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apollo cinéma l’ programme mars 2014 du 26 février au 25 mars 2014 maison de l’image cinéma apollo 4, rue Albert 1 er 36000 Châteauroux

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Chateauroux • Apollo

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apollocinéma l’

programmemars 2014

du 26 février au 25 mars 2014

maison de l’image

cinéma apollo • 4, rue Albert 1er • 36000 Châteauroux

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du 26 février au 4 mars, une saison pour revoir…

LOLITAS t a n l e y K U B R I C KRoyaume-Uni, 1962, 2 h 30, v.o sous-titrée, d’après le roman de Vladimir Nabokov, avec JamesMasson, Sue Lyon, Peter Sellers

Humbert Humbert, un professeur de lettres divorcé et séduisant, loue une chambre dans lamaison de Charlotte Haze. Celle-ci essaie de séduire Humbert, mais ce dernier se montrebeaucoup plus attiré par la juvénile Lolita…

Seul Kubrick pouvait réaliser un film aussi sulfureux, sans tomber dans l'indécentou le ridicule.Au moment de tourner Lolita, Stanley Kubrick n'est pas encore l'Artiste. Paria à Hollywood, ilpart pour l'Angleterre afin de contourner la censure qui vibrionne autour du roman «sulfu-reux» de Nabokov. Loin de défier l'écrivain en renchérissant sur l'érotisme, Kubrick attaque,sur son propre terrain, la folie. Par le regard détraqué de James Mason passe un mélangedétonant de lubricité et de panique.La seule image d'une nymphetteguettée par un homme mûr suffit àdémolir l'Amérique moyenne idyl-lique, paradis fifties déjà frelaté. Ondit que Lolita est le film que préfè-rent ceux qui n'aiment pas Kubrick.En omettant de répéter que c'est ungrand film, un peu raté, mais com-plètement électrique.François Gorin, Télérama, avril 2009

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du 26 février au 4 mars

IDAP a w e l P A W L I K O W S K IMeilleur film festival de Cinéma Européen des Arcs 2013Pologne, 2012, 1 h 19, v.o sous-titrée, avec Agata Kulesza, AgataTrzebuchowska

Pologne, 1962. Avant de prononcer ses vœux, une jeune orpheline élevée au couvent partenquêter sur ce qui est arrivé à sa famille sous l'occupation nazie. Elle est aidée de sa tante,une juge communiste, seul membre de sa famille encore en vie.

Un film irréel de beauté et de lumière sur un épisode appartenant pourtant auxténèbres de l'Histoire.Pawel Pawlikowski fait des choix de mise en scène radicaux, qui mettent splendidement envaleur aussi bien les personnages que les paysages tristes et surannés de la Pologne desannées soixante : un noir et blancépuré, un format d'image carréqu'affectionnaient les réalisateursde l'entre deux guerres, le choixd'une bande son décalée, le jazz deJohn Coltrane contrebalançant lagravité du film… Pawlikowski,cinéaste polonais devenu britan-nique d'adoption est revenu au payspour un coup de maître.

Cinémas Utopia

du 26 février au 4 mars

ABUS DE FAIBLESSEC a t h e r i n e B R E I L L A TFrance, 2013, 1 h 44, avec Isabelle Huppert, Kool Shen

Victime d’une hémorragie cérébrale, Maud, cinéaste, se réveille un matin dans un corps àmoitié mort qui la laisse hémiplégique, face à une solitude inéluctable. Alitée, elle découvreVilko, arnaqueur de célébrités, en regardant un talk-show télévisé…

Catherine Breillat saisit avec un réalisme et une cruauté rarement égalés le mys-tère du désir, ses forces irrationnelles et parfois aliénantes.Abus de faiblesse n’a rien d’un exutoire pour moi, contrairement à ce que certains ont pucroire. Je n’ai pas besoin de ça. Pour moi, c’est un film comme les autres. D’ailleurs, sur le

plateau, je disais toujours «Elle» et«Lui » pour parler des personnagesprincipaux. Jamais «Moi». Je n’au-rais pas pu le supporter. Maud,c’est évidemment moi. Mais danstous mes films, il y a de moi. Si jeparle de l’histoire qui a inspiré cefilm, je pleure. Mais en regardant lefilm, je ne pleure pas. Parce quec’est une fiction et qu’on ne rentrepas dans les détails.

Catherine Breillat

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TarifsTarif plein : 6,80 euros ; Tarif réduit : 5,80 euros (abonnés Équinoxe-Scène Nationale, famillenombreuse, plus de 60 ans) et pour tous le mercredi et le lundi.Tarif réduit demandeurs d’emploi/RSA/Allocation Adultes Handicapés : 3,20 eurosMoins de 18 ans/étudiants : 4,00 eurosFilms d’une durée de moins d’une heure : 3,20 euros pour tousLe mardi à 12 h 15, le dimanche à 20 h 15 : 3,50 euros la séanceScolaires, centres de loisirs : 2,50 euros (groupes à partir de 8 personnes)l’apollo accepte les Ciné-chèques.

Abonnement10 euros pour un an. Une carte qui vous permet : de recevoir le programme mensuel àvotre domicile ; d’acheter des tickets d’une valeur de 4,40 euros par chéquier de 5 (22 euros),valables un an, utilisables à toutes les séances ; de bénéficier du tarif réduit à Équinoxe-LaScène Nationale (sur présentation de votre carte d’abonné).

RenseignementsTél. programme: 02 54 60 18 75Tél. administration : 02 54 60 18 34–Fax : 02 54 60 18 16Site internet : apollo-maisondelimage.orgPhotographie de couverture :Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch, Le Pacte

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du 5 au 11 mars

ONLY LOVERS LEFT ALIVEJ i m J A R M U S C HSélection officielle en compétition festival de Cannes 2013Allemagne/Grande-Bretagne/France/Chypre, 2013, 2 h 03, v.o sous-titrée, avec Tom Hiddleston,Tilda Swinton, Mia Wasikowska, John Hurt

Dans les villes romantiques et désolées que sont Détroit et Tanger, Adam, un musicien under-ground, profondément déprimé par la tournure qu’ont prise les activités humaines, retrouveEve, son amante, une femme endurante et énigmatique. Leur histoire d’amour dure depuisplusieurs siècles, mais leur idylle débauchée est bientôt perturbée par l’arrivée de la petitesœur d’Eve, aussi extravagante qu’incontrôlable…

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Vendredi 7 mars à 20 h 45, en avant-première

WRONG COPSQ u e n t i n D U P I E U XPrix du Président Albert Dupontel, festival de Groland 2013France, 2013, 1 h 25, avec Mark Burnham, Eric Judor, Marilyn Manson, Steve Little

Los Angeles 2014. Duke, un flic pourri et mélomane, deale de l’herbe et terrorise les passants.Ses collègues au commissariat: un obsédé sexuel, une flic maître chanteur, un chercheur detrésor au passé douteux, un borgne difforme se rêvant star de techno… Leur système fait depetites combines et de jeux d’influence se dérègle lorsque la dernière victime de Duke, un voi-sin laissé pour mort dans son coffre, se réveille.

Une fresque comique où s'entremêlent les destins de flics au comportement mal-sain et dérangé, mélange de «surréalisme européen et de satire américaine».En 2011, Quentin Dupieux réalise Wrong, sélectionné en compétition officielle au FestivalInternational de Sundance en 2012, et mettant en scène Éric sans Ramzy, Jack Plotnick ouencore William Fichtner. Inspiré par l’un des personnages secondaires du film, il tourne immé-diatementWrong Cops Chapter 1, un court-métrage dans lequel figure Marilyn Manson, mon-tré à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes. Grisé par l’expérience et les comédiens qu’ilcontacte pour le projet, il écrit puis tourne Wrong Cops, avant d’enchaîner avec le tournagede son projet Réalité, avec Alain Chabat, Jonathan Lambert et Élodie Bouchez. C’est seule-ment après ces tournages qu’il s’attaque au montage de Wrong Cops, terminé en août 2013,peu avant la présentation du film au Festival de Locarno.

Extrait du dossier de presse

OPÉRATION WRONG COPS!Quizz et After déjantés

À l’occasion de l’avant-première du nouveau film de Quentin Dupieux, cinéaste et musicienélectronique connu du grand public en tant que Mister Oizo avec son fameux morceau FlatBeat composé en 1999, la Radio Balistiq et le Globo Café s’associent à l’Apollo pour vousproposer une soirée ludique et musicale.

À l’issue de la projection, retrouvez, en salle, Mathieu Hautin, animateur de Radio Balistiqet fin organisateur de quizz pour un jeu aux thématiques cinématographiques et musi-cales au cours duquel vous gagnerez des cadeaux Wrong cops.

À partir de 23 h, au Globo Café—44, rue Grande–profitez de l’offre spéciale «CocktailWrong cops» (conserver votre billet de cinéma pour le présenter au comptoir) pour poursui-vre la soirée dans l’univers musical du film grâce au concert live de Magic Guy, artiste etanimateur de Radio Balistiq, lequel nous proposera de revisiter le courant musical de laFrench Touch avec un live machine et un mix électro-techno disjoncté sur platine.

Variation amoureuse de Jim Jarmusch sur le mythe aux longues dents. Beau et élégant.Le cinéma de Jarmusch a toujours eu quelque chose de profondément garçon. Face à OnlyLovers Left Alive, on imagine très bien comment il a dû, dans sa vraie jeunesse, hésiter lon-guement pour savoir laquelle des stratégies était la meilleure pour draguer les filles : êtremusicien ou faire des films? Only Lovers Left Alive atteint de ce point de vue une sorte d’apo-gée : à l’échelle de Jarmusch, c’est un peu son chant du monde, la symphonie romantique etdécalée dont nul ne pouvait soupçonner à quel point on l’attendait. Depuis quand n’étions-nous pas tombés si amoureux de l’amour? Car Only Lovers…, c’est d’abord cela : le tableauracé, élégant, presque capiteux d’un magnifique amour. Ils sont vampires, donc immortels,s’appellent Adam et Eve et ont développé, par-dessus les siècles, une relation dont l’harmo-nie merveilleuse illumine chaque plan. Ils vibrent d’art, de science, de culture et se désolentde voir le monde succomber au nihilisme zombie, auquel ils n’ont à opposer que l’égoïsmegrandiose de leur union… Only Lovers… n’est pas que beau : il est élégant, vénéneux, drôleet émouvant, sans que jamais il ne donne le sentiment de changer de registre. Au mitan dufilm surgit son personnage grain de sable, représenté par la jeune sœur d’Eve, tout aussi vam-pire mais moins bien éduquée. Non seulement elle boit ses amants après les avoir croqués,mais se comporte de surcroît comme l’ado chieuse et sympa qui fait le folklore de nombreusesfamilles. On imagine qu’elle irait facilement voir Twilight. Jarmusch lui-même a forcémentpensé au film phénomène du vampirisme teenage dont tout son projet se distingue. Sa varia-tion sur un même thème est éminemment adulte et opiacée. D’un style très inspiré, OnlyLovers… produit une sorte de recomposition du monde très exaltante, nimbée d’un gothismeretenu et mélancolique, mais qui sait rendre palpable, à notre portée, un merveilleux auquelon avait oublié de croire.

Olivier Séguret, Libération, mai 2013

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du 12 au 18 mars, une saison pour revoir…

Jeudi 13 mars à 20 h 45, séance présentée par Jean-Baptiste Thoret.Jean-Baptiste Thoret est enseignant, historien et critique de cinéma, spécialiste du cinéma américain– leNouvel Hollywood–et du cinéma italien des années 70. Il produit et anime, depuis 2012, l’émissionPendant les travaux, le cinéma reste ouvert, avec Stéphane Bou, sur France Inter.

AU NOM DU PEUPLE ITALIEND i n o R I S IIn nome del popolo italiano, Italie, 1971, 1 h 43, vo sous-titrée, avec Ugo Tognazzi, Vittorio Gassman

Le juge Bonifazi est un magistrat honnête et intransigeant qui lutte contre les deux principauxfléaux qui pervertissent la société italienne de l’après-guerre : la corruption et la spéculation.En enquêtant sur la mort d’une jeune fille, il est amené à interroger Santenicito un riche indus-triel corrompu. Voleur, menteur, pollueur, cynique et arrogant, Santenicito incarne tout ce queBonifazi exècre. Son enquête va se transformer en croisade.

La comédie italienne au sommet, savante alchimie entre pittoresque des person-nages et critique sociale.Pourquoi Au nom du peuple italien est-il une belle réussite de la comédie à l’italienne?D’abord parce que le film est très drôle, mettant en scène, avec un sens de l’observationadmirable, des personnages hauts en couleur et particulièrement bien écrits. Parce que lesidées de gags fusent, que Risi manie la métaphore avec une réelle gaieté (le palais de justicequi tombe en ruine, le petit poisson que le juge réussit à pêcher avec un grand filet, le chefd’industrie interrogé en costume de général romain, etc.), parce que ses deux interprètes prin-cipaux sont en pleine forme. Mais il y a une raison plus profonde à cette réussite. Dino Risiy aborde quasi frontalement l’une des contradictions intellectuelles internes de la comédieitalienne : peut-on, idéologiquement parlant, se moquer des revers les plus folkloriques ducitoyen italien issu du peuple (son incivilité, son origine régionale, son goût immodéré pour lefootball, les arrangements financiers et les petites femmes faciles), sans tomber dans lemépris social ? Comment critiquer son propre peuple sans faire dans la moralisation bour-geoise? Le récit d’Au nom du peuple italien oppose deux personnages : un juge incorruptiblequi rêve d’une Italie propre face à un richissime homme d’affaires véreux d’origine sicilienne,menteur, hâbleur, machiste et malhonnête. Le ton semble donné, d’un côté, il y a le bon jus-ticier et de l’autre l’escroc. Mais Risi brouille peu à peu les cartes. Et sans jamais glorifier oucondamner tel ou tel, il met en avant les préjugés des uns et l’hystérie des autres. Jusqu’àaboutir à un final d’un profond désespoir et d’une évidente misanthropie.

Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles, janvier 2013

du 12 au 18 mars

ARRÊTE OU JE CONTINUES O P H I E F I L L I È R E SSélection Panorama festival de Berlin 2014France, 2013, 1 h 42, avec Emmanuelle Devos, Mathieu Amalric, Anne Brochet

Pomme et Pierre. Ils sont ensemble depuis longtemps. Est-ce encore de l’amour ou sont-ilspris dans cette combine qu’est devenu leur couple, dans ce numéro qui se joue presque mal-gré eux? Il la dénigre. Elle le rabaisse. Ce n’est pas tant qu’ils ne peuvent plus se supporter–encoreque–c’est qu’ils n’en peuvent plus d’être deux, et ces deux là. «Arrête ou je continue!» L’uncomme l’autre pourrait le dire. Et pourtant… Ils ont encore quelques élans, ils veulent y croireencore, s’accrochent à de plates déclarations ou à une gentillesse, ils ont encore l’humour deleur amour, même éreinté. Ils ont l’habitude de longues marches en forêt. Au cours de l’uned’elle, Pomme refuse de rentrer. Non! Juste non. Qu’il lui file le Kway, qu’il lui file le pull, qu’illui file le sac, elle reste… Elle disparaît dans les taillis. Sans fracas…

Nous nous sommes tant aimés!Dans mes films précédents les personnages féminins se démenaient dans une espèce d’at-tente, certes chaque fois un peu plus circonscrite, mais par exemple, l’héroïne d’Un chat unchat, jouée par Chiara Mastroianni, était encore dans une grande interrogation par rapport àelle-même, alors que Pomme agit, c’est l’immense différence. Si Pomme est enfermée au seindu couple, elle n’est pas névrosée, elle n’est pas fragile psychologiquement. Elle a été atta-quée physiquement, se retrouve en arrêt maladie après une opération d’une tumeur bénigneau cerveau, mais elle est saine, équilibrée, juste saisie d’épouvante devant ce que les chosessont devenues entre elle et Pierre. Il y a une sorte de hantise mortifère à s’accrocher l’un àl’autre au-dessus d’un vide creusé par leur conjugalité. Le personnage masculin prend beau-coup plus de place que dans mes films précédents… dans lesquels il s’agissait davantage deportraits de femmes. Avec ce film je voulais parler du couple, mettre en scène la violence,plus ou moins sourde de la conjugalité, les malentendus raides et rageants, la jalousie pos-siblement fantasmée, comme point de faillite. La perte de confiance en l’autre mais en soiaussi, quand cette bataille pour l’énergie nécessaire devient trop dure, quand la vitalités’étiole et qu’on ne veut, ni peut le montrer. Le couple formé par Pomme et Pierre a cessé des’inventer : ils ont été. C’est vraiment important qu’on comprenne qu’ils se sont aimés, ne sesont pas trompés l’un sur l’autre, ni l’un l’autre d’ailleurs. Le film questionne et met en scènece qu’est devenu leur amour. Elle et lui ont perdu tout ce qui les avait réunis il y a longtemps,même s’il reste quelques élans, cela bute, comme sur des murs. Rester seule dans la forêt,n’être plus avec lui, sous son regard, la rend à elle-même.

Sophie Fillières

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du 19 février au 4 marsLe Piano magique de Martin CLAPPFrance, 2012, 26 minutes, animation, à partir de 5/6 ans, tarif unique : 3,20 euros

Alors qu’elle souhaite rejoindre son père en Angleterre, Anna découvre un piano brisé qui setransforme, comme par magie, en un engin volant.En complément de programme: Les Démons de Ludwig de Gabriel Jacquel ; Pl.ink! deAnne Kristin Berge. [Durée du programme: 48 minutes]

du 26 février au 7 marsLe Vent se lève de Hayao MIYAZAKIJapon, 2013, 2 h 06, animation, version française et version originale sous-titrée, à partir de 9 ans

Jiro rêve de voler et de dessiner de magnifiques avions. Sa mauvaise vue l’empêchant dedevenir pilote, il se fait engager dans le département aéronautique d’une importante entre-prise d’ingénierie et s’impose rapidement comme l’un des plus grands ingénieurs du monde…

du 26 février au 9 marsTante Hilda ! de Jacques-Rémy GIRERD et Benoît CHIEUXFrance, 2013, 1 h 25, animation, à partir de 8 ans, avec les voix de Josiane Balasko, Sabine Azéma

Tante Hilda, amoureuse de la nature, conserve dans son musée végétal des milliers de plantesdu monde entier. Mais la mise au point d’une nouvelle céréale menace…

du 5 au 16 marsLes Amis animaux trois films courts d’Eva LINDSTRÖMSuède, 2013, 36 minutes, animation, à partir de 2 ans, tarif unique : 3,20 euros

Un trait naïf, une nature luxuriante, des histoires parfois espiègles ou fantastiques… desfilms pour les tout-petits par une grande illustratrice pour la jeunesse.Au programme: Une journée chez les oiseaux ; Je fugue ; Mon ami Louis.

Ciné-goûter bio : mercredi 12 mars à 15 h 30

du 19 au 23 marsLes Aventures fantastiques de Karel ZEMANTchécoslovaquie, 1958, 1 h 20, animation et prise de vue réelle, à partir de 8 ans, version française

Le professeur Roch a mis au point un explosif dangereux convoité par le malfaisant comted’Artigas. Ce dernier enlève Roch et son assistant à bord d’un sous-marin en route vers uneîle isolée au milieu de l’océan où il met au point un sombre projet…

8 9

l’argent de pochela programmation jeune public

du 25 au 28 février,ateliers « l’œil s’amuse» Illusions d’optique, animés par Emmanuelle Marcelot,animatrice, en charge des dispositifs d’éducation à l’image au cinéma. Venez découvrir lemonde fabuleux des illusions d’optique. Un univers dans lequel nos yeux et notre cerveaupeuvent nous jouer de drôles de tours…À partir de 6 ans, les adultes sont les bienvenus! Participation : 1 euro par personne.Durée : 30 minutes environ. Mardi 25 février, mercredi 26, jeudi 27 et vendredi 28 à 10 h 15.Les après-midi, sur rendez-vous.Réservation impérative auprès d’Emmanuelle Marcelot : 02 54 60 99 96ou [email protected]

du 19 au 25 mars

WEEK-ENDSA n n e V I L L A C È Q U EFrance, 2013, 1 h 30, avec Karin Viard, Noémie Lvovsky, Jacques Gamblin, Ulrich Tukur

Un rien suffit parfois à gâcher un week-end à la campagne. Un simple malentendu sur un par-king de supermarché, un mauvais réflexe, et voilà que tout se détraque. Rien ne va plus pourChristine. Jean la quitte…

Comédie grinçante…Week-ends parle de nos peurs, mais aussi de l’amour et du désamour. Il en parle sansemphase, sans jugement définitif, et avec drôlerie, j’espère. J’ai voulu «dé-romantiser » cesquestions, et les remettre dans notre réalité quotidienne. Car, dans les histoires de coupleset de séparations, il est rarement question de sentiments. Pas directement, en tout cas. Ça

se cristallise toujours sur autrechose. Ici, c’est la maison de cam-pagne qui va devenir très vite unenjeu central du conflit.L’occupation de ce petit bout de ter-ritoire, avec ce qu’il englobe (lesamis qui vont avec, les souvenirs,l’image du bonheur) rend la sépara-tion inextricable…

Anne Villacèque

du 19 au 25 mars

L’ÉCLAT DU JOURT i z z a C O V I e t R a i n e r F R I M M E LDer Glanz des Tages, Autriche, 2012, 1 h 31, v.o sous-titrée, avec Philipp Hochmair, Walter Saabel

Philipp, acteur de théâtre reconnu, se produit sur les plus prestigieuses scènes de Vienne etHambourg. Son quotidien est rythmé par l’apprentissage des textes, les répétitions et lesreprésentations. L’irruption dans sa vie de son oncle Walter, ancien artiste de cirque, va lepousser à ouvrir les yeux sur le monde et réaliser que la vie n’est pas qu’un spectacle.

Le beau retour de Tizza Covi et Rainer Frimmel, heureux réalisateurs de La Pivellina.Dans L’Éclat du jour, ils appliquent avec bonheur les mêmes recettes, soit une approche quasi-documentaire de leurs personnages, qui offrent beaucoup de leur propre histoire. Le scénarios’adapte avec souplesse à leursvies. Mais leur talent ne se résumepas à filmer la réalité ; ils enrobentleur personnage d’une grande ten-dresse, qui n’exclue ni l’humour, nila gravité. La relation qui naît entreces deux destins parallèles est fil-mée avec beaucoup de pudeur etd’empathie. Sans musique et sansconcession, ce film touche au cœurpar sa vérité.

Laurent Beauvallet,Ouest-France, janvier 2013

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du 26 février au 4 marsAbus de faiblesse (1 h 44, page 3)

Ida (1 h 19, page 3)

Lolita (2 h 30, page 2)

Le Vent se lève (2 h 06, page 9)

Tante Hilda! (1 h 25, page 9)

Le Piano magique (48 minutes, page 9)

Ateliers Illusions optiques(30 minutes environ, page 9)

Mar.4

20 h 45

14 h 30

11 h

Lun.3

14 h

10 h 30

Dim.2

17 h

20 h 15

14 h 15

Ven.28

18 h

10 h 30

10 h 15

Jeu.27

20 h 45

18 h 30

14 h 30

11 h

10 h 15

Sam.1er

14 h 30

16 h

Mer.26

14 h 30

Séances le film débute à l’horaire indiqué Séances

l’apollo est subventionné par la Ville de Châteaurouxet reçoit les aides du CNC, de la DRAC Centre,de la région Centre et du département de l’Indre.

l’apollo est géré parl’association AGEC Équinoxe.

Retrouvez la sélection musicale de radioBalistiq en attendant votre film en salle.

du 5 au 11marsOnly Lovers Left Alive (2 h 03, page 4)

Wrong Cops (1 h 25, page 5)

Le Vent se lève (2 h 06, page 9)

Tante Hilda! (1 h 25, page 9)

Les Amis animaux (36 minutes, page 9)

Mar.11

Lun.10

Dim.9

14 h 15

11 h

Ven.7

14 h

20 h 45

18 h

10 h 30

Jeu.6

14 h 30

11 h

Sam.8

16 h

Mer.5

10 h

15 h

du 19 au 25 marsGloria (1 h 50, 4e couv.)

Week-ends (1 h 30, page 8)

L’Éclat du jour (1 h 31, page 8)

LesAventures fantastiques (1h 20, p. 9)

Mar.25

18 h 30

Lun.24

20 h 45

Dim.2317 h

20 h 15

14 h

Ven.21

18 h 30

Jeu.20

18 h 30

20 h 45

Sam.22

20 h 45

15 h

17 h

Mer.19

20 h 45

18 h 30

15 h

du 12 au 18 marsGloria (1 h 50, 4e couv.)

Arrête ou je continue (1 h 42, page 6)

Au nom du peuple italien (1 h 43, p. 5)

Les Amis animaux (36 minutes, page 9)

Mar.18

18 h 30

Lun.17

14 h

Dim.16

20 h 15

17 h

15 h 45

Ven.14

20 h 45

14 h

18 h 30

Jeu.13

18 h 30

20 h 45

Sam.1517 h

20 h 45

16 h

Mer.12

18 h 30

20 h 45

15 h 30

l’apollo est soutenu par

18 h 30et

20 h 45

17 het

20 h 45

18 h 30et

20 h 45

12 h 15et

18 h 30

Mercredi 12 mars à 15 h 30 : ciné-goûter bio Les Amis animaux.

Jeudi 13 mars à 20 h 45 : Une saison pour revoir… Au nom du peuple italien de DinoRisi, séance-rencontre avec Jean-Baptiste Thoret, enseignant, historien et critiquede cinéma.

Dimanche 16, lundi 17 et mardi 18 mars : Printemps du cinéma. 3,50 euros la séance.

ProchainementDu 2 au 8 avril : Retours vers le futur, 8es rencontres cinématographiques dédiées à lamémoire.

Une saison pour revoir…Gatsby le magnifique de Jack Clayton, avec Robert Redford et Mia Farrow.

14 het

20 h 45

18 h 30et

20 h 45

18 h 30et

20 h 45

17 het

20 h 45

17 het

20 h 15

14 h18 h 3020 h 45

12 h 1518 h 3020 h 45

Vendredi 7 mars à 18 h : séance du Vent se lève en version originale sous-titrée. Lesautres séances vous sont proposées en version française.

Vendredi 7 mars à 20 h 45, avant-première, Opération Wrong Cops! Quizz et Afterdéjantés, avec Radio Balistiq et le Globo café.

18 h 30et

20 h 45

12 h 15et

20 h 45

12 h 15et

20 h 45

14 het

20 h 45

14 het

18 h 30

ProchainementSéance-rencontre, samedi 29 mars à 17 hAprès la projection du documentaire À ciel ouvert de Mariana Otero, débat avecVéronique Mariage, psychanalyste, membre de l’Ecole de la Cause Freudienne, pro-tagoniste du film en tant que directrice thérapeutique au Courtil, institut belge quiaccueille des enfants et des jeunes ayant des difficultés au croisement du psychiqueet du social.

Les films d’avrilAimer, boire et chanter d’Alain Resnais, avec Sabine Azéma, Hippolyte Girardot.

The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson, avec Ralph Fiennes.

Le Sens de l’humour de Marilyne Canto, avec Marilyne Canto, Antoine Chappey.

Wrong Cops de Quentin Dupieux.

At Berkeley de Frederick Wiseman

La Cour de Babel de Julie Bertucelli

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Phénomène de société au Chili où tout le monde (hommes et femmes)se reconnaît dans le personnage de Gloria, le film est en lice pourl’Oscar du meilleur film étranger…«Gloria, c’est moi » est devenu le nouvel adage de la société chilienne (MichelleBachelet, récemment réélue présidente s’est elle aussi identifiée au personnage). Un telconsensus pourrait faire planer le doute sur l’exigence du film s’il n’était un portraitmagnifique, comme on en voit peu. À voir cette mère de famille aux abords de la soixan-taine voulant être encore désirée, valorisée et aimée, on pense à Wanda de BarbaraLoden, à De l’influence des rayons gamma sur le ccomportement des marguerites dePaul Newman et, bien sûr, à Gloria de John Cassavetes : une femme forte et fragile à lafois, qui va de l’avant, prend les choses en main quand tout semble s’effronder autourd’elle et qui, quand elle tombe, se relève pour boire, avec une rare dignité, un Pisco Souret fumer une cigarette avec une non moins rare élégance. L’empathie que génère ce filmavec son personnage vient du fait que le réalisateur, Sebastían Lelio, a su amener au pre-mier plan ce type de femme habituellement relégué au second plan. Le plan-séquenceinaugural témoigne de ce mouvement (un travelling avant) d’aller chercher Gloria aufond de la salle d’un night-club, la caméra se frayant un passage dans la foule des dan-seurs, pour la ramener au premier plan et élever de la sorte une anonyme au rang de per-sonnage de cinéma. Gloria devient ainsi non seulement la porte-parole de toutes cesmères de famille qui se refusent à un rôle de faire-valoir, mais aussi celle d’un cinéastequi cherche à insuffler de la vie dans ce corps inerte qu’est devenu aussi bien le Chilique son cinéma national. Le succès de Gloria s’explique par la critique optimiste que lefilm fait pourtant de la société chilienne, et son personnage positif. Derrière ses appa-rences policées, c’est un film audacieux qui concilie la figure maternelle à celle del’amante et montre la sexualité d’une mère de famille sexagénaire. Le film procède partouches, par l’alternance de moments d’une vie quotidienne avec ses hauts et ses bas,chacun trouvant, dans le flux de la vie, sa place, en toute normalité.

Nicolas Azalbert, Cahiers du cinéma, février 2014

On aimerait partager avec vous…du 12 au 25 mars

GLORIAS e b a s t í a n L E L I OOurs d’argent de la Meilleure actrice décerné à Pauline García, festival de Berlin 2013Chili, 2013, 1 h 50, v.o sous-titrée, avec Pauline García, Sergio Hernández, Marcial Tagle

À 58 ans, Gloria se sent toujours jeune. Célibataire, elle fait de sa solitude une fête etpasse ses nuits dans les dancings de Santiago. Quand elle rencontre Rodolfo, toutchange. Elle tombe amoureuse et s’abandonne totalement à leur passion tumultueuse.Traversée tour à tour par l’espoir et les désillusions, ce qui pourrait la faire sombrer vaau contraire lui permettre d’ouvrir un nouveau chapitre de sa vie.