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DOSSIER

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DOSSIERTRIBUNE

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DOSSIER

LAITS

Pour 100 ml

LAITS PREMIER ÂGE A PROTÉINES

ADAPTÉES

Poudre (g) 12,7 à 14 (M : 13,3) 12,6 à 15 (M : 13,7) LiquideCalories (kcal) 66 à 73 (M : 68,5) 66 à 72 (M : 69) 68Protides (g) 1,5 à 1,8 (M : 1,65) 1,6 à 1,9 (M : 1,8) 1,2Caséine (%) 44 à 50 60 à 80 40Lipides (g) 3,2 à 3,7 (M : 3,6) 2,6 à 3,8 (M : 3,3) 3,5A. Linoléique (mg) 370 à 670 (M : 520) 350 à 740 (M : 525) 350A. α Linolénique (mg) 30 à 70 (M : 50) 30 à 100 (M : 55) 37Glucides (g) 6,7 à 7,9 (M : 7,4) 6,8 à 9,5 (M : 7,9) 7,5Lactose (%) 71 à 100 (M : 77) 47 à 76,5 (M : 73) 85Dext-Maltose (g) 1,1 à 1,9 (M : 1,7) 1,8 à 2,6 (M : 2,1) 0Autres sucres* Aucun Amidon : Gal.Pre, Gui. C et PEL** Oligosaccharides

Saccharose : LEM et PEL**Sels minéraux (mg) 250 à 400 (M : 315) 250 à 500 (M : 400) 210Sodium (mg) 16 à 20 (M : 17,5) 16 à 28 (M : 23) 16Calcium (mg) 43 à 75 (M : 54,5) 50 à 93 (M : 70) 33Ca/P 1,4 à 2 (M : 1,7) 1,2 à 1,9 (M : 1,4) 2Fer (mg) 0,01 à 0,8 (M : 0,8) 0,7 à 1 (M : 0,8) 0,05

LAITS PREMIER ÂGE A PROTÉINES

NON MODIFIÉES

LAIT DEFEMME

DOSSIERDOSSIER

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LAITS

Pour 100 mlLAITS DE SUITEDEUXIÈME ÂGE

LAITS DE SUITECROISSANCE

LAIT DE VACHE

Poudre (g) 13 à 16 (M : 14,7) Liquides (sauf MATERNA) LiquideCalories (kcal) 63 à 76 (M : 71) 63 à 71 (M : 66) 65Protides (g) 2 à 3 (M : 2,3) 2,2 à 3,2 (M : 2,6) 3,7Caséine (%) 80 80 80Lipides (g) 2,5 à 3,6 (M : 3,1) 2,4 à 3,5 (M : 2,8) 3,5A. Linoléique (mg) 400 à 690 (M : 515) 210 à 540 (M : 390) 90A. α Linolénique (mg) 39 à 90 (M : 52) 38 à 100 (M : 58) TracesGlucides (g) 6,2 à 9,1 (M : 8,1) 5,5 à 8,1 (M : 7,6) 4,5Lactose (%) 42 à 88 41 à 100 100Dext-Maltose (g) 0,7 à 4,9 (M : 2,3) 0 à 3,2 (M : 1) 0Autres sucres* Amidon : Gui. C, LEM** Amidon : Mil**

Saccharose, fructose Saccharose : Gui. PP, Nest** 0glucose : LEM**

Sels minéraux (mg) 500 à 680 (M : 550) 520 à 800 (M : 670) 800Sodium (mg) 19 à 43 (M : 33) 32 à 42 (M : 37) 48Calcium (mg) 80 à 108 (M : 88) 95 à 111 (M : 102) 125Ca/P 1,17 à 1,7 (M : 1,3) 1,2 à 1,57 (M : 1,3) 1,25Fer (mg) 0,8 à 1,4 (M : 1,2) 1 à 1,4 (M : 1,2) 0,03

DOSSIER DOSSIERDOSSIER

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Arrêté du 11/01/1994, relatif auxaliments diététiques et de régime del’enfance. Journal Officiel,15/02/1994, 2552-2559.

Acides gras essentiels et alimentationdu nourrisson. Comité de Nutrition.Société Française de Pédiatrie. Arch. Fr. Pédiatr. 1988 ; 45 : 839-44.

Le fer dans l’alimentation du nourrisson.Comité de Nutrition. Société Françaisede Pédiatrie. Arch. Fr. Pédiatr. 1980 ;37 : 337-43.

Besoin en protéines des nourrissons etdes enfants en bonne santé. Comité deNutrition. Société Française de Pédiatrie.Arch. Pédiatr. 1997 ; 4 : 373-82.

Comment on the composition of cow’smilk based follow-up form u l a s . E S P G A N ,Committee on nutrition. Acta Paediatr.Scand. 1990 ; 79 : 250-4.

Les arrêtés du 1er juillet 1976 et du 30 mars1978 déterminent les critères auxquelsdoivent répondre respectivement les laitsp roposés jusqu’à 4 mois et ceux pour lesn o u rrissons plus âgés. L’ a rrêté du 11 janvier1994, tenant compte des connaissancesacquises durant les 20 années précé-dentes, modifie les arrêtés précédents etapplique les recommandations de l’OMSet les directives de la CEE de 1991 et 1992 :• I n t e rdiction des termes de laits “huma-nisés” ou “maternisés”, pouvant laisser

c ro i re abusivement que certains laits pourn o u rrissons sont comparables au laitm a t e rn e l .• Autorisation de la supplémentation systé-matique de ces laits par de la vitamine D.• Limitation du terme “laits” aux seulsp rodu i ts comportan t des pro t é i n e se n t i è res de lait de vache: les produits àbase de soja peuvent être appelés“préparation pour nou rr issons” ou“préparation de suite”, s’ils répondentaux limites fixées à ces deux catégories.

DOSSIER

Très utilisées en Amérique du Nord avecl ’ a rgument très discutable d’un risquea l l e rgique moindre que les laits d’originebovine, elles sont peu utilisées en France.Elles répondent également au désir toutaussi discutable de certaines mères delimiter les produits d’origine animale, enp a rticulier bovine. Grâce à des exigencesr é g l e m e n t a i res spécifiques (teneursgaranties en méthionine, carnitine, fer,zinc, vitamine D, etc.), les préparationspour nourrissons et les préparations desuite aujourd’hui commerc i a l i s é e s

(MODILAC-SOJA, PROSOBEE, GALLIA-SOJA) répondent indiscutablement auxbesoins nutritionnels du nourrisson et del’enfant en bas-âge. Le risque serait dec ro i re qu’il en est de même de tous les“faux laitages“ à base de soja, commer-cialisés dans les grandes surfaces, quiexposent à des carences s’ils sont utiliséschez le jeune enfant comme substituts du laitet des laitages. En cas d’allergie au lait devache, il est recommandé de ne pas utiliserles préparations à base de soja, les allerg i e sc roisées ne semblant pas exceptionnelles.

DOSSIER

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Randomized placebo-controlled trialof orlistat for weight loss and pre v e n-tion of weight regain in obese patients.Sjöström L. et al. Lancet 1998; 352 :1 6 7 - 7 3 .Le traitement de l’obésité par l’adminis-tration d’anorexigènes d’action centraleou digestive reste bien décevant. D’oùla re c h e rche de substances visant às’opposer à l’absorption digestive desm a t i è res grasses alimentaire s .L’étude multicentrique de Sjöström et al. pilotée par les laboratoires Hoffman LaRoche, a porté sur 2 groupes de 340patients obèses (IMC entre 28 et 47 kg/(m)2) traités en double insu pendant2 ans soit par un inhibiteur de la lipasepancréatique (orlistat : 40 mg aux 3 re p a s )soit par placebo. Initialement, ils pesaienten moyenne 100 kg (IMC : 36 kg/(m)2) .

Les patients suivaient la pre m i è re annéeun régime hypocalorique calculé sur labase de leurs besoins énergétiques esti-més moins 600 kcal/j. Le modèle diététique comprenait 30% de lipides.La deuxième année, les patients suivire n tun régime dit “de maintenance”, et le traitement (orlistat ou placebo) fut réattribuépar tirage au sort. Après un an, les patients traités par régimeet orlistat avaient perdu en moyenne10,3 kg contre 6,1 kg dans le gro u p erégime plus placebo (P<0,001). A lafin de la deuxième année, sous régimede maintenance, les patients mis à l’orli-stat perd i rent 0,9 kg supplémentaire tan-dis que ceux poursuivant le placebore p r i rent 2,5 kg. Les patients qui étaientsous orlistat et y re s t è rent avaient re p r i s ,à la fin de la deuxième année, 2,2 kg

P a rents as the exclusive agents ofchange in the treatment of childhoodo b e s i t y. Golan M. et al. Am. J. ClinN u t r. 1998 ; 67 : 1130-5.En se fondant sur le fait que le compor-tement d’un enfant dépend du compor-tement de toute la famille, cette équipea voulu connaître l’effet d’une prise enc h a rge exclusive des parents par r a p p o rt à une prise en charge exclusivede l’enfant obèse.Soixante enfants âgés de 6 à 11 ans,de poids supérieur de 20 % aux re c o m-mandations de poids pour l’âge, la tailleet le sexe, ont été répartis en 2 gro u p e sde 30. Dans le groupe expérimental,les parents ont pendant un an reçu uneéducation nutritionnelle, comport e m e n-tale (activités physiques) et cognitive.Dans le groupe contrôle seul l’enfant aété pris en charge. A la fin de l’année, 29 familles du gro u p eexpérimental ont adhéré au pro t o c o l ealors que seulement 21 enfants du gro u p econtrôle ont terminé leur pro g r a m m e .Dans le groupe expérimental 79 % desenfants ont perdu plus de 10 % de leur

excès de poids et 35 % ont rejoint lestatut de non obèse, alors que dans leg roupe contrôle seulement 38 % ontp e rdu 10 % de l’excès de poids et seulement 14 % ont rejoint le statut denon obèse.Six mois plus tard on re t rouve une diff é-rence significative : dans le gro u p econtrôle les enfants maintiennent seule-ment 40 % de leur perte de poids tan-dis que dans le groupe expérimental ilsen maintiennent 85 %.On peut expliquer ces diff é rences par lefait que dans le groupe expérimental lafamille est traitée dans son ensemble,alors que dans le groupe témoin lesenfants, t rès frustrés, on t t rouvé pratiquement impossible de résister à lat e n t a t i o n .Le traitement de l’obésité de l’enfant parune prise en charge de toute la famillea donc plusieurs avantages : unem e i l l e u re adhésion au traitement, unep e rte de poids plus importante, unem e i l l e u re stabilité pondérale à long term eet une éventuelle perte de poids chez les pare n t s .

tandis que ceux qui furent mis sous placebo re p r i rent 4,6 kg (soit 2,4 kgde diff é rence entre les 2 groupes). Onpeut en déduire que le traitement parorlistat a un effet statistiquement significatif;que les patients sous orlistat (et régime)

p e rdent du poids doucement, au ry t h m ede moins de 1 kg par mois et que ladeuxième année, quand le régime esté l a rgi, les choses se dégradent un peu. Et qu’enfin, tout a un prix : il est ici, pour120 mg/j, d’environ 600 F/mois.

L’ALIMENT

Le riz, et ses huit mille variétés, est l’unedes céréales les plus consommées aumonde (bien que peu en France).Comme la plupart des céréales, le rizpossède une haute teneur en glucides,essentiellement sous forme d’amidon(74 à 78 g / 100 g de riz cru), appré-ciable en protéines (7 % en moyenne)mais faible en lipides (0.5 à 3 %). Lesa p p o rts en fibres et micro n u t r i m e n t svarient selon que le riz est complet,blanc ou étuvé. Le riz complet conserv eson enveloppe brune, et contient deuxfois plus de fibres que le riz blanc

(3 g /100 g de riz cru). Il est aussi unes o u rce de minéraux, surtout de magné-sium, et de vitamines du groupe B,mais la présence d’acide phytique encontrarie l’assimilation. Dépourvu deses enveloppes fibreuses, le riz blancest part i c u l i è rement digeste et estconseillé en période de diarrhée, maisil est plus pauvre en vitamines et miné-raux. Le riz étuvé ou pré-traité conserv eune partie de son enveloppe, eta p p o rte plus de fibres, vitamines etminéraux que le riz blanc, avec desf i b res moins irr i t a n t e s .

REVUE DE PRESSE

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Objectif Nutrition, La Lettre de l’Institut Danone.126, rue Jules Guesde 92302 Levallois-Perret. Téléphone : 01 40 8722 00 - Fax : 01 40 87 23 61.

http : //france.danone-institute.com

D i recteur de la publication : Dr Daniel Rigaud. Rédacteur en chef : Dr Jean-Laurent Le Quintrec. Rédactrice en c h e f - a d j o i n te : Agnès Martin. Comité de rédaction : Pr Jean Adrian, Pr Pierre Bourlioux, Christine Bouley, Dr Agnès Mouton,Pr Jean Navarro, Sandrine Piredda, Pr Philippe Vague.

C o n c e p t i o n - r é a l i s a t i o n : Shanghaï - 28 rue de Solférino 92100 Boulogne. D i rection art i s t i q ue : Chantal Villevaudet. C h e fd ’ é d i t i on : Je a n -Charles Fauque. Illustration de couver t u re : Orédia/Image du Sud. Mise en pages : Françoise Stara.P h o t o g r a v u r e : D LTA. I m p re s s i o n : Diamant Graphic. Dépôt légal : 1e t r i m e s t re 1999. N° ISSN : 1166357 X.

Président de l’Institut DanoneDr Daniel RIGAUD

Conseil scientifiquePrésident du Conseil : Pr Pierre BOURLIOUXVice-président du Conseil :Pr Fernand LAMISSE

Pr Jean ADRIANMaurice ARNALChristine BOULEYPr Matty CHIVAPr Thierry CONSTANSAkram FAZELPascal FERRÉClaude FISCHLERPr Charles-Yannick GUEZENNECSaadi LAHLOUDr Jean-Laurent LE QUINTRECDr Agnès MOUTONPr Jean NAVARROGérard PASCALPascale PYNSONDr Daniel RICQUIERPr Philippe VAGUEPr Bruno VELLASPr Michel VIDAILHET

Déléguée Générale Agnès MARTIN