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Quotidien national d’information — 20, rue de la Liberté - Alger — Tél. : (021) 73.70.81 — Fax : (021) 73.90.43 — 55 e Année — Algérie : 10,00 DA - France : 1 € SÉRÉNITÉ ÉDITORIAL La seconde génération des réformes annoncée par la ministre de l’Éducation est fin prête. Tout porte à croire que sa mise en pratique graduelle va commencer avec la prochaine rentrée scolaire. Elle comprend de nouveaux programmes accompagnés de nouveaux manuels, la réduction de la période des cours et la diminution du nombre d’élèves par classe. La ministre entame, dès cette semaine, une campagne d’explication qui commence par les partenaires sociaux du secteur. Une campagne axée essentiellement sur la problématique des valeurs, parce que c’est sur cette question qu’elle est souvent attendue. On n’a pas besoin d’un dessin pour savoir l’origine de cette «résistance» qui n’a rien d’héroïque au demeurant, car elle est l’œuvre d’un courant ultraconservateur qui croit détenir le monopole de la défense des valeurs algériennes. Parce qu’ils manquent d’arguments, les vecteurs de ce clonage passif, une combinaison d’idées mortifères et d’un marché mondialisé, s’autoproclament plus algériens que l’algériannité, plus patriotes que le patriotisme, plus religieux que la religion, et, évidemment, la surenchère n’a pas de fin dans ce discours, dont la seule fonction est d’attiser la haine et de reporter le changement. En bonne pédagogue, soucieuse de clarté, la ministre répond que le «secteur s’emploie non seulement à promouvoir les valeurs liées à l’islam, à l’arabité et à l’amazighité, mais aussi à inculquer à nos enfants le sens de la citoyenneté et l’attachement à l’unité nationale et aux symboles de la nation». (Suite en page 3) 13 Jumada al-thani 1437 - Mardi 22 Mars 2016 - N°15703 - Nouvelle série - www.elmoudjahid.com - ISSN 1111-0287 LA REVOLUTION PAR LE PEUPLE ET POUR LE PEUPLE CITOYENNETÉ PROGRAMMES SCOLAIRES DE DEUXIÈME GÉNÉRATION LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE ADRESSE DES MESSAGES AU PRÉSIDENT DE LA NAMIBIE HAGE GEINGOB ET AU PRÉSIDENT DU GABON ALI BONGO ONDIMBA LE SOCLE DE LA Dans le respect des valeurs de l’islam et des constantes nationales P. 3 P. 24 INTERDICTION DES ARMES NUCLÉAIRES L’Algérie signe à New York l’engagement humanitaire OPÉRATION ANTITERRORISTE À ELOUED 6 TERRORISTES ABATTUS ET UN LOT D’ARMES ET DE MUNITIONS SAISI l Concours de recrutement : inscriptions du 28 mars au 17 avril l Diplômes, spécialités et programme de l’examen dès aujourd’hui sur le site du ministère l Adapter le nombre de diplômés des Écoles normales supérieures aux besoins jusqu’en 2030 P. 5 P. 5 El Moudjahid/Pub du 22/03/2016

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Quotidien national d’information — 20, rue de la Liberté - Alger — Tél. : (021) 73.70.81 — Fax : (021) 73.90.43 — 55e Année — Algérie : 10,00 DA - France : 1 €

SÉRÉNITÉ ÉDITORIAL

�La seconde génération desréformes annoncée par laministre de l’Éducation

est fin prête. Tout porte à croireque sa mise en pratique graduelleva commencer avec la prochainerentrée scolaire. Elle comprendde nouveaux programmesaccompagnés de nouveauxmanuels, la réduction de lapériode des cours et la diminutiondu nombre d’élèves par classe. La ministre entame, dès cettesemaine, une campagned’explication qui commence parles partenaires sociaux dusecteur. Une campagne axéeessentiellement sur laproblématique des valeurs, parceque c’est sur cette questionqu’elle est souvent attendue. Onn’a pas besoin d’un dessin poursavoir l’origine de cette«résistance» qui n’a riend’héroïque au demeurant, car elleest l’œuvre d’un courantultraconservateur qui croitdétenir le monopole de la défensedes valeurs algériennes. Parcequ’ils manquent d’arguments, lesvecteurs de ce clonage passif, unecombinaison d’idées mortifères etd’un marché mondialisé,s’autoproclament plus algériensque l’algériannité, plus patriotesque le patriotisme, plus religieuxque la religion, et, évidemment, lasurenchère n’a pas de fin dans cediscours, dont la seule fonctionest d’attiser la haine et dereporter le changement. Enbonne pédagogue, soucieuse declarté, la ministre répond que le«secteur s’emploie non seulementà promouvoir les valeurs liées àl’islam, à l’arabité et àl’amazighité, mais aussi àinculquer à nos enfants le sens dela citoyenneté et l’attachement àl’unité nationale et aux symbolesde la nation».

(Suite en page 3)

13 Jumada al-thani 1437 - Mardi 22 Mars 2016 - N°15703 - Nouvelle série - www.elmoudjahid.com - ISSN 1111-0287

L A R E V O L U T I O N P A R L E P E U P L E E T P O U R L E P E U P L E

CITOYENNETÉ PROGRAMMES SCOLAIRES DE DEUXIÈME GÉNÉRATION

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE ADRESSE DESMESSAGES AU PRÉSIDENT DE LA NAMIBIE HAGE GEINGOB ET AU PRÉSIDENT DU GABON ALI BONGO ONDIMBA

LE SOCLE DE LA

Dans le respect des valeurs de l’islam et des constantes nationales

P. 3

P. 24

P. 24

INTERDICTION DES ARMES NUCLÉAIRES

L’Algérie signe à New York l’engagement

humanitaire

OPÉRATION ANTITERRORISTE À EL-OUED

6 TERRORISTES ABATTUS ET UN LOT D’ARMES ET DE MUNITIONS SAISI

l Concours de recrutement : inscriptions du 28 mars au 17 avrill Diplômes, spécialités et programme de l’examen dès aujourd’hui sur le site du ministèrel Adapter le nombre de diplômés des Écoles normales supérieures aux besoins jusqu’en 2030

P. 5

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El M

oudj

ahid

/Pub

du 22/03/2016

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2 EL MOUDJAHID

MÉTÉO

PLUIEJEUDI 24 MARS À 9H AU CENTRE

CULTUREL DE LA RADIOConférence formation

du ministère de la CommunicationUne conférence organisée

par le ministère de la Commu-nication aura lieu, jeudi 24mars, à 9 heures, au centre cul-turel Aïssa-Messaoudi de laradio algérienne, 21, Boule-vard des martyrs, Alger. Ellesera animée par M. ChadlyBoufaroua, directeur de laChaîne III de la radio algérienne, et aura pourtitre «La radio dans le futur». La conférence-formation, qui s’inscrit dans le cycle de confé-rences organisées au profit des professionnelsde la presse, sera rehaussée par la présence de M. Hamid Grine, ministre de la Communication.

LES 26 ET 27 MARSM. Grine à Béchar

Le ministre de la Communication, M. Hamid Grine, effectue, les 26 et 27 mars,une visite de travail dans la wilaya. Le ministreouvrira les travaux de la conférence-formationintitulée «Connaître les médias, le citoyen adroit à une information fiable», qui entre dansla série initiée au début de l’année et qui seraanimée à Béchar par le directeur du Centre in-ternational de presse (CIP), M. Tahar Bédiar.Une visite est également prévue à Béni-Ounif,commune qui se trouve à un point stratégiquesur la bande frontalière, pour faire une premièreévaluation, depuis la visite effectuée en mai2014, des taux de couverture et des capacitésde diffusion de la radio locale et des différentesradios nationales au centre de Télédiffusiond’Algérie (TDA) où des équipements ont étéinstallés, en janvier de l’année en cours.

Mardi 22 Mars 2016

PLUIE SUR LES RÉGIONS CÔTIÈRES

Des pluies assez marquées affecteront lesrégions côtières et proches côtières del’ouest et du centre du pays, selon un bulle-tin météorologique spécial émis par les ser-vices de l’Office national de météorologie.Les wilayas concernées par ce BMS, dont lavalidité s’étend de lundi (18h) au mardi(12h) sont : Relizane, Mascara, Mostaga-nem, Chlef, Tissemsilt, Aïn Defla, nord deTiaret, Tipasa et Médéa. Les cumuls estimésatteindront ou dépasseront localement 50mm durant la validité. Le BMS concerneraégalement les wilayas de Blida, Alger, Bou-merdès, Bouira, Tizi Ouzou et Béjaïa, dontla validité s’étend du mardi (3h) au mercredi(9h). Les cumuls estimés atteindront ou dé-passeront localement 40 mm durant la vali-dité. Par ailleurs, des vents forts d’ouest àsud-ouest, pouvant atteindre ou dépasser60km/h, souffleront sur les régions saha-riennes à partir de cet après-midi (15h) aumardi (18h), et concerneront les wilayas deTindouf, Adrar, nord de Tamanrasset, nordd’Illizi, Béchar, sud d’El-Bayadh, Laghouat,Ghardaïa, Ouargla, El-Oued et Biskra.

AUJOURD’HUI À 18H À CONSTANTINEONCI : spectacle des jeunes talents

l’Office national de la culture et de l’information, en partenariat avec l’ENTVet l’ENRS, organise un spectacle des jeunes talents à la salle Ahmed-Bey.

CET APRÈS-MIDI À 16H AU PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA

Projection du film Mémoire de scènesLe palais de la Culture, Moufdi-Zakaria, organise une projection du film Mé-

moire de scènes, de Laloui Abderrahim, cet après-midi à 16h, à la salle de cinéma.

DEMAIN À 15H À CONSTANTINEConférence sur la Semaine culturelle

des États-Unis Le commissariat de la manifestation «Constantine, capitale de la Culture arabe

2015», L’Office National de la Culture et de l’Information, en partenariat avecl’ENTV et l’ENRS, organisent une conférence de presse demain, à 15h00 à l’hôtelMariotte.

DU 22 AU 28 MARS6e Journée universelle de la magie

L’Office national de la culture et de l’information, en collaboration avecl’ENTV et l’ENRS, organise les journées univer-selles de la magie, selon le programme suivant :

22 et 23 mars à 15h : Salle Atlas24 mars à 15h : Complexe AbdelOuaheb-

Salim, Chenoua, Tipasa26 et 27 mars à 15h : Salle Ahmed-Bey,

Constantine28 mars à 15h : Théâtre régional de Skikda.

ACTIVITÉS CULTURELLES

ACTIVITÉS MINISTÉRIELLES

CE MATIN À 9H À EL-HARRACHCélébration de la Journée

mondiale de l’eauSous le thème «L’eau et

l’emploi » le ministère desRessources en eau et del’Environnement célèbrela Journée mondiale del’eau, du 22 au 24 mars, enorganisant des journéesportes ouvertes sur le Site de la prise d’eau.

CE MATIN À 9H30 À ANNABACASNOS : journées

d’information Dans le cadre de l’application de l’ordon-

nance  n°15-01 du 23 juillet2015, portant loi de finances complémen-taire 2015, la Caisse nationale de sécuritésociale des non-salariés de Annaba orga-nise, aujourd’hui et demain, deux journéesd’informations sur le cours de la Révolution

CE MATIN À 9HM. Abdelghani Hamel

à DjelfaLe général major, Di-

recteur général de la Sû-reté nationale, M.Abdelghani Hamel, ef-fectuera, ce matin à par-tir de 9h, une visite detravail dans la wilaya deDjelfa.

CE MATIN À 10H À BATNAONEC : conférence de

commémoration Dans le cadre des festivités du 19 mars et le

60e anniversaire de la disparition du martyr, lehéros Mustapha Ben Boulaid, l’ONEC orga-nise une conférence, ce matin à 10h, au centreculturel d’Arris.

DU 26 MARS AU 2 AVRIL

Caravane des ksour

L’Office national degestion et d’exploitation

des biens culturelsprotégés organise lapremière édition de lacaravane des Ksour,

entre Ouargla et Touggourt.

DEMAIN À 10H À MOSTAGANEMLa transmission du message

de Novembre L’association Machaâl Echahid et le quoti-

dien El Moudjahid organisent, en coordinationavec la direction de la Formation et de l’En-seignement professionnels, le forum de la mé-moire sur la participation des moudjahidinedans la transmission du message de Novembreaux générations de l’indépendance, au centrede formation professionnel

DIMANCHE 27 MARS À 9H ÀL’AÉROPORT HOUARI-BOUMEDIENEAir Algérie : portes ouvertes

Air Algérie organise dimanche 27 mars, àpartir de 9h, sur sa base de l’aéroport d’AlgerHouari-Boumediene, une journée portes ou-vertes sur la maintenance des avions.

CE MATIN À 9H À CHÉRAGAM. Lies Ferroukhi invité des Débats du FCE

Dans le cadre de son programme derencontres «Les débats du FCE», le Forumdes chefs d’entreprise reçoit, mardi 22mars à 9h30, le Directeur général du com-merce extérieur au ministère du Com-merce, M. Lies  Ferroukhi.

CE MATIN À 11H À L’ENMASClôture de la rencontre du mouvement

associatif sur la santéLa clôture des travaux de la rencontre nationale du mouve-

ment associatif pour la promotion de la santé aura lieu, ce matin,à l’Ecole Nationale de Management et d’Administration de lasanté de la Marsa, Bordj El Bahri, en présence du ministre de lasanté M. Abdelmalek Boudiaf.

CET APRÈS-MIDI À 14H À SIDI FREDJM. El-Hadi Ould Ali en visite au Village

africainLe ministre de la Jeunesse et des Sports, M. El Hadi Oud Ali,

visitera cet après- midi le village africain où la DJS d’Alger orga-nise, jusqu’au 2 avril, des activités récréatives, de loisirs et de pleinair en faveur des enfants des communes de la wilaya.

M. Boudjemaâ Talaï aujourd’hui à Bordj Bou-Arréridj

Le ministre des Transports, M. Boudjemaâ Talaï, effectue au-jourd’hui une visite de travail et d’inspection des structures rele-vant de son secteur dans la wilaya.

M. Tayeb Zitouni aujourd’hui à Batna

Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, effectuera, au-jourd’hui et demain, une visite de travail et présidera le 60e anni-versaire de la mort de Mustapha Ben Boulaid.

M. Mohamed Aïssa aujourd’hui à TébessaLe ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, M. Mohamed

Aïssa, effectue aujourd’hui une visite de travail et d’inspectiondans la wilaya en vue de s’enquérir de l’état d’avancement du pro-jet de la grande Mosquée.

DEMAIN À 9H30 À LA DIRECTION GÉNÉRALE DES DOUANESConférence de presse

Coïncidant avec le 54e anniversaire de lavictoire, le Musée national du moudjahid, encollaboration avec la direction générale desDouanes, organise une conférence de pressedemain à 9h30, au siège.

DEMAIN À 9H À TIPASALes dispositions de lanouvelle Constitution

L’assemblée populaire de la wilaya deTipaza organise demain à 9h, à la salle deconférence de la wilaya, une journéed’étude sur « les dispositions de la nouvelleConstitution ».

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«afin de renforcer le sys-tème de santé en place, notredépartement a consacré, dansl’avant-projet de la loi sani-taire, les rôles participatif etconsultatif des associations», adéclaré m. abdelmalek Bou-diaf.

explicite, le ministre, lorsde la rencontre qu’a abritéel’école nationale de manage-ment et d’administration de lasanté de Bordj el-Bahri, a misen évidence le rôle prépondé-rant que peut jouer le mouve-ment associatif dansl’amélioration des prestationssanitaires à travers ses proposi-tions qui ne peuvent qu’êtreutiles pour la santé de la popu-lation. Précisant que cette ren-contre, qui s’étale sur deuxjours, «est la première en songenre», rassemblant les cadresdu ministère ainsi qu’un nom-bre important d’associationsqui activent dans le domaine dela santé, m. abdelmalek Bou-diaf s’est félicité de «la forteprésence qui témoigne de l’at-tachement des associations àparticiper et œuvrer au déve-loppement du secteur de lasanté».

Revenant sur l’avant-projetde loi sanitaire, le ministre ex-plique que le système de lasanté, dans son organisation,s’appuie sur la contribution dumouvement associatif. «la fu-ture loi détermine la manièredont le mouvement associatif ycontribue, notamment par saparticipation aux actions socio-éducatives et sanitaires, cellesd’information et de sensibilisa-tion, mais aussi de soutien etd’accompagnement des per-sonne vulnérables, en difficultéou en perte d’autonomie.»

le ministre a annoncé, dansce contexte, qu’une rencontrenationale annuelle avec les as-sociations de tout le pays,«sera instituée annuellement

afin de faire le point sur nosavancées communes et lescontraintes rencontrées sur leterrain».

«ce sont les associationssont en contact direct avec lasociété civile et constituent letrait d'union avec les autori-tés», a observé m. Boudiaf, re-levant la «pertinence» despropositions et des initiativesémanant de ces associations,s’agissant de la mise en œuvredes programmes de développe-ment locaux et nationaux.

m. Boudiaf a, par ailleurs,appelé les directeurs de la santéet de la population à mettre enplace un cadre consultatif ordi-naire trimestriel permettant undialogue direct entre les res-ponsables des associations lo-cales ayant pour objet la santéet les chefs des établissementspublics de santé de leurs wi-layas respectives.

il explique que les associa-tions agissent, d’une part, dansle cadre de la promotion et dela prévention, et cela à traversl’information, l’éducation et lacommunication, et, d’autrepart, participent, d’une manièretrès active, dans l’entraide, lesoutien et la défense en inter-médiation des droits des ma-lades.

«les deux entités peuventtravailler conjointement pouratteindre les objectifs souhai-

tés. il s’agit, dans ce contexte,d’une passerelle établie quitend à encourager tant les unsque les autres, qui travaillentd’ailleurs dans le même sens.»

Pour sa part, m. ouhaddafayçal, président de l’associa-tion des diabétiques de la wi-laya d’alger, qui a participé àcette rencontre, a expliqué quecette rencontre «est déjà unepremière occasion pour faireun état des lieux du rôle dumouvement associatif dans cesecteur névralgique, et celapour dégager des perspectivesd’avenir communes, et lancerune réflexion sur l’élaborationd’une plateforme associativealgérienne et en définir ainsiles missions, les objectifs et lesmécanismes».

il faut rappeler qu’au ni-veau national, la loi 12-06 rela-tive aux associations, a permisl’émergence d’un tissu associa-tif dense et dynamique. danscette optique, le ministère del’intérieur et des collectivitéslocales a enregistré 151 asso-ciations nationales qui activentdans le secteur de la santé etplus de 644 au niveaulocal. des chiffres encore bienen-deçà des besoins de la so-ciété, où le secteur public peineà prendre en charge, tout seul,l’ensemble des aspects socio-éducatifs des citoyens.

Sarah A. Benali Cherif

mardi 22 mars 2016

3EL MOUDJAHID L’événementinfRastRuctuRes

sPoRtivesDes piscines

aux standards internationaux

Quel avenir pour la pratique de la na-tation dans notre pays devant le manqueconstaté d’infrastructures répondant auxstandards internationaux ? telle est laproblématique qui a été débattue, hier, àl’office du complexe olympique moha-med-Boudiaf (alger), à l’occasiond’une journée d’études sur les piscines,organisée par le ministère de la Jeunesseet des sports. en présence des princi-paux maîtres d’ouvrages, des responsa-bles techniques, des gestionnaires despiscines et les bureaux d’études, cetterencontre a été une excellente opportu-nité pour présenter les meilleures solu-tions techniques d’intervention enconstruction et en rénovation. les ex-perts en la matière ont eu, en effet, à dé-voiler les solutions d’économied’énergie, de rénovation «structure-en-veloppe» et d’améliorations fonction-nelles et réglementaires. il s’agit demettre une feuille de route en vue de for-mer des techniciens spécialisés dans lagestion et la maintenance de ce typed’infrastructures. ce qui évitera, à l’ave-nir, l’arrêt du fonctionnement des pis-cines au moindre problème.   

en algérie, le nombre des bassinsdédiés à la natation a connu une haussesignificative ces dernières années, à encroire le ministre de la Jeunesse et dessports qui devait présider cette rencon-tre. mais un empêchement de dernièreminute en a décidé autrement et les par-ticipants se sont contentés d’entendreson allocution lue par son représentant,à savoir le secrétaire général du mJs, m.nacer Bekri. «avant l’année 2000, l’al-gérie comptait un total de 28 piscines,alors que nous enregistrons au jour d’au-jourd’hui plus de 385 qui sont inscritesdans les programmes initiés entre 2000et 2014, dont 174 sont achevées ou encours de réalisation. il y a lieu de signa-ler que cette augmentation significativerésulte des trois plans quinquennaux ini-tiés par le Président de la République»,a révélé el Hadi ould ali, qui assure queles pouvoirs publics accordent un intérêtcertain à la mise en place, au profit de lapratique, d’un parc infrastructurel«conforme» aux standards internatio-naux. Pour lui, ce chiffre confirme, unefois de plus, l’intérêt accordé à ce typed’infrastructures dédiées au sport, et à lanatation en particulier, dans le but de«répondre» aux besoins de plus en plusconséquents des populations, au niveaudes différentes régions du pays, et plusparticulièrement celles des Hauts Pla-teaux et du sud. «ainsi, l’accumulationde ce parc infrastructurel et la pressionexprimée par une sollicitation de plus enplus importante par les utilisateurs nousinvite à asseoir une réelle vision, nonseulement au choix de la conception deces édifices, leurs lieux d’implantation,la maîtrise des techniques de construc-tion, mais surtout leur gestion et plusparticulièrement leur entretien», a-t-ilinsisté. le ministre a affirmé, en outre,que cette journée doit permettre aux dif-férentes parties prenantes de découvrirles «meilleures» techniques en matièred’économie sur l’utilisation de l’énergie,et des notions sur les énergies renouve-lables, et l’intérêt à accorder à la forma-tion des personnels d’entretien et lemanagement en termes de gestion de cesinfrastructures. «il est clair qu’une miseà niveau des personnels est plus que né-cessaire et d’ailleurs, nous avons mis enplace un riche programme dans ce sens.c’est l’objectif que nous nous sommestracés, avec le concours précieux des ex-perts et des spécialistes, afin de rehaus-ser la qualité des prestations au niveaude nos infrastructures, garantir la sécu-rité des utilisateurs, réduire les coûts in-duits par l’exploitation et augmenter lesdélais d’exploitation de ces infrastruc-tures», a indiqué el Hadi ould ali. 

S. A. M.

Ce sont là les repères que lesélèves vont retrouver dans lescontenus des nouveaux pro-

grammes scolaires de deuxième gé-nération, thème d’une journéed’étude qu’a abritée, hier, le lycée desmathématiques de Kouba, à alger. lamanifestation, tenue sous l’égide dela ministre de l’éducation, a constituéune opportunité pour mme Benghe-brit de réagir à la campagne de déni-grement et de critiques dont faitl’objet le secteur qu’elle dirige, etselon laquelle les nouveaux pro-grammes scolaires, qualifiés aussi de«deuxième génération», sont «le pro-duit» d’expériences de pays étran-gers. visiblement outrée, la ministrea démenti avec véhémence ce genremédisances, lors d’une conférence depresse qu’elle a animée en marge dela journée d’étude d’hier. «nousavons suffisamment de compétencesnationales», dira-t-elle, en laissantentendre que «ce type de rumeursconstitue, à lui seul, une atteinte àl’intégrité morale des membres de lacommission nationale des pro-grammes». une commission qui estcomposée, a-t-elle précisé, de 200experts et inspecteurs, répartis en 23groupes.

la ministre de l’éducation a tenuaussi à lever le doute nourri par sesdétracteurs, qui s’emploient à distiller

des rumeurs faisant état de l’absenced’intégration de l’identité et desconstantes nationales dans les nou-veaux programmes scolaires. ce quiest, bien évidement, erroné, infondéet intentionnellement déstabilisantpour un secteur qui se lance désor-mais dans la modernité, tout en pré-servant jalousement son algérianité.

ce que mme Benghebrit a tenud’ailleurs à confirmer avec vigueurlors de la conférence de presse, et àl’occasion de laquelle elle a mis l’ac-cent sur le fait que «les nouveauxprogrammes protègent l’identité na-tionale, ainsi que le patrimoine dupays». la réécriture des programmesva mettre en avant ces deux points es-sentiels, qui ont été «largement mar-ginalisés dans les programmes

actuels», a-t-elle expliqué. et d’ajou-ter que son département «est en trainde rendre public un travail qui estmené par la commission nationaledes programmes qui, en 2009, a éditéle référentiel des programmes et deméthodologie», précisant que «ceprogramme est en lien direct avec laloi sur l'orientation de 2008».

en tout état de cause et face à cedéluge de rumeurs ciblant la ministrede l’éducation nationale, celle-ci ré-pondra qu’elle s’est engagée sur plu-sieurs fronts pour le seul objectif defaire de l’école algérienne une insti-tution républicaine de qualité. et enla matière, la concernée demeure im-perturbable. mme nouria Benghebritdémontre ainsi qu’elle est de latrempe de ces responsables qui n’ac-

cordent de l’importance qu’à ce quiest important, soit relever la qualitéde l’école et la préserver de toute at-teinte ou manœuvre de perturbation.

Le concours de recrutement de plus de 28.000 enseignants

reporté

sur un autre volet, la ministre del’éducation nationale a annoncé lereport du concours de recrutementd'enseignants, initialement prévu le23 avril, sans préciser la nouvelledate de ce concours qui concerne plusde 28.000 enseignants des différentspaliers. le report de ce concours«n’est pas forcement négatif», a-t-elle a assuré, estimant que «les can-didats ont ainsi plus de temps pour s'ypréparer». les candidats intéresséspourront consulter les diplômes exi-gés, les spécialités et le programmedu concours dès aujourd’hui sur lesite du ministère(www.education.gov.dz), a-t-elle faitsavoir. les inscriptions seront ou-vertes du 28 mars au 17 avril pro-chain sur le site (www.onec.dz) del'office national des examens etconcours (onec), a-t-elle ajouté,précisant qu'après les inscriptions,des rendez-vous seront fixés aux can-didats pour le dépôt des dossiers.

Karim Aoudia

PRogRammes scolaiRes de deuxième généRation

Le socle de

Un changement qualitatif à consacrer irréversiblement dans le secteur de l’Éducation, voilà ce à quoi la ministre, Mme NouriaBenghebrit, s’attelle à concrétiser dès la prochaine rentrée scolaire. Un changement qui s’annonce sous le sceau d’une action

salvatrice pour l’école algérienne, se basant, désormais, sur un enseignement valorisant les constantes nationales et les références culturelles et patrimoniales du pays.

SÉRÉNITÉ( Suite de la page 1)

Elle ajoute que, dans le cadre de laréécriture des programmes, son ministères’attelle à «mettre en avant le patrimoinenational qui représente un taux infimedans les programmes actuels», c’est-à-diremoins de deux pour cent. Elle peutévidemment développer davantage, maisest-ce vraiment cela qui suscite l’intérêt deces gens-là ? Non, ce n’est pas l’école quiles intéresse, et encore moins qu’elle soitperformante. Usant du mensongepuisqu’ils vont jusqu’à faire croire que laCommission des programmes estconstituée d’étrangers, voire de Français,ce qui les intéresse au fond, c’est quel’école demeure une sorte de réserveguerrière pour alimenter leur projetautoritaire, celui de tout régenter autantles individus que la société. S’il est vraique l’institution éducative constitue unenjeu idéologique majeur pour certains,les immenses attentes de la part del’ensemble de la société en font d’elle unsecteur très sensible, d’autant plus que sonadaptation aux mutations est, partout dansle monde, évolutive et lente. Parce qu’ellestructure les mentalités et donc participe àla formation de la personnalité du citoyen,elle doit être continuellement rénovée.Pour être non seulement au diapason del’accélération des changementsscientifiques et technologiques, mais decontribuer à ce processus et de relever ledouble défi du développement et de lamondialisation, elle est appelée à devenirun espace de connaissance, de dialogue, desolidarité et d’égalité. À l’évidence, sa modernisation n’estévidemment pas facile, et pour qu’elle soitmenée avec succès, elle n’a vraiment pasbesoin de surenchère. La ministre, quiconnaît parfaitement son domaine, abesoin de l’appui et du soutien de tous,parce que c’est dans la sérénité que ledébat est instructif et fécond.

EL MOUDJAHID

RencontRe du mouvement associatif M. Boudiaf : « Agir en amont

pour la promotion de la santé »

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la citoyenneté

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Mardi 22 Mars 2016

EL MOUDJAHIDNationEXAMEN DU PROJET DE LOI RELATIVE À LA NORMALISATION

UN MEILLEUR ENCADREMENT des programmes industriels

L’Assemblée populaire nationale a repris, hier ses travaux, en séances plénières, présidés par M. Mohamed Larbi Ould Khelifa, consacrées à la présentation au débat général du projet de loi modifiant et complétant la loi 04-04 du 23 juin 2004 relative à la normalisation.

Dans son exposé des motifs du texte deloi, le ministre de l’Industrie et desMines, M. Abdesselam Bouchouareb,

a indiqué que la révision de la loi sur la nor-malisation, qui est la loi-cadre pour l’élabo-ration des règlements techniques des normeset des procédures d’évaluation de la confor-mité, maintient tous les acquis, notammentceux qui ont permis l’introduction de chan-gements importants aux textes législatifs ap-plicables à la normalisation, etparticulièrement de la terminologie utilisée,ainsi que la redéfinition du rôle joué par lesdifférents acteurs dans l’élaboration etl’adoption des règlements techniques, desnormes et des procédures d’évaluation de laconformité.

Les principales modifications et complé-ments introduites dans le dispositif de la loide 2004, articulés de onze articles et pour le-quel une cinquantaine d’intervenants se sontprononcés, lors de son examen en plénière,viennent, d’une part, renforcer certains do-maines traités de façon sommaire, et, d’autrepart, allier au vide juridique dans d’autres as-pects. C’est dans ce cadre que le texte de loipropose l’introduction des principes interna-tionaux de précaution dans l’élaboration desnormes qui attestent de la qualité des bienset des services produits en Algérie afin d’ac-croître la protection de la santé des consom-mateurs et la préservation del’environnement.

D’autres changements apportés à la loiinitiale ont pour but d’arriver à une meilleurecoordination de l’intervention des secteursconcernés par le contrôle du respect desnormes, à travers la redéfinition du rôle jouépar les différents acteurs dans l’élaborationet l’adoption des règlements techniques, desnormes et des procédures d’évaluation de laconformité.

Les modifications introduites aux dispo-sitifs de l’article 19 de la loi relative à la nor-malisation concernant la conformité d’unproduit aux règlements techniques énoncentque cette conformité est prouvée au moyend’une attestation de conformité sous la formed’un certificat de conformité et/ou matéria-lisée par l’apposition sur le produit ou sur

son emballage d’un marquage de confor-mité.

L’article 19-bis précise les documentsnormatifs et les référentiels de certification,tout en fixant les procédures de certificationet les caractéristiques des marques deconformité aux normes.

Aussi, l’activité de la normalisation, ou-verte à des intervenants qualifiés qui seronthomologués par les autorités habilitées afinde couvrir l’importante demande de certifi-cation de biens et de services, concerne «tousles départements ministériels et organismesà activité normative» qui doivent «commu-niquer les règlements techniques, normes etprocédures d’évaluation de la conformité enprojet ou publiés».

Le nouveau texte de loi qui abroge l’arti-cle 22 de la loi de 2004 au sujet de la gestionde la certification obligatoire, liée au mar-quage, à l'Institut algérien de normalisation

(IANOR) exclusivement, soumet cette certi-fication à des procédures et modalités à fixerpar un projet de décret relatif à l’évaluationde la conformité.

Mise en conformité aux normesuniverselles dans les secteurs

stratégiques à portée nationale

Les débats du projet de loi relative à lanormalisation, l’un des premiers textes de loivenant en encadrement des projets et pro-grammes inscrits dans la feuille de route dusecteur de l’industrie et des mines, ont misl’accent sur la nécessité de porter une plusgrande attention à la qualité des produits, desservices et des marchandises destinés, no-tamment, à la consommation. La qualité desproduits, la protection des consommateurs etla préservation de l’environnement, qui sontdes exigences nationales et des normes uni-

verselles, doivent guider les organises encharge du contrôle du respect de la confor-mité et de la certification relevant des acti-vités économique et commerciales, nationaleou d’importation.

La mondialisation des fondamentaux po-litiques va de paire avec les fondamentauxéconomiques et commerciaux, ont affirmécertains députés qui ont encouragé le minis-tre du secteur de l’Industrie et des Mines àaméliorer le cadre législatif pour asseoir lesbases d’une industrie performante et des pro-duits conformes aux valeurs universelles auprofit de la santé du citoyen et de la protec-tion de la nature. Un autre député a plaidé enfaveur des changements de la loi de 2004qui sont utiles et nécessaires pour agir encontrôle rigoureux sur les produits fabriqués,ceux contrefaits ou importés sans précautiondans le but d’améliorer l’activité de l’écono-mie nationale et des entreprises nationalesqui ont pris des options pour la diversifica-tion, la performance, en s’appuyant sur lapromotion du produit national de qualité etcompétitif.

D’autres intervenants, qui ont relevé lesprogrès réalisés par la production nationaleen termes de certifications de nombreusesmarques et services produits par des entre-prises publiques et privées nationales, ontsoutenu que les nouveaux amendements in-troduits à l’activité de normalisation tendentà encourager la production de qualité pourenclencher le processus d’exportation versd’autres marchés mondiaux et régionaux.Les travaux de débats du texte de loi se sontpenchés sur la mise en conformité de la lé-gislation nationale dans ces secteurs straté-giques à portée nationale, et surtout del’exécution des lois, considérant les engage-ments de l’Algérie, avec notamment l’Unioneuropéenne avec l’accord de notre pays avecUE, l’OMC, et d’autres exigences d’ordrenational.

Dans l’après-midi, le ministre de l’Indus-trie et des Mines a apporté les éléments deréponse aux préoccupations soulevées, lorsde l’examen du projet de loi relative à la nor-malisation.

Houria Akram

Ph :

Louis

a

C’est demain que va s’ouvrir, àl’hôtel El-Aurassi à Alger, le sémi-naire qui sera consacré au lance-ment du jumelage institutionnelportant sur le renforcement des ca-pacités institutionnelles de la Courdes comptes.

Ce jumelage est conclu entrel’institution algérienne et unconsortium comprenant la Courdes comptes de France et le Tribu-nal des comptes du Portugal.

L’objectif de cette initiativecommune est de «renforcer le sys-tème national de contrôle des fi-nances publiques».

Il est également question de«contribuer au développement dela bonne gouvernance et à l’amé-lioration de la qualité des poli-tiques publiques», annonce uncommuniqué de l’institution algé-rienne, parvenu à notre rédaction.

Il convient de préciser que celancement s’inscrit dans le cadredu programme d’appui à la mise enœuvre de l’accord d’associationentre l’Algérie et l’Union euro-péenne (P3A). Un autre commu-niqué publié sur le site de P3A

précise que la cérémonie de lance-ment officiel de ce jumelage,qu’organise la Cour des comptes,sera rehaussée par la présence duprésident de la Cour des comptesalgérienne, Abdelkader Benma-rouf, du président de la Cour descomptes française, Didier Migaud,de hauts responsables algériens,des ambassadeurs de l’Union euro-péenne et de la France, ainsi quedes cadres des administrations al-gériennes, françaises et portugaisesimpliquées dans ce jumelage.

Ce projet de jumelage est gérépar l’UGP3A et financé à hauteurde 1.7 million euros par l’Unioneuropéenne (UE).

Il s’inscrit dans le cadre du pro-gramme d’appui à la gouvernanceéconomique et politique de l’Algé-rie «SPRING», et participe au pro-cessus de modernisation et deréformes engagé par le PrésidentBouteflika depuis 2012 dans le do-maine du contrôle des finances pu-bliques.

Lancé pour une durée de 24mois, il devrait permettre, ajoute lemême document, d’aborder l’étude

des meilleures pratiques franco-portugaises susceptibles d’êtreadaptées au contexte algérien. Ilambitionne aussi de renforcer lesystème national de contrôle des fi-nances publiques et de contribuerau développement de la bonnegouvernance et à l’amélioration dela qualité des politiques publiques.

La mise en œuvre de ce jume-

lage permettra la dotation de laCour des comptes en moyens in-dispensables à la mise en confor-mité de son fonctionnement et deson activité aux normes internatio-nales et aux bonnes pratiques euro-péennes et internationales, et leréaménagement de la fonction ju-ridictionnelle de la Cour descomptes pour la rendre plus effi-

ciente et moins consommatrice demoyens.

Il permettra également la rédac-tion du rapport de l’avant- projet deloi de règlement budgétaire(APLRB), pour la rendre plus per-tinente et axée sur les résultats,plus rapide et moins consomma-trice de ressources, et le contrôle dela qualité et de la performance dela gestion est développé en confor-mité avec les normes et les bonnespratiques européennes et interna-tionales.

Par ailleurs, sont prévus, dans lecadre de cette opération de jume-lage, des audits guidés, des cyclesde formation au profit des cadresde la Cour des comptes algérienne,de même que l’élaboration d’unvéritable schéma directeur infor-matique pour faciliter le processusde travail de la Cour des comptes.En matière d’acquisition des sa-voir-faire, poursuit le communi-qué, un grand séminaire desensibilisation est programmé,selon P3A, sur des concepts debase.

F. Irnatene

COUR DES COMPTES

Renforcement des capacités institutionnelles

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NationEL MOUDJAHID 5

Mardi 22 Mars 2016

L’Algérie a signé officiellement, hier à New York,l’engagement humanitaire en faveur de l'interdictionet de l'élimination des armes nucléaires, confirmantson soutien aux efforts internationaux dans le do-maine du désarmement. L’engagement a été signé aucours d’une cérémonie organisée à cet effet à NewYork, et à laquelle ont pris part des représentants duprésident de l’Assemblée générale et du secrétariatgénéral de l’ONU, ainsi que les ambassadeurs desÉtats membres des Nations unies. À l’issue de la si-gnature, M. Sabri Boukadoum, le représentant perma-nent de l’Algérie auprès des Nations unies, a soulignéque l'Algérie accordait «la plus grande importance»aux questions du désarmement et de la non-proliféra-tion des armes nucléaires.

Il a ajouté que l’endossement de ce pacte interna-tional «s’inscrit dans le cadre des positions de l’Al-gérie favorables à toute initiative visant l’interdictionet l’élimination totale de ce type d’armes, afin de réa-liser l’objectif ultime d’un monde exempt du dangerdes armes nucléaires». Basé sur l’impératif humani-taire et sur la reconnaissance de l’augmentation durisque de l’utilisation des armes nucléaires, le pacteengage les pays signataires à travailler ensemble pourinitier un processus visant la conclusion d’un traitéinternational sur l’interdiction et l’élimination totaledes armes nucléaires, et l’identification de mesures

efficaces capables de combler le vide juridique en lamatière. La signature de ce pacte par l’Algérie repré-sente «une contribution significative et un soutienconsidérable aux efforts internationaux dans le do-maine du désarmement, de la non-prolifération et desécurité internationale», a-t-on souligné auprès de lareprésentation de l’Algérie à l’ONU. Avec l'Algérie,plus de 127 États ont endossé cet engagement, adoptéen décembre 2014, lors de la conférence de Viennesur l’impact humanitaire des armes nucléaires et quivise la conclusion d’un traité sur l’interdiction desarmes nucléaires par l’introduction de la notion del’impératif humanitaire en tant qu’élément-clé del’action internationale dans ce domaine.

L’initiative reflète aussi un changement fonda-mental dans le discours international sur le désarme-ment nucléaire. Il est nécessaire au reste du monde des’engager à travailler ensemble afin d’initier un pro-cessus pour interdire et éliminer les armes nucléaires,puisque les États nucléaires ne sont pas résolus àprendre de nouveaux engagements en faveur du dés-armement nucléaire, souligne-t-on. L’échec de la 9econférence d’examen du Traité sur la non proliféra-tion des armes nucléaires a démontré, une fois deplus, que cette initiative doit être à la base des négo-ciations futures d’un nouveau traité sur l’interdictionde ces armes.

INTERDICTION DES ARMES NUCLÉAIRESL’Algérie signe à New York l’engagement

humanitaire

M. MESSAHEL S’ENTRETIENT AVEC LE MINISTRE TUNISIEN DES AE

Soutien au processus politique en Libye

L’entretien qui a porté surles relations bilatéraless'est déroulé en présence

de l'ambassadeur d'Algérie à Tunis,Abdelkader Hadjar. Les deuxpartis ont évoqué la coordinationbilatérale entre l'Algérie et la Tu-nisie dans tous les domaines, ainsique les derniers développementsen Libye, à la veille de la tenue dela 8e réunion des pays voisins de laLibye qui fait suite à la rencontred'Alger, tenue le 1er décembre2015. Après avoir exprimé leursoutien au processus politique enLibye, conduit par les Nationsunies dans le cadre de la mise enœuvre de l'Accord politiqueconclu le 17 décembre 2015, lesdeux parties ont souligné l'impéra-tif de parvenir à une solution poli-

tique, respecter l'unité territorialede la Libye et mettre en place ungouvernement d'union nationalequi prend fonction dans la capitaleTripoli. MM. Messahel et Jhinaouiont réaffirmé leur soutien auConseil présidentiel de Libye et àl'accompagnement des Libyensdans l'édification des institutionsde l'État et la lutte antiterroriste.Outre la Tunisie, pays hôte, cetteréunion verra la participation del'Algérie, de l'Égypte, du Soudan,du Tchad, du Niger et de la Libye.Le secrétaire général de la Liguearabe, Nabil Al Arabi, le représen-tant spécial du secrétaire général del'ONU pour la Libye, Martin Ko-bler, les représentants de l'Unionafricaine et de l'Union européenneseront également présents.

ASSEMBLÉE PARLEMENTAIRE

DU CONSEIL DE L’EUROPEL’Algérie est

« incontournable »dans la résolution

des conflits et la lutte

antiterroristeL'Algérie est un pays «incon-

tournable aujourd'hui» dans la ré-solution des conflits et dans la lutteantiterroriste, a indiqué, hier àAlger, le rapporteur de la commis-sion des affaires politiques et de ladémocratie à l'Assemblée parle-mentaire du Conseil de l'Europe,René Rouquet.

«L'Algérie est un pays incon-tournable aujourd'hui dans ce débatinternational qui concerne le terro-risme et les réfugiés dans lemonde, un problème qui nouspréoccupe tous», a-t-il indiqué, auterme de ses entretiens avec levice-président du Conseil de la na-tion, Djamel Ould Abbès. Il aajouté que l'Algérie était au-jourd'hui «au centre de ces préoc-cupations, avec en particulier laFrance et l'Europe», ajoutant que«c'est pour ça qu'on a envie de col-laborer beaucoup plus».

Interrogé sur les amendementsopérés en Algérie dans la Constitu-tion, il a soutenu qu'elle contenaitde «grands changements et, évi-demment, une amélioration de lasituation».

«C'est un document qui tombevraiment bien au moment où àStrasbourg (Parlement européen),on a envie d'avancer, c'est un docu-ment qui va vers les grands prin-cipes du Conseil de l'Europe»,a-t-il affirmé.

M. Rouquet a indiqué, par ail-leurs, qu'il avait été chargé par leConseil de l'Europe pour faire «unrapport sur la situation en l'Algérieet des relations avec le Conseil,pour notre compréhension mu-tuelle».

«On a envie d'aller un peu plusloin et de faire connaître un peuplus l'Algérie et ses atouts à l'en-semble des 47 pays qui constituentle Conseil à Strasbourg», a-t-il re-levé, souhaitant «bien sûr avancersur toutes les questions qui nouspréoccupent».

La rencontre entre MM. OuldAbbès et Rouquet a été, en outre,une occasion de passer en revuel'expérience démocratique en Algé-rie depuis 1999 et les différentesmesures prises pour raffermir cetacquis et les libertés individuelles,à la lumière des amendements ap-portés à la Constitution.

Pour sa part, M. Ould Abbès asoutenu que ces amendementsétaient le «fruit de vastes consulta-tions politiques ayant associé tousles partis, la société civile et despersonnalités nationales».

MDNUn terroriste se

rend à Bordj BadjiMokhtar…

«Dans le cadre de la lutte antiterro-riste et grâce aux efforts des forces del'Armée nationale populaire, un terroristes'est rendu, le 20 mars 2016, à BordjBadji Mokhtar (6e Région militaire), enpossession d'un pistolet-mitrailleur detype kalachnikov et d'une quantité demunitions», précise le MDN.

D'autre part, et dans le cadre de lalutte contre la criminalité organisée,«deux individus ont été arrêtés et un fusilde chasse de confection artisanale et unequantité de munitions ont été saisis à La-ghouat et Biskra (4e Région militaire)»,ajoute-t-on. À Bordj Badji Mokhtar, 21camions, un véhicule tout-terrain, 318tonnes de denrées alimentaires et deuxdétecteurs de métaux ont été saisis, alorsque 41 immigrants clandestins ont été ar-rêtés à Ghardaïa, Tamanrasset et Tlem-cen, rapporte également la même source.

... et six terroristes abattus et un lot d’armes et de

munitions saisi à El-Oued «Dans le cadre de la lutte antiterro-

riste et suite à l'opération menée par undétachement de l'ANP à El-Oued (4e Ré-gion militaire), ce matin du 21 mars2016, le bilan actualisé consiste en laneutralisation de six terroristes et la ré-cupération de huit pistolets-mitrailleursde type kalachnikov», relève la mêmesource.

L'opération s'est soldée égalementpar la récupération de «trois fusils mi-trailleurs (FMPK), deux pistolets auto-matiques, dix grenades, une ceintureexplosive, un important lot de munitionsde différents calibres (3.485 balles), 46chargeurs de munitions, quatre moyensde communication, six paires de ju-melles et deux véhicules tout-terrain»,ajoute le communiqué.

Le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des États arabes, Abdelkader Messahel,s'est entretenu, à Tunis, avec le ministre tunisien des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui.

Le ministère des Affaires reli-gieuses et des Wakfs a appelé lesimams à sensibiliser, «mais enévitant l'alarmisme», les citoyensaux menaces qui pèsent sur lepays et à les inciter à défendrel'unité nationale.

Le ministère des Affaires reli-gieuses et des Wakfs a appelé,dans un communiqué, les imamsdes mosquées à «sensibiliser,dans leur prêche de vendredi pro-chain, les citoyens aux menaces

qui pèsent sur le pays et à les in-citer à défendre l'unité nationale,sans toutefois faire dans l'alar-misme».

Les imams sont appelés à dif-fuser des messages claires et fortspour inciter les citoyens à évitertous les facteurs de division et à«rester unis derrière notre direc-tion nationale», selon le commu-niqué. Cet appel, précise leministère, «répond à l'appel duPrésident de la République à l'oc-

casion de la fête de la Victoire àtravers lequel il exhorte le peupleà rester vigilant et solidaire faceaux complots dévastateurs ourdiscontre la nation arabe tout entièreet dont des peuples frères payentaujourd'hui la rançon commenous mêmes l'avons fait durant latragédie nationale dont les ventsont soufflé en vérité de l'exté-rieur».

AFFAIRES RELIGIEUSESÉviter l’alarmisme

Mme Fouzia Benbadis, vice-présidente du Conseil de lanation, a mis en avant, lors des travaux de la 134eAssembléede l'UIP à Lusaka (Zambie), «l'intérêt accru» accordé auxjeunes par l'Algérie qui inscrit les préoccupations de cettefrange de la société «au titre des priorités de ses programmesde développement», a indiqué, hier, un communiqué duConseil de la nation. «L'Algérie accorde un intérêt accru auxjeunes, en inscrivant leurs préoccupations au titre des prio-rités de tous ses programmes de développement, et en les en-courageant à participer à la vie politique et au processus dedéveloppement durable», a souligné Mme Benbadis. «Cettedémarche a été consacrée depuis l'investiture de M. Abdela-

ziz Bouteflika à la présidence de la République, à travers unesérie de réformes globales portant sur le rajeunissement desinstitutions de l'État, à leur tête l'institution législative qui aconnu un changement radical dans sa composante au profitdes jeunes et de la femme», a précisé Mme Benbadis, dansson allocution, lors du débat général, placé sur le thème «Ra-jeunir la démocratie et donner la parole aux jeunes».

Elle a, en outre, rappelé «les réformes engagées en faveurdes jeunes, dont la création d'un Conseil supérieur de la jeu-nesse, décidé dans le récent amendement de la Constitution,adopté par le Parlement, à l'initiative du Président de la Ré-publique». S'agissant de la situation sur la scène internatio-

nale, Mme Benbadis a souligné la nécessité de «coordonnerles efforts en vue d'éradiquer le terrorisme et de faire cesserles hostilités en Libye, en Syrie et au Yémen, mais aussi depermettre au peuple palestinien de recouvrer ses droits légi-times». Elle a, par ailleurs, appelé la communauté interna-tionale «à accélérer le parachèvement du processus dedécolonisation et à libérer les peuples qui croupissent sousle joug de l'occupation, et dont les richesses sont pillées».Mme Benbadis conduit la délégation parlementaire algérienneaux travaux de la 134e Assemblée de l'UIP, qui ont débutésamedi dernier à Lusaka (Zambie) et qui se poursuivrontjusqu'à demain.

PRISE EN CHARGE DES JEUNESMme Benbadis présente l’expérience algérienne à Lusaka

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Mardi 22 Mars 2016

EL MOUDJAHIDNation

«Beaucoup de choses ont été faites du-rant ces 30 dernières années au profit deszones rurales pour améliorer les conditionsde vie de la population, mais beaucoup resteà faire aussi, notamment dans le cadre descoopératives et des associations agricoles».Telle est la conclusion émise par la FaO,l’Organisation des nations unies pour l’ali-mentation et l’agriculture, suite à une étudemenée par ses experts sur le cadre juridiquedes structures professionnelles du secteur del'agriculture et de la pêche en algérie.

Pour ces derniers, de l’organisation onu-sienne, le constat est sans appel. Certainsopérateurs économiques utilisent les Cham-bres d'agriculture et des coopératives comme«tribunes de revendication» ou des relaispour l'obtention de «privilèges» et autresaides et soutiens matériels. Quant aux ca-rences révélées, il s'agit, notamment, du «be-soin» de clarification réglementaire etinstitutionnelle des formes de collaborationet de partenariat public/privé, d'une «fai-blesse» des adhésions au sein des organesdes chambres, des coopératives et desconseils interprofessionnels et de la «régres-sion» de la représentativité au sein de ces or-ganes. Pour y remédier, la FaO recommandeaux chambres d'agriculture de «s’ouvrir» surle monde économique afin de «créer» desactivités ou des entités économiques en leursein, notamment pour mener des pro-grammes de «valorisation» et de «promo-

tion» des produits agricoles du terroir. l’or-ganisation suggère également aux coopéra-tives agricoles et des services d'établir un«diagnostic» et de procéder à un «assainis-sement» des anciennes coopératives tant dupoint de vue de la «conformité» avec lestextes réglementaires que du point de vue du«respect» des dispositions statutaires de lacoopérative.

«Ces organisations devraient aussi béné-ficier d'un programme de mise à niveau dontdes formations et des vulgarisations destechniques de gestion et avoir plus d'actionsen matière de création d'activités généra-trices de richesses», conclut l’étude de l’Or-ganisation des  nations unies pourl’alimentation et l’agriculture. Constitué deplus de 2.000 organisations agricoles repar-ties entre coopératives et associations, dis-posant de surcroît de «gros» moyens etbénéficiant de «soutiens» publics et «d'avan-tages» fiscaux, le secteur agricole de notrepays a besoin donc d’une opération d'assai-nissement qui sera menée prochainement,comme l’a confirmé le ministre de l’agri-culture, du développement rural et de laPêche. Il est question, à cet effet, de «mettrede l'ordre» et «d’impliquer» davantage cesentités dans le développement des filièresagricoles. Il faut dire que ces entités jouentun rôle fondamental dans la modernisationet le maintien même des petites exploitationsqui sont au nombre de 200.000 et dont la su-

perficie oscille entre 4 et 5 hectares pour laplupart. Il est à rappeler que ce n’est pas lapremière fois que l’organisation onusiennemène des études en algérie. la dernière endate remonte à quelques mois et dans la la-quelle la FaO a tiré la sonnette d’alarme surles pertes que subit annuellement la super-ficie agricole utile (sau), à l’ordre de300.000 ha/an, ce qui est «énorme», à sesyeux. elle a expliqué que les facteurs natu-rels et humains en sont responsables. Cettesau perdue en algérie (dans sa partie nord)est causée, notamment, par la désertification,la sécheresse ou les pluies, et incite à une«réflexion sérieuse» sur les moyens de faireface à cette «catastrophe». d’où la nécessitéde chercher des solutions «efficaces» afin delutter contre la «dégradation» des sols et leurperte par l’échange d’expériences réaliséesau niveau des états de la sous-région, touten faisant des propositions qui constituerontune feuille de route et dont la mise œuvreconsacrera le développement durable. lesexperts plaident, à cet effet, pour «l’encou-ragement» des initiatives en «conformité»avec les Objectifs du développement durableet des programmes de développement, touten plaidant également pour un soutien «ac-céléré» et «efficient» des moyens de collectedes données sur les terres et leur contrôle, àtous les niveaux (mondial, régional et natio-nal).

S. A. M.

PRIx de l’eau

Pas de hausseLe ministre des Ressources

en eau et de l’environne-ment, abdelouahab

nouri, a tenu, hier, sur les ondesde la radio Chaîne I, à rassurerles citoyens quant à la disponibi-lité de l’alimentation régulièreen eau dans les robinets durantl’été 2016.

selon lui, «le taux de rem-plissage des barrages avoisineles 71%, ce qui est suffisant poursécuriser les besoins du pays encette période de faible pluviomé-trie». et d’ajouter, en chiffres,que «10 barrages sont remplis à100%, 20 barrages sont à 80% et20 autres à 70%, ce qui prouveles que les capacités de stockagesont intéressantes et la disponi-bilité des eaux nous rassure pourla saison estivale», a-t-il dit.

Rappelant que durant les dixdernières années, l’état algériena réalisé pas moins de 40 bar-rages, le ministre a qualifié cechiffre «d’énorme» en matièred’investissements déployés, in-diquant que 31 barrages sont ac-tuellement en exploitation,tandis que les 9 autres seront li-vrés au courant de l’année 2016ou, au plus tard, au premier tri-mestre 2017.

Cet apport en ouvrages apermis à l’algérie d’élargir,d’une façon précise, les capaci-tés de stockage des eaux dans lesbarrages. «une politique qui apermis de passer d’un volume destockage de 3 milliards de m3 à8,5 milliards m3 d’eau, ce qui re-flète les efforts consentis parl’état pour le développement dusecteur et la maîtrise des eaux desurface», a déclaré le ministredevant un parterre de journa-listes, et de poursuivre que 60%des besoins en alimentation eneau potable proviennent deseaux souterraines et les 40% res-tants sont issus des eaux de sur-face (barrages et systèmes dedessalement d’eau de mer).

auparavant, l’algérie, selonle ministre, faisait face au dangerde l’insuffisance en matièred’alimentation en eau, et l’étatdevait réfléchir à une solutionefficace et rapide. Pour cela, «ona décidé la réalisation de 12 sta-tions de dessalement d’eau quiproduisent 2,3 millions m3/jour

et qui ont permis de renforcer lacapacité de l’algérienne deseaux (ade) à améliorer la qua-lité de l’eau distribuée par ses ré-seaux», expliquera l’invité de laradio.

sur un autre sujet, celui dutransfert des eaux, le membre dugouvernement citera le mégaprojet du transfert des eaux sur750 km, reliant la localité d’aïnsalah à celle de Tamanrasset, surinstruction du Président de laRépublique. À propos du voletde la maintenance et du net-toyage des barrages, l’invité dela radio précisera que seule lamaintenance de ces ouvrages ga-rantira la pérennité de ces projetsqui, à leur tour, garantiront le dé-veloppement durable de notrepays. «Pour l’heure actuelle,nous avons effectué des exa-mens minutieux des barrages quinous ont conduits à mettre enplace un programme, à traverslequel on a réussi à retirer 45millions m3 de boue qui stag-naient au niveau de 10 bar-rages.» une opération deplantation des arbres aux abordsde ces barrages a également étélancée pour protéger ces grandesstructures.

170 DA : le coût de productiond’un m3 dans le Sud

l’envasement des barragesen algérie étant permanent, desopérations de curage sont effec-tuées de façons cycliques et desvolumes considérables de vasesont ainsi récupérés, a mis en

évidence le ministre pour expli-quer que, dorénavant, il n’estplus question de laisser cesgrandes réalisations, pour les-quelles l’état a consentit de trèsgrandes enveloppes financières,livrées à elles-mêmes. Pour cequi est de la production en eau,l’algérie produit annuellementune quantité globale de 3,6 mil-liards de m3 en eau potable dont3,2 milliards m3 sont consom-més. aussi, selon le ministre,«on produit plus qu’onconsomme». Toutefois, abde-louahab nouri a regretté le gas-pillage à outrance de l’or bleupar les citoyens. «aujourd’hui,le citoyen considère que le tarifde l’eau est élevé, en réalité il estfortement subventionné parl’état. Il n’y a qu’à savoir que lecoût de production d'un mètrecube d'eau dans le sud est de170 da, tandis que celui-ci re-vient à 60 da, voire 80 da,dans le nord, alors que l'etat lecède au consommateur à 18 daseulement», a affirmé le premierresponsable du secteur.

sur la question de l’augmen-tation de la tarification de l’eau,le ministre affirmera, là aussi,que le sujet n’a pas du tout étéabordé par le gouvernement, etl’état ne projette pas d’augmen-ter le prix de l’eau.

Parmi les programmes im-portants au registre du départe-ment de nouri, celui-ci a évoquél’irrigation des terres agricoles.le ministre a indiqué que le pro-jet d’exploitation de plus d’unmillion d’hectares de terres agri-

coles au niveau national est envoie de concrétisation. «une su-perficie irriguée de 143.000 haest en cours de concrétisation àtravers le pays», a indiqué abde-louahab nouri.

M. nouri a souligné que cetteopération, qui s’inscrit dans lecadre du programme du Prési-dent de la République, abdela-ziz Bouteflika, vise à élargir lessuperficies irriguées à 1 milliond’hectares. le ministère enquestion, selon le ministre, «aréalisé 25.000 ha à ce jour à tra-vers plusieurs wilayas du paysqui ont été remis aux agricul-teurs», a-t-il indiqué, ajoutantque son département ministérielœuvre, avec le concours du mi-nistère de l’agriculture, du dé-veloppement rural et de laPêche, à concrétiser ce projetd'un million d’hectares. le mi-nistre a rendu, lors de son pas-sage à la radio, un vibranthommage au Président de la Ré-publique, M. abdelaziz Boute-flika, sans qui, selon lui, «tousles programmes et les grandsprojets inscrits dans la politiquedes réformes dans le secteur desressources en eau n’auraient paspu voir le jour.

sans ces mesures auda-cieuses prises par notre Prési-dent pour faire sortir le pays del’insuffisance en alimentation eneau potable, on en serait encoreà procéder à des coupures et desplages horaires pour alimenter lapopulation en eau», dira enfin leministre.

Mohamed Mendaci

CHaMBRes d’agRICulTuRe

L’assainissement, une priorité

l’élevage dans le sudIntensifier

la coopération Sud-Sudla nécessaire coopération entre les pays du sud de

la Méditerranée a été longuement soulignée par lesparticipants à un atelier international, d’échange deconnaissances sur le développement de l’élevage dansla région du sud de la Méditerranée. le secrétaire gé-néral du ministère de l'agriculture, du développementrural et de la Pêche, M. Kamel Chadi, qui était présentà l’ouverture des travaux, a tenu à souligner toute l’im-portance que revêt la coopération sud-sud dans le do-maine de l'agriculture et de l'élevage à cause,notamment, de la réalité des pays du sud qui «est plusou moins similaire, même si chaque pays a ses spéci-ficités». «l'algérie pourra s'inspirer, par exemple, del'expérience de certains pays qui ont pu substituer lescultures du maïs et du soja par d'autres produits telsque l'orge comme intrant pour la filière avicole», a-t-il expliqué. M. Chadi a toutefois rappelé qu'il n'étaitpas question de «perdre de vue la coopération avec lespays du nord qui peuvent tout aussi bien proposer dessolutions adaptées à l'algérie». «la coopération sud-sud ne se substitue pas, mais complète plutôt la coo-pération nord-sud», a-t-il dit. le directeur général desrelations économiques et de la coopération internatio-nale au ministère des affaires étrangères et de la Coo-pération internationale, M. Merzak Belhimeur, aabondé dans le même sens, en appelant les animateursde l'atelier à conclure leurs travaux avec des recom-mandations en faveur du renforcement de la coopéra-tion entre les pays du sud. «un potentiel considérableet des perspectives sans précédent s'offrent à la coo-pération sud-sud qui, selon certaines prévisions, de-viendrait en 2030 l'un des principaux moteurs de lacroissance mondiale», a-t-il soutenu. le directeur del'InRaa, M. Fouad Chehat, a, lui aussi, insisté surl'importance de la coopération entre les pays du sud.Tout en donnant une idée sur quelques objectifs à réa-liser, il a présenté une sorte de cartographie chiffréesur le secteur agricole en algérie. Parmi les objectifsfixés par les pouvoirs publics, l’expert a, entre autres,cité l'amélioration des gênes du bétail, la création d'unedocumentation généalogique des animaux d'élevage,la mise en place de 450 sites pour abriter des activitésd'aquaculture à l'horizon 2025 et la réalisation de 15infrastructures destinées à la pêche. Il a également rap-pelé que la population rurale en algérie est composéede 13 millions d'habitants, soit 30% de la population,et que la superficie agricole est de 8,5 millions d'hec-tares dont 1,2 million d'hectares de superficie irriguée.Concernant le cheptel, l'algérie compte 2,2 millionsde têtes de bovins, dont 1,2 million de vaches laitières,27,8 millions d'ovins, 5,1 millions de caprins et350.000 têtes camelines. selon le ministère de l'agri-culture, la consommation nationale de viande rouge aatteint, en 2015, un total de 480.000 tonnes, dont 10%provenant de l'importation. les algériens ont aussiconsommé, durant la même année, 460.000 tonnes deviandes blanches, une quantité entièrement produiteen algérie. la valeur des productions du secteur del'élevage a atteint 23,3 millions de dollars, en 2015,soit 32% du Produit intérieur brut (PIB) de l'agricul-ture, selon les mêmes chiffres.

L’Algérie apportera son expertise dans le domaine agricole aux pays de la région Sud

le représentant du Fonds international du dévelop-pement agricole (FIda), M. abdelkrim sma, qui par-ticipe aussi à cet atelier régional, a révélé que l'algérieapportera son expertise dans le domaine agricole ausoudan, à la Palestine et à djibouti dans le cadre d'uneconvention qu'elle doit signer, prochainement, aveccette institution onusienne. «en vertu de cette conven-tion qui sera signée prochainement, l'algérie apporterason expertise à ces pays, dans le domaine agricole.dans une deuxième phase, les champs d'interventionde l'algérie toucheront d'autres pays», a-t-il indiqué.M. sma, qui a mis en avant la maîtrise acquise au fildes années par l'algérie dans le domaine agricole, in-cluant les métiers de l'élevage, a fait savoir que le pro-gramme lancé par le FIda implique un budget de 2millions de dollars à dégager par cette organisationonusienne, tandis que l'algérie aura à mobiliser ses ex-perts uniquement. Il s'agit des experts de l'Institut na-tional de la recherche agronomique d'algérie(InRaa), a-t-il précisé. Cet institut représentera doncla partie algérienne dans le cadre de ce partenariat quis'étalera sur quatre ans. Il convient de rappeler, par ail-leurs, que cet atelier, qui a vu la participation d’une di-zaine de pays, dont l’algérie, le Maroc, la Turquie, leliban, l’égypte et la Hongrie, est conçu comme étapeconsécutive au premier atelier sud-sud d’échange deconnaissances et de promotion de la coordination enmatière de développement agricole et de sécurité ali-mentaire qui a eu lieu à Izmir, en Turquie, en marsde l’année dernière. Il faut rappeler également que lacoopération sud-sud est un processus par lequel deuxou plusieurs pays en développement poursuivent leurobjectif national de développement des capacités à tra-vers l’échange de connaissances, de compétences, desressources et du savoir-faire technique et aussi par lebiais des actions collectives régionales et interrégio-nales, y compris les partenariats entre les gouverne-ments, les organisations régionales, la société civile,l’université et le secteur privé dans des domaines mu-tuellement avantageux pour les régions.

Salima Ettouahria

«Le gouvernement n’a pas abordé l’augmentation du prix de l’eau qui ne connaîtra pas de hausse»,a affirmé le ministre des Ressources en eau.

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Mardi 22 Mars 2016

7EL MOUDJAHID Nation

Le parcours du militant incontestable, morttraitreusement, assassiné le 22 Mars 1956à l’âge de 39 ans, à la suite d’une explosion

d'un poste radio piégé, parachuté par l'armée fran-çaise, Ben Boulaid demeure un exemple vivacede dévouement qui doit figurer dans les livresscolaires afin que les générations montantes puis-sent s’en inspirer et être fières de la révolution denovembre 1954.

Cela avait été évoqué, non sans émotion et dé-férence, lors d’une conférence historique abritéeau Musée national du moudjahid à alger, à l’oc-casion du 60e anniversaire de la mort de ce moud-jahid en présence des Moudjahidine et desmoudjahidate, d’historiens, des représentants dedifférents corps de la sécurité nationale, dont lagendarmerie, la police et la douane. les conféren-ciers ont rappelé le combat du martyre qui est unsymbole éternel pour l’algérie et son histoire, fai-sant référence au fait que Ben-Boulaid est l’un descombattants et dirigeants qui ont « ouvert la voieau déclenchement de la révolution de novembre1954 ». Ben Boulaid ou le lion de l’aurès, commeil a été appelé, a largement contribué pour letriomphe de la révolution » sur tout le territoire.il a engagé ses biens à son service notammentpour l’achat et l’acquisition d’armes de combat.

L’histoire, un référent indispensable

un intervenant, en l’occurrence, M. abdesstarhocine a précisé que le mois de mars se distinguepar le nombre de combattants tombés au champd’honneur suite aux plans lâches de la france co-

loniale qui exécutait tous les patriotes qui reven-diquaient un droit sacré de vivre libres.

dans ce cadre, l’intervenant a réitéré l’impor-tance d’enrichir l’histoire nationale, en mention-nant scrupuleusement ce que nos compatriotes ontenduré durant la période coloniale, en mettant enlumière la nécessité de revoir les livres scolairesd’histoire et en supprimant tout ce qui porte pré-judice à la révolution et ses combattants. pour sapart, le Moudjahid salah-goudjil a souligné que

les « moudjahidine encore en vie, ont le devoir detransmettre un message destiné à sensibiliser et àinstruire les gens, faisant aussi montre d’un désirde voir ces moudjahidine participer à la consoli-dation et la revivification de la mémoire natio-nale  », indiquant dans un autre cadre que ladéclaration du 1er novembre est toujours valableet reste une référence nationale à l’égard de soncaractère démocratique, de son sens du rassem-blement et de l’unité des rangs, de son rejet detoute forme de régionalisme.

s’agissant du martyre Ben-Boulaid, M. salahgoudjil a rappelé que ce dernier était le père de larévolution nationale, car il a milité sans répitpour arracher par les armes, la souveraineté natio-nale, ajoutant que Ben-Boulaid qui est connu pourson attachement à la confiance en soi et à sa sa-gesse, a assumé différentes responsabilités durantla révolution, dont l’arment des combattants.

de son côté, le moudjahid tayeb thaalibi ditsi allal, a indiqué que la commémoration de lamort de Mustapha Ben-Boulaid en 1956 coïncideà la signature des accords d’evian qui ont été si-gnés le 19 Mars 1962.

l’intervenant a rappelé que Ben-Boulaids’était également illustré par son civisme et sonamour de la patrie, notamment il était le traitd’union entre le ppa et le Mouvement pour letriomphe des libertés démocratiques. Cela ren-seigne sur son attachement à agir sans relâchepour unifier et rassembler toutes les forces patrio-tiques en vue d’un objectif suprême.

Hamza Hichem

le secrétaire général du ministère des affairesétrangères, abdelhamid senouci-Bereksi et M. ro-main sirois, directeur des pays représentant du pro-gramme alimentaire mondial (paM) en algérie,ont procédé à la signature de la lettre d'entente autitre de l'année 2016, entre l'algérie, en tant quepays hôte, et l'agence onusienne humanitaire,pour assurer la couverture des besoins alimentairesde base des réfugiés sahraouis. la cérémonie de si-gnature de cet accord, relatif à une assistance d'unevaleur indicative de 25,235 millions de dollars,s'est déroulée en présence de l'ambassadeur de larépublique arabe sahraouie démocratique (rasd)en algérie, Bucharaya hamudi.

"Cet accord nous permet de fournir de l'aidealimentaire à 125.000 réfugiés qui se trouvent dansles camps depuis plus de 40 ans", a déclaré M. si-rois à l'issue de la cérémonie de signature. il a

ajouté que cet accord, fruit de la collaboration entrele gouvernement algérien et le paM qui dure de-puis 1986, "permet aussi la distribution de l'aidealimentaire" avec l'apport du Croissant rouge algé-rien (Cra) et le Croissant rouge sahraoui (Crs).

la couverture concernera 125.000 bénéficiairesparmi les personnes vulnérables de la populationréfugiée, ainsi que deux programmes complémen-taires : l'un concernant les enfants de moins de cinqans souffrant de malnutrition et des femmes en-ceintes, soit 22.500 bénéficiaires et 32.500 autresenfants au titre de l'appui aux cantines scolaires.pour sa part, M. Bereksi, a indiqué que "l'opérationde distribution et l'acheminement des aides au pro-fit des réfugiés sahraouis se fait de la manière laplus transparente".

de son côté, l'ambassadeur de la rasd en al-gérie, a remercié le gouvernement algérien ainsi

que le paM, suite à la signature de cette lettre d'en-tente de nature, a-t-il dit, « à garantir des denréesalimentaires de base pour des réfugiés sahraouis ».

il a souligné, en revanche, que « si ces aidesvont permettre d'atténuer la souffrance des réfugiéssahraouis, elles ne sont pas en mesure de résoudretous les problèmes des réfugiés », relevant que « leprogramme concerne 125.000 réfugiés, alors queces derniers sont au nombre de 200.000 ».

M. hamudi a estimé, que ces aides « ne suffi-sent pas devant les souffrances des réfugiés sah-raouis, ni en quantité, ni en qualité », citantnotamment la moyenne élevée (+50%) de femmesenceintes atteintes d'anémie. le paM est présenten algérie depuis 1963 et dispose d'un bureau àtindouf depuis 1985, avec du personnel expatriéqui supervise la distribution de l'assistance aux ré-fugiés sahraouis.

l’aMBassadeurde palestine :

« L’Algérie n’a jamais rien

refusé au peuplepalestinien »

« le projet de la libération depalestine est le prolongement decelui de la révolution de 1er no-vembre 1954 » a affirmé l’ambas-sadeur de palestine, louaïMahmoud taha aïssa, avantd’ajouter que le meilleur soutienque peut assurer l’algérie au-jourd’hui au peuple palestinien estl’unité de son peuple, de son terri-toire, la force de ses institutions etde son armée, pour faire face à sesennemis et se protéger contre lafitna .

intervenant hier, au forum dujournal el djemhouria, le diplomatepalestinien a indiqué que le peuplepalestinien subit actuellement unesituation de discrimination sans pré-cédent face à l’apartheid qui lui estimposé par l’occupant israélien etson appareil répressif .

« nous avons plus de 17.000blessés que nous n’arrivons pas àsoigner à cause des blocus qui en-cerclent mon peuple» a-t-il déclaré.evoquant la situation actuelle dumonde arabe, M. louaï Mahmoudtaha aïssa estime que la cause pa-lestinienne est souvent victime descalculs géopolitiques des etats dela région et dont le peuple palesti-nien subit les conséquences.

« l’iran est un grand pays et unegrande puissance avec laquelle nousdevons dialoguer mais nous devons,aussi, comprendre la nature de sonprojet dans la région ; s’il est poli-tique ou confessionnel ?

nous devons aussi faire en sorteque sa puissance puisse servir notrecause et non le contraire.

l’arabie saoudite est un grandpays arabe que nous avons le devoirde protéger ainsi que ses fron-tières ».

pour l’invité du forum, la syrieet le monde arabe se dirigent droitvers la concrétisation pure et simpled’une sorte d’« accords de sykes-picot bis » mais le plus dur dans cetétat de fait, dit-il, «  est que cela esten train de se faire avec nos propresmains ».

evoquant le soutien des paysarabes, et non arabes, au peuple pa-lestinien, l’ambassadeur préciseque « de nombreuses aides finan-cières promises n’arrivent pas aupeuple palestinien sous prétexte del’absence d’unité palestinienne » .

s’agissant de la coopérationentre les deux etats, le diplomatetient, tout d’abord, a précisé quel’algérie n’a jamais rien refusé à lapalestine .

« l’algérie accorde 118 boursesannuellement aux étudiants palesti-niens mais, concrètement, nous ob-tenons jusqu’à 350 bourses et lacoopération entre les deux etats estappelée à s’élargir à d’autres do-maines. nous avons signé, récem-ment, une convention avec leministère de la solidarité, en vertuduquel l’algérie assurera la prise encharge médicale et psychologiquedes enfants palestiniens victimesdes agressions israéliennes dans lesterritoires occupés »

Amel Saher

réfugiés sahraouisSignature d’une lettre d’entente entre l’Algérie et le PAM

pour le Ministre sahraoui des af-faires étrangères, Mohamed salemould salek, « le Maroc ne peut pasde manière unilatérale changer lemandat de la mission des nationsunies «(Minurso) ».

le ministre sahraoui qui était hierl’invité du forum du quotidien ara-bophone echaab affirmecroit aussi que le Conseil de sécuriténe peut pas permettre une telle « bê-tise ». pour rappel le Maroc a pris ensigne de protestation contre la ré-cente visite du sg de l’onu dans larégion et l’utilisation du terme « oc-cupation » pour désigner la présencemarocaine dans les territoires sah-raouis, la décision de retirer 84 per-sonnes , y compris le personnel del’union africaine, de la Mission desnations unies pour le référendum ausahara occidental. le ministre sah-raoui pense que le Conseil de sécu-rité ne laissera pas faire le Maroc.« ne nous croyons pas pour le mo-ment que le Conseil de sécurité quiest conformément à la charte, res-ponsable du maintien de la paix et dela sécurité internationale et vu la si-tuation mondiale et régionale sur-tout, va permettre au Maroc ceforfait »a-t-il déclaré. un tel acte au-rait selon lui de lourdes consé-quences. C’est pourquoi, a t-ilindiqué, le gouvernement sahraoui,qui « a choisi la paix et la voie paci-fique » lance un appel. il estime qu’

« il est temps que chacun assume sesresponsabilités ». et d’ajouter que«  le peuple sahraoui assumera lasienne qui n’est autre que de conti-nuer son combat jusqu’à l’indépen-dance totale, et la satisfaction totalede ce droit à l’instar de tous les peu-ples du monde ». interrogé sur ceque compte faire le polisario devantl’entêtement dont fait preuve leMaroc qui refuse de se plier à la lé-galité internationale et l’organisationd’un référendum d’autodétermina-tion, le conférencier dira que les sah-

raouis sont pour la poursuite des né-gociations. « on laisse le soin auConseil de sécurité de lever les obs-tacles dressés par le Maroc » a-t-ilindiqué tout en estimant que « lesnégociations doivent se tenir sousl’égide des nations unies ». Quant àl’agitation dont fait preuve le Marocdepuis la visite du Ban Ki Moon etles attaques menées contre lui, cesont là, selon Mohamed salem ouldsalek, « des manœuvres pour tenterd’influer sur le cours de l’histoire, àla veille de la présentation en avril

du rapport du sg sur la situation ausahara occidental et le renouvelle-ment du mandat de la Minurso  ».reste, a-t-il affirmé, que « ces ma-nœuvres sont vouées à l’échec » etce même si le Maroc, « enfant gâtéde la france» compte d’autres sou-tiens, au niveau du Conseil de sécu-rité. Concernant la positionaméricaine, il dira que contrairementà ce que les marocains tentent defaire croire, Washington n’a jamaisappuyé le projet d’autonomie voulupar rabat. « les américains ont aucontraire exprimé leur quiétude suiteà la décision marocaine de réduire lepersonnel de la Minurso, apportentson soutien au sg de l’onu et à sonenvoyé spécial au sahara occidentalet appellent à une solution négociéesur la base de la légalité internatio-nale  » a-t-il rappelé. il reste indi-quera également le ministre sahraouides affaires étrangères que la ques-tion de la reconnaissance du saharaoccidental est une question detemps : « la reconnaissance se feratôt ou tard, car c’est l’aboutissementd’un processus historique « a-t-il af-firmé. Mais cela ne l’empêchera pastoutefois de lancer une mise engarde  : « en raison de la fuite enavant et de la politique d’occupationdu Maroc, la facture pour la régionet le peuple marocain et sahraouisera lourde ».

Nadia Kerraz

le Ministre sahraoui des affaires étrangères au foruM d’ECHAÂB :

« Il est temps que chacun assume ses responsabilités »

60e anniversaire de l’assassinat de Mustapha Ben-Boulaïd

Un exemple exaltant de militantisme Des historiens et des moudjahidine ont été unanimes pour affirmer que le martyr Mustapha Ben-Boulaïd, le lion de l’Aurès, estun symbole de notre glorieuse lutte de Libération nationale, qui s’est sacrifié pour l’engagement patriotique d’indépendance et

de recouvrement de la dignité.Ph

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NationEL MOUDJAHID 9

mardi 22 mars 2016

Le système de gestion des interventions desunités de la Protection civile sera «prochaine-ment unifié» à l’échelle nationale, a annoncé,hier à Tiaret, le sous-directeur des opérations àla Direction générale de la Protection civile. Lelieutenant-colonel Saïd Lahyani, qui a présidéune rencontre régionale sur la gestion opération-nelle de la Protection civile, a expliqué quel’unification de la gestion des opérations quoti-diennes par les unités de ce corps d’interventionet de secours s’inscrit dans le cadre de la mo-

dernisation du secteur. Cette modernisation, àlaquelle la direction générale accorde un grandintérêt vise, selon ce responsable, l’unificationde la documentation, la coordination dans lagestion informatisée des données sur les inter-ventions de la Protection civile au niveau detoutes les unités du pays et de la Direction gé-nérale. «Cette modernisation permettra une ex-ploitation des informations et une interventionrapide et efficace des agents à n’importe quelendroit du pays», a-t-il ajouté. Pour le lieute-

nant-colonel Lahyani, cette opération vise «unemeilleure gestion des opérations liées aux ca-tastrophes naturelles et aux accidents graves, enmobilisant les effectifs et les équipements né-cessaires à la mesure de la gravité de la situa-tion». Cette rencontre régionale a regroupé lesofficiers de la Protection civile de 20 wilayas del’ouest, du centre et du sud-ouest du pays. Deuxrencontres similaires sont prévues à Ghardaïa età Sétif, avant la fin de mars en cours.

InTErVEnTIonS DES UnITÉS DE LA ProTECTIon CIVILE Un système de gestion unifié

SnTF

Programme de réduction des passages à niveau non gardés

«Un programme nationalvisant la réduction aumaximum des pas-

sages à niveau non gardés a été en-clenché par la SnTF encollaboration avec les autorités lo-cales des wilayas», a précisé le res-ponsable dans une déclaration, enmarge de journées de sensibilisa-tion aux dangers des passages à ni-veau, ouvertes hier. Affirmant queces passages à niveau représentent«un réel danger» pour les usagers,le responsable a ajouté qu’actuel-lement les passages à niveau nongardés à travers le territoire natio-nal s’élèvent à 1.400. Bendjaballaha plaidé, dans ce contexte, pour uneculture de prévention et de réflexesde sécurité pour les plus jeunes etles adultes, à adopter à proximitédes voies ferrées et des passages àniveau non gardés.

Il a ajouté que l’aménagementdes passages supérieurs aux voiesferrées destinés aux piétons, no-tamment dans les zones enclavées,«renforce les mesures préven-tives», estimant qu’il était «grand

temps aujourd’hui de changer dementalités».

De son côté, le directeur de larégion-Est de la SnTF, Abdelha-mid Achouche, a indiqué qu’en2015, il a été enregistré 15 acci-dents ferroviaires sur les passagesà niveau non gardés que comptentles douze wilayas relevant de sa di-

rection, précisant que la SnTF-Estcomptabilise 220 passages à ni-veau non gardés et 26 passages àniveau gardés. Il a ajouté qu’unplan de modernisation des pas-sages à niveau gardés «sera en-gagé» à travers les voies ferrées dela région-Est du pays. Inscrite dansle cadre d’un vaste programme na-

tional d’information et de vulgari-sation, cette campagne de sensibi-lisation aux dangers defranchissement des passages à ni-veau se poursuivra jusqu’à mer-credi et ciblera en priorité lesécoliers et les usagers des cheminsde fer.

Des rencontres similaires ontdéjà eu lieu à Blida, Boumerdès etAlger. Au cours de cette rencontre,il a été rappelé qu’un investisse-ment public évalué à 127 milliardsde dinars a été alloué pour renou-veler et moderniser le secteur duchemin de fer.

Les accidents liés au trafic fer-roviaire national ont causé le décèsde 56 personnes en 2015, dont 46lors de heurts par les trains, selonun bilan annuel arrêté janvier der-nier par la SnTF.

Pas moins de 78 accidents oc-casionnés lors de heurts par les lo-comotives ont été enregistrés en2015, causant le décès de 46 per-sonnes et des blessures de 31 au-tres.

DÉVELoPPEmEnTSoCIAL

Concrétiserla notion

de solidaritéUn premier séminaire national

sur «Le développement social soli-daire» aura lieu dans les mois pro-chains, a indiqué un responsable dela direction générale de l’Agencede développement social (ADS).«Ce séminaire s’emploiera à en-clencher une dynamique de déve-loppement s’appuyant sur laconcertation dans le cadre d’uneéconomie sociale basée sur la soli-darité», a indiqué Bouguerra Farid,conseiller du DG de l’ADS, aucours d’une journée d’informationsur les activités de cet organismeorganisée par l’antenne régionalede médéa. «outre des représentantsde la société civile, tous les parte-naires de l’ADS, qu’ils soient pu-blics ou privés, prendront part à ceséminaire, à l’issue duquel un guidenational du plan de développementsocial solidaire sera mis en place»,a précisé m. Bouguerra, au coursde cette rencontre ayant pour thème«Les contributions de l’ADS dansla promotion du mouvement asso-ciatif, une garantie pour la concré-tisation du développement local».m. Bouguerra, qui occupe égale-ment la fonction de chargé de com-munication de l’ADS, a, dans cecontexte, mis l’accent sur la néces-sité, pour le mouvement associatif,de prendre part, de manière active,au processus de développement so-cial notamment au niveau des com-munes réputés comme étant lesplus pauvres. «La solidarité à la-quelle tout un chacun aspire estcelle dont le mouvement associatifconstitue la locomotive est dontl’Etat n’est que le superviseur», a-t-il précisé, qualifiant la solidaritéd’acte «civilisationnel» et «huma-nitaire». Il a soutenu que pour l’an-née en cours, l’ADS axera sesefforts sur le travail de proximitébasée sur une approche de concer-tation, relavant, dans ce cadre, lerôle dévolu au mouvement associa-tif en matière de détermination desbesoins des citoyens à l’échelle lo-cale. «Certaines associations n’ontd'yeux que pour les subventions al-louées par le ministère de tutelle»,a-t-il regretté, faisant remarquerque nombre d’aides accordées parle passé «ne se sont malheureuse-ment pas traduites de manière posi-tive sur le terrain». Évoquant leslogan initié par le ministère de tu-telle pour l’année en cours (2016,année de la solidarité), il a soutenuque la solidarité escomptée «ne doitpas se limiter aux actions saison-nières, mais doit impliquer toutesles forces sociales et économiquesdu pays». De son côté, la directricede l’antenne régionale de l’ADS demédéa (chapeautant les wilayasd’Aïn Defla, Djelfa, Bouira etmédéa), Krim nacéra, a soutenuque son organisme «ne ménageraaucun effort visant à accompagnerles associations dans le lancementde projets créateurs de revenus, àl’instar notamment de ceux desti-nés à la femme rurale et aux per-sonnes aux besoins spécifiques».«outre le fait qu’elle doit être mi-nutieusement étudiée, la fiche deprojet doit répondre à un certainnombre de critères pour que le pro-jet soit couronné de succès et qu’ilpuisse réellement contribuer à lacréation de postes d’emploi», a-t-elle soutenu, relevant que l’antennerégionale de l’ADS de médéa cou-vre 181 communes, soit une popu-lation de près de 4 millionsd’habitants.

ÉCoSYSTèmES ForESTIErS

Un haut lieu de la biodiversité ÉmISSIon TV « TADJ EL CorAn »Place aux qualifications

pour la finaleLes préparatifs d’organisation de l’émission «Tadj el

Coran», ou «couronne du Coran», diffusée par la télévision al-gérienne, en soirée, durant le mois de ramadhan, vont bon trainactuellement, apprend-on auprès de m. Hamza Belaïb, cadre àla chaîne 5 de l’EPTV et producteur de l’émission. mis sur piedpar la chaîne de télévision du Coran, en collaboration avec leministère des Affaires religieuses et du Wakf, et le soutien demobilis, l’opérateur public national de téléphonie mobile, ceconcours à caractère culturel et religieux, destiné aux jeunes Al-gériens et Algériennes, âgés entre 18 et 35 ans, jouit du respectet de la considération de nombre de spécialistes du Coran enAlgérie, qui l’ont adopté comme un des viviers de la récitationet de la psalmodie des versets coraniques.

m. Belaïb a ensuite précisé que les inscriptions des candidatsont débuté le 1er mars dernier, à travers le pays, et se sont clô-turées officiellement hier, afin de permettre ensuite aux direc-tions des affaires religieuses des 48 wilayas, qui encadrentl’opération, de passer à la phase de qualification (prévue du 20au 30 mars), en procédant à la sélection des 3 meilleurs récitantset psalmodiants du Coran chez les filles et chez les garçons.Après quoi, les éliminatoires seront organisées le mois d’avrilprochain pour connaître les noms des 24 candidats (12 filles et12 garçons), admis à participer à ce 6e concours «Tadj el Coran2016», qui sera présidé par un jury composé d’experts et spé-cialistes algériens des lectures coraniques. Pour rappel, la 5e édi-tion de «Tadj el Coran», organisée en 2015, a vu les jeunesomar Kafi (ouargla), Ahmed Hamdane Cheikh(Alger) et Bra-him Bouhadjla (Chlef) décrocher les premières places au clas-sement chez les garçons, tandis que Yamama El-ouarrad(Tébessa), Khaoula Dir (oum El-Bouaghi) et Ikram Bouchla-ghem(Blida) sont arrivées dans l’ordre, chez les filles. En plusde la belle distinction honorifique, les lauréats ont bénéficiéd’une rétribution financière appréciable et de nombreux ca-deaux, a rappelé la même source en ajoutant que pour la pro-chaine édition de Tadj El Coran, les lauréats seront gratifiés derécompenses et cadeaux intéressants, comme par le passé.

Mourad A.

Augmenter la prise de conscience enAlgérie sur l'importance des écosys-tèmes forestiers, menacés par l'hommeet les changements climatiques, est pri-mordial vu leur rôle dans la préserva-tion des ressources hydriques, soulignela Direction générale des forêts (DGF),à l'occasion de la Journée internationaledes forêts célébrée le 21 mars de chaqueannée. La DGF considère qu'il fallaitaccorder un intérêt soutenu et une atten-tion spécifique à l'égard des écosys-tèmes forestiers, connaissant le rôle quileur incombe en tant que hauts lieux dela biodiversité, garants de la conserva-tion des eaux et des sols et pôle non né-gligeable de stockage de carbone etd'atténuation des changements clima-tiques. Cette année, la Journée interna-tionale des forêts est célébrée sur lethème «La forêt et l'eau», avec le slogan«Prenons soins des forêts, car chaquearbre et chaque goutte comptent». Cettejournée offre une l'opportunité d'élargirle spectre de la sensibilisation autour del'importance vitale des forêts dansl'équilibre planétaire, et notammentpour l'approvisionnement en eau pota-ble.

En effet, l'approvisionnement en eauet l'irrigation des terres sont étroitementdépendants des capacités des forêts àfournir les services de régulation et depurification de l'eau, notamment dans lecontexte actuel des effets des change-ments climatiques, explique une note dela DGF. Les changements d'utilisationdes sols, la dégradation et la perte des

habitats naturels, ainsi que la pressionhumaine sont parmi les principaux fac-teurs qui menacent les forêts et provo-quent leur dégradation. Si l'on ajoute àces facteurs, le changement climatique,accompagné de phénomènes extrêmestels que les vagues de chaleur, les pluiestorrentielles et les sécheresses prolon-gées, la capacité de résilience et l'adap-tation des forêts se trouvent parconséquent largement amoindries,s'alarme-t-elle.

«Partant de ce constat, une protec-tion accrue et une gestion rationnellede ces écosystèmes devient un impéra-tif, compte tenu des pressions multipleset des bouleversements auxquels restentsoumis ces milieux naturels», recom-mande cet organisme. Au nord de l'Al-gérie, les formations forestièresreprésentent près de 4.115.908 ha, soitun peu plus de 11% de la superficie to-tale du nord du pays, rappelle la DGF.À l'occasion de cette journée, le minis-tère de l'Agriculture, du Développe-ment rural et de la Pêche, organise lacérémonie officielle à Jijel.

Diverses activités sont prévues parl'administration des forêts. Il s'agit, no-tamment, de plantations symboliques,des expositions, des conférences et destables rondes sur les multiples rôles etbienfaits de la forêt. Ces activités repré-sentent des opportunités pour sensibili-ser davantage l'opinion publique à lanécessité de prendre soin des forêts etde l'utilité de l'implication de tous pourleur préservation.

La Société nationale du transport ferroviaire (SNTF) a engagé un «vaste programme» de réduction des passagesà niveau non gardés existant sur le territoire national, a indiqué le directeur général, Yacine Bendjaballah.

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Economie EL MOUDJAHID10

Mardi 22 Mars 2016

AfrIquE Du SuDSix meilleurs

aéroports africainsD’après un classement publié le 16 marspar le cabinet indépendant de consultingSkytrax, six parmi les dix meilleurs aéro-ports africains se trouvent en Afrique duSud. Selon ce classement, qui se base surune enquête menée auprès de 13,25 mil-

lions de voyageurs de 106 nationalités dif-férentes, entre juin 2015 et février 2016,l’aéroport international du Cap arrive en

tête de liste à l’échelle africaine. Cet aéro-port arrive au 22e rang à l’échelle mon-

diale sur un total de 550 aéroports étudiés.

CONJONCTURE

La normalisation, uneculture à acquérir

n Les normes, outils de compétiti-vité, de croissance et de sécurité,sont plus qu’indispensables à

l’économie nationale. Leur importance dansle contexte économique actuel interpelle, àplus d’un titre, décideurs et opérateurs éco-nomiques quant à souscrire à cette exigencede s’aligner sur les référents internatio-naux. Une nécessité aujourd’hui confortéepar le rôle de la normalisation en matière derenforcement des instruments de régulationet de contrôle, de conformité avec les règle-ments techniques, et procédés d’évaluationen matière de respect des préalables de lasécurité, de protection de la santé desconsommateurs et de l’environnement, maisaussi de compétitivité de l’économie natio-nale. En fait, la compétitivité, en tant questratégie d’ensemble, exige une implicationde l’ensemble des intervenants dans la poli-tique nationale de la qualité, tant l’enjeu ré-side dans la protection de l’économienationale contre le phénomène de la contre-façon qui constitue une réelle menace sur leproduit national. La qualité étant un facteurde compétitivité, le défi pour l’entrepriseconsiste, par conséquent, à adapter sonfonctionnement aux nouvelles exigences, às’intégrer dans un environnement compéti-tif et concurrentiel imposé par le marché.Pour cause, le constat officiel ressort quepeu d’entreprises se consacrent à la norma-lisation. Mieux encore, sur près de 7.500normes produites, seulement 10%, enmoyenne, sont appliquées alors que lacontribution de la normalisation au PIBreste encore très faible, soit 0,63%, estimentles experts. La révision de la loi sur la nor-malisation inscrite dans le sillage de la nou-velle stratégie industrielle obéit ainsi àl’objectif de consolidation des capacités desorganismes chargés de cette mission,d’élargir le champ d’intervention aux uni-versités et centres de recherche pour plusd’efficacité, et vise à mettre en synergie lesorganismes de la qualité appelés à agir ausein d’un guichet unique dénommé «Mai-son de la qualité». Il s’agit d’actionner toutun programme national de la qualité en di-rection des entreprises avec l’appui de l’Étatà la certification des entreprises, à la certifi-cation et la labellisation des produits. Lastratégie consiste également, avait soulignéle ministre de l’Industrie et des Mines, àl’occasion de la cérémonie de remise duPrix algérien de la qualité, dans sa 13e édi-tion et de la célébration de la 20e Journéenationale de la normalisation, en décembre2015, à rappeler à nos entreprises «l’impé-rieuse nécessité de s’engager sur la voie dela qualité à l’effet d’améliorer leurs perfor-mances en matière d’organisation, de ges-tion, de productivité et des produits etservices». La bataille de la compétitivitéétant liée à l’aspect qualité, «c’est à ce prixque nous imprégnerons une identité à notreindustrie», avait affirmé M. AbdessalemBouchouareb. À ce titre, la révision de lapolitique nationale de la qualité est motivéepar cet impératif qui consiste à conciliertoute une démarche avec les enjeux induitspar la restructuration du secteur national del’industrie.

D. Akila

les 560 bénéficiaires des locaux commer-ciaux de la grande distribution de l’agroali-mentaire de Kharrouba se sont regroupés sousl’égide de l’union générale des commerçantset des artisans algériens (uGCAA), dans le butde régler les problèmes et assurer l’aménage-ment du marché en un marché de la grandedistribution conforme aux normes internatio-nales. lors d’une conférence de presse orga-nisée, hier à Alger, par l’uGCAA, sur lemarché de la grande distribution de l’agroali-mentaire, la vice présidente chargée de la com-munication, Zahoua Mameri, a déclaré que «lemarché de la grande distribution de l’agroali-mentaire, situé dans la commune de Khar-rouba, a une superficie globale de 17 hectares.les bénéficiaires des locaux commerciaux

sont, en grande partie, des grossistes en agroa-limentaire, installés à Halaymia, Semmar etjolie vue». Mme Mameri a lancé un appel auxautorités afin que les 12 hectares restants dupatrimoine agricole soient désistés vers le pa-trimoine domanial, le transfert du marché in-formel vers un espace éloigné du marché degros, la reprise d’évacuation des gravats et laconstruction du mur d’enceinte et faire unchoix du bureau d’étude afin de mettre enconformité le marché. À cela vient s’ajouterla gestion du marché qui sera prise en consi-dération après sa mise en conformité et la ré-gularisation des bénéficiaires. De son côté, lesecrétaire général de l’uGCAA, Salah Soui-lah, a indiqué que «les commerçants ont be-soin d’un marché de gros et de la grande

distribution de l’agroalimentaire au niveau deKharrouba, daïra de Boudouaou, wilaya deBoumerdès». Il a estimé qu’«une fois fini, cemarché de gros sera un exemple pour les au-tres wilayas». Dans ce sens, le représentant duministère du Commerce a rassuré les présentsque «leur doléances seront transmises au plushaut niveau.» En ce qui concerne le problèmedu terrain, il a souligné qu’«il y a une procé-dure à suivre. nous avons déjà saisi le minis-tère de l’Agriculture et même le Premierministère». En ce qui concerne les grossistesen agroalimentaire de Semmar et El-Hamiz,M. Souilah a déclaré que «le problème de leurdélocalisation sera réglé prochainement».  

Wassila Benhamed

MArCHÉ DE lA GrAnDE DISTrIBuTIOn DE KHArrOuBALes commerçants demandent

la levée des entraves

Dévaluation du dinar, quelleexplication ? Destinataire de cettequestion, le ministre des finances,Abderrahmane Benkhalfa, s’estabstenu de tout commentaire. Pasun mot. En marge de la 8e sessiondu Conseil d’affaires algéro-saou-dien, organisée à Alger, le ministretrouve préférable de répondre àdes questions concernant seule-ment l’événement. Il a invité, àcette occasion, les entreprisessaoudiennes à investir en Algérie.

«Venez en Algérie, venez in-vestir», a-t-il lancé. Il a rappelé,dans ce sens, qu’«au niveau desinfrastructures, l’Algérie et le pre-mier pays dans le monde arabe eten Afrique». Il ajoute que «leséchanges commerciaux entre l’Al-gérie et leurs partenaires, notam-ment l’Arabie saoudite, doiventêtre équilibrés». le ministreajoute que «nous devons maîtriserles flux commerciaux et leursrisques», précisant que «l’entre-prise joue un rôle primordial dansle renforcement des relations éco-nomiques entre les pays». Tout enrassurant que «le gouvernementva mettre tous les moyens néces-saires pour accompagner les entre-prises nationales ou étrangèresafin de les encourager à investirdurablement, le ministre estiméqu’«il est temps, aujourd’hui, dedépasser l’étape des relations

commerciales et d’aller vers un in-vestissement durable. les entre-prises saoudiennes doivents’installer durablement en parte-nariat avec des entreprises algé-riennes, et de ne pas se contenterseulement des activités commer-ciales», a-t-il précisé. De son côté,Mohamed laïd Benamor, prési-dent de la Chambre algérienne decommerce et d’industrie (CACI) asouligné que «dans le contexte ac-tuel, surtout après la chute des prixde pétrole, l’Algérie doit inélucta-blement dévitrifier ses activitéséconomiques, développer son in-dustrie et trouver des partenairesfiables qui peuvent apporter unevaleur ajoutée à notre économie»,avant d’ajouter que «la part dusecteur industriel dans le Produitintérieur brut (PIB) ne dépasse pas

les 5%». le président de la CACIa souligné que «le potentiel et lesmoyens sont disponibles, ce quinécessite de les exploiter ration-nellement afin de construire uneéconomie durable». regrettant lefait que l’Algérie, qui recèle despotentialités énormes en gaz et enpétrole, toujours des produits pé-trochimiques.

relevant que «le développe-ment de l’industrie pétrochimiepermettra à notre pays de réduiresa facture d’importation et decréer des postes d’emploi», le mi-nistre dit que «la rencontre d’au-jourd’hui, avec nos partenairessaoudiens, nous permettra de dis-cuter sur ce domaine porteur pourl’économie nationale, surtoutqu’ils ont un savoir-faire en la ma-tière». Mme Behloul Ouahiba, di-

rectrice des relations internatio-nales, a exprimé, pour sa part, sapleine satisfaction quant à l’orga-nisation de cette session d’affairesavec les Saoudiens, indiquant quecelle-ci nous permettra de discuterles possibilités de partenariat entrenos deux pays. «Tous les secteurssont porteurs pour l’économie na-tionale, mais il est nécessaire demettre la loupe sur les secteursprioritaires, notamment celui del’industrie de la pétrochimie etl’agroalimentaire dont les entre-prises saoudiennes ont une expé-rience et un savoir-faireimportants», dit-elle, avantd’ajouter : «Si on veut vraimentdiversifier notre économie et pro-mouvoir nos exportations hors hy-drocarbure, on doit travailler surles dites secteurs.» Et de poursui-vre : «l’Algérie est un pays à vo-cation agricole. Actuellement, lepotentiel algérien à l’export setrouve dans tout qui est agricole etagro-industriel. En 2015, l’Algériea exporté 2.5 milliards de dollarsd’hydrocarbures dont 1.7 milliardde drivés du pétrole, c’est-à-direpétrochimie.» Ce qui nécessite«réellement de penser au dévelop-pement de cette industrie et detrouver des partenaires fiables enla matière», précise notre interlo-cutrice.

Makhlouf Aït Ziane

8e SESSIOn Du COnSEIl D’AffAIrES AlGÉrO-SAOuDIEnSaisir les meilleures opportunités

MArCHÉ BOurSIEr

Synergie et crédibilitéLe ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, a évoqué, hier à Alger, avec les différents intervenantsdu marché boursier, «les mécanismes de nature à stimuler l’animation de ce marché dans sa globalité, et la

nécessité de lui conférer de la crédibilité», indique un communiqué du ministère.

Lors d’une réunion avec la COSOB, laBourse, et Algérie Clearing (organismeveillant à la sécurité des opérations sur

titres), les PDG des banques, ainsi que les re-présentants des émetteurs de titres, le ministrea mis l’accent sur «l’exigence d’une synergieet d’un dialogue entre toutes les entités en vuede conférer la crédibilité au marché financier»,précise la même source.

Cette réunion a examiné, notamment, lesdifférentes actions engagées en vue de déve-lopper le marché des capitaux. M. Benkhalfaest revenu également sur l’importance pour lesentreprises de s’engager sur le voie de la mo-bilisation par le marché des ressources finan-cières nécessaires à leur développement etmodernisation, en insistant sur les conditionsà réunir par les entreprises pour être éligiblesà l’accès au marché des capitaux.

Il s’agit, notamment, précise le texte, de latransparence, la publication régulière des étatsfinanciers et leur diffusion, ainsi que la qualitéet la faisabilité de l’information communiquéeau grand public, autant de facteurs «qui favo-risent la modernisation de l’entreprise et amé-liore sa compétitivité». Avec une capitalisationmodeste, la Bourse d’Alger devrait passer de15 milliards DA actuellement à plus de 100milliards DA (près d’un milliard de dollars)avant la fin juin 2016, dès l’introduction dulaboratoire pharmaceutique privé Biopharm en

avril et de la cimenterie publique d’Aïn Kbirade Sétif (filiale du groupe de cimenteriesGICA) en mai, selon la Société de gestion dela Bourse des valeurs (SGBV). Deux autres en-treprises publiques pourraient faire leur entréeen bourse au cours du 2e semestre de l’année.

En 2013, le Conseil des participations del’État (CPE) avait donné son aval à 8 entre-prises publiques pour l’ouverture ou l’augmen-tation de leur capital social à travers la Bourse.Il s’agit de trois cimenteries publiques relevant

du groupe GICA dont celle d’Aïn Kbira, duCrédit populaire d’Algérie (CPA), de la com-pagnie d’assurance CAAr, de Cosider Car-rières (filiale du groupe public Cosider), del’entreprise Hydro-aménagement et de l’opé-rateur historique de téléphonie mobile Mobilis,rappelle-t-on. Dès l’entrée des sept entreprisespubliques qui restent, dont deux probablementau cours du 2e semestre de l’année, la capitali-sation de la Bourse d’Alger pourra atteindrel’équivalent de 10 milliards de dollars.

Ph :

T. Ro

uaba

h

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11EL MOUDJAHID Monde

Mardi 22 Mars 2016

NÉGOCIATIONS DE PAIX À GENÈVE

L’opposition syrienne REJETTE LE REPORT

L'opposition syrienne a déclaré qu'elle ne voulait pas d'un report du prochain round des négociations de paix à Genève prévu hier, en raison des élections législatives fixées le 13 avril en Syrie.

«Nous savons que le gou-vernement a demandéque le prochain round

soit reporté de deux semaines», adéclaré Yahya Kadamani, coordi-nateur adjoint du Haut comité desnégociations (HCN), à Genève,cité par des médias. «Nous insis-tons pour que le prochain round aitlieu aux dates prévues. Le gouver-nement ne peut imposer un reportdu prochain round, qui débute le 4avril», a-t-il continué. Le président syrien Bachar El-Assad avait annoncé, en février latenue prochaine 13 avril des élec-tions législatives. Ce scrutin a lieu tous les quatre

ans et le précédent s'est tenu en2012. Par ailleurs, si la trêve en vi-gueur depuis le 27 février sembletenir bon jusqu’à présent, l'arméerusse a critiqué hier l'attitude«inacceptable» de l'armée améri-caine dans le suivi du cessez-le-feusur le terrain et menacé de fairedésormais cavalier seul dans lamise en œuvre de cette accalmie.«La partie américaine a montré

qu'elle n'était pas prête à discuterconcrètement du texte», sur le suivides violations du cessez-le-feu envigueur depuis fin février, a déclaré

dans un communiqué le généralSergueï Roudskoï, un haut gradéde l'état-major de l'armée russe. «Ilest inacceptable de retarder l'entréeen vigueur des procédures visant àréagir en cas de violations du ces-sez-le-feu», a-t-il indiqué. Le général a prévenu qu’«à par-

tir du 22 mars, la Russie va suivrede manière unilatérale les règles del'accord (de trêve) en cas d'absence

de réaction de la part des États-Unis». Le secrétaire d'État améri-cain John Kerry avait annoncé latenue de consultations américano-russes à Genève et à Amman surles violations de la trêve. Pour sa part, la Ligue arabe a

exprimé hier son «refus aux appelsséparatistes» qui portent atteinte àl'unité de la Syrie, rejetant la pro-clamation par les Kurdes de Syrie

d'une région fédérale dans le norddu pays en guerre depuis 5 ans. Les Kurdes de Syrie et leurs al-

liés ont proclamé jeudi un «sys-tème fédéral» unissant les zonessous leur contrôle dans le nord dupays. Cette initiative «inédite», aété immédiatement rejetée par l'op-position et le gouvernement sy-riens.

M. T.

SELON L’AVOCAT MAURITANIEN, TAKIOULLAH EIDDA :

« Le Maroc mal placé pour faire des reproches à Ban Ki-moon »

Le Maroc est «mal placé» pour faire des re-proches au secrétaire général des Nations unies,Ban Ki-moon, a jugé l'avocat mauritanien, Ta-kioullah Eidda, qui a réagi à l'attitude de Rabatface aux déclarations du chef de l'ONU, lors desa récente visite dans les camps de réfugiés sah-raouis et au territoires sahraouis libérés à BirLahlou. «Le Maroc est mal placé pour faire desreproches à Ban Ki-moon, et les brouhahas dansla rue devant les médias ne changent rien à cetteréalité, devenue si incontournable qu'aucunpays au monde, pas un seul, ne lui a reconnu lamoindre souveraineté sur ce territoire (Saharaoccidental)», a rappelé maître Eidda, dans unarticle publié sur le site mauritanien d'informa-tion, CRIDEM. Le gouvernement du Maroc areproché à M. Ban de «s'être départi de sa neu-tralité, de son objectivité et de son impartialité»,lors de sa visite dans la région. «Ban Ki-moonne peut et ne doit rester neutre au mépris de lalégalité internationale constatée, déclarée et de-mandée par sa propre organisation et confirméepar la Cour internationale de justice (CIJ)», amartelé le juriste mauritanien établi à Montréalau Canada. Pour appuyer ses propos, Me Eidda

revient sur la décision de la Cour européennequi avait conclu, le 10 décembre 2015, que lespays membres de l'UE «ne peuvent signer desaccords avec le Maroc relatifs à des biens pro-duits au Sahara occidental, compte tenu de sonoccupation illégale de ce territoire». Dans l'ar-ticle intitulé «Le Maroc est une puissance occu-pante du Sahara occidental au mépris de lalégalité internationale», le juriste présente lesprincipaux arguments juridiques et les résolu-tions des Nations unies qui plaident en faveurde la question de décolonisation au Sahara oc-cidental et du droit du peuple sahraoui à l'auto-

détermination. Le juriste a passé également enrevue les textes des résolutions de l'ONU, adop-tées depuis 1960, notamment la résolution 1714du 14 décembre 1960 relative au droit des peu-ples colonisés de disposer d'eux-mêmes et la ré-solution 3458 de 1975, affirmant le droit dupeuple sahraoui de décider de son avenir, ainsique l'avis de la Cour internationale de justice(CIJ) de 1975, rendu le 16 octobre 1975 refu-sant au Maroc tout droit sur le territoire du Sa-hara occidental. Aussi, il soutient «quellesqu'aient pu être les divergences d'opinion entreles juristes, il ressort de la pratique étatique queles territoires habités par des tribus où des peu-ples ayant une organisation sociale et politiquen'était pas considéré comme un territoire sansmaître». Le point sur lequel avait été saisie laCIJ. «La cour n'a donc pas constaté l'existencede liens juridiques de nature à modifier l'appli-cation de la résolution 1514 quant à la décolo-nisation du Sahara occidental, et en particulierl'application du principe d'autodétermination,grâce à l'expression libre et authentique de lavolonté des populations du territoire», a-t-ilajouté.

Le rapporteur spécial de l'ONU pour les ter-ritoires palestiniens, qui a annoncé récemmentsa démission, a vivement critiqué Israël hier,pointant en particulier l'absence de poursuites àl'encontre de ceux qui violent les droits des Pa-lestiniens. Makarim Wibisono, devenu rapporteur spé-

cial en juin 2014, présentait hier son dernier rap-port devant le Conseil des droits de l'homme del'ONU. En janvier dernier, l'Indonésien avait an-noncé sa démission, car Israël ne l'a jamais au-torisé à pénétrer dans les territoires palestiniens.Il avait succédé à l'Américain Richard Falk quin'avait pas non plus été autorisé par Israël à se

rendre dans les territoires palestiniens. «Cemanque de coopération semble malheureuse-ment signaler la poursuite d'une situation danslaquelle les Palestiniens souffrent quotidienne-ment des violations des droits de l'homme sousl'occupation israélienne», a déclaré M. Wibi-sono, devant le Conseil, se plaignant du fait queles auteurs et responsables de ces violations nesoient pas jugés. Le représentant de l'UE, le diplomate danois

Peter Soerensen, a regretté qu'Israël n'ait pas au-torisé la venue de M. Wibisono dans les terri-toires palestiniens.

R. I.

VIOLATIONS DES DROITS DE L’HOMME EN PALESTINE OCCUPÉE

Un rapporteur spécial de l’ONU fustige Israël

GRAND ANGLE

L’Afrique,au rythme del’alternance

�Le vent du renouveaucontinue de souffler surl’ensemble de l’Afrique.

En dépit de quelques foyers detension, le continent noir vit,depuis quelques années, aurythme de l’alternance. Les différents mécanismesinstaurés, bonne gouvernance etévaluation par les pairs dans lecadre formel de l’Union (UA),semblent à coup sûr donner desrésultats probants. Les dernièrespratiques démocratiques danssix pays africains démontrentclairement cette tendance.Partout, les Africains célèbrentet adoptent la démocratie. AuCap-Vert, les législatives dedimanche ont marqué unvirement radical dans le paysagepolitique du pays. LeMouvement pour la démocratie(MPD), issu de l’opposition, aremporté les élections. Le partidirigé par Ulisses Correia eSilva a obtenu 53,8% des voix,et décroche ainsi la majoritéabsolue à l'Assemblée nationale,avec 37 élus sur 72, précise lesite officiel des électionscapverdiennes. Au pouvoirdepuis 2001, le Parti africain del'indépendance du Cap-Vert(PAICV, socialiste) n'obtient que37% des voix (26 sièges). AuBénin, l'homme d'affairesPatrice Talon a remporté lesecond tour de la présidentiellepar un score net et sans bavure,ce qui a emmené le Premierministre sortant, M. LionelZinsou, à reconnaître sa défaite.Les consultations populaires semultiplient, et le référendum,outils de référence, segénéralise, offrant ainsi aucitoyen lambda l’occasiond’avoir voix au chapitre. LesSénégalais viennent justementd’en faire usage, lors d’unréférendum constitutionnel,visant notamment une réductiondu mandat présidentiel et où le«oui» a été majoritaire. Larévision constitutionnelleproposée par le président MackySall comporte quinze points,dont une réduction du mandatprésidentiel de sept à cinq ans.Au Niger, 7,5 millionsd’électeurs étaient appelés auxurnes, à la faveur d’une électionprésidentielle qui a reconduitl’actuel président Issoufou faceà l'opposant Hama Amadou. LaTanzanie n’était pas en reste,sans surprise, le parti aupouvoir, le Chama ChaMapinduzi (CCM), vient ausside remporter les électionsgénérales, boycottées parl'opposition, dans l'archipelsemi-autonome de Zanzibar. LeCCM comptabilise 91,4% desvoix, et son leader surl'archipel, Ali Mohamed Shein,est réélu président. Partout, lesAfricains, trop longtempscaricaturés, donnent à lapratique démocratique des«offrandes», dont les urnesdemeurent l’unique et légitimeréceptacle.

M. T.

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13EL MOUDJAHID CultureLE COIN DU COPISTE

�Les témoignages écrits sur l’histoire de laguerre d’indépendance continuentd’affluer sur la scène éditoriale

algérienne qui enregistre ces dernières annéesun taux appréciable de publications. Unsociologue comme Rachid Sidi Boumediene, quiest intervenu sur les ondes, dimanche dernier, enpremière partie dans l’émission de Karim Amiti « A bon entendeur » de la chaîne 3, pour parlerde ses deux livres au contenu tout à faitdifférend: le premier « Yaouled ! Parcours d’unindigène » et le second intitulé « Cuisinestraditionnelles en Algérie, un art de vivre ».L’invité, qui est une personnalité connuepuisqu’il a produit de nombreux ouvrages sur lesproblématiques de la ville et de la rechercheurbaine, a parlé avec beaucoup de passion,parfois de colère, ne lésinant sur aucuneexpression face aux questions de l’animateurqui intervenait avec une voix pleine d’emphase.Sur le premier ouvrage, Sidi Boumediene aasséné des vérités longtemps tues dansl’inconscient collectif, à propos du comportementraciste et méprisant de l’occupant français, en sesouvenant notamment d’un instituteur quidemandait aux élèves autochtones de s’habillercorrectement, alors que les quelques Algériensdont les familles étaient très pauvres, inscritsdans les écoles n’avaient sous le froid hivernal nide quoi se chausser encore moins de quoi senourrir à leur faim. L’expérience de la guerre deLibération, qui contient la révolte des Algériens,devient celle d’une époque et d’une générationde l’après-guerre, pétrie d’un idéal de justice,d’une culture populaire et d’une éducation dontil faudrait transmettre sans nostalgie aucune lesvaleurs pérennes. Dans un autre registre quiétonne les lecteurs de l’écrivain, le sociologuerevient avec son second et dernier ouvrage surtout un art de vivre les traditions culinairesalgériennes à travers les mets spécifiques àchaque région du pays et qui exhalent, à sesyeux, le parfum impérissable des coutumes àtravers ce qu’il a appelé la diversité culturelleliée à un legs patrimonial par nos ancêtres.Apparemment connaisseur de toutes les sortes decouscous d’Algérie du Nord au Sud et d’Est enOuest, l’auteur avait donné l’eau à la bouche del’animateur qui s’exclamait devant le nom de telou tel plat, à la simple évocation de son nomd’origine. Rachid Sidi Boumediene s’est donclaissé aller à ses humeurs et ses intimesconvictions que la cuisine algérienne dans toutesa diversité est plus qu’une habitude culinaire...tout un art de vivre. C’était bien entendu encorela voix du sociologue, voire de l’anthropologuequi s’exprimait avec enthousiasme sur un travailqui était loin d’être une analyse froide sur lesrites alimentaires, mais le fruit d’une identitéalgérienne plurielle qui fait justement notrerichesse.

L. Graba

Tradition quand tu nous tiens !

Mardi 22 Mars 2016

MOULOUD FERAOUN, UN ÉCRIVAIN ENGAGÉDE JOSÉ LENZINI

Une image JUSTE ET VRAIE

Une nouvelle publication intitulée «La quatrième épouse », parue tout récem-ment chez Casbah éditions a enrichi lasomptueuse bibliographie de l’auteurKaddour M’Hamsadji. Un roman fasci-nant, authentique et plein de bouleverse-ments qui explore le vécu algériend’autrefois dans toutes ses dimensions.Tout commence lorsque Bakir, prota-

goniste de la fiction, décide d’épouser unejeune femme pour la quatrième fois de savie, après son veuvage qui a assez duré. Ilorganise une petite réception à sa demeureà Bir Khadem, à Alger, en invitant quelquesamis, ses deux filles, avec notamment l’ab-sence de son frère Slimane, à qui l’opposeun différend lié à l’héritage. Le mariage deBakir c’est aussi dans l’espoir d’avoir undon céleste mâle afin de contrecarrer les vi-laines intentions de son frère. Les événe-ments s’accélèrent et la trame prendd’autres tournures dans ce roman bienstructuré en narrant l’histoire d’un institu-teur, premier de sa promotion, qui tombesous le charme de Christine, fille d’un pied-noir d’origine espagnole, et petite-fille d’ungros propriétaire terrien. Coriace colonia-liste, il refuse l’union des deux amoureuxcar il méprise cet arabe indigène qui ose de-mander la main de sa descendante. La ré-volution arrive à grands pas dans cettepetite bourgade de Birkhadem où tout lemonde se connaît et se parle dans la discré-tion, la parole est d’or entre les militants du

FLN-ALN, novembristes avant l’heure, et qui,dans une réunion chez le coiffeur du quar-tier, décident d’organiser le mariage desdeux amoureux. Dans cette nouvelle publi-cation, Kaddour M’Hamsadji assure lacontinuité d’un thème général abordé dansses précédents ouvrages, à l’exemple de «

Le silence des cendres » ou encore « Le rêve derrière soi ». Il s’étale surquelques aspects de la vie quotidienne dela société algérienne, ses joies et ses peines,ses gloires et ses déboires, et ce, pendant laguerre de Libération nationale. L’auteur iradans ses écrits au-delà du recouvrement dela souveraineté nationale jusqu’à question-ner l’émancipation de la femme, mais ausside l’homme. « La quatrième épouse » estle roman des rapports humains, plus large-ment, entre la femme et l’homme, entre leshommes et les femmes, là où une âme estéprouvée par l’esprit systématique du mé-pris, de la domination et donc de l’injustice. Né en 1933 à Sour El Ghozlane, Kad-

dour M’Hamsadji est un normalien qui afait partie de l’équipe fondatrice de la toutepremière Union des écrivains algériens, en1963. Ayant écrit dans tous les genres litté-raires, à commencer par le théâtre, àl’exemple de « La dévoilée », avec un ju-gement d’Albert Camus et une préfaced’Emmanuel Roblès. Il est également l’au-teur de plusieurs romans, nouvelle, poésie,essai, conte, éducation et formation, émis-sions radiophoniques, de nombreux articlesculturels dans la presse et des scénarios etdialogues pour des feuilletons de télévision.

Kader B.

Kaddour M’Hamsadji, la Quatrièmeépouse, Casbah Éditions, Alger, 2016,

377 pages.

Cet ouvrage, dans lequel l’auteur raconte la vie de Mouloud Feraoun dans le moindre détail, est le fruit d’un travailde recherche de longue haleine, durant lequel il s’est beaucoup documenté tout en enquêtant minutieusement auprès

des enfants du défunt écrivain et de toute personne susceptible de lui apporter une information utile.

NOTE DE LECTURE

La dixième édition du Festival national duchant patriotique, qu’organise la direction dela jeunesse et des sports de la wilaya de Bé-jaïa, se poursuit au niveau du Théâtre régionalMalek-Bouguermouh, avec la participationdes délégations de 15 wilayas. Ce grand ren-dez-vous culturel, animé par des groupes dejeunes talents des wilayas de Laghouat,Médéa, Chlef, Sétif, Oum El-Bouaghi, Adrar,Mostaganem, Jijel, El-Oued, Skikda, Tiaret,Relizane, Tizi Ouzou, Mascara et Béjaïa,coïncide avec le 54e anniversaire de la fêtede la Victoire, 19 mars 2016, et placé sur lethème «Pour toi mon pays». Ainsi, du 18 au23 mars, la scène du théâtre résonnera au

rythme des voix de chants patriotiques allantde Min Ajlika ya Watani, Ayema Azzizene Ou-retserou, et autres chants qui ont fait la gloirede la Révolution algérienne. Planté dans un décor magnifique et chan-

tant en chœur sous l’ambiance des feux desprojecteurs multicolores, les participants ar-borant leurs habits traditionnels ont présentéune panoplie de chants, que les générations,qui ont reçu le flambeau de leurs aînés, ontappris sur les bancs de l’école. Ainsi, le festival constitue un événement

sans précédent de regroupement des tradi-tions et coutumes de l’Algérie profonde,avec, comme mot d’ordre principal, l’unité

nationale, et comme devait soulignait le wali,lors de la cérémonie d’ouverture : «Vous êtesvenus des différentes régions du pays, avecdifférentes coutumes et traditions, mais vousformez une seule et indivisible Algérie. Oui,c’est vous l’Algérie.» Ainsi, durant les six jours, le théâtre a en-

registré une atmosphère particulière, avec lesmatinées consacrées aux passages sur scèneet sélection des troupes, tandis que les après-midis sont réservées aux circuits touristiquesà travers les sites et monuments de la wilaya,à la découverte de l’Algérie aux multiples fa-cettes.

M. Laouer

FESTIVAL NATIONAL DU CHANT PATRIOTIQUERegroupement des traditions du pays profond

PROJECTION DE J’AI 50 ANSÀ LA CINÉMATHÈQUE

Conflit de générationsLe long métrage de fiction J'ai 50 ans, du

réalisateur Djamel Azizi, un téléfilm axé sur leconflit des générations de l’Algérie indépen-dante à travers le quotidien d'une famille desAurès, a été présenté pour la première fois aupublic algérois. Projetée à la salle de la ciné-mathèque d'Alger, cette œuvre de 98 mn, pro-duite par la télévision nationale, relate un dramesocial en confrontant de manière naïve et di-recte trois générations d'une même famille quiont voué leur vie au service de la nation. In-carné par Taha Lamiri, Ali, moudjahid blessé àla jambe qui a mené plusieurs opérations dansles montagnes des Aurès, raconte ses exploitset ses sacrifices à son petit-fils sous le regardréprobateur de son fils Salah (Kamel Rouini),officier de l'Armée nationale populaire qui aperdu l'usage de ses jambes, lors de la lutte anti-terroriste dans les années 1990. Devenu aigri àcause de son handicape, Salah reproche à sonpère de l'avoir encouragé à rejoindre l'armée,s'enferme sur lui-même, devient violent et neconçoit plus la valeur de son sacrifice ni celuide son père. Le film prend une tournure assezcomique le jour où le petit-fils, seul pilier de lafamille dans ce climat tendu et violent, est hu-milié par un notable du village qui les traite de«famille de mendiants invalides». Ces insultespoussent le grand-père à ressortir son fusil, da-tant de la guerre de Libération nationale, et lepère à revêtir son uniforme de soldat pour laverl'honneur bafoué de la famille malgré les bles-sures. Le film met également en avant le rôlefédérateur de Faïza (Fizia Touggourti), mèrecourage, soutenant son mari et son beau-pèredans la maladie, même au bord du divorce, pourassurer une bonne éducation à son fils.

Raconter Feraoun n’estpas chose facile, néan-moins, en restituant le

climat du début du siècle qui levit naître, avec la colonisation,les tendances politiques et lesévénements importants quil’ont marqué, Lenzini a su re-tracer fidèlement et avec préci-sion la vie de cet immenseécrivain, allant jusqu’à rappor-ter les paroles de la berceuseque sa mère lui chantait et à ré-inventer les scènes de son ma-riage et de son installation dansson premier poste d’instituteurà Taourirt Aden, en Kabylie, of-frant ainsi aux lecteurs les plusavertis une image juste et vraied’un des plus grands écrivainsalgériens à avoir apposé sur lefronton de la littérature algé-rienne d’expression françaiseson empreinte en lettres d’or.Ainsi, ce livre vient mettre

fin définitivement aux erreursqui apparaissent dans diversespublications sur la vie de Fe-raoun, qui, en patriote soucieuxde l’avenir de son pays, n’a pascessé de dénoncer la répression

inexorable de l'armée colonialeet qui a décliné l’offre d’unposte prestigieux de la part dugénéral français Charles deGaulle en personne. Il s’occupa en revanche des

centres sociaux, pour venir enaide aux plus démunis. C’estcette dernière fonction et sa no-toriété d’écrivain qui lui vau-dront d’être assassiné à Alger,en 1962, ainsi que cinq de sescollègues par un commando del’OAS, quatre jours avant laproclamation du cessez-le-feu,qui a mis fin à la longue et obs-cure nuit coloniale en Algérie.Un parcours atypique et un en-gagement sans faille d’un émi-nent penseur... enfin, unebiographie authentique et com-plète de Mouloud Feraoun!

Mourad Mancer

Mouloud Feraoun, unécrivain engagé, de José

Lenzini, Éditions Casbah,Alger 2016, 388 p.

LA QUATRIÈME ÉPOUSE, DE KADDOUR M’HAMSADJI

Exploration du vécu d’autrefoisNOTE DE LECTURE

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14 EL MOUDJAHIDRégions

Mardi 22 Mars 2016

La wilaya de Mascara a célébré la journée mondiale del’Eau. Des vies de millions de personnes dépendent de l'eaumais ne disposent pas de droits fondamentaux au travail. Lethème de cette année s'axera à déterminer le rôle joué par l'eaudans la création et le soutien à l’emploi.

Une goutte d’eau est flexible.Une goutte d’eau est puissante Une goutte d’eau est une demande. L’eau est au cœur du développement durable. Les ressources

en eau, ainsi que la gamme de services directs, contribuent à lacroissance économique et à la sauvegarde de l’environnement.De la nourriture à la sécurité énergétique, de la santé humaineà l’environnement, l’eau contribue à l’amélioration du bien-être social et à une croissance équitable. C’est sous ces thèmeséducatifs que la wilaya de Mascara fait valoir ces principes debase, lors d’ une cérémonie organisée au niveau de la directiondes Ressources en Eau. Une exposition sur les différents projetsque compte la wilaya marquera cette journée, avec la visite no-tamment du wali accompagné d’une importante délégation deresponsables de la wilaya.

Mascara enregistre une pluviométrie moyenne de 300 à698,7 mm. La S.A.U est de 311.787 ha . Ces ressources en eausont constituées de 4 barrages (Chorfa, Ouizert, Bouhanifia etFergoug, englobant 199,67 h/m3), de petits barrages et retenuescollinaires au nombre de 11 (pour 1,84 h/m3), des ressourcesen eau souterraines (38 h/m3), step et 20 lagunes (615.658 EQ/hab, 73.879 m3/j, pour irriguer le périmètre d’El Kouir de 400ha. En matière d’alimentation en eau potable, les besoins de la

wilaya sont de l’ordre de 133690 m3/j, dotation 1/J/Habitant 1.La production étant de 5m3/J 102.585, taux moyen de couver-ture estimé à 97%, capacité de stockage 176.428 et dont la ges-tion est assurée par l’A.D.E dans 35 communes. L’indicateur dedistribution quotidienne est de 18% de la population, 1j/2, 17%de la population, 1/3 et plus 65% de la population. Concernantl’hydro agricole, la superficie irriguée est de 27.900 ha, sachantque la wilaya de Mascara assure 1/6 de l’épuration des eauxusées du territoire national grâce à ses stations d’épuration etde lagunage.

TIZI OUZOU Parer à la pénurie d’eau pendant

la saison estivaleL'Algérienne des Eaux de Tizi-Ouzou a pris

toutes les dispositions nécessaires visant à faire faceà d'éventuelles pénuries d’eau, durant l'été prochain,en raison des faibles précipitations enregistrées cetteannée, a déclaré hier, le directeur local, Amar Ber-zougue, lors d’une conférence de presse consacréeau bilan de l’entreprise durant l’année 2015. Desmesures sont d’ores et déjà prises en recourant aurationnement de la distribution effective de l’eau po-table depuis plusieurs jours, a-t-il indiqué, précisantqu’il sera procédé incessamment à la mise en serviceentre 30 à 34 fourrages, mis en arrêt depuis la miseen service du barrage de Taksebt, alimentant au-jourd’hui près de 60% de la population. Le taux deremplissage de ce barrage a atteint aujourd’hui un«seuil critique», avec seulement 104 millions de m3

emmagasinés, soit un peu plus de 56% de sa capa-cité initiale de stockage, de l’ordre de 180 millionsde m3. Le directeur de l’ADE de Tizi-Ouzou a éga-lement indiqué que le barrage de Taksebt n’alimentedésormais que les wilayas de Tizi-Ouzou et Bou-merdes, à hauteur de 200.000 m3/jour. Concernant les insuffisances relevées dans la

gestion du réseau AEP, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, le même responsable a indiqué que celles-ci sont dues au manque de moyens matériels ethumains, mettant en exergue la complexité et l’im-portance du patrimoine de son entreprise qui repré-sente 20% de tout le patrimoine de l’ADE au niveaunational. Selon lui, l’unité de Tizi-Ouzou, compta-bilisant actuellement 250.000 abonnés, dont près de15.000 nouveaux, ont été recensés durant l'année2015, gère 1.350 réservoirs,192 stations de pom-page, un réseau total d'environ de 7000 km et uneproduction journalière de 250.000 à 300.000m3.Tout en indiquant qu'un déficit de 60.000 abon-nés, au niveau des 5 sur les 67 communes et ce sontles mairies qui s'acquittent de la facture d'alimenta-tion en eau potable, à savoir les localités de Zekri,Akbil, Abi Youssef, Ait Bouadou et Ath Ziki. Leconférencier a également déploré l’existence decréances de l'ADE qui s’élèvent à plus de 168 mil-lions de dinars pour un chiffre d'affaires de l'ordrede 1,5 milliards de dinars en 2015 . Enfin, le direc-teur local de l’ADE a appelé les citoyens à une prisede conscience sérieuse sur l’importance de la pré-servation de la ressource hydrique de la wilaya enévitant le gaspillage.

Bel. Adrar

CHU NÉDIR-MOHAMED Première consultation

médicale parvisioconférence

Le Centre hospitalo-universitaire, Neddir Moha-med, a effectué hier, sa première téléconsultation surun patient atteint de syndrome coronarien, hospita-lisé à l’Etablissement public hospitalier de Taman-rasset. Cette consultation par visioconférence entredans le cadre d’un jumelage entre les deux établis-sements, selon le directeur général du CHU de Tizi-Ouzou, le Professeur Abbes-Ziri, qui n’a pasmanqué de rappeler que la coopération entre cesdeux établissements a permis à des médecins spé-cialistes de Tizi-Ouzou de mener, depuis janvier,plus de 2.000 consultations et une centaine d’inter-ventions chirurgicales dans les différents établisse-ments hospitaliers de la wilaya de Tamanrasset.Cette première téléconsultation est pour le Profes-seur Abbes-Ziri « une Journée inaugurale de la télé-médecine, au niveau du CHU Neddir-Mohamed».Cette opération a coûté environ 450 millions decentimes, notamment pour l’équipement de la visio-conférence et la fibre optique, installée par AlgérieTélécom sur 500 mètres, a indiqué le directeur gé-néral du CHU de Tizi-Ouzou. Le dispositif mis enplace pour cette première consultation « peut êtredéveloppé jusqu’ à être connecté sur des blocs opé-ratoires », précise-t-il. Le professeur Ziri a égale-ment affirmé que les dirigeants du CHU deTizi-Ouzou et ceux de l’EPH de Tamanrasset seconcerteront pour mettre en place un programme detéléconsultations médicales, selon les besoins expri-més par le personnel médical de l’établissement hos-pitalier de Tamanrasset et en fonction des spécialitéset des cas rencontrés. Enfin, l’installation de cetéquipement vise, selon le premier responsable duCHU de Tizi-Ouzou, deux objectifs, à savoir celuid’offrir des prestations de haut niveau aux patientsde l’EPH de Tamanrasset et d’autres EPH et formerle personnel médical.

B. A.

De nombreuses communes portentun intérêt tout particulier pour cettejournée de l’Arbre, célébrée le 21

mars de chaque année, était perçu avecl’intérêt qui se devait par tous ceux là, desjeunes et moins jeunes, Des familles ac-compagnées de leurs enfants ont investiles espaces retenus pour la plantation d’ar-bres et s’attellent aussi à l’entretien deceux plantés durant les années précé-dentes. Un sentiment d’autant plus fort pour

tous ces enfants qui ont visiblement assi-milé «l’ abc» de l’éducation environne-mentale et qui, par des gestes adroits etle sourire, mettaient en terre des dizainesd’arbres, comme pour nous dire aussi—nous les adultes—qu’ils avaient bien com-pris l’intérêt d’une telle action et sonimpact dans la préservation de la nature. À Sétif, le secrétaire général de la wi-

laya, Ahmouda Zine-Eddine, accompagnédes autorités civiles et militaires ainsi quedes responsables du secteur des forêts, serendra dans la matinée sur cet immensesite situé à Bousselem qui constitue laceinture verte de la ville. Tous les respon-sables de l’APC de Sétif auront l’espaced’une journée la «main verte» soutenuspar des familles présentes pour assister àla plantation d’arbres.Ces derniers se rendront ensuite au

centre-ville, le long de l’avenue de l’ALN,où ils procéderont à une action analogue,conférant ainsi à cette journée la dimen-

sion qu’elle mérite dans une perspectivede protection de la nature et de l’environ-nement. Dans le cadre du programme 2010-2014, la wilaya de Sétif, dont la su-perficie forestière s’étale sur 101 000 hec-tares à bénéficié d’une enveloppe de3 478 441 000,00 DA, répartis en 46 opé-rations sur la préservation du patrimoineforestier et la protection des terres contreles glissements et le désenclavement despopulations. À ce jour, 5400 hectares ontété reboisés permettant la protection de

6000 hectares de terre et la réalisation depas moins de 261 projets de proximité quiont concernés 25 763 familles sur 59 com-munes et 261 «dachras». Par ailleurs, 9 site de forêts ont été

équipés d’espaces de loisirs, dans diffé-rentes communes. À cet effet, le budget dela wilaya pour la prise en charge de 18opérations, pour la période 2013-2014,consentit au secteur des forêts, était de 313millions de dinars .

F. Zoghbi

Dans la wilaya le mécanisme d’insertion professionnelleinhérent notamment à l’ANSEJ n’est pas sans être marqué autitre des activités déployées, durant l’année 2015, par le finan-cement de nombreuses micro entreprises mais aussi une dy-namique d’accompagnement, d’information et desensibilisation induits par la Maison de l’entreprenariat.Autant d’éléments que M. Belmili Tarek, directeur de wi-

laya de l’ANSEJ, a tenu à mettre en exergue à l’issue de sarencontre avec les représentants de la presse nationale, souli-gnant dans ce contexte que pas moins de 859 micro-entreprisesont été financées en 2015 pour un montant d’investissementde plus de 3 milliards de dinars. Un investissement conséquentqui a engendré la création de 3.375 nouveaux emplois et seveut être d’autant plus important qu’il touche des secteursconcernés par les priorités du gouvernement, à l’instar del’agriculture, dans une wilaya à vocation essentiellement agri-cole, recelant de surcroit d’énormes potentialités, l’industrieet la maintenance, le bâtiment et les travaux publics ainsi queles services. Dans ce contexte, on remarque que 251 projets, soit près

de 30% du nombre de micro-entreprises créées en 2015, revê-tent un caractère agricole et sont destinées ainsi à booster ladynamique qui existe dans ce secteur et faire de la wilaya leplus gros bassin laitier du pays. Par ailleurs, 21% de l’ensem-ble des projets concernent le secteur de l’industrie, soit 178micro-entreprises qui auront nécessité un investissement de 83milliards de centimes.

Le directeur de l’ANSEJ ne manquera pas, à cet effet, desouligner l’évolution du nombre de projets financés pour lagent féminine. Durant l’année 2015, 88 créations de micro-en-treprises ont été accompagnées, dans divers secteurs. Noussommes fiers de dire que la Femme s’est montrée à la hauteurdes exigences, passant, pour certaines, du statut de micro-en-treprise à celui de PME. C’est à ce titre que M. Belmili insis-tera particulièrement sur la nécessité de développer cetteculture entrepreneuriale qui «est un état d’esprit», dira –t-il, etil faudra continuer, désormais dans le sens de la dimensionqualitative qui s’impose. Lors d’une visite à l’université, il in-sitera encore une fois sur la Maison de l’entreprenariat à l’effetde dépasser la vision salariale et permettre plutôt à l’étudiantde créer son projet avec des idées innovantes et une valeurajoutée pour l’économie. Une rencontre à l’issue de laquelle, le directeur de l’ANSEJ

indiquera que le taux de recouvrement a atteint 65%, soit 565millions de dinars, démentant ainsi certaines rumeurs, sansfondements, attestant de la crédibilité de ce mécanisme qui apermis, dans le cadre du partenariat avec Algérie Télécom, decréer 27 micro-entreprises dont 19 d’entre elles sont en exploi-tation et 10 bénéficient de plan de charge dans l’option réseau,et 60 autres dans d’autres secteurs sont en extension.Une activité dont l’envergure se mesure aux 11 995 micro-

entreprises qui ont été financées par l’ANSEJ dans la wilayadepuis la création de ce mécanisme.

F. Z.

MASCARA

L’eau au cœur du développement durable

859 micro-entreprises financées par l’ANSEJ en 2015

SÉTIF

Vaste campagne de reboisementC’est sous un soleil d’un printemps revenu, après les dernières chutes de neige

et de pluie qui se sont abattues sur la région, que les populations de la wilaya ont célébré, hier, la Journée internationale de l’arbre.

Ph: K

rach

Page 13: 1975_20160322.pdf

Mardi 22 Mars 2016

Vie religieuse

- Dohr.........…..............12h55- Asr..............................16h23 - Maghreb.....................19h05- Ichaa………………...20h24Mercredi 14 Djoumada el-thani 1437correspondant au 23 mars 2016 :- Fedjr........................ 05h20- Echourouk.................06h47

horaires des prières de la journée du mardi 13 Djoumada el-thani 1437correspondant au 22 mars 2016 :

21EL MOUDJAHID Vie pratique

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONEdité par l’EPE-SPA

EL MOUDJAHIDau capital social de 50.000.000 DA20, rue de la Liberté, AlgerTéléphone : 021.73.70.81

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Mohamed Koursirédacteur en chefKamal oulMAne

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BureAuX reGionAuXConstAntine

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3, place du 1er Novembre : Tél. : (041) 29.34.94AnnABA

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J.H., 28 ans, master GC - optionconstruction année 2015 maîtriselogiciels: Autocad, Robot Bat. Maîtrisel’outil informatique, cherche emploi.

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H., 53 ans, ex-conducteur detravaux, ex-métreur-vérificateur, chef deSce, 20 ans d’expérience prof. BTPH-TCE-réalisation projets - suivi etcontrôle, ingénieur de formation,cherche poste en rapport.

Tél. : 0657.18.37.59El Moudjahid/Pub du 22/03/2016

Demandes d’emploi

Mohammed Tahar BENABID,Notaire, Ancien Président de laChambre Régionale des Notaires duCentre, et ses proches collaborateurs,ayant appris avec tristesse et beaucoupde peine le décès de leur anciencollaborateur Monsieur DJOUAHBrahim, présentent à toute sa famille etses proches leurs condoléances les plussincères, les plus attristées etcompatissent en cette pénible épreuve àleur triste douleur en les assurant de leurfidèle et constante amitié.

Que Dieu le Tout-Puissant accueille ledéfunt en Son Vaste Paradis.

«A Dieu nous appartenons et à Luinous retournons.»

El Moudjahid/Pub du 22/03/2016

CONDOLÉANCES

AVIS D’INFRUCTUOSITÉL’entreprise Briqueterie Tuilerie de Fréha

EPE/EBTF/SPA informe les soumissionnaires ayant parti-cipé à l’appel d’offres restreinte N°003/EBTF/DG/2016ayant pour objet «Location d’engins de travaux publics pourl’exercice 2016», paru sur les quotidiens nationaux«ECHAAB» et «EL MOUDJAHID», le 18 janvier 2016,que celui-ci est déclaré infructueux.Aucune offre n’est admise techniquement.

RÉPUBLIQUEALGÉRIENNE

DÉMOCRATIQUE ETPOPULAIRE

WILAYA D’ALGERÉtablissement de Gestion de la

Circulation et du Transport UrbainEPIC/EGCTU

NIF N° : 099616009187802

ANNULATION DEL’AVIS

D’ATTRIBUTIONPROVISOIRE

L’Etatblissement de Gestion de lacirculation et du Transport Urbaininforme l’ensemble dessoumissionnaires ayant participé àl’avis d’appel d’offres nationalrestreint N°04/2015, relatif à : LAFOURNITURE DE PANNEAUXLUMINEUX DE SIGNALISATIONET FLECHES DIRECTIONNELLESEN STRUCTURE METALLIQUE YCOMPRIS ACCESSOIRES DEFIXATION : LOT N°01 PORTANTFOURNITURE DE PLAQUES ETFLECHES EN STRUCTUREMETALLIQUE Y COMPRISACCESSOIRES DE FIXATIONAprès rectificatif de l’avis

d’attribution provisoire en date07/02/2016 dans les journauxnationaux EL- MOUDJAHED etECHAAB au profit de l’entreprise«ESRS» et l’appel d’offres nationalrestreint n°04/2015 relatif au lot n°01portant fourniture de plaques etflèches en structure métallique ycompris accessoires de fixation sontannulés pour refus de visa par lacommission des marchés publics.

E.P. ALGÉRIENNE DES EAUXConsultation N°25/2014

Acquisition, Transport sur site et en service de Douze (12) Barges Flottantes Mobiles

AVIS D’ANNULATIONL’EP Algérienne des Eaux informel’ensemble

des soumissionnairesayant participé à la consultation N° 25-2014 relative à l’affaire citée

ci-dessus est annulée.El Moudjahid/Pub Anep 410446 du 22/03/2016

La famille Boudrar, parents et alliésd’Alger (Bologhine) ont l’immense dou-leur de faire part du décès de leur père,grand-père oncle et frère

Boudrar Mokhtardécédé le 21/03/2016 à l’âge de 85

ans.La levée du corps aura lieu au domi-

cile familial sis à Bologhine.L’enterrement aura lieu au cimetière

d’El-Kettar (BEO) après la prière duDohr.

« À Dieu nous appartenons, et àLui nous retournons. »

El Moudjahid/Pub du 22/03/2016

DÉCÈS

Suite au décès de

Mme BoudissaSadjia,

née Douibi, survenule 18 mars 2016à l’âge de 76 ans

Les familles Boudissa, Douibi,Mahgoun, Defnoun, remercienttous ceux qui ont compati à leurdouleur et qui l’ont aimée etappréciée, d’avoir une pieusepensée à sa mémoire.

«A Dieu nous appartenons et àLui nous retournons.»

El Moudjahid/Pub du 22/03/2016

REMERCIEMENTS Office Public Notarial de Maître Salem SalahCité des Annassers 04 Bt 92 n°02 Kouba, AlgerTransfert de siège social«EURL BEAF - BUREAU D’ETUDES ET AFFAIRES»

Siège social : El Mouhammadia, cité les Mandarins, n°46, AlgerCapital social : 100.000 DA

Aux termes d’un acte reçu en l’Office le 29/02/2016, en coursd’enregistrement, il a été procédé à la modification des statuts del’entreprise citée ci-dessus, en transférant le siège de l’entreprise citéeci-dessus à la nouvelle adresse : Kouba, cité Feroudja, n°14, Alger.

Ainsi, l’article 04 des statuts sera modifié, et le reste sanschangement.

Le dépôt légal sera effectué à la section locale du CNRC de lawilaya d’Alger.

Extrait pour avis et publicationLe Notaire

El Moudjahid/Pub du 22/03/2016

El Moudjahid/Pub Anep 410442 du 22/03/2016

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Pour la 14e annéeconsécutive, Danone Algé-rie annonce le lancementde l’édition 2016 de la Da-none Nations Cup (DNC),la plus grande compétitionfootballistique à destina-tion des enfants de 10 à 12ans. Cette première phasede sélection s'est tenue à ElTarf a regroupé l’ensembledes équipes de la régionEst. Elles se sont affrontéespour remporter leur place pour la finale natio-nale, prévue avant l’été. Tout comme l’annéeprécédente, neuf tournois régionaux seront or-ganisés sur tout le territoire national. Cetteannée, le lancement de la première phase de sé-lection nationale, s’est déroulée au sein dustade Omnisports de la wilaya d’El Tarf. A ceteffet, six équipes issues des wilayas de Tébessa,Annaba, Guelma, El Tarf et Souk Ahras se sontaffrontées tout au long de la journée. L’équipede l’Académie sportive de Tébessa, vainqueurde cette première phase, a décroché sa placepour représenter la région Est en finale natio-nale. La Danone Nations Cup a pour ambitionde réunir, en Algérie, plus de 100 000 enfants,

soit environ 3.300 équipesissues de plus de 10 000clubs de football et écoles.L’équipe qui remportera,au niveau national, cettenouvelle édition de laDNC aura la chance de serendre en octobre prochainà Paris pour la finale mon-diale. Elle affrontera plusde 500 jeunes footballeursissus du monde entier, ausein du célèbre stade du

Parc des Princes, en présence de Zinedine Zi-dane, ambassadeur international de la DNC.Au fil des années, la compétition s’est imposéecomme un évènement légitime dont les règlessont approuvées par la FIFA. Elle bénéficie au-jourd’hui d’une solide réputation auprès desprofessionnels du football et des institutionspartenaires. De plus, elle représente une oppor-tunité exceptionnelle pour les enfants de vivreet de croire en leur rêve. Pour rappel, la finalenationale de l’édition 2015 s’est déroulée à SidiBel Abbes. C’est l’équipe de l’Association desûreté de la wilaya de Jijel qui avait remportéson billet pour la finale mondiale qui s’estjouée à Marrakech.

22 EL MOUDJAHIDSports

Mardi 22 Mars 2016

DANONE NATIONS CUP EL-TARF (14e ÉDITION)L’Académie sportive de Tébessa

représentera l’Est

DOUBLE CONFRONTATION FACE À L’ÉTHIOPIE

Les Verts en stage au CNT L’équipe nationale de football a entamé, hier, au Centre technique de Sidi Moussa, un stage de préparation en prévision de la double confrontation face à son homologue éthiopienne, comptant pour les éliminatoires

de la CAN-2017 au Gabon.

Le staff technique des Verts aconvoqué 24 joueurs pource regroupement. Pour rap-

pel, Bentaleb et Soudani ont dé-claré forfait au lendemain del’annonce de la liste des joueursretenus. Les deux internationauxen question ont été remplacés parHanni et Guedioura. Gourcuff a,par la suite, fait appel au défenseurde Lekhouya (Qatar), Halliche, quirevenait de blessure. Le coach del’EN voulait sans doute parer à unéventuel forfait du joueur du Stadede Reims, Mandi, victime d’unefracture au doigt à l’issue du der-nier match de championnat de sonéquipe face à Guingamp. Les élé-ments convoqués ont tous rejointle lieu du regroupement en fonc-tion du plan de vol de tout un cha-cun. Gourcuff a tout de suiteentamé son travail. Une séanced’entraînement à d’ailleurs eu lieu,hier en fin d’après-midi, avec un

programme spécifique pourchaque joueur. La préparation sepoursuivra au CNT au rythmed’une séance par jour. Jeudi, parcontre, l’équipe nationale effec-tuera un entraînement à Tchaker.Pour rappel, la première rencontreaura lieu vendredi prochain austade Tchaker. Le match retour sedéroulera à Addis Abeba le 29mars. L’équipe nationale se rendrasamedi, au lendemain de la pre-mière manche, en Ethiopie, à bordd’un vol spécial. La sélection nationale occupe

la première place de son groupeavec six points, après avoir battules Seychelles à domicile (4-0) etle Lesotho à Maseru (1-3). De soncôté, l’Ethiopie se positionne à ladeuxième place du classementavec quatre points. Les deux pre-miers seront qualifiés pour laphase finale de la CAN.

R. M.

Le président de la Ligue de football professionnel(LFP), Mahfoud Kerbadj, a annoncé dimanche sa candi-dature pour un nouveau mandat à la tête de l'instance,après avoir envisagé de se retirer. "Suite à l'insistance des présidents des clubs des Ligues

1 et 2, et ceux des ligues régionales, en plus du soutien portéà ma personne par le président de la Fédération algérienne(FAF) Mohamed Raouraoua, j'ai décidé de briguer un nou-veau mandat à la LFP", a affirmé à l'APS Kerbadj. Kerbadj,élu à la présidence de la LFP en juillet 2011, avait démis-sionné de son poste lors de l'assemblée générale ordinaire enmars 2015, avant qu'il ne revienne à de meilleurs sentiments"sur insistance" des membres de l'assemblée générale.

Il avait annoncé également en décembre 2015 sa déci-sion de se retirer de la LFP à la fin de son mandat qui ex-pire l'été prochain. "Je ne pouvais pas rester insensible aux nombreuses voix quiréclamaient mon maintien à la tête de la LFP", a ajouté Kerbadj. Outre Kerbadj,deux autres candidats visent la présidence de l'instance dirigeante de la compétitionprofessionnelle, à savoir le président du club sportif amateur (CSA) du NAHussein-Dey Mourad Lahlou et celui de l'USM Alger Said Allik. Lors dela dernière assemblée générale ordinaire (AGO) de la LFP, il a étéprocédé à l'installation de la commission de candidatures qui varecevoir les dossiers à partir de septembre prochain,

alors que les élections auront lieu en janvier oufévrier 2017.

PRÉSIDENCE DE LA LFP Kerbadj annonce sa candidature

pour un nouveau mandat

ESS 4 - ÉTOILE DU CONGO 2Les Sétifiens

reviennent fort

C’est en présence de El Hadi OuldAli, ministre de la Jeunesse et desSports, et des autorités locales ques’est déroulée cette rencontre entre letenant du titre et cette formation del’Etoile du Congo. Une rencontre àrebondissements puisque les Séti-fiens, qui ont annoncé d’entrée lacouleur par une belle réalisation deDagoulou, auteur d’un triplé ce soir-là, et une seconde réalisation deAmokrane à la 29’, se mirent du coupa voir cette équipe adverse de haut etbasculer dans une facilité qui leurcoûta cher, en voyant ces visiteurs,qui n’avaient pas montré grand-chosece soir, revenir de très loin et réussirl’espace de deux minutes aux 32’ et33’ à planter deux buts dans la cagede Belhani suite à une erreur fatale deRebii qui poussa le cuir dans sa cageet Issambet trouvant ainsi le cheminde l’égalisation.Deux réalisations qui ne seront

pas sans motiver cette équipe visi-teuse, et ce, avant le retour en forcedes Sétifiens après la pause qui, sanserreur ni excès de confiance, s’eniront traduire leur suprématie parl’excellent Dagoulou qui « acheva »ses adversaires et assurer la qualifi-cation pour le tour prochain.Une victoire de 4 buts à 2, qui, si

elle atteste de la supériorité du repré-sentant algérien, n’en est pas sansl’obliger à tirer les enseignements quise doivent, d’autant plus que le matchà venir ne sera pas facile face à cetteformation soudanaise d’El Merrikh,quand bien même le match retour sejouera à Sétif.

F. Zoghbi

Sétif, Stade du 8-Mai 1945, Af-fluence moyenne, bon serviced’ordre, pelouse en bon état.Avertissements à Louembé etIpami de l’Etoile du Congo.Arbitrage de Sadek Selmi, assistéde Mohcen Bensalem et Ma-rouane Saad (Tunisie), 4e arbitreSalim Belkhouas.Buts pour Sétif : Dagoulou 2’, 48’et 64’, Amokrane 29’.Buts pour l’Etoile du Congo :Rebii (CSC) 32’ et Issambet 33’.ESS : Belhani, Rebii, Hachi, Be-lamri, Aroussi (Bouchar), Zerara(Baouz), Amada,Dagoulou, Djahnit, Hadouche,Amokrane (Djabou).Entr. : Alain Geiger.Etoile du Congo : Doulé,Louembé, Odzani, Dibekou, Ka-londji, Matondo, Kapila, Ba-leckita, Ipami, Issambet, Ngombé(Ngapa), Ngoma (Kombo).Entr. : Ngatson Barthelemi

Auparavant, on ne manquait pas de dire que nosclubs d’élite n’aimaient pas prendre part aux com-pétitions africaines à cause du fait qu’elles étaient,à leurs yeux, assez coûteuses. De plus, ils ne ga-gnaient pas beaucoup au change. On était, selon eux, plus perdants que gagnants

dans un challenge peu rentable, financièrement par-lant. A vrai dire, ce n’était pas une analyse exhaus-tive, mais presque subjective. Car, après le sacremérité de l’ESS, qui avait brandi fièrement le sacreau stade Mustapha-Tchaker, reçu des mains d’IssaHayatou, le président de la CAF, nos clubs ontcommencé alors à s’intéresser de plus près et mêmeintensément à ces compétitions africaines (Liguedes champions d’Afrique et coupe de la CAF).Après l’ESS, premier club algérien sacré dans laLigue des champions, l’USM Alger avait pris le re-lais. Elle a raté d’un fil le sacre en se faisant blo-quer en finale par la redoutable formation du TPMazembé. C’est pourquoi, les Usmistes, qui serontsans aucun doute les champions de la saison encours, ont juré de revenir en force pour la remporterdès la prochaine édition. Ainsi donc, ces compéti-tions africaines deviennent de plus en plus intéres-santes pour nos clubs. C’est tant mieux ! Car cen’est que de cette façon qu’ils peuvent acquérir del’expérience et surtout s’accommoder de l’environ-nement entourant la participation à ces compéti-tions. Pour la présente édition, quatre clubsalgériens ont pris part à ces joutes africaines, l’ESSet le MOB ayant pris part à la Ligue des cham-pions, alors que le MCO et le CSC participent à lacoupe de la CAF. Nombreux sont ceux qui faisaient

la fine bouche quant aux chances de nos clubs dese distinguer et d’aller le plus loin possible. A peineces compétitions débutées, on a commencé à revoirleurs certitudes à la baisse. Déjà, le MOB leur avaitdonné un goût annonciateur de sa grande envie depouvoir aller le plus loin possible. En éliminant lereprésentant ghanéen avec l’art et la manière dontun 3 à 1 au retour, le MOB a éveillé l’appétit desautres clubs. En effet, lors des 1/16es de finale, nos

quatre clubs se sont distingués en affichant une joiede jouer pour le moins rarissime. Les Béjaouis, quiavaient « tiré » un sérieux client, le Club Africain,où évolue notre compatriote Chenihi, devaient fairetrès attention, surtout qu’ils avaient raté la manchealler, à Radès, sur le score de 1 à 0, inscrit juste-ment par Chenihi. Au stade de l’Unité Maghrébinede Béjaïa, ce n’était pas évident de les dominer,même si le Club Africain n’était pas au mieux desa forme par rapport à ce qu’on lui connaissait. LesBéjaouis se sont révoltés en ouvrant d’abord lamarque sur penalty par Ndoye avant que son com-père, Morgan, n’aggrave la marque, sur un tircroisé. Qualification méritée. Elle montre ainsi lesambitions des gars de Yemma Gouraya. A Sétif,l’ESS, qui recevait la très bonne équipe de l’Etoiledu Congo, avait failli se faire surprendre lorsqueles Congolais avaient égalisé à 2 à 2. Puis, touchédans leur amour propre, les Sétifiens ajoutent un3e but par Dagoulou. Le même joueur inscrirad’ailleurs la 4e réalisation. Dagoulou a été accré-dité d’une prestation de premier ordre en «plan-tant» un triplé, ce qui fait de lui le meilleur buteurde cette compétition. Là aussi, les Sétifiens, qui onttout perdu, en coupe nationale et en championnat,vont tout miser dans cette Ligue des championsd’Afrique. Le MCO et le CSC, en coupe de la CAF,ont également excellé. Ce qui prouve que la soliditéde nos clubs est évidente. Il est temps de les encou-rager au lieu de leur tomber dessus à chaque fois.Car ils nous font vraiment plaisir.

Hamid Gharbi

ÉLIMINATOIRES CAN-2017

COUPES AFRICAINES4 sur 4 pour nos représentants

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Encore une fois, l’AlgérienAdil Barbari, qui défendles couleurs du nasr

Dubai, s’est illustré de fort bellemanière, en remportant l’étaped’hier Annaba-Berrahal (126km), devant Abdalbasat hanna-chi (sélection nationale Est) se-cond et on trouve en 3e positionnassim Saidi (Equipe natio-nale). Il réalise sa 5e victoiredans ce GTAC, prouvant sasuper forme actuelle. La vic-toire de Barbari s’étant terminéesur un sprint au finish, les troiscoureurs ont enregistré le mêmetemps de (3h 04’05’’). 44 cou-reurs ont pris le départ de lacourse. Deux non pas terminél’étape. Pour les passages prix,le parcours comportait deuxpoints de sprint intermédiaireset un GPM (Grand prix de mon-tagne, désignant le meilleurgrimpeur).

Le premier sprint après 30,5km (au niveau de la localité deBerrahal), a été remporté parYacine hamza (Sélection natio-nale Ouest, 5 points) suivi parAbdelmalek Madani (En, 3points), Sid-Ali Fellah (Sovac,2 points) et Tesform Okubma-riam (Erythrée, 1 point). Le se-cond point a eu lieu après 98 kmde course (au niveau de la loca-lité de Benazouz) est a vu leMarocain d’Al nasr Dubai, Es-saïd Abelouache, le franchir enpremier (5 pts) suivi respective-ment par l’érythréen Elyas Afe-werki (3 pts), hichem Mokhtaride la sélection nationale Ouest(2 pts) et Adil Barbari d’Al-nasr Dubaï (1 pt). Pour le GPM(Col El Mizen/48,2 km), c’est lejeune Yacine hamza (10 pts)qui a atteint en premier le som-met du Col, derrière lui, ontrouve Tesform Okubmariam(Erythrée, 8 pts), AbdelmalekMadani (6 pts), Sid Ali Fellah (4pts), Tesfatsion Mehari (érytu-

rée, 3 pts), Joseph Biziyaremye(Rwanda, 2 pts) et enfin JosephAreruya (Rwanda, 1 pt). La vi-tesse moyenne enregistrée, lorsde cette étape est de 41 km/h.Ayant pris place sur l’un des vé-hicules «Vitta» qui assure laliaison radio et l’assistance descoureurs (dépannage en cas depanne), on a eu un grand plaisirde vivre la course de très près,notamment les coureurs for-mant le peloton de tête aprèsune échappée. Tout y était : laqualité du parcours, la beauté dela nature et une course très inté-ressante qui a tenu en haleinetout le monde. Quatre coureursont déclenché une échappée, ils’agit de Yacine hamza, Abdel-malek Madani, Sid Ali Fellah etTesform Okubmariam, ils rou-leront de nombreux kilomètresensemble, sans pour autantcreuser un sérieux écart avec lereste du peloton, ne dépassantjamais 1’ 15’’. Ceci laisse enten-dre que leur tentative d’allerjusqu’au bout demeurer vulné-rable et qu’ils avaient ainsi peude chances de d’atteindre laligne d’arrivée donc. Ils onttenu bon jusqu’au kilomètre 50,et se sont fait rattraper justeaprès le Col El-Mizen (GPM),après une course poursuite,d’autre coureurs passent devanteux tels Tesform (érythrée),Madani (En), Fellah (Sovac) etBenamar (Tunisie).

Hannachi a affiché sonmécontentement envers

Luca Wackerman La course connaît plusieurs

rebondissements, et, commed’habitude, l’équipe émiratied’Al nasr, qui attendait le bonmoment pour surgir, a placé troiscoureurs, Barbari, Wackerman etVaitikus, au sein du peloton detête à environ 25 km de l’arrivée.À leurs côtés, Saïdi, hannachi,A. Mansouri, Benyoucef et enfinDebretsion. Il y a eu des contre-attaques de coureurs du pelotonqui les poursuivait pour les rat-traper, mais sans succès. Les 8coureurs en tête de la course sedisputent la victoire d’étape. Onassiste alors à un joli spectacledans la dernière ligne droite. Desslaloms des uns et des autrespour contre-attaquer. Très sou-dés, les cyclistes d’Al nasr ma-nœuvrent ensemble, les quatreAlgériens font de même. Onvoyait que tout était possible etqu’on allait peut-être assister à lapremière victoire d’étape d’unAlgérien portant les couleursd’une équipe algérienne, notam-ment avec hannachi, un spécia-liste du sprint. Finalement, lavictoire sourira à Adil Barbari,qui est en train de réaliser de su-perbes performances dans ceGTAC, démontrant par là sesqualités de grand champion fai-sant de lui le meilleur cycliste al-

gérien du moment, juste derrièreReguigui le sociétaire del’équipe professionnelle MTnd’Afrique du Sud. À signalerque juste après la fin du sprintfinal sur la ligne d’arrivée, han-nachi a affiché sa colère enversle maillot Jaune Luca Wacker-man, auquel il reprocha del’avoir gêné, lors du déclenche-ment du sprint d’avant la ligned’arrivée pour permettre à Bar-bari de gagner l’étape.

Ce que ce dernier réfuta,priant hannachi de voir avec lejury. hannachi a affirmé à l’issuede l’étape : «On a bien tenu têteaux coureurs d’Al nasr danscette étape. Ils n’ont pas réussi ànous semer. Je pouvais bien ga-gner si le maillot Jaune Wacker-man ne m’avait pas gêné exprèsà 300m de l’arrivée, pour quel’un de ses équipiers l’emporte,il a freiné ainsi mon début desprint en se mettant en travers demon chemin ; il n’avait pas à lefaire et je le lui ai signifié claire-ment. Malgré cela, j’ai réussi àterminer second.» Pour le ta-bleau d’honneur et la montée surle podium, Adil Barbari s’est vuremettre l’écharpe du vainqueurd’étape.

Ensuite, c’est l’Italien LucaMackerman qui a été vêtu dumaillot jaune, il est classé pre-mier au classement général et dumaillot orange (GTAC). Lemaillot Rouge du meilleur sprin-teur de l’étape est revenu à Bar-bari. Pour sa part, hannachi abénéficié du maillot Bleu dumeilleur Algérien de l’étape. Lemaillot Vert de la combativité aété décerné à Madani. Abderah-mane Mansouri a eu le maillotBlanc du meilleur jeune (U23),alors que le maillot à Pois dumeilleur grimpeur est revenupour la 3e fois à Yacine hamza.Rendez-vous aujourd’hui avecune superbe étape, Annaba-Elhadjar-Seraïdi (120 km), la 4e dutour international d’Annaba quipromet déjà.

M.-A. A. 

23EL MOUDJAHID Sports

Mardi 22 Mars 2016

GRAND TOUR D’ALGÉRIE DE CYCLISME (GTAC-2016)

lLes clubs de l'élite algériens vivent, comme onle sait, au-dessus de leurs moyens. C'est ce quia engendré les déficits financiers auxquels ils

sont confrontés actuellement. Malgré cette difficilesituation, les clubs continuent à ramener des joueursde l'extérieur, au prix fort. En dépit desrecommandations, des uns et des autres, aucun clubn'a veillé à changer ses habitudes. Ils continuent defaire comme si leurs finances se portaient bien. Eneffet, au lieu de compter sur leur potentiel propre, nosclubs affectionnent toujours l’idée de joueurs forméspar les autres. C'est, peut-être, la solution de facilitépour surmonter aisément le «courroux » de leurs fans.On leur prête ainsi un sentiment de grandeur surmesure, presque factice, trompeur. Cependant, on serend compte très vite de la supercherie, dès l’entamedu championnat national . Et à ce moment-là, lessupporters, qui ne sont pas des enfants de chœur, serendent compte très vite que leur équipe n’évolue pasdans la bonne voie, que quelque chose est en train de"grincer", car la machine n’a pas été huilée comme ill’aurait fallu. On ira même dire que tout va de travers. La raison est fort simple. On n'a pas basé le travailsur ce qui se fait dans les petites catégories du club.Celles-ci, malheureusement sont la dernière roue dela charrette et ne sont pas suivies ou, peut-être passuffisamment. Les clubs, dits professionnels, préfèrentfaire venir des joueurs formés ailleurs au lieu de faireconfiance à celui qu’il aura formé lui-même. Mêmeles clubs considérés par le passé comme formateurs,tels l'USMH, le NAHD, le CRB, l'ASMO, le MCA...n'appliquent pas la règle préconisée qui est de pêcherdans leur propre fruit en cas de besoin. A l'instar de lamajorité de nos clubs, ils leur emboîtent le pas pourles imiter dans leur façon d'agir. Lors d'un reportage effectué par l'EPT (EtablissementPublic de Télévision) , les supporters de l'USMH,suite à la déconvenue de leurs préférés, à l'Arbaâdevant le RCA (3 à 1) (23e journée de Ligue1), austade Makhlouf- Smaïl, ont, en masse, déclaré que«c'est la faute de la Direction du club qui ne fait pasappel "aux enfants d'El Harrach». Jadis, dans cequartier de la banlieue d'Alger, à chaque nouvellesaison, on faisait monter deux à trois nouveaux jeunesjoueurs au sein de l'USMH, au minimum. Certainsont même affirmé que l'USMH comptait jusqu'à septjeunes joueurs issus de leur formation dans l'équipesénior. Aujourd'hui, l'USMH, même s'il ne racle pasles "tiroirs", ramène des joueurs de l'extérieur, maisinconnus. Joueurs qui n'ont pas été formés par le clublui même. Par ricochet, celui-ci perd sa "griffe" declub formateur. On reproche au NAHD, club trèsrespecté en raison de ses grandes "stars" commeFergani, Madjer, Guendouz, Akkak, Sahli, Ighil,kheddis, Boutadjine, Ouchen, Omar Mecheta, Aït ElHocine, Abdallah Guenoun..., de ne plus, ou ne pas,compter sur son potentiel juvénile pourtant très riche.Bouzidi d’ailleurs, le coach du club, avait parlé detrois joueurs, cependant en tant que remplaçants. Ce phénomène existe aussi ailleurs. Pourquoi nosclubs appréhendent de faire confiance aux jeunes quicomposent leur catégorie des U 21 ? Pourtant, tout lemonde sait que cette catégorie d’âge possède, en sonsein, quelques "pépites" qui méritent amplementd'émerger au grand soleil !

H. Gharbi

DANS LA LUCARNE

Où sont passés les joueursformés par le club ?

De nos envoyés spéciaux : Mohamed-Amine Azzouz

et Billel

TOUR InTERnATIOnAL D’AnnABA (3e éTAPE : AnnABA-BEnAZOUZ-BERRAhAL)

Adil Barbari au 5e ciel

REnCOnTRE RAOURAOUA - CLUBS PROFESSIOnnELS DE L’ESTRetrait de points et rétrogradation POUR LES « MAUVAIS PAYEURS »

Les clubs algériens ont fait le plein decoupes africaines. Un sans faute pour nosquatre représentants, tous qualifiés, avecl'art et la manière, aux 8e de finale desCoupes africaines.

Une mention spéciale pour le MO Béjaiaqui fêtait dimanche, face au Club Africain(D1, Tunisie) la première qualification deson histoire à un stade aussi avancé d'unecompétition africaine. L'exploit est d'autantplus beau qu'il est acquis face à un adver-

saire présenté comme le «gros bras» del'Afrique. L'Entente de Sétif a eu quelquesfrayeurs au début, mais a admirablement as-suré, avec une large victoire (5-2) face àl'Etoile du Congo. Le match nul arraché àl'aller (1-1) a permis au champion d'Algérieen titre, d’aborder cette manche retour avecplus de sérénité. En prévision des 8e de fi-nale, les deux derniers clubs algériens qua-lifiés, après le CSC et le MCO, samedi,connaissent déjà leur adversaire. L'ESS a

tiré Al Marrikh du Soudan, alors que leMOB défiera le Zamalek (Egypte).

Un avantage de ce tirage est que nos re-présentants joueront face à des équipes derenommée continentale, d'où l’effet de sur-prise presque absent et les déplacementsmoins harassants.

À première vue, les conditions de jeu se-ront donc aussi favorables qu'un périple enAfrique centrale ou subsaharienne.

Amar Benrabah

OPSTRecord d’invincibilité pour Buffon (Juventus) avec 973 minutes

Gardien international italien de la Juventus Turin,Gianluigi Buffon a établi dimanche un nouveau re-cord d'invincibilité en championnat italien de foot-ball avec 973 minutes sans le moindre but encaissé.En gardant dimanche son but inviolé lors des quatre

premières minutes du derby, face au Torino (vic-toire 4-1), comptant pour la 30e journée de Série A,Buffon a largement dépassé les 929 minutes sansbut, ce qui lui permet de battre le record établi, en1994, par Sebastiano Rossi, alors gardien de l'AC

Milan. Buffon, imbattable depuis plus de dixmatchs complets, a encaissé un but à la 48e minutede jeu, sur un penalty transformé par Andrea Be-

lotti. Mercredi dernier, face au Bayern Munich, il aencaissé 4 buts lors des quarts de finale (retour) deLigue des champions d'Europe qui a vu la Juventus

quitter l'épreuve sur l'ensemble des deux matchs(aller 2-2, retour 4-2 après prolongation). Buffon(38 ans) est toujours de loin le meilleur gardien

d'Italie et reste l'un des plus performants d'Europe.

Le président de la Fédération algériennede Football (FAF), Mohamed Raouraoua, adéclaré à l’issue de la réunion tenue hier, auniveau de la salle de conférences de l’hôtelMarriott de Constantine, en présence desresponsables administratifs, techniques etmédicaux de formation de la Ligue 1 et dela Ligue 2, région Est , que le non-paiement,quel que soit le club professionnel, de troismois de salaire consécutifs d’un joueur en-traînera désormais des pénalités, pouvantaller du simple retrait de points jusqu’à la ré-trogradation, pure et simple. L’homme fortde Dely Brahim, visiblement excédé par laprofusion de plaintes de footballeurs profes-sionnels n’ayant pas touché leur dû a, enoutre, annoncé la mise, sur pied, prochained’une commission formée d’experts juri-

diques dont la mission principale consisteraà l’élaboration d’un règlement intérieur,commun à tous les clubs des divisions pro-fessionnelles I et II ; postulant que seul uncadre pareil est à même de garantir leursdroits aux signataires de contrats profession-

nels. Sur un autre plan, Mohamed Raou-raoua a indiqué que les dûs des joueursétrangers, au nombre de 13, et dont les af-faires avaient été enrôlées au niveau des ins-tances de la FIFA, étaient estimés à prèsd’un million d’euros, ce qui conforte la fé-dération dans sa décision prise en juillet der-nier, et en vertu de laquelle il est désormaisinterdit de recruter des joueurs étrangers, etce compte tenu des difficultés financièresque connait la majorité des clubs algériens.Pour rappel, dix clubs étaient concernés parla réunion d’hier à savoir trois de la L. I (CSConstantine, DRB Tadjenanet et ES Sétif) et7 de L. II (AS Khroub, CA Batna, CA BordjBou Arréridj, CRB Aïn Fakroun, JSMSkikda, MC El-Eulma et US Chaouia).

I. Bouleksibet

CAFAl Marreikh et le Zamalek au menu de l’ESS et du MOB

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D E R N I E R E SALGÉRIE - GABON

Message du Président Bouteflika au Président ali Bongo ondimba L'ambassadeur d’Algérie

au Gabon, Mohamed AntarDaoud, a été reçu en audience,hier à Libreville, par le Prési-dent gabonais, Ali Bongo On-dimba, qui lui a remis unmessage d’amitié du Présidentde la République, AbdelazizBouteflika.

Lors de cette audience, l'étatdes relations bilatérales, lesvoies et moyens de les renfor-cer et la situation sécuritaire, àla lumière des derniers événe-ments survenus dans la région,ont été évoqués par les deuxparties.

FÊTE NATIONALE DE LA NAMIBIE

Le Président Bouteflika félicitele Président Hage geingob

LLe Président de la République, Abde-laziz Bouteflika, a adressé un message defélicitations à son homologue de Namibie,Hage Geingob, à l'occasion de la célébra-tion de la fête de l'indépendance de sonpays. «Au moment où la Namibie célèbrele 26e anniversaire de son indépendance, ilm'est particulièrement agréable de vousadresser, au nom du peuple et du gouverne-ment algériens, et en mon nom personnel,nos félicitations les plus chaleureuses aux-quelles je joins mes meilleurs vœux desanté et de bien-être pour vous-même, deprogrès et de prospérité au peuple namibienfrère», a écrit le Président Bouteflika dans

son message. «Je voudrais saisir cette heu-reuse opportunité pour relever avec satis-faction la qualité des relations d'amitié et decoopération qui unissent nos deux pays, etvous réitérer ma ferme volonté à œuvreravec vous à leur renforcement et à leur di-versification afin de les promouvoir au ni-veau des aspirations de nos deux peuplesfrères», a ajouté le Chef de l'État. «Je tiens,également, à vous assurer de mon engage-ment personnel à poursuivre, dans le cadredes objectifs de l'Union africaine, nos ef-forts communs pour la consolidation de lapaix, de la solidarité et du développementde notre continent», a-t-il conclu.

agrément à la nomination du nouvelambassadeur d’algérie en slovaquie

Le gouvernement de la République de Slovaquie a donné son agrément à la no-mination de Mme Fouzia Boumaiza née Mebarki, en qualité d’ambassadeur extraor-dinaire et plénipotentiaire de la République algérienne démocratique et populaire,auprès de la République de Slovaquie avec résidence à Vienne, indique un commu-niqué du ministère des Affaires étrangères.

ALGÉRIE - CROATIE la coopération bilatérale

dans le secteur des travaux publics Le ministre des Travaux publics, Ab-

delkader Ouali, a reçu hier l’ambassadeurde Croatie en Algérie, Marin Andrijasevic,a indiqué un communiqué du ministère. Lesmoyens de consolidation des liens de coo-pération entre les deux pays dans le do-maine des travaux publics a été au centredes discussions entre les deux parties, selonle communiqué. Cette rencontre s’inscrit

dans le cadre du renforcement et du déve-loppement des moyens de coopération et departenariat entre les deux pays dans le do-maine des travaux publics, a précisé lamême source. Les deux parties ont réitéré,à cette occasion, leur engagement à pour-suivre les efforts pour réaliser leurs aspira-tions conjointes qui tiennent compte desintérêts partagés, a-t-on ajouté.

L’état des relations entrel’Algérie et la Hongrie et lesperspectives de leur développe-ment ont été, hier à Alger, aucentre d’une rencontre entre leprésident de la commission desaffaires étrangères, de la coopé-ration et de la communauté àl’Assemblée populaire natio-nale, Nouredine Belmeddah, etl’ambassadeur de Hongrie àAlger, Mme Katalin Pritz Helga.Cette rencontre a porté sur l’étatdes relations bilatérales et lesperspectives de leur développe-ment, et sur la situation qui pré-vaut dans la région du Sahel. À

cette occasion, M. Belmeddah aréitéré «la disponibilité de l’Al-gérie à poursuivre le soutien à laquestion du Sahara occidental»,soulignant l’impératif du règle-ment de ce conflit à travers «lamise en œuvre des décisionsonusiennes qui garantissent aupeuple sahraoui le droit à l’auto-détermination». Il a égalementmis en garde contre «le dangerdu terrorisme qui éclot dans lesfoyers de tension dans la ré-gion», indiquant que la luttecontre ce fléau exigeait la conju-gaison des efforts de la commu-nauté internationale, eu égard à

son expansion à travers lemonde. De son côté, l’ambassa-deur de Hongrie a mis l’accentsur «l’importance de la relancede la coopération entre les deuxpays, de par les bonnes relationsqui les lient, particulièrementaux plans politique, écono-mique, culturel et parlemen-taire», évoquant les positionsconstantes de l’Algérie à l’égarddes questions justes. Elle a, dansce sens, salué la politique del’Algérie visant à encourager ledialogue et à ne pas s’ingérerdans les affaires internes despays.

ALGÉRIE - HONGRIERelations bilatérales et perspectives de développement

L’aLgéRie au siteV à Moscou L’Algérie prendra part à la 24e édition du

Salon international du tourisme et desvoyages (SITEV), prévue à Moscou du 23au 26 mars.

Cette quatrième participation de l’Algé-rie à ce Salon s’inscrit dans le cadre de «la

stratégie de développement du tourismeprévue dans le plan d’aménagement touris-tique à l’horizon 2030, qui souligne la né-cessité de prospecter des marchéstouristiques prometteurs en vue de promou-voir la destination touristique algérienne»,

a indiqué un communiqué de l’Office natio-nal du tourisme (ONT).

L’ONT, qui a prévu un programmeriche, a loué un stand d’une superficie de 65m2 et a opté pour une conception alliant au-thenticité et modernité. Les opérateurs tou-

ristiques auront des entretiens avec leurshomologues étrangers pour échanger lesvues dans le domaine touristique. LeSITEV figure parmi les plus principalesmanifestations touristiques en Russie.

TROIS MINISTRES INAUGURENT LE PRINTEMPS CULTUREL

La cuLtuRe un dRoit consacRé

Placé sous le patronagedu ministre de la Cul-ture, Azzedine Mi-

houbi, le Printemps culturelest organisé par le Syndicatnational des éditeurs de livreset l’Office de Riad El-Feth,jusqu’au 26 mars, sous le slo-gan «Le droit à la culture et àla créativité». Les ministresont visité plusieurs stands del’exposition où ils ont reçudes explications relatives à laproduction nationale, à la pa-lette des livres édités et auxcontraintes du métier de l’édi-tion. Un riche programme aété tracé pour la littérature,entre débats, tables rondes etconférences, avec la partici-pation d’une dizaine d’écri-vains algériens de plusieurswilayas, mais aussi des invi-

tés étrangers venus d’Europeet du monde arabe ; ainsi quedes ateliers pour les enfants.

Lors d’une conférence or-ganisée à l’issue de la visiteeffectuée par les ministres,Azzedine Mihoubi a préciséque le slogan de la manifesta-tion, «Le droit à la culture età la créativité», a été choisipour mettre en avant l’articlede la nouvelle Constitutionqui garantit la culture commedroit pour tout citoyen .

L’interlocuteur a soulignéque la culture est un prin-temps permanent, et qu’elledoit être assurée et animéepar toute la société. AzzedineMihoubi a réitéré, par ail-leurs, la volonté de son dépar-tement de travailler pour«produire une nouvelle mé-

thodologie afin de donner à laculture un aspect populaire».Le printemps culturel se veutun pupitre de création au bé-néfice des jeunes créateurs.Pour ce qui de l’institutionna-lisation de cette manifesta-tion, le ministre a déclaré :«Du moment où les activitésne sont pas onéreuses et tantqu’il y a des partenaires quisponsorisent, nous allons pé-renniser le printemps culturelchaque année.»

Il y a lieu de rappeler quela première édition du Prin-temps culturel a rendu un vi-brant hommage aujournaliste et écrivain décédéTahar Ben Aïcha pour toutesses contributions à la culturealgérienne.

Kader Bentounès

Le ministre de l'Énergie, Salah Khebri,s'est entretenu avec l'ambassadrice du Ca-nada en Algérie, Isabelle Roy, sur lesmoyens de développement de la coopéra-tion bilatérale dans le secteur de l'énergie,a indiqué un communiqué du ministère.Les entretiens ont porté sur le renforcementdes relations de coopération et de partena-riat entre l'Algérie et le Canada dans les do-maines des hydrocarbures, des énergiesrenouvelables et de la formation, précise lamême source. Le ministre et l'ambassa-drice ont, au cours de cette rencontre, mis

en relief les relations traditionnelles decoopération entre les deux pays dans lesecteur des hydrocarbures et de l'énergie,et ont convenu de réunir toutes les condi-tions devant permettre une redynamisationdes relations de partenariat entre les entre-prises des deux pays. Dans ce cadre, les en-treprises canadiennes sont appelées àparticiper aux programmes rencontre depromotion qui seront organisés par le sec-teur, et particulièrement au prochain appeld'intérêt pour la production d'énergie re-nouvelable, ajoute le communiqué.

M. KHEBRI REÇOIT L’AMBASSADRICE DU CANADA

Renforcer le partenariat

Ph :

Nacé

ra

TOURISME

DIPLOMATIE

Une nouvelle activité culturelle intitulée «Le printemps culturel» a vu le jour,hier après-midi à l’esplanade de l’Office de Riadh El-Feth, en présence des mi-nistres de la Culture, Azzedine Mihoubi, de la Jeunesse et des Sports, El-HadiOuld Ali, de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mohamed Me-

barki, et de Samia Messaoudi, conseillère du Premier ministre.