2012 / expositions / evénements

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2012 / Expositions / Evènements Le pays où le ciel est toujours bleu 20 rue des Curés à Orléans www.poctb.fr J F M M A A J J S D N O

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2012 / Expositions / Evènements

Le pays où le ciel est toujours bleu 20 rue des Curés à Orléanswww.poctb.fr

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Le pays où le ciel est toujours bleu s’inscrit depuis sa création dans une volonté de maillage et de réflexions collectives. Ainsi, notre association (collectif d’artistes) a été en 2000 une des structures fondatrice de la Fédération des Réseaux et Associations d’Artistes Plasticiens (FRAAP) dont elle est toujours membre.La décennie qui s’est achevée a été marquée par une volonté des artistes plasticiens d’assurer par eux-mêmes, dans les milieux du théâtre, de la danse ou de la musique, les différents composants de leur discipline : de la création à la diffusion. La constitution de ce que l’institution désigne par milieu intermédiaire est une réalité. Ce dernier s’affiche aujourd’hui comme le premier réseau de diffusion et de soutien à la création contemporaine en France.« Un lieu est un long cheminement, une expérience précieuse, qui se constitue au cours de plusieurs années de pratique, de croisements et de remises en cause. Un lieu est un organisme vivant, endurci et fragile tout à la fois »1. Notre collectif se propose d’illustrer à l’occasion de sa programmation 2012 ce propos et cette richesse en donnant une carte blanche à trois associations d’artistes, engagées de façon différente et complémentaire dans les territoires : Ergastule (Nancy, Meurthe et Moselle), Immanence (Paris) et enfin 2angles (Flers, Orne).Ces associations, aujourd’hui reconnues nationalement, témoignent d’une expérience globale qui met en perspective les fondamentaux et les besoins de la discipline.En juin, le POCTB consacre une exposition individuelle au peintre français Hubert Rivey, artiste abstrait représenté par la galerie Bernard Jordan (Paris, Zurich, Berlin). Ce moment de rencontre particulier avec un des artistes importants de l’abstraction française est l’occasion d’affirmer, en contrepoint aux démarches collectives qui nous animent, la souveraine nécessité de la singularité et de ce qui constitue une œuvre (élément premier du fait artistique).Enfin, dans le cadre d’un échange avec l’association L’attrape-couleurs (Lyon), le POCTB s’est vu confier un commissariat d’exposition dont l’objet est d’illustrer son action ainsi que les postures multiples de l’artiste : créateur, collectionneur et commissaire.

1 –Bilan d’activité du POCTB - 2011

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Carte blanche à Ergastule (Nancy)

Totalité vécueDu 23 mars au 15 avril 2012

David Arnaud, Nathalie Bachmann, Alain Colardelle, Benoît Billotte, Jean-Jacques Dumont, Morgan Fortems, Sébastien François, Caroline Froissart, Philippe Garenc, Jochen Gerner, Dominique Ghesquière, Marco Godinho, Sébastien Gouju, Harold Guérin, Emilie Haman, Jérôme Knebusch, Amandine Le Marec, Selma Lepart, Flavien Paget, Anne-Emilie Philippe, Stéphane Pelletier, Aurélie Pertusot, Rarès-Victor, Nikola Rossignol, Olivier Weber, Gretel Weyer…

Fondée en juillet 2008 par dix artistes plasticiens, le collectif Ergastule se donne pour objet de promouvoir la création contemporaine en mutualisant expériences et outils au sein d’un atelier à Nancy. Les résidences et les éditions Ergastule favorisent à la fois la diffusion, la conception et la production artistique.Ergastule œuvre dans le souci de ne pas atrophier la créativité et d’accompagner la réussite des artistes plasticiens accueillis en résidence. Par l’entremise de la mutualisation, Ergastule souhaite permettre aux artistes plasticiens l’échange et l’apprentissage de savoir-faire –

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technologiques et artisanaux – nécessaires à la réalisation de leurs projets. C’est donc autour de la production partagée en atelier que s’élabore toute la singularité de ce collectif.En amont à la nécessité d’exposer son travail, l’artiste est souvent tributaire des moyens techniques et humains mis à sa disposition.Récemment introduit dans le champ de l’art contemporain, le reskilling, ou requalification, témoigne ainsi d’une revalorisation du travail manuel, au moyen notamment d’une réappropriation de techniques artisanales plus ou moins délaissées, ou d’une attention particulière accordée à la maîtrise de l’exécution et à la facture de l’œuvre, au raffinement de la matière et au décoratif. Dans le contexte de la production industrielle,

Benoît BillottePioneer (version bêta), 2011

Plaque de plomb moulée, 12 ex.

Sébastien GoujouAu nom du père, 2008

Paraffine et mèche, 12 ex.

Jochen GernerEyjafjöll, 2011

Faïence coulée émaillée 12 ex.

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le reskilling est une réponse directe au deskilling, processus par lequel le travail humain a été rendu désuet par l’introduction des nouvelles technologies. Toutefois, sur la scène artistique, cette déqualification ne saurait être attribuée aux seuls effets de l’industrialisation, mais également à une volonté des avant-gardes de rompre avec les diktats de l’académisme. Si la virtuosité a toujours suscité l’admiration, et ce encore aujourd’hui, l’art contemporain est néanmoins parvenu à se détourner des exigences liées uniquement aux compétences. Par conséquent, il est pertinent de s’interroger sur les motivations de cet intérêt renouvelé pour les techniques traditionnelles et de la requalification du savoir-faire en observant comment elles s’inscrivent dans les enjeux de l’art actuel de ce début du 21e siècle.Le collectif d’artistes Ergastule s’affiche donc clairement comme un lien qui permet à l’artisanat de dialoguer avec l’art contemporain. Et ceci de par le double profil de ses membres : en effet, plus de la moitié des membres actifs de l’atelier ont bénéficié d’un double cursus aussi bien en école d’art qu’en formation professionnelle artisanale. Il est donc clair que ce dialogue est vécu et porté véritablement par le groupe. C’est en se frottant au collectif, à ses productions, à son outillage et à la résistance de la matière, qu’un terrain propice à l’innovation apparaît pour l’artiste ou pour l’artisan. Et c’est bien à travers le prisme de la réalisation, voire de l’expérimentation ou tout simplement de l’observation, que se génèrent des dialogues conceptuels et techniques riches de sens.

Amandine Le Marec Fruit, 2008

Verre rouge transparent, laiton et écrin, 12 ex.

Nathalie BachmannDark biche, 2008

DVD Pal couleur 2 min. Silicone élastomère, 12 ex.

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Juneeh KrébsmôcJérôme Knebusch, 2008

Tampon, certificat, 12 ex.

Harold GuérinGround level, 2010

Céramique émaillée, 50 ex.

Gretel Weyer« Off with their heads » : says

the Queen, 20112 pièces en étain peint,

12 ex.

Ergastule a choisi le parti pris de l’innovation et de l’affirmation de savoir-faire artisanaux traditionnels mis à jour du point de vue technologique. Ce dispositif permet de se projeter dans le futur, sans didactisme mais en décloisonnant art, technologie et artisanat. Dans la mesure du possible, cet échange doit revêtir une forme d’équilibre, l’un pouvant nourrir l’autre, et ce, pour le bien de tous.Dans le souci d’offrir cet accompagnement de la création artistique contemporaine de la manière la plus efficace possible, Ergastule a su se doter d’importants moyens de production intégrant les exigences techniques les plus récentes (modélisation, numérisation et impression 3D, fraisage 4 axes ...) tout en continuant à faire usage de techniques

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Nikola RossignolNothing happens today, 2009

Impression fine art jet d’encre, procédé Ditone,

12 ex.

Jean-Jacques DumontUne télécommande

pour rien ?, 2010Faïence émaillée, 12 ex.

séculaires (pâte de verre, gravure, céramique...) et en s’appuyant conjointement sur un réseau étendu d’artisans partenaires régionaux.Ainsi, Ergastule accueille les artistes à trois niveaux de résidences :Les résidents permanents sont cotisants, s’engagent à aider bénévole-ment les artistes accueillis, à promouvoir le développement de l’association. Ils bénéficient de fait de toutes les ressources mutualisées de l’association et font de fait partie du conseil d’administration d’Ergastule.Les résidences courtes sont destinées à des artistes qui manifestent le souhait d’éditer un multiple. Ergastule accueille et accompagne les artistes, le temps nécessaire à la réalisation du projet. Les coûts de production et le nombre de pièces éditées sont partagés à part égale entre l’association et l’artiste.Les résidences longues sont proposées à des artistes via un appel à candidature. Les artistes bénéficient d’une bourse, qui constitue leurs honoraires et participe à leurs frais de production. En échange, l’artiste s’engage à produire une édition et à réaliser une exposition de préférence dans le contexte territorial. Pendant ces semaines de résidence, l’artiste est hébergé et il bénéficie de toutes les ressources humaines, matérielles et techniques de l’atelier.

Ergastule

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Carte blanche à Immanence (Paris)

Parce que la carte est plus importanteque le territoireTome 3 : Les architectures légères

Du 11 mai au 3 juin 2012

Isabelle Cornaro, Paul Devarrieux, François Durif, Yona Friedman, Jérémy Liron, Cannelle TancCommissaire d’exposition : Valentine Meyer

Paul DevarrieuxProjets d’architectures, 2011

Plans A3, Hôtel, Abri

Yona FriedmanMuseum of Simple Technology,

1982, Madras, India

L’espace d’art Immanence a ouvert le 25 janvier 2000 au 21 avenue du Maine à Paris (15e), à l’initiative de Cannelle Tanc et de Frédéric Vincent diplômés de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Depuis, près d’une centaine d’expositions et d’évènements s’y sont succédés. Immanence est un artist-run space, c’est-à-dire un espace d’exposition créé par des artistes. Un lieu tremplin, lié à un réseau national et international d’espaces d’exposition. Immanence a pour vocation de réaliser des expositions personnelles et collectives, des cartes blanches et d’accueillir des projets de jeunes curateurs.

Immanence

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Cannelle TancVolume city, Miami, 2012Volume city, Bejing, 2010

Volume city, NY, 2011Volume city, Zürich, 2010

Dans un monde où selon les urbanistes, les mégapoles poussent de manière accélérée et ont tendance à de plus en plus se ressembler, on a eu envie de proposer un contrepoint pour expérimenter de nouvelles manières de percevoir l’espace commun.Tout contre les mots du dernier roman de Michel Houellebecq, parce que la carte est plus importante que le territoire, la représentation est plus importante que la réalité présentée.

Cette exposition ayant été conçue dès le départ comme étant voyageuse, pour cette troisième étape au Pays où le ciel est toujours bleu, l’accent est mis sur la dynamique de l’errance, l’itinéraire, le parcours comme récit dialogué entre le sujet et les surfaces qu’il traverse, sur lesquelles il accroche ses racines, afin de produire ce qu’on pourrait appeler une installation temporaire née d’une négociation.Les deux premières étapes de Parce que la carte est plus importante que le territoire avaient été pensées avec Véronique Ribordy comme un dialogue de jeunes artistes français et suisses autour du temps de la carte, comme projections mentales de territoires, et traces de la mémoire. C’était aussi la première fois que les œuvres des artistes suisses étaient exposées à Paris (Immanence), et celles des français à Martigny (Fondation Louis Moret). Pour le Pays où le ciel est toujours bleu, c’est également la première fois que les œuvres choisies d’Isabelle Cornaro, Paul Devarrieux, François Durif, Jérémy Liron et les dessins de Cannelle Tanc sont exposés à Orléans.

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François DurifColonne, 2011

Carton, colle, affiche Pieds Légers, 2012

Vidéo

Cannelle Tanc2000-2012, 2012

Impression sur transparents, 14 dessins A4

François DurifPieds Légers, 2012

Vidéo

Les approches formelles liées à des architectures légères sont ici privilégiées : il est beaucoup question de papier, propice au dessin, medium aussi de l’infra-mince, pour faire pendant à la belle réflexion menée par le FRAC Centre autour du monolithe.Il nous a semblé naturel sur ce thème de présenter le travail de Yona Friedman qui prône une pratique qui émancipe le citoyen : le musée ou l’école deviendraient des exemples d’économie sociale participative plus que des formes édictées unilatéralement par un pouvoir pour asseoir sa suprématie. Afin de battre en brèche le stéréotype d’architecte utopiste, nous avons choisi de montrer des projets qui ont été réalisés : Museum of Simple Technology à Madras et Lycée David d‘Angers. Il y est question

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Isabelle CornaroSongs of opposites, 2008

Vidéo

Jérémy LironCabane de chantier, 2012

Acrylique sur papier, 107 x 73 cm

d’architecture modulaire, réalisée avec des matériaux locaux à faible coût. Leur répondent les dessins et les encres noires de Jérémy Liron : Cabane de chantier, Faire monde et papillons, et Pavillon noir reprenant une architecture de Jean Prouvé. Face-à-face dans cette exposition, ils rappellent que ce dernier avait invité Yona Friedman à venir travailler avec lui, levant ainsi l’interdiction faite à l’architecte dont le diplôme hongrois n’était pas reconnu en France. Malheureusement leur projet commun ne verra jamais le jour, l’agence de Prouvé ayant fait faillite à ce moment-là. C’est bien de cela, de cette « branloire pérenne » dont il s’agit. Avec ses encres noires, Jérémy Liron nous donne à expérimenter physiquement le rapport des choses, des paysages à une double temporalité : l’apparente immobilité du monde, son allure immuable et ses « mouvements incessants et contradictoires qui le font paraître en chaque instant dissemblable, précaire, passager ; toujours à venir. »1

Faussement sobre, la vidéo Song of Opposite d’Isabelle Cornaro choisit le medium de l’infra-mince pour mieux dénuder les lignes de perspectives et nous faire sentir notre rapport au monde et à l’espace, prenant ici la forme d’un ordonnancement fantasmé de la nature, prolongeant non sans humour les questionnements de Poussin et de Merleau-Ponty.Sobriété-Epure : le jeune architecte Paul Devarrieux choisit de réaliser en 2011 dessins et plans pour pour un hôtel à Lisbonne et un abri de pèlerins

1 - in « L‘être & le passage » Jérémy Liron, Editions La Termitière, 2012

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Jérémy LironFaire monde et Papillons, 2011

Série de 5 encres sur papier, 42 x 32 cm

Sous bois, 2012Acrylique et fusain sur papier, 150 x 120 cm

à Saint-Jacques de Compostelle (réalisé en collaboration avec Ricardo Carvalho Dias). Librement inspiré de l’esprit du Bauhaus, il le réinterprète afin que nous puissions nous approprier fonctionnellement un lieu où nous ne faisons que passer et appréhender l’articulation espaces de vie communs/privés en allant à l’essentiel.François Durif se soucie des autres, des choses modestes et des gestes simples, de leur donner une place et de leur garder une trace. C’est donc naturellement qu’il choisit pour évoquer notre rapport à l’architecture, de placer l’homme au commencement, de partir de sa taille (Colonne), de son pied (vidéo Pieds Légers) pour énoncer sa fragilité, quitte à en rire, quitte à tomber.Cannelle Tanc découpe au scalpel les cartes urbaines Elle répéte un processus spécifique : découper et enlever avec minutie ce qui n’est pas espace public, c’est à dire garder les espaces verts, les fleuves et les voies de circulation, retirer les habitations privées pour ensuite plier afin de former un nouveau volume. L’espace recréé fait ressortir la lumière, la transparence, l’écart, et suggère ainsi que le nouveau luxe urbain serait le vide, et s’apprécierait à la lumière des trouées ; de l’importance des terres en jachère, des espaces verts et des réseaux de circulation.

Valentine Meyer

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Hubert RiveyDu 15 juin au 8 juillet 2012

Sublimer le blanc

L’espace s’est ouvert en une pointe ténue - un bouger ponctuel - comme une crispation de la surface blanche se contractant en une virgule de temps. En cette pointe, le geste est libéré, vif, déterminé, incisif. C’est le moment de la vitesse, le moment tranchant qui porte en lui, à l’état virtuel, la composition du tableau - son remarquable équilibre.La ligne en sort, légèrement oblique. Sitôt marquée, elle se redouble en décalant le point de crispation. Tension et détente. Vitesse qui entraîne vers la ligne basse, la limite du tableau.

Puis, l’espace se courbe dans une démultiplication du geste. Ce sont des fulgurances qui introduisent des différentielles de vitesse. Le long de cette courbe, toute de discrétion, de délicatesse, suggérée, jamais soulignée, le tableau se laisse porter vers la ligne haute, tandis que le noir se décale vers le gris, en un étalement de couleur - émergence de l’aplat ?

Hubert Rivey9 Rouge, 2011

Acrylique sur carton, 50 x 41 cm

9 Rouge, 2011Acrylique sur carton,

50 x 41 cm

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C’est alors que la pure couleur - le jaune, ou le bleu, ou le rouge - jaillit. « Crachotis », dit-il. La couleur est projetée par la bombe, matérialisée, dispersée sous forme d’archipels de rouge. Étirement de la matière-couleur. Moment mystérieux où naît l’étonnement.Le regard s’y laisse captiver, avant d’être emporté dans une sorte de mouvement circulaire.Désormais, le tableau tourne sur lui-même. Et dans ce cercle invisible - la cosa mentale de la peinture - la vitesse sublime le blanc.

Bruno Paradis

Hubert Rivey 81 Jaune, 2004

Acrylique sur carton, 17 x 14 cm

9 Bleu, 2011Acrylique sur carton,

50 x 41 cm

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Hubert Rivey 81 Jaune, 2004Acrylique sur carton, 17 x 14 cm

1 Bleu, 2011 Acrylique sur carton, 50 x 41 cm

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Carte blanche à 2angles (Flers)

T’as deux beaux angles, tu sais...Du 21 septembre au 14 octobre 2012

Thierry Boutonnier, Jérôme François, Jean-François Karst, Katarina Kudelova, Maude Maris, Jane Motin, Pierre Alexandre Remy, Michael WittassekPerformance de danse lors du vernissage par la Cie Abrutisme, chorégraphe Flora Pilet

Thierry BoutonnierAller au travail, 2010

Tapisserie de Flers, toile de lin, broderie au point de

Bayeux, Artothèque 2angles

Jean-François KarstParabole, 2011

Céramique, acier

Maude MarisSiège, 2011

Huile sur toile

Pierre-Alexandre Remy Flersenpli, 2011

Acier peint

Situé dans des anciens ateliers de teinturerie au cœur du centre-ville de Flers, dans l’Orne, 2angles est un espace de 400 m2 réunissant trois espaces d’exposition, des ateliers d’artistes, une salle de documentation et une artothèque.Créée en 2000 à l’initiative d’artistes plasticiens, l’association ouvre au public dès 2003 et propose à des artistes plasticiens une résidence et un temps d’exposition. En 2008, 2angles ouvre l’artothèque, représentant à ce jour plus de 180 artistes et près de 450 œuvres qui circulent dans les écoles, les lieux publics et chez les particuliers. En décembre 2009, l’association devient l’un des cinq relais culturels régionaux (labellisation de la Région Basse-Normandie) et développe ses activités en proposant, parallèlement aux résidences d’arts plastiques, des résidences de

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Pierre-Alexandre RemyCartographie assise, 2012

Presse numérique imprimée sur Dibond, Artothèque

2angles

Jane MotinLiquorice, 2010

Lit de camp, empreintes de rouleaux de réglisse

danse contemporaine. Lieu de création ouvert aux artistes, lieu d’expérimentations, de rencontres et d’échanges, l’association se veut une passerelle sur l’extérieur, la ville, les publics.

L’invitation au Pays où le ciel est toujours bleu nous a permis de voir, retrouver, et aussi comprendre que le chemin parcouru depuis 2003 délivre de belles aventures plastiques, que les œuvres témoignent de belles richesses, et qu’il n’était pas difficile de choisir parmis les artistes venus à Flers, la difficulté résidait dans le trop plein ! Des volumes aux iconographies, notre choix s’est avant tout dirigé vers les différences, le champs des possibles dans toutes leurs diversités de matériaux, de discours et de volonté de communiquer. Une évidence cependant, les œuvres avaient là dans leurs gènes quelque chose de Flers à raconter, comment elles furent montrées, comment elles arrivèrent à exister...Entre architecture, design et modélisation, les étranges volumes de Maude Maris, « portraitisés » en huile sur toile, jouent sur le souvenir d’une forme et l’évocation de l’industrialisation du design, un regard critique de l’habitat domestique. Katarina Kudelova et sa série de montagnes confectionnées en feutre blanc brodées de laine noire, un paysage miniaturisé, des scènes bucoliques de souvenirs mélancoliques gravés dans une mémoire feutrée. Les paysages neigeux de son enfance passée en Slovaquie, des montagnes escamotables douces et imposantes.

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En reprenant les codes de la célèbre Tapisserie de Bayeux, Thierry Boutonnier propose avec Aller au travail, une œuvre reposant sur la spécificité du paysage de Flers concentrée sur la question de la mobilité. Comment se déplacer, dans quel but, suivant quelle direction, selon quel mobile ?Les fausses paraboles en céramique de Jean-François Karst posent la question du « faux » dans l’univers architectural quotidien. Que se passe-t-il si l’objet que l’on voit n’est pas celui que l’on croit voir ? L’artiste ne fait-il pas que créer des leurres ?Jérome François « ré-envisage » en peinture les photogrammes ciné-matographiques de films traitant de peinture. Son projet interroge la

Performance de la Cie Abrutisme lors

du vernissage

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Michael WittassekFlers autrement, 2011

Photographies encollées sur bois de récupération,

Artothèque 2angles

Katarína KúdelováFaire une montagne, 2011

Feutre, laine noire

Jérôme FrançoisCible, 2011Huile, bois

menace de neutralisation qui pèse sur toute œuvre prise au piège d’un retraitement par les circuits des entreprises du loisir culturel. Avec Liquorice, Jane Motin a poursuivit ses recherches inspirées des territoires. Suite à sa résidence dans une école maternelle, elle s’est jouée du petit lit de sieste, le monde des enfances qui se couvre de bonbons. La douce amertume du réglisse qui fut posé là, en repos.Les œuvres de Pierre-Alexandre Remy questionnent la relation définie entre objet artistique, espace de réalisation, de présentation et position du corps du spectateur. Elles interrogent notre rapport à notre environnement urbain, industriel, en perpétuelle progression et mutation. Un détail d’une surface photographiée, un papier chiffoné, griffé, déchiré puis «re-photographié», pour être finalement agrandi à taille humaine, tel est le procédé artistique de Michael Wittassek. Le but est d’altérer les photographies, que leurs surfaces deviennent abstraites, que le détail se fonde dans l’ensemble.

2angles

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Double singulierDu 10 novembre au 22 décembre 2012

Sébastien Pons /et Auburtin, Bonnefoi, Etienne, Heendrickxen, Labussière, Mazuy, Perrot, Phelippot, Richard, Turpin, Vincent

Cette exposition est le premier volet d’un échange entre Le Pays où le ciel est toujours bleu et L’attrape-couleurs, réalisé à Lyon dans les locaux de l’association situés place Henri Barbusse dans le 9e arrondissement. Un second volet dont le commissariat artistique est confié à Matt Coco, Raphaël Boissy et Lucja Ramotowski-Brunet est prévu en 2013 à Orléans.

« L’attrape-couleurs est un projet novateur, un pôle artistique contemporain dans un quartier excentré de Lyon, constitué de deux entités complémen-taires : un atelier résidence d’artiste au premier étage et un lieu d’exposition au rez-de-chaussée. L’attrape-couleurs est un lieu d’art orienté sur la monstration de l’ensemble des champs d’expérimentation des arts visuels au travers d’expositions tant monographiques que collectives. »

Sébastien PonsSans titre, 2006

Série portraits en médailleDessin numérique, un

exemplaire, tirage lambda, 53 x 53 cm

Sans titre, 2012Série casques

Résine et acrylique, bois et Plexiglass

Sans titre, 2012Série gueules cassées,

Plâtre, encre, bois

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Christian BonnefoiLudo 3, 2003Acrylique et papier de soie,170 cm de diamètre

Sébastien PonsSans titre, 2002Série taxidermies, 5 exemplaires, tirage argentique, 50 x 75 cm

Sans titre, 2012Série casquesRésine et acrylique, bois et Plexiglass

Sébastien PonsSans titre, 2012Série gueules cassées,Plâtre, encre, bois

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Avec cette exposition, L’attrape- couleurs passe une double commande à Sébastien Pons, artiste et directeur artistique du POCTB : exposer son travail et la ligne directrice de son lieu.Cette demande incongrue est de nature à cartographier des conflits d’usages. Comment illustrer l’emboîtement des fonctions ?L’artiste y répond avec malice en décidant de céder à un autre l’exercice.Laurent Mazuy est invité à choisir les œuvres et à mettre en espace la démarche de l’artiste, alors que ce dernier, Sébastien Pons, se voit confier par le commissaire le soin d’exposer la collection de son curateur. Cette répartition des rôles croise des réalités différentes et complémentaires : trois fonctions pour la visée d’une exposition. L’artiste, le commissaire et le collectionneur sont réunis pour discuter de la singularité et du commerce des choix.Cette exposition entend, par la fragmentation et le lien, placer les différentes facettes de la discipline.Dans la première salle est présenté le travail de Sébastien Pons et dans la seconde salle, la collection de Laurent Mazuy et deux de ses œuvres.

Le pays où ciel est toujours bleu

Laurent MazuySans titre, 2012

huile, acrylique, papier, miroir et bois,

45 x 55 cm

Sans titre, 2012huile, acrylique, papier,

miroir et bois,45 x 55 cm

Hubert RiveySans titre, 1996

Aérographe sur papier,72 x 100 cm

Sylvie TurpinFlac- rond, 2009

Dyptique, plâtre, pigment,32 x 32 cm, ép. 4 cm

Frédéric VincentCapitol records, 2004

Acrylique et pochette de disque sur toile,

63 x 73 cm,

Vincent PhelippotSans titre, 2004

Acrylique sur toile, 33 x 24 cm

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Antoine PerrotPicture you can use n°33, 2010Drisses sur carton ondulé,61 x 65 cm

Emmanuelle EtienneSans titre, 2008Crayon et broderie sur calque,21 x 29,7 cm

Sans titre, 2008Crayon et broderie sur calque,21 x 29,7 cm

Stéphanie HeendrickxenSans titre, 1999Technique mixte sur papier,cadre 33 x 43 cm

Philippe RichardSans titre, 1996Acrylique sur toile,38 x 46 cm

Marion AuburtinLa collection du notaire, 2009Huile sur toile sur cadre à broder,15 cm de diamètre

Antoine PerrotPicture you can live n°49, 2011Ficelles de couleurs, polycarbonatealvéolaire, reflets,52,5 x 50 cm

Vincent PhelippotSans titre, 2004Acrylique sur toile,89 x 64 cm

Maêlle LabussièreSans titre, 1987Acrylique et encre de chine sur toile100 x 20 cm

Stéphanie HeendrickxenSans titre, 1999Technique mixte sur papier,cadre 33 x 43 cm

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En savoir +Ergastule www.ergastule.orgImmanence www.art-immanence.orgHubert Rivey www.galeriebernardjordan.com2angles www.2angles.orgL’attrape-couleurs www.attrape-couleurs.com

Le POCTBLe pays où le ciel est toujours bleu est un label de création et de médiation en art contemporain installé dans les ateliers d’artistes Oulan Bator. Ce label s’envisage comme une force de propositions et de réflexions sur les territoires. Il développe en France et à l’étranger depuis sa création en 2000 des actions à partir d’outils qui portent une dynamique et un dialogue permanent avec les artistes et les publics : La borne, mobilier urbain de création en art contemporain itinérant en région Centre, des expositions programmées dans la galerie du collectif, des aides à la production et à la publication, ou encore des échanges avec d’autres associations d’artistes.

Contact : Sébastien Pons / Laurent Mazuy

Le pays où le ciel est toujours bleuOulan Bator - 20 rue des Curés à Orléans - 02 38 53 11 52 - www.poctb.fr

Graphisme : Sébastien Pons - Couverture : Anaïs Mathias

Avec le soutien de

Direction Régionaledes Affaires Culturelles

Centre

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Du 23 marsau 15 avril 2012

Totalité vécue

Du 11 maiau 3 juin 2012

Parce que le carte est plusimportante que le territoire

Du 10 novembreau 22 décembre 2012

Double singulier

Du 21 septembre au 14 octobre 2012

T’as deux beaux angles,tu sais…

Du 15 juin au 8 juillet 2012

Hubert Rivey