2ème journées des pratiques narratives francophones

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2 ème Journées des Pratiques Narratives Francophones Nantes Manufacture des Tabacs 3 et 4 juin 2016 Fabrice AIMETTI Cartes Postales

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2ème Journées des Pratiques Narratives

Francophones Nantes

Manufacture des Tabacs 3 et 4 juin 2016

Fabrice AIMETTI Cartes Postales

Préparation

Arrivée

Bertrand HenotMot d’introduction des organisateurs

Julien Betbèze• « L’utilisation conjointe de l’approche

narrative et des approches stratégiques : théorie et clinique »

• Comprendre le contexte relationnel dans lequel sont nées les Pratiques Narratives

• Michael White est venu à Palo Alto travailler sur l’ouvre de Gregory Bateson et mettre au point l’externalisation.

• David Epston est venu travailler 19 jours aux Etats-Unis avec Milton Erickson.

• Vision commune : la relation est au centre de toutes ces pratiques.

• L’endroit où on habite son corps est la relation, là ou on se sent en même temps en sécurité ET libre.

• Julien … un livre ouvert !

Serge Mori

• « Histoire et pratique des thérapies narratives »

• Sérendipité \se.ʁɑ̃.di.pi.te\ féminin : fait de faire une découverte par hasard et par sagacité alors que l’on cherchait autre chose.

Dina Scherrer& Pierre Blanc-Sahnoun

• « Christine à travers Dina, une étude de cas autour de la technique ‘outsider witness’ développée par David Epston »

• Ce qui est important, c’est comment le client voit la manière dont vous le recréez, on n’est pas dans un compte-rendu psychologique précis, mais dans une interprétation sociale qui devient une base de travail avec son client.

• Chaque question que l’on pose génère une version possible de la vie du client » (David Epston)

• Le client a accès aux intentions du coach pour lui, ce qui va lui montrer l’oeil d’amour de Michael White.

• La supervision narrative, une recherche qu’on mène à deux, le superviseur étant au service de la relation entre le coach et le client.

• Pour en savoir plus sur les origines de Insider Witness, consulter le wiki Pratiques Narratives :http://www.wikipratiquesnarratives.org/Le+T%C3%A9moin+Int%C3%A9rieur+%28Insider+Witness%29

Dina Scherrer• « Faire vivre des idées narratives au sein des

établissements scolaires pour accompagner jeunes et enseignants »

• Expérimentation dans le 94 avec 10 coachs sur 45 collèges.

• 4 principes formulés par David Denborough:

• Obtenir des récits à histoire double

• Reconnaître les effets des ces problèmes dans leur vie

• Les sortir de l’isolement en les reliant à quelque chose de plus large

• Leur permettre que leur expérience servent à d’autres.

• Conversation filmée avec « Absentéisme » incarné par les élèves et interviewé par Dina : gé-nial !

Rodolphe Soulignac• « Réflexion politique sur le concept de burn

out, perspective de la thérapie narrative »

• Le Burnout n’est pas du tout reconnu comme une maladie à part entière : c’est la dépression (dans le contexte du travail)

• Le DSM est porteur d’un projet politique / commercial qui rapporte des millions de $ à l’industrie pharmaceutique.

• Le burnout est une réaction saine à un contexte professionnel toxique et non pas une vulnérabilité individuelle. Les dépressions sont des formes de refus de certaines contraintes.

• «  Sentiment d’échec personnel » (Michael White) comme une forme de résistance à des normes sociales que l’on ne partage pas.

• Le burnout met l’accent sur l’intérieur de l’individu ; plutôt parler de « Démoralisation au travail »

« La Thérapie Narrative défendun vaste projet politique. »

Pierre Blanc-Sahnoun• « Et si vous étiez le CoDir ? » - Application des

idées narratives au travail avec les équipes dirigeantes.

• Etude de cas soumise aux participants : CoDir et salariés.

• Les dirigeants ne sont pas le problème, les salariés ne sont pas le problème, mais il va falloir déconstruire le système des pratiques à l’oeuvre et reconstruire.

• Construire sur le retelling de la résistance, un chant d’amour pour des valeurs piétinées.

• Créer des espaces de conversation où les conversations grandissent et fleurissent à des points d’eau.

• L’atelier a permis à un CoDir de répondre aux aspirations et inquiétudes légitimes des salariés : le tout en 1h30mn00s, un record pour Pierre :o)

Librairie Satas

2ème Journée des 2èmeJournées des

Pratiques Narratives Francophones

Nantes - 4 juin 2016

Catherine Mengelle• « Déconstruction des normes : de

l’influence de la French Theory sur la thérapie narrative »

• Réhistoriciser les idées pour les replacer dans leurs contextes.

• La French Theory : les idées des Français réinventées sur les campus universitaires américains (décontextualisation et américanisation).

• La French Theory, une invention américaine qui revient comme un boomerang en France :)

• Un exposé clair, intelligent et humble qui remet des grands noms (Derrida, Deleuze, Foucault, Bourdieu, Myerhoff, etc. ) aux bonnes époques et dans les bons contextes : merci !

Françoise Ceccato• « Les aventures d’une pédiatre

narrative »

• Les pratiques narratives dans un consultation pédiatrique.

• Ce n’est pas le monde qui fait les histoires, ce sont les histoires qui font le monde.

• C’est l’histoire de Julien, 9 ans : le perroquet libre et le foot

• C’est l’histoire de Fanny, 6 ans : la chaussette experte en écriture

• C’est l’histoire de Léa, 10 ans : si tu étais une fille de 10 ans…

• Une personne peut faire des différences, une équipe peut faire des miracles.

« Rejoignez des personnes qui vont dans la même direction que vous ! »

Souris-moi

Pierre Nassif• « Plaidoyer pour un métier de praticien

narratif »

• Il existe une conception narrative de l’identité à laquelle nous initient Michael White et David Epston et qui est le fondement, l’originalité des pratiques narratives.

• Le problème agit comme un révélateur de ce qui est important pour vous. Point de vue complètement différent d’une démarche de résolution des problèmes.

• Processus « Identité des états intentionnels ».

• Exercice en binôme sur le point de vue structuraliste et non structuraliste de l’identité. Merci Bénédicte !

Elizabeth Feld• « Cérémonie définitionnelle : une réponse

possible aux défis communautaires… de Venice, California, à Nantes, en passant par Paris après les événements du13-Nov-2015 »

• Moment d’auto-définition collective d’affirmation d’éléments importants dans l’identité d’un groupe ou d’une communauté.

• Comment on se relie les uns aux autres en s’écoutant.

• Témoignage très émouvant sur la vie de Barbara Myerhoff, qui a étudié sa propre culture, des juifs âgés émigrés de l’Europe de l’Est.

• Retelling de la cérémonie définitionnelle suite aux événements 7-9/01/2015 et 13/11/2015.

Nous sommesdes petits

héros

Pierre Blanc-Sahnoun• « L’approche narrative dissout-

elle le coaching… ou l’inverse ? La transposition d’une pratique thérapeutique dans les organisations, ses succès, ses risques et ses limites »

« Alors, vigiles ou vigies ? »

Charlotte Crettenand& Catherine Mengelle

• « Redire bonjour aux chers disparus : une approche narrative du deuil »

• La mort, c’est la fin de la vie, pas de la relation.

• Michael White, 1988, « Saying Hullo Again » : intégrer la relation perdue dans la résolution du deuil (the incorporation of the lost in the resolution of grief).

• Remembering : conversations dans lesquelles la mort n’affecte pas l’appartenance du défunt à l’équipe de vie.

• Subjonctiver la réalité.

Charlotte Crettenand& Catherine Mengelle

• Exercice pratique par deux (2×20mn) : penser à un objet significatif que vous avez décidé de garder suite au décès d’un de vos proches. Cela peut même être quelque chose que vous portez sur vous aujourd’hui.

Merci !

André Grégoire• Ma réputation vous remercie beaucoup !

• J’ai vu les originalités de la French Narrative Therapy. J’ai vu la 3

ème vague narrative : un autre printemps arrive avec

d’autres couleurs : c’est prometteur pour l’approche !

• Le bassin d’idées narratives reste encore à défricher.

• Le lien « petite société » et « société » : si l’approche narrative était pour se développer, elle pourrait être reprise par une culture dominante psychologisante. D’où la détermination de Michael White à diffuser des idées très alternatives par rapport aux modèles dominants.

• Recuriosité à développer à partir des idées non encore suffisamment explorées en dehors des cartes.

• Ne pas gouroutiser Michael White : je parle des idées de Michael White (MW), des propositions de MW, des pratiques de MW, etc.

• D’ailleurs, comme disait Michael White :« Il ne s’agit pas de thérapie des personnes, mais de thérapie des idées ».

Tonnerre d’applaudissements pour les foulards roses !

Les 2ème Journées des Pratiques Narratives

Francophones C’est fini !

Rendez-vous dans deux ans…