2003 août-septembre 2003 - vol. 28 - no 4

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TITRE ENVOI DE PUBLICATIONS CANADIENNES N O DE CONVENTION 40063682 Transferts intergénérationnels : les conseillers pointés du doigt Une entrevue avec Taylor Train à lire en p. 14 ÉCURITÉ LA REVUE PROFESSIONNELLE DES MEMBRES DE LA CHAMBRE DE LA SÉCURITÉ FINANCIÈRE AOÛT / SEPTEMBRE 2003 Vol. 28, n o 4 S www.chambresf.com financière Découvrez 2 UFC à l’intérieur ! + Calendrier des sections Automne 2003 DOSSIER Après les dons de vie, les dons planifiés, y avez-vous déjà pensé ? Le congrès 2003 de l’assurance et des services financiers et la Chambre s’allient ! à lire en p. 27 DOSSIER Après les dons de vie, les dons planifiés, y avez-vous déjà pensé ? Le congrès 2003 de l’assurance et des services financiers et la Chambre s’allient ! à lire en p. 27

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Transferts intergénérationnels :les conseillers pointés du doigtUne entrevue avec Taylor Trainà lire en p. 14

ÉCURITÉLA RE VUE PROFESSIONNELLE DES MEMBRES DE LA CHAMBRE DE LA SÉCURITÉ F INANCIÈRE

AOÛT / SEPTEMBRE 2003 Vol. 28, no 4

Swww.chambresf.com

f i n a n c i è r e

Découvrez 2 UFC à l’intérieur !

+

Calendrier des sections

Automne 2003

DOSSIERAprès lesdons de vie,les dons planifiés,y avez-vousdéjà pensé ?

Le congrès 2003de l’assurance etdes servicesfinancierset la Chambres’allient !à lire en p. 27

DOSSIERAprès lesdons de vie,les dons planifiés,y avez-vousdéjà pensé ?

Le congrès 2003de l’assurance etdes servicesfinancierset la Chambres’allient !à lire en p. 27

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SOMMAIRE

RÉDACTRICE EN CHEFMarie-Kym Brisson

PRÉSIDENTMartin Rochon, A.V.C.

VICE-PRÉSIDENTE AUX ASSURANCESLouise Viau, A.V.A., Pl. Fin.

VICE-PRÉSIDENTE AUX VALEURS MOBILIÈRESRenée Piette, c.a., Pl. Fin.

ADMINISTRATEURSPaul-André Belisle

Clément BlaisMe Jean Girard, Pl. Fin., M. fisc.

Michel PaquetRichard Pelletier

Daniel Pilon, A.V.A., Pl. Fin., Adm. A.Jacques St-Amant

ADMINISTRATIONLucie Granger

Directrice générale et secrétaire

SÉCURITÉ FINANCIÈRE500, Sherbrooke Ouest, 7e étage

Montréal (Québec) H3A 3C6(514) 282-57771 800 361-9989

[email protected]

DIRECTRICE DES COMMUNICATIONS ET DESAFFAIRES PUBLIQUES

Marie-Kym Brisson

RÉDACTION - RÉVISIONLissia de Bellefeuille

TRADUCTIONLuisa Perini

PUBLICITÉConsortium Maximag inc.

4105, boulevard Matte, bureau GBrossard (Québec) J4Y 2P4

Tél. : (450) 444-0855Téléc. : (450) 444-6773

[email protected]

TIRAGE31 000 exemplaires

ABONNEMENT36 $ (taxes incluses) par année

PARUTION6 éditions régulières

DÉPÔT LÉGALBibliothèque Nationale du QuébecBibliothèque Nationale du Canada

ISSN 0823-8138

IMPORTANTLes opinions exprimées dans SÉCURITÉ FINANCIÈRE

n’engagent que leurs auteurs.Pour des raisons typographiques, veuillez noter

que l’emploi du féminin est sous-entendu.

ÉCURITÉf inancière

LA REVUE PROFESSIONNELLE DES MEMBRES DE LA CHAMBRE DE LA SÉCURITÉ FINANCIÈRE

AOÛT / SEPTEMBRE Vol. 28, no 4

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Psitt... uranium ?

Votre conseiller Clarica peut clarifier à peu près n’importe quoi.

Investissements. Assurances de personnes. Sécurité financière. www.clarica.comSCRABBLE® est une marque de commerce de Hasbro aux États-Unis et au Canada.© 2002 Hasbro. Tous droits réservés.

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4 MESSAGE DU PRÉSIDENTOui, je le veux...

6 PRESIDENT’S MESSAGEYes, I Will...

8 ACTUALITÉS

10 DOSSIER• Qu’ont en commun 139 organismes

de bienfaisance québécois ?• Dons planifiés

Vous rêvez de nouveaux marchés

14 ENTREVUETransferts intergénérationnels :

les conseillers financiers pointés du doigtUne entrevue avec Taylor Train

16 DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNELAu triple W de la Chambre, des UFC vous attendent !

18 PROFESSIONAL DEVELOPMENTAt the Chamber’s triple W, PDUs await you !

CHRONIQUES

20 CALENDRIER DES SECTIONSNouvelle activité de formation en section automne 2003

21 SOLUTIONSL’ADN de la vente...

22 VIE RÉGIONALE

24 SUCCESSIONHistoire de couples

26 DONS ET FISCALITÉPourquoi tout donner à César ?

27 CONGRÈSLe Congrès 2003 de l’assurance et

des services financiers et la Chambre s’allient !

28 ENGAGEMENT SOCIALLa Chambre de la sécurité financière,

partenaire de la campagne Noël à la carte

29 DU CÔTÉ DE LA DISCIPLINE

30 SPECIAL REPORT• What do 139 Quebec Charitable Institutions

Have in Common ?• Planned Giving Dreaming of New Markets

34 PUBLICATIONS

Crédit photo : Geneviève ChartrandPhoto : Emma, 1 1/2 ans, enfant atteinte de fibrose kystique

(voir article en p. 28)

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MESSAGE DU PRÉSIDENT

Chère collègue,Cher collègue,

En cette fin de période estivale, nous avons choisi de vous « concocter » une édition plutôt spéciale de votre magazine. Leprésent numéro se veut en fait une variation sur un même thème :l’engagement.

Avant d’endosser un tel projet, j’ai d’abord tenu à vérifier mon dic-tionnaire, histoire d’y lire la définition du mot engagement. Voici ceque j’ai trouvé : « action de se lier par une promesse ou une convention».N’est-ce pas là l’aboutissement quotidien de notre travail deconseiller ? Bien qu’il puisse être contractuel ou volontaire, l’en-gagement demeure une valeur fondamentale au cœur même detoute société qui se respecte.

Il me serait impossible de parler d’engagement sans rendre hom-mage à une femme exceptionnelle qui a su, grâce à sa générositéet à son dévouement, mettre son talent notamment au serviced’une cause qui nous tient tous profondément à cœur : la fibrosekystique. Cette femme connue de plusieurs, particulièrement ausein des sections régionales, s’est toujours impliquée et dévouéeavec passion, et ce, par conscience sociale et non par attrait desbénéfices. Le 28 mai dernier, madame Ghislaine J. Laforte nousquittait des suites d’une longue maladie. Elle nous manquera etc’est pourquoi nous entendons poursuivre son engagement…

LE TEMPS, C’EST DE L’ARGENT

Disons-nous les vraies affaires : « le bénévolat c’est d’abord et avanttout du temps… non rémunéré… ». Dans une société en perpé-tuelle recherche de temps, quels avantages aurait un individu às’impliquer socialement ?

Personnellement, j’ai commencé à m’impliquer au sein de ma sec-tion en 1989. À l’époque, j’avais collaboré à l’organisation d’unecampagne de financement. Quatorze ans plus tard, je suis encore là !Vous comprendrez que si je n’avais rien retiré de mes efforts, je n’yserais plus depuis longtemps…

Toutefois, lorsqu’on choisit de s’engager, on doit le faire pour lesbonnes raisons; sinon, on le fera de la mauvaise façon. L’idéalconsiste à épouser une cause qui corresponde à nos valeurs, nosintérêts. Pour ma part, j’aime ma profession et je désire contribuer àson rayonnement et à sa crédibilité. J’ai donc joint les rangs de masection régionale en me disant que si je voulais faire évoluer leschoses, il n’y avait pas meilleure façon que de moi-même faire partiede la parade. J’étais membre d’une organisation, je voulais doncinfluencer les orientations de cette dernière… N’était-ce pas là lemoyen le plus efficace d’augmenter mon niveau de satisfaction àl’égard de mon organisme ? En m’impliquant, je venais de megagner le droit de critiquer !

Y A-T-IL DES AVANTAGES À S’IMPLIQUER DANS SA SECTION ?Bien sûr qu’il y a des avantages sinon le nombre de bénévoles dimi-nuerait sans cesse, ce qui n’est pas le cas. La visibilité constitue pro-

bablement le principal avantage d’un engagement régional. Les tri-bunes d’échange avec d’autres professionnels, la connaissance desenjeux et le réseautage comptent également au nombre des autresprivilèges qui en découlent. Lorsqu’on s’implique, on contribue àinfluencer les décisions, qu’il s’agisse de lois, règlements, coûts, etc.Enfin, lorsqu’on s’implique, on développe un nouveau réseau decontacts privilégiés qui, plus souvent qu’autrement, génère des occa-sions d’affaires fort intéressantes.

UNE ANECDOTE

Ceux qui me connaissent savent que j’aime raconter des anec-dotes… Comme toutes les autres, celle-ci est véridique. Il y aquelques mois, je rencontrais un collègue jadis extrêmementprospère. Nous nous étions connus à l’époque de notre implicationcommune au sein de notre section régionale. Je me suis bien sûrinformé et quelle ne fut pas ma surprise d’apprendre que le rende-ment de ses affaires était au plus bas… Je lui demande alors ce quia pu provoquer un tel revirement. Ce à quoi il me répond qu’aucunévénement majeur n’est venu nuire à ses affaires, elles ont par con-tre ralenti radicalement. Il me mentionne cependant qu’une analysede la situation le porte à croire qu’un lien de cause à effet s’impose :selon lui, c’est à partir du moment où il a cessé son implication ausein de sa section que cette baisse de rendement a commencé à sefaire sentir. Peut-être est-ce là l’effet du hasard ? Permettez-moi d’endouter... cela arrive trop souvent.

UNE VARIATION SUR UN MÊME THÈME

Le présent numéro du magazine comprend des articles variés, tous enlien de près ou de loin avec l’engagement et ce qui en découle(contrat, promesse, rupture, œuvres de charité, etc.). Vous y trouvereznotamment des articles sur les successions, les différents types debénéficiaires, les dons planifiés et leurs avantages fiscaux ainsi qu’uneentrevue fort intéressante sur les transferts intergénérationnels.

En terminant, j’aimerais attirer votre attention sur un autre genred’engagement, votre obligation d’accumuler le nombre requisd’unités de formation continue d’ici au 31 décembre prochain.Soyez vigilants et consultez votre dossier, plusieurs membres man-quent présentement à l’appel.

Bonne rentrée !

Votre président,

Martin Rochon, A.V.C.Conseiller en sécurité financièreReprésentant en épargne collectiveConseiller en assurance et rentes collectives

Oui, je le veux...

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PRESIDENT’S MESSAGE

Yes, I Will...Dear Colleagues,

Summer is drawing to a close, and we’ve decided to "concoct"a somewhat special issue of your magazine. It’s a variation, ofsorts, on a theme: commitment.

Before endorsing this project, I wanted first to look up the defi-nition of the word "commitment" in my dictionary.This is whatI found: "an agreement or pledge to do something in thefuture." Do we not, as advisors, stand by this promise each andevery day? Although it may be contractual or voluntary,commitment is a core value of any self-respecting society.

I could not talk about commitment without first paying tributeto an exceptional woman who, thanks to her generosity anddedication, put her talent to good use, namely serving a causewe all believe in: cystic fibrosis. This woman known by many,particularly in the regional sections, was always passionatelyinvolved and committed, guided by social conscience, notprofit. Last May 28, Ghislaine J. Laforte left us following a longillness.We will miss her and that’s why we intend to ensure hercommitment will live on. . .

TIME IS MONEY

Let’s talk straight: volunteer work means, first and foremost,time . . . that isn’t paid. In a world where everyone is alwayslooking for more time, what advantages are there for an indi-vidual to get involved as a volunteer?

Personally, my involvement in my section started in 1989. Atthe time, I was helping to organize a fund-raising campaign.Fourteen years later, I’m still there! You do realize that if I hadn’tgotten anything out of what I was doing, I would have left along time ago.

But when you decide to commit yourself to something, youmust do it for the right reasons. If not, you’ll end up doing itwrong. The ideal is to support a cause that is in keeping withyour values and interests. As for me, I like my job, and I want tohelp to promote it and enhance its credibility. So I joined theranks of others in my regional section, telling myself that ifI wanted things to progress I would have to be part ofthe action. I was a member of an organization, so I wanted toinfluence its direction . . . What better way of increasing thelevel of satisfaction that I could derive from my organization.By getting involved, I earned the right to criticize!

Are there advantages to getting involved in one’s section?

Of course there are advantages; otherwise the number ofvolunteers would systematically drop, which is not the case.

Visibility is probably the main advantage of regional involve-ment. Forums for discussion with other professionals, knowingthe issues at stake and networking are some of the other privi-leges. When you get involved, you have a say in the decisionsregarding, for example, legislation, regulations and costs.Lastly, when you get involved, you develop a new network ofpreferred contacts who, more often than not, generate veryinteresting business opportunities.

AN ANECDOTE

Those who know me know that I like to tell anecdotes. Like allthe others, this one is true. A few months ago, I was meetingwith a colleague, once quite prosperous. We first met sometime ago when we were both involved in our regional sec-tion. I asked him how things were and was surprised to hearhis business had hit bottom. I then asked him what hadcaused this reversal of fortune. He said that no major incidenthad happened; business just slowed down dramatically. Hedid say though that, on closer examination, he thinks therecould have been a cause and effect. According to him, busi-ness started dropping off when he stopped his involvementin his section. Could this be a coincidence? I doubt it; thishappens too often.

VARIATION ON A THEME

This issue of the magazine contains a variety of articles, allhaving to do more or less with commitment and thingsrelated (contract, promise, break-up, charitable works, etc.).Also included are articles on estates, the different types ofbeneficiaries, planned gifts and the tax benefits they provideas well as a very interesting interview on intergenerationaltransfers.

In closing, I draw your attention to another type of commit-ment, your obligation to accumulate the requisite number ofPDUs before next December 31. Stay vigilant and check yourrecord. A number of you are remiss in your duty.

Welcome back!

Your President,

Martin Rochon, R.L.U.Financial Security AdvisorAdvisor in Group Insurance and Group Annuity PlansGroup Savings Plan Representative

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ACTUALITÉS

Nous avons le regret de vousannoncer que notre collègue et

amie, Ghislaine Jodoin Laforte,est décédée le 28 mai 2003, àl’âge de 57 ans, des suites d’unelongue maladie.

Issue de l’industrie, Ghislaine aamorcé une carrière comme

intermédiaire en assurance depersonnes et a su faire sa marque

comme bénévole active. Elle a œuvrécomme trésorière, puis présidente de la sectionMontréal du temps de l’Association des intermédiairesen assurance de personnes du Québec. C’est notam-ment elle qui agissait à titre d’organisatrice du congrèsde Montréal.

Employée dévouée, Ghislaine a toujours travaillé avecacharnement.Elle s’investissait entièrement et mettait touteson énergie, et surtout tout son cœur, dans chaque événe-ment qu’elle organisait, d’une main de maître d’ailleurs. Lesentiment du travail bien accompli, elle connaissait.

Au nom de tous, nous tenons à offrir nos plus sincères con-doléances à son époux Réal Laforte, ses deux fils Patrick(Linda) et Éric (Marie-Josée), sa sœur Réjeanne Lamothe(Jodoin) et ses cinq petits-enfants.

À sa mémoire, la Chambre travaille actuellement à la créa-tion d’un nouveau trophée qui portera son nom et qui cor-respondra aux valeurs qui la définissaient.

La direction, tous les employés, le comité des sections et leconseil d’administration de la Chambre de la sécurité financière

IN MEMORIAM

ERRATA

Dans l’article 2002, ce n’est qu’un début… et c’est pas fini !(p. 9), édition de juin-juillet 2003, des erreurs sont sur-venues dans les graphiques.

Dans la tarte démontrant la distribution des profession-nels membres de la Chambre selon le groupe d’âge, lescouleurs rouge et bleu ont été permutées. La catégoriedes moins de 30 ans représente 16,1 % et celle des 41-50ans, 35,5 %.

Dans la tarte illustrant le nombre de représentants pardiscipline, les couleurs correspondant au courtage encontrats d’investissement et au courtage en épargnecollective ont été inversées. Ainsi, vous auriez dû lire quela discipline des contrats d’investissement recense 72 indi-vidus et que celle de l’épargne collective regroupe20 655 praticiens.

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Nombre de représentants par discipline*

* Note : Il s'agit du nombre de certificats et non du nombre d'individus.Un individu peut être comptabilisé plus d'une fois.

Courtage en épargne collective

Assurance de personnes

Assurance collective de personnes

Planification financière

Courtage en plans de bourses d'études

Courtage en contrats d'investissement

Moins de 30 ans

31-40 ans

41-50 ans

51-60 ans

Plus de 61 ans

Distribution des professionnels membresde la Chambre selon le groupe d'âge

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Enfin, dans la tarte faisant état des représentants et ducumul des disciplines, voici la répartition exacte que vousauriez dû lire.

In the article titled “2002 : It’s Just the Beginning… and There’sMore to Come!”, issue of June-July 2003, some errata haveoccurred. Please consider the graphs above rather than theone published in the last issue of the magazine Sécuritéfinancière.

Niveau 1

Niveau 2

Droit

Fiscalité 1

Comptabilité

Assurance et rentes collectives

Planification financière personnelle

ASSUREUR-VIE CERTIFIÉ (A.V.C.)

Représentants et cumul de disciplines

1 discipline

2 disciplines

3 disciplines

4 disciplines

5 disciplines

ERRATA (SUITE)

Économie

Finance

Fiscalité 2

Psychologie

Principes d’assurance de personnes

Pratique de planification successorale

Principes de planification successorale

ASSUREUR-VIE AGRÉÉ (A.V.A.)

+A.V.C.

A.V.A.=

In page 28, in the title, you sould have read that An RRSPIssued by a Quebec Insurance Company or Trust Companyis Creditor-proof Depending on the BeneficiaryDesignation.

Nous tenons également à préciser que l’auteur deCouvrir le risque de gestion (p. 16), Henri-Julien Chartrand,travaille à la Nationale-Vie comme directeur des ventes,régions du Québec et de l’Atlantique, Produits et retraite deplacement.

(L.-D. F.)

Vous avez à cœur le développement de votre profes-sion ? Vous désirez y participer activement ? Alors veuillezcontacter le président de votre section afin de vous joindreà l'équipe pour la prochaine année ! Vous trouverez lescoordonnées de votre président de section sur le siteInternet de la Chambre (www.chambresf.com).

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FAIRE DU BÉNÉVOLAT POUR SA

PROFESSION, ÇA PEUT ÊTRE PAYANT !

Dans l’article Étudiants A.V.C. et A.V.A., le temps estcompté (p. 19), édition de juin-juillet 2003, les tableauxexpliquant l’ancien cheminement à suivre pour obtenir lestitres A.V.C. et A.V.A. peuvent porter à confusion.

On doit donc comprendre que pour la formation A.V.C.,sept cours doivent être réussis et que les cours A.V.A.s’ajoutent aux cours A.V.C. Nous vous invitons à communi-quer avec l’université de votre choix pour connaître lescours disponibles.

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DOSSIER

Pour réaliser leur mission respective, les organismes debienfaisance comptent sur les dons du grand public et, deplus en plus, sur les dons dits planifiés (la rente de bienfai-sance, la fiducie de bienfaisance, le don testamentaire, etc.).En 1999, des organismes actifs dans les domaines de lasanté, de la recherche, de l’éducation, de la culture et del’aide humanitaire ont fait le choix de se regrouper sous labannière Un héritage à partager MD – Québec pour faire lapromotion des dons planifiés.

Près de 140 associations ont réaliséqu’elles avaient tout intérêt à travaillermain dans la main et à tenir une cam-pagne de sensibilisation s’adressant àdeux publics différents : les Québécoisde plus de 35 ans et les professionnelsdes milieux financier, fiscal et juridique.Pourquoi viser les professionnels enservices financiers ? Parce que cesderniers sont à même de connaître les valeurs et les rêvesde leurs clients. Ils sont donc les mieux placés pour aider lespersonnes qui envisagent de planifier un don afin desoutenir les causes qui leur tiennent à cœur.

Un héritage à partager MD – Québec s’inspire du programmecommunautaire américain « Leave a Legacy » qui existeaussi au Canada anglais. Dans la communauté anglophone,il y a une plus longue tradition de dons planifiés que chezles Québécois francophones. L’implantation du pro-gramme au Québec est une initiative des Tables rondes duGrand-Montréal et de l’Est-du-Québec de l’Associationcanadienne des professionnels en dons planifiés (ACPDP).

Le regroupement, coordonné par neuf bénévoles, organisechaque printemps des séances d’information pour sesmembres et une campagne publicitaire dans les maga-zines, les grands quotidiens et à la radio avec un porte-parole (Jean-Pierre Coallier en 2002 et en 2003). Lemessage de cette publicité est qu’il n’est pas nécessaired’être riche pour faire un don testamentaire et que toutdon est apprécié, peu importe la valeur.

Un héritage à partager MD –Québec a aussi produit diversoutils, dont deux dépliants : unpremier sur le don testamentaireet un second sur l’assurance-vie.Ces dépliants s’adressent auxdonateurs des organismes debienfaisance et aux clients des salles d’attente des profes-sionnels en services financiers et juridiques. Ils sont

fort appréciés, car leurcontenu est bien vulga-risé et tout à fait impar-tial. En mai 2003, Unhéritage à partager MD –Québec publiait un nou-vel outil, soit un Réper-toire des organismespartenaires où on peuttrouver les coordonnées

et la mission des organismes membres, un aide-mémoirepour aborder les dons planifiés avec son client et beaucoupd’autres renseignements sur les diverses formes que peutprendre le don planifié. C’est à ce jour l’outil le plus utilepour les professionnels des milieux financier, fiscal etjuridique.

Qu’ont en commun139 organismesde bienfaisance québécois ?par Johanne MorissetteMembre du comité d’Un héritage à partagerMD – QuébecConseillère en communication

Un héritage à partager MD –Québec permet aux organismesde bienfaisance de s’associer àune campagne d’informationgénérique sur les dons planifiéset sur les dons testamentaires.Au Québec, seulement 4 % desQuébécois ont prévu un dontestamentaire à leur cause pré-férée. Avec la richesse des « baby-boomers », il est probable que lesdons planifiés soient appelés àdevenir de plus en plus popu-laires.

Lucille Grimard, présidented’Un héritage à partager MD –Québec

L’objectif d’Un héritage à partager MD –Québec est simple : il s’agit d’encourager lesQuébécois à faire un don important, de leur

vivant ou à leur décès, à un ou à plusieursorganismes de charité dans le cadre d’une

planification financière, fiscale ou successorale.

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PEUT-ON ÊTRE NEUTRE TOUT EN PARLANT AVEC SONCLIENT DU DON PLANIFIÉ ?

Il y a quelques mois, Un héritage à partager MD – Québecrencontrait des professionnels en services financierspour connaître leurs perceptions et leurs pratiquesquant au don planifié. Nous vous rapportons ici lerésumé de leurs opinions et nous en profitons pour pro-poser de nouvelles façons de procéder.

LES DONS PLANIFIÉS, UN SUJET PEU ABORDÉAVEC LE CLIENT

Nous avons constaté que si le professionnel expérimentéest prêt à aborder assez fréquemment la question dudon planifié, le professionnel moins expérimenté a peurd’influencer la décision de son client, d’exercer une pres-sion indue sur lui et de manquer à son obligation de neu-tralité. Il est en fait gêné d’aborder ce sujet. Il attend queson client en parle de lui-même ou il n’en parle que si leclient présente un profil particulier, par exemple, s’il estâgé ou célibataire, qu’il fait des dons régulièrement ouqu’il recherche un avantage fiscal.

Nous recommandons aux professionnels peu expérimen-tés d’inclure, dans tous les cas, quelques questions surle don planifié dans leur grille d’entrevue. Pour bienconnaître son client, il est tout à fait pertinent de qualifierson intérêt philanthropique pour la période présente etaussi pour l’avenir. Nous suggérons également aux profes-sionnels d’intégrer, dans les trousses d’information qu’ilsremettent à leurs clients, une section sur les dons planifiés.

CERTAINES RÉSERVES DE LA PART DESPROFESSIONNELS

Les professionnels en services financiers ont quelquesréserves au sujet des dons planifiés. En effet, ils montrentdu doigt la nécessité de faire des recherches, la difficultééventuelle pour le client à remplir ses obligations, la pos-sibilité de léser les héritiers et les problèmes de gestiondes fonds des organismes de bienfaisance et leurmanque de transparence.

Ces réserves doivent être remises en perspective, car s’ilest exact que ce sont des enjeux à évaluer, plusieurs solu-tions sont disponibles. Le Répertoire des organismespartenaires d’ Un héritage à partager MD – Québec est une

de ces solutions puisqu’il peut faciliter le travail du pro-fessionnel. Il précise pour chacun des organismes lenuméro d’enregistrement, la personne-ressource, ladisponibilité d’un rapport annuel et la mission. Parailleurs, vous conviendrez qu’il est légitime qu’une per-sonne puisse décider de faire un don plus ou moinsconsidérable de ses biens à une œuvre de bienfaisance,une fois qu’elle a assuré le bien-être de ses proches.

LES RAISONS QUI MOTIVENT LES DONATEURS

Pour les professionnels peu expérimentés, le motif prin-cipal du don planifié est l’avantage fiscal et, en deuxièmelieu, le sentiment d’avoir aidé une cause. De leur côté, lesprofessionnels expérimentés s’accordent pour dire qu’ilfaut d’abord une motivation personnelle de la part dudonateur, et que la cause est réellement l’élémentdéclencheur.

Cette perception rejoint d’ailleurs celle des professionnelsen dons planifiés des organismes de bienfaisance, car il estdémontré que le donateur fait d’abord le choix d’appuyerune cause et que c’est seulement dans un deuxième tempsqu’il s’intéresse à l’aspect fiscal de son don et du bénéficequ’il peut en tirer pour lui-même ou pour sa succession.

LE RÉPERTOIRE DES ORGANISMES PARTENAIRESD’UN HÉRITAGE À PARTAGER

Dans le cadre de sa campagne annuelle de sensibilisationauprès du grand public et des professionnels des milieuxfinancier, fiscal et juridique, Un héritage à partager MD –Québec vient de publier son premier Répertoire desorganismes partenaires. On y traite du don au moyen del’assurance-vie, du don de valeurs mobilières, de la rentede bienfaisance et du don testamentaire. On y présenteégalement les coordonnées et la mission des quelque139 organismes partenaires de la campagne.

Le professionnel appréciera particulièrement les sectionsqui abordent le rôle du professionnel dans la planifica-tion des dons et la fiscalité liée aux dons, ainsi que l’aide-mémoire complémentaire à sa grille d’entrevue et la listedes ressources supplémentaires.

Pour obtenir un exemplaire de ce répertoire, au coût de5 $, il suffit de composer le 1 888 304-8834 ou de le com-mander par courriel à [email protected]. ■

Pour en apprendre davantage sur les dons planifiés, communiquez avec Un héritage à partager MD – Québecau 1 888 304-8834 ou visitez le site Internet www.unheritage.org.

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DOSSIER

Une grande partie de votre travail consiste à recruter denouveaux clients; vous rêvez de trouver LA « talle » deprospects qui vous permettra d’atteindre vos objectifsfinanciers. Êtes-vous prêt à explorer un marché nou-veau ? Il existe une clientèle pourqui le soutien des causes huma-nitaires constitue une valeurimportante et qui opterait pourun don planifié si le produit luiétait présenté.

Les dons planifiés ont un impact financier important etils constituent une part de marché mal exploitée, voireméconnue, par les professionnels en services financiers.Au Canada, il existe environ 75 000 fondations et orga-nismes de bienfaisance. Leur chiffre d’affaires totalcorrespond approximativement au budget de laColombie-Britannique.

L’Association canadienne des professionnels en donsplanifiés (ACPDP) regroupe près de 1 500 membres auCanada. Il y a là une force non négligeable ! Plusieursprofessionnels en services financiers font déjà partie

de ce regroupement. Réunis autourdes Tables rondes du Grand-Montréal et de l’Est du Québec, lesprofessionnels de l’ACPDP ontimplanté le programme Un héritageà partager MD – Québec dans le butde promouvoir les dons planifiés. La

collaboration entre les professionnels du domaine desdons planifiés et ceux des services financiers peut sefaire de bien des façons. En voici trois exemples.

UN CONTRAT D’ASSURANCE-VIE

Un conseiller en sécurité financière réalise que sa clientedésire faire bénéficier un organisme de bienfaisance

d’une partie de ses actifs. Aprèsavoir examiné différentes solu-tions, le conseiller juge qu’uncontrat d’assurance-vie est lemeilleur moyen d’atteindre sonobjectif. Malheureusement, cettedernière n’est pas assurable.L’organisme visé trouve donc uncouple qui accepte d’être l’assuréprincipal. La dame paye uneprime unique de 167 000 $ pourun capital-décès de 850 000 $dont bénéficiera l’organisme audécès du dernier survivant.

UNE RENTE DE BIENFAISANCE

Lors d’une rencontre avec sacliente, une planificatrice luidemande si elle a déjà pensé àfaire un don planifié. Celle-cirépond « oui, mais je ne sais pas

Ouverture de postes :Conseiller-inscripteur(trice)

(aucune sollicitation)

Accès Solutions est un chef de file en matière demise en marché en milieu de travail (MMMT).Notre programme d’avantages facultatifs C-MonChoix aide les entreprises à améliorer leurprogramme d’avantages sociaux en le mettanten valeur et en le complétant avec un éventaild’options d’assurance supplémentaire «à lacarte».Le poste de conseiller-inscripteur convientparfaitement aux conseillers en sécurité financièrequi :• Désirent travailler en milieu de travail

seulement• Préfèrent travailler durant les heures

ouvrables• Veulent être libres de choisir leur horaire

(temps plein, partiel ou sur appel)• N’aiment pas particulièrement la sollicitation

Poste :• Sur appel, temps partiel ou temps plein• Rémunération de base + bonus• Horaire très flexible, de jour ( 8:30 à 17:00)• Formation donnée par la Compagnie• Aucune sollicitation• Travail très professionnel, en entreprise

Exigences:• Permis en Assurances de personnes • 2 années d’expérience• Bons antécédents• Professionnalisme

Une division de la Compagnied’assurance Combined

d’AmériqueUne compagnie

Faire parvenir votre curriculum vitae à l’adressesuivante :Accès Solutions, Comité de sélection1205, rue Ampère, bureau 307Boucherville Qué., J4B [email protected] EAE/H-F

Dons planifiésVous rêvez de

par Martin Massé, Ph. D., MBADirecteur des programmes de dons planifiés,Fondation de l’Oratoire Saint-Joseph

Une excellente occasion de fairele lien entre le produit (les dons

planifiés) et le marché (donateurs).

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quel organisme favoriser ». Après avoir fait l’inventairedes dons que fait sa cliente au cours d’une année, laplanificatrice constate qu’elle privilégie un organismeplus que les autres. Compte tenu des besoins de cettedame et de sa situation financière, la rente de bienfai-sance ressort comme l’outil idéal pour atteindre sesobjectifs. Résultat : la dame achète pour 450 000 $, unerente viagère de bienfaisance annuelle de 40 000 $,garantie pour dix ans. Conformément aux normes del’Agence des douanes et du revenu du Canada, l’orga-nisme bénéficie d’un don immédiat de90 000 $, en plus d’être désigné commebénéficiaire de la rente, advenant le décès dela crédirentière. Les normes fiscales récentesfavorisent à la fois les donateurs éventuels etles organismes de bienfaisance en acceptantaussi les rentes, certaines comme rentes debienfaisance.

UN DON DE VALEURS MOBILIÈRES

Un planificateur financier revoit le porte-feuille de son client. Au cours de la conversa-tion, ce dernier mentionne qu’il désire céderun montant de 10 000 $ à la fondation d’unhôpital à titre de reconnaissance pour lesbons soins que sa mère a reçus dans cet éta-blissement. Immédiatement, son conseillerpense aux avantages fiscaux du don sousforme de titres cotés en Bourse. Il expliquedonc à son client que, s’il cède à cette fonda-tion des actions d’une valeur de 10 000 $,le gain en capital imposable passera de 50 %à 25 %.

Il existe donc plusieurs formes de dons plani-fiés que les professionnels en servicesfinanciers peuvent offrir à leurs clients. Il leursuffit d’être attentifs aux préoccupations phi-lanthropiques de ces derniers et de leur pro-poser le produit qui répond le mieux à leurs

objectifs et à leur situation financière. Les conseillersfinanciers et les autres professionnels du domaine onttout intérêt à développer leurs connaissances enmatière de dons planifiés et à réseauter avec les respon-sables des dons planifiés des organismes de bienfai-sance. Le site Internet d’Un héritage à partager MD –Québec, le www.unheritage.org, et sa ligne télé-phonique, 1 888 304-8834, sont de bonnes références àce sujet. ■

nouveaux marchés

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ENTREVUE

Pour le vice-président au marketing de Desjardins Sécuritéfinancière, les conseillers et planificateurs financiers nesont pas étrangers à cette crise qui menace les futursretraités. Taylor Train ne mâche pas ses mots et les invite à

se responsabiliser. « Ironi-quement, les profession-nels financiers ont euxmême contribué, involon-tairement, au problème.Lorsque ces profession-nels limitent leur inter-

vention à la clientèle des plus fortunés, ils condamnent lamajorité des Canadiens à s'en remettre à des conseillersde « seconde zone », qui connaissent seulement lesactions et les fonds d'investissement et très peu à proposde la planification financière. Une majorité de Canadiensqui, par surcroît, ont été mal conseillésdans ce marché boursier des années1990. » Il reconnaît qu'il y a beaucoupd'ignorance de part et d'autre. Qu'ilpeut exister deux grandes solitudespuisqu'à peine 45 % des épargnants etinvestisseurs canadiens s'en remet-tent aux conseils, à des conseils trèssouvent de base. Mais il revient auxconseillers dans un travail de sensibili-sation, en partenariat s'il le faut avec les entreprises, lesorganismes ou les institutions offrant des véhicules deretraite. Et le spécialiste de suggérer d'éviter une planifi-cation se contentant de fixer une cible, un montant àatteindre, pour privilégier plutôt une approche sur ce qui

sera, selon toute vraisemblance, la réalité de la vie deretraité. « Ne planifions pas en fonction de la retraite.Planifions plutôt la retraite, la vie à la retraite », résume-t-il. Une vie marquée par une longévité accrue, par lanécessité de travailler plus longtemps, ne serait-ce quepour compenser une épargneinsuffisante. Mais aussi pardes pressions s'exerçant surle marché de travail venantd'une rareté de la main-d'œuvre et d'expertise. Lessondages l'indiquent. « Lestrois quarts des Canadiensqui ne sont pas encore à la retraite pensent qu'unerémunération provenant d'un travail sera leur source pre-mière ou secondaire de revenu à la retraite. Tout un

contraste par rapport à la situationactuelle, où 23 % des retraités disentavoir un revenu de travail. C'est ça lanouvelle réalité. » Une réalité dominéeégalement par une montée en flèchedes coûts de santé et de soins delongue durée par des pressions s'exer-çant également sur les régimespublics de retraite qui, au demeurant,ne couvrent que 35 % du revenu

gagné par le bénéficiaire avant sa retraite mais jusqu'àun plafond d'à peine 40 000 $. Mais il est vrai que le seg-ment des plus fortunés peut exercer un pouvoir d'attrac-tion auprès des conseillers, car les chiffres sont plutôtimpressionnants.

par Gérard Bérubé, journaliste

Transferts intergénérationnels :

les conseillers financierspointés du doigt

Taylor Train veut sonner l'alarme. Les « baby-boomers » ne sont pas prêts, mentalement et finan-cièrement, à prendre leur retraite. Une situation de crise couve présentement, et les conseillersfinanciers doivent se sentir interpellés. Surtout, ils sont invités à ne pas se laisser attirer par ceschiffres mirobolants qui déforment la réalité. Par cette vague de transferts intergénérationnelsqui, aussi grosse et puissante soit-elle, ne déferlera que sur une petite portion de la population.« Ne condamnons pas les autres, représentant la très grande majorité des Canadiens, à desconseils portant uniquement sur les choix d'actions ou de fonds d'investissement. »

Une situation de crise couveprésentement, et les conseillers

financiers doivent sesentir interpellés.

[...] à peine 45 % desépargnants et investisseurs

canadiens s'en remettent auxconseils, à des conseils très

souvent de base.

« Ne planifions pasen fonction de la

retraite. Planifionsplutôt la retraite, la

vie à la retraite »

Taylor Train,vice-président au marketing deDesjardins Sécurité financière

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Selon un décompte récent de Cap Gemini Ernst & Young, si685 000 Canadiens disposaient de 500 000 $ ou plus àinvestir en 1999, ce nombre passerait à 1,7 million en 2010,soit une croissance annuelle de 8,4 %. Ils étaient295 000 Canadiens à disposer d'un million de dollars ouplus à investir en 1999. Ils seront 915 000 en 2010, soit uneprogression annuelle moyenne de 10,8 %. À titre decomparaison, le taux de croissance annuelle anticipé dansle segment des 100 000 $ et plus à investir est de 4,7 %.

Au total, il estestimé que lerythme annuel denouvelle épargneva doubler pourpasser de 150 mil-liards par année,en 1999, à 300 mil-

liards de dollars, en 2010. Cette vitesse s'en trouveraaccélérée par une contribution grandissante des transfertsintergénérationnels. Durant cette période, ces transfertsvont prendre la forme d'héritage (entre 15 et 20 milliardsde dollars par année) ou de ventes d'entreprises (environ50 milliards par année). À cela, il faut ajouter les transfertsd'un régime complémentaire de retraite aux REER immo-bilisés (environ huit milliards de dollars par année) et lesretraits des REER (entre 20 et 25 milliards par année).

Ce faisant, l'actif financier à investirva passer de 1 580 milliards dedollars, en 1999, à 4 200 milliards àla fin de 2010, pour un taux decroissance annuelle moyen de9,3 %. « On va certes assister à unimportant transfert de richesse.Les sommes en jeu sont impor-tantes, mais elles demeurentconcentrées dans les mains depeu de gens », a mis en exergueTaylor Train. « La très grandemajorité des Canadiens aura plutôt à déprécier ce quiaurait été autrement leur succession pour simplementespérer maintenir leur qualité de vie. »

Il est effectivement estimé que les millionnaires canadiens,ceux qui disposeront d’un million de dollars ou plus àinvestir (ils seront 915 000 en 2010) retiendront les troisquarts du total de l'actif financier à investir. Et M. Traind'ajouter: « seulement 2 % des Canadiens gagnent plus de100 000 $ par année. Le revenu moyen d'une famille dequatre personnes est de 60 000 $. En se concentrantuniquement sur les clients plus fortunés, sur les mieux

nantis, les conseillers financiers éliminent 98 % de leurbassin de clients potentiels pour se livrer une concurrenceféroce sur un très petit segment du marché. Il peut être

plus flamboyant,plus payant ausside se concentrersur les plus for-tunés. Mais quefait-on alors desautres ? Du Cana-dien moyen, for-

mant la quasi-totalité du marché ? » Taylor Train faitressortir cette autre réalité. Celle décrite par StatistiqueCanada voulant que 60 % des unités familiales (familles etpersonnes seules) soient détentrices d'un REER ou d'unFERR d'une valeur médiane de 20 000 $. Que 47 % desunités familiales canadiennes disposent d'un régimecomplémentaire d'employeur d'une valeur médiane de49 300 $. Ainsi, au total, 8,7 des 12,2 millions de ménagescanadiens retenaient une forme quelconque d'épargne-retraite privée, pour une valeur médiane de 50 000 $. Cetteépargne pouvait atteindre un sommet dans les familles oùle soutien principal est âgé de 55 à 64 ans, mais la médianese chiffrait alors à 160 300 $. Ces chiffres donnent un por-trait de la situation qui prévalait à la fin de 1999. Depuis,« selon la firme de consultants Watson Wyatt, les fonds depension à l'échelle mondiale ont perdu 2 800 milliards dedollars américains, soit 21 % de leur valeur », dans cette cor-

rection boursière vieille de trois, a-t-il illustré.Ainsi même les régimes complémentaires deretraite, à majorité à cotisations déterminées,ne pourront probablement répondre auxattentes.

La situation s'est donc détériorée depuis. Enfait, selon un sondage SOM effectué en janvier2003 pour Desjardins Sécurité financière, lamoitié des 1 000 répondants avait moins de25 000 $ en épargne. Et 69 % des personnessondées disant détenir un REER disposaient

d'une épargne-retraite inférieure à 50 000 $. « C'est à euxque je m'adresse. C'est à eux que je fais référence lorsquej'invite les conseillers financiers à se responsabiliser »,insiste Taylor Train. « Je parle de vraies personnes. Je parlede cette crise financière qui guette les « baby-boomers ».Un important travail d'éducation doit se faire autour de ceà quoi la retraite pourrait ressembler pour eux et sur lafaçon dont ils pourraient orchestrer leur vie de retraité. Lesconseillers financiers doivent aider. » Les besoins en ce sensvont aller en augmentant, à un rythme exponentiel. « Etquand je dis conseillers, je ne parle pas de ces vendeurs defonds d'investissement », a martelé Taylor Train. ■

Ils étaient 295 000 Canadiens àdisposer d'un million de dollars ou

plus à investir en 1999. Ils seront915 000 en 2010, soit une progres-sion annuelle moyenne de 10,8 %.

En se concentrant uniquementsur les clients plus fortunés, surles mieux nantis, les conseillers

financiers éliminent 98 % de leurbassin de clients potentiels

69 % des personnes son-dées disant détenir un REERdisposaient d'une épargne-

retraite inférieure à 50 000 $.« C'est à eux que je m'adresse.

C'est à eux que je fais référencelorsque j'invite les conseillers

financiers à se responsabiliser »

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CALENDRIER DES SECTIONS

CALENDRIER DES CONFÉRENCES SEPTEMBRE-OCTOBRE 2003

3 SEPTEMBRE – MONTRÉAL – CENTRE-VILLEHoliday Inn Mid-Town420, rue Sherbrooke Ouest, MontréalConfirmez avant le 13 août

8 SEPTEMBRE - DRUMMONDVILLE(Haute-Yamaska et Drummond-Arthabaska)Hôtel Le Dauphin600, boulevard Saint-Joseph, DrummondvilleConfirmez avant le 18 août

10 SEPTEMBRE – MONTRÉAL - ANGLOPHONEHôtel Ruby Foo’s7655, boulevard Décarie, MontréalConfirmez avant le 20 août

11 SEPTEMBRE- RIVIÈRE-DU-LOUP(Rivière-du-Loup et Bas-Saint-Laurent-Gaspésie-Les Îles)Hôtel Universel311, boulevard de l’Hôtel-de-Ville, Rivière-du-LoupConfirmez avant le 21 août

12 SEPTEMBRE- ROUYN-NORANDA(Abitibi-Est et Rouyn-Noranda)Hôtel Gouverneur41, 6e Rue, Rouyn-NorandaConfirmez avant le 22 août

17 SEPTEMBRE – BAIE-COMEAU(Duplessis et Manicouagan) Hôtel Le Manoir8, avenue Cabot, Baie-ComeauConfirmez avant le 27 août

24 SEPTEMBRE - MONTRÉAL-ESTLe Carlton8860, rue Langelier, Saint-LéonardConfirmez avant le 3 septembre

1er OCTOBRE – QUÉBEC(Québec et Beauce-Amiante)Hôtel Clarion (Holiday Inn Sainte-Foy)3125, boulevard Hochelaga, Sainte-FoyConfirmez avant le 10 septembre

9 OCTOBRE – TROIS-RIVIÈRESHôtel Gouverneur975, rue Hart, Trois-RivièresConfirmez avant le 18 septembre

9 OCTOBRE - SHERBROOKEHôtel Delta2685, rue King Ouest, SherbrookeConfirmez avant le 18 septembre

14 OCTOBRE – VALLEYFIELDSud-Ouest-du-QuébecRestaurant La Casa Grecque104, boulevard Saint-Jean-Baptiste, ChâteauguayConfirmez avant le 23 septembre(N. B. 40 inscriptions minimum pour que le cours ait lieu)

20 OCTOBRE – LAURENTIDES(Laval, Lanaudière et Laurentides)Ski Morin Heights231, rue Bennett, Morin HeightsConfirmez avant le 29 septembre

29 OCTOBRE - HULLClub de golf Le Dôme75, avenue de la Citadelle, HullConfirmez avant le 8 octobre

30 OCTOBRE - LONGUEUILHôtel Gouverneur2405, Île Charron, LongueuilConfirmez avant le 9 octobre

31 OCTOBRE - JONQUIÈREHoliday Inn Saguenay2675, boulevard du Royaume, JonquièreConfirmez avant le 10 octobre

IMPORTANTCette formation est répartie en deux ateliers (3 heures de formation à distance (note de passage 60 %) et 7 heures de formation en salle)

(En attente d’une approbation pour 10 UFC – Niveau 2 – IQPF)

250 $ à la date de confirmation pour les membres280 $ à la date de confirmation pour les non-membres

Note : Le formulaire d’inscription est disponible sur le site de la Chambre au www.chambresf.com

ou auprès d’un agent d’information au (514) 282-5777 ou 1 800 361-9989.

Nouvelle activité de formationen section automne 2003

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FACTURATION, PARTAGE ET FISCALITÉ EN ASSURANCE COLLECTIVE

10 UFC en Assurance et rentes collectives ou Matière générale(Présentation conçue, réalisée et animée par M. Roland Laperrière, Pl. Fin.,conseiller en sécurité financière, représentant en épargne collective et conseiller en assurance et rentes collectives)

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SOLUTIONS

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En décembre 2002, nous avions exploré l’approche du jardinierpour gérer une équipe.Une approche de gestion qui requiert plusde patience, d’écoute et d’observation que celle du mécanicien,mais qui rapporte des fruits pendant beaucoup plus longtemps.

L’approche du jardinier repose sur la prémisse qu’une organisa-tion, une équipe, est avant tout un organisme vivant.Contrairement aux croyances établies, les recherches démon-trent que les plus grandes menaces à leur épanouissement neproviennent pas de l’environnement externe mais interne.

Gary Bargatze, auteur de « Exploring Corporate DNA », proposed’ailleurs un outil efficace pour diagnostiquer et traiter les mala-dies qui détruisent, de l’intérieur, nos organisations et noséquipes. Tel l’ADN humain composé de quatre bases fondamen-tales, une organisation, une équipe, possède aussi son propreADN composé de quatre bases fondamentales : LE CLIENT, LE« COACH », LE MOI INC. ET LA MESURE. Ces quatre bases représen-tent le matériel génétique institutionnel et elles sont définies dela façon suivante :

Imaginez un instant si vous pouviez cibler le chromosomedéfectueux au sein de votre équipe ou organisation. Eh bien,l’ADN d’une organisation ou d’une équipe est composée de dixchromosomes. Une meilleure compréhension de chacun d’entreeux permet d’identifier et d’appliquer un traitement approprié.

Amusez-vous à identifier le ou les chromosomes défectueux ausein de votre équipe en observant les symptômes les plusapparents. Vous pourrez ainsi mieux cibler vos interventions entermes de solution !

Bon jardinage !

Si vous avez des questions à poser concernant le développement devos affaires, je me ferai un plaisir de vous répondre par le biais decette chronique. Faites parvenir vos questions à l’adresse suivante :[email protected]

L’ADNde la vente…

LE CLIENT : Celui qui nous donne le privilège de le servir.

LE «COACH» : Celui qui guide, qui conseille.

LE MOI INC. : Le centre d’affaires en chacun de nous.

LA MESURE : Le suivi régulier de nos résultats.

CLIENT « COACH » MOI INC. MESURE

CLIENT 1 2 3 4

«COACH» 5 6 7

MOI INC. 8 9

MESURE 10

CLIENT /CLIENT

CLIENT /« COACH »

CLIENT /MOI INC.

CLIENT /MESURE

« COACH » /« COACH »

« COACH » /MOI INC.

« COACH » /MESURE

MOI INC. /MOI INC.

MOI INC. /MESURE

MESURE /MESURE

Les données relatives aumarché de créneau, le profildes clients, bref toute l’infor-mation stratégique essen-tielle au développement desaffaires.

La contribution du « COACH »auprès de ses employés ence qui a trait à l’utilisationdes données stratégiques.

Tout ce qui entoure la rela-tion d’affaires entre le clientet le vendeur. (De la prospec-tion à la conclusion d’uneentente.)

Les indicateurs permettantde suivre la qualité de larelation d’affaires (le volumedes ventes, la satisfactiondes clients, les renouvelle-ments, etc.).

Tout ce qui entoure laqualité du réseautage quele « coach » réalise auprèsd’autres gestionnairescomme lui (tant au sein de sapropre organisation qu’avecdes gens de l’externe).

Tout ce qui entoure les liensque le « coach » développeet entretient avec sesemployés.

Les indicateurs permettantde suivre la qualité duréseautage réalisé par le« coach » auprès d’autres« coach » ou de ses employés(ex. : le taux de roulement, lesnouveaux projets, le degré demotivation, etc.).

Tout ce qui entoure la qualitédu réseautage que levendeur réalise auprès de sescollègues (interne) et auprèsd’autres gens d’affaires.

Les indicateurs permettantde suivre la qualité duréseautage réalisé par levendeur auprès d’autres cen-tres d’affaires comme le sien.

L’ensemble des indicateursqui permettent de suivrel’évolution de tous les élé-ments reliés au développe-ment des affaires.

• Clientèle peu ciblée• Pas de segmentation• Stratégies mal définies

• Pertes de temps• Efforts mal ciblés• Peu de transfert de

connaissances

• Pertes de clients• Plaintes• Nombreuses objections• Difficultés à fermer la

vente

• Lenteur à réagir• Sentiment de stagner

de la part du vendeur

• Peu de nouvelles idéesde gestion

• Peu d’apprentissagedu « coach »

• Peu de soutien descollègues

• Conflits avec certainsemployés

• Peu de travail d’équipe• Peu d’émergence du

talent individuel etcollectif

• Taux de roulementélevé

• Démobilisation pro-gressive

• Insécurité du « coach »

• Peu d’apprentissagede la part du vendeur

• Répétition des mêmesstratégies

• Peu conscient de savaleur

• Manque de confianceen ses possibilités

• Difficultés à se comparer

• Difficultés à orienterses décisions

• Souvent en réactionaux événements

• Peu de vision del’ensemble

DéfinitionSymptômes lorsquele chromosome est

défectueux

Nom duchromosome

par Claude MacDonald,vice-président de Perfexis

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VIE RÉGIONALEHAUTE-YAMASKA

Bonjour chers membres,

Au mois de juin dernier, nous avons réalisé le projet d’offrir un atelier deformation additionnel dont l’invitation fut envoyée seulement par cour-riel. Cette formation a connu un bon succès. En effet, nous avons atteintnotre objectif de salle comble. Comme nous l’a mentionné M. GillesSénéchal, A.V.C., Adm. A., Pl. Fin., organisateur et animateur de cettejournée : «Cet atelier de formation a été conçu de façon à vous faireréfléchir sur la prospection et vous permettre de développer de nouvellesaffaires […]. Plusieurs changements socioculturels ont affecté les diversescomposantes de notre société, par le fait même les consommateurs, nosclients actuels et potentiels.La venue de nouveaux produits, l'adoption denouvelles lois et l'évolution constante des méthodes de travail nous obli-gent à faire face à des défis de taille.» Si cet atelier de formation vousintéresse, M. Sénéchal pourrait animer à nouveau cet atelier à notre sec-tion ou aux autres sections si la demande se fait entendre.Voici une autreexcellente raison d’ajouter votre nom sur la liste d’envoi électronique auwww.csfhauteyamaska.com.

Annik Pichévice-présidente aux communications

OUTAOUAIS

Le jeudi 15 mai avait lieu notre 3e collecte de sang, 326 donneurs étaientprésents pour leur don de vie. Cet événement a été réalisé en collabora-tion avec CIMF Rock-Détente et le Hilton du Lac-Leamy. Merci à tous lesbénévoles (63), tous membres de la Chambre, section Ouatouais, qui ontdonné de leur temps pour faire de cette collecte un succès.

Prochain cours donné à l'UQO (Université du Québec en Outaouais) enseptembre prochain dans le cadre du certificat de la planification finan-cière personnelle : ECN 1483 principes d'économie.

Cet automne, la Chambre,section Outaouais,organisera une session dansla discipline d'assurances collectives pour ceux à qui il manque les UFCnécessaires.

Pour plus de détails, contactez Pascal Leduc au (819) 771-4441, poste 113ou Richard Walsh au (819) 771-6208, poste 223.

DUPLESSIS

Le 14 mai dernier avait lieu une formation en épargne collective de6 UFC.Ce cours sur la structure de portefeuille en fonds communs fut trèsapprécié des 27 participants présents.

Le 17 septembre 2003, à 8 h 30, aura lieu notre assemblée généraleannuelle pour la section Duplessis. Nous tenons à vous informer que despostes restent à combler au sein du conseil d’administration pour l’année2003. Si vous êtes intéressé à poser votre candidature, contactez GaëtanSimard au 962-9744. Participez en grand nombre.

Après l’assemblée générale annuelle aura lieu une formation de 3 UFC enmatière générale, au coût de 30$, avec le directeur du développement pro-fessionnel de la Chambre de la sécurité financière,M.Gérald Trottier,accom-pagné d’un enquêteur de la Chambre. Préparez vos questions sur la loi 107,sur la confidentialité des renseignements et sur l’éthique professionnelle.

Le 15 octobre 2003, pour la première fois, une formation de 3 UFC sur latarification en assurance de personnes sera donnée. On vous attend engrand nombre.

Bon été à tous !

Gaëtan Simardvice-président aux communications

LANAUDIÈRE

Bonjour à tous nos membres, où que vous soyez, en vacances ou non !

Lors de notre journée de golf, le 11 juin dernier, nous avons doublé lenombre des participants de 2002. Nous remercions chaleureusementtous ceux et celles qui se sont impliqués. Un merci bien particulier à nosbénévoles qui ont assuré un accueil chaleureux et l'intégrité des jeuxd'adresse à divers trous tout au long de la journée. Merci également ànos commanditaires, trop nombreux pour les énumérer ici.

Tous les participants ont apprécié l'endroit et le service reçu. Malgré lapluie qui nous a généreusement arrosés le matin, les golfeurs se sontamusés ferme. Le meilleur quatuor, composé de Francine Tremblay,Michel Poulos, Christian Lessard et Jean-François Clément, a réussi unparcours de 65 sur une normale de 72. Félicitations au groupe !

Nous avons amassé la somme de 500 $ pour la fibrose kystique et nousavons remis également un chèque de 500 $ à la Maison du Cœur, orga-nisme régional.

Bonne fin de vacances à tous !

N'oubliez pas notre prochaine formation, à Repentigny, le 23 septembre2003.

Jacques Vincelette, Pl. Fin.vice-président aux communications

LAURENTIDES

MISSION ACCOMPLIE - OBJECTIFS ATTEINTS

Malgré une températureincertaine et un nombre departicipants moindre queprévu (108 au lieu de 144),nous avons quand mêmeréussi à amasser un montantde 3 000 $ pour la fibrosekystique. Nous tenons àremercier tous les partici-pants ainsi que tous les com-manditaires qui nous ontencouragés et soutenuspour cette belle cause quinous tient à coeur.

Je tiens à remercier tout particulièrement tous les membres du comitéorganisateur qui se sont impliqués pour faire de cet événement encoreune fois une réussite.

Bravo et à l'an prochain !

Ginette Boivinvice-présidente aux communications

DRUMMOND-ARTHABASKA

À tous les membres,

Voilà ! Nous sommes en congé de réunions en juillet, août et septembre.Je vous souhaite de bien rentabiliser ce temps... Nous serons de retour lelundi 6 octobre, au Dauphin de Drummondville, à compter de 8 h 30.Prenez bonne note de cette date, votre présence est requise. En atten-dant, nous vous souhaitons une bonne fin d’été.

Agathe Romaneskyvice-présidente aux communications

P.S.N'oubliez pas de vous inscrire à

la prochaine activité qui aura lieu

le 16 septembre prochain.

M. Pierre Bergeron, président d'honneur, M. RobinDe Celles, président de la section, Célyne Prévost,présidente du comité organisateur remettantle chèque de 3 000 $ à Mme Louise Viau, vice-présidente aux assurances de la Chambre de lasécurité financière.

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LAVAL

Bonjour à vous toutes et à vous tous !

Votre section Laval est heureuse de vous convier à sa première journéede congrès au profit d’organismes de charité.

Inscrivez-vous le plus rapidement possible,car les places sont limitées !

Nous tenons à remercier nos commanditaires Force financière Excel, laGreat-West ainsi que le Château Royal.

De plus, deux autres conférences sont prévues d’ici à la fin de l’année :

Pour information et inscription : (450) 965–9301

D’ici notre prochaine rencontre, je veux vous souhaiter à toutes et à tousun excellent été et de belles vacances !

Marie J. Laplante, B.A.A.vice-présidente aux communications

(450) 978–6103

RIVIÈRE-DU-LOUP

Dans notre dernier message, nous vous avons fait part de notre tournéedes principales institutions afin de recruter des nouveaux administra-teurs pour notre section de Rivière-du-Loup, et ce, dans le but d’êtremieux représentés sur l'ensemble de notre territoire, soit les Basques,Kamouraska, Témiscouata et Rivière-du-Loup. Nous cherchions égale-ment à recruter des gens détenant les diverses disciplines.

Nous sommes heureux d'annoncer la venue de M. Roberto Dionne,celui-ci occupera la fonction de trésorier, étant donné le départ deM. Gérald Caron, M. François Deschamps, adjoint à la formation, ainsi queM. Gilles Pellerin, adjoint aux communications.

La prochaine formation aura lieu le 12 septembre prochain. Le respon-sable est M. Richard April.

Nouveauté ! Nous organiserons un quillothon au profit de la fibrosekystique le 27 septembre au Salon, 600, boul. Cartier à Rivière-du-Loup.Pour réserver votre équipe, contactez le responsable, M. Ghislain Côté,au (418) 862-0141.

QUÉBEC

Bonjour à toutes et à tous,

J'aimerais profiter de l'occasion pour vous dire que la section Québec seporte bien. Nos projets pour 2003 sont tous bien planifiés : formationcontinue, tournoi de golf au profit de la fibrose kystique et aussi notreoffensive afin de réunir le plus d'adresses de courriel pour faciliter nos

communications (je vous reviendrai dans le prochain numéro pour vousdonner le nom des gagnants de notre concours). Si tout se passe si bienc'est que les membres de votre conseil d'administration sont tous trèsdynamiques et responsables et je tiens à les remercier pour leur volontécontinue à bien vous servir.

Je vous rappelle aussi notre bloc d'automne pour la formation continueque vous recevrez en septembre. Inscrivez-vous tôt, car les places sontlimitées et vous pourrez constater que nous travaillons pour vous afin devous inciter à suivre nos formations puisque nous les préparons à votreintention.

En terminant, j'aimerais féliciter les nouveaux diplômés A.V.A. de la sec-tion Québec : Michel Bernier, Marie-Claude Bouchard, Louis Jolicoeur etJohanne Lemire ainsi que les nouveaux diplômés A.V.C. : Frédéric Angers,Vali Sahebi, Linda Verret, Lucie Soulard, Charles Loubert, Renald Légaré,Christophe Joncheray, Claire Bouchard, François Lagadec et MartinGagnon. Félicitations à toutes et à tous !

Prendre note du changement d'adresse, du numéro de téléphone et detélécopieur de la section Québec.

Nouvelle adresse :

CSF Section Québec336, Françoise-Loranger, Saint-Nicolas (Québec) G7A 4Y1Téléphone : (418) 831-2777 Télécopieur : (418) 831-0638

Merci de bien vouloir en prendre note et je vous retrouve très bientôtaprès un été qui, je l'espère, aura été beau et chaud.

Jean-Yves Gagnon, A.V.C., Pl. Fin.président

RICHELIEU-LONGUEUIL

Bonjour à toutes et à tous,

C’est avec plaisir que je vous informe que le tournoi de golf qui avait lieule 5 juin dernier a été un franc succès malgré la température qui étaitincertaine. Plus de 100 golfeurs ont participé et quelques braves ont ter-miné sous la pluie. Au nom du comité, un gros merci !

Côté formation, vous recevrez bientôt le formulaire d’inscription pour lestrois prochaines activités, soit :

• planification financière versus l’analyse de besoins financiers :le 25 septembre

• bourses d’études, régime d’épargne-étude et professionnalisme :le 30 octobre

• fonds d’investissement et la fiscalité : le 20 novembre.

Pour la fibrose kystique, nous poursuivons notre engagement auprès dela cause avec la possibilité d’une campagne de financement à l’automneavec comme objectif 6 000 $. Plusieurs activités sont prévues, parexemple : quillothon et vente de billets de tirage. Par ailleurs, n’oubliezpas que vous pouvez faire parvenir vos dons en tout temps (un reçu pourtout don de 25 $ et plus sera émis) en communiquant avec le respon-sable, M. Cardaillac, par télécopieur au (450) 653-7726. Également, si desentreprises souhaitaient employer des adultes atteints de la fibrose, con-tacter M. Cardaillac qui se fera un plaisir de faire le suivi entre cesdernières et l’association des adultes atteints de la fibrose kystique.

En terminant, n’hésitez pas à communiquer avec votre conseil pour toutcommentaire constructif.

Au nom de votre conseil d’administration, nous vous souhaitons depasser une bonne fin d’été et un automne du tonnerre.

Chantal Boisseauvice-présidente aux communications

Quand : le mardi 9 septembre 2003

Combien : 100 $ par personne pour la journée.Un reçu d’impôt pour donde charité vous sera remis pour la totalité du 100 $.

Conférenciers invités et sujet :M.Pierre-Luc Poulin – Les sept clés du banquierphilosophe (6 UFC – matière générale) ainsi que M. Martin Rochon, mot duprésident de la Chambre de la sécurité financière (1 UFC – matière générale)

Où : Château Royal, à Laval.

11 novembre : Les rentes dos-à-dos, présentée par Guy Duhaime(nombre d’UFC à déterminer).

9 décembre : Devenez le leader de vos clients, présentée par NathalieCharrette ( 3 UFC matière générale - incluant 3 UFC niveau 2 – IQPF).

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SUCCESSION

S’il est difficile d’aimer, comme le disait la chanson,bien saisir les implications juridiques de la vie decouple semble parfois l’être tout autant. Il faut dire quel’on retrouve au Québec trois manières de vivre à deux :le mariage, l’union de fait et l’union civile, chacunecomportant ses particularités. Comment s’orienterdans tout cela ? C’est ce que nous tenterons de voirdans les lignes qui suivent.

DISTINCTIONS DE BASE

En premier lieu, il convient d’établir que le mariage etl’union civile sont à toutes fins utiles identiques, en ce qu’ils’agit d’institutions bénéficiant d’une pleine reconnais-sance légale et emportant un ensemble de conséquencesde nature tant personnelle que patrimoniale. L’un et l’autren’existent valablement que dans la mesure où les condi-tions relatives aux partenaires et les formalités de lacélébration sont respectées et ne prennent fin que dans lescas prévus et suivant une procédure prescrite.

La différence essentielle, c’est que le mariage n’est encoreaccessible qu’aux couples hétérosexuels alors que l’unioncivile peut être contractée aussi bien par des conjoints demême sexe que par des conjoints de sexe différent.

Quant à l’union de fait, elle n’est assujettie à aucun cadrejuridique spécifique, bien qu’une certaine reconnaissancese soit développée au fil des ans dans différentes lois,faisant en sorte que les conjoints de fait peuvent, à certainségards, bénéficier des mêmes droits ou être sujets auxmêmes contraintes que les personnes mariées ou uniescivilement.

Regardons de plus près ces trois types d’unions.

LE MARIAGE

Le mariage, pour être valable, suppose le respect de cer-taines conditions de base par les futurs époux, à savoir : êtrelibre de tout lien de mariage ou d’union civile antérieur, nepas avoir de lien familial trop rapproché (le mariage estinterdit par exemple entre ascendants ou entre un frère etune sœur), avoir l’âge minimum requis (16 ans) et être desexe différent. Soulignons à cet égard que des tribunaux,tant au Québec qu’en Ontario, ont jugé que limiter lemariage aux couples hétérosexuels était inconstitutionnel

du fait que cela établit une discrimination basée surl’orientation sexuelle, prohibée par la Charte canadiennedes droits et libertés de la personne. Le gouvernementfédéral s’interroge actuellement sur la possibilité d’élargirou non la définition du mariage.

Le mariage doit, en outre, être célébré par un célébrantcompétent, c’est-à-dire un ministre du culte, un greffier dela Cour supérieure, un maire, un conseiller municipal ou unnotaire.

Une fois mariés, les époux deviennent assujettis à dif-férents effets juridiques impératifs. Ils se doivent ainsirespect, fidélité, secours et assistance, ils assurent ensemblela direction morale et matérielle de la famille et ont l’obli-gation de contribuer aux charges du mariage selon leursfacultés respectives. De plus, les règles de protection de larésidence familiale entrent en jeu, de sorte que l’époux pro-priétaire ou locataire doit désormais obtenir le consente-ment de son conjoint pour poser certains actes comme lavente ou l’hypothèque de la maison ou encore le non-renouvellement du bail.

La célébration du mariage marque également le début durégime matrimonial, lequel complète en quelque sorte lesrègles obligatoires susmentionnées. Le régime matrimonialrelève du choix des époux qui peuvent opter pour l’undes deux régimes proposés par le Code civil, soit la sépara-tion de biens et la société d’acquêts. Ce dernier régimes’applique toutefois si les époux ne font aucun choix.Précisons que pendant la durée du mariage, il n’y a pas dedifférence significative entre les régimes de la séparationde biens et de la société d’acquêts puisque tous deuxpréservent l’autonomie de chaque époux dans la gestionde son patrimoine. Soulignons, par ailleurs, que la commu-nauté de biens subsiste encore aujourd’hui puisque malgréson abrogation en 1981, ce régime fut maintenu en vigueurpour les couples qui y étaient alors assujettis.

Lorsque le mariage prend fin à la suite d’un jugementen divorce ou lorsqu’il y a séparation de corps, des méca-nismes entrent en jeu afin d’assurer que les conséquenceséconomiques de la rupture soient réparties avec une cer-taine équité entre les époux. Concrètement, il peut y avoirpartage du patrimoine familial, partage du régime

par Me Guy Lefrançois, notaireAnalyste fiscal senior chez CCH Canadienne Limitée, Division des progiciels fiscaux et d’affairesChargé d’enseignement à la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke

Histoiresde couples

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matrimonial (s’il s’agit de la société d’acquêts ou de lacommunauté de biens), octroi d’une prestation compen-satoire et octroi d’une pension alimentaire.

Lorsque le mariage prend fin à la suite du décès d’unépoux, les mêmes mécanismes s’appliquent à l’exceptionde la pension alimentaire. Le conjoint ou ex-conjoint sur-vivant et les enfants ont toutefois droit à un minimum de lapart de la succession en vertu des règles de la survie del’obligation alimentaire contenues au Code civil. Ajoutonsqu’en l’absence de testament, les règles de la successionlégale font en sorte que l’époux survivant est assuré derecevoir au moins une partie des biens de son conjointdéfunt, et ce, en sus de ses autres droits.

L’UNION CIVILE

L’union civile existe depuis le 24 juin 2002 et elle reprendessentiellement le cadre juridique du mariage. D’une part,les conditions de base sont similaires, à savoir : être libre detout lien de mariage ou d’union civile antérieur, ne pasavoir de lien familial trop rapproché et être âgé d’au moins18 ans. Il doit également y avoir célébration de l’union parun célébrant compétent (même habilitation que pourcélébrer le mariage).

D’autre part, les effets sont identiques, ce qui inclut les obli-gations de respect, fidélité, secours et assistance, l’égalitédes conjoints dans la direction de la famille, la contributionaux charges selon les facultés respectives, la protection dela résidence familiale, les droits successoraux ainsi que lesmécanismes applicables en cas de rupture. Les conjointsunis civilement ont, en outre, un régime « matrimonial »,appelé régime d’union civile, qui, comme pour les époux,peut être la séparation de biens ou la société d’acquêts.

La différence essentielle, comme nous l’avons mentionné,c’est que l’union civile, au contraire du mariage, n’est pasréservée aux conjoints hétérosexuels. En fait, le législateurquébécois est allé aussi loin qu’il le pouvait, constitution-nellement, afin d’offrir aux conjoints homosexuels la possi-bilité de contracter une union qui bénéficie du même statutinstitutionnel que le mariage et qui comporte les mêmesdroits et obligations. Rappelons en effet que le mariage estde compétence fédérale selon la Constitution canadienne.

Une autre différence à souligner a trait à la dissolution.L’union civile peut en effet se dissoudre non seulement parle décès d’un conjoint ou par jugement, mais aussi par unedéclaration consensuelle notariée, si les conjoints s’enten-dent sur le règlement des conséquences de leur rupture.Par comparaison, des époux qui s’entendent sur le règle-ment des conséquences de leur divorce doivent quand

même obtenir un jugement pour mettre fin à leur mariage.

L’UNION DE FAIT

L’union de fait demeure encore aujourd’hui un mode devie qui se situe à la marge du droit. Même si, à certainségards, les conjoints de fait sont assimilés aux conjointsmariés ou unis civilement, comme dans l’application deslois fiscales, des régimes d’indemnisation étatiques (acci-dents de travail et accidents d’automobile) ou, de façongénérale, dans l’application de toute législation où le con-texte s’y prête, ils ne bénéficient pas du réseau de droits etd’obligations que procure le mariage ou l’union civile.

En clair, cela signifie qu’aucune règle n’encadre la partici-pation aux charges de la vie commune, qu’aucune protec-tion particulière ne couvre la résidence familiale, qu’aucundroit successoral légal ne peut être invoqué en cas dedécès d’un conjoint sans testament et qu’aucun méca-nisme d’équilibre économique n’entre en jeu lors d’unerupture, et ce, peu importe si l’union de fait a duré deuxsemaines ou vingt ans.

Autrement dit, le seul fait de vivre ensemble n’engendreaucun droit spécifique pour les conjoints. Bien entendu, lesrecours d’application générale sont toujours disponibles.Par exemple, si, à la suite d’une rupture, l’un des conjointss’estime lésé parce qu’il a contribué à enrichir le patrimoinede son conjoint sans avoir été adéquatement compensé, illui est loisible d’intenter un recours en indemnisation pourenrichissement injustifié.

Les conjoints de fait peuvent néanmoins se créer un cadrejuridique par contrat, s’ils le désirent. Ils peuvent choisird’acquérir les biens de valeur en commun, de manière àreconnaître la participation de chacun. Ils ont aussi la pos-sibilité d’assurer la sécurité matérielle du conjoint survivanten prévoyant des legs par testament.

CONCLUSION

Ce tour d’horizon du couple en droit québécois nous faitprendre conscience de la similarité qui existe entrele mariage et l’union civile et des divergences quidemeurent entre ces deux institutions et l’union de fait.Les personnes qui envisagent une vie à deux ont donc unchoix fondamental à faire sans toutefois négliger les pos-sibilités d’aménagements conventionnels, que ce soit parcontrat de mariage, contrat d’union civile ou contratentre conjoints de fait. À ce titre, la consultation d’un pro-fessionnel du droit peut s’avérer appropriée. L’important,c’est que les choix du couple s’avèrent bien adaptés à sasituation et reflètent adéquatement ses aspirations. ■

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DONS ET FISCALITÉ

UN PRINCIPE GÉNÉRAL

Tout citoyen qui fait un don à un organisme enregistréauprès de l’Agence des douanes et du revenu du Canada(ADRC) a droit à des crédits d’impôt au fédéral et auQuébec. Si le don provient d’une société, il donne droit àune déduction. Ces crédits, au fédéral, correspondent à 16 %du don pour 200 $ ou moins et à 29 % pour l’excédent. AuQuébec, les taux diffèrent beaucoup ; 20 % pour 2 000 $ oumoins, 24 % pour l’excédent. Vous pouvez faire l’exercice envérifiant les dons qui apparaissent au tableau suivant.

LE MAXIMUM ADMISSIBLE

Le maximum admissible, pour un don, correspond à 75 %du revenu net de l’année. L’excédent peut être reporté surles cinq années suivantes. Il existe cependant des excep-tions pour les dons suivants : biens culturels, biens écosen-sibles, dons de biens d’immobilisation et legs.

LE DON TESTAMENTAIRE

Chaque forme de don planifié comporte des particularitésspécifiques importantes. Pour les dons testamentaires, lalimite admissible se situe à 100 % du revenu net de l’annéedu décès ou de l’année précédant le décès, s’il y a lieu.

L’ACHAT D’UNE RENTE DE BIENFAISANCE

Depuis le 21 décembre 2002, de nouvelles normes enmatière de rentes de bienfaisance ont vu le jour. L’ADRCassocie cette forme de don planifié à un don aveccontrepartie. Pour être reconnue au titre de don, la renteviagère doit comporter une portion don de 20 % auminimum. Si un donateur veut céder un capital de100 000 $ pour acheter une rente viagère, il faut donc quela prime unique ne dépasse pas 80 000 $ ; il aura alors droit àun reçu de 20 000 $. Par contre, cette rente peut comporterune portion imposable : elle correspond à l’excédent desmontants attendus sur le coût de la prime.Ces montants cor-respondent à la prime annuelle, multipliée par l’espérance

de vie. Ainsi, une rente annuelle de 1 000 $, payée à un dona-teur dont l’espérance de vie est de neuf années et dont lecoût est de 80 000 $, comporte une portion imposable de10 000 $ (90 000 – 10 000), annulée par le reçu de 20 000 $.

LE DON DE VALEURS MOBILIÈRES

En 2001, l’ADRC a rendu permanente une mesure adoptéeprovisoirement en 1997. Depuis cette date, le don d’actionscotées en bourse,de fonds communs et d’obligations permetde réduire de moitié le gain en capital imposable. Un dona-teur qui cède de tels titres, en plus des crédits d’impôt recon-nus, voit son gain en capital imposable passer de 50 à 25%.

L’INTÉRÊT RÉSIDUAIRE

Un donateur peut céder une propriété à un organisme debienfaisance tout en conservant le droit de l’utiliser de sonvivant ou pour une période déterminée. Cette forme dedon donne droit à un reçu correspondant à la valeur actua-lisée du bien. Ainsi, le don d’un immeuble résidentielévalué à 200 000 $ par un citoyen dont l’espérance de vieest de dix années pourrait donner un reçu de 122 783 $, enprésumant que le rendement des obligations du Canada,dont l’échéance est de dix ans, se situe à 5 %.

LA FIDUCIE DE BIENFAISANCE

Il est aussi possible de créer une fiducie de bienfaisance. Undonateur fortuné peut créer une fiducie dont lui-même etson épouse bénéficieront des revenus pendant leur vie. Lecalcul du reçu pour don se fait selon le même principe quepour l’intérêt résiduaire. Au décès des bénéficiaires de lafiducie, le capital est cédé à l’organisme de bienfaisancechoisi par le ou les donateurs.

EN CONCLUSION

En guise de conclusion, rappelons quelques notions de base.

• Il y a toujours un coût rattaché au don, qui ne constituepas un moyen d’économiser de l’argent ; les règles fiscalesne font qu’en diminuer le coût du geste de générosité.

• Le citoyen donne parce qu’il croit à la cause et non pourépargner de l’impôt.

• Les informations présentées ici le sont à titre indicatif ; ildemeure important d’en faire la validation avant de lesprésenter à un client. ■

par Martin Massé, Ph. D., MBADirecteur des programmes de dons planifiés, Fondation de l’Oratoire Saint-Joseph

Pourquoi tout donner à César ?

200 $ 32 $ 40 $ 72 $

1 000 $ 264 $ 200 $ 464 $

5 000 $ 1424 $ 1120 $ 2544 $

10 000 $ 2874 $ 2320 $ 5194 $

Valeurdu don

Créditsau fédéral

Totaldes crédits

Créditsau Québec

De nombreux citoyens préfèrent soutenir une cause qui leur tient à cœur, privant ainsi César, c’est-à-dire le fisc, d’une partiede ses revenus. La fiscalité en matière de don constitue un sujet à la fois simple et complexe. Simple, si nous nous en tenonsaux dons habituels ; complexe, si nous passons au domaine des dons majeurs et des dons planifiés. Les professionnels enservices financiers doivent donc en avoir un bon aperçu pour éclairer leurs clients.

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CONGRÈS

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Cette année, congressistes, exposants et conférenciersbénéficieront des retombées d’une nouvelle alliancestratégique entre les organisateurs du Congrès, leJournal de l’assurance et le Magazine Finance, et laChambre de la sécurité financière. En effet, la Chambrede la sécurité financière devient elle-même un parte-naire principal du Congrès 2003 de l’assurance et des ser-vices financiers. Cette alliance marque une nouvelleétape de croissance pour le Congrès. Elle accentue lecaractère rassembleur de l’événement et en fait le plusgrand « centre d’information professionnelle » durantl’année pour tous les conseillers financiers intéressés àprogresser dans leur carrière. Par le biais de ce parte-nariat, les 28 000 membres de la Chambre seront tenuspériodiquement au courant du contenu du Congrèsainsi que de tous ses développements. Tout comme l’andernier, le Congrès compte accueillir quelque 2 000 par-ticipants, 35 conférenciers et 95 exposants. Les orga-nisateurs se fixent un objectif : aider les conseillersfinanciers à mieux progresser dans leur carrière.L’événement fera donc une large place aux façons demieux développer ses affaires tout en révélant lesmeilleures techniques de vente et de marketing. Autressujets au programme: l’investissement, la gestion dupatrimoine, les services financiers intégrés, les ten-

dances de marchéen distribution. Parleur participationau Congrès, les con-seillers financierspourront obtenirjusqu’à 10 UFC !

DES ÉTUDES DE CAS

Le Congrès 2003 innove ! On ajoute au programme desétudes de cas en planification financière ainsi qu’enassurance de personnes. Des spécialistes débattront desmeilleures solutions à adopter en vue de protéger lepatrimoine des clients fortunés. Les conseillersfinanciers seront même appelés à soumettre leur propresolution par le biais du site Internet du Congrès. Après lecongrès, le Journal de l’assurance dévoilera les meilleurespropositions soumises.

PLACE À LA RELÈVE

Autre innovation au Congrès : un Salon de l’emploi ! Eneffet, le Congrès 2003 conviera tous les étudiants duQuébec intéressés à une carrière en assurance et ser-vices financiers à venir rencontrer le plus grand rassem-blement d’employeurs de cette industrie.

PARRAINEZ UN JEUNE CONSEILLER !

Par ailleurs, afin de favoriser le mentorat dans l’industrie,les conseillers financiers d’expérience sont invités à par-rainer un jeune intermédiaire financier qui œuvre dansla carrière depuis trois ans et moins. Pour l’aider à par-faire sa formation, ce jeune conseiller financier profiterad’une réduction de 50 % sur les frais d’inscription auCongrès ! Un séminaire sur mesure identifiera aussi lesvoies du succès qui s’ouvrent à eux ! ■

Le congrès 2003 de l’assuranceet des services financiers et la Chambre s’allient !

L’événement devient le point de ralliement de l’industrieLe jeudi 13 novembre prochain, les quelque 40 000 conseillers financiers et courtiers d’assurance du Québec sontconviés au plus important ralliement de professionnels financiers au Québec : le Congrès 2003 de l’assurance et desservices financiers. L’événement aura lieu au Palais des congrès de Montréal.

• Obtenez jusqu’à 10 UFC• Les innovations en maladies graves• Bâtir une planification financière gagnante• Apprenez à mieux vendre !• Parrainez un jeune conseiller !• 25 conférences• 95 exposants

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www.chambresf.com

Par leur participation auCongrès, les conseillers

financiers pourront obtenirjusqu’à 10 UFC !

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ENGAGEMENT SOCIAL

C’est le 25 août prochainqu’aura lieu le lancementofficiel de la campagneNoël à la Carte 2003(www.noelalacarte.com),une campagne de ventede cartes de Noël quivient en aide à l’Asso-ciation québécoise dela fibrose kystique. Sousla présidence d’honneurde madame ChristianeGermain (présidente duGroupe Germain), la cam-pagne compte cetteannée sur un appui detaille : celui de la Cham-bre de la sécurité finan-cière. La Chambre en estpartenaire prestige etson président, MartinRochon, y est impliquéà titre de Gouverneur.« Tenant compte de la relation d’appui que nousentretenons avec l’AQFK, c’est tout naturel pour laChambre de s’impliquer au sein de Noël à la Carte et del’appuyer massivement. J’invite d’ailleurs nos membresà soutenir la cause et à se procurer ces magnifiquescartes pour leur usage professionnel », déclare Martin

Rochon, le présidentde la Chambre. La cam-pagne est égalementappuyée par Céline Dion,marraine d’honneur, etMarie-Michèle Desrosiers,porte-parole nationale.

L’édition 2003 de Noëlà la Carte dévoile unrecueil incomparable deplus de 65 reproductionsd’œuvres d’art, créées etréalisées par une ving-

taine d’artistes québé-cois de grande réputa-tion. « Les artistes sesont inspirés de l’am-biance magique deNoël pour réaliserleurs œuvres quiont toutes fait l’ob-jet d’un processusde création réfléchiet approfondi.Noël à la Carteprésente des œu-vres recherchéeset raffinées quiposent de multi-ples regards sur lafête de Noël, qu’ilssoient traditionnels,contemporains ou mêmeinattendus », rapporteFrance Allaire, histo-rienne de l’art.

La campagne Noël à la Carte disposed’un site Internet qui sera en ligne le 25 aoûtprochain (www.noelalacarte.com). Le site Internetpermet aux visiteurs de découvrir toutes les œuvresproposées par la cuvée 2003 et la possibilité decommander directement en ligne grâce au bon decommande interactif.

C’est Artifex, une entreprise située à Saint-Lambert sur laRive-Sud de Montréal, qui a pris l’initiative de lancer Noël à laCarte, il y a quelques années. « Nous voulions concrètementpartager le fruit de notre travail, c’est notre responsabilitéenvers la communauté » d’affirmer Jean-Philippe Caron,associé principal chez Artifex, dont la mission première estde promouvoir la richesse et l’importance de l’art picturalquébécois. Chef de file en matière de création, l’entreprisereprésente plus de 40 artistes professionnels et développedes cadeaux d’entreprises exclusifs, dérivés d’œuvres d'artcréées sur commande spéciale (www.artifex.qc.ca). ■

Un an et demi, un sourire ravissant,des yeux pétillants, Emma a l'air d'unenfant en parfaite santé, pourtant elleest atteinte de la fibrose kystique.C'est notamment grâce aux dons et àl'injection d'argent dans la rechercheque Emma peut bénéficier d'unequalité de vie améliorée.

La Chambre de la sécurité financière,partenaire de la campagne Noël à la CarteUne campagne de vente de cartes de Noël qui vient directement en aideà l’Association québécoise de la fibrose kystique (AQFK)

Martin Rochon

Sabrina Lamontagne

Lise Lacaille

Sylvie Cloutier

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DU CÔTÉ DE LA DISCIPLINE

DOSSIER : CD00-0415Syndic c. Robert LamoureuxCertificat du BSF : 135 647Région : Outaouais

Le 11 novembre 2002, le comité de discipline a trouvéM. Robert Lamoureux coupable des infractions suivantes :appropriation de fonds pour ses fins personnelles (4 chefs) ;falsification ou contrefaçon de signatures ou de docu-ments (1 chef ).

Le 15 avril 2003, le comité de discipline de la Chambre arévoqué le certificat de M. Lamoureux dès la date de l’émis-sion d’un nouveau certificat par le Bureau des servicesfinanciers. Il a aussi ordonné à celui-ci de remettre auconsommateur lésé la somme de 38 000 $ plus les intérêtset l’indemnité prévus au Code de procédure civile, depuis le18 mai 1998. Une recommandation au Fonds d’indemnisa-tion du Bureau des services financiers de dédommager leconsommateur lésé a également été faite, le tout confor-mément à la réglementation. Le comité de discipline aaussi ordonné au secrétaire de faire publier, aux frais deM. Lamoureux, un avis de la présente décision dans unjournal circulant dans le lieu où celui-ci avait son domicileprofessionnel.

Le tout avec les frais et débours de la cause.

NOMINATION D’UN NOUVEAU VICE-PRÉSIDENTDU COMITÉ DE DISCIPLINE

L’article 357 de la Loi sur la distribution de produits et servicesfinanciers (L.R.Q., chapitre D-9.2) prévoit que le ministre,après consultation du Barreau, nomme un vice-présidentparmi les avocats ayant au moins dix ans de pratique et,qu’en cas d’absence ou d’empêchement du président, levice-président en exerce les fonctions.

Le 4 novembre 2002, la ministre des Finances, de l’Éco-nomie et de la Recherche de l’époque a nommé Me DanielGagnon à titre de vice-président du comité de disciplinepour un mandat de trois ans, à compter de la date de sanomination, soit le 4 novembre 2002.

NOMINATION D’UN PRÉSIDENT SUPPLÉANTDU COMITÉ DE DISCIPLINE

L’article 358 de la Loi sur la distribution de produits et servicesfinanciers (L.R.Q., chapitre D-9.2) prévoit que le présidentdu comité de discipline, après consultation du Barreau,nomme les membres, autre que le vice-président, quidoivent être choisis parmi les avocats ayant au moinsdix ans de pratique. Il en dresse la liste puis la déposedevant la Chambre.

Le 12 novembre 2002, le président du comité de discipline,Me Guy Marcotte, a nommé Me François Folot à titre de prési-dent suppléant, et ce, pour un mandat de trois ans débutantà la date de sa nomination, soit le 12 novembre 2002. ■

Décisions du comité de disciplinepar Rosa Abreu, secrétaire du comité de discipline

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SPECIAL REPORT

To pursue their respective missions, charitable institutionsrely on donations from the general public and, more andmore now, on so-called planned gifts (charitable gift annui-ties, charitable trusts, bequests, etc.). In 1999, some organi-zations from the health, research, education, cultural andhumanitarian assistance sectors joined together under theLeave a Legacy™ – Quebec banner to promote plannedgifts.

Some 140 associations realized that it would be in theirinterest to work hand-in-hand and organized a two-prongpublic awareness campaign aimed at Quebeckers over age35 and financial services professionals such as financialplanners, tax experts andlawyers. Why target theseprofessionals? Because theyknow their clients’ values andaspirations. Therefore, they,better than anyone else, arein a position to help peoplewho are planning to make adonation to the causes theyhold dear.

Leave a Legacy™ –Quebec is modelled after the AmericanLeave a Legacy community program, which also exists else-where in Canada. Planned giving has a longer history in theEnglish-speaking community than in Quebec’s French-speaking milieu. Implementation of the program inQuebec is an initiative of the Greater Montreal and EastQuebec Round Tables of the Canadian Association of GiftPlanners (CAGP).

Each spring, the group, overseen by nine volunteers,organizes information sessions for its members and anad campaign that runs in magazines and daily newspa-pers and on radio with a spokesperson (Jean-PierreCoallier in 2002 and 2003). The message of this campaignis that you don’t necessarily have to be wealthy to makea bequest and that every gift, whether large or small, isappreciated.

Leave a Legacy™–Quebec also pro-duced various tools,including two pam-phlets: one on bequestsand another on life insu-rance. These pamphletsare intended for thedonors of charitable insti-tutions and clients in thewaiting rooms of financial ser-vices professionals. Written inplain language and totally impartial, these pamphlets are

appreciated by all. In May 2003,Leave a Legacy™ – Quebec publi-shed a directory of partner orga-nizations. It contains the parti-culars of the member organiza-tions and their mission, a quickreference guide for broaching thetopic of planned giving withclients and other information on

the various types of planned gifts. To date, this is thehandiest tool for professionals in tax, financial and estateplanning.

What do 139 Quebeccharitable institutions have in common?by Johanne MorissetteMember of the Leave a LegacyTM - Quebec CommitteeCommunications Advisor

Leave a Legacy™ –Quebecprovides a means for chari-table institutions to be part ofa generic information cam-paign on planned gifts andbequests. In Quebec, just 4%of the people have made pro-visions for a bequest to theirfavourite cause. Given thewealth of the baby boomers,the popularity of plannedgifts is likely to grow.

Lucille Grimard, Chair ofLeave a Legacy™ –Quebec

The goal of Leave a Legacy™ –Quebec issimple: to encourage Quebeckers to make a

large donation, while they are alive or attheir death, to one or more charities, bymeans of a financial, tax or estate plan.

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CAN YOU BE NEUTRAL WHEN DISCUSSINGPLANNED GIVING WITH A CLIENT?

A few months ago, Leave a Legacy™ –Quebec met withfinancial services professionals to get their opinion ofplanned giving and to find out what their practices arein this matter. Below is a summary of what they had tosay, to which we have added a few new approaches forpromoting planned gifts.

PLANNED GIVING–A TOPIC SELDOM BROACHEDWITH CLIENTS

We noticed that seasoned professionals are quiteready to discuss planned giving whereas those withless experience are afraid of influencing their clients’decision, putting undue pressure on them and notbeing neutral.They feel embarrassed about broachingthe subject. They wait until the client starts takingabout planned gifts or discuss them if the client fitsa specific profile, for example, person who is older orsingle, regularly makes donations or is looking for atax benefit.

We recommend that professionals with little expe-rience include a few questions on planned giving intheir interview notes in all cases. Wanting to knowyour clients’ present and future philanthropic interestsis perfectly logical if you want to know your clientswell. We also suggest that professionals include a sec-tion on planned giving in the information kits theygive to their clients.

PROFESSIONALS HAVE SOME RESERVATIONS

Financial services professionals have some reserva-tions about planned giving. They point out the needto do research, the difficulties clients may have inmeeting their obligations in the future, the possibilityof prejudicing the heirs, and the problems charitableinstitutions have in managing their funds and theirlack of transparency.

These reservations must be put into perspectivebecause, although these issues should be addressed, anumber of solutions are available. The directory ofpartner organizations of Leave a Legacy™ –Quebec is

one of these solutions since it can make a profes-sional’s work easier. This directory includes the regis-tration number, contact person, availability of anannual report and mission of each of these organiza-tions. Besides, you will agree that an individual is justi-fied in making a donation, large or small, to a charityonce he has ensured his family’s future, if he sodecides.

REASONS THAT MOTIVATE DONORS

For less experienced professionals, the main purposeof planned giving is the tax incentive followed by thefeeling of helping out a worthy cause. As for expe-rienced professionals, they agree that the donor mustbe motivated in the first place and that the cause isthe actual trigger.

This is in keeping with what the charitable institu-tions’ professionals in planned giving believe. It hasbeen demonstrated that donors first choose to sup-port a cause and only after consider the tax aspectof the gift and how they or their estate can benefitfrom it.

DIRECTORY OF PARTNER ORGANIZATIONS OFLEAVE A LEGACY™ – QUEBEC

As part of its annual awareness campaign aimed atthe general public and professionals in tax, financialand estate planning, Leave a Legacy™ –Quebec has justpublished its first directory of partner organizations. Itcovers gifts of life insurance policies and securities aswell as charitable gift annuities and bequests. It alsocontains the particulars and the mission of some139 partner organizations of the campaign.

Professionals will particularly appreciate the sectionson the professional’s role in planned giving and thetaxation of these gifts as well as the quick referenceguide to be used in conjunction with their interviewnotes and the list of additional resources.

To obtain a copy of this directory, for the price of $5,simply call 1-888-304-8834 or order hit [email protected]

To learn more about planned gifts, call Leave a Legacy™ –Quebec at 1-888-304-8834 or visit their Web site at www.legacy-quebec.org.

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SPECIAL REPORT

A large part of your work consists in recruiting newclients. You dream of finding THE "crop" of prospectsthat will allow you to reach your financial goals.Are youready to explore a new market? If so, you should knowthat there is a clientele for whom supporting humani-tarian causes is important and who would opt for aplanned gift if this product were presented to them.

Planned gifts represent a considerable amount ofmoney and are part of a market that financial ser-vices professionals have poorly tapped, not to saytotally ignored. In Canada, there are some 75,000foundations and charitable institutions. Their totalrevenue is roughly equal to British Colombia’sbudget.

The Canadian Association of Gift Planners(CAGP) has about 1,500 members in Canada, aforce not to be ignored. A number of financialservices professionals have already joined thisgroup. As members of the Greater Montrealand East Quebec Round Tables, the CAGP pro-fessionals have implemented the Leave aLegacy™ –Quebec program in order to pro-mote planned giving. Professionals in plannedgiving and those in financial services canwork together in a variety of ways. Here arethree examples.

LIFE INSURANCE POLICY

A financial security advisor realized his clientwanted to leave some of her assets to a chari-table institution. After looking at a variety ofoptions, the advisor decided that a life insu-rance policy would be the best way of meet-ing this goal. Unfortunately, his client isuninsurable. So the charity in question founda couple who agreed to be the primaryinsured.The woman paid a single premium of$167,000 for a sum insured of $850,000payable to the charity on the death of the lastsurvivor.

Planned GivingDreaming of

by Martin MasséMember of the Leave LegacyTM-Quebec CommitteeDirector, Planned Giving ProgramSaint-Joseph’s Oratory Foundation

An excellent opportunity to make thelink between the product (planned

gifts) and the market (donors)L’AssuranceCommunicationUne couverture complètede votre force de communicateur

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CHARITABLE GIFT ANNUITY

During a meeting with her client, a planner asked herif she had thought of a planned gift. The woman saidthat she had but that she didn’t know which charityto pick. After looking at all the donations her clientmade over the course of a year, the planner noticedthat there was one organization that received morethan the others. Given the woman’s needs and herfinancial situation, a charitable gift annuity seemedideal. Result: for $450,000, the womanpurchased a $40,000 annual charitable giftannuity with a ten-year guarantee period. Inaccordance with the rules of the CanadaCustoms and Revenue Agency, the charityreceived an immediate gift of $90,000, inaddition to being named beneficiary of theannuity in the event of the annuitant’s death.Under recent tax rules, annuities certain arenow accepted as charitable gift annuities, anadvantage for potential donors and chari-table institutions alike.

GIFT OF SECURITIES

A financial planner was reviewing his client’sportfolio. During the conversation, the clientsaid he wanted to donate $10,000 to the foun-dation of a hospital, in recognition of theexcellent care his mother had received whenshe was confined to that facility. Immediately,the advisor thought of the tax incentive forgifts of publicly traded securities. Heexplained to his client that if he donates$10,000 in shares to that foundation, thetaxable capital gain will be cut in half, from50% to 25%.

Planned gifts come in a variety of forms.Financial services professionals have only topay heed to their clients’philanthropic interestsand propose the product best suited to theirgoals and their financial situation. Financial

advisors and other professionals in the field would bewell advised to learn more about planned gifts andnetwork with the charitable institutions’ people whoare responsible for planned giving. An excellent sourceof information is the Web site of Leave a Legacy™–Quebec, www.legacy-quebec.org, which can also bereached at 1-888-304-8834. ■

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PUBLICATIONS

PARTEZ L’ESPRIT EN PAIXGuide pratiquede planificationsuccessorale

Par Sandra E. Foster

Si vous possédez une maison,des REER, ou juste quelqueséconomies cachées, vous avezun patrimoine. Et si vous ne pla-nifiez pas ce qui arrivera de votre

argent, de vos enfants, de votre maison et de vos autresbiens à votre décès, l’État pourrait décider à votre place etse tailler la plus grande part du gâteau.

La planification successorale comprend à tout le moinsla préparation d’un testament, mais c’est en fait beaucoupplus.

Partez l’esprit en paix :

• traite de toutes les facettes de la planification successo-rale : planification financière et fiscale, testaments etprocurations, assurance-vie, nomination des tuteurs desenfants, fiducies et testaments biologiques, planificationdes funérailles, etc. ;

• vous permet de préparer votre rencontre avec votreconseiller financier ou votre notaire – et peut-être mêmevous épargner des centaines de dollars en honorairesprofessionnels et en impôt ;

• comprend des exemples pratiques, des aide-mémoire,des formulaires, des conseils et des encadrés dequestions-réponses ;

• vous aide à comprendre toutes les questions financières,juridiques et humaines qui entourent la planificationsuccessorale afin de vous protéger et de protéger votrefamille et votre entreprise ;

• présente de nouveaux renseignements sur les règle-ments touchant les REER et le RPC et traite des biensagricoles, de la loi au Québec et de l’assurance.

Les Éditions Transcontinental inc., 1998, 399 pages.

J’AI MAL À MON TRAVAILJusqu’où tolérer l’insatisfaction ?

Par Monique Soucy

Se pourrait-il que l’insatisfaction quenous tolérons au travail nous empêched’évoluer dans notre vie personnelle etparalyse notre désir de nous réaliserpleinement ? Se pourrait-il que nouspréférions l’apathie à l’action ? En ces années où le marchéde l’emploi est soumis à de grands bouleversements, il esttemps de revoir nos besoins et les valeurs que nous désironspréserver.

Vous trouverez dans ce livre tout ce qu’il faut savoir pouroccuper un poste qui vous convienne et vous permettre dedévelopper vos talents. L’auteur vous indique les voies àsuivre sur ce parcours parfois cahoteux, et des moyensconcrets pour en éviter les écueils jusqu’au moment de laretraite, qu’elle aborde avec bon sens et réalisme. Elle vousinvite à vous libérer de vos peurs qui sont bien souvent lespires ennemis du changement et de l’évolution personnelle.En suivant ses conseils, vous pourrez améliorer votre estimepersonnelle et donner un sens à votre vie.

Le Éditions de l’Homme, 2003, 250 pages.

LE GRAND MÉCHANT STRESSQuelle vie voulez-vous vivre ?

Par Florence Rollot

Le stress exprime la difficulté d’adapta-tion de l’homme à son environnement. Ilest un tueur silencieux et implacable quirafle la vie des hommes et des femmes.L’enjeu de cet ouvrage est donc d’élargir

nos capacités de réponse aux diverses situations du quoti-dien et développer une maîtrise de soi différente.Plus encore,il nous propose d’aller en amont du stress, au moment où deschoix se sont imposés à nous sous les pressions sociales etfamiliales et sous l’influence de croyances et de valeurs qui nesont plus forcément les nôtres. Il s’agit en fait de répondre à laquestion : «Quelle vie voulez-vous vivre?» Par un formidableretournement, imposer son temps, son rythme, ses choix etses priorités au système… Voilà un défi qui mérite d’êtrerelevé.

Les Éditions de l’Homme, 2003, 208 pages.

Pour enrichir vos connaissances,Sécurité financière vous suggère :