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Yasa en mouvement

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La mort tragique de Tarek Assi, étudiant en deuxième année degénie civile à l’Université Américaine de Beyrouth (AUB), dans unaccident de voiture survenue le 19 août 1994 a amené son amiZiad Akl à fonder le club «Les Amis de Tarek» qui, par la suite adonné naissance à la YASA.

Une première réunion a eu lieu le 27 Avril 1995 au West Hall àl’AUB durant laquelle le fondateur Ziad Akl déclara son ambitionde s’appuyer sur la mort de son ami Tarek dans le but d’organiserune campagne nationale sur la prévention des accidents de la voiepublique et de faire participer le plus grand nombre possibled’étudiants.

En effet, le 7 juin 1995, les membres du club ont commencé àdistribuer à l’AUB de Beyrouth des brochures expliquant lessignaux de la circulation routière. Ils ont fait appel à la participationet à la collaboration des étudiants des autres universités.

L’ampleur des activités et le besoin de créer les outilsnécessaires pour répondre à la demande de l’évolution ont poussé« Les Amis de Tarek » de fonder la Youth Association for SocialAwareness (YASA) ou l’Association des Jeunes pour l’EveilSocial. Elle a été enregistrée au Liban en tant qu’organisation non-gouvernementale (ONG), travaillant dans le domaine de lapromotion de la sécurité et la prévention des traumatismes.

En 2001, les activités de laYASA ont connu une expansionvers plusieurs pays du Moyen-Orient, l’Europe et l’Amérique duNord. En novembre 2002, YASAa gagné le prix «Best Practice»pour ses efforts d’améliorationdes conditions de la vie humainedécerné par les Nations Unies(UN-Habitat) et la municipalité deDubaï aux Emirats Arabes Unis.

Ziad Akl le fondateur de la YASA.

Chapitre 2 : La Naissance et Développement de la YASA

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1- Les activités en chiffres

Depuis le décès tragique de Tarek dans un accident de lacirculation en 1994, la YASA a organisé et participé à :

– Environ 5000 conférences dans des établissementséducatifs.

– Environ 4000 entretiens accordés à la presse écrite, auxstations de radio et de télévision.

– Plus de 70 annonces de prévention sur les stations radioset les télévisions.

– Production et distribution d’environ 8 millions de brochureset posters.

– Des conférences pour plus de 150 000 appelés du servicemilitaire au Liban.

– Lancement d’une campagne pour améliorer la relationentre la police et le public.

– Travail continu pour accroître la prise de conscience vis-à-vis du danger de tous les types d’accidents.

– Six congrès nationaux sur la sécurité routière sous le hautpatronage du Président de la République Libanaise avecune large participation des institutions des secteurs publicset privés au Liban.

– Environ 150 conférences internationales sur la préventiondes traumatismes.

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2- Partenaires nationaux

a) Dans l’éducation

La YASA est convaincue que l’éducation et la prise deconscience des nouvelles générations sont les objectifsmajeurs à atteindre en matière de sécurité publiqueprévention des traumatismes.

➠ La collaboration de la YASA avec les écoles

Depuis sa fondation, YASA organise des activités ainsique des conférences d’information et d’éducation dansles écoles publiques et privées en y développant descycles éducatifs. De plus, elle a participé à introduire laprévention publique dans le nouveau programme del’Education Nationale.

En 1999, le Ministère de l’Education Nationale déclareofficiellement la YASA comme partenaire et relancel’appel en 2000 et 2001 à travers une circulaireadressée aux directions des écoles. Ce qui incita ungrand nombre d’écoles de collaborer et d’organiser avecla YASA diverses activités annuelles visant à réduiretous les genres de traumatismes.


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La stratégie de travail de la YASA dans les écoles estbasée sur les axes suivants:– Le programme de la bonne conduite routière (TSEG)

auquel ont participé plus de 150000 élèves âgésentre 6 et 13 ans.

– Le programme de prévention des accidentsdomestiques auquel la participation a dépassé les10 000 étudiants.

– La prévention des traumatismes aquatiques.– Des conférences éducatives pour les classes

complémentaires et secondaires dans différentesécoles avec la participation de quelques 150 000élèves.

– Quelques 175 manoeuvres pour expliquer le travaildes organismes de secours.

– La participation des élèves à des concours, suivis dedistribution de prix durant les congrès organisés parla YASA.

– La distribution de plus de 2 250 000 brochures etposters produits par la YASA.

– L’organisation des études, des recherches et deschants sur les différents types d’accidents.

– La participation aux rencontres scientifiquesthématiques organisées par les directions desécoles.

Une des conférences de la YASA dans les écoles.

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➠ La collaboration avec les universités

Comme il a été déjà mentionné, le club «Les Amis deTarek», fut la première activité universitaire de la YASAmême avant sa naissance.

«Les Amis de Tarek» ont organisé deux conférenceséducatives, le 28 novembre et le 6 décembre 1995, àl’Université St Joseph de Beyrouth et à la NDU de Zoukainsi que deux autres en 1996 à l’Université deBalamand et à la NDU du Nord.

Une conférence à des universitaires.

Depuis la fondation de la YASA, les conférences dansdifférentes universités libanaises se sont succédéesavec des distributions d’un grand nombre de brochuresattirant l’attention sur les risques et les causes desaccidents. En 2001, dans le cadre des activités de la«Semaine pour la Sécurité Routière dans les PaysArabes», l’association a exposé, dans les cours desuniversités publiques et privées, des voitures gravementaccidentées. Malgré la durée limitée de l’exposition,cette démarche a sensibilisé les étudiants sur la gravitéet les conséquences d’une mauvaise conduite routière.

Ceci a poussé des étudiants a participé dans des


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campagnes de prévention des accidents routiers axéessur les points suivants:– Organisation de plus de 50 recherches (projets,

mémoires, thèses) dans le but de trouver les causesdes accidents ainsi que les moyens de les prévenir.

– Distribution dans les universités de plus de troismillions de brochures jusqu’à l’an 2010.

– Organisation de plusieurs manoeuvres dans le butde montrer l’importance du rôle des organismes desecours.

– Recrutement de volontaires dont l’objectif est deconserver la vie humaine.

– Exposition, avec l’accord du Ministère de l’Intérieuret des Municipalités,dans les cours desuniversités desvoitures accidentéespour mieuxsensibiliser lesétudiants.

Une des expositions de la YASAdans les universités.

b) Le secteur public

L’efficacité dans les résultats d’une ONG opérant dans ledomaine de la prévention des traumatismes réside dans sacollaboration au quotidien avec les décideurs politiques.C’est un long chemin réparti sur plusieurs étapes. Attirerl’attention des responsables sur une problématiquedonnée, les convaincre de l’importance de la résoudre, deproposer des solutions et leurs alternatives. Puis, lespousser à prendre les mesures nécessaires, les assisteréventuellement dans l’application, évaluer les plansd’action et opérer les ajustements adéquats. Autant dire unlourd labeur qui ne peut aboutir qu’au prix de ténacité, deméthodes, de transparence, d’efficacité, de diplomatiemais surtout et avant tout de fortes convictions.

Il faut accepter que le secteur public, dans sa diversité,comme tout citoyen d’ailleurs, n’a pas été formé ousensibilisé dans le domaine de la prévention destraumatismes. Il est évident qu’au début il fallait créer debonnes relations, casser certains rouages administratifspour pouvoir s’introduire et faire passer les messages.

Au fil des années, les difficultés se sont plutôt adoucies etles réflexes administratifs se sont assouplis positivement.La notoriété grandissante de la YASA a aussi beaucoupaidé pour bâtir ce partenariat avec le secteur public dont leseul but est de servir, former et prévenir le citoyen.

Une réunion avec le Ministre d’Éducation M. Khaled Kabbani.

➠ La collaboration avec l’Assemblée Nationale

Le pouvoir législatif possède un rôle éminent etimportant dans la protection de l’homme et lapréservation de ses droits. Il est important pour la YASAde coopérer avec cette institution incontournable.Cependant, des visites à plusieurs parlementaireslibanais se sont soldées par des prises de contact sansavenir et se sont restreintes à des courtoisies enmatière de sécurité et prévention des traumatismes.

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Par contre, la YASA a retrouvé en la personne dudéputé M. Mohammad Kabbani, un interlocuteurvalable, engagé corps et âme dans la préservation de lavie humaine. Cette coopération continue a commencéen 2002. Depuis, la YASA a participé activement àplusieurs réunions de travail et de colloques organiséspar le Comité des Travaux Publics, du Transport, del’Eau et de l’Energie du Parlement Libanais, présidé parM. Mohammad Kabbani.

Certains de ces ateliers étaient organisés avec lacoopération du Programme des Nations Unies pour leDéveloppement (UNDP) dont ceux traitant les thèmessuivants :– L’organisation du secteur du trafic routier.– L’évaluation du code de la route libanais.– Les propositions pour un nouveau permis de

conduire.– Les dangers des catastrophes et des accidents

multiples.

Les accidents de la circulation sont prévisibles, ce quiveut aussi dire qu’il est possible de les prévenir. Il fautcependant, pour combattre le problème, une étroitecollaboration doublée d’une concentration entre denombreux secteurs et de nombreuses disciplines. Bonnombre d’interventions peuvent sauver des vies et desmembres, mais la volonté politique est essentielle e,sans elle, on ne peut guère obtenir de resultats. Lemoment est venu d’agir. Les usagers de la route, oùqu’ils soient, ont droit à plus de sécurité dans leursdéplacements

Suite à plusieurs entretiens, YASA reçoit de la part duprésident du Comité parlementaire une lettre datée du 6octobre 2003 la chargeant officiellement de mener une

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étude complète sur la situation de la loi de la circulationet de proposer les modifications nécessaires pour que lanouvelle loi s’adapte aux exigences du réseau routier,de la sécurité sur la voie publique et le respect del’environnement.

De ce fait, l’association a commencé son étude audébut du mois de février et le soumettra au comitéparlementaire en Juin 2005.

➠ La collaboration avec les F.S.I.

Conférences données par la YASA à l’Institut deFormation des Forces de Sécurité Intérieure (FSI)

Dans le cadre des sessions de formation de nouveauxmembres des FSI, la YASA donne des conférencesdepuis novembre 2001, portant sur l’amélioration desrapports quotidiens entre les citoyens et les membresde la police.

Plusieur membres des FSI ont assisté à ce cycle donnéà Warwar et à Tripoli par des volontaires de la YASA.Dans sa première partie, les thèmes suivants sontabordés:– Le nombre des accidents routiers et des décès

survenus sur les routes libanaises comparés à ceuxdes pays arabes.

– Les tragédies de la circulation qui frappent lajeunesse libanaise et mondiale.

– L’importance de la coopération des secteurs public etprivé dans la diminution du risque d’accidentsroutiers.

– L’importance de la transparence et de laresponsabilité de la police envers les citoyens.

– L’importance de la relation entre l’application duCode de la route et la sécurité routière.

La deuxième partie de la conférence porte sur la relationentre la police et les citoyens.

Elle traite les méthodologies suivantes:


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– La présentation du progrès réalisé à travers le tempsdans les rapports de la police et des citoyens.

– L’importance de la réduction des accidents routierspour donner une image positive du Liban.

– La présentation de plaintes de citoyens à l’égard descomportements de certains policiers.

– Laisser les participants suggérer leur façond’améliorer la relation avec les citoyens.

La troisième partie comporte un documentaire vidéoportant sur la situation des routes libanaises avec uneprésentation des contraventions survenuesquotidiennement.

Les recommandations principales étaient les suivantes:– Intensifier la formation de la police du trafic en

augmentant le nombre des ateliers avec desspécialistes en trafic et des organismes nongouvernementaux.

– Augmenter les campagnes de sensibilisation à traverstoutes formes de médias, afin d’informer les citoyens ausujet de la sécurité routière et du rôle de la police.

– Organiser des sessions éducatives dans les écoles etles universités pour sensibiliser les jeunes sur lesfonctions de la police du trafic.

– Augmenter le budget et les ressources de la police dutrafic pour optimiser le rendement dans l’application dela loi.

– Imposer la présence de la police municipale enaugmentant leur nombre et en améliorant leur formationet leurs prérogatives.

– Soutenir la police du trafic pour pouvoir imposer la loiéquitablement pour tous les citoyens, indépendammentde leur affiliation politique ou de leur statut social.

– Assigner un numéro de téléphone pour des plaintesconcernant le mauvais comportement éventuel despoliciers.

– Publier les améliorations dans la relation entre le citoyenet le policier.

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La collaboration avec les F.S.I.


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➠ La collaboration avec l’Armée Libanaise

Cette collaboration a commencé en septembre 1998 parla publication d’un poster distribué mensuellement par lecommandement dans tous les établissements del’Armée Libanaise et les bâtiments du Ministère de laDéfense. Cette expérience a évolué et d’autres postersont suivis portant sur les différents moyens deprévention des accidents.

En mars 1999, Ziad Akl, le fondateur de la Yasa reçoitune invitation pour conférer devant les appelés duservice militaire dans la région de Werwar. Ceci a étésuivi par d’autres conférences dans différentescasernes militaires telles que l’Ecole Militaire à Aramaneet Baalbeck. Depuis, l’Armée Libanaise est représentéeaux congrès nationaux de l’association qui tient àassumer pleinement son devoir national à travers unecollaboration continue avec l’armée

En juin 2003, le général Michel Sleiman, chef del’armée, a reçu un comité de la Yasa pour lesencourager à développer leurs activités notammentauprès de la Marine. Ainsi, la YASA a développé uncycle de conférences dans ledomaine de la préventiondes accidents nautiquesdonnées dans lesbases navales deBeyrouth, Jounié,Jbeil et Mastita.Plus de 100000militaires etappelés ontparticipé à cesconférencesrecevant un million debrochures éducativespubliées par l’association.

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c) Les médias

L’évolution considérable dans le secteur du transport aengendré une augmentation du nombre d’accidents. Pourcela, il fallait lancer des campagnes de sensibilisation pourcouvrir le problème. Or, il n’existe aucun périodique officieldans ce domaine et la chaîne publique était en régressioncontinue. C’est le secteur privé qui détient presque toutesles entreprises médiatiques.

Il est clair que l’espace réservé sur les médias à la sécuritépublique et à la prévention était assez restreint. Or, laYASA a réussi dans le domaine de la coopération avec lesmédias. En effet, l’association participe depuis 1997 à ungrand nombre de conférences, séminaires sur le plan localet international. Cette participation est le fruit d’une longueexpérience dans le développement et l’influencemédiatique.

Ceci a eu pour conséquence directe des modificationsmajeures dans les politiques des chaînes télévisées. LaYASA a joué un rôle évident pour établir un partenariatentre la société civile et les entreprises médiatiques. C’està travers ce partenariat que les bénévoles de la YASA ontpu participer dans plus de 1700 interviews télévisées et1900 radiophoniques. D’ailleurs, les campagnes deprévention organisée par l’association ont étésanctionnées par plusieurs prix internationaux malgré desressources limitées dans la production.

Selon la SRF, la couverture des accidents de route et descourses s’est améliorée dans les bulletins d’information.D’ailleurs un grand nombre de ces reportages diffusés aexercé une pression sur les responsables concernés quiont réagi positivement pour pallier un grand nombre delacunes dans le domaine de la sécurité du trafic.

Il est à noter que l’éthique journalistique professionnelleinvite les médias à consulter des experts dans un domainedonné pour proposer des solutions scientifiquesadéquates. Ce savoir-faire a nettement amélioré lacoopération entre la YASA et les médias.


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La collaboration de la YASA avec les médias.

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d) Les associations sœurs

➠ Le Comité Libanais pour la Prévention desIncendies ou Lebanese Fire Prevention Committee(LFPC) www.lfpc.org

Le Comité Libanais pour laPrévention des Incendies,mieux connu sous son cigleanglophone Lebanese FirePrevention Committee (LFPC),a été enregistré au Liban en1998 en tant qu’organisationnon gouvernementale. LeComité œuvre à répondre au problème accru desaccidents et traumatismes liés aux incendiesdomestiques, forestiers et industriels au Liban.

Le Comité vise à promouvoir une meilleureconnaissance de la prévention des incendies. Il travailleen vue de réduire les incendies accidentels et lestraumatismes qu’ils provoquent ainsi que de réduire lesincendies forestiers afin de sauvegarder nos ressourcesnaturelles. En Outre, il cherche à trouver un terraind’entente entre les différentes parties concernées afind’obtenir une meilleure efficacité et de trouverrapidement des solutions.

Les campagnes du Comité dans la prévention desincendies ont atteint 80 000 étudiants au Liban. Depuis2002, le Comité lança parmi les étudiants unecompétition de dessins et de poèmes sur le thème desincendies. Les meilleurs projets furent exposés àl’occasion de la Première Conférence Nationale pour laPrévention des Incendies.

Le Comité a mis au point des programmes éducatifsspécialisés destinés aux écoliers. Il donne, aussi, desséminaires aux appelés du service militaire. Il participeégalement à la campagne MECAP pour la préventiondes traumatismes au Moyen-Orient sans oublier le


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lobbying auprès des organismes étatiques.

Les campagnes continues de la LFPC participent decombler le manque de connaissances et d’éveil publicquant au sujet de la prévention des incendies. LeComité réussit, dans un court délai, à introduire laquestion de la prévention des incendies dans le débatpublic, en dépit de sa nouveauté. Alors que legouvernement commence à afficher son intérêt pour cesujet, l’action du Comité est en train de s’élargir et decroître, grâce notamment à l’appui des écoles, desparents et des médias.

➠ Association Libanaise pour la Sécurité à l’Ecole ouLebanese Association for School Safety Awareness(LASSA) www.lassanet.org

La Lebanese Associationfor School SafetyAwareness (LASSA) a étéenregistrée au Liban en2005. Cette ONG a pourbut de promouvoir la sécurité et la prévention destraumatismes chez les élèves, leurs enseignants et leurdirection. Elle compte assister les établissementsscolaires pour réduire les accidents scolaires et leursconséquences sur les enfants et leur famille. LASSAvoudrait aussi amener aux écoles intéresséesl’assistance nécessaire pour améliorer l’environnementscolaire. YASA et LASSA ont établi un partenariat pourréduire les traumatismes non intentionnels dont ceuxqui surviennent au cours du ramassage scolaire.

➠ Association Libanaise pour la prévention destraumatismes en sport ou Lebanese Association forSports Injury Prevention (LASIP) www.lasip.net

L’association libanaisepour la prévention destraumatismes en sport a

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été enregistrée au Liban en 2005, en tantqu’organisation non gouvernementale, par desspécialistes et des chercheurs dans ce domaine qui ontpensé que leurs actions pourraient être très bénéfiquesà l'orientation et la prévention des traumatismes causéspar les injuries du sport, elle a comme but lamaintenance de la sécurité dans tout type de sport.

Depuis sa fondation, LASIP travaille pour un effetdurable et une vaste recherche ainsi que la coopérationavec de nombreuses municipalités et avec denombreuses organisations privées qui s'attachent à lapromotion de la sécurité tels que l'Institut libanais pourles droits de l'enfant (enfant du Liban), syndicat de garded'enfants libanais spécialisés et beaucoup d’autres.

➠ L’Alliance pour la sécurité des bâtiments (SBA) ouSafe Building Alliance www.safeb.org

L’Alliance pour la sécurité desbâtiments (SBA) est unenouvelle organisation nongouvernementale, fondée le 9octobre 2006 par desingénieurs spécialisés et qui vise à diffuser lesconnaissances et à la sensibilisation des normes desécurité pour les différents types de bâtiments.

Elle a comme but initial de sensibiliser les citoyens etpromouvoir les normes de sécurité dans le bâtiment. Deplus, elle a pour rôle d’attirer l’attention sur la gravité destraumatismes dans les bâtiments dus aux différentsrisques de négligence.

Afin d’atteindre ces buts, une coopération estnécessaire avec des experts et des différentesorganisations gouvernementales et nongouvernementales pour améliorer et développer lesconnaissances au niveau de la sécurité desconstructions. Cette coopération est en principe avecdes organisations spécialisées dans la sécurité


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publique. L’association coopère avec toutes lesorganisations civiles, les administrations publiques et lesecteur privé pour essayer d’améliorer la sécurité dansles bâtiments. Ainsi, un partenariat s’est tissé avecd’autres associations du groupe YASA dont LFPC,LASSA et LASIP ainsi qu’avec la direction générale dela Défense civile. Sa coopération avec certainesadministrations publiques vise à s’assurer d’un boncontrôle sur les travaux d’ingénierie et le respect desnormes de sécurité publique telle qu’énoncées dans ledécret portant le n° 14293 qui régit la sécurité dans lesbâtiments.

➠ La fondation de recherche scientifique ou ScientificResearch Foundation (SRF) www.srfo.org

Scientific Research Foundation(SRF) est une organisation nongouvernementale, fondée en 1997par des étudiants universitaires quicroyaient que la recherche et l'observation desconditions de sécurité au Liban peuvent être bénéfiquesà orienter les campagnes de sensibilisation de sécurité.

Elle est spécialisée dans la promotion la sécurité autravail et la prévention de la violence et la sécuritéalimentaire et la gestion des projets de développementsurtout dans les zones rurales.

Dès 1997, SRF se base sur une recherche vaste etdurable et une coopération avec de nombreusesorganisations qui portent sur le thème de la santé telleque l’organisation mondiale de la santé (World HealthOrganisation WHO).

SRF a comme but d’atteindre les projets suivants :

- Une meilleure compréhension sur le problème desaccidents et des blessures.

- Développement des mesures de sécurité et destechniques utilisées.

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- Amélioration de la capacité d'effectuer des recherchessur la prévention des blessures et des contre-mesures.

- Établir une coopération pour les programmeséducatifs tels que les diplômes, les degrés de maîtriseet un doctorat en promotion de la sécurité et desétudes de contrôle de blessure.

- Une sensibilisation soutenue de la promotion de lasécurité entre les décideurs et les praticiens.

e) Autres ONG et associations

La Coopération avec les Organisations NonGouvernementales

Dès sa fondation, la YASA a oeuvré à communiquer et àcoopérer avec toutes les institutions de la société civile surtout le territoire libanais. Elle a répondu à toutes lesinvitations à participer à des conférences ou autresactivités visant à promouvoir une meilleure prévention desaccidents.

Ainsi, YASA a participé et a organisé plus d’un millierd’activités dans la plupart des communes libanaises sousles deux slogans suivants : «Accidents routiers… laprévention des incapacités et des handicaps » et «Il terevient à te protéger, le traumatisme n’est pas une fatalité».Puis, depuis l’an 2000, YASA a adopté dans ses activitésles slogans suivants: «Les accidents routiers… le tunnelnoir» et «La voiture est un moyen de transport et non demeurtre».

Au cours des années de travail, les membres de la YASAont acquis une importante expérience relative aux réalitéset besoins des libanais en matière de sécurité routière.Ceci s’est fait grâce aux contacts permanents avec lescitoyens au cours des conférences dans les différentsvillages libanais. La YASA s’est engagée à transmettreleurs propos et propositions aux responsables du secteurpublic concernés par la question de la sécurité routière.


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Des coopérations permanentes avec les différentes organisations.

Cependant, de nombreuses et récurrentes demandes n’onttoujours pas abouti. Ceci est souvent dû au manque deprovisions budgétaires et à l’indifférence de certainesautorités vis-à-vis de la sécurité routière.

Des dizaines d’institutions de la société civile participèrentaux conférences nationales pour la prévention desaccidents routiers organisés conjointement par YASA etSRF (Scientific Research Foundation) enrichissant lesdébats au cours des ateliers de travail. Parallèlement, cesinstitutions participèrent à la distribution de plus d’un millionde brochures produites par la YASA.

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Les accidentsroutiers...

le tunnel noir.

w w w . y a s a . o r g

Trucs Utils – Tips

● Marcher, rouler, doubler, freiner, traverser, non pas les unscontre les autres, mais les uns avec les autres. La routenous concerne tous, nous en sommes coresponsables.

● La route évolue tous les jours. Nous avons tous besoin denous y adapter.

● L’insécurité routière représente la première cause demortalité chez les jeunes de 15 à 25 ans. Ils sont sur-représentés dans les accidents de la route.

Chapitre 3 : Programme de la YASA dans la promotion de la sécurité

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Les congrès de la YASA dans le palais de l’UNESCO.

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