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Editorial Chers lecteurs et lectrices En ce début du nouvel an toute l’équipe de la rédaction du mensuel local « Echos des Collines » vous présente ses meilleurs vœux. Le journal « Echos des Collines » s’efforce dans ce premier numéro de vous faire un résumé non exhaustif de quelques événements qui ont fait des échos en 2011. Le passé construit le présent et la présente donne une idée du futur. C’est dans cette perspective de construction que s’élance le pôle édition du Centre Multimédia Communautaire de Kédougou. « Echos des Collines » veillera désormais à ce qu’aucun événement n’échappe à la plume de ses rédacteurs. Néanmoins la survie de ce journal dépendra de vos remarques et suggestions. L’équipe de la rédaction en tiendra compte dans les prochains numéros. Adama Diaby responsable du Pôle Edition

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Page 1:  · 2012-01-19 · niques. De belles prestations folkloriques des contrées Dialonké, bedik, Bassari, Peulh, Malin ké entre autres ont occupé des places de choix pendant ces festivités

ECHOS

DES COLLINES

EEddiittoorriiaallChers lecteurs et lectricesEn ce début du nouvel an toute l’équipe de la rédaction dumensuel local « Echos des Collines » vous présente sesmeilleurs vœux.Le journal « Echos des Collines » s’efforce dans ce premiernuméro de vous faire un résumé non exhaustif de quelquesévénements qui ont fait des échos en 2011. Le passéconstruit le présent et la présente donne une idée du futur.C’est dans cette perspective de construction que s’élance lepôle édition du Centre Multimédia Communautaire deKédougou.« Echos des Collines » veillera désormais à ce qu’aucunévénement n’échappe à la plume de ses rédacteurs.Néanmoins la survie de ce journal dépendra de vosremarques et suggestions. L’équipe de la rédaction entiendra compte dans les prochains numéros.Adama Diaby responsable du Pôle Edition

SSoommmmaaii rreeEditorialFestival des minoritésEthniques-problématique de la gestiondes ordures-Intégration sous-régionalevoyage à MaaliGuinée ConakryRetrospective 2011Bilan Education en 2011Hommage à l’ InspecteurAliou SyllaPremier bébé de l’année201 2

"ECHOS DES COLLINES' Contacts: 77 431 77 42 / 77 435 85 48journal du Cmc de Kédougou e-mail : echosdescoll ines1@gmail .comPériodicité mensuelleNuméro: 1Directeur de Publication :Kalidou Cissokho Comité de rédaction du Cmc

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FESTIVAL DES MINORITES ETHNIQUES DEKEDOUGOUMMaammaaddoouu AAddjjii CCiisssséé ,,ppaarrrraaiinn ddee llaa 33 èèmmee EEddiittiioonnKédougou a accueilli ces 27,28 et 29 Décembrela troisième édition du festival des minorités eth­niques. De belles prestations folkloriques descontrées Dialonké, bedik, Bassari, Peulh, Malin­ké entre autres ont occupé des places de choixpendant ces festivités. La cérémonie officielled’ouverture de ces rencontres culturelles a étéprésidée par Demba Touré, l’adjoint au gouver­neur chargé des affaires administratives.Pays Bassari, patrimoine mondial de l’Humanité :enjeux et perspectives, c’est autour de cette théma­tique qu’a lieu cette troisième édition du festival desminorités ethniques de Kédougou ces 27, 28 et 29Décembre 2011.Ces trois jours ont suffi pour redon­ner autant de vie et d’ardeur aux différentes poten­tialités culturelles présentes sur ce terroir. De tousles coins, des quartiers de la commune de Kédou­gou aux profondeurs de la région, les populationsse sont mobilisées pour prendre part à ces momentsimportants .Elles se sont venues non seulement don­ner un peu de leur savoir­faire mais aussi recevoirdes autres. La présentation des différentes facettesculturelles de la région de Kédougou à travers lesmasques et les prestations de chants et dedanses ont occupé des places de choix dans cesmanifestations. La première activité a consisté enune grande procession des différentes ethnies du do­micile de leurs responsables ou chefs coutumiers àtravers les principales artères de la commune endestination du stade municipal Mamba Guirassy deKédougou.

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A l'occasion de la cérémonie d’ouverture l’as­sistance a eu droit à une véritable séance dedémonstration des danses traditionnelles desprofondeurs de la région de Kédougou. A tourde rôle et sous les vifs applaudissements du pu­blic, danseuses et danseurs bondissaientcomme des gazelles accommodant au mieuxleurs pas au rythme effréné des tambours inlas­sables.Cette belle symbiose gage d’une paix so­ciale et d’un développement participatif durablen’a personne laissé indifférent. Les autres eth­nies (peulhs, diakhanké) se sont jointes à la par­tie en présentant de belles prestationssymbolisant le brassage interculturel. Dérouléessur trois jours, cette troisième édition du festivaldes minorités ethniques a connu un franc suc­cès du fait de la mobilisation de la population deKédougou et de l’implication de toutes les eth­nies. « Nous nous réjouissons de la volonté desautorités à nous associer dés le début. Grâce àleur clairvoyance elles ont très tôt compris quel’implication des minorités ethniques était primor­diale pour la réussite de ce festival, sans cela cefestival ne pouvait connaitre cette mobilisation.Nous comptons sur la continuation de cettefranche collaboration pour l’avenir… » a préciséTalibé Samoura, le président de l’Associationdes Minorités Ethniques. Les populations ve­nues d’ailleurs ont découvert pendant ces troisjours une partie des facettes culturelles des eth­nies de la région de Kédougou, des cultures en­core jalousement conservées. Par ailleurs cefestival a suscité une réflexion sur les questionsde préservation de ces richesses culturellestout en favorisant la cohésion sociale et le déve­loppement de la région.

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Points de vue

Tama Bindia 1er adjoint au maire de Kédougou« Le festival nous permet de célébrer nos tradi­tions ancestrales. Le festival nous permet defaire un retour un retour aux vraies valeurs afri­caines .Le festival c’est un forum de référence so­ciale culturelle et économique du peuple de larégion orientale du Sénégal, le cadre le plus ap­proprié d’échanges de convergence d’idées dessavants et de connaissances. Le festival nouspermet d’aboutir au triptyque connaissance desoi, connaissance de l’autre acceptation des dif­férences et acceptation de la communauté desdestins pour une communauté d’actions. »

Idrissa Diallo représentant du parrainMamadou Adji Cissé, président Chambre decommerce de Kédougou.Kédougou a été longtemps marginalisée l'apportdes minorités ethniques dans le plan culturel etsocio économique est d’une grande importancedans l’intégration et l’harmonie des peuples etce malgré leur diversité. Les minorités ethniquesfont partie du débat sociopolitique et démocra­tique .Cependant nous devrions faire face aux di­verses mobilisations collectives culturelles oureligieuses de plus en plus exigeantes. Mon ami,

le parrain Mamadou Adji Cissé trouve ici tout sonintérêt et son combat pour votre cause. Il est àvos cotés et se battra pour votre cause car ilvous faut davantage de reconnaissance.

Demba Touré, adjoint au gouverneur chargédes affaires administratives« L’objectif visé est de sauvegarder les culturesdites minoritaires mais aussi de promouvoir ladiversité culturelle dans la région de Kédougou.C’est un aspect important pour le gouvernementdu Sénégal qui a inscrit la promotion culturelledes ethnies dans ses politiques prioritaires .Dansce cadre plusieurs actions ont été initiées pourrendre visible cette richesse. Des projets et pro­grammes sont déroulés dans ce sens.La modernisation en cours de l’écomusée deBandafassi et la création du ballet culturel dupays Bassari en sont une parfaite illustration. Audelà d’un simple essor culturel, le choix est faitd’améliorer les conditions de vie des populationsà travers la culture. C’est dire encore toutel’importance que l’Etat accorde à ce festival qui ànotre avis devrait pouvoir rivaliser avec les plusgrands… » .

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Points de vue

Tama Bindia 1er adjoint au maire de Kédougou« Le festival nous permet de célébrer nos tradi­tions ancestrales. Le festival nous permet defaire un retour un retour aux vraies valeurs afri­caines .Le festival c’est un forum de référence so­ciale culturelle et économique du peuple de larégion orientale du Sénégal, le cadre le plus ap­proprié d’échanges de convergence d’idées dessavants et de connaissances. Le festival nouspermet d’aboutir au triptyque connaissance desoi, connaissance de l’autre acceptation des dif­férences et acceptation de la communauté desdestins pour une communauté d’actions. »

Idrissa Diallo représentant du parrainMamadou Adji Cissé, président Chambre decommerce de Kédougou.Kédougou a été longtemps marginalisée l'apportdes minorités ethniques dans le plan culturel etsocio économique est d’une grande importancedans l’intégration et l’harmonie des peuples etce malgré leur diversité. Les minorités ethniquesfont partie du débat sociopolitique et démocra­tique .Cependant nous devrions faire face aux di­verses mobilisations collectives culturelles oureligieuses de plus en plus exigeantes. Mon ami,

le parrain Mamadou Adji Cissé trouve ici tout sonintérêt et son combat pour votre cause. Il est àvos cotés et se battra pour votre cause car ilvous faut davantage de reconnaissance.

Demba Touré, adjoint au gouverneur chargédes affaires administratives« L’objectif visé est de sauvegarder les culturesdites minoritaires mais aussi de promouvoir ladiversité culturelle dans la région de Kédougou.C’est un aspect important pour le gouvernementdu Sénégal qui a inscrit la promotion culturelledes ethnies dans ses politiques prioritaires .Dansce cadre plusieurs actions ont été initiées pourrendre visible cette richesse. Des projets et pro­grammes sont déroulés dans ce sens.La modernisation en cours de l’écomusée deBandafassi et la création du ballet culturel dupays Bassari en sont une parfaite illustration. Audelà d’un simple essor culturel, le choix est faitd’améliorer les conditions de vie des populationsà travers la culture. C’est dire encore toutel’importance que l’Etat accorde à ce festival qui ànotre avis devrait pouvoir rivaliser avec les plusgrands… » .

Maroufou Touré 1er vice­président duconseil régional de Kédougou.« Cette édition porte une empreinte particulièrecar son organisation a été faite grâce au conseilrégional de Kédougou soutenu par son parte­naire le conseil général de l’Isère. Cet événe­ment s’inscrit dans une plateforme decoopération décentralisée comprenant une multi­tude de projets dans les secteurs de l’Education,la culture et du tourisme. Au ­delà de ce festivalnous restons convaincus que les retombées enmatière de développement seront importantespour notre région. De tels événements de­meurent incontournables pour le renforcementde la cohésion sociale et le développement de larégion de Kédougou.

Boubacar Diallo, chargé de la coopération auConseil Général de l’Isère" Le département de l’Isère a décidé dés le dé­but de sa coopération au Sénégal d’accompa­gner l’expression et la valorisation de cetterichesse à travers l’organisation de manifesta­tions culturelles.Ce sont là des rares momentsrares pour les populations de Kédougou et

d’ailleurs d’être en contact avec cette richesseculturelle, un véritable trésor.L’action du département de l’Isère s’est matéria­lisée par un soutien humain technique et finan­cier aux deux premières éditions du festival desminorités ethniques par la mobilisation de sa Di­rection de la Culture et du Patrimoine mais aussipar celle de l’Ong Tétraktys qui continue d’ac­compagner techniquement l’Association des Mi­norités Ethniques.Nous saluons la mobilisationet l’implication de tous les acteurs en vue del’organisation de ce festival. Cette implicationdes acteurs demeure essentielle car elle favo­rise la concertation pour une meilleure appro­priation des actions.De nouvelles perspectivess’ouvrent pour les populations de Kédougouavec l’éventuel aboutissement du dossierd’érection du Pays Bassari en patrimoine mon­dial de l’Humanité… "

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PPRROOBBLLEEMMAATTIIQQUUEE DDEE LLAA GGEESSTTIIOONN DDEESSOORRDDUURREESS DDAANNSS LLAA CCOOMMMMUUNNEE DDEEKKEEDDOOUUGGOOUUCCiittooyyeennss,, eexxpprriimmeezz ­­ vvoouuss !!!!!!MMaammaaddoouu KKaa : « Il est inacceptable que desgens viennent déverser leurs ordures de toutessortes dans de nos champs .La mairie doit nous aider sinon nous risquonsde nous affronter avec ces gens qui viennent sa­lir nos champs."

FFaattoouu cciisssséé : « Au lieu de s’adonner à l’alcool etau banditisme, les jeunes devront aider la muni­

cipalité en montant des comités de salubrité etdes comités de vigilance contre toute personnequi salira les parties de la ville déjà débarras­sées des ordures »

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Boubacar Diop, quartier Dandé-mayo

«Nous devons tous faire des effortspour soutenir l ’Etat, les associations dejeunes doivent s’entendre pour organi-ser de façon permanente des journéesd’investissement humain K ».

Mme Cissé enseignante"Les ordures sont nuisibles à la santé,on devrait procéder à une large sensibi l i-sation des populations pour que les or-dures ménagères soient levées. i lfaudrait aussi le concours de la mairiepour qu’i l y' ait des dépotoirs à or-dures.Les ordures constituent un prob-lème de santé publique, en hivernage,el les peuvent entrainer des maladieshydriques ; l ’éternel message,c’est qu’i lfaut nettoyer et éloigner les ordures desmaisons."

AAmmaaddoouu KKeeii ttaa,, qquuaarrttii eerr DDaannddéé--mmaayyoo« I l est inacceptable que des gensviennent déverser des ordures detoutes sortes à la corniche ( konkoda-khoto), la mairie doit déposer ici des pou-belles qu’ el le va évacuer aprèsK ».

Sara Dial lo quartier Dalaba« I l faut que dans chaque quartier les

gens se mobil isent pour nettoyer leurquartier .Sans la collaboration entre les jeunes,la vi l le de Kédougou ne sera jamaispropreK ».

Sountou Camara, quartier Dinguessou,« I l faut que les jeunes acceptent de tra-vail ler.S’i l y a trop d’ordures dans unevil le donc, i l y ‘aura moins de paixK ».

Ba Diakhaby, quartier TogoroI l faut que la mairie trouve un véhiculequi fera le tour des quartiers pour leramassage des ordures.Aussi personne ne doit plus comptersur l ’autre pour la satisfaction de tousses besoins.Tout ce que l’on peut faire pour soi-même tout de suite vaut mieux que ceque l’autre fera pour moi après.Ne soyons pas trop attentistes, net-toyons nos maisons et nos quartierstout de suiteK »

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Les ordures exposent pourtant la population àd’énormes problèmes sur les plans économiquesocial et sanitaire .OOrrdduurreess eett ééccoonnoommiiee ::Les ordures peuvent constituer un obstacle audéveloppement du tourisme dans la région deKédougou.Une ville truffée d’ordures ne serajamais convoitée par les touristes qui sontgénéralement des porteurs de projets dedéveloppement.Lorsqu’ils tourneront le dos à larégion de Kédougou ce sera une véritablecatastrophe, d’autant plus que de nos joursl’accent est de plus en plus mis surl’écotourisme, un tourisme durable etresponsable.Toutefois si la destination Kédougouest abandonnée, cela va beaucoup influer sur lechiffre d’affaires des gérants de campements quin’auront plus la possibilité d’employer autant dejeunes au chômage.Combien de familles quiprofitaient des retombées du tourisme à traversles métiers de leurs enfants comme guides ouaccompagnateurs de touristes vont souffrir decette situation?Les artisans et les vendeurs etles commerçants n’auront plus la possibilitéd’écouler rapidement leurs produits.

OOrrdduurreess eett ccoohhééssiioonn ssoocciiaallee :Lorsqu’elles sont mal gérées, les ordurespeuvent être à l’origine de plusieurs conflitsinterpersonnels qui pourront aboutir audésastre.Un simple citoyen peut –il se permettred’interdire à son voisin de déverser des déchetsdans un coin du quartier ou de brûler desordures entassées à la devanture de sa maisonsous prétexte que la fumée dérange?La réponsequ’il attendrait serait toujours : « La ruen’appartient à personne, j’en ferai ce que jevoudrai, tu penses que tu es plus propre quemoi… Et voilà c’est parti pour une querelleintestine entre deux voisins.Ce conflit vacertainement aboutir au clivage entre deuxfamilles qui partageaient tout ensemble.Desrelations séculaires sont vite brisées par unproblème qui devrait pourtant trouver solution si

chacune des deux parties avait pris le soin des'intéresser à la problématique de la gestion desordures.Le reflexe de chacun devrait être de nejamais salir ou salir moins et nettoyer juste aprésavoir sali.

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Quels sont les impacts socio­économiques et en­vironnementaux liés à une mauvaise gestion desordures?Kédougou est une région pluvieuse, avec lapluie, les points d’eau, les dépôts sauvages celapeut créer des problèmes du coté santé humaineanimale.Les ordures, peuvent nuire à la santé humaine,quand on n’est pas sain, impossible de se don­ner aux activités économiques, on se rend sou­vent à l’hôpital pour payer des ordonnances.Etpourtant tout cet argent dépensé pouvait servir àd’autres fins.Les ordures drainées par les eauxde ruissellement vers le fleuve peuvent affecterla pêche continentale.Une fois pollué, le fleuvene disposera plus d’assez de poissons et les pé­cheurs risquent de perdre une source de reve­nus importante.Les ordures polluent la terre etl’atmosphère, Avec le brûlage certaines sub­stances comme les dioxines peuvent se dégagerparce que les populations brûlent n’importequelles ordures des matières en plastique, desdéchets magnétiques entre autres, ces comporte­ments peuvent nuire à la santé humaine et ani­male.Avec la lutte contre les changementsclimatiques, on ne peut pas accepter que lesgens brûlent à l’air libre leurs ordures car celapeut polluer l’atmosphère. Par le phénomène duruissellement, l’eau peut drainer avec elle toutesles ordures et cela peut polluer les cours d’eaux(fleuves, marigots….). La nappe est utilisée direc­tement par les populations, avec le phénomènede l’infiltration, la nappe phréatique peut êtrepolluée par les ordures enfouies ou jetéesn’importe comment.

Quelles sont les perspectives et les solutionsenvisageables?Nous sommes en train de réfléchir sur commentmettre en place un système de gestion des or­dures pour débarrasser Kédougou de ses or­duresNous mettrons l’accent sur le ramassage desordures, le choix d’un dépotoir et débarrasser to­talement Kédougou de ses dépotoirs sauvages.

Les ordures exposent pourtant la population àd’énormes problèmes sur les plans économiquesocial et sanitaire .OOrrdduurreess eett ééccoonnoommiiee ::Les ordures peuvent constituer un obstacle audéveloppement du tourisme dans la région deKédougou.Une ville truffée d’ordures ne serajamais convoitée par les touristes qui sontgénéralement des porteurs de projets dedéveloppement.Lorsqu’ils tourneront le dos à larégion de Kédougou ce sera une véritablecatastrophe, d’autant plus que de nos joursl’accent est de plus en plus mis surl’écotourisme, un tourisme durable etresponsable.Toutefois si la destination Kédougouest abandonnée, cela va beaucoup influer sur lechiffre d’affaires des gérants de campements quin’auront plus la possibilité d’employer autant dejeunes au chômage.Combien de familles quiprofitaient des retombées du tourisme à traversles métiers de leurs enfants comme guides ouaccompagnateurs de touristes vont souffrir decette situation?Les artisans et les vendeurs etles commerçants n’auront plus la possibilitéd’écouler rapidement leurs produits.

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CCAAMMPPAAGGNNEE DDEE SSEENNSSIIBBIILLIISSAATTIIOONN AA MMAAAALLIIEENN GGUUIINNEEEE CCOONNAAKKRRYYLe VIH/sida et la circulation des armes légèresdans la sous région au menu des débatsLe conseil régional de la jeunesse de Kédougoua effectué un déplacement à Mali en Républiquede Guinée pour attirer l’attention des populationssur place sur le danger du VIH/sida et laprolifération des armes légères dans la sousrégion. Un geste qui entre dans le cadre del’intégration sous régionale entre le Sénégal et laGuinée Conakry.Envoyé spécial Amadou DIOP

Le mont Loura a abrité les activités desensibilisation en présence de plus d’un millierde personnes venues comme à l’accoutuméeparticiper à la fête du nouvel an sur la montagne.Sur place les exposants ont mis l’accent sur lescauses, les moyens de transmission du VIH/sida, et sur les conséquences et les stratégiesde lutte contre le sida et la prolifération desarmes légères dans la sous région. A ce titre lespopulations locales et les médias ont occupéune place de choix dans les stratégies de lutte.Ils sont aussi revenus sur «la nécessité dejoindre les forces afin de mettre fin aux deuxfléaux et garantir une stabilité sociale et sanitairedans les deux pays frontaliers » précise leprésident du conseil régional de la jeunesse deKédougou, Ousmane Bâ. Un « geste salutaireque les jeunes de notre pays doivent cultiver.C’est humain et humanitaire. Les jeunes doiventdavantage se souder pour renforcer le tissusocial entre nos deux pays.» soutient le maire dela commune urbaine de Maali, Tounkara Khalil

qui renchérit « ce sont là deux thèmes d’unegrande importance que nous devrons mettre enapplication. C’est un fléau qui nous touche tous.» La manifestation s’est déroulée dans uneambiance bon enfant à travers des questionréponses, des prestations culturellesd’artistiques musiciens, et des poèmes sur lesthèmes animés sur place. Des activités que lajeunesse de Maali entend préserver à l’image deleur directeur communal pour ne pas dire leprésident de leur conseil communal, SompaoréIbrahima Sory, qui a salué et s’est félicité «del’initiative de ses camarades jeunes sénégalais »avant d’appeler à plus de collaboration. Pour lui« c’est une pandémie que nous devrons prendreà bras le corps et sensibiliser davantage,éduquer sur le danger de ces fléaux » car,poursuit­il, « les personnes porteuses du virus àMaali sont stigmatisées.» Le directeur communalde la jeunesse a aussi fustigé le fait que « lesgens ne font pas les tests de dépistage et lesvictimes du VIH se découragent vite ici et neprennent pas le soin de prendre lesantirétroviraux.» N’empêche que« les moyenssont là en termes d’antirétroviraux même siparfois il y a des ruptures dans la donation. Leprogramme national de lutte contre le sida nousappuie. Une cellule est mise en place pour éviterla stigmatisation par l’information. Et grâce àl’information, le taux de prévalence du sidarégresse. » nous informe Sow Mamadou Alioupharmacien chef de l’hôpital préfectoral de Maali. M. Sow a aussi souligné « la priorité de cesactions de la jeunesse de Kédougou dans lasous région surtout avec la circulation des armeslégères.» A ce niveau les organisateurs ont attirél’attention des populations « sur la fabricationartisanale des armes légères et leur sécurisationdans les familles.» Ils ont invité les participants àservir de relais auprès des populations pourmieux réussir la mission desensibilisation.L’assainissement et le sport ontaussi occupé les jeunes

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La jeunesse de Kédougou a aussi procédé àl’assainissement de l’hôpital préfectoral de lacommune de Maali. Ils ont été aidés en cela parcertains jeunes de la direction communal de lajeunesse de Maali, de chauffeurs et desapprentis mécaniciens. « Nous sommes venusassistés nos camarades sénégalais. Et noussommes très contents de leur acte de civisme.»soutient Diallo Alpha Oumar, chauffeur detransport en commun. Minus de pèles et debrouettes, ils ont désherbé les grands axes del’hôpital, amassé et exporté les saletés hors deslieux. Cela au grand bonheur du personnel de lastructure de santé. « Je suis vraiment contentede l’activité, la première du genre dans notrepréfecture. J’exhorte les jeunes à continuer danscet élan et à venir mettre du propre dansl’hôpital.» s’est félicitée Mme Souaré DjénabouDiallo, surveillante générale, chargée de la radiode l’hopital préfectoral. Pour elle, ce geste «entre dans le cadre de leur programme de santéplus du malade. Et on ne peut pas parler desanté sans propreté, sans hygiène.» Elle estaussi revenu sur le manque d’infrastructures etde matériels dont souffre l’hôpital avant deconfier « on se débrouille. Les malades dont lescas sont sérieux sont référés à Labé, une régionsituée à 120 km de là. » Toutefois lespopulations peuvent se satisfaire « de la gratuitéde la césarienne, de la prise en charge de lafemme enceinte, de l’hospitalisation et del’accouchement» au niveau de l’hôpital érigé en2002. Sur le plan sportif, les jeunes ont jouédeux matchs de gala en présence de foulesmassées venues des différents quartiers de lacommune. Des matchs qui ont été placée sousle signe de l’intégration sous régional par lesport. Pour la circonstance un mélange dejoueurs a été effectué pour démontrer « l’unique

victoire des deux pays. » Durant leur séjour du27 au 02 janvier, les jeunes de la délégation deKédougou ont effectué des visites de courtoisieaux différentes autorités locales etadministratives. Sur place le préfet de Maali lesa félicité et encourager à persévérer davantagedans cette direction. Le bureau exécutif de laTripartite (BET) de Maali n’est pas en reste. LeBET a offert à ce titre un diner à la délégationsénégalaise pour cette initiative « qui prouveque la relève pour l’intégration sous régionaleentre le Mali, le Sénégal et la Guinée initiéedepuis 1979 est assurée » d’après Bâ Bachir,membre fondateur du BET qui a d’ailleurspersonnellement offert un déjeuner aux jeunessénégalais.

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MMAAAALLII,, UUNNEE VVIILLLLEE MMOONNTTAAGGNNEEUUSSEEEntre fraicheur et pénombre,« la cité du trésor»Avec ses 1535 mètres d’altitude, la préfecturede Maali, située au sud du Sénégal à une cen­taine de kilomètres de là, reste une localité tantconvoitée par sa fraicheur que par ses sites tou­ristiques naturels. Mais l’accès reste difficiledans cette localité aux fruits abondants.Envoyé spécial Amadou DIOP

D’une route aux interminables secousses et ron­ronnements du véhicule à travers des ravins auxabords crevassés nous arpentons le raccourcipour nous rendre en Guinée. D’une gymnastiquedu chauffeur entre pédales, leviers et volant àtravers des montagnes si hautes où l’espoir depasser s’éteint à première vue, la jeep arrive àdestination vers minuit après 6h de route surune distance de 85 Kilomètres. Par une petitematinée, dans une extrême fraicheur avoisinantles 4 à 5°, quelques rares personnes lourde­ment vêtues, arpentent les chemins caillouteuxet très accidentés de la ville pour vaquer à leursoccupations. Impossible de circuler à travers desruelles et artères crevassées et transpercées deravins. Ici seule la moto vitesse reste le principalmoyen de déplacement de façon peu aisée. Unregard, une observation sournoise chez lesfemmes laisse entrevoir un habillement peu com­mode; chaussettes, pantalons, pagnes etécharpes superposées. Ici tous les moyens sontbons pour s’habiller lourdement et faire face àcette fraicheur dure en ces temps alors que « latempérature la plus élevée notée en mars, avrilet mi­mai est de 27° ». La nuit tombante, le cli­mat se durcit et l’eau devient intouchable pous­sant certaines personnes de la délégationsénégalaise à la chauffer avant de prendre leurs

ablutions ou de se laver. Seules les personnesqui maitrisent l’endroit à l’image de notre chauf­feur et quelques personnes habituées des lieuxparviennent à se déplacer sans risque de seperdre à travers des « routes » sans aucuneindication et qui se chevauchent. Nul éclairagepublic. Seuls les groupes électrogènes dans cer­taines concessions et lieux de travail permettentd’accéder à l’électricité. Pourtant « vous avezvu qu’il y a des poteaux et des fils de courant. Ily a même une centrale qui a été construite etdeux groupes électrogènes de 275 kvas et 250kvas ont été envoyés par le gouvernement. Il sepose juste un problème de finition. » nous ren­seigne El hadji Ousmane Dieng, professeurd’histoire et de géographie à la retraite. Avecses 304 000 habitants d’après le recensementde 2010, Maali, un mot émanent de l’arabe etdont la signification en poulaar est « la case desbiens ou la cité du trésor » est une préfectureagro­pastorale dominée essentiellement par lespeuls. Avec ses 8790 km2 de superficie et 408kilomètres de frontière, la préfecture recèled’abondamment de fruits (oranges, avocats, ba­nanes…) et de sites touristiques très convoités àl’image du mont Loura.LLee mmoonntt LLoouurraa,, llaa rruuééee ddeess vviissiitteeuurrssMaali reste l’une des premières préfectures pro­ductrices de pommes de terre en Guinée etconstitue un lieu très fréquenté en mi­septembreet fin décembre.

Des milliers de personnes venues des contréesdu pays et de la sous région viennent prendrepart chaque 15 septembre et 1er Janvier auxdeux fêtes organisées sur le mont Loura. Cesdeux dates représentent la première, la fête depommes de terre et la deuxième la fête du nou­vel an. Sur le mont Loura distant de 7km de lacommune, se dégage une vue panoramique du

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paysage. Un endroit élevé et très frais qui sur­plombe le Fouta Djallon ; Ici « on peut mêmeapercevoir la ville de Kédougou la nuit à traversles lampadaires et le déplacement des voitures.» nous confient la plupart des habitants. Mais laparticularité du mont Loura réside dans la pré­sence de la Dame de Maali.LLaa DDaammee ddee MMaaaallii,, eennttrree mmyytthhee eett rrééeellllee hhiissttooiirree..

On l’appelle la Dame de Maali. Une silhouette dedame visible sur le flanc de la montagne. Uneposture majestueuse, telle une femme debout,collier au cou, portant un canari sur une tête tres­sée, un nez aquilin, un visage d’une beautéfine…la contemplation n’est jamais assez. Maisimpossible de caresser le visage de cette dameaux traits d’une occidentale. Elle se tient à plusde 1400 mètres d’altitude et plus de 400 mètresdu lieu d’observation. Seulement on pourrait setenir sur sa « tête » pour ne pas dire sur la mon­tagne au flanc de laquelle elle est fixée. Cettedame baptisée en 1999 « néné fouta », « lamaman du Fouta Djallon » a été découverte « en1937 par un administrateur colonial du nom deMarchesseau Gaston » soutient M. Dieng, histo­rien à la retraite. Selon lui suite à cette décou­verte une vieille femme interpellée sur cettedame avait tout simplement témoigné « on diraitl’épouse du commandant blanc. » Contrairementà certains qui parlent d’un phénomène dû à la na­ture, à l’érosion, la plupart des habitants sou­tiennent que « c’est une femme qui a trahi son

époux et qui voulait transporter un repas copieuxà son amant qui a été transformée en rochersuite aux implorations de ce dernier à Dieu pourréparation du préjudice. L’homme aurait deman­dé à Dieu de l’exposer au vu et su de toute l’hu­manité.» Il n’empêche que l’endroit est devenuun lieu d’affluence de milliers de personnes dontdes touristiques venus du monde entier.

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RREETTRROOSSPPEECCTTIIVVEE 220011112011 a été une année particulière où diversévénements malheureux ont fait coulerbeaucoup de larmes et de salive .La joie de vivrede certains s’est vite transformée en un fardeauinsupportable.Les accidents de la circulation, les effetscollatéraux des conflits interpersonnels, desinondations des feux de brousse et desincendies entre autres ont arraché à notreaffection beaucoup d’êtres et de biens chers.Tout au long de l’année, ces sujets n’ont cesséd’alimenter les débats sur les places publiques.CATASTROPHES SOCIALESAccidents de la circulationLa gendarmerie a enregistré en 2011 à la datedu 27 décembre 2011.8 cas d’accidents maté­riels (pas de blessés)14 cas d’accidents corpo­rels qui se sont soldés par 10 morts et 21bléssés très graves.16 véhicules,8 motos,2vélos et 1piéton ont été impliqués dans cesaccidents.

Le jeudi 3 Novembre 2011, un jeune a été mortel­lement heurté à l’entrée du village de Khossantopar un camion­toupie de l’entreprise CDE évo­luant dans le secteur minier.Le choc a eu lieujuste à environ 500 m à .Il a été si puissant et sibrutal que T B est mort sur le coup.une bouteillede gin à moitié vide soigneusement attachée surla bicyclette ,un petit sac, un paquet de ciga­rettes, un képi …) qui ont échappé de justesseau choc sont disposés différemment sur le lieude l'accident. Très tôt informés, les gendarmesde la brigade de Sabodala se sont rendus surles lieux pour constater.Le chauffeur a été misen garde à vue. Une enquête a été ouverte.Aumême chapitre s’ajoutent 8 cas d’incendies invo­lontaires et 6cas de noyades qui se sont soldéespar la mort de 5 mineurs et 1majeur).

Jeudi 3 Janvier Wakilaré ouvre le bal des incen­dies.Un feu de brousse occasionné par un indivi­du non identifié a fini sa course dans unemaison à Wakilaré. Ce feu s’est soldé pard’importants dégâts matériels. Une bonne partiede la récolte, des habits et autres matérielsd’usage domestique de la dame coumba Diallo aété calcinée laissant la victime dans un désarroitotal.

Le samedi 12 Février au moment ou Kédougoufête ses meilleurs élèves à travers la journée del’excellence, le feu fait sa fete.Une partie annexe du marche central de Kédou­gou place sonacos est anéantie par un incendie.Les dégats sont lourds.

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En avri l un peu plus d’un demi- mil l ionde francs Cfa ,matériels divers et effetsvestimentaires calcinés .c’est le biland’un feu de maison déclaré au quar-tier compagnie. Ainsi Mor Tall poisson-nier de son état au marché central deKédougou s’est vu dépouil ler de sesbiens.Les délestages intempestifs de la SE-NELEC seraient à l ’origine de ce si-nistre .Le jeudi 9 juin 2011 le vi l lage de Ban-taco reprend le temoin. un incendied’une rare violence a jeté son dévolusur le vi l lage le rasant à moitié. Un indi-vidu avait mis le feu sur un tas d’or-dures de l’espace qu’i l voulait occuper.Un violent vent annonçant la tornadea propagé le feu un peu partout en rava-geant tout sur son passage. Le bilanfait état de dégâts matériels importants,plusieurs dizaines de cases etboutiques calcinées, une consistantequantité d’or et des mil l ions de francsréduits en poussière,K »

Pour donner son dernier mot le feu demaison s’est attaqué le mercredi 22Décembre au salon de Docteur Thiamaux Hlm Ce qui al longe ainsi la l iste desinistrées victimes de catastrophes na-turel les en 2011 .Docteur Thiam pharmacien de son étatne savait pas que ce mercredi était unjour mauvaise augure pour sa famil le etlui . Son salon, une case hissée ausommet de la terrasse de son domici lesise aux HLM de Kédougou a pris feu.

Selon les témoignages recueil l is sur lesl ieux, c’est le propre jeune enfant duDocteur Thiam qui aurait occasionnécet incendie.Aucun matériel n’a pu échapper auxflammes 3mil l ions de francs de maté-riels calcinés.

Malgré le rôle des rel igieux des parentset des éducateurs pour inciter les ci-toyens à adopter des comportementsciviques responsables, certains indivi-dus ont voulu se faire justice soi-même ou créer leur société. I ls se sontvite heurtés à la gendarmerie.Pour l ’année 2011 la gendarmerie aenregistré :InfractionsCrime de sang (assassinat) 1 casDDééll ii ttss1 0 cas de vol de bétail (20 têtes vo-lées,1 2 retrouvées) entre autresdélits. . .

Très attachée à sa mission de préven-tion de protection et de répression, lagendarmerie au cours de ses dif-férentes patrouil les nocturnes a portésecours à une douzaine de personnespour divers motifs (panne mécanique,tentative d’agressionK)

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CATASTROPHES ECOLOGIQUES EN 2011La commune de Kédougou a enregistré cette an­née encore d’importantes quantités d’eau qui ontfait déborder le vaseA Kédougou le bilan est lourd, plusieurs champset maisons envahis ont été envahis par la cruedu fleuve Gambie.Tout a débuté le dimanche 21 Aout 2011 quandune importante quantité de pluie s’est abattuesur la commune de Kédougou. Toute la journée,la plupart des habitants sont restés barricadéschez eux. Dans la rue, seuls quelques rares indi­vidus vaquaient à leurs occupations sous lapluie qui n’a pas encore dit son dernier mot.Dufait de l’effet cumulatif des pluies, le lundi 22Aout 2011, les habitants des zones périphé­riques situées sur les abords du fleuve Gambiese sont réveillés les pieds dans l’eau.Leur sur­prise a été d’ autant plus grande qu’ils ont remar­qué que le fleuve Gambie a commencé sa cruehabituelle.Les mêmes causes produisant tou­jours les mêmes effets :plusieurs champs mai­sons ont été envahis, une bonne dizained’habitants délogés

.Ailleurs dans la communauté rurale de MadinaBaffé dans le département de Saraya c’est lameme catastrophe . Boféto un village situé à en­viron 120km de Kédougou, a subi en Les faits sesont déroulés dans la deuxième quinzaine dumois d’aout quand la pluviométrie enregistréedans la zone a atteint la barre des 268mm. Celaa entrainé la crue du fleuve Falémé et de ses dif­férents bras dont le Koyla entrainant des inonda­tions. Les dégâts matériels sont importants,beaucoup de champs ont été envahis, et unevingtaine de cases se sont effondrées laissantdans le désarroi une trentaine de sinistrés.Lekoyla, bras de la Falémé qui se situe juste à l’ent­rée du village de Boféto a isolé Boféto du reste

de la communauté rurale de Madina Baffé.L’inspection régionale des eaux et forets de Ké­dougou a saisi une importante quantité deviande boucanée. Trois des braconniers ont étéarrêtés à Sanéla un village situé à environ unedizaine de kilomètres de Saraya dans la zoned’intérêt cynégétique de la Falémé.

cargaison de viande boucanée saisieLe chef de bande est en cavale.Les deux hommes et une femme qui depuis plu­sieurs mois, s’adonnaient au braconnage dansla zone cynégétique de la Falémé prés de sané­la ont été finalement arrêtés le jeudi 12 mai2011 avec environ 2,5 tonnes de viande bouca­née de phacochère et de singe .Ils ont été ap­préhendés avec des coupe­coupe et un fusil defabrication artisanale et mis en garde à vueavant d’être fixés sur leur sort après leur pas­sage devant le président du tribunal.

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La célèbre pêche collective à la mare Dalaba,une pratique ancestrale liée à l’histoire de Ké­dougou « terre des Hommes »perd d’année enannée de son sens. La mare le dalaba ,un sym­bole en péril..Autrefois, le Dalaba était une mare célèbre ettrès poissonneuse qui faisait la fierté des habi­tants de Kédougou (Terre des Hommes).Cette célébrité, elle la doit au fleuve Gambie si­tuée à quelques encablures de là et qui l’ap­provisionne en poissons en période de crue. Ala décrue, les populations de Kédougou, sesont organisées de telle sorte que chaque habi­tant puisse bénéficier des poissons restés em­prisonnés dans la mare.Personne n’osait s’aventurer à pêcher indivi­duellement les poissons de la mare Dalabaavant la date de la pêche collective dont l’or­ganisation et la réglementation étaient confiéesaux familles Sylla et Sidibé.

Cependant, les temps sont révolus, le rituel etl’ambiance qui entouraient cette activité écono­

mique perd chaque année de son sens.Les pratiques mystiques qui entouraient l’or­ganisation du « xoomoo » ont disparu, il n’y aplus de surveillance de cette mare collective,des pêcheurs individuels viennent toutes lesnuits y pêcher sans se faire de soucis…« le fleuve n’est plus poissonneux, il ne pleutplus assez… ,la chaine de reproduction n’estplus assurée puisque même les petits poissonssont remontés par les pêcheurs qui ont des fi­lets à petites mailles ,les interdits d’hier sontbravés aujourd’hui… » .

La famille Ba écarte toute idée de repos biolo­gique pour la mare le Dalaba.La question de la gestion des feux de brousseet de la transhumance reste encore suspendueà toutes les lèvres sans solution.Malgré les nombreuses campagnes de sensibi­lisation, des individus malintentionnés ontcontinué en 2011 à agir de façon incivique surl’environnement.Cela s’est traduit par une pyromanie notoire etun abattage clandestin parfois sans intérêt dedifférentes espèces.

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EEnnsseeiiggnneemmeenntt tteecchhnniiqquuee eett FFoorrmmaattiioonn pprrooffees­s­ssiioonnnneelllleeDiverses sessions de formations ont été organi­sées dans ce secteur qui a connu une légèreaugmentation des effectifs.Pour l’enseignementtechnique, les effectifs sont passés de 430 en2010 à 461 en 2011. Au niveau de la formationprofessionnelle de 172 à 222.Ainsi au niveaude l’enseignement technique le taux d’admis­sion au Bac G est passé de 50,11% en 2010, à40,47 % soit une baisse de 9,6 points. Au bacT1 de 27,27% en 2010, le taux d’admission aévolué à 33,33 % soit une hausse de 6points.En série T2 de 25% en 2010, le tauxd’admission a connu une forte hausse de 37,9points pour un pourcentage de 62,96% en2011.Série S3 de 35,25% en 2010 le taux d’ad­mission au baccalauréat est passé à 38 ,46%soit une hausse de 3,2 points.FFoorrmmaattiioonn pprrooffeessssiioonnnneellllee..Au niveau de la formation professionnelle en2011, les résultats du BTS électromécanique se

sont maintenus à 100% comme en 2010.Au BEP électrotechnique de 100% en 2010, lesrésultats sont passés à 83,33% soit une baissede 16,6 points.Au BEP mécanique générale de 100% en2010, les résultats sont descendus à 64,28%soit une baisse de 35 ,7%.Au CAP électricité en 2011, le taux de réussiteest de 81,81% et 100% à l’Unité d’Apprentis­sage et de Production (UAP). Seuls les taux deréussite au BEP Comptabilité sont restés trèsfaibles.

SECTEUR DE L'EDUCATION EN 2011De façon globale, l’année scolaire 2010­2011 aconnu des perturbations. Les causes principalesde ces perturbations ont eu pour nomsl’absence et l’amélioration des conditionsd’études pour les lycéens et collégiens.Les sempiternels retards des salaires, les re­tards dans le paiement des indemnités de dépla­cements, de classes spéciales et surtout le nonrespect des accords que l’Etat a signé avec lessyndicats ont poussé les corps émergents àmanifester leur colère.Ces perturbations permanentes ont beaucoup in­flué sur les résultats scolaires des élèves.

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EEnnsseeiiggnneemmeenntt ggéénnéérraall

Au cours de l’année scolaire 2010­2011, l’Etat duSénégal et les différents partenaires au dévelop­pement ont consenti des efforts considérablesdans le système éducatif.L’Etat du Sénégal, à tra­vers son Budget Consolidé d’Investissement(BCI) 2008 et des partenaires comme le Pro­gramme National de Développement Lo­cal(PNDL), la compagnie minière Mdl /Sgo,l’entreprise Arezki des ong Caritas,WorldVision,Aide et action entre autres ont amélioréles conditions de travail des élèves à travers laconstruction ou la réhabilitation d’ouvrages sco­laires.

De nouvelles créations ont allongé la liste des in­frastructures scolaires existant dans la région deKédougou. Ainsi une école préscolaire publique20 écoles préscolaires préparatoires ont étécréées et 14 nouvelles écoles à l’élémen­taire.Dans le moyen, Ninéfécha, Ibel, Sainsou­tou, Ebarak et Dakatély ont vu naitre leurscollèges de proximité. Salémata s’est doté d’unsecond cycle d’enseignement secondaire géné­ral.Sur un total de 52 projets déposés, 26 projetsd’écoles ont été financés.Toutes ces réalisationsont apporté un plus dans le système éducatif auniveau de la région de Kédougou. Au présco­laire, le taux brut de préscolarisation est passé

de 6,41% en 2010 à 7,20% en 2011. A l’élémen­taire, en 2011, le taux brut de scolarisation(TBS)a stagné à 109,3% comme en 2010.Au niveau de l’enseignement Moyen général leTBS est passé de 34,2% en 2010 à 40,16% en2011. Et de 2,01% en 2010 il a évolué à 6,90%en 2011 au secondaire enseignement général.RReeccrruutteemmeenntt aauu CCIIL’objectif planifié de recruter 7050 enfants dont3550 filles a été dépassé. Au total 7727 enfantsont été recrutés dont 3777 filles.RReennddeemmeenntt iinntteerrnneeLe taux d’achèvement est passé de 46,8% en2010 à 60,3% en 2011 soit une hausse de 13,5points. Le taux de redoublement a connu unebaisse de 0,3 point en passant de 3,1% en 2010à 2,8% en 2011.EExxaammeennss ssccoollaaiirreess eett EExxaammeennss pprrooffeessssiioonnnneellssAu Certificat de Fin d’Etudes Elémen­taires(CFEE), l’Inspection Départementale del’Education de Salémata s’est classée premièreau niveau national tandis que celle de Sarayas’est contentée de la seconde place. Ainsi de32,9 % en 2010, à Kédougou, le taux de réussiteau CFEE a atteint un taux de 92% soit un bondde 59,1points.A l’entrée en sixième, le taux deréussite a évolué de 61% en 2010 à 91,2% en2011.Aux examens professionnels, le taux deréalisation pour le CAP et le CEAP option fran­çaise est passé de 96 ,7% en 2010 à 93,8% en2011 .Le taux de réalisation du CEAP optionarabe est resté à son maximum de 100%. En cequi concerne l’encadrement pédagogique, lestaux de réalisation des animations pédago­giques programmées se sont hissés respective­ment à des taux de 93,8% pour l’optionfrançaise et 100% pour l’option arabe.Les résul­tats du Brevet de Fin d’Etudes Moyennes(BFEM) et du Baccalauréat général ont connuune tendance baissière en 2011.De 60,7% en 2010 le taux de réussite au BFEMest passé à 46,4% en 2011 .Au bac général, de 62,2%, le taux de réussiteest passé à 34 ,4% en 2011.

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HOMMAGE A L'INSPECTEUR ALIOU SYLLAttéémmooiiggnnaaggeess ddee sseess ccoollllèègguueessIInnssppeecctteeuurr IIbbrraahhiimmaa SSoorryy DDaannffaakkhhaa"J’ai eu à travailler pendant neuf ans avecl’inspecteur Sylla.Pendant tout ce temps ce quej’ai découvert chez inspecteur Sylla c’est quec’était un homme généreux qui savait partageret qui aimait partager .Inspecteur Sylla était unHomme qui aimait l’école qui aimait laconnaissance et qui aimait le savoir. C’étaitquelqu’un qui était dévoué pour l’administrationdévoué pour son service, même aux heures oùchacun était chez soi inspecteur Sylla étaittoujours dans son bureau. Il travaillait en dehorsdes heures normales. C’était un homme pieux,un homme social.On ne peut pas épuiser la listedes qualités de l’inspecteur Sylla. C’était unhomme exceptionnel avec des qualitésexceptionnelles. La présence de tout ce beaumonde réuni ici témoigne de la qualité del’Homme..."LL’’iinnssppeecctteeuurr AAlliioouu SSyyllllaa ss’’eesstt ddee ssoonn vviivvaanntt bbaattttuuppoouurr mmaaiinntteenniirr hhaauutt llee ffllaammbbeeaauu ddee ll’’iinnttééggrraattiioonnssoouuss­­rrééggiioonnaallee àà ttrraavveerrss llaa ttrriippaarrttiittee àà ll’’ooccccaassiioonnddee ssoonn iinnhhuummaattiioonn uunnee ddééllééggaattiioonn ddee llaa ttrriippaarrttiitteeaa ffaaiitt llee ddééppllaacceemmeennttAbdou Karim Bakhaga est réprésentant de ladélégation de Maali(Guinée Conakry) et deKéniéba(Mali)"Le temps est long, les hommes sont pressés,chaque chose a son temps, le temps de cematin (28 Novembre 2011) est mauvais il esttrès mauvais lorsqu’on perd un homme, un frère,un maitre d’école de la dimension del’inspecteur Aliou Sylla, on a le cœur serré, trèsserré impuissant parce que c’est la volontédivine.Nous voulons témoigner pour la rigueurde l’Homme, la passivité de l’Homme, lapatience de l’Homme, pour l’amour qu ’il a pourles autres et pour lui­même pour les siens poursa nation.Je confesse lorsque nous avions eu leredoutable privilège d’accompagner le députémaire Mamba Guirassy pour le voyage inauguralde la route Kédougou­Saraya avec un bond àSamécouta .Quand Fily Sadiakhou lui a dit:"c’est une révolution aujourd’hui" L'illustre députémaire a répliqué en partie : « la véritablerévolution celle que je souhaite c’est larévolution de mon école, l’école de mon

département et pour cette école je voudrai avoirun Homme aux bras d’ acier dans un gant develours… » Nous l’avons trouvé en Aliou Syllaun Homme modeste mais rigoureux, rigueurpour lui­même, rigueur dans le travail, rigueurpour la chose bien faite."Les qualités de l’Homme Aliou Sylla dans la viesocialePPaappee cciissssookkhhoo ( le cœur meurtri, la voie à peineaudible ,de grosses gouttes de larmes coulantsur le visage);C'est Dieu le tout puissant qui estcapable d’un pareil geste… Aliou a été uneaiguille qui ne faisait que coudre des relationsentre les différentes familles.Il a beaucoupœuvré pour l’éradication de la pauvreté dans larégion de Kédougou. Il n’a jamais fait dedistinctions entre les différentes ethnies. AliouSylla a été un grand fromager."Aliou Sylla est parti mais son ombre planera àjamais sur le système éducatif au niveau de larégion de Kédougou.Inspecteur Aliou Sylla,votre vie nous servirad'exemple pour développer la région deKédougou. Reposez en paix.

Inspecteur Aliou sylla à l'occasion des journéesculturelles du collège de Samécouta;Samécouta,son village natal qu'il a chéri jusqu'àson dernier souffle.

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aérodrome de Kédougou ,accueil du ministre de l 'Education Kalidou Dial lo

Crd spécial rentrée201 0,Décoration de l 'inspecteur Aliou Sylla

Tournée dans les écoles(rentrée des classes 2011 -2011 )

Ecole Bakary Dansokho Ecole Gomba 2

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Kédougou : La naissance du tout pre-mier nouveau né du nouvel an fêtéeUn jol i bébé de sexe féminin né à mi-nuit 1 mn a fait jubi ler le personnel ducentre de santé de Kédougou honorantainsi le vi l lage de Hamady Héry dans lacommunauté rurale de Bandafassi.

A Kédougou, le passage à 201 2 s’estdéroulé dans la joie avec la naissancedu premier bébé de l’année. La nais-sance de ce premier bébé de l’annéeétait attendue depuis for longtemps.Après avoir servi pendant plus d’une di-zaine d’années comme agent commu-nautaire au centre de santé deKédougou Fanta Kéita avait toujours rê-vé de ce moment.« Ah quel soulage-ment ! ! ! Ce matin en quittant la maisonj’avais promis aux membres de ma fa-mil le que cette fois-ci sera la bonne,que nous accueil lerons le premier bé-bé de l’année. Et Dieu merci K le bébéest là, une fi l leK ».Très satisfaite d’avoir obtenu ce « ca-deau du ciel »longtemps souhaité, MmeSylla née Diénaba Dial lo , la maitressesage-femme n’en dira pas moins : « I ls’agit d’un bébé de sexe féminin né à00h 01 minute et pesant 2,6 kg. Sesparents sont originaires de Hamady-Hé-ry, un vil lage de la communauté ruralede Bandafassi. Sa maman était en tra-vail depuis cinq jours. C’est à la suitede son évacuation vers le centre de san-té de Kédougou qu’el le a pu finalementdonner naissance au premier bébé del’annéeK ».Ce bébé fait aujourd’hui lafierté de toute la région de Kédougou.Dés l’annonce de cette bonne nouvelle,tout le reste de l’équipe cadre ducentre de santé de Kédougou a jubilé.

«Aujourd’hui je suis très content carKédougou a eu le premier bébé de l’an-née , i l est né en très bonne forme, lepoids de naissance est normalK » alaissé entendre le Docteur Cheikh Saa-dibou Senghor Médecin-chef du districtsanitaire de Kédougou. I l reviendra à lacharge pour préciser Au niveau ducentre de santé de Kédougou au-jourd’hui toutes les conditions sontréunies pour permettre aux femmesd’accoucher dans les conditions re-quises. I l n’y a pas meil leure chosepour une femme que cela» Le person-nel du centre de santé a offert diverscadeaux aux parents du premier nou-veau-né du nouvel an 2011 .

Cette cérémonie de remise de cadeauxa été retransmise en direct sur lesondes de la radio communautaire deKédougou.« C’est un geste purement naturel, unemaman qui donne la vie c’est normalque nous lui venons en aide avec lesoutien de Bassari Ressources en of-frant à l ’heureuse maman quelques ca-deaux en espérant que l’enfant vagrandir dans d’excellentes conditions etque sa maman reviendra pour lesvaccinations et autres. Nous invitonspar la même occasion les autresfemmes à fréquenter les centres desantéK»a précisé Aliou Sylla présidentdu comité de santé.L’éternel message aux femmes reste lerespect des consultations prénatalespar l ’arrêt des accouchements à domi-ci le.Adama Diaby