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2010 Caractérisation du réseau hydrographique et plan de gestion environnemental des fossés routiers - Secteur du chemin des Cerfs - Adstock Regroupement des associations pour la protection de l’environnement des lacs et des cours d’eau de l’Estrie et du haut bassin de la rivière Saint-François

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2010

Caractérisation du réseau hydrographique et plan

de gestion environnemental des fossés routiers - Secteur du chemin des Cerfs - Adstock

Regroupement des associations pour la

protection de l’environnement des lacs et

des cours d’eau de l’Estrie et du haut

bassin de la rivière Saint-François

RÉFÉRENCE

MARTEL, J.F. et M. DUBOIS, 2010. Caractérisation du réseau hydrographique et plan de gestion

environnemental des fossés routiers - Secteur du chemin des Cerfs, Adstock, rapport préparé pour

l’Association des riverains du Grand Lac St-François-Adstock, RAPPEL, Sherbrooke.

CARACTÉRISATION DU RÉSEAU HYDROGRAPHIQUE ET

PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTAL

DES FOSSÉS ROUTIERS -

SECTEUR DU CHEMIN DES CERFS, ADSTOCK

Préparé pour :

L’Association des riverains du Grand lac St-François -

secteur Adstock

par :

Jean-François Martel, M.Sc. Eau

Chargé de projet

Révisé par :

Maïtée Dubois, M.Sc. Eau

novembre 2010

Regroupement des Associations Pour la Protection de

l’Environnement des Lacs et des cours d’eau de l’Estrie

et du haut bassin de la rivière Saint-François

108 rue Wellington Nord, 3ième étage, Sherbrooke, Québec, J1H 5B8

Tel. : 819.564.9426: Telec. : 819.564.3962

www.rappel.qc.ca

I

CARACTÉRISATION DU RÉSEAU HYDROGRAPHIQUE ET PLAN

DE GESTION ENVIRONNEMENTAL DES FOSSÉS ROUTIERS -

SECTEUR DU CHEMIN DES CERFS - ADSTOCK

TABLE DES MATIÈRES

1. INTRODUCTION 1

1.1. MANDAT 1

2. MÉTHODOLOGIE D’INVENTAIRE 2

3. CONSTATS GÉNÉRAUX 4

3.1. RÉSEAU ROUTIER 4

3.2. FOSSÉS ROUTIERS 5

3.3. RÉSEAU HYDROGRAPHIQUE 5

4. PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTAL DES FOSSÉS ROUTIERS 6

4.1. ÉLÉMENTS DU PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTAL 7

4.2. RECOMMANDATIONS D’AMÉNAGEMENT 7

4.3. PROCÉDURES DE MISE EN PLACE DES AMÉNAGEMENTS 8

4.3.1. ENSEMENCEMENT ET INSTALLATION D’UN MATELAS ANTI-ÉROSION 8

4.3.2. AMÉNAGEMENT DE SEUILS DE RÉTENTION 8

4.4. ZONES PRIORITAIRES 9

5. CARACTÉRISATION DU RÉSEAU HYDROGRAPHIQUE 13

5.1. RÉSULTATS DE LA CARACTÉRISATION 16

6. CONCLUSION 19

7. RÉFÉRENCES 20

ANNEXE I 21

PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTAL DES FOSSÉS ROUTIERS 21

ANNEXE II 27

ENTRETIEN DES FOSSÉS PAR LA MÉTHODE DU TIERS-INFÉRIEUR 27

II

CARACTÉRISATION DU RÉSEAU HYDROGRAPHIQUE ET PLAN

DE GESTION ENVIRONNEMENTAL DES FOSSÉS ROUTIERS -

SECTEUR DU CHEMIN DES CERFS - ADSTOCK

LISTE DES FIGURES FIGURE 1 : LOCALISATION DU SECTEUR D’INVENTAIRE 1

FIGURE 2 : SECTEUR INVENTORIÉ 3

FIGURE 3 : LOCALISATION DU CHEMIN DES CERFS 4

FIGURE 4 : EAU CHARGÉE DE MATIÈRES EN SUSPENSION 4

FIGURE 5 : FOSSÉ TYPIQUE DU CHEMIN DES CERFS 5

FIGURE 6 : FOSSÉ RÉCEMMENT EXCAVÉ ET NON STABILISÉ 5

FIGURE 7 : LOCALISATION DES ANNEXES 6

FIGURE 8 : RÉSEAU HYDROGRAPHIQUE 14

FIGURE 9 : LOCALISATION DES POINTS D’INVENTAIRE 15

FIGURE 10 : ÉROSION DE LA SURFACE DE ROULEMENT DU SENTIER DE VTT CAUSÉE PAR LE

RUISSELLEMENT DE L’EAU À SA SURFACE (POINT # 1). 16

FIGURE 11 : BASSIN ARTIFICIEL AMÉNAGÉ À MÊME LE COURS DU TRIBUTAIRE T-1 (POINT # 4).

17

FIGURE 12 : CARCASSE DE VOITURE LAISSÉE À L’ABANDON EN BORDURE DU TRIBUTAIRE

(POINT # 7). 17

1

CARACTÉRISATION DU RÉSEAU HYDROGRAPHIQUE ET PLAN

DE GESTION ENVIRONNEMENTAL DES FOSSÉS ROUTIERS -

SECTEUR DU CHEMIN DES CERFS - ADSTOCK

1. Introduction

1. INTRODUCTION

1.1. MANDAT

L’Association des riverains du Grand Lac St-François-secteur Adstock a mandaté le RAPPEL afin

de caractériser le réseau hydrographique et de réaliser un plan de gestion environnemental des

fossés routiers du secteur du chemin des Cerfs, situé dans la municipalité d’Adstock (Figure 1).

Les recommandations énoncées dans le présent rapport visent donc à limiter le transport de

sédiments vers le réseau hydrographique. En somme, les mesures proposées permettront de

réduire à la source les émissions de sédiments, et ce, afin de protéger l’intégrité du milieu

aquatique du Grand lac St-François et ainsi, préserver sa valeur écologique et son attrait

récréotouristique.

Figure 1 : Localisation du secteur d’inventaire

2

CARACTÉRISATION DU RÉSEAU HYDROGRAPHIQUE ET PLAN

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2. Méthodologie d’inventaire

2. MÉTHODOLOGIE D’INVENTAIRE

L’inventaire des fossés routiers et des ponceaux du chemin des Cerfs a été réalisé les 9 et

14 septembre 2010. L’ensemble des fossés routiers et des ponceaux de ce chemin ont été

caractérisés en fonction des critères suivants :

Longueur de la section d’écoulement :

o La section d’écoulement correspond à la distance maximale que parcoure l’eau

de ruissellement dans le fossé avant de rejoindre le ponceau. Cette distance a

été évaluée à partir du logiciel ArcGIS 9.2 après le géoréférencement sur le

terrain, à l’aide d’un GPS GARMIN 60 Cx (précision de 3 mètres), de chaque

ponceau ainsi que des limites d’écoulement des eaux de ruissellement (LEER).

Les LEER correspondent au point le plus haut du fossé situé entre deux

ponceaux.

Pente de la section d’écoulement :

o La pente des fossés a été évaluée à l’aide d’un clinomètre Suunto PM-5/360 PC.

La pente du site a une influence directe sur le pouvoir érosif de l’eau. En effet,

lorsque la pente est longue et abrupte, la vitesse de ruissellement de l’eau est

amplifiée, ce qui augmente également les forces érosives en jeu.

Présence d’érosion et dimensions des foyers :

o Cet aspect tient principalement compte de la superficie de sol mis à nu et/ou de

leur sensibilité à l’érosion. Dans le cas d’un fossé, la longueur affectée par

l’érosion ainsi que la hauteur des talus dégradés sont prises en considération.

Connexion au réseau hydrographique :

o Dans le cas où des foyers d’érosion sont identifiés, on détermine si les

sédiments émis sont dirigés directement vers le cours d’eau ou s’ils sont captés

par la végétation en place avant d’atteindre le réseau hydrographique.

Diamètre et type de ponceaux :

o Le diamètre intérieur et le type de ponceau (béton armé (TBA), tôle ondulée

(TTO) ou thermoplastique (TTP)) a également été noté au cours de l’inventaire.

De plus, suite à l’analyse des données recueillies lors du relevé des fossés et des ponceaux et

d’un examen des photographies aériennes du secteur à l’étude, un inventaire ciblé du réseau

hydrographique a été effectué le 11 octobre 2010. Cet inventaire, limité par le sous-bassin

versant du chemin des Cerfs (Figure 2), avait pour but de géoréférencer les ruisseaux et les

fossés de drainage non répertoriés et d’effectuer conjointement une caractérisation des

processus érosifs.

2. Méthodologie d’inventaire

3

CARACTÉRISATION DU RÉSEAU HYDROGRAPHIQUE ET PLAN

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SECTEUR DU CHEMIN DES CERFS - ADSTOCK

Figure 2 : Secteur inventorié

4

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3. Constats généraux

3. CONSTATS GÉNÉRAUX

3.1. RÉSEAU ROUTIER

Les relevés effectués sur le terrain ont

été effectués principalement sur le

chemin des Cerfs (Figure 3). Ce dernier

est situé au nord du Grand lac Saint-

François et longe ce dernier sur

5,1 kilomètres, à une distance du lac

variant de quelques mètres à près de 100

mètres (moyenne évaluée grossièrement

à 60 mètres). L’ensemble du réseau

pluvial de ce secteur est donc dirigé

directement vers le Grand lac Saint-

François soit par l’intermédiaire de

fossés de ligne ou de ruisseaux naturels.

Généralement, le chemin des Cerfs présente des pentes faibles mais on dénote tout de même la

présence de pentes fortes, notamment de part et d’autre du ruisseau de l’Or. De plus, il est à

noter que dans certaines sections, particulièrement dans le secteur nord, se trouvent des pentes

très fortes entre le chemin des Cerfs et le lac. Les fossés de ligne et les ruisseaux naturels qui

drainent ce secteur s’écoulent donc en terrain accidenté et présentent peu de zones de

rétention des sédiments. Il est donc important que les sédiments soient retenus à la source,

c’est-à-dire, directement dans les fossés routiers.

Le revêtement de la surface de

roulement est composé de matériaux

granulaires de piètre qualité. En effet, le

gravier présent est constitué d’une part

importante de matériaux fins (argiles et

silt) très sensibles à l’érosion, et ce,

même dans des pentes faibles. En effet,

une coloration rapide des eaux de

ruissellement peut être observée lors

d’épisodes de pluie (Figure 4). L’érosion

en nappe de la surface de roulement

entraîne donc une grande quantité de

sédiments vers le réseau hydrographique.

Dans l’ensemble, les mêmes constats

peuvent être faits pour les autres chemins du secteur étudié, notamment sur la route du Lac-

Saint-François ainsi que sur le 2ième et le 3ième rang.

Figure 4 : Eau chargée de matières en suspension

Figure 3 : Localisation du chemin des Cerfs

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3. Constats généraux

3.2. FOSSÉS ROUTIERS

L’inventaire a permis de constater que

les fossés routiers sont habituellement

stables et bien végétalisés (Figure 5). La

hauteur des talus est généralement

inférieure à un mètre. Cependant, la

faible largeur de l’emprise du chemin

réservée au réseau pluvial fait en sorte

que les pentes des talus sont abruptes,

souvent supérieures à 1H : 1 V.

Un important constat a pu être fait au

cours de l’inventaire concernant

l’entretien des fossés routiers. En effet,

force est de constater que la totalité

des fossés qui ont été nettoyés et/ou

excavés récemment n’ont pas été

stabilisés (Figure 6). Ce manque de

protection des sols a provoqué dans

certains cas le ravinement et/ou

l’affaissement des talus. Dans ce

contexte, les fossés routiers

deviennent une importante source de

sédiments. Il importe donc de modifier

les pratiques actuelles afin de limiter les

apports de sédiments en direction du

Grand Lac St-François. Pour ce faire, le

chapitre suivant présente un plan de

gestion environnemental des fossés

routiers pour les principaux chemins

du secteur étudié.

3.3. RÉSEAU HYDROGRAPHIQUE

L’inventaire du réseau hydrographique a permis de constater que l’on retrouve peu de

problèmes au niveau de l’érosion des berges et que les rives sont dans l’ensemble bien

végétalisées. Toutefois, la cartographie actuelle du secteur présente plusieurs omissions et

imprécisions au niveau des cours d’eau et des milieux humides. En effet, certains fossés de

drainage identifiés et localisés au cours de l’inventaire pourraient éventuellement être qualifiés

de cours d’eau. Afin de vérifier leur statut au point de vue légal, il est recommandé de procéder

à un examen des cartes antérieures du secteur afin de vérifier si ces fossés sont en réalité des

cours d’eau redressés. En ce qui concerne les milieux humides, il serait important de procéder à

leur caractérisation et à leur délimitation afin de faciliter leur protection. Le chapitre 5 présente

plus en détails les résultats des relevés de terrain.

Figure 5 : Fossé typique du chemin des Cerfs

Figure 6 : Fossé récemment excavé et non stabilisé

6

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4. Plan de gestion environnemental des fossés routiers

4. PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTAL DES FOSSÉS ROUTIERS

Afin de faciliter la présentation du plan de gestion environnemental des fossés routiers, le

secteur étudié a été séparé en six (6) parties distinctes (Figure 7). Ces différentes parties sont

par la suite présentées à des échelles appropriées à l’annexe 1 (annexes 1.A à 1.F). Les annexes

1.A à 1.E illustrent le plan de gestion environnemental proposé pour le chemin des Cerfs alors

que l’annexe 1.F présente un plan de gestion sommaire, à plus grande échelle, pour le reste du

territoire étudié, soit la route du Lac-Saint-François ainsi que le 2ième et le 3ième rang.

Figure 7 : Localisation des annexes

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4. Plan de gestion environnemental des fossés routiers

4.1. ÉLÉMENTS DU PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTAL

Les données recueillies lors des relevés sur le terrain sont exposées dans les tableaux des

annexes 1.A à 1.F. Ces tableaux incluent entre autres les caractéristiques de chaque ponceau

(diamètre, type) ainsi que les longueurs et les pentes des sections d’écoulement adjacentes à ces

ponceaux. Les recommandations d’aménagement associées à chaque section d’écoulement sont

également présentées dans ces tableaux et illustrées sur les cartes.

Chaque section d’écoulement est définie selon un angle de pente homogène ainsi que par son

orientation par rapport au ponceau. Certaines sections d’écoulement comportent toutefois des

zones avec des pentes différentes qui ont été séparées en sous-sections afin d’obtenir des

tronçons de pente homogène. Les sous-sections d’écoulements ont donc été traitées

distinctement en regard des aménagements anti-érosifs mais tout en ayant une perspective

globale de l’ensemble de la section d’écoulement.

4.2. RECOMMANDATIONS D’AMÉNAGEMENT

Il est important de noter que les recommandations d’aménagement proposées dans le plan de

gestion environnemental des fossés routiers sont à appliquer lors de l’entretien ou du

remaniement des fossés routiers. Ces recommandations sont les suivantes :

1. Entretien du fossé selon la méthode du tiers inférieurs (Annexe II) ;

2. Ensemencement des talus et du fond du fossé à l’aide d’un mélange de semences adapté

aux stabilisations de fossés (ex. : mélange B) ;

3. Installation d’un paillis (matelas anti-érosion) afin de stabiliser les sols à nu (voir

section 4.1) ;

4. Aménagement de seuils de rétention de part et d’autre de chaque ponceau (voir section

4.2);

5. Aménagement de seuils de rétention en série dans les sections d’écoulement de pente

comprise entre 5,0 % et 9,9 % (voir section 4.2).

Le barème suivant peut donc être utilisé :

Pente entre 0 et 2,4 % Paillis100% paille, 2 filets

Pente entre 2,5% et 4,9% Paillis 70% paille/ 30% coco

Pente entre 5,0% et 7,4 % Paillis100% paille, 2 filets couplés à l’installation de seuils

Pente entre 7,5 % et 9,9 % Paillis 70% paille/ 30% coco couplés à l’installation de seuils

Pente supérieure à 10% Paillis 100% coco ou paillis 70% paille/ 30% coco couplés à l‘installation de seuils

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4. Plan de gestion environnemental des fossés routiers

4.3. PROCÉDURES DE MISE EN PLACE DES AMÉNAGEMENTS

4.3.1. ENSEMENCEMENT ET INSTALLATION D’UN MATELAS ANTI-ÉROSION

Les points suivants indiquent les étapes nécessaires à l’établissement d’un couvert végétal

stabilisant qui protégera les talus de fossés mis à nu tout en filtrant les particules provenant du

matériel de la route.

Ensemencer avec un mélange de graines conçu pour la stabilisation et qui convient au

type de sol en place (ex. : mélange B ou autre mélange de graminées et légumineuses

riche en fétuque rouge et agrostide blanche) ;

Appliquer le paillis anti-érosion approprié pour protéger le sol à nu, les semences et

favoriser l’enracinement;

Fixer le tapis sur le haut de la pente et bien ancrer avec des crochets stabilisateurs

(environ 30 cm de distance);

Ancrer à intervalles réguliers le long du talus et de manière plus serrée si la pente est

forte;

Laisser au moins 30 cm de chevauchement, en respect avec le sens de l’écoulement de

l’eau, lorsque deux laizes doivent être jointes ou raboutées et fixer solidement à travers

les deux épaisseurs de tapis.

4.3.2. AMÉNAGEMENT DE SEUILS DE RÉTENTION

Les étapes détaillant l’aménagement de seuils de rétention dans les fossés sont définies ci-

dessous.

Le milieu du seuil doit présenter une dépression (~15 cm) pour canaliser l’eau vers le

centre et éviter que l’eau ne se dirige vers les extrémités (forme de banane);

La largeur doit être établie de manière à ce que l’eau ne dépasse pas les extrémités et

qu’elle soit suffisante pour soutenir les eaux lors des crues printanières;

La hauteur doit être entre 50 cm et 1 mètre au maximum ;

Utiliser des roches entre 10 et 20 cm de diamètre (4-8’’);

Lorsque disposées en série, le sommet d’un seuil doit être au même niveau que le pied

du seuil précédent;

Côté amont, placer les roches en pente plus abrupte, et du côté aval en pente plus

douce (minimum 2H :1V);

Entretien : veiller à nettoyer l’amont des bermes advenant que l’accumulation des

sédiments ait atteint la moitié de sa hauteur.

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4. Plan de gestion environnemental des fossés routiers

4.4. ZONES PRIORITAIRES

Le plan de gestion environnemental des fossés routiers réalisé présente d’une part l’ensemble

des mesures antiérosives à mettre en place lors de l’entretien ou de l’aménagement des fossés

routiers. Par ailleurs, les relevés effectués sur le terrain ont de plus permis de localiser les zones

où la végétation en place est actuellement insuffisante pour assurer une stabilité adéquate des

fossés. Cette section présente donc les sections d’écoulements identifiées dans le plan de

gestion environnemental des fossés routiers où des mesures correctives devraient être

appliquées à court terme. Les photos des différentes sections problématiques sont présentées

dans les pages qui suivent.

Section # 1-Est (Annexe 1.A)

Ensemencer les talus et le fond du fossé ;

Aménager quatorze (14) seuils de rétention de 75 centimètres de haut (7 de chaque

côté du chemin) dans la partie supérieure de la pente (vers l’est).

Section # 3-Nord, # 3-Sud-est et Ponceau # 3 (Annexe 1.A)

Aménager un (1) seuil de rétention de 60 centimètres de haut de part et d’autre du

ponceau.

Stabiliser le talus du côté amont du ponceau :

o Excaver le matériel granulaire du talus sur environ 30 à 45 centimètres de

profondeur ;

o Installer une membrane géotextile non-tissée ;

o Enrocher à l’aide de pierre nette de 10 à 20 centimètres de diamètre (4 à

8 pouces).

Section # 6-Ouest et # 6-Est (Annexe 1.B)

Ensemencer les talus et le fond du fossé ;

Installer des matelas anti-érosion de type 70 % paille/30 % coco ;

Aménager un (1) seuil de rétention de 60 centimètres de haut de part et d’autre du

ponceau.

Section # 7-Ouest et # 7-Est (Annexe 1.B)

Ensemencer les talus et le fond du fossé ;

Installer des matelas anti-érosion de type 70 % paille/30 % coco ;

Aménager un (1) seuil de rétention de 60 centimètres de haut de part et d’autre du

ponceau.

10

CARACTÉRISATION DU RÉSEAU HYDROGRAPHIQUE ET PLAN

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4. Plan de gestion environnemental des fossés routiers

Section # 8-Ouest (Annexe 1.B)

Stabiliser le talus des entrées privées situées du côté nord du chemin des Cerfs.

o Excaver le matériel granulaire des talus sur environ 30 à 45 centimètres de

profondeur ;

o Installer une membrane géotextile non-tissée ;

o Enrocher à l’aide de pierre nette de 10 à 20 centimètres de diamètre (4 à

8 pouces).

Section # 11-Sud-est (Annexe 1.B)

Ensemencer les talus et le fond du fossé ;

Installer des matelas anti-érosion de type 100 % paille-2 filets ;

Aménager une série de huit (8) seuils de rétention de 60 centimètres de haut de part et

d’autre du chemin ;

Stabiliser le talus de déblai à l’intersection du chemin des Cerfs et de la route du Lac-

Saint-François :

o Nettoyer le fond du fossé et le bas des talus en excavant le matériel granulaire

sur environ 10 à 20 centimètres de profondeur ;

o Installer une membrane géotextile non-tissée ;

o Enrocher à l’aide de pierre nette de 10 à 20 centimètres de diamètre (4 à

8 pouces).

Section # 12-Nord-est et # 12-Sud-ouest (Annexe 1.C)

Aménager un (1) seuil de rétention de 60 centimètres de haut de part et d’autre du

ponceau.

Section # 13-Ouest (Annexe 1.C)

Ensemencer les talus et le fond du fossé ;

Aménager deux (2) seuils de rétention de 60 centimètres de haut dans la partie située

près du lac.

Section # 20-Nord-ouest (Annexe 1.D)

Ensemencer les talus et le fond du fossé ;

Aménager quatre (4) seuils de rétention de 60 centimètres de haut de part et d’autre du

chemin dans la partie située près du ponceau # 20.

Stabiliser le talus du côté amont du ponceau :

o Excaver le matériel granulaire du talus sur environ 30 à 45 centimètres de

profondeur ;

o Installer une membrane géotextile non-tissée ;

o Enrocher à l’aide de pierres nettes de 10 à 20 centimètres de diamètres (4 à

8 pouces).

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4. Plan de gestion environnemental des fossés routiers

Section # 1-Est : Ravinement du talus de déblai. Ponceau # 3 : Affaissement du talus du ponceau

Section # 6-Ouest : Absence de végétation dans le

fossé.

Section # 7-Ouest : Absence de végétation dans le

fossé.

Section # 11-Sud-est : Intersection du chemin des

Cerfs et de la route du Lac-Saint-François.

Section # 12-nord-est : Coupe et débris

ligneux dans la bande riveraine du ruisseau.

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4. Plan de gestion environnemental des fossés routiers

Section # 13-Ouest : Fossé de la rue du Brocard. Ponceau # 20-nord-ouest : Affaissement du talus

du fossé.

Section # 20-Nord-ouest : Érosion du talus du

ponceau.

Section # 20-Nord-ouest : Absence de végétation

dans le fossé.

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CARACTÉRISATION DU RÉSEAU HYDROGRAPHIQUE ET PLAN

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5. Caractérisation du réseau hydrographique

5. CARACTÉRISATION DU RÉSEAU HYDROGRAPHIQUE

À l’heure actuelle, la cartographie officielle du gouvernement du Québec à l’échelle de 1/20 000

fait état de la présence de seulement deux (2) cours d’eau sillonnant le secteur à l’étude, soit les

tributaires T-2 et T-3 présentés à la figure 8. Le tributaire T-2 est considéré comme un cours

d’eau intermittent alors que le tributaire T-3 est considéré permanent.

Les relevés effectués sur le terrain ont permis de localiser et de géoréférencer un autre

important cours d’eau, soit le tributaire T-1. Ce dernier se déverse dans le Grand lac Saint-

François à environ 150 mètres à l’ouest de l’intersection du chemin des Cerfs et de la route du

Lac-Saint-François. Il prend sa source dans un milieu humide non répertorié (MH-1) alimenté

par un cours d’eau intermittent qui, selon les cartes, se déverse dans la rivière de l’Or.

Toutefois, nous croyons que ce ruisseau intermittent est en fait la source du tributaire T-1.

L’inventaire sur le terrain n’a cependant pas permis de confirmer cette hypothèse.

Outre les cours d’eau, cinq (5) fossés de drainage ont également été localisés lors des relevés

sur le terrain (F-1 à F-5, figure 8). L’ensemble de ces fossés semble être le fruit d’interventions

humaines. Néanmoins, il est recommandé d’examiner les anciennes cartes du secteur afin de

déterminer s’il s’agit en fait de cours d’eau ayant été canalisés par l’homme.

Finalement, l’inventaire sur le terrain a permis de mettre en lumière l’existence du milieu

humide MH-1 et de démontrer le manque de précision au niveau de la délimitation du milieu

humide MH-2 (voir figure 8). En effet, contrairement à ce que la cartographie démontre, le

milieu MH-2 s’étend au nord du 2ième rang. Il est important de noter que la délimitation des

milieux humides illustrée à la figure 8 est donnée à titre indicatif seulement. En effet, le mandat

de la présente étude ne portait pas sur la délimitation des milieux humides. Il est donc

fortement recommandé de procéder à la caractérisation et à la délimitation de ces zones

humides afin d’assurer leur protection.

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CARACTÉRISATION DU RÉSEAU HYDROGRAPHIQUE ET PLAN

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5. Caractérisation du réseau hydrographique

Figure 8 : Réseau hydrographique

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5. Caractérisation du réseau hydrographique

Figure 9 : Localisation des points d’inventaire

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5. Caractérisation du réseau hydrographique

5.1. RÉSULTATS DE LA CARACTÉRISATION

Les noms arbitraires des cours d’eau et des fossés sont présentés à la figure 8 alors que les

points d’inventaire sont indiqués à la figure 9.

Fossé F-1

Le fossé F-1 prend sa source dans le

fossé d’un ancien chemin forestier situé

au nord du chemin des Cerfs. Il se fraie

ensuite un chemin, à partir du point 1,

sur un sentier de VTT où il provoque

l’érosion de la surface de roulement du

sentier et ce, à plusieurs endroits

(figure 10). Il s’écoule par la suite en

forêt, sur un lit d’apparence naturelle,

pour finalement traverser le chemin des

Cerfs au ponceau # 3.

Recommandation

Afin d’éviter l’érosion de la surface de

roulement du sentier de VTT, il est

recommandé de stabiliser le passage à gué (enrochement de part et d’autre du passage) et de

dévier l’eau de la surface de roulement vers un fossé afin d’éviter son ruissellement sur cette

dernière.

Fossé F-2

Le fossé F-2 n’a pas été inventorié lors des relevés de terrain. Ce dernier aboutit au chemin des

Cerfs au point # 2 (figure 9) pour se déverser ensuite dans le Grand lac Saint-François via le

ponceau # 8 (figure 8). L’examen des cartes et des photographies aériennes du secteur laisse

supposer que ce dernier prend sa source dans les fossés routiers d’un chemin forestier situé au

nord du chemin des Cerfs.

Tributaire T-1

Tel que mentionné précédemment, le tributaire T-1 est un ruisseau permanent d’origine

naturelle dont les cartes officielles du gouvernement du Québec ne font aucune mention. Ce

dernier se trouve en milieu forestier sur l’ensemble de son parcours. Entre le ponceau # 10

(figure 8) et le point # 3 (figure 9), ce ruisseau s’écoule en cascade sur un lit rocheux et est

enclavé par des rives très abruptes. À partir du point 3, le relief devient moins accidenté et le lit

du ruisseau est composé de particules plus fines dû à la faible vitesse d’écoulement. Au point #

Figure 10 : Érosion de la surface de roulement du

sentier de VTT causée par le

ruissellement de l’eau à sa surface

(point # 1).

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5. Caractérisation du réseau hydrographique

4, soit en bordure d’un chemin forestier,

on retrouve un bassin artificiel

récemment aménagé. Les rives du bassin

n’ont été ni stabilisées, ni revégétalisées.

Du point # 4 jusqu’au milieu humide

débutant au point # 5, le ruisseau suit un

parcours naturel et aucune

problématique n’a été notée.

Recommandation

Ensemencer les rives du bassin

artificiel et les recouvrir d’un matelas

anti-érosion de type 100 % paille -

2 filets. Procéder ensuite à la

plantation d’arbustes indigènes,

disposer en quinconce et distants

d’un maximum d’un (1) mètre.

Tributaire T-2 et fossé F-3

Selon les cartes officielles du gouvernement du Québec, le tributaire T-2 débute à la hauteur du

2ième rang (point # 6, figure 9). Toutefois, un important fossé (fossé F-3) se déverse dans ce

tributaire via le fossé du 2ième rang. Ce fossé n’a toutefois pas été remonté jusqu’à sa source lors

de l’inventaire. Un examen des cartes antérieures pourraient permettre de déterminer s’il s’agit

bien d’un fossé ou d’un ancien cours d’eau qui a été redressé.

Au sud du point # 6, le ruisseau T-2

poursuit son chemin en empruntant un

ancien fossé agricole. En effet, le lit du

ruisseau, présentement rectiligne, a fort

probablement été redressé afin de

drainer les anciennes terres agricoles qui

lui sont adjacentes (présentement ces

terres ont été reboisées). Au point # 7,

se retrouvent par ailleurs des vestiges du

passé comme la carcasse d’une vieille

voiture. Au point # 8, on note un

passage à gué sur un sentier de VTT très

peu fréquenté. Finalement, entre le

point # 8 et l’embouchure du ruisseau, le

tributaire T-2 s’écoule en milieu bien

boisé et aucune problématique n’a été

notée.

Figure 11 : Bassin artificiel aménagé à même le cours

du tributaire T-1 (point # 4).

Figure 12 : Carcasse de voiture laissée à l’abandon en

bordure du tributaire (point # 7).

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5. Caractérisation du réseau hydrographique

Tributaire T-3 et fossé F-4

Le tributaire T-3 débute son parcours au nord du 3ième rang et est alimenté par un étang artificiel

(ponceau # 30, figure 8). Ce tributaire n’a pas été inventorié complètement lors des relevés sur

le terrain. Des données ont toutefois été prises aux endroits où le tributaire T-3 croise le

réseau routier. De plus, un examen des photographies aériennes a permis d’obtenir un aperçu

général du ruisseau. Cet inventaire sommaire démontre que ce ruisseau circule en milieu boisé

et ne présente pas de problématique notable.

À la hauteur du 2ième rang, le tributaire T-3 reçoit les eaux du fossé F-4. Ce fossé provient d’une

plantation de conifères (point # 9, figure 9) et s’écoule ensuite dans le fossé du 2ième rang avant

de rejoindre le tributaire T-3 dans un important milieu humide (MH-2).

Fossé F-5

Le fossé F-5 draine les eaux d’un réseau de chemins peu fréquenté anciennement destiné à un

développement résidentiel. L’inventaire de ce réseau routier a permis de constater que plusieurs

ponceaux servant uniquement au drainage des eaux de ruissellement ont récemment été

installés ou réaménagés. Dans l’ensemble, ces ponceaux sont bien installés et les talus sont bien

stabilisés (ex. : point # 10). De plus, le fossé F-5 ne présente pas de signes d’érosion et la

végétation en place est suffisante pour stabiliser les talus.

Il est à noter que l’important débit observé dans le fossé F-5 laisse croire que ce fossé pourrait

être un ruisseau naturel qui a été redressé par le passé. En effet, les cartes topographiques du

gouvernement du Canada (BNDT) à l’échelle de 1/50 000 illustrent un ruisseau à cet endroit. Il

serait donc important de procéder à un examen des anciennes cartes officielles du

gouvernement du Québec afin de valider le statut légal de ce fossé.

Milieux humides

Actuellement, les cartes du gouvernement du Québec font état d’un seul milieu humide (MH-2)

sur l’ensemble du secteur étudié. Ce dernier est situé au sud du 2ième rang, de part et d’autre du

tributaire T-3. Toutefois, force est de constater que la flore retrouvée du côté nord du 2ième

rang semble présenter une majorité d’espèces typiques des milieux humides. Cette zone devrait

donc faire l’objet d’une caractérisation et d’une délimitation plus détaillée. Il en va de même

pour le milieu humide MH-1, situé sur le tributaire T-1. Ce dernier est complètement absent

des cartes du gouvernement du Québec. Cependant, l’examen des photographies aériennes du

secteur de même que les observations visuelles effectués lors des relevés sur le terrain ont

permis de valider son existence.

6. Conclusion

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6. CONCLUSION

Puisque les routes, fossés et ponceaux font partie intégrante du réseau hydrographique des lacs,

il convient par conséquent de s’assurer de leur état en regard des processus érosifs. Les

aménagements proposés dans le plan de gestion environnemental des fossés routiers sont à la

base de saines pratiques en matière de gestion de l’érosion et devraient donc être appliqués à

l’ensemble du réseau routier du bassin versant lorsque des travaux d’entretien ou d’excavation

des fossés sont entrepris, selon les spécificités des secteurs.

Il est à mentionner que des problématiques d’érosion ont été relevées dans les fossés routiers

du chemin des Cerfs et que celles-ci devraient être corrigées à court terme afin de diminuer les

impacts économiques et environnementaux occasionnés par le transport sédimentaire. En effet,

l’application de bonnes pratiques de gestion des sols dans l’aménagement des chemins et des

fossés contribuent à réduire considérablement les coûts d’entretien et de réparation en plus

d’éviter des apports indésirables en sédiments et en nutriments, vers les milieux aquatiques. La

section 4.4 du présent document présente ces problématiques ainsi que les recommandations

qui leur sont associées.

En second lieu, la caractérisation du réseau hydrographique a permis de démontrer que les

cours d’eau et fossés du secteur étudié s’écoulent majoritairement en secteur boisé et que peu

de problématiques majeures en regard de la qualité de l’eau ont été décelées. Quelques petites

problématiques ont néanmoins été observées et celles-ci sont présentées à la section 5.1.

Il subsiste toujours un doute quant au statut légal des fossés inventoriés. En effet, bien que ceux-

ci semblent provenir d’une intervention humaine, il pourrait s’agir en fait d’anciens cours d’eau

ayant été redressés et retravaillés par l’homme dans le passé. Un examen des anciennes cartes

topographiques disponibles à la MRC ou à la cartothèque de l’Université de Sherbrooke

permettrait de le confirmer. Il serait important de clarifier ce point dans une optique de

protection des cours d’eau puisque les cours d’eau, à proprement parler, bénéficient d’une

meilleure protection au point de vue légal que les fossés.

Finalement, les relevés sur le terrain ont permis de localiser un milieu humide non répertorié

(MH-1) et de mettre en lumière l’imprécision au niveau de la cartographie officielle du milieu

humide MH-2. Il est donc recommandé de caractériser et de délimiter avec plus de précision

ces milieux humides afin de faciliter leur conservation et par le fait même, favoriser la protection

du Grand lac Saint-François.

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7. Références

7. RÉFÉRENCES

CSQA, 2010. California BMP Handbook construction sections 1, 2, 3. California Storwater Quality

Association [En ligne : http://www.cabmphandbooks.com/Construction.asp]

MRN, 2001. Saines pratiques – Voirie forestière et installation de ponceaux. Ministère des

Ressources naturelles, Direction régionale de la Gaspésie Îles-de-la-Madeleine [En ligne :

http://www.mrnf.gouv.qc.ca/publications/forets/entreprises/sainespratiques.pdf]

RAPPEL (2003) Lutte à l’érosion sur les sites de construction ou de sol mis à nu. Guide des bonnes

pratiques environnementales, Sherbrooke, Andrée N. Aloir, Benoît Gravel, Jean Claude

Thibault rédacteurs, 29 p.

VIRGINIA DEPARTMENT OF FORESTRY, 2010. Forestry Best Management Practices for Water

Quality : Rock check dams. 12 p. [En ligne :

http://www.dof.virginia.gov/wq/resources/BMP-Append-A3.pdf]

Annexe I

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ANNEXE I

PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTAL DES

FOSSÉS ROUTIERS

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Annexe II

ANNEXE II

ENTRETIEN DES FOSSÉS PAR LA MÉTHODE DU

TIERS-INFÉRIEUR

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Annexe II

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Annexe II

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Annexe II