58-68 retour sur une génération, vers un nouveau cinéma ... · en france, pendant la première...

Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC)12 rue de Lübeck 75784 Paris cedex 16tél. 01 44 34 38 26fax 01 44 34 34 55www.cnc.fr

Centre Wallonie-Bruxelles à Paristél. 01 53 01 96 96fax 01 48 04 90 [email protected]

accueil et salle d’exposition127-129 rue Saint-Martin 75004 Parisouvert tous les joursdu lundi au vendredi de 9h à 19hsamedi et dimanche de 11h à 19h

salles de cinéma et de spectacle46 rue Quincampoix 75004 Paris

librairie Wallonie-Bruxelles46 rue Quincampoix 75004 Paristél. 01 42 71 58 03fax 01 42 71 58 09ouvert du mardi au samedi de 11h à 19h30

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édité par la Direction de la communication

Les Cœurs verts © Films Marceau Concordia-René Chateau / Succession Edouard Luntz – collection CNC-AFF

maquetteDUPONTimpressionStipadécembre 2013

58-68Retour sur une génération, vers un nouveau cinéma français

Programmation au Centre Wallonie-Bruxelles10 – 20 décembre 2013

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58-68, Retour sur une génération 1

redécouverte d’une génération

La fin des années cinquante voit émerger un groupe de jeunes metteurs en scène,nés pour la plupart entre 1925 et 1935, que rassemble l’envie de faire du cinémaautrement que leurs aînés. Ils cherchent de nouveaux modes de production en s’auto-produisant très souvent et en réduisant, pour ce faire, les coûts. L’apparition d’un matériel de prise de vue et d’enregistrement du son plus léger leur permit de sortir des studios et de libérer leur rapport à l’espace et au mouvement.

Dans le même temps, le CNC adapte ses aides pour permettre l’émergence de nouveaux créateurs : avec l’avance sur recettes c’est un cinéma indépendant des normes du marché qui se trouve encouragé et rend possible la réalisation d’un nombre important de “premiers films”. C’est une période aussi où la presse de cinéma, très abondante depuis le début des années vingt, à la fois en directiondes professionnels et du public, prend une place nouvelle : Cinéma, Positif, Les Cahiers du Cinéma soutiennent intellectuellement, de façon militante même, les créateurs. D’un numéro à l’autre s’engagent des débats passionnants et passionnés auxquels participent ainsi les lecteurs/spectateurs. Une nouvelle cinéphilie se construit, très engagée, s’édifiant en un nouvel art de vivre.L’époque est également marquée par une nouvelle génération d’acteurs qui s’imposesur les écrans, accompagnant pour certains de film en film, les réalisateurs qui les ont fait naître au cinéma : Jean-Paul Belmondo, Marie Laforêt, Emmanuelle Riva,Maurice Ronet, Alain Delon, Jacques Perrin, Michel Piccoli, Jean Seberg, Jean-Pierre Cassel, et d’autres, deviennent les visages emblématiques de ce renouveau du cinéma français auxquels s’attachent le public et que suivent avec enthousiasme émissions de radio et de télévision.

Cette liberté de faire et de penser n’en conduit pas moins certains de ces réalisateursà aborder les drames et les tensions du monde contemporain : de la guerre d’Espagne(Mourir à Madrid, François Rossif) à la guerre d’Algérie (La Belle vie, Robert Enrico,(Algérie année zéro, Jean-Pierre Sergent et Marceline Loridan) qui pour toute cette génération est un arrière-plan ineffaçable, en passant par l’horreur du dernierconflit mondial (Donnez moi dix hommes désespérés, Pierre Zimmer, L’Enclos,Armand Gatti), l’émigration clandestine (O Salto, Christian de Chalonges) ou le mal êtred’une jeunesse (Kriss Romani, Jean Schmitd, Les Cœurs verts, Edouard Luntz) qui devra attendre la fin de la décennie pour se faire entendre (Nantes, Sud-Aviation,Pierre-William Glen), le portrait dressé de l’époque est saisissant. Il permet de revoirquelques lieux communs généralement attachés à l’époque, c’est cela aussi la forcedu cinéma, enregistrer comme à son insu la vérité d’un temps.

Le travail de recherche des équipes de la direction du patrimoine du CNC permet de découvrir ou redécouvrir ce pan de l’histoire du cinéma français injustement oublié.Nous remercions vivement les ayants droit qui ont rendu possible ce programme et le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris qui en permet la diffusion.

mardi 10 décembre

en présence de Margaret Menegoz (sous réserve)

La 1000ème fenêtrede Robert MenegozFrance, noir et blanc, 1959, 1h32

Scénario : Jacques Lanzmann, Robert Menegoz, Pierre RoustangDialogues : Jacques LanzmannMusique : Marcel LandowskiImage : Jean PenzerMontage : Ginette BoudetSon : Jean LabussièreProduction : Ulysse Productions, Films Saint JamesAvec : Pierre Fresnay, Jean-Louis Trintignant, Michel de Ré, Jean-Paul Roussillon, Gérard Darrieu, Brigitte Barbier, France Asselin, Robert Lefort, Virginie Merlin, André Dino,Lucienne Marchand, Barbara Kwiatkowska, Julien Carette

Un officier de marine en retraite refuse de quitter la maison familiale dont il vient d’être exproprié, contrariant de fait les plans des habitantsd’un gratte-ciel pas encore terminé, et qui pensent faire édifier à cet endroitleur centre social. Le retraité s’entête, et recueille chez lui une étudiante,qui répond assez vite à l’amour que lui porte l’architecte de la société de construction. Celle-ci lui intente un procès que l’ancien officier gagne, à la stupéfaction de tous.


16h

en présence de Jacques Rouffio (sous réserve)

L’Horizonde Jacques RouffioFrance, couleur, 1966, 1h39

Scénario : Jacques RouffioDialogues : Georges ConchonMusique : Serge GainsbourgImage : Raoul CoutardMontage : Hélène MullerSon : Robert HamardProduction : International Cinévision, Cinétel (Paris)Avec : Jacques Perrin, Macha Méril, René Dary, Monique Mélinand, Philippe Brizard, Steve Gadler, Marc Monnet, Jean-Pierre Honoré, Isabelle Mercanton, Jean-Louis Bory,Christian Ledieu

En France, pendant la Première guerre mondiale. Antonin, un jeune soldat,a reçu un éclat d’obus au bas de la colonne vertébrale. Il rentre chez lui, en province, pour passer sa convalescence. Elisa, la jeune veuve de guerredu cousin d’Antonin, habite dans la maison familiale. Ils ont une liaison.Elisa aussi bien que les parents du jeune homme poussent Antonin à déserter. Mais il ne se sent pas la force de prendre une telle décision.

4 Programmation au Centre Wallonie-Bruxelles 10 – 20 décembre 2013

18h

en présence de David Drach

On n’enterre pas le dimanchede Michel DrachFrance, noir et blanc, 1959, 1h37durée d’origine : 1h37

Scénario : Michel DrachDialogues : Michel Drach, Eric OllivierMusique : Eric Dixon, Kenny ClarkeImage : Jean TournierMontage : Geneviève WindingProduction : Port Royal FilmsAvec : Philippe Mory, Christina Bendz, Hella Petri, Albert Gilou, Marcel Cuvelier, Robert Lolliot, Frédéric O’Brady

Philippe est un jeune métis qui vit à Paris, dans la misère et sans espoir.Mais tout change pour lui ce jour d’été où, au musée Grévin, il rencontreMargaretha, une jeune Suédoise que non seulement sa couleur de peau ne choque pas, mais qui passe avec lui toute la nuit à se promener dans la capitale. Mais dès le lendemain matin, elle repart pour la Suède.


20h30

mercredi 11 décembre

Le Refluxde Paul GégauffFrance, couleur, 1962, 1h17

Adaptation et dialogues : Paul GégauffMusique : Jean MarionImage : Henri Raichi, Guy SuzukiMontage : Georges ArnstamSon : Max OlivierProduction : Comacico, Supra Films, Films DebonAvec : Franco Fabrizi, Serge Marquand, Michel Subor, Roger Vadim, Nathalie Téhahé, Jean Blancheur

Echoués à Papeete et sans ressources, trois aventuriers s’engagent dans une affaire véreuse pour quitter cet enfer paradisiaque. Le capitaine Rizzi, seul survivant du naufrage de son cargo, radié de la marine, accepte de convoyer une cargaison de champagne sur le “Danae”, dont l’équipage est mort du typhus. Il recrute des Tahitienssortis de prison tandis que Pearson et l’Oreille, ses compagnons d’infortune, seront second et premier maître. Les relations du trio deviennent vite conflictuelles.


16h

en présence de Nathalie Schmidt

Kriss romanide Jean SchmidtFrance, noir et blanc, 1962, 1h28

Supervision : André CayatteScénario : Jean SchmidtMusique : André HajduImage : Jean BadalMontage : Léonide AzarProduction : Films du FleuveAvec : Catherine Rouvel , Germaine Kerjean, Lila Kedrova, Gregory Chmara, Charles Moulin, François Darbon, Joël Barbouth, Alfred Baillou

Dans un camp de Tziganes installé dans la banlieue parisienne, Saga refuse d’épouser Marco, l’homme à qui son père l’a promise. Pour cette raison, Djorge, le père de Saga, doit répondre du comportementde sa fille devant le tribunal coutumier, la “kriss”. Saga quitte le camp,espérant échapper au poids des traditions et tente vainement de trouverdu travail à Paris.


18h

en présence de Léonard Keigel

Leviathan de Léonard KeigelFrance, noir et blanc, 1961, 1h38

Scénario et adaptation : Léonard Keigel, René GérardDialogues : Julien GreenMusique : Arnold SchoenbergImage : Nicolas HayerMontage : Armand PsennySon : Louis HochetProduction : Films du ValoisAvec : Georges Wilson, Louis Jourdan, Lilli Palmer, Marie Laforêt, Madeleine Robinson,Nathalie Nerval, Florence Landon, Patrick Monneron, Georgette Peyron, Georges Audoubert,Jeanne Hardeyn, Edouard Francomme, Jimmy Perrys

Paul Guéret et sa femme Marie sont installés depuis peu à Lorges. Pour gagner sa vie, Paul donne des leçons particulières au fils de Monsieur et Madame Grosgeorges, les riches châtelains de la région. Les Grosgeorges sont un couple désuni. Malgré son apparence sévère,Madame Grosgeorges ne semble pas insensible aux charmes du jeuneprofesseur. Paul, de son côté, épie Angèle, une jeune blanchisseuse.Madame Londe, la tante d’Angèle, est propriétaire d’un petit restaurant.C’est une entremetteuse qui se sert d’Angèle pour attirer la clientèle, par son entremise, tous les hommes se disputent la jeune fille.


20h30

jeudi 12 décembre

Paris n’existe pasde Robert BenayounFrance, couleur, 1968, 1h37

Scénario : Robert BenayounMusique : Serge GainsbourgImage : Pierre GoupilMontage : Jean RavelSon : Guy VilletteProduction : Opéra, Lycanthrope FilmsAvec : Danièle Gaubert, Serge Gainsbourg, Richard Leduc, Denise Péron, Henri Deus, Grigori Chmara, Jean Lescot, Madeleine Damien, Roger Lumont, Maurice Bénichou, Sonia Savrange

Simon Devereux, peintre que les dérives d’un certain art contemporaindéroutent, est en proie à une crise d’inspiration qui l’amène au bord de la neurasthénie. Il a des hallucinations, lors desquelles il voit les objets changer de place devant ses yeux. Peu à peu, Simon s’aperçoit que ces changements traduisent sa capacité nouvelle de se mouvoir dans le temps : il peut remonter de trente ou quarante ans en arrière et prévoir le futur immédiat.


16h

en présence de Christian de Chalonge (sous réserve)

O Saltode Christian de ChalongeFrance, noir et blanc, 1965, 1h28

Scénario : Roberto Bodegas, Christian de ChalongeDialogues : Roberto Bodegas, Christian de ChalongeMusique : Luis CiliaImage : Alain DerobeMontage : Hélène Arnal, Annie Charvein, Liliane BobovnikoffSon : Guy VilletteProduction : Fildebroc, Les Productions Artistes AssociésAvec : Marco Pico, Ludmila Mikaël, Antonio Passalia

Sur les conseils de Carlos Marquès, un compatriote déjà installé à Paris,Antonio, un menuisier portugais, décide à son tour de “faire le saut” pour aller chercher du travail en France et se soustraire ainsi au servicemilitaire. Les passeurs abandonnent le groupe dont il fait partie. Après un long voyage en camion, les clandestins prennent en rase campagnedes taxis pour Champigny, point de chute pour l’immigration portugaise.


18h

en présence d’Armand Gatti

L’Enclosde Armand GattiFrance – Yougoslavie, noir et blanc, 1960, 1h45

Scénario : Armand Gatti, Pierre JoffroyDialogues : Armand GattiMusique : Botjan AdamicImage : Robert JulliardMontage : Yvonne MartinSon : René SarrazinProduction : Clavis Films, Triglav FilmAvec : Jean Négroni, Hans-Christian Blech, Herbert Wochinz, Maks Furijan, Tamara Miletic, Janez Urhovec, Stevo Zigon

Printemps 1944. Au camp de concentration de Lanenberg, un officier SS a l’idée de jeter dans un enclos spécial deux détenus condamnés à mort,un prisonnier politique allemand, Karl, et un juif français, David. Ils devront passer la nuit ensemble mais à l’aube, celui qui aura tué son compagnon sera gracié. Karl, déporté depuis dix ans, est un membreimportant de l’organisation de résistance antinazie du camp, ses nombreux amis et camarades décident de le sauver.


20h30

vendredi 13 décembre

Le Cercle vicieuxde Max PécasFrance, noir et blanc, 1960, 1h35

Scénario et adaptation : Frédéric Valmain, Max PécasDialogues : Frédéric Valmain, Jérôme GeronimiMusique : Charles AznavourImage : André GermainMontage : Paul CayatteSon : Robert BiardProduction : PIP - Paris Inter Productions, Contact OrganisationAvec : Claude Titre, Luisa Colpeyn, Henia Suchar, Régine André, Misha Meystre, Jacques Angelvin, René Rigaud, Robert Beauvais, Yves Barsacq, Maya Fabio, Claude Farell, Jacqueline Perez

Sacha, un jeune peintre figuratif, mène une vie de bohème. Il fréquente une jeune Italienne, Manuella, qui est aussi son modèle. Lors du vernissagede son exposition, il est présenté à une riche comtesse dans la fleur de l’âge, Frieda. Lentement mais sûrement la comtesse va l’envelopperd’une atmosphère de luxe, et réussir à se l’attacher. Ne manifestantaucune résistance, Sacha rompt avec sa vie antérieure et épouse cette femme mûre par cupidité.


16h

en présence de Jean Valère

La Sentencede Jean ValèreFrance, noir et blanc, 1959, 1h23

Scénario et adaptation : Marcel Moussy, Jean ValèreDialogues : Marcel MoussyMusique : Daniel LesurImage : Henri DecaëMontage : Léonide Azar, Son : Jean RieulProduction : ProgéfiProduction Générale de FilmsAvec : Marina Vlady, Robert Hossein, Roger Hanin, Béatrice Bretty, Lucien Raimbourg,Hans Verner

Juillet 1944, sur une place de Normandie. Quatre résistants, deux hommeset deux femmes, ont organisé un attentat contre un colonel allemand.Rapidement arrêtés en même temps qu’un pêcheur étranger à l’affaire, ils sont conduits dans la cave de la Kommandantur, où ils apprennentqu’ils seront exécutés une heure plus tard. Par le soupirail, ils peuvent voirla plage déserte, laissés seuls, ils pensent pouvoir s’échapper en creusant sous les fondations de la maison.


18h

en présence de Paul Vecchiali (sous réserve)

Les Ruses du diable de Paul VecchialiFrance, noir et blanc et couleur, 1965, 1h46

Scénario : Paul Vecchiali, Denis EpsteinMusique : Louis BessièresImage : Georges LendiMontage : Lila BiroProduction : Stephan Films, Prisma FilmsAvec : Geneviève Thénier, Jean-Claude Drouot, Nicole Courcel, Michel Piccoli, Danièle Ajoret, Marie Déa, Hélène Surgère, Arlette Bach, Georges Beauvilliers, Roger Blin,Micheline Bona, Germaine de France, Marc Johannes

Ginette, jeune couturière, reçoit tous les jours pendant cinq mois un billetde dix mille francs, dans une lettre cachetée dont elle ignore l’origine.D’abord troublée, puis inquiète, la jeune femme s’habitue bien vite à cette rente qui transforme sa vie. Ayant renoncé à continuer de travaillerdans un atelier de couture, elle se rend en vacances auprès de sa mère,fermière à Saint-Gervais-du-Cantal. La jeune Parisienne tranche sur le milieu familial et sur ses camarades d’enfance, et sème le troubleparmi les cultivateurs.


20h30

samedi 14 décembre

en présence de Jean Herman (sous réserve)

Adieu l’amide Jean Herman, France – Italie, couleur, 1968, 1h55

Scénario et dialogues : Sébastien JaprisotMusique : François de RoubaixImage : Jean-Jacques TarbèsSon : Jean LabussièreMontage : Hélène PlemiannikovProduction : Greenwich Film Production : Medusa DistribuzioneAvec : Alain Delon, Charles Bronson, Olga Georges-Picot, Bernard Fresson, Brigitte Fossey,Ellen Bahl, Jean-Claude Balard, Michel Barcet, Stéphane Bouy, André Dumas, Steve Eckardt, Marie-Noëlle Gresset, Lisette Lebon, Marianna Falk, Sandrine Schmidt,Catherine Sola

En débarquant à Marseille de retour d’Algérie, Dino Barran, un médecinmilitaire démobilisé, fait la connaissance d’un légionnaire en rupture de ban, Franz Propp, qui s’attache à ses pas. Une jeune femme, Isabelle,s’enquiert auprès de Barran d’un autre médecin du nom de Mozart, qui devait rentrer par le même bateau. Barran finit par apprendre que Mozart devait aider Isabelle à remettre dans le coffre de la société où elle travaille, à Paris, des titres qu’elle avait détournés.


16h

La Belle viede Robert EnricoFrance, noir et blanc, 1962, 1h47

Scénario : Robert EnricoDialogues : Maurice PonsMusique : Henri Lanoë, Image : Jean BoffetyMontage : Denise de CasabiancaSon : Pierre VuilleminProduction : Les Films du CentaureAvec : Frédéric de Pasquale, Josée Steiner, Odile Geoffroy, Françoise Giret, Lucienne Hamon, Grigori Chmara, Nane Germon, Nicole Dessailly

Libéré du service militaire après vingt-sept mois en Algérie, Frédéric rentre à Paris. Il a hâte d’oublier ce qu’il a vécu, de reprendre son métier de photographe et de se marier. C’est “la belle vie”. Il se marie donc avec Sylvie,son amie d’enfance, et un ami leur offre un luxueux voyage de noces sur la Côte d’Azur. C’est toujours la belle vie, mais le travail est difficile à trouver, et la vie conjugale dans la mansarde que Frédéric occupait avant son mariage n’est pas facile.


18h

en présence de Jean-Pierre Mocky

Les Compagnons de la margueritede Jean-Pierre MockyFrance-Italie, noir et blanc, 1966, 1h30

Scénario : Jean-Pierre MockyAdaptation et dialogues : Alain MouryMusique : Gérard CalviImage : Léonce-Henri Burel Montage : Marguerite RenoirSon : René SarazinProduction : Balzac Films, ATICA–Artistes et Techniciens de l’Industrie Cinématographique,Boréal, Mercurfin Italiana, Le Film d’Art Avec : Claude Rich, Michel Serrault, Francis Blanche, Paola Pitagora, Catherine Darcy,Roland Dubillard, René-Jean Chauffard, Micha Bayard, Philippe Brizard, Roger Legris,Rudy Lenoir, Michael Lonsdale, Claude Mansard, Marcel Pérès, Henri Poirier, Jean-Marie Robain, Jean Tissier, Françoise Arnaud, Christine Aurel

Matouzec, restaurateur de manuscrits à la Bibliothèque nationale, est lassé de vivre avec une femme sans esprit que seule la télévision intéresse, aussi passe-t-il une annonce pour échanger son épouse. L’avis attire l’attention des inspecteurs Leloup et Papin de la brigade des “Us et coutumes”. Leloup, époux de la ravissante Martine, entre pour le démasquer dans le jeu de “Matou”, et se trouve rapidement marié à Mme Matouzec, après que Matou, avec l’assentiment de Martine séduite, a réécrit à la perfection les registres de l’état-civil.


20h30

dimanche 15 décembre

L’Amant de cinq joursde Philippe de BrocaFrance – Italie, noir et blanc, 1960, 1h30

Scénario et adaptation : Daniel Boulanger, Philippe de BrocaDialogues : Daniel BoulangerMusique : Georges DelerueImage : Jean PenzerMontage : Laurence MérySon : Jean LabussièreProduction : Les Films Ariane, Mondex Films, Filmsonor, CinerizAvec : Jean-Pierre Cassel, Jean Seberg, Micheline Presle, François Périer, Claude Mansard,Marcella Rovena, Jean Sylvain, Carlo Croccolo, Gib Grossac, Albert Michel, Pierre Repp,Max Doria, Georges Douking, Albert Mouton, Philippe Prince, Laure Paillette

Au cours d’une présentation des modèles de la maison de couture de son amie Madeleine, Claire fait la connaissance d’Antoine, l’amantentretenu de cette dernière. Claire ne tarde pas à tomber dans les bras du jeune homme à qui elle se présente comme la femme d’un richissimehomme d’affaires, que ses occupations absorbent à longueur de temps.Elle cherche à échapper à l’ennui d’un ménage sans fantaisie : son mariGeorges est en fait archiviste paléographe, fort érudit mais très mal rémunéré, et ils ont deux jeunes enfants.


16h

en présence de Justine et Manuel Malle

Le Voleurde Louis Malle,France, couleur, 1966, 2h

Scénario et adaptation : Louis Malle, Jean-Claude CarrièreDialogue : Daniel BoulangerMusique : Henri Lanoë, Image : Henri DecaëMontage : Henri LanoëSon : André HervéeProduction : Les Productions Artistes Associés, NEF - Nouvelles Editions de FilmsAvec : Jean-Paul Belmondo, Geneviève Bujold, Marie Dubois, Julien Guiomar, Paul Le Person,Christian Lude, Françoise Fabian, Marlène Jobert, Bernadette Lafont, Martine Sarcey,Charles Denner

Alors qu’une nuit, Georges Randal cambriole une villa, le voleur revient sur son parcours. Après avoir terminé ses études en province, il était rentrédans la capitale avec l’espoir d’épouser sa cousine Charlotte. Il avait alors découvert que celle-ci était fiancée à un autre, et que l’oncle sous la tutelle de qui, orphelin, on l’avait placé, avait détourné sa fortune. C’est au cours de la réception donnée pour les fiançailles de Charlotte que,pour se venger et par dépit amoureux, il commet son premier vol de bijoux.


18h

Climatsde Stellio LorenziFrance, noir et blanc, 1961, 2h28

Scénario, adaptation et dialogues : Stellio Lorenzi, Michèle O’Glor, Alain Decaux, R.M. Arlaud, René CortadeMusique : Jean Lemaire, Giovanni FuscoImage : Sacha ViernyMontage : Gilbert NatotSon : Jean LabussièreProduction : FilmelAvec : Marina Vlady, Emmanuele Riva, Alexandra Stewart, Jean-Pierre Marielle, Michel Piccoli, Renée Devillers, Raymond Loyer, Lucien Nat, Gabrielle Dorziat, Jean Marchat, Geneviève Bray, Nicole Gueden

L’imprimeur Philippe Marcenat, provincial ayant réussi à Paris, travaille à l’édition d’un catalogue du Musée du Louvre. Bien que marié à Odile, il se laisse séduire par Misa, une amie de sa femme, et n’est pas non plusinsensible au charme d’Isabelle, qui l’assiste dans son travail pour le musée.De son côté, Odile est attirée par le journaliste François Crozant, rencontré lors d’une soirée mondaine.


20h30

lundi 16 décembre

Donnez-moi dix hommes désespérésde Pierre ZimmerFrance – Israël, noir et blanc, 1961, 1h36

Scénario : Pierre Zimmer, Alain KaminkerAdaptation et dialogues : Pierre Zimmer, Jacques Lanzmann, Antoine TudalMusique : Yohanan ZaraïImage : André DumaîtreMontage : James CuénetProduction : Cila Films, Como Films, Films du Chapiteau, Israël Film ProductionAvec : Gila Almagor, Pascale Audret, Catherine Berg, Philippe Clair, Beniahou Cohen, Scott Finch, Claude Kipnis, Francis Lax, Jacques Riberolles, Maurice Sarfati, Oded Teomi,Abraham Tsouri, Nourit Ganz, Mikha Navon, Olivier Hussenot

En 1946, un groupe de treize jeunes juifs, venus de tous les points du monde et ayant souffert de persécutions, décide de fonder un kibboutzdans le désert du Neguev, en Palestine sous mandat britannique.


16h

en présence de Boris Pollet et Jean-Paul Fargier

La Ligne de mirede Jean-Daniel PolletFrance, noir et blanc, 1958, 1h14

Scénario et dialogues : Jean-Daniel PolletImage : Jean-Jacques RochutMontage : Jean-Daniel Pollet, François BelSon : Yves Bouyer Production : LumifilmsAvec : Pierre Assier, Claude Melki, Michèle Mercier, Charles Millot, Edith Scob, Rémy Lussan, Joël Holmes, Michel Gonzales, Pierre Jourdan, Véra Belmont, Hugues Wanner, Georges Mazauric

Après plusieurs années, Pedro revient dans le château de son enfance,habité par son oncle, un être indifférent qui remarque à peine sa présence.Au château, le temps semble suspendu et Pedro erre, entre le parc et les salons, jouant de la guitare et interprétant les chansons qu’il a composées.


18h

en présence de Charles Zarka

Le Huitième jourde Marcel HanounFrance, noir et blanc et couleur, 1959, 1h20

Scénario : Marcel Hanoun, Gilbert GuezMusique : Joseph KosmaImage : Marcel FradétalMontage : Nicole MarkoProduction : Films Art et ScienceAvec : Emmanuele Riva, Félix Marten, Lucienne Bogaert, Marcel André, José Varela, Anne Caprile, Max Montavon

Employée de ministère frisant la trentaine, Françoise se complaît dans son appartement confortable où règnent un goût et une harmonieparfaits. Georges, un voisin, tente de l’approcher et de partager sa solitude,veuf, sans enfant, il aimerait lui apporter un amour sincère. Mais Françoise, farouchement secrète, se débat et désespère de ses propres hésitations. Le plus beau jour de la semaine est pour elle le dimanche, ce “huitième jour” où, d’une élégance raffinée, elle se rend aux courses.


20h30

mardi 17 décembre

en présence de Dominique Segretin (sous réserve)

Goto, l’île d’amourde Walerian BorowczykFrance, noir et blanc et couleur, 1968, 1h35

Scénario : Walerian BorowczykDialogues : Walerian Borowczyk, Dominique DuvergéMusique : Jean-François PaillardImage : Guy DurbanMontage : Charles BretoneicheSon : Gérard DavidProduction : Francinor, Euro-Images, Les Productions René ThévenetAvec : Pierre Brasseur, Ligia Branice, Jean-Pierre Andréani, Ginette Leclerc, Guy Saint-Jean, René Dary, Michel Thomass, Fernand Bercher, Michel Charrel, Raoul Darblay, André Cassan, Colette Régis, Percival Russel

Seule la petite île de Goto a échappé au séisme qui en 1887, a englouti le reste de son archipel. Le gouverneur, Goto III, y a érigé un systèmeconcentrationnaire où on ne punit pas directement les prisonniers, mais les soumet à un combat singulier. C’est ainsi que Grozo, ayant triomphé de son adversaire, échappe à l’échafaud.


16h


18h présenté par Patrice Delavie et Robert Poupardet en présence de Jean-Denis Bonan

les Chemins de la radicalitéprogramme de courts métrages

Actua-tiltde Jean HermanFrance, noir et blanc, 1960, 0h11

Commentaire : Claude-Jean Philippe, Jean HermanImage : Denys ClervalMontage : Suzanne Baron

Sur un montage de fusées s’envolant,de spationautes en apesanteur,d’explosions atomiques, de terreravagée, d’images de morts violenteset de femmes dénudées, un hommeet une femme s’interrogent sur le futur et le progrès de l’humanitétandis que dans une salle de jeuxdes soldats en permission, desjeunes hommes et des femmess’adonnent aux flippers et aux simulateurs de tirs, véritables machines à tuer.

La Fête prisonnièrede Mario RuspoliFrance, noir et blanc, 1962, 0h16

Conseiller réalisation : Henri ColpiImage : Michel Brault, Quinto Albicocco,Roger MorillèreMontage : Henri LanoëProduction : Argos Films

Une fête se tient dans le parc de l’hôpital psychiatrique de Saint-Alban, en Lozère. Les villageois et les anciens maladesviennent rejoindre les patients pour participer au défilé. Lesdanses folkloriques et les spectaclessont présentés au public. Un simulacre de course de taureauest organisé. Certains maladescôtoient les visiteurs tandis que d’autres se tiennent à l’écart,tristes car dans l’enceinte de l’hôpital.

Rosaliede Walerian BorowczykFrance, noir et blanc, 1966, 0h15

Image : Yann Le MassonMontage : Catherine KelberSon : Jacques BoujonProduction : Pantaléon FilmsAvec : Ligia Branice

Coupable d’un double infanticide,Rosalie relate durant son procès son histoire, son désarroi, son calvaire. Parallèlement, les pièces à conviction s’animent et semblent témoigner d’une réalité brutale.

Une Saison chez les hommesde Jean-Denis BonanFrance, 1967, noir et blanc, 0h16

Auteur du commentaire : Jean-Denis BonanMontage : Geneviève BastidProduction : Les Films ABC

Sur un montage entremêlant sons,musiques et images de processionsreligieuses, de fêtes gitanes, de foules et de manifestations en Afrique à l’heure de la décolonisation, un Françaisné à Tunis s’interroge, sur le sens de sa vie en particulier et les grands enjeux de l’humanité en général.

Nantes Sud Aviationde Pierre-William Glenn, Michel AndrieuFrance, noir et Blanc et couleur,1968, 0h28

Production : ARC - Atelier de RechercheCinématographique

Sud-Aviation est la première usineoccupée par les grévistes en Francependant les événements de Mai1968. Dans cette usine aéronautiquede la banlieue de Nantes, le 14 mai,lendemain de la grève générale, le directeur Pierre Duvochel et plusieurs cadres sont retenus de force. Maurice Papon, directeurgénéral de l’usine est invisible.


en présence de Josée-Anne Benazeraf (sous réserve) et Paul Blain

Joë Caligulade José BenazerafFrance, noir et blanc, 1965, 1h25

Scénario : Gérard TrionAdaptation et dialogues : José BenazerafMusique : Ronnie Bird, Jacques LoussierChansons : Eddy Mitchell, Vince TaylorImage : Etienne BeckerMontage : Francine GrubertSon : Jean BertrandProduction : Les Productions du ChesneAvec : Gérard Blain, Jeanne Valérie, Ginette Leclerc, Junie Astor, Maria Vincent, Kim, Daubin, Pierre Senor, Gassouk

Joë arrive à Paris avec sa sœur, envers qui il se montre très possessif, et en compagnie de sa bande de voyous. Ils commettent crimes sur crimeset n’hésitent pas à supprimer le moindre obstacle qui se dresse devant eux – à chaque fois que Joë chausse ses lunettes de soleil, la violence éclate. Pour obtenir des renseignements sur le milieu parisien lié à la prostitution, Joë séduit Ariane, la veuve d’un truand.


20h30

mercredi 18 décembre

Mourir à Madridde Frédéric RossifFrance, noir et blanc, 1962, 1h25

Scénario : Frédéric Rossif, Madeleine ChapsalMusique : Maurice JarreMontage : Suzanne BaronProduction : Ancinex

L’Espagne de 1931 reste un état socialement peu évolué. Les élections municipales consacrent la défaite du parti monarchiste, le roi Alphonse XIII laisse la place à une République conservatrice, qui elle-même, en 1936, est vaincue par la coalition de gauche du Frente Popular. Le pays glisse dans l’anarchie. Les meurtres, les incendies d’églises ne se comptent plus, et le leader de la droite, Calvo Sotelo, qui proteste violemment contre cet état de choses, est assassiné.


16h

en présence de Thomas Luntz et Gérard Zimmermann

Les Cœurs vertsde Edouard LuntzFrance, noir et blanc, 1965, 1h31

Scénario : Edouard LuntzMusique : Henri Renaud, Serge GainsbourgImage : Jean Badal, Maurice Dugowson Montage : Suzanne SandbergSon : René LonguetProduction : Les Films Raoul Ploquin, Sodor FilmsAvec : Gérard Zimmermann, Eric Penet, Maryse Maire, Françoise Bonneau, Arlette Thomas,Paul Préboist, Jean Dumontet, Elliot Stein, Nat Lilenstein, Serge Rajfus, Serge Lemkine,François Dyrek, Michel Fedoroff, Michel Puterflam, Henri Bessière

Une nuit, une bande d’adolescents de la banlieue parisienne siphonnentde l’essence dans la cité. L’un d’entre eux, Zim, est livré à la police par des habitants et incarcéré. Quelques temps après, en liberté provisoire,le jeune homme croise un autre garçon, Jean-Pierre, qui sort aussi de prison.Tous deux profitent de leur liberté, se promènent dans Paris avant de rentrerà Nanterre où ils retrouvent les copains et les filles. Zim décide de chercherdu travail et il est engagé sur des chantiers.


18h

en présence d’Antoine d’Ormesson

Arrastão, les amants de la merd’Antoine d’OrmessonFrance, couleur, 1965, 1h46

Scénario : Antoine d’Ormesson, Lucile Terrin, Vinicius De MoraesDialogues : Vinicius De Moraes, Musique : Ubirajara Quaranta-Cabral, Pierre BarouhChansons : Antonio Carlos Jobim, Edu Lobo, Carlos LiraImage : François CharletMontage : Alix PaturelSon : Marcel RoynéProduction : Sumer-FilmsAvec : Pierre Barouh, Duda Cavalcanti, Jardel Filho, Yolanda Braga, Cecil Thiré, Grande Otelo, Amadei Thomas, Philippe Laurence, Fregolente, Flavio Migliaccio, Alice Teixera, Cosme Dos Santos

Marin sans travail, Jeronimo vient rejoindre son cousin Marcos, pêcheurdans un village de la baie de Guanabara, au Brésil. Marcos aime d’un amourpartagé Emaîsa, la nièce de Manoel Ferraz, propriétaire tyrannique et buveur invétéré, qui fait la loi au village et fixe le prix du poisson.Focinho, domestique et trafiquant de drogue, aime Emaîsa sans retour. Il obtient d’une sorcière un philtre d’amour mais par inadvertance, c’est Jeronimo qui le boit.


20h30

jeudi 19 décembre

Pop’ gamede Francis LeroiFrance, noir et blanc, 1967, 1h30

Scénario : Francis LeroiMusique : Daniel WhiteChansons : Jacques PlaitImage : Gérard Nicolas, Francis LeroiMontage : Angel HurtadoProduction : Alizés FilmsAvec : Gaëtane Lorre, Daniel Bellus, Christian Baux, Bernard Léonard, Marie-Claire Achard,Catherine d’ Almeiras, Christian Forges, Claude de Givray, Joë Hamman

Trois jeunes provinciaux, Paulo, “Poupée” et Daniel mènent à Paris une vie de bohême qui se résume à un jeu continu : leur appartement est toujours en désordre, et ils bombardent parfois le plafond de petits suisses. Aucun ne travaille, ils vivent grâce à l’argent qu’envoie le père de Daniel. Ne sachant pas vraiment quoi faire de leur vie,ils touchent un peu à tout : musique, théâtre, cinéma, mais sans réelleconviction. Les difficultés commencent une fois que les vivres leur sont coupés.


16h

en présence de Serge Bourguignon

Les Dimanches à Ville d’Avrayde Serge BourguignonFrance, noir et blanc, 1961, 1h52

Scénario : Serge Bourguignon, Antoine TudalDialogues : Serge Bourguignon, Bernard EschasseriauxMusique : Maurice JarreImages : Henri DecaëMontage : Léonide AzarSon : Robert Teisseire, Jean NényProduction : Terra Film, Fides – Fiduciaire d’éditions de films, Orsay Film, Les Films TrocadéroAvec : Hardy Krüger, Nicole Courcel, Patricia Gozzi, Daniel Ivernel, Bibiane Stern, André Oumansky, Gilbert Edard, Anne-Marie Coffinet, René Clermont, Malka Ribowska,Serge Bourguignon, Michel de Ré, Alain Bouvette, Renée Duchateau,

Pierre, victime d’un stress posttraumatique, d’amnésie partielle et de vertiges hérités de missions de bombardement en Indochine et d’un crash, ne parvient pas à se réadapter à la vie, malgré l’amourconstant de Madeleine, l’infirmière qui l’a recueilli, et le soutien de Carlos,un sculpteur qui lui confie de menus travaux. Une fillette du pensionnatreligieux, Françoise, l’adopte rapidement comme père de substitution.


18h

en présence de François Leterrier (sous réserve)

Un roi sans divertissementde François LeterrierFrance, couleur, 1963, 1h28

Scénario, adaptation et dialogues : Jean GionoMusique : Maurice JarreChansons : Jacques Brel, Image : Jean BadalMontage : Françoise Javet, Son : Jacques BonpuntProduction : Les Films Jean GionoAvec : Claude Giraud, Colette Renard, Charles Vanel, Pierre Repp, Albert Rémy, René Blancard

En 1840, le jeune capitaine de gendarmerie Langlois part à la demandeofficieuse du procureur récemment retraité, enquêter sur la mystérieusedisparition d’une jeune fille dans un village enfoui sous la neige du plateaude l’Aubrac. Le capitaine s’attache vite à Clara, la tenancière de l’auberge,ancienne fille de joie. A peine le maire lui a-t-il relaté les faits qu’un paysan échappe de peu à la mort.


20h30

vendredi 20 décembre

en présence de Pierre Barouh et Bernard Malige

La Dérive de Paula DelsolFrance, noir et blanc, 1962, 1h24

Scénario : Paule Delsol, Simone Thomas, Jacques LevyMusique : Roger Bène, Christian DonnadieuChansons : Pierre Barouh, Image : Jean Malige, Raymond HeilMontage : Agnès GuillemotSon : Paul BoistelleProduction : Productions Cinématographiques du LanguedocAvec : Jacqueline Vandal, Lucien Barjon, Paulette Dubost, Pierre Barouh, Jean-François Calvé, Anne-Marie Coffinet, Noëlle Noblecourt, Jean-Loup Reynold, Jules Dussol, Monique Bonnafous, Marc Hervé Sourine

Insouciante et instable, Jacqueline, vingt ans, a quitté sa famille pour suivre Pierre, un guitariste vagabond. Mais celui-ci la quitte sans prévenir et Jacqueline, se retrouvant seule, ne voit pas d’autre issueque de revenir chez sa mère, à Palavas-les-Flots, où vivent également sa sœur, le mari de celle-ci et leurs enfants. La jeune femme retrouve Jean,un pêcheur avec qui elle sortait autrefois.


16h

prologue au Jour le plus court

Allegro ma troppode Paul de RoubaixFrance, couleur, 1962, 0h13

Production : Je vois tout

Regard original porté sur le rythmede vie débridé des Parisiens. Filmées en accéléré avec des arrêtssur images, défilent devant nos yeuxla circulation des voitures, la fouledes grands magasins, la cohue du métro, puis enfin la vie de la ville, la nuit.

47 rue Vieille du Templede Roger VadimFrance, noir et blanc, 1960, 0h15

Production : Bassano FilmsAvec : Mireille Granelli, Juliette Meyniel,Annette Vadim, Alexandre Astruc, James Campbel, Sydney Chaplin, ChristianMarquand, Roger Vadim, Kenny Clarke, Dizzy Gillespie, Roger Guérin, BarneyWilen, Bey Sisters, Bud Powell

Ce “faux documentaire” met en scène tous les jeunes comédiensen vue de l’époque autour d’une jam session qui réunit de grands noms du jazz.


18h

Droit de visitede Philippe GarrelFrance, noir et blanc, 1965, 0h15

Scénario : Philippe GarrelImage : André WeinfeldMontage : Martine GiordanoProduction : Compagnie Philippe GarrelAvec : Denise Chiabaut, Guillaume Laperrousaz, Françoise Reinberg, Maurice Garrel

Un adolescent dont les parentssont divorcés passe une journée à la campagne avec son père. Ce dernier est accompagné de sa jeune maîtresse, âgée de vingt-cinq ans. Elle rit, fait des mines, irrite le jeune homme en même temps qu’elle l’attire. Le soir venu, après que tous ont assisté à la projection d’un filmdans lequel il est acteur, le pèreramène le jeune homme chez sa mère, et lui dit qu’il appelleracelle-ci le lendemain.

Giragliade Thierry VincensFrance, couleur, 1968, 0h07

Musique : Pierre Henry, Michel ColombierImage : Jehan GonnetMontage : Françoise BelouxProduction : Fargo S.A.

Des images psychédéliques se succèdent au rythme de la Messe pour le temps présentde Pierre Henry et Michel Colombier.

L’Ombre de la pommede Robert LapoujadeFrance, couleur, 1967, 0h08

Musique : Jean-Louis Chautemps, Bernard VitetSon : Roger LetellierProduction : CECRT – Centre EuropéenRadio-Cinéma-Télévision

Animé image par image et accompagné d’une improvisationà la trompette, le film peint sous nos yeux la portée symboliquede la pomme comme une allégoriedes corps, capables de s’aimer ou de se détruire.


Parisienne… Parisiennes…de Feri FarzanehFrance, noir et blanc, 1963, 0h23

Commentaire dit par : Michel Piccoli, Jean-Louis TrintignantMusique : Charles RavierImage : Jean GonnetProduction : Fargo S.A.

Eloge de la Parisienne moderne s’illustrant avec brio, charme, élégance et courage dans tous les domaines professionnels ou artistiques. Paris est la ville de la femme, la villepour les femmes : mannequins, chercheuses, biologistes, médecins,serveuses, caristes… La Parisienne, exquise, malicieuse,coquette est une femme épanouie et comblée.


en présence de Marceline Loridanet Jean-Pierre Sergent (sous réserve)

regards sur l’Algérie

Naissance de mille villagesde Carlos VilardebòFrance, couleur, 1961, 0h18

Musique : Karel TrowImage : Jean-Marie Maillols, Roger Monté-ran, Jean RabierProduction : Cinétest

1960 en Algérie. L’Etat déplace les paysans qui vivaient dans les villages de montagne et les regroupe dans les plaines au sein de centres, souvent trèsprécaires, où une vie nouvelle commence. Des communautés se créent parfois, alors qu’ailleursc’est la perte d’identité et la paupérisation qui s’installent.

Algérie année zérode Marceline Loridan, Jean-Pierre SergentFrance, noir et blanc, 1962, 0h30

Commentaire : Jean-Pierre SergentImage : Bruno MuelMontage : Jean RavelProduction : Argos Films

Le 1er novembre 1962, plus d’un million d’Algériens célèbrent leur première fête nationale.Devant le lourd bilan de la guerre, la priorité est à la reconstruction du pays. Les premiers efforts sontmis sur l’éducation et l’agriculture.Dans la plaine de la Mitidja, le regroupement des paysans et des ouvriers agricoles en comitésde gestion a posé les bases de la réforme agraire qui permettrala relance de la production agricole et la reconstruction des villages.


20h30

remerciements

Aida FilmsMichel AndrieuArgos FilmsSimone BenazerafJean-Denis BonanCapi FilmsClavis FilmsPaula DelsolFeri FarazanehFilmelLes Films Marceau Concordia – René ChateauPhilippe GarrelGaumontPierre-Wiliam Glenn Impex FilmsLéonard Keigel Ronan Lepers / GuilorBernard MaligeMocky Delicious ProductsOrange StudioAntoine d’OrmessonPark Circus Films / SonyBoris Pollet / POM FilmsPort Royal FilmsChristiane RousselLa SOFRAStudioCanal imageTF1 Film productionCarlos VilardeboThierry VincensSuccessions Walerian Borowczyk, Robert Enrico, Marcel Hanoun, Robert Lapoujade, Francis Leroi, Edouard Luntz, Paul de Roubaix, Roger Vadim, Pierre ZimmerZYLO


Retrouvez les films de la programmation dans l’ouvrage édité par le CNCà partir du 18 décembre 2013

L’histoire du cinéma français a retenu pour caractériser la périodes’étendant de 1958 à 1968 les cinéastes de la Nouvelle Vague. Ce raccourci s’il rend hommage à la liberté de cinq ou six réalisateurs, ne permet pas de restituer la diversité et le dynamisme de la créationcinématographique en ces années de total renouveau. A côté des “Jeunes Turcs”, ce sont Jean-Daniel Pollet, Michel Drach,Robert Enrico, Marcel Hanoun, Léonard Keigel, Christian de Chalonge,Armand Gatti et bien d’autres qui expérimentèrent des rapports au récit,à l’écriture et à la production cinématographique différents. Cet ouvrage replace cette production exceptionnelle à la fois dans son contexte économique (nouvelles structures de production,aides spécifiques du CNC) et culturel (permanence du goût pour l’adaptation littéraire) et met en exergue le rôle joué, pour la première fois en France, par les revues de cinéma qui accompagnèrent certains réalisateurs dans leur entreprise de renouveau du cinéma français.

éditions CNC – décembre 2013diffusion Scope Editions, 464 p.www.scope-editions.com

Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC)12 rue de Lübeck 75784 Paris cedex 16tél. 01 44 34 38 26fax 01 44 34 34 55www.cnc.fr

Centre Wallonie-Bruxelles à Paristél. 01 53 01 96 96fax 01 48 04 90 [email protected]

accueil et salle d’exposition127-129 rue Saint-Martin 75004 Parisouvert tous les joursdu lundi au vendredi de 9h à 19hsamedi et dimanche de 11h à 19h

salles de cinéma et de spectacle46 rue Quincampoix 75004 Paris

librairie Wallonie-Bruxelles46 rue Quincampoix 75004 Paristél. 01 42 71 58 03fax 01 42 71 58 09ouvert du mardi au samedi de 11h à 19h30

réservez et achetez vos places dès maintenant sur www.cwb.fr

édité par la Direction de la communication

Les Cœurs verts © Films Marceau Concordia-René Chateau / Succession Edouard Luntz – collection CNC-AFF

maquetteDUPONTimpressionStipadécembre 2013

58-68Retour sur une génération, vers un nouveau cinéma français

Programmation au Centre Wallonie-Bruxelles10 – 20 décembre 2013

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