Un vrai journal GRATUIT d’informations - n°102 - Fév. 2009

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Page 8

Retrouvailles à Auberive ■ BelmontL’art de la craie P. 8

■ DampierreCostumes Comtois en fèves P. 9

■ Villers FarlayLa quête de la Clé d’amour P. 9

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Pays Dolois - février 2009 - 3

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La Route des Villages

Mont-sous-VaudreyL’heure du conteMercredis 18 février et4 mars : de 10 h 30 à 11 h 30 àla médiathèque.

MontbarreyCouscousSamedi 14 février : du Comitédes fêtes.

La LoyeBal folkSamedi 21 février à21 heures : Bal folk à la salledes fêtes avec le groupe “LaMère folle”.

TassenièreAssemblée générale7 mars 2009 : de l’AGRR, avecremise des éditions desregistres paroissiaux etd’état-civil à la municipalité,et une exposition avec la par-ticipation des habitants.

PleureRepas costuméSamedi 21 février : Repasdansant organisé à la salledes fêtes par l’associationIntervillages.

MolayRepasSamedi 14 février : Repas dela chasse à la salle des fêtes.Dimanche 22 février : repasdu Club de la Gaieté

Petit-NoirRepasDimanche 22 février : Repasfamilial organisé à la sallepolyvalente par la paroisseSimon-Pierre des Rivières.

Saint-AubinRepasSamedi 21 février : Repasorganisé par la société dechasse St-Aubin- Aumur.

LotoDimanche 22 février : aufoyer rural organisé par l’as-sociation “Plaine de Rock”.Samedi 28 février : Loto gour-mand au foyer rural organisépar la société des majorettes.Ouverture des portes à18 heures Début des jeux20 heures.

Foire du finageSamedi 7 mars

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Ambiance techno dans lescuisines du Mont Joly :“Qu’on ne s’y trompe pas. Ilne s’agit pas de faire la fête,plaisante Romuald Fassenet.La musique est là pour impul-ser un rythme et une cadenceà l’équipe japonaise” expliquele chef étoilé en souriant.“Trop salé, trop poivré, pasassez cuit, trop froid, trop sec,les boulettes de riz ne sontpas assez rondes, manque derégularité dans les garnituresaccompagnant le poisson et laviande, les crevettes ont l’airde danser au Crazy Horse, ilfaut doser les assaisonne-ments”, autant de critiquesapportées par les trois chefsprésents venus à la demandede Romuald Fassenet dégus-ter et donner leur avis sur lesdeux plats préparés parl’équipe japonaise dans lecadre de la préparation au

Bocuse d’Or, coupe mondialede cuisine qui s’est dérouléeles 27 et 28 janvier à Lyon.

Un entraînementgastronomique intensif“C’est la première année queles coachs professionnelssont mis en avant et partici-pent à la coupe le JourJ. L’idée est de susciter l’es-prit de compétition” expliqueavec enthousiasme RomualdFassenet, chef étoilé du MontJoly. “L’objectif de cet entraî-nement est de placer le chefet son commis dans les condi-tions réelles du concours,avec un poste d’envoi respec-tant un timing précis etminuté, en utilisant lesmêmes instruments de tra-vail, de répéter tous les jourspour être au top le jour duconcours. Cela faisait déjà6 mois que nous travaillions

ensemble par internet. Lechef japonais Yasuji Sasaki aapporté ses recettes. Après,tout est dans la précision, lacomplémentarité entre lechef et son commis”.

Critères esthétiques et gustatifsEsthétisme de la présenta-tion, goût, texture, tous lessens aussi bien visuels quegustatifs sont en éveil. Etpour que les deux plats (pois-son et viande) soient dignesde ce concours, Romuald Fas-senet a fait appel à un jury dechoix, variant tous les jours.“Aujourd’hui, ce sont troisgrands de la cuisine française,tous MOF (meilleur ouvrierde France) l’élite gastrono-mique, qui sont venus jugerles plats, apporter des conseilstechniques, des astuces pourgagner en temps et en effica-cité. Ce sont des habitués duBocuse d’Or”. Au rang dujury, Guillaume Gomez, chefcuisinier de l’Elysée, LaurentDelarbre, chef du café de laPaix à Paris, Olivier Nasti, duChambard. “Ils pointent ledoigt sur ce qui ne va pas, letout étant de concilierrecherche du détail, souci dugoût et des saveurs et harmo-nisation totale du plat pour unensemble homogène.” C’estdonc au rythme des débrie-fing, entraînements et répéti-

tions que Romuald Fassenet aentraîné et coaché pendant unesemaine l’équipe japonaise.

Chloé Chamouton

■ SAMPANS / MONT JOLY / GASTRONOMIE / BOCUSE D�OR

Le Mont Joly, un laboratoire expérimental du Bocuse d’OrUn petit air de Japon au Mont Joly ? pendant une semaine du 12 au 19 janvier,le chef étoilé Romuald Fassenet, en tant que coach professionnel a entraînél’équipe du Japon pour le Bocuse d’Or, la coupe mondiale de cuisine qui s’estdéroulée à Lyon les 27 et 28 janvier. Retour sur les coulisses d’un entraînementgastronomique sous l’œil exercé d’un jury de grands chefs. Un véritable condi-tionnement de sportif.

■ DOLE

MAISON NATALE DEPASTEUR : OUVERTUREEXCEPTIONNELLEA l’occasion des vacancesd’hiver, le musée Pasteur vousouvre exceptionnellement sesportes ! Du lundi 16 février audimanche 1er mars 2009, vouspouvez effectuer une visite,tous les jours de 10 h à 13 h etde 14 h à 18 h , sauf le dimancheuniquement l’après-midi, de14 h à 18 h. Durant ces 15 jours,les mardis 17 et 24 février, lesjeudis 19 et 26 février et lessamedis 21 et 28 février, lesAmis de Pasteur vousproposent une visite guidée dumusée, au tarif habitueld’entrée. Rendez-vous à 15 h , àl’accueil du musée. • Mercredi 18 février à 18 h Conférence de Michel Maublanc,directeur de l’Atelier Pasteur, surle concept du DéveloppementDurable.• Mercredi 11 mars, à 18 hAssemblée Générale de laSociété des Amis de Pasteur,suivie d’une conférence sur “Letraitement du legs Pasteur-Vallery-Radot”.Maison Natale de Pasteur 43 rue Pasteur à Dole.

Tél. 03 84 72 20 61. www.musee-pasteur.com.

Ambiance sérieuse, où les plats préparés par l’équipe japonaiseen vue du Bocuse d’or ont défilé devant les yeux aiguisés et legoût affuté de trois critiques de renom ?

■ DOLE / MJC

“L’HYMNE DE NOS CAMPAGNES”Le cinéma le Studio organise en collaboration avec l’AMAP(Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne), unesoirée discussion autour du documentaire de Jean-Paul Jaud :Nos enfants nous accuseront le vendredi 13 février à 20 h 30mettant en évidence la courageuse initiative d’une municipalité duGard, Barjac, qui décide d’introduire le bio dans la cantine scolairedu village. Le réalisateur brosse un portrait sans concession sur latragédie environnementale qui guette la jeune génération :l’empoisonnement de nos campagnes par la chimie agricole.

En cuisine, préparation de l’envoi des plats dans lesconditions réelles du concourssoit deux plats à concevoir en 5 h.

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Pays Dolois - février 2009 - 4

VIVRE IC I

■ ROCHEFORT SUR NENON / MUSIQUE / CH�UR DES ROCHES

Mémoire du patrimoine“Recenser, préserver, sauve-garder et transmettre le patri-moine sous toutes sesfacettes, culturelle, religieuse,laïque, architecturale telle estl’ambition de l’associationpour la conservation du patri-moine historique de Chissey-sur-Loue.” explique RobertFrancioli, trésorier de l’asso-ciation créée en 1989. “Dansce cadre nous organisons unconcert avec le chœur desRoches à l’église de Chisseysur Loue le samedi 21février”. Une manière pourl’association de faireconnaître ses actions detransmission du patrimoine(préservation du bâti tradition-nel, sauvegarde et restaura-tion de la statuaire religieuse,des calvaires) de façonludique par le biais d’unconcert. “Nous espérons drai-ner un public divers avec leChœur des Roches” affirmeRobert Francioli.

La convivialité, fil d’arianedu chœur des Roches“L’atout du Chœur des Roches

réside dans la convivialité deschoristes” affirme BernardReverchon, vice-président dece chœur d’hommes, tombédans la marmite musicaledepuis 25 ans. Un moyen effi-cace pour lui d’entretenir samémoire qui s’est mué en plai-sir et passion au fil des annéeset des concerts. Un chœur de44 hommes âgés de 40 à 82ans, issus de 23 communes dif-férentes du pays dolois pourune unité vocale qui depuis 10ans a insufflé sa bonnehumeur un peu partout enFrance, dans le Cotentin, en Haute-Savoie, en Guadeloupe, en Suisse, àVenise et n’en finit pas d’émou-voir le cœur du public. “La par-ticularité du chœur desRoches, outre sa compositionmasculine, c’est de chanter acappella et par cœur tous leschants, sans partition.”

La variété au cœur durépertoireCôté répertoire, le Chœur estpolyglotte : Anglais, russe,allemand, italien, espagnol,basque, créole, c’est à un tour

Une unité vocale pour un chœur d’hommes

10 ans d’âge, 90 concerts à leur actif, deux CD, le Chœur des Roches, seul chœurd’hommes du Jura n’en finit pas de sillonner les routes de France et de Navarreen distillant leur répertoire varié pour une unité en chœurs masculins. Un réper-toire varié, une petite touche polyglotte, et une bonne dose de convivialité, c’estle cocktail musical polyphonique du chœur.

LE PAYS DOLOIS INVITÉ AU COLLÈGE MONT-ROLANDLe journal “Pays Dolois” est intervenu dans la classe de 3e A2 du collège de Mont-Roland. Au menu decette initiation journalistique : présentation de la société Paoh, du journal Pays Dolois, définition de lacommunication et explications sur la réalisation d’un journal, du chemin de fer à l’impression en passantpar la rédaction et la mise en page. C’est ainsi toute la chaîne journalistique que les élèves ont pudécouvrir sous l’œil attentif de leurs enseignants Mme Rivot et M. Falquer, avant l’immersion pratique.Les élèves souhaitent en effet réaliser un petit journal en interne et très attentifs aux conseils, vontprésenter pour le journal “Pays Dolois” une mise en bouche de leur crû, avec pour mission la rédactiond’un article à paraître dans notre prochaine édition.

La Route des Villages

Saint-AubinExpositionSamedi 7 et dimanche 8 mars :Exposition avicole au foyerrural.LotoVendredi 13 mars : au foyerrural organisé par l’école demusique.

DoleConcertsmardi 10 février à l’audito-rium Karl Riepp. Musiquesanglaises et néérlandaisesdu XVIIe siècle à 18 h 15.Mardi 17 février à 18 h 15jazz, bossa nova et musiquesdu mondeMardi 3 mars : concert del’ensemble Euterpe à 20 h.Sortie natureà la découverte du blaireau.Le 14 février. Durée : 2 h. mairie de Thervay, à 14 h 15.Gratuit. Atelier Pasteur au03 84 82 11 24

Mont-Sous-VaudreyExposition “l’art numérique”jusqu’au 14 février 2009Médiathèque du Val d’Amour03 84 80 01 44

EtrepigneyThéâtre“la soupière” :samedi 21 février à 20 h 30,dimanche 22 février à 14 h 30,vendredi 27 février à 20 h 30,samedi 28 février à 20 h 30,vendredi 6 mars à 20 h 30,samedi 7 mars à 20 h 30,dimanche 8 mars à 14 h 30,vendredi 13 mars à 20 h 30,samedi 14 mars à 20 h 30.Réservations : 03 84 703 56 58ou 03 84 71 36 83. Tarifsadultes : 8, 50 euros. Enfantsde moins de 12 ans : 5 euros.Repas en soirée : 8 euros

OunansSoirée-débatAvec le pôle accueil-services : accueillant familialpour personnes âgées etadultes handicapés, un métierà découvrirLundi 9 février à 20 h. Salledes fêtes. Entrée libre et gra-tuite. Renseignements au03 84 37 77 40

ParceyConcertdes chorales “Tourne Sol” deSt Aubin et “La clé deschants” de Champvans. “Airsdu monde et opérette” :dimanche 15 février 2009 à16 h à l’église. 5 euros

Nous avons été accueillispar Yohann Mehay,chargé de la communi-

cation, des relations publiqueset de l’action culturelle de“Scènes du Jura”, dans le vesti-bule du théâtre. Ce derniernous a montré les piliers dupéristyle et les gargouilles duplafond. Nous sommes ensuitemontés au premier étage dansle foyer. Autrefois, c’était unepièce pour les personnesaisées qui profitaient desentractes pour discuter, fairedes affaires ou organiser desmariages. C’était la seule piècechauffée. Au XIXe siècle, lascène du théâtre était éclairéepar des bougies sur des

rampes. À chaque entracte, ilfallait remplacer les bougiesfondues. Dans cette salle,quatre miroirs se reflètententre eux donnant l’illusiond’être à Versailles dans lagalerie des glaces. Au-dessusde chaque miroir, destableaux représentent lesquatre saisons. Au-dessus dubar sont peintes les muses del’architecture, de la sculture,de la musique, de la peintureet de la poésie.Ensuite, nous avons grimpéjusqu’au troisième étage (outroisième balcon) appeléaussi “poulailler” ou “para-dis”. C’était l’endroit où lesmilitaires (Dole était une ville

de garnison) donnaient ren-dez-vous à des prostituées. Lecouloir y est très étroit. Quel-quefois les spectateurs lan-çaient de la nourriture auxcomédiens ou aux gensriches qui étaient plus bas.Le premier balcon est enforme de fer à cheval et com-porte de chaque côté de lascène les loges du roi et de lareine, appelées maintenantCôté jardin et cotê cour.Au rez-de-chaussée, le par-terre, autrefois était sanssiège. C’était réservé aux pluspauvres. L’architecte Claude-Nicolas Ledoux décide d’ins-taller des sièges en bas. Sur-prise : ce sont les meilleuresplaces pour voir le spectacle.Du coup, les pauvres sontrelégués au poulailler et lesriches viennent s’assoir aupar terre.

En visite au théâtre de Dole

Vendredi 12 décembre 2008 après-midi, les élèves deCM1-CM2 de l’école de Chamblay ont visité lethéâtre à l’Italienne de Dole, créé en 1843 sur lesruines d’un magasin militaire, il y a plus de 150 ans.Puis place au spectacle avec la répétition de Carmen.

Les élèves de CM1 et de CM2 de l’école de Chamblay en compagnie de leur institutrice DominiqueBrusa. Grosos Eva, Guyenot Tony, Husson Jason, Lazzaroni Charline, Mô Marie, Perrodin Pierre-Louis, Ponce Hugo, Thouverey Benoît, Touvrey Marion (élèves de CM1). Bellegueule Marine, BruetChloé, Cabaud Louison, Dugois Aurélien, Evain Coline, Guyon Lucas, Klainguer Alex, Locatelli Jason,Martin Océane, Michel Pauline, Mourey Yannis, Mourot Clara, Pelligand Valentin, Regazzoni Maxime,Touvrey Camille.

■ LES PETITES PLUMES

CHAMBLAYCLASSE DE CM1/CM2

Les P’tites Plumes Atelier d’écriture, fruit d’un partenariat entre l’Education Nationaleet le journal “Pays Dolois”, en collaboration avec quatre écoles du pays dolois,chacune des classes rédigeant deux articles au cours de l’année.Le mois prochain dans le cadre du partenariat entre l’éducation nationale et le PaysDolois, retrouvez l’école de Gendrey en compagnie de l’institutrice Mme Duprez.

du monde des langues queles choristes convient. “Notreréperrtoire est assez varié,aussi bien de la chanson fran-çaise, Aznavour, Brel, Bras-sens, que des chants demarins espagnols, de l’ortho-doxe russe ou des gospels.C’est cette diversité de chantsqui plaît au public” reconnaîtBernard. “La qualité pre-mière d’un choriste, c’est unebonne capacité d’écoute”. En prévision, la participationd’une quinzaine de choristesdu Chœur des Roches auconcert final en juin pour le500e anniversaire de la Collé-giale et un concert à l’église deChissey-sur-Loue le 21 févriersans oublier en point d’orguemusical une tournée finjuillet 2009 en Savoie.

Chloé Chamouton

Concert samedi 21 février à20 h 30 à l’église de Chissey surLoue. Répétition tous les lundis salle des fêtes de Rochefort surNenon à 19 h 30.Guy Muet, président du Chœurdes Roches : 06 62 30 25 70B. Reverchon : 03 84 70 62 52www.chœur-des-roches.org

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En pratique, quels services proposez-vous à vos clients ?Dès que le client franchit leseuil du magasin, nous luiposons diverses questions,sur son lieu d’habitation, surle type de piscine qu’ildésire. Nous lui montrons lefonctionnement des pis-cines. Ensuite, je me déplacepour voir les accès, le ter-rain, le dénivelé, l’expositiond’ensoleillement. En fonc-tion de tous ces paramètres,je conseille le client sur lestailles, les formes de pis-cines. Il s’agit d’études per-sonnalisées gratuites. Unplan de financement peut-être proposé. Nous sommesà l’écoute du client et le gui-dons dans ses choix. Nousréalisons du sur-mesure. Dela vente jusqu’à l’installationen passant par le suivi et l’en-tretien, nous entretenons

Tout le savoir-faire des pisciniers Schmitt dans un nouveau magasinProfessionnalisme, conseils, savoir-faire, depuis 5 ans, les pisciniers Philippe et Simone Schmitt mettentleur expérience au service des exigences de leur clientèle. Un savoir-faire qui prend de l’ampleur avecl’ouverture d’un nouveau magasin Jura Piscines prévue le 21 mars sur la zone des Epenottes. Un gagede sérieux et de qualité pour des piscines sur mesure et adaptées à toutes vos envies.

Quelles ont été vos motiva-tions pour ouvrir ce magasin ?Nous nous devions d’êtredisponibles et plus présentspour nos clients du bassindolois. Nous ne sommes pasnovices dans le domaine despiscines, puisque notresavoir-faire date de 5 ans.Nous travaillions à domicile,

mais un magasin va donnerdes points de repère à nosclients et favoriser notre visi-bilité. Nous allons profiterdes portes ouvertes deMagiline du 21 au 29 marspour une ouverture officielledu magasin le 21 mars. Maisnous serons disponibles aumagasin tout le mois de

mars pour recevoir lesclients intéressés et enquête de renseignements.Outre la visibilité, l’atoutd’un magasin réside dans lapossibilité de montrer à laclientèle une piscine inté-rieure en eau, et ceci toutel’année. Cela permet auxgens de voir la structure de

la piscine concrètement etde se faire une idée.

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une relation privilégiée avecle client du début à la fin.Justement, quelles sont lespréférences de vos clients ?Quelles options proposez-vous ?Les clients préfèrent choisirdes piscines plus petites destyle 4 x 8 m mais mieuxéquipées. Parmi les optionsproposées figurent les pro-jecteurs supplémentairespour augmenter l’éclairage,la pose d’un volet, la nage àcontre-courant, une pompeà chaleur, un abri.

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son petit-fils s’appropriaencore Parthey en 1696, enépousant la fille du seigneurde ce lieu. Deux châteauxconstruits aux XVIIe et XVIIIe

siècles sont proches l’un del’autre. Ils ont appartenu aumarquis de Falletans et à lafamille Garnier dont certainsmembres furent maire de lacommune.

Au hameau du Temple,l’ancienne commanderieEn empruntant la routemenant à Azans, le hameau duTemple qui compte encore 22habitants, fut le site d’uneancienne commanderie del’ordre des Templiers dédiée àSaint-Denis et fondée en 1132grâce au comte de BourgogneRenaud III. En ce lieu trèsinhospitalier, on construisitcette commanderie, premierétablissement créé en Franche-

ancienne famille en 1711. Larésidence était constituéed’une tour carrée aux murs depierre très épais, en bordurede la forêt. D’autres nomsfurent attachés aux autres fiefset parmi ceux-ci, Antoine Gar-nier qui, par son union avecMarguerite Lemaire en 1579,récupéra le fief de Montrond.De cette famille “Garnier deFalletans”, plusieurs membreseurent d’importantes fonctions: Antoine, Claude, Hugues,Claude-Joseph … Ils accompli-rent de brillantes carrières etélargirent leurs domaines sei-gneuriaux. En 1612, par sonmariage avec la fille du sei-gneur de Choisey, Claude Gar-nier s’attribua cette nouvelleseigneurie. Hugues, son fils, fitde-même avec Parcey en épou-sant Jeanne Boyvin de Parrey-cey en 1655. Claude-Joseph,

Hugues 1er. Le chemin de laposte est une voie antique quiatteste la présence de l’hommeaux temps les plus reculés.

Les grandes familles de FalletansFalletans, qui se divisait enplusieurs fiefs faisait partie dela prévôté de Rochefort. Leplus important était certaine-ment celui de la Tour, pro-priété de la famille de Falle-tans, puis de Vautravers en1494, avant de revenir à son

A u début du XIe siècle,Falletans s’appelaitencore Feletens, du

nom de Feletheusing, hommegermanique qui arriva audébut du IVe siècle, lorsqueConstance Chlore fit venir des prisonniers amaves pourrepeupler la région de Dole. Il y a donc très longtemps quedes hommes vivent en ce lieu,même si ce n’est qu’en 1040que le nom de “ Falletans “apparu dans une charte signéepar l’archevêque de Besançon

DES V ILLAGES EN PAYS DOLO IS - N °58

en 1989 fut le dernier curé duvillage. Mais à l’orée de la forêt,un chêne sacré, vieux de plusde 500 ans, abrite lui aussi unestatue de la Vierge. Cette cou-tume voulait effacer et assimi-ler les antiques dévotionsdédiées à la déesse mère queles druides celtiques prati-quaient. A Falletans, le “ ChêneNotre Dame “ est le plus âgéde la forêt et certainement leplus célèbre des habitants.

La source de la Belle NanetteFalletans fait partie des nom-breux villages entourant laforêt de Chaux et, commebeaucoup d’autres, il bénéficiede la plus grande desrichesses en ce monde : l’eau.Deux sources alimentaient le

A Falletans, le temps ne s’efface pas

épouse, ils y vécurent long-temps. Le buste de Saint-Deniset le reliquaire en forme demain ont été déplacés dansl’église paroissiale qui dominele village. Celle-ci fut recons-truite en 1846 sur une égliseprimitive datant du XIIe siècle,dont on remarque quelquesvestiges au niveau du chœur.Maintes fois modifiée et agran-die, elle se remarquait autre-fois par son remarquable clo-cher comtois qui fut remplacéen 1869 par une flèche pointuede 12 mètres de hauteur. Lorsde la dernière restauration en1959, elle fut abaissée de deuxmètres. Dédiée à Marie, elleappartient aujourd’hui à laparoisse des Rives du Doubs.Le père Albert Maillot décédé

Comté, et un manoir. Cet ordremilitaire et religieux créé en1119 a déjà fait coulé beaucoupd’encre dans l’histoire deFrance, mais il nous concerneparticulièrement, puisque ledernier Grand Maître futJacques de Molay que d’au-cuns disent être originaire duchâteau de Rahon près deMolay (Jura). Pour s’être tropenrichi, cet ordre fut déman-telé par Philippe le Bel en 1312et notre compatriote périt surle bûcher deux années plustard. En 1300, celui-ci avaitséjourné à la commanderie dutemple. Bernard de Dramelayen avait été le commandeurdès son ouverture. L’établisse-ment bénéficiait de privilègesconséquents tels le droit depêche et de bac et le droitd’exploitation en forêt. Cettemaison du Temple était forti-fiée et entourée d’épaissesmurailles flanquées de tours.Une chapelle jouxtait le bâti-ment. Après la dissolution en1312, l’établissement fut cédéà l’ordre des chevaliers deMalte. Alexandre-Louis Savaryde Lancesme en fut le derniercommandeur. En 1791, l’en-semble était vendu nationale-ment. Aujourd’hui, des démoli-tions successives ont fait leurœuvre et seule une petite par-tie du bâtiment montre encorequelques traces templières.Roland Gaubert devint pro-priétaire en 1940. Avec son

Le château du 17e siècle.

L’ancienne Commanderie

Gérard Fusier sous le chêne Notre Dame

• ANTOINE GARNIER () : Professeur de langue grecque à l’université, devint vice-président du parlement de Dole et secrétaire intime de Charles-Quint. Fut envoyé plusieurs fois en députation à la cour deBruxelles • CLAUDE GARNIER (VERS 1579 - 1654) : Fils d’Antoine, il fut avocat général, distributeur de l’université et également vice-président du parlement de Dole. Co-seigneur de Falletans.• HUGUES GARNIER (VERS 1613 - ?) : Fils de Claude, lieutenant général au baillage, il fut député des États de la Province de Dole à la Cour de Bruxelles. Seigneur de Choisey et Falletans. • MARIE-NICOLAS DE FALLETANS (1763 - 1848) Marquis de Falletans, Comte de Bavière, chevalier de Saint-Louis, de Saint-Georges et de la Légion d’Honneur, il fut aussi maréchal de camp et inspecteurgénéral des gardes nationales du Doubs • ROLAND GAUBERT (1914 – 1997) : Né à Dole, cet artiste- peintre dolois qui fut le plus important de la 2è moitié du XXe siècle reçut les Palmes d’or de l’AcadémieLéonard de Vinci. Il résida longtemps à la Commanderie du Temple à Falletans où il décéda • ENFANTS MORTS POUR LA PATRIE : 19 en 1914/1918 – 1 en 1939/1945 – 1 en Indochine – 1 en Afrique du Nord.

Blotti entre la rive gauche du Doubs et l’immense forêt de Chaux, le vil-

lage de Falletans est à l’écart des grandes nuisances modernes. Tout

rêveur, romantique et amateur d’histoire peut y installer son nid et retrou-

ver les anciens Templiers au hameau du Temple, rejoindre la Vierge dans

son chêne séculaire ou tout simplement flâner à la Corne des Epissiers.

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Pays Dolois - février 2009 - 7

meneurs seront attirés par lessources intarissables, le chêneNotre Dame et ils se ferontraconter ce que fut la révoltedes demoiselles en 1765. Ilsmarcheront ainsi jusqu’à laroute des colonnes qui délimitele territoire communal etretrouveront l’ancienne gare deGrand Contour. MarcelleRedon et ses deux cadetsAndré Guillot et Jean Matra,tous deux affichant 90 annéesau compteur, n’ont certes pasconnu la maladrerie qui existaitau Moyen Age, mais ils vousdiront que les habitants entre-tiennent leur histoire et leslégendes avec tout le respectque les anciens méritent, qu’ilsse souviennent de ce 5 sep-tembre 1944 lorsque les deuxponts ont sauté et que deuxjeunes maquisards ont été tués.Seul le pont de chemin de ferfut reconstruit après la guerre.Le bac devait reprendre du ser-vice jusqu’au 17 novembre1975, alors que le pont routierinauguré en 1896 disparaissaitcomplètement. La SNCF neconservant qu’une seule voieferrée accepta qu’une routelongeât celle-ci. “Il était prévude reconstruire un pont avec legrand canal” souligne le mairequi aimerait bien qu’une telleréalisation finisse par voir le

jour. En attendant, les nombreuxpasseurs sont entrés dans l’his-toire, les derniers ayant étéDaniel Rouget et Christian Treff.Comme quoi on n’efface pas letemps à Falletans…

JT

Falletans (39700)Blog : http://falletans.lejura.frAltitude : 200 à 264 m.Superficie : 2435 ha dont 1850 ha de forêtPopulation : 392 habitants (les Falletanais)Canton de Rochefort-sur-NenonCommunauté d’agglomération :Le Grand DoleConseil municipalRouget Michel : maireFusier Gérard : 1er adjointChataignier Denis : 2e adjointRoz Jean-Charles : 3e adjointAntoine RémiCalinon SévrineDidier FabriceLopez PascalRouget HuguesVacheret RémyVuillemenot MireilleLes derniers maires1933 - 1937 : Duroussin Joannès1937 - 1939 : Rimaud Jacques1939 - 1944 : Vacheret Lamblin Louis1944 - 1956 : Dubuc Noël1956 - 1959 : Baveur Lucien1959 - 1977 : Aubertin Auguste1977 - 1983 : Vacheret Maurice1983 - 1989 : Paris Hélène1989 - : Rouget Michel

Née en juin 1916, Mme. Redon est la doyenne du village depuis2008. C’est un véritable plaisir de l’écouter raconter le temps deson enfance : “Je suis née dans la maison forestière du Temple aucœur de la forêt où mon père était garde forestier. L’école de laVieille Loye étant plus proche, je m’y rendais par le train depuis lagare de Grand Contour et je descendais à Montbarrey, où il merestait un km à faire à pied”. Ayant vécu dans la forêt jusqu’à l’âgede 11 ans, Marcelle se souvient des baraques près de la sourceBelle Nanette. “Des bucherons et leur famille y logeaient”. Unconstat aujourd’hui : la forêt a bien fait grandir la jeune fille et levillage de Falletans semble lui convenir tellement son dynamismeest demeuré intact.

Marcelle Redon : “ Je suis née dans la forêt “

armées du prince de Condé,alors que des mercenairessuédois surnommés “ Gris “pillaient et incendiaient les vil-lages. Belle Nanette était unejeune fille aux jolis yeux qui serendait quelquefois près de lafontaine. Un jour, un militaireconquérant passant dans laclairière, aperçut la jeune filleassise près de sa source. Ellerésista à ses avances, malgréde belles promesses, refusanttout l’or du monde. “ Je préfèreconserver ma fontaine et j’aidéjà donné ma parole à unarquebusier de la troupe deDole” lui lança-t-elle. Furieux,l’officier tua la belle créature,puis s’enfuit honteux. Voilà

pourquoi cette source aconservé ce nom de BelleNanette, et si parfois quelqueforme blanche apparaît dansl’imagination humaine, c’estpeut-être cette ancienne Falle-tanaise qui rôde encore.Les nombreuses mortes pré-sentes dans la zone humide duTemple et intégrées à l’espaceNatura 2000 sont un havre depaix pour la faune et la flore. La Corne des Epissiers, brasmort du Doubs bien connu despêcheurs, offre un site remar-quable. Les chevaux comtoisde Rémy Vacheret, dernier éleveur au village, sont deman-deurs d’emploi. “C’est dans le souci de sauvegarde de larace” explique-t-il, soulignantêtre disponible pour toutesmanifestations et démonstra-tions (sons et lumière, prome-nades, labours, films…). Maisà Falletans, il faut aussi péné-trer dans la forêt et observerles vestiges des baraques debois, demeures temporairesdes anciens bûcherons etautres charbonniers. Les pro-

Le bac en 1974

village en eau potable avantl’adduction d’eau : la sourceSaint Jérôme qui rejointencore trois fontaines aucentre de l’agglomération et lasource de l’ermitage aujour-d’hui tarie. D’autres résur-gences situées également enzone sylvestre alimententl’étang d’un moulin et le ruis-seau de la fontaine. Mais il enest une autre qui, si ce n’estpas la plus importante, n’enest pas moins la plus atta-chante. En effet, la source dela Belle Nanette possède unelégende que les habitants seplaisent à retransmettre. Elleserait née au temps de laconquête française par les

Michel Rouget : “ Lorsque j’ai été élu maire en 1989, ce fut une année noire ! “

Ce natif de Falletans, ancienagriculteur né en 1943 n’a abso-lument pas oublié : “Lorsque j’aiété élu maire en 1989, nousavons perdu notre école etnotre curé. En même temps, ledernier café-épicerie tenu parMme. Dumard baissait sesrideaux “. Le moral des Falleta-nais n’était donc pas au beau

fixe ! 20 ans après, le village a retrouvé des couleurs etson maire ne s’en plaint pas. Elu au conseil municipal en1971, il devenait 1er adjoint en 1977. Après un mandatd’absence, il retrouva sa place au conseil municipal en1989 en tant que maire, s’installant au 1er étage du bâti-ment communal construit en 1842. La création d’un RPIavec Rochefort et Eclans-Nenon et la disparition del’école, devaient entraîner une restructuration deslocaux. En 1993, la mairie s’installait au rez de chausséeet aujourd’hui, deux tableaux du village offerts par le

peintre Roland Gaubert, Falletanais d’adoption, ornent lesmurs du secrétariat. “Si seuls 10 élèves restaient en 1989,il y en aurait 48 aujourd’hui” constate le maire, approuvépar Gérard Fusier, son 1er adjoint. L’aire de jeux réaliséeétait donc nécessaire et prenait alors tout son intérêt. Al’aube d’un nouveau mandat, le conseil municipal orienteson action vers des projets portant sur des aménage-ments dans le village : réfection de voiries, remise enconformité des bornes d’incendie, restauration de la fon-taine de l’abreuvoir, zonage d’assainissement …, maiségalement vers des projets de communication comme lamise en place de notes d’information trimestrielles diffu-sées auprès des habitants ou encore l’ouverture d’unblog internet depuis mai 2008, bientôt suivi d’un site offi-ciel de la commune. Si toute activité commerciale a disparu, des artisans sonttoujours présents : la scierie Jupille, Pascal Lopez,menuisier-ébéniste, Patrick Faure, électricien et HervéMuller, exploitant forestier. On recense également 5exploitations agricoles : GAEC Rouget, Laurent Vacheret,

Alain Rouget, Philippe Favre-Félix et Michel Guillot. Lait,élevage et polyculture y sont pratiqués. Le remembre-ment des terres fut opérationnel en 1991.Une vie associative importante offre de nombreusesmanifestations dans la commune tout au long de l’année,avec notamment l’Avenir de Falletans qui, de 2000 à 2002,reconstitua l’histoire des Templiers sous la forme d’unson et lumière mémorable. D’autres associations commeLe club de la Tour, l’association de parents d’élèves etl’ACCA contribuent à la diversité culturelle du village,sans oublier les jeunes qui perpétuent chaque année latradition des conscrits. En 2008, une commission commu-nale organisait les premières rencontres sportives du vil-lage. Malgré sa petite taille dans l’agglomération duGrand Dole, Falletans tire son épingle du jeu. Comparantavec l’ancien Jura Dolois, Michel Rouget avoue attendrepour voir. “C’est un autre style de gestion. Nous n’avonspas assez de recul, mais je trouve qu’il y a beaucoupd’études qui engendrent des dépenses. Quoi qu’il en soit,nous ne pouvons plus revenir en arrière !”

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Pays Dolois - février 2009 - 8

A L’HONNEURVIVRE IC I

I l est des lieux qui ont unehistoire et qui résonnentencore des rires d’en-

fants : c’est le cas de l’abbayecistercienne d’Auberive enHaute-Marne, ancien centre devacances de l’usine Solvay deTavaux qui a accueilli pendantde nombreuses années lesenfants du personnel.

Une abbaye cisterciennecomme centre de vacances“Je me souviens avec bon-heur de ces 18 années en tantque directeur du centre devacances de Solvay à Aube-rive, à 25 km de Langres”raconte avec émotion PaulGleyze, embauché à l’usineSolvay de Tavaux en 1963,directeur de centres devacances pendant les mois dejuillet et août. S’insérant dansune démarche paternaliste,Solvay a gardé pendant denombreuses années la ges-tion des œuvres sociales etnotamment d’un centre devacances. “A l’origine la colo-nie de vacances se situait à Lamoura, accueillant 80 à 90 enfants. Avec l’augmenta-tion de la demande, l’entre-prise a estimé que le centre

devenait trop petit et a acquisune magnifique abbaye cister-cienne à Auberive près deLangres dans les annéessoixante, investissant dansdes travaux considérables detoitures, charpentes, réamé-nagements des dortoirs etdes salles de jeux.” De 1960 à 2000, date àlaquelle Solvay a revendu l’ab-baye transformée en un lieuculturel et artistique, ce sontplus de 30 000 personnes(enfants de 7 à 14 ans, moni-teurs) qui ont défilé les moisd’été au sein de ce centre devacances. “Nous organisionstrois séjours de fin juin àdébut septembre chaqueannée avec à chaque fois plusde 230 enfants et 52 moni-teurs, bricoleurs jardiniers,infirmières. Pour certains, jeles ai vus grandir et évoluerde 7 ans jusqu’à l’âge adulte.Nous organisions des activi-tés pédagogiques et ludiquesadaptées à chaque catégoried’âge avec toujours cettemême envie de faire passeraux enfants pendant les moisd’été le meilleur séjour pos-

■ TAVAUX/ CENTRE DE VACANCES DE SOLVAY

Retrouvailles à Auberive

sible. Une sorte de Club Medavec un souci éducatif éloignéde l’image de la garderie.C’étaient des enfants agréables,attachants, de vrais momentsde complicité et de partage.”

Une journée souvenir :rendez-vous à AuberiveD’où cette volonté de réunirtous ces colons et colonettesd’Auberive à l’occasion d’unejournée souvenir de retrou-vailles à l’abbaye cistercienned’Auberive le dimanche24 mai 2008. “Je rencontrefréquemment des gens ayantfréquenté ce centre devacances et l’idée a germéavec Patrice Ducordeaux,d’organiser cette grande mani-festation de convivialité intitu-lée rendez-vous à Auberive. Ilest important de s’inscrirepour connaître le nombre depersonnes pouvant aller de150 à 3 000 personnes. Cha-cun pourra se replonger dansses souvenirs en revisitant leslieux” explique Paul.

Chloé Chamouton

Inscriptions et renseignementsen précisant le nombre de personnes présentes.09 65 24 38 82 (Paul Gleyze)06 98 18 65 45 (Martine Michaud)revoirauberive@orange.frVoiture personnelle et pique-nique tiré du sac. N’hésitez pas à en parler autourde vous, de nombreuses personnes concernées par cettevisite ayant quitté la région.

Anciens colons, anciennes colonettes, rendez-vous ledimanche 24 mai à Auberive pour une journée souve-nir de retrouvailles au sein d’une abbaye cistercienne,ancien centre de vacances dirigé de 1960 à 2000 parl’usine Solvay de Tavaux, qui a vu défiler près de30 000 enfants de 7 à 14 ans, des moniteurs. Unejournée sous le signe de la joie et de l’émotion pourtous ceux qui ont fréquenté ce centre de vacances.

C ’est une féérie de tonset de couleurs chaudesqui s’offre aux yeux

lorsqu’Anne Marie Duclouxdévoile ses toiles. Le pointcommun de ses tableaux ? LeVietnam.“Je me suis lancée en 2004lors de l’adoption de ma fille”raconte l’artiste qui a acquisla technique de la craie lorsde ses études aux BeauxArts. Paysages figuratifs,peintures de la baie d’Along,scènes de la vie quotidiennedans les rizières, portraits defemmes d’ethnies différentes,autant de thèmes déclinés par

Anne-Marie qui a exposé àplusieurs reprises sur le paysDolois, à Falletans, Parcey,Tavaux. Une technique quinécessite une certaineméthode d’utilisation.

La craie, une techniqueminutieuse“J’aime la couleur. Je travaillebeaucoup avec les doigts. Jecommence par le fond en sau-poudrant de la poudre decraie que j’étends par la suiteavec les doigts. J’utilise despastels secs pour les finitions.Il faut compter deux heurespour réaliser un tableau”

commente celle-ci. Mais AnneMarie met également l’art dela craie au service de théma-tiques diverses, en fonctiondes commandes et des enviesdes particuliers. Chats, orchi-dées, oiseau hindou, l’artisteuse de ses craies comme debaguettes magiques artis-tiques. “Lorsque je dessine etpeins un tableau, je m’évade”.Et nul doute qu’avec sestoiles, Anne Marie invite lespersonnes à un voyage aucœur du Vietnam. Une éva-sion artistique assurée par lebiais de la craie.

Chloé Chamouton

■ BELMONT / PORTRAIT

Peindre le Vietnam à la craie, décliner ce pays à travers ses facettes, telle est la pas-sion de l’artiste Anne-Marie Ducloux. Fascinée par ce pays, elle reproduit à partirde photos et de modèles des paysages et des portraits. Une invitation au voyage.

Comment cette associationa t-elle été créée ?Elle a été créée le 6 janvier1986 sur l’initiative de méde-cins de l’hôpital. Il s’agitd’une association de patients(130 actuellement) dont l’ob-jectif consiste à assurer unesolidarité entre ces personnes.

Renseignements sur le dia-bète, assistance juridique,informations sur les risquesliés au diabète , évolution decette maladie, telles sont lesmissions de l’association affi-liée à l’association françaisedes diabétiques (AFD).

Quelles sont vos actions ?Nous organisons des confé-rences deux fois par an avecl’aide des praticiens dolois.Nous mettons en place desséances de dépistage.

■ DOLE / ASSOCIATION DIANE

“Nous assurons une solidarité entre diabétiques”

Informer sur le diabète, organiser des séances de dépis-

tage, telle est l’ambition de l’association de patients diabé-

tiques Diane qui organise tous les ans son loto et son thé

dansant traditionnel pour assurer une source de revenus à

l’association. Trois questions à Bernard Raud, président de

l’association Dole Diabète Nutrition Education (Diane)

Quelles sont vosressources ?Nous sommes subventionnéspar la ville de Dole pour l’éli-mination des déchets. Nousorganisons chaque année unloto et un thé dansant le len-demain à la salle des fêtes.

Propos recueillis par Chloé Chamouton

Samedi 28 février, loto à partirde 20 h à la salle des fêtes.Dimanche 1er mars : Thé dansant à partir de 15 h.

La Route des Villages

DoleLotosalle des fêtesmercredi 25 févrierouverture des portes 12 h ,jeux à 14 heures OrganisationChœur des Roches. Buffet,buvette.

Atelier compostageSamedi 14 févrierde 9 h 30 à 12 h Formation :comment réussir du bon com-post ? Ateliers Pasteur (27 ruede la Sous Préfecture).

ConférenceLundi 16 février, 20 h 30“Envisager le compostage deproximité en milieu urbain”Salle Edgar Faure, mairie deDole.

ChampvansRepas dansantorganisé par l’US3Monts21 février, salle des fêtes. Inscriptions.M. Venne : 03 84 82 07 20

TavauxConcert28 février : Concert de CrazyJazz Band - Salle Gérard Philipe

Lotosde l’APEI Saint-Nicolas le7 mars. Centre Gérard Philipe.8 mars : du Rotary Club aucentre Gérard Philippe.mercredi 11 février à 14 hClub des supporters du JDF à la salle Gérard Philipe.

Cabaret14 mars : cabaret ConcertCentre Gérard Philipe. Show Music Production

Dégustation de bièresLes 14 et 15 février avec la confrérie des Elephantsroses de Gand

FraisansCarnavalorganisé par le comité desfêtes le 25 février

FoucheransThéâtreLe groupe théâtral présenteL’Elu de Régis Porte et laCourse à l’héritage de YvonTaburet. 27 au 27 février.20 h 30, salle des fêtes.Adultes : 6 euros. Enfants de- de 12 ans : 3 euros.

Paul Gleyze a été pendant 18 ans directeur du centre devacances à Auberive géré parle comité d’établissement deSolvay

Anne-Marie peint toutes les facettes du Vietnam à la craie.

L’art de la craie une évasion artistique

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Pays Dolois - février 2009 - 9

A L’HONNEUR

La Saint-Valentin vue parGodjo ? c’est tout un poèmeartistique, que dire uneœuvre d’art. Qu’est-ce qui faitcourir les hommes pour lesbeaux yeux de leur douce ?Le Godjo bien entendu quipour le 14 février a concoctéun scénario amoureux avecépreuves digne de l’époquechevaleresque.

A la conquête du cœur de sa Dame“Une sorte de quête du Graalamoureux” reconnaît l’artiste.La Saint Valentin doit renouerve son sens originel. Avis àtoutes les amoureuses. Pourobtenir le certificat d’amour, ilfaudra que l’amoureux viennechercher à la Christmas Bankune clé d’amour pour laremettre le jour de la Saint-Valentin. Toute la difficultéétant pour l’amoureux préci-sément de se rendre à laChristmasbank. Une bonne

manière de tester l’amourque votre cher et tendre vousporte. Quant au Gentil Godjo,il se chargera de noter lesprénoms des amoureux, designer le certificat d’amour.

Sous le sceau duromantisme“La clé d’amour, c’est un sym-bole“ souligne Godjo. Cléd’amour, clé du cœur, clé duparadis d’Amour, autant d’al-légories possibles. Peut-êtreaurons nous même la sur-prise de voir débarquer unchevalier des TempsModernes à cheval pour obte-nir sa clé d’amour…” s’en-thousiasme Godjette. 2009,année du romantisme ? Plutôtque de le dire avec des fleurs,dites le avec des clés…

Chloé Chamouton

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La Saint-Valentin ? une fête commerciale ? Que Nenni. Au sein de la ChristmasBank à Villers-Farlay, un irréductible gaulois concocte depuis 1998des certificats d’amour, véritables œuvres d’artesthétiques et poétiques avec pour cette édition2009, un petit plus chevaleresque et une touche deromantisme, l’amoureux devant se plier à quelquesépreuves pour prouver son amour à sa dulcinée etlui rapporter une clé d’or, symbole de son amour.

PETIT-NOIR

UN LOTO POUR LA SAINT VALENTIN.Dites le aussi avec des cases. Pour la Saint Valentin,l’association West Dance country organise un loto le 14 févrierà 20 heures. Au programme un loto traditionnel de 17 partiesagrémenté d’une partie coquine réservée aux adultes. “C’est lapremière année que nous organisons ce loto avec commethème la Saint Valentin.” explique Sylvie Blanchard, présidentede l’association. Au menu coquin, un jeu de société pour mieuxconnaître son partenaire, des jeux de cartes amusants et desbonbons en forme de sous-vêtements. Accueil à partir de18 h30.

■ DOLE

CONFÉRENCE-DÉBAT BOTANIQUE : ÉCORCES ET FEUILLAGES AU PROGRAMMEArbres, arbustes et écorces au menu végétal d’une conférence-débat qui se déroulera le 14 marsà 14 h 30 à la médiathèque. Organisée par l’association franc-comtoise Acanthe créee en 1994regroupant des propriétaires de parcs et jardins remarquables, (dont Gisèle Bésana auteur d’unjardin à la Faulx, un bonheur partagé aux éditions DMODMO) cette conférence-débat sera animéepar Christian Peyron, spécialiste de la brillance des écorces, de la forme des feuillages.

S avez-vous vous habillerà la mode comtoise ?c’est en tout cas la lutte

acharnée que mène depuis 10ans Catherine Debusne, des-sinatrice et écrivaine, profes-seure d’arts plastiques à laretraite.

Des fèves pour des costumes“Je me suis rendue compte aufil de mes recherches que lesFranc-Comtois ne connais-saient pas leurs costumes tra-ditionnels, qu’ils en igno-raient même l’existence”explique cette passionnée.Son objectif ? faire connaître,partager, sauvegarder ettransmettre ce patrimoine, ceriche héritage du passé. “Carce qui caractérise le costumefranc-comtois, c’est la diver-sité des tenues, des coiffes, lagaieté des couleurs” poursuitcelle-ci. “Et quoi de mieuxpour transmettre ce savoirque de le décliner sur dessupports divers” s’exclamecelle-ci. “J’ai donc créé en2001 une collection de fèvessous forme de coffrets avec 7couples de franc-comtois endessinant les costumes lesplus remarquables et popu-laires. Pays de Belfort, paysde Montbéliard, Bas Jura,montagnon, pays de HauteSaône, une manière ludiqued’identifier les costumes tradi-tionnels comtois.” Loin de se

limiter à la Franche-Comté,Catherine a parcouru laFrance entière pendant 5 anspour sortir de la poussièredes grimoires et des muséesles costumes de France. C’estdonc une collection de 387fèves “costumes de France”qui ornent ses murs et sesétagères que celle-ci possèdesans oublier un livre quirecense tous ces costumes etlui a valu d’être homologuéeau World Guinesse Booksdes records.

Le costume en supportsdiversLivres pour adultes etenfants, kit de broderie aupoint de Croix, jeu de tarotfranc-comtois sorti au moisd’août 2008, en collaborationavec le musée du costumefranc-comtois à Ornans, nainsde jardin, vaisselle, autant demanières de s’immerger aucœur du patrimoine du cos-tume et d’offrir un souvenirde Franche-Comté. Dans sestiroirs et ses étagères, s’offreà la vue des visiteurs une véri-table féérie de textiles, decoiffes et de costumes franc-comtois qu’elle vend pourcause de déménagement.“Tous ces costumes que j’aicréés ont servi lors de mani-festations traditionnelles, etlors de foires comtoises. J’airéussi à reconstituer d’aprèsun texte de Xavier Marmierune coiffe typiquement com-toise portée par les monta-gnons du Haut-Doubs en1800-1850 : le touquet, un

Costumes comtois en fèvesFabophile, Catherine Debusne l’est sans aucundoute. Avec 387 fèves à son actif dont elle est laconceptrice dessinatrice, elle peut s’enorgueillir deposséder la plus grande collection de fèves qui met-tent en valeur les costumes traditionnels de laFrance. Parmi ceux-ci figurent les costumes comtois,méconnus. Fèves, livres, objets divers, autant desupports sur lesquels Catherine a décliné depuis 10ans sa passion pour ce patrimoine de la Franche-Comté.

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bonnet de velours fendu àl’arrière avec une frange desoie qui se transmettait demère en fille.” Des projets,Catherine en a tout un carton.“Jeu des sept familles, auto-collants, porte-clés, colo-riages pour enfants je four-mille d’idées pour faireconnaître le costume comtois.Malheureusement, sous pré-texte que cela n’est pasconnu, j’ai des difficultés àtrouver des éditeurs et fabri-cants. Et la distribution poseproblème aussi” regrettecette dernière.

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Le costume comtois ou l’artde décliner le patrimoine surune diversité de supports

La quête de la Clé d’Amour

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Jura Dolois Basket continueson bonhomme de chemindans le championnat de Pré-nationale. Invaincue depuisle début de la saison, laNationale 3 se rapproche àgrand pas. Il faudrait unecatastrophe pour ne pasretrouver les hommes deJean-Louis Cuisant parmil’élite jurassienne lors de laprochaine saison.

Président, à l’heureactuelle, on ne pense plusqu’à la Nationale 3 ? Vouspossédez deux pointsd’avance sur Belfortmaintenant plus rien ne pourrait vous empêcherde retrouver l’élite ?“ Effectivement la montée estpresque dans la poche. Maisrien n’est encore fait car ilnous reste six matchs à joueret quatre pour le trophée. Ilne faut pas vendre la peaude l’ours…”

Vous avez l’équipe 2 quitourne également fort enExcellence, peut-ellemonter en Prénationale ?“Notre objectif de la saison2008-2009 était le retour del’équipe fanion en Nationale3 et la montée en Prénatio-nale de l’équipe 2. Je penseque l’objectif est presque

Jean-Louis Cuisant et ses entraîneurs veulent uneformation féminine en N3 dans deux ans…

Un grand pas, vers l’élite

atteint car l’équipe 1 et la 2possèdent deux pointsd’avance au général sur lesautres formations. L’équipe 2 sera là pour aider l’équipede Sébastien avec des joueursen forme. Il n’y aura pasbeaucoup de différence, enplus elle s’entraîne avecl’équipe une. On peut comp-ter sur les jeunes cadets quiréussissent cette saison unbon parcours en Excellence.”

Visez-vous également un prochain retour enNationale 3 avec votreéquipe féminine ?“Oui c’est notre objectif pourla saison 2010-2011. L’an-née prochaine, on devraitavoir une équipe fémininequi joue le haut du tableau.Les cadettes France sont bienclassées actuellement celadevrait être le vivier de cettefuture équipe.”

Qu’en est-il du pôlerégional basé au collègeMont Roland ? On va s’en séparer à la ren-trée car nous n’avons plusd’entraîneur pour s’en occu-per. De plus les filles que l’onformait à ce centre ne res-taient pas dans notre clubpour évoluer avec l’équipeféminine senior.

SPORTS

■ EQUIPE DU MOIS

LE DOLE HANDBALL TOUJOURS DANS LE TOP 5 Après avoir terminé l’année 2008 en fanfare (victoire à SaintDoulchard), le Dole Handball de Guy Cortat a bien commencél’année 2009. Il compte deux victoires et une défaite face auleader au compteur depuis la reprise. Désormais l’équipe du DHBva pouvoir continuer son bonhomme de chemin en toute sérénitéet rester dans le top 5 comme l’avait annoncé sn président GuyCortat en début de saison.

■ DAKAR : ARGENTINE-CHILI

GRÉGORY RAMEL RENVOYÉ DANS SES FOYERSPas de chance pour le motard du bassin dolois Grégory Ramel. Après avoirloupé quatre points de passage, les organisateurs le disqualifiaient. Amer decette décision, trois semaines après son retour, Grégory n’en est toujours pasrevenu, car d’autres concurrents ont fait pire que lui et sont arrivés quandmême à Buenos Aires. “Je ne conteste pas mon déclassement“ souligne lemotard de l’UMD “mais c’est la forme car tous les jours des concurrents n’ontjamais pu rallier l’arrivée et sont toujours repartis le lendemain.“

Puis il évoluait en 1992 lors-qu’il s’ouvrait vers l’extérieur.De nombreux adeptes du pis-tolet ou de la carabine seretrouvaient dans la cité tavel-loise au bois des Brûleux,siège du club. Cette montéeen puissance coïncidait avecla disparition du club de tir dela cité Pasteur. Désormaisc’est le seul club du bassinqui compte actuellement unesoixantaine de licenciés. Maisl’ASTUS a connu en 2006 une effervescence puisqu’ils

Dole se refait une santé !A l’US Dole, cela va un peumieux depuis la victoire dedimanche 1er devant un pré-tendant aux qualifications.Pendant quatre semaines leterrain du stade Robert Bobinva être à rude épreuve car cesont quatre rencontres que

les protégés de Pierre Cloca-vet vont disputer. La premièrea eu lieu dimanche 1er févrieret s’est soldée par une bellevictoire avec deux essais à la clef. Hier (dimanche8 février) c’est Saint Appoli-naire qui rendait visite auxrugbymens dolois, vainqueurau match aller, les hommesde Patrick Marotte et DanielJacob ne devraient pas avoirde difficultés pour marquertrois ou quatre points augénéral. En ce mois de févrierdeux autres formations seproduiront sur la pelousedoloise, tout d’abord Anthony,encore un club du haut detableau et pour terminer lasérie c’est Tavaux qui se pro-duira le 22 février pour lematch retour de ce champion-nat de Fédérale 3. Cela seravraisemblablement un nou-veau grand moment dans le

pays dolois où le stade doloisdevrait connaître une gosseaffluence.

Tavaux en mauvaise posture !L’USTD va connaître un moisde février difficile à digérercar au contraire de Dole cesont pas mal de déplacementsque les hommes de DidierDejean et Jacky Rol vontdevoir subir avec en apo-théose le 22 février prochainle derby du pays dolois. Cettesérie a mal débuté pourl’équipe de Denis Jeannaux,dimanche 1er février elle s’estinclinée sur la pelouse de Vald’Europe. De ce fait avec unmatch de retard sur tout lemonde l’équipe chimiste esten position de relégation.Mais l’USTD n’a pas encoredit son dernier mot, elle a lesmoyens de repositionner etse mettre à l’abri si elle rem-porte la rencontre face à Cha-tenoy le Royal (8 février) ou sielle réussit un exploit à l’exté-rieur durant les semaines àvenir. D’autres confrontationscomme le déplacement àMigennes (lanterne rouge) ouSaint Appolinaire avec deuxformations qui s’étaient incli-nées sur la pelouse tavelloise.

Les rencontres de l’US DoleDimanche 15 février Dole-AnthonyDimanche 22 février Dole-Tavaux

Les rencontres de l’USTDDimanche 15 février Couches-TavauxDimanche 22 février Dole-Tavaux

étaient près de 90 à manierles armes. Désormais l’AS-TUS est présidé par PatriceAudugé. C’est donc au bois des Bru-leux que les licenciés de l’AS-TUS se retrouvent pour s’en-traîner. L’hiver, les tireurs ontrendez-vous à la piscine deTavaux où un stand de tir aété installé. De nombreuxjeunes se retrouvent autourd’Alain Caritey le responsablede l’école de tir et de GilleBaudin ancien entraîneur

■ ASTUS CLUB DE TIR

Les jeunes de l’ASTUS en plein dans le mille !

■ RUGBY US DOLE/ USTD

Intersaison, faisons le point !

national de l’équipe de Francemilitaire. Les résultats enre-gistrés en 2008 ont été bons,désormais les dirigeantsaimeraient bien que leursjeunes éléments haussent lesrésultats et qu’ils décrochentdes qualifications aux cham-pionnats de France. “Maisavoir des sélectionnés auxchampionnats de France,c’est bien pour notre petitclub, car les places sont trèschères” souligne le respon-sable de l’école de tir de l’AS-TUS. Aux derniers champion-nats de Franche-Comté quatretitres ont été décrochés par lestireurs de l’ASTUS. PierreLhéritier est devenu championde Franche-Comté dans lacatégorie vitesse olympique,Claire Laporte championnede précision au pistolet, Caro-line Ducugnon championnede Franche-Comté au pistoletstandard et Nadège Laportemédaille d’argent à la cara-bine.

C’est en 1954 que l’ASTUS club de tir des établisse-ments Solvay a été créé par Bernard Lance. Pendantde nombreuses années, ce club de tir était réservéaux employés de l’usine tavelloise.

Au royaume de la petite reine

9e cru pour l’édition 2009 de la bourse aux vélosorganisée par le vélo club dolois au gymnase ClaudeNicolas Ledoux les vendredi 27, samedi 28 février etdimanche 1er mars. L’occasion de trouver vélo à sapédale parmi un choix varié de vélos de toutes caté-gories. Aux manettes de cette manifestation, deuxpilotes du club : Georges Comtet et Jean-Pierre Vogt.

“Avant, la bourse se déroulaità Villette-les-Dole, elle étaitorganisée par Jean-Louis Cui-sant, membre du club de vélode Villette-les-Dole. A sademande nous avons repriscette manifestation, l’avonstransférée à Dole au PetitManège puis au gymnaseLedoux ” expliquent les deuxresponsables des manifesta-tions extra-sportives GeorgesComtet, dirigeant du VéloClub Dolois et Jean-PierreVogt, trésorier adjoint.

Au royaume de la petite reine“Cette manifestation permetau public de dénicher un véloparmi une vaste palette demodèles et une large gammede prix” précise GeorgesComtet. Vélo de loisir, véloutilitaire, vélo sportif, vélospour enfants, c’est tout l’uni-vers de la petite reine quiprend place au sein du gym-nase pendant trois jours sansoublier les accessoires.(casques, pompes, selles,habillement). L’atout de labourse aux vélos ?

les jeunes montent en puissance à l’ASTUS

Suivez vos équipes !BasketPrénational10/01/09 Saint Claude-Jura Dolois 48-11417/01/09 Jura Dolois-Besac Racing 111-5824/01/09 Lons (2)-Jura-Dolois62-9831/01/09 Jura Dolois-Pontarlier 124-50Classement au 31/01/091. Jura Dolois - 2. Belfort - 3. Vesoul - 4.Lons (2) - 5. Gray - 6. Poligny (2) - 7.Besac Racing - 8. Pontarlier - 9. SaintClaude (2) - 10. Thise-Devecey

HandballNationale 317/01/09 Mulhouse-Dole 30-3224/01/09 Dole-Palente 23-2231/01/09 Dole-Villefranche 23-27Classement au 31/01/091. Villefranche - 2.Schiltigheim -3. Troyes- 4. Dole - 5. Longvic - 6. Dieulouard - 7.Salamandre Saint Doulchard - 8.Molsheim - 9. Val de Gray - 10.Wittelsheim - 11 Marmoutier - 12.Palente - 13. Mulhouse - 14. Marsannay

RugbyFédérale 325/01/09 Val d�Europe-Dole 13-6, 01/02/09 Dole-Chevreuse 13-7, ValD�Europe US Tavaux-Damparis 20-8Classement au 01/02/091. Auxerre, 2. Val d’Europe, 3.Antony,4. Chevreuse, 5. Melun, 6. Dole, 7.Chagny, 8. Couches, 9. SaintAppolinaire, 10. Tavaux, 11. Chatenoy,12. Migennes

LE CH IFFRE

100 footballeuses se sont retrouvées dimanche 25 janvier au Gymnase de la MJC Barberousse pour le challenge Tomé Da Silva.

Les conseils des organisa-teurs sur l’usage du vélo, lataille, les réglages, la possibi-lité de tester les modèles, laconvivialité et bien entendules bonnes affaires.

Un petit plus financier pour le club“Côté organisation, nous pre-nons 10 % sur la vente d’unvélo.” Une somme récoltéequi permet de huiler lesroues du club, et de contri-buer au financement desdéplacements des coureurscyclistes ainsi qu’à l’école decyclisme. Une bourse auxvélos qui permet aussi d’ini-tier le public à la culture vélo.avec cette année la tendancedes vélos dits utilitaires”conclut Georges Comtet.

Chloé Chamouton

vendredi 27 et samedi 28 février,dimanche 1er mars de 9 h à 19 hbourse aux vélos au gymnaseLedoux. Dépôt des vélos le vendredi 27 février à partir de 17 h et le samedi matin28 février de 9 h à 12 h au gymnase.Les invendus sont restitués le dimanche soir.

Des enquêtes ont étémenées auprès de la popula-tion jurassienne qui mon-trent que près de 50 % desJurassiens compostent,qu’ils résident en maisonindividuelle ou en habitatcollectif (composteur collec-tif de quartier ou lombri-composteur). Les princi-paux efforts à fournirconcernent l’habitat vertical.Une analyse des déchetscontenus dans le bac grisdes Jurassiens montre queprès de 30 % de cesdéchets sont biodégra-dables et pourraient êtrecompostés dans les jardins,en pied d’immeuble ou enlombricomposteur. Cesdéchets très humides (80 %d’eau) collectés, transportéset incinérés représententencore un gisement de plu-sieurs milliers de tonnespar an.Il s’agit principalement desdéchets de cuisine : éplu-

chures de fruits et delégumes, restes de repas,marc de café, sachet de thé,pain…70 enquêtes de terrain ontmontré que les compos-teurs individuels conte-naient :• une grande quantité dedéchets de tonte de gazon• un peu d’épluchures defruits et de légumes• très peu de restes de repas,d’essuie-tout, de serviettes etmouchoirs en papier• et trop peu de feuillesmortes et petits branchagesessentiels à la bonne dégra-dation des matières.La variété des apportsconstitue l’une des princi-pales clés de réussite d’unbon compost, sans oublierle brassage !60 % des interviewés ne réa-lisent pas de retournementde leurs matières, ils lais-sent le compost travailler etse décomposer seul et seu-

lement 50 % font unmélange des matières lorsdu dépôt dans le compos-teur. Le retournement desmatières 2 fois par an etun rapide mélange desmatières de surface per-mettent d’accélérer ladécomposition et defabriquer du compost en6 mois.Tous les Jurassiens peuventcomposter, mêmes les usa-gers habitant en immeubleou en maison sans jardin.Le SYDOM a équipé20 foyers d’un lombricom-posteur ou composteurd’appartement pour initierla pratique.Le suivi et l’accompagne-ment du compostage col-lectif en pied d’im-meuble, un compostagedomestique à plus grandeéchelle, sont encouragés unpeu partout dans le départe-ment.

50 % des Jurassiens compostent !Le SYDOM du Jura, syndicat départemental de traitement des ordures

ménagères, poursuit en 2009 son programme de promotion du

compostage domestique sur l’ensemble du département.

Un bel effort à encourager !

Retrouvez tous les conseils et astuces pourbien composter sur www.letri.com ou au :

Le SYDOM a équipé 20 foyers d’un lombricomposteur

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ÉVÉNEMENT

Quelles sont lescaractéristiques artistiqueset esthétiques de lacollégiale ?Il s’agit d’une cathédraled’art gothique de la premièremoitié du XVIe siècle. Lesdécors s’échelonnent du XVIe

au XXe siècles.

■ DOLE / LA COLLEGIALE / 500e ANNIVERSAIRE

La Collégiale Acte IVesthéthisme et richesses artistiquesActe III de la présentation de la Collégiale avec ses richesses artistiques et esthétiques. Entretien avec Béné-dicte Gaulard, maître de conférences en histoire de l’art moderne à l’Université de Bourgogne (IUT Dijon).Décors, participation de sculpteurs, vitraux, autant d’éléments qui font de ce bâtiment imposant un symbole.

(disparus), la constructionde la Sainte-chapelle à par-tir de 1609, la réfection duchœur dans la seconde moi-tié du XVIIe s. avec mise enplace d’un retable baroque Parmi les grands aménage-ments du XVIIIe s figurent lagrille du chœur, l’orgue, lestableaux de Laurent Pécheuxdans la nef… Le nouveaudécor des chapelles latéralesau XIXe s. a été mis en placesuite aux destructions révolu-tionnaires.

Quels artisans et artisansd’art ont participé à cechantier ?Certains artistes ne sontconnus que grâce auxarchives : des peintres, dessculpteurs, des doreurs, desbrodeurs, des menuisiers, desverriers. Parmi les autresartistes plus importants figu-rent Nicolas Nicole, archi-tecte de Besançon, auteur dulutrin (XVIIIe) toujours enplace dans le chœur. NicolasChapuis, serrurier, auteur

de la grille du chœur (dispa-rue), Denis le Rupt, auteurde la “tribune” de l’orgue auXVIe siècle. Karl-JosephRiepp, facteur d’orgues Lau-rent Pécheux, peintre lyon-nais actif à Rome, Parmeet Turin, qui peignit les12 grandes toiles de la nef etdu chœur dans la secondemoitié du XVIIIe siècle à lademande d’un chanoine dela collégiale. D’autres artistesont contribué notamment desartistes locaux au XIXe siècle :le sculpteur Huguenin.

Quels sont les éléments duchantier de restaurationqui ont été retrouvés et misen valeur ?Des peintures murales ont étédécouvertes sur les piliers de lanef, provenant du décor deschapelles, et des croix de consé-cration. Le décor des chapelleslatérales a été remis en état.Sans oublier la restaurationen cours des 12 tableaux deLaurent Pécheux.Propos recueillis par Chloé Chamouton

■ DOLE

UN CAHIER DOLOISPOUR LA COLLÉGIALEDisponible à partir du 9 février

5 auteurs Jacky Theurot,André Besson, CatherineChédeau, Florent Montaclairet Paul Barnoud croquent laCollégiale sous toutes sesfacettes dans le Cahierdolois consacré à “Notre Dame de Lumière”illustré par des photos de Henri Bertand.

La Collégiale, un patrimoinearchitectural, religieux,littéraire.

VENTE DES MÉDAILLESDE LA COLLÉGIALE

Les médailles pourront êtreretirées durant la semainedu mardi 10 au vendredi 13février dans les locaux de labanque populaire placeGrévy de 9 h à 12 h et de 14h à 17 h et à partir dusamedi 14 février dans leslocaux de l’office dutourisme aux heuresd’ouverture.

Envois des photos (datées et légendées) ou textes :Par courrier : Journal “Pays Dolois”13 rue Alexandre VialatteBP 212 - 39102 DolePar mail : chloe.paoh@orange.frRenseignements : Tél. 03 84 82 50 21

500 ans d’histoire et de… mariages dont la Collégiale aété le témoin. Un édifice imposant et prestigieux, oùnombre de couples se sont dit “oui”. Des momentsintenses immortalisés par des photographies. Dans lecadre du 500e anniversaire de la Collégiale, le journal“Pays Dolois” mobilise les souvenirs de ses lecteurs.Ainsi, nous vous invitons à nous confier vos photos demariages à la Collégiale et vos témoignages. Les photosferont l’objet d’une parution dans nos prochaines éditions(votre envoi vaut autorisation de publication) et d’une expositionau moment des festivités du 500e anniversaire.

LES MARIÉSDE LA COLLÉGIALE

SouvenirsExposition

■ ECOLE MUNICIPALE DESBEAUX ARTS

LA COLLÉGIALE CÔTÉ ARTSToutes les forces vivescréatives sont mobiliséesdans le cadre de ce 500e

anniversaire. Au menuartistique, une exposition auTemple rue des Arènes du 10au 20 février, fruit du travaild’élèves de l’école des beauxarts. “Nous avons faittravailler les enfants sur unevision ludique de la Collégialeà la façon des calendriers del’Avent. Quant aux adultes, ilsse sont penchés sur unevision cubiste du monument,en utilisant craie, fusain,sanguine” explique Marie-Anne Pouhin, directrice del’école municipale des BeauxArts. Poterie, sculpture,peinture, sous la houlette desenseignantes Jocelyne Jourdyet Agnès Duquet, la Collégialese décline en une palette defacettes artistiques.Exposition au Temple dulundi 10 au samedi 20de 14 h à 18 h

Appel à témoins : vous reconnaissez votre famille ?

■ DOLE / MARIAGES COLLEGIALE / PORTRAIT

La Collégiale, Gabriel Chechillot en connaît les moindres angles et recoins. Ce der-bier a photographié les cérémonies de mariages de 1950 jusqu’à 1993 en pratiquantle reportage de l’entrée des mariés jusqu’à la sortie en passant par la célébration etla bénédiction, les photographies de groupe.

L’œil du photographe

“Les mariages m’ont toujours énormé-ment plu et je ne m’en suis jamaislassé” se souvient Gabriel Chechillot.

Cadrage et prises de vue“A l’époque, je travaillais en argen-tique, il fallait être précis et minutieuxdans le cadrage du couple, les prises devue, faire attention à l’éclairage. Jedemandais à chaque fois l’autorisationau curé de photographier pendant labénédiction en essayant de rester le plusdiscret” raconte ce dernier. “D’ailleurscertains curés, comme le curé de laparoisse de notre Dame, évêque à Ver-dun par la suite ne nous autorisaient pasà photographier l’entière cérémonie”.

La Collégiale, un lieu de cérémonieprestigieuxCertains de mes confrères ont parfoisconnu le non au moment de la célébra-tion. “Etant photographe de mariages,on était témoin d’un moment particu-lier, intense, on entrait en somme dansl’intimité du couple”. “Et puis les céré-monies à l’intérieur de la Collégialeavaient quelque chose de princier.C’était à la fois impressionnant pourles mariés, pour les invités et pour lephotographe de se retrouver au seinde ce majestueux bâtiment”. “Je mesouviens d’une anecdote lors d’unmariage : c’était en période importante

de mariages. Pendant qu’un mariageétait célébré avec un peu de retard àl’intérieur, un autre couple attendaitsur le parvis de l’église. Et un pigeon,véritable calamité à l’époque en a pro-fité pour faire ses besoins sur la vestedu père de la mariée. Ce dernier trèsen colère avait eu une grosse dispute àcause de cela avec le prêtre.”. Et lesklaxons de voitures agissent surGabriel comme la petite madeleine deProust : cela le renvoie irrésistible-ment à son passé de photographe desmariés de la Collégiale.

Chloé Chamouton

Qu’est-ce qui en fait un grand bâtiment ?Dès la fondation, la cathé-drale est le véritable symbolede Dole, capitale de laFranche-Comté. Elle se caractérise par sesdimensions imposantes : c’estla plus grande et la plushaute église de Franche-Comté, seule église parois-siale de Dole. Sans oublierses richesses artistiques auniveau de l’aménagement àsavoir la décoration des cha-pelles latérales et des cha-pelles de pilier au cours duXVIe s, ainsi que du chœur(retable du maître autel,stalles), les vitraux anciens

Pays Dolois - février 2009 - 14

CULTURE

Pays Dolois - février 2009 - 14

P artir en quête desrecettes et saveursoubliées, découvrir

l’art de vivre et de recevoird’antan, entre courtoisie,galanterie, bienséance et élé-gance, telle a été l’ambitionde Françoise Terret enpubliant ce second ouvrage.

Un tour d’horizon dupatrimoine culinaire d’antanAprès avoir édité un guide desurvie pour situations extrêmes“La P’réserve de la maisonnée”,l’auteure s’est attachée à puiseraux sources du patrimoine culi-naire pour remettre en valeurtout un pan de recettes tradi-tionnelles savoureuses etoubliées, collectées auprès deces dames du temps jadis auxprénoms évocateurs : Alphon-sine, Blanche, Eugénie, Virgi-nie, autant de dames auxquellesce livre rend hommage. “Pourla réalisation de cet ouvrage,je me suis servie d’un livre

qui appartenait à ma mère oùl’on trouve des nouvelles, dela mode ainsi que des astuceset techniques culinaires”explique Françoise. Ce sontainsi une cinquantaine derecettes alléchantes faisant lapart belle aux légumes, des-serts, gibiers, volailles, le toutagrémenté de textes ethnolo-giques sur l’art de recevoir en

■ CHOISEY / EDITION / RECETTES D’ANTAN

Un siècle de recettes d’antanSous le pseudonyme de France Guyot, Françoise Terret passionnée par l’écriture s’est lan-

cée dans la collecte du patrimoine culinaire de nos grands-mères de 1908 jusqu’en 2008.

Intitulé “Cuisine de 1908 à 2008”, l’auteure nous entraîne dans un tour d’horizon des

recettes d’antan. Un voyage au cœur d’un siècle de saveurs à redécouvrir.

1908, les manières de la table,le déroulement du dîner, dudéjeuner, le comportementdes invités qui se dévoilentdans cet ouvrage.

Art de cuisine et savoir-vivreDes recettes que FrançoiseTerret n’a pas manqué de tes-ter les week-ends, tout en pre-nant des photos. “Cetouvrage permet égalementde se plonger dans lesmœurs et habitudes d’antan.Le repas était un rituel, unmoment de partage. J’ai sou-haité renouer avec cet art dela cuisine non par nostalgiemais pour retrouver unemanière d’être culinaire quise perd”. Un livre antidote à lamalbouffe en quelque sorte.

Chloé Chamouton

Pour commander le livre :françoise.terret@wanadoo.frCuisine de 1908 à 2008, un sièclede saveurs à redécouvrir parFrance Guyot, 15 euros

Farandole de malenten-dus, cascades de qui-proquos, flots de calem-

bours, ainsi se présente lapièce les Diablogues. Un uni-vers cocasse sur un texte deRoland Dubillard, sur unemise en scène de Anne Bour-geois. Aux manettes de ces“diablogues”, François Morel

et Jacques Gamblin qui selivrent une bataille derépliques acharnées et savou-reuses. “Le plus important,c’est de travailler sur l’écoute”commente Anne Bourgeois.Les Diablogues entraînent lespectateur dans une méca-nique philosophique de l’inat-tendu, à la fois émouvante et

drôle. Roland Dubillard réin-vente à sa manière, poétiqueet burlesque, le dialogue de sourds. Une série desketches, qui fut d’abordradiophonique. L’auteurcroque avec délice un quoti-dien qui n’a rien à faire du rai-sonnable, à l’aide de répliquesrésonant comme des dessinshumoristiques et farfelus.Une fête des mots, une célé-bration de l’absence delogique, une douce folie. Lescomédiens François Morel etJacques Gamblin sont diable-ment accordés à ne pas secomprendre et à s’en amuser.Et si un individu vous affirmequ’il est une pendule, mieuxne vaut pas le contredire. Lesdeux compères s’escrimentdonc sur la définition ducompte-gouttes, improvisentun ping-pong oral ou devisentde l’alpinisme, peu importe lesujet réel, ils n’y comprennentrien et nous non plus. Et c’estdiabloguement comique.

Ch. C

Mardi 3 mars à 20 h 30La Commanderie durée 1 h 30

■ DOLE / CULTURE- THEATRE / LA COMMANDERIE / SAMEDI 3 MARS

Des joutes diabloguement drôles

Bienvenue dans l’univers cocasse des sketches deRoland Dubillard “les Diablogues” où l’analysed’une simple expression déclenche un cortège demalentendus et de quiproquos. Une sorte de théâtrede l’absurde dans lequel les deux larrons JacquesGamblin et François Morel manient l’art des motsavec virtuosité et complicité pour un show de“clowns musicaux”

■ DOLE

DES GARS, DES FILLESDans le cadre de la journée dela femme qui se déroulera lesamedi 7 mars 2009, ChantalMairet met en scène quelquesextraits du spectacle à venir :Des gars, des filles. Ce spectacleréunira 20 comédiens de lacompagnie Les Zurbains : conver-sations de femmes dans la nuit, leurs bruissements, leursabandons, mais aussi, conver-sations d’hommes dans le jour,leur façon de dire les choses,de les taire, leurs attentes. 11 h : place aux Fleurs15 h : Cour de la médiathèque

■ TASSENIÈRES

EXPOSITIONGÉNÉAOLOGIQUETassenières à 15 hle samedi 7 mars par l’AGRR.

NAISSANCESLouane de Christophe GUYON et de Anne DROUHAIN, FoucheransLilou de Michel VASSALO et de Laetitia GRAPENTIN, Dole.Aloyse de Thierry JACQUOT et de KarineGALAUD, Goux.Sofiane Stéphane VALETTE et de Peggy COLOMBO, Balaiseaux.Nolan de Fabrice MULLER et de Odette JACQUOT, Offlanges.Alexandre de Marc PAGNIER et de Sandrine EPAILLY, ParceyLouna de Cédric GRAPPIN et de Céline JACQUOT, Chaussin.Sohane de Fabien BICHOT et de Mélissa HAOUÈS, Tavaux.Mélyne de Christophe BOUBOULEIX et de Alexandra LAMAILLE, Amange.Justine de Joël ROUSSOT et de Nathalie TISSOT, Saint-Aubin.Valentin de Frédéric JURET et de Sandrine TRULLARD, Balaiseaux.Lucas de David MAIZIER et de Mélanie RIDET, Germigney.

Mélina de Thomas AMIOT et de Natacha CHICAULT, Annoire.Aurélie de Cyril MONIER et de Delphine JOST, Offlanges.Lou de François LARUE et de Camille ABBIATECI, DoleMaxence de Julien ROYER et de Aurélie LEGRET, Chaussin.Rémy de Marc PONS et de Florence MALINE, DoleLyloo de Stéphane ZARAGOZA et de Marylise CAFFIN, Dole.Candice de Jérôme GENCE et de Marie MINEUR, Chaussin.Flavie de Jean-Claude CÊTRE et de Aurore PEREIRA, Chaînée-des-Coupis.Matthieu de Olivier LACROIX et de Aline NKOKSAN, Biarne.Kenshin de Philippe PHOMMAVONGSA et de Laetitia GUY, Dole.Ophélie de Jean-Claude COCHEY et de Christel MOREL, Montbarrey.Thiméo de Jean-Alain PARIS et de Célina PERROT, Chaussin

Lilou de Jean-Marie BREDIN et de Séverine GROS, AudelangeJordan de Frédéric LE FORT et de Céline BARTHELET, MontbarreyRose de Vincent GAILLARD et de Aurélie NEYRAT, Dole.Enzo de Christophe PICCOLO et de Nathalie COLOMBO-LAMBERT,Chaussin.Cassy de Stephen DOS SANTOS et de Vanille MOULIN, TavauxYassir de Mostafa MAAROUF et de Hasnaa ABOUKHASSIB, DoleMathys de Jamel ADJEL et de Charline VANTARD, ChaussinNoé de Olivier GRESSET et de Karine EPENOY, Dole.Gabriel de Stéphane LALA et de Carole DECHAUME, Authume.Ismaël de Fateh GUELLIL et de Aïcha BENKAHLA, DoleEvan de Grégory MEUNIER et de sandrine BUGUET, Dole.Anis de Samir CAMDZIC et de Mirela DURMIC, Dole

Théophile de Cyrille BOLL et de Carole MATHIS, Chaussin.Adonis de Boris FARGEAS et de Clarisse CHARVOLIN, Amange.Alissa de Abderrahman HAMDANI et de Itto HASSAOUI, Dole.Wassim de Mohammed TAHRAOUI et de Fatna SABRI, Dole.Laura-Lie de Alexandre HONEGGER et de Sophie TRULLARD, Jouhe.Ugo de Julien MELS et de Sarah QUIMBEL, Dole.Lilian de Pascal ANNET et de LaetitiaCHARIS, Petit-NoirLis de Sadat SHURDHAJ et de Magbule GOJNOVCI, Dole.Clara de Frédéric DUGARDIN et de Jessica BOIDART, Dole.Océane de William GARNIER et de Anne PONCET, Crissey.Morgane de Précilia PARIS, Tavaux.Charles de Ludovic FAIVRE et de Anne BOLARD, Dole.Ambre de Lionel FAIVRE et de Angélique SAILLARD, Gevry

Manar de Mustapha SABILLAH et de Hanan BACHOURI, DoleKawthar de Mustapha SABILLAH et de Hanan BACHOURI, DoleLoane de Sébastien RADER et de Carine MAILLARD, ChampvansAmélie de Stéphane ARMAND et de Estelle JACQUOT, Gatey

DÉCÈSQUIRICO veuve CHAILLOT Louise -Dole -92 ansGROS veuve LORY Gisèle - Orchamps -85 ansPOUSSOT veuve BATAILLARD Adrienne -Dole -88 ansHYENNE veuve BARBIER Jeanne - Dole -95 ansGUILHERME MARQUES Francisco -Dole -79 ansECARNOT Paul -Vriange -84 ansGARNIER veuve GUENUCHOT Léontine -Dole-93 ansANDRÉ Michèle- Dole -51 ansBAUDOT Hubert - Dole -57 ansRAMPIN épouse RAMBERT Colette -Dole-79 ansDUC Pascal - Tavaux -52 ans

DORNIER Michel- Dole-77 ansMATRA Jean- Falletans-90 ansPETIT épouse COLONNA Denise -Dole-81 ansDIAS veuve DOS SANTOS Lucilia- La Ferté -51 ansPOZZETTA épouse BONVALOT Ida- Dole -78 ansBAUD Emile - Dole -91 ansSCHNEIDER Joseph -Santans - 71 ansBAUDOT Raymond -Aumur -90 ansLAMY Pierre - La Vieille Loye - 64 ansFOURNIER veuve COULOT Julia - Mont sousVaudrey -84 ansLACROIX épouse BRUYÈRE Micheline -Dole-73 ansCHAUSSAT Chantal - Dole - 62 ansGAUDILLAT épouse CRUCET Michelle -Dole-70 ansTONINELLO veuve DUMONT Maria - Dole-89 ansVANTARD Pierre -Dole -75 ansTHIEBAUD Michel -Villette les Dole -71 ansAYMÉ veuve PAGEAUT Marthe - Dole -95 ansPICARD Marcel- Orchamps-82 ans

MAURICE veuve PETITJEAN Eugénie -Dole -94 ansBARSUS veuve GAUTHIER Germaine- Dole-98 ansMÉGARD Robert- Molay -81 ansDOLE veuve JEANNET Hélène -Santans -84 ansGOMES DA COSTA José - Dole -82 ansPASTEUR Adrien - Mont sous Vaudrey -91 ansLESCALIER veuve BAUD Gabrielle - Dole-83 ansPRUNEAUX Robert - Dole -94 ansCRETIN veuve CABAUD Michelle - Chamblay-80 ansCHÉRON Francis- Dole-82 ansGENELETTI Frédéric - Villers Farlay -79 ansTABARD Bruno - Dole -40 ansDEVAUX Jean - Dole-83 ansSOVANT Marc- Tavaux -60 ansHUMBERT épouse NAVEL Jeannine - Dole-72 ansFAION Joseph -Fraisans-76 ansNICOLIN Jean - Dole-85 ans

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Pays Dolois - février 2009 - 15Pays Dolois - février 2009 - 15

CULTURE

■ TAVAUX / THEATRE / COMEDIES TAVELLOISES

DANS LES COULISSES D’UN ATELIER DE COUTURIERESNouveau spectacle proposé par les Comédies Tavelloises, intitulél’Atelier de Jean-Claude Grumberg. Cette pièce qui campe le décord’un atelier de confection juif de 1944 à 1952. Est avant tout l’histoire de6 femmes qui se crêpent le chignon et qui nous font rire ! samedi 14 février à 21 h , dimanche 15 février à 15 h, vendredi 20 févrierà 21 h et samedi 21 février à 21 h , salle du spectacle du CE Solvay. (8 euros tout public, 4, 50 euros moins de 18 ans).

■ AUTHUME LES LOONEY TUNES S’INVITENT À LA FÊTE DU TIMBREA l’occasion de la manifestation nationale “la fête du timbre”, le groupement philatélique dolois organise sa fête les28 février et 1er mars à Authume à la salle des fêtes, rue de la Bretenière de 9 h à 18 h “Cette année, le thème de l’émissiondes timbres porte sur les Looney Tunes.” explique Anne Daubigney, présidente du groupement philatélique dolois.Emission de cartes nationales avec cachet d’affranchissement local, édition d’une carte locale sur Authume, expositionde collections de timbres, et compétition de collections , artisans locaux, autant d’ingrédients pour vivre une fête du timbrecomplètement. timbrée. Renseignements sur le site de www.ffap.net

■ DOLE / LA COMMANDERIE / NUIT DES RIRES

Al’heure de la crise, riende tel que lescomiques pour se

détendre les zygomatiques.La Madeleine Proust,Lucienne des Vamps et Chris-tophe Alévêque, trois humo-ristes phares qui viendrontfaire vibrer la Commanderieau son de leurs gags le ven-dredi 17 avril 2009.

Un festival pour rireUne première édition présen-tée par NG productions deBesançon pour une immer-sion au cœur de 3 heures derire. Une soirée pimentée desurprises avec notamment laprésence de Romain Lalire“artiste visuel” et comédienqui ouvrira cette soirée enalliant magie, illusion et rireet des sketches sur grandécran. A l’heure d’Internet, la

Madeleine en marraine de cepremier crû du rire plusproustienne que jamais, nousfait partager ses coups degueule, ses peurs, son bonsens, ses émerveillements.Un regard aiguisé et poétiquesur la société d’aujourd’hui.Quant à Lucienne des Vamps,toujours aussi séduisantedans sa jolie robe verte, elle

La nuit de tous les 1re édition pour cette nuit des rires, un festival où le rire sera roi le vendredi17 avril à La Commanderie à 20 heures Au menu, du rire et de la bonne humeurbien entendu distillés par des comiques de talent. La Madeleine Proust,Lucienne des Vamps et Christophe Alévêque ne rateront pas une occasion pourvous faire rire.

n’a pas pris une ride et a pré-paré un spectacle “comme c’kéà la mode en ce moment …” unStand Up ! Tout le monde“Debout” avec ChristopheAlévêque, titre de son dernierspectacle. Debout fumeurs,buveurs de café, adorateursdu farniente et autres bonsvivants ! Debout !Une nuit entière pour rire aurythme des sketchs deshumoristes.

Chloé Chamouton

Le vendredi 17 avril 2009 à 20 hsalle La Commanderie à Dole.Locations points de vente habituels. Info au 06 73 72 71 15.

Ambiance carnavalesque à la Commanderie. Troisièmeédition du carnaval des rythmes avec au menu festif,Bumcello, Caravan Palace, Missill Live le vendredi20 février. Jazz manouche sauce électro avec CaravanPalace, groupe parisien formé en 2005, fusion entre leswing manouche et la musique électronique. Productrice, Dj et graphiste, Missill est tout simplement en train de devenirl’une des plus grosses sensations sur les scènesélectroniques. Et au menu du carnaval Bumcello, un duosingulier pour musique plurielle, ces deux électrons libres,improvisateurs sorciers sur scène, assemblent avec virtuositéworld, jazz, pulsations house, rock et hip-hop…

Le percussionniste Cyril Atef, et le violoncelliste VincentSegal, malaxent les mots et concassent les rythmes pourtresser des gimmicks mélodiques qui font mouche.

■ DOLE/ AUDITORIUM KARL RIEPP

LÉO FERRÉ, TU CONNAIS ?En invitant Emmanuel Depoix qui revisite Léo Ferré, RLC Spectacles nous offre un petit bijou depoésie et de musique. Allure de marin costaud, mine d’ours timide, œil et sourire malicieux qui fontpenser à Robin Williams, Depoix seul en scène au piano invente en toute simplicité un parcours Ferrébien à lui, puisant en liberté dans l’œuvre immense du grand Léo, faisant la part belle aux chansonsmoins connues que d’autres, chantant Rimbaud, Rutebeuf ou Caussimon mais évitant pour l’essentielles grands succès populaires”. D’où l’envie de retouver les chansons de Ferré, envie de les fredonnerencore, envie de se dire qu’avec le temps, va, tout ne s’en va pas ! Car Ferré ne s’oublie pas. Vendredi 13 février, à 20 h 30. Contact : RLC Spectacles : 03 84 82 28 79

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