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50 raisons d’affirmer que la Terre est jeune Paul G. Humber, éditeur

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50 raisons

d’affirmer que la Terre

est jeune

Paul G. Humber, éditeur

Collaborateurs

Harry Akers Joseph L. Henson Stewart R. ReeveCecil Allen Ph.D. (Entomologie) Andrew RodenbeckMark Allen D. Russell Humphreys Dan SchobertKevin Anderson Ph.D. (Physique) Doug SharpPh.D. (Génétique) Allen Johnson Theodore J. SickJonathan Bardett Ian Juby Jack Slimp, JrJerry Bergmann Karl Kunker Joseph A. StradaPh.D. (Biologie) Lane P. Lester (Génie aéro/Math)Eric Blievernicht Ph.D. (Génétique) Laurence TisdallDavid Bradbury Jean K. Lightner Erich A. von FangeGeorge Cooper Hugh Miller Ph.D. Admin. scolaireTom Daugherty Steve Miller Rich WalkerCarl Froede Jr Hugh Owen Dan WattsPaul Gosselin Don Patton David Worcester

Teno Groppi PH.D. Éducation Robert Zuvich1

La plupart des collaborateurs sont membres de la Creation Re-search Society.Pour entrer en contact avec cette société, communiquer en ligne à l’adresse :http://www.creationresearch.org.Par écrit :Creation Research SocietyP. O Box 8263, St Joseph MO 64508-8263, USA

1 Les grades de maîtrise et de baccalauréat ne sont pas mentionnés.

L’éditeur Paul G. Humber est aussi directeur de CR Ministrieshttp://www.CRMinistriesPhilly.com327 Green Lane, Philadelphia, PA 19128, 215-483-9846E-mail : [email protected]

Pour toute communication en français :ASCQ : www.creationnisme.ca

Note : ce document peut être distribué librement et gratuitement. Cepen-

dant, nous vous demandons qu’il soit alors distribué dans son intégralité.

Merci.

Mai 2007

Première édition anglaise, mai 2007

Édition révisée, novembre 2007

Traduction française réalisée par l’ASCQ, août 2010

Remerciements pour les photographies

Steve Miller – comète Hale-Bopp, page couverture, argument n° 35Don Patton photos des deux empreintes, endos du livret n° 4 et 7Frank Moore – Nautiloïdes, endos du livret n° 18 et 30Cecil Allen n° 1Hugh Miller n° 2Teno Groppi n° 3Tom Folz, courtoisie de l’Indianapolis Children’s Museumhttp://www.childrensmuseum.org/themuseum/dinosphere/draco_rex/index.html n°5

Dennis Swift & www.creationism.org/swift/~no8Ian Juby – n° 22Barry Setterfield – n° 32

IntroductionVous avez probablement appris à l’école que la Terre était âgée de

milliards d’années, d’ailleurs les médias ne cessent de nous le rappeler. Ce que vous ne savez peut-être pas, c’est qu’il existe un grand nombre d’observations scientifiques démontrant que la Terre existe depuis moins de dix mille ans. Sans doute pensez-vous : « Quelle différence cela peut-il faire que la Terre soit âgée de milliers ou de milliards d’années ? » Cela fait cependant une grande différence, cela pour deux raisons principales. Tout d’abord, la foi chrétienne s’affermit lorsqu’on découvre que les don-nées scientifiques supportent l’âge de la Terre, tel que présenté dans la Bible. De plus, l’un des piliers essentiels de la croyance évolutionniste, « de la molécule à l’homme »,1 est la supposition que la Terre est très vieille. Si ce pilier s’effondre, alors la théorie de l’évolution s’effondre.Pour mieux comprendre le problème auquel on fait face en tentant de

déterminer l’âge de la Terre, une analogie peut se révéler utile. Lorsqu’un amateur de casse-tête tente d’assembler les pièces d’un gros puzzle, il lui arrive soudainement de crier « eurêka ! » dès lors que plusieurs pièces commencent à former un tout. Il a l’assurance que ces pièces-là, au moins, sont correctement placées. Ensuite, il lui semble que certaines des pièces restantes, bien que non agencées encore aux pièces précé-dentes, peuvent néanmoins être groupées avec d’autres d’une couleur semblable. Le puzzle est toujours incomplet, mais il y a du progrès.Tenter de résoudre le casse-tête du passé est comme essayer d’as-

sembler les pièces d’un méga-puzzle. Certaines données semblent bien s’insérer, mais il y a de l’incertitude quant à d’autres. Certaines des pièces détachées semblent partager quelques similarités au point qu’on pourrait les grouper ensemble. Une pièce, par exemple, peut suggérer des dé-pôts alluvionnaires ou marins et ainsi être placée avec un petit groupe d’autres pièces suggérant la même chose. Les dépôts de sédiments et la chronologie pourraient fort bien n’avoir aucun lien, mais un grand nombre de cultures gardent le souvenir d’un très grand déluge. Par ail-leurs, dans la Bible, un énorme déluge mondial fait l’objet d’une chrono-logie détaillée (noms et généalogies).

1 Les créationnistes ne s’opposent pas à la microévolution (variation à l’intérieur d’une espèce). Lorsque l’évolution est mentionnée par la suite, nous faisons généra-lement référence à l’évolution « de la molécule à l’homme » (ou descendance com-mune).

VI 50 raisons d’affirmer que la Terre est jeune

L’hypothèse d’une Terre jeune implique forcément l’hypothèse d’un uni-vers jeune ; par contre, notre attention se portera sur notre planète. Notre intention sera d’analyser les pièces du puzzle qui semblent correspondre à l’hypothèse d’une « Terre jeune ». Cependant, avant de commencer, il faut se rappeler que les chrétiens doivent d’abord mettre leur confiance dans la Parole de Dieu, afin d’avoir une foi bien fondée. Nous lisons dans les Écritures que le Seigneur Jésus a changé l’eau en vin instantanément, sans tenir compte des contraintes de temps normales. Il a aussi créé Adam directement à partir de la poussière de la terre, en évitant l’étape de l’enfance. Malgré tous nos efforts pour comprendre Sa création, (une œuvre glorieuse, réf. Psaume 111. 2), nous devons nous rappeler que « sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu » (Héb. 11. 6, lire aussi le verset 3).Le prérequis de la foi ou des miracles n’est cependant pas unique au

modèle créationniste. Le scénario du Big Bang requiert au départ un état de la matière nommé « singularité » (« singularity ») et qui est aussi connu sous le nom « d’œuf cosmique ». Par définition, cette « singularité » implique de croire qu’alors il y a eu suspension des lois connues de la physique, sinon l’œuf n’aurait jamais pu « éclore ». Ainsi, même une cos-mologie matérialiste doit recourir au miraculeux.La dernière partie de ce livret traitera donc également de quelques raisons

bibliques et religieuses soutenant la thèse d’une Terre jeune.

Les dinosaures et les humains

1. Tissu mou de dinosaure

L’éditeur de ce livret, Paul G. Humber, a participé à un débat avec Brian Richmond du département d’anthropologie de l’Université George Washington.2

Après les présentations individuelles, les deux orateurs ont été invités à répondre aux questions de l’audience. Lors de cet échange, qui a été filmé, le Dr Richmond a expliqué qu’il n’existait plus aucune trace de carbone ou d’os dans les fossiles de dinosaures, car les minéraux solides auraient remplacé « tout l’os original ».M. Humber a alors répondu qu’on avait découvert des os de dino-

saures, supposément âgés de 65 millions d’années, contenant encore des restes de collagène. Or, la présence de ce collagène implique forcé-ment un âge beaucoup plus jeune. Aujourd’hui, des années après cette confrontation, la thèse créationniste a été confirmée par les faits.Un fémur de Tyrannosaure rex, appartenant à l’individu dont le crâne

est montré sur la photo, a été examiné par le Dr Mary Schweitzer de l’Université de la Caroline du Nord. Le 30 juin 2005, M. Humber a écrit au Dr Schweitzer en faisant réfé-rence à l’échange antérieur avec le Dr Richmond. Elle a gracieusement répondu en écrivant ceci : «… la définition de la fossilisation a be-soin d’être un peu raffinée, pour votre ami, ainsi que pour chacun de nous, puisque les théories actuelles

ne tiennent pas compte des tissus mous ou de la préservation cellulaire […] par exemple, certains os de dinosaures contiennent une forte teneur en carbone […] J’ai passé la plus grande partie de ma carrière à soutenir que de minuscules épitopes (fragments de protéines, souvent composés d’à peine quelques acides aminés, auxquels peuvent s’attacher des anti-

2 Cet événement a eu lieu le 20 novembre 2003. Les personnes intéressées à rece-voir une copie de la bande-vidéo (en anglais) peuvent écrire à [email protected]

VIII 50 raisons d’affirmer que la Terre est jeune

corps) pouvaient être préservés dans l’os. Même dans mes rêves les plus fous, jamais je n’aurais pu prévoir ce que nous avons trouvé. »Un rapport du Science Daily datant du 12 avril 2007 va plus loin :

« les théories courantes sur la fossilisation soutiennent qu’aucune matière organique originale ne peut se conserver aussi longtemps. »3 Cette dé-couverte s’avère donc plutôt conforme à la position créationniste d’une « Terre jeune ».D’autres pièces du puzzle s’imbriquent d’ailleurs très bien avec cette

nouvelle découverte défiant les théories actuelles. Tout cela a un impact négatif sur l’idée d’un âge très ancien pour les dinosaures.

2. Datation d’os de dinosaures au carbone 14

D’autres scientifiques ayant découvert de nombreuses preuves indiquant un cataclysme relativement récent ont soumis de tels os de dinosaures à la datation au C14. Leur but était de déterminer si l’extinction des dino-saures s’est réellement produite il y a 65 millions d’années, comme le déclarent les évolutionnistes. Si les dates obtenues étaient inférieures à 50 000 ans, alors l’âge présumé de 65 millions d’années s’avérerait être un mythe. Voici la procédure utilisée :

Les premiers os de dino-saure analysés étaient des fragments d’os provenant d’un Acrocanthosaure de 30 pieds de long (10 m) excavé par les membres du CEM (Creation Evidence Museum) de Glen Rose, au Texas, et du CRSEF de Co-lumbus, en Ohio.Ces fragments ont été sou-

mis à la datation au radio-carbone dans trois laboratoires différents. Le tableau ci-dessus indique les résultats obtenus, ainsi que ceux pour quatre autres dinosaures issus d’ex-cavations différentes ; trois d’entre eux provenaient du Carnegie Museum of Natural Hisrory de Pittsburgh, en Pennsylvanie. Avant de procéder aux analyses, la surface des fragments d’os a été raclée. et ces raclures ont été analysées pour connaî tre leur contenu en carbone. L’analyse de ces 3 Consulter http://www.sciencedaily.com/releases/2007/04/070412140942.htm

Datation au C14 d’os de dinosaureType

d’échantillonLocalisation

Avec ou sans agent préservatif – Gomme laque

* Tous les échantillons consistaient en des fragments dos, sauf le #1 (raclures d’os)

Échantillonneur Contenuen carbone (%)

Datation

1. Acrocanthosaurus Glen Rose TX 3,3Baugh 23750 ± 2701* d° Glen Rose TX 3,3Baugh 25750 ± 2802. Allosaurus Grand Junction, CO 2,7Hall 16120 ± 1203. Camarasaurus Johnson Co. WY 5,1Utterback 11750 ± 1504. d° d° d° 4,3 17420 ± 3305. Unidenti�ed 1,9UnknownWyoming 9890 ± 60

6. Edmontosaurus WhitmoreWyoming 51,8 (3 enduits)

4. d° d° d° 18,1 (1 enduit)

4. d°d°d° 2,7 (sans enduit)

Les dinosaures et les humains IX

raclures a démontré qu’il n’y avait pas de gomme-laque qui aurait pu causer une contamination avec du C14 récent ; on a également analysé des matériaux volontairement enduits de gomme-laque afin de détermi-ner leur impact sur la teneur en carbone total, pour tenir compte des cri-tiques formulées par des chercheurs évolutionnistes (voir les données au bas du tableau). Les dates obtenues pour les restes de ces 5 dinosaures variaient entre 9890 ± 60 et 25750 ± 280 ans, que l’on utilise le système d’analyse Beta ou le système AMS C14.Ces datations d’os de dinosaures sont toutes très proches de la date

biblique, qui est inférieure à 10000 ans, mais elles sont par contre très éloignées des millions d’années présumés par les évolutionnistes.Si ces datations semblent difficiles à croire, le lecteur est encouragé

à considérer le fait suivant. Dans le port de Sidney, en Australie, on a retrouvé du bois fossilisé riche en minéraux, encastré dans un dépôt de grès supposément âgé de 225 millions d’années. Or, le bois en question a été daté par la méthode SMA à 33720 ± 430 années.4 La chronolo-gie conventionnelle (évolutionniste) semble décidément déconnectée des faits.

3. Fossiles vivants

La théorie évolutionniste accepte l’idée que quelques espèces auraient peu changé au cours des âges géologiques.5 Par exemple, certaines créatures identifiées à un certain niveau de profondeur du registre fossile (formé de couches ou strates) ont été classées parmi les espèces dispa-rues sur la base de leur absence dans les couches géologiques consi-dérées comme postérieures (plus en surface). Les « fossiles vivants » sont ces formes de vie qui ont d’abord été déclarées éteintes, sur cette base, mais qui ont ensuite été retrouvées bien vivantes. L’un de ces sujets d’em-

4 Consulterhttp://www.worldbydesign.org/research/c14dating/datingdinosaurs.htmlet LH. Dhmer, D. Kouznestsov, A. Ivanov.J. Whitmore, J. Detwiler, et H. Miller, 1990 : « Report on chemical analysis and further dating of dinosaur bones and dinosaur petroglyphs, » dans R. E- Walsh et CL. Brooks (éditeurs), Proceeding of the Second International Conference on Creationism, volume 2 (sessions d’un symposium tech-nique), p. 371-374, Creation Science Felowship, Pittsburgh, PA (Rapports de labora-toire sur le radiocarbone disponibles auprès du collaborateur Hugh Miller).5 Andrew Snelling (Ph. D., Geology), « Dating Dilemma – Fossil Wood in « An-cient » Sandstone », Creation 21 (3) June-August, 1999, p. 39 ss.

X 50 raisons d’affirmer que la Terre est jeune

barras pour les évolutionnistes est le cœla-canthe.6 Il a d’abord été déclaré éteint du fait qu’aucun fossile n’ait été retrouvé dans les couches géologiques datées de moins de 80 millions d’années, mais a ensuite été aperçu en 1938 nageant au large, à l’est de l’Afrique. Par la suite, d’autres cœlacan-thes ont été trouvés. Considérant le fait que la majorité des fossiles sont des organismes marins, cette découverte met en doute la validité scientifique de la datation de tous les fossiles.

Du côté du règne végétal, les pins Wollemi étaient absents du registre fossile, pour une période datée de plus de 150 millions d’années. Comme par miracle, un bosquet de pins Wollemi a été découvert il y a quelques années en Australie et cette variété de pins est maintenant cultivée. Un tel « trou » de 150 millions d’années défie la raison, semant encore une fois le doute sur la fiabilité de l’interprétation conventionnelle du registre fossile et suggérant plutôt l’idée d’une Terre jeune.

4. Des empreintes de dinosaures aux côtés d’empreintes humaines ?

L’éditeur de ce livret possède des photos numériques de ce qui semble être des empreintes de pas laissées par des créatures humaines et dé-couvertes par le Dr Don Patton. Ces photos ont été prises entre 1972 et 1989 à la Rivière Paluxy, près de Glen Rose, au Texas. Trois empreintes sont du même type que la série des quatorze empreintes humaines de la Piste Taylor (Taylor Track). On les appelle « TT-3 ». La première photo a été prise dans l’heure qui a suivi l’excavation ; la seconde a été prise le jour suivant (cette empreinte se superpose partiellement à celle d’un

6 Plusieurs croient que le cœlacanthe a vu le jour il y a 400 millions d’années, mais il est encore en vie aujourd’hui. Dans un article intitulé « Cœlacanths, The Fish That Time Forgot » (National Geographic, 6/88), l’auteur Hans Fricke écrit : « Aucun spécimen de moins de 60 millions d’années n’a jamais été trouvé, ce qui a porté les scientif iques à croire que les cœlacanthes s’étaient éteints à peu près à cette époque » (p. 825). Toutefois, beaucoup de cœlacanthes ont été attrapés vivants depuis 1938 ! En 1987, l’auteur et son équipe ont photographié un spécimen vivant. Il est évident qu’il y a une erreur avec les « 60 millions d’années » de l’hypothèse de datation.

Les dinosaures et les humains XI

grand dinosaure) ; la troisième photo, pour sa part, révèle une altération radicale. 7

On a soumis le Dr Don Patton au détecteur de mensonges en 2007, au sujet de cette empreinte, et il a réussi le test. Il est d’avis que l’empreinte a été délibérément endommagée par l’un des deux chercheurs qui ont été aperçus dans la rivière un ou deux jours après que le Dr Patton ait révélé sa découverte, en 1989. La troisième photo a été prise après que ces chercheurs aient été aperçus dans la rivière.8

Les traces de pas humains sont très faciles à distinguer. L’homme est la seule créature ayant un gros orteil aligné avec quatre autres orteils plus petits. Le plus étonnant dans tout cela est que les empreintes laissées en séquence sur la Piste Taylor, au nombre de 14, se trouvent dans la formation dite du Crétacé, une roche qui, supposément, se serait formée plus de 65 millions d’années avant l’apparition des humains. De plus, ces traces ne représentent qu’une partie des douzaines d’empreintes ayant des caractéristiques humaines que l’on a retrouvées à divers endroits dans des strates rocheuses normalement associées aux fossiles de dino-saures. Si ces empreintes sont bel et bien humaines, cela signifie que la chronologie évolutionniste est erronée.Un article singulier du Scientific American9 semble corroborer ces dé-

couvertes : « Sur des sites s’étendant de la Virginie et de la Pennsylvanie jusqu’au Kentucky, l’Illinois, le Missouri et vers l’ouest en direction des Ro-cheuses, des empreintes similaires à celles montrées plus haut, de 5 à 10 pouces de long (13 à 25 cm), ont de temps à autre été trouvées à la surface de roches exposées. De plus en plus d’empreintes similaires sont découvertes chaque année. Qui a laissé ces empreintes ? Jusqu’ici, la réponse est inconnue de la science. Elles ressemblent à des empreintes d’humains […] Confronté à cette affirmation, le scientifique s’exclame : « Quoi ? Vous voulez que l’homme se retrouve dans le Carbonifère ? Cela est entièrement, absolument, totalement et tout à fait impossible ! Nous admettons que nous ne savons pas exactement qui a laissé ces empreintes, mais nous savons qui ne l’a pas fait, c’est-à-dire un homme, à l’époque du Carbonifère. » À cela, un auditeur qui en a peut-être assez

7 Les lecteurs intéressés peuvent communiquer avec l’éditeur par courriel et de-mander un document PDF incluant sept photos, dont trois concernent la piste en question.8 Pour plus d’information à ce sujet, consulter le site du Dr Patton :http://www.bible.ca/tracks/taylor-trail.htm9 Albert G. lngalls, « The Carboniferous Mystery », Scientif ic American, Volume 162, january, 1940.

XII 50 raisons d’affirmer que la Terre est jeune

de l’assurance avec laquelle quelques amateurs semblent défendre les trouvailles hésitantes de la science, davantage que les scientifiques eux-mêmes, répondra calmement : « Rien n’est impossible. Combien de cas déclarés scientifiquement impossibles ont-ils été ultérieurement démon-trés, combien de splendides théories démolies simplement par plus de faits ? Combien de fois la science s’est-elle contredite ? Elle l’a fait. Elle le fera toujours. »

5. Le dino-dragon

En 2004, un crâne de dinosaure comportant des « cornes et des dents comme celles d’un dragon » a été offert au Children’s Museum d’India-napolis ; on le nomme Dracorex hogwartsia. La première partie de ce mot vient du latin (draco), et signifie dragon. Ce crâne a été trouvé au Dakota du Sud par Steve Saulsbury, un résident de l’Iowa.Il y a plusieurs récits prouvant que des humains auraient côtoyé des

dragons. Cette dernière découverte serait-elle la preuve tangible que de telles créatures ont réellement existé ? Bien sûr, l’âge attribué au Draco-rex correspond aux théories actuelles, mais selon Adrienne Mayor, « les légendes de dragons sont communes autour du monde, et les dragons ont toujours eu une importance significative dans les différentes religions et cultures ». Mme Mayor ajoute : « Mais le crâne semble étrangement familier à quiconque a étudié les dragons ! Le Dracorex possède de re-marquables ressemblances avec les dragons de la Chine ancienne et de l’Europe médiévale. »10

La théorie courante veut que les peuples anciens n’avaient pas la capa-cité de voyager sur de grandes distances. Si cela est vrai, alors comment se fait-il que plusieurs cultures anciennes aient produit des dessins, sculp-tures et légendes portant sur les dino-dragons, alors que ces peuples ne pouvaient se rencontrer entre eux pour partager cette information ? Ce serait alors dû au fait que plusieurs personnes ont vu ces créatures de façon indépendante l’une de l’autre.

10 Source : The Children’s Museum of IndianapolisConsulter http://www.insideindianabusiness.com/newsitem.asp?ID=18136Voir aussi http://www.creationism.org/csshs/v01n1p23.htm

Les dinosaures et les humains XIII

6. Le dragon chinois

Le zodiaque chinois est consti-tué de douze animaux : le rat, le bœuf, le tigre, le lapin, le dragon, le serpent, le cheval, l’agneau, le singe, le coq, le chien et le porc. Se-lon les théories dominantes, un seul d’entre eux est un animal mythique. Or, si ce système de zodiaque était destiné à être un outil d’enseignement et une aide mnémotechnique, pourquoi un seul de ces animaux aurait-il été imaginaire ? Une explication simple et logique est que chacun des douze animaux a été réellement observé par des humains.

7. Une sculpture vieille de 800 ans

Un autre cas qui va dans le même sens que le précédent est cette image sculptée sur le mur d’un ancien temple cambodgien connu sous le nom de Ta Prohm. Ce temple a été construit en 1186 après J.-C. et contient de nombreuses images taillées dans la pierre. A l’intérieur de nombreuses zones circulaires, on peut y observer des sculptures d’ani-maux bien connus comme le singe, le cerf, le buffle d’Asie et le perroquet, tous des animaux connus. Cependant, l’un de ces cercles représente à première vue un stégosaure doté de plaques alignées en rangées sur son dos.11 Les scientifiques qui croient que l’extinction des dinosaures s’est produite il y a 65 millions d’années sont contraints d’inventer des histoires invraisemblables pour expliquer l’existence de cette sculpture dont l’ap-parence est vraiment celle d’un stégosaure. Les Cambodgiens vivant en l’an 1100 après J.-C. ont donc probablement vu de leurs yeux un stégo-saure, une espèce apparemment éteinte de nos jours.

11 Consulter http://www.bible.ca/tracks/tracks-cambodia.htm

XIV 50 raisons d’affirmer que la Terre est jeune

8. Ancien pétroglyphe de dinosaure

En 1924, une équipe a effectué une expédition scientifique (Doheny Scientific Expedition) dans le canyon Hava Supai, au nord de l’Arizona, et a produit un rapport. Charles W. Gilrnore, alors conservateur en pa-léontologie des vertébrés du musée, qui allait porter le nom de Musée d’histoire naturelle Smithsonian, était l’expert scientifique de cette expé-dition. Ses notes, exposées au Musée d’histoire naturelle d’Oakland en Californie, contiennent des dessins d’un animal ressemblant à un diplo-docus. Au bas de la septième page du rapport, on peut lire ce qui suit : « Le fait que l’animal soit en position verticale et en appui sur sa queue semblerait indiquer que l’artiste préhistorique ait réellement observé cet animal de son vivant. »Une photographie du pétroglyphe est incluse à la page 10 du rapport

de l’expert. Le texte précédant cette photographie se lit comme suit : « Le grès rouge contient du fer. Ce fer, sous l’effet d’une alchimie se prolon-geant sur une période de temps indéterminée, finit par former une mince couche noirâtre à la surface de la pierre, appelée vernis désertique » par les habitants de la région. En utilisant une pointe aiguë, comme un morceau de silex, et en effectuant un trait sur cette surface noire, la pierre rouge sous-jacente se révèle alors, laissant apparaî tre une image, sans avoir recours à des pigments ; c’est donc une image pratiquement inal-térable. Seules les intempéries pourraient éroder et faire disparaî tre ces pictogrammes. Ces pictogrammes montrent d’ailleurs tous les signes ca-ractéristiques d’une grande antiquité. Pendant les trente années pendant lesquelles ils ont été connus de l’auteur, aucun changement perceptible n’a pu être noté. »Le paragraphe suivant du rapport précise aussi. que : « Le fait que des

dinosaures se soient trouvés dans les environs est corroboré par les em-preintes de pas que nous avons découvertes et qui ont été identifiées par M. Gilmore comme provenant de dinosaures carnivores. Ces empreintes ont été trouvées dans le « Painted Desert », à moins de 100 milles de l’endroit où la photo a été prise. » Les Indiens Anasazi, un peuple autoch-tone, ont habité la région de 400-1300 après J-C. Ils sont probablement à l’origine de ces pétroglyphes de dinosaures.

Les dinosaures et les humains XV

9. Les dinosaures et Job

Dans les sections précédentes, il n’y a généralement pas de référence faite à la « religion », mais la chronologie biblique est une autre pièce qui s’imbrique au puzzle de l’âge de la Terre. Les théoriciens de la « Terre vieille » croient que les dinosaures se sont éteints des millions d’années avant l’apparition du premier humain. Cependant, l’animal décrit dans le livre de Job, au chapitre 40, ressemble étrangement à un dinosaure. Dans ce livre, le Seigneur s’adresse à Job comme si ce patriarche de l’Ancien Testament connaissait effectivemenr le Béhémoth (le terme « di-nosaure » n’a été créé que des milliers d’années plus tard). Cet animal raidissait « sa queue comme un cèdre » (Job 40. 17), or les cèdres du Liban étaient reconnus pour leurs troncs énormes – ce n’est donc pas un hippopotame. En outre, ses os étaient comme des « tubes de bronze » (v. 18 ; réf. selon Seg. 21).Les créationnistes peuvent donc aisément accepter le fait que les dino-

saures ont une origine beaucoup plus récente que leur date d’extinction supposée, qui aurait eu lieu il y a environ 65 millions d’années. Job, pour sa part, était contemporain du Béhémoth, et a vécu il y a seulement quelques milliers d’années. Bien que le livre de Job soit un discours poé-tique, incluant des métaphores, la description détaillée de nombreux animaux qu’on y présente, correspond littéralement à ce qu’on peut ob-server aujourd’hui. Ainsi, la neuvième pièce du casse-tête chronologique s’imbrique parfaitement aux huit premières.

10. Ptérosaures, Hérodote et Flavius Josèphe

La théorie évolutionniste standard considère que les ptérosaures, des reptiles ailés, se seraient éteints il y a 65 millions d’années, tout comme les dinosaures. Cela ne tient cependant pas compte des écrits du célèbre historien grec Hérodote datant du 5e siècle avant Jésus-Christ à propos d’un événement dont il a été témoin : « Je suis déjà allé en Arabie face à la ville de Buto, pour m’y informer sur les serpents ailés. À mon arrivée, j’ai vu des colonnes vertébrales et des côtes de serpents en quantité indes-criptible. Il y avait de nombreux amoncellements de côtes ; quelques-uns étaient grands, d’autres moyens et d’autres plus petits. Ces ossements sont situés à l’entrée d’une gorge traversant de hautes montagnes qui débouche sur la grande plaine d’Égypte. On raconte qu’au printemps les serpents ailés s’envolent de l’Arabie vers I’Égypte, mais rencontrent

XVI 50 raisons d’affirmer que la Terre est jeune

au-dessus de ce passage des oiseaux que l’on nomme ibis, qui leur bloquent le passage et les anéantissent… Le serpent ailé est semblable au serpent de mer. Ses ailes, dépourvues de plumes, ressemblent beau-coup à celles de la chauve-souris. »12 Comme on le sait, Hérodote n’a pas vécu il y a 65 millions d’années.Le ptérosaure, mot dérivé du grec signifiant « lézard ailé »,13 a égale-

ment été décrit par Josèphe, un historien du premier siècle. Fait intéressant, il a associé cette créature à certaines descriptions faites dans les écrits de Moïse. Voici quelques propos de Josèphe faisant également écho à ceux d’Hérodote : « À cause des nombreux serpents […] qui se distinguent par leur force, leur malignité et leur aspect féroce ; quelques-uns même qui s’élèvent de la terre sans être vus, volent dans. les airs et s’abattent sur les hommes à l’improviste pour leur nuire […] ils emportent donc avec eux des ibes (ibis) le grand ennemi des serpents qui se sauvent des ibis dès qu’ils les aperçoivent. Ils sont alors attrapés au vol puis dévorés par les ibis […] Les ibis sont des animaux apprivoisés n’ayant de férocité qu’envers la race des serpents. »14 Il est évident que ni Josèphe, ni Moïse, ni Hérodote n’ont vécu il y a 65 millions d’années.

12 Hérodote, The History of Herodotus, tr. George Rawlinson, The Library of Li-ving Classics, éd. par Manual Komroff, Lincoln MacVeagh — The Dial Press, New York, 1928, p. 106.13 Le mot Ptérodactyle est similaire. Il provient aussi du grec et signif ie « doigt ailé ». Cette créature était apparemment mince comme un doigt/serpent, mais elle pouvait voler. Est-il possible que son venin ait été mortel ?14 Flavius Josephus to Herodotus The Antiquities of the Jews, Book 3, Chap. 10, pp. 64-65 (The Works of Flavius Josephus, tr. William Whiston, London : Ward, Lock & Co., Ltd.)

L’homme

11. L’histoire de l’humanité

S’il est vrai que l’être humain existe depuis environ deux millions d’an-nées, tel que l’affirment plusieurs évolutionnistes, les preuves archéolo-giques et historiques de l’activité humaine antérieure à 4000 ans avant J.-C. devraient être considérables. Or, ce n’est pas le cas. Dans les faits, les preuves d’une civilisation sumérienne avant 3500 avant J.-C. sont plutôt rares. Le roi Ménès, de l’Égypte ancienne, peut être retracé à 3000 ans avant J.-C., et la dynastie Hsia de Chine à environ 2000 ans avant J.- C. Doit-on alors croire que pendant près de deux millions d’années les humains n’auraient construit aucune maison, ni cultivé la terre, ni sculp-té la pierre, ni extrait aucun métal, ni développé aucune langue écrite, ni enterré leurs morts, ni façonné aucune idole, ni joué de la musique, ni construit de pyramides ? Il n’est pas logique de penser qu’ensuite en moins de 1000 ans (à partir de 3000 avant J-C), toutes les activités humaines mentionnées précédemment deviennent observables pour les historiens et les archéologues, alors qu’il n’y a pratiquement rien qui té-moigne d’une activité typiquement humaine pendant le million d’années précédant 3000 ans avant J.-C.

12. La population mondiale

Imaginons une population initiale composée de deux individus, un homme et une femme, et supposons une croissance démographique nor-male d’environ 2 % par an. Dans ces conditions, il ne faudrait pas plus de 1 100 ans pour atteindre une population d’environ 6 milliards d’individus, soit près de la population mondiale actuelle. En supposant une crois-sance démographique beaucoup plus conservatrice, soit 0,02 % (1/100 de 2 %) pendant plus d’un million d’années, âge approximatif présumé de la race humaine, la population mondiale aurait atteint le nombre invraisemblable de 1.4 x 1087, soit 1 x 1073 personnes par mètre carré !Rodabaugh15 a pour sa part calculé que le temps qu’il faudrait pour

atteindre 99,99 % de l’équilibre de la population mondiale serait de moins de 10 000 ans, une valeur tout à fait cohérente avec une Terre 15 David J. Rodabaugh, « The Queen of Science Examines the King of Fools. » Creation Research Society Quarterly, June, 1975, pp 14-18.

XVIII 50 raisons d’affirmer que la Terre est jeune

jeune. Puisque les populations croissent de façon exponentielle jusqu’à ce qu’un plateau (population limite) soit atteint, l’approche de Rodabaugh s’avère donc réaliste.

13. La « bombe à retardement » génétique

Les évolutionnistes admettent que 99,9 % de toutes les mutations n’ont aucune fonction bénéfique.16 Ils prennent généralement pour acquis que ces mutations sont neutres, c’est-à-dire n’ayant aucun effet sur l’organisme, ou qu’elles sont éventuellement éliminées par la sélection naturelle. Ainsi, les créatures avec de « mauvaises » mutations seraient éliminées de la population et celles avec de « bonnes » mutations seraient conservées, ce qui résulterait en une population plus forte et plus saine. Or, cette pensée simpliste ne correspond pas aux découvertes de la génétique. D’après les recherches de Kimura, peu de mutations sont entièrement neutres.17 Kimura suggère plutôt qu’environ 80 % de toutes les mutations seraient « quasi neutres ». On entend par « quasi neutres » que l’effet né-gatif de ces mutations sur l’organisme est très mineur à court terme, donc trop faible pour être détecté et éliminé par sélection naturelle. Par consé-quent, ces mutations « quasi neutres » s’accumuleraient continuellement dans l’ADN de tous les organismes, ayant pour résultat une diminution graduelle de l’adaptation de la population entière à son milieu.Le potentiel de cette détérioration génétique est d’une importance telle

que le célèbre généticien, le Dr A. Kondrashov, suggère que l’accumula-tion de ces mutations « agit comme une bombe à retardement » dans la population et implique une durée limitée de survie aux lignées de verté-brés existantes, après quoi tous les vertébrés devraient disparaî tre.18 Il s’in-terroge d’ailleurs sur la raison pour laquelle la population humaine ne s’est pas éteinte au moins 100 fois depuis son apparition. D’autres généticiens ont fait écho à la pensée de Kondrashov.19

Il est important de noter que l’âge généralement attribué aux vertébrés par les évolutionnistes excède de beaucoup la limite génétique calculée par Kondrashov. Pour expliquer cette divergence, les évolutionnistes ont proposé divers mécanismes comme la sélection en douceur ou l’épis-tasie synergique qui permettraient de se débarrasser de ces mutations

16 Genetics. 2003. 163 : 1519.17 Proc. Nat. Acad. Sci. 1979. 76 : 3440.18 Kondrashov. 1995. J. Theoretical Biol. 175 : 583.19 Voir Nature. 1999. 397 : 344 et Proc. Nat. Acad. Sci. 2001 98 : 2928.

L’homme XIX

accumulées et ainsi désamorcer la « bombe à retardement ». Toutefois, ces solutions n’ont pratiquement aucun fondement en biologie expérimen-tale ; elles semblent plutôt être des artifices théoriques ayant pour but de préserver l’échelle temporelle évolutionniste. L’explication scientifique la plus plausible et la plus simple serait que les vertébrés, incluant les humains ainsi que leurs prétendus ancêtres, ne sont pas sur la Terre depuis des dizaines de millions d’années. 20

14. L’ADN mitochondrial

Des études en génétique indiquent que la « mère » de tous les humains aurait vécu il y a 150 000 ans seulement. L’ADN des mitochondries cel-lulaires ne se transmet que par les mères et est sujet aux mutations au même titre que l’ADN nucléaire (noyaux des cellules). En faisant l’hypo-thèse d’une mutation pour chaque génération, les généticiens ont conclu que tous les ADN mt contemporains, c’est-à-dire tous les êtres humains vivant aujourd’hui, descendraient d’un ancêtre féminin appelé « Ève mt » ayant vécu il y a 150 000 ans.21

À l’évidence, l’étude a utilisé un taux de mutation compatible avec la théorie de l’évolution humaine (bien que l’âge de 150 000 ans soit déjà 10 fois moindre que les deux millions d’années mentionnées au point 11). Toutefois, une étude génétique publiée 10 ans plus tard22 a établi que le taux de mutation de l’ADN mt serait 20 fois plus élevé que ce qui avait été estimé précédemment. En utilisant cette dernière donnée, l’âge de « Ève mt » serait maintenant réduit à 7 500 ans, un âge supportant une création récente des humains.23

20 Pour des renseignements additionnels, consulter Genetic Entropy and the Mys-tery of the Genome, par John Sanford (2005), Ivan Press, Lima, NY.21 Nature. 1987. 325 : 31.22 Nature Genetics. 1997. 15 : 36323 Le lecteur peut consulter http://www.trueorigin.org/mitochondrialeve01.asp

XX 50 raisons d’affirmer que la Terre est jeune

Géologie

15. Le jurassique, le triasique et l’éocène auraient le même âge

Les halos radiologiques, ces anneaux de couleur formés autour de minuscules concrétions de minéraux radioactifs qu’on retrouve dans les roches cristallines, sont une évidence fossile de la dégradation d’isotopes radioactifs. Les halos de polonium-210 de forme « écrasée » indiquent que les formations jurassique, triasique et éocène du plateau du Colo-rado ont été déposées à des intervalles de quelques mois et non à des intervalles de millions d’années tel que requis par l’échelle de temps conventionnelle. En outre, les halos « orphelins » de polonium-218, pour lesquels il n’y a aucune trace d’éléments parents au centre, impliquent à la fois une désintégration nucléaire accélérée ainsi que la formation rapide de minéraux associés.24

16. Salinité de l’océan

Le sodium s’accumule avec le temps, mais les mers sont loin d’avoir la te-neur en sel à laquelle on pourrait s’attendre si elles étaient vraiment âgées de milliards d’années. En se basant sur des données publiées sur la quan-tité de sodium dans la mer, et toutes les entrées et sorties de sel, et en assumant qu’il n’y avait aucun sodium au départ dans l’océan, des calculs ont indiqué que l’âge de l’océan serait de moins de 42 millions d’années. En utilisant d’autres hypothèses plus conservatrices, l’âge apparent aug-mente à peine à 62 millions d’années, soit cinquante fois moins que les quelque 3 milliards d’années allégués pour l’existence des océans.25En fait, depuis la publication de cette étude, on a découvert d’autres sources de sodium atteignant l’océan.26 Par ailleurs, si au départ on avait une teneur 24 Ce texte provient du collaborateur D. Russell Humphreys et est tiré d’une publi-cation antérieure http://www.icr.org/article/1842/. Se référer à cette publication pour des références additionnelles.25 Lire S A. Austin et D. R. Humphreys, « The sea’s missing salt : a dilemma for evolutionists », Proceedings of the Second International Conference on Creationism, vol. II, Creation Science Fellowship (1991), Pittsburgh, PA, pp. 17-33, commander à http://www.icc03.org/proceedings.htm Lire aussi http://www.icr.org/article/1842/et http://tccsa.tc/articles/ocean_sodium.html26 Consulter :

Géologie XXI

en sel supérieure à zéro et qu’il y ait ensuite eu un déluge mondial, cela contribuerait à saliniser plus rapidement l’océan, ce qui serait compatible avec un âge en milliers d’années.

17. Netteté de l’interface entre les strates

Les couches ou strates de sédiments partout autour du globe sont sou-vent disposées de manière bien définie les unes sur les autres et on ob-serve généralement peu ou pas de signes d’érosion à l’interface de ces couches superposées. Une telle absence d’érosion ou une érosion très légère entre des couches de sédiments est également observée expéri-mentalement lors d’un dépôt rapide formant des couches superposées. Par contre, si les couches ont été déposées successivement, mais à des intervalles de millions d’années, on observera forcément et de façon uni-verselle des traces d’érosion par l’eau ou le vent tout le long de l’interface entre les strates. Une seule exception suffira à discréditer la géologie uniformiste.Il existe de nombreuses strates analogues d’un continent à l’autre, ce qui

indique des conditions similaires d’écoulements de sédiments, s’appa-rentant à un tsunami mondial. Le site Web http ://www.ianjuby.org/sedi-mentation/présente des preuves que ces couches n’ont pas été formées pendant des périodes de temps étendues. Aucun autre mécanisme de formation n’a pu être démontré expérimentalement à ce jour.Puisque les strates géologiques analogues se sont formées presque si-

multanément dans le monde entier, et puisque le principe de « superposi-tion » n’est valide que localement, aucune couche ne peut être beaucoup plus vieille que celle qui se trouve au-dessus (pour plus de détails, se ré-férer au site Web indiqué plus haut). Dans la plupart des cas, les couches ont été formées à la même époque, comme l’explique Berthault.27 La fonte durant la période glaciaire ainsi que d’autres événements du même type que l’éruption du Mont St-Helens (voir sous-chapitre n° 28) peuvent en outre être expliqués comme une conséquence du grand déluge décrit dans la Genèse.

http://www.nature.com/nature/journal/v380/n6575/abs/380612a0.html.Un résumé peut aussi être lu à http://www.creationontheweb.com/content/view/578.27 Lire http://www.answersingenesis.org/tj/v3/i1/lamination.asp et http://geology.ref.ac/berthault

XXII 50 raisons d’affirmer que la Terre est jeune

18. Les discontinuités du Grand Canyon

Selon la théorie uniformiste conventionnelle, une discontinuité (« un-conformity ») est une particularité dans la colonne stratigraphique impli-quant deux couches adjacentes, mais dont des couches intermédiaires semblent manquer. Par exemple, sur la photo, notre collaborateur Frank Moore se trouve au Grand Canyon, en face de la juxtaposition Coco-nino-Hermit. Selon la théorie uniformiste, des millions d’années séparent la formation de ces deux couches. Mais ce n’est pas ce que suggère l’observation de la zone de juxtaposition des strates, qui ne présente pas de trace d’érosion.28

19. Formation rapide du pétrole

En marge du procès tenu en Arkansas sur le débat création/évolution, le Dr Stephen Jay Gould, qui à ce moment était le plus éminent défenseur de l’évolution, a fait l’éloge d’un professeur témoin qui selon lui aurait fait la « plus impressionnante déclaration de tout le procès ». Il déclara qu’il n’y avait aucun argument pour enseigner la position créationniste selon laquelle « les combustibles fossiles sont relativement jeunes. »29 Les éloges de Gould pour cette « impressionnante » déclaration étaient-ils réellement justifiés ?Le 29 janvier 1982, moins d’un mois après que le juge William Overton

ait déclaré que la loi de l’Arkansas était inconstitutionnelle, un article rédi-gé par Walter Sullivan parut dans le New York Times sous le titre « Divers Find Natural Oil Refineries ». N.D.T. : « Pourrait se traduire : des plongeurs trouvent des raffineries de pétrole naturelles ». Cet article affirme que : « On a longtemps cru que le pétrole s’était formé sur une période de millions d’années, alors que dans ce cas particulier, le procédé s’est pro-bablement étendu sur une période de milliers d’années. » Plus tard cette même année, SCI-QUEST rapportait ce qui suit : « Dans les conditions particulières de ces environnements, la matière organique provenant du plancton mort et autres types de vie marine s’est transformée en produits pétroliers en l’espace de milliers d’années plutôt que de milliards d’an-nées. »

28 Lire aussi http://www.lpi.usra.edu/science/treiman/greatdesert/workshop/grea-tunconf29 « Moon, Mann, and Otto », par Stephen Jay Gould. Natural History, vol. 91, n° 3 ; March 1982, pp.4-10

Géologie XXIII

DISCOVER publia à son tour un article dont la première phrase se lit comme suit : « Il y a, dans un parc industriel de Philadelphie, une nouvelle machine qui peut transformer pratiquement n’importe quoi en pétrole […] Le procédé est conçu pour transformer [en pétrole] pratiquement n’im-porte quel produit imaginable, incluant abats de dinde, pneus, bouteilles en plastique, déblais portuaires, vieux ordinateurs, déchets municipaux, tiges de maïs, effluents de pâte à papier, déchets médicaux infectieux, ré-sidus de raffinage du pétrole, et même des armes biologiques comme le spore d’anthrax. » Combien de temps ce procédé de transformation re-quiert-il ? Portez une attention particulière au terme « annuellement » dans ce qui suit : « Aux États-Unis, la seule transformation de tous les déchets agricoles en pétrole et en essence produirait une énergie équivalente à 4 milliards de barils de pétrole annuellement. » Fait à noter, en 2001, les États-Unis ont importé exactement 4,2 milliards de barils de pétrole.30

20. Puits de pétrole

Le fait que le pétrole puisse encore jaillir de la terre sous l’effet d’une énorme pression suggère que le pétrole est toujours en formation ou qu’il ne se trouve pas là depuis des millions d’années. Par analogie, avec un extincteur de flammes domestique, lorsque l’indicateur de la jauge de pression se trouve dans la zone rouge, ceci indique que la pression a graduellement disparu avec le temps. La pression continue qu’exerce le pétrole dans les formations géologiques met donc en doute qu’il y est stocké depuis des millions d’années. En effet, comment serait-il possible que l’indicateur soit demeuré constamment dans la zone verte pendant des millions d’années ?

21. L’hélium émis par le zircon

L’hélium contenu dans le granit profond remet en question la datation radiométrique conventionnelle des roches. Le taux d’hélium émis par les cristaux de zircon qu’on y trouve indiquerait que la Terre est âgée de milliers d’années, et non pas de milliards d’années. En effet, les composés

30 « Anything into Oil – Technological savvy could turn 600 million tons of turkey guts and other waste into 4 milliard barrels of light Texas crude each year », par Brad Lemley (photographie par Tony Law). DISCOVER Vol. 24 N° 5 (May 2003). Lire aussihttp://www.discover.com/recent_issue/index.html, ainsi que www.changingworld-tech.com/et http://www.spiritofmaat.com/announce/newoil.htm.

XXIV 50 raisons d’affirmer que la Terre est jeune

résultant de la fission nucléaire à l’intérieur des granits profonds ont été produits beaucoup plus rapidement que ce que nous laisse supposer la théorie conventionnelle.Si, dans votre cuisine, vous mettiez simultanément en marche une minu-

terie de trois minutes et un sablier de 60 minutes, et que vous reveniez plus tard pour vous rendre compte que le sable du sablier s’est complè-tement écoulé mais que le minuteur ne s’est pas arrêté, vous en viendriez évidemment à la conclusion que quelque chose cloche. De la même manière, la petite molécule d’hélium pourrait aider à renverser la chrono-logie de la colonne géologique conventionnelle.31

22. Fossiles polystrates et catastrophisme

Les arbres fossilisés remettent aussi en question l’âge réel de la colonne géologique en raison du fait qu’ils traversent plusieurs strates, renforçant l’idée selon laquelle les différentes couches ont été formées rapidement et en même temps.32

Le Grand Canyon a une profondeur d’environ 1500 m. Si cela a pris 500 millions d’années pour que différentes strates s’y déposent, cela signi-fierait qu’environ 0,003 mm d’épaisseur en moyenne se serait déposé

31 Consulter RATE I : Radioisotopes and the Age of The Earth, L. Vardiman et autres., éditeurs (San Diego, CA : Institute for Creation Research and the Creation Re-search Society, 2000), 676 pp. Ce livre a été publié avant l’expérience. Cinq ans plus tard, le livre suivant était publié : RATE II : Radioisotopes and the Age of The Earth : Results of a Young Earth Creationist Research Initiative, (Volume II), L Vardiman et autres, éditeurs. (San Diego, CA : Institute for Creation Research and the Creation Research Society, 2005), 818 pp. Ce livre contient les résultats de l’expérience. Le livre RATE 1 peut être téléchargé gratuitement ; par contre, prendre en compte le fait qu’il comporte 333 pages :http://www.icr.Org/pdf/research/rate-all.pdf. Je vous encourage aussi à lire :http://www.science-frontiers.com/sf092/sf092cl4.htm. « Il y a trente ans, Otto Reichschweiler cherchait un composé qui pourrait protéger les tubes Geiger-Mueller la première fois qu’ils sont ionisés. Il a trouvé le composé, sous forme d’un mélange de titane et de tritium radioactif, qui a apporté d’énormes profits à Philips. Il a aussi découvert que lorsque le mélange est réchauffé, sa radioactivité diminue de façon radicale. Aucun procédé connu dans le domaine de la physique ne peut expliquer un phénomène aussi déconcertant : la radioactivité ne devrait pas être affectée par la chaleur. Néanmoins, comme la température a été augmentée de 115° C à 160 ° C, l’émission de particules bêta a chuté de 28 %. »32 Le lecteur peut se référer à « Polystrate Fossils Require Rapid Deposition », par Michael Oard et Hank Giesecke, numéro de mars 2007 de Creation Research So-ciety Quarterly.Voir aussi à ce sujet : http://www.grisda.org/origins/24002.htm

Géologie XXV

chaque année. Pour qu’un petit dino-saure de 30 cm de hauteur couché sur le côté puisse être entièrement re-couvert, il aurait fallu plus de 100 000 ans. Le temps requis pour fossiliser cet animal est évidemment irréaliste. Ces évidences suggèrent que les animaux fossilisés ont été recouverts rapidement par une grande quantité de sédiments, lors d’un événement catastro-phique.

23. La boue du plancher océanique

La boue qui tapisse le fond océanique, et qui provient entre autres de l’écoulement des sédiments par les rivières, est de moins de 400 mètres d’épaisseur. Étant donné que l’océan n’a pas « avalé » tous les sédiments qui ont été déposés dans le passé, et compte tenu que le taux de sub-duction est d’environ 5 % de l’accumulation, selon les estimations des évolutionnistes,33 l’épaisseur actuelle de la boue suggère que le procédé s’est effectué sur une période de milliers d’années (et non de milliards d’années).D’ailleurs, si l’on assumait des millions ou des milliards d’années d’action

climatique à la surface du globe, des chaînes de montagnes entières se seraient déjà érodées au niveau de la mer. Or, de nombreuses mon-tagnes ne sont même pas près de s’arrondir sous l’effet de l’érosion, et encore moins de s’aplanir. Selon le Dr Morris, au rythme actuel d’érosion, les continents se seraient complètement érodés en moins de 14 millions d’années.34

24. Empreintes d’ours au permien

Un article paru dans le Smithsonian magazine intitulé « Petrified foot-prints : a puzzling parade of Permian beasts » (N.D.T. : Pourrait se traduire par : « Empreintes pétrifiées : un défilé mystérieux de bêtes du Permien ») a rapporté la découverte d’empreintes de pas dans des couches de l’époque du permien qui « sont tout comme des empreintes d’ours » (juil-33 La subduction consiste en l’enfoncement d’une plaque du plancher océanique sous une autre.34 Le Dr John Morris, The Young Earth, p. 89.

XXVI 50 raisons d’affirmer que la Terre est jeune

let 1992, p. 78). Selon les théories d’une Terre vieille, le permien serait associé à l’apparition des premiers reptiles, il y aurait de cela environ 235 millions d’années, alors que les mammifères (dont les ours font par-tie) ne seraient apparus. que 200 millions d’années plus tard. Les théori-ciens d’une Terre vieille affirment catégoriquement que ces empreintes ne sont donc pas celles d’un ours, et cela pour l’unique raison qu’un tel animal n’est pas supposé avoir existé à cette époque. Cela démontre que les interprétations qu’ils tirent des observations scientifiques sont teintées de leurs présuppositions au lieu de reconnaî tre simplement l’évidence que ce sont des empreintes d’ours.35

25. Le carbone 14 dans le charbon et les diamants

Les évolutionnistes considèrent qu’on ne peut dater les os de dinosaures avec le carbone 14 en raison du fait qu’il n’en reste normalement plus après une période de 200 000 ans. En réalité, du carbone 14 résiduel a été trouvé non seulement dans les os de dinosaures (voir raison n° 2), mais dans tous les animaux fossilisés, dans le charbon et même dans les diamants, qui sont supposément âgés de plusieurs millions d’années. Ces tests ont été effectués en utilisant la technologie de spectrométrie de masse la plus récente.Pour expliquer ces teneurs mesurées, les évolutionnistes ont émis une

hypothèse selon laquelle le carbone 14 mesuré serait produit par des neutrons (provenant de particules alpha émises suite à la désintégration d’uranium ou de thorium dans les roches avoisinantes) qui entreraient en collision avec des noyaux de silicium ou autres noyaux d’atomes lé-gers voisins du carbone. Cependant, avec le charbon, il faudrait un filon presque entièrement constitué d’uranium-238 pour créer la concentration de carbone 14 qu’on y retrouve. Ce ne serait alors plus un gisement de charbon, mais plutôt un gisement d’uranium.36 La présence de carbone 35 Lire http://www.accessmylibrary.com/coms2/summary_0286-5480553_ITM36 Russell B. Rotta, Evolutionary Explanations for Anomalous Radiocarbon in Coal « La manière la plus simple d’expliquer la présence de radiocarbone dans le charbon est qu’il y était déjà lorsque le charbon s’est formé. Typiquement, les data-tions au radiocarbone du charbon sont de 40 000 années, un âge qui. à l’évidence, ne correspond aux âges géologiques typiques du charbon au carbonifère, qui sont de 300 millions d’années. Les hypothèses évolutionnistes pour les âges anormaux du radiocarbone ont été examinées, mais il est démontré que les effets allégués sont bien insuffisants pour expliquer les concentrations de radiocarbone mesurées. La seule explication raisonnable est que le radiocarbone était présent dans le charbon au moment de sa formation, que les âges géologiques sont f ictifs et que la méthodologie

Géologie XXVII

14 dans les fossiles, le charbon et les diamants est cependant cohérente avec l’idée d’une Terre jeune.37

26. Stalactites, stalagmites, et autres spéléothèmes.

Ceux qui visitent les cavernes se font souvent dire que les stalactites se forment très, très lentement, ce qui indiquerait des âges anciens pour les cavernes dans lesquelles on les retrouve. Cette croyance est basée sur la datation radiométrique, mais le problème est qu’en pratique le karst, le milieu normal de formation des grottes calcaires, ne peut assurer la constance nécessaire des points d’égouttement sur une période de di-zaines de milliers d’années au même endroit. La communauté scientifique a en outre démontré que les spéléothèmes peuvent se former rapidement.G. W. Wolfrom a écrit : « Dans un article […] publié dans le Arizona

Highways (Taylor, 1993) se trouve une remarquable illustration de l’aber-ration associée à la détermination de si longues périodes d’années. Jerry Trout, un géologue du Service des forêts des États-Unis ayant consacré une importante partie de sa vie à l’étude de la formation des cavernes, y est cité comme suit : « De 1924 à 1988, il y avait une affiche destinée aux visiteurs, à l’entrée des cavernes de Carlsbad, disant que Carlsbad avait au moins 260 millions d’années. En 1988, l’affiche a été changée pour indiquer de 7 à 10 millions d’années. Ensuite, pendant un certain temps, on pouvait y lire 2 millions d’années. Maintenant, l’affiche a disparu. » Lors d’une conversation téléphonique, M. Trout a confirmé qu’il avait été cité correctement par la revue. Il a aussi précisé «… que le taux de croissance maximal qu’il avait pu observer pour les stalactites était de 17 cm en 10 jours, et que des taux de croissance de plusieurs centimètres par mois étaient communs. Pour permettre la croissance rapide des stalactites, les conditions doivent donc être… juste parfaites ». Le point à retenir est que de longues périodes de temps ne sont pas requises. Il est probable que

de la colonne géologique développée par Charles Lyell il y a 170 ans est erronée. » Creation Research Society Quarterly, Volume 41, Number 2, September. 2004.37 Lire RATE I : Radioisotopes and the Age of The Earth, L. Vardiman et autres., éditeurs. (San Diego, CA : Institute for Creation Research and the Creation Research Society, 2000), 676 pp. Ce livre a été publié avant l’expérience. Cinq ans plus tard, le livre suivant était publié : RATE 11 ; Radioisotopes and the Age the Earth : Results of a Young-Earth Creationist Research Initiative, (Volume II), L. Vardiman et autres, éditeurs. (San Diego, CA : Institute for Creation Research and the Creation Research Society, 2005), 818 pp. Ce livre contient les résultats de l’expérience.

XXVIII 50 raisons d’affirmer que la Terre est jeune

de telles conditions aient été courantes au cours de la période ayant suivi le déluge ».38

Le 27 avril 2007, lan Juby écrivait : « Je possède une panoplie de pho-tographies de stalactites formées à partir d’infrastructures fabriquées par l’homme, parmi lesquelles des photos de stalactites qui se sont dévelop-pées de quelque 25 cm en une année sur un barrage hydroélectrique en béton. Nous avons demandé aux laboratoires Rocktell de Calga-ry en Alberta de procéder à l’analyse chimique de ces stalactites, et il s’est avéré qu’elles étaient identiques aux stalactites des cavernes. En fait, Vance Nelson avait plusieurs échantillons provenant de divers ponts un peu partout en Amérique du Nord. Or, nous avons découvert que les stalactites les plus semblables à celles des cavernes étaient celles qui s’étaient formées le plus rapidement, alors que celles qui étaient le plus contaminées et qui différaient le plus des stalactites des cavernes étaient celles qui s’étaient développées le plus lentement. »Le Dr Emil Silvestru, sommité dans le domaine des cavernes et des spéléo-

thèmes, a écrit que « la constance d’infiltration, de dissolution et de précipi-tation est la clé de la formation des spéléothèmes. Tous ces phénomènes étaient la norme dans les années qui ont suivi le déluge de Noé. »39

27. Taux de croissance des coraux

Daniel E. Wonderly, alors qu’il écrivait selon la perspective d’une Terre âgée, affirmait ce qui suit à propos de ce qui semble être le plus grand récif de corail au monde : « L’atoll Eniwetok est un cap d’environ 4 600 pieds (1,4 km), formé à partir de corail et d’algue, et reposant sur le cône d’un volcan éteint qui s’élève de quelque deux milles (3,2 km) au-dessus du fond océanique […], 8 mm par année (est) le taux de croissance le plus rapide […] pour de tels récifs. »40

En faisant un petit calcul, on pourrait déduire que cet atoll date de 175 000 ans. Bien que ce ne soit pas exactement ce que l’on pourrait qualifier de vieux par rapport à l’idée d’une Terre ancienne, ceci remet

38 Wolfrom, G.W. 1994. Carlsbad « Signs-off. » Creation Research Society Quarterly 31 (1) : 34. Pour connaître la déclaration originale de J. Trout, voir Taylor, M. 1993. Descent. Arizona Highways 69 (1) : 9. Lire aussi In Search of the Genesis World, par Erich A. von Fange.39 Communication personnelle envoyée à l’éditeur de ce livret.40 L’article de Wonderly se trouve surhttp://ibri.org/DVD-4/RRs/RR016/16coral.htm

Géologie XXIX

cependant en question l’idée que la Terre ne daterait que de seulement 6 000 à 10 000 ans.M. Wonderly poursuit en écrivant que la vitesse de formation de 8 mm

par an « ne peut être appliquée à toute l’épaisseur de la formation, car des périodes d’arrêt de croissance et d’érosion sont apparentes à divers niveaux des carottes d’échantillonnage. » En d’autres mots, il suggère que le corail est probablement beaucoup plus âgé que seulement 175 000 ans.Comment peut-on répondre à cette « évidence » ? À ce sujet, le Dr Ariel

A. Roth, détenteur d’un doctorat en biologie de l’Université du Michigan et ancien directeur de l’Institut de recherche en sciences de la Terre à l’Université Loma Linda, a écrit un article intitulé « Coral Reef Growth. »41 Dans cet article, il indique que H. T. Odum et E.T. Odum « suggèrent un taux de croissance de 80 mm/année » pour l’atoll.42 En utilisant cette donnée, l’âge serait donc réduit à 17 500 ans, ce qui se rapproche beaucoup plus de l’idée d’une Terre jeune.Le Dr Roth fait aussi référence à deux autres publications. Dans la pre-

mière, on rapporte que la vitesse de croissance des coraux de la baie du Bengale est de « 280 mm/an dans les î les Andaman […] ».43 Si l’on applique ce taux de croissance à l’atoll Eniwetok, l’âge se situerait plutôt à 5 000 ans, ce qui correspond parfaitement à l’hypothèse d’une Terre jeune.Dans la seconde publication citée par Roth,44 la vitesse de croissance

maximale du corail indonésien est évaluée à « 414 mm/année dans les Célèbes ». En procédant de la même manière que pour l’estimation pré-cédente, l’atoll Eniwetok pourrait n’être âgé que de 3 400 ans, soit après le déluge de Noé.En ce qui concerne le corail en corne de cerf (« staghorn coral »), le Dr

Roth écrit que « Lewis et coll. (1968) ont pour leur part trouvé en Jamaïque un taux maximal de 264 mm/année. »45 Toujours en faisant le même

41 Lire Origins 6 (2) : 88-95 (1979), http://www.grisda.org/origins/06088.htm.42 Odum, H.T. et E.P. Odum. 1955. Trophic structure and productivity of windward coral reef community on Eniwetok Atoll. Ecological Monographs 25 (3) : 291-320.43 Sewell, R.B.S. 1935. Studies on coral and coral-formations in Indian waters. Geographic and Oceanographic Research in Indian Waters No. 8. Memoirs of the Asiatic Society of Bengal 9 : 461-539.44 Verstelle, J. Th. 1932 Tbe growth rate at various depths of coral reefs in the Dut-ch East indian Archipelago. Treubia 14 : 117-126.45 Lewis, J.-B., F. Axelsen.1. Goodbody. C. Page, et G. Chislett. 1968. Comparative growth rates of some reef corals in the Caribbean. Marine Sciences Manuscript Re-port 10. McGill Universiry.

XXX 50 raisons d’affirmer que la Terre est jeune

calcul, ceci porterait l’âge du plus grand atoll à 5 300 ans, ce qui est encore une fois compatible avec la perspective d’une Terre jeune.Même la revue Nature de juin 1997, qui est loin d’être favorable à

l’idée d’une Terre jeune, rapportait que la vitesse de croissance du corail en corne de cerf pouvait être aussi élevée que 2,5 pouces (62 mm) par année. À cette vitesse, l’atoll Eniwetok se serait formé en 22 000 ans.Selon B. Harrub : « En utilisant leurs propres systèmes de datation, les

évolutionnistes ont été incapables de dater les coraux fossiles au-delà de 5 000 ans. Dans son rapport annuel 1997/1998, le National Institute for Global Environmental Change publiait l’âge de neuf fragments de corail. En utilisant les méthodes de datation au carbone 14, l’âge de ces vieux spécimens a été évalué entre 333 à 5 958 ans. Des échantillonnages à haute résolution ont été réalisés sur quatre des spécimens dont les âges au radiocarbone, une fois corrigés, remontaient à 3960 avant J.-C, 230 après J.-C., 1660 après J.-C. et 1665 après J. C, ce qui est tout à fait cohérent avec le récit biblique. »46

Le géologue Carl Froede Jr., qui est l’un des collaborateurs du présent document, a fait des recherches sur le corail des î les Keys en Floride47et a trouvé que la vitesse de croissance variait selon les espèces. Il croit que « la variété de corail la plus importante est le Acropora palmata. » Il écrit qu’on peut en trouver partout dans le monde et que sa présence est importante dans les Keys : « Le taux de croissance actuel peut atteindre jusqu’à 4 pouces (100 mm) par année ! » Il ajoute que « la théorie créa-tionniste d’une Terre jeune est ce qui explique le mieux l’environnement corallien actuel des Florida Keys. »48

Pourquoi alors M. Wonderly a-t-il considéré seulement un faible taux de formation 8 mm par an dans ses calculs comme étant le taux de croissance le « plus rapide » ? Il semblerait y avoir au moins deux raisons à cela. Premièrement, la plupart des estimations sur le taux de croissance des récifs coralliens sont basées sur les taux de croissance à la surface du corail. Or, le Dr Roth croit « qu’à la surface de la mer, le rayonnement ultraviolet naturel freine la croissance du corail ». Deuxièmement, « la sur-face des récifs où la plupart des études sont menées est peut-être un piètre endroit pour évaluer le potentiel de croissance du corail. »Finalement, il s’est avéré que les « anciens » récifs de corail souvent

utilisés pour démontrer l’évidence de longues années étaient en fait le 46 Lire « Coral Reefs — Diving for Answers », par Brad Harrub, Ph.D.,http://www.apologeticspress.org/articles/2058.47 Lire le point # 2 à : http://creationresearch.org/crsq/abstracts/sum35_4.html.48 Correspondance personnelle par courriel avec l’éditeur.

Catastrophe XXXI

résultat de la croissance de corail par-dessus des éboulis de corail. Ces éboulis de corail suggèrent que du corail ancien a été détruit et que les morceaux se sont empilés sous l’effet d’une sorte de tempête.

CatastropheLa géologie actuelle prend pour acquis te principe de l’uniformisme

selon lequel le présent est la clé du passé. Bien que l’existence d’évé-nements catastrophiques limités soit maintenant acceptée, tel n’est pas le cas pour un événement catastrophique global. La Bible déclare cepen-dant qu’il y a eu un déluge mondial. Si cela est vrai, il devrait exister des preuves géologiques témoignant d’un tel événement. Le déluge mondial peut effectivement être prouvé par les observations qui suivent.

28. Le mont St-Helens

Le mont St-Helens est entré en éruption en 1980. Pour la toute première fois, des scientifiques modernes ont pu observer une éruption horizontale, ce qui leur a permis de comprendre les formations laissées par des ac-tivités volcaniques qui se sont produites antérieurement, et dans d’autres endroits du monde. Cette éruption a également permis aux scientifiques de constater que les phénomènes géologiques qu’ils croyaient nécessiter des milliers d’années pouvaient en fait se produire en quelques semaines, en quelques jours ou même en quelques heures seulement.Deux ans après l’éruption, en mars 1982, un canyon de 140 pieds

(42 m) de profondeur et de 20 milles (36 km) de long s’est formé en moins de deux jours. Ce canyon, que l’on nomme maintenant le Canyon Toutle, est un modèle à échelle réduite du Grand Canyon, au Colorado, car ces deux canyons ont plusieurs caractéristiques géologiques en com-mun. Ainsi, le Grand Canyon aurait pu se former en très peu de temps sous l’effet d’événements catastrophiques aux environs de l’époque de Noé.49

49 Consulter www.creationscience.com.

XXXII 50 raisons d’affirmer que la Terre est jeune

29. Forêts souterraines

Des prêles de 30 pieds (9 m) de hauteur, des mousses aussi grosses que des arbres et un animal de six pieds (1,8 m) de long ressemblant à un homard, entièrement préservés ! C’est ce que le rédacteur de l’Asso-ciated Press (AP), David Mercer, a écrit à propos d’une forêt souterraine50 découverte à plus de 100 milles (160 km) au sud de Chicago. Selon Scott Elrick, de l’IIlinois Geological Survey : « Nous n’avons jamais trouvé une forêt entière aussi bien conservée que celle-ci, d’un seul coup. Cette forêt s’étend sur 15 milles carrés (38 km2) et se trouve à 200 pieds (60 m) sous la terre. Il est fréquent de trouver de petites poches de plantes fossi-lisées juste au-dessus de mines de charbon […] mais dans ce cas, croient les experts, une faille qui parcourt la zone a provoqué un tremblement de terre important, et la forêt s’est rapidement affaissée sous une épaisse couche de boue qui l’a ainsi préservée. »Cet événement témoigne cependant davantage d’un énorme déluge

aux proportions gigantesques, que d’un important tremblement de terre suivi d’un ensevelissement dans la « boue ». Les niveaux du sol et de l’eau ont changé de façon drastique, et la « boue » ainsi que l’eau devaient contenir plus que des sédiments de surface typiques pour créer une telle évidence fossile. D’abondantes matières minérales propices à la fossilisa-tion ont dû être fournies à ces plantes alors qu’elles étaient rapidement ensevelies. Les matières requises pour créer rapidement de tels fossiles bien préservés n’auraient pas pu être présentes pendant un tremblement de terre et un écoulement de boue typiques, à moins que les minéraux ne se trouvent au préalable dans la phase liquide de la boue sous formes dissoutes et près des niveaux de saturation.Cette quantité requise en minéraux dissous, accompagnés d’une mé-

thode de répartition uniforme au-dessus d’une zone forestière aussi vaste, indique plutôt un événement aux proportions monumentales. Il semble-rait que de l’eau saturée et fortement concentrée en matières minérales, qu’on ne retrouve pas normalement dans l’eau de surface, ait été le véhi-cule de la fossilisation. Ce sont les minéraux dissous dans l’eau, et non la boue, qui ont produit ces fossiles. Il ne s’agissait pas non plus d’une lente sédimentation pendant une période prolongée, mais bien d’une immer-sion soudaine et catastrophique. La Bible parle des « sources du grand abîme » qui jaillirent (Gen. 7. 11). Serait-il possible que de telles sources

50 Consulter aussi http://www.physorg.com/news96518559.html

Catastrophe XXXIII

aient pu entraîner des éruptions qui auraient apporté de grandes quan-tités d’eau et de boue à la surface, lesquelles auraient recouvert la forêt ?

30. Des milliards de nautiloïdes

Selon une estimation, il y a des milliards de fossiles de nautiloïdes51 dans le Calcaire de Redwall (les nautiloïdes étaient des mollusques qui, tout comme le nautile moderne, avaient une coquille externe). Cette formation géologique, que l’on peut voir au Grand Canyon, ne s’est pas dévelop-pée sur une période de millions d’années, mais plutôt de manière catas-trophique et avec une grande rapidité. Les nautiloïdes ont probablement été tués et ensevelis par les sédiments lors d’un énorme déluge. Plus tard, soit lors du retrait des eaux du déluge ou de la rupture d’un embâcle glaciaire, les eaux abondantes et de forte vélocité ont alors creusé les roches sédimentaires relativement molles pour former le Grand Canyon, exposant ainsi les fossiles de nautiloïdes.52

Fait intéressant, on a rapporté que le plus vieux fossile de nautiloïde connu serait aussi le plus gros, or il n’existe aucun ancêtre connu pour ce gros nautiloïde ! Apparemment, les nautiloïdes seraient devenus plus petits au fil du temps.

31. Le déluge de Missoula

Le déluge de Missoula est-il relié au Déluge de Noé ? Était-il distinct, ou bien existe-t-il une relation séquentielle entre les deux ? Le déluge global du temps de Noé fut un événement catastrophique. Il y avait plus que l’élévation du niveau des eaux ; une grande perturbation a aussi été infligée à la partie terrestre. Alors que la terre retrouvait un certain équi-libre après le déluge, une période glaciaire a suivi. Ce phénomène était distinct du déluge, mais consécutif. Le sol est devenu beaucoup plus froid, particulièrement aux pôles ; des calottes glacières se sont formées sur ce

51 Plusieurs types de nautiloïdes n’existent plus aujourd’hui.52 Lire Austin’s Grand Canyon : Monument to Catastrophe (Paperback) Un cri-tique a écrit : « Les livres de géologie standards nous enseignent que bien que certains événements individuels puissent être rapides, le changement géologique (comme l’érosion) est très lent dans l’ensemble. Austin […] montre comment le Grand Canyon aurait pu s’éroder rapidement. Au lieu d’une petite rivière qui aurait fait son travail sur une longue période de temps, il parle plutôt d’une énorme quantité d’eau (les eaux du déluge et des lambeaux d’érosion) qui aurait agi pendant une courte période de temps. »

XXXIV 50 raisons d’affirmer que la Terre est jeune

qui est aujourd’hui le Canada ainsi que sur d’autres grandes surfaces. Ailleurs, l’intense chaleur provenant du soleil a progressivement asséché une grande partie des terres, qui sont devenues des déserts. La chaleur a ensuite progressé vers les pôles, causant la fonte des glaces. De grands lacs se sont ainsi formés, le plus grand étant le lac Missoula, qui recou-vrait une grande partie du Montana (E.-U.) actuel. Un barrage de glaces, qui retenait les eaux de l’immense lac a finalement été emporté, provo-quant ainsi l’inondation de la majeure partie de ce qui est maintenant le nord de l’Idaho et l’est de l’état de Washington.Le météorologue Michael Oard dit qu’il n’y a aucune évidence d’éro-

sion durant la période séparant ces deux « déluges ». Il y a 100 ans, certains géologues niaient qu’il y ait même eu un déluge, cette idée leur paraissant trop « biblique ». Maintenant, plusieurs géologues en vue acceptent la nature catastrophique du déluge de Missoula. Cependant, malgré l’évidence du contraire, plusieurs pensent qu’il y aurait eu plu-sieurs déluges. La preuve était là depuis le début, c’est-à-dire la présence d’énormes blocs de roches en plein milieu de la plaine, ainsi que d’autres caractéristiques géologiques ; ils ne pouvaient cependant accepter un point de vue qui pouvait impliquer l’idée d’une Terre jeune.53

32. Couches géologiques repliées sans cassures

Les couches d’argile peuvent se replier sans craquer lorsqu’elles sont humides. Les nombreuses couches superposées de roches sédimentaires qu’on retrouve repliées sans cassures54 indiquent donc une formation humide relativement rapide, contrairement à des plissements lents s’ap-pliquant à des strates asséchées sur une période de millions d’années. Cependant, la géologie conventionnelle voit dans le soulèvement et l’af-faissement graduels que nous constatons actuellement la manière dont l’ensemble des processus géologiques se sont produits depuis supposé-ment des millions et même des milliards d’années.

53 Consulter http://www.answersingenesis.org/docs2003/1209missoula.asp54 Pensons aussi à la partie sud des Rocheuses, près de la rivière Sullivan, en Colombie-Britannique. Il ressort clairement que les couches ont déjà été molles. La roche durcie se casse, mais les plis de ces montagnes repliées dénotent une « onctuo-sité ». Quel mécanisme formidable, pourrions-nous demander, peut produire un tel résultat ? Le déluge mondial de l’époque de Noé est une réponse raisonnable. Cer-tains se moqueront sûrement de cette idée, mais cela ne suffit pas ; ces personnes doivent offrir une alternative raisonnable.

Catastrophe XXXV

Des processus graduels sont évidents lorsque les matières sont solidifiées et montrent les fissures et les cassures aux-quelles on peut s’attendre lorsque l’on tente de plier quelque chose de cassant. Ce-pendant, il y a bien des endroits dans le monde où des plisse-

ments, même complexes, sont présents sans que l’on puisse trouver aucune des fissures que l’on s’attendrait à voir selon le modèle d’une Terre vieille.Un bon exemple de ceci se trouve dans les falaises bordant l’océan à

Second Valley, en Australie-Méridionale. Nous pouvons y observer des plissements complexes de couches de calcaire dolomitique, d’ardoise et de quartz ressemblant presque à des tourbillons de peinture dans un seau. Chacun de ces minéraux est fragile et casse facilement lorsqu’il est à l’état durci. Cependant, les plissements ne montrent aucune trace de cassures, ce qui prouve non seulement que les matériaux ont été déposés rapidement, mais aussi qu’ils ont été pliés avant qu’ils n’aient durci. Le site suivant présente un grand nombre de photos illustrant ce phénomène : http://www.setterfield.org/secondvalley.htm.

33. Cheminées de fluidisation

En géologie, une « cheminée de fluidisation » se forme lorsque la cha-leur de la roche en fusion force l’humidité du sable qui se trouve au-des-sus à bouillonner vers le haut. Ce mouvement ascendant permet ensuite à la roche chaude et liquide qui se trouve plus bas d’entrer dans la nouvelle cavité, à la manière d’un tube de pâte dentifrice comprimé. Après un certain temps, la roche plus fragile dans laquelle se trouve la cheminée s’érode, alors que la cheminée de fluidisation plus solide reste en place, formant une structure géologique caractéristique. De nom-breuses « cheminées » élastiques s’élèvent sur une hauteur de plusieurs pieds dans les airs.Tout ceci traduit une formation rapide, une catastrophe géologique, et

contredit la thèse des millions d’années. Selon la géologie convention-nelle, la cheminée se serait frayé un chemin dans la roche environnante, 25 millions d’années après que cette dernière roche se soit formée aupa-ravant. Mais comment le grès environnant pouvait-il rester mou pendant

XXXVI 50 raisons d’affirmer que la Terre est jeune

une période de 25 millions d’années ? Étant donné que le grès peut dur-cir en quelques heures seulement, le délai entre sa formation et celle des cheminées de fluidisation doit forcément être très court. Des exemples de cheminées de fluidisation se trouvent au Kodachrome Basin State Park, en Utah, près du Parc national de Bryce Canyon.

Astronomie

34. La Lune qui s’éloigne

La Lune s’éloigne tranquillement de la Terre à cause de son interaction gravitationnelle avec le phénomène des marées océaniques, et de la dissipation de l’énergie qui en découle. Une nouvelle analyse démontre qu’à cause de cet effet, la Lune ne peut pas avoir été en orbite autour de la Terre pendant des milliards d’années. Une description détaillée de cette analyse peut être consultée àhttp://www.ridgecrest.ca.us/do_while/sage/v5i5f. htm, ainsi que sur de

nombreux autres sites Web.

35. L’existence des comètes

Lorsqu’elles gravitent autour du Soleil, les comètes perdent de leur masse. Leur existence même suggère un âge de l’ordre de milliers plutôt que de milliards d’années pour le système solaire, surtout si l’on considère les comètes dont l’orbite est de courte période. Selon Lyttleton : « ces co-mètes doivent avoir une durée de vie relativement courte du point de vue astronomique, et il est probable qu’aucune comète de courte période puisse exister plus de 10 000 ans. »55

Des scientifiques qui croient en un univers très âgé affirment donc que les comètes proviennent d’une bande de noyaux cométaires, la soi-disant « ceinture de Kuiper », située au-delà de Neptune. Le télescope spatial Hubble a récemment été utilisé pour rechercher de tels corps célestes, mais on a trouvé beaucoup moins de ces structures que le nombre re-quis par le modèle évolutionniste. En fait, moins de quatre pour cent de ce nombre.

55 K. A. Lytleton, Mysteries of the Solar System (Oxford, England : Clarendon Press, 1968), p. 110. Consulter aussi www.creationscience.com.

Catastrophe XXXVII

Il semble que le système solaire ne génère pas de nouvelles comètes de courte période. Par conséquent, si le système solaire était réellement âgé de milliards d’années, nous ne devrions maintenant plus observer aucune de ces comètes. Puisque nous les voyons néanmoins, il s’ensuit que le système solaire ne peut être âgé de milliards d’années.

36. Le parcours de la lumière et la théorie générale de la relativité d’Einstein

Le paragraphe suivant, sur la relativité du temps, ainsi que les notes ci-dessous56-57 en rapport avec la dégradation possible de la vitesse de la lumière, donnent plusieurs raisons possibles pouvant expliquer pour-quoi la lumière des étoiles lointaines peut être vue dans un univers jeune. D’emblée, il importe de souligner que ce dilemme n’est pas une raison scientifiquement valide pour rejeter la thèse d’une terre jeune, puisque la théorie du Big Bang a le même genre de dilemme. Dans le Big Bang, on parle du problème de l’horizon, soit le fait que le bruit de fond cosmique

56 Une autre approche implique le Professor V.S. Troitskii du Radiophysical Re-search Institute de Gorky, en Russie. Astrophysicien et évolutionniste, il a publié un article dans le Astrophysics and Space Science (1987, vol. 139, pp. 389-411) dans lequel il aff irme que « la valeur initiale de C (vitesse f de la lumière) était de l’ordre de 10000 millions de fois supérieure à sa valeur actuelle » (Creation Research Society Quaterly, 3/89, p. 191). En d’autres mots, la « constante » vitesse de la lumière peut ne pas être constante. « Si la vitesse de la lumière est constante, comment se fait-il qu’une valeur nouvellement déterminée soit invariablement plus basse que la précé-dente […] Il existe vingt-deux coïncidences en faveur de la diminution de la vitesse de la lumière, alors qu’il n’en existe aucune contre » (M. E- J- Gheury de Bray, « The Velocity of Light, » Nature, 4 April 1931, p. 522). Bien que cette approche diffère de celle au point # 27, elle pourrait être utilisée pour résoudre le problème de la lumière provenant d’étoiles lointaines dans le cadre du paradigme d’une terre jeune(voir http://www.journaloftheoretics.com/Links/Papers/BS-GR.pdf).Consulter aussi www.setterf ield.org.57 Une troisième approche implique l’analyse mathématique provenant des ex-périences de Hafele-Keating, Sagnac, Michelson-Gale, Trouton-Noble, et Michel-son-Modey, qui suggère que la Terre possède une atmosphère d’éther qui change la vitesse de la lumière (Antonis Aganthangelids, « Implications of Hafele-Keating, Michelson-Morley, & Michelson-Gale Experiments », Galilean Electrodynamics Vol. 12 No. 3 May/June 2001). Si la vitesse de la lumière dans l’atmosphère d’éther est plus lente que la vitesse de la lumière loin de cette masse, ceci pourrait expliquer pourquoi nous recevons en quelques centaines d’années seulement la lumière prove-nant de galaxies que l’on croit éloignées à des milliards d’années-lumière. L’anomalie Pioneer (http://physicsweb.org/articles/world/17/9/3) pourrait démontrer avec plus d’évidence qu’il est erroné d’appliquer les lois de la physique locale à l’espace lointain.

XXXVIII 50 raisons d’affirmer que la Terre est jeune

en micro-ondes comporte une température uniforme. Or, selon le modèle du Big Bang, il n’y a pas eu suffisamment de temps pour que la tempé-rature ait pu atteindre un équilibre d’un bout à l’autre de l’univers. Les théoriciens du Big Bang ont suggéré plusieurs solutions possibles incluant l’idée d’inflation.58

Selon la théorie générale de la relativité d’Einstein, la gravité fait dévier le temps, de sorte que les horloges situées en altitude marquent le temps plus rapidement que celles qui se trouvent au niveau du sol, plus près du centre du champ gravitationnel terrestre. Il est possible que cette théorie supporte la thèse d’une Terre jeune. En effet, si la Terre était près du centre du cosmos59 (ce qui n’est pas la même chose que de dire que la Terre est le centre de notre système solaire), alors les horloges sur Terre mar-queraient le temps beaucoup plus lentement que celles qui pourraient se trouver à la limite actuelle du cosmos. Auparavant, lorsque le cosmos était plus petit, ce décalage du temps aurait pu être significatif. Ainsi, la lumière qui aurait voyagé pendant 15 milliards d’années, en « temps aux limites du cosmos », aurait également parcouru cette distance durant 6 000 à 10 000 ans, à « l’heure normale de la Terre ». Ce modèle découlant de la relativité générale pourrait donc expliquer que la lumière provenant de régions extrêmement éloignées atteint vraiment la Terre, une planète âgée de 6 à 10 milliers d’années.60

37. Supernovæ

Dans les parties de notre galaxie que l’homme peut scruter à l’aide de télescopes, environ 200 supernovæ ont été répertoriées. Une supernova est une étoile massive qui se manifeste lors de son explosion en devenant très lumineuse. On estime qu’une nouvelle supernova apparaî t environ tous les 25 ans. Le calcul de l’âge de l’univers devient alors : 200 super-movæ x 25 ans/supernova = 5 000 ans. Si l’univers était aussi âgé que

58 Newton, Robert (pseudonyme pour Jason Lisle alors qu’il obtenait son doctorat), « Light-travel time : a problem for the ‘big bang», Creation 25 (4) : 48-49,2003. Cet article est disponible sur le Web.59 Selon l’auteur de cette section, Genèse 1. 6, 7, 9 nous dit que la terre créée était « au milieu » du reste de la matière du cosmos.60 L’un de nos collaborateurs est le Dr Russell Humphreys ; il explique ce phéno-mène dans son livre, Starlight and Time.

Catastrophe XXXIX

certains le croient, nous devrions nous attendre à trouver la preuve de l’existence de milliers ou même de millions de supernovæ.61

En 2006, les scientifiques ont d’ailleurs réduit l’âge des plus vieilles supernovæ enregistrées de 10 000 ans à 2 000 ans. Jacco Vink, de l’Université d’Utrecht, aux Pays-Bas mentionne à cet effet : « Je crois qu’il est très intéressant que nous puissions maintenant dire avec une certaine confiance, bien que pas avec une certitude absolue, que la supernova RCW 86 provient d’une explosion en 185 après J.-C. »62

Devant l’objection prévisible selon laquelle il n’y aurait pas eu suffisam-ment de temps dans un jeune univers pour que même une seule étoile n’explose, le passage de 1 Corinthiens 15. 41 devrait être examiné : « […] même une étoile diffère en éclat d’une autre étoile ». Lorsque le Seigneur a créé les étoiles, il peut très bien les avoir créées selon un large éventail d’états initiaux (température, dimension, masse, composition, rotation, etc.). Quelques-unes auraient fort bien pu être déjà dans un état qui les aurait fait exploser peu après la chute d’Adam (voir Romains 8. 20-22).

38. Enroulement similaire des diverses galaxies

Les modèles astronomiques actuels maintiennent que la gravité est la force qui détermine la forme des structures qu’on observe dans l’espace, comme les galaxies. Si cela est vrai, alors les structures les plus éloignées qu’on peut voir (et éloignées du centre de masse) devraient être moins bien formées et davantage dissociées qu’elles ne le sont en fait. C’est la raison pour laquelle des astrophysiciens séculiers ont proposé l’existence d’énergie cachée (« dark energy ») et de matière cachée pour fournir la force gravitationnelle requise pour un univers supposé exister depuis des milliards d’années.Si la gravité est la force prédominante, les structures se trouvant aux extré-

mités de l’univers connu devraient être moins bien formées. Or, en utilisant le télescope spatial Hubble, nous pouvons voir à de grandes distances des galaxies pleinement formées avec des spirales serrées, avec la pré-sence d’éléments plus lourds que le lithium, ce qui ne devrait pas se

61 Lire http://www.answersingenesis.org/docs/4005.asp. Consulter aussi Davies, K., Distribution of supernova remnants in the galaxy, Proceedings of the Third In-ternational Conference on Creationism, vol. II, Creation Science Fellowship (1994), Pittsburgh, PA, pp. 175-184.62 Consulter :http://www.cnn.com/2006/TECH/space/09/26/supernova/index.html

XL 50 raisons d’affirmer que la Terre est jeune

trouver là dans un univers ancien. Ce point remet en question l’ancienneté du soi-disant Big Bang.

39. Le champ magnétique de la Terre

Le champ magnétique de la Terre se dégrade chaque année à une vitesse qui, par voie de calcul rétroactif, nous ramènerait à un âge de 20 000 ans seulement. Les théories conventionnelles reconnaissent la vi-tesse de dégradation actuelle du champ magnétique de la Terre, mais ne peuvent alors expliquer de façon satisfaisante comment il aurait pu en-core se maintenir pendant des milliards d’années. La théorie de la Terre jeune s’appuie pour sa part sur la science de la géophysique et offre des explications pour les caractéristiques clés du champ magnétique : sa création, les alternances rapides de polarité qui l’ont affecté durant le déluge de la Genèse, la croissance et la décroissance de son intensité de surface au fil du temps, et son taux de dégradation constant depuis l’époque du Christ.63

40. Un système solaire jeune

À partir d’un modèle planétaire conforme à l’idée d’un univers récent, le Dr Russell Humphreys a prédit en 1984 que le moment magnétique dipolaire d’Uranus serait « de l’ordre de 1024 » joules/tesla. En jan-vier 1986, la sonde spatiale Voyager 2 est passée près de la planète et les mesures furent cohérentes avec les prédictions du Dr Humphreys. Par la suite, Voyager 2 est passée près de Neptune, en août 1989, et son moment magnétique correspondait exactement à la prédiction du Dr Humphreys. En comparaison, les modèles basés sur des âges anciens, impliquant des millions et des milliards d’années, donnaient des estima-tions qui se sont avérées erronées. Par exemple, la prédiction pour Ura-nus était 100 000 fois trop faible.64 Ceci démontre que le modèle d’un jeune système solaire est capable, dans ce cas du moins, de prédictions spécifiques, véritables et précises. Si le système solaire est jeune, la Terre est donc également jeune.

63 http://www.icr.org/article/184264 http://www.icr.org/article/329

Catastrophe XLI

41. Les anneaux de Saturne

Les anneaux de Saturne ne peuvent être âgés de milliards d’années parce qu’ils se seraient déjà dissipés il y a bien longtemps. De plus, ils comportent des structures inhabituelles, semblables à des rayons et à des tresses. Selon la NASA : « Après tout ce temps, nous ne sommes toujours pas certains de l’origine des anneaux de Saturne […] nous sommes de plus en plus conscients que les anneaux de Saturne ne peuvent être aussi âgés ».65

Autre fait étonnant, la lune de Saturne, Encelade, projette de la glace par un énorme geyser situé à son pôle Sud, mais ce geyser aurait dû se refroidir et cesser toute activité il y a des milliards d’années, si cet astre était si âgé. Une revue a d’ailleurs rapporté que : « les scientifiques sont déroutés par cette activité volcanique sur ce qui devrait être une petite lune tranquille »66

42. D’autres planètes et d’autres lunes d’allure jeune

Si Mercure était vraiment âgée de milliards d’années, elle ne devrait pas avoir de champ magnétique ; pourtant, elle en a un. Vénus est sup-posée avoir quatre milliards d’années, mais les évolutionnistes admettent que ces milliards d’années « sont absents » de son histoire naturelle ; la surface de la planète comporte en effet très peu de cratères d’impact de météorites et a donc une allure de jeunesse.La lune de Jupiter, Io, est l’endroit du système solaire le plus actif en

termes de volcanisme. Elle se serait régénérée plusieurs fois sous l’action de ses volcans si elle était réellement âgée de milliards d’années. Pour sa part, la lune de Saturne, Titan, contient très peu de cratères d’impact, ce qui, comme dans le cas de Vénus, est loin de correspondre aux attentes de la théorie d’un univers âgé.On s’attendrait à ce que Neptune, qui est la planète la plus éloignée du

Soleil, soit froide et inactive au plan géologique, ce qui n’est pourtant pas le cas. Elle émet dans l’espace presque deux fois plus d’énergie qu’elle n’en reçoit, et sa surface est balayée par les vents les plus violents du sys-tème solaire (1 300 milles à l’heure ou 2100 km/h). Au-delà de Neptune, on a récemment découvert qu’il y avait de la glace fraîche à la surface d’astéroïdes de la soi-disant ceinture de Kuiper. Il y a aussi apparemment

65 Lire http://science.nasa.gov/headlines/y2002/12feb_rings. htm66 Lire http://space.newscientist.com/article.ns?id=dn7924.

XLII 50 raisons d’affirmer que la Terre est jeune

des volcans actifs sur quelques-uns de ces astéroïdes, ce qui est tout à fait plausible s’ils sont jeunes, mais impossible s’ils étaient âgés, puisqu’ils auraient d’ores et déjà durci par le gel.

43. Neptune et Uranus existent toutes les deux !

Selon les modèles évolutionnistes, Uranus et Neptune auraient eu be-soin d’au moins dix milliards d’années pour se former. C’est une durée deux fois plus longue que ce qui est allégué par ailleurs pour l’âge du système solaire. Une source évolutionniste explique dans la revue Astro-nomy : « Psst… les astronomes qui modélisent la formation du système solaire ont gardé pour eux un vilain petit secret : Uranus et Neptune n’existent pas ! Du moins, les simulations par ordinateur n’ont jamais ex-pliqué comment des planètes aussi énormes que ces deux géants de gaz ont pu se former aussi loin du Soleil. Les corps célestes gravitaient si lentement dans les régions éloignées du disque protoplanétaire du Soleil que le lent processus d’accrétion gravitationnelle aurait exigé plus de temps que l’âge du système solaire pour former ces corps ayant 14,5 et 17,1 fois la masse de la Terre. »67 Puisque ces planètes existent réellement, une explication créationniste s’avère plus raisonnable.

Bible et Église

44. Épines et ronces

C’est toute la création, et non pas l’humanité seulement qui a souffert des effets dégénératifs de la chute d’Adam et Ève : “Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! Le sol sera maudit à cause de toi. C’est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l’herbe des champs. C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière” (Gen. 3. 17-19). Ainsi, la mort et la destruction sur la terre ont suivi le péché d’Adam ; ils ne l’ont

67 « Birth of Uranus and Neptune », Astronomy 28 (4) : 30, 2000.

Catastrophe XLIII

pas précédé par des millions ou des milliards d’années, comme l’exige la chronologie évolutionniste.

45. Extinction des animaux

Nous lisons dans Jonas 4. 10, 11 : “Et l ’Éternel dit : Tu as pitié du ricin qui ne t’a coûté aucune peine et que tu n’as pas fait croître, qui est né dans une nuit et qui a péri dans une nuit. Et moi, je n’aurais pas pitié de Ninive, la grande ville, dans laquelle se trouvent plus de cent vingt mille hommes qui ne savent pas distinguer leur droite de leur gauche, et des animaux en grand nombre ! ”Notez particulièrement les mots : “et des animaux en grand nombre”. Si

le Dieu de la Bible s’est préoccupé de la mort des animaux au temps de Jonas, pourquoi aurait-il permis le massacre et l’extinction de milliards d’animaux pendant les supposés millions d’années avant la chute de nos premiers ancêtres ?La mort et la corruption sont entrées dans le monde à cause de la

rébellion de l’homme, alors qu’Adam et Ève furent revêtus d’habits faits de peau, indiquant qu’un animal avait dû être sacrifié. Selon la Bible, la création n’est entrée dans les « douleurs de l’enfantement » que lorsque le péché est entré dans la « très bonne » création de Dieu, tel que décrit par Paul : “Car la création a été soumise à la vanité, non de son gré, mais à cause de celui qui l ’y a soumise, – avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement. Et pas elle seulement ; mais nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes en attendant l ’adoption, la rédemption de notre corps.” (Rom. 8. 20-23).

46. Le témoignage de l’apôtre Paul

L’apôtre Paul a aussi écrit : “C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché… car jusqu’à la loi le péché était dans le monde. Or, le péché n’est pas imputé, quand il n’y a point de loi. Cependant la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n’avaient pas péché par une

XLIV 50 raisons d’affirmer que la Terre est jeune

transgression semblable à celle d’Adam, lequel est la figure de celui qui devait venir.” (Rom. 5. 12-14).Selon les adeptes de la théorie d’une Terre vieille, la mort, l’extinction et

la dégradation faisaient leur ravage bien avant Adam, mais 1 Cor. 15. 21 nous dit que “la mort a régné depuis Adam.”

47. Le témoignage d’Augustin

Augustin n’était pas inspiré comme le furent les apôtres, mais il a tout de même été très influent. Il a écrit : « Ils sont séduits, aussi, par ces documents extrêmement trompeurs qui prétendent faire remonter l’histoire à plusieurs milliers d’années, alors que selon les calculs des écrits sacrés, nous pou-vons savoir que 6 000 années ne se sont pas encore écoulées. »68

48. Le témoignage de Jean Calvin

Jean Calvin a également été très influent plus tard dans l’histoire de l’Église. Il a écrit : « Premièrement, dans ce récit, les périodes de temps sont indiquées de façon à permettre aux fidèles de remonter par une succession ininterrompue d’années jusqu’à l’origine de la race humaine et de toutes choses […] Nous ne devons pas être ébranlés par les raille-ries profanes – selon lesquelles il serait étrange que la Divinité n’ait pas créé les cieux et la terre plus tôt au lieu de laisser négligemment s’écouler une période infinie, durant laquelle des milliers de générations auraient pu exister – alors qu’en fait le monde présent tire à sa fin avant même d’avoir complété sa six millième année […] Comme si, en une période de six mille années, Dieu n’avait pas produit suffisamment de faits pour fournir à notre esprit l’objet d’une méditation infinie […] Moïse, qui croyait la même chose, relate que l’œuvre de la création a été accomplie non pas en un seul instant mais en six jours. »69

49. Le témoignage de l’Église avant Darwin

L’un des plus importants promoteurs du concept d’une Terre vieille dans les milieux chrétiens est Davis A. Young. Dans son livre Christianity and the

68 City of God 12.10.69 Institutes, Livre l, Ch. 14, tiré des sections 1 et 2, version anglaise

Catastrophe XLV

Age of the Earth,70 il relate que : « jusqu’à la fin du dix-huitième siècle, les chrétiens étaient pratiquement unanimes dans la croyance selon laquelle la Terre était âgée de six mille ans, conformément à l’enseignement des Écritures […] En général, les Pères de l’Église considéraient les jours de la création comme des jours ordinaires correspondant aux jours solaires tels que mesurés aujourd’hui […] Nous ne trouvons absolument personne ayant soutenu que le monde serait âgé de dizaines de milliers d’années en raison du fait que les six jours seraient utilisés au figuré pour signifier des périodes de temps indéfinies […] Plusieurs Pères de l’Église considé-raient manifestement les six jours comme étant des jours ordinaires. Ba-sile parlait expressément du jour comme d’une période de vingt-quatre heures […] Nous ne pouvons nier, en dépit des nombreuses interpréta-tions de Genèse 1 qui s’éloignent de l’interprétation strictement littérale, que la croyance quasi universelle de la chrétienté jusqu’au dix-huitième siècle était que la Terre n’était âgée que de quelques milliers d’années. »Il est significatif de constater que ces mots ont été écrits par un ardent

défenseur du concept d’une Terre vieille.

50. Le témoignage de Christ, le Créateur

Le Seigneur Jésus-Christ, qui parlait souvent de lui-même à la troisième personne, a dit : “N’avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l ’homme et la femme ? ” (Matt. 19. 4). Si Adam et Ève ont été créés le si-xième jour, comme l’indique Genèse 1, alors le sixième jour de cette toute première semaine serait lui-même « au commencement ». Par conséquent, les premiers parents ont existé « au commencement » de la Création.Beaucoup de temps s’est écoulé entre la création d’Adam et Ève et le

jour où Jésus a prononcé ces paroles. Le grand déluge, par exemple, ne s’est pas produit au commencement. Si les six jours de la Création sont considérés comme ayant duré des milliers, pour ne pas dire des millions ou des milliards d’années, dans ce cas les paroles de Christ le Créateur seraient inconséquentes. En d’autres mots, nos premiers parents auraient vu le jour des milliards d’années après le commencement ! Est-ce que Christ le Créateur, qui a souligné l’importance de chaque « iota ou trait de lettre », aurait voulu induire ses auditeurs en erreur ?Le Seigneur Jésus-Christ est aussi la Personne de la déité qui a écrit

les Dix commandements avec son doigt. Bien des gens n’associent pas Jésus à l’Ancien Testament (A.T.), mais ils le devraient. Lorsque Dieu s’est 70 Zondervan, Grand Rapids, 1982, pp. 13, 20, 22, 25.

XLVI 50 raisons d’affirmer que la Terre est jeune

manifesté à l’homme dans l’A.T., c’était généralement par la Deuxième Personne de la Trinité.De plus, beaucoup pensent que Jésus n’a laissé aucun écrit sur la terre,

mais il a pourtant gravé les Dix commandements dans la pierre. Ces écrits font explicitement référence aux « six jours » de la Création ainsi qu’à l ’observation du sabbat. Ainsi donc, soutenir que la Terre est vieille consiste en fait à remettre en question les paroles de Christ le Créateur, car il est impossible à ceux qui observent le sabbat de le faire pendant des périodes de sept milliers (ou millions) d’années.Pour appuyer ce qui précède, Jésus a dit : “Et si moi, je chasse les dé-

mons par Béelzébul, vos fils, par qui les chassent-ils ? C’est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges. Mais, si c’est par le doigt de Dieu que je chasse les démons, le royaume de Dieu est donc venu vers vous.”71

Ce passage révèle que Jésus avait autorité sur les démons parce qu’il est divin et que le « doigt de Dieu » est un aspect de sa Personne. Ce même « doigt de Dieu » est aussi associé aux Dix commandements.72 Si nous joignons ensemble les passages de Luc et d’Exode, Dieu le Fils, avant son incarnation, a écrit les paroles suivantes de son propre doigt (celui de Dieu) :“On travaillera six jours ; mais le septième jour est le sabbat, le jour du

repos, consacré à l’Étemel […]Les enfants d’Israël observeront le sabbat […] Ce sera entre moi et les

enfants d’Israël, un signe quidevra durer à perpétuité ; car en six jours l ’Éternel a fait les cieux et la

terre, et le septième jour il a cesséson œuvre et il s’est reposé ” (Ex 31. 15-17).En résumé, Yaweh Jésus, Dieu le Fils, a écrit que les cieux et la terre

ont été créés « en six jours ». Puisqu’il a relié ces jours à l’observation du sabbat, il ne peut pas s’agir de longues périodes de jours ; il est évident qu’il ne destinait pas les Juifs à travailler pendant six milliers (ou millions) d’années consécutifs. La chronologie de la Création est liée à la chrono-logie du sabbat.

71 Luc 11. 19, 20.72 Exode 31. 18 indique clairement que ces mots ont été « écrits du doigt de Dieu ».

Résumé XLVII

RésuméBien que les arguments énoncés précédemment ne « prouvent » pas

que la Terre est jeune, ils démontrent du moins qu’un tel concept a de so-lides bases scientifiques et bibliques. Beaucoup ont été amenés à penser que les scientifiques acceptent le concept d’une Terre âgée de milliards d’années sur la base de preuves solides. En réalité, la croyance selon laquelle la Terre est très âgée résulte plutôt d’un changement dans la pensée philosophique du monde.73 Les deux théories, c’est-à-dire celle voulant que la Terre soit très âgée (des milliards d’années) et celle selon laquelle la Terre est jeune (des milliers d’années), sont également basées sur des présuppositions et sur une certaine foi. La manière dont les faits sont ensuite interprétés reflète généralement les idées reçues.Bien que plusieurs faits soient plus facilement interprétés scientifiquement

selon le concept d’une Terre jeune, ceci n’est toutefois pas la raison princi-pale pour laquelle la plupart des créationnistes soutenant la thèse d’une terre jeune y adhèrent. Afin de répondre à une question historique, à savoir l’âge de la Terre, ils se tournent plutôt vers un document historique, la Bible. Selon la Bible, Dieu a été un témoin oculaire de la Création et a révélé, particulièrement dans le livre de la Genèse, ce qu’il a fait notam-ment à l’aube de l’histoire de la Terre.À partir de cette information historique, incluant des détails tirés des

généalogies bibliques, et en intégrant aussi plusieurs dates connues de l’histoire séculière, nous pouvons estimer que l’âge de la Terre se situe entre 6000 et 10 000 ans. Ainsi, les chrétiens n’ont pas à commettre un « suicide intellectuel » en acceptant l’idée d’une Terre jeune, car c’est le concept le plus cohérent avec une lecture franche et honnête de la Bible.Puissent tous ceux qui lisent ces quelques lignes placer toute leur

confiance en Christ, qui est le Créateur même. Il est le “Témoin fidèle et véritable” dont les paroles sont le fondement de la vérité (se référer à Apoc. 3. 14, Ps. 119. 160 ; Prov. 30. 5). Non seulement a-t-Il triomphé de la mort à la croix, en faveur de son peuple, mais bien avant Il avait déjà posé les fondements de la Terre, et les cieux étaient – et demeurent – l’œuvre de ses mains (Hé. 1. 10). Jésus-Christ est Seigneur des seigneurs, Roi des rois et Créateur de toutes choses. Gloire à son Nom !

73 Mortenson, Terry, The Great Turning Point : The Church’s Catastrophic Mistake in Geology – Before Darwin, Master Books, 2004. Voir aussi le résumé suivant : « Philosophic naturalism and the age of the earth : are they related ? » http://www.tms.edu/tmsj/tmsj15d.pdf.