2008 rapport d’activitÉ - epaurif · 4 sommaire i - un peu d’histoire page 7 i.1 - l’amiante...
TRANSCRIPT
h t t p : / / w w w. e p a j u s s i e u . f r
R A P P O R TD’ACTIVITÉ2 0 0 8
L’ETABLISSEMENT PUBLIC
DU CAMPUS DE JUSSIEU
RA
PP
OR
T D
’AC
TIV
ITÉ
20
08
L’ET
AB
LIS
SEM
ENT
PU
BLI
C D
U C
AM
PU
S D
E JU
SS
IEU
Couv dos carre? 7 mm 2008:Mise en page 1 4/06/09 12:09 Page 1
3
Le désamiantage et la réhabilitation du Campusde Jussieu est une opération hors norme par son am-pleur et par sa complexité. Après un bref rappel histo-rique, la suite du rapport en présente les problématiquesde façon que je crois assez complète de sorte que je mebornerai, au niveau de cet éditorial, à mettre en exerguequelques éléments que j’estime essentiels et qui ont étésource de complexité : • La suroccupation du site.• La présence d’activités de recherches scientifiques de
pointe.• La difficulté à stabiliser les programmes d’équipement
des locaux pour de telles activités.• Des processus de décision complexes qui passent
avant tout par des phases de concertation longues etdifficiles dans un contexte médiatique très pesant.
• La dispersion de la maîtrise d’ouvrage sur une grandepluralité d’acteurs.
• Des bâtiments techniquement difficiles à restructurerCette liste est néanmoins loin d’être exhaustive.
Dans ce contexte, il n’a pas été et n’est toujours pas aiséde quantifier les potentialités du site, d’évaluer les besoins des entités présentes ou à reloger et par consé-quent d’élaborer un schéma directeur. De plus, compte-tenu de la durée de cette opération comment intégrerla nécessaire évolution des programmes et commentstabiliser une organisation fonctionnelle et architecturale :telle est l’équation qu’il nous appartient de résoudre.2001 fut une année charnière lors de laquelle une pre-mière évaluation des surfaces disponibles à terme et duprogramme de l’Université Pierre et Marie Curie a étéesquissée. Mais il a fallu attendre l’année 2004 pour quel’on puisse enfin disposer d’une mise en perspective réa-liste de l’opération en termes financiers et calendaires. Le constat fut alarmant car, en laissant l’opération aller« au fil de l‘eau » donc en l’absence de mesures cor-rectives, il était estimé que l’opération ne puisse pas seterminer avant l’année 2017.Plusieurs scénarii correctifs ont été envisagés par l’EPCJdont l’un d’entre eux fut adopté comme scénario tendanciel par une commission tripartite composéeentre l’IGF (Inspection Générale des Finances), l’IGAEN(Inspection Générale de l’Administration de l’Education
Nationale) et le CGPC (Conseil Général des Ponts).Ce scénario permet d’envisager une fin d’opération en2013/2014 pour le « gril » d’Albert, il est actuellementmis en oeuvre. Par ailleurs, pour être en mesure de suivre l’opérationde façon précise, il a fallu la décomposer en une suc-cession d’opérations élémentaires, toutes interdépen-dantes que l’on peut planifier et consolider au sein detableaux de bord régulièrement actualisés. Ce travails’est progressivement mis en place au cours des troisdernières années. Désormais pour autant que l’EPCJ enmaîtrise les paramètres, les prévisions que nous sommesen mesure de faire pour l’ensemble de l’opérationrevêtent une certaine fiabilité.Il n’en reste pas moins vrai que l’EPCJ ne maîtrise pas lefacteur essentiel qui tient à la libération des locaux dont l’impact est déterminant sur le calendrier et doncsur les coûts de l’opération dans son ensemble.Les pages qui suivent resituent l’opération de désa-miantage et réhabilitation du campus de Jussieu dansson contexte passé et présent.2007 fut une année difficile pour l’EPCJ. Entre le mois dejanvier et le mois de juillet, l’effectif des agents est passéde 52 à 32. Une hémorragie qui n’a pas été sans consé-quence sur l’activité en particulier sur celle du secteurOuest et sur celle du chantier de l’Îlot Cuvier. En fin d’année, la situation a été redressée, les marchés ou lestravaux engagés et les effectifs avaient trouvé leur niveau de départ.En 2008, la consolidation de l’équipe s’est poursuivie :l’organisation de la structure s’est mise en place, le sys-tème d’information a été remis à niveau autorisant lamise au point de tableaux de bord plus complets et plusfiables, les trois marchés importants conclus fin 2007ont été strictement encadrés et ont impacté fortementla vie du campus. L’opération a pu enfin atteindre sonrythme optimal. En effet, le taux de consommation descrédits a doublé pour aboutir à un niveau record prochede 200 Millions d’euros. Ce rythme soutenu devrait sepoursuivre en 2009 pour permettre le rapatriement desphysiciens, des informaticiens et des mathématiciens del’université Pierre et Marie Curie mi 2010, libérant ainsides locaux dont le coût des loyers pèse lourdement surla gestion de l’EPCJ.
EDITORIAL Michel Zulberty,Directeur Général de l'EPCJ
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 14:18 Page 3
4
S O M M A I R E
I - UN PEU D’HISTOIRE PAGE 7
I.1 - L’AMIANTE A JUSSIEU PAGE 10
I.2 - LA CREATION DE L'ETABLISSEMENT PUBLIC DU CAMPUS DE JUSSIEU PAGE 12
II - COMPLEXITÉ DE L’OPÉRATION PAGE 14
III - RESSOURCES ET MOYENS PAGE 20
III.1 - ORGANISATION PAGE 22
III.2 - FONCTIONNEMENT PAGE 29
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:01 Page 4
5
IV - PROJETS ET OPERATIONS PAGE 36
IV.1 LES RÉALISATIONS PAGE 40
• A - Les opérations de transferts PAGE 40
• B - Libération et désamiantage / réhabilitation PAGE 46et construction
IV.2 OPÉRATIONS EN COURS PAGE 48
• A - Libération, transferts et désamiantage PAGE 48
• B - Schéma directeur et aménagement PAGE 56du campus
• C - Réhabilitation et mise en sécurité PAGE 60
V - CHIFFRES CLES PAGE 80
VI – ANNEXES PAGE 82
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 14:19 Page 5
6
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:01 Page 6
Naissance d’une nouvelle faculté des sciences
au cœur de Paris
Située sur les anciennes Halles aux vins détruites par des
bombardements allemands en 1944, la construction d’une
faculté des sciences de Paris a été décidée le 12 février
1958 par le président du Conseil. Cette décision fut moti-
vée par les nombreuses manifestations de professeurs et
étudiants en sciences de Paris qui réclamaient la construc-
tion d’une nouvelle faculté en raison de l’augmentation
des effectifs et du nombre insuffisant de locaux. Le
ministère de l’Education Nationale fit alors appel à quatre
architectes pour mettre au point le programme archi-
tectural de cette nouvelle faculté des Sciences : Urbain
Cassan, Louis Madeline, René Coulon et Roger Seassel.
Elle devait principalement abriter des laboratoires et
permettre, par la suite, de désengorger les locaux de la
Sorbonne devenus trop exigus. C’est ainsi que le premier
bâtiment fut construit le long du quai Saint-Bernard en
1958 et que l’année suivante, des travaux débutèrent le
long de la rue Cuvier pour se terminer en 1961. Ce n’est
qu’à cette date qu’un programme fut véritablement défini
et un premier plan de masse élaboré. En 1962, André
Malraux, alors ministre des affaires culturelles, demanda à
visiter le chantier et décida d’intégrer Edouard Albert
à l’équipe des architectes. Il était alors peu connu du
grand public mais ses réalisations avaient attiré l’attention
de ses confrères.
Le projet architectural d’Edouard Albert :
une œuvre inachevée
La même année Edouard Albert établit un premier plan
de masse qui vint se substituer au précédent élaboré par
ses coéquipiers architectes. Le projet définitif fut approuvé
en 1963 et la première réunion de chantier se tint un an
plus tard.
Dès son arrivée et à la demande d’André Malraux,
Edouard Albert apporta des changements significatifs au
I - UN PEU D’HISTOIRE
LE CAMPUS DE JUSSIEU ABRITE DANS LE 5ÈME ARRONDISSEMENT
DE PARIS À L’EMPLACEMENT DES ANCIENNES HALLES AUX VINS,
LES UNIVERSITÉS PIERRE ET MARIE CURIE, DENIS DIDEROT
ET L’ INSTITUT PHYSIQUE DU GLOBE DE PARIS ( IPGP) SUR UNE
SUPERFICIE DE 311 000 M2 SHON.
LA RECONNAISSANCE PROGRESSIVE DES RISQUES LIÉS
À LA PRÉSENCE D’AMIANTE, L’ÉVOLUTION DES NORMES
DE SÉCURITÉ IMPOSÉES AUX IMMEUBLES RECEVANT DU PUBLIC
ONT CONDUIT LE MINISTÈRE À DÉCIDER EN 1996 LE DÉSAMIANTAGE
DES BÂTIMENTS DU CAMPUS. L’ETABLISSEMENT PUBLIC DU CAMPUS
DE JUSSIEU (EPCJ) FUT CRÉE EN 1997 POUR ASSURER LA CONDUITE
DU CHANTIER.
7
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:01 Page 7
projet de ses confrères. La future faculté des sciences
envisagée par Edouard Albert se présenta sous la forme
d’un quadrilatère de 275 m sur 333 m délimité par le quai
Saint-Bernard, la rue Cuvier, la rue Jussieu et la rue des
Fossés-Saint-Bernard. Les différents corps de bâtiments
formaient un damier (appelé aujourd’hui Gril d’Albert)
comprenant 21 cours de 45 m sur 33 m, plus une cour
d’honneur de 108 m sur 84 m.
Chaque corps de bâtiment de 18 m d’épaisseur a été
contreventé par une ou deux tours circulaires en béton
armé de 9,50 m de diamètre (rotondes), soit 34 tours
au total, contenant les dessertes et réseaux. Les corps des
bâtiments principaux ont été organisés sur plusieurs
niveaux : le sous-sol, le niveau Saint Bernard, le niveau
Jussieu plus cinq étages et enfin des terrasses.
Parallèlement, Edouard Albert prévoyait l’édification d’une
tour carrée de 24 m de côté, haute de 85m apportant une
dominante verticale dans cet ensemble horizontal et qui
devait surplomber la cour d’honneur. Elle constituait
le symbole de la faculté et permettait d’obtenir, au final,
le nombre de mètres carrés voulus. Cette disposition,
inspirée du palais de l’Escurial à Madrid, obéissait princi-
palement à deux exigences : un ensemble qui pouvait être
construit de façon progressive et une spécialisation
des bâtiments dont les études avaient montré que le L
répondait le mieux à la forme d’une unité : la branche
courte abritant l’enseignement, la plus longue la
recherche.
Une forte volonté politique en matière
d’architecture universitaire
La construction du campus de Jussieu illustrait bien la
volonté des pouvoirs publics de l’époque en matière
d’architecture universitaire, comme le montre cet extrait
du procès-verbal de la séance du 25 avril 1963 présidée
par le ministre d’Etat chargé des affaires culturelles, André
Malraux.
« Monsieur le Ministre rappelle tout d’abord l’importance
que le gouvernement attache à la construction de la
nouvelle faculté des sciences sur l’emplacement de la
Halle aux Vins et tient à souligner l’attention particulière
qu’il porte à cette réalisation qui constituera une tenta-
tive assez exceptionnelle d’architecture linéaire devant
permettre, si elle est acceptée, de confier la décoration de
La galerie Nord-Sud
8
I - U N P E U D ’ H I S T O I R E
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:01 Page 8
l’édifice à quelques-uns des plus grands artistes contem-
porains. »
Le choix d’André Malraux s’était porté sur Edouard Albert
parce qu’il était l’un des rares architectes à avoir intégré
dans ses réalisations des œuvres d’artistes contemporains.
De nombreux artistes ont donc été pressentis pour réali-
ser des œuvres sur le campus dans le respect de la loi
sur le 1% artistique* initiée par le ministre. Le palmarès,
établi par Edouard Albert en accord avec André Malraux,
réunissait les plus grands artistes de l’époque, notam-
ment, Henri Georges Adam, André Beaudin, Jean Claude
Bédard, Jean Dubuffet, Léon Gischia, Jacques Lagrange,
Henri Matisse, Pierre Manoli, Alexandre Calder, Pablo
Picasso, Fernand Léger, Raoul Ubac, François Stahly,
Victor Vasarely et Georges Braque. Certaines œuvres d’art
sont encore présentes sur le campus comme la sculpture
Le petit théâtre de Jean Arp, les mosaïques du bassin
de calcul d’André Beaudin, la dalle Jussieu de Jacques
Lagrange, les céramiques sur les pignons à l’entrée de
Jussieu de Léon Gischia, la toiture en aluminium de Victor
Vasarely, Le labyrinthe de François Stahly, le signal tuyaux
en acier de Pierre Manoli. En revanche, les peintures des
toitures de Jean Claude Bédard ont disparu en raison de
la réfection des terrasses et le jardin d’agrément de
Chapelain-Midy, oeuvre réalisée partiellement, ne fut
pas maintenu sur le campus.
D’autres projets furent abandonnés pour des raisons
financières ou par manque de temps, comme la décora-
tion de la tour par Georges Braque qui décèda avant sa
réalisation.
Le campus de Jussieu ne fut pas réalisé tel qu’Edouard
Albert l’avait envisagé: en 1968, il disparut prématuré-
ment et ses plans ne furent pas entièrement exécutés par
ses coéquipiers architectes. Le Gril d’Albert resta inachevé :
37, 5 barres et 24 rotondes furent construites au lieu des
55 barres et 34 rotondes prévues.
Le projet initial prévoyait d’accueillir 20 000 étudiants ; à
la fin de la construction du campus la faculté en recevait
déjà 30 000.
* 1% des sommes consacrées par l’État pour chaque construction d’établissement scolaire ou universitaire doit être consacré la réalisationd’une œuvre d’art contemporaine intégrée au projet architectural.
9
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:02 Page 9
I.1 - L’AMIANTE A JUSSIEU
Les propriétés naturelles de l’amiantelui ont valu le surnom de “magic mineral”. En effet, cette roche peuonéreuse offre d’excellentes propriétés de résistances mécaniquesqui favorisent son emploi sous formeliée (dalle de sol, plaques d’amianteciment, etc…), de résistance auxagents chimiques, aux fortes températures et constitue un excellent isolant acoustique, thermique et électrique. A Jussieu,l’amiante a été utilisée sous toutesses formes et plus particulièrementsous celles de flocages friables pour la protection au feu des structures métalliques intérieures du “gril” et de la tour centrale.
1974 à 1979 : La dangerosité liée à la présence
d'amiante à Jussieu est dénoncée dès 1974 par un
collectif intersyndical. Des mesures de protection
d’urgence sont alors mises en place de façon ponc-
tuelle et s’échelonnent de 1975 à 1979.
Entre 1975 et 1980 : Un important mouvement
d’opinion se développe contre l’amiante. Il est
initié par le Collectif Amiante de Jussieu. Plusieurs
médecins s’associent à ce mouvement et prennent
publiquement position contre l’amiante.
1976 : Les premiers articles d’information scientifique sur
l’amiante et ses dangers paraissent dans la presse
médicale (Quotidien du Médecin, notamment).
Parallèlement, le grand public est informé du
dossier amiante par une série de trois émissions
télévisées en novembre et décembre 1976.
1977 : Un premier arrêté limite l’utilisation de l’amiante
(interdiction de flocage dans les locaux d’habita-
tion), et liste les travaux nécessitant une surveil-
lance médicale.
Un premier décret limite les concentrations d’amiante
10
I - U N P E U D ’ H I S T O I R E
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:02 Page 10
admissibles au poste de travail à 2 000 fibres
d’amiante par litre d’air sur 8 heures.
1978 : Un décret interdit l’utilisation des flocages conte-
nant plus de 1 % d’amiante pour tous les bâti-
ments et prescrit les procédés de démolition pour
les bâtiments floqués.
1987 : Un décret ramène à 25 fibres d’amiante par litre
d’air en moyenne sur 8 heures le seuil maximum
d’exposition pour les travailleurs.
1988 : Un décret interdit l’utilisation de la crocidolite
(catégorie d’amiante dont les fibres sont en forme
de croix). Ce texte établit une liste de produits
contenant de l’amiante et interdits à la vente.
Il oblige par ailleurs à étiqueter ou marquer les
produits contenant de l’amiante.
1992 : Un décret modifie le décret de 1977 sur plusieurs
points importants : en particulier, il interdit la projec-
tion d’amiante par flocage et il organise le retrait
de l’amiante (plan de démolition ou de retrait à
soumettre à l’Inspection du travail etc.)
1994 : Le comité anti-amiante de Jussieu est crée, succé-
dant au “Collectif Amiante de Jussieu” et distribue
un tract intitulé “l’amiante à JUSSIEU : l’air conta-
miné”.
De façon générale on note une forte augmenta-
tion du nombre de maladies professionnelles
consécutives à l'inhalation de poussière d'amiante
dont les premiers cas apparaissent sur le campus.
Une conférence de presse est organisée par le
Comité Permanent Amiante, structure de lobbying
créée par les industriels de l’amiante, afin de
rassurer le grand public.
Un décret interdit la vente des produits comportant
des fibres d’amiante à l’exclusion de certains d’en-
tre eux contenant de la chrysotile (amiante blanc la
plus couramment utilisé dans l’industrie).
1995 : Un diagnostic portant sur les flocages est fait
à Jussieu par SETEC (bureau d’études) à la suite
duquel des mesures de protection d’urgence sont
adoptées et mises en place par les universités. Un
plan de retrait de ces flocages est envisagé.
1996 : Le décret 96/97 du 7 février 1996 prévoit des
mesures de protection de la population contre les
risques sanitaires liés à une exposition à l’amiante
dans les immeubles bâtis, décret dit “santé”.
Un autre décret (96/98 du 7 février 1996) prévoit
des mesures de protection des travailleurs contre les
risques liés à l’inhalation de poussières d’amiante,
décret dit “travail”.
Un décret de juillet 1996 complète la liste des
produits interdits à base de chrysotile et proscrit les
calorifugeages à base d’amiante.
Un arrêté du 24 décembre 1996 interdit la fabrica-
tion, l’importation, la mise en vente et la cession
de l’amiante à l’exception de certains matériaux.
1996 : Afin de garantir la cohérence de l’ensemble de
l’opération de retrait des flocages, le ministère de
l’Education Nationale confie la maîtrise d’ouvrage
à l’Etat, représenté par le Recteur de l’académie
de Paris plutôt qu’aux universités occupant le
site. Parallèlement, le retrait total de l’amiante est
décidé.
Avril 1997 : L’Etablissement Public du campus de Jussieu
(EPCJ) est créé pour assurer la maîtrise d’ouvrage
des opérations.
Juillet 1997 : Un décret promulgue une interdiction
totale de fabriquer, importer ou céder tous les maté-
riaux amiantifères.
1999 : 59 malades victimes de l’inhalation de poussières
d’amiante sont recensées sur le campus contre
neuf cas en 1994.
2004 : On compte 110 cas avérés de maladies profes-
sionnelles liées à l’amiante sur le campus de Jussieu
et cinq décès par cancer (mésothéliome) d’ensei-
gnants ou de chercheurs ayant travaillé sur le site
de Jussieu
11
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 17:25 Page 11
I.2 - LA CREATION DE L'ETABLISSEMENT PUBLIC DU CAMPUS DE JUSSIEU
Initiée par les universités et les services du rectorat,
l’opération de désamiantage du site s’est très vite
avérée d’une ampleur telle qu’il fut décidé de créer une
structure “ad hoc” pour la prendre en charge.
L’Etablissement Public du Campus de Jussieu (EPCJ)
appelé également EPA Jussieu, a été créé le 17 avril
1997 (décret n° 97-356, modifié par le décret
n° 99-329 du 29 avril 1999, par le décret n° 2000-
1105 du 14 novembre 2000 et par le décret 2006-
1543 du 7 décembre 2006)
Le décret du 17 avril 1997 créant l’EPCJ a chargé celui-
ci “de conduire les opérations d’aménagement des
locaux (du campus de Jussieu) aux fins d’assurer leur
désamiantage et toutes opérations concourant à la
réalisation de cet objectif”. Des décrets ultérieurs ont
progressivement étendu ses missions à la mise en
sécurité générale du campus et à la prise en compte
des aspects architecturaux et urbanistiques du site.
Aux termes de ses statuts, l’EPCJ assure donc la maî-
trise d’ouvrage du désamiantage, de la mise en sécu-
rité et par extension de la restructuration du campus
de Jussieu et doit conduire une réflexion sur l’aména-
gement général du site.
L’exercice de la maîtrise d’ouvrage recouvre des notions
complexes relevant de plusieurs niveaux et/ou do-
maines. Elle regroupe trois tâches essentielles :
1) La définition des besoins
2) La direction d’investissement
(financement et budget)
3) La conduite d’opération
Les deux premières tâches évoquées ci-dessus relè-
vent d’une gestion politique de l’opération et consti-
tuent le volet amont, la dernière, d’une gestion
purement technique.
L’exercice de la maîtrise d’ouvrage apparaît alors
comme une synthèse entre le volet politique et le volet
technique.
Le volet amont : La loi indique que le “véritable
maître d’ouvrage” est celui pour lequel l’ouvrage
est construit. Dans le cas de l’opération menée par
l’EPCJ, la question est complexe car, en fait, les
12
I - U N P E U D ’ H I S T O I R E
Quelques notions sur la m
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 14:24 Page 12
a maîtrise d’ouvrage
ouvrages sont réalisés pour l’Etat, mais dans le but
d’héberger les universités. Il est indiqué que la première
responsabilité du maître d’ouvrage consiste à définir le
programme des besoins et arrêter les budgets nécessaires
à l’opération.
Dans la pratique, plusieurs acteurs sont investis dans cette
tâche afin de déterminer ce qu’il faut réaliser et définir
ainsi un programme.
• La définition des besoins est nécessairement une phase
longue et complexe car elle conduit à arrêter des orien-
tations déterminantes pour la suite des opérations.
La définition des programmes ne peut s’établir qu’en
concertation étroite avec les utilisateurs et les universités
présentes sur le site mais en se projetant à un terme le
plus éloigné possible.
• Le financement : le maître d’ouvrage a pour mission de
fixer une enveloppe financière prévisionnelle et de
respecter le budget déterminé. Concernant le site de
Jussieu, la difficulté principale a résidé dans le fait qu’il
a fallu définir le coût de l’opération sans disposer de
référentiels valables. En effet, aucune autre opération
de cette envergure n’a été menée auparavant, qui aurait
pu servir de référence en matière d’estimation bud-
gétaire.
Cette phase relève à la fois du niveau politique, dans les
choix de programmes adoptés et du niveau technique
dans l’élaboration du budget.
Le volet technique est consacré à la réalisation du
programme politique : c’est la conduite d’opération :
Au cours de cette phase purement technique, le maître
d’ouvrage réalise ou pilote les études, consultations ou
concours et prend toutes les décisions issues des études
techniques préalables. Il met en place les marchés néces-
saires puis encadre et valide le travail des maîtres d’œuvre,
des entreprises et de tous les acteurs concernés. Il récep-
tionne les ouvrages et les transfère aux utilisateurs.
Au travers de ces différentes approches, le maître d’ou-
vrage assume des responsabilités dans une multitude de
domaines (fonctionnels, architecturaux, techniques, admi-
nistratifs, juridiques, urbanistiques, financiers, écono-
miques etc…). En synthèse de tous ces aspects, il lui faut
avoir une approche systémique et globale de son opéra-
tion, sans perdre de vue l’intérêt général et la pertinence
de ses choix et décisions dans une optique à long terme.
13
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 17:25 Page 13
Le plan de désamiantage initial du 4 décembre 1996 fixait
un objectif de réalisation de l’opération en trois années,
sur la base des délais prescrits par une pré-étude du BET
SETEC, mais avant la réalisation d’une étude de faisabilité
complète. Ce plan ne concernait que l’amiante friable en
plafonds et était envisagé sur une durée d’intervention
très brève dans les bâtiments : six mois pour chaque
tranche, désamiantage et remise en sécurité minimale. En
fait, ce projet a fait abstraction de nombreuses difficultés
dont certaines se sont avérées majeures. L’EPCJ s’est donc
trouvé, dès sa création, confronté à une succession de
problèmes dont la solution s’est avérée particulièrement
complexe.
Coordonner une opération dans un site sur-occupé
par des entités morcelées et très imbriquées
Conçu à l’origine pour une fréquentation d’environ
20 000 à 25000 personnes, le campus en accueille en
1997 plus de 45 000. Le départ encore incomplet, à ce
jour, de Paris Diderot n’a pas amélioré la situation dès lors
que des ensembles entiers sont neutralisés par les travaux.
Cette sur-occupation interdit toute marge de manœuvre,
rend difficiles les relogements provisoires et surtout rend
pratiquement impossible le retour des occupants au sein
de leurs anciens locaux.
« Déjà complexe en raison de la spécificité des travaux
de désamiantage et du manque de référence dans ce
domaine, cette lourde restructuration a été rendue encore
plus compliquée par la décision de maintenir le campus
en activité pendant l’exécution des travaux.
Réaliser les travaux en site occupé oblige néanmoins à
libérer les locaux de leurs occupants pour procéder par
phases successives.
Il faut donc trouver pour ceux-ci des sites d’accueil
temporaires ou non et équiper de nouveaux bâtiments
provisoires et/ou définitifs pour les abriter. » *
Faire face avec une économie de moyens
Dès le début l’EPCJ a été confronté à la nécessité de réaliser
une multitude de micro-opérations et a dû s’organiser
pour conduire de nombreux petits travaux et des démé-
nagements multiples. Entre 2005 et 2008, par exemple,
ces interventions ont concerné près de 30 000 m². On
peut notamment constater que les interventions de l’EPCJ
ont concerné à ce jour plus de 550 000 m².
Structuré pour conduire une opération complexe de
II - COMPLEXITÉ DE L’OPÉRATION
14
* R t d l d t dé b 2004
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:02 Page 14
grande ampleur, l’EPCJ doit néanmoins coordonner de
multiples opérations d’échelles diverses au sein même du
campus comme à l’extérieur. Certes, les effectifs de l’EPCJ
ont accompagné la montée en charge de l’activité mais
un décalage permanent est inévitable dans un tel
contexte.
Intégrer le changement d’échelle de l’opération,
conséquence de la nécessaire mise aux normes
des locaux
Dès la création de l’Etablissement public du campus de
Jussieu (EPCJ), en avril 1997, les résultats de l’étude de
faisabilité ont fait apparaître la très nette insuffisance du
programme de travaux envisagé en 1996. De fait, celui-ci
ne permettait pas une mise en sécurité réelle des bâti-
ments et s’avérait donc incompatible avec la réglementa-
tion applicable aux établissements recevant du public.
« A l’objectif initial du désamiantage des locaux, s’ajou-
taient ceux de la remise aux normes de sécurité des bâti-
ments, du réaménagement et de la rénovation du
campus. D’une opération circonscrite à l’origine aux seuls
travaux de désamiantage du site rendus impératifs par des
contraintes de santé publique, le chantier de Jussieu a
ainsi changé progressivement d’échelle pour aboutir à une
rénovation globale du campus. » *
Et la Cour des Comptes concluait : «La mise en conformité
avec les règlements de sécurité conjuguée aux impératifs
de santé publique a ainsi élargi considérablement le
champ de l’opération à une rénovation complète du site
(réhabilitation complète du gril, redistribution des locaux). »
Un tel enjeu pose dès lors une question majeure encore
non résolue à ce jour : l’identité des futurs occupants et
la mise en perspective de leurs activités.
Harmoniser des échelles de temps
quasiment incompatibles
La prise en compte des impératifs de santé publique
s’est traduite par l’instauration de délais (3 ans reconduc-
tibles sous réserves) quant à la réalisation de travaux :
de confinement, ou de retrait de l’amiante (cette dernière
solution a été jugée la seule applicable au cas de Jussieu).
La longueur des procédures inhérente à la reconception
et la reconstruction des universités, 5 à 6 ans pour chaque
phase (et qui plus est sans interrompre leur activité)
s’avère difficilement compatible avec les échéances ainsi
fixées.
15* Rapport Cour des Comptes décembre 2004.
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:02 Page 15
Une restructuration lourde des bâtiments pose en tout
premier lieu le problème de la nature et du programme
des entités à reloger à terme.
De plus, ce travail de programmation (très délicat en
matière de recherche) ne peut se faire que de façon
concertée entre un grand nombre de partenaires et sous
l’égide du ministère en charge de l’Enseignement Supé-
rieur et de la Recherche. Il demande des délais nécessai-
rement longs et difficilement maîtrisables.
Cette programmation, essentielle pour définir la nature
et l’organisation des travaux à réaliser, est à l’évidence
évolutive ne serait-ce qu’au travers des plans quadrien-
naux des universités.
L’organisation des travaux en phases successives conduit
à une série d’opérations tiroirs dont les calendriers néces-
sairement longs sont incompatibles avec un plan qua-
driennal. La programmation n’est de ce fait jamais
véritablement stabilisée.
Par ailleurs , même à programmation constante lorsque
les opérations durent, les projets demandent inévitable-
ment à être adaptés aux besoins de nouveaux utilisateurs
éventuels.
Les calendriers s’en trouvent de ce fait encore plus difficiles
à maîtriser.
Ces contraintes doivent de plus être gérées dans le
contexte des marchés publics dont l’organisation séquen-
tielle s’accommode mal de modifications quelle que soit
leur origine.
Désamianter et restructurer
des bâtiments encore occupés
sans être maître de leur libération.
En 1998 : 40 000 m² avaient été prévus dans la ZAC Paris
Rive Gauche pour un relogement définitif d’une partie de
l’université Paris Diderot. En 2001 : la décision a été prise
de délocaliser la totalité de cette université, en revanche,
seulement 110 000 m2 ont été programmés, alors que
les besoins ont été évalués à environ 154 000 m2. Ce n’est
qu’en 2006 qu’une deuxième décision a été adoptée
afin de réaliser le solde soit 44 000 m2 par le biais d’un
contrat de partenariat. Sans attendre cette réalisation, des
solutions provisoires ont dû être imaginées et ont du être
mises en place pour permettre le relogement de l’univer-
sité Paris Diderot sur la ZAC Paris Rive Gauche, autorisant
ainsi la libération et le traitement de la majeure partie des
locaux du campus de Jussieu encore amiantés.
Parallèlement, en 2001, fut prise la décision de réinstaller
La galerie Nord-Sud
16
I I - C O M P L E X I T É D E L ’ O P É R A T I O N
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 17:27 Page 16
l’Institut de Physique du Globe de Paris au sein de l’îlot
Cuvier, ce dernier devant, au préalable, être libéré de ses
occupants.
« Si la création de l’établissement public a constitué un
incontestable progrès pour la conduite de l’opération, elle
n’a pas permis d’assurer dans toute sa plénitude l’indis-
pensable unité de la maîtrise d’ouvrage. L’action de l’EPCJ
est restée dépendante, pour la rénovation du campus, de
décisions qui lui échappaient largement. »*
Ce fut notamment le cas pour les locaux occupés par
l’université Paris Diderot qui, dans un premier temps, a
pu envisager très librement un programme de recom-
position de ses diverses entités sans articulation avec les
priorités de libération du site de Jussieu.
Organiser une opération sans avoir, au départ, une
vision globale de l’aménagement du site.
« En l’absence d’une maîtrise d’ouvrage globale, la refon-
dation du campus n’a pas pu bénéficier d’une program-
mation d’ensemble préalable. Il en est résulté de nom-
breuses difficultés dans le déroulement de l’opération,
une perte de maîtrise de son calendrier de réalisation et
une absence d’articulation avec les travaux programmés
sur la ZAC Paris Rive Gauche. »*
Cette affirmation de la Cour des Comptes est certaine-
ment exacte, mais était-il possible d’effectuer au départ
une programmation d’ensemble ?
A ce jour, la programmation reste encore conditionnée à
la venue sur le site d’entités dont le contour n’est pas en-
core complètement défini, ou contesté par les principaux
acteurs (Paris Sorbonne Nouvelle, l’Ecole Nationale
Supérieure de Chimie de Paris, l’Institut des Amériques…).
L’EPCJ a donc été dans l’obligation de gérer l’opération
par étape sans en avoir la vision finale.
Respecter une enveloppe financière
largement conditionnée par les calendriers
sans être totalement maître de ces derniers.
Soumis à des dispositifs de contrôle très rigoureux, l’EPCJ
doit exercer ses missions avec la plus grande transparence
et le plus grand professionnalisme dans tous les domaines
et notamment en terme budgétaire.
La complexité du processus de prise de décision, passant
le plus souvent par des arbitrages interministériels, génère
des délais importants.
17* Rapport Cour des Comptes décembre 2004.
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 14:26 Page 17
De même :
« Les incertitudes sur la date effective du départ de l’uni-
versité Paris Diderot et la lenteur du processus aboutissant
à son transfert ont conduit à élaborer et remettre en cause
plusieurs scénarii de déménagement qui se sont ajoutés à
la complexité du déroulement de l’ensemble du pro-
gramme. Les incidences financières de ces reports sont
lourdes car tout retard dans la mise à disposition des
locaux définitifs oblige à louer des locaux tampons sup-
plémentaires. »*
Dans ce contexte, prévoir et respecter des enveloppes
budgétaires s’est avéré constituer un exercice purement
formel.
Conduire des projets dans un contexte
de négociations parfois difficiles.
La conduite de l’opération ne peut se faire qu’en liaison
étroite avec les universités et à l’issue de négociations
parfois difficiles.
« L’opération sur Jussieu est soumise à de lourdes
contraintes. (…) Ces contraintes exigeaient un accord
entre l’établissement maître d’ouvrage et les autorités
universitaires pour arrêter dans les délais voulus la liste
des laboratoires, des services et des structures d’ensei-
gnement appelés à déménager, le calendrier de ces
départs et les lieux de relogement. Le déménagement
des activités supposait non seulement de disposer de
baux mais surtout de négocier les conditions de transfert
avec plusieurs niveaux d’interlocuteurs dans les univer-
sités : direction d’établissement, direction d’ UFR, direc-
tion des laboratoires.
Cette phase délicate impliquait des ajustements pro-
gressifs et des négociations difficiles avec les intéressés.
Elle a souvent débouché sur des crises et des blocages. »*
Gérer cette complexité dans le contexte
d’une sur-médiatisation des seuls aspects coûts
et délais
Les délais et les enveloppes annoncés au départ,
avant même les premières études de faisabilité, n’ont
jamais intégré à la fois la complexité et le change-
ment d’échelle de cette opération et ne peuvent pas
constituer, dans ces conditions, un référentiel valable.
Or, ce sont pourtant les seuls aspects généralement mis
en avant par les médias et malheureusement trop souvent
par d’autres acteurs.
La galerie Nord-Sud
18
I I - C O M P L E X I T É D E L ’ O P É R A T I O N
* Rapport Cour des Comptes décembre 2004.
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:03 Page 18
19
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 14:30 Page 19
III - RESSOURCES ET MOYENS
20
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:03 Page 20
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:03 Page 21
III.1 - ORGANISATION
LES MISSIONS DE L’EPCJ
D’un point de vue réglementaire, les missions de l’EPCJ doivent
permettre de répondre essentiellement aux exigences des
arrêtés suivants :
L’arrêté du préfet de Paris du 26 décembre 2007
prorogeant la date d’achèvement des travaux de dés-
amiantage au 31 décembre 2010. Une nouvelle proroga-
tion de ce délai n’est désormais plus possible suivant la ré-
glementation en vigueur.
L’arrêté du 2 mai 2002 du préfet de police de Paris
autorisant la poursuite de l’exploitation du campus de Jus-
sieu, sous réserve de réalisation de travaux de sécurité. Le
respect de cet arrêté conditionne la réhabilitation des locaux
désamiantés et la mise en sécurité de l’ensemble du campus :
le « gril d’Albert » comme les barres de Cassan.
Les mesures conservatoires
A l’issue du diagnostic Setec dont les
résultats ont été produits en avril 1996,
et sans attendre la création de l’Etablis-
sement public du campus de Jussieu
(constitué le 17 avril 1997), des mesures
conservatoires visant à confiner l’amiante
des bâtiments du campus ont été mises
en œuvre par les différents établis-
sements universitaires et scientifiques
concernés. Elles consistent générale-
ment en la mise en œuvre de films
polyane pour étancher les plafonds,
d’adhésifs pour condamner les gaines
techniques et autres dispositifs visant à
empêcher toute dispersion de fibres
d’amiante. Leur bon état est étroite-
ment surveillé et des reprises ponc-
tuelles sont effectuées dès lors qu’un
défaut est constaté.
22
I I I - R E S S O U R C E S E T M O Y E N S
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:04 Page 22
23
Le délai réglementaire de fin des opérations
de désamiantage
Le décret 7 février 1996 relatif à la protection de la popula-
tion contre les risques sanitaires liés à une exposition à
l’amiante, modifié par le décret du 13 septembre 2001, pré-
voit que les travaux de désamiantage relatifs à l’amiante fria-
ble doivent être achevés dans un délai de trois ans, ceci dès
lors qu’il a été observé un niveau d’empoussièrement dé-
passant le seuil de 5 fibres d’amiante par litre d’air ou
lorsque des flocages ou calorifugeages ont été classés
comme étant dégradé.
Ce délai initial peut être prorogé deux fois par arrêté
préfectoral. La période initiale a ainsi couru jusqu’au 31
décembre 2004 et a été prorogée par l’arrêté préfectoral
du 22 juillet 2004 jusqu’au 31 décembre 2007. Une dernière
et ultime prorogation a été accordée le 26 décembre 2007,
prorogeant le délai de désamiantage des bâtiments du
campus de Jussieu jusqu’au 31 décembre 2010.
L’arrêté préfectoral exige en contrepartie de ces prorogations
un suivi régulier de l’efficacité des mesures conservatoires
prises pour encoffrer l’amiante (voir encadré « mesures
conservatoires »), en prévoyant des campagnes annuelles
de contrôles visuels qui peuvent donner lieu à des travaux
de reprise ponctuels. La réglementation prévoit aussi des
campagnes annuelles de mesures d’empoussièrement. Les
mesures d’empoussièrement réalisées jusqu’à présent ont
montré que le seuil réglementaire de 5 fibres d’amiante
par litre d’air n’était pas dépassé.
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:04 Page 23
24
Au-delà du cadre institutionnel et réglementaire, l’organi-
sation de l’EPCJ doit être constamment adaptée pour faire
face aux enjeux d’une opération globale protéiforme se
déclinant en micro opérations et projets liés entre eux à
différents degrés.
La complexité exceptionnelle de « l’opération Jussieu » a
été détaillée dans le chapitre précédent. Il en découle que
l’organisation de l’établissement et la conduite de projet
présentent des spécificités uniques, devant combiner les
fondamentaux du métier de maître d’ouvrage avec des
contraintes de déroulement atypiques.
Enfin, les missions de l’EPCJ pourraient être étendues,
selon le souhait du ministère de l’Enseignement Supérieur
et de la Recherche, à l’ensemble de l’Ile-de-France. Dans
un premier temps, ont été confiées par le ministère à
l’EPCJ les opérations de désamiantage de la maison « Fon-
dation des Sciences de l’Homme », site boulevard Raspail,
et des locaux de l’université Paris III sur le site de « Cen-
sier ». Un projet de décret modificatif de l’EPCJ est en
cours de validation par l’ensemble des tutelles.
L’organisation des services techniques n’a presque pas
été modifiée en 2008. Les seules modifications ont porté
sur l’intégration au sein du service ingénierie immobilière
des missions « programmation » et « gestion des locaux
extérieurs », renforçant ainsi son caractère fonctionnel et
transversal.
Le secrétariat général a été modifié en direction des affaires
financières et juridiques, ayant ainsi une dénomination plus
conforme à ses missions et en cohérence avec l’organisa-
tion générale de l’établissement.
I I I - R E S S O U R C E S E T M O Y E N S
Direction de la construction
Service Ingénierie Immobilière
Département opérationnel 1
Département opérationnel 2
Service Affaires Juridiques MarchésMission
locaux extérieurs
Equipe projet secteur Ouest
Equipe projet Cassan
Equipe projet tour centrale
Equipe projet Cuvier IPGP BSU
Equipe projet secteur Est
Equipe projet réseaux primaires etgroupes électrogènes
Equipe projet désamiantage
Equipe projet relogements programmation SIG
Equipe projet relogements études, travaux
Equipe projet transferts
Systèmes d’information et logistique
Agencecomptable
Bureau AffairesGénérales
Mission communication
Présidence CA
Service Financier
Direction des Affaires Financières et Juridiques
Direction Générale
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:04 Page 24
CONSEIL D’ADMINISTRATION
L’Etablissement public du campus de Jussieu est administré
par un conseil d'administration dont le président n’assure
pas de fonctions exécutives, et dirigé par un directeur général
nommé en conseil des ministres pour 5 ans (décret du 21
septembre 2007).
Le conseil d'administration délibère sur :
1) Les orientations de l'établissement et son programme
d'activités et d'investissements pluriannuel ;
2) Le budget primitif et ses modifications ;
3) Le compte financier et l'affectation du résultat de
l'exercice ;
4) Les conditions générales d'emploi et de rémunération
du personnel ;
5) L'organisation générale des services ;
6) Les projets de conventions mentionnées à l'article 3 ;
7) La convention de gestion mentionnée à l'article 4 ;
8) L'exercice des actions en justice et les transactions ;
9) Les dons et legs ;
10) Les conditions générales de passation des marchés,
qui prévoient notamment la composition, les moda-
lités de fonctionnement des jurys et des commis-
sions d'appel d'offres ;
11) Le rapport annuel d'activité.
Le conseil d'administration se réunit au moins deux fois par
an, sur convocation de son président qui fixe l'ordre du jour.
Le directeur général, l'autorité chargée du contrôle financier,
l'agent comptable, le directeur général du Centre National
de la Recherche Scientifique ainsi que toute personne dont
le président souhaite recueillir l'avis assistent aux séances du
conseil, avec voix consultative.
DIRECTION GÉNÉRALE
La direction générale assure de fait la direction globale et
exécutive du projet dans une logique de « mission ». Lui
sont directement rattachés une mission communication et
un bureau des affaires générales, ce dernier gérant princi-
palement les questions relatives aux ressources humaines et
aux instances de l’établissement (CA, CCTP …).
Sous son autorité, les directions de la construction et des
affaires financières et juridiques ont en charge le pilotage
et la gestion de l’opération.
DIRECTION DES AFFAIRES FINANCIÈRES
ET JURIDIQUES
La direction a pour mission de :
1) coordonner les activités des fonctions supports
(finances, comptabilité, affaires juridiques, marchés,
informatique, logistique et archivage) ;
2) d’élaborer des tableaux de bord visant à doter
l'établissement d’outils et d’indicateurs de pilotage
et ce, en collaboration étroite avec la direction de
la construction ;
3) d’assurer, avec le service ingénierie immobilière, les
missions d’action foncière et de préparation des
baux des locaux tiroirs extérieurs (nouveaux ou
renouvelés). Ces locations extérieures sont destinées
à reloger les activités universitaires de recherche
présentes sur le site et qu'il s’avère nécessaire
d'héberger temporairement en vue de la réalisation
des opérations de désamiantage et de réhabilitation
de locaux sur le campus. La gestion de ces locaux
extérieurs est assurée par le service ingénierie immo-
bilière.
25
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 17:28 Page 25
26
Lui sont rattachés :
Le Service des affaires juridiques et marchés.
Il assure la gestion de l’ensemble des tâches administratives
et juridiques relatives à la passation et l’exécution des
marchés de l’établissement.
Il participe à la détermination de la politique d’achat de
l’établissement public et contrôle sa bonne application. Il
apporte également conseil, information et assistance aux
services acheteurs sur le choix des procédures et au cours
de leur déroulement.
En outre, il contribue fortement au montage et au suivi des
dossiers relatifs aux autorisations d’urbanisme (permis de
démolir, de construire, déclarations de travaux). Il est également
sollicité pour la rédaction, puis la gestion des baux afférents
à la location de locaux tiroirs ou de conventions avec les uni-
versités affectataires du campus. Lui incombent également
l’élaboration et le suivi des contrats et polices d’assurances.
Enfin, il est chargé de gérer les contentieux et d’organiser
une veille juridique dans les domaines d'attribution de
l'établissement public.
Le Service des affaires financières
Il assure la préparation du budget et des décisions modi-
ficatives, la tenue de la comptabilité de l'ordonnateur, la
gestion prévisionnelle des crédits alloués et le reporting sur
l'utilisation des moyens.
La Mission systèmes d'information et logistique.
Elle consiste à mettre en place des outils de gestion adaptés
aux évolutions logicielles dans les domaines :
• de la comptabilité,
• de la gestion des opérations,
• des marchés et des ressources humaines,
• de l’archivage.
Elle est également chargée de la maintenance et du fonc-
tionnement du réseau informatique.
DIRECTION DE LA CONSTRUCTION
La direction de la construction regroupe depuis la réorga-
nisation de juillet 2007 l’ensemble des services techniques
de l’EPCJ.
Elle a pour fonction d’assurer le pilotage, la planification
et la coordination des différents projets et opérations qui
concourent au désamiantage et à la mise en sécurité du
campus de Jussieu et d’adapter l’EPCJ à l’évolution de son
plan de charge, correspondant pour l’essentiel :
1) au pilotage des travaux de :
• réhabilitation de la phase 1 du secteur Ouest
(Ouest/Nord et Ouest /Sud),
• réhabilitation de la tour centrale,
• reconstruction de l’IPGP et de la BSU sur l’îlot Cuvier,
• rénovation des réseaux primaires et groupes élec-
trogènes
2) à la montée en charge des études et travaux de
relogements, des transferts en vue de la libération
du secteur Est du campus,
3) au lancement des études et des travaux en vue
du désamiantage du secteur Est et de la dernière
partie du secteur Ouest,
4) au lancement des études en vue de la réhabili-
tation du secteur Est et du secteur Ouest/Centre
ainsi que de la mise au point du schéma directeur
d’occupation du campus après réhabilitation,
5) à la conduite d’études en vue de la mise en sécu-
rité incendie des barres de Cassan.
Aux séquences libération/désamiantage/réhabilitation,
programmation/études et travaux/transferts se super-
I I I - R E S S O U R C E S E T M O Y E N S
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:05 Page 26
27
pose un découpage géographique du campus en secteurs
et bâtiments suivant des logiques qui peuvent varier selon
les séquences et leurs contraintes (voir planning de réha-
bilitation et de reconstruction page 47).
De part l’ampleur et la complexité de l’opération, une
organisation « classique » en équipes projet traitant un
secteur ou un bâtiment depuis la libération jusqu’à la
réhabilitation, et de la programmation jusqu’aux trans-
ferts, ne s’avère pas possible.
Le principe retenu pour la définition des périmètres
de projets et d’opérations a été en priorité celui des
séquences libération/désamiantage/réhabilitation en
relation avec un découpage géographique cohérent à
chacune de ces séquences.
Ce découpage est une réponse directe à l’objectif priori-
taire de respect de la date de fin de désamiantage au
31 décembre 2010.
Au-delà de cet objectif, les objectifs essentiels poursuivis
sont :
• de mettre en œuvre le désamiantage et la mise
en sécurité du campus, dans le respect des délais,
des coûts et de la programmation
• d’assurer les niveaux de synthèses indispensables
à la gestion technique et qualitative de la com-
plexité de l’opération
• de permettre une transversalité des méthodes,
des outils de suivi et de pilotage, et de l’informa-
tion au sein de la direction de la construction
entre service et départements.
La direction de la construction s’articule pour accomplir
ses missions autour d'un service de l’ingénierie immobi-
lière et de deux départements opérationnels.
Les équipes projets au sein des services et départements
sont organisées suivant une logique de projet, dont les
missions sont déterminées en termes d’objectifs de
programmes, coûts et délais. Elles sont animées et
pilotées par des chefs de projet disposant d’une solide
culture du projet et de la maîtrise d’ouvrage. Elles comptent
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 14:31 Page 27
28
en leur sein des chargés d’opération assurant le pilotage
technique, administratif et financier des opérations qui
leur sont confiées, avec l’assistance de chargés de gestion
rattachés au chefs de services et départements.
Service Ingénierie Immobilière
Ce service dispose des moyens et équipes pour répondre
aux objectifs suivants :
• mener à bien la libération des locaux amiantés et
ainsi la fin du désamiantage
• assurer l’indispensable transversalité en termes
d’outils et de méthodes vis-à-vis des équipes projets
du service et des départements opérationnels.
Il intervient en phase préparatoire de la réhabilitation du
campus en apportant son soutien et ses compétences aux
départements chargés de la phase opérationnelle.
Il compte quatre équipes projet ayant pour missions :
1) la programmation et la planification des reloge-
ments, et l’assistance aux départements opération-
nels pour la réhabilitation et de l’aménagement du
campus.
2) les études et travaux de relogements
3) les transferts (dépoussiérage, déménagements et
mobilier)
4) la planification, les études et les travaux de désa-
miantage.
Au sein de ce service un pôle administratif renforcé gère
l’ensemble des marchés et procédures transversales à la
direction de la construction ainsi que la production d’un
nombre conséquent d’autres marchés.
En 2008, la mission de gestions des locaux extérieurs a été
en outre rattachée au service. Elle est chargée principale-
ment de trois tâches :
1) participer avec la direction des affaires financières
et juridiques à l’action foncière et à la recherche de
locaux tiroirs
2) assurer le suivi des travaux et des opérations de
maintenance relevant de l’autorité de l'établisse-
ment,
3) gérer les baux des locaux tiroirs et de la base vie mise
à disposition des entreprises sur le campus.
Départements Opérationnels
Les départements opérationnels ont pour mission de mener
à bien :
1) la réhabilitation et mise en sécurité du campus,
2) la reconstruction de l’IPGP et de la BSU sur le site
de l’îlot Cuvier.
Deux départements opérationnels ont été crées pour
conduire des projets selon les contraintes de localisation,
de cohérence technique et architecturale, et de calendrier
des opérations qui en découlent.
DÉPARTEMENT OPÉRATIONNEL 1
Il prend principalement en charge la réhabilitation du « gril »
d’Albert après désamiantage, et comprend trois équipes
projets :
1) Réhabilitation du secteur Ouest
2) Réhabilitation du secteur Est
3) Rénovation des réseaux primaires
et groupes électrogènes.
Il assure en outre le suivi et le pilotage de l’achèvement du
secteur 1, livré en 2003 mais qui doit faire l’objet de travaux
complémentaires de réhabilitation.
I I I - R E S S O U R C E S E T M O Y E N S
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:05 Page 28
29
DÉPARTEMENT OPÉRATIONNEL 2
Il prend en charge les projets de réhabilitation et de construc-
tion hors « gril » d’Albert, et compte trois équipes projets :
1) Réhabilitation de la tour centrale
2) Reconstruction de l’IPGP et de la BSU sur l’îlot Cuvier
3) Mise en sécurité des barres de Cassan
III.2 FONCTIONNEMENT
NOMINATIONS
Présidence du Conseil d’Administration
Par décret du 5 juillet 2008, le Recteur Paul
Desneuf, a été nommé président du conseil
d’administration de l’établissement public
du campus de Jussieu.
CONSEIL D’ADMINISTRATION
Trois conseils d’administration se sont tenus en 2008 :
1 – conseil d’administration du 9 avril 2008 :
• approbation du procès-verbal de la séance du
conseil d’administration du 14 décembre 2007 ;
• approbation du compte financier 2007 ;
• rapport d’activité ;
• conditions générales de passation des marchés
(CAO) ;
• délégation du conseil d’administration
au directeur général ;
• décision pour l’indemnisation des membres du
jury ;
• transaction avec la société Paris Ouest ;
• transaction avec la société Bouygues ;
• transaction avec la société Goyer.
2 – conseil d’administration du 14 octobre 2008 :
• approbation du procès-verbal de la séance du conseil
d’administration du 9 avril 2008 ;
• information sur l’activité ;
• décision budgétaire modificative.
3 – conseil d’administration du 11 décembre 2008 :
• approbation du procès-verbal du conseil d’adminis-
tration du 14 octobre 2008 ;
• budget 2009 ;
• groupement des commandes EPCJ/UPMC* ;
• marché complémentaire et avenant n° 5 au marché
de maîtrise d’œuvre de réhabilitation du secteur
ouest du campus de Jussieu ;
• délibération relative à l’action sociale destinée
au personnel de l’EPCJ ;
• rapport d’activité 2006 ;
• compte financier ;
• organisation générale des services ;
• conditions générales de passation des marchés ;
• information sur l’activité
• règlement intérieur ;
• protocole de transaction avec la société SIAC ;
• information sur le renouvellement des baux (Lourmel
et Chevaleret).
COMMUNICATION
L’année 2008 a été marquée par une grande intensité des
travaux sur l’ensemble des chantiers. L’EPCJ a souhaité
accompagner cette montée en puissance par un effort
d’information autour des principaux chantiers et a mis en
place et adapté ses dispositifs de communication.
* Université Pierre et Marie Curie
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 14:37 Page 29
I I I - R E S S O U R C E S E T M O Y E N S
30
1 - Communication institutionnelle
L’opération de restructuration du campus de Jussieu revêt
un caractère complexe, c’est pourquoi, l’EPCJ a souhaité ex-
pliquer les différents enjeux de cette opération et ce, dans
un souci de transparence et de clarté. A cet effet, une
plaquette institutionnelle a été éditée retraçant toutes les
raisons de la complexité de cette opération hors norme tant
par son ampleur que par ses multiples contraintes.
2 - Communication évènementielle
Dans le cadre des journées du patrimoine 2008, l’EPCJ a
organisé une exposition autour des différents chantiers
en cours. Des photos emblématiques des chantiers et des
maquettes des projets architecturaux étaient exposées,
suivies de la projection de films sur les travaux en cours,
permettant aux visiteurs d’avoir une vision présente et future
du campus de Jussieu.
3 - Communication & information
projets en phase construction
Les chantiers du secteur ouest et de l’îlot Cuvier génèrent
pendant la phase travaux (gros œuvre) des nuisances
locales et des perturbations plus ou moins importantes
pour les utilisateurs mais aussi pour les commerçants et
riverains.
Il est donc apparu indispensable de mettre en place un
dispositif de communication à destination des populations
riveraines et des utilisateurs impactés par le projet pour
les informer sur la nature et la fréquence des nuisances.
1) Une information régulière et actualisée
Une rubrique sur le site Internet récapitulant semaine
par semaine l’évolution des travaux sur les différents
chantiers et les nuisances engendrées.
Cette partie du site Internet est mise à jour de façon
hebdomadaire et fait le point sur les travaux sur une
durée de 15 jours. Les internautes peuvent également
via un formulaire sur le site poser leurs questions et si-
gnaler un problème.
Edition de plaquettes sur le suivi des chantiers
Deux plaquettes ont été éditées respectivement sur la
réhabilitation de la tour centrale qui sera prochainement
livrée et un point sur les chantiers en cours et à venir sur
le campus de Jussieu avec des éléments de planning.
2) Une communication de proximité
Plusieurs lettres d’information ont été envoyées
aux riverains des chantiers pour les informer de
l’avancée des chantiers.
• Envoi d’une lettre d’information en juillet 2008 avec
l’indication d’un numéro pour joindre l’entreprise
chargée des travaux.
L’organisation de réunions d’informations publiques
ponctuelles sur les chantiers. Deux réunions publiques
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 17:31 Page 30
31
d’information ont été organisées à destination des rive-
rains des chantiers du secteur Ouest et de l’Ilot Cuvier.
• Réunion publique du 31 mars 2008 (lieu campus de
Jussieu)
• Réunion de comité de conseil de quartier le 16 octobre
2008 à la mairie du Vème arrondissement
Au cours de ces réunions publiques, des représentants
de la maîtrise d’ouvrage, de la maîtrise d’œuvre et des
entreprises ont présenté respectivement le déroule-
ment des chantiers, les projets architecturaux et enfin
le planning des travaux.
3) Les chantiers pas à pas à travers des films et une
photothèque.
Plusieurs films et reportages photos ont été réalisés
retraçant l’avancée des différents chantiers sur le
campus de Jussieu, ils seront consultables sur le site
Internet de l’EPCJ dont la mise en ligne a eu lieu fin
avril 2009.
A l’issue des divers reportages photos effectués en
2007, un livret photo « Carnets de chantier(s) » a été
édité compilant les photos les plus emblématiques
des différents chantiers en cours.
LE PERSONNEL
Effectif
L’EPCJ, dont l’effectif s’élevait au 1er janvier 2008 à 47
agents, a procédé au recrutement durant l’année 2008
de 18 agents. Dans la même année, 8 agents ont quitté
l’établissement et un est parti en congé de formation
professionnelle.
Les recrutements ont permis à la fois de renforcer les effec-
tifs, mouvement largement entamé en 2007, et de pourvoir
les postes laissés vacants.
Créations :
• un chef de projet secteur Est
• une chargée d’opération secteur Est
• un chef de projet Cassan
• un chargé d’opération Cuvier
• un chargé de mission Cœur Campus
• deux chargés de gestion à l’agence comptable
• une chargée de gestion au département opérationnel 1
• une chargée de gestion au département opérationnel 2
• une chargée de gestion au service des affaires
financières
Remplacements :
• une chef de projet secteur Ouest
• une chargée d’opération secteur Ouest
• deux chargés d’opération transferts
• une chargée d’opération locaux extérieurs
• une chargée de gestion au service des affaires
juridiques et des marchés
• une chargée de gestion au service ingénierie
immobilière
• une assistante administrative au bureau des
affaires générales
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:05 Page 31
I I I - R E S S O U R C E S E T M O Y E N S
32
Au 31 décembre 2008 l’établissement comptait 57 agents
pour 57 ETP autorisés :
Techniques Administratifs Total
Hommes 24 5 29
Femmes 8 20 28
TOTAL 32 25 57
Titulaires 16 12 28
Ministère de l’éducation nationale 1 3 4
Ministère de l’écologie, de l’énergie, 15 2 17du développement durable et de l’aménagement du territoire
Ministère de l’économie, 1 1de l’industrie et de l’emploi
Ministère de la justice 1 1
Ville de Paris 3 3
Collectivités territoriales 2 2
Non titulaires 16 13 29
TOTAL 32 25 57
Moyenne d’âge 38 42 40
La répartition par catégories est la suivante :
Agents nonFonctionnaires titulaires TOTAL
Catégorie A ou assimilée 9 10 19 (33 %)
Catégorie B ou assimilée 12 16 28 (49,5 %)
Catégorie C ou assimilée 8 2 10 (17,5 %)
TOTAL 29 (51 %) 28 (49 %) 57 (100 %)
Formation
Le budget dédié à la formation pour l’année 2008 s’élevait
à 65 000 euros. 55 535,85 euros ont été dépensés et 25
agents ont participé à au moins une action de formation :
29 actions de formation ont été réalisées.
Synthèse des formations suivies (tableau ci-dessous) :
Nombre d’actions Nombre de jours Typologie de formation sur le temps de travail Coût
Formations de préparation aux concours 3 10 % 1,5 493,00 3 1 %
Réalisation de bilan de compétences 0 0 % 0 0 3 0 %
Adaptation immédiate au poste 6 21 % 19 jours 18 823,86 3 34 %a
Adaptation à l’évolution prévisible des métiers
et développement des qualifications20 69 % 52,5 jours 36 218,99 3 65 %
Validation des acquis de l’expérience 0 0 % 0 0 3 0 %
TOTAL 29 100 % 73 55 535,85 7 100 %
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 14:42 Page 32
33
Concertation
La concertation avec les représentants du personnel se fait
via le comité technique paritaire central.
Au cours de l’année 2008, deux CTPC se sont tenus :
Un le 5 mars 2008 avec comme ordre du jour :
• raisons et conséquences de l’absence de nomination
par décret d’un président du conseil d’administration
de l’EPAU et de l’EPCJ ;
• avenir de l’EPAU ;
• internalisation de la paie et retenue des pensions
civiles pour les mois de janvier à mars 2008 .
• application de la réglementation sur les heures sup-
plémentaires et le rachat des jours RTT ;
• point sur la formation (bilan 2007, budget 2008) ;
• mise en place d’une commission consultative paritaire
pour les agents non titulaires ;
• mise en place d’un comité hygiène et sécurité ;
• modalités de mise en place d’une association du
personnel ;
• journée de solidarité ;
• journée du 9 mai 2008 ;
• possibilité d’accès au restaurant administratif de Jussieu ;
• mise en place d’un document unique sur l’évaluation
des risques pour la sécurité et la santé du personnel ;
• sécurité des moyens informatiques de l’établissement ;
• sécurité des bâtiments A et S (digicode, sonnette…) ;
• pérennité et mise à jour du site internet de l’EPCJ.
Un le 20 novembre 2008 avec comme ordre du jour :
• organisation de l’EPCJ ;
• légitimité de la représentation des personnels au CTPC ;
• point d’étape sur la modification des statuts de l’EPCJ ;
• modification des modalités d’élection des représen-
tants du personnel au conseil d’administration ;
• point d’étape sur la formation 2008 ;
• calendrier de fermeture de l’établissement pour 2009 ;
• journée de solidarité pour 2009 ;
• retouche de l’accord sur la réduction du temps de travail ;
• opportunité d’élaboration d’une grille indiciaire ;
• possibilités pour l’EPCJ d’offrir des avantages sociaux
tels que caution bancaire.
SYSTÈME D’INFORMATION ET LOGISTIQUE
Le premier trimestre 2008 a vu le démarrage du nouveau
logiciel de comptabilité, SIREPA. Dans la foulée, une fois les
équipes opérationnelles sur ce nouveau produit, le logiciel
WinM9paie permettant à l’établissement public de gérer
la paie en interne a été à son tour déployé. La première paie
a été réalisée en avril 2008.
La salle informatique a été entièrement reconfigurée et dotée
d’une baie pour accueillir les nouveaux serveurs. Le déploie-
ment de serveurs nouvelle génération (5 au total par rapport
à 3 en 2007) a permis une amélioration notoire dans la
répartition des tâches existantes et futures.
Plusieurs PC, écrans et imprimantes ont été acquis au cours
de l’année pour équiper les agents nouvellement recrutés.
Le marché de maintenance informatique arrivant à échéance,
un nouvel appel d’offre a été lancé, le candidat retenu est
la société OMNITECH.
Un appel d'offres sur un marché de maintenance du site
(bâtiments A et S) a été lancé et sera opérationnel en 2009.
Archivage
Lors du premier semestre 2008, le service Archives s’est
principalement concentré sur la réorganisation des locaux
d’archivage de l’EPCJ, afin de mieux rationaliser la gestion
des archives de l’établissement.
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 14:43 Page 33
I I I - R E S S O U R C E S E T M O Y E N S
34
De nouveaux rayonnages ont pu être ajoutés au magasin
d’archivage d’Esclangon, (500 mètres linéaires au total).
Par ailleurs, quelques travaux ont été réalisés pour implan-
ter un poste de travail pour l’archiviste.
Le magasin A03 quant à lui a été entièrement vidé des
archives techniques qu’il contenait (transférées à Esclangon),
et sert désormais de local de préarchivage pour les services.
Le magasin d’archives financières a quant à lui été épuré
des archives de la Direction générale (transférées à Esclangon)
et sera désormais exclusivement consacré aux archives
financières.
Les tableaux de gestion d’archives des différents services ont
été réalisés et seront validés durant l’année 2009.
L’objectif principal de l’année 2009, pour le service Archives,
est d’aborder le problème de l’archivage électronique. Pour
ce faire, l’archiviste suivra une formation durant tout le
premier semestre 2009, et pourra ainsi mettre en place un
groupe de travail sur l’archivage électronique, lors du
second semestre, afin d’étudier les différentes options
possibles pour mener à bien cette opération.
EXÉCUTION BUDGÉTAIRE GLOBALE
DES RECETTES ET DÉPENSES
Le budget primitif de l’exercice 2008 s’établissait en recettes
et en dépenses à 209 658 600 3. Il a fait l'objet d'une déci-
sion budgétaire modificative qui l'a ramenée à un montant
de 198 911 067 3.
Ce montant, particulièrement élevé est à rapprocher de
l’exécution des quatre précédents exercices se situant
autour de 90 000 000 3.
L’année 2008 a donc marqué une rupture par rapport à
l’équilibre entre les parts respectives des études et des
travaux et par une consommation effective des crédits
supérieure à 190M 3. L’EPCJ, après avoir pendant plusieurs
années consacré d’importants moyens aux études, a été
en mesure de lancer la phase travaux de secteurs aussi
significatifs que la tour centrale ou la partie Ouest du gril
soit au total près de la moitié de ce dernier.
AFFAIRES JURIDIQUES ET MARCHÉS
Une centaine de marchés a été passée par l’EPCJ en 2008,
majoritairement selon la procédure adaptée. Les marchés
de travaux se caractérisent pour 7 d’entre eux par l’impor-
tance de leur montant ainsi que le retrace le bilan des mar-
chés établis pour l’année 2008, joint en annexe du présent
rapport.
Par ailleurs, le marché de maîtrise d’œuvre du secteur Est a
été présenté devant la commission des marchés publics de
l’Etat.
Afin d’assister les utilisateurs dans le suivi des procédures
d’élaboration des marchés et de l’exécution, le Service des
Affaires Juridiques et des Marchés a développé différents
outils informatiques (tableau de bord pour le suivi des pro-
cédures de passation, mise en place d’un logiciel générant
les pièces de marché de l’EPCJ, homogénéisant et sécurisant
juridiquement ces documents).
Le service a également accompagné le contentieux à l’en-
contre du projet de construction de l’îlot Cuvier relatif à la
procédure devant la cour administrative d’appel qui a
confirmé le rejet de la demande d’annulation du permis de
construire. Il a aussi assuré le lien avec les experts désignés
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 14:45 Page 34
Capitaine Scott
Jussieu
Chevaleret-Clisson
MontréalBerlier
Hôtel industrielBiopark
Ivry
Boucicaut
LourmelQuai
Kennedy
Cité Voltaire
35
pour dresser un état des lieux des constructions avoisinantes
au chantier de l’îlot Cuvier et dans le cadre du référé préventif
introduit par l’entreprise chargée des travaux du secteur Ouest.
7. GESTION DES LOCAUX EXTÉRIEURS
Pour permettre la réalisation des travaux sur le site du Campus,
l’EPCJ a été amené à louer des locaux extérieurs. Pour un seul
d’entre eux, la localisation est extérieure à Paris intra muros,
tout en restant mitoyenne puisqu’il s’agit d’Ivry-sur-Seine.
Ainsi au 1er Janvier 2008, l’EPCJ louait 80 000 m2 de locaux
pour loger plus de 5000 personnels des universités UPMC et
Paris Diderot.
Aucune modification n'est intervenue sur l'exercice 2008
quant aux surfaces louées. En revanche, l'EPCJ a procédé à
la mise en place de nouveaux contrats pour l'entretien et la
maintenance des ascenseurs, notamment sur le site d'Ivry-
sur-Seine où le prestataire était défaillant. Une réorganisa-
tion de la production de froid a été entreprise sur le site de
Chevaleret conduisant à un regroupement de serveurs in-
formatiques dans un local approprié et climatisé.
Un nouvel appel d'offres a été lancé en fin d'année 2008
pour permettre la maintenance préventive et corrective des
sites du précédent marché et auxquels ont été joints la base
vie et les locaux occupés par les services de l'EPCJ.
Les dépenses sur ces sites extérieurs sont retracées ci-
dessous :
Site Montant (K5) (charges comprises)
LOURMEL ex CEA 556
CHEVALERET 8 516
MONTREAL 2 841
BOUCICAUT 10 629
IVRY SUR SEINE 6 912
VOLTAIRE 2 369
CHÂTEAU des RENTIERS 846
PASSY-KENNEDY 5 843
WATT- BIOPARK 1 512
BERLIER 776
Des moyens complémentaires sont mis en place pour assu-
rer la maintenance de certains sites: Chevaleret, Voltaire et
Boucicaut. 570 K3 y ont été consacré en 2008, auxquels
s'ajoutent les dépenses de fonctionnement courant, eau,
électricité, contrats de maintenance d'ascenseurs...
Un nouveau marché sera opérationnel en 2009. Il permet-
tra d'assurer la maintenance préventive et corrective sur ces
mêmes sites, auxquels sera joint la base vie et les locaux oc-
cupés par l'EPCJ.
Soit un montant total de 41,4 M€.
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 14:45 Page 35
IV - PROJETS ET OPERATIONS
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 14:47 Page 36
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 14:47 Page 37
38
L’opération conçue au départ, sous le seul angle sanitaire a
profondément évolué et présente aujourd’hui toutes les
caractéristiques habituelles d’une opération de restructura-
tion « lourde ».
Il s’agit néanmoins d’une opération exceptionnelle en raison
de son ampleur dans la mesure où elle se déroule sur 13
hectares, subit des contraintes spécifiques notamment liées
au maintien en activité du campus pendant le déroulement
des travaux.
L’opération de Jussieu s’apparente à une opération d’amé-
nagement comportant plusieurs projets d’architecture, sur le
périmètre d’un campus rassemblant une population de plus
de 20.000 personnes.
Les projets et opérations de l’EPCJ concourent tous ensem-
ble au désamiantage et à la mise en sécurité du campus. Ils
peuvent s’identifier essentiellement suivant trois phases clés
séquentielles et itératives de l’opération globale :
• la programmation, les études, travaux et déménage-
ments nécessaires à la libération des locaux amiantés
(relogements sur le campus ou sur des sites extérieurs) ;
• les études et travaux de désamiantage des locaux existants ;
• la programmation, les études et travaux de mise en
conformité et de rénovation des locaux désamiantés.
LIBÉRATION ET DÉSAMIANTAGE
Le calendrier de programmation de libération des locaux en-
core amiantés du « gril » d’Albert et l’obligation réglemen-
taire de finir le désamiantage au 31/12/2010 a conduit au
découpage du gril en secteurs géographiques de travaux
(découpés en plans et en volume).
Chacun de ces secteurs nécessite la conduite d’un nombre
important d’opérations préalables de relogements et de
transferts sous l’autorité de l’EPCJ. En outre, les opérations
de mise en sécurité et de réhabilitation servent à la fois au
relogement définitif ou provisoire d’activités universitaires
occupant des locaux encore amiantés sur le campus ou des
locaux tiroirs extérieurs.
Pour chacun des secteurs de désamiantage, une maîtrise
d’œuvre spécifique est désignée, qui prend aussi en charge
les travaux de démolition en superstructure et de protection
au feu. 4 secteurs restent encore à libérer et désamianter :
1) secteur 4.4 (3 barres et 2 rotondes)
2) secteur 5
a. secteur 5.1 (2 barres +1 rotonde)
b. secteur 5.2 (2 barres + 1 rotonde)
c. secteur 5.3 (1 barre)
3) secteur 6
a. secteur 6.1 (3 barres + 2 rotondes)
b. secteur 6.2 (2 barres + 1 rotonde)
4) secteur 7 (3,5 barres + 2 rotondes)
MISE EN SÉCURITÉ ET RÉHABILITATION
Pour la réhabilitation et la mise en sécurité du « gril », les
secteurs ont été découpés suivant le calendrier de dés-
amiantage et selon une logique de regroupement répon-
dant à des soucis de cohérence technique et d’homogénéité
architecturale et urbaine.
Viennent s’ajouter à ces secteurs du « gril » sous maîtrise
d’ouvrage de l’EPCJ :
• les autres bâtiments du campus qui font l’objet d’une
réhabilitation et d’une mise en sécurité
• les constructions neuves, provisoires ou définitives,
sur le campus et l’îlot Cuvier qui permettent un reloge-
ment définitif d’entités universitaires et l’amélioration
de leurs conditions de recherche et d’enseignement.
La liste des projets et opérations de réhabilitation et
construction en cours en 2008 est la suivante :
« Gril » d’Albert
1) secteur 1, travaux complémentaires de mise en sécurité
2) secteur Ouest
a. phase 0, construction de 3 plots de logements
b. phase 1, réhabilitation de 13 barres, 9 rotondes
et 2 patios
c. phase 2, réhabilitation de 5 barres, 4 rotondes
et 4 patios
3) secteur Est, réhabilitation de 11,5 barres, 5 rotondes
et 4 patios
Campus
1) Rénovation des réseaux primaires
et groupes électrogènes
2) Réhabilitation de la tour centrale
3) Mise en sécurité des barres de Cassan
4) Reconstruction de l’IPGP et de la BSU
I V - P R O J E T S E T O P E R A T I O N S
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:07 Page 38
39
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:07 Page 39
40
A - LES OPERAT IONS DE TRANSFERTS
La première étape du chantier de Jussieu a consisté à
libérer une première partie des locaux de ses occupants
pour effectuer les premiers travaux de désamiantage.
L’EPCJ depuis procède à de nombreux transferts pour
continuer à libérer les locaux encore amiantés. A cet
effet, sont effectués des transferts vers des reloge-
ments provisoires (sur site et hors site) , mais égale-
ment vers des relogements définitifs sur site
(constructions neuves : bâtiments Esclangon et Atrium
et locaux réhabilités ou rénovés : secteur 1, secteur
Ouest, Tour centrale, barres de Cassan…)
L’ensemble de ces transferts représente, à ce jour, près
de 401 983 m² shon de locaux. Un plan de démar-
rage, arrêté en réunion interministérielle le 19 janvier
1998, a mis en évidence la nécessité de disposer de
locaux de relogement pour accueillir provisoirement les
utilisateurs et le matériel quittant les espaces à désa-
mianter. Les activités d'enseignement ont donc rejoint
des bâtiments provisoires ou définitifs construits dans
les espaces encore libres du campus puis les surfaces
réhabilités et mises en sécurité après désamiantage.
Ainsi les étudiants de premiers cycles restent sur le site
de Jussieu ainsi que leurs secrétariats pédagogiques et
leurs bibliothèques. Les laboratoires de recherche ont,
quant à eux, déménagé dans des bâtiments loués par
l'EPCJ au fur et à mesure de l'avancement des travaux
avant de revenir sur le campus au rythme des réhabili-
tations. Les déménagements provisoires ou définitifs
hors du campus incluent l'environnement de travail des
chercheurs (moyens informatiques, bibliothèques de
recherche…).
I V - P R O J E T S E T O P E R A T I O N S
IV.1 LES RÉALISATIONS
DEPUIS 1998A. Transferts et relogements :
• Près de 80 000 m² de locaux extérieurs ont été pris
à bail et aménages par l’EPCJ.
• Le secteur 1 est réoccupé depuis 2003 après désa-
miantage et rénovation.
• Les secteurs Ouest/Nord, Ouest/Sud et la tour centrale
ont été libérés.
• Le secteur 5.1 a été libéré.
• Le transfert de l’université Paris Diderot sur la ZAC
Paris Rive Gauche a été initié, permettant de libérer
en grande partie les secteurs 5, 6 et 7.
B. Désamiantage, réhabilitation et construction
• Bâtiments provisoires : Maison de la pédagogie,
maison des syndicats, 31, 41, patios sur le gril
(23/34, 33/44, 44/55, 14/25 et 15/26).
- Bâtiments définitifs : Esclangon, Atrium, loge-
ments rotondes12, 22 et 32.
• Désamiantage :
- Secteurs 1, 2, 3, 4.1, 4.2 et 4.3.
• Réhabilitation et mise en sécurité
- Secteur 1.
Bâtiment Esclangon
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 14:49 Page 40
41
1ERE VAGUE DE TRANSFERTS 1997-2002
Les locaux tiroirs « 1ère vague » représentent
55 390 m² shon.
L’objectif de cette première vague de relogement
était de vider le secteur 1 et une partie
du secteur Ouest.
Sur site :Au total, les locaux tiroirs de
« 1ère vague » sur le site de Jussieu
représentent 21 200 m² shon.
Ils comprennent :
• Les bâtiments provisoires :
11 700 m² shon depuis 1998
• Un bâtiment définitif :
Esclangon, avril 2002, 9 500 m² shon
Hors site :Entre 1998 et 2001, différents locaux relogent des activités
de recherche et administratives hors du campus. Ils repré-
sentent une surface de 34 190 m² shon.
Esclangon
Restau U
Gymnase
s
Tourcentrale
Jussieu
Chevaleret-Clisson
Montréal
Lourmel
Capitaine Scott
Maison de la pédagogie
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 14:49 Page 41
42
I V - P R O J E T S E T O P E R A T I O N S
2EME VAGUE DE TRANSFERTS 2002-2006
Les opérations de transferts de « 2ème vague »
pour l'accélération du chantier représentent
106 230 m² shon.
L’objectif de cette deuxième vague
de relogement était de vider la tour
centrale, une partie du secteur Ouest
et de l’Ilot Cuvier.
Sur site :Au total, les locaux tiroirs de « 2ème vague »
sur le site de Jussieu représentent 20 350 m²
shon. Il faut ajouter à ces surfaces, au titre
des transferts, les surfaces du secteur 1 rénové
qui ont permis de libérer une partie du secteur
ouest (45 000 m² shon)
Ils comprennent :
• Les bâtiments provisoires : en 2003, s'ajoutent le
bâtiment S (1 700 m² shon) et celui situé sous le
bâtiment A (1 100 m² shon). En mai 2004, un pré-
fabriqué est construit sur la dalle à l'entrée du
campus pour accueillir : le Bureau d'Information
des Universités, la scolarité de l’UPMC et le Bureau
d'Information de l'EPCJ. (800 m² shon)
• Un bâtiment définitif : en juin 2006 est livré un bâti-
ment pédagogique de 16 750 m² shon baptisé
Atrium.
Hors site :Les locaux tiroirs de « 2ème vague » loués à l’extérieur du
campus de Jussieu représentent 40 880 m² shon :
• Voltaire (4 500 m²)
• RFF (4 300 m²)
• Ivry (13 200 m²)
• Boucicaut (18 880 m²)
Esclangon
RATP
Scolarité
GE
Atrium
Restau U
Gymnase
Tourcentrale
Bâtiment Atrium
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 14:51 Page 42
43
3EME VAGUE DE TRANSFERTS 2006-2007
Les opérations de transfert de la «3ème vague» représentent
84 411 m² shon.
Cette troisième vague correspond, pour l’essentiel, au début
du relogement définitif de l’université Paris-Diderot sur la
ZAC Paris Rive Gauche et à la libération de l’Ilot Cuvier, préa-
lable au relogement définitif de l’IPGP situé sur le secteur
Ouest.
Sur site :Au total, les locaux de « 3ème vague » pour des reloge-
ments sur le site de Jussieu représentent 3 484 m² shon.
De nombreux relogements ont été nécessaires pour libérer
le site de l’Ilot Cuvier qui sera reconstruit pour accueillir
l’IPGP et le BSU. Ces micro-opérations ont représenté plus
de 1000 m² shon de surfaces réaménagées dans les barres
de Cassan , le Gril d’Albert et l’Ilot Guy de la Brosse. En
outre, la livraison de 3 plots de logements neufs au nord du
secteur Ouest en janvier 2007 a permis de relocaliser des
logements de fonction et de passage pour l’UPMC. (2 484 m²
shon) situés auparavant sur l’Ilot Cuvier.
Hors site :Les locaux tiroirs et les opérations de relogement de « 3ème
vague » à l’extérieur du campus de Jussieu représentent
80 927 m² shon.
Une première phase de bâtiments a été livrée en 2007 sur
la ZAC PRG pour l’université Paris-Diderot (Maîtrise d’ou-
vrage Rectorat, Mandataire : EMOC) permettant un premier
relogement définitif d’entités de cette université:
• Bâtiment Condorcet (M3C)- Physique : 19 912 m²
shon
• Grands Moulins- Bibliothèque et administration :
29 866 m² shon
• Halles aux Farines- Enseignement : 18 000 m² shon
Cette première phase de relogement définitif a permis
de mettre fin au bail du bâtiment RFF où était relogée la
présidence de l’université Paris-Diderot.
En revanche, il a été nécessaire de prendre à bail deux
hôtels industriels situés dans la ZAC PRG : Biopark et Berlier
(5 580 m² shon) pour reloger provisoirement des entités de
l’université Paris-Diderot encore présentes sur le campus de
Jussieu. Leur relogement définitif n’interviendra, en effet,
qu’en 2012 après la livraison d’une dernière tranche de la
ZAC PRG réalisée en Partenariat Public Privé.
Le laboratoire ITODYS de l’université Paris-Diderot a été pro-
visoirement relogé, en 2007, dans le bâtiment Condorcet
(M3C) et l’Ilot Guy de la Brosse pour libérer l’Ilot Cuvier,
avant de rejoindre définitivement en 2008 le bâtiment
Lavoisier (M5B) sur la ZAC PRG.
Enfin, un nouveau bâtiment a été pris à bail en 2006 (Quai
Kennedy : 7 569 m² shon)pour héberger les informati-
ciens de l’UPMC en remplacement des locaux du CEA à
Boucicaut qui ont été vendus.
Jussieu
Chevaleret-ClissonRFF Berlier
Biopark
Quai Kennedy
Montréal
Ivry
Lourmel
Capitaine ScottCité Voltaire
Boucicaut
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 14:53 Page 43
44
I V - P R O J E T S E T O P E R A T I O N S
4EME VAGUE DE TRANSFERTS 2008-2010
L’objectif de cette quatrième vague de transferts est de vider
définitivement le Gril d’Albert (secteur Est et deuxième
tranche du secteur Ouest) et préparer ainsi la fin du désa-
miantage. Elle est en cours et doit s’achever en 2010.
Les opérations de transfert de la « 4ème vague» représentent
155 952 m² shon.
1. Libération du secteur Est
En 2008, la deuxième phase de la 1ère tranche du reloge-
ment définitif de l’université Paris-Diderot sur la ZAC PRG a
été livrée :
• Bâtiment Buffon (M3F)- Biologie : 19 982 m² shon
• Bâtiment Lamarck (M3I)- Chimie et biologie : 11 000
m² shon (Mandataire : SEMAPA)
• Bâtiment Lavoisier (M5B)- Chimie : 9 670 m² shon
(Mandataire : SEMAPA)
Des difficultés dans la réalisation des équipements scienti-
fiques du bâtiment Buffon (M3F) ont retardé son emména-
gement au 1er semestre 2009. Ce bâtiment accueille les
biologistes de l’université Paris-Diderot et principalement
l’Institut Jacques Monod.
Ce départ définitif de l’université Paris-Diderot du campus
de Jussieu a été pour les universités l’occasion d’une re-
composition de leurs équipes, et plus particulièrement dans
le domaine de la biologie. Est apparu nécessaire le reloge-
ment sur le site de Jussieu (dans les barres de Cassan A-B-
C, environ 1 000 m² de surfaces) d’équipes de l’Institut
Jacques Monod S’ajoute à ce relogement dans Cassan A-
B-C celui des végétalistes de l’UPMC (environ 2 500 m²) qui
quittent le site d’Ivry destiné à accueillir une partie de la chi-
mie de l’UPMC (environ 3 700 m²). Le laboratoire du LISIF
quitte aussi le site d’Ivry pour rejoindre le secteur 1 (environ
1 200 m²). Le reste de la chimie de l’UPMC est relogé sur site
dans la barre de Cassan F et au Collége de France (environ
2 500 m²).
Pour achever la libération du secteur Est, il est apparu
nécessaire, en outre, de réaliser sur site deux nouvelles
opérations :
1) La construction en conception/réalisation d’un bâti-
ment : le bâtiment K provisoire de 2 700 m² shon
pour accueillir une bibliothèque de recherche et des
services pédagogiques de l’UPMC.
2) Le réaménagement d’un amphithéâtre pour les ser-
vices de santé de l’UPMC (environ 500 m²).
Le bâtiment N1 qui occupait le patio 42/53 a dû être démoli
pour accueillir les zones de chantier liées au désamiantage
et la base vie de l’EPCJ qui a ainsi été déplacée pour per-
mettre la construction du bâtiment K. La libération du bâti-
ment N1 a conduit à reloger une bibliothèque de
biologie-enseignement de l’UPMC dans le bâtiment 31-41
(environ 500 m²) , et les enseignements de langues de
l’UPMC dans le bâtiment S (environ 500m²).
La livraison de la tour centrale en 2009 participe à la libéra-
tion du secteur Est et permettra de mettre fin au bail du bâ-
timent Voltaire (11 000 m² shon)
2. Libération de la deuxième tranche du secteurOuest
La libération définitive du secteur Ouest sera réalisée en
2010 grâce à :
• La livraison de la 1ère tranche du secteur ouest, qui
participe aussi à la libération définitive du secteur Est.
• La livraison du bâtiment reconstruit sur l’Ilot Cuvier
pour l’IPGP et la BSU
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:08 Page 44
45
L’emménagement de la première tranche du secteur Ouest
permettra ainsi la libération des sites extérieurs de Boucicaut
et Kennedy, ainsi que d’une partie du site de Chevaleret où
resteront encore les mathématiciens et les informaticiens de
l’université Paris-Diderot.
BILAN DE LA 4ème VAGUE DE TRANSFERTS
Hors site :Les transferts hors site représentent 45 052 m² :
• Ivry- chimie UPMC 3 700 m²
• Collège de France et ENS- Chimie UPMC 700 m ²
• Transferts de l’université Paris-Diderot
vers les bâtiments :
- Buffon 19 982 m² shon
- Lamarck : 11 000 m² shon
- Lavoisier : 9 670 m² shon
Sur site : Les transferts sur site représentent 110 900 m² :
• Cassan A-B-C : 3 500 m²
• Cassan F : 2 500 m²
• Bâtiment K : 2 700 m²
• Bâtiment 31-41 : 500 m²
• Bâtiment S : 500 m²
• Secteur 1 : 1 200 m²
• Tour centrale : 11 000 m² shon
• Transferts de l’UPMC vers le secteur Ouest : 73 000 m²
shon
• Transfert de l’IPGP vers L’Ilot Cuvier : 16 000 m² shon
L’ensemble des relogements de la 4ème vague représente
environ 155 952 m². N’est pas prise en compte la multi-
plicité de relogements temporaires et diffus effectués sur
le campus conditionnées par les calendriers de mise à
disposition des barres pour le désamiantage. On peut citer
en particulier le relogement en barre 34/44 des services
administratifs de l’UPMC représentant une surface d’environ
2 500 m².
Total transferts Locaux tiroirs hors site Relogements sur site Locaux définitifs neufs Locaux rénovés Locaux définitifs neufsUPMC- Paris-Diderot Paris-Diderot ou neufs UPMC IPGP
1ère vague 55 390 34 190 11 700 9 500
2ème vague 106 230 40 880 3 60016 750 (neuf)
45 000 (rénové)
3ème vague 84 411 13 149 1 000 67 778 2 484
4ème vague 155 952 4 400 10 900 40 652 84 000 16 000
TOTAL 401 983 92 619 27 200 108 430 157 734 16 000
BILAN DES VAGUES DE TRANSFERTS
Immeuble Saint Raphael à Ivry
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 17:32 Page 45
Gymnase
CuvierIPGP et BSU
Esclangon
RATP
Scolarité
GE
Atrium
Restau U
Tourcentrale
Gymnase
CuvierIPGP et BSU
Esclangon
RATP
Scolarité
GE
Atrium
Restau U
6.2
6.1
7
4.4
Tourcentrale
Zone désamiantéerénovée et réoccupée
Zone vidée de ses occupants
Libérationpour été 2009
Libérationpour été 2010
Secteur 5fin 2008 à fin 2010
Secteur 4.4, 6.2 et 7mi 2010 à mi 2011
Secteur 6.1mi 2009 à mi 2011
46
I V - P R O J E T S E T O P E R A T I O N S
B - LIBÉRATION ET DÉSAMIANTAGE / RÉHABILITATION ET CONSTRUCTIONSYNTHÈSE DES RÉALISATIONS ET PLANNING PRÉVISIONNELS SUR LES TRAVAUX EN COURS
Libération du gril
Désamiantage et reprotection au feu
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:08 Page 46
Gymnase
CuvierIPGP et BSU
Esclangon
RATP
Scolarité
GE
Atrium
Restau U
Tourcentrale
Secteur 1 livré 2003
Secteur Ouest phase 0 livré janvier 2007
Secteur Ouest phase 1 Travaux 2007-2010
Secteur Ouest phase 2 Travaux 2011-2014
Secteur Est Travaux 2011-2014
Réseaux primairesTravaux 2007-2009
Esclangon et Atriumlivrés 2002 et 2006
IPGP et BSUTravaux 2007-2010
Cassan FTravaux 2014-2016
Cassan A B CTravaux 2009-2014
Bâtiments provisoireset/ou à démolir
Bâtiments existants
Travaux VRDSécurité 2009-2014
Groupes ElectrogènesTravaux 2007-2009
Tour centraleTravaux 2007-2009
47
Réhabilitation du gril et constructions
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:08 Page 47
I V - P R O J E T S e t O P E R A T I O N S
48
LIBÉRATION
Etudes et Travaux de relogements
• aménagement de Cassan A4-B1-F3
(études et travaux)
- situation : campus de Jussieu
- surface : 1700 m²
- partenaires : laboratoires divers de l’UPMC, Ertem
(maître d’œuvre), Claisse – Verger Delporte –
Stefal – Equip Labo (entreprises – 1 680 k3)
• aménagement au Muséum national d’histoire
naturelle (études et travaux)
- partenaires : laboratoires Broutin-Vignes,
Batec Consult (maître d’œuvre),
Transferts
• Administration des enseignements de géologie
(24/25 N1) 155 m² vers PRG Laboratoire de géo-
logie (14/15 N4) 225 m² vers PRG
• Mouvements internes en 14/24 N5 pour accueillir
des équipes de laboratoire IPGP laissant elles-
mêmes leur place au Master IUP (relogement 6.1)
DÉSAMIANTAGE
• surface : 12 700 m² SHON
• maître d’oeuvre : CDB
• Bureau Contrôle Technique et Coordination
Sécurité Protection Santé en cours de sélection
IV.2 OPÉRATIONS EN COURS
A - LIBÉRATION, TRANSFERTS ET DÉSAMIANTAGE
SECTEUR 4 .4
ENJEUX OBJECTIFS ET AVANCEMENT 2008
Le secteur 4.4 est principalement occupé par :
• l’Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP) dont le
relogement est prévu au premier semestre 2010 dans
le nouveau bâtiment situé sur l’îlot Cuvier
• Deux laboratoires de physique de l’Université Pierre
et Marie Curie : le Laboratoire de physique théorique
des liquides et le Laboratoire de physique théorique
et des hautes énergies. Ces deux laboratoires seront
transférés définitivement au premier semestre 2010
dans le Secteur Ouest Nord réhabilité.
Une fois entièrement libéré, ce secteur entrera en dés-
amiantage au deuxième semestre 2010. La taille réduite de
ce secteur (3 barres et 2 rotondes) permet d’envisager
son désamiantage et sa reprotection au feu sur une seule
année.
D’ici là, ce secteur, occupé et enclavé au sein des bâtiments
en chantier de la 1ère tranche du Secteur Ouest, fait l’objet
d’une surveillance constante. En effet, il convient de vérifier
que les travaux de réhabilitation, notamment de démolition,
avec les vibrations qu’ils peuvent occasionner, n’ont pas
d’impact sur la bonne tenue des mesures conservatoires vis-
à-vis de l’amiante.
Egalement, les travaux de peinture réalisés à proximité de
zones occupées doivent faire l’objet d’une surveillance
constante compte tenu de leur composition en composés
organiques volatiles. De fait, des mesures de qualité de l’air
sont réalisées chaque semaine dans les différentes barres de
ce secteur.
Les conditions d’accès et d’évacuation de ces bâtiments, vis-
à-vis de la réglementation incendie, doivent faire également
l’objet d’une attention particulière en lien avec les services
techniques de l’université.
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 17:33 Page 48
49
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:08 Page 49
I V - P R O J E T S e t O P E R A T I O N S
50
LIBÉRATION
Etudes et Travaux de relogements
ÉTUDES ET TRAVAUX AVEC MAÎTRISE D’OEUVRE :
• aménagement de Cassan A6 (études et travaux)
- situation : Campus de Jussieu
- surface : 520 m²
- partenaires : laboratoire de biologie animale
(UPMC), Emergence (maître d’œuvre – 82 K3),
Claisse et Optéor (entreprises – 1 420 K3)
ETUDES ET TRAVAUX SANS MAÎTRISE D’OEUVRE
• aménagement du 34/44 niveau 1 (études et travaux)
- situation : campus de Jussieu
- surface : 750 m²
- partenaires : services d’enseignement / services
divers (Université Paris Diderot), Claisse et Optéor
(entreprises – 155 k3)
• aménagement barre 44/54 niveaux 4 et 5 (études
et travaux)
- situation : Campus de Jussieu
- surface : 1200 m²
- partenaires : IUT (UPMC) , Claisse et Optéor (en-
treprises – 500 k3)
• aménagement du patio 14/25 (études)
- situation : campus de Jussieu
- surface : 300 m²
- partenaires : ateliers INSP et LKB (UPMC),
Claisse et Optéor (entreprises – 240 k3)
• aménagement du patio 22/33 (études)
- situation : campus de Jussieu
- surface : 300 m²
- partenaires : imprimerie UFR 922 et bureaux LKB
(UPMC) , Claisse et Optéor (entreprises – 180 k3)
• aménagement de locaux divers sur le campus
(études et travaux)
- situation : campus de Jussieu
- surface : divers (bureaux, salles de TD, stockage,
etc)
- partenaires : UPMC, Claisse et Optéor
(entreprises)
SECTEUR 5
ENJEUX OBJECTIFS ET AVANCEMENT 2008
Le secteur 5, situé au centre du Gril d’Albert, a nécessité, et
nécessite encore, pour être libéré puis désamianté, un nombre
important d’opérations de relogement du fait de l’hétéro-
généité particulière de son occupation : services adminis-
tratifs, services d’enseignement ou laboratoires de recherche
des universités Pierre et Marie Curie et Paris Diderot.
Les deux principales destinations pour le relogement et la
libération de ce secteur sont :
• la ZAC Paris Rive Gauche pour l’université Paris Diderot
• la Tour Centrale Jussieu pour la présidence et les services
administratifs de l’université Pierre et Marie Curie.
Cependant, tous les bâtiments de la ZAC Paris Rive Gauche
de Paris Diderot n’auront pas été livrés à l’échéance 2007-
2009. Deux hôtels industriels voisins de la ZAC ont donc été
pris en location pour reloger les derniers services sur le
campus de Jussieu de l’université Paris Diderot dans l’attente
de la livraison d’une dernière tranche en 2012 réalisée en
PPP (Partenariat Public Privé).
La réalisation d’un nouveau bâtiment provisoire K de
2 700 m² SHON, situé au cœur du campus de Jussieu, a
été planifiée et organisée dans des délais très courts suivant
une procédure de conception-réalisation. Le bâtiment per-
mettra d’accueillir plus particulièrement la bibliothèque de
Physique-Chimie recherche, pour laquelle jusqu’à présent
aucune solution de relogement n’avait pu être trouvée.
Afin de tenir le calendrier de désamiantage du secteur 5
et dans l’attente de la livraison des locaux définitifs, de
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 17:36 Page 50
51
Transferts
PRESTATAIRES :
Assistant à la Maîtrise d’Ouvrage : SETEC Organisation,
Dépoussiérage : CMS,
Déménagement : Euroflash et Bailly Entreprises
• Service d’enseignement UPMC « CEMIP » : 45 m²
vers le secteur 6.2.
• Libération de locaux en rotondes 24 et 33 (Sismo-
logie, salles de réunion) et de 2 trames en 34/44
(salle de réserve ouvrages précieux de la Biblio-
thèque de Chimie Recherche) pour permettre la
création de locaux tampons du secteur 5.1.
• Service de TP de Biologie de 33/34 N1 vers Buffon
= 450 m²
• Libération du niveau 5 de 24/34 après déména-
gement vers 14/24, Berlier et M3I des différents
services centraux de l’université Paris Diderot (ser-
vices technique, intérieur, ménage, hygiène et sé-
curité et communication) :500 m² vers 14/24 sur
le campus et vers ZAC PRG (Berlier et M3I)
• Services rattachés au Secrétariat Général de
l’UPMC relogés en 34/44 (650 m²)
• Service de TP de Biologie de 23/33 N3 vers Buffon
= 595 m²
• Laboratoires de biologie 23/33, 33/43 et 33/43
(700 m² LPPN) vers BUFFON et Secteur 6 (LBCCV) :
290 m²
• Laboratoires de biologie 33/43 N1, dont Institut
Jacques Monod vers Buffon: 325 m²
• Libération 33/43 N3-4-5 (secteur 5.2) : vers 44/54
(administration et enseignements IUT) : 940 m²
• Laboratoire de biologie UPMC 32/42 vers C7 =
65 m²
DÉSAMIANTAGE
• surface : 24 000 m² SHON
• maître d’oeuvre : Argenium (600 k3)
• Bureau Contrôle Technique : BTP CONSULTANTS
• travaux de désamiantage : SNADEC (15 812 k3)
• inertage des déchets amiantés : Inertam
• Coordination Sécurité Protection Santé : COSSEC
nombreux relogements provisoires (réalisés en maîtrise
d’œuvre directe par l’EPCJ) sont organisés sur le Gril d’Albert
et ce, dans des zones encore amiantées, en attendant leur
mise en chantier. Ces derniers ont concerné en 2007 et
2008, par exemple, des étages entiers de barres pour relo-
ger le secrétariat général de l’Université Pierre et Marie
Curie, ou l’IUT Paris Diderot dans l’attente respectivement
de la livraison de la Tour Centrale et d’une solution de relo-
gement qui tarde à être trouvée (une solution de bâtiments
provisoires dans le XVIII a été écartée en 2008).
Cet échelonnement des dates de libération des barres du
secteur 5 a de fait entraîné un phasage en trois temps de
l’opération de désamiantage et re-protection au feu :
• secteur 5.1 (2 barres +1 rotonde)
4ème T 2008 > 4ème T 2009
• secteur 5.2 (2 barres + 1 rotonde)
3ème T 2009 > 2ème T 2010
• secteur 5.3 (1 barres)
3ème T 2009 > 3ème T 2010
L’année 2008 a été consacrée à la poursuite de la réalisation
de ces opérations de relogement et de transferts très di-
verses – que ce soit en phase études ou travaux – avec des
délais de réalisation courts pour les opérations de reloge-
ment suivies en maîtrise d’œuvre directe par l’EPCJ et dont
le but est d’apporter une solution effective aux relogements
qui n’ont pu être résolus par le passé.
En 2008, la consultation pour les travaux de désamiantage
du secteur 5 a abouti, en veillant à intégrer les dernières in-
formations issues du chantier de réhabilitation du Secteur
Ouest, s’agissant de la pollution par l’amiante des façades
du Campus de Jussieu.
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 17:37 Page 51
SECTEUR 6
ENJEUX OBJECTIFS ET AVANCEMENT 2007
Le secteur 6 est un ensemble décomposé en deux sous
secteurs de travaux en fonction du calendrier de libéra-
tion.
La première phase correspond à des travaux de désa-
miantage et reprotection au feu qui pourront débuter au
deuxième semestre 2009 et suppose le départ des labo-
ratoires de biologie de l’Université Paris Diderot vers la
ZAC Paris Rive Gauche ainsi que, pour l’Université Pierre
et Marie Curie, le départ de services administratifs vers la
Tour Centrale du Campus de Jussieu et de services péda-
gogiques vers le bâtiment K.
La seconde phase des travaux est prévue au deuxième
semestre 2010 et suppose le transfert du laboratoire de
physique nucléaire et de hautes énergies de l’Université
Pierre et Marie Curie vers le Secteur Ouest Nord réhabilité.
La durée de chantier de cette phase sera néanmoins plus
réduite puisqu’elle ne concerne que deux barres contre
trois barres pour la première.
• secteur 6.1 (3 barres + 2 rotondes)
3ème T 2009 > 4ème T 2010
• secteur 6.2 (2 barres + 1 rotonde)
3ème T 2010 > 3ème T 2011
Par ailleurs, comme suite aux réorganisations des labora-
toires entre universités, quelques laboratoires de biologie
de l’Université Paris Diderot ont été transférés à l’Univer-
sité Pierre et Marie Curie et doivent de fait être relogés
sur le campus de Jussieu, dans les barres de Cassan. Ega-
lement, certains services d’enseignement seront accueillis
dans un nouveau bâtiment provisoire K, déjà mentionné
pour le secteur 5.
En outre, le secteur 6 étant particulièrement enclavé au
sein du campus, la démolition du bâtiment N1 et d’une
partie des soutes à produits chimiques ont été réalisés
pour faciliter les installations de chantier et les accès. Ces
I V - P R O J E T S e t O P E R A T I O N S
52
LIBÉRATION
Etudes et Travaux de relogement
ETUDES ET TRAVAUX AVEC MAÎTRISE D’OEUVRE
• aménagement de Cassan B2 (études et travaux)
- situation : campus de Jussieu
- surface : 240 m²
- partenaires : laboratoire Nicolas (UPMC),
OTE - Dacbert et Chappelier (maître d’œuvre)
• construction du bâtiment modulaire K (études et
travaux)
- situation : Campus de Jussieu
- surface : 2 400 m²
- partenaires : Alho et Archiconcept (conception-
réalisation, 4 700 k3)
ETUDES ET TRAVAUX SANS MAÎTRISE D’OEUVRE
• aménagement de 14/24 niveau 5 (études et travaux)
- situation : Campus de Jussieu
- surface : 400 m²
- partenaires : IPGP, Claisse et Optéor (entreprises)
• aménagement de locaux divers sur le campus
(études et travaux)
- situation : Campus de Jussieu
- surface : divers (bureaux, salles de TD, stockage, etc)
- partenaires : UPMC, Claisse et Optéor (entreprises)
Transferts
PRESTATAIRES :
Assistant à la Maîtrise d’Ouvrage : SETEC Organisation,
Dépoussiérage : CMS,
Déménagement : Euroflash et Bailly Entreprises
Université Denis Diderot :
• Biochimie TP et administration 32/42,
42/43, = 2 140 m²
• Biologie TP et administration, dont Génétique
32/42 = 300 m² et administration 53/54 = 155 m²
• Laboratoires de biologie 53/54 = 1 475 m² vers Buf-
fon
• Laboratoire de chimie 53/54 = 330 m² vers Lavoisier
• Laboratoire de géologie 53/54 = 420 m² vers Lamarck
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 17:37 Page 52
démolitions ont entraîné à leur tour des opérations de
relogements.
Enfin, il convient d’attirer l’attention sur les conditions de
transfert des laboratoires concernés par ce secteur. En
effet, les laboratoires déplacés jusqu’à présent ont été
principalement des laboratoires utilisant peu de matériels
à risque, comme les laboratoires de physique ou de ma-
thématique. Pour les sciences du vivant, il convient en re-
vanche de pouvoir maîtriser le risque lié au déplacement
de produits chimiques inflammables ou cancérigènes, des
produits biologiques contenant des substances patho-
gènes ou génétiquement modifiées ou encore de produits
radioactifs. Ceci a impliqué pour l’EPCJ un travail appro-
fondi avec les services d’hygiène et de sécurité des uni-
versités et le recours à des prestataires particuliers,
notamment pour le respect de chaîne du froid avec des
températures pouvant aller jusqu’à moins 80°C.
En ce qui concerne le désamiantage, l’année 2008 a été
consacrée aux études d’avant-projet et de projet pour
une sélection des entreprises de désamiantage qui sera
effective début 2009.
53
• Laboratoire de biologie, Institut Jacques
Monod, 32/42 = 515 m² vers Buffon
• Libération du bâtiment N1
pour installer la nouvelle base-vie,
• Service de TP Physiologie Animale (428 m²)
vers Buffon et STEP (190 m²) vers Lamarck
• Service des Langues UPMC vers bâtiment S
à Jussieu = 325 m²
• Bibliothèque de Biologie Enseignement
vers bâtiment 31 = 650 m²
DÉSAMIANTAGE
• surface : 25 500 m² SHON
• maître d’oeuvre : Coteba / Argenium (894 k3)
• Bureau Contrôle Technique :
BTP CONSULTANTS
• Coordination Sécurité Protection Santé :
COSSEC
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:08 Page 53
I V - P R O J E T S e t O P E R A T I O N S
54
LIBÉRATION
Etudes et Travaux de relogement
ETUDES ET TRAVAUX AVEC MAÎTRISE D’OEUVRE
• aménagement de Cassan B2-C2-C3 (études et travaux)
- situation : campus de Jussieu
- surface : 2800 m²
- partenaires : laboratoires de biologie végétale
(UPMC), OTE - Dacbert et Chappelier (maître d’œuvre),
entreprises (Claisse – ETDE – Opteor, 6 600 k3)
• aménagement de Cassan F2-F3 (études)
- situation : campus de Jussieu
- surface : 2200 m²
- partenaires : laboratoire de chimie organique
et enseignements de chimie (UPMC),
maître d’œuvre (Celnikier et Grabli – Clima+)
• aménagement de l’amphi Cassan A2 (études)
- situation : campus de Jussieu
- surface : 500 m²
- partenaires : collection de physique (UPMC),
maître d’œuvre (Gruet Ingénierie)
• aménagement de l’amphi 55/65 (études)
- situation : campus de Jussieu
- surface : 300 m²
- partenaires : services médicaux (UPMC),
maître d’œuvre (E. Dufaÿ/Lejoncours/Puttemans)
• aménagement de 65/66 (études et travaux)
- situation : campus de Jussieu
- surface : 1500 m²
- partenaires : laboratoires d’informatique Lisif (UPMC),
OTE - Dacbert et Chappelier (maître d’œuvre)
SECTEUR 7
ENJEUX OBJECTIFS ET AVANCEMENT 2008
Le secteur 7 est occupé principalement par les laboratoires
de chimie de l’Université Paris Diderot (partis fin 2008 et
début 2009 vers le bâtiment M5B de Paris Rive Gauche),
quelques locaux de l’Institut de Physique du Globe de Paris
(qui rejoindront l’îlot Cuvier au 1er semestre 2010) et de
l’Université Pierre et Marie Curie.
Mis à part quelques laboratoires, pour lesquels des reloge-
ments au sein d’autres établissements (Collège de France,
Ecole normale supérieure, Ecole nationale supérieure de
chimie de Paris) ont été effectués, une solution provisoire a
dû être trouvée pour le relogement de la majorité des autres
laboratoires de l’UPMC, dans l’attente de la réhabilitation
du Secteur Est du gril, lieu définitif de leur réinstallation,
mais qui n’interviendra pas avant 2014.
Ces relogements provisoires sont les suivants :
• des locaux en Cassan F aux 2ème et 3ème étage
pour le laboratoire de chimie organique ;
• des locaux à Ivry pour principalement le laboratoire
de réactivité des surfaces et le laboratoire
de chimie des polymères.
Les travaux de désamiantage et de reprotection au feu se
dérouleront suivant le même calendrier que les secteurs 4.4
et 6.2, du 3ème trimestre 2010 au second trimestre 2011,
marquant ainsi la fin du désamiantage du campus de
Jussieu.
Le relogement de la Chimie de l’UPMC à Ivry illustre bien
l’enchevêtrement des opérations. En effet, il suppose le
départ des actuels occupants (les végétalistes et le labo-
ratoire Lisif) qui doivent être relogés en Cassan B2, C2 et C3
et sur le Gril en 65/66. Et par effet domino, il a fallu de
même prévoir le relogement des occupants de Cassan B2,
C2 et C3 dans d’autres locaux (Cassan A4, B1 et F3), ce qui
a également demandé des travaux d’aménagement. De fait,
alors que le relogement de la chimie de l’UPMC est prévu
début 2010, l’EPA a dû anticiper cette opération dès 2006
pour réaliser en 2007 les travaux dans Cassan A4-B1-F3,
puis planifier en 2008-2009 les travaux préalables en
Cassan B2-C2-C3, pour pouvoir ensuite seulement conduire
en 2009-2010 les travaux à Ivry.
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:08 Page 54
55
ETUDES ET TRAVAUX SANS MAÎTRISE D’OEUVRE
• aménagement de locaux à l’ENSCP (études et travaux)
- situation : ENSCP
- surface : 250 m²
- partenaires : laboratoire de cristallochimie (UPMC)
Transferts
PRESTATAIRES :
Assistant à la Maîtrise d’Ouvrage : SETEC Organisation,
Dépoussiérage : CMS,
Déménagement : Euroflash et Bailly Entreprises
• Enseignements de chimie 44/54 = 1 800 m²
• Master Environnement 44/45 = 240 m²
• Laboratoire de biologie et chimie 54/00 vers Buffon
et Lavoisier 345 m²
• Laboratoires de chimie 44/45 = 900 m²
• Libération 44/54 : Laboratoire de Chimie UPMC
vers l’ENSCP = 120 m²
DÉSAMIANTAGE
• surface : 17 400 m² SHON
• maître d’oeuvre : Argenium
• Bureau Contrôle Technique et Coordination
Sécurité Protection Santé en cours de sélection
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:09 Page 55
B - SCHÉMA DIRECTEUR ET AMÉNAGEMENT DU CAMPUS
Les opérations de libération (relogements définitifs et provi-
soires), de transferts et de désamiantage sont programmées
et planifiées pour répondre au calendrier imposé par l’ar-
rêté de prorogation. Elles nécessitent un important travail
de connaissance et d’identification des activités existantes
sur le campus dont la continuité doit être assurée.
Dans le même temps, la programmation de la réhabilitation
et mise en sécurité du campus nécessite préalablement la
réalisation d’un schéma directeur d’occupation à terme du
site.
La mise au point du schéma directeur d’aménagement du
site passe par la définition des entités qui devront y être
relogées et par la mesure de la capacité réelle des bâtiments
dès lors que d’importantes remises aux normes sont néces-
saires qui modifient substantiellement les surfaces utilisables.
L’historique des hypothèses envisagées est assez long et
peut être sommairement synthétisé comme suit :
Au début de la création de l’établissement public, la sur-
occupation du site a conduit les pouvoirs publics à envisager
la délocalisation d’une partie de l’université Paris- Diderot à
hauteur de 40 000 m² SHON. Les besoins de cette univer-
sité pouvaient être dés lors partiellement mutualisés avec
ceux de l’UPMC de sorte que leur calibrage pouvait rester
contextuel et n’a pas été vraiment approfondi dès l’origine.
Deux ans plus tard, Paris- Diderot a fait une approche plus
globale de ses besoins autour de 150 000 m² SHON
(155 000 m² aujourd’hui) en estimant devoir quitter le site.
Pour autant la décision ne fut pas vraiment explicitée, de
sorte que seulement 107 000 m² SHON de constructions
furent programmés pour Paris - Diderot dans la ZAC Paris
Rive Gauche.
La réelle capacité totale des bâtiments du campus de Jussieu
fut assez bien évaluée en 2001 par l’EPCJ de sorte que l’on
a pu envisager à ce moment d’accueillir à Jussieu l’INETOP,
les activités scientifiques de l’IUFM, et l’ENSCP tout en se
réservant quelques possibilités de conserver des locaux pou-
vant servis de « tiroirs » à des opérations parisiennes.
Une programmation fine des besoins de l’UPMC a dès lors
été entreprise par grands secteurs d’activités, lesquels
recouvraient également des secteurs géographiques.
Ainsi le secteur 1, dit « des théoriciens », a pu être traité,
(travaux livrés en 2003) et en 2001, les besoins de l’UPMC
ont été appréciés à 186 500 m² utiles. Compte tenu de la
56
I V - P R O J E T S E T O P E R A T I O N S
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 14:57 Page 56
configuration des lieux, la transcription de ce programme
en termes de m² SDO (Surface Dans Œuvre) puis en SHON
(surface hors œuvre nette) passe nécessairement par de
nombreuses simulations dont le caractère fonctionnel doit
recueillir l’accord de l’université concernée.
Au-delà de l’UPMC, il faut également pouvoir approcher les
autres entités appelées à être relogées, en particulier l’EN-
SCP. Jusqu’en 2006, il fut impossible de cerner les véritables
besoins de cette école. Des hypothèses non validées par les
usagers nous ont néanmoins permis d’esquisser de nom-
breux schémas.
En Janvier 2006, la décision fut prise de ne plus accueillir
l’INETOP et l’IUFM mais d’accueillir une partie de l’univer-
sité Paris Sorbonne Nouvelle.
Il a fallu dès lors s’engager dans une expertise détaillée des
besoins de cette université pour pouvoir apprécier quelles
composantes pouvaient être relogées à Jussieu. Par ailleurs
57
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 15:00 Page 57
58
les besoins de l’UPMC ont été à la fois réévalués et adaptés
à la configuration des lieux. Ils se sont établis à 197 000 m²
utiles dont une partie concernait des bâtiments à construire
(environ 2500 m² utiles, logements et gymnase).
Fin 2006, une simulation du schéma directeur d’aménage-
ment du site a pu être acceptée par l’UPMC et Paris Sorbonne
Nouvelle, l’ENSCP ne s’est pas vraiment prononcée (UPMC -
194 500 m² utiles dans les bâtiments existants, ENSCP -
10 000 m², Paris Sorbonne Nouvelle - 14 000 m²).
Les relogements définitifs et provisoires, nécessaires pour
libérer les locaux amiantés du « gril », occupés par la chimie
et la biologie de l’UPMC, ont conduit à se pencher en détail
sur les bâtiments de Cassan.
Les conclusions des études de diagnostic menées sur les
barres de Cassan ont révélé la nécessité de neutraliser la
barre Cassan F pour mener à bien sa mise en sécurité et
sa réhabilitation ; neutralisation qui ne pourra intervenir
qu’après la réhabilitation et livraison du secteur Est du « gril »,
planifiée pour le début 2014.
En 2008, une nouvelle version du schéma d’aménagement
du site (G3) a été établie traduisant l’hypothèse ou l’ENSCP
ainsi que Paris Sorbonne Nouvelle sont répartis entre le Gril
et Cassan F.
Ce schéma ne recueille pas l’accord de l’UPMC quant à la
localisation de Paris Sorbonne Nouvelle sur le Gril, et l’ENSCP
n’envisage plus aujourd’hui que le transfert sur le campus
du pôle Friedel (chimie moléculaire).
Le bâtiment F représente l’équivalent de la surface dévolue
à Paris Sorbonne Nouvelle (14 000 m² utiles). Il serait possible
de l’attribuer en totalité à Paris Sorbonne Nouvelle, si seul le
pôle de recherche Friedel de l’ENSCP (environ 2 000 m²
utiles) est transféré sur le campus. Par ailleurs, il faut noter
que les bâtiments du secteur Est du Gril sont limités en
capacités d’accueil à la chimie de l’UPMC et au pôle Friedel.
Le calendrier du relogement de Paris Sorbonne Nouvelle
serait donc dans cette hypothèse largement compromis car
reporté en 2016, après la réhabilitation de Cassan F.
Un consensus s’est établi entre les présidences de Paris
Sorbonne Nouvelle et de l’UPMC pour que les services de
Paris Sorbonne Nouvelle soient provisoirement relogés
ailleurs qu’à Jussieu afin de permettre plus rapidement le
désamiantage de Censier, en respectant si possible le
calendrier réglementaire .
Si la venue de l’ENSCP est effectivement limitée au pôle
Friedel, le dernier schéma (Version G3), permet de prendre
en compte quelques besoins complémentaires de l’UPMC
et de localiser en totalité Paris Sorbonne Nouvelle dans
Cassan F.
Ce schéma a permis à l’été 2008 de finaliser provisoirement
le dossier de consultation des concepteurs du secteur Est du
Gril pour éviter de retarder l’opération.
I V - P R O J E T S E T O P E R A T I O N S
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 15:02 Page 58
59
AMÉNAGEMENT DU CAMPUS DE JUSSIEU
Le schéma directeur d’occupation du campus permet de
déterminer l’affectation des surfaces du campus de Jussieu
existantes et construites dans le cadre du désamiantage et
de la mise en sécurité.
Un territoire d’environ 5 hectares, au nord-est du campus
(à l’angle du quai Saint-Bernard et de la rue Cuvier)
représente une opportunité pour achever la requalification
et l’aménagement du site, dont une partie d’environ
2,5 hectares, entre le Gril d’Albert et les barres de Cassan
peut recevoir de nouvelles constructions.
Occupé essentiellement aujourd’hui par des bâtiments
provisoires (liés aux chantiers de désamiantage et aux
relogements afférents), et des installations techniques du
campus, ce territoire sera reconvertible en totalité après la
fin de la réhabilitation du Gril.
De nombreuses réflexions urbanistiques ont déjà été
menées sur ce site, et l’UPMC a esquissé une réflexion
programmatique sur ces espaces dans le cadre du plan
campus lancé par le ministère de l’enseignement supérieur.
Des études d’aménagement, intégrant les volets techniques,
calendaires, économiques, programmatiques, urbanistiques
et architecturaux doivent être menées afin de déterminer
un schéma directeur d’aménagement et d’achèvement du
campus, permettant en particulier de déterminer un calen-
drier pour la réalisation d’éventuelles nouvelles construc-
tions.
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 15:02 Page 59
60
C - RÉHABILITATION ET MISE EN SÉCURITÉ
RÉHABIL I TAT ION DU SECTEUR OUEST
ENJEUX ET OBJECTIFS
Un concours d’architecture a été organisé en 2003 pour
désigner l’équipe de maîtrise d’œuvre, l’objectif étant de
répondre avec ambition aux forts enjeux à la fois pro-
grammatiques, architecturaux et urbanistiques. Cette
procédure était aussi une réponse aux critiques sur la ré-
novation du secteur 1 formulées à la fois par les utilisa-
teurs et les architectes et urbanistes, lui reprochant les
uns son caractère partiel et les autres son manque d’am-
bition.
Le projet qui en résulte marque de ce fait une rupture avec
le secteur 1, restructurant lourdement les bâtiments, dans le
socle comme en superstructure pour héberger de nom-
breuses activités de recherche tout en voulant mieux insérer
le campus dans la ville.
Ce projet permet à terme d’offrir à l’UPMC un nouveau vi-
sage sur la ville et un outil moderne et performant pour ses
activités de recherche et d’enseignement. Il permet aussi à
court terme de participer à la fin du désamiantage du cam-
pus en permettant le relogement dans la phase 1 d’activités
de physique occupant des locaux encore amiantés.
Le phasage de l’opération s’établit d’abord en fonction des
dates de mise à disposition des bâtiments après libération et
désamiantage.
Il en résulte une durée importante des travaux en trois
phases qui se succèdent de 2005 à 2014 et qui se déroulent
dans un campus maintenu en permanence en activité.
C’est donc une opération qui doit faire face à des défis
exceptionnels tant par son ambition que par son pro-
gramme, sa taille, son calendrier et son environnement.
Elle se doit aussi de répondre aux obligations incontour-
nables du tryptique « qualité-coût-délais ».
CALENDRIER
• 26 novembre 2003 : Notification du marché
de maîtrise d’œuvre
• 8 Août 2006 : Délivrance Permis de Construire
• Avril 2007 : Marché complémentaire de diagnostique
Phase 0 travaux préalables
• Décembre 2006 : Achèvement travaux de démolition
intérieure et reflocage secteurs Ouest/Nord et
Ouest/Sud
• Février 2007 : Achèvement des travaux de construction
de 40 logements
• Février 2007 : Achèvement des travaux préparatoires
de consignation et dévoiement des réseaux
Phase 1 travaux secteurs Ouest/Nord et Ouest/Sud
• Septembre 2006 : Notification marché M6 de fourni-
ture des façades (commun aux secteurs Ouest et Est)
• 7 février 2007 : Notification du marché de travaux
Clos/Couvert M7 « coque »
• 2 juillet 2007 : Début des travaux M7
• Mai 2008 : Avenant / marché complémentaire /
transaction M7
• 22 octobre 2008 : Notification du marché
de travaux d’aménagement M8
• 2ème trimestre 2009 : Début prévisionnel
des travaux M10
• 1er trimestre 2010 : Fin prévisionnelle des travaux M7
et M8
Phase 2 travaux secteur Ouest/Centre
• Mars 2009 : Démarrage des études de maîtrise
d’œuvre
• 2ème semestre 2011 : Début prévisionnel des travaux
• 2014 : Fin prévisionnelle des Travaux
CHIFFRES CLÉS
• Surfaces : 107 000 m² SHON
• Coût final estimé de l’opération : 412,50 M3 toutes
dépenses confondues valeur 2008
Phase 1
• Volume de terrassements : 7 000 m³
• Volume de démolition : 10 700 m³
• Surfaces des façades : 18 000 m²
• Charpente métallique : 2 000 tonnes
I V - P R O J E T S E T O P E R A T I O N S
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:09 Page 60
61
• Etanchéité : 20 000 m²
(dalle JUSSIEU et toiture terrasse)
• Effectif prévisionnel maxi : 500 personnes
(toutes catégories confondues)
PARTENAIRES PRINCIPAUX
Futurs utilisateurs
• UPMC
Assistants Maîtrise d’Ouvrage
• JACOBS France : OPC
• COTEBA : AMO technique général et programmation
• DELPORTE-AUMONT-LAIGNEAU : contrôle des coûts
• AMO signalétique sur l’ensemble du campus : sera
désigné en 2009
• AMO œuvre d’Art sur l’ensemble du campus : sera
désigné en 2009
Maître d’Oeuvre
• REICHEN & ROBERT & Associés : architectes, mandataire
• SECHAUD & BOSSYUT : BET
• VP & GREEN : ingénierie façades
• CASSO & Cie : consultant incendie
• AVEL acoustique : acousticien
• LUCIGNY TALHOUET & associés : économistes de la
construction
Contrôle technique
• Secteur Ouest/Nord et Ouest/Sud : CEROC
• Secteur Ouest/Centre : BECS
Coordination en matière de sécurité
et de protection de la santé
• Secteur Ouest/Nord et Ouest/Sud : CEROC
• Secteur Ouest/Centre : BECS
Entreprises
• Construction de 40 logements : SICRA
• Fourniture et pose des éléments de façades – M6 :
GOYER SA
• Phase 1 : travaux « coque » M7 et aménagement M8 :
BOUYGUES
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:09 Page 61
62
CARACTÉRISTIQUES ET AVANCEMENT
Le secteur Ouest du campus de Jussieu est composé de
18 barres en superstructure, 11 rotondes et 6 patios. Sur ces
18 bâtiments composant le secteur Ouest du campus, 13 sont
désamiantés depuis septembre 2005 et concernés par la pre-
mière phase de réhabilitation. Les 5 autres bâtiments de cet
ensemble sont actuellement occupés et restent donc à libérer
et désamianter avant de commencer la seconde phase.
Programmation
Le secteur Ouest est destiné à des activités universitaires de
l’UPMC
PHASE 0 – 2005 / 2007
40 logements de fonction et de passages pour cher-
cheurs dans 3 bâtiments neufs en pignons de ro-
tondes et qui permettent d’achever partiellement le
« gril » en vis à vis de l’IMA.
PHASE 1 – 2007 / 2010
Secteur Ouest/Nord
• Recherche et Enseignement de Physique
Secteur Ouest/Sud
• Recherche et Enseignement Mathématiques
et Informatiques
• Restaurant Cafétéria
• Bibliothèque
Phase 2 – 2011 / 2013
Secteur Ouest/Centre
• Recherche et Enseignement Physique
et Informatique
• Vie Scolaire
• Bibliothèque
• Musée de Minéralogie
Le projet architectural
Les objectifs principaux du projet proposé par REICHEN &
ROBERT & Associés (Séchaud & Bossuyt BET co-traitant) sont :
• Insérer le campus dans la ville
• Favoriser les échanges au sein du campus
• Respecter l’œuvre architecturale d’origine
• Valoriser le patrimoine artistique
L’objectif majeur du projet architectural proposé repose sur
« l'urbanité » du campus en prenant en considération son
environnement et ainsi, l’impact du projet de réhabilitation
du secteur Ouest sur la ville, notamment pour les façades.
Tout en revalorisant les bâtiments, le projet s’attache à
établir un dialogue entre le campus et la ville.
Avancement Etudes et Travaux
Les études et les marchés de travaux de la phase préalable
(M1 à M5), relatifs à la construction des logements et aux
démolitions et protections au feu des ensembles 1,2 et 3
(secteurs Ouest/Nord et Ouest/Sud) sont achevés et récep-
tionnés.
Les travaux de la phase 1 doivent être réalisés au travers de
4 marchés principaux :
• Marché de clos / couvert, appelé « coque »
et désigné M7
• Marché d’aménagement désigné M8
• Marché d’aménagement de salles blanches
désigné M10
• Marché de fournitures des façades, désigné M6
Ce découpage a été retenu pour pouvoir répondre aux en-
jeux d’un calendrier contraint et d’une programmation très
I V - P R O J E T S E T O P E R A T I O N S
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 15:04 Page 62
exigeante, en particulier d’activités de recherche de phy-
sique. Il a permis de lancer les travaux de clos couvert sans
attendre la finalisation des études d’aménagement des la-
boratoires.
Le choix d’un marché de fourniture de façades, à la fois
pour les secteurs Est et Ouest, correspond à une volonté
d’homogénéité du traitement du “gril” d’Albert réhabilité.
Le marché M6 de fourniture des façades a été notifié à
l’entreprise GOYER en septembre 2006. Une transaction a
été établie en mai 2008 pour indemniser l’entreprise des
incidences financières et calendaires du décalage du
démarrage des travaux.
Le marché de travaux M7 a été notifié à l’entreprise
Bouygues le 7 février 2007.
Deux avenants ont été passés au marché M7 en juillet 2007
et mai 2008 : le premier avenant avait pour objet d’indem-
niser l’entreprise sur les incidences financières et calendaires
du décalage du démarrage des travaux, alors que le
deuxième avenant prenait en compte des travaux supplé-
mentaires et modificatifs dus à des sujétions techniques
et/ou des modifications de programmes.
Un marché complémentaire de maîtrise d’oeuvre a été éta-
bli en avril 2008 et confié à la maîtrise d’œuvre.
Ce marché est apparu nécessaire pendant le début de la
phase de réalisation des travaux du marché M7 notifié à
l’entreprise générale Bouygues.
Il s’agit d’un marché complémentaire ayant pour objet la
définition et le suivi des travaux complémentaires indispen-
sables à la poursuite de la réhabilitation de l’ouvrage :
• Traitement de l’amiante résiduelle en superstruc-
ture: dépoussiérage, désamiantage des panneaux
de façade de la superstructure
• Allègement de surcharges en toitures terrasses :
dépose par rabotage du complexe béton + vermi-
culite, démolition et dépose des recharges béton
• Traitement de la peinture au plomb de la struc-
ture métallique extérieure des barres en super-
structure
• Reprises de structures
Un marché de travaux complémentaire au M7 a été notifié
à l’entreprise Bouygues en mai 2008 pour la réalisation des
travaux correspondant au marché complémentaire confié à
la maîtrise d’œuvre décrit plus haut.
Une transaction a été établie en mai 2008 avec l’entreprise
Bouygues l’indemnisant des incidences financières et ca-
lendaires de l’avenant n°2 au M7 et du marché complé-
mentaire.
A l’issue d’un appel d’offres ouvert, le marché de travaux
d’aménagement M8 a été notifié à l’entreprise Bouygues le
22 octobre 2008.
En conclusion, si 2007 fut une année charnière pour le sec-
teur Ouest puisqu’elle a correspondu au lancement des tra-
vaux de clos et couvert de la phase 1 - qui représente près
de 73 000 m² SHON (marché appelé « coque » et désigné
M7), 2008 a été marqué principalement par la mise au point
du calendrier d’exécution et les travaux du M7 ainsi que
par la notification du marché de travaux d’aménagement
intérieurs (désigné M8).
L’enjeu pour 2009 sera double pour le secteur Ouest :
En effet, il s’agit d’une part de poursuivre la conduite des
travaux (M7, M8, et M10 pour l’aménagement de deux
salles blanches) et de préparer la phase réception des tra-
vaux / mise à disposition des locaux à l’université et d’autre
part de lancer concomitamment les études de diagnostic et
APD du secteur Ouest/Centre.
63
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:10 Page 63
64
RÉHABIL I TAT ION DU SECTEUR EST
ENJEUX ET OBJECTIFS
L’année 2008 a vu la mise en oeuvre de la procédure et la
désignation de l’équipe concepteurs de l’opération de
réhabilitation portant sur le dernier secteur du gril d’Albert
restant à désamianter et à rénover, qui correspond approxi-
mativement à la partie Est du gril d’Albert.
Cette opération, qui concerne la réhabilitation du « secteur
Est » du « gril », est formée de l’ensemble des bâtiments in-
séré entre le secteur 1 (dit secteur des théoriciens), le secteur
Ouest et l’Atrium. Il s’agit d’un ensemble de 11,5 bâtiments
à ossature métallique à R+5, de leurs 7 rotondes de liaison,
des fractions de socle correspondantes y compris 4 patios.
S’y ajoutent au niveau Jussieu le parvis de la Tour Centrale et
le Secteur 1 pour le traitement de l’étanchéité et des revê-
tements de sol ainsi que la protection au feu des structures.
La surface globale du projet est d’environ 68 000 m2 SHON,
dont approximativement 38 000 m2 SHON en superstructure,
11 000 m2 SHON dans les rotondes de liaison et 19 000 m2
SHON dans le socle.
D’un point de vue architectural, le concepteur du projet
devra garantir la cohérence du traitement architectural de
toutes les parties du gril d’Albert, le secteur Est étant
enclavé entre le secteur 1 déjà rénové, le secteur Ouest en
cours de rénovation, l’Atrium achevé en 2006 et la Tour
Centrale en cours de rénovation. L’enjeu du concepteur sera
d’adapter son écriture au regard de tous ces projets mi-
toyens, tout en respectant l’œuvre initiale d’Edouard Albert.
Un soin particulier sera apporté au traitement du niveau Jus-
sieu (étendu au parvis de la Tour et au secteur 1) car il est le
point d’accès principal au campus et le point de jonction
entre les différents secteurs.
Le secteur Est est mitoyen de la partie intérieure du campus
désignée « Cœur Campus » par l’EPCJ, et qui désigne la
partie du campus entre le « gril » et le Quai Saint-Bernard
d’une part et la rue Cuvier d’autre part. Le concepteur devra
CALENDRIER
• 15 janvier 2008 : Transmission DCC MOE à la CMPE
• 13 mai 2008 : Jury de sélection des candidatures
• 10 octobre 2008 : Remise des offres concepteurs
• 12 décembre 2008 : Désignation de l’équipe de maî-
trise d’œuvre
• 1er trimestre 2011 : Début prévisionnel des travaux
de réhabilitation
• 2014 : Fin prévisionnelle des travaux
CHIFFRES CLÉS
• Surface de l’opération : 68 000 m2 SHON
• Coût final estimé de l’opération : 273 M3
toutes dépenses confondues en valeur 2008
PARTENAIRES PRINCIPAUX
Futurs utilisateurs :
• UPMC
• ENSCP (centre de recherche FRIEDEL)
Assistants Maîtrise d’Ouvrage
• COTEBA : AMO technique général
et programmation
• AMO signalétique sur l’ensemble du campus :
sera désigné en 2009
• AMO œuvre d’Art sur l’ensemble du campus :
sera désigné en 2009
Maître d’Oeuvre
• Architecture Studio : architectes, mandataire
• SETEC Bâtiment : BET
• ECO Cités : économiste de la construction
• Acoustique VIVIE & Associés : acousticien
• VULCANEO : sécurité incendie
• PLANITEC BTP : OPC
Contrôle technique
• BTP Consultantste
Coordination en matière de sécurité
et de protection de la santée
• BECS
I V - P R O J E T S E T O P E R A T I O N S
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 17:38 Page 64
réaliser un projet qui permettra de ne pas obérer les futurs
projets possibles d’aménagement et d’extension sur cet
espace.
Enfin, il est à noter que le traitement du niveau Jussieu du
secteur 1, qui n’a pas été réalisé lors de l’opération initiale
(étanchéité, réfection de l’œuvre d’art de Lagrange et pro-
tection au feu), est également intégré au programme, par
souci de cohérence avec le traitement du secteur Est, secteur
Ouest et du parvis de la tour centrale.
En conclusion, de par sa position géographique, le secteur
Est cumule de nombreuses contraintes relevant principale-
ment de quatre aspects :
• l’insertion urbaine et architecturale du projet
sur le campus
• la programmation fonctionnelle et technique
• l’occupation du site, la prise en compte
des existants et des avoisinants
• le phasage des études et travaux sur l’ensemble
du site
L’enjeu pour la maîtrise d’œuvre, sera en 2009 de lancer les
études de diagnostic et d’APS en répondant aux objectifs
décrits ci avant, tout en prenant en compte les contraintes
particulières qui participent à lui conférer un caractère ex-
ceptionnellement complexe.
CARACTÉRISTIQUES ET AVANCEMENT
Programmation
Le secteur Est présentera une cohérence sur le plan scienti-
fique dans la mesure où son périmètre coïncide en presque
totalité avec le périmètre d’implantation de la chimie de
l’université Pierre et Marie Curie et d’un centre de recherche
de l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Paris (ENSCP),
ainsi que du pôle écologie de la biologie.
Les services affectataires des locaux seront notamment :
• UFR de chimie (direction, tous les laboratoires de
recherche à l’exception de la chimie du vivant ;
TP de chimie)
65
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:10 Page 65
66
• UFR de biologie (pôle de recherche écologie
biodiversité ; TP de biologie)
• UFR de mécanique (laboratoire d’acoustique
musicale)
• Centre de recherche Charles Friedel de l’ENSCP
Les locaux seront de type laboratoires de recherche, bureaux
à usage administratif, pédagogique et de recherche, salles
de TP secs et TP humides, locaux de préparation associés. Le
secteur Est accueillera également des fonctions transversales :
• enseignement et encadrement pédagogique
(amphithéâtres, enseignement TD banalisé, dépar-
tement des langues, centre d’accueil, d’information
et d’orientation, aide à l’insertion professionnelle)
• bibliothèques d’enseignement
• espaces de vie étudiante et sociale (services d’action
sociale et culturelle, maison des étudiants, maison
de la santé)
• maison de la recherche (amphithéâtre colloques,
hall des technologies)
• espace de restauration
• locaux de logistique, dépôts et locaux techniques
Le projet architectural
La procédure retenue de consultation négociée a permis
d’évaluer les moyens humains et méthodologiques propo-
sés par les candidats et leur bonne appréhension des enjeux
et de la complexité du projet. La négociation a permis de
s’assurer de la cohérence entre les moyens envisagés et cette
complexité due à :
• l’occupation du site
• la prise en compte des ouvrages existants
et la conduite des diagnostics au fur et à mesure
de la libération des locaux
• la taille du projet et son architecture/urbanisme
de « dalle »
• l’enclavement du secteur au cœur du campus
• les mises au point de la programmation à mener
de façon itérative avec le projet architectural
Le choix de la procédure sans concours est possible en cas
de réhabilitation, elle est même à recommander pour per-
mettre de ne pas figer trop tôt le projet, et de le mener en
le confrontant progressivement au contexte tout en rendant
possible une concertation avec des utilisateurs exigeants aux
besoins pointus et évolutifs.
Avancement des études et travaux
Après une année 2007 consacrée à la programmation,
2008 a permis de mener à bien la désignation de l’équipe
de maîtrise d’œuvre.
En parallèle, en fin d’année 2007, le dossier de consultation
des concepteurs a été soumis pour avis à la Commission des
Marchés Publics de l’Etat en vue du lancement de la consul-
tation en janvier 2008.
A l’issue d’une procédure négociée, le Représentant du
Pouvoir Adjudicateur (RPA), sur proposition du jury qui
s’est tenu le 13 mai 2008, a retenu les quatre candidatures
suivantes :
• Ateliers 234 / Ingérop / Argenium / Terrell / Delphi
Acoustique et Ingénierie
• Architecture Studio / Setec Bâtiment / Eco Cités /
Vulcaneo / Acoustique Vivié & Associés / Platinec BTP
• Michel Remon / Jacobs France / Antea /
Altia Ingénierie Acoustique / Vanguard
• Jean-Philippe Pargade / Technip TPS / Cabinet
Casso / Alhyange
Le règlement de la consultation prévoyait jusqu’à trois tours
de négociation, avec la possibilité d’écarter un ou plusieurs
candidats à l’issue de chaque tour. Deux tours ont été
réalisés, et chacun a donné lieu à des questions écrites trans-
mises aux candidats et à un oral d’exposé pour l’offre et les
réponses aux questions.
L’analyse des offres initiales remises le 10 octobre 2008 a
montré la nécessité de réaliser un premier tour de « dia-
logue » avec les candidats afin de leur faire préciser certains
éléments de leur offre et de vérifier leur bonne compréhen-
sion du dossier. Ce premier tour a donc eu pour but d’ap-
précier l’appréhension du projet par les candidats et
améliorer la compréhension de leur offre.
Ce dialogue a notamment mené le maître d’ouvrage à
revoir le périmètre de l’opération pour des raisons de faisa-
bilité technique, en y incluant les rotondes 33 et 34. Il a éga-
lement montré la nécessité de donner un scénario de
découpage des travaux commun à tous les candidats afin
qu’ils puissent chiffrer des honoraires comparables.
Le deuxième tour a permis de s’assurer de la parfaite com-
I V - P R O J E T S E T O P E R A T I O N S
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 15:13 Page 66
préhension des méthodologies et moyens humains de
chaque candidat et de leur adéquation avec les offres
financières.
A l’issue de ce 2ème tour, les propositions des candidats
permettent une analyse exhaustive et rend possible le
classement des offres
La procédure négociée a permis de s’assurer de la parfaite
compréhension des intentions, méthodologies et analyses
des candidats, de préciser les besoins du maître d’ouvrage
concernant plus particulièrement les objectifs en terme de
programmation, et de l’éclairer sur la nécessité d’inclure
deux rotondes dans le périmètre de l’opération.
Sur le plan financier, elle a permis de rendre les offres com-
parables par la définition d’un scénario envisagé pour le
découpage des travaux, et de bien définir le périmètre de
l’ensemble des tranches fermes et complémentaires.
D’un point de vue architectural, le concepteur du projet
devra garantir la cohérence du traitement architectural
de toutes les parties du gril d’Albert, le secteur Est étant
enclavé entre le secteur 1 déjà rénové, le secteur Ouest
en cours de rénovation, l’Atrium achevé en 2006 et la tour
centrale en cours de rénovation. L’enjeu du concepteur sera
d’adapter son écriture au regard de tous ces projets mi-
toyens, tout en respectant l’œuvre initiale d’Edouard Albert.
Dans ces conditions, le RPA a retenu le 12 décembre 2008
l’offre proposée par le groupement de maîtrise d’œuvre
représenté par son mandataire Architecture Studio avec
Setec Bâtiment comme principal co-traitant.
Après une phase de conception et d’études qui se déroulera
jusqu’au début 2011, les travaux pourront débuter, en vue
d’une livraison des locaux en 2014.
Secteur 1
Le Secteur 1 rénové a été livré en trois phases de 2001
à 2003. Cette rénovation a néanmoins été incomplète.
Des travaux d’aménagement définitif de locaux en
superstructure ou dans le socle ont été réalisés depuis
cette date :
• réaménagement du SLIT – 55/65, livré en mars
2007
• renforcement des installations électriques et de
climatisation de la salle des machines du CCRE,
livré en octobre 2007
• relogement du Laboratoire de Robotique de Paris
dans la pyramide 55/66 dont la maîtrise d’ouvrage
a été déléguée à l’UPMC, livraison prévue en 2009
• relogement du laboratoire LISIF de l’UPMC
(cf libération secteur 7), livraison prévue en 2009
Outre ces opérations d’aménagement, une opération
importante de rénovation complète du niveau Jussieu
doit être entreprise afin de :
• rénover l’étanchéité et le revêtement de la dalle
Jussieu (œuvre de Lagrange)
• assurer la protection au feu des structures, poteaux
et poutres gondoles.
Les études et les travaux ont été confiés aux concepteurs
de la réhabilitation du secteur Est mitoyen, dans un souci
de cohérence technique.
67
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 15:13 Page 67
68
I - RÉSEAUX PR IMAIRES
ENJEUX ET OBJECTIFS
Dans le but d'assurer une desserte en fluides adaptée à
l'étendue du site et aux besoins très divers des occupants
du campus, il s'est avéré nécessaire de réfléchir aux réseaux
desservant l'ensemble des bâtiments. Une première étude,
entre 2003 et 2004, a été confiée au BET Coteba chargé
d'élaborer un schéma général des réseaux primaires du
campus qui constitue le programme de l'opération.
Au cours de cette réflexion, il est apparu nécessaire de
confier à des entreprises spécialisées la réalisation de la des-
serte principale du campus en ne laissant aux opérations de
réhabilitation que la distribution des bâtiments qui leur re-
vient.
Les travaux de rénovation se déroulent en même temps que
des travaux de réaménagement importants (secteur Ouest,
tour centrale, groupes électrogènes de sécurité, …) et ont
lieu en site occupé caractérisé par la présence importante
de publics et d’activités de recherche ou d’enseignement.
Une des difficultés consiste à maintenir les installations en
fonctionnement. Il est donc impératif de veiller à ce que la
distribution d’énergie et des fluides soit assurée dans les
zones en exploitation.
CARACTÉRISTIQUES ET AVANCEMENT
Les travaux sont effectués pour l’essentiel en galeries tech-
niques.
Les galeries techniques se situent sous le niveau Saint-Ber-
nard (où se trouvent les parkings) et se composent de 2 par-
ties agencées sur 2 niveaux : la galerie primaire (partie haute)
et les galeries dites secondaires (partie basse).
RÉNOVATION DES RÉSEAUX PRIMAIRES ET GROUPES ÉLECTROGÈNES
CALENDRIER
• Mars 2007 à Juillet 2008 :
Rénovation des réseaux d’eau potable, eau glacée,
air comprimée, chauffage, vapeur et électricité HT
• Juillet 2008 à mai 2009 :
Distribution électricité HT dans le secteur Ouest
CHIFFRES CLÉS
• Coût Final Estimé de l’opération : 12,8 M3 TDC
• 2,5 km de tubes d'eau glacée
• 2 km de tubes d'eau potable
• plusieurs tonnes de ferraille déposées
• 5 km de câbles électriques
• 1 poste de livraison EDF 20 000 V avec 24 cellules HT
PARTENAIRES PRINCIPAUX
Futurs utilisateurs
• UPMC
Maître d’Oeuvre
• Y INGENIERIE, mandataire – BET chauffage,
vapeur, eau glacée
• SNC LAVALIN – BET électricité et fluides
• JME – OPC
Contrôle technique
• APAVE
Coordination en matière de sécurité
et de protection de la santé
• COSSEC
Entreprises
• Electricité HT : FORCLUM / SATELEC
• Chauffage, vapeur, eau glacée : SADE
• Fluides : SADE
I V - P R O J E T S E T O P E R A T I O N S
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:10 Page 68
La galerie primaire traverse le Campus de part en part, de la
rue Cuvier à la rue des Fossés Saint-Bernard. Les galeries
secondaires sont placées perpendiculairement à la galerie
primaire et axées sous les barres verticales suivant une vue
en plan.
Les marchés ont été passés suivant 3 lots distincts selon la
spécificité des ouvrages à réaliser.
• Lot 1 : Electricité Haute Tension
Il porte notamment sur la création d'un nouveau
poste de livraison 20 000 V et la mise en place
des câbles d'alimentation d'une vingtaine
de locaux transformateurs.
• Lot 2 : Chauffage, vapeur et eau glacée
Il porte principalement sur le remplacement des
tronçons corrodés et de l'ensemble des vannes, la
mise en place d'un traitement de l'eau, le calori-
fugeage des réseaux.
• Lot 3 : Fluides
Il concerne la dépose des réseaux gaz et eau de
Seine, le remplacement des tronçons corrodés et
de l'ensemble des vannes des réseaux d'eaux po-
tables et air comprimé, la mise en place de dis-
connecteurs, …
En raison de l’évolution des besoins du campus au cours
des travaux, deux marchés complémentaires d’une durée
de 4 mois ont dû être notifiés à l’entreprise SADE, un pour
chaque lot.
Avancement Etudes et Travaux
Les études ont été achevées en 2006 et les marchés de
travaux attribués début 2007.
Les travaux de rénovation ont commencé au premier
trimestre 2007.
Les marchés complémentaires étaient imbriqués dans le
délai des marchés de base, décalant d’autant la fin des
travaux. Ainsi, pour les lots 2 et 3, la réception a été
prononcée le 2 juillet 2008 pour l’ensemble des marchés.
Pour le lot 1 « électricité », les travaux sont toujours en
cours. En raison des interfaces importantes avec les travaux
du Secteur Ouest M7 et Tour Centrale, les équipements des
postes de transformation sont restés en suspend et une
prolongation de délai de 12 mois a été nécessaire.
Les travaux d’aménagement de ces postes de transforma-
tion débuteront en janvier 2009 et devraient s’achever
courant mai 2009.
69
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:10 Page 69
70
I I - GROUPES ELECTROGÈNES
ENJEUX ET OBJECTIFS
Les travaux de fourniture et d’installation de deux groupes
électrogènes viennent en complément aux travaux de
rénovation des réseaux primaires débutés en avril 2007.
Les groupes électrogènes ont pour vocation de secourir tout
ce qui est relatif à la sécurité incendie pour :
• le “gril” d’Albert
• la tour IGH
• le bâtiment Esclangon
Les câbles de distribution du courant secouru seront résis-
tants au feu (2h) et installés dans les galeries techniques.
L'ensemble des installations sera géré et contrôlé à l'aide de
quatre points de surveillance par l'intermédiaire d'un réseau
GTE (gestion technique de l'énergie) maillé par une fibre op-
tique.
Les points de supervision sont :
• Le PC sécurité incendie
• Le service de maintenance (bât. 41)
• La centrale Groupes Electrogènes de Sécurité
• Le poste de livraison EDF
CARACTÉRISTIQUES ET AVANCEMENT
Les études et travaux portent principalement sur :
• l'aménagement d'un local semi enterré (respec-
tant le PPRI) destiné à l'installation des groupes
électrogènes, des armoires de gestion et de distri-
bution des installations électriques,
• la fourniture et mise en œuvre de 2 groupes élec-
trogènes de 1 500 kVA avec les équipements et
installations de gestion de la production élec-
trique,
• la réalisation d'une distribution HT en boucles
destinée à réalimenter en mode secours les diffé-
rents locaux de distribution HT/BT.
De même que pour la rénovation des réseaux pri-
maires, les interfaces avec les chantiers Secteur
Ouest M7 et Tour Centrale sont partie intégrante
de l’opération.
CALENDRIER
• Janvier 2008 à juin 2009 :
- Travaux de génie civil pour local groupes
électrogènes
- Distribution électricité HT secourue
CHIFFRES CLÉS
• Montant estimatif de l’opération : 7,2 M3 TDC
• 2 groupes électrogènes de sécurité
d’une puissance unitaire de 1,5 KVA
PARTENAIRES PRINCIPAUX
Futurs utilisateurs
• Université l’UPMC
Maître d’Oeuvre
• CPS
Contrôle technique
• BTP CONSULTANTS
Coordination en matière de sécurité
et de protection de la santé
• QUALICONSULT SECURITE
Entreprises
• Electricité HT : FORCLUM
• Génie civil : EIFFAGE TP
RÉNOVATION DES RÉSEAUX PRIMAIRES ET GROUPES ÉLECTROGÈNES
I V - P R O J E T S E T O P E R A T I O N S
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:10 Page 70
71
La contrainte capitale pour cette opération est que
les groupes électrogènes doivent être opérationnels
pour la livraison de la Tour Centrale et le passage
de la commission de sécurité.
Avancement Etudes et Travaux
Les études ont été achevées en 2007 et les marchés de
travaux ont été attribués en décembre 2007.
Les travaux ont débuté en janvier 2008, mais dès le dé-
marrage, le chantier a été confronté à un arrêt de 2 mois
à cause de la dépose des dalles amiantées de faux
plancher.
Toutes les boucles HT ont été déployées en galeries tech-
niques, et la protection coupe feu est réalisée.
Le génie civil sera achevé en janvier 2009.
La mise en place des nouveaux groupes électrogènes est
prévue pour fin février 2009.
La réception est prévue pour fin mai 2009.
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:10 Page 71
72
ENJEUX ET OBJECTIFS
Cette opération, située sur la parcelle située à l’angle des
rues Cuvier et Jussieu, consiste en la réalisation d’un en-
semble immobilier destiné à accueillir deux entités actuelle-
ment implantées sur le campus de Jussieu :
• l’Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP)
• la Bibliothèque des Sciences de l’Univers (BSU)
I - I PGP
L’IPGP est un grand établissement qui regroupe des acti-
vités de recherche et d’enseignement, cycles master et
doctorat.
Il a pour mission l’étude et l’observation des phénomènes
naturels dans le monde entier et travaille avec les grands
organismes de recherche nationaux et internationaux.
L’IPGP comprend actuellement 21 équipes ou laboratoires,
7 observatoires ainsi que des services généraux, soit environ
300 personnes (hors étudiants).
I I - BSU
La BSU regroupera la Bibliothèque de Recherche des
Sciences de la Terre et la Cartothèque.
Son statut de Centre d’Acquisition et de Diffusion de
l’Information Scientifique et Technique (CADIST) donne à
la Bibliothèque des Sciences de l’Univers des misions:
• d’acquisition des documents français et étrangers
intéressant la recherche dans son domaine,
• de conservation des collections,
• de diffusion de l’intégralité de ses collections aux
chercheurs et aux autres bibliothèques qui en
font la demande.
CALENDRIER
Les travaux du lot C ont commencé en juin 2008 et
devraient s’achever au 1er trimestre 2010
• Septembre 2007 : Libération du site
• Octobre 2007/février 2008 : Démolition
des bâtiments non réhabilités
• Février/mai 2008 : Construction du bâtiment neuf
• Février 2010/mars 2010 : Equipement des labora-
toires
• Avril 2010 à septembre 2010 : Emménagement
des laboratoires et services
CHIFFRES CLÉS
• Superficie du terrain : 5 200 m²
• Bâtiment neuf : 14 900 m² shon
• Bâtiments réhabilités : 1 600 m² shon
• Montant estimatif de l’opération : 40 M3 TTC
PARTENAIRES PRINCIPAUX
Futurs utilisateurs
• Institut de Physique du Globe de Paris
• Bibliothèque des Sciences de l’Univers (UPMC)
Maître d’Oeuvre
• Ateliers LION, Architectes – Urbanistes, mandataire
• GEC Ingénierie, bureau d’études technique et
économique
Contrôle technique
• BATIPLUS
Coordination en matière de sécurité
et de protection de la santé
• PRESENTS
Entreprises
• Lot A - Démolition : Bouvelot BTP
• Lot B - Traitement des carrières : Solétanche Bachy
• Lot C - Construction Rénovation : Léon Grosse
INST ITUT DE PHYSIQUE DU GLOBE DE PARIS ( IPGP) ET B IBL IOTHÈQUE DES SCIENCES DE L’
I V - P R O J E T S E T O P E R A T I O N S
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:11 Page 72
73
Elle participe ainsi à un réseau national d’information scien-
tifique et technique. Dans le cadre du dépôt légal de la BNF,
elle est également attributaire d’un exemplaire des ouvrages
français. Beaucoup de documents possédés par la carto-
thèque sont en exemplaire unique. Son effectif global
représente actuellement une vingtaine de personnes.
Indépendamment du relogement d’établissements situés en
zone amiantée sur le Campus de Jussieu, ce projet permet-
tra de rapprocher deux établissements prestigieux dans une
enveloppe structurelle unique. Il offrira une reconnaissance
et une identification propre à chacun des établissements,
dont la renommée nationale et internationale est grande et
les compétences reconnues.
Chaque établissement disposera d’une meilleure visibilité et
verra son image valorisée au sein d’un bâtiment de qualité.
Le regroupement des entités composant chaque établisse-
ment, actuellement éloignées sur le campus de Jussieu, leur
permettra de mettre en place une organisation fonction-
nelle nouvelle et adaptée à leurs besoins. La proximité de
ces deux établissements instaurera des synergies, notam-
ment par une utilisation partagée de certains locaux.
Pour l’IPGP, ce projet permettra notamment de décloisonner
les laboratoires par l’usage partagé de locaux communs et
de quelques bureaux. La priorité est donnée à la libre circu-
lation et à la communication des personnes. La modularité
des locaux permettra de les adapter relativement facilement
aux besoins de la recherche scientifique.
Pour la BSU, ce projet permettra l’amélioration sensible des
conditions de présentation de ses collections (accès libre à la
majorité des documents, dans une présentation améliorée),
le développement des nouvelles technologies (accès aux
documents électroniques, numérisation des cartes à la
demande) et l’amélioration des conditions de conservation.
Le bâtiment disposera d’une autonomie de fonctionnement.
E L’UNIVERS (BSU)
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:11 Page 73
74
Des moyens seront mis en commun entre les deux
établissements : service de livraison, locaux de restau-
ration, locaux de maintenance, locaux techniques.
La proximité du campus et d’autres instituts du quartier
latin permettra de conserver les relations qui ont pu être
nouées avec les entités hébergées sur le site de Jussieu.
CARACTÉRISTIQUES ET AVANCEMENT
Programmation
Le terrain d’implantation du projet est situé à l’angle
des rues Cuvier et Jussieu, en face du Jardin des Plantes.
Il est bordé sur deux autres côtés par des immeubles
d’habitation. Il offre une superficie d’emprise d’environ
5 200 m².
Le projet concerne la réalisation d’un ensemble immo-
bilier d’une superficie d’environ 16 500 m² SHON. Il
prévoit la construction d’un bâtiment neuf (d’environ
14 900 m²) et la réhabilitation de certains ouvrages
(Pavillon Curie, Pavillon d’accueil et des deux amphi-
théâtres adjacents soit environ 1 600 m²) conservés en
raison de leurs intérêts historique ou architectural.
Les bâtiments hébergeront notamment les types de
locaux suivants :
• laboratoires de recherche secs et humides,
locaux de préparation associés
• bureaux
• bibliothèques
• salles d’enseignement
• salle de conférence
• restaurant
Avancement Etudes et Travaux 2008
L’EPCJ a organisé l’allotissement des travaux en 3 lots
distincts et séquentiels.
Le nombre de lots, ainsi que leur composition, ont été
définis en tenant compte des caractéristiques techniques
des prestations et de leur calendrier d’exécution.
LOT A : DÉMOLITION
Les travaux de démolition n’ont pu commencer qu’après
la totale libération du site, soit fin septembre 2007.
Réalisés par la société Bouvelot TP, ils se sont terminés
début février 2008.
LOT B : TRAITEMENT DES CARRIÈRES
Après libération du terrain d’assiette, une confortation
du sous-sol a dû être effectuée préalablement aux travaux
de construction qui font l’objet du lot C. Les travaux ont
été réalisés par la société Solétanche Bachy entre février
et mai 2008
LOT C : CONSTRUCTION DU BÂTIMENT NEUF
ET RÉHABILITATION DES BÂTIMENTS CONSERVÉS
Le lot C fait l’objet d’un marché unique, tous corps
d’état. Il a été conclu avec l’entreprise générale Léon
Grosse. Les travaux consistent en la construction d’un
bâtiment neuf (environ 14 900 m²) et la réhabilitation de
bâtiments conservés ( pavillon d’entrée et pavillon Curie)
en raison de leurs intérêts historique ou architectural
(environ 1 600 m²).
I V - P R O J E T S E T O P E R A T I O N S
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:11 Page 74
TOUR CENTRALE DE JUSS IEU
Historique
Baptisée tour Zamansky, du nom du célèbre mathématicien
français, doyen de la faculté des Sciences de 1961 à 1970,
la tour centrale de Jussieu représente un contrepoint verti-
cal indispensable au vaste ensemble architectural du Gril
d’Albert.
Plusieurs architectes se sont penchés sur le projet de réali-
sation de la tour centrale. Le premier, René Coulon présenta
une maquette d’une tour sur une trame en béton de 1,80m
sur 1,20m ; son projet ne fut pas retenu face à celui
d’Edouard Albert.
Ce dernier, approuvé par André Malraux, reprenait la même
trame que celles des bâtiments bas (barres et rotondes) mais
chaque étage était décalé de 6 cm par rapport à la ligne des
poteaux ce qui conférait à la tour un léger effet vrillé.
La fonction première de la tour étant d’accueillir les services
administratifs des universités, Edouard Albert avait imaginé
qu’autour d’un noyau central recevant les circulations verti-
cales, un couloir desservirait chacun des bureaux situés à la
périphérie de la tour. Par ailleurs, Edouard Albert avait de-
mandé à Georges Braque de décorer le dessous des dalles
de béton qui passait de 6 cm au 24ème à 1,44 m au pre-
mier. Le célèbre peintre avait imaginé de peindre d’im-
menses oiseaux sur 3 côtés, perçus différemment selon la
distance à laquelle on se situait par rapport au pied de la
tour. La mort de Georges Braque puis celle d’Edouard Al-
bert en 1968 ne permirent pas la concrétisation de ce pro-
jet.
Les coéquipiers architectes d’Edouard Albert (Urbain Cas-
san, René Coulon et C. De Gortchakoff) n’exécutèrent pas
son projet et ne conservèrent que le parti carré sur piles mais
sans les décrochements successifs à chaque étage.
La tour centrale fut construite en 1970 et demeure depuis
l’emblème et le signal du campus de Jussieu.
75
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:11 Page 75
Le chantier de réhabilitation de la Tour Centrale du campus de
Jussieu revêt un caractère exceptionnel compte tenu de la
spécificité de la tour : un IGH (Immeuble de Grande Hauteur)
de 88 mètres de haut, de structure métallique extérieure et
enclavé au centre du campus au dessus d’un parking.
Témoignage de l’architecture des modernes, la tour centrale
se doit de conserver le parti pris architectural de l’époque
tout en faisant peau neuve et en se mettant en conformité
avec l’ensemble des normes de sécurité et de confort. : tel
est l’enjeu de sa réhabilitation.
La phase de désamiantage a nécessité la dépose de l’en-
semble des installations techniques, hormis la structure
porteuse béton-acier et les planchers qui sont conservés.
La phase réhabilitation prévoit de recréer l’ensemble des
équipements de l’ouvrage (façade, ventilation, alimentation,
cloisonnement, ascenseurs…)
CARACTÉRISTIQUES ET AVANCEMENT
Programmation
La tour centrale accueillera notamment les services de la
Présidence de l’université Pierre et Marie Curie, la salle du
conseil, des salles de réunion et de réception. Le Poste de
Sécurité Incendie du campus sera implanté au pied de la tour
et desservira l’ensemble du campus. Il regroupera toutes les
fonctions de sécurité incendie du campus, ERP (Etablissement
Recevant du Public) comme IGH (Immeuble de Grande Hauteur).
Les travaux de réhabilitation vont permettre de donner aux
futurs utilisateurs des bureaux et des locaux qui pourront
répondre à l’évolution permanente des services administra-
tifs. Les conditions de travail des personnels seront nettement
améliorées et la mise en conformité des locaux sera assurée.
Le projet architectural
Le maître d’œuvre de cette réhabilitation est le groupement
constitué des bureaux d’études COTEBA et Voutay et
l’agence d’architecture Thierry Van de Wyngaert.
Le projet architectural proposé par Thierry Van de Wyngaert
repose sur la mise en lumière de la tour centrale. L’objectif
étant de créer des gorges lumineuses pivotant géomé-
triquement d’un étage à l’autre ; le dessous des dalles se
révélant ou se cachant plus ou moins, à mesure que l’on
s’approche ou s’éloigne, ce qui n’est pas sans rappeler la
tour vrillée imaginée par Edouard Albert. Le projet original
d’Edouard Albert sera ainsi évoqué.
Avancement Etudes et Travaux
Les marchés de travaux de réhabilitation ont été notifiés fin
2006 et début 2007. Ils ont été découpés en 4 lots :
• Façades
• Aménagements et structures intérieurs
• Structure extérieure
• Protection solaire intérieure
Des difficultés d’ordonnancement et de planification entre
les lots, des découvertes sur les ouvrages existants, des exi-
gences nouvelles en terme de sécurité incendie et des diffi-
cultés climatiques ont conduit à un rallongement de près
de neuf mois des délais initialement prévus
76
CALENDRIER
• Janvier 2004 à septembre 2005 : Désamiantage
• Novembre 2006 à avril 2007 : Dépose des façades
• Mai 2007 à février 2008 : Mise en peinture des
poteaux.
• Mars 2008 à mars 2009 : Pose des façades.
• Février 2007 à juin 2009 : Structures, réseaux et
aménagements intérieurs.
• Juin 2009 à septembre 2009 : Emménagement
des services.
La livraison de la Tour à l’UPMC est prévue en juin
2009 pour une mise en service en septembre 2009.
CHIFFRES CLÉS
• Surfaces : 11 000 m² shon
• Coût final estimé de l’opération :
- 7,5 M3 TDC pour le désamiantage
- 40,5 M3 TDC pour la réhabilitation,
• Nombre d’étages en superstructure : 24
• Hauteur : 88 m de hauteur
depuis la dalle Jussieu.
I V - P R O J E T S E T O P E R A T I O N S
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 17:39 Page 76
77
PARTENAIRES PRINCIPAUX
Futurs utilisateurs
• Université UPMC
Maître d’Oeuvre
• BET COTEBA mandataire
• Thierry Van de Wyngaert, Architecte
• Voutay, économiste
Contrôle technique
• BATIPLUS
Coordination en matière de sécurité
et de protection de la santé
• PSI
Entreprises
• Façades : Rinaldi Structal
• Structure et corps d’état technique et architecturaux :
Campenon Bernard Construction
• Protection au feu : Roth
• Protection solaire : Mécaray
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:11 Page 77
BARRES DE CASSAN
ENJEUX ET OBJECTIFS
Le campus de Jussieu, bâti à l'emplacement des anciennes
Halles aux vins, s'étend sur environ 13 hectares à l'extrémité
Nord-Est du 5ème arrondissement de Paris, entre le quai
Saint Bernard, la rue Cuvier, la rue Jussieu et la rue des Fos-
sés Saint Bernard.
Il est composé de deux principaux groupes d'ouvrages dis-
tincts, désignés par les patronymes de leur concepteur, Cas-
san et Albert et de quelques constructions éparses.
Les barres de Cassan ont été édifiées par l'architecte Urbain
Cassan entre 1958 et 1961 :
• L’une est à l'aplomb du quai Saint Bernard :
Bâtiments A-B-C
• L’autre est parallèle à la rue Cuvier : Bâtiment F
D’apparence extérieure assez voisine, les 2 bâtiments sont
en réalité très différents sur le plan structurel. Les bâtiments
A-B-C sont constitués d’une ossature en béton armé mais le
bâtiment F est constitué d’une ossature mixte, charpente
métallique et béton armé.
Les relogements définitifs et provisoires, nécessaires pour li-
bérer les locaux amiantés du « gril », occupés par la chimie
et la biologie de l’UPMC se sont multipliés en 2006 et 2007
et se poursuivent jusqu’en 2010.
Ils ont conduit à se pencher plus en détail sur les bâtiments
de Cassan, notamment du point de vue de la sécurité in-
cendie et de la stabilité au feu des bâtiments.
L’objectif était à la fois de disposer d’un cadre réglementaire
à court terme pour accompagner les travaux de relogements
et de déterminer les bases d’une programmation technique
à moyen et long terme pour la réhabilitation de ces bâti-
ments, en cohérence avec le schéma directeur d’aménage-
ment du campus.
Des schémas de mise en sécurité incendie ont pu être éta-
blis et validés par la préfecture de police. Ils définissent des
objectifs à court et moyen terme. L’enjeu est maintenant de
mettre la réalisation de ces objectifs en cohérence avec un
vision technique globale des bâtiments pour proposer un
calendrier et une méthodologie de mise aux normes.
78
CALENDRIER
Travaux conservatoires sécurité incendie
Cassan A-B-C et Cassan F
• Mai 2009 : Sélection maîtrise d’œuvre
• Juin 2009/Mai 2010 : Etudes
• Juin 2010/Novembre 2010 : Consultation Entreprises
• 2011-2012 : Travaux (suivant phasage à détermi-
ner)
Travaux de mise en conformité de Cassan A-B-C
• Septembre 2009/Mai 2010 : Etudes de program-
mation et de faisabilité
• Décembre 2010 : Sélection maîtrise d’œuvre
• 2011 : Etudes
• 2012-2014 : Travaux (suivant phasage à déterminer)
Travaux de réhabilitation de Cassan F
• 2011 : Etudes de programmation et de faisabilité
• 2012 : Sélection maîtrise d’œuvre
• 2013 : Etudes
• 2014/2016 : Travaux
CHIFFRES CLÉS
• Surfaces : 64 000 m² shon
• Effectifs : 4 600 chercheurs enseignants
et étudiants
PARTENAIRES PRINCIPAUX
Utilisateurs
• UPMC - Biologie (Cassan A-B-C)
et Chimie (Cassan F)
Bureau d’études
• Séchaud et Bossuyt : Sondages et étude
de stabilité au feu
• Cabinet Casso : Diagnostic sécurité incendie
I V - P R O J E T S E T O P E R A T I O N S
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:11 Page 78
CARACTÉRISTIQUES ET AVANCEMENT
Les bâtiments A-B-C représentent une surface hors œuvre
nette (SHON) d’environ 40 000 m² répartie sur 9 niveaux
(R+8) dont un rez de chaussée partiel sur 2 hauteurs.
Les effectifs pouvant être admis simultanément sont de
3 201 personnes.
Le bâtiment F représente une surface hors œuvre nette
(SHON) d’environ 24 000 m² répartie également sur 9 niveaux
(R+8) dont un rez de chaussée sur 2 hauteurs.
Les effectifs pouvant être admis simultanément sont de
1 380 personnes.
Avancement Etudes et Travaux
Des diagnostics techniques ont été réalisés par le bureau
d’études Y ingénierie en 2006. De ces études, il ressortait
que les ouvrages de structure porteuse sont dans l’ensem-
ble en bon état de conservation. Il n’a pas été relevé de pa-
thologie notable sur la structure des ouvrages. Aucune
anomalie significative n’a été décelée.
Une mission a été confiée en 2007 au Bureau d’études
Séchaud et Bossuyt pour réaliser des sondages de recon-
naissance afin de vérifier la position et la protection des
aciers et mieux connaître l’état des structures (poteaux,
poutres, planchers...) ceci pour estimer la tenue au feu des
structures et leur stabilité en cas de sinistre.
Une autre mission a été confiée en 2007 au Cabinet Casso
pour établir un bilan de l’état existant et pour proposer un
schéma directeur de mise en sécurité de chaque bâtiment.
Un architecte conseil de sécurité a également été missionné
à l’appui de ces études.
Ces études ont permis d’élaborer, avec la participation active
de l’UPMC, un schéma directeur de sécurité incendie pour
chaque bâtiment.
Ces schémas directeurs seront mis en œuvre au fur et à
mesure des travaux successifs de rénovation, puisque les
activités d'enseignement et de recherche des services occu-
pants les barres de Cassan ne peuvent être interrompues.
PROGRAMMATION - SCHÉMAS DE MISE
EN SÉCURITÉ
Barres de Cassan A-B-C
Le traitement des bâtiments A-B-C sera réalisé dans la durée
en phases successives, à priori en site occupé, sous réserve
des études de faisabilité à mener. Il devra prendre en compte,
outre les préconisations du schéma directeur incendie (dés-
enfumage des circulations et extension détection incendie
pour l’essentiel), les problématiques de mise en conformité
thermique et ventilation ainsi que de ravalement. Des études
de programmation et de faisabilité seront menées avant
de désigner une maîtrise d’oeuvre afin de déterminer un
scénario et une estimation précise de mise en conformité.
Des travaux conservatoires de sécurité incendie sont néces-
saires sous 3 ans et seront réalisés en même temps que
ceux exigés pour Cassan F.
Barre de Cassan F
Pour le bâtiment F, il faudra en revanche libérer la totalité
du bâtiment pour pouvoir réaliser les très gros travaux
nécessaires à la mise en sécurité, impossibles à réaliser en
site occupé. Dès lors cette réhabilitation ne pourra être
entreprise que lorsque l’ensemble du « gril » aura été livré,
permettant ainsi le relogement des laboratoires de chimie
de l’UPMC présents dans Cassan F. Des travaux conserva-
toires de sécurité incendie devront néanmoins être menés
sans attendre pour permettre l’exploitation du bâtiment
jusqu’à sa libération. Les études de programmation devront
aboutir en 2010 pour pouvoir réaliser les travaux de réha-
bilitation dès la libération du bâtiment en 2014.
79
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:11 Page 79
80
Depuis la fin 2007, un nouveau système d’information
comptable et budgétaire a été mis en place suivant une ar-
chitecture de programme et d’opérations en correspondance
avec le pilotage technique et budgétaire mené par les
équipes techniques. Cette architecture reprend le découpage
en opérations mis en place en 2005 au travers des Dossiers
Généraux d’Opération, chaque opération étant principale-
ment identifié par une emprise géographique , une maîtrise
d’œuvre et une séquence (libération, désamiantage, trans-
fert, réhabilitation …)
V - CHIFFRES CLES
M O N TA N T S E N M 3
Mandats Engagementscumulés cumulés Mandatements Engagements
1997-2008 1997-2008 2008 2008
GRIL Secteur 1 89,72 90,18 0,55 2,72
Désamiantage Secteur 1 19,11 19,11
Réhabilitation Secteur 1 71,17 73,93 0,55 2,72
Tour Centrale 34,8 36,01 18,53 5,74
Désamiantage Tour Centrale 7,43 7,46
Réhabilitation Tour Centrale 8,84 30,22
Secteur Ouest 178,39 267,72 97,54 86,29
Désamiantage Secteur Ouest 31 31,05 0,02 0,03
Réhabilitation Secteur Ouest 147,39 236,67 97,53 86,25
Secteur Est 4,02 11,39 2,86 9,12
Désamiantage Secteur Est 3,1 10,47 2,85 9,11
Réhabilitation Secteur Est 0,92 0,92 0,01 0,01
Campus Commun 96,27 101,89 9,04 1,70
Contrôles et Outils 11,18 13,66 0,64 0,14
Campus VRD 20,31 22,95 8,36 1,52
Constructions sur site 64,46 64,79
Aménagement Programmation 0,32 0,49 0,04 0,04
CASSAN Cassan relogements 4,34 11,62 1,83 8,33
Cassan Mise en Sécurité 0,72 0,72 0,07 0,02
Accompagnement Sites extérieurs 277,88 278,01 41,37 42,23
OPERATION Aménagements provisoires 44,09 51,76 4,86 4,26
Transferts 23,12 25,58 2,84 1,83
CUVIER Reconstruction IPGP et BSU 8,77 34,75 6,12 30,32
TOTAL 762,69 920,86 185,62 191,53
ENGAGEMENTS ET DÉPENSES PAR SECTEURS ET PROGRAMMES
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:12 Page 80
81
MARCHES PASSES EN 2008
Catégories/seuils Travaux Services Fournitures TOTAL
3 000 à 19 999 3 HT 8 35 7 55
20 000 à 49 999 3 HT 5 7 4 16
50 000 à 89 999 3 HT 0 7 - 7
90 000 à 134 999 3 HT 1 5 - 6
135 000 à 209 999 3 HT - 5 - 5
210 000 à 999 999 3 HT 7 3 - 10
1 M3 à 2 999 M3 HT 2 - - 2
3 M3 à 5 269 999 M3 HT 1 - - 1
> 5,27 M3 HT 4 - - 4
TOTAL 29 70 7 106
NOMBRE DE MANDATS EXÉCUTÉS : plus de 2 300.
ENGAGEMENTS ET PAIEMENTS PAR ANNÉE200 M7
180 M7
160 M7
140 M7
120 M7
100 M7
80 M7
60 M7
40 M7
20 M7
0 M7
19992001
2002 2003 2004 2005 2006 20082007
Engagements
Paiements
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 15:16 Page 81
82
COMPOSITION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Président du conseil d’administration :
le Recteur Paul Desneuf
Le conseil d'administration comprend outre son président :
Seize membres de droit :
• le directeur général de l'enseignement supérieur
au ministère chargé de l'enseignement supérieur
ou son représentant ;
• le directeur général de la recherche et de l'innovation
au ministère chargé de la recherche ou son représentant ;
• le secrétaire général du ministère de l'éducation
nationale ou son représentant ;
• le directeur du budget au ministère chargé du budget
ou son représentant ;
• le directeur général chargé de la santé au ministère
chargé de la santé ou son représentant ;
• le directeur général chargé de l'urbanisme,
de l'habitat et de la construction au ministère chargé
de la construction ou son représentant ;
• le maire de Paris ou son représentant ;
• le président du conseil régional d'Ile-de-France
ou son représentant ;
• le préfet de la région d'Ile-de-France, préfet de Paris,
ou son représentant ;
• le Recteur de l'académie de Paris, chancelier
des universités, ou son représentant ;
• le président de l'université Paris Sorbonne Nouvelle
ou son représentant ;
• le président de l'université Pierre et Marie Curie
ou son représentant ;
• le président de l'université Paris Diderot
ou son représentant ;
• le directeur de l'Institut de physique du Globe ou son
représentant ;
• le directeur de l'Ecole nationale supérieure de chimie de
Paris ou son représentant ;
• le président du conseil d'administration
de l'Etablissement public d'aménagement universitaire
ou son représentant ;
Une personnalité désignée en raison de sa compétence
dans le domaine d'activité de l'établissement par arrêté
du ministre chargé de l'enseignement supérieur ;
Deux représentants du personnel de l'établissement
élus dans les conditions fixées par délibération du conseil
d'administration.
VI - ANNEXES
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 17:41 Page 82
83
L’ÉQUIPE DE L’EPCJ
DIRECTION GENERALE
Directeur général : Michel Zulberty
• Bureau des Affaires générales : Brigitte Kuipou,
Laetitia Fèvre, Marie-Laurence Giraud.
• Contrôle de la planification et des budgets :
Christian Vandepaer.
• Mission communication : Aurélia Nasra
AGENCE COMPTABLE
Jean-Gilles Hoarau, Solange Berthel, Lamri Dahmane.
SECRETARIAT GENERAL
Secrétaire général : Bernard Beaucourt.
• Systèmes d’information et logistique :
Robert Beaudiquez, Anthony Belin, Patrice Gelezeau.
• Service des Affaires Juridiques et Marché :
Catherine Clément, Astrid Giraud, Cécile Anne,
Martine Gillet.
• Service financier : Christian Vandepaer, Michèle
Lemarchand, Josette Lioté.
DIRECTION DE LA CONSTRUCTION
Directeur de la construction : Philippe Rozier
• Service Ingénierie Immobilière : Thomas Jeanneret,
Rémy Gaube, Morgane Bihoreau, Flore Kwon
Junghwa, Anne-Sophie Morisset, Pierre Renaux.
- Equipe projet désamiantage :
Denis Feuilloley, Alexandre Pernin, Benoit Peyrard*.
- Equipe projet relogement programmation
SIG : Jean-Louis Blondeau, Serge Bourens,
Patricia Zerpa-Durano*.
- Equipe projet relogement études et
travaux : Jean Clément, Alexis Bourgeois,
Marc Dernis, François Levasseur.
- Equipe projet transferts : Rémy Gaube,
Jean-Philippe Alloin, Anne Stievenard.
- Mission locaux extérieurs :
Alexandrine Domingues.
• Département opérationnel 1 :
Jean Liou, Denis Chevalier, Sophie Hassenforder*,
Corinne Gorge.
- Equipe projet secteur Ouest :
Lucie-Anne Pihen, Aurélie Amiel,
Charlotte Flavigny, Philippe Mischler.
- Equipe projet réseaux primaires et
groupes électrogènes : Nicolas Trinquet.
- Equipe projet secteur Est : Sébastien
Hennick, Denis Chevalier, Fleur Gaultier.
• Département opérationnel 2 :
Alain Philibert, Sandrine Gaillard.
- Equipe projet Cassan :
Marie-Danièle Pessard, David Sébastien*.
- Equipe projet tour centrale :
Nicolas Trinquet.
- Equipe projet Cuvier IPGP/BSU :
Mustapha El Arabi.
Ont quitté l’EPCJ en 2008 :
- Romain Challier
- Dominique Fauchard
- Claudine Grosjean
- Michèle Guillaumin
- Christophe Martin
- Angela Poette
- Philippe Willerval
* Arrivés dans l’établissement en 2009
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 17:41 Page 83
84
N O T E S
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:12 Page 84
85
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:12 Page 85
EPCJ - Bâtiment S- 10 rue Cuvier 75005 PARIS
E-mail : [email protected]
www.epajussieu.fr
Directeur de publication : Michel Zulberty
Conception graphique : LeGrand8 - Crédit photo : EPCJ
Juin 2009
Imprimé sur papier issu deforêts gérées durablement
RAPPORT ANNUEL 2008 J:Mise en page 1 3/06/09 11:12 Page 86
Couv dos carre? 7 mm 2008:Mise en page 1 4/06/09 12:09 Page 2