5 c la classe politique en pleine décomposition · tant de jouir de sa position : profiter de sa...

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n°76Avril 2014

vec le résultat des électionsmunicipales, la décomposi-

tion de la classe politique sepoursuit et s'amplifie. Alors quele parti socialiste a subi une

défaite historique, perdant plusde 170 villes de plus de

9 000 habitants, l'UMP,qui a profité de ce refluxde la gauche, se voitconcurrencé sur sa droite

par la montée du FrontNational et l'élection

d'une dizaine demaire FN.

Après sa débâcle M. Hollandeavait cru rebondir en changeantde Premier ministre. Mais, chacuna déjà pu le constater, la politiquesuivie ne change pas pour autant.M. Valls qui, en tant que membredu gouvernement précédent,était déjà coresponsable deséchecs antérieurs, reprend eneffet les projets velléitaires de M.Ayrault comme le pacte de res-ponsabilité. Quant au fameuxplan d’économie de 50 milliardsd’euros il n’est qu’un leurre car iln’est accompagné d’aucune

réforme d’envergure susceptiblede générer un véritable recul de labureaucratie et du fiscalisme.

Pis, la majorité parlementaire deValls et de Hollande s’effrite et lesdissensions commencent à se tra-duire par des refus de vote. Valls,que l’on présentait comme unsauveur, s’avère être lui aussi unpersonnage tout en faux sem-blants. Son bilan au ministère del’intérieur est à cet égard révéla-teur puisqu’il n’y a rien réalisé, secontentant de déplacementsmédiatiques aussi nombreuxqu’inutiles. Quant à Hollande quidevait être un président exem-plaire, les affaires le discréditantse multiplient avec, parmi lesplus récentes, celle de sonconseiller aux innombrableschaussures.

Le délitement de la classe politi-que va donc se poursuivre et celadès les élections européennes.Plus que jamais il nous fautœuvrer à la renaissance politiquede notre nation.

Hubert Savon

Jean Madiran p.4

Écologie p.6

Mégret et le FNp. 3

La classe politique enpleine décompositionA

journal Le Chêne N°76 6/05/14 8:47

L’ACT UALI TÉ V U E D U M N R

Le Chêne n° 76 - Avril 20142

Communiqué du MNRdu 19 décembre 2013Rapport sur l'intégration : la trahison au sommet

e rapport sur la «Refondation de la poli-tique d'intégration», présenté sur le

site du premier ministre, a soulevéune tempête médiatique et politique. Ilapparaît comme une remise en causetotale de l'identité française. Même s'il nes'agit pas là de décisions effectives, il fautnoter que le Premier ministre «salue lagrande qualité de ces travaux et remerciel’ensemble des personnes qui y ont contri-bué» (site du gouvernement).

Les cinq documents qu'il comprend, rédi-gés dans un langage très indigeste, et par-fois incorrect, présentent un modèle«républicain» qui n'est en aucune façonun modèle de l'identité française : on y lit,par exemple que La France devrait assu-mer la dimension «arabe-orientale»... deson identité...

Certes, le séminaire interministériel sur lesujet,qui devait avoir lieu en janvier 2014, afinalement été annulé. Mais la présenta-tion sur le site de Matignon a bien été faite.

Avec tous les patriotes, travaillons à lamise au pouvoir de dirigeants qui défen-dent vraiment notre nation.

Communiqué du MNRdu 11 février 2014Votation «contre l'immigration demasse» : bravo lesSuisses

la suite de I'initiative populaire du14.02.2012 “Contre l'immigrationde masse”, le vote du 9 février

2014 en Suisse a donné la majorité auxpartisans d'une restriction de l'immigra-tion. L'article modifié de la Constitutionsuisse inclut notamment les mesures sui-vantes : «Le nombre des autorisations

délivrées pour le séjour des étrangers enSuisse est limité par des plafonds et descontingents annuels. Les plafonds valentpour toutes les autorisations délivrées envertu du droit des étrangers, domaine del’asile inclus. Le droit au séjour durable,au regroupement familial et aux presta-tions sociales peut être limité».

«Les plafonds et les contingents annuelspour les étrangers exerçant une activitélucrative doivent être fixés en fonctiondes intérêts économiques globaux de laSuisse et dans le respect du principe dela préférence nationale; ils doiventinclure les frontaliers».

Ce vote est ressenti comme un coup detonnerre par les autorités immigration-nistes européennes. Il montre aussi l'in-térêt de la démocratie directe tellequ'elle est pratiquée en Suisse. On peut légitimement penser qu'un telvote en France (ou dans d'autres payseuropéens) donnerait le même résultat.

Avec tous les patriotes, luttons pour quenos gouvernants s'attaquent aux effetsnéfastes d'une immigration non maîtrisée.

Manifestation du 9 mars 2014 à Paris : pour un référendum surl'immigration

l'initiative de Résistance républi-caine et de Riposte Laïque, s'estdéroulée une manifestation contre

les excès de l'immigration et de l'islamisa-tion, et (à la suite du vote suisse) pour unréférendum sur l'immigration. A l'arrivée,

L

AA

TV Libertés : l'alternativeaux médias prisonniersdu SystèmePensez-y, depuis le 30 janvier 2014,une télévision réellement libre existe :

TV Libertés :accès sur internet à

www.tvlibertes.comen direct ou en rediffusion.Sur ordinateur, sur téléviseurconnecté à internet, sur tablettenumérique, ou téléphone mobileconnecté à internet

interventions de Christine Tasin pourRésistance Républicaine, Fabrice Robertpour le Bloc identitaire, Daniel Fédoud'Agir pour la France, Michel Ciardi pourl'Union des Français juifs, Alain Wagnerpour le Parti Plus (Belgique), RenaudCamus pour le Parti de l'In-nocence et duNon au Remplacement de Peuple et deCivilisation, Pierre Cassen pour Ripostelaïque et des messages d'OskarFreysinger, du SIEL (Souveraineté,Indépendance Et Libertés, Paul-MarieCoûteaux), de Jacques Bompard, maired'Orange et député.

Chez nos amis


“origine : publié sur le site AFP le 23/01/14”.L'ancien délégué général du FN, Bruno Mégret,estime qu'il aurait "pu changer la donne politique"après la scission fracassante du parti, en janvier1999 au congrès extraordinaire de Marignane, oùune partie des cadres l'avaient suivi tandis que l'au-tre restait fidèle à Jean-Marie Le Pen.

QUESTION : Quinze ans après, comment expliquez-vousla scission ?REPONSE : A l'époque, on a présenté la scission commeune opération montée par Mégret qui voulait prendre laplace de Le Pen. Mais la réalité est très différente. Deuxlignes s’affrontaient. Quand Le Pen a vu mon poidsdevenu déterminant au FN après la victoire de Vitrolles, ila décidé de m'éliminer. L'évènement déclencheur, ce sontses déclarations annonçant que s'il était inéligible auxeuropéennes, il confierait la tête de liste à sa femme Jany.Ce choix montrait un mépris total pour le mouvement.Cela a rendu les cadres furieux. Je me suis donc fait leurporte-parole en déclarant que c’était une mauvaise idée…

P O LI T I Q U E GÉNÉRALE

Le Chêne n° 76 - Avril 2014 3

Un crime de lèse-majesté qui a rendu Le Pen fou de rageet lui a servi de prétexte pour amorcer mon éviction. Etlorsque j’ai eu la conviction qu’il voulait purger son mou-vement, nous avons lancé non pas une scission, maisdemandé un congrès extraordinaire (ndlr : à Marignane).On voulait lui faire accepter par le rapport de forces l'évo-lution de son mouvement. Il l’a refusée et 60% des cadressont partis avec moi.Q : Quel regard portez-vous rétrospectivement sur Jean-Marie Le Pen ?R : Quand je l'ai connu en 1985, il voulait vraiment réno-ver la politique et se donner les moyens de gouverner.Mais, après le “point de détail” (le 13 septembre 1987,Jean-Marie Le Pen dit sur RTL que les chambres à gaz sont“un point de détail de l'histoire de la Deuxième Guerremondiale”, ndlr) il s'est rendu compte qu'il n'y arriveraitpas. Il a alors adopté la posture de quelqu'un se conten-tant de jouir de sa position : profiter de sa célébrité, voya-ger, détenir des mandats, avoir de l'argent, dire ce qu'ilpense. Pour lui, le parti était un accessoire. Les cadres duFN considéraient que ses dérapages étaient néfastes,mais lui les commettait sciemment par provocation anti-système. C’est tout de même un homme cultivé, qui a dusens politique et qui, au moins pendant un temps, a sus’entourer de gens de qualité.Q : Et l'après-scission ?R : Le système politico-médiatique préférait conserver LePen. C’était la garantie que le FN resterait circonscrit etdonc contrôlable. Si je l’avais emporté, j'aurais pratiquéla dédiabolisation, tendu la main au RPR, multiplié lesalliances. Cela aurait pu changer la donne politique. Lesystème l'a donc soutenu à fond. La décision de justicequi lui donnait le monopole du sigle FN a été rendue avecune célérité stupéfiante. Lui seul avait la légitimité judi-ciaire et financière juste avant les européennes. Au final,le résultat des élections s’est joué à très peu mais les jeuxétaient faits. Aujourd’hui, je ne fais plus de politiquemais, si les circonstances le rendaient possible et néces-saire, je n’exclus pas un nouvel engagement”.

Propos recueillis par Guillaume DAUDIN.

Bruno Mégret : après la scission du FN,«j'aurais pu changer la donne politique»

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Nouveau, à lire : République Sud-Africaine :LA FAILLITE DE MANDELALe livre noir de la nation arc-en-ciel signé Jean-Claude Rolinat

Aujourd'hui, la «nation arc-en-ciel» est la proie d'une oligarchienoire arriviste, revancharde et corrompue, coupée des réalitésde son peuple. Chômage et violence sont le lot quotidien d'unpays en proie au doute. Certains Blancs, barricadés, ne voientleur salut que dans l'exil. Le «peuple des chariots» a-t-il entamé son «chant du Cygne» ?

Bulletin de commande


EVO CAT I O N


L'année 2013 fut celle de la dispari-tion de quelques grandes figures denotre famille d'esprit auxquellesnous avons rendu hommage dans lesderniers «Chêne» (Venner, Denoix deSt-Marc, Girardet) et, pour conclure,nous ne pouvions omettre JeanMadiran (de son vrai nom Jean Arfel)né en 1920 et disparu en juillet der-nier à 93 ans. Il fut en effet un ardentdéfenseur du catholicisme tradition-nel, un essayiste et un journaliste dedroite de très grand talent. Il colla-bora à Rivarol de 1951 à 58 (il le quitteà l'arrivée de Rebatet) et surtout ilfonda la célèbre revue catholiquecontre-révolutionnaire «Itinéraires»qu'il dirigera de main de maîtrejusqu'en 1996 (il y défendra l'Algériefrançaise et mènera une lutte sansrelâche contre Vatican II , ses consé-quences et l'épiscopat français).Parallèlement, il fonde en 1982 lequotidien catholique «Présent» (avecBrigneau, Antony et P. Durand) dont ildemeurera le directeur jusqu'en 2007et dans lequel il continuera d'écrirejusqu'à sa mort (suite à une chute). Ily combattra le communisme puis lelibéralisme, Badinter et l'abolition dela peine de mort, Veil et l'avortement,l'immigration, l'islam, le laïcisme etla classe politique parlementaire ;par contre, il soutiendra Mgr Lefebvre(mais désapprouvera le schismed'Ecône en 1988) , il défendra Touvieren 1991 lors de son procès considé-rant que sa seule faute était d'avoirappartenu à la Milice et surtoutmènera un combat sans merci contrece qu'il appelle «une culture demort». Tout au long de ces années, àtravers Présent, il est un compagnon

JEAN MADIRANA LA DENTELLE DU REMPART

LE VICE ET LE CRIME, AU SECOURS DES ECONOMIES OCCIDENTALES

de route du FN de Le Pen mais il dés-avouera son attitude lors de la crisede 1998 (il restera neutre à l'égard deB. Mégret) ce qui lui vaudra un appelau boycott de son quotidien de lapart du FN.Madiran se réclame de la droitecatholique traditionnelle avec sa doc-trine : «Travail, Famille, Patrie, Dieupremier servi». Il assume l'héritagede la Révolution nationale et il estimeque la France doit être libérée de seschaînes.Il a publié de très nombreux ouvragesau cours de sa longue vie. Ce fut un redoutable polémiste, à ladialectique infaillible,d'une granderigueur d'écriture et à la précision dulangage extrême, un grand philoso-phe catholique : sa critique duconcile cataclysmique et de l'infiltra-tion du marxisme dans l'Eglise futd'une lucidité remarquable. Il adéfendu jusqu'au bout le catéchismede toujours, la messe en latin et ledroit naturel; son dernier combat futcelui pour la famille et le mariage. Ilne cessa de clamer la Vérité avec sagrande intelligence et de dénoncerles «heures les plus sombres del'Eglise» (conciliaire). Il fut l'adver-saire des hérésies du XXe siècle,défenseur inlassable de la Foi et de laTradition pour la sauvegarde de notrecivilisation chrétienne, combattantfidèle à la «dentelle du rempart»(comme son maître Charles Maurras)pour la France éternelle «fille ainéede l'Eglise». Il avait écrit, il y asoixante dix ans , «une nouvelle che-valerie naîtra» : faisons en sorte quecette prophétie se réalise!

Bernard BRES

Rien ne peut arrêter l’imagination débor-dante des fonctionnaires de Bruxelles.Comme ils se doutent que les gouverne-ments ne veulent (ou ne savent) pasréduire les dépenses et le gaspillage desdeniers publics, pour ne pas mécontenterleurs électeurs/clients, alors ils ouvrentdes «boîtes à idées». Et cela, depuis desannées… en étant en concurrence avecleurs homologues d’autres administra-tions, ailleurs dans le monde. Ainsi, ces forts en thème ont imaginé pou-voir stimuler le PIB (Produit Intérieur Brut)de chaque pays européen sans effort et parun coup de baguette magique. Jugez-en : • En accord avec les américains (bien sûr)le calcul du PIB sera réformé en septembre2014, en y incluant comme «investisse-ments» les dépenses en Recherche &Développement (R&D).Judicieux n’est-il pas vrai ? Par cette sim-ple manipulation, le PIB grimpera de 2 à3% en Allemagne, en Belgique, auDanemark et en France. Et même de plusde 5% en Finlande, en Suède et aux USA,sans aucun effort supplémentaire ni de lapart des travailleurs, ni de la part des fonc-tionnaires. En toute logique, le rapport dela dette publique en regard du PIB va doncdiminuer ! Mais pourquoi personne n’a-t-ilproposé cette option miracle, plus tôt?Ainsi, le ratio d’endettement permettraaussi à certains pays de pouvoir obtenirde nouveaux financements à de bonnesconditions… pour rétribuer les copains etles coquins. Evidemment des esprits grin-cheux me rétorqueront que toutes lesdépenses en Recherche & Développementn’aboutissent pas à des résultats positifset loin s’en faut ! Mais cet aspect du pro-blème n’a pas freiné l’enthousiasme desamateurs d’économie virtuelle, demagouillages de chiffres et de sympho-nies statistiques.

Quand les Eurocrates appellent la pègreet les tapineuses à la rescousse.Les désastres financiers en Irlande, enGrèce, au Portugal, en Espagne ou àChypre ont marqué les esprits des techno-crates de Bruxelles. Ils ont donc très



P O I N T D E V U E

E CRIME, AU SECOURS DES ECONOMIES OCCIDENTALESsérieusement proposé à la Commissioneuropéenne d’inclure les activités illéga-les, menées dans chaque pays de l’Union,dans les statistiques économiques !L’activité «souterraine» au secours del’économie «réelle» ! On rêve ? NON, noussommes dans le monde des eurocrates…dont l’objectif est de refléter «correcte-ment» le niveau d’activité économique,qu’elle soit illégale ou non.Mais comment alors quantifier avec préci-sion une activité «noire» ? La Commissioneuropéenne précise donc que «chaqueétat membre devra fournir une estimationglobale de l’activité souterraine. Il n’y aurapas de répartition détaillée par secteurs».A la louche donc ! Grosso-modo ! Au pif ?On atteint ici le grandiose et par un tour depasse-passe, le PIB des 28 états membresde l’Union va être vitaminé de plusieurspoints à la hausse, puisqu’il est de noto-riété publique que la fraude, les trafics etla criminalité font partie des traditions decertains États.

Si l’on examine les principaux trafics illici-tes au niveau mondial, on constate que lesstupéfiants occupent la 1ère place avecdes revenus d’environ 320 milliards dedollars par an, suivis par les contrefaçons(articles de luxe, médicaments, piècesdétachées pour l’aviation ou l’industrienucléaire) avec 250 milliards de dollars ;vient ensuite le trafic d’êtres et d’organeshumains pour 41 milliards de dollars ; puisen 4ème lieu, le trafic de carburants pour11 milliards de dollars, loin devant le traficd’armes légères pour 1 milliard USD paran, entre autres exemples (source =«Géopolitique de la mondialisation crimi-nelle. Xavier Raufer. PUF.2013). Et nous neparlons pas ici du travail «au noir», ni del’argent «gris», ni des transactions nondéclarées, ni des fraudes sociales ou fisca-les, autres éléments qui composent l’éco-nomie «parallèle».Et la Commission européenne n’auraaucun mal à chiffrer cette économie «sou-terraine» pour les États-membres, étantdonné que partout dans l’UE et depuisplus de 40 ans, différentes études ont été

menées par des universitaires ou des par-lementaires, études qui, au fil des ans,situent son impact entre 9 et 30% du PIB.

Selon une récente enquête menée parFriedrich Schneider, un professeur autri-chien d’une université de Linz et expert del’économie souterraine, l’économie«parallèle» dans divers pays de l’UnionEconomique serait la suivante pour 2013 :9,1% du PIB aux Pays-Bas ; 9,7% auRoyaume Uni ; 10% en France ; 13% enAllemagne ; 16,4% en Belgique (soit 63milliards d’euros) ; 30% en Bulgarie,parmi d’autres (source = agence Belga). Le plus scandaleux dans cette normalisa-tion (banalisation) économique du crimeet des délits, est d’apprendre que celaaurait été dicté par une modification de laparticipation des pays au budget del’Union. Un État dont l’activité souterraineest importante, verra son PIB augmenterbien plus que celui du voisin. Et comme lacontribution au budget européen dépendaussi de la taille du PIB, certains payspourraient voir leur contribution augmen-ter fortement. Et selon un eurocrate :«pendant des années, des pays avec ungrand secteur informel, comme la Grèce,l’Italie, l’Espagne ou ceux de l’Est, ontaussi poussé à cette réforme, afin debénéficier de chiffres de déficit budgétaireet d’un ratio de dette publique plus favo-rable». CQFD !

Il est absolument répugnant que ceux qui

occupent les bureaux de la CommissionEuropéenne puissent légitimer le crime,l’argent sale et les trafics multiples de lapègre immigrée. Il est tout aussi nauséa-bond que le Pouvoir se couche ou fermeles yeux sur les fraudes dont les puissantssont friands. Deux exemples :L’agence Belga nous apprenait il y a quel-ques années que dans les données ban-caires volées en 2004 à HSBC, y figuraient3.137 comptes détenus par 2.450 belges.Parmi ces belges, 1.750 étaient des dia-mantaires et 193 familles d’entre eux,détenaient 369 sociétés offshore depuisde longues années : on attend encore leslourdes condamnations en 2014… 2015 ou2028 ?Pour sa part, le diamantaire anversoisOmega Diamonds a négocié en 2013 leplus gros arrangement de l’Histoire de laBelgique en matière fiscale. Le parquetd’Anvers et le fisc ont accepté de renoncerà poursuivre l’entreprise, en échanged’une transaction portant sur 160 millionsd’euros. Une broutille, comparée à unefraude de 2,5 milliards € ! ! !

Et ici, je ne parle que d’un pays, d’unegrande ville et d’un seul secteur d’activité ! Grâce aux dealers, aux fraudeurs, aux cri-minels de tout acabit et aux prostituées,les dettes publiques auront meilleuremine et tous les trafiquants auront légiti-mement leur place dans l’économie mon-dialisée, si l’on ne met pas fin aux dérivesdes eurocrates.

Le déclin d’une société décadente, c’est çà :«LE TRAVAILLEUR INFORMEL MAFIEUX».

Aucune raison ne doit justifier l’économie«souterraine». Il faut, sans relâche et avecdétermination, combattre et condamnerles criminels (leurs complices et leurs pro-tecteurs) qui pourrissent notre quotidienet tuent nos enfants.

D'après Pieter KERSTENS.


C LAR I F I CAT I O N


S'il est un mot qui se prête à toutes lesconfusions, les polémiques et les anathè-mes, c'est bien le mot «écologie».

Le domaine de l'écologieDans une première approche c'est l'en-semble des préoccupations visant à laprotection de la nature au sens large ou«environnement», et des espèces végéta-les et animales mises en danger par ledéveloppement de l'activité humaine :

• l'évolution du climat, la survie des glaciers et les risques d'élévation du niveau desocéans, les zones inondables

• la protection des côtes contre les constructions abusives

• la protection des rivières et l'accès à l'eau des populations

• la pollution de l'air par les sources d'énergie, les usines etles transports

• le maintien des forêts primaireset des zones vertes, face à ladéforestation, aux culturesintensives, aux engrais et pesticides

• la pollution des sols et desocéans par les produits chimiqueset les déchets industriels etdomestiques

• la survie des espèces animales,menacées par une exploitationexcessive, particulièrement enmilieu marin, ou la réduction deleur domaine naturel d'habitat

Les polémiques, les surenchères et l'impuissance des États Mais ces préoccupations multiples - fortlouables - ont été accaparées par des par-tis politiques gauchisants et irresponsa-bles, Europe Écologie les Verts ou E.E.L.V.en France ou Die Grünen en Allemagne.Ces derniers, dont certains dirigeants fon-dateurs étaient liés à la Fraction ArméeRouge, sont entrés au Parlement et ont étéà l'origine de la décision allemande de

L'ECOLOGIE, UN CONCEPT DEréduire la part du nucléaire... et de relan-cer l'extraction du charbon à ciel ouvert !Parallèlement des associations internatio-nales pratiquent la provocation perma-nente, comme Green Peace qui lance sesbateaux contre les chalutiers japonais oucontre les essais nucléaires français duPacifique (affaire du Rainbow Warrior, en1985), ou W.W.F. (fonds pour la vie sau-vage).Sous leur influence conjointe le débatécologique national s'est cristallisé enpositions dogmatiques irréconciliables,marquées par des vocables pseudo-scientifiques ou très «New Age» :

• réchauffement climatique, couche d'ozone, gaz à effet deserre, pollution atmosphérique

• transition énergétique, énergiespropres, renouvelables...

• développement durable, agriculture raisonnée, bio, commerce équitable, O.G.M.

• Véhicules à essence ou diesel...Sur le plan mondial, les nombreusesconférences internationales, G.I.E.C.(Groupe Intergouvernemental sur l'Évo-lution du Climat, 1988), Conférences deKyoto à partir de 1997, sur les émissionsde gaz à effet de serre, ou deJohannesburg en 2002 sur le développe-ment durable, ont eu peu d'effets sur lecomportement des États, U.S.A. et BRICS(Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique duSud) qui ne veulent à aucun prix réduireleur production d'énergie et compromet-tre leur développement. Elles n'ont pasempêché la sur-pêche à la baleine et authon rouge par les Japonais, ni le bracon-nage en Afrique... et les Chinois conti-nuent de se régaler avec la soupe auxailerons de requin.

Une nouvelle conceptionde l'écologieL'échec des actions en faveur de l'écologieau niveau mondial est la conséquence d'undouble phénomène que l'on veut occulter,la surpopulation croissante de la planèteet la mondialisation de l'economie :

• on commence à peine à évaluerla nocivité des dizaines de «mégapoles», villes de 10 à 30 millions d'habitants, qui se sontmultipliées en Asie, Afrique et Amérique du Sud, en matière depollution atmosphérique et réchauffement, et disséminationdes déchets

• les pays pauvres, surpeuplés, qui luttent pour leur survie, sontà l'origine de déboisements sauvages et irrémédiables, comme Madagascar ou Haïti

• quant à la mondialisation des échanges, elle bouleverse tant l'agriculture que l'industrie locale des pays, par le jeu des cours mondiaux, notamment des produits alimentaires, qui incitent aux cultures intensives d'exportation, aux dépens des cultures vivrières

Il nous faut donc revenir à une acceptionet une définition plus concrète de l' éco-logie : c'est «l'étude des équilibres et desinteractions entre un milieu natureldonné et les espèces qui l'occupent».La mise en valeur harmonieuse de cemilieu suppose que les populations qui yvivent soient stables ou en évolutionlente, et qu'il ne soit pas en permanencemenacé par des espèces invasises, intro-duites volontairement - le lapin d'Australie- ou accidentellement, le phylloxera duMidi en 1863, l'algue tropicale CaulerpaTaxifolia en Méditerranée, la perche duNil au lac Victoria, les tortues et écureuilsaméricains, le frelon japonais...De même la réintroduction artificielled'espèces disparues, loup du Mercantourou ours des Pyrénées, sont des paris ris-qués aux conséquences imprévisibles.

Pour une conceptionnationale de l'écologieAinsi redéfinie et pour ce qui est de notrepays, le rôle de l'écologie est avant d'in-citer les gouvernants et les populations àen préserver les équilibres harmonieux


V I E D U M O U V E M E N T ET D E LA D RO I T E NAT I O NALE


DE DROITE ?

N° 76 Avril 2014Directeur de la publication : B. Brès

Périodicité : trimestrielRédaction : 78 rue de Malnoue 93160 Noisy le Grand

Courrier : MNR, BP 10008, 983161 NOISY le Grand CedexDate de la parution : Avril 2014

Commission paritaire : N° 1114P11309Éditeur : MNR - Imprimeur : PFO

RCS Paris B 440 654 069

CONTRE LA DÉSINFORMATION DES MEDIAS :

Le samedi 1er février 2014 à Paris, nous nous sommes réunis pour déguster une galettedes rois, en présence de Bruno Mégret. Un moment convivial, qui nous a permis aussid'échanger nos points de vue après l'éclairage sur l'actualité donné par notre président.

qui en font la richesse :• une situation privilégiée à la

pointe de l'Europe, berceau de notre civilisation, avec trois façades maritimes

• une répartition harmonieuse entre chaînes de montagnes (sports d'hiver) et riches plainesagricoles

• une forêt importante, qui a tendance à progresser

• un climat tempéré, varié, mais sans excès

• une histoire très riche qui nous alaissé des vestiges prestigieux du passé, cités médiévales, châteaux et cathédrales

• une répartition équilibrée de l'habitat entre zones rurales, villes petites, moyennes et grandes, sans développements excessifs, pour le moment

• une langue précise et bien construite, mondialement pratiquée, mais mise à mal par l'anglomanie, les médias et les banlieues

Préserver cette situation, c'est refuser l'ur-banisation à outrance, la multiplicationdes autoroutes, des TGV et des aéroports -pour une fois les écolos de Notre-Damedes Landes nous sont bien sympathiques !Nous avons vu déjà les conséquencesd'une urbanisation non maîtrisée : inonda-tions annuelles dans le Var, submersion dezones pavillonnaires en Vendée. Tout celasuppose bien sûr une maîtrise de la popu-lation française, c'est-à-dire de définir un«optimum de population» pour notrepays, que l'on peut estimer, en tenantcompte de la population à la fin de laguerre (42 millions), du «babyboom» et del'allongement de la vie, dans une four-chette de 50 à 55 millions d'habitants.Or nous sommes déjà à plus de 65 millionset M. Valls continue à ouvrir les vannes del'immigration...avec la bénédiction dupape !

Pierre Dupuch

IN MEMORIAM : Odette Barial (93 ans,), Seine-Saint-DenisJean-François Perrus (74 ans), Val-de-Marne

Cérémonie des Bobards d'OrPour la cinquième année consécutive, Jean-Yves Le Gallou, a organisé la cérémonie desBobards d’Or, le mardi 11 mars 2014 à Paris. Cette manifestation, d'esprit sérieux maisludique, «récompense» les journalistes qui se sont distingués dans la désinformation. Acette occasion, Jean-Yves Le Gallou a proposé une feuille de route pour l'année à venir,dont voici les dix points :1- Développons encore l’esprit critique de nos concitoyens. 2- Montrons sans relâche les mensonges des médias 3- Surveillons de près l’AFP, sorte de préfecture de police de la pensée4- Montrons les travers des grands seigneurs des médias. 5- Assurons la promotion gratuite de ceux qui discréditent le mieux les médias de l’oli-garchie 6- Appelons les choses par leur nom : utilisons systématiquement le nom de médias depropagande pour qualifier la presse du système.7- Cessons de ménager les médias de propagande. 8- Semons le doute dans le camp adverse. Portons-y la contradiction 9- Et surtout réinformons l’opinion sans relâche avec rigueur et précision : la réinforma-tion, ce n’est pas une désinformation en sens contraire, c’est la remise des faits en pers-pective dans toute leur diversité. Je salue ici toute la réinfosphère sans qui rien ne seraitpossible.10- Enfin professionnalisons les médias dissidents en lançant une école de journalismealternatif.Pour plus de précisions, voir le site www.bobards-dor.fr/2014/

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Avec tous les patriotes, travaillons à la mise au pouvoir d'hommes etde femmes capables de servir les intérêts du pays sans penser

d'abord à leurs avantages personnels

D ominique Voynet après avoir rendu son mandat municipalà Montreuil (93) vient d’être embauchée à l’Inspection géné-rale des affaires sociales (IGAS), nommée en Conseil des minis-tres. Le président PS de l’Assemblée nationale et ancien prési-dent du conseil général de Seine-Saint-Denis, Claude Bartolone,parle sur son blog de « Triste itinéraire d’une enfant gâtée dela République... ».

Aquilino Morelle, conseiller de la présidence de la république(et ancien conseiller de Lionel Jospin lorsque celui-ci étaitPremier ministre), a été contraint à la démission à la suite desaccusations de conflit d'intérêt (quand il était membre de l'ins-pection générale des affaires sociales, IGAS), lancées parMédiapart. Avec ces nouvelles péripéties, la crédibilité du pouvoir a peude chances de remonter.

APRÈS LE SCANDALE CAHUZAC, L'AFFAIREAQUILINO MORELLE :

QUELLE «RÉPUBLIQUE EXEMPLAIRE» !!!

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5 c la classe politique en pleine décomposition · tant de jouir de sa position : profiter de sa...

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