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- sier: Le bénévolat valorisé Septembre-octobre 2010 / N° 5 Autigny Corserey Cottens La Brillaz Matran Neyruz Ponthaux Prez-vers- Noréaz paroisses vivantes Journal de l’Unité pastorale www.upnotredamedelabrillaz.ch Longeborgne, vous connaissez ? Entrée du monastère pp. 7, 13 Sainte Apolline, Posieux, Posat, Autigny… des étapes sur le Chemin de Saint-Jacques p. 12 Créer des ponts… A. Ryser Cl. Didierlaurent

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Paroisses vivantes

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Page 1: 2010-sept-oct

D o s - sier: Le bénévolat valorisé

Septembre-octobre 2010 / N° 5

AutignyCorsereyCottensLa BrillazMatranNeyruzPonthauxPrez-vers- Noréaz

paroisses vivantesJournal de l ’Unité pastoralewww.upnotredamedelabri l la z.ch

Longeborgne,vous connaissez ?Entrée du monastèrepp. 7, 13

Sainte Apolline, Posieux, Posat, Autigny…des étapes sur le Chemin de Saint-Jacquesp. 12

Créer des ponts…

A. R

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2 Paroisses vivantes septembre-octobre 2010

Osons l’aventure !

2 Edito

8 Génération

9 Vie en Eglise

14 Formation

12 Société / Actualité

13 Société / Actualité

edito

sommaire

Editeur:Saint-Augustin SA1890 Saint-MauriceDirectrice générale: Dominique-Anne PuenzieuxRédaction en chefDominique-Anne PuenzieuxSecrétariat tél. 024 486 05 25fax 024 486 05 [email protected]

Rédacteur responsable: André Ryser 1747 Corserey

Equipe de rédaction: AUTIGNYMichel PasquierCORSEREYNicolas VuarnozCOTTENSAntoinette MeyerLA BRILLAZJean-François DeléavalMATRANLaurent DessibourgNEYRUZDenise RossierPONTHAUXClaude DidierlaurentPREZ-VERS-NOREAZPhilippe Guisolan EQUIPE D’ANIMATIONBernard Rey-MermetSECRETARIAT UPFabienne Mollard Maquette:Anne Maibach

Photo de couverture:Parc national de Dartmoor, GBAndré Ryser

La solitude,c’est la personne qui se désagrège

faute de pouvoir s’exprimer…

Aller de l’avant, créer des ponts, les formules ne manquent pas pour nous ouvrir à cette année pastorale, une Année sainte consacrée

à saint Jacques de Compostelle. Le mot chemin est peut-être sous-entendu, mais le déplacement est bien réel ! Rien de bien nouveau, puisque la vocation de tout chrétien est d’être pèlerin, à l’exemple d’Abraham invité par le Seigneur à quitter son pays.

Se mettre en route, c’est changer de regard…Ainsi, en ce début septembre, nous faisons nos premiers pas en compagnie de l’abbé Guy Jeanmonod, dont les tâches sont diverses. Il est à la fois cette courroie de transmission qui assure, à sa mesure, la cohésion entre les communautés de notre UP, et ce trait d’union entre les personnes au sein d’une même communauté. Sa présence nous soutient dans l’approfondissement de notre foi en Christ. Nous l’en remercions et le saluons cordialement.Durant ces prochains mois, nous cheminons également avec le Père Jean-Robert qui occupe la place laissée vacante par le Père Modeste durant son temps sabbatique de formation.

C’est faire connaissance, se faire des connaissancesLargement ouvert sur ce qui se passe ici et plus loin, le Journal de l’Unité pastorale brosse un tableau assez complet de l’activité déployée en UP, à commencer par l’activité catéchétique, le contenu des leçons ainsi que la réaction de jeunes, et bien sûr la parole laissée aux catéchistes qui ne manquent pas d’exprimer leur reconnaissance aux paroisses qui leur ont permis de se retrouver en terres valaisan-nes. Puis c’est le souvenir des jeunes qui ont approfondi leur temps de préparation à la confirmation par un pèlerinage à Taizé.Sans parler de la vie de nos communautés. Mais pourquoi ne pas aussi prolonger ou provoquer ces lieux de ren-contre au sein de notre UP, comme le sont les messes du 15 août à la chapelle de La Brillaz et autres invitations proposées par des parois-ses ou groupements ?

La vie, c’est la rela-tion !Traduit par un simple signe de la main, au soir d’un long pèle-rinage intérieur, en boucle – et jamais exprimé par des mots – ou au terme d’une journée de marche harassante sous un soleil de plomb si ce

n’est une pluie diluvienne, tout havre de paix est un bonheur pour le pèlerin. Ainsi, nous apprenons ou réapprenons que Autigny est un relais sur la route de Saint-Jacques. Une hospitalité particulière certes, mais que nous pouvons partager avec l’Afrique en marche, dossier de Missio, ou « Avec notre voisin musulman », comme le sug-gère le dossier central.

Bonne route à chacun !

Autigny Cottens Neyruz Matran La Brillaz Corserey Ponthaux Prez-vers-Noréaz

20 Méditation

6 Unité pastorale

3 Portrait

4 Portrait

15 Dans18 nos paroisses

7 Société / Actualité

10-11 DossIer

19 Horaire des messes

5 Vie en Eglise

André Ryser

« Créer des espaces de rencontre… »

A. R

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portrait

Paroisses vivantes septembre-octobre 2010 3

Abbé Guy Jeanmonod

« Une vie à tire-d’aile »

Passer d’une vie trépidante de steward d’une compagnie aé -

rienne à la vie de prêtre est un chemi-nement plutôt insolite. J’aimais énor-mément mon travail, le contact, mais surtout toute cette diversité dans les rencontres avec ces hommes et ces femmes de tant de races et langues et cultures différentes.Je suis issu d’une famille vaudoise pro-testante par mon père et fribougeoise catholique par ma mère. Et c’est ainsi que j’ai suivi un catéchisme protes-tant, Bible en main.Je me suis très tôt intéressé à la spiri-tualité; j’ai lu plusieurs ouvrages sur le bouddhisme, l’ésotérisme. Mais j’ai découvert qu’il n’y a rien de tel que le christianisme, car il s’enracine dans l’être et dans le faire, pour un devenir. Je deviens alors l’artisan de ma vie. Je suis l’auteur de ma vie. La Parole de Dieu éclaire toute la dimension de l’homme, et cela malgré son péché.

Comment ai-je passé d’une vie à l’autre ? Sur le plan privé et professionnel : j’étais comme assis entre deux chai-ses, je ne m’engageais pas.Tout a commencé sur un vol. Parmi les passagers, un jour, un moine en bure m’a parlé de retraites dans des monas-tères. « Côté cœur c’était un peu la galère, côté boulot, ma valise était ma

meilleure amie. » Après une retraite au monastère de Hauterive, dans le si - lence, sans journaux, sans TV, sans radio, j’ai découvert une chose essen-tielle à ma vie: le moment présent. Là-bas une minute est une minute, une heure est une heure. La réalité à vivre est là dans le présent, et non pas hier ou demain. Alors comme dit l’écri-ture : « Il y eut un soir, il eut un matin », quelque chose avait changé.

Aujourd’hui, je crois qu’il y a eu un appel Quelqu’un me disait « vas-y », et j’ai dit « me voici ». Je suis profondément convaincu que l’aventure humaine est une aventure spirituelle. Pour moi, un vrai homme est un fils de Dieu et une vraie femme, une fille de Dieu. Mais passer par une crise, comme je l’ai fait n’est pas obli-gatoire, mais ne pas y passer n’est pas une supériorité. L’essentiel est de faire ce passage, vers le Christ et d’ac-cueillir ce don Dieu, l’Esprit qui fait de moi un fils.On peut passer trois années avec Jésus comme les apôtres, on peut lire des tas de livres, on peut lire des bibliothè-ques, je peux même étudier la Bible; mais si je n’ai pas l’Esprit Saint, je n’en-trerai pas dans le mystère de Dieu.

Elevons nos cœurs…Cet Esprit a renouvelé de l’intérieur les apôtres, il les a revêtus d’une force, leur a donné l’audace d’annoncer sans peur ce Christ mort et ressuscité. Libérés de toute peur, ils parlent avec assurance. Rien ne pouvait les arrê-ter. A la Pentecôte ils partent sur les chemins.Voilà ce qui me passionne! Alors soyons ensemble remplis d’enthou-siasme, car « enthousiaste » veut dire « qui porte Dieu en soi ».

Bonne rentrée, je me réjouis !

Invitation à chacune et chacun

La messe d’accueil de M. l’abbé Guy Jeanmonod,

aura lieu le 3 octobre, à 9h30 en l’Eglise, à Matran,

animation par la fanfare l’Avenir d’Avry, apéritif.

A. B

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Parole tenue !

4 Paroisses vivantes septembre-octobre 2010

Propos recueillis par André Ryser

« Non ! Non ! Je ne vous laisserai pas orphelins… Les laïcs qui composent le Conseil pastoral de l’UP

n’auront pas de charges particulières durant cette vacance.»

Père Modeste, Paroisses Vivantes de l’été.

portrait

Aussi, au nom de l’Equipe pastorale et au nom des communautés de

l’UP, nous saluons cordialement l’ab-bé Jean-Robert Mifuku, avec qui nous cheminons d’août à décembre 2010. Témoin de cette « Afrique en marche » – thème de la campagne Missio de cette année – donc trait d’union entre l’Afrique et l’Europe, via la Belgique, l’Abbé apporte une touche supplémen-taire concrète à cette universalité de l’Eglise, proclamée chaque dimanche.

Quelques jalons du parcours de vie de l’AbbéPrêtre depuis 1983, l’abbé Jean-Robert a été ordonné au Congo, dans le dio-cèse de Kenge, province ecclésiasti-que de Kinshasa, à l’ouest du pays. Peu après les débuts de son ministère

sacerdotal, il a été appelé à poursuivre des études de théologie et de droit canonique, à Bruxelles.Actuellement, dans le diocèse de Malines-Bruxelles, il assume en co- responsabilité, un ministère dans une UP à Anderlecht. Parallèlement à son activité pastorale paroissiale, il est membre de l’aumônerie catholique à l’hôpital Erasme, dans lequel il as -sure une présence d’Eglise auprès des malades et du personnel.

Tisser des liens entre communautésPour moi, cette expérience dans l’UP Notre-Dame de la Brillaz est une occa-sion de tisser des liens entre les com-munautés d’ici et d’ailleurs. Je suis sûr que cette expérience me sera très pro-fitable à mon retour au pays. En effet, à

Anderlecht, notre UP est composée de trois communautés, une église mère et deux autres plus modernes. Mais des incompréhensions et replis sur soi existent entre les communautés. Il est difficile de célébrer ensemble, difficile de tenter des rapprochements par des sorties communes. La brève expérience qu’il m’a été donné de faire l’été dernier, dans votre UP, m’a permis de toucher du doigt l’orga-nisation mise en place tant au niveau pastoral qu’au niveau du secrétariat. J’ai le sentiment que les gens ici ont accepté ce « vivre ensemble » en Unité pastorale de manière positive, pas évi-dente au départ. Aussi je me réjouis du fond du cœur de pouvoir vivre cette expérience dans un tout autre cadre que celui dans lequel j’évolue habituellement et de pouvoir collaborer à la pastorale que vous développez ici. Je m’intéresse à voir comment les célébrations litur-giques se passent dans les différen-tes communautés, parce que chaque communauté a ses petites particulari-tés dont il faut tenir compte.

Comment entrevoyez-vous votre ministère durant cette transition ?C’est à nous tous, ministres ordon-nés et non ordonnés (laïcs), de créer ensemble des liens qui permettent de vivre, de faire Eglise avec les com-munautés. Il nous importe de tenir compte de la sève qui vient des com-munautés, elle oriente notre manière de nous poser. La parole de Dieu nous invite à voir les choses en réciprocité, donc à donner et à recevoir. Chapelle Notre-Dame de la Brillaz, 15 août 2009

Soyez le bienvenu dans notre Unité pastorale, Père Jean-Robert,créons des ponts qui nous permettent de nous enrichir mutuellement !

A. R

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Ce fut une expérience riche de nouveaux liens et de rires partagés. Le tout dans la bonne humeur et un peu expo-

sé aux caprices de dame météo. Pour vous faire une idée de notre périple, voici quelques extraits choisis et concoctés par les jeunes qui reflètent fidèlement l’ambiance de ces jours passés au sein de la communauté de Taizé.Les Jeunes ont complété le début de cette phrase : « Pour vous, Taizé c’est… »

Pour moi, Taizé c’est :Juste extraordinaire, je ne m’attendais vraiment pas à ça. C’est une expérience de vie très belle et ce n’est pas la même vie, nous sommes coupés du reste du monde. Nous avons fait de magnifiques rencontres. Les moments de prières étaient tellement différents d’ici que j’ai appris à aimer la messe. Nous avons beaucoup ri et nous nous som-mes bien amusés. Si je pouvais y retourner, je le ferais tout de suite. Mélissa Clément

Incroyable, car il y a plein de gens et tout le monde est gen-til avec tout le monde. On vit simplement mais bien.

Nicolas Limat

La vie en communauté et en toute simplicité. Chacun, cha-cune prend le temps et se laisse aller à son propre rythme. Les célébrations sont plus vivantes avec tous ces chants répétitifs. Baptiste Robatel

Une expérience nouvelle et régime collectif. Quentin Goumaz

Un moment inoubliable de partage et de rencontre. Vraiment, ça a été un super moment et je conseille à cha-cun d’y aller s’il en a l’occasion. J’y ai appris à regarder d’un autre œil et à voir la religion sous un autre angle. Pour la première fois de ma vie, j’ai apprécié les messes. Il y en avait 3 par jour, mais des très courtes donc ça passait. Le plus impressionnant, c’est les 10 minutes de silence où en fermant les yeux, on pourrait se croire seul. Et pourtant, il y a plus de 5000 personnes autour de nous.

Les souvenirs que je garderai seront certainement les mélodies des chansons que nous chantions, l’accent des Marseillais, le goût infect de la nourriture et... les « free hugs ». Au passage, il faut dire que Taizé, c’est surtout le plaisir des yeux... Ceux qui y sont déjà allés me compren-dront ! Lou Coquoz

Revenir avec de nouveaux amis venant des quatre coins de l’Europe, enchantée et affamée. Cette expérience m’a fait apprécier les choses simples comme un bon repas, du temps libre pour se recueillir.Les cérémonies composées de chants et de temps de silence m’ont appris une autre façon de prier et de me recueillir. Les Frères ont une autre conception de la messe et de l’Eglise chrétienne ce qui me plaît.P.-S. Un petit conseil pour les futurs Taizéiens, prenez des réserves de nourriture ! Salomé Coquoz

Un voyage fantastique. Voir des milliers de jeunes vivre ainsi en communauté… Incroyable! Un des aspects que j’ai le plus apprécié là-bas, ce sont les moments de silence: pendant 10 minutes, tout le monde se tait et on en profite pour méditer, ou encore pour dormir lorsque la nuit a été courte; j’espère vivement pouvoir y retourner, et j’espère que d’ici là la qualité de la nourriture s’améliorera !

Mathieu Fasel

Une super ambiance, de nouvelles rencontres, de bons moments passés ensemble, le beau temps (enfin pres-que)... Qu’est-ce qu’on demande de plus ? C’est sûr : on y retournera. Camille Macherel

5Paroisses vivantesseptembre-octobre 2010

Quatre jours inoubliablesDans le cadre du parcours de confirmation 2010, les jeunes et nous, animateurs/trices de la paroisse de Prez/Noréaz, avons

organisé une retraite à Taizé durant les jours de l’Ascension.

Les animateurs : Georgette Robatel, Christel Clément, Jacqueline Macherel, Jean-Bernard Coquoz, Pierre-François Fasel

Vieen eglise

Fr. F

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6 Paroisses vivantes septembre-octobre 2010

Cinquante minutes hebdomadaires de catéchèse,

mais que font-ils ? Sous forme de Bilan de leur année de caté, les enfants de 1re à 6e primaire

des classes de l’Unité pastorale ont répondu aux questions : Qu’as-tu appris au caté, qu’est-ce que ça change dans ta vie et qu’est-ce qui t’a

marqué ? Même en vrac, leurs réponses laissent présager avec optimisme ce que sera l’année catéchétique 2010-2011. Nous les en remercions vivement ainsi que leurs catéchistes d’avoir pris le temps de répondre à ces questions.

Propos recueillis par Aline Hirt

Unitépastorale

Dans l’Ancien Testament Le film sur Moïse qui nous a très bien expliqué sa vie ; le passage de la Mer Rouge; l’arche d’alliance; l’histoire de la veuve de Sarepta, qui a donné tout son argent ; l’histoire de Jonas; l’eau du rocher.

Dans le Nouveau TestamentJésus : son histoire, ses miracles : la multiplication des pains et des pois-sons ; où il est né, sa vie, le lavement des pieds ; comment c’était au temps de Jésus ; la crucifixion de Jésus car il a encore demandé à son Père de leur pardonner ; les noces de Cana ; le fils prodigue, la brebis ; Jésus, mort et ressuscité pour nous sauver ; Il nous a aimés malgré nos fautes ; le jardin des Oliviers, son chemin de croix ; l’aveu-gle Bartimée ; le partage du pain et du vin ; la vidéo sur Marie ; quand Jésus est resté au temple.Autour de la religion, de la prière, de la foiLe caté nous donne plus envie de connaître Jésus, Dieu ; on croit plus en lui ; on se rapproche de Jésus et de Dieu ; l’existence de Dieu, de Jésus, de Marie ; la Parole de Dieu ; comment le monde est fait ; aimer ma religion, vivre dans l’amour que Dieu nous donne ; aimer Dieu, Jésus, mes camara-

des, ma famille, mes parents ; penser à ma grand-maman ; Jésus nous donne l’amitié.Les fêtes, et leur signification par rap-port à Jésus ; la Semaine sainte ; la Première Communion ; la messe des Rameaux à laquelle nous avons parti-cipé ; la vie des chrétiens ; lire et com-prendre la Bible.Je me sens plus près de Dieu ; j’ai appris à Lui parler ; le caté change nos idées sur la religion, nos pensées ; je vis mieux et autrement les sacrements, spécialement celui de la Réconcilia-tion vécu avec la classe. C’est toujours la fête, et on se sent léger ; j’aime mieux aller à la messe et prier; aller à l’église; Dieu existe ; partager des moments avec Jésus ; à prier le Notre Père ; à vivre dans la foi ; la prière de l’angélus ; à communiquer avec Dieu, avec Jésus et avec les autres ; à ren-contrer Dieu dans le silence ; que Jésus reviendra sur terre, que Dieu aide tout le monde ; une parole m’a fait du bien : « N’ayez pas peur. »Des expériences de viePardonner ; partager ; écouter ; vivre dans la joie ; profiter de chaque ins-tant de notre vie ; prendre la vie du bon côté ; se sentir mieux avec les autres ; être toujours meilleur ; par-ler de l’amour et de l’amitié ; aimer son prochain ; le caté m’aide à mieux partager, avoir plus d’amitié, plus de respect ; il change ma manière de par-ler ; être joyeux ; être plus gentil avec les autres ; aider; ma façon de voir, de vivre les moments et les étapes de la vie ; plus ouvrir mon cœur ; je vois plus clair dans ma vie ; quand mes frères se bagarrent, je pense au caté pour ne pas crier avec eux, ma colère diminue ; j’ai envie de partager ce que je ressens

dans mon cœur ; semer de la joie ; coo-pérer avec les copains dans les jeux ; ça fait du bien de parler de Jésus, je suis fier d’être son ami ; d’avoir reçu le pardon ; de l’amour ; la solidarité et la générosité ; ça nous fait croire en nous ; ça donne le moral ; ça change de l’école ; ça fait du bien dans le cœur de savoir qu’il nous aime et qu’il est notre ami ; ça me réconforte ; le témoignage de ma catéchiste nous fait envie de croire.Des activités plus concrètesComment chercher dans la Bible ; je deviens plus habile ; le théâtre autour de la naissance de Jésus que nous avons joué à Noël ; Jésus qui entre à Jérusalem, avec les jeux de rôle ; le conte du « Garçon qui voyait gris » ; les chansons ; le partage de petites gâteries à Noël, à Pâques ; les brico-lages : mains, tournesols ; la fabrica-tion du pain au four; la plantation des haricots ; les t-shirts avec notre photo pour la messe des Rameaux ; au caté-chisme ; le temps de la leçon passe très vite.L’ouverture au mondeL’Action de Carême ; danser et man-ger comme des Haïtiens ; les brace-lets pour le Sénégal qui ont permis le partage, et aussi la découverte d’une autre façon de vivre… par la vidéo ; les drames qui se passent dans d’autres pays ; aider Haïti, parce que nous on a des maisons et pas eux ; ils ont vécu des tremblements de terre ; Missio et les produits équitables.Mais aussiAucune idée, rien ; le caté ne change pas grand-chose dans ma vie.

«En route vers la chapelle de la Brillaz»

A. H

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C’est un samedi! Le 19 juin à 8h ! Avec le soleil et la bonne humeur

dans le cœur, voilà que le car emmène les catéchistes de l’UP en promenade dans le beau Valais ! Destination : l’ermitage de Longe-borgne.L’abbé Alain confie cette journée à celui qui nous rassemble tant de fois.

Puis chacun, chacune bavarde allè-grement de tout, de rien, de caté, du monde, de la famille, des enfants, de soi…Arrivés sous un ciel bas, à Bramois, le car nous dépose. Nous empruntons alors le chemin puis le sentier qui serpente dans le vallon pour nous conduire à la Vierge de Compassion.L’abbé Alain et le Conseil de catéchèse nous convient à la messe célébrée dans la première chapelle de l’ermi-tage. C’est le moment de se retrou-ver et de vivre un « cœur à cœur » avec le Christ et de jeter un regard de reconnaissance sur l’année écoulée. C’est aussi l’instant de témoigner de notre affection à l’abbé Alain qui nous quitte en août…Puis, sur l’esplanade, l’heure est à la détente : photos, histoire et culture du lieu, achat d’articles religieux, ri -res, observation réduite du paysage… Valais nuageux !

Soudain, l’estomac nous rappelle midi…C’est Fully « pays de la châtaigne » et son restaurant qui nous reçoivent avec chaleur et bonhomie. La table est belle! Tout y est: décoration et fleurs de circonstance.

Le menu est raffiné, agréablement présenté et délicieux. Mirna a pensé aux Jubilaires du jour : 34 ans de ma -riage qui éclatent dans un feu d’arti-fice, tout de dessert!Après une douce et rapide sieste pen-dant laquelle le car revient en arrière sur Saillon, nous voici dans le village de Farinet, le faux-monnayeur abattu par les gendarmes à la fin du XIXe siècle, dans les Gorges de la Salintze, entre Saillon et Leytron.Le car arrêté, il est donc temps de se dégourdir les jambes et de remonter jusqu’à la Tour Bayard érigée vers 1260 par Pierre II de Savoie, en découvrant le charme et le pittoresque des bâtis-ses et des ruelles. Certains accéde-ront au sommet de ce donjon, d’autres

iront humer les senteurs du jardin médiéval, d’autres encore se laisse-ront attirer par l’église dédiée à saint Laurent.Le devoir appelle ! Déjà… La visite doit se terminer. Dommage ! Le retour est imminent !Sous une pluie battante mais avec au cœur l’amitié et la joie, nous repre-nons la route de Fribourg.Il manquait le bon café du matin… La descente dans un carnotzet… Le soleil du Valais…Ce sera pour la prochaine fois ! Un grand merci aux paroisses de l’UP qui ont fait un geste amical pour l’oc-casion.

7Paroisses vivantes septembre-octobre 2010

Gisèle Sudan

Une première !société

ActualitéIl est des événements à marquer d’une pierre blanche,

la sortie des catéchistes de l’UP en fait partie...

Exprimons notre reconnaissance…

Nous profitons de ces quelques lignes

– pour remercier les catéchistes qui ont décidé de prendre du recul après une ou plusieurs années d’activité ;

– pour remercier les catéchistes qui continuent d’épauler les jeunes dans l’approfondissement de leur foi ;

– pour saluer et remercier les personnes qui osent se lancer dans cette aventure exigeante, mais passionnante…

La Rédaction

Cl.

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8 Paroisses vivantes septembre-octobre 2010

Génération

L’aumônerie au CO de Sarine Ouest

L’aumônerie cette année, c’était :Des rencontres avec les maîtres et tout le personnel du CO, au hasard des corridors ou à la salle des maîtres, un petit bonjour qui fait toujours plaisir et bien sûr avec les jeunes, dans la cour, les couloirs et à l’aumônerie.

Des activités créatrices en lien avec les fêtes comme la décoration d’un cep de vigne avec les 4 bougies de l’Avent, la décoration d’une bougie pour Noël, d’un panier de Pâques. Pour la fête des mères : la peinture d’une écharpe ou d’un foulard en soie et la création de colliers des fêtes, comme la fête de Noël et le partage du gâteau des rois à l’Epiphanie.Des soirées ciné-crêpes, le vendredi soir à Onnens pour regarder un film,

en discuter et commencer ou terminer la soirée avec une crêpes-party.Des gestes d’entraide et de solidarité, la vente d’oranges pour « Terre des Hommes » et la soupe de Carême.La visite du pénitencier de Bellechasse et du Tremplin à Fribourg.Un déplacement à Servion pour as -sister à l’opéra rock « Jésus Christ Superstar ».Des témoignages : comme celui d’un malvoyant, d’un père dont la fille s’est suicidée et d’une jeune femme ayant été anorexique.Le groupe home de Cottens, formé de 8 jeunes qui se rendent une fois par mois le vendredi de 16h à 18h au home pour différentes activités avec les personnes âgées comme la confec-tion de colliers, la visite du CO lors de l’Epiphanie, l’animation du chemin de

croix avant Pâques et le pèlerinage à Notre-Dame des Marches le 9 juin.Une sortie de deux jours à Loèche-les-Bains lors du congé de la Fête-Dieu.Au terme de cette année scolaire, je remercie les jeunes pour leur con-fiance et leur fidélité.

Merci également aux parents qui amè-nent leur jeune aux soirées ciné-crê-pes, à la direction et aux profs qui m’aident à informer les jeunes, au Conseil de gestion de notre UP qui me donne les moyens nécessaires pour réaliser ces activités et à tous ceux et celles qui, d’une manière ou d’une autre, me soutiennent dans mon tra-vail.

Agnès Telley

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9Paroisses vivantes septembre-octobre 2010

Vieen Eglise

Dimanche de la Mission universelle, 24 octobre

L’Eglise qui est en Suisse est une partie de l’Eglise catholique (c’est-à-dire universelle). Nous ne sommes pas l’Eglise pour nous seuls, mais ensemble

avec d’autres Eglises dans le monde entier. C’est à la fois une chance et une exigence: les Eglises locales, dans les conti-nents du Sud par exemple, ont encore besoin de notre soutien. En retour, nous pouvons recevoir beaucoup d’elles en considérant la vivacité de leur foi et leur espoir inébranlable. Ainsi s’entrecroisent à l’intérieur de l’Eglise universelle diverses formes d’aides complémentaires.Et c’est précisément en ce mois d’octobre, que tous les Chrétiens du monde se réunissent pour prier et partager. L’organisme Missio, présent dans tous les diocèses du monde, est là pour nous le rappeler.

Dimanche 24 octobre prochain…Ce jour-là, plus d’un milliard de chrétiens seront en communion les uns avec les autres dans la prière. Ce sera aussi l’occasion de partager. Une collecte est faite à l’échelle mondiale pour les besoins de la mission : chacun verse selon ses moyens et reçoit selon ses besoins. Dans le monde, 1300 diocèses en difficulté profitent directement de l’aide de Missio.

… jour de la Mission universelleLe dimanche de la Mission n’est donc pas à bien plaire. Nous donner la peine de le vivre à fond nous permet de vérifier si nous sommes vraiment d’Eglise, ou si nous ramenons celle-ci à notre seul petit coin. Il est l’occasion de rendre compte de notre engagement mission-naire, de le renforcer, et de vérifier ainsi notre statut de membres de la famille de Dieu.

« En marche avec l’Afrique »Tel est le thème de la campagne de Missio cette année.Nos Evêques suisses ont rendu visite à leurs frères évêques du Togo ; cette démarche con-fraternelle les a profondément touchés et a changé leur regard. En même temps se tenait à Rome le synode sur l’Afrique autour du thème : Vérité, Justice et Réconciliation. Cela devrait nous aider tous à mieux vivre chez nous la campagne missionnaire durant tout le mois d’octobre et au-delà. L’affiche de la campagne l’exprime bien : « En marche avec l’Afrique ». Nous nous sentons partie prenante, et cores-ponsables de ce continent.Même si la campagne missionnaire préparée par Missio est illustrée par un pays d’Afrique, cette année le Togo, ce sont en fait tous les pays et tous les diocèses du monde qui sont appelés à renouveler leur vision de la mission universelle de l’Eglise.Osons jeter des ponts d’amitié et de solidarité entre les Eglises en difficulté dans le monde et nous, dans la coresponsabilité, l’écoute et le partage. Missio contribue à cette mission et a besoin de vos encouragements et de votre aide.« Une seule main ne peut applaudir » dit le proverbe. Notre mission est univer-selle, elle s’exerce là où nous sommes, maintenant, tous les jours.

Claude Didierlaurent

Tous les docu-ments de la campagne du Dimanche de la Mission Universelle sont téléchar-geables sur www.missio.ch

Mis

sio

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La confusion entre islamistes et musulmans est fréquente. Tou-

tefois, si certains groupuscules prê-chent un fondamentalisme basé sur un système de valeurs autoritaire, il n’y a, à l’heure actuelle, aucune raison d’étendre cette suspicion à l’ensemble des musulmans de Suisse. Et encore moins à ceux que nous côtoyons. Il y a moins de ghettos en Suisse qu’en Fran-ce. C’est un atout. La deuxième géné-ration considère la Suisse comme son pays. L’association Avenir, regroupant de jeunes musulmans neuchâtelois, et les Sœurs de Grandchamp, à Areuse, se sont unis pour planter un arbre de paix, un chêne rappelant celui de notre « père » Abraham. Les religieuses ont chanté des Psaumes, les jeunes ont lu un passage du Coran et le dialogue

interreligieux a pu s’installer. L’idée de cette association de jeunes issus de l’immigration a germé dans l’es-prit de Noureddine Manaï, un ancien champion du monde de full-contact marié à une Suissesse. L’éducation d’un jeune musulman s’articule autour de deux pôles pas toujours faciles à concilier : la « Mairie » et la « Mosquée », c’est-à-dire l’école, qui incarne les valeurs plutôt laïques de la société suisse, et l’environnement familial, culturel et religieux. Nou-reddine Manaï doit parfois se faire le défenseur de modes de vie bien hel-vétiques, comme par exemple face à ce papa somalien qui n’arrivait pas à admettre que son fils boive une bière avec ses copains. La discus-sion a permis de comprendre que ce geste n’était ni un acte d’ivrognerie, ni un rejet de l’islam. Un tel dialogue doit également pouvoir s’instaurer lorsqu’une fille ne souhaite pas porter le voile, au contraire de sa maman et de ses tantes.

Egaux devant la loi

Les Suisses s’inquiètent aussi pour les leçons de natation ou d’éducation sexuelle. A la Direction de l’instruc-tion publique du canton de Fribourg, on se veut pourtant rassurant : « Il y a globalement peu de problèmes. Un texte sur la diversité culturelle et reli-gieuse à l’école a été préparé afin de résumer les pratiques actuelles. » Comme dans les autres cantons suis-ses, on y prône le respect des convic-tions religieuses de chacun, qu’il s’agis-se du régime alimentaire ou des codes vestimentaires. Les adolescentes peu-vent porter le voile, ce qui n’est pas le cas dans des pays prônant une laïcité plus stricte, comme la France ou la Tur-quie. Un arrêt du Tribunal fédéral in-terdit par contre le port du voile chez les enseignantes, les représentants de la fonction publique devant limi-

ter l’expression de leurs convictions religieuses. Le cadre légal helvétique est généralement suffisant pour éviter les excès et favoriser la cohabitation. Il n’est donc pas nécessaire de stigma-tiser une catégorie particulière de la population.

Apprendre à se connaître

Les pionniers de l’œcuménisme vous le diront : « Dans un premier temps, il a d’abord fallu s’apprivoiser mutuellement. » Cette étape à la fois simple et difficile est indispensable à tout dialogue. En Valais, le programme scolaire permet l’organisation de jour-nées hors cadre non seulement sporti-ves ou culturelles, mais aussi religieu-ses. Depuis plusieurs années, Gérard Puippe, assistant pastoral catholique à Martigny, collabore ainsi avec les res-ponsables des communautés réformée, musul mane, bouddhiste et hindoue présentes dans la région. « Durant les dernières semaines de l’année scolai-re, les jeunes sont invités à découvrir d’autres traditions religieuses. Ils sont

libres de s’inscrire ou non. La très gran-de majorité d’entre eux participe. » Ces journées interreligieuses dans le ca-dre scolaire ne sont pas toujours bien perçues par certains parents valaisans qui déplorent une méconnaissance du christianisme… S’intéresser aux autres n’a toutefois jamais empêché quicon-que de se connaître lui-même ! Après avoir discuté avec des musulmans, on se rend compte que nous avons des racines religieuses communes. Face aux rites, aux pratiques alimentaires et aux traditions familiales prescri-tes par les institutions, la religion des catholiques suisses d’aujourd’hui ap-paraît plus libre que celle des musul-mans. Tout cela est finalement assez relatif face aux valeurs fondamentales que nous pouvons partager. Patience, toutefois ! L’intégration et le dialogue interreligieux prennent du temps. On ne fait pas pousser un chêne en deux ans !

Jean-Luc Wermeille

Plus d’infos :

Islam en Occident ; Les enjeux de la co-habitation. Par Samir Khalil Samir, Edi-tions Saint-Augustin, collection Aire de Famille, 2009.

Musulmans d’aujour d’hui : identités plurielles en Suisse, Genève, Labor et Fides, 2009, 205 pp.

PAROISSES VIVANTES I SEPTEMBRE 201008 09PAROISSES VIVANTES I SEPTEMBRE 2010

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DOSSIER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

L’islam est devenu progressivement la troi-sième communauté religieuse de Suisse. Une intégration qui ne va pas de soi, cer-tains de nos concitoyens rêvant encore de la Suisse d’il y a quarante ans. Les pro-blématiques liées à l’islam ont largement éclipsé l’attention portée aux sectes jusqu’à

la fin des années 1990. Si ce regain d’intérêt pour l’islam, dans ce qu’il a de superficiel, n’est pas toujours facile à vivre pour les musulmans, il peut aussi permettre de po-ser les bases d’un dialogue beaucoup plus fécond entre deux grandes cultures reli-gieuses.

Mon voisin est musulman

Amitié islamo-chrétienneNé suite aux événements du 11 septembre, notre groupe « Mu-sulmans et chrétiens pour le dialogue et l’amitié » va fêter ses dix ans l’an prochain. Il est actif dans les villes vaudoises où se trouvent des centres islamiques. Un proverbe arabe dit que l’homme est l’ennemi de ce qu’il ignore. Notre objectif principal est donc d’établir un dialogue de proximité afin de lutter contre les préjugés. On parle trop de l’islam sans connaître les musulmans vivant chez nous.

Maroun Tarabay, prêtre maronite, délégué de l’Eglise catholique pour le dialogue interreligieux, Lucens

Au-delà du voileLa question du voile est complexe actuellement. Il y a dif-férentes raisons qui amènent les femmes musulmanes à le porter. Certaines le font pour exprimer un cheminement dans la foi, d’autres par pudeur, par tradition ou par simple imitation. D’autres le portent pour affirmer leur identité. Dans le milieu hospitalier, il faut parfois envisager diverses solutions comme, par exemple, le port d’un bonnet. Il y a actuellement un très grand bouillonnement parmi les pen-

seurs musulmans afin d’adapter l’islam au contexte dans lequel il évolue. Toutes ces questions sont légitimes.

Safwa Aïssa, médiatrice interculturelle, Lausanne

L’importance du dialogueLe dialogue permet de résoudre bien des problèmes. Beaucoup de musul-mans sont encore blessés par l’acceptation de l’initiative antiminarets. J’ai choisi de venir en Suisse car c’est un pays de liberté et de justice. Mais, au lendemain de cette votation, je me suis tout de même demandé si j’y étais vraiment le bienvenu. Nous invitons nos fidèles à aimer ce pays, à respecter ses lois, à ne pas s’isoler de la société helvétique.

Abdelwahed Kort, imam, Neuchâtel

Jeunes musulmans en discussion avec des sœurs de Grandchamp à Areuse (NE).

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Une cohabitation plutôt aisée en Suisse.

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La confusion entre islamistes et musulmans est fréquente. Tou-

tefois, si certains groupuscules prê-chent un fondamentalisme basé sur un système de valeurs autoritaire, il n’y a, à l’heure actuelle, aucune raison d’étendre cette suspicion à l’ensemble des musulmans de Suisse. Et encore moins à ceux que nous côtoyons. Il y a moins de ghettos en Suisse qu’en Fran-ce. C’est un atout. La deuxième géné-ration considère la Suisse comme son pays. L’association Avenir, regroupant de jeunes musulmans neuchâtelois, et les Sœurs de Grandchamp, à Areuse, se sont unis pour planter un arbre de paix, un chêne rappelant celui de notre « père » Abraham. Les religieuses ont chanté des Psaumes, les jeunes ont lu un passage du Coran et le dialogue

interreligieux a pu s’installer. L’idée de cette association de jeunes issus de l’immigration a germé dans l’es-prit de Noureddine Manaï, un ancien champion du monde de full-contact marié à une Suissesse. L’éducation d’un jeune musulman s’articule autour de deux pôles pas toujours faciles à concilier : la « Mairie » et la « Mosquée », c’est-à-dire l’école, qui incarne les valeurs plutôt laïques de la société suisse, et l’environnement familial, culturel et religieux. Nou-reddine Manaï doit parfois se faire le défenseur de modes de vie bien hel-vétiques, comme par exemple face à ce papa somalien qui n’arrivait pas à admettre que son fils boive une bière avec ses copains. La discus-sion a permis de comprendre que ce geste n’était ni un acte d’ivrognerie, ni un rejet de l’islam. Un tel dialogue doit également pouvoir s’instaurer lorsqu’une fille ne souhaite pas porter le voile, au contraire de sa maman et de ses tantes.

Egaux devant la loi

Les Suisses s’inquiètent aussi pour les leçons de natation ou d’éducation sexuelle. A la Direction de l’instruc-tion publique du canton de Fribourg, on se veut pourtant rassurant : « Il y a globalement peu de problèmes. Un texte sur la diversité culturelle et reli-gieuse à l’école a été préparé afin de résumer les pratiques actuelles. » Comme dans les autres cantons suis-ses, on y prône le respect des convic-tions religieuses de chacun, qu’il s’agis-se du régime alimentaire ou des codes vestimentaires. Les adolescentes peu-vent porter le voile, ce qui n’est pas le cas dans des pays prônant une laïcité plus stricte, comme la France ou la Tur-quie. Un arrêt du Tribunal fédéral in-terdit par contre le port du voile chez les enseignantes, les représentants de la fonction publique devant limi-

ter l’expression de leurs convictions religieuses. Le cadre légal helvétique est généralement suffisant pour éviter les excès et favoriser la cohabitation. Il n’est donc pas nécessaire de stigma-tiser une catégorie particulière de la population.

Apprendre à se connaître

Les pionniers de l’œcuménisme vous le diront : « Dans un premier temps, il a d’abord fallu s’apprivoiser mutuellement. » Cette étape à la fois simple et difficile est indispensable à tout dialogue. En Valais, le programme scolaire permet l’organisation de jour-nées hors cadre non seulement sporti-ves ou culturelles, mais aussi religieu-ses. Depuis plusieurs années, Gérard Puippe, assistant pastoral catholique à Martigny, collabore ainsi avec les res-ponsables des communautés réformée, musul mane, bouddhiste et hindoue présentes dans la région. « Durant les dernières semaines de l’année scolai-re, les jeunes sont invités à découvrir d’autres traditions religieuses. Ils sont

libres de s’inscrire ou non. La très gran-de majorité d’entre eux participe. » Ces journées interreligieuses dans le ca-dre scolaire ne sont pas toujours bien perçues par certains parents valaisans qui déplorent une méconnaissance du christianisme… S’intéresser aux autres n’a toutefois jamais empêché quicon-que de se connaître lui-même ! Après avoir discuté avec des musulmans, on se rend compte que nous avons des racines religieuses communes. Face aux rites, aux pratiques alimentaires et aux traditions familiales prescri-tes par les institutions, la religion des catholiques suisses d’aujourd’hui ap-paraît plus libre que celle des musul-mans. Tout cela est finalement assez relatif face aux valeurs fondamentales que nous pouvons partager. Patience, toutefois ! L’intégration et le dialogue interreligieux prennent du temps. On ne fait pas pousser un chêne en deux ans !

Jean-Luc Wermeille

Plus d’infos :

Islam en Occident ; Les enjeux de la co-habitation. Par Samir Khalil Samir, Edi-tions Saint-Augustin, collection Aire de Famille, 2009.

Musulmans d’aujour d’hui : identités plurielles en Suisse, Genève, Labor et Fides, 2009, 205 pp.

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L’islam est devenu progressivement la troi-sième communauté religieuse de Suisse. Une intégration qui ne va pas de soi, cer-tains de nos concitoyens rêvant encore de la Suisse d’il y a quarante ans. Les pro-blématiques liées à l’islam ont largement éclipsé l’attention portée aux sectes jusqu’à

la fin des années 1990. Si ce regain d’intérêt pour l’islam, dans ce qu’il a de superficiel, n’est pas toujours facile à vivre pour les musulmans, il peut aussi permettre de po-ser les bases d’un dialogue beaucoup plus fécond entre deux grandes cultures reli-gieuses.

Mon voisin est musulman

Amitié islamo-chrétienneNé suite aux événements du 11 septembre, notre groupe « Mu-sulmans et chrétiens pour le dialogue et l’amitié » va fêter ses dix ans l’an prochain. Il est actif dans les villes vaudoises où se trouvent des centres islamiques. Un proverbe arabe dit que l’homme est l’ennemi de ce qu’il ignore. Notre objectif principal est donc d’établir un dialogue de proximité afin de lutter contre les préjugés. On parle trop de l’islam sans connaître les musulmans vivant chez nous.

Maroun Tarabay, prêtre maronite, délégué de l’Eglise catholique pour le dialogue interreligieux, Lucens

Au-delà du voileLa question du voile est complexe actuellement. Il y a dif-férentes raisons qui amènent les femmes musulmanes à le porter. Certaines le font pour exprimer un cheminement dans la foi, d’autres par pudeur, par tradition ou par simple imitation. D’autres le portent pour affirmer leur identité. Dans le milieu hospitalier, il faut parfois envisager diverses solutions comme, par exemple, le port d’un bonnet. Il y a actuellement un très grand bouillonnement parmi les pen-

seurs musulmans afin d’adapter l’islam au contexte dans lequel il évolue. Toutes ces questions sont légitimes.

Safwa Aïssa, médiatrice interculturelle, Lausanne

L’importance du dialogueLe dialogue permet de résoudre bien des problèmes. Beaucoup de musul-mans sont encore blessés par l’acceptation de l’initiative antiminarets. J’ai choisi de venir en Suisse car c’est un pays de liberté et de justice. Mais, au lendemain de cette votation, je me suis tout de même demandé si j’y étais vraiment le bienvenu. Nous invitons nos fidèles à aimer ce pays, à respecter ses lois, à ne pas s’isoler de la société helvétique.

Abdelwahed Kort, imam, Neuchâtel

Jeunes musulmans en discussion avec des sœurs de Grandchamp à Areuse (NE).

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Quelles sont les motivations qui vous ont décidée à faire cet accueil dans votre maison et depuis combien de temps ?L’idée m’est venue en premier lieu suite à une annonce parue dans le journal communal qui recherchait des personnes pour accueillir les pèlerins lors de leur passage dans le village, puis à une discussion avec une voisine qui m’a encouragée dans cette démar-che et puis aussi en raison de ma vie personnelle. Je me sentais un peu seule, alors j’ai eu l’envie d’essayer et me suis lancée dans cette aventure qui dure depuis six ans.

Que partagez-vous avec ces pèlerins ?Je partage un bout de leur voyage, une étape dans leur parcours; ils me racon-tent pourquoi ils ont décidé d’entre-prendre ce voyage : souvent après une maladie, une épreuve, un deuil, un besoin de se retrouver, un regard sur leur vie passée, et pour certains un rêve de rejoindre la cathédrale de Saint-Jacques.

Qui sont ces pèlerins, d’où viennent-ils ?De tout horizon, je rencontre des retraités, des professeurs, des reli-gieux, des chefs d’entreprise, des étu-diants, des couples, des familles. Bref, un large éventail de personnes.

Gardez-vous le contact avec eux et quels souvenirs gardez-vous de ces rencontres ?Oui avec certains qui viennent me re -voir, certains qui m’envoient une carte postale à leur arrivée à St-Jacques, d’autres qui me contactent par E-mails et joignent des photos de leur passage chez moi. Je garde d’eux de bons sou-venirs. Je pense particulièrement à un pèlerin qui faisait son parcours avec peu de moyens, son cadeau fut

d’apporter une petite médaille que je lui avais confiée jusqu’à Compostelle, là-bas il l’a photographiée devant la cathédrale et me l’a envoyée. Ce geste m’a beaucoup touchée.

Vous possédez une collection de béni-tiers, comment vous est venue cette idée ?J’ai beaucoup de respect pour ces objets et pour ce qu’ils ont représenté dans la vie des personnes qui les pos-sédaient. Au départ, chaque chambre avait son bénitier, j’en ai reçu d’un oncle, et maintenant, on m’en offre sachant que je les collectionne. J’en possède actuellement soixante-trois.

SociétéActualité

Accueil sur la route de Saint-Jacques de Compostelle

Rencontre avec Marie-Rose Schneider d’Autigny qui ouvre sa maison aux pèlerins. Un havre de paix bénit, au soir d’une journée écrasante sous un soleil

de plomb ou une journée exécrable, battue par la pluie et les vents.

Michel Pasquier

Nous vous remercions pour cet échange sympathique, Madame Schneider, nous formulons nos vœux les plus cordiaux en cette Année sainte Saint-Jacques-de-Compostelle qui voit défiler un nombre important de pèlerins. A vous aussi, bonne route !

12 Paroisses vivantes septembre-octobre 2010

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Pour nombre de Fribourgeois voilà un mot nouveau ! Que cache-t-il ?Longeborgne est un ermitage situé au-dessus du village de Bramois, com-mune de Sion, dans le Valais.

Un peu d’histoireEn 1522 déjà, un franciscain et six compagnons reçurent l’autorisation de construire une chapelle en l’hon-neur de Notre Dame et de François d’Assise. Ce sanctuaire fut creusé à même la roche, collé et enfoui dans une falaise longeant les gorges sau-vages de la Borgne (cours d’eau du Val d’Hérens).Malheureusement, l’humidité des lieux eut raison de la santé des ermi-tes; quelques années plus tard, l’er-mitage fut vide et le resta pendant un siècle avant que des ermites laïcs ne viennent occuper l’endroit. Au cours des années, plusieurs ermites se sont succédé dans ce haut lieu qui devint peu à peu un lieu de pèlerinage mar-qué par la dévotion à Notre-Dame de Compassion, déclarée patronne de l’ermitage.

Qu’en est-il de nos jours ?Deux desservants envoyés par les moines bénédictins – religieux qui suivent la règle de vie de saint Benoît – du Bouveret consacrent toujours leur existence pieuse à cet ermitage. Leur vocation reste la prière « cœur à cœur avec Dieu » et l’accueil spirituel des pèlerins qui s’engagent dans la vallée emplie des seuls grondements de la Borgne.En février dernier, l’un deux fêtait son 90e anniversaire et ses 26 ans à la dévotion mariale : « On ne peut pas être mieux qu’ici pour vivre ! » lança-t-il comme pour féliciter les 60 000 pèle-rins qui empruntent chaque année ce chemin pour apaiser leur cœur.

Il est vrai que ce lieu de pèlerinage est hors du temps et préservé des agita-tions de la plaine.

Une foi populaire marquéeLes nombreux ex-voto peints, la plu-part très anciens et poignants, ont été restaurés et sont protégés. Ils témoi-gnent de la foi populaire et ornent les murs des deux petites chapelles, l’une dédiée à Notre Dame, l’autre à saint Antoine de Padoue. Cette foi se prolonge de nos jours où l’affluence est particulièrement impor-tante lors des vendredis de Carême; les fidèles, très nombreux, viennent participer aux messes de 5h30, 8h30 et 15h.

Si le Valais a ses richesses, Fribourg n’en manque pas.Sachons nous aussi découvrir ou redé-couvrir Notre-Dame de Bourguillon, Notre-Dame des Marches, et rendons grâce à nos Anciens !

SociétéActualité

13Paroisses vivantes septembre-octobre 2010

A la découverte de Longeborgne…

Vous passez par Sion ?Si le cœur vous en dit prenez du temps.

Le temps de vous dépayser.Suivez l’exemple des catéchistes de l’UP qui,

en fin d’année scolaire, ont ouvert le chemin.

Gisèle, devenue fribourgeoise

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Le Centre se divise en trois secteurs – vente de livres– prêt– audiovisuel

Le tout est à la vue de tous. Du plus petit, en passant par l’ado, et jusqu’aux adultes désirant s’arrêter quel-ques instants et réfléchir sur leur vie, cha-cun peut consulter, s’informer, faire son choix.

« La première cathédrale pour un enfant ce sont les genoux de sa mère ! » affir-maient les moines de Tibérine Avec septembre et la fin des vacances, les mamans auront le choix de leur lire:« Je découvre Dieu », édit. Mame« Lutin-conseils », aux éditions du SigneCette dernière collection choisit un thème par livret: la colère, la bonté, la séparation par exemple, le tout expliqué avec des mots simples et des illustrations adaptées à leur jeune âge. « La Bible des tout petits », texte d’Elisa-beth Gilles.

Pour des enfants en âge d’aller à l’école, et qui commencent à lire ? « Les sentiments, c’est quoi ? » (9 à 11 ans) « Savoir c’est quoi ? ».

Pour l’époque des grands bouleverse-ments où le jeune s’interroge, se renferme sur soi, et où le dialogue devient difficile. « Croire, chercher, agir » dans la collection Bayard.

« Au cœur de la vie » prières pour les jeu-nes, aux éditions du Signe.« Vivre » aux éditions Draguet et Ardant, pour les 14 à 17 ans.

Bien des livres qui concernent les jeunes – et les adultes – bandes des-sinées traçant la vie de Jésus, des Apôtres, des Saints ou encore de l’Eglise, des ouvrages de spiritualité, de méditation ou encore d’information, peu-vent être achetés.

Pour les catéchistes et animateurs de liturgie.Un choix vaste qui peut étoffer toutes cérémonies religieuses. Ainsi, chaque tri-mestre, le centre édite une revue intitulée « Livrotage » qui traite un thème précis comme le mariage, l’œcuménisme ou les témoins, par exemple.

Au «magasin» de l’audiovisuel Vous avez à disposition chants liturgiques, vidéos concernant les liturgies chrétiennes et même de bons films qui ont été présentés dans nos salles de cinéma et qui peuvent, à l’occasion, animer une journée ou une soirée récréative.

Les conditionsTous ces prêts sont gratuits pour les ani-mateurs de paroisse. Pour les prêts privés, un abonnement de Fr. 50.— à l’année est proposé à toute personne qui le désire.

Voilà dévoilées quelques richesses que l’on trouve dans ce centre de documenta-tion ! Pour plus d’informations, surfez sur internet : www.catedoc.ch

J’adresse mes remerciements à ces person-nes qui m’ont si gentiment renseigné, en particulier à Madame Mireille Yerly d’On-nens. Puisse leur dévouement porter du fruit et faire avancer la parole de Dieu...

14 Paroisses vivantes septembre-octobre 2010

Formation

Une véritable caverne d’Ali Baba

Le Centre de documentation catéchétique fribourgeois qui se trouve au premier étage du Centre diocésain,

correspond bien à cette AOC par ses trésors, livres et audiovisuels pour tous les âges, toutes les situations!

Jean-François Deléaval

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15Paroisses vivantesseptembre-otobre 2010

Autigny-Chénens Cottens

Soirée récréative

Les membres de la pastorale de proximité des paroisses de Autigny-Chénens, Cottens et Neyruz se sont retrou-vés pour un moment de prières et de chants à la grotte de Villaz-Saint-Pierre avant un repas convivial.

Un mandala sur le chemin de CompostelleTrois villageoises, qui accueillent souvent des pèlerins chez elles, ont organisé la création d’un mandala à l’oc-casion du passage de deux bourdons (bâton de pèlerins) depuis Nuremberg et Munich, avec la collaboration de Mme Martine Aeschlimann céramiste.

Des dizaines de randonneurs se passent ces bourdons d’étapes en étapes jusqu’à l’arrivée à Compostelle le 18 septembre. Le mandala a été réalisé avec les tradition-nelles coquilles Saint-Jacques, des marcheurs miniatu-res modelés par les enfants et des végétaux sont venus orner le cercle de gravier de cette œuvre éphémère.

MariageLe 10 juillet, Oliviero Uva et Delphine Gobet

Décès Yvan Gobet, décédé le 30 mai, à l’âge de 61 ans

Au revoir Olivier !Ce petit message est le témoignage de reconnaissance que les « Alouettes de Notre-Dame » et la communauté paroissiale de Cottens lui manifestent. Par sa direction, il a mis de son temps et de son énergie pour nous trans-mettre son amour pour la musique. Merci à Olivier pour ces 2 années de collaboration et d’amitié partagées et pour ses compositions que nous aurons plaisir à chanter.Nous lui souhaitons une longue route bordée de mer-veilleuses mélodies et formulons nos vœux les meilleurs pour l’avenir.

Bienvenue à notre nouveau directeur !M. Hubert Maillard, marié et père de famille, habite Courtaman. Il est enseignant spécialisé à Seedorf. En préretraite dès cet automne, il désire se consacrer plus intensément au chant choral qu’il aime depuis toujours. Aussi, c’est avec plaisir que nous accueillons M. Maillard à la tête des Alouettes de Notre-Dame. Les chanteurs se réjouissent de chanter sous sa direction. Nous lui sou-haitons plein succès et beaucoup de satisfactions à la tête de notre chorale.

Aimer chanter, c’est savoir élever son regard, vêtir de soleil les chemins du silence, c’est tenir son cœur ouvert!Aimer chanter, c’est sentir au fond de soi une aptitude plus grande à s’émouvoir,

Alors… N’hésitez pas !Venez rejoindre les Alouettes de Notre-Dame

dès le 26 août, le jeudi à 20h Salle des répétitions, dessous l’église.

Vous ne risquez qu’une chose, c’est de découvrir une activité humaine bienfaisante.

BaptêmesLe 20 juin, Uma Scheherazade, fille de Thomas et JessicaLe 4 juillet, Annie Jordan, fille de Marc et Sandra

DécèsRoger Roulin, décédé le 15 juillet, à l’âge de 85 ans

Michel Pasquier

Les Alouettes de Notre-Dame et la communauté paroissiale de Cottens

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Rencontre des Aînés à Onnens

Les Aînés d’Onnens se retrouveront, à partir du jeudi 16 septembre 2010 à 14 heures, et ceci tous les 15 jours, à la salle paroissiale d’Onnens.

On vous y attendra avec plaisir pour un moment de détente, de divertissements et de jeux.

Les sœurs de la retraite chrétienne quittent le site de Montbarry

Sœur Marie-Béatrice Morel de Lentigny, et deux autres consœurs, se rendront en France à la maison-mère.

Les Sœurs de la retraite chrétienne étaient présentes à Montbarry depuis 1938. A regret, elles ont dû quitter dernièrement le couvent pour s’établir à la maison Saint-Emétèry en France.

Faute de vocations, ces derniers mois plus que trois sœurs, d’un âge avancé, vivaient au couvent.

Sœur Marie-Béatrice Morel de Lentigny a été durant 62 ans au service de la maison d’accueil de Montbarry. En effet, en 1945, elle quittait sa famille de Lentigny pour se rendre au noviciat de Fontenel pour deux ans de formation. Puis elle prononça ses vœux en 1948.

Ce furent ensuite de longues années passées au service et à l’écoute des personnes de passage. Présente à la salle à manger, à la buanderie ou au repassage, Sœur Béatrice n’économisait pas ses peines pour que tout soit parfait.

Nous vous souhaitons à vous, Sœur Béatrice Morel, Mère Jean et Sœur Pierre, tous nos vœux de santé et une heureuse retraite.

Baptême

10 juillet, Joa Chappuis, fille de Mathieu et Juliana

Mariage

Le 19 juin, Christophe Hayoz et Aurore Huguet

Décès

Maria Gendre, décédée le 29 juin, à l’âge de 83 ans

16 Paroisses vivantes septembre-octobre 2010

Matran - Avry

Les activités du Conseil paroissialChaque premier mardi du mois, le Conseil se réunit pour régler les tâches administratives courantes et discuter des orientations de notre communauté paroissiale. Voici quelques décisions concernant la vie notre paroisse. Le Conseil paroissial:

– A discuté des problèmes d’étanchéité et des répara-tions à apporter à la porte de la chapelle mortuaire, puis a attribué les travaux.

– A organisé une rencontre des délégations des huit paroisses de l’UP pour un échange d’informations sur la procédure dans les cas de sorties d’Eglise et sur les coûts des services pastoraux pour les personnes qui quittent la Corporation ecclésiastique.

– A rencontré Mlle Delphine Lebrun de Matran qui a présenté un dossier de parrainage d’enfants d’Haïti.

– A examiné le contrat de travail des catéchistes, dont celui de Mme Sophie Edelmann, nouvelle catéchiste qui s’est engagée dans un parcours Galilée, tout comme Mme Barbara Velone de Matran qui suivra la même formation.

– A fait installer l’ouverture et la fermeture automati-que des portes de l’église de Matran et de la chapelle d’Avry.

BaptêmesLe 12 juin, Samuel Albrecht, fils de Georges et JoëlleLe 27 juin, Antoni Mettraux, fils de Dominique et SilvieLe 27 juin, Manon Genoud, fille de Thierry et ChristelleLe 4 juillet, Timoté Boschung, fils de Pascal et EmilieLe 11 juillet, Jules Chavaillaz, fils de Eric et Marie-Josée

Décès Anne de Raemy Puthod, décédée le 2 juin, à l’âge de 46 ansGiuseppe Rosa, décédé le 27 juillet, à l’âge de 76 ans

La Brillaz

Derniersadieux

Laurent Dessibourg

Les travaux réalisés par les communes: mur d’enceinte du cimetière, jardin du souvenir, emplacements pour les urnes en terre, nouveau columbarium.

L. D

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Céline Telley, responsable

Edith Morel

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17Paroisses vivantesseptembre-octobre 2010

Corserey

La Fête-Dieu en forêt à Nierlet-les-Bois

La célébration de la Fête-Dieu est un rendez-vous incon-tournable sur les hauts de Nierlet-Les-Bois. Mais il a fallu se vêtir chaudement car dame bise s’était invitée et le manifestait. Près de la cabane, tous les bénévoles, et ils sont nombreux, ont préparé la table et les ornementa-tions. Le célébrant, Marc Donzé, vicaire épiscopal, a été particulièrement accueillant pour les premiers commu-niants. Les chœurs de Ponthaux et de Noréaz ont chanté les louanges et la Cigonia par sa musique, a embelli la cérémonie.

Puis le traditionnel cortège emmené par la fanfare, pas-sant devant la chapelle Saint-Gorgon, nous a conduit, au reposoir du village ou l’adoration du Saint Sacrement parachève ce périple. Un apéritif très convivial, con-cocté par les jeunes, terminait cette belle fête.

A l’issue de la messe, les Conseils de paroisse de Ponthaux et de Prez-vers-Noréaz ont tenu à honorer cinq caté-chistes pour leur dévouement durant de nombreuses années. En signe de reconnaissance, un bouquet de fleurs leur a été remis. Au nom des deux communau-tés paroissiales, un merci chaleureux a été adressé à Dominique Guisolan, Hélène Guisolan, Simone Schrago, Josiane Mettraux et Ninette Macherel, pour leur disponi-bilité et leur dévouement.

Brrr... y fait froid, on y va!

Appel aux bonnes volontés Des paroissiennes et paroissiens de Corserey convoqués en assemblée ordinaire le 27 mai dernier, les 22 person-nes présentes à l’assemblée ont décidé :– D’approuver le PV de la précédente assemblée ainsi

que les comptes et leur léger bénéfice.– De remercier le Conseil et les vérificateurs de

comptes.– De sortir le fameux Ostensoir de son musée à l’occa-

sion la Fête-Dieu. (Merci d’ailleurs à toutes les per-sonnes qui ont préparé et participé à cette belle céré-monie.)

Ils y apprirent aussi que :– La porte de l’église avait été équipée d’une gâche

électrique programmable, et que cette irruption du progrès mettait au « chômage » la personne qui s’occu-pait d’ouvrir et de fermer cette porte. Aussi un grand merci est adressé à Madame Agnès Chatagny, qui s’est acquittée de cette tâche avec un dévouement exem-plaire durant de nombreuses années.

Ils réitérèrent leurs remerciements à :– Madame Vuillaume pour son travail de secrétaire.

Et durent malheureusement constater que :– Quelques bonnes volontés manquaient toujours au

sein de la paroisse.

Nous lançons par conséquent un appel afin de dénicher des personnes désireuses de consacrer un peu de temps, de mettre leurs compétences au service de tous mais surtout d’avoir la satisfaction d’apporter leur pierre à un édifice qui le mérite et par la même occasion d’intégrer une équipe sympathique.

Qui donc voudrait bien assumer les postes de :– Secrétaire paroissial(le)– Sacristain(e) (2 fois par mois)– Responsable, ou plutôt accompagnant(e) des enfants de chœur.

A toutes et tous au terme de ce bel été qui nous a permis de nous ressourcer, nous vous invitons à vous annoncer auprès des instances paroissiales pour une des « mis-sions » précitées.

D’avance merci.

BaptêmesLe 6 juin, Clément Schmidhausler, fils de William et Nadia

Le 13 juin, Alexandre Chatagny,fils de Laurent et Yun

MariageLe 3 juillet, Nicolas Schafroth et Valentine Progin

Nicolas Vuarnoz

Philippe Guisolan

Prez-vers-Noréaz

M. S

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Ils s’en vont, ils s’en viennentAvec le début de l’automne arrive une nouvelle année pastorale avec tous les changements que cela com-porte.Nous disons notre reconnaissance à toutes les person-nes qui œuvrent pour la paroisse, leur engagement est précieux !Le Conseil de paroisse remercie Lia et Clément Lopez-Polo pour leur travail. Lia quitte la rédaction du Bulletin paroissial et succède à Clément comme représentante au Conseil pastoral de l’UP.Nous nous réjouissons d’accueillir parmi nous Mme Denise Rossier qui reprend la plume de Lia au sein de l’équipe de rédaction de Paroisses Vivantes.Le Conseil de paroisse souhaite à toutes et à tous une année pastorale pleine de belles rencontres et de satis-factions !

BaptêmesLe 13 juin, Gina et Lola Russo, filles de Mario et AngéliqueLe 18 juillet, Romane Bard, fille de Grégory et Marylaure

18 Paroisses vivantes septembre-octobre 2010

Ponthaux

Octobre en fête pour le chœur mixte Saint-Maurice40 ans !Age de raison, de sécurité, de routine ? Que nenni !Quelle joie et quelle fierté, en cette année jubilaire, de partager avec toute la communauté ces festivités.Cette joie nous la devons d’abord à tous ceux qui ont écrit l’histoire de notre chorale, tous les choristes dont les voix ont résonné bien au-delà des frontières de notre région, tous les directeurs qui ont su transmettre la flamme de l’amour du chant choral, tous les présidents qui ont œuvré pour l’épanouissement de notre Chœur et qui ont su trouver l’amalgame pour insuffler à notre ensemble l’esprit qui le caractérise aujourd’hui.

Outre le concert du 16 octobre prochain axé exclusive-ment sur les partitions de son ancien directeur Henri Baeriswyl, un hommage médaillé sera rendu le 24 octo-bre au cours de la messe solennelle, aux 3 trois pre-mières dames de la mixité pour quarante années de présence assidue. Avec toute la communauté, nous nous en réjouissons et félicitons Jacqueline Angeloz, Jeannine Angeloz et Canisia Zbinden pour leur belle fidélité.

Bon anniversaire au Chœur cher à notre cœur. Que la fête soit belle ! Chères Amies et Chers Amis de toute l’UP, venez la partager avec nous.

Cl. Didierlaurent

Neyruz

Ponthaux (suite)

BaptêmesLe 13 juin, Oriane Riedo, fille de Sébastien et VanessaLe 26 juin, Emma Julmy, fille de Stéphanie et DavidLe 26 juin, Mathéo Julmy, fils de Pierre et MyriamLe 4 juillet, Arthur Rohrbasser, fils de Valentine et PascalLe 4 juillet, Lily Donzallaz, fille de Patrick et SéverineLe 10 juillet, Mathis Lombard, fils de Alexandre et CorinneLe 11 juillet, Servanne Vaucher, fille de Pierre-Alain et Véronique

Agnès Bossens, conseillère de paroisse

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Horaire des messes et autres célébrations en semaine dans les paroisses

Paroisses vivantes septembre-octobre 2010

Mardi Mercredi Jeudi Vendredi

Neyruz 7h30 Cottens 8h30 Avry 8h30 Onnens 8h30 messeMatran 8h30 Ponthaux 8h30 Chénens 9h suivie de l’adorationNoréaz 16h30 chapelet Prez 8h30 Corserey 19h Autigny 8h30Lentigny 19h Avry 13h30 chapelet Noréaz 19h Cottens 19h30 chapelet1

1 Les premiers vendredis du mois

Lorsqu’une sépulture est célébrée en semaine, la messe prévue ce jour-là dans la paroisse est ANNULEE.

Lorsqu’une veillée de prière tombe aux heures d’une messe, LA MESSE FAIT OFFICE DE VEILLEE DE PRIERE.

Tous les samedis matin, une messe est célébrée à 11h à la Résidence Saint-Martin, à Cottens.

Dansnos paroisses

Horaire d’ouverture de notre secrétariat, à Matran

Secrétariat Unité pastorale Notre-Dame de la BrillazCase Postale 74 – 1753 Matran

Lundi et jeudi 8h à 11h30 14h à 17h30

Mardi et vendredi 8h à 11h30 14h à 18h

Mercredi 8h à 11h30 14h à 17h

Samedi 9h à 11h30

Téléphone 026 401 00 90

Fax 026 401 03 58

E-mail : [email protected]

Permanence téléphonique en cas d’urgence ou de décès : 079 546 28 18 (pas de sms)

www.upnotredamedelabrillaz.ch

Laurent Dessibourg

Journée internationale des personnes âgées – 1er octobre 2010La relation entre les générationsLe canton de Fribourg participe à l’organisation de la Journée inter-nationale des personnes âgées en demandant aux mouvements de retraités, aux EMS, aux écoles, de mettre sur pied des échanges inter-générationnels, vendredi 1er octobre 2010.Le Cycle d’Orientation de Sarine Ouest à Avry-sur-Matran proposera aux personnes intéressées des activités variées où jeunes et aînés pourront se rencontrer.Les personnes âgées qui souhaitent apporter un témoignage person-nel sont invitées à prendre contact avec le secrétariat de l’école (tél. 026 470 43 00). Le programme définitif de la journée sera annoncé dans la première quinzaine de septembre. Les groupements d’aînés des com-munes et paroisses de Sarine Ouest seront aussi informés.

24e rencontre des Céciliennes de St-Protais à Farvagny les 2-3-4-5 juin 2011La 24e rencontre des Céciliennes du décanat de Saint-Protais, dont font partie les paroisses d’Autigny-Chénens, de Cottens et de Neyruz, sera organisée les 2-3-4-5 juin 2011 à Farvagny par le chœur mixte paroissial de Farvagny. Un comité d’organisation travaille à la mise sur pied de cette fête régio-nale rassemblant 10 chœurs, soit environ 350 chanteuses et chanteurs. Cette fête se veut également une occasion de rencontre pour la région. Le site internet http://www.ceciliennes.com est en construction. Au fur et à mesure de l’élaboration du programme, il s’étoffera d’informations détaillées et vous permettra également de contacter les responsables de la manifestation.A ce jour, nous avons fixé quelques actions d’avant-fête destinées à financer la manifestation, dont une vente de vin, et un souper de sou-tien qui aura lieu le 13 novembre 2010 et sera animé par le chœur mixte Saint-André d’Onnens. Un prochain bulletin présentera les temps forts et détails de la fête. En attendant de vous rencontrer dans l’une ou l’autre de nos manifesta-tions, nous vous remercions de prendre note de la date au moment de fixer vos manifestations respectives.

Pour le chœur mixte paroissial de Farvagny et le CO Céciliennes de Farvagny 2011

Michel Ayer, président du chœur mixte

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20 Paroisses vivantes septembre-octobre 2010

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Méditation

Un pèlerinage qui commence à Noréaz…

Apôtre de Jésus compagnon authentique,Tu prêches la parole aux enfants de la terre,Région de Palestine péninsule IbériqueCe sont les champs d’action de ce Fils du TonnerreTémoin infatigable parfois de haute lutteTu as donné ta vie sans renier ta foiSois le bâton fidèle qui atténue nos chutesEt notre port d’attache, face à nos désarrois.

Au brave pèlerin à la croyance frêleMarche paisiblement et son cœur se dévoileComme l’oiseau de paix volant à tire-d’aile,Serein, il se dirige vers le champ des étoilesDans ses bras qui accueillent notre amour se renforceIl nous prie instamment de puiser aujourd’huiDans son vrai témoignage, une éternelle force.Et dans sa protection un véritable appui.

Au flanc de la colline sous un ciel sans nuanceChemine un voyageur au destin tourmentéDans notre sanctuaire, il cherche avec confianceLa petite étincelle réchauffant son cœur briséLe vent de nos prières franchit toute frontièreNotre charmant village a choisi ton prénom Les talentueux choristes à l’unisson s’affairentA fêter tous en chœur ce vigilant patron.

Notre pèlerinage commence à NoréazSaint Jacques, conduis-nous sur les chemins de la joie.

A. R

yser

Avec cet hymne composé en l’honneur de saint Jacques, patron de leur église, Marie-José Briner

et Jean-Claude Chassot nous invitent à entrer dans cette Année sainte, placée sous la houlette

de saint Jacques de Compostelle.