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Résumé de la Déclaration d’engagement sur le VIH/SIDA Session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le VIH/SIDA 25-27 juin 2001, New York Tenir sa Promesse Tenir sa Promesse

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Résumé de la Déclaration d’engagement sur le VIH/SIDA

Session extraordinaire de l’Assemblée généraledes Nations Unies sur le VIH/SIDA25-27 juin 2001, New York

Tenir sa PromesseTenir sa Promesse

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ONUSIDA/02.31F (version française, juin 2002)ISBN 92-9173-191-7

ONUSIDA – 20 avenue Appia – 1211 Genève 27 – Suisse Tél.: (+41) 22 791 36 66 – Fax: (+41) 22 791 41 87

Courrier électronique: [email protected] – Internet: http://www.unaids.org

Version originale anglaise, UNAIDS/02.31E, juin 2002Keeping the Promise. Summary of the Declaration of Commitment on HIV/AIDS

Traduction – ONUSIDA

© Programme commun des Nations Unies sur leVIH/SIDA (ONUSIDA) 2002. Tous droits de reproductionréservés.

Ce document, qui n’est pas une publication officielle del’ONUSIDA, peut être librement commenté, cité,reproduit ou traduit, partiellement ou en totalité, àcondition de mentionner la source. Il ne sauraitcependant être vendu ni utilisé à des fins commercialessans l’accord préalable, écrit, de l’ONUSIDA (Contacterle Centre d’Information de l’ONUSIDA).

Les prises de position exprimées par les auteurs citésdans le document n’engagent que la responsabilité deces auteurs.

Les appellations employées dans cette publication et laprésentation des données qui y figurent n’impliquent dela part de l’ONUSIDA aucune prise de position quantau statut juridique des pays, territoires, villes ou zones,ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontièresou limites.

La mention de firmes et de produits commerciauxn’implique pas que ces firmes et produits commerciauxsont agréés ou recommandés par l’ONUSIDA, depréférence à d’autres.

Sauf erreur ou omission, une majuscule initiale indiquequ’il s’agit d’un nom déposé.

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Résumé de la Déclaration d’engagement sur le VIH/SIDA

Session extraordinaire de l’Assemblée généraledes Nations Unies sur le VIH/SIDA25-27 juin 2001, New York

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Table des matières

1. Introduction.................................................................................................................................4

2. Une implication au plus haut niveau ............................................................................................6

3. Prévention...................................................................................................................................8

4. Soins, appui et traitement .........................................................................................................10

5. Le VIH/SIDA et les droits de l’homme .......................................................................................12

6. Mieux protéger les personnes vulnérables.................................................................................14

7. Les enfants rendus orphelins et vulnérables par le VIH/SIDA.....................................................16

8. Réduire l’impact social et économique......................................................................................17

9. Recherche et développement ...................................................................................................18

10. Le VIH/SIDA dans les régions touchées par les conflits et les catastrophes naturelles ..............19

11. Ressources ...............................................................................................................................20

12. Suivi ..........................................................................................................................................22

Annexe 1: Texte intégral de la «Déclaration d’engagement sur le VIH/SIDA» ...................................24

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1. IntroductionLes chefs d’Etat et les représentants degouvernement se sont réunis du 25 au 27 juin 2001lors de la Session extraordinaire de l’Assembléegénérale des Nations Unies (UNGASS) consacrée auVIH/SIDA.

La réunion a été un moment historique qui a mis enlumière le fait qu’en l’espace de 20 ans seulement, lapandémie de VIH/SIDA est à l’origine de souffrancesindescriptibles et de nombreux décès à travers le monde,détruisant des communautés entières, annihilant lesavancées enregistrées en matière de développement etmenaçant sérieusement tous les continents, comme c’estactuellement le cas pour l’Afrique. Mais l’UNGASS aégalement permis de rappeler au monde que l’espoirexiste. Nous savons aujourd’hui qu’avec suffisamment devolonté et des ressources, les communautés et les payspeuvent faire reculer cette épidémie. Nous sommestoutefois dans une situation d’urgence. Comme l’indiquele slogan de la réunion, «A crise mondiale» il fautrépliquer par une «action mondiale».

Lors de la réunion, les chefs d’Etat et les représentantsde gouvernement ont publié la Déclarationd’engagement sur le VIH/SIDA. Celle-ci décrit dansson préambule (paragraphes 1-36) l’ampleur del’épidémie, ses effets et la manière de la combattre. LaDéclaration indique ensuite ce que les gouvernements sesont engagés à faire – eux-mêmes, avec d’autres dans lecadre de partenariats internationaux et régionaux, et avecl’appui de la société civile – pour faire reculer l’épidémie.Elle n’est pas un document qui lie juridiquement sessignataires. C’est toutefois une déclaration claire desgouvernements concernant ce qu’ils ont convenucomme devant être fait pour lutter contre le VIH/SIDA etce qu’ils se sont engagés à faire, souvent dans desdélais précis. A cet égard, la Déclaration est un outilpuissant qui permettra d’orienter et d’obtenir une action,un engagement, un appui et des ressources pour ceuxqui luttent contre l’épidémie, qu’ils fassent ou non partied’un gouvernement.

Cette brochure présente une version simplifiée etrésumée de la Déclaration afin de la rendre plusaccessible à tous et d’encourager chacun à jouer sonrôle et à agir. Lorsque cela a été possible, il associecertains paragraphes du préambule aux paragraphescorrespondants du corps de la Déclaration. Les passagesfigurant en gras sont directement tirés de celle-ci. Ontrouvera également des citations tirées de déclarationsfaites par les orateurs lors de la réunion, ainsi que par despersonnes affectées par le VIH/SIDA. Il est nécessaired’insister sur le fait que les paragraphes de la brochuresont une adaptation simplifiée de ceux de la Déclaration.Ils ne doivent donc pas être substitués aux paragraphesdu texte intégral original si l’on souhaite faire uneréférence formelle à la Déclaration. Le texte original de laDéclaration est joint en annexe afin de pouvoir s’y référerfacilement.

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©ONUSIDA/Stefan Attard

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Les gouvernements ont reconnu etexprimé leurs préoccupationsconcernant les points suivants:(Résumé des paragraphes correspondants du préambule de la Déclaration)

L’épidémie mondiale constitue une crise mondiale et l’undes défis les plus redoutables pour la vie et la dignitéhumaines ainsi que pour l’exercice effectif des droits del’homme et le développement économique. Elle affecte lasociété à tous les niveaux – des nations jusqu’auxpersonnes (paragraphe 2).

A la fin 2000, 36,1 millions de personnes à travers lemonde vivaient avec le VIH/SIDA – 90% dans les pays endéveloppement et 75% en Afrique (paragraphe 3).

La propagation persistante du VIH/SIDA constitue unobstacle sérieux à la réalisation des objectifs dedéveloppement mondial (paragraphe 5).

Nous, gouvernements, réaffirmons les nombreuxengagements que nous avons pris antérieurement pourlutter contre le VIH/SIDA(paragraphe 6). (Prière dese référer à la Déclarationpour connaître la liste desengagements prisprécédemment.)

L’Afrique, en particulier l’Afrique subsaharienne, est larégion la plus touchée où le VIH/SIDA menace ledéveloppement, la cohésion sociale, la stabilité politique,la sécurité alimentaire et l’espérance de vie, et constitueun fardeau dévastateur pour l’économie. Cette situationdramatique exige que des mesures exceptionnelles soientprises d’urgence (paragraphe 8).

D’autres régions sont gravement touchées et courent desrisques du même ordre, notamment celui d’unepropagation rapide de l’épidémie si aucune mesure n’estprise, en particulier dans la région des Caraïbes où le tauxd’infection à VIH est le plus élevé derrière l’Afriquesubsaharienne, dans la région de l’Asie et du Pacifique où7,5 millions de personnes vivent déjà avec le VIH/SIDA, etdans la région de l’Europe centrale et orientale où les tauxd’infection sont en rapide augmentation (paragraphe 10).

Nous devons avoir conscience que le SIDAest notre problème à tous. Il faut que nousen fassions une priorité. Kofi Annan, Secrétaire général desNations Unies, lors de la Sessionextraordinaire de l’Assemblée généraledes Nations Unies sur le VIH/SIDA

Dans le village mondial dans lequel nousvivons aujourd’hui, aucun pays n’est à l’abrides ravages de la pandémie. Il est donc del’intérêt de tous et de chacun d’entre nousde nous assurer que nous faisons tout cequi est en notre pouvoir pour enrayer lapropagation du VIH/SIDA le plus rapidementet le plus efficacement possiblePrésident de la République duBotswana, S.E. M. Festus G. Mogae

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A crise mondiale – action mondiale

«Nous, chefs d’Etat et de gouvernement et représentants d’Etat etde gouvernement, réunis au Siège de l’Organisation des NationsUnies, afin de s’attaquer d’urgence à tous les aspects du problèmedu VIH/SIDA ainsi que de susciter un engagement mondial pour lecombattre sur tous les fronts, déclarons solennellement que nousnous engageons à rechercher des solutions à la crise du VIH/SIDAen adoptant les mesures suivantes…»

©ONUSIDA/Shehzad Noorani

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2. Une implication auplus haut niveau

Les gouvernements ont reconnu que:(Résumé des paragraphes correspondants du préambule de la Déclaration)

Il faut mener d’urgence une action concertée et soutenuepour combattre l’épidémie en tirant parti de ce que nousavons appris au cours des 20 dernières années(paragraphe 7).

Dans certains pays, des progrès ont été réalisés pourendiguer l’épidémie grâce, notamment, à un fermeengagement politique, à une utilisation efficace desressources et de la médecine traditionnelle, à des stratégiesde prévention, de soins et de traitement qui ont étécouronnées de succès, à des partenariats avec lescommunautés, les sociétés civiles, les personnes vivantavec le VIH/SIDA et les groupes vulnérables, à la promotiondes droits de l’homme et au partage des expériencesrésultant d’une coopération régionale et internationale(paragraphe 27).

Le rôle déterminant joué par les communautés, lespartenariats entre les gouvernements, le système desNations Unies, les organisations intergouvernementales, lespersonnes vivant avec le VIH/SIDA et les groupesvulnérables, les institutions médicales et scientifiques et lesétablissements d’enseignement, les ONG, le secteur desentreprises – notamment les sociétés pharmaceutiques, lessyndicats, les médias, les parlementaires, les fondations, lesorganisations à assise communautaire, les organisationsreligieuses et les chefs traditionnels (paragraphe 32).

Les personnes vivant avec le VIH/SIDA, les jeunes et lasociété civile jouent un rôle particulièrement important dansle combat contre l’épidémie. Ils doivent être pleinementintégrés à la conception, à la planification, à la mise enœuvre et à l’évaluation des programmes de lutte contre levirus afin d’élaborer des ripostes efficaces contre leVIH/SIDA (paragraphe 33).

Les organisations humanitaires, notamment les bénévolesde la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-

Rouge et du Croissant-Rouge, ont réalisé d’importantsefforts pour lutter contre le VIH/SIDA dans les régions lesplus touchées à travers le monde entier (paragraphe 34).

Le Conseil de Coordination du Programme commun desNations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) a joué un rôledirecteur au sein du système des Nations Unies en matièrede politique de lutte contre l’épidémie et sa coordination, eta approuvé le Cadre stratégique mondial de lutte contre leVIH/SIDA qui peut aider les Etats et les acteurs de lasociété civile à élaborer des stratégies pour combattre lapandémie (paragraphe 35).

Dans le cadre de partenariats avec lesgouvernements et les organisations nongouvernementales, les entreprises doiventconduire et conduiront cette lutte. Nous nousy engageons.Président de MTV Networks Internationalet Président du Conseil mondial desentreprises sur le VIH/SIDA, M. Bill Roedy

L’un des principaux enseignements que nousavons tirés de notre expérience de lutte contrele VIH/SIDA est que ceux qui s’engagent auplus haut niveau doivent avoir conscience ducaractère dévastateur de l’épidémie etmontrer leur volonté de discuter ouvertementde l’ampleur considérable de ce problèmequ’est le VIH/SIDA.Premier Ministre adjoint de Thaïlande, S.E. M. Pitak Intrawityanunt

Le seul choix que nous ayons est de prendredes mesures exceptionnelles pour enrayer lapropagation du VIH/SIDA et limiter son effetdévastateur. Ces mesures doivent êtrecomplètes et globales à tous les niveaux –national, régional et mondial.Président de la République fédéraledu Nigéria, S.E. M. Olusegun Obasanjo

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Les gouvernements se sont engagés àce qui suit:(Résumé des paragraphes correspondants du corps de la Déclaration)

Au niveau national

D’ici à 2003, mettre en œuvre des stratégiesmultisectorielles et financer des plans qui combattent lesilence, la dénégation, la stigmatisation et ladiscrimination, qui soient établis avec la participation de lasociété civile, des entreprises, des personnes vivant avecle VIH/SIDA, des groupes vulnérables, des femmes et desjeunes, qui soient autant que possible financés par lesbudgets nationaux, qui défendent les droits de l’homme,l’égalité des sexes, qui tiennent compte de l’âge, durisque, de la vulnérabilité, qui assurent la promotion de laprévention, des soins, du traitement, de l’appui et del’atténuation de l’impact de l’épidémie, et qui renforcentles capacités des systèmes de santé, d’éducation etjuridiques (paragraphe 37).

D’ici à 2003, intégrer les priorités que sont la prévention,les soins, le traitement, l’appui et l’atténuation de l’impactdans la planification du développement (paragraphe 38).

Aux niveaux régional et sous-régional

Promouvoir une participation des partenaires régionaux,pour intensifier la coopération et la coordination, etappuyer les efforts à l’échelon des pays (paragraphe 39).

Appuyer les initiatives régionales et sous-régionales delutte contre le VIH/SIDA (paragraphe 40).

Encourager l’élaboration de plans régionaux pourcombattre le VIH/SIDA (paragraphe 41).

Soutenir les organisations locales et nationales dans lerenforcement des partenariats régionaux (paragraphe 42).

Inviter le Conseil économique et social de l’Organisationdes Nations Unies à demander aux commissionsrégionales d’appuyer les efforts nationaux (paragraphe 43).

Au niveau mondial

Promouvoir une action et une coordination plus importantesde tous les organismes concernés des Nations Unies, ycompris leur participation au plan stratégique du systèmedes Nations Unies (paragraphe 44).

Favoriser une coopération plus étroite entre lesorganismes concernés du système des Nations Unies etles organisations internationales participant à la luttecontre le VIH/SIDA (paragraphe 45).

Encourager une collaboration plus étroite entre le secteurpublic et le secteur privé, et, d’ici à 2003, renforcer lesmécanismes favorisant une participation du secteur privé,de la société civile, des personnes vivant avec leVIH/SIDA et des groupes vulnérables à la lutte contre leVIH/SIDA (paragraphe 46).

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«Il est nécessaire, si l’on veut réagir efficacement àl’épidémie, qu’une forte impulsion soit donnée à tous lesniveaux de la société.L’impulsion donnée par les gouvernements à la lutte contre leVIH/SIDA, pour être décisive, n’est néanmoins pas suffisante:la société civile, les milieux d’affaires et le secteur privédoivent participer pleinement et activement à cet effort.Cette impulsion suppose un engagement personnel et desmesures concrètes.»

©ONUSIDA/Testa

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3. PréventionLes gouvernements reconnaissent que:(Résumé des paragraphes correspondants du préambule de la Déclaration)

La prévention de l’infection doit être le fondement de lalutte contre l’épidémie. La prévention, les soins et letraitement sont des éléments qui se renforcentmutuellement et doivent être intégrés au sein d’uneriposte globale (paragraphe 17).

Pour enrayer la propagation de l’épidémie, il faut atteindreles objectifs de prévention définis dans la présenteDéclaration, et tous les pays doivent mettre l’accent sur laprévention, notamment via les services d’éducation, denutrition, d’information et de santé (paragraphe 18).

Les soins, l’appui et le traitement contribuent à laprévention parce qu’ils facilitent l’acceptation librementconsentie du test VIH confidentiel et fournissent auxpersonnes vulnérables et à celles qui vivent avec leVIH/SIDA des services de santé ainsi que des matérielsd’information et de prévention (paragraphe 19).

La culture, la famille, les valeurs morales et la religionjouent un rôle important dans la prévention et letraitement, les soins et l’appui, compte tenu desparticularités de chaque pays ainsi que de la nécessité derespecter les droits de l’homme (paragraphe 20).

Il existe certains facteurs négatifs économiques, sociaux,culturels, politiques, financiers et juridiques qui entraventles efforts de sensibilisation, d’éducation, de prévention,de soins, de traitement et d’appui (paragraphe 21).

Agir contre le SIDA, c’est d’abord en parleret rompre définitivement la conspiration dusilence; c’est ensuite briser les tabous etvaincre les préjugés qui entourent le mal etles malades; c’est enfin informer, sensibiliser,éduquer et prendre en charge le patient auplan thérapeutique, psychologique et social,en évitant sa marginalisation. Président de la République du Sénégal, S.E. Me Abdoulaye Wade

Mettre l’accent sur la prévention est unestratégie de première importance pour luttercontre le VIH/SIDA, tout particulièrementdans les pays en développement dont lesressources sont insuffisantes. C’estseulement en améliorant avec persévéranceles actions de prévention que nous pourronslibérer les populations des menaces que leVIH/SIDA fait peser, minimiser l’impact decette épidémie sur le développement socio-économique et protéger les intérêts descommunautés, des familles et des individus.Ministre de la Santé de la Républiquepopulaire de Chine, S.E. M. ZhangWenkang

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©ONUSIDA/G. Pirozzi

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Les gouvernements se sont engagés àce qui suit:(Résumé des paragraphes correspondants du corps de la Déclaration)

D’ici à 2003, établir des objectifs pour réduire laprévalence du VIH parmi les jeunes (âgés de 15 à 24 ans)de 25% dans les pays les plus touchés d’ici à 2005, etde 25% à l’échelle mondiale d’ici à 2010, combattre lesinégalités entre les sexes en matière de VIH/SIDA etencourager la participation des hommes et des garçonsaux programmes de prévention du VIH (paragraphe 47).

D’ici à 2003, établir des objectifs de prévention quis’attaquent aux facteurs qui favorisent la propagation del’épidémie, et réduire l’incidence du VIH parmi lesgroupes dans lesquels les taux d’infection sont élevés ouqui sont fortement exposés à des risques d’infection(paragraphe 48).

D’ici à 2005, mettre en œuvre des programmes deprévention et de soins sur les lieux de travail (secteurspublic, privé et informel), afin d’offrir un environnementfavorable aux personnes vivant avec le VIH/SIDA(paragraphe 49).

D’ici à 2005, mettre en œuvre des programmes deprévention et de soins pour les migrants et les travailleursmobiles, en fournissant notamment des informations surles services de santé et sociaux (paragraphe 50).

D’ici à 2003, mettre en œuvre des mesures universellesde précaution dans les établissements sanitaires pourprévenir la transmission du VIH (paragraphe 51).

D’ici à 2005, veiller à ce qu’il existe dans tous les pays unlarge éventail de programmes de prévention qui tiennentcompte des valeurs culturelles et soient proposés dansdes langues locales, qui réduisent les comportements àrisque et encouragent les comportements sexuelsresponsables, qui réduisent les risques liés à laconsommation de drogues et élargissent l’accès auxpréservatifs masculins et féminins, à un matérield’injection stérile, à la fourniture de produits sanguins noncontaminés, au traitement des infections sexuellementtransmissibles, et aux services de conseil et de testvolontaires et confidentiels (paragraphe 52).

D’ici à 2005, veiller à ce que 90%, et, d’ici à 2010, 95%des jeunes âgés de 15 à 24 ans reçoivent desinformations, une éducation, des services et descompétences psychosociales qui leur permettent deréduire leur vulnérabilité face à l’infection à VIH(paragraphe 53).

D’ici à 2005, réduire de 20%, et, d’ici à 2010, de 50% lenombre de nourrissons infectés par le VIH en s’assurantque 80% des femmes enceintes consultant pour dessoins prénatals reçoivent des informations sur le virus,des conseils et d’autres services de prévention, que lesfemmes infectées par le VIH et leur nourrisson reçoiventun traitement destiné à réduire la transmission mère-enfant, et que les femmes infectées par le virusbénéficient de services de conseil et de test volontaires etconfidentiels, d’un traitement, y compris d’antirétroviraux,et, si nécessaire, de substituts du lait maternel(paragraphe 54).

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«La prévention doit être le fondement de notre action.»

©OMS

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4. Soins, appui et traitement

Les gouvernements ont reconnu que:(Résumé des paragraphes correspondants du préambule de la Déclaration)

L’accès à une thérapeutique est un élément fondamentalpour parvenir progressivement au plein exercice du droitqu’a toute personne de jouir du meilleur état de santéphysique et mentale possible (paragraphe 15).

Les ressources humaines et les infrastructures sanitaireset sociales doivent être renforcées pour dispenser desservices de prévention, de traitement, de soins et d’appui(paragraphe 22).

Le succès des stratégies de prévention, de soins et detraitement exige des changements de comportement, unaccès accru aux vaccins, aux préservatifs, auxmicrobicides, aux lubrifiants, aux matériels d’injectionstériles, aux médicaments – y compris aux traitementsantirétroviraux –, aux diagnostics, ainsi que des moyensde recherche et de développement plus importants(paragraphe 23).

La disponibilité et l’accessibilité économique desmédicaments et des technologies associées doivent êtreaméliorées, et les coûts desdits médicaments ettechnologies réduits en collaboration avec le secteur privéet les sociétés pharmaceutiques (paragraphe 24).

L’absence de médicaments à un prix abordable, dedispositifs d’approvisionnement appropriés et desystèmes de santé adéquats entrave la mise en placed’une riposte efficace au VIH/SIDA, particulièrement pourles personnes les plus pauvres (paragraphe 25).

Les pays doivent faciliter l’accès aux médicaments enpromouvant les innovations et les industries nationalesrespectueuses du droit international, et il faut évaluer demanière plus approfondie l’impact des accords

commerciaux internationaux sur l’accès aux médicaments(paragraphe 26).

La famille, sous toutes ses nombreuses formes, joue un rôledéterminant au niveau de la prévention, des soins, del’appui et du traitement à l’intention des personnesaffectées et infectées par le VIH/SIDA (paragraphe 31).

Les associations de personnes vivant avecle VIH/SIDA contribuent actuellement defaçon déterminante à briser le silence autourde l’épidémie. Elles contribuent en outre à laprise en charge des personnes infectées etaffectées par le VIH/SIDA. Président de la République du Mali,S.E. M. Alpha Oumar Konaré

Les personnes qui vivent avec le VIH/SIDAdans les pays pauvres doivent avoir accès àun appui et à des traitements efficaces.Ceux qui sont infectés ont besoin de notreaide pour leur permettre de vivre pluslongtemps, et ce, dans la dignité et avec lerespect qui leur est dû. Le débat sur l’accèsaux médicaments doit être replacé dans lecontexte élargi de l’accès aux soins. Il fautque les gouvernements, les agences pour ledéveloppement, le secteur privé et la sociétécivile travaillent ensemble pour dépasser lesobstacles à la fourniture de soins auxpersonnes infectées.Premier Ministre d’Irlande, S.E. M. Bertie Ahern

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©ONUSIDA/G. Pirozzi

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Les gouvernements se sont engagés àce qui suit: (Résumé des paragraphes correspondants du corps de la Déclaration)

D’ici à 2003, élaborer des stratégies – en collaborationavec la communauté internationale, la société civile et lesecteur des entreprises – pour renforcer les systèmes desanté et s’attaquer aux facteurs qui entravent l’accès auxmédicaments, tels que l’accessibilité financière, le prix etles capacités des systèmes. Il faut de toute urgence fairetous les efforts nécessaires pour fournir des traitementscontre le VIH/SIDA qui répondent aux normes les plusélevées possibles, y compris concernant la prévention, letraitement des infections opportunistes et la thérapieantirétrovirale. Coopérer au renforcement des politiquesdans le domaine pharmaceutique afin de promouvoir lesinnovations et les industries nationales dans le respect dudroit international (paragraphe 55).

D’ici à 2005, mettre en œuvre des stratégies de soinsglobales pour renforcer les systèmes de santé auxniveaux familial et communautaire afin de fournir untraitement aux personnes vivant avec le VIH/SIDA – ycompris les enfants, soutenir les personnes, les foyers,les familles et les communautés affectés par le VIH/SIDA,améliorer les capacités et les conditions de travail destravailleurs de santé, renforcer les dispositifsd’approvisionnement, les plans de financement et lesmécanismes d’aiguillage pour fournir un accès auxmédicaments, aux diagnostics et aux soins médicaux,palliatifs et psychosociaux (paragraphe 56).

D’ici à 2003, élaborer des stratégies nationales pourfournir un soutien psychosocial aux personnes, auxfamilles et aux communautés affectées par le VIH/SIDA(paragraphe 57).

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«Les soins, l’appui et le traitement sont des élémentsessentiels d’une action efficace.»

©ONUSIDA/Shehzad Noorani

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5. Le VIH/SIDA et lesdroits de l’homme

Les gouvernements ont reconnu que:(Résumé des paragraphes correspondants du préambule de la Déclaration)

La stigmatisation, le silence, la discrimination et ladénégation ainsi que l’absence de confidentialitécompromettent les efforts de prévention, de soins et detraitement du VIH, et alourdissent l’impact de l’épidémiesur les personnes, les familles, les communautés et lesnations (paragraphe 13).

La réalisation pleine et universelle des droits de l’hommeest un élément essentiel de la riposte mondiale contre leVIH/SIDA, notamment dans les domaines de laprévention, des soins, de l’appui et du traitement. Elleréduit la vulnérabilité au VIH/SIDA et contribue à prévenirla stigmatisation et la discrimination qui s’exercent àl’encontre des personnes vivant avec le VIH/SIDA ourisquant d’être atteintes par le virus (paragraphe 16).

Bien qu’il n’existe aucun remède pour guérirdu SIDA, nous savons que des politiquescohérentes et courageuses peuvent stopperla propagation de la maladie et permettre àceux qui sont infectés par le VIH de vivreune vie normale et digne. Pour atteindre cesobjectifs, notre engagement doit porter surquatre éléments essentiels: la prévention, letraitement, les droits de l’homme et lesressources.Ministre de la Santé du Brésil, S.E. M. José Serra

L’application des lois relatives à la défensedes droits de l’homme aux patients atteintsdu SIDA est une question vitale. Nousdevons, en tant que gouvernements etorganisations de bénévoles, travaillerensemble pour mettre en œuvre le principele plus fondamental dans ce domaine – àsavoir, les traiter de manière humaine en leurfournissant des conseils et en garantissantleur confidentialité.Chef de la Délégation de Jordanie, SAR le Prince Zeid Bin Raad

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©ONUSIDA/G. Pirozzi

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Les gouvernements se sont engagés àce qui suit:(Résumé des paragraphes correspondants du corps de la Déclaration)

D’ici à 2003, promulguer des lois, des réglementations etd’autres mesures destinées à faire cesser ladiscrimination à l’encontre des personnes vivant avec leVIH/SIDA et des groupes vulnérables, et veiller à ce qu’ilsjouissent de tous leurs droits – en particulier, l’accès àl’éducation, à l’héritage, à l’emploi, aux soins de santé,aux services sociaux et sanitaires, à la prévention, àl’appui, au traitement, à l’information, à la protectionjuridique, leurs droits à l’intimité et à la confidentialité –, et élaborer des stratégies visant à combattre lastigmatisation et l’exclusion sociale (paragraphe 58).

D’ici à 2005, mettre en œuvre des stratégies qui assurentla promotion de l’émancipation des femmes et leurpermettent de jouir pleinement de leurs droitsfondamentaux, encourager les hommes et les femmes àassumer une responsabilité partagée pour garantir lapratique de rapports sexuels sans danger, et donner auxfemmes les moyens d’exercer un contrôle et de prendredes décisions en toute liberté sur les questionsconcernant leur sexualité pour leur permettre de seprotéger contre l’infection à VIH (paragraphe 59).

D’ici à 2005, mettre en œuvre des mesures permettantaux femmes et aux filles de se protéger contre le risqued’infection par le biais de la mise en place de services desanté, notamment de santé sexuelle et reproductive, ainsique d’une éducation préventive qui prône l’égalité entreles sexes (paragraphe 60).

D’ici à 2005, mettre en œuvre des stratégies quirenforcent le pouvoir d’action des femmes, protègentleurs droits fondamentaux et réduisent leur vulnérabilitéau VIH/SIDA en éliminant toutes les formes dediscrimination et de violence à l’encontre des femmes etdes filles, y compris les pratiques traditionnelles néfastes,les abus, le viol, la violence sexuelle, les voies de fait et latraite des femmes et des filles (paragraphe 61).

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«La réalisation universelle des droits de la personne et deslibertés fondamentales est indispensable si l’on veut réduirela vulnérabilité face au VIH/SIDA.Le respect des droits des personnes atteintes du VIH/SIDAentraîne l’adoption de mesures efficaces.»

©ONUSIDA/Louise Gubb

©ONUSIDA/G. Pirozzi

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6. Mieux protéger les personnesvulnérables

Les gouvernements ont reconnu que:(Résumé des paragraphes correspondants du préambule de la Déclaration)

Toutes les personnes – qu’elles soient riches ou pauvres,âgées ou jeunes, de sexe masculin ou féminin – detoutes les races sont touchées par le VIH/SIDA; toutefois,les personnes vivant dans les pays en développementsont plus durement affectées et les femmes, les jeunes etles filles sont les plus vulnérables (paragraphe 4).

La pauvreté, le sous-développement et l’analphabétismesont les principaux facteurs contribuant à la propagationdu VIH/SIDA. A son tour, l’épidémie aggrave la pauvretéet entrave ou enraye le développement dans un grandnombre de pays (paragraphe 11).

L’égalité des sexes et l’émancipation des femmes sontfondamentales pour réduire la vulnérabilité des femmes etdes filles au VIH/SIDA (paragraphe 14).

Le gouvernement du Salvador a conscienceque la pandémie de VIH/SIDA risqued’entraver de manière importante ledéveloppement de notre pays dans lamesure où son incidence au niveau nationaln’a cessé d’augmenter de façon progressiveet accélérée ces dernières années.Ministre de la Santé du Salvador, S.E. le Dr Francisco López Beltrán

Nous avons désormais dépassé le stade dudéni et du silence pour aborder celui de laconfrontation et de la lutte contre cetteépidémie mortelle.Ministre de la Santé du Soudan, S.E. le Dr Ahmad Bilal Outhman

La lutte contre le SIDA a toujours étéretardée et ralentie par la stigmatisation liéeà la maladie ainsi que par le fait que lesdiscussions sur les groupes de personnesles plus vulnérables, les modes detransmission du virus et les comportementsqui favorisent sa propagation touchent dessujets qui demeurent encore tabou pour bonnombre de personnes. Mais nous nepouvons pas permettre que le caractèredélicat de ces sujets nous réduise ausilence, nous fasse détourner les yeux etbaisser les bras devant la progressioninsidieuse de l’épidémie.Président de la République du Portugal, S.E. M. Jorge Sampaio

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©ONUSIDA/Shehzad Noorani

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Les gouvernements se sont engagés àce qui suit: (Résumé des paragraphes correspondants du corps de la Déclaration)

D’ici à 2003, mettre en œuvre des programmes qui fixentdes objectifs et s’attaquent aux facteurs qui rendent lespersonnes vulnérables à l’infection, notamment le sous-développement, l’insécurité économique, la pauvreté,l’absence d’émancipation des femmes, l’absenced’éducation, l’exclusion sociale, l’analphabétisme, ladiscrimination, le manque d’information, l’absence dedispositifs de prévention du VIH, et l’exploitation sexuelledes femmes, des filles et des garçons (paragraphe 62).

D’ici à 2003, élaborer des programmes – qui tiennentcompte de l’importance de la famille, de la culture et dela religion – pour réduire la vulnérabilité des enfants et desjeunes en garantissant aux enfants un accès à uneéducation primaire et secondaire, et aux adolescents unaccès à des cours sur le VIH/SIDA, en diffusantlargement l’information et en prodiguant une éducationsur la santé sexuelle et des conseils, en renforçant lesprogrammes de santé sexuelle et reproductive, et enfaisant participer les familles et les jeunes auxprogrammes de prévention du VIH/SIDA et de soins(paragraphe 63).

D’ici à 2003, élaborer des programmes, dans le cadred’une approche participative, pour protéger la santé desgroupes de personnes dont les taux d’infection sontélevés ou qui courent un grand risque d’infection(paragraphe 64).

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«Les personnes vulnérables doivent avoir la priorité.Renforcer le pouvoir d’action des femmes est essentiel pourréduire leur vulnérabilité.»

©ONUSIDA/Simon Mathey

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7. Les enfants rendusorphelins etvulnérables par leVIH/SIDA

Les gouvernements se sont engagés àce qui suit: (Résumé des paragraphes correspondants du corps de la Déclaration)

D’ici à 2003, élaborer et, d’ici à 2005, mettre en œuvredes stratégies visant à créer des environnementsfavorables pour les orphelins, les filles et les garçonsinfectés et affectés par le VIH/SIDA en fournissant desconseils et un appui psychosocial, une scolarisation, unaccès à un logement, une bonne nutrition, des servicesde santé et sociaux, et une protection contre les abus, laviolence, l’exploitation, la discrimination, la traite desenfants et la perte d’héritage (paragraphe 65).

Garantir la non-discrimination et la protection des droitsfondamentaux des enfants rendus orphelins etvulnérables par le VIH/SIDA grâce à la promotion d’unepolitique active et visible visant à faire cesser lastigmatisation (paragraphe 66).

Exhorter les pays donateurs, la société civile et le secteurprivé à compléter les programmes nationaux en faveurdes enfants rendus orphelins ou vulnérables par leVIH/SIDA (paragraphe 67).

L’avenir des générations futures dépend denos décisions. Le succès de notre luttecontre le VIH/SIDA repose, dans une largemesure, sur notre volonté politique et surnotre implication aux plus hauts niveaux –nationaux et internationaux. Nous, leadersrassemblés ici, avons les moyens et savonscomment faire pour préparer un avenirheureux et sûr pour nos enfants.Premier Ministre du Mozambique, S.E. le Dr Pascoal Manuel Mocumbi

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©ONUSIDA/Leyla Alyanak

«Les enfants rendus orphelinset affectés par le VIH/SIDA ontbesoin d’une assistancespéciale.»

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8. Réduire l’impactsocial eteconomique

Les gouvernements se sont engagés àce qui suit:(Résumé des paragraphes correspondants du corps de la Déclaration)

D’ici à 2003, évaluer l’impact économique et social del’épidémie et élaborer des stratégies pour lutter contrecelui-ci à tous les niveaux, y compris des stratégiesd’éradication de la pauvreté destinées aux familles, auxcommunautés, aux femmes et aux personnes âgées(notamment en tant que dispensateurs de soins), et despolitiques de développement pour combattre l’impact duVIH sur la croissance économique, les serviceséconomiques, l’emploi, les recettes de l’Etat et lesressources publiques (paragraphe 68).

D’ici à 2003, élaborer des lois et des politiques quiprotègent les droits des personnes vivant avec leVIH/SIDA, affectées par le VIH/SIDA ou exposées aurisque d’infection sur leur lieu de travail (paragraphe 69).

En vérité, mes chers confrères, je vous ledis: mon peuple se meurt. Les hommes etles femmes décèdent avant que leur heurene soit venue, laissant derrière eux desorphelins et une nation en deuil permanent.Chef d’Etat du Swaziland, Sa Majesté le Roi Mswati III

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©ONUSIDA/Leyla Alyanak

«Lutter contre le VIH/SIDA,c’est investir dans ledéveloppement durable.»

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9. Recherche etdéveloppement

Les gouvernements se sont engagés àce qui suit:(Résumé des paragraphes correspondants du corps de la Déclaration)

Accroître et accélérer la recherche sur la mise au point devaccins contre le VIH et renforcer la recherche pouraméliorer la prévention et le traitement, l’accès à laprévention, aux soins, au traitement, aux méthodes deprévention contrôlées par les femmes, aux microbicideset aux moyens permettant de prévenir la transmissionmère-enfant, améliorer la connaissance de l’épidémie etcréer un environnement propice respectueux de l’éthiquepour la recherche (paragraphe 70).

Appuyer le développement d’infrastructures de recherche,renforcer les capacités des laboratoires, les systèmes desurveillance, la collecte, le traitement et la diffusion dedonnées, et la formation des chercheurs, des spécialistesen sciences sociales, des prestataires et des techniciensdes soins de santé, en particulier dans les pays les plustouchés par le VIH/SIDA ou les plus exposés au risqued’infection (paragraphe 71).

Elaborer des approches pour suivre l’efficacité, la toxicité,les effets secondaires des traitements, les interactionsentre médicaments, la résistance aux médicaments, etcontrôler l’impact des traitements sur la transmission duVIH et les comportements à risque (paragraphe 72).

Renforcer le processus de coopération – et le rôle del’ONUSIDA en son sein – concernant les transferts detechnologies et les échanges d’enseignements tirés del’expérience, les meilleures pratiques, les découvertes deschercheurs et de la recherche de sorte que les résultatsappartiennent à tous ceux qui participent à la rechercheet soient exempts de partialité (paragraphe 73).

D’ici à 2003, veiller à ce que tous les protocoles derecherche soient évalués par des comités d’éthiqueindépendants qui comptent dans leurs membres despersonnes vivant avec le VIH/SIDA et des dispensateursde soins (paragraphe 74).

Comment les générations futures jugeront-elles notre monde d’aujourd’hui, oùcoexistent les possibilités techniques etscientifiques toujours plus impressionnanteset le maintien de larges pans de l’humanitédans l’indigence la plus révoltante ?Premier Ministre, Chef duGouvernement du Burkina FasoS.E. M. Paramanga Ernest Yonli

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©Boehringer Ingelheim International GmbH

«Tant qu’il n’existe pas deremède contre le VIH/SIDA, ilest essentiel de poursuivre lesactivités de recherche etdéveloppement.»

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10. Le VIH/SIDA dans lesrégions touchées parles conflits et lescatastrophes naturelles

Les gouvernements ont reconnu que:

Les conflits armés et les catastrophes naturellesaccélèrent la propagation du VIH/SIDA (paragraphe 12).

Les populations déstabilisées par des conflits armés, lessituations d’urgence humanitaire et les catastrophesnaturelles, en particulier les réfugiés, les personnesdéplacées au sein d’un même pays, les femmes et lesenfants sont exposés à un plus grand risque d’infection àVIH (paragraphe 75).

Une menace pour la sécurité humaine decette ampleur susciterait, dans tout autredomaine de l’activité humaine, unemobilisation importante et d’envergureadaptée des ressources financières etinstitutionnelles. C’est exactement ce dontnous avons besoin aujourd’hui pour stopperet inverser le cours du VIH/SIDA.Premier Ministre de la Barbade,le Très Honorable Owen Arthur, Membre du Parlement

«Les conflits et lescatastrophes naturellescontribuent à la propagationdu VIH/SIDA.»

Les gouvernements se sont engagés àce qui suit: (Résumé des paragraphes correspondants du corps de la Déclaration)

D’ici à 2003, élaborer et mettre en œuvre des stratégies quiintègrent la sensibilisation au VIH/SIDA, la prévention, lessoins et le traitement aux actions destinées à faire face auxsituations d’urgence et aux programmes d’assistanceinternationaux (paragraphe 75).

Demander aux Nations Unies, aux organisationsrégionales, internationales et non gouvernementales quiparticipent à la fourniture d’une aide lors des conflits, descrises humanitaires et des catastrophes naturellesd’intégrer de toute urgence des composantes deprévention, de soins et de sensibilisation au VIH/SIDA dansleurs programmes et dans les formations destinées aupersonnel (paragraphe 76).

D’ici à 2003, s’attaquer à la propagation du VIH parmi lesforces armées et les forces de défense civile, et utiliser lesmembres du personnel de ces services formés auxquestions touchant le VIH/SIDA pour aider à lasensibilisation dans ce domaine et à la prévention du VIH,notamment dans le cadre de secours d’urgence(paragraphe 77).

D’ici à 2003, veiller à ce que l’ensemble du personnelengagé dans des opérations internationales de maintien dela paix soit sensibilisé et formé aux questions en rapportavec le VIH/SIDA, notamment celles liées à lasexospécificité et à la prévention, et ce avant qu’il ne soitdéployé (paragraphe 78).

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©ONUSIDA/Chris Sattleberger

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11. RessourcesLes gouvernements ont reconnu que:(Résumé des paragraphes correspondants du préambule de la Déclaration)

Les chefs d’Etat africains se sont engagés à allouer 15%au moins de leurs budgets annuels à l’amélioration dessecteurs de santé pour lutter contre l’épidémie deVIH/SIDA; ceux dont les ressources sont limitées aurontbesoin de l’aide internationale pour atteindre cet objectif(paragraphe 9).

Les ressources allouées à la lutte contre l’épidémie sontinsuffisantes, aussi bien au niveau nationalqu’international (paragraphe 28).

Les capacités nationales et régionales doivent êtrerenforcées si l’on veut combattre le VIH/SIDA de manièreefficace. Ceci nécessitera des ressources humaines,financières et techniques durablement accrues dans lecadre d’une action et d’une coopération nationales,régionales et internationales renforcées (paragraphe 29).

L’endettement a substantiellement réduit les capacités debon nombre de pays en développement à financer la luttecontre le VIH/SIDA (paragraphe 30).

Nous, qui vivons au 21ème siècle, ensavons davantage. En effet, nous savonsqu’un virus peut entraîner le SIDA etcomment prévenir sa propagation. Destraitements ont été élaborés et la sciencenous a donné des raisons d’espérer dans lamise au point de vaccins et, un jour, d’unremède qui permettra de guérir la maladie.Nous savons tout cela et cependant, à cejour, notre riposte mondiale contre ce fléauqui se propage rapidement restemalheureusement insuffisante.Secrétaire d’Etat américain, M. Colin Powell

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©ONUSIDA/G. Pirozzi

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Les gouvernements se sont engagés àce qui suit: (Résumé des paragraphes correspondants du corps de la Déclaration)

Veiller à ce que les ressources fournies au titre de l’actionmondiale contre le VIH/SIDA soient substantielles etdurables, et permettent d’enregistrer des résultats(paragraphe 79).

D’ici à 2005, atteindre un objectif global annuel d’entre 7 et10 milliards de dollars des Etats-Unis devant être affectés àla lutte contre le VIH/SIDA dans les pays à revenus faible etintermédiaire et dans les pays affichant ou risquantd’afficher des taux d’infection élevés, et s’assurer que lesressources nécessaires sont mises à disposition par lespays donateurs et les budgets nationaux (paragraphe 80).

Demander à la communauté internationale de fournir uneassistance en matière de lutte contre le VIH/SIDA aux paysen développement à titre gratuit (paragraphe 81).

Accroître les crédits budgétaires nationaux alloués à lalutte contre le VIH/SIDA et s’assurer que les créditsalloués par tous les ministères concernés soient suffisants(paragraphe 82).

Exhorter tous les pays développés à consacrer 0,7% deleur PNB au titre de l’aide globale au développement, et de0,15 à 0,20% de leur PNB au titre de l’aide audéveloppement pour les pays les moins développés,comme convenu (paragraphe 83).

Demander instamment à la communauté internationale des’associer aux efforts des pays en développement par lebiais d’une assistance internationale accrue audéveloppement, en particulier pour les pays les plustouchés (paragraphe 84).

Intégrer la question du VIH/SIDA dans les programmesd’éradication de la pauvreté et d’assistance audéveloppement, et encourager une utilisation efficace ettransparente des ressources (paragraphe 85).

Demander à la communauté internationale, à la sociétécivile et au secteur privé d’aider à atténuer l’impactéconomique et social du VIH/SIDA dans les pays endéveloppement les plus durement touchés (paragraphe 86).

Mettre en œuvre l’Initiative en faveur des pays pauvrestrès endettés (PPTE) et annuler toutes les dettespubliques bilatérales de ces pays en contrepartied’engagements de leur part concernant le financement etla mise en œuvre de programmes d’éradication de lapauvreté, y compris ceux en rapport avec le VIH/SIDA etd’autres infections (paragraphe 87).

S’attaquer au problème d’endettement des pays endéveloppement, en particulier ceux qui sont touchés parle VIH/SIDA, de sorte que leur endettement soitsupportable et que cela leur permette d’améliorer leurscapacités de lutte contre le VIH/SIDA, notamment enutilisant des mécanismes tels que la conversion decréances pour des projets visant à combattre l’épidémie(paragraphe 88).

Encourager une augmentation des investissementsdans la recherche en rapport avec le VIH/SIDA, enparticulier concernant les technologies de préventiontelles que les vaccins et les microbicides, et encouragerl’élaboration proactive de plans visant à faciliter unaccès rapide aux vaccins lorsqu’ils deviendrontdisponibles (paragraphe 89).

Appuyer le Fonds mondial de lutte contre le SIDA, latuberculose et le paludisme (anciennement appelé Fondsmondial SIDA et Santé) pour qu’il finance une riposterapide et élargie axée en priorité sur les pays les plustouchés, mobiliser des contributions pour le Fondsauprès de sources publiques et privées (paragraphe 90).

D’ici à 2002, lancer une campagne mondiale d’appel defonds visant le grand public et le secteur privé, sous ladirection de l’ONUSIDA, afin de contribuer au Fondsmondial (paragraphe 91).

Augmenter les fonds alloués aux commissions etorganisations nationales, régionales et sous-régionalespour leur permettre d’aider les gouvernements(paragraphe 92).

Doter le Secrétariat et les coparrainants de l’ONUSIDA defonds suffisants pour travailler avec les pays à laréalisation des objectifs de la présente Déclaration(paragraphe 93).

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«La lutte contre le VIH/SIDA ne peut être menée sansressources nouvelles, supplémentaires et soutenues.»

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12. Suivi

Nous savons ce qu’il faut faire. Les enseignements desmeilleures pratiques sont résumés dans la présenteDéclaration. Nous devons maintenant rentrer chez nouset les mettre en œuvre.

Les gouvernements se sont engagés àce qui suit:(Résumé des paragraphes correspondants du corps de la Déclaration)

Au niveau national

Procéder à des évaluations périodiques – avec laparticipation de la société civile, des personnes vivantavec le VIH/SIDA, des groupes vulnérables et desdispensateurs de soins – des progrès réalisés endirection des objectifs de la présente Déclaration etdiffuser les résultats auprès d’une large audience(paragraphe 94).

Elaborer des mécanismes pour suivre et évaluer lesprogrès, avec des données épidémiologiques appropriées(paragraphe 95).

D’ici à 2003, mettre en place des systèmes de suivi pourassurer la protection des droits fondamentaux despersonnes vivant avec le VIH/SIDA (paragraphe 96).

Au niveau régional

Inscrire la question du VIH/SIDA à l’ordre du jour desréunions régionales organisées au niveau des ministres etdes chefs d’Etat (paragraphe 97).

Appuyer la collecte des données pour faciliter l’examenpériodique par les groupes régionaux des progrès réalisésdans la mise en œuvre des stratégies régionales, etdiffuser les résultats auprès d’une large audience(paragraphe 98).

Encourager l’échange entre les pays d’informations etd’expériences sur la mise en œuvre de la présenteDéclaration et favoriser, en particulier, une coopérationSud-Sud et triangulaire (paragraphe 99).

Au niveau mondial

Consacrer suffisamment de temps et une journée entièreau moins pendant la session annuelle de l’Assembléegénérale à l’examen d’un rapport du Secrétaire généralsur les progrès réalisés au niveau des engagements de laprésente Déclaration (paragraphe 100).

S’assurer que la question du VIH/SIDA est inscrite àl’ordre du jour de toutes les réunions concernées desNations Unies (paragraphe 101).

Soutenir les initiatives visant à organiser des conférences,des séminaires et des ateliers pour suivre les questionssoulevées dans la présente Déclaration, et encourager ladiffusion des conclusions des nombreuses conférencesprévues à l’avenir (paragraphe 102).

Examiner la possibilité d’établir, avec des partenaires, dessystèmes de suivi volontaire des prix mondiaux desmédicaments (paragraphe 103).

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Il est essentiel de préserver la dynamiquecréée et de suivre les progrès réalisés.Secrétaire d’Etat chargée duDéveloppement international, Royaume-Uni, S.E. la Très Honorable Clare Short, Membre du Parlement

A l’issue de la Session extraordinaire, notrevoie doit être celle d’un engagement àstopper cette épidémie, à ne jamaisabandonner et à ne jamais permettre queles obstacles que nous rencontrerons nousempêchent de réussir.Premier Adjoint au Ministre de la Santéde la Fédération de Russie, S.E. G.G. Onischenko

Est-ce là un rêve impossible ? Je ne le croispas. Les évolutions considérablesenregistrées l’an dernier nous ont permis devoir ce qu’il est possible de faire.

La mise en œuvre de cette Déclarationdeviendra un exemple remarquable departenariat international pour uneamélioration de la santé de la populationmondiale et pour assurer un développementsocio-économique durable.Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Peter Piot

© UNICEF/HQ97-0246/Jeremy Horner

«Nous rendons hommage et exprimons notre gratitude àtous ceux qui ont mené campagne pour appeler l’attentionsur l’épidémie de VIH/SIDA et faire face aux problèmescomplexes qu’elle soulève.

Nous comptons sur l’action énergique des gouvernements etla concertation des efforts, avec la pleine et activeparticipation des organismes des Nations Unies, du systèmemultilatéral tout entier, de la société civile, des milieuxd’affaires et du secteur privé.

Et enfin, nous demandons à tous les pays de prendre lesmesures requises pour assurer l’application de la présenteDéclaration, dans le cadre d’une collaboration et d’unecoopération renforcées avec d’autres partenairesmultilatéraux et bilatéraux et avec la société civile.»

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S-26/2. Déclaration d’engagement sur leVIH/sida

L’Assemblée générale

Adopte la Déclaration d’engagement sur le virus del’immunodéficience humaine et le syndrome d’immu-nodéficience acquise (VIH/sida) figurant en annexe àla présente résolution.

8e séance plénière27 juin 2001

Déclaration d’engagement sur le VIH/sida

«À crise mondiale, action mondiale»

1. Nous, chefs d’État et de gouvernement et repré-sentants d’État et de gouvernement, réunis auSiège de l’Organisation des Nations Unies du 25 au27 juin 2001, à l’occasion de la vingt-sixième ses-sion extraordinaire de l’Assemblée générale,convoquée d’urgence en application de la résolu-

tion 55/13 du 3 novembre 2000, afin d’examinersous tous ses aspects le problème du VIH/sida etde s’y attaquer, ainsi que de susciter un engage-ment mondial en faveur du renforcement de lacoordination et de l’intensification des effortsdéployés aux niveaux national, régional et interna-tional pour lutter contre ce fléau sur tous les fronts;

2. Profondément préoccupés par le fait que l’épidémiemondiale de VIH/sida, en raison de son ampleur etde son incidence dévastatrices, constitue une crisemondiale et l’un des défis les plus redoutables pourla vie et la dignité humaines ainsi que pour l’exerciceeffectif des droits de l’homme, compromet le déve-loppement social et économique dans le mondeentier et affecte la société à tous les niveaux – natio-nal, local, familial et individuel;

3. Notant avec une profonde préoccupation qu’à la finde 2000, il y avait dans le monde entier 36,1 mil-lions de personnes atteintes du VIH/sida, 90 p. 100dans les pays en développement et 75 p. 100 enAfrique subsaharienne;

4. Constatant avec une vive préoccupation que cha-cun, riche ou pauvre, sans distinction d’âge, desexe ni de race, est touché par l’épidémie deVIH/sida, tout particulièrement dans les pays endéveloppement, et que les femmes, les jeunes et lesenfants, surtout les filles, sont les plus vulnérables;

5. Également préoccupés par le fait que la propaga-tion persistante du VIH/sida constituera un sérieuxobstacle à la réalisation des objectifs de dévelop-pement mondial arrêtés lors du Sommet duMillénaire;

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Annexe 1: Texte intégral de la «Déclaration d’engagement sur le VIH/SIDA»

Résolution adoptée par l’Assemblée générale

[sans renvoi à une grande commission (A/S-26/L.2)]

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6. Rappelant et réaffirmant les engagements quenous avons pris antérieurement au titre de la luttecontre le VIH/sida dans:

• La Déclaration du Millénaire, en date du 8 sep-tembre 20001;

• La Déclaration politique et les interventions etinitiatives nouvelles visant à donner suite auxengagements pris lors du Sommet mondialpour le développement social, en date du1er juillet 20002;

• La Déclaration politique3 et les nouvellesmesures et initiatives pour la mise en œuvre dela Déclaration et du Programme d’action deBeijing4, en date du 10 juin 2000;

• Les principales mesures pour la poursuite del’application du Programme d’action de laConférence internationale sur la population et ledéveloppement, en date du 2 juillet 19995;

• L’appel régional en faveur des mesures de luttecontre le VIH/sida en Asie et dans le Pacifique,en date du 25 avril 2001;

• La Déclaration et le Cadre d’action d’Abuja surle VIH/sida, la tuberculose et les autres mala-dies infectieuses en Afrique, en date du 27 avril2001;

• La Déclaration du dixième Sommet des chefsd’État ibéro-américains, en date du 18novembre 2000;

• Le Partenariat pancaraïbe de lutte contre leVIH/sida, en date du 14 février 2001;

• Le Programme d’action de l’Union européenne:accélération de la lutte contre le VIH/sida, lepaludisme et la tuberculose dans le cadre de laréduction de la pauvreté, en date du 14 mai2001;

• La Déclaration des pays de la Baltique sur laprévention de l’infection à VIH et du sida, endate du 4 mai 2000;

• La Déclaration de l’Asie centrale sur le VIH/sida,en date du 18 mai 2001;

7. Convaincus qu’il faut mener d’urgence une actionconcertée et soutenue pour combattre l’épidémiede VIH/sida en tirant parti de l’expérience et desenseignements des 20 dernières années;

8. Constatant avec une grave préoccupation quel’Afrique, en particulier l’Afrique subsaharienne, est

actuellement la région la plus touchée, que leVIH/sida y est considéré comme créant un étatd’urgence qui menace le développement, la cohé-sion sociale, la stabilité politique, la sécurité alimen-taire et l’espérance de vie et constitue un fardeaudévastateur pour l’économie, et que la situationdramatique du continent exige que des mesuresexceptionnelles soient prises d’urgence auxniveaux national, régional et international;

9. Accueillant avec satisfaction les engagementssouscrits par les chefs d’État ou de gouvernementafricains, à l’occasion du Sommet spécial d’Abujaen avril 2001, en particulier l’engagement qu’ils ontpris de se fixer pour objectif l’allocation d’au moins15 p. 100 de leurs budgets nationaux annuels àl’amélioration du secteur de la santé pour luttercontre l’épidémie de VIH/sida, et constatant que lesmesures prises dans ce but par les pays dont lesressources sont limitées devront être complétéespar une aide internationale accrue;

10. Constatant également que d’autres régions sontgravement touchées et courent des risques dumême ordre, notamment la région des Caraïbes, oùle taux de contamination par le VIH est le plus élevéaprès l’Afrique subsaharienne, la région de l’Asie etdu Pacifique où 7,5 millions de personnes sont déjàatteintes du VIH/sida, la région de l’Amérique latineoù 1,5 million de personnes sont séropositives ouatteintes du sida et la région de l’Europe centrale etorientale où les taux de contamination sont en aug-mentation très rapide, et qu’en l’absence demesures concrètes l’épidémie pourrait se propagerrapidement et avoir des répercussions dans lemonde entier;

11. Estimant que la pauvreté, le sous-développementet l’analphabétisme figurent parmi les principauxfacteurs contribuant à la propagation du VIH/sida,et notant avec une vive préoccupation que l’épidé-mie aggrave la pauvreté et entrave ou enrayedésormais le développement dans un grandnombre de pays et qu’il faudrait donc y remédierdans une optique intégrée;

12. Notant que les conflits armés et les catastrophesnaturelles aggravent eux aussi la propagation del’épidémie;

13. Notant également que l’opprobre, le silence, la dis-crimination et la dénégation ainsi que l’absence deconfidentialité compromettent les efforts de préven-tion, de soins et de traitement et aggravent les

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1 Voir résolution 55/2.2 Résolution S-24/2, annexe, sect. I et III.3 Résolution S-23/2, annexe.4 Résolution S-23/3, annexe.5 Résolution S-21/2, annexe.

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effets de l’épidémie sur les individus, les familles,les communautés et les nations, et qu’il faut égale-ment y remédier;

14. Soulignant que l’égalité entre les sexes et l’émanci-pation des femmes sont des conditions essentiellespour réduire la vulnérabilité des femmes et des fillesau VIH/sida;

15. Reconnaissant que dans le cas d’épidémies tellesque le VIH/sida l’accès à une thérapeutique est unélément fondamental pour parvenir progressive-ment au plein exercice du droit qu’a toute personnede jouir du meilleur état de santé physique et men-tale possible;

16. Reconnaissant que la réalisation pleine et univer-selle des droits de l’homme et des libertés fonda-mentales est un élément essentiel de l’action mon-diale contre l’épidémie de VIH/sida, notammentdans les domaines de la prévention, des soins, del’appui et du traitement, et qu’elle réduit la vulnéra-bilité au VIH/sida et préserve de l’opprobre et de ladiscrimination qui en résulte à l’encontre des per-sonnes atteintes du VIH/sida ou risquant de l’être;

17. Considérant que les mesures à prendre auxniveaux national, régional et international pour luttercontre l’épidémie doivent être axées sur la préven-tion de l’infection à VIH, et que prévention, soins,appui et traitement sont les éléments complémen-taires d’une prise en charge efficace de ceux quisont infectés et touchés par le VIH/sida et doiventfaire partie intégrante d’une démarche globale delutte contre l’épidémie;

18. Considérant également qu’il faut atteindre les objec-tifs de prévention arrêtés dans la présenteDéclaration pour juguler l’épidémie et que tous lespays doivent continuer à mettre l’accent sur une pré-vention large et efficace, notamment sur des cam-pagnes de sensibilisation qui mobilisent les serviceséducatifs et les services de nutrition, d’information etde santé;

19. Observant que les soins, l’appui et le traitement peu-vent contribuer à une prévention efficace parce qu’ilsfacilitent l’acceptation librement consentie de conseilset de tests confidentiels et permettent de maintenirles personnes atteintes du VIH/sida et les groupesvulnérables en contact étroit avec les systèmes sani-taires et de leur faire bénéficier plus facilement d’in-formations, de conseils et de matériel de prévention;

20. Soulignant le rôle important que peuvent jouer la cul-ture, la famille, les valeurs morales et la religion dansla prévention de l’épidémie et dans les activités detraitement, de soins et d’appui, compte tenu desparticularités de chaque pays et de la nécessité derespecter tous les droits de l’homme et les libertésfondamentales;

21. Notant avec préoccupation que certains facteursnégatifs économiques, sociaux, culturels, poli-tiques, financiers et juridiques entravent les effortsde sensibilisation, d’éducation, de prévention, desoins, de traitement et d’appui;

22. Notant combien il est important de mettre en placeles infrastructures humaines, sanitaires et socialesrequises à l’échelon national pour dispenser destraitements et des services de prévention, de soinset d’appui efficaces, ou de renforcer celles qui exis-tent déjà;

23. Estimant que le succès des stratégies de préven-tion, de soins et de traitement exige des change-ments de comportement et passe par un accèsaccru et non discriminatoire à, notamment, desvaccins, des préservatifs, des microbicides, deslubrifiants, du matériel d’injection stérile et desmédicaments, ainsi qu’aux thérapies antirétrovi-rales, aux moyens techniques permettant d’établirun diagnostic et moyens connexes et à desmoyens de recherche et de développement plusimportants;

24. Estimant également que le coût, la disponibilité etl’accessibilité économique des médicaments et destechnologies connexes sont des facteurs impor-tants dont il faut tenir compte sous tous leursaspects et qu’il est nécessaire de réduire le coûtdesdits médicaments et technologies en étroitecollaboration avec le secteur privé et les sociétéspharmaceutiques;

25. Constatant que l’absence de produits pharmaceu-tiques d’un coût abordable et de structures d’ap-provisionnement et de systèmes de santé acces-sibles continue à empêcher de nombreux pays delutter efficacement contre le VIH/sida, en particulieren faveur des personnes les plus pauvres, et rap-pelant les efforts qui sont faits pour que des médi-caments soient mis à la disposition de ceux qui enont besoin à un faible coût;

26. Se félicitant des efforts faits par les pays pour pro-mouvoir les innovations et le développement d’in-dustries nationales respectueuses du droit interna-tional afin que leurs populations puissent accéderplus largement aux médicaments et protéger leursanté, et considérant que les incidences desaccords commerciaux internationaux sur l’accèsaux médicaments essentiels ou sur leur fabricationlocale ainsi que sur la mise au point de nouveauxmédicaments demandent à être évaluées demanière plus approfondie;

27. Se félicitant des progrès réalisés par certains payspour endiguer l’épidémie grâce, notamment, à: unferme engagement politique et une prise de res-ponsabilités au niveau le plus élevé, y compris lelancement d’initiatives par les communautés; uneutilisation efficace des ressources disponibles et dela médecine traditionnelle; des stratégies efficacesde prévention, de soins, d’appui et de traitement;des activités d’éducation et d’information; un effortde collaboration avec les communautés, la sociétécivile, les personnes atteintes du VIH/sida et lesgroupes vulnérables; et la promotion et la protec-tion actives des droits de l’homme; et reconnais-sant combien il est important de mettre en com-mun nos expériences à la fois collectives et spéci-

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fiques et d’en tirer les leçons qui s’imposent, par lebiais de la coopération régionale et internationale, ycompris la coopération Nord-Sud, la coopérationSud-Sud et la coopération triangulaire;

28. Observant que les ressources consacrées à la luttecontre l’épidémie, aux niveaux national aussi bienqu’international, ne sont pas proportionnées àl’ampleur de cette dernière;

29. Estimant qu’il est fondamental de renforcer lescapacités nationales, sous-régionales et régionalesen matière de lutte contre le VIH/sida, ce quirequiert des ressources humaines, financières ettechniques accrues et soutenues, et donc uneaction et une coopération nationales renforcées etune coopération sous-régionale, régionale et inter-nationale plus poussée;

30. Constatant que les problèmes créés par la detteextérieure et son service réduisent sensiblement lacapacité de nombreux pays en développement etde pays en transition de financer la lutte contre leVIH/sida;

31. Affirmant le rôle déterminant joué par la famille dansles activités de prévention, de soins, d’appui et detraitement à l’intention des personnes contaminéesou touchées par le VIH/sida, en tenant compte dufait que la famille revêt des formes diverses selonles différents systèmes culturels, sociaux et poli-tiques;

32. Affirmant qu’outre le rôle décisif joué par les com-munautés, il importe de forger des partenariatsavec les gouvernements, le système des NationsUnies, les organisations intergouvernementales, lespersonnes atteintes du VIH/sida et les groupes vul-nérables, les institutions médicales et scientifiqueset les établissements d’enseignement, les organi-sations non gouvernementales, les entreprisescommerciales, y compris les fabricants de médica-ments génériques et les laboratoires de recherchepharmaceutique, les syndicats, les médias, les par-lementaires, les fondations, les communautés et lesgroupes, les organisations religieuses et les chefstraditionnels;

33. Reconnaissant le rôle particulier et la contributionimportante des personnes atteintes du VIH/sida,des jeunes et des acteurs de la société civile dansla lutte contre le VIH/sida sous tous ses aspects, etconsidérant que la mise au point de mesures effi-caces en ce sens exige leur pleine participation àl’élaboration, à la planification, à la mise en œuvreet à l’évaluation de programmes pertinents;

34. Reconnaissant également les efforts faits par lesorganisations internationales humanitaires enga-gées dans la lutte contre l’épidémie, notammentceux que déploient les bénévoles de la Fédérationinternationale des sociétés de la Croix-Rouge et duCroissant-Rouge dans les régions du monde lesplus touchées;

35. Se félicitant du rôle de premier plan joué par leConseil de coordination du Programme commun

des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) ausein du système des Nations Unies en ce quiconcerne les politiques de lutte contre le VIH/sidaet leur coordination, et notant que le Conseil aapprouvé en décembre 2000 le Cadre stratégiquemondial sur le VIH/sida, qui pourrait, au besoin,aider les États Membres et les acteurs de la sociétécivile concernés à élaborer des stratégies de luttecontre le VIH/sida en tenant compte des conditionsparticulières de propagation de l’épidémie danscertaines régions du monde;

36. Déclarons solennellement que nous nous enga-geons à rechercher des solutions à la crise duVIH/sida en adoptant les mesures suivantes,compte tenu des situations et des circonstancesdifférentes selon les régions et les pays, partoutdans le monde;

Une implication auplus haut niveauIl est nécessaire, si l’on veut réagir efficacement àl’épidémie, qu’une forte impulsion soit donnée à tous lesniveaux de la société

L’impulsion donnée par les gouvernements à la luttecontre le VIH/sida, pour être décisive, n’est néanmoinspas suffisante: la société civile, les milieux d’affaires etle secteur privé doivent participer pleinement etactivement à cet effort

Cette impulsion suppose un engagement personnel etdes mesures concrètes

Au niveau national

37. D’ici à 2003, concevoir et mettre en œuvre des stra-tégies nationales multisectorielles et financer desplans de lutte contre le VIH/sida qui s’attaquentdirectement à l’épidémie; qui combattent l’op-probre, le silence et la dénégation; qui traitent desaspects de la maladie en termes de sexe et d’âge;qui éliminent la discrimination et l’exclusion; quiencouragent la formation de partenariats avec lasociété civile et les milieux d’affaires et la participa-tion active des personnes atteintes du VIH/sida, despersonnes appartenant à des groupes vulnérableset des personnes particulièrement exposées,notamment les femmes et les jeunes; qui sont, dansla mesure du possible, financés grâce aux budgetsnationaux, sans exclure d’autres sources de finan-cement telles que la coopération internationale; qui

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défendent et protègent activement tous les droits dela personne et les libertés fondamentales, y comprisle droit de jouir du meilleur état de santé physique etmentale possible; qui intègrent une démarche sou-cieuse d’égalité entre les sexes; qui tiennent comptedes risques, de la vulnérabilité, de la prévention, dessoins, du traitement et de l’appui et visent à atténuerles effets de l’épidémie; et qui renforcent les capaci-tés des systèmes sanitaire, éducatif et juridique;

38. D’ici à 2003, intégrer la prévention du VIH/sida, lessoins, le traitement et l’appui, et des stratégies prio-ritaires d’atténuation des effets de l’infection dansla planification du développement, notammentdans les stratégies d’éradication de la pauvreté, lescrédits budgétaires nationaux et les plans de déve-loppement sectoriels;

Aux niveaux régional et sous-régional

39. Exhorter et aider les organisations et les partenairesrégionaux à participer activement à la recherche desolutions à la crise, à améliorer la coopération et lacoordination aux échelons régional, sous-régionalet interrégional et à concevoir des stratégies et desréponses régionales visant à appuyer l’intensifica-tion des efforts déployés à l’échelon national;

40. Appuyer toutes les initiatives régionales et sous-régionales relatives au VIH/sida, notamment lePartenariat international contre le sida en Afrique(PISIDAF) et le Consensus et Plan d’action africainsdu Forum du développement de l’Afrique et de laCEA: les dirigeants doivent juguler le VIH/sida; laDéclaration et le Cadre d’action d’Abuja sur leVIH/sida, la tuberculose et les autres maladiesinfectieuses en Afrique; le Partenariat pancaraïbede lutte contre le VIH/sida de la CARICOM; l’appelrégional de la CESAP en faveur des mesures delutte contre le VIH/sida en Asie et dans le Pacifique;l’Initiative et le Plan d’action des pays de laBaltique; le Groupe de coopération technique hori-zontale pour la lutte contre le VIH/sida en Amériquelatine et dans les Caraïbes; et le Programme d’ac-tion de l’Union européenne: accélération de la luttecontre le VIH/sida, le paludisme et la tuberculosedans le cadre de la réduction de la pauvreté;

41. Encourager la mise au point de stratégies et plansrégionaux de lutte contre le VIH/sida;

42. Encourager et aider les organisations locales etnationales à élargir et renforcer les partenariats, lesalliances et les réseaux régionaux;

43. Inviter le Conseil économique et social del’Organisation des Nations Unies à demander auxcommissions régionales d’appuyer, compte tenude leur mandat et de leurs ressources respectifs, lalutte contre le VIH/sida menée à l’échelon nationaldans la région de leur ressort;

À l’échelle mondiale

44. Promouvoir les efforts et une coordination plusgrande de tous les organismes compétents desNations Unies, y compris leur participation à l’éla-boration et à la mise en œuvre d’un plan straté-gique de lutte contre le VIH/sida, régulièrementrévisé, fondé sur les principes énoncés dans la pré-sente Déclaration;

45. Favoriser une coopération plus étroite entre lesorganismes des Nations Unies compétents et lesorganisations internationales participant à la luttecontre le VIH/sida;

46. Encourager une collaboration plus vigoureuse et ledéveloppement de partenariats novateurs entre lesecteur public et le secteur privé et, en 2003 auplus tard, établir et renforcer des mécanismes fai-sant participer à la lutte contre le VIH/sida le sec-teur privé et la société civile ainsi que les personnesatteintes du VIH/sida et les groupes vulnérables;

PréventionLa prévention doit être le fondement de notre action

47. D’ici à 2003, établir des objectifs nationaux assortisde délais pour atteindre l’objectif mondial fixé enmatière de prévention, soit réduire l’incidence duVIH parmi les jeunes, hommes et femmes, âgés de15 à 24 ans, de 25 p. 100 d’ici à 2005 dans lespays les plus touchés et de 25 p. 100 à l’échellemondiale d’ici à 2010, et intensifier les efforts pouratteindre ces objectifs et pour combattre les sté-réotypes et les comportements sexistes, ainsi queles inégalités entre les sexes en ce qui concerne leVIH/sida, en encourageant la participation activedes hommes et des garçons;

48. D’ici à 2003, établir des objectifs de prévention auniveau national, identifiant et prenant en compte lesfacteurs qui facilitent la propagation de l’épidémieet augmentent la vulnérabilité des populations,dans un souci de réduire l’incidence du VIH sur lesgroupes qui, dans certains contextes locaux, ontactuellement un taux d’infection élevé ou en hausseou qui, selon les données sanitaires disponibles,sont plus exposés que d’autres à de nouveauxrisques d’infection;

49. D’ici à 2005, renforcer la lutte contre le VIH/sidadans le monde du travail, en établissant et en appli-quant des programmes de prévention et de soinsdans le secteur public, le secteur privé et le secteurinformel, et prendre des mesures pour faire en sorteque les personnes atteintes du VIH/sida trouvent unsoutien sur leur lieu de travail;

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50. D’ici à 2005, élaborer et commencer à appliquer,aux niveaux national, régional et international, desstratégies qui facilitent l’accès aux programmes deprévention du VIH/sida pour les migrants et les tra-vailleurs mobiles, notamment en fournissant desinformations sur les services sanitaires et sociaux;

51. D’ici à 2003, appliquer des mesures systématiquesde précaution dans les établissements de soinspour prévenir la transmission du VIH;

52. D’ici à 2005, veiller à ce qu’il existe dans tous lespays, en particulier dans les pays les plus touchés,un large ensemble de programmes de préventiontenant compte de la situation et des valeurséthiques et culturelles locales, y compris des pro-grammes d’information, d’éducation et de commu-nication dans des langues largement comprises parles communautés locales, respectueux des parti-cularités culturelles, visant à réduire la fréquencedes comportements à risque et à encourager uncomportement sexuel responsable, incluant l’absti-nence et la fidélité; assurant un accès élargi à desarticles indispensables, tels que les préservatifsmasculins et féminins et les seringues stériles;comportant des programmes de réduction deseffets préjudiciables de la toxicomanie; assurant unaccès élargi aux services de conseils et de dépis-tage volontaires et confidentiels, la fourniture deproduits sanguins non contaminés et un traitementrapide et efficace des infections sexuellementtransmissibles;

53. D’ici à 2005, veiller à ce qu’au moins 90 p. 100 etd’ici à 2010 au moins 95 p. 100 des jeunes,hommes et femmes, âgés de 15 à 24 ans, aientaccès à l’information, à l’éducation, y comprisl’éducation par les pairs et l’éducation concernantle VIH axée sur les jeunes, et aux services néces-saires pour acquérir les aptitudes requises pourréduire leur vulnérabilité à l’infection à VIH, en pleinecollaboration avec les jeunes, les parents, lesfamilles, les éducateurs et les prestataires de soinsde santé;

54. D’ici à 2005, réduire de 20 p. 100, et d’ici à 2010,de 50 p. 100, la proportion de nourrissons infectésà VIH en veillant à ce que 80 p. 100 des femmesenceintes consultant pour des soins prénatalsreçoivent des informations, des conseils et autresmoyens de prévention de l’infection à VIH, et en fai-sant en sorte que les femmes et les nourrissonsinfectés à VIH aient accès à un traitement efficace,afin de réduire la transmission du VIH de la mère àl’enfant, ainsi que par des interventions efficaces enfaveur des femmes infectées à VIH, notamment pardes services volontaires et confidentiels de conseilset de dépistage, et par l’accès aux traitements, enparticulier à la thérapie antirétrovirale et, le caséchéant, à des produits de remplacement du laitmaternel, tout en veillant à la continuité des soins;

Soins, appui ettraitement

Les soins, l’appui et le traitement sont des élémentsessentiels d’une action efficace

55. D’ici à 2003, veiller à ce que des stratégies natio-nales, appuyées par des stratégies régionales etinternationales, soient mises au point en étroite col-laboration avec la communauté internationale,notamment les gouvernements et les organisationsintergouvernementales compétentes, ainsi qu’avecla société civile et le secteur privé afin de renforcer lessystèmes de soins de santé et de s’attaquer aux fac-teurs affectant la fourniture de médicaments contrele VIH, dont les médicaments antirétroviraux, notam-ment leur accessibilité et leur prix, y compris la fixa-tion de prix différenciés, et les capacités techniqueset en matière de soins de santé. S’efforcer égale-ment, à titre prioritaire, d’assurer progressivement etde manière durable le niveau de traitement duVIH/sida le plus élevé possible, en ce qui concernenotamment la prévention et le traitement des infec-tions opportunistes et l’utilisation effective de théra-pies antirétrovirales faisant l’objet de contrôle dequalité, de manière judicieuse et sous supervision,afin d’améliorer le suivi et l’efficacité et de réduire lerisque de résistance; et coopérer de manièreconstructive au renforcement des politiques et pra-tiques dans le domaine pharmaceutique, y compriscelles applicables aux médicaments génériques etaux régimes de propriété intellectuelle, afin de pro-mouvoir l’innovation et le développement d’indus-tries locales conformes au droit international;

56. D’ici à 2005, élaborer des stratégies globales enmatière de soins et réaliser des progrès sensiblesdans leur mise en œuvre pour renforcer les soins desanté aux niveaux familial et communautaire,notamment ceux dispensés par le secteur informel,et les systèmes de prestations sanitaires, afin desoigner les personnes atteintes du VIH/sida et deles suivre, en particulier les enfants infectés, et desoutenir les personnes, les ménages, les familles etles communautés affectés par le VIH/sida; et amé-liorer les capacités et les conditions de travail dupersonnel soignant et l’efficacité des systèmes dedistribution, des plans de financement et desmécanismes d’orientation nécessaires pour assurerl’accès à des traitements abordables, y comprisaux médicaments antirétroviraux, aux diagnosticset aux technologies connexes ainsi qu’à des soinsmédicaux, palliatifs et psychosociaux de qualité;

57. D’ici à 2003, veiller à ce que des stratégies soientélaborées au niveau national, afin de fournir un sou-tien psychosocial aux personnes, aux familles etaux communautés affectées par le VIH/sida;

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Le VIH/sida et lesdroits de l’hommeLa réalisation universelle des droits de la personne et deslibertés fondamentales est indispensable si l’on veutréduire la vulnérabilité face au VIH/sida

Le respect des droits des personnes atteintes duVIH/sida entraîne l’adoption de mesures efficaces

58. D’ici à 2003, promulguer, renforcer ou appliquer,selon qu’il conviendra, des lois, règlements etautres mesures afin d’éliminer toute forme de dis-crimination contre les personnes atteintes duVIH/sida et les membres des groupes vulnérables,et de veiller à ce qu’ils jouissent pleinement de tousleurs droits et libertés fondamentaux, notammentpour leur assurer l’accès à l’éducation, à l’héritage,à l’emploi, aux soins de santé, aux services sociauxet sanitaires, à la prévention, au soutien et au trai-tement, à l’information et à la protection juridique,tout en respectant leur intimité et leur confidentia-lité; et élaborer des stratégies pour lutter contre lastigmatisation et l’exclusion sociale liée à l’épidé-mie;

59. D’ici à 2005, étant donné le contexte et la nature del’épidémie et compte tenu du fait que partout dansle monde les femmes et les filles sont touchées demanière disproportionnée par le VIH/sida, élaboreret accélérer la mise en œuvre de stratégies natio-nales en vue d’encourager la promotion desfemmes et de permettre à celles-ci de jouir pleine-ment de tous les droits fondamentaux; d’encoura-ger les hommes et les femmes à assumer une res-ponsabilité partagée pour garantir la pratique derapports sexuels sans danger; et de donner auxfemmes les moyens d’exercer un contrôle sur lesquestions liées à leur sexualité et de prendre à cesujet des décisions en toute liberté et de manièreresponsable afin de les aider à mieux se protégercontre l’infection à VIH;

60. D’ici à 2005, appliquer des mesures afin d’aider lesfemmes et les adolescentes à mieux se protégercontre le risque d’infection à VIH, en premier lieupar la prestation de services de santé et de servicessanitaires, notamment dans le domaine de l’hy-giène sexuelle et de la santé en matière de pro-création, et par le biais d’une éducation préventiveencourageant l’égalité entre les sexes dans uncadre tenant compte des particularités culturelles etdes sexospécificités;

61. D’ici à 2005, veiller à l’élaboration et à l’applicationaccélérée de stratégies nationales visant à renfor-cer le pouvoir d’action des femmes, à promouvoiret protéger la pleine jouissance de tous leurs droitsfondamentaux et à réduire leur vulnérabilité face au

VIH/sida, par l’élimination de toutes les formes dediscrimination et de toutes les formes de violencecontre les femmes et les filles, y compris les pra-tiques traditionnelles et coutumières néfastes, lessévices, le viol et autres formes de violencesexuelle, les voies de fait et la traite des femmes etdes filles;

Mieux protéger les personnesvulnérables

Les personnes vulnérables doivent avoir la priorité

Renforcer le pouvoir d’action des femmes est essentielpour réduire leur vulnérabilité

62. D’ici à 2003, afin de compléter les programmes deprévention portant sur les activités qui entraînentdes risques d’infection à VIH comme les comporte-ments sexuels à risque et dangereux et la toxico-manie par voie intraveineuse, établir dans chaquepays des stratégies, des politiques et des pro-grammes visant à recenser et commencer à exami-ner les facteurs qui rendent les individus particuliè-rement vulnérables à l’infection à VIH, notammentle sous-développement, l’insécurité économique, lapauvreté, la marginalisation des femmes, l’absenced’éducation, l’exclusion sociale, l’analphabétisme,la discrimination, le manque d’information ou d’ar-ticles permettant de se protéger, tous les typesd’exploitation sexuelle des femmes, des filles et desgarçons, y compris pour des raisons commer-ciales. Ces stratégies, politiques et programmesdevraient tenir compte de la dimension sexospéci-fique de l’épidémie, spécifier les mesures qui serontprises pour réduire la vulnérabilité et fixer desobjectifs pour leur réalisation;

63. D’ici à 2003, élaborer ou renforcer des stratégies,politiques et programmes qui reconnaissent l’impor-tance du rôle de la famille dans la réduction de lavulnérabilité, en ce qui concerne notamment l’édu-cation et l’encadrement des enfants, et tiennentcompte des facteurs culturels, religieux et éthiques,afin de réduire la vulnérabilité des enfants et desjeunes, en assurant l’accès des filles et des garçonsà l’enseignement primaire et secondaire, dont lesprogrammes doivent notamment prévoir des courssur le VIH/sida à l’intention des adolescents; enassurant un environnement sans danger, notam-ment pour les jeunes filles; en développant des ser-

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vices d’information, d’éducation en matière d’hy-giène sexuelle et de conseils de qualité axés sur lesbesoins des jeunes; en renforçant les programmesdans les domaines de la santé en matière de pro-création et de l’hygiène sexuelle; et en associantdans la mesure du possible les familles et les jeunesà la planification, à l’application et à l’évaluation desprogrammes de prévention du VIH/sida et de soins;

64. D’ici à 2003, élaborer des stratégies, politiques etprogrammes au niveau national, appuyés par desinitiatives régionales et internationales, s’il y a lieu,ou renforcer ceux qui existent déjà, dans le cadred’une approche participative, afin de promouvoir etprotéger la santé des groupes dont on sait qu’ilsont des taux de séropositivité élevés ou en pro-gression ou dont les données de santé publiqueindiquent qu’ils courent un plus grand risque ousont les plus vulnérables face à l’infection sous l’in-fluence de facteurs comme les origines locales del’épidémie, la pauvreté, les pratiques sexuelles, latoxicomanie, les moyens de subsistance, le place-ment dans une institution, les bouleversements dela structure sociale et les mouvements de popula-tion forcés ou volontaires;

Les enfants rendus orphelins et vulnérables par le VIH/sidaLes enfants rendus orphelins et affectés par le VIH/sidaont besoin d’une assistance spéciale

65. Élaborer, d’ici à 2003, et mettre en œuvre, d’ici à2005, des politiques et stratégies nationales visantà: rendre les gouvernements, les familles et lescommunautés mieux à même d’assurer un envi-ronnement favorable aux orphelins et aux filles etgarçons infectés et affectés par le VIH/sida, notam-ment en leur fournissant des services appropriés deconsultation et d’aide psychosociale, en veillant àce qu’ils soient scolarisés et aient accès à un loge-ment, à une bonne nutrition et à des services sani-taires et sociaux sur un pied d’égalité avec lesautres enfants; offrir aux orphelins et aux enfantsvulnérables une protection contre toutes formes demauvais traitements, de violence, d’exploitation, dediscrimination, de traite et de perte d’héritage;

66. Garantir la non-discrimination et la jouissance entièreet égale de tous les droits fondamentaux de la per-sonne par la promotion d’une politique active et

visible pour faire cesser la stigmatisation des enfantsrendus orphelins et vulnérables par le VIH/sida;

67. Exhorter la communauté internationale, et notam-ment les pays donateurs, les acteurs de la sociétécivile et le secteur privé, à compléter efficacementles programmes nationaux visant à appuyer lesprogrammes en faveur des enfants rendus orphe-lins et vulnérables par le VIH/sida dans les régionsaffectées et les pays à haut risque, et à fournir uneassistance spéciale à l’Afrique subsaharienne;

Réduire l’impactsocial et économique

Lutter contre le VIH/sida, c’est investir dans ledéveloppement durable

68. D’ici à 2003, évaluer les conséquences écono-miques et sociales de l’épidémie de VIH/sida etétablir des stratégies multisectorielles pour: luttercontre les effets de l’épidémie aux niveaux indivi-duel, familial, communautaire et national; élaborerdes stratégies nationales d’éradication de la pau-vreté – et accélérer leur mise en œuvre – afin deréduire l’impact du VIH/sida sur les revenus desménages, leurs moyens de subsistance et leuraccès aux services sociaux de base, une attentionparticulière devant être accordée aux personnes,aux familles et aux communautés gravement tou-chées par l’épidémie; examiner les conséquencessociales et économiques du VIH/sida à tous lesniveaux de la société, surtout pour les femmes etles personnes âgées, notamment dans leur rôle entant que dispensateurs de soins, et dans lesfamilles affectées par le VIH/sida, et répondre àleurs besoins particuliers; remanier et adapter lespolitiques de développement économique et social,notamment les politiques de protection sociale, afinde remédier aux effets du VIH/sida sur la crois-sance économique, la prestation de services éco-nomiques essentiels, la productivité du travail, lesrecettes publiques, les ponctions opérées sur lesressources publiques, créatrices de déficit;

69. D’ici à 2003, mettre en place à l’échelle nationaleun cadre juridique et directif assurant la protection,sur le lieu du travail, des droits et de la dignité despersonnes infectées et affectées par le VIH/sida etde celles qui sont le plus exposées au risque d’in-fection, en consultation avec les représentants desemployeurs et des travailleurs, en tenant comptedes directives internationales relatives au VIH/sidasur le lieu de travail;

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Recherche etdéveloppement

Tant qu’il n’existe pas de remède contre le VIH/sida, il estessentiel de poursuivre les activités de recherche et dedéveloppement

70. Accroître les investissements afin d’accélérer larecherche sur la mise au point de vaccins contre leVIH, tout en renforçant les capacités de recherchenationale, notamment dans les pays en développe-ment, en particulier pour les souches virales préva-lant dans les régions gravement affectées; de plus,soutenir et encourager l’augmentation des investis-sements dans la recherche-développement sur leVIH/sida aux niveaux national et international, ycompris les recherches biomédicales, opération-nelles, sociales, culturelles et comportementales etdans le domaine de la médecine traditionnelle,pour: améliorer les méthodes préventives et théra-peutiques; élargir l’accès aux technologies de pré-vention, de soins et de traitement concernant leVIH/sida (et les infections opportunistes et tumeursconnexes, ainsi que les maladies sexuellementtransmissibles), y compris les méthodes sur les-quelles les femmes exercent un contrôle et les bac-téricides, en particulier les vaccins appropriés, nondangereux et à un coût abordable contre le VIH, etleur administration, ainsi que les diagnostics, testset méthodes visant à prévenir la transmission de lamère à l’enfant; faire mieux comprendre les facteursinfluant sur l’épidémie et les mesures à prendrepour la combattre, notamment par l’augmentationdes ressources et l’établissement de partenariatsentre le secteur public et le secteur privé; créer unclimat propice à de telles activités de recherche; etveiller à ce que ces activités soient conformes auxnormes éthiques les plus élevées;

71. Soutenir et encourager le développement des infra-structures de recherche aux niveaux national etinternational, des capacités de laboratoire, l’amélio-ration des capacités de systèmes de surveillance,de la collecte, du traitement et de la diffusion desdonnées, et encourager la formation de spécialistesde la recherche fondamentale et clinique et de spé-cialistes des sciences sociales, de prestataires desoins de santé et d’agents sanitaires, l’attentiondevant être centrée sur les pays les plus gravementtouchés par le VIH/sida, notamment les pays endéveloppement et les pays connaissant, ou ris-quant de connaître, une propagation rapide del’épidémie;

72. Élaborer et évaluer des méthodes appropriées per-mettant de contrôler l’efficacité des traitements,leur toxicité, leurs effets secondaires, les interac-tions entre les médicaments et la résistance aux

médicaments, et mettre au point des méthodespermettant de contrôler l’impact du traitement surla transmission du VIH et les comportements àrisque;

73. Renforcer la coopération internationale et régionale,en particulier la coopération Nord-Sud, la coopéra-tion Sud-Sud et la coopération triangulaire en cequi concerne les transferts de technologies appro-priées, adaptées à l’environnement, en vue de laprévention et du traitement du VIH/sida, leséchanges de données d’expérience et demeilleures pratiques, de scientifiques et de résultatsdes recherches, et renforcer le rôle d’ONUSIDAdans ce processus. Dans ce contexte, contribuer àfaire en sorte que les résultats finals de ces travauxde recherche et de développement effectués encoopération soient partagés par toutes les parties àla recherche, reflétant ainsi leurs contributions res-pectives et compte tenu de la protection juridiquequ’elles assurent pour ces conclusions; et déclarerque ces travaux de recherche doivent être exemptsde partialité;

74. D’ici à 2003, veiller à ce que tous les protocoles derecherche concernant le traitement relatif au VIH, ycompris les thérapies antirétrovirales et les vaccins,fondés sur les directives internationales et lesmeilleures pratiques, soient évalués par des comi-tés d’éthique indépendants, aux travaux desquelsparticiperont des personnes atteintes du VIH/sida,ainsi que des prestataires de soins en matière dethérapie antirétrovirale;

Le VIH/sida dans lesrégions touchées parles conflits et lescatastrophesnaturellesLes conflits et les catastrophes naturelles contribuent à lapropagation du VIH/sida

75. D’ici à 2003, élaborer et commencer à appliquerdes stratégies nationales intégrant l’information, laprévention, les soins et le traitement du VIH/sidadans les programmes ou interventions menés faceà des situations d’urgence, en reconnaissant queles populations déstabilisées par les conflits armés,les situations d’urgence humanitaire et les catas-trophes naturelles, en particulier les réfugiés et les

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personnes déplacées, et notamment les femmes etles enfants, sont plus exposées au risque d’infec-tion à VIH; et, s’il y a lieu, intégrer les composantesVIH/sida dans les programmes d’assistance inter-nationaux;

76. Demander à tous les organismes des NationsUnies et aux organisations régionales et internatio-nales, ainsi qu’aux organisations non gouverne-mentales, participant à la fourniture et à l’achemi-nement de l’aide internationale vers les pays etrégions affectés par des conflits, des crises huma-nitaires ou des catastrophes naturelles, d’intégrerd’urgence les éléments relatifs à la prévention, auxsoins et à l’information concernant le VIH/sida dansleurs plans et programmes, et fournir à leur per-sonnel des informations et une formation sur leVIH/sida;

77. D’ici à 2003, mettre en place des stratégies natio-nales visant à lutter contre la propagation du VIHparmi les effectifs des services nationaux en uni-forme, si nécessaire, y compris les forces armées etles forces de défense civile, et examiner les moyensd’utiliser les membres du personnel de ces servicesqui ont reçu une formation en ce qui concerne laprévention du VIH/sida et la sensibilisation dans cedomaine, pour participer à des activités d’informa-tion et de prévention, notamment dans le cadre desecours d’urgence, d’aide humanitaire, d’assis-tance dans les situations de catastrophe et d’aideau relèvement;

78. D’ici à 2003, veiller à ce que l’information et la for-mation concernant le VIH/sida, y compris un élé-ment sexospécifique, soient intégrées dans lesdirectives établies à l’intention du personnel dedéfense et des autres personnels participant à desopérations internationales de maintien de la paix,tout en poursuivant les efforts d’éducation et deprévention, y compris les réunions d’orientationorganisées, avant déploiement, à l’intention de cespersonnels;

RessourcesLa lutte contre le VIH/sida ne peut être menée sansressources nouvelles, supplémentaires et soutenues

79. Veiller à ce que les ressources fournies au titre del’action mondiale visant à combattre le VIH/sidasoient substantielles, soutenues et orientées versl’obtention de résultats;

80. D’ici à 2005, atteindre, par étapes successives, unmontant annuel de dépenses globales de 7 à 10milliards de dollars des États-Unis pour la luttecontre l’épidémie dans les pays à faible revenu et àrevenu intermédiaire ainsi que dans les pays qui

connaissent ou risquent de connaître une propaga-tion rapide du VIH/sida, aux fins de la prévention dela maladie, des soins, du traitement et du soutien àapporter aux personnes atteintes, et de la réduc-tion des incidences du VIH/sida, et prendre desmesures pour obtenir les ressources nécessaires,en particulier auprès de pays donateurs et par pré-lèvement sur les budgets nationaux, compte tenudu fait que les ressources des pays les plus tou-chés sont très limitées;

81. Demander à la communauté internationale, si pos-sible, de fournir une assistance en matière de pré-vention du VIH/sida, de soins et de traitement auxpays en développement à titre gratuit;

82. Accroître les crédits budgétaires nationaux allouésaux programmes sur le VIH/sida et établir un ordrede priorité, compte tenu des besoins, et veiller à ceque des crédits suffisants soient alloués par tousles ministères intéressés et autres parties prenantesconcernées;

83. Exhorter les pays développés qui ne l’ont pas fait às’efforcer de consacrer 0,7 p. 100 de leur produitnational brut au titre de l’ensemble de l’aidepublique au développement, conformément à l’ob-jectif convenu, et de 0,15 p. 100 à 0,20 p. 100 deleur produit national brut au titre de l’aide publiqueau développement en faveur des pays les moinsavancés, comme convenu, et ce dès que possiblecompte tenu de l’urgence et de la gravité de l’épi-démie de VIH/sida;

84. Demander instamment à la communauté interna-tionale de s’associer aux efforts déployés par lespays en développement qui allouent une part crois-sante de leurs ressources nationales à la luttecontre l’épidémie de VIH/sida en augmentant l’as-sistance internationale au développement, notam-ment pour les pays les plus gravement touchés parle VIH/sida, en particulier en Afrique, surtout enAfrique subsaharienne, dans les Caraïbes, les payscourant de graves risques d’expansion de l’épidé-mie de VIH/sida et d’autres régions touchées dontles ressources à affecter à la lutte contre l’épidémiesont très limitées;

85. Intégrer les mesures de lutte contre le VIH/sidadans les programmes d’aide au développement etles stratégies d’éradication de la pauvreté, selon lesbesoins, et encourager dans toute la mesure pos-sible l’efficacité et la transparence dans l’utilisationde toutes les ressources allouées;

86. Engager la communauté internationale et inviter lasociété civile et le secteur privé à prendre lesmesures requises pour atténuer l’impact social etéconomique du VIH/sida dans les pays en déve-loppement les plus touchés;

87. Mettre en œuvre immédiatement l’Initiative renfor-cée en faveur des pays pauvres très endettés(PPTE) et décider d’annuler toutes les dettespubliques bilatérales de ces pays dès que possible,en particulier celle des pays les plus touchés par le

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VIH/sida, en contrepartie d’engagements concretsde leur part concernant l’éradication de la pauvreté,et insister pour que les économies réalisées au titredu service de la dette servent à financer des pro-grammes d’éradication de la pauvreté, en particu-lier pour la prévention et le traitement du VIH/sida etles soins et le soutien à apporter aux personnesatteintes du VIH/sida et aux personnes souffrantd’autres infections;

88. Demander que des mesures concertées soientprises rapidement afin de remédier efficacementaux problèmes de la dette des pays les moinsavancés et des pays en développement à faiblerevenu et à revenu intermédiaire, en particulier ceuxqui sont touchés par le VIH/sida, d’une manièreglobale, équitable, orientée vers le développementdurable, par le biais de diverses mesures prises auxniveaux national et international, afin de rendre leurdette supportable à long terme et, partant, d’amé-liorer les moyens dont ils disposent pour luttercontre l’épidémie de VIH/sida, en recourant, selonqu’il conviendra, aux mécanismes rationnels exis-tants de réduction de la dette comme des méca-nismes de conversion de créances pour des projetsvisant la prévention du VIH/sida et les soins et letraitement dispensés aux personnes atteintes duVIH/sida;

89. Encourager une augmentation des investissementsdans la recherche concernant le VIH/sida auxniveaux national, régional et international, en vuenotamment de mettre au point des technologies deprévention durables et d’un coût abordable,comme les vaccins et les bactéricides, et promou-voir l’élaboration proactive de plans financiers etlogistiques visant à faciliter un accès rapide auxvaccins lorsqu’ils deviendront disponibles;

90. Appuyer la création, à titre prioritaire, d’un fondsmondial pour la lutte contre le VIH/sida et pour lasanté destiné, d’une part, à financer une actionurgente et de grande envergure visant à combattrel’épidémie, fondée sur une approche intégrée de laprévention, des soins, du soutien et du traitement àapporter aux personnes atteintes et, d’autre part, àaider les gouvernements, notamment dans lesefforts qu’ils entreprennent pour combattre leVIH/sida, la priorité étant accordée, comme il sedoit, aux pays les plus touchés, en particulier ceuxde l’Afrique subsaharienne et des Caraïbes et auxpays à haut risque; et mobiliser les contributions desources publiques et privées en faveur du fonds enfaisant appel en particulier aux pays donateurs, auxfondations, aux milieux d’affaires, notamment auxsociétés pharmaceutiques, au secteur privé, auxphilanthropes et aux personnes fortunées;

91. D’ici à 2002, lancer une campagne mondiale d’ap-pel de fonds visant le grand public et le secteurprivé, sous la direction d’ONUSIDA et avec le sou-tien et la collaboration de partenaires intéressés àtous les niveaux, afin de contribuer au fonds mon-dial pour la lutte contre le VIH/sida et pour la santé;

92. Augmenter les fonds alloués aux commissions etorganisations nationales, régionales et sous-régio-nales pour leur permettre d’aider les gouverne-ments, aux niveaux national, régional et sous-régio-nal, dans les efforts qu’ils déploient face à la crise;

93. Doter les organismes qui coparrainent ONUSIDA etle secrétariat d’ONUSIDA des moyens nécessairespour leur permettre de travailler avec les pays à laréalisation des objectifs de la présente Déclaration;

SuiviIl est essentiel de préserver la dynamique créée et desuivre les progrès réalisés

Au niveau national

94. Procéder périodiquement à des évaluations natio-nales, avec la participation de la société civile,notamment des personnes atteintes du VIH/sida,des groupes vulnérables et des dispensateurs desoins, des progrès accomplis dans la mise enœuvre des présents engagements, identifier lesproblèmes et les obstacles entravant la réalisationde progrès et assurer une large diffusion des résul-tats de ces études;

95. Mettre au point des mécanismes de surveillance etd’évaluation appropriés pour aider à mesurer etévaluer les progrès accomplis, et établir des instru-ments appropriés de surveillance et d’évaluationassortis de données épidémiologiques adéquates;

96. D’ici à 2003, mettre en place des systèmes de sur-veillance effectifs ou renforcer ceux qui existentdéjà, s’il y a lieu, en vue de promouvoir et de pro-téger les droits fondamentaux des personnesatteintes du VIH/sida;

Au niveau régional

97. Inscrire, selon qu’il conviendra, la question duVIH/sida et les problèmes de santé publiqueconnexes à l’ordre du jour des réunions régionalesorganisées au niveau des ministres et des chefsd’État et de gouvernement;

98. Appuyer la collecte et le traitement des donnéesafin de faciliter l’examen périodique par les com-missions régionales ou les organismes régionauxdes progrès accomplis dans la mise en œuvre desstratégies régionales et sur le plan des priorités

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régionales, et faire largement connaître les résultatsde ces évaluations;

99. Encourager l’échange d’informations et de don-nées d’expérience entre les pays sur l’applicationdes mesures et la mise en œuvre des engagementsmentionnés dans la présente Déclaration et, enparticulier, favoriser une coopération Sud-Sud etune coopération triangulaire plus soutenues;

À l’échelle mondiale

100. Consacrer suffisamment de temps et au moins unejournée entière pendant la session annuelle del’Assemblée générale à l’examen d’un rapport duSecrétaire général sur les progrès réalisés dans lamise en œuvre des engagements énoncés dans laprésente Déclaration, et à un débat sur ce rapport,afin de cerner les problèmes et de déterminer lescontraintes, et de recommander les mesures quipermettront de continuer de progresser;

101. Veiller à ce que les questions relatives au VIH/sidasoient inscrites à l’ordre du jour de toutes les confé-rences et réunions des Nations Unies qu’elles peu-vent concerner;

102. Soutenir les initiatives tendant à organiser des confé-rences, des séminaires, des journées d’étude et desprogrammes et stages de formation pour suivre lesquestions soulevées dans la présente Déclaration et,à cet égard, encourager la participation aux réunionsci-après et la large diffusion de leurs conclusions:Réunion internationale sur l’accès aux soins de l’in-fection à VIH/sida, qui doit se tenir prochainement àDakar; sixième Congrès international sur le sida dansla région de l’Asie et du Pacifique; douzièmeConférence internationale sur le sida et les maladiessexuellement transmissibles en Afrique; quatorzièmeConférence internationale sur le sida, Barcelone(Espagne); dixième Conférence internationale sur lesséropositifs/malades du sida, Port of Spain;deuxième Forum et troisième Conférence du Groupede coopération technique horizontale entre les paysd’Amérique latine et des Caraïbes concernant leVIH/sida et les maladies sexuellement transmis-sibles, La Havane; et cinquième Conférence interna-tionale sur les soins de proximité et à domicile pourles personnes atteintes du VIH/sida, Chiang Maï(Thaïlande);

103. Examiner, afin d’améliorer l’égalité d’accès auxmédicaments essentiels, la possibilité d’établir etd’appliquer, en collaboration avec les organisa-tions non gouvernementales et d’autres parte-naires intéressés, des systèmes de contrôle etd’information volontaires concernant les prix mon-diaux des médicaments;

Nous rendons hommage et exprimons notre gratitude àtous ceux qui ont mené campagne pour appeler l’attentionsur l’épidémie de VIH/sida et faire face aux problèmescomplexes qu’elle soulève;

Nous comptons sur l’action énergique des gouvernementset la concertation des efforts, avec la pleine et active parti-cipation des organismes des Nations Unies, du systèmemultilatéral tout entier, de la société civile, des milieux d’af-faires et du secteur privé;

Et enfin, nous demandons à tous les pays de prendre lesmesures requises pour assurer l’application de la présenteDéclaration, dans le cadre d’une collaboration et d’unecoopération renforcées avec d’autres partenaires multila-téraux et bilatéraux et avec la société civile.

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Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) est le principal ambassadeur del’action mondiale contre le VIH/SIDA. Il unit dans un même effort les activités de lutte contre l’épidémie dehuit organisations des Nations Unies : le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), le Programmedes Nations Unies pour le Développement (PNUD), le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP),le Programme des Nations Unies pour le Contrôle international des Drogues (PNUCID), l’Organisation desNations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO), l’Organisation mondiale de la Santé(OMS) et la Banque mondiale. L’Organisation internationale du Travail (OIT) vient de rejoindre l’ONUSIDAen tant que huitième Coparrainant.

L’ONUSIDA mobilise les actions contre l’épidémie de ses huit organismes coparrainants, tout en ajoutant àces efforts des initiatives spéciales. Son but est de conduire et de soutenir l’élargissement de l’actioninternationale contre le VIH sur tous les fronts et dans tous les domaines — médical, social, économique,culturel et politique, santé publique et droits de la personne. L’ONUSIDA travaille avec un large éventail departenaires — gouvernements et ONG, spécialistes/chercheurs et non spécialistes — en vue de l’échangedes connaissances, des compétences et des meilleures pratiques à l’échelle mondiale.

Imprimé avec des matériaux respectueux de l’environnement

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Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA)20 avenue Appia, 1211 Genève 27, Suisse

Tél. (+41) 22 791 36 66 – Fax (+41) 22 791 41 87Courrier électronique: [email protected] – Internet: http://www.unaids.org

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