2014 11 studiolo - villamedici.it · la revue se fait ainsi l’écho de cette singulière alchimie...

6
communiqué de presse Studiolo 2014 11 revue d’histoire de l’art de l’Académie de France à Rome – Villa Médicis

Upload: hoangduong

Post on 12-Sep-2018

221 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: 2014 11 Studiolo - villamedici.it · La revue se fait ainsi l’écho de cette singulière alchimie propre à la Villa Médicis,

communiqué de presse

Studiolo

2014 11

revue d’histoire de l’art de l’Académie de France à Rome – Villa Médicis

Page 2: 2014 11 Studiolo - villamedici.it · La revue se fait ainsi l’écho de cette singulière alchimie propre à la Villa Médicis,

Studiolo 11 – 2014

dossier Penser le faux

De l’exercice au jeu, et du jeu au détournement, il n’y a qu’un pas. La copie, si elle est exercéedans un but comique ou satirique peut aussi conduire au pastiche ou à la parodie. Les contrefaçons et forgeries cherchent, quant à elles, à passer pour originales et falsifientsouvent style et signature. Comment la tradition artistique a-t-elle peu à peu fixé les règles de l’authenticité? Quels rapports ont entretenu les notions d’authenticité et d’originalité au coursde l’histoire? À quel moment l’art de faire illusion est-il devenu imposture?Si la question du faux dans l’art peut conduire à étudier le marché de l’art et les questions légalesimpliquées, à relater la biographie d’un faussaire, d’un expert, ou encore à reconstruire l’histoired’un faux célèbre, l’ambition du dossier de Studiolo 11 est d’ouvrir le débat autour de notionsessentielles à l’historiographie de l’histoire de l’art et à la définition de l’œuvre d’art, autant du point de vue de la création que de ceux de la réception ou de l’attribution.

Espace ouvert aux recherches les plus actuelles qui occupent l’histoire de l’art, Studiolo privilégieles travaux consacrés aux échanges, aux transferts, aux jeux d’influences qui se sont produitsdans le domaine des arts entre l’Italie et les autres nations, la France en premier lieu, de la Renaissance à nos jours. La publication de textes en quatre langues (français, italien, anglaiset allemand) et le choix des auteurs, venus de tous les horizons – chercheurs, universitaires,professeurs des écoles d’art, conservateurs, critiques d’art, commissaires indépendants –reflètent une forte volonté de croiser les approches et les méthodes. Chaque livraison, annuelle,comporte un dossier, des varia, une rubrique débats et des informations. Le dossier thématiquerenouvelle chaque année les problématiques chères à la rédaction. Dans champ libre, Studiolodonne la parole et ouvre ses pages aux pensionnaires artistes de l’Académie de France à Rome –Villa Médicis. Ils sont invités, dans chaque numéro, à proposer leur propre interprétation dudossier thématique. La revue se fait ainsi l’écho de cette singulière alchimie propre à la VillaMédicis, où création contemporaine et histoire de l’art se nourrissent l’une l’autre. La sectionvaria permet de publier des recherches de tous types en rapport avec la perspective fondatrice de la revue. Les débats proposent des chroniques sur l’actualité de la recherche en histoire del’art – expositions, colloques, séminaires, bases de données, ouvrages, articles. Dans sa rubriqueinformations, Studiolo fait un état des lieux de la recherche francoitalienne en histoire de l’art etplus particulièrement de celle conduite à l’Académie de France. Les chantiers de restaurationmenés à la Villa Médicis y sont régulièrement présentés et analysés dans le cadre de casd’études proposant, en corollaire, une réflexion autour des méthodologies de gestion dupatrimoine et de muséographie.

directeur de la publication : Éric de Chasseyrédacteur en chef : Annick Lemoinesecrétariat de rédaction : Marie Caillatconception graphique: Francesco Armitti

achevé d’imprimer : février 2015ISBN: 978-2-7572-0831-1312 pages / 210 illustrations29 euros

diffusion:Somogy éditions d’artwww.somogy.net

distribution en Italie :Libreria già Nardecchiavia P. Revoltella, 105/107 – 00152 [email protected] ;

en vente sur place :Académie de France à Rome – Villa Médicisviale Trinità dei Monti, 1 – 00187 Romeinformations : www.villamedici.it

Page 3: 2014 11 Studiolo - villamedici.it · La revue se fait ainsi l’écho de cette singulière alchimie propre à la Villa Médicis,

dossier Penser le faux

Jacqueline LichtensteinIntroduction. Penser le faux

Ilaria Andreoli“Pensare il falso”: un percorso critico-bibliografico

Henry KeazorAesthetics Versus Knowledge? A Re-Examination ofAlfred Lessing’s “What is Wrong with a Forgery?”

Pascal Griener The Conflict of the Faculties. The Human Eye Versus Scientific Experience (Nineteenth and Twentieth Centuries)

Gabriella PriscoDue mostre e il progetto di un museo sul falso. Una storia tra Francia e Italia (1930-1955)

Géraldine AlbersVrai-ment-faux. Le restaurateur et les faussaires

Un falso Rinascimento?Elisabetta Sambo1.Michele Lazzaroni (1863-1934), tra contraffazione e restauroLoredana Lorizzo2. Il barone Michele Lazzaroni e la scultura

Edward GrasmanAn Indispensable Eye for Art: Vitale Bloch

Carole HalimiLe tableau vivant : un «genre faux en soi»? Diderot, Klossowski, Ontani

champ librePenser le faux par les pensionnaires de l’Académie de France à RomeGéraldine Kosiak / Agnès Chekroun / Simon de Dreuille

variaEmmanuel Lurin

Paysages, documents ou vedute? Les vues gravées d’Étienne Dupérac et leurs fonctions à Rome au XVIe siècle

Matthieu Somon Des bienfaits des séjours romains : la Pietàde Charles Le Brun pour le chancelier Séguier

Daniela del PescoLuigi XIV e il cardinale Flavio Chigi: i segreti di un arazzo

Sandra Bazin-HenryDes miroirs peints italiens aux trumeaux de glace à la française : querelle de modèles dans les palais romains

débatsJean-Philippe Garric

Milan comme métaphore. Les cultures architecturales sous l’Empire entre la France et l’Italie : universalisme et polarités

Marie-Anne Dupuy-Vachey1985-2015 – La redécouverte d’Aubin-Louis Millin

informationsL’histoire de l’art à l’Académie de France à Rome – Villa Médicis, 2013

patrimoine

L’Académie de France à Rome enrichit ses collections

Annick LemoineL’opportunité d’une nouvelle acquisition : le Portrait de Ferdinand de Médicispar Jacopo ZucchiCarlo FalcianiIl Ritratto di Ferdinando de’ Medicidi Jacopo Zucchi a Villa Medici

La collection des portraits de pensionnaires : étude et restauration

Dario De CesarisIl progetto “Ritratti in movimento”Bénédicte CollyRestauration des portraits de pensionnaires de la Villa Médicis

La collection des tirages en plâtre : étude et restauration

Pascale RoumégouxÉtude technique de la collection des tirages en plâtre de la Villa Médicis. Chronique d’une pensionnaire restauratriceAlexandre Maral, Pascale RoumégouxÀ propos de l’Hercule de Coustou à Versailles : découverte d’un plâtre inédit à Rome

pensionnaires historiens de l’art etrestaurateurs / lauréats Daniel Arasse et André Chastel / expositions / colloques, journées d’étude, ateliers de recherche et dialogues d’art contemporain / publications

Page 4: 2014 11 Studiolo - villamedici.it · La revue se fait ainsi l’écho de cette singulière alchimie propre à la Villa Médicis,

Studiolo 11 / dossier / 17

People believe, what they wanna believe. The guy who made this, was so good. That it’s real. To everybody. Now, who is theMaster? The Painter... or the Forger? […] This is the way, the world works. Not,black and white. Like you were saying. Extremely, grey.American Hustle1

Negli ultimi anni le questioni legate all’autenti-cità, materiale e concettuale, e alla falsificazione delleopere d’arte hanno suscitato un sempre maggior inte-resse sia nel mondo degli specialisti, del mercato comedell’accademia, che sulla stampa generalista.

Le nuove tecnologie determinano oggi un rap-porto all’opera d’arte di natura profondamente icono-clasta: a causa della sua molteplicità, della moltitudinedelle sue fonti e del suo carattere effimero, la riprodu-zione digitale la sottrae al suo legame con un solo tempoe un solo luogo d’origine, alla certificazione dell’attri-buzione, alla fissazione nella memoria, alla mitizazzionedel suo autore, persino alla necessità stessa dell’origina-lità e, di conseguenza, al suo eventuale plusvalore eco-nomico. Inoltre, a causa della sua natura virtuale,l’immagine riapre e riattualizza la questione a lungodibattuta dello statuto dell’opera d’arte. Con Duchamp,essa ha dovuto rinunciare al suo ruolo d’icona chiamataa registrare una rappresentazione. Il postulato che è lospettatore a fare il quadro, e l’intenzione o la situazionea fare l’opera, hanno liberato la pratica artistica dallecostrizioni entro cui era esercitata nel passato. Ne è con-seguita una sorta di tabula rasa: l’abolizione di tutte legerarchie, dei generi, dei soggetti, delle tecniche, delleforme e dei luoghi d’espressione, delle reti di diffusione.Le reazioni degli artisti a questo postulato, estreme nelleloro contraddizioni, hanno fatto la storia dell’arte delXX secolo: svalutazione dell’oggetto a profitto del gesto,poi ritorno alla tradizione, in un’alternanza ritmica che

farebbe pensare che la creazione artistica si estingua permeglio rinascere dalle sue ceneri e che s’inscriva in unciclo la cui rotazione si sia semplicemente accelerata.

Uno degli effetti dell’eredità di Duchamp è tut-tavia il questionamento del valore di prestigio dell’operaconcettuale, destinato a provocare lesioni durevoli alcredito dell’arte contemporanea. È senza dubbio pro-porzionalmente a questa insicurezza, nutrita dalla fra-gilità e precarietà delle tecniche sperimentali tramite cuiquesti artisti si esprimono, che il mercato dell’arte haconosciuto, dalla fine degli anni Sessanta, una tale cre-scita. Parallelamente, direttamente connesso al continuoaggravarsi della crisi economica, esso è diventato sempredi più un abile procacciatore di beni-rifugio su cui in-vestire. Da questo punto di vista, la reazione in atto dopole esuberanze degli ultimi decenni, si presenta come unarivincita della tradizione e un ritorno della tecnica poi-ché, antichi, moderni o contemporanei, sono soprattuttoe in più larga parte i quadri a raggiungere quotazionimai viste. L’investimento, però, può essere tale solamen-te a condizione che il valore dell’oggetto sia garantito e,nonostante gli straordinari progressi delle tecnologied’investigazione, esse forniscono solamente delle ana -lisi i cui risultati devono essere letti e interpretati dallascienza, dall’esperienza e, soprattutto, dall’occhio diquel panofskiano “storico dell’arte laconico” che è il co-noscitore. La sopravvivenza del mercato dell’arte ai cam-biamenti sociali ed economici epocali rivela inoltre lanatura complessa della motivazione individuale e col-lettiva dell’atto di acquisto di un’opera d’arte, che nonè motivato solamente da semplici motivi d’investimento,ma rappresenta una spesa per così dire “improduttiva”,di natura simbolica. Ciò che si acquista tramite questatransazione non è l’oggetto ma lo status sociale, il pre-stigio e, per così dire, lo scongiuro apotropaico dell’an-nientamento grazie al sacrificio della ricchezza. Si trattadunque di uno scambio d’ordine simbolico: quello checonta è l’efficacità del sacrificio finanziario, e non l’opera

Ilaria Andreoli“Pensare il falso”: un percorso critico-bibliografico

Guy Isnard durante l’allestimento della mostra «Le Faux dans l’Art et dans l’Histoire», Parigi,Galeries Nationales du Grand Palais (17 giugno – 16 luglio 1955).

104 Studiolo 11 / dossier / Elisabetta Sambo / 105

13-14

15-16 17

17 Falsario degli inizi del Novecento, Ritratto femminile,tavola, ubicazione ignota.

13-14 Falsario degli inizi del Novecento (Michele Lazzaroni?),

Ritratti femminili, tavole, ubicazione ignota.15 Falsario degli inizi del Novecento (o anonimo fiorentino

sec. XV e interventi novecenteschi), Ritratto femminile,tavola, ubicazione ignota.

16 Falsario degli inizi del Novecento, Ritratto femminile,tavola, ubicazione ignota.

Page 5: 2014 11 Studiolo - villamedici.it · La revue se fait ainsi l’écho de cette singulière alchimie propre à la Villa Médicis,

2

patrimoineLes chantiers de restauration à la Villa Médicis, 2013

Piazzale

Carrés

allée des Orangers

Maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre sur l’ensemble de ces opérations

Académie de France à Rome – Villa Médicis, propriétaire

Éric de Chassey, maître d’ouvrage directeur de l’Académie de France à Rome – Villa Médicis

Annick Lemoine,chargée de mission pour l’histoire de l’art

Françoise Laurent, assistante à la maîtrise d’ouvragearchitecte responsable du service des travaux

Ministère de la Culture et la Communication,Direction Générale des Patrimoines

Colette Di Matteo, inspecteur général des Monuments historiques

Didier Repellin, maître d’œuvrearchitecte en chef des Monuments historiques

Philippe Votruba, vérificateur des Monuments historiques 2 Restauration des frises peintes (Jacopo Zucchi et atelier)

et des décors Balthus, appartement du Cardinal, chambrede Cosme Ier et chambre des Possessions florentines.

[octobre 2013 – janvier 2014]

4 Restauration de la fontaine de Corot, cour d’honneur[août 2013 – décembre 2013]

Restauration de dix tirages en plâtre de la collection Henri Chapou (d’après), Jeanne d’Arc à Domrémy ; François Rude (d’après), Jeune Pêcheur napolitain ; Luc Breton (d’après), Satyre jouant de la flûte ; Leopoldo (?) Malpieri, Michel-Ange (d’après), Christ de la Pietà ; anonyme (École française d’Athènes?), Dionysos ;anonyme (École française d’Athènes?), Hermès deDionysos ; anonyme (École française d’Athènes?), Céphise (d’après le fronton ouest du Parthénon) ; anonyme(École française d’Athènes?), groupe de Dioné et Aphrodite(d’après le fronton est du Parthénon) ; anonyme (Écolefrançaise d’Athènes?), Figures (d’après la frise nord duParthénon) ; anonyme, Femme accroupie. [février – octobre 2013]

3 Création d’une réserve d’œuvres d’art et d’un atelier de restauration

[mars – décembre 2013]

1 Restauration des frises peintes du Cinquecento et des décors Balthus, appartement Ricci, chambre de Joseph

[juillet 2013 – septembre 2013]

1

2

3

Studiolo 11 / informations / patrimoine / 257

4

L’histoire de l’art à l’Académie de France à Rome, 2013

L’Académie de France à Rome est fondée en 1666 peu après l’Académie royale de peinture et desculpture de Paris (1648) sur les initiatives de Colbert, Le Brun et Le Bernin, juste un an après la mort dePoussin, qui devait être son premier directeur. Elle est destinée à accueillir de jeunes artistes peintres, sculp-teurs et architectes (à partir de 1720) afin qu’ils complètent leur formation au contact des grands chefs-d’œuvre de l’Antiquité et de l’art italien, et qu’ils assurent, par des envois, les décors des palais royaux.D’abord établie dans une modeste maison proche de Sant’Onofrio sur les pentes du Janicule, l’Académie s’ins-talle au palais Caffarelli (1673), puis au palais Capranica (1684) et enfin au palais Mancini (1725) sur le Corso.

Supprimée à la suite des événements contre-révolutionnaires de 1793, l’Académie de France àRome est rétablie en 1795 par le Directoire. En 1803, la Villa Médicis, cédée au gouvernement français enéchange du palais Mancini, devient le nouveau siège de l’Académie de France. Les vainqueurs du prix deRome, une récompense décernée sur concours par l’École des Beaux-Arts, adressent chaque année des«envois» à Paris, soumis au jugement des membres de l’Institut. Ce système connaît quelques modifica-tions, mais se maintient dans ses grandes lignes jusqu’en 1961. Les disciplines représentées sont la peinture,la sculpture, l’architecture, la gravure en médailles, la gravure en taille-douce et la composition musicale.

L’impulsion d’André Malraux, le directorat de Balthus (1961-1977) et le décret de 1971 changent pro-fondément le statut de l’Académie et le système de recrutement des pensionnaires. L’Académie de Franceà Rome dépend désormais du Ministère de la Culture et de la Communication (Direction Générale de laCréation Artistique), le système du prix de Rome est remplacé par un recrutement sur concours, le séjourromain peut durer, selon le projet du candidat, d’un semestre à deux ans. L’éventail des matières s’élargitpour représenter toutes les formes de la création littéraire et artistique (architecture, design, métiers d’art,arts plastiques, photographie, composition musicale, littérature, écriture de scénario cinématographique,mise en scène, scénographie, chorégraphie) et, sur l’initiative d’André Chastel, les différentes disciplinesqui étudient la création artistique (histoire de l’art, histoire des arts, restauration). Participant aux échangesculturels et artis tiques franco-italiens et européens, la Villa Médicis organise des expositions d’art ancienet contemporain, des projections de cinéma, des concerts, des colloques et des séminaires sur des sujetsrelevant des arts, des lettres et de leur histoire. Ces objectifs, poursuivis par l’actuel directeur Éric de Chassey, ont également été au cœur des actions de Jean Leymarie (1977-1984), Jean-Marie Drot (1985-1994), Jean-Pierre Angremy (1994-1997), Bruno Racine (1997-2002), Richard Peduzzi (2002-2008) et FrédéricMitterrand (2008-2009).

Le département d’histoire de l’art, créé en 1971 à l’initiative d’André Chastel, est dirigé par un chargé demission pour l’histoire de l’art nommé par le directeur de l’Académie de France à Rome (Georges Brunel, 1973-1979; Pierre Arizzoli, 1979-1983; Pierre Provoyeur, 1983-1986; Philippe Morel, 1986-1991; Jean-Claude Boyer,1991-1992; Michel Hochmann, 1993-1998; Olivier Bonfait, 1998-2004; Marc Bayard, 2004-2010; Annick Lemoine,2010-2015). Le département d’histoire de l’art organise des présentations d’ouvrages, des colloques et des jour-nées d’étude, dont il assure régulièrement la publication, dans sa collection d’histoire de l’art. Il publie Studiolo,dont le comité de rédaction sélectionne chaque année des articles inédits pour le dossier thématique et lesvaria. En lien avec d’autres centres de recherche français, italiens et étrangers, il développe différents pro-grammes de recherche sur l’histoire de l’art européen. Il encadre les pensionnaires historiens de l’art, historiensdes arts et restaurateurs, ainsi que les lauréats Daniel Arasse (huit doctorants par année, en collaboration avecl’École française de Rome), et les lauréats André Chastel (trois chercheurs post-doctorat par année en partena-riat avec l’Institut national d’histoire de l’art).

Le département d’histoire de l’art est responsable de la conservation, de l’étude et de la valorisation descollections d’œuvres d’art, du patrimoine et des archives de l’Académie de France à Rome. Il assure égalementle support scientifique des visites guidées de la Villa Médicis.

président du Conseil d’administration:Thierry Tuotdirecteur : Éric de Chasseychargée de mission pour l’histoire de l’art : Annick Lemoineassistante chargée des colloques, des publications et du secrétariat : Patrizia Celliassistante chargée du patrimoine et des archives : Alessandra Gariazzo

Page 6: 2014 11 Studiolo - villamedici.it · La revue se fait ainsi l’écho de cette singulière alchimie propre à la Villa Médicis,

dossier / champ libre

Il piccolo palazzaccio, 2014.

sourcesporte : portail mineur du Gesù Nuovo, Naples, XVIe siècle ;bossage : Giambattista Piranesi, Schemata Emissarii Lacus Albani,

eau-forte, avant 1761, dans De romanorum magnificentia et architectura. Della magnificenza ed architettura de’ romani…, Rome, 1761 ;

voiture : Fiat Panda 4×4 ;agave : Goulu & Rensonnette, Adam après le péché,

gravure au burin sur acier, d’après Flatters, 1863, dans John Milton, Le Paradis perdu, François-René de Chateaubriand (trad. fr.) Paris, 1855.

Simon de Dreuille avec Elsa Leguévaques

pensionnaire architecte2013-2014

Agnès Chekrounpensionnaire chorégraphe 2013-2014

Dialogue de Rome (d’après M.D.), 2014fragment de Sequestro Villa Medici – ein Phantasiestück,chapitre IIIIIIII («du retour»), fiche no151.