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COMMUNIQUÉ DE PRESSE Bruxelles, le 7 mars 2015 Bianca Debaets part à New York pour défendre le droit des femmes Dans le cadre de la Journée internationale de la femme, prévue ce 8 mars, la Secrétaire d'État bruxelloise à l'égalité des chances Bianca Debaets se rend à la 59e Commission de la Condition de la Femme à New York. À Bruxelles, les inégalités de genre restent importantes. La Commission de la Condition de la Femme (CSW – Commission on the Status of Women) est l’organe le plus important, au sein des Nations Unies (ONU), pour l’émancipation de la femme. La Belgique est l'un des 45 pays représentés. CSW vise l'égalité des droits pour les hommes et les femmes dans la politique, l'économie, la société, l'éducation et la vie publique. Du 9 au 22 Mars, à New York, se déroule la 59e réunion de la CSW. Un état des lieux sera dressé 20 ans après le Rapport de Pékin, grande synthèse des intentions énoncées en 1995 par rapport à l’Égalité des hommes et des femmes. Secrétaire d'État à l'égalité des chances, Bianca Debaets représente la Région de Bruxelles. Bruxelles présente des défis majeurs en matière d’inégalités de genre. Les deux plus importants sont la violence contre les femmes et la représentation inégale des femmes sur le marché du travail. Le documentaire "Femme de la rue" a, pour sa part, mis en exergue le sexisme en rue, mais il faut ajouter que la violence verbale et physique contre les femmes dans l’univers familial reste un point sensible. 12,4% des femmes bruxelloises reconnaissent avoir déjà été victimes de violence conjugale. En outre, les femmes sont sous-représentées sur le marché de l’emploi. A peine 59,6% des femmes de la Région entre 25 et 49 disposent d’un emploi, contre 69,1% des hommes de Bruxelles et 75% des femmes belges. Les deux problématiques se renforcent mutuellement: le chômage renforce la position de dépendance des femmes. Bianca Debaets: «La violence contre les femmes, la discrimination entre les hommes et les femmes ou la violation des droits de la femme ne peuvent jamais être justifiées. La Commission de la Condition de la Femme établit un état des lieux global. A Bruxelles, l'écart de traitement entre les sexes reste important. Combler le fossé existant nécessite un bon cadre légal et des actions de

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Bruxelles, le 7 mars 2015

Bianca Debaets part à New York pour défendre le droit des femmes

Dans le cadre de la Journée internationale de la femme, prévue ce 8 mars, la Secrétaire d'État

bruxelloise à l'égalité des chances Bianca Debaets se rend à la 59e Commission de la Condition de

la Femme à New York. À Bruxelles, les inégalités de genre restent importantes.

La Commission de la Condition de la Femme (CSW – Commission on the Status of Women) est

l’organe le plus important, au sein des Nations Unies (ONU), pour l’émancipation de la femme. La

Belgique est l'un des 45 pays représentés. CSW vise l'égalité des droits pour les hommes et les

femmes dans la politique, l'économie, la société, l'éducation et la vie publique. Du 9 au 22 Mars, à

New York, se déroule la 59e réunion de la CSW. Un état des lieux sera dressé 20 ans après le Rapport

de Pékin, grande synthèse des intentions énoncées en 1995 par rapport à l’Égalité des hommes et

des femmes. Secrétaire d'État à l'égalité des chances, Bianca Debaets représente la Région de

Bruxelles.

Bruxelles présente des défis majeurs en matière d’inégalités de genre. Les deux plus importants

sont la violence contre les femmes et la représentation inégale des femmes sur le marché du travail.

Le documentaire "Femme de la rue" a, pour sa part, mis en exergue le sexisme en rue, mais il faut

ajouter que la violence verbale et physique contre les femmes dans l’univers familial reste un point

sensible. 12,4% des femmes bruxelloises reconnaissent avoir déjà été victimes de violence conjugale.

En outre, les femmes sont sous-représentées sur le marché de l’emploi. A peine 59,6% des femmes

de la Région entre 25 et 49 disposent d’un emploi, contre 69,1% des hommes de Bruxelles et 75%

des femmes belges. Les deux problématiques se renforcent mutuellement: le chômage renforce la

position de dépendance des femmes.

Bianca Debaets: «La violence contre les femmes, la discrimination entre les hommes et les femmes

ou la violation des droits de la femme ne peuvent jamais être justifiées. La Commission de la

Condition de la Femme établit un état des lieux global. A Bruxelles, l'écart de traitement entre les

sexes reste important. Combler le fossé existant nécessite un bon cadre légal et des actions de

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sensibilisation. Je vois aussi dans la promotion de l’informatique et du numérique une belle

opportunité de mieux garantir les droits des femmes".

Le cadre juridique à Bruxelles permet d’offrir un bon équilibre entre les hommes et les femmes au

niveau exécutif. Alors que le premier gouvernement bruxellois ne comptait pas la moindre femme, le

gouvernement présente une situation de parité. D’un autre côté, le parlement bruxellois compte

42% de femmes en ses rangs.

Bianca Debaets annonce des actions concrètes pour lutter contre les violences envers les femmes:

« En vue de l’implémentation de nouvelles politiques en la matière, je lancerai une enquête afin de

répertorier de façon précise les zones de violence à l’égard des femmes, ventilées par âge et origine.

Pour signaler plus facilement un abus, je vais intégrer un module « dénoncer une violence » sur le

nouveau site web de l’Égalité des chances. Vu que 5800 filles et femmes courent à Bruxelles un risque

de mutilations génitales, je vais organiser des formations pour les médecins généralistes, les

gynécologues et les autres prestataires de soins de santé. Les stéréotypes féminins et masculins

seront combattus en collaboration avec les écoles et les associations de jeunes. Mes collègues du

gouvernement bruxellois s’engagent également à évaluer leurs nouvelles politiques à l’aide d’un test

de genre. »

La numérisation de l'environnement urbain (Smart City) peut permettre d’augmenter la sécurité des

femmes (par ex. l’éclairage automatique dans des lieux publics), ou de faciliter la dénonciation de la

violence verbale (par ex. grâce à une application). Les femmes devraient par ailleurs être conscientes

de la croissance économique dans le secteur de l'informatique, où les femmes sont encore

largement sous-représentées. Bianca Debaets, également responsable de la numérisation :

« Combler ce déficit est une forme contemporaine d'émancipation numérique. Les filles explorent les

métiers du numérique au travers de hackathons (marathons de jeunes programmeurs qui travaillent

avec open data). J’organise également des formations sur les compétences numériques afin de briser

l'isolement des femmes et de les guider vers le marché du travail. »

Info presse: Pierre Migisha – [email protected] 0475 720 412