http://www.orbs.fr/decouvrir/orbs5/

Le lien ci-dessus ouvre la page d’accueil relative au numéro 5 de cette fructueuse revue de bibliothèque. Tout en détaillant un sommaire très éclectique, cet URL montre aussi, en haut et à gauche sur la couverture de cet exemplaire, le vitrail de la figure 1 : photographie de la rose d’Erwin von Steinbach décorant, à Strasbourg, la façade Ouest de la cathédrale Notre-Dame :

2

Sans exception, depuis le numéro 0, toutes les livraisons Orbs s’ornent d’un motif circulaire sur la première de couverture, au format 17 x 20 cm. Il y a donc vraisemblablement, au sein de l’équipe éditoriale, une intention délibérée de mettre l’accent sur une association entre cercle et carré. Il est de notoriété pu-blique que la Tradition associe le carré à la « Terre » et le cercle au « Ciel », dans le sens où Genèse I-1 entend ces deux domaines ; à savoir : la première à ce qui est mesurable et localisé, puis le se-cond au-delà, incommensurable et délocalisé. Ou bien, toujours dans l’Ancien Testament hé-braïque : la « Terre » assimilée à l’Égypte et le « Ciel » au désert du Sinaï. Les deux, bien sûr, n’al-lant pas l’une sans l’autre en ce qui concerne l’aventure humaine.

Ajourant le mur, la rose d’Erwin s’inscrit dans un carré :

h w hy

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En la choisissant pour donner le la de son numéro 5 (qualifié Le Monde d’Après), la rédaction d’Orbs annonce donc la couleur : manifestement, elle aspire à faire prendre en considération l’au-delà, via le support physique indispensable en l’occurrence. Dès lors, il n’est pas étonnant que la teneur des douze chapitres de cette livraison, majorés des « repérages », se focalise avec moult détails et brio sur l’interdépendance espace-temps et au-delà – comme le fit à sa manière en 1974 Space-time and beyond, le manuel de Bob TOBEN inspiré par Carlo SUARÈS. Le langage universel des nombres

Dans ce qui précède, un lecteur attentif remarquera combien nous avons mis l’accent sur les nombres. L’abécédaire latin et l’alphabet grec possèdent leur génie propre. Toutefois, celui de l’alephbeith hébraïque présente une particularité remarquable : celle d’associer à chacune de ses prétendues « lettres » (les authioth) le dynamisme ontologique propre au nombre corres-pondant. De la sorte – sur un autre niveau sémantique – la langue vernaculaire qui en résulte apparaît comme un véritable code alphanumérique, susceptible de révéler le mouvement spé-cifique qui se cache, figé, derrière chacun des 22 + 5 signes graphiques qu’il vaudrait mieux nommer dynamigrammes. Pour plus de précisions, voir ou revoir :

http://www.arsitra.org/yacs/articles/view.php?id=45&action=sur-les-nombres

À titre indicatif, nous reprendrons simplement ici le tableau 3 ci-dessous :

1

Cause Suscite Procrée

2

Polar ise Accouple Désunit

3

Tourbillonne Organise Véhicule

4

Fragmente holographiquement

Miniatur ise

5

Anime Actualise

Déséquilibre

6

Coordonne Interver tit

Transforme

7

Choisit Risque

Sélectionne

8

Potentialise Vir tualise Équilibre

9

Accomplit Conforme

Achève

Dès lors, sous son aspect artistique et décoratif, le langage muet et géométrique des concep-

teurs de cathédrales va se montrer des plus révélateurs. En voilà deux exemples :

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La rose de Strasbourg montre 4 x 4 = 16 pétales (le nombre des figures de géomancie1) composées de deux lancettes 2 x 16 = 32.

Seize en hébreu s’écrit (zT = 7.9, lus de droite à gauche). Ceci pour éviter l’utilisation de

yoh (owy = 6.10) : abréviation de (uhy = 6.5.10) : nom de Dieu, elle-même abréviation du Tétra-gramme hwhy = 5.6.5.10 – qui apparaît « en filigrane » dans Genèse I-1 quand on se libère de l’ordinaire présentation linéaire du texte (revoir le tableau de la page 2).

Avec un yod (y = 10) en provenance d’Elohim (traduit par « Dieu »), il se trouve donc un hé

(h = 5) pour animer le « Ciel » et un autre pour jouer le même rôle en ce qui concerne la « Terre ». Du coup, comment s’étonner que le N° 5 de l’Autre Planète inaugure une NOUVELLE

EXPLORATION, comme le précise d’ailleurs Charles Maxence LAYET dans son chapeau intitulé Le Monde d’Après ?

La découverte de la « Terre », mesurable et localisée, nécessite des facultés cérébrales bien

avancées. Or, de nos jours à l’échelle humaine, la logique rationnelle s’avère une faculté rela-tivement commune. La tête discursive jouant son rôle en la matière, aucune difficulté n’apparaît donc à ce niveau quant à de nouvelles découvertes.

Mais concernant le « Ciel », incommensurable et délocalisé, quel moyen d’investigation

mettre en œuvre puisque la raison démonstrative et spéculative n’y a pas accès ?

http://www.strasbourgphoto.com/la-rosace-de-la-cathedrale-de-strasbourg/

1 Voir utilement à ce sujet : Robert FLUDD. Traité de géomancie (DE GEOMANTIA). Étude du macrocosme, annotée et traduite pour la première fois par P.-V. Piobb. Éditions Dangles – Paris – 1947.

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Examinons à nouveau la rose d’Erwin, dont la figure 4 montre en détail l’extrémité de chaque rayon constitué de deux lancettes dont – au passage – il conviendrait de se pencher sur les couleurs turquoise et verte au niveau de la poitrine et de la tête de ce qui s’apparente à des personnages. Nous voici donc en présence de 2 x 16 = 32 éléments.

Dans la langue d’Abraham, le nombre trente-deux s’écrit (vl = 2.30). Ce schème, prononcé

lev, n’est rien d’autre qu’un cœur, en tant que siège de la volonté, du jugement, de l’intelli-gence, de la conscience, etc. – facultés qui s’éprouvent bien plus qu’elles ne se mesurent.

Chacune des authioth pouvant se développer, il est possible de savoir quel est l’aboutisse-

ment d’un schème (en réalité d’une « équation », qui est à elle-même sa propre solution).

Développements Désignations

v l Cœur

y m Chacun. Qui – Génitif de (Mym = 600.10.40) : eau, source, origine

t d Foi. Jugement, punition. Loi, décret, ordre, injonction

Figure 6. Entre autres : les origines et les prérogatives de la « Tête » et du « Cœur »

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Le Ciel schamaïm (Mym© = 600.10.40.300) peut s’entendre : les deux spirales du chine (© = 300) – toujours à l’extérieur de la « cellule » (de notre organisme) – venant de l’au-delà fécon-der l’eau maïm (Mym = 600.10.40) nous constituant à 60 ou 80 %, en vue de la faire rayonner.

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Le temps et l’espace

Nous connaissons d’ordinaire trois modalités du temps : le passé, le présent et l’avenir. Quant à sa nature intrinsèque, elle demeure bien souvent une énigme. En février 1931, voilà ce qu’en disait l’auteur – entre autres – du Mémoire sur le retour du rabbi qu'on appelle Jésus2 :

L’inconscient et le temps

Graphiquement, le triangle équilatéral est mis en rapport avec le temps. Quant à l’espace

géographique, le carré des quatre points cardinaux Nord, Sud, Est et Ouest le caractérise et va correspondre, chez l’être humain, aux quatre notions gauche, droite, avant et arrière. Pour que ces deux polygones se « marient » dans le cercle, celui-ci doit comporter 3 x 4 = 12 divisions – comme pour le zodiaque de la rose Ouest de la cathédrale Notre-Dame de Paris, par exemple.

Le monde spatio-temporel EXISTE. Mais, comme le subodore Maxence LAYET, il EST un

« autre monde » qui tout à la fois pénètre le nôtre et lui est bien souvent étranger, au-delà de ce que nos cinq sens sont en mesure de percevoir. Autrefois spéculation pure et incontrôlable, le « Ciel » de la Genèse s’avère de nos jours une indéniable réalité grâce à la technique. Lorsque nos déclenchons à distance l’ouverture ou la fermeture de nos portières de voiture, par exemple, à l’aide d’une simple pression sur une clef se trouvant dans notre poche, comment nier encore la présence effective de l’indécelable ? Mais il reste encore du grain à moudre ; ne serait-ce que par son indéniable beauté révélatrice, la revue Orbs nous y aidera pour une bonne part. 2 Carlo SUARÈS. Mémoire sur le retour du rabbi qu'on appelle Jésus. Éditions Robert Laffont – Paris – 1975.

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L’« autre monde » et l’extase

Est-il concevable d’envisager un tel rapprochement, à condition de préciser de quoi il re-tourne ? Au vocable EXTASE, le Nouveau Larousse illustré en sept volumes – sous la direction de Claude Augé – précise notamment :

De son côté, en ouvrant https://fr.wikipedia.org/wiki/Extase nous trouvons l’article ci-des-sous et la représentation de Marie-Madeleine, dont la position des mains ramène à celles de la jeune femme debout, montrée à la figure 6 de la page 5.

Dès lors, laissons aux curieux de nature le soin de vérifier la pertinence de la succession :

Radioactivité —> ionisation —> Soleil —> Messie —> cœur —> amour. Non exhaustif, loin s’en faut, le présent compte rendu de lecture n’est que descriptions de

ce que peuvent faire surgir – chez tout honnête homme du XXI° siècle – l’observation et la contemplation d’un vitrail circulaire, mis en vedette sur la première de couverture d’un pério-dique remarquable. Or, s’il est nécessaire de pouvoir disposer de la recette d’une tarte aux pommes pour savoir qu’un tel dessert peut éventuellement exister, la manière d’opérer n’est pas suffisante. Encore faut-il, ensuite, mettre la main à la pâte pour la confectionner ; puis, dernière étape et non des moindres, la déguster soi-même ☺ !

Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.

Matthieu XI-15

Marie-Madeleine en extase au pied de la croix par Guido Reni.