44 pages 3 cahiers - 1 7a8loid a 35c les québécois rêvent

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12% ^ " 692-4200 1 mois 20000$ min. GARANTI par I* Gouv du Canada Taux sujet a modification du tfvmd Ikatif MAISONNEUVE 47 tKXii Sl-CrnlW Ul 13» ru* Mtoonntuv* 529-8135 M A R D14 JUILLET1989 outecc 93E ANNEE NO 1*3 44 PAGES 3 cahiers - 1 7A8LOID LIVRAISON a DOMICILE (7 JOURS' 3 00$ MONTREAL IlES DE LA MADELEINE OASRE RIVIERE Al' HE NARD PERCE AIL'LL --V 35C Mitsou met la mode au service de sa personnalité Le goût des vêtements originaux, Mitsou l'avait bien avant de devenir chanteuse populaire. « Le vêtement, dit-elle, c'est une forme d'expression, une façon de se faire remarquer. C-1 et C-2 Parizeau prône le retour aux relations bilatérales avec Paris Le chef du Parti québécois a été reçu par le premier ministre français Michel Rocard, hier à Matignon, avec qui il sest entretenu des relations franco-québécoises. A-8 Les infirmières de la CEO prennent la relève Les quelque 3,500 infirmières affiliées à la CEO ont à leur tour accentué les moyens de pression dans une soixantaine d'établissements de santé. A-9 Un autre incendie sème le désarroi dans Saint-Sauveur Un autre incendie dorigine criminelle, le troisième en quatre mois, est venu mettre le feu aux poudres chez les citoyens de la rue des Oblats à Québec. A-3 Le Groupe Coopérants contre-attaque Pour contrer loffre du Fonds de solidarité, le Groupe Coopérants offre d'acquérir toutes les actions ordinaires de la Financière Entraide-Coopérants. B-1 Michael Chang cède devant la puissance de Tim Mayotte Le champion de Roland-Garros, Michael Chang, est tombé sur le gazon de Wimbledon, incapable de résister à la puissance de feu de Tim Mayotte S-6 et S-7 Sondage Sorécom-LE SOLEIL-CKAC Les Québécois rêvent à lEurope et vont en vacances sur les plages américaines Quand les Québécois rêvent de vacances, ils songent à l'Europe, à Hawaii ou aux îles du Sud. Mais quand ils prennent leurs vacances, ils optent pour les États-Unis ou le Canada. par CLAUDE VAILLANCOURT LE SOLEIL Le sondage Sorecom-LE SO- LEIL-CKAC réalise entre le 13 et le 26 juin 1989, confirme no- tamment lenvoûtement des Québécois pour la côte Est amé- ricaine. Un adulte sur trois ayant décidé cette année de fai- re un voyage à l'exterieur de la province, annonce son intention de sy rendre. Selon cette en- quête, les plages du Maine et du Massachusetts vont donc conti- nuer d'être très fréquentées par les Québécois cet été. Les autres régions des Etats- Unis ne sont pas en reste puis- qu'elles constituent le deuxième lieu d'intérêt pour les vacanciers québécois cette an- née. Dix-sept pour cent des - pondants affirment qu'ils iront les visiter. LOntario et les provinces de l'Ouest du Canada arrivent au troisième rang avec 16 % des in- tentions de séjour Les provinces maritimes se- ront de leur côte visitées par les gens provenant de toutes les re- gions du Quebec, à l'exception de Montreal. En effet, si cette region ne retient lattention que de 5 % des Montréalais, elle at- tire 17 % des résidants de la grande region de Quebec. 28 % de ceux de la Mauricie, de l'Es- tiie et de lOutaouais, et 14% des gens du reste de la provin- ce. Les Montréalais visent plu- tôt un pays européen (12 %), ce Suite A-2, Sondage... Autres textes en page A-6 Avec la mort dAndreï Gromyko disparaît le dernier des brejneviens MOSCOU (d'après AFP, Reuter, AP et NYTNS) Andrei Gromyko, le dernier des brejneviens, est mort hier à Moscou. Lancien président de l'URSS, qui a dirigé la diplomatie soviétique pendant 28 ans, aura sans doute été l'un des seniteurs les plus zélés du régime soviétique, sous Staline et chacun de ses successeurs jusquà ce que finalement M. Mikhaïl Gorbatchev ne le mette de côté. Cest M. Gorbatchev lui-même qui a annoncé le décès de son prédécesseur devant le parlement soviétique. Le 381e anniversaire de Québec se termine en beauté Martine St-Clair était la vedette du spectacle de la place d'Youville « Je nai pas a parler beaucoup dAndrei Andreevitch, tout sera dit en son temps. Vous connais- sez tous bien cet homme, toute sa vie est liée à lHistoire, avec nos acquis, nos problèmes, avec tout ce que peut vivre un hom- me qui sest trouvé au coeur des événements pendant des décen- nies », a-t-il ajouté. Andrei Gromyko a été ministre des Affaires étrangères pendant 28 ans. J* W Un porte-parole du ministère soviétique des Affaires étran- gères, Youri Gremitskikh, avait annoncé vendredi que M. Gro- myko, qui aurait eu 80 ans le 18 juillet prochain, avait été opéré « récemment » à la suite d'une crise dorigine « vasculaire ». En annonçant le décès sans commentaires, la télévision so- viétique a commencé son prin- cipal bulletin de la soirée par de très courtes images de la minu- te de silence observée par les députés à la demande du numé- ro un soviétique. Avec Andrei Gromyko, qui vient de mourir à lâge de 79 ans, disparait l'un des derniers participants de la Conférence de Yalta. Cet homme discret, le feutre toujours enfoncé sur le front, dune élégance sobre, aussi at- tentif quimpénétrable devant ses interlocuteurs, a côtoyé les plus grands de ce monde : Sta- line, Churchill, De Gaulle, Mao, Chou en Lai, Roosevelt, la liste est interminable. M. Gromyko a été écarté en 1985, dès larrivée de M. Gor- batchev à la tête du parti, du poste de ministre des Affaires étrangères quil a occupé pen- dant 28 ans. Nommé alors au poste honorifique de président du Soviet suprême, il le perdra Suite A-2, Gromyko... Québec est une ville choyée. Pour son 381 e anniversaire, une foule évaluée à plus de 13,000 personnes sest massée, hier, devant la scène de la place d'Youville pour voir et entendre les chanteuses Nina Boudreault, Marie Carmen et surtout... un ptit dynamo ambulant nommé Martine St-Clair. Une soirée danniversaire des plus réussies, sous un ciel idéal, avec des vedettes en super-forme et des spectateurs énergiques ! par MICHÈLE LAFERRIERE LE SOLEIL Quelle belle façon de com- mencer la soirée que denten- dre les airs connus de Starma- nia ! Nina Boudreault a réchauffé l'assistance avec « Naziland », « Les uns contre les autres » ; et lorsque Mar- tine St-Clair a entamé « Monopolis », la foule était déjà conquise. Mais le meil- leur restait à venir. Avec lénergie qui la carac- térise, Marie Carmen, une Québécoise pure laine, a interprété les airs les plus connus de son microsillon : « Dans la peau », « Piaf chan- terait du rock ». Elle chante bien Marie Carmen, mais elle sait aussi danser et son dyna- misme sest vite communiqué à la foule, qui ne tardera pas à se lever et à danser. Mais pas encore ! Ça tape des mains, ça crie, ça marque le rythme avec les pieds. Il faut toutefois atten- dre la troisième partie du spectacle pour que ça « lève » vraiment. Une surprise atten- dait les spectateurs : le Pop Philarmonique de la Capitale, sous la direction de Gilles Ouellet, est entré en scène pour accompagner les chan- teuses. Martine St-Clair a alors tout donné. « Au coeur de la nuit », « Danse », « Monte, monte », autant dair que tous connaissent par coeur et que ce petit bout de Suite A-2, Anniversaire... Autre texte en page A-3 Local et régional A-3 à A-5 La Québec A-6 à A-10 La Monde B-9 et B-10 Annonces classées C-4 à C-9 Arts B-6 et B-7 Bandes dessinées S-15 Bridge C-9 Décès C-11 Économie B-1 à B-5 Éditorial B-8 Feuilleton C-6 Horoscope C-9 Mode C-1 à C-3 Mots croisés C-7 Mot mystère C-7 aller à Québec B-9 Patron C-9 Pierre Champagne A-9 Yves Bernier A-5 Nuageux. Possibilité d'averses ou d'orages en fin de journée. Vents modérés. Maximum de 25 à 27. Demain : ensoleillé avec fréquents passages nuageux. S-16 La Cour suprême des Etats-Unis limite le droit à lavortement WASHINGTON (AFP) Les adversaires du droit à lavortement aux États-Unis ont remporté lundi une grande bataille dans leur lutte pour obtenir le renversement de la célèbre décision de la Cour suprême de J 973, qui légalisait l'interruption volontaire de grossesse. Dans une décision très atten- due, la Cour, devenue au fil des ans et des nominations beau- coup plus conservatrice quil y a 16 ans, a imposé des limites substantielles à la possibilité ef- fective pour les femmes de re- courir à lavortement en don- nant davantage de pouvoirs aux Etats pour sy opposer. La plus haute instance judi- ciaire des États-Unis nest tou- tefois pas allée jusqu'à annuler sa décision de 1973, rendue dans laffaire Roe contre Wade. Mais sa décision de lundi - clenchera certainement une - rie de batailles au niveau des États. La Cour suprême était appe- lée à se prononcer sur la consti- tutionnalité d'une loi de lÉtat du Missouri rejetée par la justi- ce fédérale en première instan- ce et en appel. Les neuf juges suprêmes, à chaque fois par cinq voix contre quatre, ont approuvé plusieurs éléments clé de cette loi, déci- dant notamment que le Missou- Suite A-2, Avortement... Le père John prie devant la Cour suprême des États-Unis, entouré de partisans pro-vie et pro-choix % i $ * fK.âi PROMOTION Compte-chèques Compte d'épargne ACTIF PLACEMENT Pendant notre promotion, profitez des nombreux avantages que vous offrent les comptes les mieux conçus pour gérer vos affaires! NOUVEAU! MARGE DE CRÉDIT PREFERENTIELLE Investissez dans un certificat de dépôt à rendement élevé et obtenez une marge de crédit a taux avantageux PRÊT HYPOTHECAIRE 1 an 12Vfc% 3 ans 12% Sans 11^4% Financement possible Jusqu à 90% DÉPÔT GARANTI lan 11%* 3 ans 10Vi%* Sans 101/4%* 30 jours Jusqu a 10^% 00 ans st plus: * Vt%* taux annual. PLACE D'YOUVILLE 692-1221 GALERIES DE LA CAPITALE 626-1221 PLACE DE LA CITÉ 652-1221 ■TMMtuSor siacrtto « la Rég» -la i trança- napAta du Quéttat Myrftf » SoaOi <3 urane»<Mpftta du CunmUe

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Page 1: 44 PAGES 3 cahiers - 1 7A8LOID a 35C Les Québécois rêvent

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1 mois 20000$ min. GARANTI

par I* Gouv du Canada Taux sujet a modification

du tfvmd Ikatif

MAISONNEUVE

47 tKXii Sl-CrnlW Ul 13» ru* Mtoonntuv*529-8135

M A R D14 JUILLET1989 outecc 93E ANNEE NO 1*3 44 PAGES 3 cahiers - 1 7A8LOID

LIVRAISON a DOMICILE (7 JOURS' 3 00$

MONTREAL IlES DE LA MADELEINE OASRE RIVIERE Al' HE NARD PERCE AIL'LL --V 35C

Mitsou met la mode au service de sa personnalitéLe goût des vêtements originaux,Mitsou l'avait bien avant de devenir chanteuse populaire. « Le vêtement, dit-elle, c'est une forme d'expression, une façon de se faire remarquer. C-1 et C-2

Parizeau prône le retour aux relations bilatérales avec ParisLe chef du Parti québécois a été reçu par le premier ministre français Michel Rocard, hier à Matignon, avec qui il s’est entretenu des relations franco-québécoises. A-8

Les infirmières de la CEO prennent la relèveLes quelque 3,500 infirmières affiliées à la CEO ont à leur tour accentué les moyens de pression dans une soixantaine d'établissements de santé. A-9

Un autre incendie sème le désarroi dans Saint-SauveurUn autre incendie d’origine criminelle, le troisième en quatre mois, est venu mettre le feu aux poudres chez les citoyens de la rue des Oblats à Québec. A-3

Le Groupe Coopérants contre-attaquePour contrer l’offre du Fonds de solidarité, le Groupe Coopérants offre d'acquérir toutes les actions ordinaires de la Financière Entraide-Coopérants. B-1

Michael Chang cède devant la puissance de Tim MayotteLe champion de Roland-Garros, Michael Chang, est tombé sur le gazon de Wimbledon, incapable de résister à la puissance de feu de Tim Mayotte S-6 et S-7

Sondage Sorécom-LE SOLEIL-CKAC

Les Québécois rêvent à l’Europe et vont en vacances sur les plages américainesQuand les Québécois rêvent de vacances, ils songent à l'Europe, à Hawaii ou aux îles du Sud. Mais quand ils prennent leurs vacances, ils optent pour les États-Unis ou le Canada.

par CLAUDE VAILLANCOURT LE SOLEIL

Le sondage Sorecom-LE SO­LEIL-CKAC réalise entre le 13 et le 26 juin 1989, confirme no­tamment l’envoûtement des

Québécois pour la côte Est amé­ricaine. Un adulte sur trois ayant décidé cette année de fai­re un voyage à l'exterieur de la province, annonce son intention de s’y rendre. Selon cette en­quête, les plages du Maine et du Massachusetts vont donc conti­

nuer d'être très fréquentées par les Québécois cet été.

Les autres régions des Etats- Unis ne sont pas en reste puis­qu'elles constituent le deuxième lieu d'intérêt pour les vacanciers québécois cette an­née. Dix-sept pour cent des ré­pondants affirment qu'ils iront les visiter.

L’Ontario et les provinces de

l'Ouest du Canada arrivent au troisième rang avec 16 % des in­tentions de séjour

Les provinces maritimes se­ront de leur côte visitées par les gens provenant de toutes les re­gions du Quebec, à l'exception de Montreal. En effet, si cette region ne retient l’attention que de 5 % des Montréalais, elle at­tire 17 % des résidants de la

grande region de Quebec. 28 % de ceux de la Mauricie, de l'Es- tiie et de l’Outaouais, et 14% des gens du reste de la provin­ce. Les Montréalais visent plu­tôt un pays européen (12 %), ce

Suite A-2, Sondage...

Autres textes en page A-6

Avec la mort d’Andreï Gromyko disparaît le dernier des brejneviensMOSCOU (d'après AFP, Reuter, AP et NYTNS) — Andrei Gromyko, le dernier des brejneviens, est mort hier à Moscou. L’ancien président de l'URSS, qui a dirigé la diplomatie soviétique pendant 28 ans, aura sans doute été l'un des seniteurs les plus zélés du régime soviétique, sous Staline et chacun de ses successeurs jusqu’à ce que finalement M. Mikhaïl Gorbatchev ne le mette de côté. C’est M.Gorbatchev lui-même qui a annoncé le décès de son prédécesseur devant le parlement soviétique.

Le 381e anniversaire de Québec se termine en beauté

Martine St-Clair était la vedette du spectacle de la place d'Youville

« Je n’ai pas a parler beaucoup d’Andrei Andreevitch, tout sera dit en son temps. Vous connais­sez tous bien cet homme, toute sa vie est liée à l’Histoire, avec nos acquis, nos problèmes, avec tout ce que peut vivre un hom­me qui s’est trouvé au coeur des événements pendant des décen­nies », a-t-il ajouté.

Andrei Gromyko a été ministre des Affaires étrangères pendant 28 ans.

J* W

Un porte-parole du ministère soviétique des Affaires étran­gères, Youri Gremitskikh, avait annoncé vendredi que M. Gro­myko, qui aurait eu 80 ans le 18 juillet prochain, avait été opéré « récemment » à la suite d'une crise d’origine « vasculaire ».

En annonçant le décès sans commentaires, la télévision so­viétique a commencé son prin­cipal bulletin de la soirée par de très courtes images de la minu­te de silence observée par les députés à la demande du numé­ro un soviétique.

Avec Andrei Gromyko, qui vient de mourir à l’âge de 79 ans, disparait l'un des derniers participants de la Conférence de Yalta.

Cet homme discret, le feutre toujours enfoncé sur le front, d’une élégance sobre, aussi at­tentif qu’impénétrable devant ses interlocuteurs, a côtoyé les plus grands de ce monde : Sta­line, Churchill, De Gaulle, Mao, Chou en Lai, Roosevelt, la liste est interminable.

M. Gromyko a été écarté en 1985, dès l’arrivée de M. Gor­batchev à la tête du parti, du poste de ministre des Affaires étrangères qu’il a occupé pen­dant 28 ans. Nommé alors au poste honorifique de président du Soviet suprême, il le perdra

Suite A-2, Gromyko...

Québec est une ville choyée. Pour son 381 e anniversaire, une foule évaluée à plus de 13,000 personnes s’est massée, hier, devant la scène de la place d'Youville pour voir et entendre les chanteuses Nina Boudreault, Marie Carmen et surtout... un p’tit dynamo ambulant nommé Martine St-Clair. Une soirée d’anniversaire des plus réussies, sous un ciel idéal, avec des vedettes en super-forme et des spectateurs énergiques !

par MICHÈLE LAFERRIERELE SOLEIL

Quelle belle façon de com­mencer la soirée que d’enten­dre les airs connus de Starma- nia ! Nina Boudreault a réchauffé l'assistance avec « Naziland », « Les uns contre les autres » ; et lorsque Mar- tine St-Clair a entamé « Monopolis », la foule était déjà conquise. Mais le meil­leur restait à venir.

Avec l’énergie qui la carac­térise, Marie Carmen, une Québécoise pure laine, a interprété les airs les plus connus de son microsillon : « Dans la peau », « Piaf chan­terait du rock ». Elle chante bien Marie Carmen, mais elle sait aussi danser et son dyna­misme s’est vite communiqué à la foule, qui ne tardera pas à se lever et à danser. Mais pas encore !

Ça tape des mains, ça crie, ça marque le rythme avec les pieds. Il faut toutefois atten­

dre la troisième partie du spectacle pour que ça « lève » vraiment. Une surprise atten­dait les spectateurs : le Pop Philarmonique de la Capitale, sous la direction de Gilles Ouellet, est entré en scène

pour accompagner les chan­teuses. Martine St-Clair a alors tout donné. « Au coeur de la nuit », « Danse », « Monte, monte », autant d’air que tous connaissent par coeur et que ce petit bout de

Suite A-2, Anniversaire...Autre texte en page A-3

Local et régional A-3 à A-5La Québec A-6 à A-10La Monde B-9 et B-10

Annonces classées C-4 à C-9Arts B-6 et B-7Bandes dessinées S-15Bridge C-9Décès C-11Économie B-1 à B-5Éditorial B-8Feuilleton C-6Horoscope C-9Mode C-1 à C-3Mots croisés C-7Mot mystère C-7Où aller à Québec B-9Patron C-9Pierre Champagne A-9Yves Bernier A-5

Nuageux. Possibilité d'averses ou d'orages en fin de journée. Vents modérés. Maximum de 25 à 27. Demain : ensoleillé avec fréquents passages nuageux. S-16

La Cour suprême des Etats-Unis limite le droit à l’avortementWASHINGTON (AFP) — Les adversaires du droit à l’avortement aux États-Unis ont remporté lundi une grande bataille dans leur lutte pour obtenir le renversement de la célèbre décision de la Cour suprême de J 973, qui légalisait l'interruption volontaire de grossesse.

Dans une décision très atten­due, la Cour, devenue au fil des ans et des nominations beau­coup plus conservatrice qu’il y a 16 ans, a imposé des limites substantielles à la possibilité ef­fective pour les femmes de re­courir à l’avortement en don­nant davantage de pouvoirs aux Etats pour s’y opposer.

La plus haute instance judi­ciaire des États-Unis n’est tou­tefois pas allée jusqu'à annuler sa décision de 1973, rendue dans l’affaire Roe contre Wade.

Mais sa décision de lundi dé­clenchera certainement une sé­rie de batailles au niveau des États.

La Cour suprême était appe­lée à se prononcer sur la consti­tutionnalité d'une loi de l’État du Missouri rejetée par la justi­ce fédérale en première instan­ce et en appel.

Les neuf juges suprêmes, à chaque fois par cinq voix contre quatre, ont approuvé plusieurs éléments clé de cette loi, déci­dant notamment que le Missou-Suite A-2, Avortement... Le père John prie devant la Cour suprême des États-Unis, entouré de partisans pro-vie et pro-choix

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PROMOTIONCompte-chèques Compte d'épargne ACTIF PLACEMENTPendant notre promotion, profitez des nombreux avantages que vous offrent les comptes les mieux conçus pour gérer vos affaires!

NOUVEAU!MARGE DE CRÉDIT PREFERENTIELLEInvestissez dans un certificat de dépôt à rendement élevé et obtenez une marge de crédit a taux avantageux

PRÊTHYPOTHECAIRE

1 an 12Vfc%3 ans 12%Sans 11^4%Financement possible Jusqu à 90%

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PLACE D'YOUVILLE 692-1221 GALERIES DE LA CAPITALE 626-1221 PLACE DE LA CITÉ 652-1221■TMMtuSor siacrtto « la Rég» -la i —trança- napAta du Quéttat Myrftf O» » SoaOi <3 —urane»<Mpftta du CunmUe

Page 2: 44 PAGES 3 cahiers - 1 7A8LOID a 35C Les Québécois rêvent

A-2 Quebec. Le Soleil, mardi 4 juillet 1969

guites de la première page

Sondage...taux tombant à seulement 2 % dans la region de Québec.La destination rêvée

Mais c’est au chapitre de « la destination de rêves » que le sondage Sorécom-LE SOLEIL-CKAC prend une allure curieuse. En effet, deux fois plus de citoyens optent pour un pays européen, Hawaii et une des iles du Sud pour leur Eldorado de vacances que pour les autres destina­tions.

Douze pour cent des répondants rêvent de se rendre dans un quel­conque pays d’Europe. C’est le cas des allophones (17%), sans doute désireux de revoir le pays natal, des hauts scolarisés (17 %) et des gens de l’Est de l’île de Montréal ou du reste de la province ( 17%), à l’exception de la région immédiate de Québec (7 %).

Hawaii séduit lui aussi avec 12 % des intentions de rêve. Les hommes plus que les femmes (14 % contre 12 %), les anglophones plus que les francophones dans une proportion identique, rêvent d’aller y faire un séjour plus ou moins prolongé.

En ce qui concerne les iles du Sud, c’est le lot d’espoir de 10 % des répondants. Cette destination intéresse plus les jeunes que les person­nes plus âgées. Il faut se rappeler que, dans les autres questions, les 18- 24 accordent une bonne importance aux plages et à la « bonne tempéra­ture garantie ».

Quant aux autres destinations, elles recueillent une moins grande ferveur de la population. Pour généraliser, disons que les jeunes rêvent principalement à l’Australie, à la Californie et au Mexique. Les person­nes plus âgées optent pour la France, la Floride et une autre région du Québec. Les gens de la région immédiate de Québec choisissent la Floride et la France. La Grèce présente un certain intérêt pour les allophones alors que les pays du Moyen-Orient, de l’Afrique ou de l’Asie ne semblent pas faire partie de l’imaginaire des Québécois.

Avortement...ri peut interdire l’emploi de fonds et d’hôpitaux publics à des fins d’avortement si la vie de la mère n’est pas en danger, interdire à des médecins ou infirmières d'hôpitaux publics d’effectuer ou d’aider à un avortement et interdire l’emploi de fonds publics pour « encourager et conseiller » aux femmes de subir un avortement si leur vie n’est pas en danger.

Même si la portée de la loi du Missouri est relativement limitée, car la plupart des avortements aux États-Unis sont effectués dans des cliniques privées, l’important dans la décision de la cour est la restaura­tion de certaines prérogatives des États. Il s’agit là d’un revers de taille pour les défenseurs de l’avortement, car d’autres États sont déjà prêts à suivre l’exemple du Missouri.

Ce qu’espéraient les adversaires de l’avortement, qui ont l’appui du gouvernement fédéral depuis plus de huit ans, c’est que la cour ouvri­rait la voie a une érosion progressive du droit à l’avortement, et c’est exactement ce qu’elle a fait.

C’est d'ailleurs ainsi que les deux camps, pro et anti-avortement, l’ont compris. « C’est un progrès majeur dans la reconnaisance des droits des bébés avant leur naissance », a estimé M. John Willkie, président de l’Organisation nationale du droit à la vie.

M. Randall Terry, président du groupe anti-avortement le plus mili­tant, « Opération Sauvetage », spécialiste de l’organisation de barrages devant les cliniques pratiquant des avortements pour empêcher les femmes d’y pénétrer, s’est déclaré à demi satisfait : « C’est un pas hésitant, des enfants vont continuer à être assassinés, mais cette déci­sion indique tout de même que les jours de ‘Roe contre Wade’ sont comptés», a-t-il dit.

«Très bientôt, il ne restera plus grand chose aux femmes pour exercer un contrôle sur leur propre reproduction », a déploré pour sa part Mme Molly Yard, présidente de NOW (National Organisation of Women), la plus importante organisation féministe du pays, dont les militants s'étaient massés depuis l’aube devant le siège de la Cour suprême à Washington, tout comme les militants de l’autre camp, dans l’attente de la décision.

« Cette décision est un revers majeur pour les femmes », a commenté de son côté Mme Judith Lichtman, présidente du Women’s Legal De­fense Fund.

Anniversaire...femme a interprété avec toute son énergie et sa générosité. La foule était debout (même M. le maire), dès lors la fête était réussie !

Avant sa sortie, Martine s’est permis une promenade dans l’assis­tance. Il fallait voir ces adolescents tendre timidement la main vers la chanteuse, l'effleurer discrètement et la regarder de tous leurs yeux. Martine St-Clair revient tout juste de Paris et c’est avec un plaisir ! évident qu’elle remet les pieds sur les planches du Québec. Elle a dû quitter précipitamment la scène de la place d'Youville, car on l'attendait le soir même pour un spectacle à Sorel.

Marie Carmen et Nina Boudreault ont terminé la soirée, accompa­gnées du Pop Philarmonique de la Capitale. Quelques spectateurs ont i quitte les lieux, mais les deux chanteuses n’ont pas déçu le public.

Gromyko...au profit de M. Gorbatchev en septembre 1988, au lendemain de son éviction du Bureau politique. Il démissionnera enfin du Comité central | en avril 1989.

À 79 ans, il abandonnait ainsi sa dernière fonction dans le parti. Ce départ était « dicté par la logique », devait-il déclarer dans la laconique interview qu’il avait accordée peu après. Cette logique de parti aura ; jusqu’au bout dicté l’action de Andrei Andreivitch Gromyko.

Né le 18 juillet 1909 à Starye Gromyki (Biélorussie), ce fils de paysan fait des études d'agronomie à Minsk avant de venir à Moscou où il ; s'initie à l’anglais et à l’économie. Il entre au parti en 1931, en pleine bataille pour l’élimination de la « clique anti-parti » de Trotsky et de- | vient professeur à l’institut d’économie en 1936.

En 1939, il est nommé conseiller à l’ambassade soviétique de Wa­shington. Quatre ans plus tard, il remplace l’ambassadeur.

De 1946 à 1948, Andrei Gromyko représente l'URSS au tout nouveau Conseil de Sécurité de l’ONU, tout en étant vice-ministre des Affaires étrangères. Ce sont les vetos qu’il lance à la tribune, qui lui valent alors son surnom de « Monsieur Niet ».

En 1949, il est nommé premier vice-ministre des Affaires étrangères et occupe à nouveau ce poste après un bref passage à Londres comme ambassadeur (1952-53). Khrouchtchev le nomme ministre en 1957, fonction qu'il conservera sans discontinuer jusqu’en 1985, un record de longévité.

Membre du Comité central du PCUS en 1956, son poids politique devient réel en 1973 avec son entrée au Bureau politique. Il s’accroît sous Brejnev vieillissant, Andropov et Tchemenko malades. Mikhaïl Gorbatchev, soucieux de donner au monde une autre image de l’URSS, l’écarte dès son arrivée au pouvoir.

Titulaire de l’ordre de Lénine, auteur de plusieurs ouvrages d’écono­mie, Andrei Gromyko avait publié ses Mémoires en février 1988.

II révélait ainsi sa f’délité inflexible à un communisme pur et dur qui dictera son action comme ministre des Affaires Etrangères, poste qu'il occupera sans discontinuer de 1957 à 1985.

D’une obéissance fidèle, il jouera l’ouverture vers l’Occident quand Nikita Khrouchtchev le lui demandera, pour revenir bien vite à la confrontation avec les « impérialistes » sous Brejnev.

Elle s’accompagnait d’une prudence extrême qui le préservera des innombrables purges de cette époque tumultueuse de l’URSS. Khrouchtchev avait d’ailleurs dit d’Andreï Gromyko, non sans mépris :« Si je lui donne l'ordre de s’asseoir sur la banquise il gelera mais ne se _ lèvera pas. » Khrouchtchev a été éliminé, pas Gromyko.

Un spectaculaire glissement de terrain sun/enu hier après-midi, dans une petite municipalité située à l'ouest de Joliette. Samt-Liguori, a entraîné dans une bien fâcheuse position la maison de Jean-Guy Nadeau et Diane Beauséjour, ainsi que leur garage

W*ê'. ,

Glissement de terrain près de Raw donSAINT—LIGUORI (PC) — « Au début on pensait que c’était un gros orage. Ou une grosse bourrasque de vent avec de la grêle qui se dirigeait vers nous. On a vu le garage partir et les arbres qui pliaient. Finalement, c’est toute une rangée d’arbres qui a disparu sous nos yeux ».

Depuis 5 h, hier matin, la mai­son de Jean-Guy Nadeau et Dia­ne Beauséjour, à Rawdon, à la frontière de Saint-Liguori, dans la région de Lanaudière, gît au fond d’un trou.

Un vrai trou. Une fissure de 1,500 pieds de long par 600 pieds de large, qui fait 40 pieds de profondeur, et qui a englouti le quart du terrain de golf de Montcalm, à côté de chez Jean- Guy Nadeau et sa compagne.

Ça n'a pas duré dix minutes. Mais ils ont pensé y laissé leur vie.

« On s’est écrasé dans le cor­ridor, Jean-Guy, le bébé Marilyn et moi. On pensait qu’on allait mourir ensemble. Les murs se promenaient, les portes s’effon­draient, les tuiles nous tom­baient sur la tète... Puis, quand ça s’est calmé, on s’est habillé. On a pris une bouteille de lait pour la petite et on est sorti. Les fissures au sol étaient tellement

profondes qu’on n’en voyait pas le fond. Il fallait faire bien atten­tion de les éviter. »

Le couple n’a plus de maison habitable, ni de terrain à Rawdon.

Danger d’inondationLa rivière Rouge qui sillon­

nait le terrain de golf, est blo­quée par un amas de terre de 200 pieds de large. Le chemin Wilfrid, où habitait le couple, est impraticable.

Et le beau « neuf trous » de Raymond Gaudet, propriétaire du terrain de golf de Montcalm, a désormais l'allure sculpturale et stérile des terres de l’Ouest américain.

Pharmacien de Québec suspendu pour avoir vendu des stéroïdes(PC) — Un pharmacien de Québec, Pierre Sylvestre, a été suspendu pour trois ans par l'Ordre des pharmaciens du Québec pour vente illégale de stéroïdes anabolisants, a révélé hier Radio-Canada.

Le pharmacien a été piégé par la Sùrete du Québec et devra compa­raître sous peu.

M. Sylvestre soutient avoir été victime de discrimination et que d'autres pharmaciens vendraient des steroïdes sans ordonnance.

L’ordre affime de son côté qu’il s’agit d’un cas isolé et qu’il n’y a pas de trafic organisé. Élle invite la population à dénoncer les phar­maciens qui vendraient des sté­roïdes sans ordonnance s’il y a lieu.

■ Perte totaleLe garage Wilfrid Nadeau de Saint-Éleuthere. près de Rivière- du-Loup, a été complètement rasé par les flammes, hier, en début de soirée. Les dommages sont évalués à quelque $250,000. Une défectuosité du système électrique serait, vraisemblablement, à l’origine de ce sinistre. Une enquête est en cours.

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Page 3: 44 PAGES 3 cahiers - 1 7A8LOID a 35C Les Québécois rêvent

Ouétosc, U Soleil mardi 4 juillet 1989 A-3

La ville de Québec en liesse pour son 381e anniversaireLe 381e anniversaire de la ville de Québec a donné l'occasion au maire Jean Pelletier, hier, d'honorer de sa présence Québécois et touristes en promenade dans Québec. De la terrasse Dufferin, à l’hôtel de ville, en passant par la place Royale et la bibliothèque Gabrielle-Roy, le maire a prononcé des allocutions, remis des médailles, serré bien des mains et sourimaintes fois pour les caméras.

par MICHELE LAFERRIÉREU SOLéIL

Au nom des Québécois, M. Pelle­

tier a depose la traditionnelle gerbe de fleurs devant le monu­ment de Champlain, qui, « le 3 juillet 1603, a choisi le cap Dia­mant ». Il a été imité par Gilles

Loiselle (représentant d'Ottawa), .Alexandre Prévost (représentant du Quebec). Madeleine St-Onge (Société Saint-Jean-Baptiste), Marc Beaudoin (Société histori­que de Quebec), ainsi que par soeur Claire Gagnon (Augus­tines) et soeur Mane-Berthe De- mers (Ursulines).

Precedes par le Royal 22e Re­giment. spectateurs et dignitaires se sont diriges devant l'hôtel de

ville pour assister à la levee du drapeau de la ville de Quebec Ensuite, pour recompenser 11 pompiers qui ont servi leur com­munauté de manière exemplaire et pour souligner 20 ans ou plus de loyaux services, M. Pelletier leur a remis la Médaillé des pom­piers pour services distingues

Dans la salle du conseil muni­cipal, Jean Pelletier a dévoilé les nouvelles armoiries de la ville, oeuvre de Benoit Deschénes. sculpteur de Saint-Jean-Port-Joli.

Le Comité de toponymie de Quebec a ensuite procédé au lan­cement du Guide odon\mique de la Mlle de Quebec, 160S-I9SS, qui permettra aux Québécois de mieux connaître l’origine des noms de rues de leur ville. Le Guide fait un bref historique de plus de 1,160 noms de rues, cer­tains remontant aussi loin que le debut du 17e siècle ; il sera mis en vente sous peu dans le reseau des librairies de Quebec.

Un hommage tout special a ete rendu au pompier Marcel Marceau qui. le 24 juin 1988, a sauve la vie d’Eulogue Bemier, le retirant in extremis d'un brasier de la rue Saint-Joseph (« un vrai nid à feu », selon le maire). Pour ne pas être en reste avec Ottawa, qui avait déjà remis à M. Mar- = ceau la Médaillé canadienne de i la bravoure, Québec a voulu sou- è ligner le geste méritoire d'un de | ses citoyens en lui remettant le J Médaillon de la ville.

En après-midi, distribuant I sourires et poignées de main de -

j circonstance. Jean Pelletier a J i inauguré la place Royale réno- “

vee, emplacement de îa seconde habitation de Champlain. « La place appartient désormais aux

Québécois », a declare M. Pelle­tier. s'excusant en même temps des désagréments qu'ont causes aux résidants de l'endroit les fouilles archéologiques et l’ame­nagement de la place Royale.

Pour terminer sa joumee sur une note culturelle, M Pelletier s’est rendu à la bibliothèque Ga- bnelle-Roy. où son ami Jacques Labrecque a procédé au lan­cement de son disque et de son recueil inntule Quebec et son en- Mnmnement, dans la collection

géographique et sonore du Que­bec Cette oeuvre, produite grâce à la complicité de l'Institut cana­dien et de la ville de Quebec, est un reflet de la culture tradition­nelle québécoise ; on y retrouve de la musique traditionnelle, des contes, des légendes On entend même Max Gros-Louis « caller » un orignal le disque et le guide sont à la disposition des gens pour consultation a la bibliothè­que Gabrielle-Roy, et seront bientôt mis en vente.

Dans la salle du conseil municipal, le pompier Marcel Marceau et sa mère ont signé le livre d'or de la ville, sous les yeux d'un Jean Pelletier en grande forme.

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Gilberte des Rosiers (née Bouchard) a tenu à s'entretenir avec Jean Pelletier pour lui souligner qu elle est nee en 1911, dans un des edifices de la place Royale

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Nathalie Labrecque et Martin Milhomme n'ont sauvé que quelques vêtements de leur logis calcine.

Un autre incendie répand le désarroi dans Saint-SauveurUn autre incendie d’origine criminelle, le troisième en quatre mois, est venu, c'est le cas de le dire, mettre le feu aux poudres chez les citoyens de la rue des Oblats à Québec

par ISABELLE JINCHEREAULE SOLEIL

Excédés par les manies d’un ou de pyromanes qui rôdent dans leur quartier depuis ce printemps, et qui ont enflammé, à 5 h, hier, un tas de détritus sous le porche d’un immeuble de deux étages situé au 360-364, des Oblats, plusieurs d’entre eux dénoncent la lenteur des interventions policières sur le terrain, et envisagent de se loger ailleurs.

En fait, ils sont si inquiets que la plupart d’entre eux refusent de se nommer, de peur d’être visités à leur tour par le ou les mania­ques. « J'habite ici depuis 30 ans et je songe à m’en aller », explique une quinquagénaire

« 11 y a eu une série de petits incendies dans la rue Père-Gre­nier récemment. Cet hiver, la même maison a brûlé deux fois dans la rue. La police n’a encore arrête personne. Va plein de què- teux dans le coin En face, y’a une ecole et une eglise inoccupées. C'est facile de mettre le feu ici. La solution, c'est de faire le guet », lance Paul-Henri Paquet.

Un peu plus loin, le proprié­taire de la bâtisse sise au 276, rue des Oblats, a été visité deux fois par des incendiaires, ce prin­temps. D'abord le 13 mars puis le 6 mai. Cette fois, il a choisi de vendre ses ruines. Son voisin, Alain Lortie, lui aussi touché, re­bâtit présentement sa maison-ap­partements.

Dans le voisinage, on prétend

que les propriétaires-spéculateurs qui ont envahi le quartier se fou­tent de tout et auraient amene avec eux une clientèle d’indésira­bles. La proximité de la maison d’hébergement Revivre suscite également des critiques. « Mais j’avais d’excellents locataires », affirme M. Lortie.

Une trentaine de pompiers de la ville sont intervenus, à l’aube hier. Les flammes ont bien failli emprisonner cinq membres d'une même famille. Nathalie Labrec­que, 19 ans, son fils Kevin, 2 ans ainsi que son compagnon Martin Milhomme se sont réveilles de justesse en entendant un crépite­ment devant leur fenêtre de cham­bre.

Denis Milhomme, lui, a dû se­courir sa mère. Marguerite For- gues. âgée de 59 ans, ainsi que son frère handicapé, Daniel, qu’il a pris dans ses bras puis traîné jusqu’au toit de la maison de trois logements. Celui-ci a été légère­ment blessé au dos. Pour eux. il n’est plus question de se réinstal­ler dans Saint-Sauveur. Marianne Lapointe, une honorable octogé­naire, n’a sauvé que ses clés d’ap­partement.

Les dommages se chiffrent à $200,000 et ont atteint une maison contiguë. La police de Québec a institué une enquête. La solution pour elle consiste souvent à sur­veiller discrètement le secteur et à procéder par interrogatoires.

Selon les informations recueil­lies par LE SOLEIL, les enquê­teurs auraient une hypothèse en vue : celle du reglement de comptes entre certains individus. Mais pour les autorités, il est en­core trop tôt pour dramatiser la situation et comparer Saint-Sau­veur au quartier Saint-Roch, qui fut jadis la cible de pyromanes.

2 morts attribuées à une prise murale défectueuseL’incendie qui a coûté la vie à deux chambreurs de la nie Saint-Jean à Québec, samedi soir, serait attribuable à une défectuosité électrique près d’une prise murale.

Voilà le premier bilan de l’ex­pertise effectuée, hier matin, au 578. rue Saint-Jean, par un chimiste de l’Institut de police scientifique de Montreal.

En effet, les flammes au­raient pris naissance dans le mur de la chambre voisine de celle des victimes. Jean Tardif.

40 ans. et sa compagne. Mme Michelle Morency, âgée de 38 ans.

Les deux chambreurs ont péri par asphyxie, et ont été re­trouvés une heure après l’arri­vée des pompiers. Selon des té­moins, les victimes étaient en état d'ebriéte avancée lorsque le feu a éclaté.

Mort de Claude Péloquin au pénitencier de Donnacona

La partie de cartes s’est même poursuivie pendant le meurtreSept détenus du pénitencier de Donnacona ont tout simplement continué à jouer aux cartes pendant que, dans la salle attenante à celle où ils se trouvaient, Car! Brouillette aurait présumément enfoncé le manche à vadrouille dans la gorge de Claude Péloquin.

% par RICHARD HENAULTI LE SOLEIL

= C’est la précision qu'a apportée, 1 en fin de joumee hier, le premier 3 témoin clé de la Couronne au

procès de Brouillette, Robert Pe- ruta et James Lawrence Vemer, accuses du meurtre prémédité de Péloquin. survenu le 20 mars. Le témoin en question a complété une seconde journée complète à la barre.

Deux des trois procureurs de la Defense, Me Martin Tremblay et Me Jacques Larochelle, sont lon­guement revenus sur la version des faits du témoin. Devant le jury de 12 femmes, les avocats ont fait ressortir quelques erreurs ou omissions relevées, soit dans son présent témoignage, soit dans la declaration qu'il a faite aux poli­ciers, quatre jours apres le meur­tre.

Une bonne partie du contre-in­

terrogatoire a encore une fois por­te sur les antécédents judiciaires de l'individu et sur sa participa­tion à la tentative de meurtre sur le détenu Alain Tanguay, surve­nue une heure avant le meurtre de Péloquin. Quant à l'identité de ces témoins clés, le juge Gaston Des­jardins a décidé de la réserver aux personnes qui assistent au procès puisqu’il a rendu permanente l’or­donnance de non-publication de la semaine dernière.

Revenant au meurtre de Pélo­quin, le témoin a décrit le bruit entendu dans le « coqueron » où il a été commis comme « une grosse sécheuse monstre avec quelques chose dedans ». Ce bruit aurait duré entre 30 secondes et une mi­nute. Quant aux détenus-joueurs de cartes, ils n’avaient « pas l’air dépeignés » par ce qui se passait a quelques pas d’eux, selon l’ex­pression du témoin.Vente de hasch

Le « coqueron » en question,

toujours d'apres le témoin, est considéré comme un « endroit normal pour acheter de la dro­gue ». D’ailleurs, il a soutenu que l’accusé Verner achetait du has­chich de lui.

Il le vendait présumement pour le compte de Peruta et de Brouil­lette. Sans expliquer pourquoi, il a ajoute que tout le monde voulait tuer Vemer.

Au sujet de ses démêlés avec la justice, le témoin a assure avoir plaide coupable a deux occasions parce qu’il en avait assez du « manger de chat » au centre Par- thenais, de Montréal, et parce qu’il trouvait la prison de Chicou­timi « infecte ». Plus tard, il a été transfère de la prison de Cowans­ville a Donnacona pour « incita­tion à l’émeute ».

Enfin, au penitencier de Port- neuf, il a perdu son emploi aux cuisines parce qu’il a saute à la gorge d’un économe. « Il disait que je ne faisais pas ma job, a-t-il raconté. Je lui ai dit de se la f... dans le c... et j’ai baissé mes cu­lottes devant lui. C’est vrai que j’é­tais assez arrogant avec les screws... »

Projet de la « grande place »

Les études devront être remises à la Commission d’accès à l’information

%

Même si le Rassemblement populaire et Réjean Lemoine ne pourront obtenir immédiatement les études de marché de Citicom concernant la « grande place », ils ont au moins l’assurance que la ville de Québec devra récupérer et déposer ces documents à la Commission d’accès à l’information, qui décidera s’ils doivent être rendus publics.

par YVES THERRIEN LE SOLEIL

Telle est la décision rendue ré­cemment par la cour provinaale. déboutant Québec une nouvelle fois en maintenant l’ordonnance de la Commission d’accès enjoi­gnant la ville de récupérer les études de Citicom sur le projet de la « grande place ».

Le 21 avril 1987, l’historien Ré­jean Lemoine, actuel candidat du RP dans Saint-Roch, demandait à la municipalité les études de mar­ché de Citicom qu elle avait en sa possession. Les mêmes docu­ments avaient été réclamés sans succès par le conseiller du RP, M Gilles Gilbert, quelques jours

auparavantLe 7 mai, M. Lemoine était a

son tour avisé du refus de la ville ; les documents auraient alors été retournés au siege social de Citi­com à Toronto Cependant, dans une décision rendue le 13 octobre 1987, la commissaire Thérèse Gi­roux ordonnait à Québec de récu­pérer les études et de les lui trans­mettre pour analyse. Cette decision a été portée en appel de­vant la cour provinciale par Québec

Dans leur jugement, les juges Gaston Michaud, Yvon Côté et Mi­chel Lemieux soutiennent que Québec était toujours détentrice des documents et ajoutent : « les circonstances entourant le dessai­sissement physique des docu­

ments par la ville ne relèvent pas d’un processus de transparence ».

En conférence de presse hier, M I>emoine a soutenu qu’après deux revers devant la Commission d’accès et à une semaine de la séance du conseil qui se pronon­cera sur les plans du projet Ga- gnon-Citicom, il serait temps que Québec cesse « son operation ca­mouflage et rende publiques les études qui ont permis à la firme Pluram d’établir qu’il ne s’agit pas de création de nouvelles activités économiques ou de nouveaux emplois ».

Le chef du RP. M Jean-Paul L’Allier, a pour sa part appuyé la demande de M. Lemoine en ajou­tant que selon Pluram, ce sont les commerçants de Québec qui fe­ront les frais de l’arrivée d’un nou­veau centre commercial Selon lui. l’administration Pelletier doit mettre cartes sur table puisqu'il s’agit d’un projet qui nécessitera l’apport de $30 millions de fonds publics.

Page 4: 44 PAGES 3 cahiers - 1 7A8LOID a 35C Les Québécois rêvent

Québec, Le Soleil, mardi 4 juillet 1989

Des contribuables de Saint-Lambert somment leur maire de démissionnerSAINT-LAMBERT — Des citoyens de Saint-Lambert-de-Lauzon demandent à leur maire, M. Joseph Stella, de démissionner. Une mise en demeure doit parvenir à celui-ci aïOourd'hui, avec la précision qu advenant un refus, des procédures judiciaires seront entreprises, dès la semaine prochaine.

par GILLES PÉPIN LE SOLEIL

Un porte-parole du groupe, M. André Légaré, a signalé au SO­LEIL, hier, la ferme intention d'obtenir la destitution du maire pour usurpation de pouvoirs.

M. Légaré a affirmé que de

nombreux contribuables sont très indignes, depuis la parution, le mois dernier, du rapport d’en- quéte de la Commission munici­pale du Quebec ayant blâmé for­mellement M. Stella pour un excès d'autorité, notamment en ayant autorisé des dépenses sans que des résolutions aient précé­demment été acceptées par le con­seil municipal.

Puisqu’aucune fraude n'avait ete démontrée, la Commission municipale du Québec s'est limi­tée a une mise en garde et à des recommandations en ce qui con­cerne le respect des articles de la loi régissant l’administration d'une corporation municipale, et a une incitation adressée à tous les membres du conseil à demeurer vigilants et à ne pas acquiescer à toute proposition sans en connaî­tre les conséquences. Des ci­toyens ont donc résolu d’engager eux-mémes une action qui oblige le départ du maire Joseph Stella.

André Légaré qui, en 1988,

avait soulevé des interrogations qui ont finalement déclenché la tenue d'une enquête publique sur l’administration locale, avoue avoir pu converser avec une soixantaine de concitoyens, ces dernières semaines, tous des gens qui désirent que quelque chose soit fait. Une vingtaine de ces per­sonnes, dont le conseiller munici­pal Luc Landry, se sont réunies, avant-hier, pour passer à l’action et confier la procédure à un pro­cureur, l’avocat Claude Jean, de la société Flynn Rivard.

Le mandat achève

Des réfections majeures sont faites au pont Laporte, au cours de juilletLes travaux majeurs de réfection à la structure du pont Pierre- Laporte sont en cours depuis hier soir. ILs se poursuivront pendant au moins 28 jours, principalement en soirée et la nuit.

par ALAIN LAVIGNE LE SOLEIL

Transport Québec précise que les travaux seront réalisés selon l’ho­raire suivant : les lundi, mardi et mercredi, de 19 h 30 à 6 h 30 ; le jeudi, de 20 h 30 à 6 h 30 ; le ven­dredi, de 21 h 30 à 10 h 00 ; le sa­medi, de 17 h 00 à midi ; le diman­che, de 23 h 00 à 6 h 30.

La réparation des joints de dila­tation a débuté sur la voie en di­rection sud et sur sa structure d’approche située au-dessus de la route 132. Ces travaux exigent l'occupation totale de tout un côté du pont. Seulement trois voies sont disponibles lors des travaux : deux en direction sud et une seule en direction nord.

Par ailleurs, sur la rive nord, toujours pendant l’horaire des tra­vaux, la rampe d’accès du boule­vard Champlain est fermée et la

circulation est déviée sur le pont de Québec.

Sur la rive sud, la rampe d’accès à l’autoroute 20 ouest, à Charny, est fermée jusqu’à mi­nuit, alors que la rampe d’accès est, via la route 116, est également fermée. La circulation est déviée

sur la route 132 par le pont de Québec.

Transport Québec rappelle aux usagers qu’en dehors des heures de travaux, les six voies du pont Pierre-Laporte sont toutes acces­sibles à la circulation. La vitesse est toutefois réduite à 50 kilomè­tres à l’heure. Il est également re­commandé de bien surveiller la si­gnalisation orange installée sur les lieux.

En dehors des heures de travaux, les six voies du pont Pierre-Laporte sont toutes accessibles à la circulation.

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« Nous sommes fiers ici comme i partout ailleurs. Mais nous som­

mes honteux, il nous fait mal d’a­voir comme premier magistrat un homme qui s’est paijuré ou qui a menti devant la Commission mu­nicipale », déclarait au SOLEIL M. Légaré, hier, en précisant cepen­dant que ce n’est pas le comité de citoyens qu’il a mis sur pied au début de 1988 qui s’est engagé dans la présente initiative. Ce co­mité est apolitique.

Des citoyens indépendants paieront donc la facture des frais judiciaires, si M. Stella ne profite pas de la « chance » qui lui est donnée de démissionner d’ici trois ou quatre jours.

Le mandat du maire Stella doit pourtant se terminer en octobre. On ne veut pas attendre davanta­ge, a dit M. Légaré, qui, malgré un éventuel recours devant un juge, compte sur une disposition parti­culière prévue par la loi en pareil cas pour arriver quand même à un

| dénouement dans peu de temps.JS ■£ Et pour inciter davantage le = maire à démissionner, le groupe a I entrepris de faire signer une péti- ï-tion. André Légaré est convaincu jjque tous les conseillers munici- i paux qui sont actuellement en

poste à Saint-Lambert n’hésite­ront pas à signer ce document.

Jusqu’ici, rien n’a ramené les automobilistes et camionneurs fautifs à la raison.

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Citoyens de Neufchâtel courroucés

La rue Renoir reste une voie dangereuseDes citoyens de la rue Renoir, dans le secteur Neufchâtel de Québec, se demandent si le conseiller Gilles Gagnon, le maire actuel Jean Pelletier et quelques directeurs de services municipaux sont analphabètes, puisqu’ils n’ont jamais répondu aux lettres des gens du quartier.

par YVES THERRIEN LE SOLEIL

Ces derniers attendent encore le respect des limites de vitesse et du caractère résidentiel de leur rue depuis au moins deux ans, sans avoir obtenu de réponses satisfai­santes, sauf des promesses qui ne sont jamais tenues, ont affirmé au SOLEIL, hier, trois porte-parole du groupe.

La dernière promesse en lice, non respectée et signée par M. Marcel Laliberté du département de la circulation, touchait l’instal­lation temporaire pour l’été, à compter du 30 juin, de « gonfle­ment » à divers endroits de la rue Renoir afin de limiter la circula­tion à une voie par endroit et de diminuer la vitesse des véhicules.

Avant la mise en place perma­nente des équipements, des cônes

devaient être utilisés. Ce qui fut fait pendant deux jours en juin, mais certains automobilistes, au lieu d’emprunter les voies indi­quée, ont tout simplement foncé dans les cônes. Photos à l’appui, M. Pierre Dugal, montre l’achar­nement de l’un d’entre eux sur les équipements municipaux. Selon les renseignements qu’il a pu ob­tenir, l’automobiliste devrait être poursuivi sous peu pour méfait.

Dans une lettre, datée du 26 juin, adressée à l’inspecteur Ri­chard Renaud, de la sécurité du territoire de la police de Québec, les citoyens mentionnent entre autres que les employés munici­paux ont été insultés par les automobilistes pendant la pose des balises, les citoyens eux- mémes ont dû subir de nombreu­ses invectives, un camion a été mis en travers de la rue pour blo­quer la circulation, les balises ont été continuellement renversées.

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Cependant, racontent MM. Du­gal, François Caron et Gaétan Le­febvre, les autorités municipales, sauf le service de police, restent muettes et inactives face au pro­blème dénoncé depuis le début de 1988. « Les gens se servent de la rue Renoir comme voie de transit pour éviter le boulevard Bastien, lancent-ils. Plusieurs ne respec­tent même pas les arrêts obligatoi­res et, malgré les panneaux inter­disant l’accès aux véhicules lourds, de nombreux camions tra­versent la rue à toute vitesse entre la route Élizabeth-II et le boule­vard. Nous voulons la paix et une intervention du conseil. Jusqu'à maintenant nous avons été polis, mais le conseil aura de nos nou­velles, dès la prochaine séance. »

Pour l’instant, la signalisation informant que la rue est dans une zone résidentielle où la circualtion est limitée aux résidants, et les li­mites de vitesse à 30 km/h, n’ont pas donné de résultats. « Les spé­cialistes de la circulation ont re­fusé de faire une étude approfon­die, lance M. Dugal. Le conseiller Gilles Gagnon ne retourne pas nos appels. Pour nous, la situation a assez duré. La ville devra mon­trer sa volonté d’agir et cesser de rire de nous. »

■ Leprolongement de la 73 Nord

Le conseil des ministres a approuvé la semaine dernière les propositions du ministère de l’Environnement permettant d’enclencher le processus d’expropriation pour la réalisation du tronçon de l’autoroute 73 Nord entre Charlesbourg et Stoneham. Le tronçon prévu aura 9.6 km et consistera en une chaussée d’autoroute à une voie dans les deux sens. Le ministère de l’Environnement a finalement accepté la proposition de création d’une voie de service le long de l’autoroute. Les travaux sont évalués à $16.5 millions.

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Quétec, La Soleil, mardi 4 juillet 1989 A-5

Immersion en français à Vuniversité Laval

1,200 étudiants pour une 52e annéeD'année en année, la popularité du programme de français pour non-francophones offert par l'université Laval ne se démentit pas. Encore cet été, pour la 52e fois, quelque 1,200 participants se sont inscrits non seulement pour s'immerger dans un bain de français mais aussi dans « un bain du Québec ».

textes de USE-MARIE GRAVEL L£ SOLEIL

« Les participants ne viennent pas seulement apprendre la langue française, ils viennent egalement découvrir la culture québécoise », constate Marcel Tremblay, direc­teur adjoint de l’Ecole des langues vivantes et responsable du pro­gramme depuis 20 ans.

Hier c’était le grand plongeon. Tous étaient réunis à la terrasse du pavillon Charles-de-Koninck pour le punch de l’amitié. Pour cette première journée, plusieurs s’exprimaient dans leur langue maternelle ce qui se traduisait par une cacophonie assez particulière. D’autres tentaient tant bien que mal de se faire comprendre en français à l’aide de gestes et de mimiques se voulant les plus ex­plicites possibles.

Mais ce n’était qu'une trêve. Dès le début des cours, et jus­qu’au 11 août, le français sera de mise et malheur à celui qui osera enfreindre cette règle ! « Tout au long des six semaines, on veut que l’immersion soit la plus totale pos­sible, explique M. Tremblay. Pour cette raison les étudiants porte­ront tous un macaron sur lequel

est indique : ‘Oui, je parle fran­çais’. On espère qu'ainsi tous les gens qu’ils rencontreront leur par­leront en français, même dans les lieux touristiques. »

11 n’y a pas que des cours de français inscrits au programme des étudiants. On leur dispense egalement des cours de littéra­ture, de civilisation québécoise, etc. Et bien sûr, on prévoit une foule d’activités « parascolaires » et d'excursions touristiques qui permettront à chacun de mettre en pratique l'enseignement reçu.

Cette année, la liste de partici­pants se lit sensiblement de la même façon que celle de l’an der­nier. La majorité des inscrits, soit environ 65 %, proviennent du Ca­nada anglais, 25 % des Etats-Unis et 10% d’Amérique du Sud et d’outre-mer. Ils sont âgés en moy­enne de 22 ans et logent pour la plupart sur le campus, sauf 200 d’entre eux qui demeurent dans des familles québécoises.

La popularité du programme auprès des Canadiens anglais s’explique notamment par les bourses d’études offertes par le Secrétariat d’état canadien. Les autres doivent débourser aux en­virons de $ 1,500 pour s’inscrire au

Fredenco Lopez a été fort surpris de la chaleur des Québécois.

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programme, se loger et se nourrir durant les six semaines que dure l’immersion.

Directeur de l’École des lan­gues vivantes, Jean-Louis Trem­blay estime qu’au terme de ce cours, les étudiants laisseront der­rière eux $3 millions d’argent neuf. « Sans compter toutes les re­tombées extérieures, et non visi­

bles d’ici, dont bénéficié ce pro­gramme, mentionne-t-il. Au fil des ans, l’université Laval s’est taillée une réputation très enviable au­près des universités étrangères dans l’enseignement du français langue seconde. La qualité des cours et de l'encadrement est re­connu partout », affirme M. Trem­blay.

Six semaines pour « le dire en français »Os viennent du Canada anglais, des États-Unis, quelques-uns d’Amérique du Sud, certains même de l’Asie... Ils parlent anglais, espagnol, japonais, coréen. Ils ont envahi depuis hier les corridors déserts du pavillon de Koninck à l'université Laval et les animeront jusqu’au 11 août.

Il existe autant de raisons qui mo­tivent les non-francophones à vouloir connaître la langue fran­çaise qu’il y a de participants au programme.

Sheila Worthy a 27 ans. Née au Michigan de mère japonaise et de père américain, elle parle déjà couramment l'anglais et le japo­nais et se débrouillé assez bien en français. « Je travaille pour le gou­vernement du Michigan et je dois souvent accueillir des délégations

étrangères. Je viens donc à Qué­bec pour perfectionner mon fran­çais. »

Pour Sheila c’est un plaisir de parler français. Elle prétend que c’est une langue romantique et douce à l’oreille. « Mais qu’elle est difficile à prononcer ! s’exclame-t- elle dans un soupir. C’est beau­coup plus facile de parler en an­glais ou en japonais qu’en fran­çais ! »...

C’est aussi l’avis de Frederico Lopez, un Mexicain né à Acapul-

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co. Dans un langage qui fait plus que confirmer ses dires il explique que les sons gutturaux de la lan­gue française sont extrêmement difficiles à articuler. « Mais pour le reste, ça ressemble beaucoup à l’espagnol. »

C’est la première fois que Fre­derico pointe le nez hors du Mexi­que. Il n’a pas assez d’yeux pour tout voir ! « Je pensais que la tem­pérature froide rendait les gens froids. Ça m’a vraiment surpris lorsque j’ai constaté la chaleur des Québécois. » La technologie avan­cée l’a aussi fortement impres­sionné. « Partout où l’on va il y a des machines ! » lance-t-il tout surpris.

Certains font la moitié du tour de la terre pour venir étudier le français à l’université Laval. C’est notamment le cas d’Akira Ida et de Kim Jong-Gyu qui sont arrivés

Piste d'accélération

Pont-Rouge porte en appel le jugement de la cour

| La municipalité de Sainte-Jeanne de Pont-Rouge a décidé de

jç porter en appel le jugement de la cour supérieure invalidant en 3 partie deux de ses règlements. Ceux-ci visaient à empêcher I désormais les grands rassemblements annuels de motards à la piste * d’accélération de l’endroit.

Sheila Worthy adore parler français mais trouve cette langue très difficile à prononcer.

du Japon et de la Corée il y a quelques mois. Qu’est-ce qui a le plus surpris le Coréen lorsqu’il a touché la terre québécoise ? La liberté...

Akira Ida et Kim Jong-Gyu sont venus d'aussi loin que du Japon et de la Corée pour venir apprendre le français à l'université Laval.

Après 34 ans de présence à Québec...

quitte le monde de la mode et ferme ses portes fin juillet

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Dans un même temps, la munici­palité a retiré sa demande d’in­jonction interlocutoire tout en maintenant son action en injonc­tion finale intentée principale­ment contre le propriétaire de la piste, M. Guy Drouin. D’ici à ce que le tribunal se prononce, les autorités municipales entendent faire pression auprès du gouver­nement pour que les activités de la piste soient conformes aux lois.

Dans l’action en injonction fi­nale. l’avocat de Sainte-Jeanne, Me Pierre Delisle, mentionnait d’ailleurs que lors des rassemble­ments de motards, le propriétaire de la piste et ses locataires contre­viennent à la Loi sur l’environne­ment, ainsi qu’à celles sur l’hôtel­lerie, sur la protection du terri­toire agricole et sur les permis d'alcool. Une porte-parole de la municipalité, Mme Line Morasse, mentionne cependant dans un communiqué de presse que la va­lidation des règlements de zonage demeure la priorité.

Tous ces démêlés juridiques ont pris naissance l’an dernier quand, à la suite du dernier ras­

semblement patronné par le grou­pe des Hell’s Angels, un groupe de citoyens avait fait circuler une pé­tition réclamant qu’un terme soit mis aux « retrouvailles » an­nuelles. Sous la pression, le con­seil municipal adoptait deux nou­veaux règlements de zonage ayant comme conséquence qu’il était dorénavant impossible aux motards de se rassembler à la piste.

Le propriétaire de la piste, M. Guy Drouin, répliquait en présen­tant une requête pour jugement déclaratoire afin de faire invalider les dits règlements. Il y a deux semaines, le juge Gilles Gauthier, de la cour supérieure, lui a en bonne partie donné raison et a dé­claré ultra vires les principaux éléments des règlements.

La veille, la municipalité avait demandé une injonction interlo­cutoire au tribunal. Confiants que la cour leur donnerait raison, les organisateurs avaient en effet mis en branle les préparatifs pour te­nir un troisième rassemblement à la mi-juillet.

À quelques jours de celui-ci, il d’ores et déjà acquis que l’événe­ment de 1989 se tiendra, d’autant plus que la demande d’injonction interlocutoire vient d'étre retirée.

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BERNIEREt le parc souterrain alors!Il existe un parc de stationnement souterrain (220 places sans

besoin d'une \ignette) sous la gare du Palais, ouvert au public. L’entree est placée entre deux bâtiments qui font partie du com­plexe de la gare, dans la rue de desserte du même nom. Malheu­reusement, si vous ne savez pas où c'est,

le panneau indicateur est telle­ment petit que vous passez, tout uroit pour continuer vers le sta­tionnement en surface, « devant la gare ».

Mardi dernier, je déplorais jus­tement le peu d'espaces à la dis­position des automobilistes de passage parce que les parcs en surface sont reserves aux clients possédant une vignette. Le vice- president du comité exécutif de Quebec, Jean-Paul Morency, s'est empressé de me contacter pour me parler du parc souterrain qui donne même accès directement à la gare par l’intérieur. Mais on y voit deux inconvénients. D’abord

le péage ($1) est automatique et il faut descendre de voiture pour prendre sa carte. Puis, à cause de l’absence de personnel, beau­coup de femmes ont peur de s'y aventurer seules.

Dix ans d'excellence

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Cet été si vous passez par Edmundston, au Nouveau-Bruns­wick, en « République du Madawaska », ne manquez pas de vous arrêter au Musee du Madawaska au centre universitaire Saint- Louis-Maillet Comme première activité, la Société historique a décidé de célébrer le 10e anniversaire de l’ensemble folklorique bien connu, Les Danseurs d’Ia vallée Saint-Jean Jusqu’au 4 sep­tembre, on expose des costumes portés par les danseurs au cours de leurs 10 années d’existence et de leurs nombreuses tournées en Europe. Heures d’ouverture : 9 h à 19 h, tous les jours.

Médaille de bravoure

Deux Québécois ont reçu la médaillé de bravoure du gouver­neur general du Canada, Mme Jeanne Sauvé II s’agit du pompier Marcel Marceau, de Quebec, et de Doris IXoreau, de Saint-Ray­mond de Portneuf. Tous deux ont fait preuve de bravoure en sauvant deux hommes dans des incendies.

On se rappellera que le 24 juin 1987, un incendie fit quatre victimes dans une maison de chambres au 317 est rue Saint- Joseph. M. Marceau réussit à en sauver une cinquième qui avait cessé de respirer et dont le coeur avait arrête de battre. En vain, il se mit ensuite à la recherche d’une autre victime aperçue plus tôt à une fenêtre. Il sortit du brasier quand il s’aperçut qu’il ne lui restait que quelques secondes d’air comprimé.

Le 29 novembre de la même année, à Saint-Raymond, M. Noreau a sauvé un voisin prisonnier dans son sous-sol à la suite de l’explosion d’un poêle à combustion lente. Incapable de péné­trer dans la maison par l’avant à cause de la fumée trop dense, il adécouvert une porte arrière qui donne sur le sous-sol et l’a enfoncée avec l’aide de trois autres personnes. Il a appelé la victime qui lui arépondu avant de perdre conscience. Avec des serviettes humides et une lampe de poche, il a dû se reprendre par deux fois avant de localiser l’individu et le trainer jusqu’à la sortie, sain et sauf.

Il y a trois décorations pour acte de bravoure au Canada : la Croix de la Vaillance, l’Étoile du Courage et la Médaille de la Bravoure Depuis leur institution en 1972, 15 croix, 318 étoiles et 944 médailles ont été remises a des citoyens canadiens.

La Société historique

La Société historique de Québec vient de se donner un nou­veau conseil d’administration pour la prochaine année. Marc Beaudoin a été élu président, Monique Duval est Ire vice-prési­dente, Jean-Claude Hébert est 2e vice-président, Yves Beaure­gard est secrétaire et Jacques Boutet devient trésorier. Et non, notre chère Monique, présidente sortante, n’a pas voulu solliciter un second mandat, sa santé ne le lui permettant pas. Mais vous voyez qu’elle demeure quand même très près des décideurs qui ont à maintenir l’intérét des quelque 600 membres de la société.

Quels cachottiers!

Quand on ne s’y attend pas, ça surprend. Jeudi dernier, à la réception en l’honneur de Robert Gillet, j’ai d’abord reconnu Gilles Fréchette, jusqu’à tout récemment photographe du SO­LEIL pour Optimage avant qu’il ne soit victime d’une réduction de postes, puis le choc s’est produit quand sa compagne s’est retour­née. C’était Monique Deslauriers, elle aussi une ex-collègue jour­naliste et éditorialiste du journal, aujourd’hui PDG d’Office Plus (location d’espaces et de services de bureaux).

Elle m’avait parlé récemment de son nouvel ami, refusant catégoriquement de me dire son nom même si on se connaît depuis 25 ans. Et voilà que je rencontre le « couple » tout à fait par hasard chez Chaz. C’était leur première sortie « officielle » dans le milieu des communications québécoises où ils sont tous deux connus.

Quels cachottiers !

En breL.en bref...en

Fernand Marcotte Jrn'a\ama\s été actionnaire du Club Mont- Tourbillon, comme me l’a bien expliqué Henri Rinfret, directeur et co actionnaire du Club Mont-Tourbillon de Lac Beauport avec Michel ISIoél Lors d’un bref échange avec l’ancien champion de boxe à la sortie du mariage de Andy Dépatie, j’avais conclu sur une mauvaise impression que M Marcotte avait déjà été mélé à l’administration du club, ce qui a fait sursauter M Rinfret Depuis 10 ans, ce dernier et M. Noël sont les uniques propriétaires de l’un des plus « beaux » terrains de golf de la région. — Le pharmacien Pierre Sylvestre, rue Bourlamarque, refusait depuis longtemps de vendre à la chaîne Jean Coutu. Il a préféré vendre finalement aux jeunes pharmaciens Caron et Bern/er qui sont déjà établis sur la côte du Palais. — Au dernier congrès de l’Association des archi­vistes du Québec, à Montréal, Ginette Noël, archiviste de la Ville de Québec, a reçu le prix d’excellence annuel de l’association au nom de l’organisme qu’elle dirige. C’est une reconnaissance im­portante pour la qualité des archives de la capitale.

Vous pouvez joindra I auteur de cette chronique de 9 h à 12 h, du mardi au vendredi, au numéro 647-3394.

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A-6 Québec, Le Soleil, mardi 4 juillet 1989

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/^ s r/{ //x fiers i/e.s adultes québécois prennent des vacances cet été

Hébergement, beau temps et «bouffe» sont en tête de listeLes deux tiers des adultes de tout le Québec avaient l'intention, au mois de juin dernier, de prendre des vacances au cours de l’été. Ceux qui resteront à la maison en vaquant au boulot habituel se retrouvent en plus forte proportion chez les 55 ans et plus (40 %) et les ménagères ( 41 %). I-i proportion augmente lorsque le niveau de scolarité ou le revenu familial diminue. Enfin, 44 % des gens avouent qu ils n'ont, à un certain moment, pas pris de vacances pendant l’été durant l’une ou l'autre des cinq dernières années Les personnes à faibles revenus comptent pour unelarge part de cet éventail.

textes de CLAUDE VAILLANCOURT le soleil

Ce sont la quelques-unes des prin­cipales données du sondage « Omnibus » Sorécom-LE SO- 11 II -CKAC réalisé entre le 13 et le 26 juin dernier.

Mais ce qui étonne le plus, dans l une des rares enquêtes du genre effectuée pour le compte des grands médias d’information, ce sont les éléments qui jouent un rôle important dans le choix de l endroit où les Québécois veulent passer leurs vacances.

Alors que plusieurs seraient tentes de croire que le facteur coût constitue la première préoc­cupation des futurs vacanciers, le sondage révélé que les Québécois, dans une large proportion, pen­

sent d'abord aux commodités d hebergement, « au beau temps garanti » et à la qualité de la nourriture.

En effet, pour 67 % des répon­dants, les commodités d’éberge- ment jouent un rôle plutôt impor­tant dans le choix de l'endroit où passer des vacances. « Les ques­tions de commodités doivent être prises dans un sens global, a com­menté une porte-parole de Sore- com. Mme Claire Laracharité. Il faut y voir autant l’accessibilité, que le confort et le prix. » Une ventilation des réponses permet de voir que la question des com­modités de logement intéresse da­vantage les gens au fur et a mesu­re qu’ils prennent de l’âge. Soixante-dix pour cent des gens de la clientèle des 35-54 ans y ac­corde une grande importance tout

comme 81 % des plus de 55 ans. Les chiffres s’inversent quand on examine la catégorie des 18-24 ans et des 25-34 ans. Pour ces der­niers, les proportions respectives sont de 60 et 59%.

Notons enfin que, chez les gens les moins scolarisés, soit avec moins de neuf ans d'études, ren­contres aussi en bonne partie chez les plus âgés, 84 % d’entre eux ac­cordent une importance réelle a ce sujet.

Pour l'assurance d’un beau temps, ce sont les personnes àgees et, encore là, les moins sco­larisées, qui manifestent le plus d’intérêt à cette question. Alors que 65% des Québécois souli­gnent l’importance de cette op­tion, on note que cet element joue un rôle premier pour 76% des 55 ans et plus et 82 % des moins sco­larisés. Notons aussi que cette question préoccupé davantage les allophones (72%) que les Québé­cois francophones (66%) ou an­glophones (50%). Les gens de la region de Québec (71 % d'entre eux) y songent plus que ceux de la region de Montréal (64%).

Et quant au troisième facteur

principal, la nourriture, il est la préoccupation de 63 % de tous les répondants même si, cette fois en­core, les personnes âgées y mon­trent un intérêt certain avec une interrogation pour 83% d’entre elles.

Autres facteurs

Que dire enfin des notions de coût, de distance, de dépayse­ment, de plages, de taux de chan­ge, d’activités pour les enfants et de langue?

Là encore quelques surprises malgré certaines constatations évidentes. Après les trois facteurs principaux que sont les commo­dités d’hébergement, le beau temps garanti et la nourriture, le coût des vacances projetées et la présence de plages viennent à part égale dans la préoccupation des Québécois. Cinquante-quatre pour cent des répondants y son­gent sérieusement dans leur prise de décision. La question des coûts fait plutôt la réflexion des allo­phones (68 %) tandis que celle des plages influence assurément les 18-24 ans puisqu'il s’agit d’une question importante pour 68 % d’entre eux.

Quant à la possibilité de se fai­re comprendre dans leur langue, c’est un point majeur pour 53 % de la population du Quebec. On constate toutefois que chez les personnes àgees (65 % d’entre elles) et les faibles scolarisés (66% d’entre eux), la possibilité de se faire servir dans sa langue constitue un élément primordial dans la détermination des lieux de vacances. Chez les personnes dont la langue maternelle est l’an­glais, la question de la langue n’est pas un problème puisque 59% d’entre elles répondent né­gativement à la question. On cons­tate enfin que plus le revenu fami­lial est élevé, moins la question de la langue préoccupe les gens. Dans les foyers où le revenu fami­lial ne dépasse pas $19,000, c'est une préoccupation importante pour 67 % des gens.

La proportion diminue à 58 % dans la zone des $20,000-$29,000, à 52 % dans les $30,000-$49,000 et à 38 % dans les $50,000 et plus.

Les spécialistes de l’industrie du voyage vont de leur côté ap­prendre par ce sondage que plus une personne vieillit, plus le fac­teur dépaysement joue un rôle im­

portant dans le choix de I endroit où passer des vacances Pour l’en­semble de la population du Que­bec, cet aspect intéressé 44 % des gens. Mais ce pourcentage est de 32 dans le groupe des 18-24 ans, de 42 dans celui des 25-34 ans, passe a 46 dans la categone des 35-54 ans et a atteint 48 dans le groupe des 55 ans et plus.

L’accessibilite des enfants à des activités représente un élé­ment plutôt important pour seule­ment 37% de la population du Québec. Les ménagères, dans une proportion de 51 %, y pensent ce­pendant plus que les autres. Chez les groupes linguistiques, l’impor­tance varie beaucoup : 27 % chez les anglophones, 38 % chez les francophones et 44 % chez les Québécois issus d'une autre lan­gue maternelle.

Enfin le facteur le moins déter­minant est celui de la distance puisqu’il est considéré comme un élément « plutôt important » par seulement 34 % de la population du Québec. Dans ce cas-ci, l’im­portance s’accentue au fur et à mersure que la population vieillit. Elle va de 27 % chez les jeunes à 42 % chez les 55 ans et plus.

Quatre vacanciers sur dix visiteront Québec Destinations privilégiées des vacanciers québécois qui sortiront du Québec

Près de quatre vacanciers sur dix, soit exactement 39 % des cens habitant a l’extérieur de l'agglomération urbaine de Québec, prévoient passer quelques jours dans la Vieille Capitale au cours de l'été qui vient de s'amorcer. Cette proportion est par ailleurs plus élevée chez les vacanciers des régions autres que la métropole (16 %) que chez ceux de la ville du maire Jean Doré (35 %).

%La côte est des États-Unis 33D’autres régions des États-Unis 17L'Ontario' ou les provinces de l’Ouest 16Les Maritimes 10L’Europe 9Ailleurs dans le monde 6Destinations combinées 4Sont indécis 5

Le sondage Sorécom-LE SOLEIL-CKAC, réalisé entre le 13 et le 26 juin, révèle entre autres que parmi les vacanciers québé­cois qui vivent à l’extérieur de l'agglomération urbaine de Mont­real. 41 % prévoient passer quel­ques jours’ a Montréal, ce pour­centage étant sensiblement le même selon les regions de rési­

dence des vacanciers.Enfin, environ 57% des vacan­

ciers québécois planifient passer quelques jours dans les autres ré­gions du Québec alors qu'environ 13% d’entre eux passeront leurs vacances dans leur propre région

Autres faitsL’enquête commandée par les

médias d'information permet aus­

si d'établir que la très grande majorité des Québécois passeront leurs vacances avec d’autres per­sonnes.

Dans ce tableau, les en­fants comptent pour 53 %, le con­joint pour 74 %, les autres parents pour 51 %, les amis pour 64 % et les groupes organisés pour 10 %. Les allophones ont une nette ten­dance à passer leurs vacances avec leurs parents tandis que les personnes âgées le font en grou­pes organisés.

Le tiers des adultes du Québec (33 %) se disent aussi des adeptes du camping et cette proportion est plus élevée chez les hommes que chez les femmes (37 % contre

29 %) et augmente lorsque l’âge diminue, soit 53 % chez les 18-24 ans, 41 % chez les 25-34 ans, 30 % chez les 35-54 ans et 17 % chez les 55 ans et plus.

Finalement, plus d’un Québé­cois sur deux (55 %) dit qu'il lui est arrivé de ne pas quitter sa ré­gion durant ses vacances au cours des cinq dernières années. Cette proportion est plus élevée chez ceux dont le revenu familial est inférieur à $30,000 (63 % contre 49 %).

Grands voyageurs, les habi­tants de tout le Québec ont déjà visité d’autres régions extérieures (80 %), les Etats-Unis (69 %), de même que l'Ontario et les pro­

vinces de l’Ouest (57%). Mais la décision finale revient pour l’en­semble au couple: 43 % des hom­mes disent prendre la decision fi­nale contre 41 % des femmes. Mais, en bout de ligne. 44 % des gens prennent la décision en cou­ple.

La méthodologie du sondageLe sondage a été réalisé dans le cadre d'un « Omnibus Région ». C’est l’Institut de cueillette de l'information

Les destinations de rêve des Québécois

%Un pays d’Europe 12Europe 5France 8Grèce 3Floride 6Californie 4Regions des Etats-Unis 3Hawaii 12Iles du Sud 10Mexique 3Bord de la mer (Sud) 2Amérique du Sud et centrale 2Australie 4Moyen-Orient et Afrique du Nord 2Pays asiatiques 4Régions du Québec 5Régions canadiennes 6Autres 3Aucune 1Ne savent pas 7

La Vieille Capitale est au menu de vacances de 39 % des gens habitant à l’extérieur de l agglomèration urbaine de Quebec.

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(INCI) qui a réalisé les entrevues depuLs son central téléphonique du 13 au 26 juin 1989.

Le plan d’échantillonnage a été conçu de telle sorte que l’échantil­lon soit représentatif de la popula­tion du Quebec ayant le droit de vote, c’est-à-dire ayant 18 ans et plus et ayant sa citoyenneté cana­dienne (4,910,000 personnes en 1986). L’échantillon a été tiré au hasard systématique des an­nuaires téléphoniques des régions administratives du Québec. Au to­tal, 1,983 noms ont été sélec­tionnés au prorata de chacune de ces régions. De ce nombre, 331 cas ont été identifiés comme non admissibles.

Des 1,652 cas admissibles, 940 ont ete interviewes. Les autres cas (712) se distribuent comme suit : pas de réponses apres six appels (15%), refus de repondre (25 %), absence ou maladie (3%).

Le taux de réponse s'établit à 57% de l’échantillon final (1,652) pour l’ensemble du Québec. L’er­reur échantillonnale normale ap­plicable aux résultats d'un échan­tillon de 1,000 personnes varie de 1.38 à 3.16 points de pourcentage avec un seuil de probabilité de 95 % et les résultats ont été pon­dères en fonction de la région, de l’âge et du sexe des répondants de façon à corriger les distorsions.

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Hier matin, a Matignon, le chef du Parti québécois Jacques Parizeau s est entretenu durant 45 minutes avec Michel Rocard Pourtant, au debut de son voyage il y a trois semaines, il ne devait pas être reçu par le premier ministre français

45 minutes d'entretien avec Michel Rocard

Parizeau souhaite le retour aux relations bilatérales avec ParisPARIS — « Il est grand temps, qu’entre la France et le Québec, on en revienne à des relations bilatérales directes, et qu’on abandonne le cadre triangulaire », a déclaré, hier soir, à Paris,M. Jacques Parizeau qui achève une tournée de trois semaines en France.

par JEAN PAUL BURY de la Presse canadienne

Le chef du Parti québécois qui a eu, hier matin, trois quarts d’heure d’entretien en tète à tête, avec M Michel Rocard, le chef du

gouvernement français, a expli­qué devant la presse qu’il était en somme venu remenre les pen­dules à l’heure à Paris. « J’ai été étonné de voir à quel point cer­tains milieux politiques français connaissaient bien les problèmes du lac Meech, mais aussi de voir

que l’accord avait fait naître de grands espoirs, en France » et donc créer un confortable mais faux climat de paix, a déclaré M Parizeau.

L’ancien ministre des Finances qui s’est également entretenu, hier, avec M. Laurent Fabius, le président de l’Assemblée nationa­le, a donc mis en garde ses interlo­cuteurs en leur affirmant que l’ac­cord du lac Meech était « flambé » et que par voie de conséquence,

les relations entre Paris et Québec devaient revenir à ce qui, selon lui, « correspond à l’attente de nombreux amis fidèles du Québec à Paris » Sans vouloir toutefois préciser si le premier ministre Ro­card comptait au nombre de « ces amis », M. Panzeau a déclaré que le chef du gouvernement français l’avait « bien compris ». Nouvelles perspectives

« Il est clair aussi pour les Fran­çais que l'échec du lac Meech va aussi faire naître quelques pers­pectives nouvelles ; autre chose, c’est-à-dire la souveraineté », a poursuivi M. Parizeau. Dans ces conditions il faudra, selon lui, « abandonner les parties de bil­lard » et « ne plus jouer la bande » entre Paris, Québec et Ottawa. D’après le chef du PQ, l’échec des grands dossiers, comme celui des sous-marins, des bombardiers d’eau Canadair par exemple sont autant d’exemples de l’échec du dialogue triangulaire.

M. Parizeau n’a pas caché qu’à Matignon, chez le premier minis­tre Rocard, on attendait de voir les résultats des prochaines elections de l’automne, avant d’infléchir la politique française. « C’est bien compréhensible », a commenté le chef du PQ qui a tenu à tirer un bilan très positif de son voyage. « Je savais dès le début qu’on avait pas mal de courant à remon­ter. Mais je pense que la pente sera moins pénible que prévu, ajoutant : la porte est plus entrou­verte que je ne le pensais il y a trois semaines ».

Le chef du Parti québécois doit rencontrer, aujourd’hui, le minis­tre de l’Intérieur, M. Pierre Joxe, et le premier secrétaire du Parti socialiste, M. Pierre Mauroy, avant de regagner Montréal, de­main.

Les religieuses de Sherbrooke ont recommencé à se nourrirSHERBROOKE (PC) — Les 130 religieuses qui ont été terrassées par une gastro- entérite, depuis mardi de la semaine dernière, à la maison-mère des Petites soeurs de la Sainte-Famille, de Sherbrooke, ont recommencé à se nourrir légèrement, hier, et, selon soeur Madeleine Dauphinais, infirmière-chef de la communauté, il leur faudra vraisemblablement une

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Jean-Guy Gagnon, du départe­ment d’hygiène publique de Sher­brooke, a confirmé pour sa part, hier, que des échantillons des ali­ments consommés par les religi­euses, mardi dernier, ont été ex­pédiés à Québec, hier, et que les analyses débutent aujourd’hui même dans un laboratoire appar­tenant au gouvernement.

Les résultats de ces analyses ne seront toutefois pas connus avant vendredi, ou, au plus tard, lundi.

Quant à l’autopsie qui a été pratiquée, hier, sur le corps de soeur Thérèse Bergeron, décédée, jeudi dernier, ses résultats seront vraisemblablement dévoilés aujourd'hui par le coroner lui- même, le Dr Jacques Corbeil. Cet­te religieuse était malade avant l’épidémie de gastro-entérite.

Au cours des prochains jours, les 130 religieuses devront répon­dre à un questionnaire préparé par le département de santé du centre hospitalier universitaire de Sherbrooke. Selon le Dr Marie Jo- doin, chef de ce département, il est essentiel, dans les circonstan­ces, de savoir ce que les religieu­ses ont consommé exactement, mardi dernier, et d’identifier posi­tivement l'aliment contenant la bactérie de salmonellose de type D.

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Québac, Le Soleil, merdi 4 juillet 1989 LE QUEBEC A-9

Concentrées en Gaspésie et à Trois-Rivières

Les infirmières de la CEQ à leur tour accentuent les moyens de pressionLes quelque 3,500 infirmières affiliées à la Centrale de l’enseignement du Québec (CEQ) ont à leur tour accentué les moyens de pression dans une soixantaine d’établissements de santé au cours de la fin de semaine. Celles-ci ont refusé de travailler lorsque le personnel de base absent n’était pas remplacé.

par GILLES BOIVIN LE SOLEIL

Une quinzaine de centres hospita­liers de la region de la Gaspesie et celle de Trois-Rivières — où est concentré le gros des effectifs in­firmiers de l’Union des infirmiers et infirmières (CEQ) — sont parti­culièrement touchés par la reprise des moyens de pression de ce groupe.

Quelque 45 centres d'accueil et CLSC font également l’objet des moyens de pression de ce groupe d’infirmières. Dans ces institu­tions, les infirmières refusent en outre d’effectuer des tâches admi­nistratives (les infirmières se chargent normalement du rempla­cement du personnel absent dans les centres d’accueil) ou cléricales (comme l’entrée de données sta­tistiques sur ordinateur dans les CLSQ.Grèves de cinq jours

Déjà, au début de juin, l’UlQ

avait eu recours à de telles me­sures pour accélérer le processus de négociation et « dénoncer le style de gestion de ces institutions de santé qui ne remplacent même pas le personnel absent », a pré­cisé la présidente de l’Union, Mme Louise Chabot.

Le 18 juin, les syndiquées de la Gaspésie avaient même occupé la route 132, à Sainte-Flavie, pour in­former la population de leurs do­léances. Une autre journée d’in­formation du même genre est prévue, en août, dans la région de Trois-Rivières.

Ces infirmières refuseront éga­lement d’effectuer du temps sup­plémentaire rétribué à 150% et exigeront plutôt le taux double. A compter du 16 juillet, celles-ci au­ront également recours aux pauses collectives pour accentuer la pression.

Mme Chabot a indiqué que l’U­nion envisageait également de passer à l’étape de la grève géné­rale « pour cinq jours », à la fin

d’août, si la mediation en cours depuis la mi-juin n’aboutit pas à un règlement. La mediation prend en effet fin à la mi-août pour ce groupe de syndiquées. « Le gou­vernement ne nous a m^me pas encore déposé une offre compa­rable à celle sur laquelle une en­tente de principe est intervenue avec la FIIQ », a précisé Mme Chabot.

Vote à la FIIQDu côté de la Fédération des

infirmiers et infirmières du Que­bec (FIIQ), quelque 300 syndicats doivent encore se prononcer jus­qu’au 7 juillet sur l’entente de principe conclue il y a une dizaine de jours. La plupart des syndicats locaux qui se ont tenu des assem­blées générales la semaine der­nière ont rejeté l’entente.

« Nous attendrons le résultat du vote dans tous nos syndicats avant de décider de la marche à suivre », a indiqué une porte-paro-

MONTRÉAL (PC) — Le premier ministre du Québec, M. Robert Bourassa, a réitéré dimanche soir son refus de rouvrir l’entente de principe conclue il y a 10 jours avec la Fédération des infirmières et infirmiers du Québec (FIIQ).« $600 millions sur trois ans, on considère que c’est la limite de la capacité de payer des contribuables, je ne vois pas comment on peut aller plus loin », a déclaré M. Bourassa au quotidien La Presse.

Que fera le gouvernement si les

le de la FIIQ. Mme Regime Lau­rent. La FIIQ a mis un terme à ses moyens de pression après l’accep­tation de cet accord de principe par son conseil federal, il y a un peu plus d'une semaine.

A l’Association des hôpitaux du Quebec, on souhaite évidemment que la FIIQ n’enclenche pas une reprise des moyens de pression pour forcer une réouverture de la négociation. « Pour le moment nous n’avons reçu aucun mandat du Conseil du Trésor pour rouvrir cette négociation bien que la ten­dance semble indiquer un rejet de l’entente de principe avec la FIIQ », a précisé un porte-parole de l’AHQ, M. Robert Nadon.

L’accord conclu il y a dix jours prévoyait une augmentation de 4% pour 1989, 4.5 % en 1990 et 4% en 19991. Le gouvernement consentait également un reposi­tionnement salarial supplémen­taire de 2.5 % en 1990 et de 0 à 4% en 1991.

infirmières rejettent ses offres ? Loi spéciale ? Décret ? « On verra a ce moment-là. Je demeure con­fiant que l’exécutif du syndicat va adopter une attitude responsa­ble », a répondu le premier minis­tre.

M. Bourassa a répété qu’à son avis, la reprise des pourparlers, après la conclusion d’une entente de principe, entacherait la crédibi­lité de tout le processus de négo­ciation dans le secteur public. « Ça compliquerait les autres né­gociations, c’est le moins qu’on puisse dire. Il y aurait une incita­tion pour les syndicats à accepter une entente, quitte à ce que la base la refuse et qu’on revienne en demander plus. Dans de telles conditions, comment les parties pourront-elles réellement vouloir arriver à une entente ? »

Interviewé lui aussi par La Presse, le chef de l’Opposition of­ficielle à l’Assemblée nationale, Guy Chevrette, a rejeté cet argu­ment du revers de la main. « Ça prouve que M. Bourassa ne con­naît rien dans le système de négo­ciation et dans le fonctionnement de la démocratie syndicale », a dé­claré celui qui fut en 1972 négo­ciateur en chef de la CEQ.

« Non seulement ce qui se pas­se ne brise pas le processus, mais c’est le processus dans ce qu’il a de plus démocratique. Si les lea­ders syndicaux décidaient sans consulter leurs membres, M. Bou­rassa dirait que les syndicats ne sont pas démocratiques. »

M. Chevrette croit donc que le gouvernement devrait reprendre le dialogue avec la Fédération des infirmières et infirmiers du Qué­bec (FIIQ). «Ce qui ne veut pas dire qu’il doit être irresponsable dans sa façon de négocier », prend-il soin d’ajouter.

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Bourassa refuse de renégocier à la hausse

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CHAMPAGNEBenoît place ses dames

D eux autres femmes pourront joindre les rangs de cette cha­pelle ardente d’auto-ensencement qu’est la confrérie des sous-mi- mstres du gouvernement du Quebec. Deux femmes, ni jeunes ni vieilles, qui sortent toutes les deux du bunker où elles travaillaient au ministère du Conseil executif, particulièrement près de Henoit Morin, secretaire general et greffier du Conseil executif. Preuve est donc faite qu’il n’y a pas que les ami(e)s de Mario Bertrand, le chef de cabinet du premier ministre, qui sont susceptibles d’ètre nomme(e)s sous-ministre Benoit Morin peut lui aussi, à l’occa­sion, bien parrainer un plan de carrière dans la fonction publique québécoise.

Deviendront donc sous-ministre, dès le 5 septembre, Suzanne Masson et Lise Morency Mme Masson. 41 ans, est nomme sous- ministre adjointe au ministère des Communautés culturelles et de l’Immigration. Avocate de profession, elle travaillait, depuis juillet 1980, comme adjointe au secretaire general du gouvernement. Adjointe donc de Benoit le naïf comme l’ont surnomme « les redresseurs ».

Mme Morency, 42 ans, est nommée sous-ministre associée au ministère de la Justice. Elle aussi est avocate de profession et elle aussi est une adjointe de M. Monn, oeuvrant depuis 1987 comme secretaire generale associée à la legislation. Si Mario l’abrasif place ses pions, le moins que l’on puisse dire c’est que Benoit le naïf place ses dames.

Attention aux imposteurs !

Dans le premier numéro d’une toute nouvelle revue qui vient juste d’être rendue publique, le ministère du Renevu nous met en garde contre les imposteurs.

Les employés du ministère du Revenu du Québec, est-il écrit, n’effectuent aucune sollicitation publicitaire dans l’exercice de leurs fonctions, pas plus qu’ils n’essaient de vendre des ouvrages de référence aux propriétaires d’entreprises ou aux commerçants qui reçoivent leur visite. Le ministère tient à faire cette mise au point à la suite de plaintes formulées par des mandataires de diverses régions du Québec qui ont été, au cours des derniers mois, la cible de fraudeurs qui se prétendaient à l’emploi du ministère du Revenu.

De plus, le ministère n’exige jamais que les mandataires achè­tent de la publicité ou des ouvrages de référence soi-disant essen­tiels. Il incite donc les citoyens à la prudence et leur conseille de ne conclure aucune transaction avec des individus qui hésitent à s'identifier ou dont l’attitude est douteuse. Ceux qui croient avoir affaire à de tels individus sont priés d'appeler la police.

Nouvelles fiscales

Cette nouvelle publication du ministère du Revenu a pour nom « Nouvelles fiscales du Québec ». Ce bulletin paraîtra cinq fois l’an, entre les mois d’octobre et de juin, à raison de quatre numé­ros de quatre pages et un de huit.

« Nouvelles fiscales du Québec » diffusera de l’information tant en matière d'impôts que de taxes. Il tentera de faire la lumière sur certaines dispositions des lois administrées par le ministère du Revenu du Québec.

Il est intéressant de noter que la conception de ce bulletin a été confiée presque exclusivement à des femmes et ce sont ces femmes qui écrivent, dans la premiere page du bulletin : « La forme masculine est utilisée en vu d'alléger le texte. » Bravo ! Elles ont compris. Il ne faut pas voir du sexisme partout.

Ces femmes sont : Michèle LaSanté, directrice des communi­cations ; Lilie Desjardins, coordonnatrice ; Lucie Girard, Manon Tremblay et Isabelle Turgeon au comité de rédaction ; et les réviseuses Mary Hilton, Monique Lachance et Charlotte Risi.

Dans toute cette équipe, deux gars seulement : Pierre Fortier à la rédaction et Raymond Bergeron à la production. Bonne chance les gars ! Et tenez la forme Parce que « la forme masculine allège le texte ».

Sous-ministre à la Santé

Juan Roberto Iglesias entreprendra le 14 août un mandat de trois ans comme sous-ministre associé au ministère de la Santé et des Services sociaux. M. Iglesias est, depuis 1986, membre du cabinet du doyen de la faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke et directeur des services professionnels du Centre hospitalier de Sherbrooke.

Direction des services

Le sous-ministre des Communications Jacques Pigeon annon­ce la promotion de Richard Sirois à titre de directeur de la Direc­tion des services et des réseaux à la Direction générale des télé­communications. M. Sirois était auparavant directeur des ressources financières à la Direction générale de l'administration, directeur des impressions et directeur des ventes à la Direction générale des publications gouvernementales.

Les grands bureaucrates

Presque toujours, chez les grands bureaucrates, la gestion se détériore rapidement et finit par n’étre que de l’administration.

Vous pouvez me (oindre, per téléphone, en composant le 644-4015, ou par la poste, en adressant votre courrier é la Tribune de la presse, 1050. rue Saint- Augustin, bureau 222, Québec, G1R 5A4.

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Page 10: 44 PAGES 3 cahiers - 1 7A8LOID a 35C Les Québécois rêvent

A-10 LE QUÉBEC Québec, Le Soleil, mardi 4 juillet 1989

Président de la FTQ depuis 25 ans

Louis Laberge demandera un autre mandatMONTREAL (PC) — Louis Laberge fête un double anniversaire cette année : il aura b5 ans et cela fera 25 ans qu'il est président de la Fédération des travailleurs du Québec.

Il n’est pas encore question de re­traite, puisqu’il cherchera une nouvelle fois a se faire élire a la tète de la FTQ, au congres de no­vembre prochain. Mais ce sera sans doute la derniere fois.

Comme il le dit lui-mème, « j'approche du moment où je se­rai prêt à me retirer ». Il ajoute : « Je n’aurai pas besoin de beau­coup d’encouragements ».

Ce n’est pas d’aujourd'hui que Louis Laberge est un syndiqué.

Déjà à 19 ans, se rappelle-t-il, « j’ai essayé d’organiser un syndi­cat aux United Shipyards et j'ai été congédié ».

C’était alors pendant la Deuxième Guerre mondiale et « organiser un syndicat n’était pas vu comme un geste patriotique » a ce moment-là. « J’ai été obligé d’aller a Canadair, sinon j’aurais été jeté en prison. J'ai commencé là en novembre 1943. Je suis deve­nu un membre du syndicat en 1944, de sorte que je suis, cette année, un membre du syndicat des machinistes depuis 45 ans. » En prison

Pendant ses 25 années à la pré­sidence de la FTQ, Louis Laberge en a vu de toutes les couleurs. En 1973 par exemple, il a été empri­sonne, avec les chefs des deux au­tres grandes centrales syndicales, pour avoir défié un ordre de retour au travail du gouvernement du Québec.

Diriger la FTQ, pour Louis La­berge, ce n’est cependant pas un travail. « C’est ma vie », assure-t- il.

« Je travaille avec du bon mon­de. Nous avons évidemment des désaccords, mais je ne travaille pas avec des collègues, je travaille avec des amis. Et il est possible de discuter avec un ami sans récrimi­nation. Ils demeurent vos amis.

« L'autre jour, quelqu’un m’a demandé ce que je pense de Ro­bert Bourassa. J’ai répondu que c’est un ami. Ce qui ne veut pas dire que nous n’avons pas eu nos désaccords. Mais c’est mon ami. »

Quelle a été, selon lui, sa plus grande contribution au mouve­ment ouvrier ? Il répond : « Quand j’ai été élu président pour la pre­mière fois, en 1964, nous avions 114,000 membres. Aujourd’hui, nous en avons 450,000, peut-être 475,000, maigre toutes les ferme­tures d'usines et d’autres pro-

Le syndicalisme est à peine toléré au Québec (Marcel Pepin)MONTRÉAL (PC) — « Le syndicalisme n’est pas vraiment accepté ici, au Québec, il est à peine toléré », dit M. Marcel Pepin, professeur de relations industrielles à l’Université de Montréal et figure de proue du mouvement syndical québécois au cours des années 1970.

President de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) jus­qu’en 1976. M Pepin parle de la Belgique comme exemple d’une société ou on accepte vraiment le syndicalisme. Les prestations de chômage sont distribuées directe­ment par les syndicats en Belgi­que, ou 70 % des travailleurs sont syndiqués. Dans les pays Scandi­naves. le taux de syndicalisation dépasse 80 %. Ce sont des sociétés où le syndicalisme fait partie des moeurs.

Même si la syndicalisation des salariés québécois se maintient ou même augmente actuellement, « le pouvoir syndical est aujour­d’hui plus faible qu’a la fin des années 1960 et pendant les an­nées 1970», constate M Pepin

A cette époque-la, « les syndi­cats avaient un grand impact dans la société québécoise, le gouver­nement consultait directement les dingeants syndicaux », dit encore celui qui fut condamné à la prison en compagnie d’autres chefs syn­dicaux, au début des années 1970, pour avoir défié le gouvernement de Robert Bourassa.

Aujourd'hui, note M Pepin, les syndicats sont non seulement con­frontes au chambardement des emplois dans une économie trans­formée, mais ils se butent aux nouvelles valeurs des jeunes et des femmes qui entrent sur le marché du travail. Au sujet des femmes, il faut se rappeler que les syndicats restent un monde d’hommes, dit-il.

blemes. Non seulement nous avons pu survivre, mais nous pre­nons de l’expansion » Libre-echange

Le problème de l’heure ? Le libre-échange avec les États-Unis. « Des salariés que nous représen­tons, certains vont perdre leur em­ploi. Et comme ils seront d’un cer­

tain âge, il sera impossible de les recycler pour un autre emploi.

« Les Québécois sont reconnus pour leur désir de rester au Qué­bec. En fait, vous ne pouvez même pas les déplacer d’une pa­roisse a l’autre. Ils aiment rester ou ils sont nés.

« Nous sommes persuadés que d’autres emplois vont être crées dans d’autres domaines. Mais quels autres domaines ? Quel gen­re d’emplois ? A temps partiel ?

Des emplois dangereux au salaire minimum ? De pauvres conditions de travail9 Qui sait ? C’est un nouveau champ de bataille pour le mouvement ouvrier »

Laberge, qui avait ete élu sans opposition lors des scrutins précé­dents et qui sollicitera un nouveau mandat en novembre prochain, indique néanmoins qu’il est « très près d’étre assez fatigué pour se retirer. Je n’aurai pas besoin qu’on me montre la sortie. »

M. Louis LABERGE

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