'était toi qui étais pris, ne vas pas me trahir ; cela ne servirait à rien et ne te sauverait pas. En revanche, quoi qu'il arrive, en quelque lieu que tu sois, je n'aurai garde de t'abandonner; je te procure- rai, quoique invisible et peut-être éloigné, tous les secours possibles ; si je suis économe par caractère, je sais être généreux envers mes amis. Enfin, dans le cas où nous viendrions à être arrêtés tous les deux et confrontés ensemble, souviens-toi que nous nous connaissons à peine et que nous no nous sommes pas vus depuis tenu, de ce petit carré, à raison de 1b p p'a'r arpent (844 à 85 hectolitres par hectare). Les vignes contigués, taillées à court bois, n'ont produit qu'une pièce et demie par arpent (8 hectolitres par hectare). Au point de vue de la quantité des produits, le meilleur mode do taille nie semble donc une question compléte- ment jugée. Cette année, cotntne les années précédentes la maturation des reisine a été plus difficile, plus inégale, plus lente dans la petite vigne taillée à long bots que dans les vignes taillées à court bois. Néanmoins, grâce à l'effeuillage et à un ajournement de 8 à 10 jours dans la vendange, les grappes de la vigne taillée à long bois, ont acquis cette fois, le degré de ma- turité veulue, et Je vin qu'elles ont donné vaut celui des autres ceps. Dans mon nouveau vignoble, exclusivement planté de cépages étrangers, j'ai, par une as- sez rare exception, obtenu sur les boutures de l'année, quelques grapillons de pstit Gamay, de Pinot et de Cabernet Sauvignon. La saveur et l'arome de ces quelques grains me semblent promettre un vin fort remarquable. J'ai reçu récemment de M. de Bermon, l'in- troducteur dans l'Ariége des plants de la Bour- gogne et de l'Ermitage, une petite provision de raisins de Gamay, de Pinot et de petite , p p page aque c t or c a des combinaisons do cépages réunis en cuve dans des proportions diverses. RAISiNs NOIRS. - Bouchalés. - Vin e3eel- lent, a du moelleux, de la force, un bouquet agréable; demande, pour se faire, trois années de barrique avant d'être mis en bouteille. Très bon à la 5e année, il conserve très bien, gagne en vieillissant. - Mon Bouchales de 1849, fort apprécié par les dégustateurs, est un vin hors ligne. .Morterille noire. - Moins chargé en cou- leur, aussi fin et plus liquoreux que le Bou- chalès. - Vin d'entre-mets. D'ernande trois années de barrique et deux de bouteilles. Se conserve bien et gagne en vieillissant. J'en ai de divers âges depuis 1847, et le plus vieux est le meilleur. Le raisin de Morterille noire, peu écrasé, donne un jus qui, non cuvé, produit un vin claie comme l'eau de roche, ayant un goût ex- quis et un cachet tout particulier de vin étran- ger. Négret. - Vin plat, fortlent à se faire, bon à donner de la couleur à la cuvée. lllauraslel. -Vin fort chargé en couleur, mais fort médiocre. Bordelais ou grosse Mérille. - Vin détesta- ble, mauvais goût et mauvaise odeur, défaut inhérent, je crois, à l'espèce. le jour où tu as quitté la papeterie Randel... Est-ce bien compris, bien entendu? Oui, oui, Bridoux ; compte sur moi comme je compterai sur toi, car sans doute nous aurons encore besoin l'un de l'autre... Adieu donc et bonne chance ! - Bonne chance, Lombart ! Et ils se séparèrent. Tandis que Bridoux suivait d'un pas furtif la route de Z.., Lombart s'enfonça dans la partie la plus montagneuse et la plus inaccessible de la contrée. . XVII L'ENTREVUE. Les gens du château, sous la directiob de Thomas, étaient parvenus à éteindre l'incendie avant qu'il eût pu faire de grands ravages. Alors on acquit la preuve que, non-seulement un vol considérable avait été commis dans la chambre du marquis, mais encore que M. do Chevamnes et sa gouvernante, dont on avait retrouvé les corps noircis par le feu, étaient morts assassinés. Cette affreuse nouvelle se répandit avec ra- pidité dans le voisinage, et dès les premières lueurs du jour la justice se transporta à l'In- tendance. L'information fut commencée avec l'exactitude méticuleuse qu'exigeait un aussi grand crime ; tous les habitants de la ferme bt du château furent interrogés successivement. On reconnut la trace des scélérats sur les ro- chers qui dominaient la terrasse; on retrouva même la corde dont ils s'étaient servis pour opérer la descente et qu'ils avaient abandonnée dans la précipitation de leur fuite. Par mal- heur, le sol rocailleux ou durci par la gelée ne conservait aucune empreinte de pas. Cependant les agents de la force publique se mirent à battre le pays dans tous les sens pour rechercher les auteurs du crime. On ar- rêtait les mendiants suspects, on visitait les auberges. On vint ainsi à la Croix-Blanche de Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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Page 1: 6 JEU:AtJ AiNni`-k MARDI 16 OCTOBRE 1566images.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1866/B315556101_JOUTOU_1866_10_16.pdf2I*. ANNE,.Np 286 à1+ONNECttc NTS t TOULOUsF : Un an.' c.; 6 rouis,

2I*. ANNE ,. Np 286

à1+ONNECttc NTS tTOULOUsF : Un an.' c.; 6 rouis, Rt tr.; 3 mois, ü Ir,evtr,-Garnuae

Ür,an '50 fr.; 6 mois, 26 fr.; 3 mois, 14If`CRANGELos fraiS Supplémentaires do poste en sus.

)3OU'I1S[ DE PARIS.ou 15 ocrOPBE 1866.

Au (omptant.Vaieues ti vases. Dernier cours, tlaus5o.a' pour lUt).. , ..61/2 pour 100..

A terme.8 p.0/01er cor> s.--dernier courslaliF:, ; u. 100.Crédit mart)er..Crédit mob, hspBangtu....... 5560

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Orléans......., 858 75 1 25Lyon lib......, 808 75 1 25Midi.........., 582 50 6 25t Autrichiens.. . 376 25 0 00Lombardes..... 413 75 0 00Saragosse...... 140 00 5 75Nord Français. 1167 50 2 50

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BOURSI DE 'mULOIJSE.DD 15 oGTODnE 1865.

be 69 ù t 1 heures du matlu.Au comptant.

0.1a1, 11 idi ..... , ry...........505 00-504 75Oh. Sararosse161 004b. Pampelune.... . , , , 108 00Ork ans ... 508 00Ouest .......................... 552 50

»épéehe t S raphttque privée.Paris, 16 octobro.

On lit dans le iIoniteurD'après les nouvelles apportées à Constanti-

nople par Djemil-Pacha, aide de camp du Sul-tan qui a quitté Candie le 12 octobre, aucunengagement n'avait eu lieu jusques là.

Les Ottomans avaient commencé leur mou-vement otrensif et occupé une position impor-tante en avant d'Apocronio, principal centrede l'insurrection ; ils devaient attaquer Apo-cronio le 14.

La division commençait parmi les insurgés,

6 JEU:AtJ ; iJF , AiNni`-k

On reçoit les abonnements et ie, n ,oA TOULOUSE, aux bureaux du Journal, rue Saint-Rome, k4. - A PAttiUS, chez MM. BAVAS, 3, rue Jean-Jaeque.

Rousseau; LAnTTE-l3uuJER et Comp,, 8, place de la Bourse ; F0NTA1NU, 22, rue de Trévise,seuls eorrespondauts pour 1e3 annonces.

qui suivront la rentrée de la magistrature. Cescélèbres avocats plaideront dans deux affairesdiflérentcs,

Afin d'obierà Penconibrémehtclos inarehan-dises produit par la suspension de service occa-slonnée par les inondations, la Compagnie deschemins de fer d'Orléans vient d'organiser plu-sieurs trains supplémentaires,

M.1)atz de `pranquelléon, licencié ès-seien-ces mathématiques et physiques, élève sortantde l'Ecole normale supérieure, est chargé pro-Visoiremeut d'un cours de mathématiques aulycée impérial de Toulouse, en remplacementde M. Geraud, appelé à d'autres fonctions.

11I Vidai, licencié ès-sciences, maître répéti-teur (2e classe) au lycée impérial de Toulouse,est nommé maître répétiteur (Ire classe) auditI ycée.

M. Tourettes, aspirant répétiteur au lycéeimpérial de Toulouse, est nommé maître répé-titeur (2o classe), audit lycée.

Si l'on en croit la lettre suivante, adresséede Dublin au Times, c'est un français qui au-rait le premier inventé la télégraphie électri-que

p Je viens de lire les Voyages d'Arthur,Voung en Crance, seconde édition, publiée en1794, il y a soixante-doute ans, et à la page79,1ee volume, je trouve les ligues suivan-tes ,

a 1G octobre 178. - Le soir je suis allé,che M. Lomond, un ouvrier ingénieux et in-ventif, qui a amélioré les machines à filer lecoton. Il a fait une remarquable découverte enélectricité. Vous écrivez deux ou trois motssur un papier. Il l'emporte avec lui dans unechambre, et tourne une machine renferméedans une caisse cylindrique au haut de laquelleest une petite boule de poix en guise d'oloctro-mètre.

,Ufi fil métallique unit cette caisse avec unt ylindre et un électromètre pareils, situés dansmie autre partie de l'appartement et la femme,de Lomond, en observant les mouvements cor-respondauts de la petite boulu, écrit le9 iiiotsqu'elle indiques d'où il suit que Lomond a in-venta un alphabet par les mouvements.

Comme la longueur du fil métallique ne faitaucune différence dans les effets produits, onpourrait ainsi entreteuir une correspondance àune distance quelconque, par exemple, en de-dans et en dehors d'une ville assiégée. Quelque soit l'usage qu'on en puisse faire, l'in von-tion est magnifique. a

A ces lignes d'Arthur Young, le corresponfiant irlandais du Times, M. Bernard Burke,"joute

R N'est-il pas possible que le pauvre ouvrierfrançais ait péri dans la Révolution et sa puis-sante invention avec lui ? a

-Un arrêt récent de la Cour d'Orléans (27

août) est intéressant pour le commerce de lapharmacie.

CHRONIQUE LOCALE. La loi du 21 germinal an X[ sur la pharma__._. rie a prohibé la vente des remèdes préparésUn nous assure que deuxux illustrations du sans ordonnance du médecin, mais n'a pas

édicté de peine contre les contrevenants. Lebarreau de Paris, u yer et liufauro , ministère public prétendait qu'à défaut deViendront porter la parole devant la Cour im- peine portée par la loi de l'anXl,ilfallaitrernon-périale de Toulouse , dans les premiers jours ter au réceement de 1748, qui en contient

24

!Voir le Journal de Toulouse du 13 Octobre.)

Moins d'une demi-heure après ces événe-tnents, Lombart et Bridoux arrivaient à l'en-droit où ils avaient caché leurs boîtes de col-porteurs, non loin de la rivière, ils étaienthaletants , couverts de contusions. Pendantquelques instants ils demeurèrent couchés surle ventre pour reprendre haleine. Enfin Bri-doux se leva.

--Ne lanternons pas, dit-il ; le garde peutse remettre en chasse. Tonnerre ! il n'a pasfroid aux yeux ce garde enragé ! J'ai entenduson plomb siffler à mes oreilles,..

- Bah ! ils sont en train d'éteindre le feu ,répliqua Lombart négligemment.

- Et peut-être y sont ils parvenus, dit Bri-doux en se tournant vers le chs1teau ; on nevoit pas de teintes rouges sur le ciel... Ces in-cendies paraissent violents quand ils dévorentdes rideaux et des choses légères ; mais ils s'é-teignent au moindre effort, surtout dans lesvieilles et solides maisons de pierre commel'intendance.

- C'est possible ; faisons donc nos partageset puis séparons-nous, comme nous en sommesconvenus.

Bridoux enflamma une allumette dans lacavité d'un rocher, à l'abri du vent, et allumaun bout de bougie qu'il portait toujours sur lui.Alors les deux scélérats vidèrent leurs poches;le produit du vol était considérable ; il yavait plus de quarante mille francs en rou-leaux d'or et en billets de banque. ChacunPrit sa moitié de cette somme, Par excès do

60 00 0 5096 90 0 00

G8 R568 ,t255 05

642 50348 75

scrupule, Lombart crut devoir exhiber aussiles bijoux dont il s'était emparé au dernier mo-ment.

- Garde tout cela si tu en as la fantaisie,dit Bridoux avec vivacité ; pour moi , j'yrenonce.., les bijoux deviennent plus tarddes pièces à conviction... Merci, je n'en veuxpas.

- Tu as peut-être raison, reprit Lombart enfaisant chatoyer à la lumière des bagues etdes boucles d'oreilles en diamants ; ma foi ,c'est grand dommage, mais je vais m'en dé-barrasser.

Et, en effet , une poignée d'objets précieuxtomba dans les eaux turbulentes de la ri-vière.

- C'est de la prudence, poursuivit Bridoux;les billets de banque sont déjà bien assez dan-gereux, car certaines gens en gardent les nu-méros,.. Ne regrette pas ces jolies choses; ellest'eussent peut-être joué un mauvais tour.

Toutefois, Lombart n'avait pas eu le couragede rejeter aussi une épingle en pierreries,qui étincelait de mille feux dans l'obscurité.Après une courte hésitation , il l'attacha ,sans rien dire, aux plis de sa grossière cra-vate, en se promettant de la sacrifier plus tardà sa sûreté.

Les deux amis ouvrirent leurs boites et entirèrent des costumes complets de paysan, dontils se revêtirent avec promptitude. Ils mirentà la place leurs costumes de colporteurs, avecles perruques et les fausses barbes dont ilss'étaient servis pour se déguiser. Puis, ayantachevé de remplir les caisses avec des pierresafin de les rendre plus lourdes, ils allèrent lesprécipiter dans une partie de la rivière oùLombart avait signalé l'existence d'un gouffretrès profond.

Quiconque les eût vus pendant la soiréeprécédente, n'aurait pu les reconnaître, tantils étaient complétement transformés. On eûtdit maintenant de bons paysans auvergnats,

une four le même cas, et que cette loi a reinplac&.

La Cour a décidé que la loi nouvelle, n'ayantjas renouvelé lu peiné tout en l'euoavelant laprohibition, avait entendu abroger la peineet ne laisser subsister la prohibition sanssanction. Par conséquent, il n'existe contre lepharmacien qui débite des remèdes mal pré-parés qu'une action civile en dommages-intérêtIa(in annonce que le ministèrepublic s'est pourvuen Cassation contre cet arrêt.

Conseil géu{ratDU DJiPARTEMENT DE t,A HAUTE-GARONNE.

Session de 1866.Séance du samedi 4br septembre.

CANTON DE mEUMES.

4.6. Delhom (Joseph-Géraud-Auguste), pro-priétaire et maire, à Labastide.

47. Lasmartres (Jean Auguste-Jules), pro-priétaire, à Bérat.

48. Parade (Joseph-Thérèse-Timothée de) ,propriétaire, à Rieumes.

49. Saby (Pierre-Jean), propriétaire, à Pou-charramet.

50. Taillepied (François-Cyrillc) , proprié-taire, à Rieumes,

CANTON DE MrnET.

56 Ca'ailhep (Lois-Fsruno), propriétaire, àSeysses.

57. Prévost (André), propriétaire, à Seysses.38. Basloulh (Hugues de), propriétaire, à

Roques.59, Berthier (Etienne-Emile, marquis de),

prOOprrétame et nlaire, à Pmsagtiel,440. Biènèze (Bernard-Jean-Charles-Placide),

propriétaire, à Lavo'nosc.44. Lainolhe (Léon), maire, è Pins-Justaret.42. Auguères (Raymond), propriétaire, à

Nuret.45Fauquet (Jean-François), propriétaire,

à Muret.44. Lucie (Bernard-Gustavcde), propriétaire

a SeSSf's,hha Lupiac (Anloine-Joseph-Léonce), notaire

à Lavernose.

ARRONDISSEMENT DE VILLEFRANCHE.

CANTON D1 DAIIAMAN.

I. Dupuy-Montbrun (Raymond . Auguste-Eugène), propriétaire et maire, à Fran-carville.

2. Dupuy-MontbrundeSaint-Amans (Pros-per-Raymond), propriétairo, à Auriac.

3. Puybasque (Guillaume Jacques-Marie-Charles), propriétaire, à Caraman.

4. Valette (Jean-Félix) , propriétaire, âMaureville.

5. Calvet (Jean-Joseph - Antoine - Marie .Léon), propriétaire, à Caraman.

6. Guyraud (Benjamin) , propriétaire etmarre, à Cabaniat.

CANTON DE LANTA.

7. Assalit (Guillaume), propriétaire, à Va-lesville.

8. Gautier (Louis-Auguste), propriétaire, àLanta.

9. Cantalause (Anne-Florent-Léon de), pr.à Vallesville.

10. Martin (Adrien), prop., à Lanta.

comme on en rencontrait à chaque pas dansle voisinage; et leur connaissance parfaitede la langue, des habitudes du pays, devaitleur rendre facile le rôle qu'ils paraissaientadopter.

Quand tout fut terminé, ils s'arrêtèrent unmoment au bord du chemin, et Bridouxdit à son compagnon avec une sorte de solen-nité

- Il faut nous quitter, Lombart, car si l'onnous trouvait ensemble , ce fait seul pour-rait donner des soupçons. Demain matin ,quand la nouvelle de l'événement va se ré-pandre, tout le pays sera en rumeur, et lesgendarmes galoperont sur les routes du voi-sinage. Chacun de nous doit donc songer à soiet s'arranger pour éviter les fâcheuses rencon-tres. Aussi bien, en co moment, il n'est quedeux heures du matin, et le jour ne paraîtrapas de sitôt ; d'ici là, on peut faire beaucoupde kilomètres. Je ne te demande pas de quelcôté tu comptes te diriger, comme je ne tedirai pas la direction que je vais prendre. Tusais seulementoù et quand nous devons nousretrouver.

- Oui, oui, je n'ai rien oublié... Ma foi !Bridoux, je t'avouerai que je songe à me don-ner du bon temps. Ma vie a été bien triste etbien ennuyeuse jusqu'ici; j'éprouve un ardentdésir de prendre ma revanche. Pour la pre.mière fois, je me trouve avoir beaucoup d'ar-gent à moi, je veux en profiter.

- Hum! c'est dangereux. Si tu venais à exci-ter des soupçons (et tu en exciteras), la décou-verte d'une grosse somme en ta possession teperdrait infailliblement. Quant à moi, j'ai d'au-tres idées. Avant une heured'ici, j'aurai enfoui,dans un endroit connu de moi seul, non-seulement ma part de butin, mais encore cesa outils, b dont la découverte pourrait mecompromettre. J'ai ainsi des cachettes par ci,par là, où je conserve un petit saint-frusquinpour mes vieux jours, Cotte méthode est parfois

MARDI 16 OCTOBRE 1566

TARIF DES ANNON;S :Annonces, la ligue..........;>. a..... O r.' 3Q r tRéclames,Laligne................... 0 fr. 5tîFaits divers, la ligne.................. 1 fr. 00

Toulouse, Impr. Ps, MONTA.DRSN, petite rue Saint-Rrrm®,

CANrox nE MONTOISCA1IC.J

Bien que tria propriété ait Gré nappée par hprêle à la frit du printemps, la port,on de vigneI1 Mi Ad l ieh ll i iXs ( p - ro e- enr - av er) propr.,

taire, à Escalquens. que ue j'ai stumise à la taille longue (système12, Andrau (Bernard), propriétaire, à Mont Guyol) vient de me donner, comme les onnées

récédentes une rnannifi ue récolte J'a. ` oh-giscai'd. P qièc°S13. Armaing (François - Idilaïre - f olinice),

propriétaire, à t%lontbrun.14. Torrier (Jean-Joseph-Auguste-Pascal) ,

propriétaire, à Basiége.15. Campferrati (Léo); propriétaire, à Ai-

guesvives.16. Saint-Geniez (Pierre-Antoine), proprié

taire, à Issus.17. Izard (Guillaume), négociant, à Baziége.18. Linas (Jean-Pierre-Cÿrille), notaire, à

Montgiseard,

CANTON DE NA]r,LOuX.

19. Lautré (Jules Jean-Paul), propriétaire, àGibel.

20. Crouzil (Jean-Rose), prop., à Neilloiix.21. Cousin de Mauvaisin (Albert-Louis-Ga-

briel), à Mauvésin.22. Raynrer (Paul-Auguste-Alexis, notaire

et maire, à Calmont.23. Marion Brésiilac (Jacques Gabriel de),

à Monestrol,24, Prudhom (Jean-Bruno), propriétaire, à

Au' ne.

CANTON DE nEvEL.

25. Auberjon (Marie-Louis-Antoine-Et., d'),et maire, à St -Félix.

b Iiarrtu (Jacçues-Jules), pi' riétaire, àllevcl, I Syrah. J'ai pu me convaincre ainsi que notre

' '27, fessières (Félix-Auguste), propriétaire,\ égrct , considéré comme un Pinot par quel-à Montégut. ques °iticulteurs, est loin de mériter les lion-

28. Blachère (Jean-Maximien-Alexis), pro- , neurs de cClte dénomination. Le moût que j'aipriétahe, à Vaux. recueilli de ces trois cépages a un parfum et

29 Terson-Palcville (J.-Marie-Fr.-Isid., dc), une finesse de goût cj C nous ne pouvons obte-propriétaire, à ilevel. ni' de nos meilleures esp/ses locales.

5o. Gabo!de (Jean-Faustin-Eugène-Marie- J'ajoute, comme pouvant se"vii de guide auxJules), négociant, a Revel. planteurs et aux jeunes exp2rime1itateurs,

51 Guiraud (Alexandre Ifcnri-Charles), pro- quelques notes extraites de mon registre d'es-priétaire, au Iralga, sais de vinification. Ces essais embrassent déjà

52 Larroux (Pierre-Xiste-Gaston), proprié- une période de vingt années. Us s'appliquenttaire. à Saint-Jolie. é uis àarticulierend' b d à h

CANTON DE viLLEEtANCnE.

53, Gspüiasse (Alexandre),- propriétaire etadjoint au maire, à Avignoüet.

54, Bonay (Jean-Aaguslin), rentier et adjointau maire, à Villefranche.

55. Darnaud (Gabriel), propriétaire, à Beau-teviliD.

56. Desazars (Léon), propriétaire et maire,à Avignonet.

57. Marliave (Charles-Marie-Joseph de), pro-priétaire et officier en retraite, à Ville-franche.

58. Monchan (Michel), propriétaire, à Ville-franche,

59. Carrière (Jean-François-Clément), né-gociant et maire, à Villefranche.

40. Crouzat (Claude-Nocl), ex-avoué, à Vil-lefranc6e.

4I. Gabalda (J.-Tristan-Léopold), officiercomptable en retraite, à Villefranche.

(La suite à demain.)

Monsieur le Rédacteur,Permettez-moi, dans l'intérêt d'une partie de

vos lecteurs, de continuer à consigner dansvotre journal, sous forme de simples notes ,le résultat de mes observations etde mes essaisviticoles.

incommode, gênante, mais elle est sûre et jem'y tiens.

- Oh ! toi , Bridoux , reprit Lombartgaiement, je te connais déjà, tu es un pol-tron et un avare... A quoi diable serviraitl'existence, si l'on ne se divertissait pas detemps en temps?

- Lombart, répliqua Bridoux d'un ton doc-toral et pédantesque, moi aussi je te connais. .

Tu as la ténacité, le courage, tu ne recules de-vant rien: mais tes passions aveugles te fontsouvent oublier la prudence, et tu n'iras pasloin. Mal prend auxjeunes de ne pas écouterles conseils des vieux... Tout le monde vat'attribuer le mauvais coup de cette nuit. Si nousnous étions bornés à débarrasser l'émigré deson argent, l'affaire aurait pu ne pas avoir dosuites bien sérieuses; mais tu as voulu te ven-ger, comme tu dis, tu as joué des mains et çapeut te coûter gros... On va te rechercher,sans aucun doute, et si l'on te trouve, on t'é-pluchera rudement, je t'en avertis.

- Bah ! nous verrons bien... En attendantil faut que je m'amuse.., je veux m'amuser !

Et les yeux du jeune scélérat brillaient déjàd'impatience,

- Un dernier mot, continua Bridoux avecun redoublement de gravité : Peut-être l'unde nous aura t-il le malheur de se laisserprendre. Si le sort tourne contre moi, soistranquille, ton nom ne sortira jamais de mabouche. Si, au contraire, c'était toi qui étaispris, ne vas pas me trahir ; cela ne servirait àrien et ne te sauverait pas. En revanche, quoiqu'il arrive, en quelque lieu que tu sois, jen'aurai garde de t'abandonner; je te procure-rai, quoique invisible et peut-être éloigné, tousles secours possibles ; si je suis économe parcaractère, je sais être généreux envers mes amis.Enfin, dans le cas où nous viendrions à êtrearrêtés tous les deux et confrontés ensemble,souviens-toi que nous nous connaissons à peineet que nous no nous sommes pas vus depuis

tenu, de ce petit carré, à raison de 1b pp'a'r arpent (844 à 85 hectolitres par hectare).Les vignes contigués, taillées à court bois,n'ont produit qu'une pièce et demie par arpent(8 hectolitres par hectare). Au point de vue dela quantité des produits, le meilleur mode dotaille nie semble donc une question compléte-ment jugée.

Cette année, cotntne les années précédentesla maturation des reisine a été plus difficile,plus inégale, plus lente dans la petite vignetaillée à long bots que dans les vignes tailléesà court bois. Néanmoins, grâce à l'effeuillageet à un ajournement de 8 à 10 jours dans lavendange, les grappes de la vigne taillée àlong bois, ont acquis cette fois, le degré de ma-turité veulue, et Je vin qu'elles ont donnévaut celui des autres ceps.

Dans mon nouveau vignoble, exclusivementplanté de cépages étrangers, j'ai, par une as-sez rare exception, obtenu sur les bouturesde l'année, quelques grapillons de pstit Gamay,de Pinot et de Cabernet Sauvignon. La saveuret l'arome de ces quelques grains me semblentpromettre un vin fort remarquable.

J'ai reçu récemment de M. de Bermon, l'in-troducteur dans l'Ariége des plants de la Bour-gogne et de l'Ermitage, une petite provisionde raisins de Gamay, de Pinot et de petite

, pppageaque ct or cades combinaisons do cépages réunis en cuvedans des proportions diverses.

RAISiNs NOIRS. - Bouchalés. - Vin e3eel-lent, a du moelleux, de la force, un bouquetagréable; demande, pour se faire, trois annéesde barrique avant d'être mis en bouteille. Trèsbon à la 5e année, il conserve très bien, gagneen vieillissant. - Mon Bouchales de 1849,fort apprécié par les dégustateurs, est un vinhors ligne.

.Morterille noire. - Moins chargé en cou-leur, aussi fin et plus liquoreux que le Bou-chalès. - Vin d'entre-mets. D'ernande troisannées de barrique et deux de bouteilles. Seconserve bien et gagne en vieillissant. J'en aide divers âges depuis 1847, et le plus vieuxest le meilleur.

Le raisin de Morterille noire, peu écrasé,donne un jus qui, non cuvé, produit un vinclaie comme l'eau de roche, ayant un goût ex-quis et un cachet tout particulier de vin étran-ger.

Négret. - Vin plat, fortlent à se faire, bonà donner de la couleur à la cuvée.

lllauraslel. -Vin fort chargé en couleur,mais fort médiocre.

Bordelais ou grosse Mérille. - Vin détesta-ble, mauvais goût et mauvaise odeur, défautinhérent, je crois, à l'espèce.

le jour où tu as quitté la papeterie Randel...Est-ce bien compris, bien entendu?

Oui, oui, Bridoux ; compte sur moi commeje compterai sur toi, car sans doute nous auronsencore besoin l'un de l'autre... Adieu donc etbonne chance !

- Bonne chance, Lombart !Et ils se séparèrent. Tandis que Bridoux

suivait d'un pas furtif la route de Z.., Lombarts'enfonça dans la partie la plus montagneuseet la plus inaccessible de la contrée.

. XVII

L'ENTREVUE.

Les gens du château, sous la directiob deThomas, étaient parvenus à éteindre l'incendieavant qu'il eût pu faire de grands ravages.Alors on acquit la preuve que, non-seulementun vol considérable avait été commis dans lachambre du marquis, mais encore que M. doChevamnes et sa gouvernante, dont on avaitretrouvé les corps noircis par le feu, étaientmorts assassinés.

Cette affreuse nouvelle se répandit avec ra-pidité dans le voisinage, et dès les premièreslueurs du jour la justice se transporta à l'In-tendance. L'information fut commencée avecl'exactitude méticuleuse qu'exigeait un aussigrand crime ; tous les habitants de la ferme btdu château furent interrogés successivement.On reconnut la trace des scélérats sur les ro-chers qui dominaient la terrasse; on retrouvamême la corde dont ils s'étaient servis pouropérer la descente et qu'ils avaient abandonnéedans la précipitation de leur fuite. Par mal-heur, le sol rocailleux ou durci par la gelée neconservait aucune empreinte de pas.

Cependant les agents de la force publiquese mirent à battre le pays dans tous les senspour rechercher les auteurs du crime. On ar-rêtait les mendiants suspects, on visitait lesauberges. On vint ainsi à la Croix-Blanche de

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Page 2: 6 JEU:AtJ AiNni`-k MARDI 16 OCTOBRE 1566images.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1866/B315556101_JOUTOU_1866_10_16.pdf2I*. ANNE,.Np 286 à1+ONNECttc NTS t TOULOUsF : Un an.' c.; 6 rouis,

BAI IiNS BLANCS.bon.

.-Yin sec, ti' S-

Chalosse. - ii'auvais vin.Oundène, - Vin fade, sucré :an, arôre et

sans forte.Paunt de Jurançon. - Vin détestable.ïProis de nos cépages seulement, Bouchaléés,

Morterilte et Mauzac, peuvent produire desvins lins. Employés isolement, ils ont un bou-quet propre, un cachet particulier qu'ils per-dent quand ou les mêle dans la cuve. Le vinde chacun de ces cépages me semble donc su-périeur à celui qui résulte de leur mélange.Néanmoins man vin de 181i5, Composé de cestrois cépages réunis eu quantités égales, estd'une extrème 1iUe5SC.

Le hh1auzac nui dans la proportion d'uni quartauBouchalès, m'a donaéen 1852 un produit quipossède à un haut degré l'estime des vrais dé-Sust'oteurs.

Le vin rosé que j'ai obtenu d'un mélange parparties égales de Morterille et de Bouchalès, estune véritable liqueur.

Il est à rerr,arquer : le Que je n'ai en vue icique la qualité des produits ; Que mesessais so'.it faits dans ries conditions particuliè-res, cote mes vignes sont situées sur un côteaudont le sol est pierreux et l'exposition trèsC:iaude.

Le but de mes essais et de mes communica-tions est de démontrer que, par l'introductionde quelques nouveaux cépages, par une cultureintelligente, par quelques soins de vinification,les produits de certaines parties de notre dé-partement peuvent atteindre un haut degré deperfection. Cette démonstration est difficile cuprésence des préjugés,il faut le dire assez f,n-dés, qui pèsent généralemeut sur nos vins.Mais les faits pourront bientôt me venir enaide; et, après avoir converti non sans peinedes amis incrédules, je n'hésiterai pas, dansun intérêt général, à faire dès lors le publicteut entier juge (l I exaetitudc de tinsciations. Je sais, en e!i t, la u u!i::mCC qu inspi-rent rues euseignemetits, et le croirais ne lapoint I-lerltet si, COnva lICIC Je ira;comptais plus encoro sur mes vins que surales conférences de professeur do vitiultare.

Agréez, etc.Lva ocT.

Professeur du cours de viticulture.

OBSERVATIONS ME'flUROLOGIQUES.De 3f. Bianchd.-aDu 14 Octobre.

Thermomètre cent. L°rade. (Minimum --12 0.i\laxirnuii : 42107.

(Mtitade 144m) BAa0n1ÈTCE. ÉTAT DU CIEL. VENTS.

9 b. du m., Om,7<rl 3- Voilé. - ,r 0â h. du soir, O',752 O .m Nuageux.Le baromètre monte, il rai

variable.Le temps est

après-midi.s'Lrohargé do

au dessus de

nuages cette

Du iii octobre.

''aetrnomètre centigrade. 1limnimuin :x10 0,

r t( Altttai,lmt. ),tnaon:èTUE, ÉTAT nu cir..I,. vsuTS.h. du rn. 2- Nuageux. - N. O.

R h. du soir, Om,753 O -- id. - id.Le baron être est monté entre variable et

beau te.ups.11 a ptu ltier au sou, riais pou.

¢Ptur u te h trmroeiglz? 1cr' et tait e qsiA. Pomoi,.

M. Delestaing, bachelierès-lettres, est nommérégent des Cours d'enseignement spécial (118

année) au collége de Lectoure.ill. Dumoulié, instituteur communal, estchar-

gé de la classe préparatoire de l'enseignementspécial au collège de Lectoure (emploi nou-veau).

M. Léonardé, bachelier ès-lettres, est nom-mé maitre d'études au collège de Lectoure.M. Léonardé est chargé, en outre, de la classede huitième audit collége.

M. Sotta est chargé de l'enseignement du

trt. . f., vxI ..

Saint-Bonnet et l'en questionna la vieille ho-tesse ainsi que son fils. Ils affirmèrent n'avoirlogé chez eux depuis trois jours que = deuxhonnêtes messieurs do colporteurs. n Or, cescolporteurs étant partis à quatre heures dumatin, n'avaient pu commettre à l'Intendancele crime que les constatations judiciaires éta-blissaient avoir été commis entre minuit etdeux heures. On prit note toutefois de la dé-position de la vieille aubergiste; on saisit leregistre sur lequel étaient mentionnés les nomset qualités des voyageurs, et un gendarme àcheval fut lancé sur la route de Clermont, à lapoursuite des mystérieux Camuset père et fils.Bien qu'il fussent lourdement chargés et qu'ilseussent seulement, au dire de l'hôtesse, quel-ques heures d'avance sur le cavalier, il futimpossible, comme on le devine, de les retrou-ver ou d'eu avoir aucune nouvelle. Le lende-main, à Clermont, on passa en revue tous lesmarchands nomades qui étaient venus à lafoire, les prétendus Camuset ne s'y trouvè-rent pas, et cette disparition confirmait l'opi-nion f wheuse qu'on avait d'eux.

Mais ce n'était pas principalement sur cesinconnus que se portaient les soupçons desgens de l'Intendance et peut-être de la justiceelle-méme. L'assassinat, d'après tontes les circonstances établies par l'enquête, devait êtreI'oeuvre d'une ou de plusieurs personnes quiconnaissaient parfaitement les êtres de la mai-son et les habitudes de M. de Chevannes. Deplus, le nombre et la profondeur des blessuresdes malheureuses victimes trahissaient l'espècede rage dont le meurtrier avait dû être saisi.On pouvait donc supposer que le vol n'étaitpas l'unique mobile de l'attentat et que le dé-sir do vengeance y avait été pour une bonnepart.

Or, Justin Lombart seul remplissait les con-litions indiquées. ll avait été pour ainsi direélevé au château et en avait parcouru millefois l'intérieur et les environs. Il avait souventmanifesté son ressentiment contre M. de Che-vannes, qui était la bienfaisance même et àqui l'on ne connaissait pas d'autre ennemi.Enfin on savait Lombart sans ressources, et ledésir de s'en procurer avait Liés-bien pu le dé-terminerà cet acte abominable. Aussi, quandon demanda aux domestiques et aux métayers

l al1 co1hge de Lectoure (emploi roi-)veau.

M. Courtaot, régent de rit thématiques aueoliége de Condom, est nominé régent de I hysiquo au collée d'enseignement spécial deMulhouse.

Castres , 14 octobre.Dimanche dernier, vers deux heurç$tlu

matin, un incendie s'est déolcré dans la rued'Emmre, à la marron hahitée présentementpar le sieur Maffre , teinturier, qui se trouvaiten ce moment à Mazamct avec son fis.

Les i.mmes séeisMa ert dà avec violence ,quand l'alarme fut donnée à la femme Maffreet aux colocataire s de la mei on.

Arrivés Ics prer,teres sur les lieux du sinis-tre, les sapeurs Viueens et Dauzals avec le ser-gent Vidal, se sont empressésmens do sanvclage, en attFndant que leursénércux camarades vinssent lcs aidér_ dans

leur tache.Ai premier son du.basin, les Loupes de la

garnison, ayant à leur tête lents offteiers, vin-rent également prêter leur puissant concours.On remarquait aussi M. Desplas, adjoint, p'u-sieurs membres du conseil municipal, M. lesubstitut du procurent' impérial , M. Delmas,architeete; le çuninnssairç amoral , la gendar-merie, les frères de la doctrine chrétienne.

L-' feu , quoique dune très grande intensitédès le début, aurait pu atteiuilre des propor-tions bien plus considérabies, tant à cause dèsdrogues de toute nature , que des matières in-flauimables que renfermait l'atelier de teinture-rie Maffre;, mais, giàce à la bonne organisa-lion discipliuairre dé nette fionpauie desapeurs pompiers et au bon esprit qui animeles membres qui en fout partie, il en a été toutautrement; car, ainsi quele leur preserit le rè-glement et aussi afin d'éviter toute confusion,les ordres donnés par le commandant , si vail-lamment secondé par le lieutenant de cettesociété d'élite , étaient seuls promptement etintelliveoimcnt

A quatre heures, le feu n'avait plus lemême c-=aractère de gravité et ne présentaitahctin danger, mais ce n'a éié que vers 5 heu-t s rt après b^anoonp de qu'on s'en('t C- tC'i rmCnt c;nrlti 7 ai tre.

Lns pcl es cl ce i is're sonf é - alnées rte 8à 10,000 1. ; le lot étai ----e ).

(Écho du Tarn.)

L iyonne, 15 octobre 1866.S. Ex0 le maréchal Nid, commandant en

chef du fie co cps d'armée, a passé aujourd'hui,r une heure de l'a près midi au champ de rua-na,uvre, une grando revue des troupes de lagarnison.

I

M. Delgas, bachelier ès-lettres, est et ai'gé dela classe de troisierm, et geatiemè au collégedeCastclliandarÿ,en remplacententdcM Nr te,nommé régent de Gë et 7à au oollége de Mar-vejols.

M. David, maître d'étude au collège de Per-pi pari, est nominé aspirant répétiteur au lycéeimpérial de Cahors, en tcnaplaceruent do M.Lueru.

h). Lierro (François-Paul-Anne), bachelicrès-lettres, est nominé aspirant répétiteur anlycée intpérlal ale Cahors, en remplacement deM. Daynae, appelé à d'autres fonctions.

M Dl.emas, maître répétiteur (2e classe) aulycée impérial de Tarbes, est nomrné maitrerépétiteur (ire classe) audit lycée,

M. Bonnernaison, chrg des fonctions decommis d'économat au lycée impérial de Saint.Quentin, est nommé commis d'économat de 3eclasse au lycée impérial de Tarbes, en rempla-cement de M. Bonnecarrère, nommé commisd'économie de 2e classe à l'école normale d'en-seignement secondaire spécial de Cluny.

M. Meyran, licencié ès-lettres, sous-principaldu collége de Castres, est nommé sous-direc-teur de l'école normale d'enseignement secon-daire spécial de Cluny, et chargé, en outre, del'enseignement de la grammaire et de la litté-rature française.

Liste dn Jury pour les assises du départe-ment du Gers (4e trimestre), qui s'ouvriront àAuch le lundi 22 octobre courant, sous la présilence de M. Bourgade, conseiller en la Courimpériale d'Agen.

MM. Liesta (Louis), receveur d'enregistrement a 1 ne-Ftzensac. -Riq aicr (alfred !.ouïs),pro rsur lu lycée d'Auch. - Dupin (laid,te),naira à Fstnu ,c l:ncoste J an), Lhatri a-cïcuàFicnance. - Dir'des ponts et chat ssées à Aiguan. -- Ducassé(Jean-Charles), pI r,Pi iétaire a Crastes, - I;or-Iere (français Cc ii wièvc), à Valence, - Dou-hrne (Félix), propriétaire à Lavér{e!. .,Bazin (Cornu lle), receveur taunuipal t ,luth,I)e (iJ nry Lvprien), propriétaire àLarée (Cazaubon). - hhlareetl!ac (Alexandre),propriétaire à Culogro. ;onnemaison (Ju-seph), propriétaire i ubiet. Druilhet (Jean-Baptiste), grr(,,0 du tribunal de Lertoare. -Arl.euv lt'ierre), négociant a Vic-f'czeusac.-- I'esqués (Gustave) , propltetairé à Goux(Plaisance). - Débats (Jean-Marie) , projarié-

Malabat. -- Lahoubec (Charles), pro-priétaire à Condom. - De Gensac (Charles) ,propriétaire et maire à Pouyloubrin - De.

Puymirol (Albert-Adélaïde) , propriétaire àLombez, - Dagés (Joseph), propriétaire àVic Fezensac. - Four-nier (Jean-Pierre-Lau-rent-Paul), propriétaire à Montferranl (Isie-Jourdain). - Colomez (Jean-Baptiste), proprié-taire à Fleurance.- De Coquet Saint-Lary(Louis), propriétaire à Fleura nec - Du`iaur'(llippolyte-Barthélemy), propriétaire à Lombez.- Cuixan (Joseph), propriétaire à Castelnau-d'Auzan. - Sempé (Louis.Joseph), Propriétaire

t à Rlrande - Mondin (Gabriel) propriétaire à,.

Gundrin. - Ardi!ouze (Alexis), propriétaireà Laplagne-Barris (Alexis-

it d ti li t à lC e va sseau uonen) ex eu enan es-ypr ,-quiou.

- Palanque (Séverin), notaire à Lec-toure, - Matignon (l'élix), propriétaire à Ai-gnan. - Maquis de Castelbajue (Gaston) ,écuyer de l'Empereur, à Cazaux-Savés. -D'Arman (Orens-Prosper), prop.-rentier à Pouy-dagrin. - D'Orcival de Peyr elongue, proprié-taire à Sainte-Marie. - Barada (Anthelme),agent d'affaires à Mirande. - Pellefigue (Jean-Joseph), agent d'affaires à 11lirande,

momt:s sUPPLÉmENTAIRES.Baylac (François), contrôleur en retraite à

Auch. - De Gauran (Pierre-François-Calixte),avocat à Auch. - Planche (Hi'aire), receveurde la caisse d'épargne à Auch. Cazeueuve (Nar-cisse, pharmacien à Auch.

à qui ils attribuaient le meurtre de leur ex-cellent maître, prononcèrent-ils sans hésiterle nom de Lombart. En présence de cette una-nimité, les magistrats instructeurs durents'informer de ce que l'ancien protégé du mar-quis était devenu ; mais il avait disparu sanslaisser aucune trace, et personne ne put don-ner de renseignements sur son compte.

D'autre part, les soupçons de la justice n'a-vaient pas seulement Lombart pour objet. Onse souvenait encore du vol commis si adroite-ment chez le manufacturier Randel; on se di-sait que la même main expérimentée qui avaitforcé un secrétaire à la papeterie avait pu enforcer un au château, et, quoique nulle preuvematérielle n'existait contre Bridoux, les rap-ports et la conviction d'lIuguenin, l'habileagent de la police de sûreté, avaient mis enéveil l'autorité locale. On donna donc secrète-ment l'ordre de rechercher cet homme. et del'arrêter si l'on trouvait quelque chose delouche dans ses paroles ou dans ses actions.

Peut-être Bridoux, au fond de sa retraite,eut-il vent des soupçons qu'il inspirait ; peut-être, avec sa sagacité ordinaire, crut-il devoirles prévenir. Trois jours après les lugubresévènements de l'Intendance, M. Randal étaitdans son bureau de la papeterie, quand il en-tendit tout à coup ses ouvriers presser desexclamations de joie. Etant entré dans lesateliers pour apprendre la cause de cette ru-meur, il aperçut un homme que les ouvriersentouraient avec un empressement amical.C'était Bridoux,toujours calme, poliet souriant,il avait encore un sac sur le dos, un bâtonà la main, et l'on jugeait, à son apparence,qu'il venait de faire un long voyage à pied:

Randel ignorait les doutes sérieux qui pe-saient sur Bridoux relativement au crime del'Intendance, il l'accueillit à son tour avec destémoignages d'estime et d'affection.

-Vous voilà donc de retour, mon braveBridoux? lui dit-il; eh bien! vous êtes-vousravisé? venez-vous me demander do l'ou-vrage ? Vos camarades et mai, nous vous ver-rons avec grand plaisir reprendre votre placeà [atelier.

-Pardon, excuse, patron, répondit Bridouxavec son habituel; Je vous remerciebien et je remercie les amis; mais je ne vièns

- La société géologique de France ayantdésigné, cette année, hayonuepour le siège desa r union cxtraordinoir e,les membres présentsdans cette ville se sont réunis le 7 octobre, àraidi, dans le beau salon de la Mairie que M.l do=re avait bien voulu mettre à leur disposrtion. Parmi ces mernbres, on remarquaitMél. de Verneuil, do l'institut ; Colomb, l'unet l'autre vice-présidents do la Société; Hébert,professeur à la Faculté des sciences de Paris;Leymerie, professeur de la Facul lé de 'i oulouse;Lory, professeur de la Faculté de Grenoble;Martin, professeur à la Faculté de médecinede Montpellier, Cotteau, si connu par ses utilestravaux sur lescor- ins fossiles.uiPlusieu s personnes étrangères à la Société,M. iMaxvvel-Lyte, vice-président de la Société

! Ramona, M. Delvaille et d'adtres membres dettuL de Bayonne, assistaientla Société Phlloma q

à la séance.La société, sous la présidence provisoire de

M. Collonib, procède à la formation du bureaude la réunion. Sont nommés

Président, M. Leymerie;VicePrésident, M. Jacquot;Secrétaire, M. Louis Lartet;Vice-Secrétaire, M. Broche.M. le Président, après avoir remercié ses

confrères de l'honneur qu'ils venaient de luifaire en lui confiant la direction de la réunion,a proposé un ordre général d'excursion qui aété adopté.

- On écrit de Biarritz, le 13 octobrea il n'est pas encore question de départ à la

Villa-Eugénie, et tous les bruits relatifs an re-tour de la Famille Impériale à Paris, le 15 ou

pas pour ça... On a dit ici des choses qui sontdures à digérer, et un pauvre homme, qui adu cour comme moi, ne peut les oublier sivire. Nous verrons plus tard; pour le moment,il n'y faut pas songer... J'arrive de la Creuseoà j'ai vécu quelque temps auprès de ma vieilletante; et comme je me rends à Clermont pourchercher du travail, je n'ai pas voulu passerdans la ville sans vous présenter mon respect,à vous qui avez toujours été si bon pour moi,et aussi sans donner une poignée do main auxcamarades.

--Fort bien, Bridoux; mais j'aurais mieuxaimé vous garder... Ah ! çà.;. vous resterezbien au moins quelques jours a L?

-Impossible, patron ; je compte me remet-tre en route demain matin. Ecoutez donc; j'aiperdu deux mois entiers chez ma tante sansfaire couvre de mes doigts. La pauvre vieilleétait si contente de me voir ! Tant que j'ai eudes économies, je ne me suis pas senti le cou-rage de la quitter et je m'en reviens commeun petit Saint-Jean. J'ai donc hâte de metrouver à Clermont, où je pourrai refaire moupauvre boursicot.

Tout cela était dit avec cette candeur, cettesimplicité naïve qui touchaient les plus ruséset les plus défiants.

- Vous vous serez fait gruger par vos pa-rents, mon pauvre Bridoux, reprit le manufac-turier; enfin, il faut vous laisser agir à votreguise... Vous allez pourtant venir à la cuisine,et nous verrons s'il n'y aura pas quelque mon-ceau de viande foide ét un verre de vin pourvous réconforter. Pendant que vous mangerezune bouchée, je vous préparerai une nouvellelettre de recommandation pour MM. Chaulinfrères , papetiers à Clermont, puisque vousvoulez absolument aller à Clermont... Quant àvos camarades, ajouta-t-il d'un ton plus fermeenélevant la voix, vous êtes vous-mémo tropbon ouvrier pour souffrir qu'ils perdent ainsileur temps.,.

-- Oui, oui, rues amis, à l'ouvrage ! s'écriaBridoux; l'ouvrage, c'est sacré..,,Alais ce soirnous nous retrouverons au café Lutour.

Tous promirent d'être au rendez-vous et onse remit à la besogne, tandis que Bridoux sui-vait son ancien patron à la cuisine, où l'on luiservit un solide repas.

e 16 de ce mois sont dénués de fondement.e purs même vous dire sans indiscrétion que

le séjour de la cour à Biarritz se prolongera,

non- eulcmeii durant toute la semaine Pro-chaine, mais peut-êtt'e â'amage si le ciel,cornme c'est fort ordinaire dans no : p pays,continue à litre clément au delà de ce terme,

a Hier, à imdi,est arrivé par le train enpre5M. Duroy, ministre de l'lnstruetion publique,avec son fils. Le soir, à S heures une voiturede la cour est allée prendre à la gare de Ba-

y'onne M. de La Valette, ministre de l'intérieur,et l'a conduit à la Villa,

(Courrier de Rayonne )

Bordeaux, 14 octobre.On annonce la prochaine arrivée à Langon

de trois canonnières à vapeur se rendant del'Océan dans la Méditerranée par les canaux duMidi. L'état des eaux de la Garonne permetd'espérer que ces bâtiments franchiront lespasses de Mondiet.

(Courrier de la Gironde.)

Pi td S onsn -aeOn lit dans la RevueL'épidémie; que nous avons signalée l'année

i rdernière chez nos gallinacés, continue à sévencore cette année. Il est tel poulailler de laville et de la campagne qui, du soir au lendo-main, a perdu tous ses hâtes. Impossible desavoir ce qui produit la maladie. Les poulesne sont pas seules atteintes ; les canards meu-rent également. Il y a disette d'oufs, et lavolaille est hors de prix. Qu'on cherche doncun spécifique contre cet oïdium qui nous est sifatal I

Italie.On lit dans l'Italie du 12 octobrea Le Sénat s'est réuni aujourd'hui, comme

haute Cour de justice, pour laffair^e de l'ami-cal Persano. Les tribunes réservées aux députés,

aut jourunlistcs et au public avaient étéoccupées le be.nurt heure.

M. Borgattr,garde des sceaux, a pris placeau banc tics ministres, ayant à sa droite M.Troniltctta, procureur-général près le tribunal

penser.C'est chose pénible, en vérité que de se

résoudre à remplir des devon jrl iaü us d'iutetelle importance. Mais le u ntltncut i mime de

la justice sera pour nous tous le plus putsbantstimulant,

L Notre responsaltil té est immense : les

eux uo toute la nation 5011 tourins vus nous,

te diraimêrnc ux de touleiiàl nous e

Maiss

plus que tout au rnané.` (' - a mmcc aodtu,qui est per essenCC, la ltinous devons être le rrILt.

M, le président a de l.aré ensnrtr cine la

séance 7nblique était levée et que le Séri^.i.: tptendrait quelques Instants pour r.°frrrnrlre laséance à hui-cios,

Le public a quitté ausilôt les tribunes, lcs

faetionhaides de la garde nationale se sontégaiement retirés, ainsi riue les et iln'est resté dans l'enceinte, avec les ii`nuteua'Sa

que les secrétaires et les sténegraptres-La séance a été levée i trois heures. n

- Les faites par la force publique autour de Palerme ont amené l'ur resta-bonde 100 individus gravement compromisdans les dernières émeutes. (:Vaziorte).

-- A l'occasion de l'échange des ratificationsdu traité de paix conclu, le 3 de ce mois, en-tre l'Autriche et l'Italie, la couronne de fer duroyaume lombard, qui était restée entre les

mains rlu gouvernement autrichien, a été I'e-

mise par M. le cerarte rie Mensdo ff au général

NI enabrea, plénipotentiaire été gouverrleuacllt

italien. (

Paris, 1.1 oeto6wae.(Correspondance particolière.)

Le Palais de l'Exposition sera bientôt en.tièrement clos et couvert Les menuisiers a'ap-prêtent à en prendre possession pour faire tousles agencements des exposants. On décore ence moment la galerie couverte qui circule toutà l'entour du jardin central. La même activitéprésrdeanx travaux du parc Le Lt

cr,,,

.a ri-vière est creusé dans tout son parcours. Pr-tant do ['extrémité sud-ouest do Champ-de-Mars, elfe aboutira après le nombreux détours,

r

à la Seine en amont du pont l lena, LO Pontmilitaire suprême, sregeant a Tur ru, et a sagauche, M. Nelli, procureur général près la qui la franchit et sur lequel

pasele9ciUii

usCoin de Lucques, chargés l'un et l'autre de I

l'Orsay est livré à la cire plante

remplir les fonctions lu ministère public dans candelabres clans les allées du parc; enfin;I aussi dans leles débats sui vont probablement s'ouvrir. M. Parc, la Belgique lait élever un

Marvasi, qui leur est adjoint dans cette haute petit Louvre pour' y placer les rouvres de ses

fonction, n'est pas encore arrivé ; son absence Î peintres modernes.

est motivée par un deuil domestique ; sil est Il est décidé maintenant sue les gouverne--

attendu dans la soirée. .ment des Etats du Nord, qui prennent part à

Le arle des sceaux s'est levé pour don- l'Exposition universelle de 1867, savoir : lag Prusse le Brunswick, la Saxe, la Saxe-Alten-

nertenture du décret sui avait convoqué le r c. , xr ,ir,innr,n Caxe-Coboul'e. Sch-Sénat. tzhour \Valdeek, Anhalt, Oldcnbourg ,

Il a lu, en effet, un dém°ct signé par S. A. R. vvar g,le prince de Carignan, régent du royaume, Brême, Mecklenbourg-SchWerin, débuteront à

convoquant le Sénat en vertu des articles 3 et l'Exposition sous le titre de l'Union lu Nord.

37 du Statut, pour connaït e des délits imputés L'empereur a fait frapper à la Monnaie une

à l'un de ses membres, l'amiral Carlo Pellione, médaille en bronze pour perpétuer le souvenir

di Persano, et pour le juger, de la sentence arbitrale qu'il a rendue le 6 juil-

Après cette lecture, M. le garde des sceaux let 1864 et qui a assuré l'exécution du canal

a présenté MM. Trombetta et Nelli, qui ont de Suez. Cette médaille porte pour exerguesalué de leur place d'abord le président. puis Jonction des deux mers.

les sénateurs.La Chambre des appels de police correction-

Le président a dit : Acte est donné à nelle a confirmé, hier, le jugement qui a con-

S. Exc. M. le garde des sceaux, ministre de damné la Gazette de l'Industrie à disparaître

D la justice, de la remise du décret qui a été pour avoir traité sans autorisation des matiè-

u lu. On va faire l'appel nominal des séna- res d'économe politique ou sociale.

B tours par ancienneté de nomination. b La Diète hongroise se réunira définitivement

L'appel a constaté la présence de I12 séna- le 1a novembre prochain, et tout fait espérer

teurs, mais il est à remarquer que quelques. que cette session sera décisive dans le sens

uns sont entrés après l'appel achevé, ce qui d'un rapprochement entre l'empereur' François-

peut porter leur nombre total, si nous ne nous Joseph et la Hongrie.trompons, à 12O ou 125.

Le 12 octobre a eu lieu au Havre, dans une

Après cette formalité, le président a pro- des salles de la Préfecture, la vente des bois

noncé les paroles suivantes : d'Aumale, situés dans le département de la

a Messrenrs les sénateurs, Seine-Inférieure et appartenant à l'Etat. Ces

D Nous voici réunis pour accomplir un des bois formaient 17 lots d'une contenance totale

plus graves devoirs attachés à nos fonctions. de 1,201 hectares 5S ares. 13 lots ont trouvéChacun de nous, je n'en doute pas, a compris acquéreurs et ont produit 1,5G2,000 fr. Leset sent en ce moment l'étroite obligation qui 4 lots restant seront remis en adjudication danslui incombe de s'acquitter de ce devoir avec les premiers jours de novembrezèle et scrupule' Aucun empêchement qui ne L'Espagne tient absolument à attirer l'atten-serait pas insurmontable ne saurait l'en dis- tion de l'Europe. S'il fallait en croire une dé-

il était en train do satisfaire son appétit,quand le manufacturier rentra avec la lettrede recommandation qu'il venait d'écrire,et l'oncausa de nouveau. Pendant le cours de cetentretien , Randel parla du crime affreuxcommis quelques jours auparavant à l'inten-dance. Bridoux manifesta le plus grand éton-nement.

- Que dites-vous? reprit-il en cessant toutàcoup de manger; quoi ! ce bon vieil émigré,qu'on armait tant dans le pays, a été...

- Eh ! d'où venez vous donc, Bridoux,pour n'avoir pas entendu parler de cet évène-rnent?

- D'oàje viens, monsieur Randel? Eh! duvillage de Laborde, chez rua tante, d'un paysperdu où on ne sait rien de rien... En voilàune nouvelle ! Mais quel est donc l'infâme gre-din qui exploite le voisinage et porte ainsi ladésolation dans les maisons honnêtes? Il y adéjà votre ancienne affaire qui n'a jamais étééclaircie , Monsieur Randel, et vous savezcombien elle a causé de peines à de pauvresinnocents...

Sa voix s'altéra et il eut l'air d'essuyer unelarme absente.

- Allons ! allons ! reprit le manufacturieravec bonté, ne parlons pas de cela, mon cherBridoux. On a été bien méchant à votre égard...C'est la faute de ce M. Huguenin, un Parisienqui prend des airs importants. Il vous trouvede la ressemblance avec je ne sais quel crimi-nel qu'il a connu jadis; mais je l'ai vertementrembarré et il a dû lui-même reconnaître sonerreur... Laissons cela, vous dis-je ; mes affai-res marchent bien et mes pertes seront bientôtréparées, je l'espère.

Bridoux parut faire un effort pour' surmonterson émotion.

- Du moins, reprit-il en se remettant àmanger, soupçonne-t-on quelqu'un dans cettevilaine histoire de l'Intendance?

- On a des idées sur celui-ci ou sur celui-là. On parle notamment de deux colporteursqui, la nuit du crime, ont couché chez la mèrePetit, au village de Saint-Bonnet, et qui ontdisparu depuis,

- La mère Petit, la cabaretière de la Croix-Blanche, reprit Bridoux; ah ! je la connaisbien, monsieur Randel. Nous sommes allés

plus d'une fois faire des parties chez elle avenles ouvriers de la fabrique... Son vin était bonet pas cher... Comme ça, poursuivit-il, ce sontdes colporteurs qui ont tué le vieil émigré etsa gouvernante?

- On le suppose... Cependant, on a encoredes idées sur une autre personne, et il ne se-rait pas impossible.

- Ah bah! qui donc?- Parbleu ! ce vaurien de Petit-marquis.Bridoux ne put cacher tout à fait un léger

tressaillement.- Lui? allons donc!... Aurait-on trouvé

quelques preuves contre Lombart?Randel dut convenir qu'à sa connaissance,

on avait seulement de fortes présomptions.Bridoux respira.

- Voyez-vous, Monsieur Randel, dit Bri-doux avec sa bonhomie ordinaire, je n'aimaispas beaucoup le Petit-Marquis, car il était fieravec moi comme avec les autres ouvriers de lafabrique. Cependant, parce qu'il s'est laisséaller à un mouvement de colère et de jalousiecontre Couturier, ce n'est pas une raison pourle regarder comme un vrai malfaiteur. Il a unemauvaise tête, j'en conviens; mais je ne lecrois pas capable d'une pareille action.

- Quoi donc? Bridoux, vous le défendez ?En effet, le jour de ces perquisitions qui vousont tant offensé, il dînait chez vous, si j'aibonne mémoire.

- C'est vrai, patron; faut vous dire que,ce jour-là, Lombart avait déjà la crête bienbasse ; tout le monde le repoussait à cause del'affaire de Couturier, et vous ne vouliez plusle recevoir à la papeterie. Je rencontrai le pau-vre diable dans la rue et, malgré sa mauvaiseréputation,Je causai poliment avec, lui, commeje cause avec tout le inonde. Il me parla de samisère; il me donne à entendre qu'il avaitfaim et ne savait où aller dîner... Ma foi !Monsieur Randel, je l'avoue, je ne peux résis-ter à un homme qui a faim, surtout quandc'est un ancien e,amarade d'atelier. La faim estmauvaise conseillère et a elle chasse les loupsdu bois, ro dit le proverbe. J'invitai donc lePetit-Marquis à dîner et, contre niori attente, iiaccepta.,.. En conscience, patron, n'eussiez-vous pas fait comme moi ?

(La suite d demain.)

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Page 3: 6 JEU:AtJ AiNni`-k MARDI 16 OCTOBRE 1566images.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1866/B315556101_JOUTOU_1866_10_16.pdf2I*. ANNE,.Np 286 à1+ONNECttc NTS t TOULOUsF : Un an.' c.; 6 rouis,

pèche particulière de Madrid, le gouvernementespagnol aurait offert au Pape pour sa résG(?ente le palais de l'Alhamhra, à fvrenade, met-tant à sa disposition d'autres palais royaux àSéville et dans d'autres villes d'Andalousie.

La gondole royale que Venise prépare pourle roi sera conduite par dix-huit rameurs. Elleporte à la proue le lion de Saint-Mare tenantl'écu de Savoie : à la poupe, Venise qui cou-ronne l'Italie.

Toute la coque est eoü'+él'Ie de sculptures etde dédorures ;;;;;o les formes des an-ciennes "ürques. Sur la poupe s'élève un bal-d';111 en velours cramoisi doublé d'azur, brodé d'or, qui constitue un véritable trône. Lebaldaquin est soutenu par des colonnettesdorées et fermé par des tentures égalementdorées.

En cas de mauvais temps, il peutêtre fer-mé avec des ;laces très élégantes. Un géniesoutient les drapeaux du trône ; au centre de9a gondole s'élève le drapeau royal.

Pour extrait : A. Pàion.

Le Moniteur publie un rapport présenté àM,le ministre de l'instruction publique, par M.Laye, président du jury du concours de I'agré-Batinn de l'enseignement spécial,

Les membres dujurv étaient MM. Beaudoùin,thatin, Marguerin et Nicklès.

Voici, par ordre de mérite, les noms des can-didats élus

MM. Girardin, Fitremann, llarivel, de l'llôpital, Doucet, Rigolage.

Le succès de ce premier concours a décidél'administration à étudier, pour le soumettreaux délibérations du conseil supérieur,un pro-jet onvrant l'accès de la nouvelle agrégationaux candidats qui se présenteraient pour lapartie littéraire de l'enseignement secondairespécial.

-- M. Eufttoir (Claule), docteur en droit,agréa, é près la fatuité de droit de l ii'is, est(harpe p iai5oit' nrüt +lu ca,n(i C@ le Napohors à laité faculté, en rofplacement de .al.t3ugnct, décé(lé.

--Pat' décret en dote d ; 26 septembre' 1866,ren,lu sur la proposition (1u ministre de la ma-riuc et des colonies, i( l( contre amiral h,a'ouClément (I' la Ronc èro le Noury (Cuuille-AdalL'rl M(lle,), comtnandar(t en ch(f la division navale rUirlsséC rénnio <t Cherhnur,,a été prou(u au grade de grand offiuicr de laLégion -d'lloniiur.

- Le total général des souscriptions en fa-veur des inondés est aujourd'hui de 676,205fr. 644.

- L'Union annonce que M. le comte deChamhed a ordonné qu'une somme de 5,000fr, fut distribuée en son nom aux victimes del'inondation.

- On lit dans le Journal des Villes et Cern-pagnes

a D'après une lettre de homo, tout se pré-parerait dans I I Aille-hEternelle pocr la grandecérémouio qui aura lieu l'année prochaine àl'occasion de l'anniversaire de la mort de Saint-Pierre.

D Les lettres de convocation à l'adresse detous les Evêques de la catholicité seraient déjàexpédiées. n

- L'International publie, d'ar:rès des ren-seignements qu'ila reçu de New-York, les nou-velles suivantes dont nous lui laissons, bienentendu, la responsabilité.

Santa-Anna a négocié un emprunt de troismillions de dollars avec des établissementsfinanciers de Ncw-York, il a acheté six stea-mers pour les juaristcs et a euvoyé deuxraille hommes, qui débarqueront sur la côtemexicaine.

M. Seward a usé detoute son influence pouramener une ligue entre Santa-Anna et lesfenians.

Lesjournaus américains assurent que l'empercer Maximilien aurait contremandé l'éva-cuation de la Sonora; mais le commandantfrançais ayant déjà embarqué ses troupes, n'apas voulu les débarquer.

(France). A. Regnault.- On lit dans la Gazette de TriesteS. M. l'impératrice Charlotte est arrivée à

Miraui'ir, hie' à midi, sr un vapeur du Lloyd.Le repos absolu dont l'illpstre femme pourrajouir dans la solitude do Miramar, ainsi que lessoins empressés que lui prodiguera son entou-rage, font espérer que les ombres qui envelop-pent cette intelligence d'élite ne tarderont pasà se dissiper.

Nous apprenons qu'un médecin de Milan estarrivé à Miramar pour donner ses soins à l'im-pératrice.

M. Riedel directeur de l'hospice central deVienne, a été mandé auprès de l'auguste ma-lade.

possibles pour quérir les plaies laites par ta I ser trop paraltre la crainte de la mort, et toutguerre, et il charge le ministre de lui faire un à fait honteux de devoir volontairement larapport sur les résultats des mesures qui ont vie ail dévouerrnl d'une femme. Sur ces deux

s s t dté Gueuse et

- M. de lismark est enfin arrivé à son but.La Saxe se résigne à subir les humiliantes con-ditions de vasselage qu'il lui imposait. Cettevis ia nouvelle est officielle. La Gazette Cm-stitutionnelle de Dresde annonce qde les ooncessions militaires exigées par la Prusse ayantété faites, la paix va être signée, Dresde, rési-dence du roi, capitale du royaume, aura unegarnison mixte, c'est dire que la moitié de lagarnison sera prussienne. Voilà donc le roiJean descendu au rang de préfet prussien, sur-veillé et gaue par des soldats prussiens 1

La Chambre des députés de Wurtemberg avoté le projet d'adresse qui avait été rédigé parune commission de quinze membres, et elle l'aadopté sans amendement, parce qu'il reflétaithautement les sentiments de la majorité de lapopulation, hostiles à la suprématie prussienne.Ce vote est donc significatif, considérable, etnous voulons espérer qu'il empéchera certainsgouvernements du sud de l'Allemagne de s'en-gager sur' une pente où il semble qu'ils soientà la veille de se laisser glisser. La minorité,comprenant quelques anciens coryphées dufeu Nationalverein, ont vainement présentédes amendements prussophiles : tous ont étérejetés. Le principal de ces amendemenis avaitles proportions d'un contre-projet d'adresse, etposait franchement la question. Après avoirdit que la Confédération germanique était dis-soute, et que la prépondérance de la Prusse enAllemagne était un fait accompli, qui seraitdurable, le contre-projet d'adresse ajoutait

(( Toutefois, si l'union fédérative de toutel'Allemagne extra-autrichienne ne peut êtreatteinte que plus tard, il n'y a rien qui ernpê-che d'y tendre dès aujourd'hui et d'y suppléer,autant que possible, par les relations nationa-les rntre le Sud et le Nord, relations qui sontguratic p]! irs lri!:.S do paix.

a Or, le maiftu,r( le l'union dutlan et ledflel(iiii nPnt !t 5a LUIt ldtnilen kbna llneluu tic n t(-g( auto (le l'entretien de ers rapportsnalionanx qui sont (l;ns l'itrérêt autant desuns gne d(5 O

Ma.s quel tl;arr Solt le de ces e fortset de ces as1;iraLlor,s, il y a une chose certaine,inatta(t'oable, une chose (Pli est au-dessus (letout dent!,, (l tout( c ((t( St 1 i)rr : ('(st le d,=voir (le tous les r (ts allem mis di ire unisnom' la de!ensc du pays, d'et((' un à l'heure (lupéril, de se lover comme un seul homme,quand il s'aeira de repousser une attaque ù lapatrie allemande.

A Comme tant d autres voix dans les paysvoisins, Lieus nous prononçons formellementcontre la formation d'une Confédération desEtats du Sud.

bUne pareille Confélér]tion, Si toutefoiselle était praticable, po(irr it facilement (lovelin' une ligue de dufar(ation p(rrfanenteentre le Nord et le Sud, et un point d'appui

npour l'étranger.Tel n'a pas été l'avis de la majorité de la

chambre, qui on repoussant ce contre-projet,s'est prononcée par cela même contre L'absorp-tion de l'Allemagne du Sud par la Prusse, con-tre l'entre par conséquent du \Vurtemhorgdans la Conffdératiof du Nord. Que les (lépu-tés de Bavte°e et de Bade fassent preuve de lamême fermeté, du même patriotisme, et la Con-fédération du Sud, consentis en principe par laPrusse, parce qu'elle la croyait impossible, de-viendra réai isable, même avec la participationdes provinces allemandes de l'Autriche, quoi-que le contraire ait été stipulé dans le traitéde Prague,

L'Autriche ne peut aspire' qu'après une oc-casion qui lui permettra de prendre sa revan-che, et l'intérêtga'elle a de ne pas étre à ja-mais exclue de l'Allemagne, concorde tropavec l'intérêt qu'a l'Allemagne du Sud de con-server (r son indépendance, pour que ces deuxintérêts ne fassent pas ici cause commune etne se prêtent pas un mutuel appui, quelquemalheureuse qu'art été la dernière alliance.

(G. de France.) A. Escande.

points, Iantiqutte ignoait o w,parlait selon la pure nature.

Mais plus on aime ingénûment la vie, plusle dévouement d'Aleeste parait sublime, etc'est sur toutes les nuances de ce sentimentqae Gluek a répandu le charme touchant etl'indicible émotion de ses accords, Il est inu-tile d'insister, après tant de juges plus com-pétents, sur tant (le passages admirables;qu on se rappelle seulement la scène du sa-criftee etoette mat'ebe qui l'ouvre, exempleunique peut-être d'une musique qui a réussià être profondément religieuse sans avoir riende chrétien.

Il n'est pas jusqu'au costume antique quenous n'ayons vu avec plaisir rétabli dans sadignité naturelle; on a fait depuis quelquetemps du costume antique un si amusant marssi comique usage, que cette remise eh honneurne lui est pas inutile.

Ce n'est pas d'ailleurs que la dignité do cecostume ne soit au-dessus des caprices dugoût et des injures du temps. « Le costumeantique, disait Napoléon, est le seul qui nevieillisse pas et qui ne devienne jamais ridi-cule, A Il avait cent rois raison.

(Journal des Débats.) Prévost-Paradol,- Un homme du monde, qui est à la fois un

savant agronome, un écrivain distingué et unhebile statuaire, M. José de Casanova, vientd'inventer une charrue à trois socs, qui doitfaire révolution dans le monde agricole et quifigurera à l'Exposition universelle de 1867.

- On lit dans le Propagateur de LilleDepuis une dizaine de jours, le grand éta-

blissement de MM. Dilues frères, de Roubaix,a reçu soixante-cinq cholériques qu'il a toussauves par le moyen suivant

On transporte le mlladc dans l'endroit où setrouvent les générateurs. Là on le d+ishabille ;OU l'('nvelo)pe dans une g1 mdc quantité delaine b ute On le soumet à mie transpirationahan loftO au point de le faire baigner, pourainsi dire, dans la sueur. A une hauteur de2 mètres 25 cent., une trappe est ouverte pourBisser é llappcr la vapeur (t rCuoavcler l'air.üueulôt le malade, quelque désespéré qae pa-raisse son état, ressent un bon -être ,rénéral;les ''oilOSSements et les déjcctie!is disparaissent peu à peu.

A la lthuquc Iloldeu et Co, à Croix, ontient le rnt ne résultat.

ob-

Pourquoi n'emploirait-on pas le même pro-cédépartout2

Nous ne tcrminerons pas sans donner àM. Dillics les éloges que mérite sa huile e(in-dl(ile. 31e gré ses soixante-dix ans, il reçoit lur-n)éule, et le jour et la nuit, les chuter gquesdans son établissement et préside aux soins àleur donner.

- Le 6 juillet, Mme la baronne de B,.. fanaitla déclaration d'un vol important commis à sonpréjudice ; on lai avait soustrait des bijoux et(les titres au porteur sur diverses Compagniesfinancières.

Des mesures furent prises immédiatementpour arrêter la négociation de ces titres, mais,depuis lors, on n'avait pu découvrir le voleurni retrouver les objets volés, quand, vendrediderniei', le bedeau d'une église de Paris aper-çut une liasse de papiers qui paraissait avoirété oubliée sur la tablette d'appui d'un confes-sionnal. Ayant examiné cette liasse , il recoinnut qu'elle se composait de valeurs au porteur,et il alla aussitôt la déposer chez M. le com-missaire de police du quartier, d'où elle futenvoyée à la Préfecture.

Ces valeurs, nous apprend la Gazette desTribunaux, n'étaient autres que les titres de39ine de R..., à qui ils viennent d'être resti-tués.

Pressé par ses remords , ou désespérant,peutêtre, de pouvoir en opérer la négociation,grâce aux mesures prises par l'autorité, levoler se sera décidé à abandonner sa proie età la déposer dans le confessionnal où on l'a re-trouvée.

Variétés.

J etfes sur 1Ira1iiouse.Mulhouse, 15 octobre 1566.

Mon cher Rédacteur,N'est-il pas vrai qu'il n'y a guère que deux

choses au aronde dont il l'aille avoir horreurl'immobilité et le rabachage f Or comme biencertainem nI il n'y a rien d'immoral à vousécrire de Mulhouse et sur Mulhouse, ['une desvilles les plus laborieuses de France, et que,d'autre part , il serait bien difficile de me prou-ver que l'on a souvent correspondu avec vouset votre journal de ce grand centre industriel ,je me metsà en causer avec VOUS sans scrupule.D'ailleurs je vous avais promis de le faire, etau risque d'ennuyer les lecteurs qui, d'ail-leurs, peuvent passer outre, il faut bien queje remplisse ma promesàs

Et d'abord, comment peut-on, sans trop defatigue, se rendre de Toulouse à Mulhouse ,ces deux points dont la dénomination rimesans doute; mais pour lesquels bien certaine-ment la ressemblance s'arrête là 2 Bâle ou Parissont la double route que l'on peut prendrepour aborder Mulhouse, mais s( l'on tient àtoucher à ces deux villes, sans cependant s'yarrêter avant d'arriver au but du voyage ,c'est alors une course effrénée sans repos nitrève ; il y a mieux que cela à faire : c'est deprendre le chemin intermédiaire , celui deLyon, et tout sesimplifie Le voyage n'est pointfatigant, et le plaisir des yeux n'est nullementdiminué ; j'ai presque envie de dire : au con-traire!

On part d('Toulouse a deux 1)00(05 de l'après-trmli, et l( tiu;n expresS V')(I 1l°° à Cettevers sept llen((S du soit_ tu dieu, on r(I u'tà neuf heu . pouf Lt iiu , tri t iL( (lse a105e0f, et quurrd S,x ]((uns (lu matin soiï-ncft, ';eus entra tuomphiar(meut dans la

(Fe de Lon Permete. Cette grande ville, deLrav,,il (tic t(ussi , sévcs i ecn (ment ; lesbrouiPerds ça lient (n cre les hlntt'(US (te la

Cr,.fx RnusS¢ et (le t..uuvCre,, out en séfe-vant 'este assez Pour VOUS permettre de re-

I

eui,lallre la statac:l: Look XiVs,ur i, nia-e8clferorrr ; Ce n'est pCts encore le moment (l'm-tciroger lr S:tune et l Rhône du haut desponts et de leur (lnamlcr en uau.te(ut ils sesont cemportés dans la dernière inourlauon.31ais dans, le courant de la journée qui cora-rno7ee, combien ii est facile (l'utiliser sontemps

C'est le parc do la Téic- d'Or, aux pelousesst fraîches, au lac (le sérieuses proportions etsillonné lé dnnanche de nomhreuses embarca-tions, et fait enrichi d,peis deux ans d'unefouie d'onciaux (tean>(1s. - Deux drornadai-r'es qui s'y Promène lt majesi r n emer!t, et unours qui n'a h<rs (le fasse, contrairement àtoutes les traditions classiques, attirent notein-ureot la foule curieuse. - Purs c'est le Rhôneà contempler roulant toujours rapidement seseaux blanches et gris-clair, lui Santa à maudirepour les aecideftS gcmifés que ses Mouches ysubissent. Il ne faut pas non plus oublier lecurieux chcnin de fer qui mène à la Croix -Roasse pocr dix centimes, et dans lequel onutilise pour remorquer les wagons qui montentle poids de ceux qui descendent et réciproque-ment; enfin, c'est une soirée à passer au spec-tacle, surtout quand l'affiche annonce la milledu Ilégiincnt, chantée par Barbot, une ancienneconnaissance, et le Conde où l'on trouveun page tout en bleu qui s'appeile Mile Duuau,m] gouverneur qui so nunuie Marthieu, et unténor dont le 'nom ne sonne pas très bien àPareille, - Pescharü, - mais dont la vo x dé-don(maee bien du none. Quelle frai heur !

bouse ; mais j'ai été bientôt éclairé. Les gran-des usines consomment tant de houille, et leschambres n'ont que dis poètes; on ne s'ychauffe pas au bols; Mulhouse sen-!t la houille

et le charbon. Bonne odeur au fond, c'estcelle du traynl largement producteur, aidé parde puissantes machines qui économisent Si con-

sidérablement les forces humaines; n'est-cepoint qu'elle est bien plus saine que celle dela poudre à canon f Puk, il faut bien le dire,au lendemain du jour cil l'on est arrivé à Mul-

lieuse, l'on ne perçoit plus cette odeur, et u'-laient les parcelles de charbon que l'on voitvoltiger sur l'appel de a fenêtre, rien ne vous

avertirait plus de la grando eansommatioo quel'on en fait, Remarquez bien que je ne parleque de parcelles de charbon voltigeant surl'appui de la fenêtre; elles n'entrent pas dansles appartements; les fenêtres sont trop biencloses pour cela. En Alsace, c'est une opéra-tion très compliquée que d'ouvrir et de fermer'sa fenêtre : il ne faut pas moins de trois ef-forts pour cela : on est bien loin de la simpleespagnolette ou de l'élégante crémone. Ce sonttrois languettes de fer, venant s'appuyer, del'encadrement des fenêtres, sur les châssis quirenferment les verres, qu'il est nécessaire demanipuler toutes les fois que l'on veut respi-rer l'air et se garantir du brouillard, qui com-mencedéjà à être très intense.

Supposons donc ouverte une de ces fenêtres

à système compliqué et regardons dans la rue,quoique i( vrai dire, mon cher Rédacteur, vousco (prcnez bien que ce n'est pas pour voir etvous décrire ce que l'on peut voir par une fe-nêtre ouverte que je suis venu en Alsace. Ce

sont les caractères et les institutions économi-ques que je suis venu étudier de près, et vouspouirez m'en croire quand je vous donneraiquelques renseignements ou quelques appré-oiatiofs, de cr('lles surtout que l'on

Voussaurait

tiourer dans les Guides Joanne, Vous savez(1(101 ('51 (1(00 gUlde en AiSSCC, (1U'en connaîtnlalnterïi(nt tin l'i'afC(', pariai Ceux qui saventiirc, - et nlalheureuaerncnt tout le inonde nele sait pas encore - 31. Jean Macé, l'auteurplein de scknce au fond et de grâce en lafformC de !Trier(=ire d'aine bouchée de pain, del'Aritlun('tinque de Grand Papa, et tout ré

C, r" lent (100 livre qui arrivera éviaemrne1rtCoin (((e la bcaehée de naira u Ja I7e édition ;s! °i1 le es h,.i l l( prof sctir (1(11(5 mi pensiou-i.ll tle tlemiE ebcs dot ic villsge de, s,elilert-

heirn, qui p ( pare à l'Alsace toute une génér(Uor((1ej((1(((Stilles sér'ieoses et fortementi sl! ail s 5(105 le moindre mél; nge de pé!lan-tt ie7 1 OIIÙ (non guide, et tomate il est aussibien vé'rsé dans lcs questions de crédit agri-cole ou industriel, qua dans celles d'histoironatureltc,eI que d'autre part,devaiit le nom dusu,rétaire ('u la Société des Bibliothèques com-

rnunals du Ilaut-Rhin, tous les visages sou-rient et toutes les partes s'ouvrent, je vouslaisse a penser ce que mon voyage a à ta foisd'utile et (f'agréahh'. Nous avions fait connais-sauce par correspondance, à propos d'une an-préeiatlon quo j'avais écrite dans I Econorniste/'(,ocrais des statuts de la banque agricole deEeblenheitn,fondée par lui, et je n'ai pas voulu

laisser échapper l'occasion de m'instruire aussiagréablement de toutes ces choses que l'on nevoit pas à la surface d'un pays, et qui deman-dent à être examinées au fond.

Vous vous expliquerez donc fort bien, moncher Rédacteur, que ni dans cette lettre, nidans celles qui suivront, je ne m'appesantissesur les détails géographiques. Est ce que lesGuides ne nous renseignent pas sur ce pointbien mieux que je rie saurais le faire moi-mélue2

Un mot cependant ; tout tableau veut avoirson cadre. Mulhouse est assise sur deux coursd'eau; d'abord l'Ill, - rivière vraiment l'ontot'iginale, car son lit est à peu près vide, maisses nombreuses branches bien plus richesd'eau sillonnent les rues de la ville en lescôtoyant, ou en passant au dessous commedans la grande rue de Bâle qui mène à la gare;-- puis le canal du Rhône au Rhin, dont lesbm'ds possédent uu magnifique rideau depeupliers et gai est fréquemment sillonné parde nombreux trains do bois. Les maisonssont généralement peu élevées, les rues sontbien pavées; le bruit des usines ne s'y fait

guère entendre ; elles sont presque toutesplacées un peu eu dehors de la ville. De I apropreté partout sans trop d'élégance; on peu tcependant citer comme ressemblant assez auxhabitations des environs du bois de Boulogne,de jolies maisons précédées d'un jardin, àdeux étages au plus et où tous les détails sem-blent ;respirer le calme de la famille et le sé-

rieux de la vie. - Elles sont situées rued'Altkirch.

L'église catholique est assez belle; mais letemple protestant qui s'élève et dont l'archi-tecture gothique coûtera plus de deux millions,sera bien plus monumental. La synagogue est laplus belle de France. Le dernier recensementde la population accuse 60,000 habitants dont440,000 ouvriers. Je tiens ce détail de M. JeanDolfus, le maire do 1Mulhouse, .l'insiste sur cedétail et sur son authenticité; les livres, mêmeles plus récents, ne donnent guère à cette vill0que 45,000 habitants. - Le mouvement assezpeu considérable dans les petites rues de laville, est fort animé dans la rue de Bâle quoj'habite ; c'est un mouvement tout parisien parl'importauce et le bruit, avec beaucoup d'ori-ginalité en plus. A côté du lourd cl(ar'iot por-tant sans relacue de la gare aux usines le painde l'industrie, passe la voiture bourgeoise et lefiacre découvert ou couvert, au siége duquelbrille un petit drapeau rouge pour indiquer quele cocher est libre ; ceci n'a rien de bien re-marquable, mais ce que l'on ne saurait retrou-ver partout, c'est le char suisse au fond siétroit et quc l'un ne peut utiliser pou' le trans-port des voyageurs qu'en couvrant ses bordsévasés de larges planches où les braves alsa-ciens aux muscles solides s asseoienten masse,sans souci des rudes cahots que leur imposecette combinaison primitive; c'est la petitecharrette traînée par une vache au pelage blancet roux, attelée comme un cheval et guidée pardes rênes du haut du véhicule, toujours commece noble animal; c'est la voiture suisse à l'ormeantique où le voyageur a le corps ut les piedsplacés tout d'un rote entre les roues, ce qui nepermet jamais de voir que la droite ou la gau-che de la route, et ce qui occasionna, dit-on, àun anglais qui avait loué une pareille voiture

quelle sûreté d'intonation! quel velouté, quelledésinvolture galante, acco!(ipagnée d'une so-briélé de gestes qui sont la meilleure école!Mais il ne faut pas s'endormir dans les délicesde Capoue, et si l'on veut arriver à Mulhouseà sept heures du soir, c'est à cinq heures qua-rante minutes qu'il faut reprendre le cheminde fer à la gare de Perache. Le Lyon-Méditer-ranée vous enlève par Ambérieux, Bourg, Lonsle-Saulnier et Besançon, où l'Est se charge devous et vous conduit par Monthéliard et Belfortjusqu'à Mulhouse.

A quelle vitesse marche-t. on q Il est biendifficile de le dire. Le train est tantôt omnibus,tantôt express ; mais co qui est certain, c'estque la route est ravissante, surtout depuisLues le-Saulnier. La chaîne du Jura s'élèvetout doucement du sein des prairies les plusvertex du monde en pentes douces et couron-nées de bois, où l'on sent que l'ombre n'est pastrop épaisse, et qui font aux courbes de cesmontagnes, qui n'ont rien d'écrasant, la plusriante des chevelures. Vous êtes dans un paysde montagnes, sans doute, mais vous y goûteztous les charmes du pays, qui n'est que légère-ment accidenté ; le ciel s'y voit toujours lar-gcrnent, et l'on n'y sent jamais cette espèce(l'oppression que l'on éprouve quelquefois auxPyrénées, ruais que l'on sent encore bien plusdans l'Oherland Bernois.

Et à partir de Besançon, quelle fête conti-nuelle pocr les yeux I Des ruines de vieuxchôteaux surplombant la voie ferrée, le Doubscoulant à pleins bords, vert d'émeraude, ser-pontant tout autour' des petites montagnes quele chemin de fer percé à chaque instant, parcoquetterie probablement, pour se faire mieuxadmirer quand l'on revient à la lumière quiéclaire les plus riants tableaux. Mais la nuit sefait; - ehanpemcnt de train à Belfort; - l'onsaute dans celui qui vient de Paris, et, avantmême d'être arrivé à Altkirch, l'on voit brillerie loin les cent fenêtres éclairées de ces gran-des usines monumentales si nombreuses enAlsace; c'est bien Mulhouse qui s'annonce;mais c'est dlilloûsse que l'on annonce à la garedans le français de cet excellent pays, décidé-ment, nous sommes bien en Alsace.

En entrant dans cette ville, une odeur par-ticulière vous saisit. Vous savez, mon cher Ré-dacteur, que chaque pays, et chaque villemême ont une odeu' spéciale. Marseille sent,..sou port, l'Espagne sent le sali-an, 'loulousesent la violette au temps des violettes, Parissent l'asphalte que l'on brûle ; il y a toujours,et dans tous les quartiers, des trottoirs enconstruction ou en réparation; j'ai hésité uninstant pour l'appréciation de l'odeur de Mul-

C'est une bonne fortune pour les amis del'art que la reprise d'Alcestcà l'Opéra. Nousne sommes pas le moins du monde ingrats en-vers la musique contemporaine ; elle possèdeaussi les moyens de nous émouvoir et surtoutde nous éblouir; elle s'entend à nous donner lesfortes impressions qui sont devenues néces-saires à nos sens blasés et à nos esprits pa-resseux; mais les plus beaux opéras qui aienthonoré la seconde moitié de ce siècle n'ou pro-duisent pas moins une sorte de fatigue; et mal-gré l'habitude do ce tumulte musical, qui nousmanquerait sans doute si nous en étions sevréstrop longtemps, on en sort toujours plus oumoins las, comme du spectacle d'une tempête.C'est donc un véritable repos pour l'oreille, enmême temps qu'un charme pour l'esprit, qued'être un instant ramenés à des émotions situ-PICS, bien que profondes, à des sons clémentspour l'oreille, bien que l'effet en soit puissantsur le toua.

La simplicité de l'action dans dlceste estpourtant voisine de la monotonie, et il est sur-tout bien difficile d'accoutumer l'esprit mo-derne àcet amour in.,éuu de la vie (loft per-sonne chez les Grecs n'avait l'idée de rougir. Lacritique de l'Alceste rl'Euripide a tenu sa placeau dix-septième s èele dans la grande que-relle sur les anciens et les modernes, et Ra-cine prit en main la défense de ]'dlceste danssa préface d'Iphigénie : r J'ai trop d'obligationsà Euripide pour ne pas prendre quelque soinde sa mémoire, p disait-il non sans quelquepompe et du ton qui convient à un souverainmarchant au secours d'un allié.(Les détracteurs de l'Alcestc antique avaientattribué par une erreur à Admète quelques versprononcés P'r sa femme. Cette transpositionrendait le rôle d'Admète plus désagréable en-core, puisqu'il était censé dire à sa femme dese dépêcher de mourir, de peur que Caron nel'emp.rtât lui-même. Mais ga'Aduie'e pressefranchement sa femme de s'en aller dans l'au-tre monde ou qu'il la laisse seulement partir,sa conduite ne blesse pas moins les moBernes autant qu'elle paraissait naturelle auxfit-ces, C'est l'esprit chevaleresque qui a vrai-ment changé parmi les hommes cette manièrede voir, et les Aces les moins délicates,pénétrées à leur insu de cette puissante in-fluence, sentent qu'il est déshonorant de lais,

- On écrit de Londres, 15 octobre, à l'Agenet havas

Le gouvernement des Etats-Unis se plaintque des citoyens américains aient été empri-sonnés et soient détenus en Irlande sous l'in-culpation de fcnianisme.

11 demande qu'on instruise leur procès. Legouvernement anglais va probablement fairemettre en liberté tous les fenians qui pourrontprouver leurs droits au titre de citoyen améri-min et s'engageront à quitter l'Irlande pour n'yplus revenir.

Une enquête doit se faire prochainement surla condition des autres prisonniers fenians. Cesgens sont détenus seulement comme prévenus,et cependant, dit-on, ils oint à souffrir leschâtiments les plus sévères.

Le rapport sera probablement mis sous lesyeux du Parlement.

Yicnne, I i octobre.La Gazette de Vienne publie aujourd'hui le

traité de paix austro-italien.Une lettre, adressée par l'Empereur au mi-

nistre d'Etat, M. le comte de Belcredi, exprimela vive gratitude de l'Empereur pour les pré-cieux témoignages de hdehté et de dévoue-ment donnés par les peuples de l'Autrichependant la malheureuse période qui vient des'écouler.

L'Empereur charge son ministre d'en fairepurt pobli(10ement, surtout aux diveres repi'ésentations nationales , lors de leur premièreréunion.

L'Empereur attend , de tous les organes dugouvernement, qu'ils fassent tous les efforts

- Un vol important a été commis, l'avant-dernière nuit, dans le magasin de bonneteriede M. B,.., rue de Rivoli. Après avoir fait sau-ter, à l'aide d'une forte pince, un des barreauxen fer d'une des fenêtres du rez-de-chaussée,brisé une vitre et fait jouer à l'intérieur l'es-paguolette de cette fenêtre, les malfaiteursont pénétré dans le magasin et se sont empa-rés de tous les objets qu'il était possible d'em-porter.

Ils n'ont pas enlevé moins de la charge dedeux voitures de marchandises, dit le Droit.Cette expédition a dé demander un tempsassez long, et on ne comprend pas commentils ont pu l'accomplir sans être dérangés.

Le préjudice causé à M. B... par ce vol au-dacieux serait évalué, d'après le même jour-nal, à 20,000 fr.

- On écrit de Port-au-Prince au Montiteu('A Un nouveau désastre vient de frapper la

ville de Port-au-Prince. Le 12 septembre, àquatre Loures du malin, la majeure partie duquartier qu'avaient épargné les derniers incen-dicsa été anéantie par l'explosion dctreize centsbarils de poudre et d'une grande quantité de cartouches, de bombes et, grenades que contenaitl'arsenal. Plusieurs maisons ont été incendiées,d'autres ont été renversées ou endommagéespar des projectiles lancés à des distances con-sidérables. Le consulat général de France,placé au bord do la mer, u été détruit defond en comble. Au milieu du danger qu'il apersonnellement couru, le consul général etchargé d'afl'uires M. le comte Méjan, a montréun sang-froid remarquable.Aidéde MM. Buttinotet Dumax, l'un chancelier du consul général,l'autre commis dans la chancellerie, et avec leconcours des équipages de trois navires decommerce français qui se trouvaient dans leport, il a réussi à retirer des décombreset à mettre en sûreté les archives de sonposte.

On compte une dizaine de morts et unetrentaine de blessés. Le feu n'a été éteint quefort tard dans la journée. M, Morisset, lieute-naut do pompiers de Paris, arrivé il y a deuxmois à peine a Port-au-Prince pour yorganiserun corps de pompiers, a rendu yen cette occa-sion les plus grands services. On ignore encorela cause de ce désastre; il ne parait pas, toute-fois, qu'il y ait lieu de l'attribuer à la maveil-lance, uu

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Page 4: 6 JEU:AtJ AiNni`-k MARDI 16 OCTOBRE 1566images.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1866/B315556101_JOUTOU_1866_10_16.pdf2I*. ANNE,.Np 286 à1+ONNECttc NTS t TOULOUsF : Un an.' c.; 6 rouis,

pou faire le tour du lie Je ,rientve, ta plus cilles, etcruel le oppoiurament ; il avilit looj I Ioore eun eudo t I lt i ée et J r

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