2017 - flâneries musicales de reimsdu xixe siècle, avec la symphonie espagnole de lalo, tzigane et...

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FESTIVAL 22.06 ••• 12.07 _ CONCERT PIQUE-NIQUE 22.07 2017 Chansons : Musique, Musique / On est poète / C'est le piston Le clair de lune à Maubeuge / Ton cor / Mais quand j'entends l'accordéon / Les crayons / La tendresse / Le petit bal perdu La tactique du gendarme Monologues (parlés) : Le conservatoire / Le logis d'artiste Fredo le porteur / L'eau ferrugineuse Extraits musicaux de : Georges Bizet (1838 - 1875) : Symphonie en ut majeur Ludwig van Beethoven (1770 - 1827) : Symphonie n°5 Carl Maria von Weber (1786 - 1826) : Rondo hongrois Camille Saint-Saëns (1835 - 1921) : Le Cygne Pour le bon déroulement des concerts et par respect pour les artistes, nous vous prions de bien vouloir éteindre vos téléphones portables et vous rappelons qu'il est interdit de filmer, d'enregistrer et de prendre des photos durant le concert. Nous vous remercions de votre compréhension. BOURVIL. 100 ANS. Samedi 1 er juillet - 20h00 théâtre du manège, scène nationale-reims La Symphonie de Poche Nicolas Simon /direction Emmanuel Pleintel /comédien-chanteur

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  • FESTIVAL 22.06 ••• 12.07_CONCERT PIQUE-NIQUE 22.072017

    Chansons : Musique, Musique / On est poète / C'est le piston Le clair de lune à Maubeuge / Ton cor / Mais quand j'entends l'accordéon / Les crayons / La tendresse / Le petit bal perduLa tactique du gendarme

    Monologues (parlés) : Le conservatoire / Le logis d'artiste Fredo le porteur / L'eau ferrugineuse

    Extraits musicaux de : Georges Bizet (1838 - 1875) : Symphonie en ut majeur Ludwig van Beethoven (1770 - 1827) : Symphonie n°5 Carl Maria von Weber (1786 - 1826) : Rondo hongrois Camille Saint-Saëns (1835 - 1921) : Le Cygne

    Pour le bon déroulement des concerts et par respect pour les artistes, nous vous prions de bien vouloir éteindre vos téléphones portables et vous rappelons qu'il est interdit de filmer, d'enregistrer et de prendre des photos durant le concert. Nous vous remercions de votre compréhension.

    BOURVIL. 100 ANS.

    Samedi 1er juillet - 20h00

    théâtre du manège, scène nationale-reims

    La Symphonie de Poche Nicolas Simon /direction

    Emmanuel Pleintel /comédien-chanteur

  • Artistes

    La Symphonie de Poche Thibaut Maudry /violon

    David Bahon /violon

    Marie Kuchinski /alto

    Amélie Potier /violoncelle

    Aurélie Martin /contrebasse

    Vincent Buffin /harpe

    Pierre Cussac /accordéon

    Julie Huguet /flûte

    Christine Cochenet /clarinette

    Morenn Nedelec /clarinette

    Patrick Wibart /saxhorn baryton

    Nicolas Lethuillier /percussions

    Nicolas Simon /direction

    Emmanuel Pleintel /comédien-chanteur

    © Cr.P.Charles© DR

    © Natacha Colmez

  • Le 27 juillet 2017, André Robert Raimbourg, alias Bourvil, aurait eu 100 ans. Au gré de quelques unes de ses chansons les plus connues, les musiciens de la Symphonie de Poche, avec la complicité du  chanteur comédien Emmanuel Pleintel, nous replongent dans un univers musical fascinant, où s’entrelacent chansons, monologues et œuvres symphoniques dans les arrangements audacieux dont la Symphonie de Poche a le secret.

    On vous retrouve aux Flâneries dans un registre assez inattendu. Comment est né ce projet pour célébrer les 100 ans de Bourvil ?Nicolas Simon : L’idée est née d’une rencontre avec Emmanuel Pleintel, le comédien-chanteur qui incarne Bourvil dans le spectacle. Nous avions déjà collaboré sur différents projets en Normandie et il m’a cité un jour, dans un café parisien, un extrait d’un monologue de Bourvil sur Beethoven : « Comme dans l'après-midi on jouait les chansons de Beethoven à la salle Pleyel et que je ne les  connaissais pas, je me suis dit : on va aller les écouter. On arrive à la salle Pleyel, le speaker annonce: « Maintenant, vous allez entendre la neuvième symphonie de Beethoven », je dis à ma femme : « Tu vois, ça fait huit fois qu’on loupe, on est en retard ». Cette phrase a été le déclic. J’ai eu envie d’explorer l’univers de Bourvil en utilisant ce lien avec le répertoire symphonique.

    Comment avez-vous construit le programme de ce concert ? N. S. : La musique classique a été le premier coup de foudre de Bourvil. Il a découvert l’accordéon dès son plus jeune âge à Dieppe, joué de la trompette dans les harmonies normandes et à l’armée, chanté avec Luis Mariano… La musique le hante et l’anime toute sa vie. L’idée était d’entremêler ses chansons, ses monologues et des œuvres symphoniques évoquées dans ses textes pour incarner son univers musical.

    Interpréter des tubes du répertoire symphonique comme la Cinquième de Beethoven ou Le Cygne de Saint-Saëns dans de nouveaux arrangements, n’est-ce pas risqué ?N. S. : Si, bien sûr. Les arrangements doivent être à la hauteur des attentes. Notre objectif est de nous approprier des œuvres que tout le monde connaît en leur donnant un nouvel éclairage, sans trahir ou déformer l’esprit original du compositeur. Sur les 45 minutes de la 5ème Symphonie,

    Entretien avec Nicolas Simon

  • le défi était de faire entendre tous les thèmes de l’œuvre dans une version qui dure 10 minutes. Quant au Cygne, évoqué dans un autre monologue de Bourvil, nous n’avons pas hésité à abandonner le violoncelle comme instrument emblématique de la pièce. Ces arrangements pour notre formation de treize musiciens peuvent sembler déstabilisants mais c’est un risque que nous assumons et jusqu’à présent nous avons toujours eu de bons retours ! La vocation de l’ensemble est aussi d’associer des œuvres emblématiques à des pages moins connues comme la Symphonie de Bizet et le Rondo hongrois de Weber pour trouver un équilibre entre rassurer et surprendre.

    Pour ces arrangements, vous utilisez des instruments assez déroutants en classique comme le saxhorn baryton, l’accordéon ou le marimba ?Nicolas Simon  : Orchestrer, c’est apporter une autre coloration, reconsidérer les textures sonores, travailler sur l’alliage des timbres. Les instruments choisis nous permettent de transposer notre propre identité culturelle dans la musique classique. Le marimba apporte une sonorité sud-américaine, l’accordéon, véritable instrument orchestre, apporte sa culture populaire, et le saxhorn baryton, un petit tuba, son ambitus et sa sonorité, particulièrement adaptés aux besoins de notre ensemble.

    Que représente Bourvil pour vous ?N. S. : C’est un personnage lié à mon enfance, à la musique qu’écoutaient mes parents. J’ai eu pendant longtemps une carte postale dédicacée par Bourvil qui était le trésor de ma vie de gamin ! Mais avec ce projet, j’ai eu l’occasion de découvrir bien d’autres facettes de sa personnalité.

    Ne craignez-vous pas que les chansons de Bourvil apparaissent un peu datées au public d’aujourd’hui ?N. S. : Je ne sais pas si elles sont datées. Une grande partie des chansons a passé les années et j’ai encore entendu récemment une nouvelle version du Petit Bal perdu. Bourvil est devenu une sorte d’icône. Il incarne un personnage très attachant, intègre, émouvant, un mélange de tendresse et de fausse naïveté auquel les gens s’identifient à travers les générations.

  • Quel est le rôle d’Emmanuel Pleintel dans le spectacle ?N. S. : Nous ne voulions surtout pas tomber dans l’imitation de Bourvil. Emmanuel Pleintel, personnage normand, truculent, pianiste, apporte sa propre verve dans l’interprétation des monologues et des chansons. Il sert de liant et de guide entre les morceaux, dans ce voyage dans l’univers de Bourvil.

    Quelle est votre actualité discographique ?N. S. : Nous venons de sortir notre premier album, intitulé « Eh bien, dansez maintenant », centré sur les relations entre la danse et la musique française du XIXe siècle, avec la Symphonie espagnole de Lalo, Tzigane et la Valse de Ravel dans une version avec accordéon concertant et enfin le célèbre Boléro, dans un arrangement assez surprenant… Et nous préparons déjà un deuxième volet autour de cette thématique.

    Quels sont vos projets à venir avec la Symphonie de Poche ?N. S. : Nous avons notre programme « Le parti d’en rire » autour de Francis Blanche avec Arnaud Marzorati. Nous allons inaugurer les « Symphonies à emporter  », avec notamment une relecture de la 1ère Symphonie de Beethoven que nous allons coupler avec une œuvre moins connue de Bizet. Un programme « plus light » pour tourner dans de petits festivals et apporter la musique là où elle n’est pas forcément présente.

    Quelles sont vos envies de chef aujourd’hui ?N. S.  : J’aime de plus en plus les projets transversaux à la croisée des arts. La Symphonie de Poche nous permet déjà de belles rencontres mais j’aimerais aller plus loin, dans des projets plus avant-gardistes où puissent se mélanger différentes disciplines artistiques.

    Propos recueillis par Anne de La Giraudière

  • La Symphonie de Poche, ensembleDirigée par Nicolas Simon, la Symphonie de Poche est un ensemble original et ambitieux.  Constituée de treize musiciens, elle place l'arrangement au cœur de son projet : au-delà d’une simple adaptation à l’effectif de l’ensemble, il vise à offrir un regard neuf et audacieux sur les œuvres choisies. Par sa grande mobilité, la Symphonie de Poche peut aussi apporter la musique là où elle ne va pas commodément. Avec enthousiasme et sans le protocole habituel de la musique classique, elle incarne un projet loin de tout a priori. Sous la plume des arrangeurs, le répertoire musical choisi renaît sous une forme nouvelle, adaptée à l'esprit et à la physionomie de l'ensemble. Son identité sonore originale repose sur l'alliage d'instruments rarement associés : au traditionnel quintette à cordes se mêlent saxhorn baryton, clarinettes, harpe, flûte, percussions et accordéon. Le public peut ainsi découvrir une symphonie, une sonate, ou une chanson, vêtue d'habits neufs.

    Mécénat Musical Société Générale est le mécène principal de la Symphonie de Poche. Le spectacle « Bourvil. 100 ans.  » bénéficie du soutien de la SPEDIDAM

    Nicolas Simon, directionVioloniste de formation, Nicolas Simon est aujourd’hui chef associé de l’orchestre Les Siècles aux côtés de François-Xavier Roth, et directeur musical de La Symphonie de Poche. Il se produit en tant que chef invité avec l’Orchestre de Chambre de Paris, l’Orchestre de Picardie, l’Orchestre de l’Opéra de Rouen, l’Orchestre de l'Opéra National de Lorraine et l’Orchestre des Jeunes de Palestine. Les dernières saisons ont été marquées par des débuts avec l’Orchestre National de France en juin 2015 et des concerts avec l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre d’Auvergne, et à l’étranger, le London Symphony Orchestra, le SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg et l’Orchestre Baroque de Durban.

    Biographies

    www.lasymphoniedepoche.com

  • Nicolas Simon est aussi co-directeur artistique du festival « Musique en Ré » et s’investit sans compter dans le développement de la vie musicale du département de l’Aisne à travers l’Orchestre d’Harmonie Départemental, l’orchestre de la Cité de la Musique de Soissons et l’Orchestre Demos de Soissons et Saint-Quentin.

    Emmanuel Pleintel, chantArtiste éclectique, Emmanuel Pleintel se consacre aux petites formes de théâtre musical et crée de nombreux spectacles : avec Marielle Nordmann pour Il était une fois la Harpe, créé à la Cité de la Musique. Mais aussi  La Viole qui veut se faire aussi grosse que le Clavecin qui fêtera le tricentenaire de La Fontaine, La Musique et le Jardinier  qui sera créé à l’Opéra de Rouen et L’Europe en une fugue et mille opéras  à l’Arsenal de Metz et au Festival de Beaune. Il joue avec Daniel Isoir La Pince à linge, fantaisie loufoque et C’est ça qu’est triste, un « seul en scène » qui mêle les univers de Bourvil, Satie et Devos. Sa passion pour le partage avec le public au travers d’histoires plus ou moins loufoques l’amène à mêler ses talents de comédien, de chanteur et de pianiste dans des formes originales toujours très accessibles.

    www.nicolas-simon.fr

    emmanuelpleintel.net

    Ne manquez pas...

    Dimanche 02 Juillet • 11H00 Conservatoire à Rayonnement Régional de ReimsENTRÉE LIBRE Les Percussions de StrasbourgÉlèves et professeurs du Conservatoire à Rayonnement Régional de ReimsJean-Luc Rimey-Meille /percussions

    © Droits Réservés

  • Responsable de publication Joëlle Damery, Déléguée Générale des Flâneries Musicales de Reims. Tirage 350 exemplaires.

    Les Flâneries Musicales de Reims bénéficient du soutien de la SPEDIDAM.« La SPEDIDAM est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées.»

    ••• DÉBUTS •••

    Lundi 03 Juillet • 20h00 Conservatoire à Rayonnement Régional de Reims • 18€Anastasia Kobekina /violoncelleArtur Pizarro /piano

    Igor Stravinsky Sergei Prokofiev Sergueï Rachmaninov

    ©Dav

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    r © Sven Arnstein

    Mardi 04 Juillet • 20h00 Conservatoire à Rayonnement Régional de Reims • 18€HOMMAGE À FRITZ KREISLERKerson Leong /violonChristia Hudziy /piano

    Fritz KreislerGiuseppe TartiniAntonín DvořákJohannes BrahmsNiccolò Paganini

    © Deyan Parouchev

    ©Brun

    o Sch

    lumbe

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    Mercredi 05 Juillet • 20h00 Conservatoire à Rayonnement Régional de Reims • 18€Nathalia Milstein /piano

    Jean-Sébastien Bach Maurice Ravel Claude Debussy Frédéric Chopin

    © Frances Marshall

    Très attendue par le public, cette série de concerts permet aux meilleurs jeunes musiciens de rentrer de plain-pied dans la carrière à laquelle ils aspirent. Depuis 2012, une quinzaine d'artistes se sont produits sur la scène du Conservatoire à Rayonnement Régional de Reims, sous l'œil des caméras de la chaîne Medici.tv. Grâce à cette initiative, les concerts « Débuts » sont désormais considérés comme une véritable rampe de lancement pour ces jeunes musiciens.