2015 à la commune de dschang(le citoyen new look)

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ASSAINISSEMENT Main dans la main avec les partenaires, des efforts ont été faits pour améliorer la salubrité et la col- lecte des déchets, le projet MaGeTV plus que jamais sur la bonne voie. EAU POTABLE La mise en œuvre de la 2ème phase du projet d’AEP sous financement AIMF, ville de Nantes a nettement amélioré la desserte en eau dans la Commune. L’AMEE qui est l’assistant à la maîtrise d’ouvrage de la Com- mune de Dschang se trouve être la solution durable à cette probléma- tique EDUCATION Des écoles sinistrées assistées Dotation des écoles en tables bancs COOPÉRATION DÉCENTRALISÉE Des ressources transférées dans le cadre de la décentralisation, les subventions reçues de nos parte- naires.

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ASSAINISSEMENTMain dans la main avec les partenaires, des efforts ont été faitspour améliorer la salubrité et la col-lecte des déchets, le projet MaGeTVplus que jamais sur la bonne voie.EAU POTABLELa mise en œuvre de la 2ème phasedu projet d’AEP sous financementAIMF, ville de Nantes a nettementamélioré la desserte en eau dans laCommune. L’AMEE qui est l’assistantà la maîtrise d’ouvrage de la Com-

mune de Dschang se trouve être lasolution durable à cette probléma-tiqueEDUCATIONDes écoles sinistrées assistéesDotation des écoles en tables bancsCOOPÉRATION DÉCENTRALISÉEDes ressources transférées dans lecadre de la décentralisation, lessubventions reçues de nos parte-naires.

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Sommaire3 Editorial

4 Mise en œuvre des projets d’AEP5 Prévention des inondations dans la villede Dschang6 Le nouveau visage de la Place desfêtes de Dschang6 Assainissement dans les quartiers de laville.7 Appui à l’éducation8 Accès durable à l’eau : La solution trou-vée à Dschang11 Un schéma directeur déjà disponible12 Le PNDP prêt à encadrer et à faciliterun projet sur l’intercommunalité et leséchanges d’expériences entre les communesdu Cameroun autour de Dschang 13 Trophées du Tourisme et Développe-ment Durable: La Commune de Dschangdoublement honorée.14 « Le projet MaGeTV connaît une avan-cée considérable »15 Une camionnette pour le transport et ladistribution du compost17 Le budget 2016 de la Commune deDschang s’équilibre en recettes et en dépensesà la somme de 1 495 000 000 FCFA. 17 Gestion des déchets : Express Union ap-porte son soutien à la commune de Dschang18 Retour sur le SACO 201519 Le nouveau chef de bureau de l’état civilvient de prêter serment

20 Retour sur la SAGD 2015

22 L’Ambassadrice et le Consul Général deFrance étaient à Dschang22 L’AFD et la valorisation du potentielénergétique de Dschang24 Coopération Nantes-Dschang:Faire lepoint pour maintenir la flamme26 Cooperation Sud-sud: Dschang au cen-tre d’une extreme convoitise27 Expo de Milano 201528 Programme DANK 201530 Nantes Métropole soutient le develop-pement durable de ses partenaires Africains31 Tout sur l’AMGED32 La Cooperation en plus

34 Un nouvel homme fort à la tête du co-mité de développement du village Toula-Ndi-zong35 L’exécutif communal de Dschang ex-tirpe 51 couples du «maquis conjugal» en201536 Le huitième recteur de l’Université deDschang en poste37 A la découverte du CPFF et de ses mis-sions38 Actions en plus39 La commune de Dschang densifie lacommunication sur ses activités dès janvier2016

4 ACTIVITÉS COMMUNALES 22 COOPERATION DECENTRALISEE

33 SOCIETE

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Editorial’année 2015 qui vient de s’achever étaitune année pour laquelle nous avions deremarquables défis à relever pour davan-tage améliorer les conditions de vie denos populations. le chemin certes étaitparsemé d’embuches, mais nous avons pu main-tenir le cap. Ce numéro de notre magazine «le Ci-toyen» se propose dans ses colonnes de vous dresserl’essentiel des actions que nous avons réalisées cou-rant cette année écoulée pour relever ces multiplesdéfis. C’est un numéro qui, comme vous le constatereza été restructuré, qui a reçu du sang neuf, et qui a bé-néficié d’une bonne stratégie innovante pouvant ga-rantir une parution plus régulière dans le seul but desatisfaire les attentes de notre lectorat.

Voici deux ans qui sont passés après notre élection àla tête de notre Commune. Des efforts sont faits tousles jours malgré certaines intempéries pour améliorerles conditions de vie générale de nos populations.Même si les choses ne sont toujours pas parfaites, lesactions jusqu’ici menées avec succès demeurent di-verses et variées, à la vérité. Prises dans un ordre quel-conque, l’on peut se remémorer le curage etl’élargissement du lit de ce cours d’eau qui traverse laville d’un bout à l’autre. Au jour d’aujourd’hui, l’ab-sence d’inondation dans les quartiers situés en aval dela ville semble être un indice du sérieux avec lequelce travail a été exécuté. 2015, grosso modo a été àla Commune de Dschang l’année de tous les défisque nous avons tant bien que mal relevés avec à laclé d’excellents succès sur le plan de la coopérationdécentralisée.la création du tronçon routier Nkop – Lingang – Lessé– Ndenkop – Nkeuli ; la deuxième phase du projet eauet assainissement cofinancé par l’AIMF, l’Agence del’Eau Loire-Bretagne et Nantes qui a amélioré le tauxde desserte en eau potable dans notre commune ; laréalisation encore en cours des travaux cofinancéspar le PNDP pour le désenclavement des bassins agri-coles, s’exécute sur les axes routiers pont CAPLAME–marché Wandieuh et Kemtsop–Tchouandeng. ; L’onpourra aussi citer en bonne place dans le cadre duprogramme DANK, le renforcement de la capacité dela microcentrale hydroélectrique de Tchouandeng etl’extension, déjà achevée, du circuit électrique ali-menté par celle-ci. Il s’agit là d’un réseau qui permetau CETIC de Nzinpouèt et à une quarantaine de mé-nages de bénéficier des bienfaits de l’électricité, dansune zone isolée et éloignée du réseau électrique pu-

blic. afin d’offrir un cadre de vie plus sécurisé à nospopulations, nous avons non seulement maintenul’éclairage public que nous avons initié en 2013 maisl’action a été étendue jusque dans les zones les plusreculées du centre urbain; de nouveaux casiers decollecte de déchets ont été construits pour mieux mai-triser cette problematique que nous avons à coeur;nous avons aussi construit un abttoir municipal mo-derne pour permettre aux acteurs de ce secteurd’exercer dans la sécurité et la proprété. Des écolesont courant 2015 été sinistrées dans notre commune,d’autres étaient dans un besoin criard en tablesbancs, il était question pour nous de répondre à toutesces demandes et nous l’avons fait. Des actions et succès remarquables sur le plan de lacoopérationLe nouvel accord cadre triennal entre notre communeet Nantes vient d’être signé et les actions à menerdans ce cadre sont taillées à la mesure des besoinsessentiels de notre cité ; aussi, notre projet sur laconstruction à Lingang-Foto et à Lefock de deux mi-crocentrales hydroélectriques vient d’avoir pour sasubvention l’accord de principe de l’AFD. Il s’agirad’une enveloppe de plus de 400 millions de nos francspour laquelle nous saluons Nantes Métropole pour sonaccompagnement ;La convention de financement du projet MaGeTV surquatre ans, a été signée en décembre 2014. Ce pro-jet dont la mise en œuvre coutera près d’un tiers demilliard de nos francs est cofinancé par l’Union euro-péenne à hauteur de 50,5%. En saluant chaleureusement les efforts accomplis parmes principaux collaborateurs agents communaux, jedemande une fois de plus aux quelques brebis ga-leuses, de rejoindre les rangs afin de garantir la per-formance.Stand-up ovation pour nos forces de défenses et po-pulations victimes de la secte BOKO Haram.Le courage dont font preuve les habitants de l’Ex-trême-nord mérite nos encouragements. Car, malgréce qu’ils vivent, ils continuent de s’adonner à leurs oc-cupations. Face au changement de mode d’expres-sion opéré par cette secte, j’appelle tous les habitantsde Dschang à une vigilance de tous les instants pourassurer chacun sa propre sécurité d’abord, et à lacommunication aux forces de maintien de l’ordre detout élément d’information utile à vaincre définitive-ment Boko Haram. «Bonne lecture et bonne année 2016 à tous».

Des actions et succès remarquables...

N° 010 Décémbre 2015 LE CITOYEN

S.M DONFACK Beaudelaire

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’est certainementpour vérifier et serassurer de l’effecti-vité des réalisationsdans le cadre de la mise enœuvre du projet d’AEP que lePréfet de la Menoua et sonétat-major ont fait une tournéedans la Commune deDschang le mercredi 21 jan-vier 2015. Ils étaient guidésdans cet exercice par le MaireBeaudelaire Donfack qu’ac-compagnaient son quatrièmeadjoint Mme Fouelefack IdeBernadette et les hommes deses services techniques et dela coopération.Il s’agit d’après le Chef de lacellule communale de la Coo-pération, Barthelemy Ndong-son des chantiers « d’un projetdont la Commune deDschang a bénéficié en 2013de l’AIMF (Association Interna-tionale des Maires Franco-phones) avec lecofinancement de Nantes etde l’Agence de l’Eau Loire Bre-

tagne. Ce projet dont les fi-nancements remontent à plusde 250 millions de FCFA etdont les travaux sont déjà livrésalimente 12 villages en eaupotable et améliore subtantiel-lement le taux de desserte quiavoisine les 50% à Dschang.20 latrines écologiques ontégalement été construitesdans les écoles dans le cadrede ce projet.« S’il existe un fait marquantdepuis le début de ces travauxqui mérite d’être salué ici, c’estbel et bien la forte implicationdes populations bénéficiairesde ces projets d’adduction eneau potable. »Selon Barthe-lemy Ndongson, auteur de cespropos, « c’est au vu des diffi-cultés que nous avons euespar le passé que nous avonsdécidé que pour tout projet,nous allons associer à la foisles communautés bénéfi-ciaires, la commune qui est lemaitre d’ouvrage et les entre-prises. C’est pour qu’ensem-

ble, nous puissions essayer derelever les difficultés pour pou-voir trouver des solutions afind’avancer sans problème ;nous tenions à cet effetchaque fin de semaine desréunions qui nous permettaientd’apprécier l’état d’avance-ment des différents travaux surle terrain. Ces réunions étaientinstituées et inscrites dans lecadre de la demande de sub-vention que nous avons en-voyée aux partenaires. Parmi les ouvrages visités, l’onpeut noter en gros les cap-tages avec château d’eau deMvoeu, Fotetsa, Madagascar,et du camp de la Gendarme-rie, le château de Tchoualé,les infrastructures de la stationScan Water de Tsimbing réha-bilitée, les latrines écologiquesde Tchoualé et l’école annexe,les ouvrages de Bawa, Banki.

Le préfet de la Menoua et le Sous-prefet deDschang visitant le projet d’AEP du quartier madagascar

4 ACTIVITES COMMUNALES

N° 010 Décémbre 2015 LE CITOYEN

Mise en œuvre des projets d’AEPLa Commune de Dschang reçoit les félicitations et les encoura-gements de sa tutelle pour la qualité de l’exécution des travaux

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es mois de juillet et Aoûtn’ont jamais été aussipluvieux à Dschangqu’en 2015. Pourtant lesinondations qui ont attristé denombreuses familles de cettecité dans le passé étaient ab-sentes cette année. L’action decurage et d’agrandissementdu lit du cours d’eau qui cein-ture la ville de Dschang, entre-prise par le Maire BeaudelaireDONFACK est sans doute la so-lution durable à ce problèmede société. Cette action a commencé le19 février 2015. Pendant plusde 03 mois, ce sont des jeunesde la ville, engagés par l’exé-cutif communal qui ont abattucet important travail dans l’op-tique de donner au lit de cecours d’eau des dimensions àmême d’éviter tout déborde-ment en période de montéedes crues.

A ce jour, c’est plus d’1 km par-couru par ces jeunes qui onttravaillé sous l’encadrementde Monsieur NGATIA Emma-nuel, Chef du quartier mos-quée et sous la supervision desservices techniques de la com-mune de Dschang. La visiondu premier magistrat de la citéest d’aller le plus loin possibleen 2016 pour garantir à sespopulations, notamment cellesvivant autour du lit de ce coursd’eau une vie paisible en toutesaison. Toutefois sa majestéBeaudelaire DONFACK necesse de marquer et manifes-ter son mécontentement au-près de ces populations quiont pris cette mauvaise habi-tude de déverser dans cecours d’eau, vieux matelas, va-lises et autres objets encom-brants.Rappelons que ces actions del’exécutif communal font suiteaux fortes pluies qui avaient ar-

rosé la ville de Dschang et sesenvirons le dimanche 28 sep-tembre 2014 et qui avaient at-tristé plusieurs familles dans lesquartiers Madagascar, Tsinfem,Ngui et régie. Les populationsde ces quartiers s’étaient parconséquent réveillées le lundi29 septembre les pieds dansl’eau, puits remplis, toilettes vi-dées, meubles et immeublesensevelis, une situation qui lesavait obligées à quitter leursdomiciles le temps de l’arrivéede la saison sèche.C’est le mercredi 12 Novembre2014 que Victor NYEKO et sescollaborateurs du service del’Hygiène et de l’Environne-ment avaient lancé la cam-pagne de désinfection de cesmaisons, toilettes et puits, uneoccasion qui a permis auMaire d’annoncer ces actionspréventives.

Prévention des inondations dans la ville de DschangL’excécutif communal programme et trouve la solution durable

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Les jeunes engagés par l’exécutif commu-nal pour le curage du lit du cours d’eau,

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Voici le nouveau visage de laPlace desFêtes deDschangC ’est depuis une t r i b u n e rénovée etagrandie que les autorités et forces vives de la ville de Dschangont vécu les manifestations de la 43ème éditionde la Fête de l’Unité.La promesse du PremierMagistrat de la ville de Dschang, celle d’ache-ver les travaux d’extension et de rénovation dela tribune de la Place de fêtes de Dschangavant le 20 mai 2015 a été tenue, à la grandesatisfaction des populations de cette cité qui,durant la période des travaux s’arrêtaient cha-cune devant ce joyau pour adresser des félici-tations à S.M. Beaudelaire DONFACK et sonéquipe.Ces travaux d’extension ont permis aux Services Techniques de la Commune de

construire un bloc de 02 toilettes modernes, utilisables à partir de l’intérieur de la tribune, etun bureau ouvert à l’extérieur qui, pour l’instant,sert de magasin.D’après le coordonnateur de ces services tech-niques, Paul Valery DONTSOP, il est prévu l’aménagement d’une cabine de reportage au niveau de la vue nordde cette tribune, toute chose qui facilitera letravail aux hommes de medias qui, par le passéétaient obligés de partager et discuter la vueavec les spectateurs dans la même tente.

6 RUBRIQUE

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ACTIVITES COMMUNALES

L e dimanche 31 mai 2015 était un jour spé-cial au quartier Asseitsa. Toutes rassem-blées derrière leur chef, les populations dece quartier ont décidé de marquer leur atta-chement aux idéaux de l’exécutif communalqui visent à améliorer leur cadre de vie. Cet at-tachement s’est traduit par leur forte mobilisa-tion pour la pose des buses sollicitées etobtenues de la Mairie de Dschang. Un moisseulement après son installation, le comité d’hy-giène et de gestion des déchets de ce quartier

s’est positionné par cette action commevéritable levier ou vecteur de développe-ment sur lequel l’exécutif communal pourras’appuyer pour des réalisations durablesdans ce secteur encore appelé « nouveauquartier », un fait qui est à mettre à l’actifdu dynamique Chef Voufo Simon de cequartier qui déjà avait rassuré le maire deDschang quant à son accompagnement etson soutien dans le cadre de la mise en œuvrede sa politique d’assainissement, c’était lors dela cérémonie d’installation de ce comité. C’esten effet ce comité qui a abattu le travail defond en faisant du porte-à-porte dont le résultatse traduit par cette forte mobilisation des popu-lations.

Assainissementle chef et les populations duquartier asseitsa solidaires del’action de l’exécutif

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es écoles publiques deFotchouli dans le grou-pement Foto, Tsinglah àFossong-wentcheng,APOUH2 et Nteingué dans legroupement FOREKE-Dschang,après les tornades qui les ontfrappées en 2015 ont bénéfi-cié chacune de 100 feuilles detôles de 3m pour la réhabilita-

tion des salles de classes dontles toits ont été affectés.Cet appui de la municipalité a permis aux communautéséducatives de ces établisse-ments scolaires, de rendre ànouveau opérationnels les bâ-timents dont les toitures avaientété arrachées au passage decette tornade.Une pluie dilu-

vienne s’est en effet abattuesur ces contrées de la com-mune, dans l’après-midi du sa-medi 2 mai 2015. Et la tornadequi a soufflé dans le sillage desintempéries ce jour-là, a finipar avoir raison de la presque-totalité des toitures de bâti-ments construits sur sonchemin.

Remise de toles aux sinistrés par le 1er Adjoint au maire, le DrTemgoua Emile

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EducationDes tôles de la mairie de Dschang pour la réhabilitation des sallesde classe dans 5 établissements scolaires de la commune.

Tout sur les 12 ans de laCoopération Nantes-Dschang: Disponible

à la Cellule de Coopéra-tion!

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a promulgation deslois n° 2004/017 du22 juillet 2004d’orientation de ladécentralisation etn° 2004/018 du 22juillet 2004 fixant les règles applicables aux Communesaugure des transferts de compétences par l’Etat auxCollectivités Territoriales Décentralisées locales au rangdesquelles la gestion des réseaux et services urbains. En raison de la médiocrité dela gestion par le concessionnaire public (CDE),la situation de l’approvisionne-ment en eau potable au Ca-meroun s’estconsidérablement dégradéeces derniers temps. Ainsi, avec250.000 abonnés en milieu ur-bain, le taux d’accès par bran-chement individuel ou partagén’est que de 26%, contre 78%au Sénégal ou 62% en Côte-d’Ivoire. Le maillon faible estcelui de la production, large-

ment sous-dimensionnée.(Source AFD)A Dschang et à la faveur del’avènement de la décentrali-sation encore en cours de miseen œuvre, les efforts faits com-mencent à produire des fruitsporteurs. Les autorités municipales ont saisi les oppor-tunités offertes à la communepar la coopération décentrali-sée. Plusieurs projets à ce jouront permis aux populations decette collectivité aux couleursuniversitaires d’avoir accès àl’eau potable. Le premier dansla gamme et le plus importanta été financé par des parte-naires au rang desquels la villede Nantes et Nantes Métro-pole(en France), l’AIMF,l’Agence l’eau Loire Bretagneen 2008 pour une premièrephase d’un montant de315.000 euros soit près de200.000.000 de francs CFA etune seconde phase qui vientd’être financée pour un mon-tant plus important de 396.500

euros soit environs 260.000.000de francs CFA dont les réalisa-tions ne sont pas encore entiè-rement réceptionnées.Egalement dans cette gammede partenaires figure la ville deVasanelo en Italie dont l’imageet le logo sont gravés sur unedizaine de points d’eau danscette commune. La solution trouvée à Dschangn’est pas seulement le faitd’avoir et de diversifier ces par-tenariats à travers le monde.L’échec de la première phaseen 2008 du projet susmen-tionné a instruit les autoritésmunicipales qui ont mis enplace un établissement publiccommunal en charge unique-ment des questions d’eau etd’électricité. L’AMEE (AgenceMunicipale de l’Eau et del’Energie de la Commune deDschang), créée le 1er Avril2011 dans le cadre d’un pro-gramme dénommé DANK en-cadré par Nantes Métropoletravaille non seulement à lapérennisation de tous ces pro-jets, mais également re-cherche de nouveauxfinancements disponibles pourla réalisation de bien d’autres.L’AMEE : Comment ça fonc-tionne ?L’AMEE dispose pour son fonc-tionnement : • d’un conseil d’administration • d’une coordination locale ;• d’un directeur ;• d’un animateur ;• d’une secrétaire comptable • d’une section eau ;

Compteur installépar l’AMEE dans un ménage

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8 Accès durable à l’eau potable au Cameroun : la solution trouvée àDschang.

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Titresous titre

• d’une section énergie ;• d’une section assainisse-ment.La solution trouvée et qui faitl’unanimité de tous consiste àimpliquer les populations ci-bles et bénéficiaires dans lagestion quotidienne des ou-vrages réalisés. Cette implica-tion se traduit sur le terrain parla création et l’animation descomités locaux de gestion au-tour de chaque point d’eauaménagé par la Commune etses partenaires. L’AMEE travailleà former les membres de cescomités afin qu’ils puissent in-tervenir sur les réseaux qu’ilssont appelés à gérer en casd’incidents, elle tient chaquemois pour permettre à ceux-cide mutualiser leurs expé-riences des réunions deconcertation et d’évaluationdes activités. Participent éga-lement à ces réunions, les en-trepreneurs commis pour la

réalisation des ouvrages et lespopulations bénéficiaires. Ils’agit en outre d’une séancede travail au cours de laquelleles entreprises sont appréciéespar les populations qui viventau jour le jour lamise en œuvre desprojets affectésdans leurs quartiersou villages. Missions de l’AMEE• L’organisation etla gestion décen-tralisées des com-pétences de l’eau,de l’assainissementet de l’énergie ;• Fourniture auxpopulations de laCommune deDschang d’uneeau potable dequalité et de ma-nière continue ;• Fournir de l’éner-gie électrique par-

tout où besoin se fait sentir ;• Assurer une bonne gestiondes toilettes publiques dans laville de Dschang ;• Accompagner les popula-tions dans la maintenance et

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Approvisionnementd’un usager à laborne fontaine

Travaux de fouilles de l’AMEE avant l’ins-tallation de la tuyauterie d’une AEP auquartier Meka’a Montée Enieg

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la gestion des ouvragesd’approvisionnement en eauet en énergie ;•Assurer la maîtrise d’œuvredes projets d’AEP, d’électrifica-tions et d’assainissements dansla commune de Dschang ;• Élaborer les nouveaux pro-jets et rechercher des finance-ments ;•Apporter un appui conseilaux autres collectivités et opé-rateurs ;Quelques réalisations del’AMEE• 40 comités locaux de ges-tion des points d’eau créés etformés ;• 09 mini-réseaux d’AEP réha-bilités et renforcés ;• 05 mini-réseaux d’AEP d’eaupotable créés dont 03 parpompage solaire ;• 05 puits améliorés et 05 fo-rages réhabilités ;• 06 sources aménagées ;• Une micro-centrale hydro-électrique réhabilitée et ren-forcée ;• 09 toilettes publiques dont03 du type ecologique, entre-tenues régulièrement et fonc-tionnelles ; • 49 comités d’hygiène créésdans les écoles ; • 40 artisans réparateurs for-més ;• une SCAN-WATER réhabilitée • 1000 ménages raccordéssur les mini r”seaux d’eau po-table ; ...etc.Le charme de l’AMEE provientde la géomorphologie de laCommune de Dschang qui luioffre un potentiel énorme tantsur le plan énergétique quesur le plan d’adduction d’eaupotable. Avec le faible taux de dessertepar la CDE au centre-ville de

Dschang, les populationscommencent déjà à tendre lamain à l’Agence Municipalede l’Eau qui se doit toutefoisde ne pas enfreindre aux rè-gles qui régissent son activitésur le terrain. En effet si l’AMEEa aujourd’hui réussi à amélio-rer la desserte dans la zone ru-rale avec le captage d’eausur les collines qui ensuite estredistribuée de façon gravi-taire aux ménages, elle n’apas toute la compétence re-quise pour sauver les popula-tions assoiffées du centreurbain qui ont des ménagesconnectés au réseau national.Dans les rues cependant, cespopulations qui ne reçoiventl’eau potable qu’une à deuxfois par semaine commencentà critiquer ces contraintes quileur privent l’accès à ce pré-cieux sésame. « Je suis sûr quesi l’AMEE avait la compétenced’exercer partout, le problèmed’accès à l’eau potable seposerait avec moins d’acuitéici à Dschang, on risquemême tous d’aller vivre au vil-lage où ce problème ne se

pose plus »réagit un étudiantstagiaire à l’AMEE. Les mêmescontraintes s’imposent dans lesecteur de l’électricité avecde nombreux et fréquents dé-lestages qu’on lui connait auCameroun. L’AMEE en effet produit dansun village de la Commune deDschang(Tchouadeng) del’énergie électrique qu’elle re-distribue de nos jours à prèsde quatre villages. La microcentrale hydroélec-trique construite dans ce vil-lage en 2009 produitaujourd’hui 30 KW d’énergiegrâce à laquelle le CETIC deNZINPOUET et le centre desanté de NKEULI sont éclairés.La Commune de Dschangvient d’avoir l’accord de prin-cipe de l’AFD pour une impor-tante subvention qui luipermettra de construire deuxautres microcentrales notam-ment à Lefock et à Lingang-Foto.

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Reunion mensuelle avec lescomités de gestion présidéepar le directeur de l’AMEE

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e document, pré-senté à la Com-mune et sespartenaires le jeudi20 Août 2015 a pour objectifde proposer une solution dura-ble et pérenne améliorant lacollecte, et la pré-collecte,conjointement aux actions en-gagées en matière de valori-sation des déchets.Selon julien Garnier, Volontairede solidarité internationale quia élaboré ce document de 39pages« …Au terme du projetMaGeTV, 10 700 Tonnes de dé-chets devront être traitées parcompostage, dont 1 700Tonnes à Ngui et 9 000 Tonnesà la plateforme de Siteu. Ainsi en améliorant le servicede collecte et de pré-collectepar les solutions proposéesdans le présent schéma direc-teur, l’approvisionnement deces plateformes en déchetssera garanti, permettant de

remplir les objectifs fixés par leprojet MaGeTV et de répondreaux enjeux de salubrité ur-baine et de santé publique.Cette stratégie doit permettrel’évacuation de plus de 40%des déchets produits en 2020,60% en 2025 et 80% en 2035».L’ensemble de ces actions me-nées pour une gestion durabledes déchets sur la ville deDschang, donnera naissanceà une structure autonome vi-sant à coordonner les diffé-rents maillons de la filière. Ils’agit de l’Agence Municipalede la Gestion des Déchets(AMGED).Selon Barthelemy NDONGSONLEKANE, Chef de la Cellulecommunale de coopération, «l’expérience de l’Agence Mu-nicipale de l’Eau et de l’Ener-gie (AMEE) a été déterminantepour l’idée de la mise en place

de l’AMGED qui aura à son tourl’entière responsabilité en ma-tière de gestion des déchetssolides sur le périmètre urbain.La naissance de cette structurepermettra de coordonner l’en-semble des maillons de la fi-lière, par une meilleureallocation des ressources, touten rapprochant le service desbénéficiaires c’est-à-dire de lapopulation de Dschang ».Ce Schéma directeur présen-tant l’ensemble des orienta-tions stratégiques pour lagestion des déchets àDschang a été présenté auxdifférents acteurs susceptiblesd’intervenir dans le domainede la gestion des déchets ur-bains et autres parties pre-nantes du projet MaGeTV lejeudi 20 Août 2015.

Un schéma directeur pour la gestion des dé-chets de la ville de Dschang déjà disponible.

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Le PNDP prêt à encadrer et à faciliter un projetsur l’intercommu-nalité et leséchanges d’expériencesentre les Communes du Cameroun au-tour de Dschang’information est de lavoix la plus autorisée dece programme quiprône auprès des col-lectivités territoriales du Came-roun un développementparticipatif. Madame MarieMadeleine NGA, conduisantune forte délégation desmaires du Cameroun et deshauts cadres du programmedont elle coordonne les activi-tés à Dschang, l’a dit le di-manche 05 Avril 2015 sur lesbords du lac municipal deDschang, c’était après avoir vi-sité le musée des civilisations,dernière étape du voyaged’études que le PNDP a prisl’habitude d’organiser lors dechaque édition du salon desCommunes de l’Ouest dontl’édition 2015 était en cours àBandjoun.C’était certainement pour re-joindre la volonté de ces ma-gistrats municipaux qu’elleconduisait qui, quelques mi-nutes plus tôt nourrissaient déjàle vœu de se mettre à l’école

de Dschang pour son expé-rience en matière de mise enœuvre des projets de dévelop-pement, fruits pour la plupartde la coopération internatio-nale décentralisée.« C’est sûr que l’intercommu-nalité est une opportunité pourtoutes les communes du Ca-meroun et même pour lescommunes à l’international,l’intercommunalité est une voixmajeure pour le développe-ment local dans la mesure oùà travers elle, on peut avoir cetéchange d’expérience quiouvre la compréhension, l’en-tendement de chaque maire,mais également il y’a la mu-tualisation des moyens et desressources parce que cequ’on peut faire avec 4mainsne peut être fait avec uneseule main, on dit chez nousqu’on ne peut pas monter unarbre avec une seule main,donc véritablement l’intercom-munalité est une voix sûre. Cequi va naitre de ce voyage

certainement on l’a vu dans lasalle, il y’a eu un sentiment devouloir en savoir davantage,nous, on peut faciliter, on peutencadrer tout simplement l’or-ganisation d’une formation icides agents ou du personneldes communes désireuses departiciper à cette formation icisur le terrain. Donc nous pou-vons participer à faciliter laprogrammation, parce qu’onne va pas multiplier ça dans letemps et il faut trouver le mo-ment propice et nous pouvonspeut-être apporter un tout petitappui au niveau de la forma-tion elle-même et à chargeaux communes désireuses deprendre en charge effective-ment leurs collaborateurs quipourraient venir ici apprendreun certain nombre de choses.»Propos de Madame MarieMadeleine NGA, Coordonna-trice nationale du PNDP.

12 ACTIVITES COMMUNALES

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Photo de famille du maire de Dschangavec la délégation des 26 mairesconduite à Dschang par Madame lecoordonateur du PNDP.

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a salle de réception Bé-noué de l’Hôtel la Fa-laise de Yaoundé aaccueilli le 28 Novem-bre 2015 un évènement degrande envergure. Organisépar l’Association de la PressePour un Tourisme Responsa-ble(APTOUR), la première édi-tion des «Trophées du Tourismeet Développement Durable»(TTDR) était présidée par JeanSolaire Kuete. Pour son expé-rience en matière de la Coo-pération décentraliséenotamment dans le dévelop-pement des partenariats pourle développement du tourismedurable, la Commune deDschang s’en est sortie avec leprix de meilleure collectivitéterritoriale. La Commune deSM Beaudelaire DONFACKcompétissait dans cette caté-gorie avec la Commune deMengueme et la Commu-nauté urbaine de Yaoundé. Lejury a reconnu ces avancées

de Dschang à côté des ac-tions faites pour la promotionde l’écotourisme à Ebogo-centre(Mengueme) et le déve-loppement des parcs écotouristiques (Communauté ur-baine de Yaoundé). La Direc-trice du Musée des civilisationsde Dschang qui est partie re-présenter Dschang n’a pas étédéçue : le légendaire muséequ’elle dirige était sur le pla-teau des lauréats.Les atouts du musée De Civilisations de Dschang.Pour sa part, le musée de Civi-lisations de Dschang (MDC) aeu à affronter la concurrencede nombre d’adversaires danssa catégorie. Les principauxsont : le musée Maritime deDouala et le musée des ArtsNègres de Nkoladom à Ebo-lowa. Malgré cette adversité,le MDC a pu se hisser à la têtede toutes les institutions mu-

séales nationales, grâce à uncertain nombre de spécificités.Parmi ces caractéristiques, il ya l’audace novatrice de sonprojet. Premier du genre auCameroun, le MDC déroule surmille deux cents mètres carrés(1 200 m2) l’histoire et les civili-sations connues, inconnueset/ou méconnues du Came-roun, en français et en anglais.Il y a aussi l’impact sociocultu-rel de cette structure qui n’estplus à démontrer. Car, elle :contribue de façon ludique àl’éducation des jeunes, parti-cipe à l’édification du grandpublic sur les cultures et civili-sations du Cameroun, formeaux métiers du musée, em-ploie des jeunes, participe à laconservation du patrimoine,accueille des artistes et desstagiaires en tourisme ou tra-duction…

CTD, Hôtels, restaurants,musées, office de tourisme et autres lieux touristiques étaient encompétition le 28 Novembre 2015 àYaoundé. C’était lors dela première édition de «Trophées du Tourisme etDéveloppement » orga-nisée par l’Association dela Presse Pour un TourismeResponsable (APTOUR).Dschang a reçu les prixde « Meilleure Collectivité» et « meilleur Musée »

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Trophées du Tourisme et Développement Durable: La Commune de Dschang doublement honorée.

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Le sigle et le projet MaGeTV MaGeTV qui signifie Maitrise dela Gestion, du Traitement et dela Valorisation des Déchets so-lides municipaux de Dschangest un projet fruit de partena-riats noués entre la Communede Dschang et les différentscodemandeurs et associés del’action depuis 2007. Il est leprolongement des actions an-térieures d’amélioration du ser-vice de gestion des déchetsdans la commune, notammentau travers des actions sui-vantes : (1) la constructiond’une décharge municipaleen 2008, fruit du partenariatavec Nantes Métropole, (2)l’amélioration du traitementdes déchets grâce à un parte-nariat entre ERA – Cameroun,GEVALOR et le CEFREPADE en2010 ayant abouti à la mise enplace d’une unité pilote decompostage dans un quartierde la ville, (3) un partenariatavec l’association TOCKEM en2011 pour l’amélioration duservice de collecte et de pré-collecte des déchets dans laville. Il est centré sur le traite-ment et la valorisation des dé-chets collectés par la

Commune, mais aussi le traite-ment individuel à l’échelle desfamilles se trouvant dans leszones rurales et en périphériede la ville.MotivationNon seulement, il fallait capita-liser les acquis du projet pilotede compostage des orduresménagères implémenté dansla ville de Dschang depuis2010 par ERA-Cameroun, maisaussi passer à échelle pourpouvoir satisfaire la demandeen amendement organiquequ’est le compost sans cessecroissante tout en assainissantla ville de Dschang.Innovations Le schéma directeur de la ges-tion des déchets de la ville deDschang validé récemment,qui est déjà un des résultats duprojet MaGeTV, en partant duDiagnostic de la filière déchetssolides municipaux élaboré enjuillet 2015 propose en matièrede collecte des circuits avecun suivi rigoureux, ce qui per-met d’optimiser le matériel dis-ponible. En matière detraitement, on aura bientôt lamise en place d’une deuxièmeplateforme de compostage àSiteu avec une plus grandecapacité de traitement quecelle de Ngui actuellementfonctionnelle.Du neuf dans le fichier despartenaires Il faut noter avec grande satis-faction l’entrée de l’union eu-

ropéenne comme partenairefinancier. A la faveur de l’appelà projet Europ-Aid de la délé-gation de l'Union européenneen République du Cameroundans son Programme ActeursNon Etatiques et Autorités Lo-cales – Composante Came-roun 2013, La Commune deDschang comme demandeuravec ERA-Cameroun, Gevaloret la CAPLAME comme code-mandeurs ont bénéficié d’un fi-nancement sur quatre annéesd’un ambitieux programme vi-sant à terme Le traitement deprès de 10.000 tonnes de dé-chets par an à Dschang. Il fautsignaler que Nantes métropolequi a permis la traversée dudésert à ce projet à traversDANK lorsque le projet n’avaitplus de subvention soutienttoujours ce projet et nous nepouvons que saluer les effortsde ces différents partenaires.Objectifs à l’horizon 2018 ?2018, c’est la dernière annéede la phase projet du pro-gramme, il faut s’attendre àune production d’environ 1275tonnes de compost par anpour la grande satisfaction desagriculteurs de Dschang et sesenvirons qui ont déjà adoptéce produit.Le tryptique CSC (Compost-Sol-Cultures)Le compost permet d’amélio-rer la qualité des sols et les ren-dements de culture. Il fautnoter que le compost se dés-agrège très lentement et per-met de faire jusqu’à trois

Joël SAGNE Moumbe « Le projet MaGeTV connaît une avancée considérable »

ACTIVITES COMMUNALES

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Une camionnette pour le transport et la distribution du compost dansle parc des engins de la Commune de Dschang

a salle des actes del’hôtel de ville deDschang a abrité lemardi 12 mai 2015, lestravaux du Comité de pilotage(COPIL) du projet MaGeTV(Maîtrise de la gestion, du trai-tement et de la valorisation desdéchets solides municipaux).

Dans son mot d’ouverture destravaux, SM Donfack Beaude-laire, maire de la commune, adit l’engagement de son exé-cutif à œuvrer pour que cetambitieux programme puisses’exécuter, selon les termes ducahier de charges arrêtés decommun accord avec ses par-

tenaires. L’acquisition d’une ca-mionnette pour la redistributiondu compost a longuement étédiscutée au cours de ces tra-vaux. 2 mois plus tard, l’enginqui a couté environ 18 000est déjà en poste et joue plei-nement son rôle.

Après avoir tenu les pre-mières assises de soncomité de pilotage lemardi 12 mai 2015 quilui a permis de se proje-ter dans l’avenir, le pro-jet MaGeTV vient de sedoter d’un engin devantlui permettre de faciliterla livraison du compostappelé à être produitdans les prochains moisen quantité semi indus-trielle.

cultures successives sans autreintrant. Les essais agrono-miques que nous avons effec-tués dans les parcelles dedémonstration prouvent que lecompost associé aux engraischimiques donne un très bonrendement et empêche le les-sivage rapide des engrais chi-miques. Au demeurant, lecompost est complémentaireaux autres intrants et amélioreles rendements agricoles.Le rôle des populationsLes populations peuvent ac-compagner ce projet en s’ap-propriant tout simplement leproduit qu’est le compost pourune agriculture biologique,rentable et durable. Le prix ac-tuellement subventionné estde 2000 FCFA pour un sac de50 kgs. Elles peuvent s’appro-visionner auprès des différents

revendeurs dans la ville deDschang et dans les villagesde la commune. Des disposi-tions ont été prises avec l’ac-quisition d’une camionnettepour faciliter la distribution. Lescommandes d’environ 5tonnes soient 100 sacs peu-vent être faites en contactantle responsable commercial aunuméros 699381744/677666544.Il faut signaler que l’achat ducompost est accompagnéd’un suivi après-vente pour ac-compagner le client dans l’uti-lisation.

Avec la part importante qu’oc-cupe l’agriculture dans notreéconomie et surtout du grandpourcentage de matières fer-mentescibles présentes dans

nos ordures, les communesgarantes de la gestion des dé-chets urbains ont une opportu-nité de contribuer à lacroissance par la mise à dis-ponibilité des agriculteurs d’unamendement organique àhaut rendement et surtout à unprix très accessible. L’activitéde formation et d’accompa-gnement des autres municipa-lités inscrite dans notre projet,constitue alors une opportunitépour les autres communes duCameroun pour venir appren-dre. Il est clair que le compos-tage avec ses effets deréduction du coût de transportpour la mise en décharge desdéchets, création d’emplois,lutte contre le changement cli-matique et bien d’autres per-met tout simplement de quitter« from waste to wealth ».

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Agence Municpale de l’Eau etde l’Energie de la Communede DschangSatisfaire les besoins d’eau etd’énergie notre objectif

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a troisième session ordi-naire du conseil munici-pal de la Commune deDschang vient de setenir. Consacrée à l’examen etl’adoption du budget pourl’année 2016, elle avait pourcadre la salle des actes le 22décembre 2015 dernier.C’est un budget qui passe de1 355 769 769 francs CFA, en2015, à 1 495 000 000 defrancs CFA en 2016. Une aug-mentation qui épouse la vo-lonté et la détermination duMaire Beaudelaire DONFACK àvouloir intensifier les actions del’exécutif dont il est le chefpour le bien-être de ses popu-lations. C’est aussi un budgetqui traduit la bonne santé desrelations de coopération quela Commune de Dschang dé-veloppe avec ses multiplespartenaires dont la ville deNantes qui vient de renouvelerles termes de son amitié avecDschang, l’UE,…et l’AFD qui

vient de donner son accordde principe pour le finance-ment à hauteur de 410 millionsdu projet de construction desmicrocentrales de Lingang etde Lefock dont les étudescommencent en février 2016.Dans le chapitre des actions àmener dans le cadre de l’exé-cution de ce budget, un pland’investissement taillé à la me-sure des ambitions de l’Exécutifa été voté. Les actions pharesvisent à densifier l’entretienroutier, l’adduction en eau po-table, l’assistance des établis-sements scolaires en proie deplus en plus aux intempéries,l’assainissement, l’éclairagepublic et du lac municipalavec de panneaux solaires,l’aménagement des gares rou-tières de Lefock et de Toula…etc, 11 délibérations ont lors decette session été soumises àl’appréciation des conseillersmunicipaux : les plus impor-

tantes portaient sur le vote desstatuts de l’AMGED, l’autorisa-tion du Maire à rentrer encontrat avec des associationspour la précollecte participa-tive des déchets, une délibé-ration autorisant le maire àentreprendre des négociationsauprès du FEICOM en vue del’acquisition par la CommuneDschang d’une niveleuse ; Les travaux comme d’habitudese sont déroulés en présencedu Préfet de la Menoua qui n’apas manqué d’attirer l’atten-tion de la Commune deDschang qui devra « se don-ner les moyens d’amener lesgens à revenir au civisme fiscaldans son territoire », conditionsine qua non pour être prochede la réalisation de ce bud-get. Les services techniquesétant bien évidemment invitésà transformer en réalité cesambitions de l’exécutif com-munal.

Le budget 2016 de la Commune de Dschang s’équilibre en recettes eten dépenses à la somme de 1 495 000 000 FCFA. Il a été adopté par les 41 conseillers municipaux réunis en session ordinaire de leur conseil le 22décembre 2015 dans la salle des actes de cette institution.

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Gestion des déchets : Express Union apporte son soutien à la communede Dschang05 brouettes, 06 bacs à ordures, 10fourches et 19 tenues complètes pouréboueurs. Voilà détaillé ce paquet queNestor Kengne, directeur régional Ouestde l’entreprise citoyenne Express Unionvient de remettre à la commune deDschang . La cérémonie avait pour cadre l’esplanade de l’Hotel de ville le mercredi 30 décembre 2015. il était ques-tion pour Express Union de participer à cetélan d’assainissement que porte l’exécutifcommunal de Dschang depuis plusieursannées avec le concours de ses parte-naires.

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Retour sur le SACO 2015e Salon des Com-munes del’Ouest(SACO), édition2015 s’est tenu àBandjoun, chef-lieu dudépartement du Nkoung-khidu 2 au 12 avril 2015 sous lethème: «Potentialités et déve-loppement de la région del’Ouest à l’horizon 2020». L'ou-verture officielle a été faite parRené Emmanuel SADI, Ministrede l’Administration territoriale etde la décentralisation le sa-medi 02 Avril. Pendant 10 joursd’exposition animés par lecommunicateur Carlos Sim-plice FOKEM et le Directeur del’office de Tourisme deDschang, EricD O N T O N GTONFACK, tousles visiteurs dustand deD s c h a n gétaient una-nimes sur unfait : « la Com-mune deDschang n’est

pas venue ici à Bandjoun ex-poser ce qu’on sait déjà d’ellecomme activités élémentairesd’une collectivité, mais elle estvenue vendre son expertise etl’intellectualisme de sonconseil municipal ».En effet, au stand de Dschangpar ailleurs un des plus vastes,l’on pouvait organiser unmatch de foot compte-tenude son caractère aéré. Mais ilfallait y entrer et vivre l’exposi-tion qui était faite autour des27 logos de partenaires queportait la banderole d’accueil,les 10 autres que portait lesbanderoles de l’office et del’Agence municipale de l’eauet del ’ é n e r -gie, lesplaquesqui pré-sen ten tles diffé-r e n t ssites tou-ristiquesde la

Menoua et ses environs, toutceci accompagnés des dé-pliants des différents projets dedéveloppement qui sont encours de mise en œuvre àDschang, sans oublier le jolipot de fleur qui était placé àl’entrée du stand, le sac ducompost.En ce qui concerne le côté in-tellectuel du salon, il faut éga-lement noter l’apport trèsapplaudi des cadres de

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pour avoir exposé essentielle-ment sur son expérience, lesproduits et projets de la coopération internationaledécentralisée, La Communede Dschang peut se féliciterde faire partie des Collectivi-tés qui ont compris le concept.

Le Ministre René Emmanuel SADI et le Gouverneur de L’ouest devant le stand de la Commune de Dschang, accueillis par Dr Emile TEMGOUA.

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Dschang qui étaient sollicités dans quasi-ment tous les secteurs : le Maire Beaude-laire Donfack, appelé à partagerl’expérience de sa Commune avec les au-tres Maires lors d’une conférence animéepar le PADDL-GIZ, son deuxième adjoint, DrBipélé K. Jaques, très applaudi à la fin dela conférence qu’il a animée sur le tou-risme, le Professeur Anaclet FOMETHE, àl’époque Recteur de l’Université deDschang, lui aussi fortement acclamé pourson expertise avérée mise au profit desmaires du SACO lors de la table ronde or-ganisée sur l’agriculture.Le Salon des communes de l’ouest, 3èmeédition, c’était une soixantaine de standsdont quarante occupés par les communesde la région. Le Fonds Spécial d'Equipe-ment et d'Intervention Intercommunale (FEI-COM), dont l’une des missions estd’accompagner les Communes dans leprocessus de décentralisation, était égale-ment bien représenté, tout comme le Pro-gramme national pour le DéveloppementParticipatif(PNDP) ou le Programme d’Appuià la Décentralisation et Développementlocal. Finalement, du lourd déploiementpour cette foire qui a permis aux mairies dese présenter, d’échanger et de se vendreaux opérateurs de tous les secteurs d’acti-vité du monde. Dschang se félicite de saparticipation et de ses choix dans la ma-tière exposée.

Le nouveau chef de bureau de l’état civil vientde prêter serment.Le vendredi 27 novembre 2015, Tonleu Rosalie,a prêté le serment qui lui permet d’entrer dansses nouvelles fonctions.« Jurez-vous sur l’honneur de remplir loyalementet fidèlement, conformément à la loi les fonctionsde secrétaire du centre principal d’état civil, quevous confère votre nomination, en qualité dechef de bureau de l’état civil de la commune deDschang ? »C’est par cette formule consacrée que TchihikouDaniel, président des tribunaux de première etgrande instance de Dschang, a fait prêter ser-ment, le vendredi 27 novembre 2015, à TonleuRosalie pour lui permettre de s’acquitter de cetteobligation, nécessaire à son entrée dans sa res-ponsabilité nouvelle de chef de bureau de l’étatcivil à la mairie de Dschang.Peu auparavant, l’homme de loi a renvoyé l’im-pétrante dans l’exercice de ses fonctions, aprèsavoir donné acte au procureur de la Républiquede ses réquisitions, et au greffier audiencier dela lecture de l’acte de nomination de Tonleu Ro-salie.

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e Projet de gestion desdéchets de la ville deDschang lancé le 1erAvril 2011 s’est achevéen octobre 2015 avec la céré-monie de clôture de la se-maine annuelle de la gestiondes déchets. Un évènementqui, rendu à sa 2ème éditions’est produit avec l’ensembledes autres collectivités territo-riales du département de laMenoua. Pendant quatre années, il s’estagi pour les associations ELANSet Tockem d’apporter àDschang leur appui sur deuxplans principaux à savoir :Technique et financier.Les activités pendant tout letemps qu’a duré cet ambitieuxprojet ont consisté en de nom-breuses campagnes de sensi-bilisation menées dans lesécoles et ménages de la Com-mune, le renforcement des ca-pacités du personnel qu’a la

Commune de Dschang pourla gestion de ses déchets, l’en-couragement des ménages àla pratique du compostage àdomicile et de l’améliorationdu parc des engins destinés àla précollecte et à la collectedes déchets à travers l’achatde deux camions à compac-tion et de quatre moto-tricy-cles. La Semaine Annuelle de laGestion des déchets initiée parce projet en 2014 s’est pro-duite pour la deuxième éditionen d’Octobre 2015. Pour cetteédition, la Commune deDschang et les associationsELANS et Tockem ont jugé de lanécessité de tendre la mainaux autres communes du dé-partement. Même si ces autrescommunes au regard de leurdegré d’implication ont certai-nement trouvé cette main trèslourde, il est de bon ton de sa-luer cette initiative qui se doitd’être copiée ailleurs compte-

tenu des enjeux actuels de laproblématique de la gestiondes déchets et de la protec-tion de l’environnement dansles collectivités des pays envoie de développement.C’est un évènement qui s’estouverte le mardi 20 Octobredans la salle des Actes de laCommune de Dschang par lestravaux du comité de pilotagedu PGD, une instance qui apermis aux parties prenantesd’évaluer le chemin parcourudepuis 2011 par la Communeavec l’appui de ses parte-naires arrivés au terme de leurséjour à Dschang. Ce Copilétait présidé par Dr BIPELE KEM-FOUEDIO Jacques, 2ème ad-joint au Maire, représentant leMaire Beaudelaire DONFACKretenu à DAKAR pour un ateliersur l’efficacité énergétiquedans les villes d’Afrique subsa-harienne.

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Retour sur la SAGD 2015

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L’AFD et la valorisation du potentiel énergétique de Dschang

’immense potentiel hy-droélectrique de laCommune de Dschangestimé à plus de 2000KW n’est exploité aujourd’huiqu’à hauteur de 5%. Son ex-ploration et sa valorisation estpour l’exécutif communal aucentre des priorités de l’heure. Développer des microcen-trales à l’image de celle déjàfonctionnelle à Tchouadeng

(qui dessert 04 villages) pourrarésoudre un certain nombrede problèmes qui entravent etfreinent l’épanouissement et ledéveloppement des popula-tions de cette cité. La Commune de Dschangvient de recevoir de l’AFD(Agence Française de Déve-loppement) l’accord de prin-cipe pour la subvention deprès de 410 millions de franc

CFA destinée à la constructionde deux microcentrales hydro-électriques pour valoriser leschutes de Lingang-Foto et deLefock. Cette bonne nouvellequi sonne à Dschang telle lemeilleur cadeau de fin d’an-née est le résultat d’une dé-marche concertée menée parla Commune de Dschang etses partenaires Nantes Métro-pole et ESF.

Bernard GUILLEMOT et Didier ROBICHON de ESFà ligang-Foto

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L’Ambassadrice et le Consul General de Franceau Cameroun étaient dans la ville de Dschangle Dimanche 27 septembre 2015. Arrivée dansla ville à 14h , cette délégation qui avait fait es-cale au siège de l’association Tockem à Bafoua été accueillie par le Maire de la Communede Dschang SM Beaudelaire DONFACK et soncollaborateur, Chef de la Cellule de Coopéra-tion Barthelemy NDONGSON LEKANE.Ce court séjour privé passé dans la cité clima-tique leur a permis de toucher du doigt les réa-lités du processus de compostage mis enœuvre à Dschang depuis 2010 avec l'appuid’ERA-Cameroun, des partenaires Français, del'Union Européenne et de visiter le légendairemusée des civilisations de Dschang, un autrefruit de la Coopération que Dschang déve-loppe avec la France via la ville de Nantes.

L’Ambassadrice et le Consul Généralde France étaient à Dschang

COOPERATION DECENTRALISEE

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TitreSous titre

legende

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La mission du 05 au 13 Novem-bre 2015 de deux émissairesde l’ONG Française électri-ciens sans Frontières (ESF) apermis de se rendre comptede la diversité et de la pluralitédes chutes et cours d’eau ex-ploitables à Dschang pour desbesoins d’énergie électrique.C’est depuis 2009 queDschang s’est engagée sur lavoie d’exploitation de cette ri-chesse naturelle qui lui permetaujourd’hui de desservir enélectricité une bonne partie deson territoire, celle oubliée parla société nationale. AprèsTchouadeng, Nzinpouet,Nkeuli, Mveouh et Tsimbingdéjà éclairés, c’est au tour deplusieurs autres de connaitre lemême bonheur grâce à unesubvention de près de 400 mil-lions de FCFA de l’AFD (AgenceFrançaise de développement)dont l’accord de principe vientde tomber. La mission susmen-tionnée que viennent d’effec-tuer à Dschang BernardGUILLEMOT et Didier ROBU-CHON visait certains points re-latifs à ce projet. Arrivée à Dschang le samedi07 Novembre dernier et aprèsles civilités d’usage au Mairede la ville, cette délégation

guidée par les équipes de lacellule de coopération et del’AMEE s’estd i r e c t e -ment jetéeà la tâche.Que cesoit à Lin-gang paroù le péri-ple com-m e n c e ,L e f o c k ,Lepe, Fo-tetsa ouau pied de la falaise, il est in-déniable que le potentiel à va-loriser est énorme, les impactsescomptés sur la vie des popu-lations importants.A Lingang, la dénivellation(45m) entre le point de bar-rage et la zone de productiongarantit la production d’aumoins 40 KW d’énergie, quan-tité suffisante pour lever unecontrainte forte au développe-ment des PME et à l’améliora-tion du cadre de vie despopulations des villages Mefet,Lesseh,…etc-Aux abords de la chute de Lin-gang-Foto se trouve une desplus importantes carrières desable et de pierres où tout sefait par les mains. La produc-tion de l’énergie dans la zoneaméliorera cette activité quipourra désormais s’opéreravec l’aide des « suceuses »électriques.-Ce sont au total près de 350ménages dont 160 dans leseul village Mefet qui serontdesservis par ce réseau.-Le lycée de Lingang encoredans le noir se trouve dans lazone devant être couverte parce réseau.À Lefock, la dénivellation de10m mesurée permettra la pro-

duction d’une quantité d’éner-gie suffisante pour alimentertoutes les boutiques etagences de voyage installéesà la gare routière. Le secteur etses environs pourront égale-ment connaitre en fin une sta-bilité certaine dans le domainede l’éclairage public. Cet in-vestissement, l’a signalé SMBeaudelaire DONFACK, Mairede Dschang trouve son impor-tance dans la sécurisation sou-haitée des hommes et de leursbiens dans ce cadre haute-ment marchand.Parmi les autres sites potentiel-lement choisis pour laconstruction future d’autres mi-crocentrales, figurent enbonne place les chutes de lafalaise. Ici, la dénivellation estla plus importante de toutes,elle dépasse les 100m.C’est aussi cette zone qui des-sert les différents marchés dudépartement en huile depalme, laquelle est obtenuepar des méthodes rudimen-taires. Si cette activité venait àse réaliser grâce à l’électricité,le prix sur le marché local del’huile de palme baisseraitconsidérablement. Il en est demême du cacao qui est pro-duit dans la zone mais qui souf-fre en saison de pluies faute dechaleur pour séchage. Avec l’accord de cette sub-vention, la Commune deDschang intègrera magistrale-ment le cercle des collectivitésterritoriales et villes bénéfi-ciaires de l’action de l’AFD offi-ciellement aux côtés duCameroun depuis 2006,année de signature du premiercontrat de désendettement etDéveloppement(C2D) avecnotre pays.

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ussitôt arrivés dans lacité la plus clima-tique de la région del’Ouest et même duCameroun, GildasSalaun, Louis SOUSHAL et An-toine LONGET, membres decette délégation Nantaise n’ontpas hésité, malgré la pluie bat-tante, à se lancer sur le terrain.Après une visite de courtoisie auPréfet de la Menoua et au Sous-préfet de Dschang, les hôtes demarque du maire DONFACKBaudelaire ont entrepris leur vi-site des chantiers réalisés sous fi-nancements de Nantes.Les réseaux d’eau d’Atchoua-zong (dans le groupement Fo-réké-Dschang) et deMadagascar (au Centre-ville)ont été passés au peigne fin. Pour leur deuxième journée àDschang, les hôtes du maireBaudelaire DONFACK dès 9h ontété accueillis par les apiculteursde la Menoua regroupés en ré-seau. Un réseau dont la mise enplace n’aurait été possible n’eutété le soutien de Nantes. puiss’en est suivie la visite des infra-structures de la microcentralehydroélectrique dont le projetd’extension a recemment été fi-nancé par la ville deNantes.Dans l’après-midi, leshôtes du Maire deDschang se feront pré-senter les réalisationsculturelles, en l'occur-rence l'Office de tou-risme, le Centre deréhabilitation des aveu-gles 'CREFISAC), et leMusée des Civilisations.

Le CREFISACparce qu’ils’agit d’une des05 organisationsde la société ci-vile OSC) ayantbénéficié dusoutien en 2013de Nantes via laligne prévuepour la promo-tion de la dé-m o c r a t i elocale. Ce cen-tre avaitcomme les 4autres OSC reçuune enveloppede 500 000FCFA, unesomme qui aurapermis à son Di-recteur FranckyVincent Nan-fack de boosterl’élevage qu’ilvenait de lan-cer. L’escale del’OTD (office deTourisme de Dschang) a permisà Gildas SALAUN et son équipede suivre la présentation faitepar le Directeur de cet établis-sement public communal de la

stratégie devant être mise enœuvre pour faire du Tourisme unvéritable levier de développe-ment à Dschang. L’escale du musée de civili-sations aura été l’une desplus importantes compte-tenu des multiples pro-blèmes qui minent lefonctionnement de cet éta-blissement construit auxabords du lac municipaldans le cadre de la Coo-pération Nantes-Dschang.L’importance de cetteétape peut aussi s’expli-

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24 Coopération Nantes-Dschang: faire le point pour maintenir la flammeLe nouvel accord-cadre triennal entre Nantes et Dschang a été signé le 10 décembre 2015. En prélude à cet évènement, Une délégation conduite à Dschang du27 au 29 octobre 2015 par l’élu nantais Gildas SALAUN a procédé à un suivi-évaluation des réalisations du plan triennal 2012, 2013 et 2014 qui s’est achevé.

Ce que j’ai vu et compris de ce qui sefaisait ici c’est quand même une straté-gie globale d’aménagement, de déve-loppement des quartiers de Dschang.Ça c’est quelque chose que je trouvevraiment formidable, et on est prêt àêtre toujours le partenaire de Dschangsur ce principe-là. SOUSHAL Louis, Directeur Général délé-gué Ville de Nantes

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quer par le fait que le Chef dela délégation nantaise s’esttrouvé dans son élément étantbien entendu donné qu’il est unconservateur de musée. Après avoir visité les installationsde la structure, c’est autourd’une table de réflexion que lepoint de chute a été fait. L’instant a permis à MadameGHOGUIA(PCA) et la Directricedu musée de s’étaler longue-ment sur la stratégie de promo-tion de cette structure. Leséchanges ont couté aux uns etaux autres 55 minutes.

La journée de jeudi 29 Octobrea été celle des échanges ensalle. Et tout naturellement c’estla salle des Actes de la Com-mune de Dschang qui servi decadre à l’examen et discussionsautour du projet de la nouvelleconvention qui sera signée endécembre prochain. Leséchanges avec la presse ontpermis de noter les points sail-lants de ce nouvel accordcadre triennal. Le tourisme aété priorisé. Comme actions, lacoopération institutionnelle sepoursuivra à travers le renforce-ment des capacités techniques

et administratives, il y’aura lepoint sur le développementtouristique de la ville, l’aména-gement et l’animation desabords du lac municipal dansle chapitre Culture et sport, «l’encouragement à la démo-cratie locale, à l’expression dela société civile et la luttecontre les discriminations », lesoutien à la gouvernance etaux aménagements du muséerecevront un financementconséquent durant les trois pro-chaines années.

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Coopération Nantes-Dschang: faire le point pour maintenir la flammeLe nouvel accord-cadre triennal entre Nantes et Dschang a été signé le 10 décembre 2015. En prélude à cet évènement, Une délégation conduite à Dschang du27 au 29 octobre 2015 par l’élu nantais Gildas SALAUN a procédé à un suivi-évaluation des réalisations du plan triennal 2012, 2013 et 2014 qui s’est achevé.

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Cooperation Sud-sud: Dschang au centre d’une extremeconvoitisee Maire BIKORO ENEMEAlain Didier et ses colla-borateurs de la Com-mune de Kyé-ossi dansle Sud du Cameroun viennentde séjourner dans la ville deDschang.la rencontre et laséance de travail qu’ils onteues avec le Maire deDschang et Dr Martin SOBZE del’ONG PIPAD a été riche etpleine d’émotions. Il est ques-tion pour le maire de Kyé-osside s’accrocher à la Communede Dschang afin qu’elle initieet coache sa collectivité sur lechemin du développementqu’il est appelé à tracer. L’ex-pertise de la Commune deDschang en matière de déve-loppement de projets via lesdifférents partenaires et ré-seaux serait le charme et l’élé-ment recherchés par cette villecarrefour du Sud-Cameroun.

SM Beaudelaire DONFACK pourqui, l’émergence que le Chefde l’Etat du Cameroun appellede tous ses vœux ne sera ef-fective que si toutes les collec-tivités du Nord au Sud, de l’Est

à l’Ouest se mettent ensemble,leur a garanti la parfaite dispo-nibilité de sa commune à lesaccompagner. Un pacte d’en-traide et d’amitié entre lesdeux collectivités, selon leMaire de Dschang n’est qu’uneaffaire de seconde et de vo-lonté de la part de Kyé-ossi, leconseil municipal de Dschangayant déjà signé une délibéra-tion autorisant la Commune às’engager sur ce plan. Le « la » pour ce vent qui souf-fle désormais à Dschang a étédonné le 5 avril 2015 par lePNDP qui a conduit une délé-gation de près de 40 mairesdu Cameroun venus s’inspirerdes avancées de Dschang enmatière de maitrise desrouages de la décentralisationet des projets de la coopéra-tion dont Dschang semble dé-tenir le secret.Les 14 et 15 juillet 2015, cesont Bafia et Sa’a dans leMbam et Inoubou qui foulaientle sol de Dschang pour desbuts similaires. La Communede Dschang a à cet effet ac-

cueilli Bouil Adiaba, premieradjoint au maire de Bafia ;Charles Béyéné Okala, premieradjoint au maire de Sa’a. dans le même élan, deux ca-dres de la Communauté ur-baine d’Ebolowa ont séjournéà Dschang du 16 au 20 No-vembre 2015. Olivier NTONGAONGUENE, Chef de la Cellulede Coopération et EDANEEDANE Adonis, responsable duTourisme et des loisirs de cettecollectivité. Ils se sont abreuvésà la source d’inspiration etd’expérience de la Communede Dschang. D’autres communes à l’instarde Mbanga envoient réguliè-rement leurs agents passer dessemaines de formation àDschang. Que ce soit l’une oul’autre de ces collectivités sus-citées, toutes sont unanimesque la commune de Dschang,sur le plan de la coopération apris une longueur d’avance surles autres communes du Ca-meroun et celles-ci se doiventde se mettre à la page.

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Après Mouanko, Guider, Bafia, Sa’a,Mbanga et Ebolowa,c’était ce jeudi 24décembre 2015 autour de Kyé-ossi desolliciter l’expertise etl’accompagnementde la Commune deSM Beaudelaire DONFACK.

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e Conseiller municipal,président de la Com-mission Coopérationdécentralisée auconseil municipal de Dschang,membre de la forte délégationconduite par le Maire Beaude-laire DONFACK en terre ita-lienne a lors de la journéedédiée au Cameroun exposésur ce produit « Moringa olei-fera » qui est en cours de la-bellisation, grâce à laCoopération que le Cameroundéveloppe avec l'Italie.En rappel, cette Coopérationse matérialise à travers les Uni-versités de Rome Tor Vergatareprésentée par le Pr Colizzi, deDschang représentée par le PrFomethe Anaclet et SOCOPMOdu Cameroun dont Mbi Sa'aDiffo Kenzo Maurice est le Pré-sident et lui-même JacquisKemleu Tchabgou le DirecteurGénéral.

Des propos de Jacquis Kemleurencontré,il ressort que« la ma-tière première issue de lagraine de moringa qui est pro-duite et pressée respective-ment dans les plantations etl'usine de SOCOPMO au Ca-meroun, est acheminée en Ita-lie dans les unités decosmétique et de productionde pâte alimentaire avec les-quelles SOCOPMO est en par-tenariat. » il a fait cetteprésentation en présence duMinistre du Commerce Chefde la Délégation Camerou-naise, de l'Ambassadeur duCameroun en Italie, de l'Am-bassadrice de l'Italie au Ca-meroun, du Commissaire del'Expo de Milan, des Représen-tants de la Primature, des Minis-tères de l'Economie, desTravaux Publics et de l'agricul-ture, du Directeur Général del'ONCC, du Président de la

Chambre d'Agriculture, du Roides Foto, des Maires de Vasa-nello en Italie, de Dschang etde Fongo Tongo et bien d'au-tres personnalités.« Cacao-culture: un argumentd'opportunités ».C'est la thématique spécifiqueau cluster qui a abrité le pa-villon du Cameroun à cetteédition 2015 de l'Exposition uni-verselle de Milan (Expo Mi-lano), qui s’est tenu le 1er mai2015. Le ministre du Com-merce, Luc Magloire MbargaAtangana, qui a conduit uneforte délégation camerounaiseà cet événement, est en par-faite cohérence avec la thé-matique générale del'exposition, « Nourrir la pla-nète, énergie pour la vie », etdavantage avec « la politiqueconduite par le président de laRépublique, son excellencemonsieur Paul Biya,

Expo de Milano2015 :Jacquis Kemleu Tchabgou a pré-senté lors de la journée Camerounaisel’arbre miracle, producteur deMoringa Oleifera.

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Programme DANK : Des félicitations de la délégation de Nantes Métropole à la Commune de Dschang pour l’accueil et l’organisationconviviale et sans faille du comité de pilotage 2015e programme DANK aréuni ses principaux ac-teurs à Dschang du 3 au6 mars 2015. Malgrél’absence regrettée de la dé-légation guinéenne, qui n’apas obtenu de visa camerou-nais à cause de l’épidémieEbola, cette rencontre a per-mis de mesurer les avancéeset de fixer de nouveaux capsdans l’amélioration pérennede l’hygiène publique àDschang (Cameroun), Kindia(Guinée) et en Grand’ Anse(Haïti) :

A Dschang, l’Agence Munici-pale de l’Eau et de l’Energie(AMEE) créée en 2011 entre-tient ses installations d’eaupotable, avec l’aide des po-pulations bénéficiaires consti-tuées en comités locaux degestion. Elle a également construitdes toilettes publiques (dansdes marchés, des écoles) etveille à leur bonne gestion,déléguée à des gestionnairesprivés ou aux associations sco-laires. De plus, Dschang a élaboré unprogramme de près de 400

000 euros pour développer en-core ses infrastructures. Fi-nancé par ses fonds propres,la Ville de Nantes, Nantes Mé-tropole, l’AIMF et l’Agence del’Eau Loire Bretagne, ce pro-gramme est en cours de réali-sation. A la fin de l’année, ceseront 60 % des populations,soit environ 130 000 per-sonnes, qui bénéficierontd’une eau potable contrôléeet disponible en permanence.A Kindia également, l’Agence

Communale de l’Eau et del’Assainissement (ACEA), crééeen 2010, s’organise pour pren-dre en charge la fournitured’eau potable de manière au-tonome dès 2017. Au parc de forages, sourcesaménagées et bornes fon-

taines qu’elle gère déjà,s’ajoutent de nombreux fo-rages qui lui sont progressive-ment transférés par le ServiceNational des Points d’Eau deGuinée. Ceci implique pourl’ACEA de prévoir les res-sources nécessaires pourcontrôler et entretenir ces ins-tallations, et également pourles renouveler lorsqu’elles de-vront l’être. La Commune deKindia s’est officiellement en-gagée à compléter les res-sources de l’ACEA en cas dedéficit.Dans les deux villes, lesagences ACEA et AMEEcomptent moins de 10 per-sonnes : Elles délèguent lagestion courante des pointsd’eau aux populations bé-néficiaires, organisés encomités responsables de lavente de l’eau et de l’entre-tien de leurs équipements,et rémunérés en consé-quence. En Haïti, l’eau potable est duressort de la Direction Natio-nale de l’Eau Potable et del’Assainissement (DINEPA). L’As-sociation des Maires de la

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Grâce au paiement de l’eau etdes toilettes du marché par lesusagers, ce service sera autonome dès 2017 : Dschangassurera le contrôle et la maintenance de ses installations sans l’aide de financements internationaux.

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Grand’Anse (AMAGA) n’a pourl’instant pas d’action concer-tée avec ce service décon-centré de l’Etat. L’eau potablen’est pour l’instant pas disponi-ble partout dans le départe-ment.L’AMAGA a testé avec quatrecommunes (Les Irois, Ansed’Hainault, Pestel et Corail) untype de latrines adapté auxzones rocheuses et aux en-droits où la nappe phréatiqueest peu profonde. Cet équipe-ment, étanche et surélevé,permettant de surcroît la fabri-cation de compost, s’avèreadapté pour offrir un assainis-sement là où il n’y en avait pasjusqu’à présent. Il s’agit main-tenant de trouver les moyensde le généraliser, pour éviterdes épidémies telles que lecholéra ou la fièvre typhoïde.Concernant la gestion des dé-chets, les trois partenaires semobilisent chacun à sa ma-nière :L’AMAGA mène un programme«Villes Propres» avec chacunedes douze communes de laGrand’ Anse : Il consiste à équi-per chaque commune d’unedécharge sommaire, d’un tri-porteur et de matériel de col-lecte des déchets. Chaquecommune pour sa part doit secharger de mettre en place unservice de collecte et d’éva-cuation des déchets urbains.Cette étape embryonnaire ap-pellera un renforcement de ceservice, qui nécessite plus demoyens pour assainir correcte-ment les centres-villes. Le comité de pilotage a mis enavant des disparités dans lamise en place du service desdéchets des douze com-munes.L’AMAGA se concentre actuel-lement sur la commune d’Anse

d’Hainault : Il s’agit de monterun programme pour régler lesproblèmes d’assainissement,d’en trouver le financement etde le mettre en œuvre, avecen ligne de mire l’ambition detraiter les autres problèmesd’hygiène publique de cettecommune côtière : accès àl’eau potable, gestion des dé-chets et lutte contre les inon-dations.A Kindia, l’ACEA agit sur tous lesfronts : Elle encadre des PMEde quartier, chargées de sen-sibiliser les habitants au tri, decollecter les déchets, et parfoisde réaliser et vendre le com-post à partir de la partie orga-nique des déchets. Cetteméthode, expérimentée dansquelques quartiers, com-mence à être rodée et une ré-flexion est en cours pour lareproduire dans d’autres quar-tiers. L’association nantaiseCOMPOSTRI apporte son sou-tien et son expérience à l’unede ces PME.L’ACEA organise égalementl’évacuation vers la déchargedes autres déchets, dans lamesure de ses moyens, pardélégation à une entrepriseprivée.Enfin, elle organise et financele nettoiement de certaineszones par des équipes de ba-layeuses, et coordonne l’ac-tion des ONG impliquées surson territoire.A Dschang, la Mairie appuyéepar des ONG (ERA-Cameroun,Gevalor, Etc Terra) a conçu unprogramme ambitieux decompostage des déchets etobtenu le soutien de l’Union Eu-ropéenne à hauteur de 350000  . Elle prévoit de créerune agence municipale degestion des déchets et d’équi-librer à terme le service de

compostage par la vente ducompost et des crédits car-bone.Le programme DANK a financéles ressources humaines muni-cipales capables de monterce programme et le maintiende l’expérience de compos-tage dans l’attente de l’obten-tion du financementeuropéen. Il participe égale-ment pour 21 000 euros à ceprogramme et a permis d’ar-gumenter auprès de l’Union Eu-ropéenne sur la pérennité desa c t i o n s projetées.Par ailleurs, le service d’hy-giène de la Mairie évacue lesdéchets non organiques versla décharge créée en 2008avec le soutien de Nantes Mé-tropole.Le comité de pilotage du pro-gramme DANK a égalementpermis de fixer de nouveauxcaps pour 2015 :- Tout d’abord, anticiperdès maintenant ce qui se pas-sera en 2017, lorsqu’il sera ter-miné : Quels seront les serviceset les emplois à pérenniser,quelles seront les ressources dechacune des collectivités pourles financer ?- Travailler sur la préven-tion des risques liés aux inon-dations et la réaction descollectivités si elles se produi-sent tout de même. Il s’agit enparticulier d’éviter les départsd’épidémies.- Continuer à travailler ensynergie avec les services desEtats.- Enfin, utiliser en Grand’Anse et à Kindia l’expertise deDschang à monter des projetset à mobiliser des finance-ments.Antoine LONGET

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Nantes Métropole soutient le développement durable de ses partenaires africains.Du 7 au 10 décembre dernier s’est tenu à Nantes un séminaire international de gestion desservices urbains. Son objectif : approfondir et démultiplier les exemples de décentralisationréussie en Guinée et au Cameroun.

Q ue de chemin parcouru depuis 2006, datedes premières coopérations entre NantesMétropole, Kindia en Guinée et Dschangau Cameroun ! Les deux villes africaines sont main-tenant organisées pour offrir à leurs habitants desservices d’eau potable, d’assainissement, de ges-tion des déchets, mais aussi pour prévenir les inon-dations, voire produire de l’énergie renouvelable.Ainsi, ont vu le jour l’Agence municipale de l’eau etde l’énergie à Dschang et l’Agence communale del'eau et de l'assainissement à Kindia. En décembre 2015, se tenait à Nantes un séminaireinternational, pour faire le point sur ces partenariatset réfléchir au moyen de changer d’échelle. Uneoccasion d'identifier les freins à lever pour renforcerces acquis, et d’esquisser un nouveau programmepour que l’expérience de Kindia et celle deDschang profitent à d’autres communes. Etaientdonc réunis des élus de ces deux villes et du pôlemétropolitain Nantes- Saint-Nazaire, mais aussi leConseil des communes et régions d’Europe (CCRE-Platforma), et l’Association Internationale des MairesFrancophones (AIMF). Les associations nationalesdes communes de Guinée et du Cameroun étaientégalement présentes. Particulièrement actives, ellesœuvrent pour renforcer les capacités des com-munes, via des actions de lobbying auprès desÉtats et la mise à disposition de personnels et demoyens au service des mairies. La Commission Eu-ropéenne, en plus d’apporter un soutien financierà cette rencontre, est également venue expliquerla politique de coopération de l’Europe, à laquellele futur programme devra contribuer pour bénéfi-cier d’un cofinancement. L’enjeu a été résumé parFrédéric Vallier, secrétaire général de CCRE : «

Même en Europe la décentralisation a pris dutemps, mais il faut inciter les gouvernements cen-traux à donner davantage de moyens pour que lescollectivités du Sud aient leurs ressources propres etpuissent se développer».Dschang et Kindia : 2 villes référentes en AfriqueEt ce n’est pas le maire de Dschang, BeaudelaireDonfack, qui le contredira sur ce point puisque,avec l’appui de Nantes Métropole, sa ville est de-venue un exemple à suivre au Cameroun : « Dans4 ans, nous serons en mesure de traiter 10 000tonnes par an de déchets compostables. Quantaux énergies renouvelables, avec la création de 2centrales hydro-électriques, Dschang croule sousles demandes de stage, parfois de personnes vi-vant à plus de 6 000 km de là. » Même constat enGuinée, dont plusieurs grandes villes s’inspirent dansles domaines de la gestion des déchets, de l’hy-giène et de la prévention des risques sanitaires. Laville équipe notamment ses écoles de toilettes etd’eau potable, contribuant ainsi à la propagationde l’hygiène plutôt que des épidémies. « À l’heuredu changement climatique, les collectivités localesont un rôle essentiel, elles peuvent être moteur etattirer d’autres communes pour essaimer ces expé-riences de gestion durable », insiste Marie-HélèneNedelec, vice-présidente de Nantes Métropole encharge de la coopération décentralisée. Le person-nel est qualifié et mobilisé. » C’est d’ailleurs une desattentes des villes africaines de mieux former leursélus et cadres, mais aussi que les associations soientreconnues d’utilité publique. Elles souhaitent voir seconsolider les échanges Sud-Sud en incluant d’au-tres pays comme le Sénégal, tout en permettantaux villes qui partagent leurs compétences avecd’autres de ne pas se trouver à court de ressourceshumaines. L'objectif des futurs partenaires est éga-lement de s’organiser pour rechercher les finance-ments nécessaires au développement durable desvilles du Sud. En conclusion du séminaire, l’annonce d’un nou-veau programme piloté par la Commission Euro-péenne en 2016, doté de 10 millions d’euros sur «10 villes pilotes africaines zéro carbone », a su re-nouveler s’il en était besoin l’énergie « verte » detous les participants.

Source: nantesmetropole.fr

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Tout sur l’AMGED:Les explications de Barthelemy NDONGSON LEKANE, le directeur du nouvel établissement public communal, l’Agence Municpale de la Gestion des Déchets

Pourquoi une Agence municipale de la gestion desdéchets ?Notre commune, malgré sesefforts avec ses partenairessouffre d’une gestion des dé-chets insuffisante, caractériséepar des infrastructures de ges-tion des déchets dégradées,de matériel dégradé, une ges-tion par projets séparés et unecouverture incomplète des be-soins de la population en fortecroissance.Cette gestion inadaptée ré-sulte d’une dispersion des acti-vités de ramassage, du serviced’hygiène et de l’Environne-ment et du projet de compos-tage. Quelques unes de nos missions :- la maîtrise d’ouvragedéléguée dans les domainesde compétences de la gestiondes déchets (à savoir pré-col-lecte, transport, valorisation ettraitement, sensibilisation au-près des populations);- l’amélioration desconditions d’hygiène des po-pulations de la Commune deDschang par l’organisation dela pré-collecte, du transport,du traitement et de la valorisa-tion des déchets;- le développement desdifférentes formes de valorisa-tion (dont le compostage et lacommercialisation du produit);

- la coordination des in-terventions des acteurs du sec-teur de l’hygiène et salubrité,du ramassage (collecte et pré-collecte), du compostage, etde la prévention et sensibilisa-tion.Nos ressources :-les subventions de la Com-mune et de ses partenaires ;-les subventions des organisa-tions internationales ou natio-nales ;-les dons, legs et autres contri-butions des organismes publicsou privés ;-les emprunts.-Les fonds propres (vente decompost)Notre action en 2016Nous comptons en 2016 ac-centuer l’assainissement urbainà travers la mise en place dela précollecte participative. Ilsera question pour les associa-tions dont les dossiers viennentd’être arrêtés à la suite d’unappel à candidature de tra-vailler dans les zones encla-vées de notre ville en vue delimiter les incivilités qui freinentl’élan de la commune dans ledomaine.La précollecte participative :comment ça fonctionne ?L’association entrera en contratavec chaque ménage volon-taire. Les deux parties arrête-

ront ensemble les modalités del’opération y compris les obli-gations de chacune des par-ties. Le précollecteur employépar l’association sera appelé àrespecter le calendrier arrêtéau terme de l’entente. Le mé-nage qui n’adhèrera pas ausystème ne sera en aucun casforcé de le faire, plutôt, il seratenu d’aller décharger sa pou-belle au point de regroupe-ment. Avantages de la précollectevolontaire par les associationsorganisées- le système permettra d'amé-liorer l'assainissement des prin-cipaux quartiers de Dschang-l’autocensure diminuera lesjets d’ordures à des endroits in-terdits et obligera les non vo-lontaires à emprunter le droitchemin-les associations qui seront re-tenues, en respect des normesde la convention avec la Mai-rie iront directement au site detraitement décharger les dé-chets collectés, ce qui allè-gera la tache communale -la Commune de Dschang àtravers l’AMGED assurera l’en-cadrement de cette activitéqui pourra bénéficier des sub-ventions des partenaires dedéveloppement.

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La Coopérationen plus

Dschang-VasanelloDschang a reçu au mois d’Avril 2015 le Mairede la Commune Italienne de Vasanello venuinaugurer trois points d’eau à MEKA’A, MEFET,TOULA DEZONG.Le Maire de la Commune de Dschang a prispart au mois de juillet 2015 à l’expo de Milan àtravers la Commune de Vasanello et au mois deseptembre 2015, le Conseiller GOUFAK Bernarda également fait une mission à Vasanello pourexaminer la possibilité d’engager deséchanges futurs avec cette commune sur leplan économique.Dschang - NantesLa Commune de Dschang a été invitée et aparticipé à un séminaire Sud-Sud sur la gestiondes services urbains décentralisés à Nantes du06 au 11 décembre 2015. Il était question demobiliser les collectivités locales sur les objectifsde développement durable et à cet effet, lacommune de Dschang a été citée et retenuecomme un exemple qui, à travers ce nouveauprogramme, accompagnera d’autres collecti-vités camerounaises et africaines. Nantes et Dschang organisent à Nantes du 06au 21 juin 2016 un évènement dénommé «Expo de Dschang » à l’espace cosmopolis deNantes pour faire connaitre davantage la Com-mune de Dschang et le Cameroun aux Nantais. Dschang – Union EuropéenneLa Commune de Dschang a bénéficié en 2015d’une subvention de l’UE pour son projet deMaitrise de la Gestion, du Traitement, de la Ges-tion et de la Valorisation des déchets solides.La Commune de Dschang a également prispart sur invitation de l’UE, les 1er et 2 juin 2015aux 4èmes assises européennes de la coopé-ration décentralisée et à l’atélier de Dakar enoctobre 2015 sur l’efficacité énergétique enAfrique subsaharienne. À l’issue de cet atelier,

elle a compris son intérêt à intégrer la Conven-tion des Maires dont l’appel à candidature seralancé en début d’année 2016. Notons qu’à tra-vers cette convention, Dschang pourra réaliserbon nombre de ses projets de développement. Dschang héberge depuis le 5 mai 2015, un vo-lontaire de l’ONG Gevalor(Julien Garnier) qui estvenu en appui technique et organisationnel àla commune, notamment pour la réalisation duschéma directeur de la gestion des déchets dela ville et les textes de l’AMGED.Une délégation de GEVALOR et ETC Terra estégalement venue à Dschang en juin 2015 ap-précier l’état d’avancement du projet MaGeTV.Le maire de Dschang a enfin été invité et a par-ticipé aux assises de la délégation de l’UnionEuropéenne les 1er et 2 juin dernier. Il était ac-compagné pour ce voyage du Conseiller Ber-nard NOUKONG.

Dschang - AIMFLa Commune de Dschang a Participé via leConseiller Bernard NOUKONG aux assises deLyon (Sommet Mondial pour le Climat et Terri-toires) organisé par l’AIMF sur le mécanisme definancement des fonds verts.Elle a également participé du 05 au 11 Octo-bre 2015 à l’assemblée générale de l’AIMF etde AIVDMD à Tunis. Le Maire de la Communede Dschang s’y est rendu avec le Chef de laCellule de la Coopération et de la Communi-cation.Dschang - PNDPLes projets issus de la convention de finance-ment des microprojets 2014 avec le PNDP sonten cours d’exécution (pont de Zembing, routeF4 et route Tchouadeng).Dschang - FEICOMLa Commune a bénéficié cette année d’unesubvention d’un montant de 184.000.000Francs CFA pour l’éclairage public par pan-neaux solaires. L’appel d’offre pour le recrute-ment du bureau d’étude qui viendra finaliser lesétudes est déjà lancé.

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es fils et filles du villageTOULA-NDIZONG dans legroupement Foto ontcélébré le 14 Aout 2015le 10ème anniversaire dutrône de leur dynastie, la17ème par ordre chronolo-gique. L’occasion a servi deprétexte pour tous les Ndizongde faire le bilan du cheminparcouru par le train de renais-sance et du modernismelancé en 2004 avant de fixerde nouvelles bases pour unToula toujours debout.Pour FOLEPE KEMLOH WAMBA, «c’était surtout l’occasion defaire le point et de mettre enrelief la fierté et le dévouementdu peuple Toula NDIZONGpour son souverain et son vil-lage.»« On ne peut pas faire le déve-loppement des gens contreleur volonté », a dit le nouveauprésident du comité de déve-loppement pour justifier la pre-mière action qu’il compteposer et qui consistera à orga-niser ce qu’il convient d’appe-ler consultations populaires envue de rédiger un plan d’ac-tions pour le développementde TOULA. Etienne TAYO DEMA-

NOU propose que les fils et fillesde TOULA placent ce quin-quennat sous le signe de la fer-meté dans le dialogue.Pour Alain Jérôme TATANGMO,PCO de ce 10ème anniver-saire, c’est dans l’adversité queles génies se développent : «l’évènement du jour est ledébut d’une longue marcheque nous commençons cejour…aucun TOULA NDIZONGne sera fatigué dans cettemarche là…nous devons ai-guiser notre intelligence, nousdevons préserver notre santé,nous devons consolider nos fa-milles, nos ménages, nos en-fants devront être plusdisciplinés parce que la voixdu succès est jalonnée debeaucoup d’embuches etTOULA NDIZONG s’est placé ré-solument sur la voix du succèset vous savez c’est dans l’ad-versité que les génies se déve-loppent… »Qu’est ce qui a changé àTOULA NDIZONG en 11 anssous le règne de Folepe ?« … Depuis le 18 Aout 2005,date de la sortie du LAHKEM duchef Eric TAGNANG 1er, TOULANDIZONG est un vaste chantier

de construction ou de réformessur les plans traditionnel, éco-nomique et social : Les routesqui passent dans les axes cen-traux facilitent les déplace-ments qui jadis étaientpénibles, Celles qui sont croi-sées permettent le désencla-vement et l’ouverture dans tousles quartiers, Les constructionsnouvelles en béton armé aupalais royal, Lycée bilingue,Hôpital AD Lucem, ……,L’éclai-rage public de certains quar-tiers et espaces facilite lesdéplacements nocturnes, Lesfontaines publiques dans cer-tains points de regroupementmassif permettent l’accès àl’eau potable…»En dehors des activités spor-tives, de la procession au lieusacré Folepé, de la grandecampagne médicale menée,cette célébration a donné dusourire aux élèves qui se sontdistingués par leur travail aucourant de l’année scolaire2014/2015. Les lauréats auxexamens officiels ont été ré-compensés et encouragés.

Un nouvel hommefort à la tête ducomité de developpementde Toula-NdizongEtienne TAYO DEMA-NOU a été copté parses pairs le 14 aout2015 pour continuerl’œuvre de renais-sance et de moder-nisme dudit villagecommencée en2004 par FOLEPEKEMLOH François.

Au micro, EtienneTAYO DEMANOU,nouveau présient ducomité

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Mariages collectifs:L’exécutif communal de Dschang extirpe 51 couples du «maquis conjugal» en 2015

l’occasion de la fête du nouvel an etde la journée mondiale de la famille,édition 2015, le Maire BeaudelaireDONFACK et ses adjoints ont célébrédes mariages collectifs. Des opérations coupsde poings répétées qui visent la sortie des cou-ples de la clandestinité et du «maquis conjuga-lal».Ils sont respectivement 32 et 19 couples à avoir

décidé de mettre un terme au « viens on reste» lors des célébrations en Mai et en Décembre2015 des mariages collectifs organisés parl’exécutif communal en collaboration avec ladélégation départementale de la de la promo-tion de la femme et de la famille pour la Me-noua. C’est la salle des actes de l’hôtel de villede Dschang qui à chaque fois a servi de cadreà ces importantes cérémonies.

L’agent communal Jacques Simplice ZEMODJOUTIA, est décédé le 17/09/2015 à Ba-foussam de suites d’une coute maladie à38 ans. Un départ bruque et inattendue carpeu sont ceux de son entourage qui le sa-vaient malade. devenu pratiquement lepoumon gauche du service financier de lacommune de Dschang, «Simplo» commel’appellaient affectueusement ses amisn’occupera plus son poste. La communede Dschang et ses collègues qui l’ontconduit à sa dernière demeure à Mefet-Foto le 26 Septembre 2015, lui rendent unefois encore un vibrant hommage.

Hommage à «Simplo»

Célébration de mariages collectifs à lasalle des Actes de la mairie

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ommé le 15 septem-bre 2015 au plus hautniveau des chargesacadémico-adminis-tratives de l’université deDschang (UDs), le Pr TsafackNanfosso Roger Antoine Pépinvient d’être installé dans sesnouvelles fonctions. La céré-monie a été présidée par le PrFame Ndongo Jacques, minis-tre de l’Enseignement supérieuret chancelier des ordres aca-démiques. C’était le mercredi23 septembre dernier en l’am-phi six cents de l’UDs, rempli depersonnalités distinguées.SM Donfack Beaudelaire,maire de la commune hôte, aarticulé son mot de bienvenueautour de deux axes essentiels: le renouvellement de laconfiance des populations desa commune à l’endroit duchef de l’Etat ; le merci au rec-teur sortant, le Pr Fométhé Ana-clet, pour avoir hissé l’UDs aupremier rang des universitésd’Afrique centrale.Il n’a cependant pas omis deformuler trois demandes, aubénéfice de la cité capitale

touristique de l’Ouest : créationd’un hôpital de référence, ou-verture d’une école normalesupérieure, transformation dela filière sciences biomédicalesde l’UDs en faculté de Méde-cine, de pharmacie et desciences biomédicales.Dans son discours d’installation,SE Fame Ndongo Jacques aégrené, à l’adresse du nou-veau recteur, les repères quidevront baliser ses actions auquotidien, afin que l’institutionuniversitaire dont il a la chargecontinue à réaliser sa triple mis-sion d’enseignement, de re-cherche et d’appui audéveloppement.Citons au nombre de ces ba-lises : la professionnalisationaccrue de l’enseignement àtous les cycles, la consolida-tion de la synergie entre lemonde du travail et celui de laformation, la revitalisation desécoles doctorales, l’améliora-tion des recherches fonda-mentale et appliquée, laculture de l’esprit d’entreprisedans tous les établissements, lasécurisation de tous les cam-

pus liés à son université à tra-vers le pays…Pour résumer le discours du mi-nistre, l’on peut se hasarder àlancer : « Capitaliser les jalonspositifs laissés en aval par sessept prédécesseurs, pour allerplus en amont dans sa mission.»Tsafack Nanfosso Roger An-toine Pépin est âgé de cin-quante-un ans. Il est marié etpère de plusieurs enfants. Cetenseignant de formation estspécialiste de l’économie dutravail. Il est passé au grade deprofesseur titulaire des universi-tés du Cameroun en 2006. Surle plan professionnel il est resté,jusqu’au 15 septembre dernier,vice-recteur chargé duContrôle interne et de l’évalua-tion à l’université de Yaoundé IIet, cumulativement, directeurdu programme de Formationen gestion de la politique éco-nomique. Ce programme estfinancé par la Banque mon-diale et la Fondation africancapacity bulding.

Le huitième recteur de l’Université de Dschang en poste:Le mercredi 23 septembre 2015, le périmètre urbain de Dschang tout entier a vibré au rythme de l’installation du Pr Tsafack Nanfosso, dans sesfonctions de recteur.

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uvert en 2012, leCentre de promo-tion de la femme etde la famille resteopérationnel à ce jour. Sonfonctionnement est cepen-dant handicapé, par manquede moyens.Le Centre de Promotion de laFemme et de la Famille (CPFF)de Dschang a ouvert sesportes au public en début2012. Il a essentiellement unedouble fonction. D’abord, ac-cueillir et héberger des per-sonnes en grande détresse etexclues de leur environnementhabituel. Comme cet héber-gement ne dure que le tempsde chercher un point dechute, il n’excède générale-ment pas trois jours.L’autre mission du CPFF est dedispenser des formations pra-tiques à des apprenants. Cessavoirs se déclinent en deuxformules : les formations occa-sionnelles et les formationscontinues. Les premières sontponctuelles et se déroulent surune durée allant de quelquesheures à quelques jours. Ellesviennent généralement étoffer

l’organisation célébrant desjournées commémorativesd’événements particuliers, àl’instar du 8 mars.De leur côté, les formationscontinues sont sanctionnéespar des diplômes, au bout dedeux années de théorie et depratique en ateliers. Elles sontouvertes aux adultes des deuxsexes et aux personnes n’ayantpu s’épanouir ailleurs. Les fraisd’inscription s’élèvent à trentemilles francs par an (30 000Fcfa/an).Le payement de cette sommedonne à l’apprenant le droitde bénéficier de toutes les for-mations ponctuelles. À l’heureactuelle, quatre ateliers per-manents sont opérationnels auCentre. Ces ateliers portent sur: la couture, l’esthétique-coif-fure, l’hôtellerie-restauration etles technologies de l’informa-tion et de la communication.Grâce à un appui de la Com-mune de Dschang, l’atelierd’hôtellerie-restauration a étééquipé dans sa partie restau-ration. Ces équipements sontcomposés : d’un réfrigérateur,d’un four à gaz avec bou-

teilles, de plusieurs marmites etd’un peu de vaisselles.À en croire Fouogue Antoi-nette, Directeur du CPFF, denombreux projets générateursde revenus sont prêts à êtremis en œuvre au Centre. L’onpeut citer : la fabrication deconfiseries et de jus de fruitsnaturels, le séchage de fruitsen saison d’abondance, l’ou-verture d’un restaurant et d’uncentre d’hébergement d’unecapacité de dix lits, la fabrica-tion de yaourts à base de sojaet de lait de vaches…Seulement, le CPFF manquegrandement de financementspour transformer ses multiplesprojets en réalité. Le Centredispose d’une grande salle po-lyvalente de cinq centsplaces, et de dix salles modu-lables de cinquante places.Ces dix salles peuvent aisé-ment servir d’ateliers… »Avec l’arrivée de son actuel di-recteur, le CPFF offre égale-ment des formations à la carte,selon les besoins des deman-deurs.

A la découverte du CPFF et de ses missions.Elèves en atelier de couture au CPFF

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DES ACTIONS EN PLUS

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Des tables bancs de la Commune de Dschangremis le lundi 14 septembre 2015 à 11 écolesprimaires publiques (NdahFongo-Ndeng, Siteu,Foto, Nteingué-Foreke-Dschang, NzentsoForeke-Dschang, Fossong-Wentcheng, Fotetsa,Tchouale,Ngui, Application du centre, Toula Foguimgo, Plateau).

Toits coniques refaits de l’entrée du marché A de Dschang

De nouvelles boutiques à l’ancienne gare-routière.Travaux de construction du nouvel hangar dumarché B en cours d’achèvement.

Première phase achevée des travaux deconstruction de la clôture de l’hotel de ville Aménagement d’espaces verts au centreadministratif

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C’est conscient de ces enjeux, que la Cellulecommunale de Communication a entreprisd’élaborer un Plan Stratégique de Communica-tion Communal (PSDC) pour mieux cadrer et va-loriser les différentes initiatives dans lacommune dans le domaine de la communica-tion. Pour ce faire, un diagnostic ou état deslieux de la communication communale a étémené. Dans le chapitre concernant les radios, la villede Dschang est couverte par les ondes de qua-

tre radios. Il s’agit de la Radio Yemba , de laRadio Nghie-lah, de la toute nouvelle RadioNKWALAH et de la Dschang Universityradio.Toutes ces radios, au-delà des spécificitésqui leur sont propres, travaillent à éduquer et sensibiliser les populations. Avec deux d’entreelles, la Commune de Dschang a signé uneconvention pour la diffusion régulière de sescommuniqués ; spots et programmes.

La commune de Dschang densifie la communication sur ses activitésdès janvier 2016Objectifs de l’action: Donner une visibilité des actions de développement communales, ren-forcer la culture démocratique et contribuer à la formation d’une opinion publique locale.

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Podium Communal : tous les vendredis (19h30-20h), leslundis (14h-14h30), les jeudis (22h-22h30) et les dimanches(14h-14h30)Eau et Energie pour tous : Tous les mardis (18h30-19h)MaGeTV sur les ondes : Tous les vendredis (14h-15h)Tourisme et Développement: tous les samedis (14h-14h30)

Voici les rendez-vous de la commune de Dschang sur les ondes de ces radiospartenaires

Espace Communal : Tous les mercredis (20h30-21h) et les vendredis (9h30-10h)

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La FASA de l’Université deDschang

Entrée du Marché A de Dschang

Eglise du Sacré-Coeur deDschang

Pont des plaisirs du lac munici-pal de Dschang

Le rond-point de la Placede l’Indépendance

Musée des Civilisations

Centre climatique deDschang