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« Comptables-fiscalistes agréés et entreprises : une synergie gagnante ! »
RAPPORT ANNUEL IPCF 2010Institut Professionnel des Comptables et Fiscalistes agréés
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Mot du Président 4
Préface de la Ministre des PME, des Indépendants, de l’Agriculture et de la Politique Scientifique 6
Comptables-fiscalistes agréés et entreprises : une synergie gagnante ! 8
Un dialogue constant et constructif concernant l’E-government 12
Quatre années de promotion de la profession 14
Dossiers de fond 16
Evénements et salons 18
Publications et site internet 21
Inscription aux tableaux et honorariat 22
La profession en chiffres 24
Organigramme au 31/12/2010 26
Travaux des organes de l’IPCF 30
Comptes annuels 2010 32
Vos contacts au sein de l’IPCF 34
3IPCF RAPPORT ANNUEL 2010
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Table des matières
4
Alors que 2009 a été une année très difficile pour l’économie, 2010 a connu une certaine amélioration
et singulièrement en Belgique. L’économie belge a connu une croissance d’environ 1,8% en 2010 et
on s’attend au même chiffre pour 2011. La Belgique a ainsi fait mieux que la moyenne de la zone
euro dont la croissance s’est chiffrée à 1,5% en 2010 et ne devrait pas dépasser 1,4% en 2011.
Néanmoins, la vigilance reste de mise. Dans le monde globalisé qui est le nôtre, les plans de
sauvetage de la Grèce et de l’Irlande, les menaces pesant sur l’Espagne et le Portugal, la situation
politique dans notre pays et les événements actuels au Japon et dans le Monde arabe sont de nature
à fragiliser cette reprise. Et dans ce contexte incertain, les professionnels de la comptabilité et de
la fiscalité, au premier rang desquels se trouvent les comptables(-fiscalistes) agréés, se retrouvent
en première ligne dans le cadre de leurs missions de conseil et d’assistance des indépendants et
des chefs d’entreprises. Nous ne devons pas perdre de vue que les P.M.E. représentent environ 97%
du tissu économique de notre pays. Beaucoup d’entre elles se sont spécialisées dans des niches de
haute technologie et elles doivent souvent batailler ferme face à leurs concurrents sur les marchés
à l’exportation.
Pour ce faire, il est indispensable que nos entreprises disposent des outils juridiques, financiers,
économiques et comptables nécessaires à l’accomplissement de leurs activités, sans oublier les
outils d’e-gouvernement qui se doivent d’être performants et disponibles à tout moment. Tout cela
cadre d’ailleurs parfaitement avec une politique de simplification administrative qui a été le fer de
lance tant du Gouvernement que des professionnels de la comptabilité et de la fiscalité.
Je profite également de cette occasion et de la rencontre débat entre les représentants du monde
des entreprises (FEB, UCM et UNIZO) d’une part et les comptables(-fiscalistes) agréés d’autre part,
pour plaider pour une plus grande synergie entre les décideurs économiques et leurs conseillers
financiers. Le comptable(-fiscaliste) agréé prendra en charge, non seulement les aspects comptables
et fiscaux du projet en question, mais il doit également être à même de conseiller judicieusement
son client dans les matières juridiques, sociales et environnementales qui pourraient se poser.
De son côté, l’entrepreneur – indépendant doit également fournir au comptable(-fiscaliste) agréé
toutes les données nécessaires pour que ce dernier puisse s’acquitter au mieux de sa tâche.
Il faut cependant émettre une réserve. Il ne s’agit pas de se substituer à l’indépendant dans le
développement de son projet. Ce dernier reste responsable des décisions stratégiques qu’il prend
au niveau industriel, commercial et financier. La tâche du professionnel de la comptabilité et de la
fiscalité est de le conseiller, de l’assister dans ses démarches et au besoin, de le mettre en garde
contre toute décision qui pourrait mettre l’entreprise en danger. Dans le cadre de cette mission, le
professionnel engage sa responsabilité qui doit être assurée. A ce propos, la loi du 18 janvier 2010
permettant de limiter la responsabilité de nos professionnels est un point essentiel. L’IPCF, l’IEC
et l’IRE ont d’ailleurs organisé conjointement un colloque sur ce sujet le 30 septembre 2010. Nous
manquons encore toutefois du recul nécessaire pour en tirer les premiers enseignements mais
il est clair que le professionnel ne pouvait pas voir engagée sa responsabilité professionnelle de
façon illimitée.
Mot du Président
Dans un autre registre, la nouvelle loi anti-blanchiment du 5 février 2010 a renforcé les règles de
contrôle des clients. Cette législation qui fait encore l’objet de critiques et de débats est toujours
susceptible de modifications et d’améliorations mais elle fait également partie de l’arsenal législatif
qui renforce les relations entre les professions économiques et leurs clients.
Le comptable(-fiscaliste) agréé est appelé dans l’avenir à travailler en réseau avec d’autres
spécialistes en matière juridique et financière. Il est nécessaire pour ce faire qu’il possède des
connaissances professionnelles à jour et nous n’insisterons jamais assez sur l’importance de la
formation permanente dont le contrôle a été renforcé par l’IPCF au cours de l’année écoulée. Cette
formation permanente ne peut sûrement pas être vécue comme une contrainte mais plutôt comme
un passeport vers une plus grande professionnalisation de notre métier.
La présentation de notre rapport annuel offre également l’occasion de remercier toutes celles et tous
ceux qui, au cours de la législature qui s’achève, n’ont pas ménagé leurs efforts pour le bien-être de
notre Institut et celui de ses membres et stagiaires : les mandataires des différents organes de l’IPCF,
les maîtres de stage qui, par leur engagement et leur abnégation envers les stagiaires, préparent
la future génération de notre profession, l’ensemble de nos membres pour leurs suggestions et
propositions, l’ensemble du personnel de l’Institut, notre commissaire du Gouvernement ainsi
que, enfin et surtout, notre Ministre de tutelle pour sa disponibilité et son écoute vis-à-vis des
entrepreneurs indépendants de notre pays et en particulier des comptables(-fiscalistes) agréés.
En ce qui me concerne, une page est tournée. Ces deux années passées à la tête de l’Institut ont été, pour
moi, pleines d’enrichissement et d’expériences nouvelles. Je souhaite à mon successeur de porter haut
la bannière de l’IPCF et de ses membres au sein du monde des professions financières et économiques.
Bon vent donc à l’IPCF ainsi qu’à tous ses membres et stagiaires.
Etienne VERBRAEKEN,
Président de l’IPCF
5IPCF RAPPORT ANNUEL 2010
En tant que Ministre des PME et des Indépendants, j’ai très souvent plaidé pour davantage d’audace,
davantage de respect, davantage de considération pour les personnes qui prennent le risque de
développer leur propre activité professionnelle. Mais les projets, aussi ambitieux et motivants soient-
ils, ne peuvent se concrétiser sans une importante réflexion initiale, sans un accompagnement
adapté, sans conseils avisés. Les comptables agréés et les comptables-fiscalistes agréés sont à
cet égard des maillons essentiels de la réussite entrepreneuriale. Que ce soit lors du lancement,
du développement voire même de la transmission d’une entreprise, ces professionnels doivent être
les plus proches conseillers de l’entrepreneur.
On le constate hélas encore trop souvent, près de 25% des starters cessent leur activité lors de
la première année d’établissement. Ces chiffres, aussi interpellants soient-ils, montrent que trop
souvent encore certains se lancent sans avoir pris la peine de bien s’entourer. Or, une comptabilité
bien organisée est une mine de renseignements pour l’entrepreneur et non une contrainte. En
suivant de près l’évolution d’une société, vous devez être à même de prodiguer de bons conseils,
d’être en quelque sorte un « tuteur » financier des entrepreneurs qui vous sollicitent. Et cette
mission va bien au-delà du cadre légal puisque sa réussite repose également sur une implication
réelle dans la vie de l’entreprise, du moins lorsque cette implication est rendue possible par
l’entrepreneur lui-même. Suivre la vie comptable d’une entreprise, c’est une promesse d’aventure,
une histoire à vivre, un dessein à défendre. Car l’entrepreneuriat, et dans mon esprit vous en faites
partie, est le souffle vital de notre économie.
Une interaction optimale entre le comptable et l’entrepreneur est d’une importance primordiale.
Le comptable doit vraiment être « la » personne de confiance de la société. Une communication
constructive dans les deux sens doit être bénéfique pour les deux parties.
Vous le savez, une comptabilité claire et transparente pour les petites et moyennes entreprises est
de la plus haute importance. Le système comptable est comme l’épine dorsale de la société et doit
permettre à tout moment à l’entrepreneur d’avoir une vision claire de la santé de sa pme. J’ai veillé
à travers plusieurs projets à renforcer ce rôle-clé du comptable agréé et du comptable-fiscaliste
agréé.
6
Les comptables-fiscalistes agréés au cœur du développement économique
C’est le cas dans la création d’une SPRL - S ou encore dans l’introduction de demandes auprès
du Fonds de participation pour les produits Casheo ou Initio. Non pas par flagornerie mais bien
parce que je suis persuadée que de nombreux projets, renforcés par un conseil expert en matière
comptable ou fiscale, sont mieux armés pour affronter le marché et s’y faire une place de choix.
L’audace reste une qualité essentielle dont on peut modérer la fragilité. C’est mon rôle en tant que
Ministre de tutelle, c’est le vôtre en tant que proches conseillers de celles et ceux qui décident de
prendre leur avenir en mains.
Sabine LARUELLE
Ministre des PME, des Indépendants, de l’Agriculture
et de la Politique scientifique
7IPCF RAPPORT ANNUEL 2010
8
Comptables-fiscalistes agréés et entreprises : une synergie gagnante !
Monsieur Lambrecht, pouvez-vous résumer les attentes de la FEB et de ses membres par rapport au monde
(des professionnels) de la comptabilité et de la fiscalité ?
Les entreprises -tout comme les professions économiques- sont confrontées à une complexification, tant pour
ce qui relève de la comptabilité que de la fiscalité. Par exemple, pour ce qui concerne les grandes entreprises
cotées, il y a déjà toute la question du passage des normes comptables belges aux IFRS. Bien sûr, ces sociétés
ont des capacités en interne pour faire face à cette complexité croissante mais cela a évidemment un coût.
Nous estimons en tout cas que cette complexification n’a de véritable sens que si elle va de pair avec une plus
grande efficacité des processus, ce qui n’est malheureusement pas démontré. Cela étant, pour répondre à votre
question, quelle que soit la taille de la société, le comptable est à nos yeux et avant tout un « partenaire », un
conseiller. Vous m’avez compris, c’est tout à l’opposé du vieux cliché de la personne à qui on apporte une boîte
à chaussures remplie de documents à traiter !
Jan SAP. La profession de comptable est réglementée. Parmi ses caractéristiques, je pointe la question de
l’indépendance. Nous y tenons beaucoup. Les comptables sont ainsi en mesure de remettre des avis objectifs,
avec un recul suffisant. Les entrepreneurs ont en fait très peu d’interlocuteurs pouvant agir dans un tel contexte.
C’est là une grande valeur ajoutée pour eux.
Face à des demandes toujours plus pointues, nombre de comptables-fiscalistes se demandent s’il leur faut
désormais jouer la carte de la spécialisation ou celle du regroupement de compétences, bref, la création de
cabinets multidisciplinaires…
Etienne VERBRAEKEN. Il est vrai que la complexification de la profession est de nature à modifier notre relation
avec la clientèle, à ceci près que nous sommes -et resterons- le conseiller de première ligne, la personne
de confiance par excellence. C’est un peu comme la relation qui lie tout un chacun avec son propre médecin
généraliste. Je dirais même que le lien est à ce niveau encore plus fort vis-à-vis du comptable ! D’ailleurs, quand
il faut faire appel à un spécialiste, c’est à nouveau chez le comptable que le client prend d’abord conseil. Ceci
est d’autant plus vrai que, contrairement à ce qui est de mise dans le monde médical ainsi que pour les avocats,
il n’y a malheureusement pas de mention des domaines de prédilection/spécialités des comptables-fiscalistes
agréés dans les annuaires téléphoniques ! Et donc, pour répondre au mieux aux attentes spécifiques des clients,
je prône de mon côté l’implication plus grande de nos membres dans les associations professionnelles. C’est là
l’occasion d’y développer un réseau au sein duquel échanger et trouver réponses aux questions auxquelles on
se trouve confronté au quotidien.
Et de franchir alors le pas pour une véritable association ?
Jean-Marie CONTER. Le comptable-fiscaliste exerce sous statut d’indépendant et, au-delà de son statut social,
il tient à son indépendance ! Bref, passer d’une structure où on décide de tout à un cabinet dont on n’est qu’une
des composantes n’est pas quelque chose qui va de soi. Et cela se comprend. Cela étant, face à la complexité
croissante de la profession et des exigences toujours plus grandes auxquelles il faut faire face, il est et sera
toujours plus difficile d’exercer seul. Comme Etienne VERBRAEKEN, je crois beaucoup à la valeur ajoutée du
travail en réseau, entre confrères qui se font confiance et qui s’aident mutuellement. Dans ce contexte, au fil du
temps, les freins à une véritable association s’estompent alors progressivement et elle peut alors s’envisager
plus concrètement…
9IPCF RAPPORT ANNUEL 2010
La nouvelle législation anti-blanchiment est-elle de nature à renforcer les rapports de confiance mutuels
entre le professionnel de la comptabilité et de la fiscalité et son client ou bien suscite-t-elle une méfiance de
la part de ce dernier comme une intrusion dans sa vie privée ?
Maria PLOUMEN. La nouvelle législation anti-blanchiment a pour objectif principal la protection des différents
acteurs. Généralement, le comptable(-fiscaliste) possède déjà la plupart des informations concernant son client.
Il s’agit dans le cas présent de les formaliser d’une façon officielle. Le client considère le comptable(-fiscaliste)
comme une personne de confiance et il faut comprendre cette législation comme allant dans le sens d’une plus
grande transparence de la relation entre client et professionnel de la comptabilité.
Alors même que le monde politique joue la carte de la simplification administrative, tant les entreprises que
les comptables se plaignent de la complexité croissante de la législation. N’y a-t-il pas là un paradoxe que
vous pourriez dénoncer ensemble ?
Philippe LAMBRECHT. Sans arrière-pensée polémique, permettez-moi quand même d’exprimer le fait que les
comptables sont à ce niveau en situation de conflit d’intérêts. En effet, plus les choses se complexifient (par
exemple au niveau des annexes aux comptes à déposer à la BNB), plus on fait appel à leurs services, et plus
au final ils peuvent ainsi facturer ! Malgré certaines précautions –comme le « test Kafka »- prises d’initiative
par les pouvoirs publics, « on » -dont les comptables…- n’est pas assez conscient des coûts ainsi répercutés
sur les prix de revient des entreprises. Et plus l’entreprise est petite, plus l’impact financier résultant de la
complexification est tangible sur elle. Nous nous devrions donc d’interpeller ensemble les pouvoirs publics
lorsque nous nous rendons compte que certaines mesures ne sont pas « tenables »…
Clarisse RAMAKERS. Nous estimons de notre côté que les comptables sont les mieux placés pour apprécier
l’impact concret sur le fonctionnement des (T)PME des nouvelles mesures envisagées par les pouvoirs publics,
aux différents échelons de pouvoir. A notre niveau, nous disposons d’un réseau de comptables avec lesquels
nous collaborons régulièrement. Comme syndicat des indépendants, des classes moyennes et des PME, nous
nous appuyons bien entendu sur leurs avis pour étayer nos différentes interventions.
Dans le cadre de la simplification administrative, de nombreux outils d’e-gouvernement ont été mis à la
disposition des professions économiques. Ces outils sont-ils bien maîtrisés par ces derniers ?
Maria PLOUMEN. La maîtrise de ces outils par les comptables(-fiscalistes) ne pose pas de problème majeur.
L’IPCF a d’ailleurs régulièrement organisé des séminaires de formation dans ces différentes matières afin de
familiariser au mieux nos membres et stagiaires à l’e-gouvernement. Je me permettrai cependant d’émettre
un bémol à ce qui précède. La simplification administrative a permis jusqu’à présent d’alléger surtout la charge
de travail des fonctionnaires du S.P.F. Finances. Il faudrait également penser à une simplification réellement
perceptible pour les contribuables et les professions économiques. Une première étape a consisté en la mise à
disposition de l’application My MINFIN PRO permettant au professionnel de consulter toutes les données de son
client dont disposent les différents services du S.P.F. Finances. Il faut que les applications électroniques soient
efficaces, performantes et faciles d’accès et d’utilisation. Les pannes de certains outils en période de pointe
constituent un réel handicap pour la profession.
Philippe Lambrecht, Administrateur-Secrétaire général FEB
Jan Sap, Directeur-général UNIZO
Etienne Verbraeken, Président IPCF
10
Parmi les attentes des entreprises à l’égard de leur comptable, on entend souvent le mot « aide ». Jusqu’où
est-il possible de concilier cette attente du terrain avec les règles déontologiques de la profession ?
Jean-Marie CONTER. On ne peut évidemment pas gérer l’affaire à la place de notre client. Notre mission doit
–et l’IPCF s’y attache- se limiter à l’assister et à le conseiller. Nous sommes cependant souvent confrontés à
des clients légitimement omnibulés par la croissance de leur chiffre d’affaires et le développement de leurs
produits. Malheureusement, ils le font souvent au détriment du suivi administratif de leurs affaires. Et comme
nous sommes effectivement le conseiller de première ligne, nous sommes malheureusement aussi celui vers
qui on tend à déporter des choses dont nous n’avons pas a priori à nous occuper. Tout cela a un coût que nous
n’arrivons pas nécessairement à répercuter, sans compter la difficulté de recouvrer les honoraires…
Philippe LAMBRECHT. La tendance va quand même dans le sens de voir les entreprises se concentrer
sur le core-business et de faire de l’outsourcing pour le reste. Mes échos du terrain m’amènent à dire que
beaucoup d’entreprises, à commencer par les plus petites, aimeraient se décharger vers l’extérieur de ce qui
est « administrativo-comptable », à l’image de ce qu’elles pratiquent déjà avec les secrétariats sociaux… Les
comptables ont donc une carte à jouer en la matière.
Etienne VERBRAEKEN. Le terme « aide » ne signifie pas qu’il faut en revenir à une collaboration entreprise/
comptable ravalée au traitement des documents amenés dans une boîte à chaussures. Quand on sait à
combien on tarifie de l’heure, ce n’est là chose rentable pour personne ! Mais c’est vrai que certains confrères
contournent cette difficulté. Ils scannent le contenu de la boîte à chaussures et envoient les documents scannés
en Mauritanie, par exemple, pour y être comptabilisés… La plus-value réelle de nos professionnels réside dans
les conseils qu’ils proposent, lesquels s’appuient sur les données chiffrées de la comptabilité. L’entrepreneur et
le comptable-fiscaliste agréé doivent ensemble analyser ces informations et en tirer les conclusions adaptées
pour le futur de l’entreprise. Au terme de la démarche, il appartiendra à l’entrepreneur lui-même de prendre
les décisions stratégiques. Le professionnel de la comptabilité et de la fiscalité restera bien entendu à ses côtés
et jouera pleinement son rôle de conseiller.
Le comptable(-fiscaliste) agréé est-il suffisamment formé pour affronter la globalisation sans cesse
croissante de notre économie ? Est-il familiarisé avec les directives européennes et est-il apte à suivre ses
clients à l’international ?
Maria PLOUMEN. De nombreuses PME travaillent sur les marchés extérieurs, essentiellement ceux de l’U.E.,
et dans les zones frontalières, les coopérations transfrontalières entre PME voire TPE sont de plus en plus
nombreuses. Le comptable(-fiscaliste) croît avec l’entreprise et il se familiarise au fur et à mesure avec la
législation à appliquer.
Les différentes directives sont très bien connues par le professionnel. Au niveau de la directive TVA par exemple,
la grande modification applicable depuis 2010 a fait l’objet de nombreuses formations organisées par l’Institut
et par les différentes associations professionnelles.
Quelques mots sur les collaborations entre l’UCM et les comptables-fiscalistes…
Clarisse RAMAKERS. Outre ce que j’ai évoqué ci-avant, nous avons développé une structure d’aide aux
entrepreneurs en difficulté et ce, en pleine collaboration avec des comptables, des avocats et certains tribunaux
de commerce. Une approche multidisciplinaire d’un même dossier s’avère au final très efficiente. Nous sommes
preneurs de collaborations plus intenses encore.
Jean-Marie CONTER. Si on aborde la question des entreprises en difficulté, il me faut souligner que beaucoup
de faillites pourraient être évitées si tout candidat entrepreneur passait d’abord par nos services avant de
s’inscrire à un guichet d’entreprises ! Loin de moi cependant de critiquer la qualité du travail des guichets mais,
jusqu’à preuve du contraire, il n’entre quand même pas dans leurs missions de « filtrer » les dossiers. Trop de
gens se lancent trop vite et vont dans le mur. Et ce serait rendre service à certains que de les arrêter avant qu’ils
ne démarrent leurs activités…
11IPCF RAPPORT ANNUEL 2010
Jan SAP. Pour créer une sprl, il faut établir un plan financier. Pour s’établir comme indépendant, pareille
obligation n’existe cependant pas. Or, 48 % des créations d’entreprises se font en personne physique. Nous
sommes effectivement partisans d’une plus grande implication des comptables aux côtés des starters, l’objectif
étant au final qu’il y ait parmi les starters beaucoup moins de « stoppers » qu’aujourd’hui.
Philippe LAMBRECHT. Tout cela est vrai mais, dans le même temps, je ne peux que regretter le fait que la
Belgique soit pour ainsi dire le pays au monde où on entreprend le moins. Il y a pourtant toute une série de
métiers pour lesquels les besoins sont criants et pour lesquels il ne faut à la base ni être ingénieur ni être
un génie pour se lancer et exercer. On vit malheureusement dans un système administratif et fiscal où « la
forêt cache l’arbre » et où les gens finissent très vite par renoncer à concrétiser le fait de s’établir comme
indépendant. Mais au-delà de cette question, il y a aussi tout ce qui relève des cessions/reprises. Combien
de belles entreprises ne sont-elles pas tout simplement mises en liquidation, faute de successeur(s) ou de
repreneur(s) ?
Clarisse RAMAKERS. Je partage ce constat mais reprendre une entreprise revient aussi plus cher que d’en
créer une. Il faut faire un apport personnel important, ce qui n’est pas à la portée de tout le monde. Cela étant,
nous avons pointé que la crise financière avait aussi amené sur le marché son lot de candidats repreneurs.
Il s’agit souvent de profils expérimentés, prêts à investir leurs indemnités de préavis dans le rachat d’une
affaire….
Les comptables peuvent-ils apporter là aussi leur pierre à l’édifice ?
Clarisse RAMAKERS. Tout à fait. Ils sont en première ligne pour anticiper et préparer les passages de témoin.
30 % des chefs d’entreprises ont dépassé l’âge de 50 ans. En termes d’emplois, l’impact est tout sauf négligeable.
Pour l’UCM, c’est vraiment une problématique de société à prendre à bras-le-corps.
Philippe LAMBRECHT. Nous pensons de notre côté qu’il faut aussi soutenir les initiatives de reprises par
des gens déjà actifs au sein de l’entreprise. Un entrepreneur soucieux de la continuité de son entreprise doit
préparer son successeur et l’aider à décrocher les financements nécessaires. Comme tout cela prend des
années, il faut par conséquent anticiper.
Jean-Marie CONTER. Se pose aussi dans la foulée la question de la valorisation –et du financement- du goodwill.
Les banques se montrent de plus en plus rétives sur cette question, même avec un dossier en béton !
Philippe LAMBRECHT. Des entreprises sont parfois chères à reprendre car les cédants n’ont pas procédé à la
distribution de dividendes en cours de carrière. Dans la mesure où les fonds propres générés sont en fait le
fruit d’une vie de travail, ne pourrait-on imaginer, en parallèle à la cession des parts, la possibilité de pouvoir
procéder à une distribution de dividendes exempte de précompte mobilier ?
Maria PLOUMEN. A l’impôt des personnes physiques, la taxation des plus-values est différente selon qu’elles
sont réalisées -ou non- dans le cadre de la prise de pension. Le législateur pourrait effectivement être plus
créatif pour ce qui concerne les cessions de sociétés…
Propos recueillis par Jean-Marc Damry
Jean-Marie Conter, Trésorier IPCF
Maria Ploumen, Vice-Président IPCF
Clarisse Ramakers, Conseillère juridique UCM
12
Un dialogue constant et constructif concernant l’E-government
Entre le moment où vous êtes entrée dans les instances de l’IPCF et celui où vous vous apprêtez
à passer la main, la profession et son environnement ont beaucoup évolué. A ce niveau, quel
changement vous a le plus marquée ?
Maria Ploumen. On vient d’un mode de fonctionnement où le papier était roi et depuis quelques
années, on tend de plus en plus vers une informatisation des processus. En fait, depuis que les Instituts
(IRE, IEC, IPCF) ont signé en 2005 le « protocole d’accord de coopération entre le SPF Finances et les
Instituts des Professions Economiques » dit « protocole Jamar », les choses ont vraiment été très
vite en la matière. Je pense particulièrement à Tax On Web dont le succès grandissant est indéniable.
Mais pour le grand public, Tax On Web n’est que la face visible de l’iceberg. Pour les professionnels
de la comptabilité et de la fiscalité que nous sommes, il me faut bien entendu pointer des applications
comme Intervat, Vensoc ou Finprof, BOW, pour ne citer que celles-là. Notre métier s’en est donc
profondément trouvé modifié.
Les professionnels économiques –à commencer par les comptables-fiscalistes- sortent-ils pour
autant gagnants de ce processus d’informatisation qui va crescendo ?
Quand on parle de simplification administrative, c’est surtout vrai pour… l’administration fiscale ! Dans
les faits, effectivement, la plupart des applications informatiques ne font finalement que reporter le
travail d’encodage des déclarations sur les contribuables et/ou les comptables !
Sans contrepartie…
A l’époque, certains avaient bien émis l’idée de consentir un « rabais » de 20 € sur le solde de tout
avertissement extrait de rôle (AER) établi à partir d’une déclaration à l’IPP rentrée sous format
électronique mais la mesure n’avait cependant pas pu passer la rampe…
On aurait pu aussi imaginer des mesures d’aide au profit des professionnels de la comptabilité et
de la fiscalité du même genre que celles qui sont de mise dans le monde médical…
Nous en sommes vraiment loin. Contrairement aux médecins, les comptables-fiscalistes doivent en
effet investir sur leurs deniers propres dans le matériel, les softwares et les formations, sans subsides.
Et pour ce qui relève de certaines matières, ce n’est pas évident de consentir à ces différents efforts
-en argent et en temps- tout en restant rentable. Cela étant, il ne faudrait pas occulter les points
positifs que l’informatisation des processus apporte aux professions économiques. Je pense ainsi à
toute la question du « mandat » et certainement aussi au niveau de l’archivage, de la consultation
facile des données. J’en veux comme preuve l’application « My Minfin Pro ». Une application qui
permet au comptable d’avoir accès au dossier fiscal de son client. Il peut consulter tous les AER,
toutes les fiches, toutes les informations dont disposent les différents services du SPF Finances.
A ce niveau là, justement, ne reste-t-il cependant pas encore du chemin à faire ?
Tout à fait. Il faudra d’ailleurs que la nouvelle équipe à la tête de l’IPCF poursuive nos efforts pour
tendre vers le « mandat unique », bref, de quoi permettre aux comptables-fiscalistes, au départ
d’un seul document, d’être valablement interlocuteur du contribuable qu’ils représentent auprès de
n’importe quel service du SPF Finances (IPP, TVA, recettes,…) !
13IPCF RAPPORT ANNUEL 2010
L’absence de gouvernement à l’échelon fédéral vous a probablement empêché de faire évoluer ou
de conclure certains dossiers. Lesquels estimez-vous devoir être traités prioritairement une fois
que la crise politique sera derrière nous ?
Certes, nous sommes sans gouvernement depuis pour ainsi dire un an. Il n’empêche qu’avant
la chute du précédent gouvernement, nous avons abattu énormément de travail. A ce niveau, la
collaboration entre l’IPCF et Hervé Jamar, d’abord, et Bernard Clerfayt, ensuite, ainsi qu’avec
leurs équipes a été excellente et fructueuse. Au-delà du « protocole d’accord » évoqué ci-avant,
nous avons en fait été associés à diverses task forces. Maintenant, c’est vrai, la crise politique a
amené la mise au frigo de dossiers pourtant bien avancés, sinon finalisés. Je pense ainsi à toute
la question entourant la réforme du mécanisme de calcul et de perception des cotisations sociales
des travailleurs indépendants. A ce niveau, tout était ficelé, il y avait un consensus politique pour le
voir aboutir. Par conséquent, une fois le prochain gouvernement fédéral installé, sa conclusion ne
devrait donc normalement pas poser problème. Au-delà, il y a à mes yeux toute la question de la
« simplification administrative ». Sur ce terme, entendons-nous bien, il ne s’agirait plus seulement
de la voir traitée -comme jusqu’ici- dans le sens du seul allégement de la charge de travail des
fonctionnaires des Finances mais plutôt dans le sens d’une simplification réellement perceptible
pour les contribuables et les comptables.
A quoi pensez-vous par exemple ?
Tout ce qui tourne déjà autour des délais et des procédures ! A ces niveaux, rien dans les faits ne
justifie, par exemple, que les règles soient fondamentalement différentes entre ce qui relève de la
TVA, d’une part, et de l’impôt sur les revenus d’autre part.
Est-ce cependant là un genre de « combat » que l’IPCF peut mener seul ?
Bien sûr que non et c’est pourquoi nous discutons avec les autres Instituts (ndlr, IEC et IRE) ainsi
qu’avec la FEB, l’UCM et Unizo pour mettre sur pied une « task force » ad hoc.
Votre mandat dans les instances de l’IPCF prend fin ces jours-ci. Si vous deviez retenir deux
éléments, quels seraient-ils ?
Une de mes fiertés, c’est de voir l’idée du « Codex » transformée en une réalité tangible. Pour les
non-initiés, le « Codex » est en fait un ouvrage dans lequel les professionnels de la comptabilité
et de la fiscalité retrouvent toute la législation de base dont ils ont besoin dans l’exercice de
leur activité professionnelle quotidienne. Il constitue, en près de 1000 pages, un instrument de
travail incontournable pour chaque comptable-fiscaliste
agréé, en sa qualité de conseiller de premier plan des
entrepreneurs indépendants, des professions libérales
et, de manière générale, de toutes les PME.
Sinon, à titre personnel, quand je travaille dans mes
propres dossiers dans mon bureau de Raeren, chaque
fois que j’encode une déclaration à l’impôt, je ne peux
pas m’empêcher de repenser aux longs moments passés
en réunion avec les collaborateurs directs de Bernard
Clerfayt. En tant que comptable-fiscaliste de terrain, je
me dis que je joue un peu dans la pièce que j’ai quelque
part contribué à écrire…
Propos recueillis par Jean-Marc DamryMaria Ploumen, Vice-Président de l’IPCF
14
Quatre années de promotion de la profession
Monsieur Conter, au-delà de votre fonction de trésorier de l’IPCF, vous avez également été très présent
sur le terrain au cours de ces dernières années. Qu’est-ce qui vous a le plus marqué au cours de vos
innombrables rencontres ?
Tout d’abord, je voudrais préciser que j’étais aussi chargé de la politique de communication externe de
l’Institut. Nous étions en fait partis du constat que le fossé est très grand entre l’image qu’ont les gens –à
commencer par les plus jeunes- de notre profession et ce qu’elle est vraiment aujourd’hui. Il est un fait évi-
dent que les « métiers du chiffre », dont celui de comptable(-fiscaliste) agréé, souffrent plus que jamais d’un
déficit d’image et que celui-ci, je n’ai pas peur de le dire, est préjudiciable à la pérennité même de la profes-
sion. Nous ne pouvons pas laisser la moyenne d’âge de nos membres augmenter inexorablement sans réa-
gir car, au train où vont les choses, la relève risque demain de ne pas être assurée ! Ce métier est exigeant,
certes, mais il est aussi passionnant et enrichissant car il oblige à une remise en question permanente de
ses connaissances et à un développement intellectuel très pointu sur le plan de l’analyse financière.
L’Institut a participé également à toute une série de manifestations à travers tout le pays :
- le Salon Entreprendre tourné principalement vers le monde de l’entreprise. L’IPCF y a été présent avec
une permanence juridique et comptable pour répondre aux questions des visiteurs.
- le Forum de la comptabilité qui nous permet de communiquer directement avec nos membres et où
nous organisons des séminaires dans le cadre de la formation permanente.
- les Salons First Motion tournés vers le monde étudiant où l’IPCF présente les différents aspects de la
profession.
- le Forum for the future qui constitue «the place to be». Il s’agit d’un congrès pour les professionnels du
chiffre avec des ateliers et des conférences de grande qualité. L’IPCF et les associations professionnelles
y sont présentes avec des stands, ce qui permet des échanges confraternels dans un milieu convivial.
Quelles mesures l’IPCF a-t-il alors pris ?
Nous avons mené des actions de sensibilisation auprès des élèves des écoles secondaires et des
étudiants des hautes écoles et des universités, l’objectif étant de leur expliquer ce qu’est vraiment notre
métier, de casser aussi le vieux cliché d’aligneur de chiffres dans des bureaux poussiéreux dont nous
continuons à souffrir. Nous expliquons ainsi que, comme « partenaire » des indépendants et des (T)PME,
le comptable(-fiscaliste) IPCF est par nature la personne de confiance de ses clients et que notre mission
va bien au-delà de la seule tenue d’une comptabilité selon les prescrits légaux et que nous travaillons
dans un environnement doté de technologies et d’applications informatiques du dernier cri. Vous l’aurez
compris, il nous a fallu - et il nous faudra encore- communiquer par rapport à ce qu’est vraiment devenu
notre métier. Je voudrais aussi souligner le travail important des associations professionnelles en matière
de communication et d’image de la profession. Elles ont en la matière un rôle capital à jouer en tant
qu’acteurs de terrain plus proches des membres et de leurs clients que l’Institut. L’IPCF fournit d’ailleurs
une aide logistique aux associations par le biais de documentations et via la possibilité pour ces dernières
de publier leurs séminaires et formations sur le site de l’Institut.
Estimez-vous sur ce point avoir été entendu ?
Même si les jeunes se disent positivement interpellés, ce n’est pas pour autant qu’ils sont prêts à
embrasser la carrière de comptable(-fiscaliste). Ils appréhendent quelque peu le statut d’indépendant.
Ce constat n’est pas spécifique à notre métier. Est-il en effet encore besoin de rappeler que les Belges
figurent en bas de classement en matière d’entrepreneuriat ?
15IPCF RAPPORT ANNUEL 2010
N’est-il pas cependant paradoxal de voir tant de jeunes vouloir embrasser la carrière d’avocat et si peu
d’entre eux celle de comptable(-fiscaliste) agréé ?
Oui, et ce d’autant plus que les avocats sont en surnombre sur le marché –avec ce que cela implique en
matière de concurrence et quant à la difficulté de percevoir des honoraires décents - et que la pénurie est
criante en ce qui concerne les comptables-fiscalistes !
Les relations extérieures de l’IPCF ne se limitent évidemment pas au seul monde de l’enseignement.
Vous avez également été très présent parmi les confrères.
Effectivement, la communication envers nos membres est un élément très important. En sus de notre
revue et des publications que, de longue date, nous leur adressons régulièrement, il s’est également
avéré opportun d’aborder avec eux les questions se rapportant à l’avenir de notre profession. J’ai travaillé
beaucoup pour améliorer l’image de marque du comptable(-fiscaliste) agréé. Cette image concerne
l’ensemble de la profession car les comptables d’aujourd’hui doivent préparer la relève. Ces rencontres ont
aussi été l’occasion pour moi de me rendre compte à quel point l’IPCF reste malgré tout assez méconnu de
ses membres. Il semblerait que beaucoup d’entre eux pensent encore, à tort, que notre rôle se cantonne
aux seuls aspects disciplinaires.
Vous vous êtes fait l’écho des doléances de confrères par rapport à tout ce qui est exigé d’eux dans la
pratique quotidienne.
Comme conseiller de première ligne de leurs clients, les comptables-fiscalistes sont systématiquement
sollicités pour d’innombrables tâches sans pour autant que cette multitude de services complémentaires
rendus s’accompagne en contrepartie d’honoraires supplémentaires. On ne s’imagine pas le nombre
d’heures « improductives » que les cabinets génèrent de la sorte, d’où par exemple les formations en
gestion du temps que nous commençons à organiser à l’attention de nos confrères. En outre, je me dois
de signaler que les professionnels du chiffre –en ce compris les comptables-fiscalistes agréés - sont ces
derniers temps confrontés à une multiplication de contrôles fiscaux. L’Administration doit bien entendu
s’acquitter de sa mission dans ce domaine mais nous pensons qu’une meilleure coordination entre cette
dernière et les professions du chiffre généreraient moins de stress et une plus grande efficacité.
Avez-vous perçu que les comptables-fiscalistes souffraient eux-aussi des effets de la crise ?
Ma réponse sera nuancée. La réussite professionnelle du comptable(-fiscaliste) est dans une certaine
mesure proportionnelle à l’évolution de la situation économique
de la région où il est installé. Les cabinets situés dans des régions
économiquement et socialement plus favorables souffriront en
moyenne nettement moins que ceux qui sont installés dans des
régions en déclin industriel. C’est un phénomène que ressentent
également d’autres professions libérales ou commerciales. Je
voudrais conclure en soulignant les problèmes récurrents rencontrés
par les professionnels du chiffre pour recouvrer leurs honoraires.
Si nous sommes les premiers auxquels il est fait appel en cas de
problèmes au sein d’une entreprise, nous sommes hélas souvent les
derniers à être payés de notre travail. C’est un paramètre qu’il nous
faut aussi gérer.
Propos recueillis par Jean-Marc DamryJean-Marie Conter, Trésorier IPCF
Dossiers de fond
- Responsabilité professionnelle
Dans un souci de mise en concordance du régime des professions libérales et réglementées avec le
régime du droit commun, le législateur a édicté une loi aux conséquences non négligeables en matière
de responsabilité des professionnels de la comptabilité et de la fiscalité : la loi du 18 janvier 2010 relative
à l’exercice d’une profession libérale et réglementée du chiffre par une personne morale (Moniteur belge
17 mars 2010). Cette loi est l’aboutissement d’une collaboration fructueuse entre le cabinet de la Ministre
de tutelle de l’IPCF, Madame Sabine Laruelle, et l’ensemble des Instituts (IPCF, IEC et IRE). La loi permet
de limiter la responsabilité professionnelle des acteurs agréés du secteur comptable et fiscal dans des
proportions raisonnables. Lors d’une matinée d’études organisée le 30 septembre 2010 par les 3 Instituts
des professions économiques, d’éminents juristes et spécialistes en assurances ont eu l’occasion d’exposer
la portée de la loi. Dans le Pacioli n°309, l’IPCF a également consacré un article portant sur ce sujet.
- SPRL Starter
En vigueur depuis le 1er juin 2010, la SPRL Starter est une SPRL spécifique dont les exigences en matière
de capital sont limitées. Grâce à la SPRL - S, les entrepreneurs débutants peuvent accéder aux avantages
qu’offre une société privée à responsabilité limitée. Le titulaire d’une profession économique joue un rôle
spécifique lors de la création d’une SPRL - S : son intervention est obligatoire lors de l’établissement du plan
financier. L’ensemble des Instituts des professions économiques s’est concerté étroitement concernant ce
dossier avec le cabinet de la Ministre Sabine Laruelle et celui du Ministre Vincent Van Quickenborne.
La SPRL - S a pour base légale la loi du 12 janvier 2010 modifiant le Code des sociétés et prévoyant les
modalités de la société privée à responsabilité limitée « Starter » (Moniteur belge 26 janvier 2010). S’y ajoute
un arrêté royal d’exécution : l’arrêté royal du 27 mai 2010 fixant les critères essentiels du plan financier de
la société privée à responsabilité limitée « Starter » (Moniteur belge 31 mai 2010).
Rajoutons que la Commission des Normes Comptables a émis un avis concernant les exigences minimum
relatives à la rédaction d’un plan financier pour une SPRL - S (avis CNC 2010/6) et que les trois Instituts
ont formulé une directive conjointe agrémentée d’un document type destiné au client et au notaire (à
consulter sur www.ipcf.be, rubrique « Profession », « La mission du comptable(-fiscaliste) agréé »,
« Lettre de mission »).
- Législation anti-blanchiment
Entrée en vigueur le 5 février 2010, la loi du 18 janvier 2010 est l’aboutissement de l’implémentation des
directives européennes de lutte contre le blanchiment. Publiée au Moniteur belge du 26 janvier 2010, la loi
modifie fondamentalement la loi anti-blanchiment du 11 janvier 1993 pour les professions économiques.
Les adaptations principales concernent le renforcement des règles d’identification vis-à-vis des clients à
l’aube d’une nouvelle relation professionnelle ainsi que la modification de l’obligation de communication.
En ce qui concerne l’application du devoir de communication, les professions économiques sont désormais
considérées comme professions juridiques. Il n’existe donc pas d’obligation en la matière lorsqu’elles
évaluent la position juridique de leur client. L’obligation de communication reste entière lorsqu’on prend
part à des activités de blanchiment ou lorsqu’on sait qu’un client sollicite un conseil pour de telles activités.
Les trois Instituts des professions économiques ont approuvé entre-temps un règlement commun, requis
par la législation, et élaborent actuellement une série d’outils destinés à faciliter l’implémentation de
celui -ci dans les cabinets des comptables (-fiscalistes) agréés.
16
- My Minfin Pro
Mise en service le 3 juin 2010, l’application My Minfin Pro est le fruit de la collaboration entre les trois Instituts
des professions économiques, le Cabinet du Secrétaire d’Etat Bernard Clerfayt et l’Administration du SPF
Finances. Jusqu’à présent, seul le contribuable pouvait avoir accès à My Minfin pour gérer son dossier fiscal.
Désormais, avec My Minfin Pro, il sera possible au professionnel de consulter directement le dossier de
son client. Le dossier de My Minfin contient une foule d’informations concernant les déclarations fiscales
déposées, les avertissements extraits de rôle, les revenus cadastraux, les fiches 281, l’état d’avancement
de traitement de la déclaration fiscale, etc. Il s’agit donc d’une réelle avancée qui profite non seulement aux
professions économiques et à leurs clients mais également à l’Administration. En plus, My Minfin Pro donne
accès à toutes les applications électroniques. Le mandataire ne devra plus signer avant de déposer des
déclarations des applications reprises dans My Minfin Pro.
Le 3 juin 2010, une journée d’études a été organisée sur le sujet en collaboration avec le cabinet du Secrétaire
d’Etat Bernard Clerfayt, l’IEC et l’IPCF avec la présence d’environ 1.100 professionnels du chiffre.
- Accès à la profession dans un contexte européen
Conformément à l’article 50bis de la loi du 22/04/1999, le Conseil national de l’IPCF a établi, lors de sa
réunion du 25 juin 2010, les critères de l’examen pratique d’aptitude pour les ressortissants de l’Union
européenne dans la cadre de la libre circulation des biens et du libre établissement (prescriptions de
l’épreuve d’aptitude, matière, statut du demandeur, etc.).
- Stage et examen d’aptitude
Le Conseil national de l’IPCF a approuvé cinq directives concernant le stage et l’examen pratique d’aptitude
durant sa réunion du 27 août 2010.
Ces directives peuvent être consultées sur le site www.ipcf.be, rubrique « Stage », « Stagiaire », « Pendant
le stage », « Directives Stage ».
- SOS Comptable
Lors de sa réunion du 24 septembre 2010, le Conseil national de l’IPCF a actualisé et affiné le système ‘SOS
Comptable’. Mis sur pied en 1998, ce service prévoit une assistance volontaire pour pallier une situation de
force majeure (maladie, décès) lorsqu’un comptable(-fiscaliste) agréé n’est plus apte à garantir le suivi des
intérêts de son client.
17IPCF RAPPORT ANNUEL 2010
18
Evénements et salons
10 juin 2010 : Séance académique de l’IPCF et remise des Prix IPCF
A l’occasion de sa séance académique 2010, l’IPCF a réuni plus de 250 membres et représentants
du monde politique et socio-économique. Cet événement a été organisé le 10 juin 2010 dans
l’Auditorium de la Banque Nationale de Belgique.
Les « Prix IPCF – année académique 2008-2009 » ont été remis lors de la séance académique. Cette
initiative annuelle a pour but d’encourager, dans une optique pratique, la recherche scientifique
dans les domaines de la comptabilité et de la fiscalité.
En 2010, les mémoires de l’enseignement supérieur économique de type court ont été pris en compte.
« Prix IPCF » francophones1er Prix : Lauréat : Anthony JOPART
Etablissement : Haute Ecole Roi Baudouin (Mons)
Sujet : Taxation forfaitaire des revenus professionnels des bateliers
Promoteur : Karine BALON
Jury - Catherine DENDAUW, Conseiller scientifique CSPE (Présidente du jury)
- Lawrence CLAES, comptable agréé et membre suppléant du Conseil national de l’IPCF
- Micheline CLAES, expert-comptable – conseil fiscal et membre du Conseil de l’IEC
- Jean-Marc DAMRY, comptable-fiscaliste agréé et rédacteur au magazine Trends/Tendances
- Marie-Béatrice HERNOULD, comptable-fiscaliste agréée et membre du Conseil national de
l’IPCF
- Michel PHILIPPART, comptable-fiscaliste agréé et membre du Conseil national de l’IPCF
Le jury a décidé de ne pas attribuer de deuxième et troisième prix.
Le discours de bienvenue est prononcé par Monsieur Etienne Verbraeken, Président de l’IPCF.
L’allocution de la Ministre de tutelle de l’IPCF, Madame Sabine Laruelle, avait pour thème « Encourager et encadrer ceux qui osent ! ».
19IPCF RAPPORT ANNUEL 2010
30 septembre 2010 : Matinée d’études « Le nouveau régime des responsabilités des professions économiques »
Les trois Instituts des professions économiques ont organisé le 30 septembre 2010 une matinée
d’études consacrée au nouveau régime des responsabilités des professions économiques.
L’événement s’est déroulé dans l’Auditoire 2000 de Brussels Expo en présence de nombreux
membres des Instituts et de représentants du monde politique et socio-économique. La matinée
d’études était présidée par Maître Pierre Van Ommeslaghe.
« Prix IPCF » néerlandophones1er Prix Lauréat : Wendy VAN BAELEN
Etablissement : C.V.O. Turnhout
Mémoire : Vrij gesubsidieerd onderwijs : het wettelijk kader en de boekhouding
Promoteur : Monique KELLENS
2ème Prix (ex aequo)
Lauréats : Annelies DE COUX et Sylvie CROES
Etablissement : Katholieke Hogeschool Mechelen
Mémoire : Tax shelter audiovisuele werken
Promoteur : Kris VERSTYNEN
2ème Prix (ex aequo)
Lauréat : Grey CAUWELIER
Etablissement : Hogeschool Gent
Mémoire : De tweede pensioenpijler en de 80% regel
Promoteur : Bart VAN DER STRAETEN
Jury - Jan VERHOEYE, Président de la CNC et Professeur à Hogeschool Gent (Président du jury)
- Kris BARREZEELE, Journaliste financier au magazine De Bestuurder
- Pierre BERGER, Réviseur d’entreprises et Président de l’IRE
- Geert CLAES, comptable-fiscaliste agréé et membre du Conseil national de l’IPCF
- Kurt WINKELMANS, comptable-fiscaliste agréé et membre du Conseil national de l’IPCF
Monsieur Etienne Verbraeken, Président de l’IPCF, s’est exprimé au nom de l’Institut. A sa droite, Maître Pierre Van Ommeslaghe, Président de la matinée d’études.
De nombreux membres de l’IPCF, l’IEC et l’IRE ont participé à la matinée d’études.
20
1er décembre 2010 : Forum For the FutureLa 2ème édition du Congrès « Forum For the Future » s’est déroulée le 1er décembre 2010 sur le site
de Tour & Taxis. Plus de 2000 membres de l’IPCF, de l’IEC et de l’IRE ont participé à l’événement.
Dans le cadre du Congrès, l’IPCF a organisé différentes conférences à l’attention des professionnels
et a rencontré ses membres sur son stand d’information.
Autres événements et salons
26 janvier 2010« Forum ‘Boekhouding en Financiële beroepen’ » (salon destiné aux professions économiques) et
« First Motion » (salon destiné aux étudiants) (Flanders Expo - Gand)
4 février 2010« Forum ‘Comptabilité et Métiers financiers’ » (salon destiné aux professions économiques) &
« First Motion » (salon destiné aux étudiants) (Charleroi Expo)
25 février 2010 « Salon de la Comptabilité de Liège » (salon destiné aux professions économiques)
(La Fabrik - Liège)
18 mars 2010« Dreamday » (rencontre entre des professionnels et des jeunes de 16-19 ans) (IPCF - Bruxelles)
31 mars 2010 et 1er avril 2010« Entreprendre 2010 » (salon destiné aux professions économiques et aux entrepreneurs)
(Tour & Taxis - Bruxelles)
25 novembre 2010 « Forum ‘Comptabilité et Métiers financiers’ » (salon destiné aux professions économiques) et
« First Motion » (salon destiné aux étudiants) (Palais des Congrès de Liège)
La séance d’ouverture du Congrès s’est déroulée en présence du Président de l’IPCF, Monsieur Etienne Verbraeken, de la Ministre de tutelle de l’IPCF, Madame Sabine Laruelle, et du Président du Forum, Monsieur Emmanuel Degrève.
Monsieur Jean-Marie Conter, Trésorier de l’IPCF, anime un séminaire sur le thème « Augmentation de la rentabilité de nos cabinets par une meilleure gestion de notre temps ».
IPCF RAPPORT ANNUEL 2010
Le bulletin d’information Pacioli En 2010, l’Institut a poursuivi la publication de sa lettre
d’information bimensuelle Pacioli. Cette publication regroupe
des articles de fond qui traitent des techniques comptables,
fiscales, sociales, du droit des sociétés et de la déontologie.
Au total, 22 numéros ont été publiés en 2010. Créé il y a plus de
10 ans, Pacioli demeure incontestablement un des axes majeurs
de la communication de l’IPCF vers ses membres et stagiaires
ainsi que vers les acteurs du monde politique et économique.
Publications IPCF 2010En complément des lettres d’information périodiques, l’IPCF
publie également des ouvrages qui traitent de sujets propres à la profession. Vous trouverez
ci-dessous la liste des ouvrages édités en 2010. Ceux-ci ont été envoyés à tous les membres et
stagiaires de l’Institut.
- Le Guide TVA (avril 2010)Le Guide TVA offre un aperçu succinct et clair des éléments pertinents de la législation en matière
de TVA. La matière fait l’objet d’une approche systématique.
- Guide Impôts & Placements et Le Fisc en poche (mai 2010)Publié chaque année par l’IPCF, le Guide Impôts & Placements donne un aperçu des nouveautés
mais aussi des matières restées inchangées dans le domaine de l’impôt des personnes physiques.
Codex IPCF L’IPCF a renouvelé en 2010 la publication du Codex IPCF, en collaboration avec www.moncode.be.
Dans ce Codex IPCF, les professionnels de la comptabilité et de la fiscalité retrouvent toute la
législation de base dont ils ont besoin dans l’exercice de leur activité professionnelle quotidienne.
Cette législation fondamentale, rassemblée dans un code de près de 1000 pages, constitue un
instrument de travail incontournable pour chaque comptable(-fiscaliste) agréé, en sa qualité
de conseiller de premier plan des entrepreneurs indépendants, des professions libérales et, de
manière générale, de toutes les PME. Au début de son stage, chaque stagiaire IPCF reçoit un
exemplaire gratuit du Codex IPCF (les exemplaires suivants sont payants). Les membres de l’IPCF
peuvent commander cet ouvrage de référence à un prix préférentiel. Toute personne intéressée
par le Codex IPCF peut également se le procurer. Des informations complémentaires concernant le
recueil peuvent être obtenues via www.moncode.be.
Rapport annuel 2009En juin 2010, l’IPCF a publié son cinquième rapport annuel destiné aux comptables(-fiscalistes)
agréés et aux représentants du monde économique et politique. Le document peut être téléchargé
via le site www.ipcf.be, rubrique «Publications».
Site internet www.ipcf.be et la lettre d’information électronique de l’IPCFEn 2010, l’IPCF a poursuivi sa communication via les canaux électroniques que constituent son site
internet www.ipcf.be et sa lettre d’information électronique.
En 2010, l’IPCF a modernisé la mise en page du Pacioli et des publications IPCF.
Publications et site internet
22
Inscriptions aux tableaux et honorariat
Agréation des personnes physiquesPour tout comptable(-fiscaliste) stagiaire,
l’inscription au tableau des titulaires de
la profession constitue un aboutissement
important. Fruit de la persévérance du stagiaire,
le titre de comptable(-fiscaliste) agréé s’obtient
au terme d’un stage de minimum 12 mois et de
maximum 36 mois et moyennant la réussite de
l’examen pratique d’aptitude.
Voici ci-dessous la liste des personnes
physiques agréées en 2010.
Ine ACHTENBadreddin AMMARIMario AVANZATOMamadou Saikou BALDEJean-Yves BARDIAUXKoen BEKAERTAlain BLAIRONHugues BONJEANAnne-Catherine BOURCYYves BYKENSEmmanuel CAERELSJulien DACHYSylviane DAUVINFrédérique DAWAGNEDirk DE BAEREStéphane DE BENEDICTISSteven DE BOECKJohan DE BRABANDERSteven DE CLERCQTommy DE COCKKarel DE SCHRIJVERSteven DECORTELaurence DELADRIEREGeoffroy DESAINTGHISLAINSéverine DESCYPatrick DESTAERCKEYves DESWYSENDenis DEVILLERSPatrick DIMU NGUEPTCHOUANGSauvy DURU KIKABAThierry DUVALMohamed EDOIYERMohammed EL MAKHFIMatthieu FALISEThomas FOLLENSCatherine FONTAINEMax FORTPIED
Caroline GODARTLevent GOKINANNathalie GOOSSENSFrederiek HAERTSChristophe HARTMANNGuido HEIREWEGHBernard HELEWAUTAnnemie HELSENTahar HMIDAJulien HOLLAERTFabrice IANNONEAnthony JACOBSAnnelies JANSENSHuseyin KIZILRobert KLINKERSMarta KOWALCZYKThomas LAAMEMia LAGROUPascal LENOIRMarie-Anne LIEVENSSandrine LOPEZ-DIAZBérangère LORSIGNOLLionel MACCARINIStijn MARTENSKurt MEERSMANGaëlle MEEUSAbdelkader MERHZAOUICédric MICHIELSChristopher MOORSSébastien MOTMika MUSUNGAYICindy NELISSENMicha NILLESBayram PARLAKShirley PAUWELSThierry PIRETCarol-Ann PITOCCOGino PRINCEN
Sonja RABAEYVéronique RAMACKERSSabrina RASQUINDavy ROBBERECHTDimitri ROGGENAnn-Gaëlle RUBAISBrice RYCERSKIMike SAVARINOAugust SOFFERSErkan SOGUTSophie STAELENSSteven THIERENSFrançoise TOMBEURViêt Khôi TRANTatiana TRIESTEtienne TRIGNONJulien TROCHJean-Marc VALVEKENSNathalie VAN DE WYERBernard VAN DEN NESTJudit VAN MAELDERGEMAnnick VAN OPSTALTim VANDAMMEJordan VANDAMMENathalie VANHAELEMEESCHEls VANNEUVILLEDaniel VEGA-RODRIGUEZEduardus VENKENMarina VERBIESTMira VEROUGSTRAETEMarc Andrew VOOS-CROUFERNicolas WATTEAUMichaël WEYMEERSCHJean-Michel WILLEMSPierre WOUTERSHas YAGANJulita ZDANUK
23IPCF RAPPORT ANNUEL 2010
Agréation des sociétésOutre le tableau des personnes physiques
titulaires de la profession, l’IPCF tient à jour
un tableau pour les personnes morales, ceci en
exécution de l’Arrêté Royal du 15/02/2005 relatif
à l’exécution de la profession de comptable dans
le cadre d’une personne morale (Moniteur belge
du 16/03/2005).
Dossiers acceptés en 201091 dossiers francophones et 104 dossiers
néerlandophones
HonorariatEn 2010, 4 anciens membres de l’IPCF se
sont vus accorder le titre de « comptable
(-fiscaliste) honoraire ». Pour rappel, ce titre
peut être accordé par la Chambre Exécutive aux
membres qui démissionnent après avoir exercé
pendant au moins 10 ans la profession avec
dignité, probité et discrétion.
Ces 4 personnes sont :CASTELLANA Sophie
DENEIR Agnes
MAHIEU YVES
ROOSEN Theodoor
24
La profession en chiffres
Au 31 décembre 2010, l’IPCF comptait 5.061 comptables(-fiscalistes) agréés, 988 comptables(-fiscalistes)
stagiaires et 3.273 sociétés de comptabilité agréées.
Rôle linguistique
Total Francoph. Néerlandoph. Germanoph.
Comptables(-fiscalistes) agréés 5.061 2.209 2.809 43
Comptables(-fiscalistes) stagiaires 988 516 468 4
Sociétés de comptabilité agréées 3.273 1.351 1.899 23
Représentation masculine et féminine
Total Femmes Hommes
Comptables(-fiscalistes) agréés 5.061 1.342 3.719
Comptables(-fiscalistes) stagiaires 988 375 613
Comptables (-fisc.) agréés
Comptables (-fisc.) stagiaires
Comptables (-fisc.) agréés
Comptables (-fisc.) stagiaires
Sociétés de Comptables agréées
43,65%55,50%
0,85%
52,23%47,37%
0,40%
26,52%73,48% 37,96%62,04%
73,24%26,76% 61,54%38,46%
41,28%58,02%
0,70%
43,65%55,50%
0,85%
52,23%47,37%
0,40%
26,52%73,48% 37,96%62,04%
73,24%26,76% 61,54%38,46%
41,28%58,02%
0,70%
Francophones
Néerlandophones
Germanophones
Femmes
Hommes
25IPCF RAPPORT ANNUEL 2010
Exercice de la profession à titre principal ou accessoire
Principal Accessoire
Comptables(-fiscalistes) agréés 73,24% 26,76%
Comptables(-fiscalistes) stagiaires 61,54% 38,46%
Comptables (-fisc.) agréés
Comptables (-fisc.) stagiaires
43,65%55,50%
0,85%
52,23%47,37%
0,40%
26,52%73,48% 37,96%62,04%
73,24%26,76% 61,54%38,46%
41,28%58,02%
0,70%
Principal
Accessoire
26
Organigramme au 31/12/2010
LE CONSEIL NATIONAL
Membres effectifs d’expression française
Fabienne COUSIN
Guy HUART
Maria PLOUMEN (Vice-Président)
Jean-Marie CONTER (Trésorier)
Michel PHILIPPART
Marie-Béatrice HERNOULD
Viviane MARQUET
Yves DAWANT
Dominique TORDEURS
Membres effectifs d’expression néerlandaise
Leen SNELS
Roland SMETS
Veerle SLEEUWAGEN
Frans DONCKELS
Geert CLAES
Daniëlle VAN ROMPAEY
Kurt WINKELMANS
Etienne VERBRAEKEN (Président)
Andy DE LAET
Membres suppléants d’expression française
Lawrence CLAES
Thérèse-Marie WATTIEZ
Marc VAN THOURNOUT
Claude LESAGE
José GUTIERREZ-RUIZ
Membres suppléants d’expression néerlandaise
Rita FRAEYMAN
Beatrijs HAUTEKEETE
Martine MISSOTTEN
Godelieve HEYNEMAN
Luc STERKENS
Rita DE LUYKER
Commissaires du Gouvernement : Non nommé (effectif)
Edwin WOLFS (suppléant)
Secrétaire du Conseil National :
Geert LENAERTS, Directeur Général de l’Institut
Secrétaire suppléante du Conseil National :
Véronique SIRJACOBS, juriste à l’IPCF
27IPCF RAPPORT ANNUEL 2010
LES CHAMBRES EXECUTIVES
Chambre exécutive francophone
Président
Philippe MORANDINI, premier substitut du
procureur du Roi de Dinant
Président suppléant
Jean-Luc BRANDENBERG, avocat
Membres effectifs
Jacqueline ROGMANS
Chantal JADOT
Michelle LEBEAU
Membres suppléants
Jean-Marie COURTOY
Jean-Paul VANDEVENNE
Denise RESPELIER
Philippe GROSFILS
Manfred WEBER
Jean-Paul MUNO
Assesseur juridique
Jean-Paul TASSET, avocat
Assesseur juridique suppléant
Luc HERVE, avocat
Secrétaire de la Chambre Exécutive
Céline FLAMENT
Secrétaires suppléants
Sophie MORIS
Sven ANDERSEN
Delphine HENRY
Chambre exécutive néerlandophone
Président
Ralf MICHOLT, avocat
Président suppléant
Paul COOREMAN, avocat
Membres effectifs
José HAUSTRAETE
Maria VAN DE PUTTE
José PATTYN
Membres suppléants
Dominique BEKKERS
Danny JANS
Alexander TEMMERMAN
Bart RUYTERS
Christian VAN CAENEGHEM
Assesseur juridique
Peter DEFREYNE, avocat
Assesseur juridique suppléant
Peter VERSTRAETEN, avocat
Secrétaire de la Chambre Exécutive
Julie BULCKE
Secrétaires suppléants
Frank HAEMERS
Heidi LIMPENS
28
LES CHAMBRES D’APPEL
Chambre d’Appel francophone
Président
Philippe AOUST, juge de paix du canton de
Saint-Hubert-Bouillon-Paliseul
Président suppléant
Jean-Luc NAVARRE, avocat
Membres effectifs
Françoise PHILIPPE
Pol REMACLE
Membres suppléants
Carina CASANO
Véronique POUILLARD
Anne-Marie DEQUESNE
Léon LESENFANTS
Secrétaire
Delphine HENRY
Secrétaires suppléants
Sven ANDERSEN
Sophie MORIS
Céline FLAMENT
Chambre d’Appel néerlandophone
Président
Luc DE DECKER, président du tribunal de
commerce d’Anvers
Président suppléant
André BUYSSE, juge au tribunal de commerce
d’Anvers
Membres effectifs
Toon VANDERBEUKEN
Luc VREYS
Membres suppléants
Frank VAN DEN BERGH
Eddie ROUFLART
Carlos MARYNS
Magda PLAS
Emmanuel AGNEESSENS
Herwin CUSTERS
Secrétaire
Frank HAEMERS
Secrétaires suppléants
Julie BULCKE
Heidi LIMPENS
29IPCF RAPPORT ANNUEL 2010
LA COMMISSION DU STAGE
Membres francophones effectifs
Maria PLOUMEN, comptable-fiscaliste agréée (Vice-Président)
Adrien ABSIL, membre externe
Michel CEULEMANS, membre externe
Fabienne COUSIN, comptable-fiscaliste agréée, membre du Conseil National
René HARTMANN, comptable-fiscaliste agréé
Viviane MARQUET, comptable-fiscaliste agréée, membre du Conseil National
Christian MEERT, membre externe
Marcel-Jean PAQUET, comptable-fiscaliste agréé
Eric VANROSSOMME, comptable-fiscaliste agréé
Marc VAN THOURNOUT, comptable-fiscaliste agréé, membre suppléant du Conseil National
Membres francophones suppléants
Michael BAUENS, comptable-fiscaliste agréé
Yves DAWANT, comptable-fiscaliste agréé, membre du Conseil National
Christophe LENOIR, membre externe
Dominique TORDEURS, comptable-fiscaliste agréée, membre du Conseil National
Membres néerlandophones effectifs
Etienne VERBRAEKEN, comptable agréé (Président)
Geert CLAES, comptable-fiscaliste agréé, membre du Conseil National
André JORISSEN, comptable agréé
Pascal MEYERS, comptable-fiscaliste agréé
Veerle SLEEUWAGEN, comptable-fiscaliste agréée, membre du Conseil National
Christian SOENS, comptable-fiscaliste agréé
Luc STERKENS, comptable-fiscaliste agréé, membre suppléant du Conseil National
John VANNESTE, comptable-fiscaliste agréé
Mirjam VERMAUT, comptable-fiscaliste agréée
Jos VERVOORT, membre externe
Membres néerlandophones suppléants
Eddy DELYS, comptable-fiscaliste agréé
Jean-Luc DE MEYER, comptable-fiscaliste agréé
Martine MISSOTTEN, comptable-fiscaliste agréée, membre suppléante du Conseil National
Kurt VANNIEUWENHUYSEN, comptable-fisca-liste agréé
30
Travaux des organes de l’IPCF
CHAMBRE EXECUTIVE FRANCOPHONE (23 audiences)
187 inscriptions sur la liste des stagiaires
123 omissions de la liste des stagiaires
67 inscriptions au tableau des titulaires de la
profession
104 omissions du tableau des titulaires de la
profession
90 inscriptions au tableau des personnes
morales
48 omissions du tableau des personnes
morales
127 décisions disciplinaires prononcées
2 sentences arbitrales
CHAMBRE EXECUTIVE NEERLANDOPHONE (28 audiences)
157 inscriptions sur la liste des stagiaires
71 omissions de la liste des stagiaires
44 inscriptions au tableau des titulaires de la
profession
73 omissions du tableau des titulaires de la
profession
103 inscriptions au tableau des personnes
morales
38 omissions du tableau des personnes
morales
136 décisions disciplinaires prononcées
CHAMBRE D’APPEL FRANCOPHONE (8 audiences)
Traitement de 24 dossiers disciplinaires
1 demande de réhabilitation concernant
1 stagiaire
1 demande de réhabilitation concernant
1 membre
1 demande de réinscription concernant
1membre
1 opposition concernant 1 membre
1 demande d’inscription au tableau des
personnes morales
1 demande de reconnaissance des
qualifications professionnelles
CHAMBRE D’APPEL NEERLANDOPHONE (15 audiences)
Traitement de 25 dossiers disciplinaires
3 demandes d’inscription sur la liste des
stagiaires
1 demande de résiliation de convention de stage
3 demandes d’inscription au tableau des
titulaires de la profession
3 demandes de réhabilitation concernant des
membres
1 demande de réinscription concernant
1 membre
1 demande d’inscription au tableau des personnes morales
1 demande en récusation
CHAMBRES EXECUTIVES REUNIES (3 audiences)
3 omissions du tableau des titulaires de la profession
4 inscriptions au tableau des titulaires de la profession
31IPCF RAPPORT ANNUEL 2010
COMMISSION DU STAGE FRANCOPHONE*
Epreuve écrite du 15/05/10 :
119 participants
Epreuve écrite du 20/11/10 :
88 participants
Résultats positifs aux épreuves écrites :
153/207 (73,91%)
9 épreuves orales en 2010 :
98 participants
Résultats positifs aux épreuves orales :
69/98 (70,41%)
COMMISSION DU STAGE NEERLANDOPHONE**
Epreuve écrite du 15/05/10 :
85 participants
Epreuve écrite du 20/11/10 :
97 participants
Résultats positifs aux épreuves écrites :
147/182 (80,76%)
8 épreuves orales en 2010 :
89 participants
Résultats positifs aux épreuves orales : 40/89 (44,94%)
CONSEIL NATIONAL EN MATIERE D’EXERCICE ILLEGAL
Dossiers ouverts : 279
* La première des 9 épreuves orales reprises ci-dessus fait suite à l’examen écrit du 21/11/09. Une partie des épreuves orales consécutives à l’épreuve écrite du 20/11/10 se sont déroulées début 2011 et ne sont de ce fait pas mentionnées ci-dessus.
** La première des 8 épreuves orales reprises ci-dessus fait suite à l’examen écrit du 21/11/09. Une partie des épreuves orales consécutives à l’épreuve écrite du 20/11/10 se sont déroulées début 2011 et ne sont de ce fait pas mentionnées ci-dessus.
Comptes annuels 2010Nous vous présentons les comptes annuels 2010 de l’IPCF. Le 15 février 2011, nos commissaires et notre
réviseur d’entreprises ont examiné les comptes relatifs à l’exercice de 2010 et ce, conformément à la mission
de vérification des comptes annuels qui leur a été dévolue. Ces comptes ont été présentés à notre Conseil
National le 25 février 2011, et ont également été présentés au Ministre, qui assure la tutelle légale de l’Institut.
Jean-Marie CONTER, Trésorier
BILAN
ACTIF Codes Au 31/12/2010
ACTIFS IMMOBILISéS 20/28 1.872,70
III. Immobilisations corporelles 22/27 0,00
A. Terrains et constructions 22 1.851.230,93
Amortissements -1.851.230,93
C. Mobilier et matériel roulant 24 554.871,20
Amortissements -554.871,20
IV. Immobilisations financières 1.872,70
ACTIFS CIRCULANTS 29/58 2.957.624,78
VII. Créances à un an ou plus 40/41 54.807,23
A. Créances commerciales 40 23.763,69
B. Autres créances 41 31.043,54
VIII. Placements trésorerie 50/53 1.900.000,00
IX. Valeurs disponibles 54/58 950.130,61
X. Comptes de régularisation 490/1 52.686,94
20/58 2.959.497,48
PASSIF
CAPITAUX PROPRES 10/16 894.427,28
V. Bénéfice reporté 140 894.427,28
PROVISIONS ET IMPôTS DIFFéRéS 16 1.577.643,37
VII. A. Provisions pour risques et charges 160/5 1.577.643,37
B. Impôts différés 168 0,00
DETTES 17/49 487.426,83
IX. Dettes à un an ou plus 42/48 475.276,83
A. Dettes à plus d’un an échéant ds l’année 42 1.822,50
C. Dettes commerciales 44 49.494,74
E. Dettes fiscales, salariales et sociales 45 229.407,04
F. Autres dettes 47/48 194.552,55
X. Comptes de régularisation 492/3 12.150,00
10/49 2.959.497,48
32
COMPTES DE RESULTATS
Codes Au 31/12/2010
I. Produits 70/77 2.878.625,30
Membres effectifs et stagiaires 70 2.035.137,35
Cotisations sociétés + frais dossier 70 558.380,00
Vente livres 70 22.929,90
Séminaires 70 65.916,00
Récupérations 74 88.578,57
Produits financiers divers 75 35.603,48
Produits exceptionnels 76 72.080,00
II. Charges 60/67 2.874.854,53
Achats publications 60 327.956,71
Séminaires 60 87.008,07
Services et biens divers 61 866.345,92
Rémunérations 62 1.162.242,19
Amortissements 63 43.935,49
Réductions de valeur sur créances 631 9.383,95
Provisions pour risques et charges 635 300.895,45
Autres charges 64 8.796,24
Charges financières 65 4.327,19
Charges exceptionnelles 66 63.963,32
III. Résultats à reporter 894.427,28
Résultat de l'exercice 69/79 3.770,77
Résultat de l'exercice antérieur 69/79 890.656,51
33IPCF RAPPORT ANNUEL 2010
34
Vos contacts au sein de l’IPCFLe siège de l’IPCF accueille les audiences
et réunions des différents organes de l’IPCF
présentés aux points précédents. En outre,
il est le cadre de travail des 18 membres du
personnel de l’IPCF.
Les différents services de l’IPCF peuvent être
contactés par courrier (45, avenue Legrand
– 1050 Bruxelles), par fax (02 626 03 90),
par e-mail ([email protected]) ou par téléphone
(02 626 03 80).
Services générauxFrancisco GALHOFAS FESTAS,
Entretien des salles et travaux de rénovation
Gaëtan HANOT,
Coordination des publications et des groupes
de travail, Secrétaire de la Commission
consultative des associations professionnelles
Danielle MALIGO, Coordination des séminaires
Philippe HUYSMANS, Informatique
Stéphanie LIEVIN, Communication (événements,
brochures, contacts presse)
Josiane MARTIN, Accueil, secrétariat, suivi
des demandes de publications et gestion des
annonces sur le site internet de l’IPCF
Sigrid MOREELS, Comptabilité
Mia ROELANTS, Gestion du site internet
www.ipcf.be et communication
Service du StageSandra DE RIDDER, Traitement des dossiers de
stage néerlandophones
Delphine HENRY, Traitement des dossiers de
stage francophones et germanophones
Service juridiqueDossiers disciplinaires et juridiquesHeidi LIMPENS, Traitement des dossiers
néerlandophones
Sophie MORIS,
Traitement des dossiers francophones et
germanophones
Véronique SIRJACOBS,
Traitement des dossiers francophones et
germanophones
Chambres ExécutivesJulie BULCKE,
Secrétaire de la Chambre Exécutive
néerlandophone
Céline FLAMENT,
Secrétaire de la Chambre Exécutive
francophone
Chambres d’AppelDelphine HENRY,
Secrétaire de la Chambre d’Appel francophone
Frank HAEMERS,
Secrétaire de la Chambre d’Appel
néerlandophone
Poursuite des illégauxSven ANDERSEN,
Traitement des dossiers francophones et
germanophones
Frank HAEMERS,
Traitement des dossiers néerlandophones
Direction généraleGeert LENAERTS, Directeur Général Danielle MALIGO, Secrétariat de la direction
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