Sommaire

■ ActusGrippe

■ EditoM. Burgi

■ Culture Conteurs en campagne

■ 3 questions à...M. Recour

■ Vie d’établissementClinique d’addictologie

■ Un point sur...Pathologies Résistantes et complexes

■ Agenda

■ LivreLa ballade de l’enfant-gris

■ Flash

TRAIT D’UNION

Actus

20numéro

Décembre 2016

Le journal d’information

du Personnel de l’EPSM

Val de Lys - Artois

Campagne de vaccination contre la grippe

Chaque hiver, la grippe saisonnière touche en moyenne 2,5 millions de personnes en France.

Afin d’inciter les personnes à risque à se faire vacciner contre la grippe, une nouvelle campagne de vaccination se déroule du 6 octobre 2016 au 31 janvier 2017.

Le vaccin grippal demeure le moyen le plus sûr et le plus efficace pour protéger les personnes les plus à risque. Moins d’une personne sur deux pour lesquelles la grippe représente un danger est vaccinée. Même en cas de faible épidémie, les risques liés à la grippe restent élevés. La grippe est dangereuse et peut provoquer des complications graves.

Le vaccin reste le meilleur moyen de se protéger, et protège votre entourage en réduisant le risque de transmission.

L’EPSM s’associe de nouveau à la campagne nationale, et si vous le souhaitez, n’hésiter pas à contacter le Service de Santé au Travail : 6630 (bureau infirmier) et au 7635 (secrétariat).

CULTUREEdito

M.Christian BURGI Directeur

Le deuxième semestre 2016 marque la fin des opérations de réorganisation des unités de soins intra hospitalières de l’EPSM qui se sont déroulées avec succès grâce à la participation de tous.

L’inauguration du bâtiment 15 en tant que Clinique d’Addictologie a mis en valeur à la fois le projet de la filière d’addictologie mais aussi l’effort collectif pour doter cette prise en charge spécialisée en moyens humains et en locaux. Merci encore à tous les contributeurs de cet évènement positif pour l’image de notre établissement.

Le GHT de Psychiatrie 5962 progresse dans sa construction institutionnelle ; la désignation de l’EPSM d’Armentières nous donne la garantie d’une construction équilibrée pour l’avenir.

L’année 2017 s’annonce riche en réalisations d’investissements en particulier sur l’extra-hospitalier et le système d’information que les efforts d’économie de fonctionnement réalisés par tous en 2015 et 2016 rendent possibles.

Enfin, je vois dans la reprise de la MAS de Béthune quasi officielle à la date de parution de Trait d’Union le signe précurseur du renforcement des liens des équipes des pôles de l’EPSM avec les structures médico-sociales au service des parcours de vie de nos usagers.

Ces perspectives d’avenir autorisent d’entrer avec sérénité dans la période des fêtes de fin d’année que je vous souhaite entourées et chaleureuses.

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Pour la deuxième année consécutive, l’établissement a participé au Festival Conteurs en Campagne, dans le cadre du programme Culture Santé. Nous avons donc eu le plaisir d’accueillir le lundi 31 Octobre 2016 la conteuse Gigi Bigot ! Personnage passionnée et passionnante !

Gigi, ce sont les laissés pour compte qui t’ont amenée au conte ? (*)

«Oui, on peut le dire comme ça ; c’est beau, oui, les laissés pour contes. C’est à Guénouvry que j’ai d’abord raconté. On ne pouvait pas parler de prestation comme on peut le faire pour un spectacle, parce que les séances étaient quand même très perturbées. Mais ça a beaucoup influencé tout mon chemin autour du conte. A Guénouvry, c’est un atelier thérapeutique. Comment le conte pouvait se situer absolument en parallèle avec la réalité de la vie ?

Les gamins faisaient la vaisselle ; il y avait des poules, un jardin, des chevaux, des moutons. La question c’était comment les ancrer dans la vie le plus possible ? Comment leur apprendre que ce que chacun fait a des répercussions ? Comment pourraient-ils maîtriser la vie ? Ils n’étaient pas les rois non plus. Ce n’est pas en étant le roi que tu as du pouvoir. Etre le roi, c’est faux , ça ne se peut pas, tu n’es jamais le roi. Les psychotiques ne

Conteurs en campagneà l’hopital

sont pas dans la réalité et donc ils n’ont pas de pouvoir sur leur vie. A côté de ce quotidien éducatif en prise avec le réel, il y avait l’atelier conte où l’on partait dans des choses inouïes parce que pour moi, les contes c’est du domaine du sans limite. La réalité n’existe plus. Dans un conte tu peux décapiter une poule et lui faire repousser son cou deux secondes après. Réel et imaginaire étaient mis en parallèle.

Quand on arrivait à l’atelier conte, il y avait tout un rituel de mise en condition pour que les gamins entendent, avec leur problématique individuelle, que si je parlais de dévoration, il s’agissait d’une histoire. Ce n’était pas grave : il n’allait rien se passer de réel, ils étaient en sécurité. Par contre, quand ils sortaient de l’atelier, s’ils se mordaient ou s’ils mordaient le voisin, ce n’était plus une histoire, c’était la vie et ils n’en avait pas le droit. Tout est possible en rêve. Par contre, dès qu’on est dans la réalité, on est avec l’autre et il y a des lois qui sont celles de la société. Ce travail, ces réflexions m’ont complètement influencée dans mon rapport aux contes».

(*) tiré du livre «Gigi Bigot raconte peau d’âme» Editions Paradox

Mme Valérie BocquillonRéférente Culture à l’Hôpital

Conteurs en campagne

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3 questions à...

Quel est votre parcours professionnel ?

Apres des études de droit et de sciences politiques, j’ai intégré l’armée de l’air en tant que commissaire au commandement du soutien des forces aériennes à Bordeaux en charge du management de la fonction restauration. Puis, j’ai intégré la plate forme achat finance sud ouest structure interarmées toujours dans le même domaine. Ensuite en 2012 changement de cap, j’ai quitté l’institution militaire pour intégrer le centre hospitalier spécialisé Vauclaire à Montpon-Ménestérol en Dordogne en tant que responsable des achats et de la logistique. En 2014, j’ai fait le choix de revenir dans ma région natale et je suis arrivé au centre hospitalier d’Arras en tant que responsable des achats. Enfin, en février 2016 l’EPSM VAL de Lys Artois m’a ouvert ses portes.

Comment se sont passés vos premiers mois à l’EPSM ?

J’ai eu l’opportunité d’intégrer l’EPSM Val De Lys Artois et de pouvoir effectuer une période de tuilage avec mon prédécesseur. C’est un moment important pour la transmission des dossiers et une bonne intégration dans l’établissement.Je suis arrivé à un moment où l’établissement était en pleine restructuration et une mobilisation de tous autour du plan de retour à l’équilibre. En ce qui concerne la direction dont j’ai la charge, j’ai trouvé des équipes soudées, dynamiques et soucieuses du service rendu auprès des patients et des agents de l’établissement.

Quels sont les projets structurants portés par votre direction ?

La direction des services économiques, de la logistique, du patrimoine et du système d’information est engagée sur de nombreux projets structurants. Le fait que toutes les fonctions supports soient regroupées en une même direction permet de décloisonner les services et susciter des synergies. Sur les projets patrimoniaux et notamment l’évolution des structures extra-hospitalières ou encore sur la modernisation du système d’information, la coordination est meilleure et plus performante. Le dialogue entre les différentes fonctions est plus simple et cohérente et les projets avancent.

M. Guillaume RECOURDirecteur Adjoint

chargé des Affaires Economiques,

logistiques, du Patrimoine et du

Système d’Information

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Notre établissement est mobilisé pour améliorer la prise en charge des personnes présentant des pathologies addictives et ce pour les différents secteurs de l’EPSM.

Dans cet objectif, un Service Intersectoriel d’Addictologie a ouvert ses portes le 03 Octobre 2016. Il est doté de 18 lits d’hospitalisation programmée, dont 6 lits pour la prise en charge des sevrages simples ou complexes, et 12 lits dévolus aux séjours de cure ou de consolidation en lien avec une ou plusieurs addictions, pour lesquels un programme thérapeutique spécifique est établi.

Chaque hospitalisation nécessite au préalable, une consultation de préadmission pour laquelle le rendez-vous peut être pris auprès des secrétariats du service d’hospitalisation ou du CSAPA. La «clinique d’addictologie» située au sein de l’EPSM est un lieu ouvert, réservé à ce type de prise en charge. L’équipe soignante est composée de professionnels spécialisé en addictologie.

Une prise en charge en ambulatoire continue d’être assurée par le Centre de Soins et d’Accompagnement de Prévention en Addictologie du Jeu de Paume (CSAPA du Jeu de Paume) qui propose sur rendez-vous des consultations initiales ou de suivi (Consultations médicales et infirmières).

Par ailleurs, l’Equipe de Liaison et de Soins en Addictologie (ELSA) intervient du lundi au vendredi dans les différents services de l’EPSM et dans les structures extérieures partenaires (CH de Beuvry, le Phare à Béthune, la Goutte de lait à Auchel) pour assurer l’évaluation, l’orientation et la coordination des soins.

L’objectif de la réorganisation de l’addictologie est d’une part d’ancrer la majorité des prises en charge en sevrage et la totalité des séjours de consolidation en lien avec une ou plusieurs addictions ; sur un même lieu et pris en charge par une même équipe.

D’autre part il semble essentiel que les patients souffrant de pathologies addictives puissent bénéficier d’un lieu de prise en charge spécifique dédié à cet effet sans stigmatisation ni mélange de pathologies psychiatrique parfois néfaste à l’engagement dans un processus d’abstinence.

La collaboration avec tous les services de l’EPSM est réelle et est vécue comme une véritable avancée pour ce type de prise en charge.

La collaboration avec nos partenaires est en cours de développement. Tous les médecins des différents secteurs ont reçu par courrier l’information et la plaquette de présentation reprenant les différents numéros où nous contacter.

Il est prévu dans un prochain temps d’intervenir en amont et en aval au sein des CMP de Lillers et Saint Omer.

Mme Marylin PailleuxCadre Supérieur de Santé

Assistant Chef de Pôle

Clinique d’addictologie

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Inauguration le jeudi 10 novembre 2016

Clinique d’addictologie

L’inauguration s’est déroulée le jeudi 10 novembre 2016 à 11 H en présence de Monsieur Brulé de l’ARS, du Professeur Cottencin du CHRU, de Monsieur Flajolet, Président du Conseil de Surveillance, Monsieur Burgi, Directeur, Monsieur le Docteur Lauwerier, Président de la Commission Médicale d’Etablissement, et de Madame le Docteur Debaene, Psychiatre Chef de Service.

“Notre région est marquée par une surmortalité due à l’addiction, et encore plus dans notre secteur. Actuellement l’EPSM et ses équipes accueillent 3500 usagers qui ont une pathologie d’addiction, ce qui fait de l’EPSM l’un des principaux opérateurs dans le soin de l’addiction dans le Pas-de-Calais” C. BURGI

■ POINT SUR LA FRÉQUENTATION

Les quinze premiers jours d’octobre ont été dédiés à la prise en charge sevrage. Les séjours de consolidation et de maintien à l’abstinence ont débuté le 17 octobre et 4 nouveaux patients ont été accueillis chaque lundi.

Le taux d’occupation a atteint les 90 % dès début novembre.

■ POINT SUR LES ÉQUIPES

Les équipes chargées de prendre en charge les patients accueillis à la clinique d’addictologie sont tous formés et ont été volontaires pour intégrer l’équipe.

A un mois de l’ouverture, les ateliers se mettent en place, le matériel est peu à peu installé, chacun se déclare satisfait des conditions de travail et d’accueil des patients.

Les patients, lors des ateliers et groupes de parole ou par le biais des questionnaires à la fin de leur séjour, se déclarent très satisfaits des conditions d’accueil et de soin.

Le 15/09/2016, le professeur Renaud Jardri, les docteurs Axelle Gharib et Ali Amad sont venus nous parler des “pathologies résistantes et complexes“. Ils nous ont présenté des approches et des techniques prometteuses avec clarté et rigueur scientifique.

Les évaluations cliniques et paracliniques (imagerie structurale, imagerie fonctionnelle, pharmacogénétique) permettent d’orienter et de mettre en place différents outils thérapeutiques pharmacologiques et de neuromodulation avec notamment l’électroconvulsivothérapie, la stimulation magnétique transcrânienne répétitive (notée rTMS pour repetitive transcranial magnetic stimulation) et la stimulation transcrânienne par courant continu (notée tDCS pour transcranial direct courant stimulation).

Il persiste une réserve de collègues qui voient dans les neurosciences une doctrine réductionniste et dans ces thérapeutiques des méthodes “barbares” ... le film culte Vol au-dessus d’un nid de coucou, où les malades agressifs d’un service de psychiatrie étaient lobotomisés et soumis à des électrochocs pour les rendre doux comme des agneaux, continue de laisser planer un parfum de suspicion....Nous souhaitons par cet article vous présenter brièvement ces techniques de stimulation cérébrale non invasive.

L’électroconvulsivothérapie (ECT)

Elle s’inspire des électrochocs des années 1930. Mais là s’arrêtent les ressemblances! Car pour ce qui est de la façon actuelle de procéder, de ses indications et du niveau de preuve de son intérêt, tout a changé....

L’ECT peut rendre de grands services dans certains troubles de l’humeur, principalement les dépressions (85% de ses indications) mais aussi dans le syndrome catatonique, voire dans les épisodes maniaques et les troubles psychotiques résistants...

On sait par expérience que si une dépression sévère résiste à deux traitements antidépresseurs différents, il y a très peu de chances (autour de 10% seulement) pour qu’un troisième traitement fasse mieux que les deux précédents alors que l’ECT va donner 80% d’amélioration!

L’expérience clinique acquise au cours des 80 dernières années, associée aux données de la littérature, confirme l’excellent niveau d’efficacité et d’innocuité de la technique.

Son indication préférentielle est l’épisode dépressif caractérisé en cas de résistance aux chimiothérapies antidépressives.

Cependant, en cas de sévérité importante des symptômes ou d’engagement du pronostic vital (syndrome catatonique), l’ECT peut se positionner à un stade plus précoce, y compris en première intention.

La tolérance de l’ECT moderne est très favorable, grâce notamment aux progrès dans le domaine de l’anesthésiologie. L’effet indésirable le plus important est celui des troubles cognitifs, touchant principalement la mémoire rétrograde et autobiographique .

Chez les seniors en grave dépression et les femmes enceintes, la tolérance de l’ECT est même meilleure que celle des traitements pharmacologiques.

La procédure d’ECT répond à un cahier des charges bien codifié, permettant une utilisation sécurisée par des équipes pluridisciplinaires formées et entraînées. Au début, les électrochocs sont pratiquées au rythme de deux ou trois séances par semaine. À l’issue d’une cure de douze séances, 80% des personnes en dépression sévère vont mieux, une réponse étant considérée comme positive quand il y a au moins 50% d’amélioration des symptômes. Un traitement d’entretien peut être nécessaire : reprise d’un traitement antidépresseur et/ ou des séances au rythme d’une par semaine, puis une tous les quinze jours et, enfin, une tous les mois, jusqu’à arrêt progressif.

Le docteur Ali Amad œuvre également pour la mise en place d’un réseau ECT : ouvertures de nouveaux centres, formation plateforme PRESAGE, homogénéisation des procédures, des indications....Actuellement, l’ARS des Hauts de France évaluent les besoins et les centres. Il serait souhaitable de développer des centres de recours départementaux.

La place de l’EPSM Val de Lys est questionnée au niveau départemental ou pour le territoire de l’ARTOIS 62.

La stimulation transcrânienne par courant continu : tDCS

La stimulation transcrânienne par courant continu (tDCS) est une technique de stimulation cérébrale non invasive et indolore qui implique la circulation d’un courant électrique de faible intensité (1-2 mA) entre 2 électrodes placées sur le scalp d’un sujet.

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Un point sur...

Pathologies résistantes et complexesUn point sur...

Un point sur...

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Récemment, il a été montré qu’elle permettrait de moduler l’excitabilité corticale (neuroplasticité avec modification de la force synaptique en fonction de l’usage qui en est fait) et les comportements de manière transitoire et sécurisée.

La tDCS serait efficace dans le traitement des symptômes réfractaires à la pharmacologie chez les patients atteints de schizophrénie (dysconnectivité fronto-temporale) et d’épisode dépressif caractérisé (déséquilibre fonctionnel frontal inter-hémisphérique).

Quelques autres applications sont évoquées (Trouble Obsessionnel Compulsif, syndrome catatonique, craving, sevrage tabagique...).

Son innocuité semble démontrée chez l’adulte. Les effets secondaires sont de légères démangeaisons, des picotements, plus rarement des céphalées, une asthénie, des nausées et des vertiges et des risques “théoriques” cutanés sous l’électrode...Il n’y a jamais de crise d’épilepsie. C’est un dispositif léger et portatif, de faible coût.

Madame le docteur Axelle Gharib de l’unité CURE du CHRU de Lille nous a présenté un protocole d’étude en cours avec inclusion des adolescents âgés de 13-18 ans et présentant des hallucinations pharmaco-résistantes. L’objectif de son travail de recherche est de faire évoluer les connaissances de la tDCS (paramètres optimaux) et d’améliorer la prise en charge des hallucinations pharmaco résistantes de l’adolescence.

N’hésitez pas à contacter madame le docteur Axelle Gharib (06 74 78 05 65 ou axelle.gharib@hotmail.fr) ou le professeur Renaud Jardri (03 20 44 67 47 ou renaud.jardri@chru-lille.fr)

Ici encore, l’EPSM Val de Lys pourrait développer cette technique relativement abordable.

La stimulation magnétique transcrânienne répétitive : rTMS

La Repetitive Transcranial Magnetic Stimulation (rTMS) est une technique consistant à appliquer au niveau de la boîte crânienne d’un patient un champ électromagnétique, afin de moduler durablement l’activité cérébrale.

Cette méthode est encore au stade expérimental en France. Elle n’a pas reçu l’agrément des autorités sanitaires. Elle est en revanche très développée dans certains pays comme les Etats-Unis, le Canada ou Israël.

C’est un traitement «fonctionnel de la dépression» qui s’adresse directement au fonctionnement des tissus qui produisent les neurotransmetteurs et favorisent leurs sécrétions naturelles.

Nous savons grâce à la neuro-imagerie, que lors d’une dépression s’installent des zones d’hypoactivité et des zones d’hyperactivité.

La rTMS lèverait ce blocage et restaurerait une activité normale des zones touchées.

Cette méthode est principalement utilisée pour lutter contre la dépression sévère, en cas d’échec des traitements médicamenteux, ce qui concerne environ 15 % des patients.

Dr Laurent Lauwerier Président de CME

Directeur de la Publication : M. Christian BURGI

Comité de Rédaction : Mme Valérie BOCQUILLON - Mme Julie CHERMEUX

M. Dominique DUMORTIER - Dr. Laurent LAUWERIER - Mme Fanny PETIT

Conception & réalisation : M. Pierre-Jean LELIEUX

Parution : Trimestrielle - Impression : Nord Imprim

ARRIVEES :

• PERIN Geoffrey – AEQ – Travaux• DEROLLEZ Clarisse – Psychologue – Centre Pénitencier Longuenesse• LAFORCE Hélène – Psychologue – Réhabilitation Psychosociale • RYCKELYNCK Eve – Adjoint des Cadres Hospitaliers – Direction• DEFRENNES Adélaïde – Adjoint des Cadres Hospitaliers – Direction• OLIVARES Florian – AEQ – Travaux/Maintenance• QUIMBETZ Erwan – Moniteur Educateur - ITEP

DEPARTS :

• LYOEN Catherine – Infirmière - Retraite• DELABRE Romain - Aide Soignant – Mutation• TROLET Marie-José – Aide Soignante – Retraite• POULET Fabienne – Infirmière – Mutation• WESTRELIN Françoise – OPQ – Retraite• BECART Jean-Pierre – Aide Soignant – Retraite• COMPTAER Denis – Directeur – Retraite• HOUPPE Bernard – Maitre Ouvrier – Retraite• LHEUREUX Françoise – Cadre Supérieur de Santé – Retraite• LEFEBVRE Emilie – Assistante Sociale – Détachement• DEWITTE Maryline – Infirmière – Retraite• DISSAUX Martine – Adjoint Administratif – Retraite• DELELIS Christine – Infirmière – Retraite• GONTIER Benjamin – Moniteur Educateur – Démission• BOULIN Patrick – OPQ – Retraite• KACZOR Nelly – EJE – Détachement• NEDJOUM Malika – Infirmière – Radiée des cadres • CLERBOUT Geneviève – AEQ - Démission

Titre : La ballade de l’enfant-grisAuteur : Baptiste BEAULIEUEditeur : Fayard/MazarineParution : 28 septembre 2016

Après Alors Voilà et Alors vous vous ne serez plus jamais triste, j’ai retrouvé dans son troisième roman toute l’humanité et la bienveillance de Baptiste Beaulieu, un jeune médecin généraliste et écrivain de 31 ans installé dans le sud ouest de la France.

C’est l’histoire de Jo’, jeune interne en pédiatrie à la personnalité fantasque, à qui tout sourit.

C’est l’histoire de No’, un petit garçon de sept ans attachant et joueur, qui est atteint d’un mal incurable et ne comprend pas pourquoi sa maman ne vient pas plus souvent le voir à l’hôpital.

C’est l’histoire de Maria, une mère secrète, qui disparaît à l’autre bout du monde au lieu de rester au chevet de son fils.

Un matin, dans la chambre de l’enfant, survient un drame qui lie à jamais le destin de ces trois êtres.

Jo’ devra tout quitter pour partir sur les traces de Maria et percer ses mystères.

Inspiré par le choc ressenti lors de la disparition de l’un de ses jeunes patients, l’auteur livre une quête initiatique et poétique, semée de recoins obscurs qui s’illuminent. Un magnifique troisième roman, porté par des personnages profondément humains.

Vous pouvez retrouver Baptiste Beaulieu sur son blog :www.alorsvoilà.com

vous deviendrez vite Fan !

Mme Marylin Pailleux

AGEN

DA

LIVR

ES

FLAS

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