1ères journées françaises de radiologie diagnostique et

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1 ères Journées Françaises de Radiologie diagnostique et interventionnelle A Fohlen, JM Bartoli, D Krausé Jean-Pierre Pruvo 1 , Jean-François Méder 2 1. Secrétaire général de la SFR 2. Président des JFR Les 60 èmes Journées Françaises de Radiologie L’édition 2012 de notre congrès est innovante à plus d’un titre. Les soixantièmes JFR sont les premières Journées Françaises de Radiologie diagnostique et interventionnelle. JFR diagnostique tout d’abord ; notre congrès se veut être le temps fort de la formation des radiologues et des manipulateurs. Il est difficile d’énumérer tous les enseignements offerts par les sociétés d’organe affiliées à la SFR, tant le programme est riche. Le cours approfondi, consacré cee année à l’imagerie ostéoarticulaire, précise la place des diverses techniques d’imagerie dans l’exploration des pathologies osseuses. Pour la première fois, un cours destiné aux internes-DES, dont le thème est l’imagerie mammaire, est organisé par le Collège des Enseignants de Radiologie de France pendant les JFR. Cela nous paraît en effet essentiel que formations initiale et continue ne soient pas distinctes. Le dynamisme et la qualité des orateurs font que cee expérience rencontrera un grand succès et qu’elle sera reconduite dans les prochaines années. JFR interventionnelle ensuite ; cee nouvelle dénomination est pleinement justifiée si l’on prend en compte l’ensemble des événements proposés lors de ces journées : un village interventionnel qui sera l’occasion pendant deux jours d’exposés pratiques et de démonstrations de gestes, le lancement du Guide pratique sur le site de notre société (sfr.radiologie.fr) et du projet EPIFRI, base de données épidémiologiques de la radiologie interventionnelle, près de 30 séances de radiologie interventionnelle proposées par les sociétés d’organe, des posters affichés sur la « Route de l’interventionnel ». Tout cela a été possible grâce au dynamisme des responsables de la Fédération de Radiologie Interventionnelle (FRI), que nous tenons à saluer. Soixantième édition des Journées Françaises de Radiologie mais aussi soixantième anniversaire du centre Antoine Béclère. Pourquoi avoir lié ces deux événements ? Le rôle de l’association « Centre Antoine Béclère », souhaité par ses fondateurs, est d’encourager les échanges entre médecine nucléaire, radiothérapie et radiologie ainsi que de diffuser les progrès observés en imagerie médicale. Ces objectifs sont partagés très largement par la Société Française de Radiologie. Nous sommes heureux d’annoncer un cours consacré à l’imagerie moléculaire, activité assurément d’avenir pour notre spécialité. Notre congrès est l’occasion d’exposer les innovations dans tous les domaines de l’imagerie. Il doit nous amener à réfléchir sur les progrès technologiques dont nous bénéficions ; leurs conséquences constituent d’ailleurs cee année le thème d’un rapport parlementaire et d’un avis du Comité Consultatif National d'Ethique pour les sciences de la vie et de la santé. L’éthique en imagerie est le thème de la conférence Antoine Béclère, donnée cee année par le professeur Didier Sicard que nous sommes heureux et fiers d’accueillir. Nous tenons à remercier tous ceux qui ont participé à l’organisation des JFR et nous vous souhaitons un excellent congrès. L ’imagerie médicale est une spécialité regroupant toutes les techniques (RX, US, tomodensitométrie, IRM) permettant d’imager l’ensemble des parties du corps. La diversité de cette spécialité et les avancées techno- logiques ont fait émerger des sur-spécialités comme l’imagerie ostéoarticulaire, l’imagerie de la femme, l’ima- gerie cardio-thoracique… Depuis les années 70, les radiologues ont utilisé les tech- niques d’imagerie pour guider certains gestes (ponction et drainage) qui sont devenus de plus en plus complexes (traitement percutané par radiofréquence, micro-ondes ou cryothérapie). L’imagerie du système vasculaire quant à elle est bien plus ancienne. La première opacification vasculaire a été réalisée en 1927 par Dos Santos, d’origine portugaise. C’est en 1953 qu’un radiologue suédois, Sven-Ivar Seldinger a inventé la technique, qui porte son nom, qui est utilisée au quotidien pour le cathétérisme vasculaire. La première embolisation artérielle guidée par un cathéter a été réalisée par Charles Theodore Dotter en 1972 (États-Unis) pour une hémor- ragie digestive. Des caillots autologues avaient alors servi d’agent d’embolisation. Les Français ont été des pionniers dans l’histoire de l’embolisation. Rappelons la première embolisation artérielle bronchique par Jacques Rémy en 1977 et la première embolisation utérine préopératoire par Jean-Jacques Merland en 1989 (Hôpital Lariboisière, Paris). Les radiologues sont ainsi impliqués dans des actes inter- ventionnels diagnostiques mais également thérapeutiques, de complexités variées, et dans toutes les spécialités médicales. Le radiologue soigne et sauve les patients. Concept parfois difficile à accepter par nos collègues « cliniciens », dont les radiologues interventionnels font bien partie ou, devrions- nous dire, tout radiologue fait partie. Ainsi, de même que les sur-spécialisations en imagerie diagnostique, la radio- logie interventionnelle (RI) est présente dans toutes les sur-spécialités de notre métier. C’est pour cette raison et pour ne pas séparer l’imagerie diagnostique de l’imagerie thérapeutique, que le G4 national a soutenu le maintien de la radiologie interventionnelle au sein même des diffé- rentes sociétés d’organe. La FRI, Fédération de Radiologie Interventionnelle, dont le président est le Pr Joffre, fait quant à elle le lien entre tous les radiologues de toutes les sociétés d’organe de la SFR (SIGU, SFICV, SFNR…) pour le versant interventionnel de chaque spécialité. Les dernières années ont vu une ascension en termes d’actes de RI réalisés, avec un nombre croissant d’actes de RI complexes. Les actes de RI sont répartis en 3 niveaux : Actes de niveau 1 – actes simples : réalisables par tout radiologue polyvalent (biopsie, ponction guidée, infiltra- tion articulaire périphérique) ; Actes de niveau 2 – intermédiaires : réalisables au niveau d’une structure de RI intégrée au plateau technique d’ima- gerie, équipée en conformité avec l’activité envisagée et obligatoirement adossée à un établissement MCO (angio- plastie simple, embolisations programmées, drainage, infil- tration rachidienne) ; Actes de niveau 3 – complexes : réalisables dans une struc- Suite page 2 Sommaire BOURSES J ACQUES S AUVEGRAIN REMISE DES DIPLÔMES À 12H00 Espace international, niveau 3 Aujourd'hui Cette année, 12 bourses sont attribuées par la SFR à des jeunes radiologues étrangers pour leur permettre d'assister aux Journées Françaises de Radiologie. Village Interventionnel 1 Interview : N Bendib, membre d'honneur 3 L’ISFRI fête son premier anniversaire 3 L’AFIB, LA SFR une belle histoire 4 Rôle du manipulateur 4 Imagerie de la femme 5 Les radiologues ont-ils du cœur ? 6 L’enfant et ses dents 7 Rendez-vous au Carrefour de la Recherche ! 8 Voir enfin la prothèse et son environnement 9 Cas du jour 10 Editorial 1 ÈRE JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA RADIOLOGIE 8 NOVEMBRE 2012 Thème : IMAGERIE EN ONCOLOGIE WWW.INTERNATIONALDAYOFRADIOLOGY.COM

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Page 1: 1ères Journées Françaises de Radiologie diagnostique et

1ères Journées Françaises de Radiologie diagnostique et interventionnelle

A Fohlen, JM Bartoli, D Krausé

Jean-Pierre Pruvo1, Jean-François Méder2 1. Secrétaire général de la SFR 2. Président des JFR

Les 60èmes Journées Françaises de RadiologieL’édition 2012 de notre congrès est innovante à plus d’un titre. Les soixantièmes JFR sont les premières Journées Françaises de Radiologie diagnostique et interventionnelle.JFR diagnostique tout d’abord ; notre congrès se veut être le temps fort de la formation des radiologues et des manipulateurs. Il est difficile d’énumérer tous les enseignements offerts par les sociétés d’organe affiliées à la SFR, tant le programme est riche. Le cours approfondi, consacré cette année à l’imagerie ostéoarticulaire, précise la place des diverses techniques d’imagerie dans l’exploration des pathologies osseuses. Pour la première fois, un cours destiné aux internes-DES, dont le thème est l’imagerie mammaire, est organisé par le Collège des Enseignants de Radiologie de France pendant les JFR. Cela nous paraît en effet essentiel que formations initiale et continue ne soient pas distinctes. Le dynamisme et la qualité des orateurs font que cette expérience rencontrera un grand succès et qu’elle sera reconduite dans les prochaines années.JFR interventionnelle ensuite ; cette nouvelle dénomination est pleinement justifiée si l’on prend en compte l’ensemble des événements proposés lors de ces journées : un village interventionnel qui sera l’occasion pendant deux jours d’exposés pratiques et de démonstrations de gestes, le lancement du Guide pratique sur le site de notre société (sfr.radiologie.fr) et du projet EPIFRI, base de données épidémiologiques de la radiologie interventionnelle, près de 30 séances de radiologie interventionnelle proposées par les sociétés d’organe, des posters affichés sur la « Route de l’interventionnel ». Tout cela a été possible grâce au dynamisme des responsables de la Fédération de Radiologie Interventionnelle (FRI), que nous tenons à saluer. Soixantième édition des Journées Françaises de Radiologie mais aussi soixantième anniversaire du centre Antoine Béclère. Pourquoi avoir lié ces deux événements ? Le rôle de l’association « Centre Antoine Béclère », souhaité par ses fondateurs, est d’encourager les échanges entre médecine nucléaire, radiothérapie et radiologie ainsi que de diffuser les progrès observés en imagerie médicale. Ces objectifs sont partagés très largement par la Société Française de Radiologie. Nous sommes heureux d’annoncer un cours consacré à l’imagerie moléculaire, activité assurément d’avenir pour notre spécialité.Notre congrès est l’occasion d’exposer les innovations dans tous les domaines de l’imagerie. Il doit nous amener à réfléchir sur les progrès technologiques dont nous bénéficions ; leurs conséquences constituent d’ailleurs cette année le thème d’un rapport parlementaire et d’un avis du Comité Consultatif National d'Ethique pour les sciences de la vie et de la santé. L’éthique en imagerie est le thème de la conférence Antoine Béclère, donnée cette année par le professeur Didier Sicard que nous sommes heureux et fiers d’accueillir. Nous tenons à remercier tous ceux qui ont participé à l’organisation des JFR et nous vous souhaitons un excellent congrès.

L’imagerie médicale est une spécialité regroupant toutes les techniques (RX, US, tomodensitométrie,

IRM) permettant d’imager l’ensemble des parties du corps. La diversité de cette spécialité et les avancées techno-logiques ont fait émerger des sur-spécialités comme l’imagerie ostéoarticulaire, l’imagerie de la femme, l’ima-gerie cardio-thoracique…Depuis les années 70, les radiologues ont utilisé les tech-niques d’imagerie pour guider certains gestes (ponction et drainage) qui sont devenus de plus en plus complexes (traitement percutané par radiofréquence, micro-ondes ou cryothérapie). L’imagerie du système vasculaire quant à elle est bien plus ancienne. La première opacification vasculaire a été réalisée en 1927 par Dos Santos, d’origine portugaise. C’est en 1953 qu’un radiologue suédois, Sven-Ivar Seldinger a inventé la technique, qui porte son nom, qui est utilisée au quotidien pour le cathétérisme vasculaire. La première embolisation artérielle guidée par un cathéter a été réalisée par Charles Theodore Dotter en 1972 (États-Unis) pour une hémor-ragie digestive. Des caillots autologues avaient alors servi d’agent d’embolisation. Les Français ont été des pionniers dans l’histoire de l’embolisation. Rappelons la première embolisation artérielle bronchique par Jacques Rémy en 1977 et la première embolisation utérine préopératoire par Jean-Jacques Merland en 1989 (Hôpital Lariboisière, Paris). Les radiologues sont ainsi impliqués dans des actes inter-ventionnels diagnostiques mais également thérapeutiques, de complexités variées, et dans toutes les spécialités

médicales. Le radiologue soigne et sauve les patients. Concept parfois difficile à accepter par nos collègues « cliniciens », dont les radiologues interventionnels font bien partie ou, devrions-nous dire, tout radiologue fait partie. Ainsi, de même que les sur-spécialisations en imagerie diagnostique, la radio-logie interventionnelle (RI) est présente dans toutes les sur-spécialités de notre métier. C’est pour cette raison et pour ne pas séparer l’imagerie diagnostique de l’imagerie thérapeutique, que le G4 national a soutenu le maintien de la radiologie interventionnelle au sein même des diffé-rentes sociétés d’organe. La FRI, Fédération de Radiologie Interventionnelle, dont le président est le Pr Joffre, fait quant à elle le lien entre tous les radiologues de toutes les sociétés d’organe de la SFR (SIGU, SFICV, SFNR…) pour le versant interventionnel de chaque spécialité.Les dernières années ont vu une ascension en termes d’actes de RI réalisés, avec un nombre croissant d’actes de RI complexes. Les actes de RI sont répartis en 3 niveaux :• Actes de niveau 1 – actes simples : réalisables par tout

radiologue polyvalent (biopsie, ponction guidée, infiltra-tionarticulairepériphérique);

• Actesdeniveau2–intermédiaires:réalisablesauniveaud’unestructuredeRIintégréeauplateautechniqued’ima-gerie, équipée en conformité avec l’activité envisagée etobligatoirementadosséeàunétablissementMCO(angio-plastiesimple,embolisationsprogrammées,drainage,infil-trationrachidienne);

• Actesdeniveau3–complexes:réalisablesdansunestruc-Suitepage2

SommaireBourses Jacques sauvegrainremise des diplômes à 12h00Espace international, niveau 3

Aujourd'hui

Cette année, 12 bourses sont attribuées par la SFR à des jeunes radiologues étrangers

pour leur permettre d'assister aux Journées Françaises de Radiologie.

Village Interventionnel 1

Interview : N Bendib, membre d'honneur 3

L’ISFRI fête son premier anniversaire 3

L’AFIB, LA SFR une belle histoire 4

Rôle du manipulateur 4

Imagerie de la femme 5

Les radiologues ont-ils du cœur ? 6

L’enfant et ses dents 7

Rendez-vous au Carrefour de la Recherche ! 8

Voir enfin la prothèse et son environnement 9

Cas du jour 10

Editorial

1ère Journée internationale de la radiologie

8 novembre 2012 Thème : imagerie en oncologie

www.internationaldayofradiology.com

Page 2: 1ères Journées Françaises de Radiologie diagnostique et

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Le Quotidien des JFR • Vendredi 19 octobre 2012 Le Quotidien des JFR • Vendredi 19 octobre 2012

Suitedelapage1

ture spécialisée regroupant une équipe per-mettant d’assurer la PDS et de prendre enchargelesacteslourdsnécessitantunenviron-nementspécifique :embolisationenurgence,stent-graft aortique, TIPPS, ATP carotide...(lesrèglesdecettestructuresontanaloguesàcellesretenuesdanslecadredudécretd’acti-vitédeNRI).

En 2010 en France, 540 000 malades ont été pris en charge pour un acte de RI. Les actes de sénologie interventionnelle représentent 153 012 actes de ponctions guidées et 15 220 macro-biopsies ; la radiologie intervention-nelle rachidienne : 52 324 actes, dont 48 861 infiltrations. Une explosion des accès veineux percutanés a été observée : 45350 actes en 2009 pour 9800 actes en 2007, soit une activité quasi-ment multipliée par 5 en deux ans. Les actes lourds (niveau 2 et 3) ont eux aussi augmenté. En France, 137 centres pratiquent l’embolisa-tion. En 2007, 11 046 actes été recensés pour 16 819 en 2009. Même constatation pour les actes de revascularisation, pour lesquels une augmen-tation de 35% en nombre d’actes entre 2007 et 2009 a été notée. La radiologie interventionnelle fait donc partie intégrante de notre spécialité. Ce d’autant que les améliorations technologiques ont également

changé les pratiques de RI (angio-scanner multi-barettes, IRM, fusion d’images, 3D…). L’imagerie pré-interventionnelle et le suivi post-thérapeutique doivent être connus de tout radiologue. Il est fondamental de pouvoir poser les indications d’actes de RI afin de pouvoir orienter au mieux et sans perdre de temps le patient. Il faut pour cela connaître les diffé-rents actes, savoir comment ils sont réalisés, quelles complications peuvent survenir et savoir comment évaluer leur efficacité. Le radiologue « interventionnel » (chaque radiologue étant un radiologue interventionnel potentiel), n’est pas un technicien mais bien un spécialiste d’organe, connaissant les recommandations de prise en charge globale d’un patient.Le développement des techniques de RI ne cesse de progresser et commence à diminuer certaines indications de traitements plus invasifs (chirurgie). Notre spécialité est alors le centre de convoitises et nous devons être présents afin de répondre aux demandes d’actes de RI. Pour toutes ces raisons, la SFR a décidé de renommer les JFR en « Journées Françaises de Radiologie Diagnostique et Interventionnelle » pour 2012. En accord avec le comité d’organi-sation des JFR et la direction de la SFR, il a été proposé de mettre en place cette année, au sein

des JFR, le Village Interventionnel. Cet espace aura pour but de donner un aperçu de la plupart des actes de RI. Il prendra place au niveau 1 des JFR, proche du Salon des Juniors et du carrefour de la recherche. Ce village se déroulera sur deux jours, vendredi 19 et samedi 20 octobre. Une journée sera dédiée aux actes d’interventionnel endovasculaire, le second à la radiologie inter-ventionnelle oncologique. D’un côté, une salle sera dédiée aux cours théoriques (succession de cours de 20 minutes sur la journée entière). Proche de cette salle, un espace servira de lieu de démonstration avec flow-model, simulateurs, présentation de matériel… Les laboratoires de RI auront la possibilité de présenter une majeure partie de leur matériel (stents, coils, cathéter…). Cet espace s’intègre dans le congrès autant que la RI fait partie intégrante de la vie de tout radiologue. « Nous sommes tous des méde-cins radiologues interventionnels », dixit le Pr Francis Joffre.Cet espace est ouvert et accessible à chaque participant des JFR, alors : « rendez-vous au Village Interventionnel » ■

L’ISFRI fête son premier anniversaire

L’ISFRIest«l’InstitutpourleSoutienàlaFormation et à la Recherche en Imagerie

diagnostique et interventionnelle ». Durant sapremièreannéed’existence, il a tenu toutes sespromesses!L’année2012aétéuneannéededémarragepourl’ISFRI,quiestlefondsdedotationcrééparlaSFR fin 2011. L’objectif principal et essentielde l’ISFRI est de participer au financementd’actions de formation et de recherche enradiologie diagnostique et interventionnelle. Ilsedéclinedansplusieursdomaines:• améliorer la prise en charge des patients

enoptimisantlasécuritédestechniquesetleursperformances,

• promouvoirlarechercheenimagerieparlesoutiend’étudesetdetravauxderecherche,notammentceuxdejeunesradiologues,

• promouvoirlesétudesmédico-économiqueset d’impact sur la santé en lien avec lestutellesdesanté,

• contribuer au rayonnement de l’imageriefrançaise ou francophone par le soutien

d’actionsinternationales,• soutenir la formation initiale ou continue

desprincipauxacteursdel’imagerie,• amplifier ou structurer la collaboration

entre radiologues et cliniciens autour desbonnespratiques.

Aucoursdecetteannée,l’ISFRIalancéunappelauxdonsendirectiondesmembresdelaSFRetdessociétésdudomainedelasanté.Cesappelsauxdonsluiontpermisderecueillirdesfondsquionttousétéaffectésausoutiendelarechercheen imagerie, grâce au financement de boursesde recherchepourde jeunes radiologues.Dansl’avenir,l’ISFRIpourraégalementbénéficierdumécénatdegrandesentreprises,dePMElocales,de fondations d’entreprises ou de fondationsreconnuesd’utilitépublique.L’ISFRIpermettradonc une diversification des financements, desactionsdesoutienàlarechercheetàlaformationenimagerie,notammentcellesdelaSFR.Fait important, les donateurs bénéficient d’unavantage fiscal qui limite le coût réel du don.Pourlesparticuliers,laréductiond’impôtsurle

revenuatteint66%dumontantdudondanslalimitede20%durevenuimposableetpour lesentreprises et les professionnels, la réductiond’impôtégale60%dumontantdudondanslalimitede0,5%duchiffred’affairesHT.L’ISFRI s’engage à une utilisationrigoureuse et totalement éthique dessommescollectées,enlienetencohérenceaveclesobjectifsinscritsdanssesstatuts.Dans les mois et années à venir, l’ISFRIorganiseradesactionsdepromotiondessavoir-faireetdesinnovationsauprèsdesprofessionnelset du grand public avec la participation à desmanifestations,lacréationdebasesdedonnées,d’un site Internet pour promouvoir les actionssoutenuesparl’ISFRI,etlapublicationd’outilsdecommunicationdivers.Pour 2013, l’objectif sera d’élargir le champdes mécènes et de promouvoir des actionsemblématiquesdansledomainedelarecherchedelaformation.Rendez-vousaustandSFRpourtoutedemanded’information.■

MF Bellin• Hôpital Bicêtre

Interview de Nourredine Bendib, membre d'honneur de la SFR 2012N Bendib• Président de la Société Algérienne de Radiologie (SARIM)

ISFRI

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Salon des JuniorsSalon des Juniors

CommissariatGénéralCommissariatGénéral

ESAVoyagesESAVoyages

CARREFOUR

DE LA RECHERCHE

CARREFOUR

DE LA RECHERCHE

VILLAGE INTERVENTIONNEL

HALL PASSY 19-20 OCTOBRE

VILLAGE INTERVENTIONNEL

HALL PASSY 19-20 OCTOBRE

Réception des membRes d'honneuR loRs de la séance plénièRe

Dimanche 21 octobre 12h30 - Amphithéâtre Bleu

Quels sont les liens de la SARIM avec la SFR ?

Depuis la création de l’association algéro-francaise de radiologie, les liens n’ont cessé dese resserrer entre les deux sociétés. Ces cinqdernièresannéesontétémarquéesparunecolla-borationetdeséchangesintenses.Pourpreuve,les5à6événementsorganisésannuellementparlaSARIMpourlaplupartencollaborationaveclaSFRetaveclaparticipationdeconférenciersfrançais.Des liens forts ont été tissés avec les sociétésd’organe (SIMS, SIAD, SFNR....) basés surl’amitié et la rigueur, avec l’organisation derencontresscientifiquesetd’atelierstrèsappré-ciésdesradiologuesalgériens.La SFR, partenaire privilégié de la SARIM,enraisondelienshistoriquesetdelalangue,abeaucoupœuvrédans ledomainede la forma-tion,l'attributiondebourses( J.Sauvegrain,FFI,boursederecherche…)etaussigrâceausitedeformation de la SFR, avec cours en ligne etpublicationsélectroniques.Que représentent les JFR à vos yeux ?LesJFR,quigagnentchaqueannéeenprestige,représentent le congrès francophone de hautniveau le plus attendu, en raison de la grandequalité des intervenants et d'une organisationparfaite. La participation algérienne ne cessed’augmenter, notamment durant ces quatredernières années (202 inscrits en2009,239en2010,331en2011etprèsde400inscritscetteannée).LaSARIMaprisenchargel’inscriptionàlaSFRde50jeunesradiologuesen2011,et70cetteannée.LestanddelaSARIM,auniveaudel’espaceinternational,constitueunlieuconviviald’échangespermettantlecontactaveclesconfé-renciers français et les Algériens exerçant enFrance,ainsiquelesmembresdesautressociétésamies.L’exposition technique, très intéressante,permet d’être au fait des dernières avancéestechnologiques.Pourriez-vous nous dire quelques mots sur le prochain congrès natio-nal de la SARIM ?LaSARIMvientd’organiser àAlger, conjoin-tement avec la SFR, les 12èmes journées

algéro-françaises de radiologie qui ont vu laparticipation d’éminents radiologues français.Les posters électroniques ont été introduitspour la première fois lors de cet événement.LaSARIMprépare le 17e congrèsnational deradiologiequiauralieuàGhardaïaendécembre2012 et qui verra la participation de collèguesfrançaisetalgériensexerçantenFrance.La SARIM doit organiser également le 6e

congrès panarabe de radiologie qui aura lieudu26au28avril2013etquiréuniradegrandsnomsdelaradiologiemondiale.Quelques mots sur votre spécialité, l’imagerie ostéoarticulaire ?L’activité du service d’imagerie est en rapportavec lavocationde l’hôpitalquiestunétablis-sement hospitalier spécialisé en appareillocomoteur(rhumatologie,neurologie,chirurgieorthopédique,médecinephysique,neurophysio-logie,laboratoire)etquirépondàuneimportantedemanded’activitéd’urgences.Monobjectifestdecréerunservicederéférenceavecuneéquipeperformante (formation de référents) grâce aumatériel en cours d’acquisition qui permettrad’améliorerlediagnosticetgrâceàlacollabora-tionaveclessociétésd’organe.Quelle est la place de la recherche en imagerie dans votre pays ?LarechercheenAlgérieestencouragéepardesfinancementsdeprojetsnationauxderecherche(PNR). La promotion de la recherche enimageriemédicaleestl’undesprincipauxobjec-tifsdelaSARIM.Qu’en est-il de la radiologie inter-ventionnelle ?La radiologie interventionnelle en est à sesdébuts, elle tend à se développer dans lessecteurs public et privé. Les équipements sontmis progressivement en place. Une collabora-tion existe avec nos partenaires français dansledomainede la formation : je citerai l’apportprécieux du Pr Jean-Pierre Pruvo et de sonéquipe dans la formation en neuroradiologieinterventionnelle.Quels sont d'après vous les enjeux des années à venir ?L’Algérie fête ses 50 ans d’indépendance et

la nécessité d’un bilan s’im-pose. Notre pays compte plusde mille radiologues en exer-cice. La Société Algériennede Radiologie et d’ImagerieMédicale (SARIM) a étéfondée en 1996 et un proto-coled’accordaétésignéentrelaSARIMetlaSFRen1999dansle but de raffermir et d’élargirlesrelationsentrel’AlgérieetlaFrance. La fédération maghré-bine de radiologie créée en2002 a permis de rapprocherles radiologues maghrébins.L’enjeu des années à venir estd’apporter une compétence enradiologie, d’assurer des prestations de qualitédansde courtsdélaispour l’ensembledu terri-toirenationaletdedévelopperlatélé-radiologiedans les territoires enclavés et ceux du sud dupays.Quel est votre point de vue sur l'éthique en imagerie médicale ?Le radiologue est confronté dans son activitéquotidienne à des actes médicaux qui peuventêtre invasifs, et il est contraint d’utiliser desproduitsdecontrastepouraffinerlediagnostic ;il est ainsi exposé à des risquesmédico-légauxparfois imprévisibles. Le radiologue est avanttout un médecin responsable vis-à-vis de sonpatient,responsabilitéqu’ilpartageavecleclini-cien.Uneréflexionaétéamorcéelorsdes11èmes

JAFRIMenjuin2011.Beaucoupderadiologuesalgériens utilisent dans leur pratique quoti-dienne le guide français des bonnes pratiques,mais des recommandations tenant compte desspécificitésalgérienness’imposent.Le radiologue a pour mission d’aider le clini-cien dans sa recherche diagnostique sans pourcela se substituer à celui-ci dans l’annonce dudiagnostic,saufs’ilobtientsonaccord.Larédac-tion du compte-rendu médical nécessite uneuniformisationdespratiquesprofessionnelles.Je terminerai en disant que je suis très touchéparcettedistinction,caràtraversmapersonnec’estlaSARIM,sonbureauetl’Algériequisonthonorés.■

InstItut pour le soutIen à la FormatIon et à la recherche en ImagerIe dIagnostIque et InterventIonnelle

infiltrations foraminales lomBaires et cervicales :comment maîtriser le risque ?

Demain samedi 20 octobre à 14h00, Amphithéâtre Bordeaux

Une séance de consensus interactive est proposée sur le sujet toujours discuté des infiltrations foraminales.

Venez nombreux assister et débattre de cette thématique !

Page 3: 1ères Journées Françaises de Radiologie diagnostique et

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Le Quotidien des JFR • Vendredi 19 octobre 2012 Le Quotidien des JFR • Vendredi 19 octobre 2012

I Thomassin-Naggara, M Bazot, MF Carette • Hôpital Tenon, Paris

Imagerie de la femme : quelles évolutions thérapeutiques ont modifié notre pratique radiologique des cinq dernières années ?

Laconnaissancedel’évolutiondesdifférentestechniques utilisées en thérapeutique

cliniqueestessentielleauradiologuepourresterpertinentdanslesréponsesquepeutattendreleclinicien.Enimageriedelafemme,lesévolutionsde ces cinq dernières années ont concernéprincipalement les techniques chirurgicalesmammaires et l’exploration ganglionnaire descancersmammairesetpelviens.En imagerie du sein, plusieurs alternativeschirurgicales ont vu le jour pour la prise enchargedestumeursduseindeplusde3cmoudeslésionsbifocalesdeproximité.Notamment,onavusedévelopperlestechniquesd’oncoplastiequi permettent d’élargir les indications dutraitementconservateur.Ainsi,certaineslésionsétenduesoubifocalesduseinpeuventbénéficierd’un traitement conservateur. Les techniquesd’oncoplastie permettent des exérèses larges,toutenconservantlaformeetlaprojectiondusein. Le critère décisionnel majeur est le ratiotaille tumorale/tailleduseincar ilestessentielque la chirurgie se fasse enmarges saines. Sesprincipales limites seront donc la taille, maiségalementlalocalisationdesdifférenteslésions.Aussi,l’IRMmammaireestlemeilleurexamendans cette indication et estdevenuun examenrecommandé dans le bilan pré-thérapeutiquedescancerspourlesquelscetypedetraitementest envisagé (recommandations EUSOMA).Eneffet,nonseulement, ilestessentield’avoirune bonne évaluation de la taille tumorale etde la cartographie des lésions présentes pourindiquerlatechnique,maissurtoutilnefautpasraterdelésioncarcettetechniqueengendreunremodelageimportantdelaglandequirendplus

difficileunesurveillanceultérieure.Enimageriepelvienne,lesprincipalesévolutionsont concernécesdernièresannées l’explorationganglionnaire.Lescancersdel’endomètreàbasrisque et à risque intermédiaire ne bénéficientplus d’une stadification ganglionnairesystématique. Les techniques d’imageriedoivent permettre une meilleure appréciationde l’invasion myométriale et de l’atteinteganglionnaire afin de mieux adapter la priseen charge chirurgicale (ganglion sentinelleou curage) et les thérapeutiques adjuvantes(radiothérapie externe) (Fig. 1). En effet,l’invasion myométriale est intimement liée aurisquedemétastasesganglionnairespelviennes.Aussi, là encore, l’IRM prend une placeprépondérante.Avecl’avènementdestechniquesd’imagerie fonctionnelle et notamment dediffusion, la précision diagnostique et lareproductibilité de l’interprétation de l’IRMconcernant l’invasion myométriale s’estlargementaméliorée.Laréalisationdeséquencesde diffusion perpendiculaires au corps utérinquel’onfusionneaveclesséquencesT2réaliséesdans le même plan permet d’atteindre uneprécisiondiagnostiquedeplusde90%.Concernant lescancersducol, laprocédureduganglion sentinelle est actuellement en coursde validation dans le cancer du col de l’utérusinférieurouégalà2cm.Concernantlestumeursde petite taille, on a vu également s’élargir lesindicationsdetrachélectomieélargielorsquelespatientessontjeunesavecundésirdegrossesse.Cette technique permet de faire une exérèsechirurgicale cervicale sans exérèse du corpsutérin. Il est nécessaire que la tumeur soit de

petitetaille,maiségalementquel’isthmeutérinsoit respecté. L’IRM pelvienne est égalementtrèsperformantedanscetteindication,avecuneprécisiondiagnostiquesupérieureà90%.Enfin, on voit s’élargir les indications dechimiothérapie néoadjuvante, première pour letraitementdescancersduseinaustadeavancé.Les nouvelles techniques d’IRM fonctionnellesont un outil en plein développement pourl’évaluationprécocedelaréponseautraitement.L’analysemultimodalité combinant les critèresmorphologiques aux critères fonctionnels deperfusion avec analyse quantitative, diffusionet spectroscopie permet d’obtenir des résultatsprometteurs basés sur la modification del’hétérogénéité des coefficients d’ADC de latumeur.■

Fig.1 - Cancer de l’endomètre stade IA (invasion du myomètre de moins de 50%). L’appréciation de l’invasion myométriale est facilitée par la réalisation de coupes perpendiculaires en diffusion au corps utérin qui seront fusionnées aux séquences en pondération T2. Le caractère très régulier de l’interface endomètre/myomètre, mieux appréciable sur les séquences de diffusion que les séquences en pondération T2, permet de suspecter une tumeur polypoïde distendant la cavité sans l’envahir.

Rôle du manipulateur par rapport à la radioprotection en imagerie interventionnelle

L’activité de radiologie interventionnellea pris aujourd’hui une place essentielle

au sein des services d’imagerie. Les patientssont adressés aux médecins radiologues pourleur proposer, par différentes techniques, uneréponse thérapeutique, un traitement à leurpathologie.Pourlaréalisationdecesactesdansles salles de vasculaire interventionnel, au seind’uneéquipepluridisciplinaire, lemanipulateurestunparamédicaltrèsimpliqué.Son rôle de soignant va lui permettre deprendre en charge le patient dès son arrivéedansleservice.Ilvaparticiperàsoninstallationafin que l’examen puisse se dérouler dans lesmeilleuresconditionsdeconfortetdesécurité.Sa contribution active au déroulement desexamens par une connaissance précise desprocédures, des dispositifsmédicaux utilisés etde leur rangement, font du manipulateur unaide-opératoire indispensable. Il va pouvoirrassurer les patients, être à leur écoute, leurdemander de coopérer au cours de l’examen.Il est capable d’anticiper les demandes desmédecinsradiologues.Sescompétencestechniquesvontluipermettred’optimiser la qualité des examens, des

images rendues dans le respect des règles deradioprotection. Dans ces conditions, il estun collaborateur précieux pour les médecinsradiologues, au service des patients. Grâce àsa connaissance des pathologies, à sa maîtrisedes techniques radiologiques, à son souci derechercher la meilleure incidence possible, lesexamensserontréalisésavecrapidité,qualitéetefficacité.Lemanipulateurestl’acteurdelaradioprotection:sa formation initiale lui permet d’acquérir lesavoir,lescompétencesnécessairespourobtenirune qualité d’examen parfaite.L’utilisation desappareilsaumaximumdeleurspossibilités,aveclesoucipermanentderéduireladoseaupatienttout en permettant aux médecins radiologuesd’avoiruneimagedegrandequalité,estundesaxes prioritaires de leur savoir-faire. Pour cela,lesmanipulateursvontutiliserlesdiaphragmes,optimiser les réglages des divers paramètresde l’appareil grâce à une connaissance desdifférents composants techniques. Ainsi, laréalisation des examens va se faire avec uneparfaite maîtrise de la dose patient, ce qui vadanslesensdesdirectivesdel’ASN(AgencedeSûretéNucléaire).

Maisau-delàdupatient,c’estauprèsdesautresprofessionnels qu’il a aussi un rôle importantà faire valoir. Il peut conseiller le médecinradiologue pour une nouvelle technique,permettantainsisaréalisationentoutesécurité.Ilpeut informerouformer lesautresmembresdel’équipeafinquelesrèglesderadioprotectionsoient respectées : port du tablier plombé, ducache-thyroïde,respectdesdistances.N’oublions pas que le manipulateur est leseul paramédical à ce jour habilité à utiliserles rayons X mais aussi à maîtriser les règlesde radioprotection. Ses connaissances, sonimplication, sa collaboration active auprèsdes médecins radiologues font de lui unprofessionnel reconnu, au rôle indiscutable.Sa polyvalence, son rôle soignant, sa maîtrisetechnique lui permettent de travailler ausein d’une équipe pluridisciplinaire et d’êtreun professionnel incontournable auprès despatients, un collaborateur privilégié pour lesmédecinsradiologues.C’est grâce à du personnel spécialisé, diplômé,aux compétences avérées et appréciées, que laqualitéetlasécuritédessoinsserontassurées.■

C Sans • Secrétaire général de l'AFPPE

L’AFIB, LA SFR une belle histoire

G Gaschard- Wahart • Présidente de l’AFIB

La précédente présidente de l’AssociationFrançaise des Ingénieurs Biomédicaux

(AFIB), Martine Decouvelaere, avait unedéfinition très juste du métier d’ingénieurbiomédical. Exerçant majoritairement enhôpitalpublic,l’ingénieurbiomédicalestchargédelagestiondetousleséquipementsmédicauxd’unétablissementdesanté.Il assure le conseil technique de l’hôpital,prévoitlesinvestissementsaveclesresponsablesmédicaux,proposeàladirectionleplanannueld’équipementetprocèdeauxachatsdematériel,gère et organise ensuite la maintenance deséquipements,C’est une fonction transverse entre lesutilisateurs,tantlesmédecinsquelesprofessionsparamédicales,ladirectiondel’établissementetlesfournisseurs.Pourêtreenmesuredeconseilleretdecontrôlerlaqualitédumatérielhospitalier,ildoitposséderdes connaissances pointues en matière de

technologies des équipements biomédicaux.Un travail constant de veille technologiqueet médicale est d’autant plus nécessaire pourgarantir une expertise et un conseil éclairé auseindel’hôpital.Fondéeen1982,l’AFIBregroupe350adhérentssurles500ingénieursbiomédicauxexerçantenFrance. Ses activités sont donc très largementorientéesautourdelaformationetdelaréflexionsur le métier telles que des missions de veilletechnologique au travers de la participationvolontaire d’ingénieurs à des congrès despécialité, ce qui donne lieu à la rédaction depublications.L’imagerie est un sujet majeur du plateautechnique de l’hôpital et connait depuis denombreuses années une évolution techniqueet médicale permanente. Le travail entreprofessionnels de la santé et notamment enimagerie entre radiologues et ingénieurs estindispensableafindepouvoirgarantirl’accèsau

patientsàl’équipementlemieuxadapté.Lacollaborationentre«imageur»etingénieurbiomédicalestdepuislongtempsancréedanslaculturedenosassociations.Ainsi, il y près de 20 an un accord-cadre futmis en place avec la SFR et son secrétairegénéralGuyFrijaetl’éditeurMasson,pourunepublicationannuellepost-RSNA.Cepartenariatfutlepremierquel’AFIBadéveloppéavecunesociétésavantemédicale.ForceestdeconstaterquelacollaborationentrelaSFRet l’AFIBn’a faitqueserenforceraveclesannéesparlebiaisdegroupesdetravailsurles évolutions technologiques, réglementaires,le management des équipements aux niveauxnational,etc.Nous espéronsdoncque la collaboration entrenos 2 associations continuera à être riche etfructueuse.■

Ateliers ouverts Aux mAnipulAteurs

Des places sont réservées aux manipulateurs sur 38 heures d’ateliers. Consultez l’affichage spécifique ou

Inscription aux ateliers, niveau 3.

la brochure « Manipulateurs ».

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Jean-Louis DIETEMANNneuro-imagerie diagnostiqueEditeur Elsevier Masson

Des fiches d’évaluation vous sont remises par les hôtesses à l’entrée des salles de conférences, de cours et d’ateliers.Une fiche d’évaluation électronique est également proposée en fin de consultation des posters à l’exposition scientifique. N’hésitez pas à les remplir : c’est une partie intégrante de la formation médicale continue et c’est aussi le seul moyen d’améliorer la qualité du congrès.

Fiches d’évAluAtion

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Séance scientifiqueOptimisation des techniques et innovations pour les manipulateurs10 h 30 Salle Maillot

Séance thématiqueLes manipulateurs et l’évolution technologique14 h 00 Salle Maillot

Aujourd'huiSéance thématiqueStratégie diagnos-tique en imagerie de la femme : Quel impact ont les nou-velles techniques chirurgicales sur la prise en charge en radiologie ?16h00 - 17h30 Salle 352

Page 4: 1ères Journées Françaises de Radiologie diagnostique et

Le Quotidien des JFR • Vendredi 19 octobre 2012

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Le Quotidien des JFR • Vendredi 19 octobre 2012

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Séance thématiqueL'enfant et ses dents : du quotidien à la raretéAujourd'hui16h00 - Salle 243

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L’odontologiepédiatriqueengénéral,etplusparticulièrementl’orthopédiedento-faciale,

sont l’objet de progrès constants contribuant àune amélioration de l’état dentaire des enfantset à la pérennité de la future denture adulte.Les soins d’orthodontie ne peuvent se fairesans un suivi radiologique associant clichéspanoramiques, téléradiographies à une ouplusieursincidences,sanscompterleséventuelsclichés endo-buccaux. À ces explorations « debase » s’ajoute désormais, avec une fréquencecroissante,l’imagerieencoupes,parscannerouplus souvent désormais par faisceau conique,encore appelée « cone beam » ou CBCT, enraison d’une dosimétrie plus faible pour uneimagerieplusperformante.Malgré le souci des constructeurs de produiredes appareils toujours moins irradiants,l’augmentation en nombre des examensradiologiquess’accompagned’uneaugmentationconcomitante de l’irradiation de la populationenfantine.Or deux études récentes tendent à montrerl’existence d’une corrélation entre la fréquencedesméningiomesde l’adulteet lesantécédentsde bilans radiologiques à visée orthodontiquependantl’enfance[1,2].Cesrésultatssoulignents’ilenétaitbesoinl’extrêmeprudenceaveclaquelledoivent être posées les indications d’imageriedentaire chez l’enfant : dans les indications(principe de justification), mais aussi dans lechoixdel’examen,enallantdirectementàceluiqui fournira les renseignements nécessaires autraitement,moyennantl’irradiationlaplusfaiblepossible (principesd’optimisationetALARA).Ce processus décisionnel implique une bonnecollaboration entre praticien prescripteur etradiologue,ainsiqu’unniveaudeconnaissancessuffisantdelapartduradiologue,àquirevientendernier recours le choixde l’examen lepluspertinent.C’estdanscecontextequeleCIREOL(Collèged’imagerie de la tête et du cou) et la SFIPP(Société française d’imagerie pédiatrique etprénatale)ontsouhaitéorganiserconjointementdans le cadre des JFR une séance consacrée àl’imageriedesdentsdel’enfant.Cette imagerie est mal connue et souventnégligée des radiologues. La pathologieinfectieuse, largementdominante chez l’adulte,y est rare. En revanche, ce sont bien entendulesproblèmesposéspar lacroissancedesdentsquidominent:adaptationdelatailledesdentsà celle des maxillaires, anomalies de nombre,de forme, de position et anomalies d’éruption,inclusions, retenues, dont il faut chercher lacause.Cespathologiespeuventêtre liéesàunestructure odontogène surnuméraire, mais aussià un traumatisme dentaire ancien, connu ounon,commec’estsouventlecassurlesincisivesmaxillaires.Cetteproblématique fera l’objetdupremierexposéréaliséparunpédodontiste.C’estlorsquelacliniqueetl’imagerie2Ds’avèrent

insuffisantes ou inutiles que l’imagerie encoupesestrequise.L’imagerieconebeam,moinsirradiante que le scanner, permet l’utilisationdepetitschampsetdeprotocolesd’acquisitionrapideréduisantencorelesdoses.Maisl’examenencoupesreste,quellesquesoientlesconditionsd’acquisition,plusirradiantqu’unsimpleclichépanoramique. Pour cette raison, on considèreactuellement que l’examen cone beam ne peutse substituer de façon systématique au clichépanoramique. L’interprétation d’un examen encoupes est souventmoins facilequ’iln’yparaîtcarladistinctionsurunecoupedecequirevientaux dents déciduales, aux dents définitives, etaux éventuelles dents surnuméraires nécessiteexpérience et patience. Enfin, la qualité desimages permet d’accéder à des informationstropsouventnégligées.Ainsi,lebiland’unedentinclusenedoitpasselimiteràladescriptiondesa position vestibulo-linguale ou palatine. Ilest indispensable de rechercher d’éventuellesrésorptionsradiculairessurlesdentsadjacentes,enprécisant si la chambrepulpaireou lecanalsontatteints,etd’évaluerl’espacedesmodontalàlarecherched’uneankylose(fig.1).L’analyse céphalométrique est encore réaliséedans la plupart des cas par imagerie 2D deprojectionà4m.C’estleclassique«télé-crâne ».L’utilisation de l’imagerie volumique présented’indéniables avantages et pourrait constituerunesolutiond’avenircomptetenudesmoindresdoses délivrées en cone beam, sans oubliertoutefois la nécessité d’une acquisition grandchamp.La pathologie malformative de la face estdominéepar les fentes labio-palatinesqui fontl’objet de la seconde partie de cette séance.Leur traitement chirurgical doit être précédéparuneétude3Doù,làencore,l’imagerieconebeammoins irradiante tend à se substituer auscannerchezdesenfantsquiserontsoumisàdesexplorations souvent multiples. Le radiologuedoit fournir au chirurgien un examen à la fois

complet et leplus économepossible en rayonsX.Latailleduchampetlesconstantesdoiventêtre optimisés. Le Dr Robert Cavézian et lePr FrédéricSimonexposerontlespointsdevuedu radiologue et du chirurgien à propos desparticularitésdecetteaffection,dontlesformescliniques, les aspects pré- et postopératoiresdoiventêtreconnus.Pour conclure, l’imagerie dentaire des enfantscommedesadultesestpratiquéedanslaplupartdes cabinets radiologiques. C’est un domainede l’imagerie qui nécessite, comme les autres,compétence et expérience. L’engouement pourl’imagerie conebeam,désormais remboursable,va s’accompagner d’une croissance deséquipements.Toutexamenconebeamnepourraêtreréalisé,commel’exigelaloi,qu’accompagnéd’un compte-rendu justifié détaillé et donnéau patient en même temps qu’un documentd’imagerie interprétable. Notons en passantquecetteobligationestégalementvalable,maissouventoubliée,pour les clichéspanoramiquesdentaires.Malgré cela, l’enseignement de l’imageriedentaire est jusqu’àprésentquasi inexistant enFrance,danslesfacultésetaucoursducursusdeformationradiologique.Aussi l’obligation de formation qui aaccompagné la publication d’une codificationCCAM de l’imagerie cone beam vient fortopportunémentcomblerunvide.Encorefaut-ilquecetenseignementsoitsuffisant,dequalité,etqu’ilnesoitqu’uneétapeavantl’intégrationdel’imageriedentairedanslecursusdeformationpourtouslesjeunesradiologues.Références1. Claus EB, Calvocoressi L, Bondy ML, Schildkraut JM, Wiemels JL, Wrensch M. Dental X-rays and risk of meningioma Cancer. Article first published online: 10 APR 2012 DOI: 10.1002/cncr.26625

2. Longstreth Jr WT, Phillips LE, Drangsholt M, Koepsell TD, Custer BS, Gehrels JS et al. Dental X-rays and the risk of intracranial meningioma. A population-based case–control study. Cancer. 2004; 100: 1026–1034.■

Alors que les progrès technologiquesse poursuivent dans le domaine de

l’imagerie cardiaque en 2012, les indicationsse précisent en clinique, notamment grâce auxrecommandations des sociétés savantes et desresponsables des systèmes de santé (HauteAutorité de la Santé). Ces développementsintéressent autant le scanner que l’IRM,qui prennent une place croissante dans lesalgorithmesdécisionnelsdepriseenchargedespatientsenpratiquequotidienne.Lescannercardiaquedevientainsiplusrobuste(algorithmes d’amélioration de la résolutiontemporelle) mais aussi plus performant entermes de qualité d’image, et moins irradiant(nouveaux détecteurs avec meilleur rapportsignal sur bruit). Parallèlement aux progrèstechniquesassurantuneplusgrandediffusionduscannercardiaque,denouvellesinnovationssontà l’étude pour élargir les champs d’explorationà l’étude de la plaque coronaire ou surtout dumyocarde : imagerie de perfusion sous stress,imageriespectrale(Fig.1).En attendant la validation et l’applicationcliniquesdecesdéveloppementstechnologiques,lecoroscannerapparaîtdèsaujourd’huicommeun élément fiable permettant d’éliminer unemaladie coronaire chez les patients à risquefaible ou intermédiaire, que ce soit dans lecadre de l’urgence ou de douleurs thoraciquesatypiques endehors de l’urgence.Enparallèle,de nouvelles indications émergent pourle radiologue, comme l’étude des valvesou l’anatomie des veines pulmonaires enrythmologie.Cesindicationsnouvellesimposentà la communauté radiologique une formation

minimale en scanner cardiaque, et ce d’autantque les scanners thoraciques sont devenus desscannerscardiothoraciquessur lesmachinesdenouvellegénérationdufaitdel’accélérationdesvitessesd’acquisition.L’IRM confirme quant à elle son intérêtmajeur dans l’étude du myocarde, qu’ils’agisse des cardiopathies ischémiques ou desmyocardiopathies. L’imagerie de rehaussementtardif confirme au quotidien son apportconsidérabledanslarecherchedenécroseetdefibrose,commeparexempleenpratiquelebilandes syndromes coronaires aigus à coronairessaines (myocardite, infarctus reperfusé, Tako-Tsubo),lebilanetlasurveillancedenombreusescardiomyopathies (hypertrophiques, dilatées,restrictives ou secondaires à des maladiessystémiques) ou le bilan de viabilité avantdécision de reperfusion. De nouvellesséquences ont été mises au point pour affinerla quantification des phénomènes tissulaireset en particulier de la fibrose myocardique(T1 mapping). Cette nouvelle technique dumapping T1 ouvre la voie au dépistage de lafibrose myocardique infraclinique dans despathologies aussi fréquentes que le diabète oul’hypertension artérielle. Son utilisation enremplacement des séquences pondérées T2 aété récemment suggérée pour diagnostiquerl’œdème myocardique. Quoi qu’il en soit, cesdéveloppements,demêmequeceuxréalisésdansl’analyse fine des mouvements myocardiques(strain), illustrent le potentiel de l’IRM dansl’imageriecardiaquededemain.Enattendantetcommepourlescannercardiaque,lesradiologuesdoivent se former et s’impliquer pour réaliser

des IRM cardiaques « standard » (étude de lafonction cardiaque, bilan de viabilité, bilan detumeur,bilandecardiomyopathies simples), ced’autantque ces examens sontdeplus enplusrapides sur lesmachines récentes (30minutes)et devraient être valorisées prochainementen termes de cotation par rapport aux autresindicationsd’IRMmoinscomplexes.Cen’estqu’auprixd’uneformationindispensableet d’une implication forte que l’imageriecardiaqueencouperesteraradiologique.■

C Hodez1, M Elmaleh-Berges2, N Martin-Duverneuil3 • 1. Cabinet de Radiologie 2. Service d’Imagerie Pédiatrique, Hôpital Robert Debré, Paris 3. Service de Neuroradiologie Hôpital Pitié-Salpêtrière, ParisO Vignaux • Hôpital Cochin, Paris

L’enfant et ses dentsLes radiologues ont-ils du cœur ?Quoi de neuf en imagerie cardiaque en 2012

Fig. 1 - Coroscanner avec imagerie spectrale montrant la cor-rélation entre l’infiltration coronaire calcifiée et le défect myo-cardique de distribution iodée (avec l'aimable autorisation de GE HealthCare).

Fig.1 - Traction infructueuse sur 13 incluse. Position de la dent incluse avec constatation d’une rhizalyse de 11 (a). En haute résolution (voxels de 80µ), disparition du ligament sur le bord supérieur et mésial de la racine de 13 (b) : ankylose débutante sur 13 expliquant l’échec de la traction. Fig. 1

Fig. 1a Fig. 1bPour

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AtelierAtelier d'imagerie cardiovasculaire10h30 - 11h30 Salle 342

Séance thématiqueQuoi de neuf en imagerie cardiaque en 2012 ?Aujourd’hui 16h - Salle 342

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Symposium EOSSamedi 20 octobre

12h30

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Place du système EOS au sein d’unplateau de radiologie privé : retour sur2 ans d’expérience en Rhône-Alpes.

Dr Fantino, Radiologie du Parc, Lyon

Analyse corps entier :le point de vuedu chirurgien.

Pr Le Huec, CHU Bordeaux

EOS :de la basse doseà la micro-dose.

M. Delplanque, EOS imaging

…une visionradicalementnouvelle enimagerieorthopédique

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De l’émission à la réception, le signal se transforme parfois…

Radiologues, manipulateurs, patients, nous nous sommes tous retrouvés un jour dans des situations cocasses, agaçantes ou stupéfiantes.

Rendez-vous à l’espace Paroles et Patients (niveau 3) où vous trouverez des histoires vécues représentées sous forme humoristique. Vos commentaires y seront bienvenus.

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9 PARCOURS THÉMATIQUES

Brochuresdisponibles au

niveau 3

pour vous aider dans le choix des cours, séances, ateliers et posters proposés.

1 - RADIOLOGIE INTERVENTIONNELLE

2 - TECHNOLOGIES, RECHERCHE ET

INNOVATIONS

3 - ORGANISATION DES SOINS ET GESTION DES RISQUES

4 - THORAX, COEUR ET VAISSEAUX

5 - OS, ARTICULATIONS ET PARTIES MOLLES

6 - SYSTÈME NERVEUX, TÊTE ET COU

7 - ABDOMEN ET PELVIS

8 - IMAGERIE DU SEIN ET PELVIS FÉMININ

9 - MANIPULATEURS

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2 - TECHNOLOGIES, RECHERCHE ET

INNOVATIONS

3 - ORGANISATION DES SOINS ET GESTION DES RISQUES

4 - THORAX, COEUR ET VAISSEAUX

5 - OS, ARTICULATIONS ET PARTIES MOLLES

6 - SYSTÈME NERVEUX, TÊTE ET COU

7 - ABDOMEN ET PELVIS

8 - IMAGERIE DU SEIN ET PELVIS FÉMININ

9 - MANIPULATEURS

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Le Quotidien des JFR • Vendredi 19 octobre 2012 Le Quotidien des JFR • Vendredi 19 octobre 2012

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Le Quotidien des JFR • Vendredi 19 octobre 2012

Voir enfin la prothèse et son environnement : les nouveaux outils de réduction des artefacts métalliques au scanner

A Blum, P Teixeira • Service d’Imagerie Guilloz, CHU Nancy

La réduction des artefacts métalliquesau scanner représente probablement la

principale innovation technique en imagerieostéoarticulaire en 2012. Bien évidemment,elle concerne aussi les autres domaines del’imagerie. Les implants prothétiques et lesmatériels métalliques génèrent d’importantsartefacts altérant l’analyse des structures devoisinage.Ainsi, les partiesmolles de la cuissemais également le pelvis sont partiellementobscurcisencasdeprothèsedehanche.Deplus,les paramètres d’exposition (kVp etmAs) sontengénéralaugmentéspourtenterderéduirecesartefacts,générantuneélévationimportantedel’irradiationdepatientsparfoisencorejeunes.Malgré cesobstacles, le scanner estdevenuunoutil incontournable pour analyser le matérielorthopédique et ses complications (1, 2). Ilest de plus en plus souvent réalisé en cas deprothèse douloureuse ou avant une chirurgiede reprise d’une prothèse pour rechercher unegranulomatose, les pseudotumeurs des tissusmous périprothétiques (en général liées à unconflitmétal/métal), évaluer le stock osseux etapprécierl’importancedesaltérationsosseuses.Les principes d’optimisation des paramètresd’acquisition et de reconstruction pour réduireles artefacts au scanner ont été bien décrits. Ilfaut minimiser l’épaisseur du matériel traverséparlesrayonsXenpositionnantjudicieusementles patients, utiliser des rayons X de hauteénergie, augmenter le flux photonique (mAs),jouer sur les filtres de reconstruction, acquérirdes coupes fines et analyser l’examen avec desMPRplusépaisses(3).Touscesélémentssontessentielsmais leurs effets restent limités avecles algorithmesde reconstructionclassique, i.e.larétroprojectionfiltrée(RPF).Lesmachinesactuellesoffrenttroisnouveautésayant un impact significatif sur la qualitéde l’image: la reconstruction d’imagesmonochromatiques à partir d’acquisitionsen double-énergie, les algorithmes dereconstructionitérativeetenfinlesalgorithmesdits de « réduction des artefactsmétalliques  ».Leurs principes ne sont pas nouveaux maisleurs applications deviennent possibles enroutine grâce à l’amélioration des systèmesd’émission de rayons X et de détection, laplus grande vitesse d’acquisition et surtout lesperformances accrues de l’informatique. Cesdifférents principes peuvent être combinésmais ce sont les nouveaux algorithmes dereconstructionquiont l’effet leplussignificatif(4, 5). Les algorithmes de reconstructionitérative réduisent principalement le bruit del’imageetdiminuentdansunecertainemesureles artefacts métalliques. Ils autorisent uneréductionmajeure de l’irradiation.Certains deces algorithmes sont aussi rapides que laRPFet l’ont complètement remplacée (Fig. 1 et 2).D’autresnécessitentuntraitementdifférésuruncalculateurspécifique.Les algorithmes de réduction des artefactsmétalliques visent principalement à compléterle sinogramme altéré par les projectionsmanquantes. Ils peuvent également faire appelà la reconstruction itérative. Ce sont les plusefficaces pour réduire les artefacts métalliquesmaisilspeuvententraînerunepertedevisibilitéde certains détails en bordure du matérielmétallique (6, 7) (Fig. 3 et 4). Ils sont moinsdestinésà l’analysedumatérielmétalliquequ’àcelledesonenvironnement.En ce qui concerne la reconstructiond’imagesmonochromatiques,lesdonnéesdelalittératuresont relativement contradictoires. Si cetteméthode procure effectivement une réductiondesartefactsmétalliques, leniveauénergétiqueoptimaldépendduconstructeur,del’appareil,de

Fig. 1a Fig. 1b

Fig. 1c

Fig. 2

Fig. 1 - Comparaison de la qualité de l’image en rétroprojection filtrée (RPF) et avec la reconstruction itérative chez un patient porteur d’une prothèse de hanche descellée. (a) MPR coronale à partir d’une acquisition scanographique réalisée avec 135kVp et 350 mAs et reconstruite en RPF. (b, c) MPR coronales à partir d’un arthroscanner réalisé avec 135kVp et 50 mAs et reconstruit en RPF (b) et en reconstruction itérative (AIDR 3D) (c). Noter la réduction des artefacts dans l’image c par rapport à l’image a malgré une réduction de dose d’un facteur 7.

Fig. 2 - MPR coronale d’une prothèse totale de hanche chez un homme de 95 kg avec un IMC à 29,3. L’acquisition a été réalisée à 135 kVp et 15 mAs et reconstruite avec la reconstruction itérative (AIDR 3D). Le DLP = 326 mGy.cm.

Fig. 3a Fig. 3b

Fig. 3c Fig. 3d

Fig. 3 - Reconstruction scanographique avec la RPF et l’algorithme de réduction des artefacts métalliques d’une prothèse de hanche. (a, b) : reconstructions en RPF avec un fenêtrage osseux et un fenêtrage adapté aux tissus mous ; (c, d) reconstructions avec l’algorithme de réduction des artefacts métalliques avec les mêmes fenêtrages. Noter l’amélioration significative de l’analyse des tissus mous.

Fig. 4a Fig. 4b

Fig. 4 - Comparaison de MPR coronales à partir d’images reconstruites avec la RPF (a) et l’algorithme de réduction des artefacts métalliques (b). Noter en b la disparition des artefacts.

larégionanatomiqueetdumatérielmétalliquelui-même.Ainsileniveauénergétiqueinterpoléoptimalvarieentre105et150kVp(8-12).Comme souvent, les approches des quatreconstructeurs diffèrent et ces nouveauxoutils progressent encore. Dans tous les cas,ils vont générer une croissance de l’activitéscanographique ostéoarticulaire, qui dans cedomainenepeutpasêtreconcurrencéeàcourttermepar l’IRM.Cettedernière,égalementenprogrèsetrecommandéeparcertainsauteurspourl’analyse des pseudotumeurs périprothétiques(13-15), ne permet ni l’analyse du matérielprothétique ni celle de l’os de voisinage. Aufinal, ces progrès techniques modifient nosindications et justifient un approfondissementdes connaissances des radiologues dans ledomainedesprothèsesetdeleurscomplications.

Références1. Fayad LM, Patra A, Fishman EK. Value of 3D CT in defining skeletal complications of orthopedic hardware in the posto-perative patient. AJR Am J Roentgenol. 2009;193(4):1155-63.

2. Fantino O, Tayot O, Sans N, Cyteval C. [Imaging of total hip arthroplasty: normal and pathological imaging features, role of ultrasound, CT and MRI]. Journal de radiologie. 2011;92(6):594-620.

3. Kataoka ML, Hochman MG, Rodriguez EK, Lin PJ, Kubo S, Raptopolous VD. A review of factors that affect artifact from metallic hardware on multi-row detector computed tomogra-phy. Curr Probl Diagn Radiol. 2010;39(4):125-36.

4. Brook OR, Gourtsoyianni S, Brook A, Mahadevan A, Wilcox C, Raptopoulos V. Spectral CT with metal artifacts reduction software for improvement of tumor visibility in the vicinity of gold fiducial markers. Radiology. 2012;263(3):696-705.

5. Lee YH, Park KK, Song HT, Kim S, Suh JS. Metal artefact reduction in gemstone spectral imaging dual-energy CT with and without metal artefact reduction software. European

radiology. 2012;22(6):1331-40.

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7. Verburg JM, Seco J. CT metal artifact reduction method cor-recting for beam hardening and missing projections. Physics in medicine and biology. 2012;57(9):2803-18.

8. Bamberg F, Dierks A, Nikolaou K, Reiser MF, Becker CR, Johnson TR. Metal artifact reduction by dual energy compu-ted tomography using monoenergetic extrapolation. Euro-pean radiology. 2011;21(7):1424-9.

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10. Guggenberger R, Winklhofer S, Osterhoff G, et al. Metallic artefact reduction with monoenergetic dual-energy CT: sys-tematic ex vivo evaluation of posterior spinal fusion implants from various vendors and different spine levels. European radiology. 2012. [Epub ahead of print]

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12. Meinel FG, Bischoff B, Zhang Q, Bamberg F, Reiser MF, Johnson TR. Metal artifact reduction by dual-energy compu-ted tomography using energetic extrapolation: a systematically optimized protocol. Investigative radiology. 2012;47(7):406-14.

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Rendez-vous au Carrefour de la Recherche !N Pyatigorskaya1, M Edjlali-Goujon2, CA Cuenod3 • 1. Présidente de l'UNIR. 2. Imagerie morphologique et fonctionnelle, Centre Hospitalier Sainte-Anne, Paris. 3. Responsable du Carrefour de la Recherche

Cetteannée encore, laSociétéFrançaisedeRadiologie, sous l’impulsion du groupe

rechercheCERF-SFR,metenavantlarechercheenreconduisant,le«CarrefourdelaRecherche»situéaupremierétageduPalaisdesCongrès.Un carrefour justement, le mot n’est pasinnocent:unlieuaucroisemententrelaRoutedelaRecherche,leSalondesJuniorsetlestanddu Collège des Enseignants de Radiologiede France. Conçu comme un lieu convivial,aménagéavecdesfauteuils,destablesbassesetunezoneWifi,libreàvousdel’utilisercomme

point de rencontre etde discussion de projetsfuturs, d’idées nouvellesou tout simplement devenirhumerl’airdutempsen rêvant à l’avenir de laradiologie. Bien loin ducloisonnement à un petitnombre, la recherches’ouvre à la curiosité dechacun.

Vendredi 19 octobre 13h-16h : Audition des prix jeune chercheur au«CarrefourdelaRecherche».Venezécouteretsoutenirlesjeunesquisesontdéfiépendantleurmasterouthèsedesciences.

17h-18h : Jeunes iRadiologues dans le monde numériqueQui n’a pas entendu parler d’Osirix ?! Cetoutil est incontournable pour toutmédecinouradiologuetravaillantsurunMac.Cetteannéenous avons le plaisir et la chance de pouvoiraccueillir les auteurs de ce logiciel. Ils nousprésenteront les bases mais aussi des trucs etastucesfortutilespourunebonnepriseenmaindecelogiciel!Àvostablettesetsmartphones!Au-delàde l’aspect«gadget», lacommunautéscientifique est très attirée par les perspectivesoffertes par cesnouveauxoutils.Denombreuxarticles ont illustré la capacité de l’iPad dansl’interprétationdesexamensd’urgence.Au cours de cette session, les applicationsRadeoset l’EMCenversionnumériqueserontégalementprésentées.Radeos.orgestunsitewebde cas cliniques et cours d’imagerie médicalecréé en 2008 qui recense actuellement plus de1500 cas cliniques assortis de mini-fiches decoursdont le contenu s’étoffeprogressivement.Sesprincipesfondamentauxsont lagratuité, lasimplicité,etlaparticipationdesutilisateursàsonenrichissementselonlemodèledu« Web2.0 ».Afinde récompenser le travail des radiologuesqui alimentent la banque de données, le PrixRadeos a été créé.Les trois participants ayantle meilleur score seront récompensés. Vousaurezlapossibilitésurplacedegagnerdesprixnumériquespartirageausort.Pourcela,ilvousfaudra remplir un questionnaire disponible enlignesurlesitedel’UNIRouàretirervendredi19octobresurlestanddel’UNIRouauSalondesJuniors.17 h : Success Story : présentation d’OSIRIX(OsmanRatib-AntoineRosset)Remised’unprixnumérique17 h 35:PrésentationetremiseduprixRadeos(Sébastien Aubry) 17 h 50 : Présentation del’EMC en version pour tablette numérique(OlivierHélénon).Remised’unprix:EMC version numérique.

Dimanche 21 octobre11h-18h : Forum des techniques avancées : la perfusion en pratique:venezessayerlesconsolesdepost-traitementetassisterauxdémonstrationspourparfairevosconnaissancesetsurtoutvotrepratiquedel’imageriedeperfusion.

Mardi 23 octobre12h-14h : Rencontre-cocktail sur la recherche et les masters en radiologie au salon des juniors.Beaucoup de jeunes se demandent commentappréhenderlarecherche,cettepartindissociablede la radiologie. Ce n’est pas seulement uneactivité à part entière : la recherche peut êtreaussi une démarche scientifique utilisée dansnotre activité quotidienne. L’objectif reste lemême:améliorerlapriseenchargedespatients.Pour s’initier à cette démarche scientifiqueet pour découvrir les différentes facettes de larecherche, les internes sont souvent incités àfaireunmaster2.Cemasterpeutêtrecentrésurla recherche fondamentale, le développementdesséquences,letravailsurpetitanimalouuneapplicationdirecteenrechercheclinique.Une enquête réalisée par l’UNIR en 2010montre que 51% des internes de radiologie sedisent intéresséspar le faitd’avoirune activitéde recherche ; 31% restent indécis, relevant ladifficulté qui existe à trouver un encadrementadapté ainsi que des conditions de ressourcesfinancières et de temps disponible; seulement18%disentnepass’intéresseràlarecherche.Au cours de cette rencontre, de multiplesquestionsserontabordées:• à quoi peut servir lemaster 2 ? Faut-il le

faire?Puis-je fairede la recherchesans lemaster?

• faut-il faire un master 1 avant ? Faut-ilinterrompre son internat pour faire unmaster2?

• comment trouver un master 2 adapté ?Comment trouver un labo et un projetrecherche?

• commenttrouverunfinancement?Puis-jefaire le master à l’étranger et commenttrouverlescontacts?

• lemasterpourquoipas,etaprès:pourquoi,pourquietpourquellecarrière?

Veneznombreux,dudialoguenaissent souventlesenviesetlesidées!

Posters commentésImagerie ostéoarticulaire - dimanche 14h-15h30 Imagerie digestive - mardi 14h-15h30Après un grand succès l’année dernière, lessessionsdeposterscommentéssontderetourauCarrefourdelaRecherche.Les 10 meilleurs posters en imagerieostéoarticulaire et digestive sélectionnés par lejuryserontprésentésetouvertsàladiscussion:présenter un poster c’est aussi pour l’auteur lemoyendefairevalorisersontravail.

Alorsarrêtez-vousquandvotreroutecroiseraleCarrefour de la Recherche et venez avec nousrendrecelieuplusconvivialetplusenrichissant!■

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Venez nous rendre visite #102

Page 6: 1ères Journées Françaises de Radiologie diagnostique et

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Le Quotidien des JFR • Vendredi 19 octobre 2012

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Le Quotidien des JFR • Vendredi 19 octobre 2012

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J Dbjay, A Machet, M El Hajjam, P Lacombe, S Chagnon • Hôpital Ambroise Paré, Boulogne-Billancourt

Cas du jour N°1

Cethommede79ansconsulteauxurgencespourdécompensation respiratoire depuis quelquesjours,accompagnéedecrachatshémoptoïquesdefaibleabondance.Ce patient, suivi en service de maladiesrespiratoires pour une bronchopneumopathiechronique obstructive (BPCO) post-tabagique,a pour antécédent une embolie pulmonairedocumentée6ansauparavant.

Un angioscanner pulmonaire est réalisé à larecherche d’une récidive d’embolie pulmonaire(Fig.1-5).

Quel est votre diagnostic ? A. Récidived’emboliepulmonaireavec

thrombusdansl’artèreprimitiveetleslobairespulmonairesgauches.

Cas cliniques jeux concoursN’hésitez pas à participer et à déposer votre diagnostic à l'espace multimédia> le prix Louis Delherm (400 € offert par la FNMR) récompensera le gagnant de la semaine.

Vous avez participé à 4 cas du jour, 1 crédit vous est attribué.

8h00 - 19h00, niv. 3

Part

icip

ez

aux

cas

du jo

ur

B. Angiosarcomedel’artèreprimitivepulmonairegauche.

C. Poumonsystémiquegaucheavecshuntsystémo-pulmonairegaucherétrograde.

D. Syndromed’Eisenmenger(hypertensionartériellepulmonaireavecthrombusd’alluvionnement).

E. Problèmetechniqueavecdéfautd’opacification.

Fig. 1 Fig. 2 Fig. 3

Fig. 4 Fig. 5

A Felter, M Bensalah, S Chagnon, P Lacombe • Hôpital Ambroise Paré, Boulogne-Billancourt

Cas du jour N°2

Cet homme âgé de 42 ans, sans antécédentpersonnelcardiovasculaireàpartunemortsubitefamiliale(mèreàl’âgede59ans),estadressépourbilan de palpitations à l’effort. L’interrogatoireretrouve lemême épisodede palpitations 8 ansauparavant, exploré par ECG et échographiecardiaquesansparticularité.

UnpremierbilanassociantHolteretECGestnormal,demêmeque l‘échographie cardiaque,difficile à cause d’une lévocardie. L’épreuved’effortdéclencheunetachycardieventriculaire.Une IRM cardiaque et un coro-scanner sontréalisésparlasuite(Fig.3et4).

Quel est votre diagnostic ? A. Cœurpulmonairechronique.B. Cardiopathiedilatée.C. Agénésiedupéricarde.D. Péricarditeconstrictive.E. Dysplasiearythmogèneduventricule

droit.

Fig. 1 Fig. 2a Fig. 2b

Fig. 3 Fig. 4

V Jacquelin, J Sellier, S Chagnon • Hôpital Ambroise Paré, Boulogne-Billancourt

Cas du jour N°3

Cet homme âgé de 82 ans a pour principauxantécédents un adénocarcinomedu colonopéréen 1982, une artériopathie diabétique et unehémochromatoseC282Yhomozygotesanssuividepuisplusieursannées.Ilesttraitéaulongcourspar Metformine, Plavix, Coversyl, Pravastatine,Januvia(anti-diabétiqueoral).

Devant une perturbation du bilan hépatiquedécouverte lors d’une hospitalisation pourdéséquilibreglycémique,unemassedusegmentVIestdécouvertefortuitementsurunscannerdupancréasquin’apuconcluresursanature.UneIRMdecaractérisationestdoncréalisée.

Quel est votre diagnostic ? A. Métastasehypervasculaire.B. Cholangiocarcinomepériphérique.C. Carcinomehépatocellulaire.D. Hémangiomeatypique.E. Hyperplasienodulairefocaleatypique.

Fig. 2

Fig. 3b

Fig. 4b Fig. 5a Fig. 5b

Fig. 3c

Fig. 4a

Légendes Fig. 1 : T2 FIESTA FAT SAT.Fig. 2 : Diffusion.Fig. 3 a : T1 LAVA sans injection.Fig. 3 b : T1 LAVA temps artériel.Fig. 3 c : T1 LAVA temps artériel.Fig. 3 d : T1 LAVA 10 mn.Fig. 4 a : T1 en phase.Fig. 4 b : T1 en opposition de phase.Fig. 5 a : Soustractions portal - sans IV.Fig. 5 b : Soustractions tardif 10mn - sans IV.

Fig. 3d

Fig. 1

Fig. 3a

Page 7: 1ères Journées Françaises de Radiologie diagnostique et

Rédacteur en chef : Jean-Pierre Laissy, Samuel Merran Rédacteurs adjoints : Myriam Edjlali-Goujon, Olivier Naggara, Isabelle Thomassin

Comité éditorial : Louis Boyer, Philippe Devred, Guy Frija, Eric de Kerviler, Alain Luciani, Jean-François Méder, Jean-Pierre Pruvo, Alain Rahmouni

Directeur de la publication : Jean-Pierre Pruvo

Tirage : 5 000 exemplaires Imprimé par : Barbou impressions RCS Bobigny B572 188 357

© Société Française de Radiologie. Tous droits de reproduction, strictement réservés.

Le Quotidien des JFR • Vendredi 19 octobre 2012

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Part

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Jeu de l’objet mystère

Parmi les objets présentés à l’exposition « 60 ans du Centre Antoine Béclère » la fonction de certains nous est aujourd’hui mystérieuse.

Quatre d’entre eux ont été sélectionnés pour leur aspect insolite et vous seront présentés chaque jour dans nos colonnes. A vous de deviner quel en était l’usage.Les gagnants seront les 5 premières personnes à avoir trouvé la bonne réponse pour chaque objet mystère.La réponse et le nom des gagnants seront publiés dans le Quotidien demain.

Les gagnants pourront retirer leur exemplaire de l’ouvrage « Antoine Béclère » à l’exposition tous les jours entre 12h00 et 14h00.

Pour participer au jeu, complétez ou recopiez le formulaire ci-dessous et déposez-le dans l’urne située à l’exposition du 60ème anniversaire du Centre Antoine Béclère, niveau 1.

Nom .................................................................................................................Prénom ............................................................................................................Objet mystère N° …Réponse :..........................................................................................................................

Des exemplaires de l’ouvrage « Antoine Béclère » par Antoinette Béclère, fondatrice du Centre Antoine Béclère, sont à gagner !

60 ANSCentre Antoine BéClère

Objet mystère N°1

A Bekhouche, B Rousselin, O Judet, J Sellier, N Carpentier, A Machet, S Chagnon • Hôpital Ambroise Paré, Boulogne-Billancourt

Cas du jour N°4

Cethommede35ansprésenteunetuméfactionsensible de la face externe de la fesse gauche,apparueprogressivementsur6mois.Iln’apasd’antécédentparticulier.Lesradiographiesstandardetlebilanbiologiquesontnormaux.

Quel est votre diagnostic ? A. SarcomedespartiesmollesdebasgradeB. MyositeossifianteC. HématomecalcifiéD. TumeurdesmoïdeE. Elastofibrome

Fig. 1 Fig. 2 Fig. 3

Fig. 4 Fig. 5

Légendes Fig. 1 : Frontal T1.Fig. 2 : Frontal T1 GADO.Fig. 3 : Frontal T2.Fig. 4 : Axial T1 GADO.Fig. 5 : Axial T2.

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SEREZ-VOUS LE CHAMPION 2012 DE LA DOUBLE OBLIQUITE ?

Toute la journée du vendredi et du samedi au Village Interventionnel, vous êtes attendus nombreux pour participer au jeu-concours du « Meilleur ponctionneur sous scanner » :

Votre mission sera de ponctionner des cibles selon un trajet en double-obliquité- en utilisant un guidage scanner conventionnel- ou avec l’assistance d’un système de navigation 3D

Pour les experts, venez tester votre dextérité sur des ponctions délicates. Pour les novices, venez vous former, expérimentez par la pratique, et mesurez-vous aux experts !

Au terme du concours, les candidats les plus rapides et les plus précis seront les heureux vainqueurs d’un livre de radiologie interventionnelle.

Participez au concours de ponction du Village Interventionnel

Cas cliniques jeux concoursN’hésitez pas à participer et à déposer votre diagnostic à l'espace multimédia> le prix Louis Delherm (400 € offert par la FNMR) récompensera le gagnant de la semaine.

Vous avez participé à 4 cas du jour, 1 crédit vous est attribué.

8h00 - 19h00, niv. 3