351 le premier job de ces chefs d'etat) - … · d'affaire, c'est la politique qui...

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QUEL JOB PERMET D’ETRE PRESIDENT ? QUEL A ETE LE PREMIER JOB DE CES CHEFS D'ETAT ?

Avocat, médecin, enseignant, ou même prêtre, fleuriste, chanteur, trompettiste ou vendeur de cacahuètes... Il y a une vie avant un mandat de président ou de chef de gouvernement. Blaise Compaoré, Nicolas Sarkozy, Barack Obama, Vladimir Poutine, Gordon Brown, Silvio Berlusconi, Angela Merkel... Que faisaient-ils avant de s'engager en politique ? Des petits boulots aux grandes responsabilités, découvrez les premiers jobs de chefs d'Etat et quelques anecdotes inattendues.

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QUEL JOB PERMET D’ETRE PRESIDENT ? QUEL A ETE LE PREMIER JOB DE CES CHEFS D'ETAT ?

Avocat, médecin, enseignant, ou même prêtre, fleuriste, chanteur, trompettiste ou vendeur de cacahuètes... Il y a une vie avant un mandat de président ou de chef de gouvernement. Blaise Compaoré, Nicolas Sarkozy, Barack Obama, Vladimir Poutine, Gordon Brown, Silvio Berlusconi, Angela Merkel... Que faisaient-ils avant de s'engager en politique ? Des petits boulots aux grandes responsabilités, découvrez les premiers jobs de chefs d'Etat et quelques anecdotes inattendues. � Blaise Compaoré : Officier de l’armée burkinabé

Après son baccalauréat série D, il intègre l'Ecole militaire Inter-armes du Cameroun (EMIAC) avant d’effectuer des stages de perfectionnement dont celui d'Officier para à Pau (France). Le président du Faso intègre les rangs de l’armée burkinabé en Juillet 1975 avec le grade de Sous-lieutenant et sera affecté à la Compagnie d'Intervention aéroporté de Bobo-Dioulasso, Aide de camp du Chef d'Etat major des Armées et Commandant du Centre national d'entraînement commando (CNEC) à Pô. En 1983 il occupe le poste de

Ministre d'Etat délégué à la Présidence, puis Ministre d'Etat chargé de la Justice. En octobre 1987, à la faveur du Mouvement de Rectification, Blaise Compaoré devient Président du Burkina Faso ; il sera élu en décembre 1991 puis, réélu en novembre 1998 pour un nouveau septennat et réélu à nouveau en novembre 2005 pour un quinquennat. � Barack Obama : Consultant financier

Il préfère certainement que le monde entier le voie comme un travailleur social à Chicago. Mais ce n'était que son second job... Dans sa biographie officielle, "Les rêves de mon père", Barack Obama raconte qu'une fois son diplôme de science politique en poche, c'est au sein de la Business International Corporation qu'il a effectué son premier job. En tant qu'assistant dans le pôle financier, il était chargé entre autre de collecter des informations sur les marchés internationaux puis de rédiger des bulletins destinés à aider les entreprises américaines délocalisées à prendre

les meilleures décisions. Un travail qu'il poursuivra dans d'autres cabinets avant d'intégrer Harvard. Dans son ouvrage biographique, Barack Obama n'hésite pas à qualifier ce premier job "d'espionnage"... � Silvio Berlusconi : Chanteur sur les bateaux de croisière

Dans la vie du président du Conseil italien, par ailleurs célèbre homme d'affaire, c'est la politique qui semble tenir le rôle de seconde activité. Au début des années soixante, Silvio Berlusconi a d'abord usé de ses talents dans le domaine de la construction, en effectuant de juteuses opérations immobilières dans sa ville natale, Milan. Le futur chef d'Etat réinvestit ensuite ses bénéfices dans les médias en créant Mediaset et Fininvest et se paie aussi le prestigieux club de foot du Milan AC. Mais ce que l'on sait moins c'est qu'avant de se lancer

dans les affaires, "Il Cavalière" a exercé plusieurs petits boulots dont celui de chanteur sur les bateaux de croisière. On sait maintenant d' où peut lui venir cette fameuse réputation de "crooner"...

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� Evo Morales : Agriculteur

La première élection d'Evo Morales en 2006 à la présidence de la Bolivie en a surpris plus d'un sur la scène internationale. Cet indien Aymara, né dans la petite ville minière d'Orinoca, au sein d'une famille très modeste, quitte l'école très jeune pour gagner sa vie. Boulanger, peintre en bâtiment, maçon et même joueur de trompette, Evo Morales a effectué toute une série de petits boulots au cours de sa jeunesse. Après son service militaire, il devient agriculteur de coca dans la province rurale de Chapare au centre du pays. C'est

à ce moment qu'il s'engage en politique en se battant pour la reconnaissance des syndicats de cocaleros (les cultivateurs de la coca). Un combat où il défendra les petits producteurs contre "l'éradication" menée à distance par les Etats-Unis pour la lutte anti-drogue. � Angela Merkel : Physicienne et chimiste

La chancelière allemande fait partie des rares personnalités politiques du moment à être issue du monde scientifique. Docteur en physique dès 1986 grâce à une thèse sur le "Calcul des constantes de vitesse des réactions élémentaires des hydrocarbures simples" (sic) passée à l'université Karl-Marx de Leipzig, elle exercera son activité de chercheur pendant les quatre années suivantes. La future femme politique s'intéresse alors à une science bien particulière, la très compliquée physique quantique qui est la toute dernière grande théorie

physique du 20e siècle. Recrutée, comme la plupart des étudiants est-allemands dans les Jeunesses libres allemandes, elle y gravira les échelons entamant ainsi très jeune une nouvelle vie. Politique. � Joseph Kabila : Cultivateurs de pêches

Joseph Kabila est né en 1971, année ou la République démocratique du Congo est rebaptisée "Zaïre" par le dictateur Joseph-Désiré Mobutu. En exil avec son père, l'opposant Laurent Désiré Kabila, Joseph passe l'essentiel de sa jeunesse en Tanzanie. Pendant cette période, plusieurs nations de la région sombrent dans les conflits armés. Contexte oblige, il reçoit donc avant tout une formation militaire. Mais il aurait aussi géré, pendant un temps, des pêcheries que son père possédait sur le lac Tanganyika, le deuxième plus

grand lac d'Afrique de l'est. Quand en 1997, son père chasse finalement Mobutu et prend le pouvoir au Congo, c'est à la politique que Joseph Kabila se consacre. Il prendra lui-même la tête de la République démocratique du Congo après l'assassinat de son père, en 2001. � Vladimir Poutine : Agent du KGB

La première vie de Vladimir Poutine est digne d'un scénario de James Bond. Après une formation en économie, le Premier ministre russe intègre les rangs des services secrets (KGB) où il sert pendant 15 ans au sein des services des renseignements extérieurs en Allemagne, en Autriche et en Suisse. En 1985, il est envoyé à Dresde en Allemagne de l'Est sous la couverture de directeur de la "Maison de l'amitié germano-soviétique". Un secret quasi total

règne aujourd'hui sur l'ensemble des missions qui lui furent confiées à l'époque. Mais tout porte à croire qu'il les a menées à bien. Après avoir démissionné du KGB en 1991 avec le grade de lieutenant-colonel, il devient un membre éminent du conseil municipal de Saint Petersbourg où il entamera sa carrière politique.

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� Kevin Rudd : Homme d'entretien

Né en 1957 dans une famille modeste de fermier du Queensland (nord ouest de l'Australie), le Premier ministre australien s'engage en politique dès l'âge de 15 ans au sein du Parti travailliste. Il part ensuite suivre ses études à l'Université nationale d'Australie de Canberra, où il étudie la culture asiatique et développe une grande aisance en Mandarin, la langue majoritaire en Chine. Mais les cours de chinois ne sont pas encore légion dans les pays anglo-saxons et Kevin Rudd doit trouver une autre option pour financer ses études. Lors de

ses années universitaires, il a donc travaillé comme homme d'entretien à domicile pour Laurie Oakes, un journaliste politique très connu en Australie. � Bachar el-Assad : Médecin ophtalmologiste

Il n'était pas du tout préparé à devenir chef d'état, mais le destin en a décidé autrement pour Bachar el-Assad. Diplômé de la faculté de médecine de Damas, le fils de Hafez el-Assad, président syrien de 1970 à 2000, part à Londres au début des années 1990 pour étudier l'ophtalmologie. C'est son frère, Bassel, qui est alors désigné pour succéder au patriarche à la tête du régime. Mais en 1994, sa mort accidentelle fait de Bachar la seule "alternative" possible à un

retour de "l'instabilité" politique du pays. C'est donc à contre cœur que ce spécialiste de le vue revient en Syrie où il est initié en urgence aux ficelles du pouvoir. En 2000, lorsque son père meurt, Bachar devient malgré lui le nouveau président de la République syrienne. � Abdelaziz Bouteflika : Moniteur chez les scouts

Le président algérien, 72 ans aujourd'hui, s'est engagé très tôt en politique. C'est à son combat au côté de Houari Boumédiène, à la fin des années 1950, que la majorité des biographies remontent. Mais on sait moins qu'avant sa participation en libérateur à la guerre d'Algérie en 1956, Abdelaziz Bouteflika était moniteur au Maroc dans l'école de scouts Hassania. Loin de sa ville natale d'Oujda, où il a

grandit et poursuivit ses études, Bouteflika y découvre les rudiments du scoutisme marocain, élément clé de l'indépendance marocaine. Comme au Maroc et plus ou moins en relation avec les moudjahidines, beaucoup de mouvements scouts, musulmans, patriotes et nationalistes auront par la suite participé à la guerre d'Algérie. � Ioulia Timochenko : Propriétaire d'un vidéo-club

Née dans l'ex-URSS, la responsable du gouvernement ukrainien est titulaire d'un diplôme d'économie en technologie cybernétique. A la sortie de ses études, Ioulia Timochenko s'est vue confier par l'Etat soviétique la responsabilité de travailler en tant qu'ingénieur économique dans une usine de machines-outils de la ville de Dniepropetrovsk. C'est donc dans l'industrie que la future égérie de la révolution orange commence sa carrière professionnelle. Mais en 1989,

avec son mari Oleksandr, changement de cap : le couple décide d'ouvrir un magasin de location de vidéos avec un empreint de 5000 roubles. En parallèle, Ioulia Timochenko sera directrice commerciale d'un centre de jeunes de la ville. Ce n'est que sept années plus tard, en 1996, qu'elle s'engagera en politique avec le destin que l'on sait.

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� Luis Inacio Lula : Ouvrier métallurgiste

Le président du Brésil est sans conteste l'un des chefs d'état au parcours le plus atypique et surprenant. Né dans une famille pauvre du Nordeste brésilien, Lula da Silva est obligé de quitter l'école à l'âge de 10 ans pour subvenir aux besoins de sa famille. Le jeune garçon effectue alors des petits boulots dans la rue comme cireur de chaussures, vendeur de cacahuètes, d'oranges ou de tapioca. Vers 14 ans, il devient tourneur dans une usine automobile de Sao Bernardo do Campo,

près de Sao Paulo, puis ouvrier métallurgiste. C'est ainsi qu'il s'engage dans le syndicalisme. En 1985, il est élu président du principal syndicat de la profession. Ses discours enflammés contre le patronat le mèneront parfois en prison, mais permettront la reconnaissance du peuple et son entrée en politique. � Traian Besescu : Officier de marine

Le 4e président de la Roumanie, récemment réélu à cette fonction, a d'abord été marin avant de s'engager sur la voie politique. Né dans un petit village près de Constanta sur les rives de la mer Caspienne, Traian Basescu étudie et sort diplômé de l'Institut naval avant de devenir officier de marine pour la compagnie maritime nationale NavRom. Entre 1981 et 1989, il est ainsi capitaine du Biruinfa, le plus grand navire de la flotte roumaine. En 1989, il est nommé responsable de

la NavRom à Anvers en Belgique, premier port de commerce européen. Ce n'est qu'après la chute de Ceausescu, à la suite de la révolution de décembre, que Traian Besescu s'engagera en politique auprès de Ion Iliescu, le premier président de la République Roumaine. � Gordon Brown : Journaliste à la télévision écossaise

L'actuel Premier ministre britannique a commencé par être journaliste pour la chaîne écossaise STV avant de faire son entrée au Parlement, au sein du Parti travailliste, en 1983. Mais sa vocation médiatique lui est venue bien plus tôt lorsqu'il était encore enfant. Fasciné par l'histoire et touché par l'un des discours de son père, le révérend John Ebenezer Brown, à propos de l'Afrique, le petit Gordon, 11 ans, et son frère ainé John décident alors de récolter des fonds pour

aider les réfugiés. Ils réquisitionnent le garage familial pour y ouvrir un "Tuck Shop" où ils vendront des bonbons et des sucreries aux écoliers de leur ville, Kircaldy. En même temps, les deux frères Brown fondent et vendent un petit journal, "The Gazette", où Gordon Brown s'occupera de la rubrique sport. � Laurent Gbagbo : Professeur d'histoire

Né en 1945 dans une famille modeste de l'ouest du pays, le président ivoirien passe un baccalauréat de philosophie en 1965 puis s'engage dans un cursus secondaire dominé par les sciences humaines. Laurent Gbagbo obtient sa licence d'histoire à l'Université d'Abidjan en 1969 et commence à enseigner l'année suivante au secondaire. Il part ensuite en France et passe sa maîtrise à la Sorbonne. C'est son activité syndicale au sein du syndicat national de la recherche et de l'enseignement supérieur (Synares)

qui l'amènera à entrer dans la vie politique et à nouer des liens avec le Parti socialiste français dans les années 1980. Des liens qui lui permettront ensuite de gravir les échelons jusqu'à son élection au poste suprême en Côte d'Ivoire en 2000.

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� Fernando Lugo : Prêtre et Evêque

C'est certainement l'un des parcours les plus originaux de notre sélection. Né en 1951 dans une famille pauvre prés de la frontière avec l'Argentine, l'actuel président du Paraguay, Fernando Lugo, a d'abord passé une licence de théologie avant de se faire ordonner prêtre en 1979. Expulsé du pays par la dictature du Général Stroessner, il se réfugie à Rome où il étudie la sociologie et la théologie à l'Université pontificale grégorienne. A son retour au Paraguay en

1994, il est nommé évêque de San Pedro. En 2006, alors qu'il s'érige en protecteur du pays contre le régime de Nicanor Duarte, les appels du monde politique se font de plus en plus pressants. Fernando Lugo est obligé de renoncer à sa fonction d'évêque devenu incompatible avec son engagement. Deux ans plus tard, il devient président de la République du Paraguay. � José Luis Zapatero : Professeur de droit constitutionnel

Si l'actuel président du gouvernement espagnol est connu pour avoir été le plus jeune député jamais élu en Espagne à 22 ans, en 1982, il a d'abord fait carrière dans le monde juridique. Avec son diplôme de droit constitutionnel en poche en 1983, grâce à un mémoire consacré au statut de la communauté autonome de Castille-et-León, la dernière région espagnole à devenir indépendante, il exerce comme professeur attaché au droit constitutionnel à l'Université de Léon pendant trois années, jusqu'en 1986. Il gardera toujours un contact particulier avec le monde universitaire

tout au long de son ascension politique. Issu d'une famille très ancrée à gauche et adhérant du Parti socialiste depuis 1979, il choisira définitivement la politique dans le milieu des années 1980. � Michelle Bachelet : Chirurgienne spécialisée dans la pédiatrie

L'actuelle présidente du Chili a un passé très mouvementé. Fille du général Bachelet, sa famille, persécutée (Michelle sera elle-même torturée), s'exile en Australie deux ans après le coup d'Etat du général Pinochet en 1973. La jeune Michelle Bachelet rejoint ensuite l'Allemagne où elle poursuit des études de médecine. De retour au Chili en 1979, elle obtient un diplôme de chirurgien en 1983, à l'Université du Chili, et commence à travailler dans le service public de la santé. Bien que sa candidature ait été rejetée "pour raisons politique", elle obtient une bourse d'étude de l'Université

médicale du Chili pour continuer ses études. Elle se spécialise alors dans la pédiatrie et la santé publique à l'hôpital Roberto Del Rio. La période sera aussi synonyme d'engagement dans des ONG d'aide aux enfants des disparus du régime de Pinochet. � Valdis Zatlers : Orthopédiste

Le président letton fait parti des quelques chefs d'Etat à avoir embrassé une carrière dans le monde médical avant leur vie politique. Né en mars 1955, Valdis Zatlers sort diplomé de l'Institut de médecine Riga en 1979. Après la chute du régime soviétique, il part aux Etats-Unis pour suivre une formation dans la prestigieuse Université de Yale et devient spécialiste en chirurgie orthopédique. Après son retour au pays, il devient rapidement directeur de l'hôpital de traumatologie et d'orthopédie de Riga. Un poste

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qu'il a occupé jusqu'à son élection à la présidence en 2007. Membre du Front populaire de Lettonie, opposé à l'occupation soviétique dès 1988, Valdis Zatlers aura pendant près de 20 ans conjugué activité politique et vie professionnelle. � Anibal Cavaco Silva : Professeur d'économie et finance

Le président de la République portugaise fait figure d'enfant modèle. Après un brillant parcours universitaire, il obtient un doctorat en finance à Lisbonne et un doctorat en économie à York en Angleterre. Avant d'intégrer le monde politique en tant que ministre des Finances en 1980, Anibal Cavaco Silva exercera cependant ses talents de financier à la direction du cabinet d'étude de la

prestigieuse Banque du Portugal. L'anecdote raconte qu'à l'âge de dix ans, son grand-père l'a envoyé travailler à la ferme pour le punir de ses mauvais résultats scolaires. Mais comme on a pu s'en apercevoir, la terre sera loin de représenter une vocation pour lui. Après ce "stage" champêtre, il n'a plus jamais eu de problèmes dans ses études. � Dmitri Medvedev : Professeur de droit privé

Né à Leningrad en 1965, le président russe Mditri Medvedev poursuit des études de droits civil et obtient son doctorat en 1990. Dans la décennie suivante, il enseigne le droit privé à l'Université d'Etat de Saint Petersbourg (ex-Leningrad). Déjà proche du pouvoir, il sera aussi entrepreneur en fondant Fincell en 1993, devenue Ilim Pulp Enterprise, l'un des plus grands papetiers russes. Ses diverses biographies rapportent notamment que pendant ces années, il était fan du groupe de hard rock américain Black

Sabbath. Il pratiquait également l'haltérophilie en compétition et s'intéressait à la photographie. En 1990, parallèlement à ces passions et à son activité professionnelle, Medvedev devient conseiller du président du Conseil municipal de Saint Petersbourg. Il met alors un pied en politique et n'en sortira plus ou presque. � Cristina Kirchner : Avocate

Après Isabel Martinez de Peron, elle est devenue la seconde femme présidente d'Argentine en prenant la succession de son mari Nestor Kirchner en 2007. C'est d'ailleurs en suivant des études de droits à l'Université de La Plata que Cristina Kirchner a rencontré son futur partenaire civil et politique avant de l'épouser en 1979. Avant de s'engager au sein du Parti Justicialiste, elle exercera sa véritable profession, avocat, avec son mari dans un cabinet indépendant qu'ils ont ouvert ensemble à La Plata. Emprisonné au cours de la dictature de Jorge Rafael Videla, Nestor Kirchner

obtiendra ses premiers mandats politiques à partir de 1983 et du retour à la démocratie, entrainant sa femme dans cette nouvelle voie. � Abdullah Gül : Economiste

Elu en août 2007, le 11e président de la République de Turquie a fait ses études à l'Université d'Istanbul d'où il sort diplômé en sciences économiques à la fin de l'année 1971. Abdullah Gül enseigne l'économie pendant trois ans avant de passer son doctorat en 1983. Jusqu'en 1991, il travaille ensuite comme économiste à la Banque islamique du Développement, située à Djeddah, en Arabie Saoudite. Il deviendra ensuite brièvement professeur d'économie internationale dans ce même pays. Abdullah Gül s'engage en

politique au début des années 1990 dans le Parti du Bien-être, puis dans le Parti de la vertu qu'il

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a créé, avant, finalement, de rejoindre le Parti pour la justice et le développement (conservateur) qui parachèvera son ascension politique. � Hamid Karzai : Professeur d'anglais

En 1985, alors que sa famille a fui l'invasion soviétique en Afghanistan, Hamid Karzaï débarque en France avec la "bande des dix". Un groupe de jeunes Afghans invité par le gouvernement Fabius à suivre des études en France, loin du joug communiste. Le groupe étudie l'audiovisuel à l'Ecole supérieure de journalisme de Lille, d'abord secrètement, puis au grand jour après des fuites dans la presse. Outre un diplôme atypique, l'actuel président de l'Afghanistan en garde une excellente maîtrise du français. Mais c'est en Inde

qu'il obtient son principal diplôme, un bac +5 en sciences politique en 1982. Durant les années 1980, il passera ensuite la majeure partie de son temps en exil au Pakistan où il enseignera l'anglais. � Lee Myung-bak : Employé puis patron de Hyundai

Le président sud-coréen Lee Myung-bak est connu pour son passé d'étudiant contestataire. En 1964, alors qu'il mène la fronde contre les nouvelles relations entre la Corée et le Japon, il serait même allé jusqu'à s'enduire de soju (un alcool traditionnel) en menaçant de s'immoler pour protester contre une "invasion" des viandes japonaises dans les supermarchés. A sa sortie de l'Université en 1965, il est engagé par la firme Hyundai Construction qui n'est encore qu'une PME. Il y décroche la construction d'une des plus grandes autoroutes de

Thaïlande. Chargé ensuite d'une usine à Séoul, il acquiert progressivement le surnom de "bulldozer" pour sa pugnacité. Il aurait un jour démonté entièrement une machine pour comprendre une panne. Son parcours lui permettra de diriger la firme automobile et de construction de 1988 à 1992. � Nicolas Sarkozy : Vendeur de glaces et fleuriste

Le chef de l'Etat français n'est pas réputé pour avoir eu un parcours scolaire facile ou une vie professionnelle linéaire. Après une maîtrise de droit passée en 1978 à Nanterre, il entre à l'Institut d'études politiques de Paris, mais en ressort sans le diplôme de fin d'étude à cause de ses faiblesses... en anglais. A ce moment, il hésite entre une carrière dans le monde du journalisme et une tentative dans la sphère juridique, suivant ainsi l'exemple de sa mère devenue avocate au moment de son divorce avec le Pal Sarkozy. Nicolas

Sarkozy choisit finalement un métier juridique et obtient son Certificat d'aptitude à la profession d'avocat en 1981, à l'âge de 26 ans. Mais selon l'anecdote, pour financer ses études de droits, il aurait, avant tout autre métier, effectué des petits boulots comme livreur de fleurs et vendeur de glaces. � Viktor Iouchtchenko : Comptable régional

Tout comme son Premier ministre, le président Ukrainien est né alors que son pays était encore membre de l'ex-URSS. C'est après des études en économie que Viktor Iouchtchenko devient comptable rural dans la ville d'Ivano-Frankivsk à l'ouest de l'Ukraine. En 1976, il entre à la Banque d'Etat de l'URSS, à Soumy, puis dans la capitale, Kiev. Après la chute de l'URSS, il devient donc logiquement

membre de la Banque nationale d'Ukraine dont il prend la tête en 1997. La création de la

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monnaie ukrainienne sera alors une mission décisive qui permettra à Viktor Iouchtchenko de se faire connaitre du grand public. Deux années après son entrée à la Banque nationale, il est déjà nommé Premier ministre sous la présidence de son futur rival, Leonid Koutchma. � Stjepan Mesic : Juge Municipal

Né en 1934 dans la ville d'Orahovica, en Slavonie (au nord de la Croatie), Stjepan Mesic est un pur produit de la République fédérale de Yougoslavie, telle quelle existait avant la partition dans les années 1990. Après avoir étudié le droit à l'Université de Zagreb, il devient avocat puis exerce la fonction de juge municipal à l'issue de son service militaire. Il s'engage ensuite dans la société Univerzal, ce qui fera de lui rapidement l'un des cadres du régime communiste en place. En 1966, il commence véritablement sa

carrière politique en devenant maire de la ville d'Orahovica. Dernier président socialiste de la Yougoslavie, Stjepan Mesic est, depuis 2000, président de la République de Croatie. Il a été réélu en 2005 pour un second mandat de 5 années. � Abdoulaye Wade : Enseignant d’université

Abdoulaye Wade est titulaire d’un doctorat en droit et sciences économiques de l’Université de Grenoble soutenue en 1959, intitulé Économie de l’Ouest africain : unité et croissance. Wade pratique brièvement le métier d’avocat en France avant de rentrer au Sénégal pour plaider au barreau de Dakar et enseigner à l’Université. Il sera

député à l’Assemblée nationale, ministre d’État auprès du président de la République du Sénégal Abdou Diouf dans le gouvernement d’union nationale et encore ministre d’État auprès du président de la République du Sénégal dans le gouvernement de Habib Thiam. Depuis avril 2000, il est le 3e président de la République du Sénégal. � Mary McAleese : Enseignante et journaliste

La présidente d'Irlande n'a pas manqué d'activité avant de commencer sa carrière politique. Née à Belfast en juin 1951, Mary McAleese suit des études de droit à Dublin, où elle passe le barreau puis enseigne à l'Université. Dans les années 1970, elle enseignera également la criminologie à l'Université de Dublin et fera du journalisme radio. Véritable chef d'entreprise, elle a aussi dirigé une chaîne de télévision et la compagnie d'électricité d'Irlande du Nord. A

partir de 1897, elle dirige également l'Institut professionnel d'études légales d'où sortent l'essentiel des avocats nord-irlandais. Activiste catholique, elle émerge en politique en s'engageant pour la réunification de l'Irlande. Elue en 1997, elle est à ce jour la première représentante du Nord à avoir été élue à la tête de la République d'Irlande. � Herman Van Rompuy : Employé de banque

Le successeur (puis prédécesseur) d'Yves Leterme et premier président du Conseil européen a un parcours d'intellectuel pur. Fils d'un professeur d'économie, Herman Van Rompuy, ancien Premier ministre belge, est titulaire d'un baccalauréat en philosophie thomiste et d'une licence en sciences économiques à l'Université catholique de Louvain. Entre philosophie et économie, c'est la seconde matière qu'il choisit lorsqu'il s'agit de trouver un métier. Van Rompuy commence sa carrière professionnelle dans la

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finance, en travaillant comme attaché d'étude à la Banque nationale entre 1972 et 1975. Une brève carrière qui laissera vite place à une ascension politique, dont la consécration est certainement arrivée en 2009, date de sa nomination à la tête de l'UE. � Boris Tadic : Psychologue

Il est président de la République de Serbie depuis le 3 février 2008. Fils d'un philosophe et d'une psychiatre, Boris Tadic a passé l'essentiel de ses études à l'Université de Belgrade où il a obtenu un diplôme en psychologie sociale. A la sortie de sa période universitaire, il accumulera diverses expériences comme journaliste, psychologue militaire, mais aussi professeur de psychologie au

premier lycée de Belgrade. Il sera également professeur de communication politique à la Faculté d'art dramatique de Belgrade jusqu'à la chute de la Yougoslavie. En 2000, il participe la "Révolution des bulldozers" avec le Parti démocratique qui aboutira à la chute de Slobodan Milosevic. Il devient la même année ministre des Télécommunications dans le gouvernement de la République Fédérale de Yougoslavie. Compilation faite à partir de linternaute.com, senegalcelebrites.com, presidence.bf