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Sommaire Les membres de l’ATUQ dans les médias....................................................................... 2 163 M$ pour améliorer le service et bonifier l'expérience client....................................... 2 ACCORD POUR LE FINANCEMENT DE CINQ PROJETS DE TRAMWAY ................... 3 D’EX-EMPLOYÉS S'INQUIÈTENT POUR LEUR SANTÉ ............................................... 4 Exo: des usagers furieux réclament la démission d’une dirigeante, Josée Bérubé ......... 6 La présidente du conseil d'administration d'exo ne compte pas démissionner ................ 7 Retour d’une navette du Réseau de transport de Longueuil pour traverser le pont Jacques-Cartier ............................................................................................................... 8 Le SRB Pie-IX sera prolongé jusqu’à la rue Notre-Dame ................................................ 9 Tramway de Québec: le gouvernement versera 150M$ à Montréal pour son aide .. 13 Exo signale des changements à prévoir dès le 6 janvier ................................... 14 Sujets connexes ............................................................................................................ 15 Deux pétitions contre le tramway de Québec s'approchent des 20 000 signatures ....... 15 Un chauffeur d'OC Transpo tire la sonnette d'alarme et dénonce la gestion des horaires ...................................................................................................................................... 16 Véhicules électriques: Québec appelé à ne pas encourager «l’obésité routière».......... 18 « Une réflexion » s’impose ............................................................................................ 19 Pourquoi le nombre de voitures baisse-t-il à Montréal et pas ailleurs?.......................... 21 «Encourageant» ............................................................................................................ 22 Le personnel de la CTT propose d'augmenter les tarifs de 10 cents à partir de mars 2020...................................................................................................................... 23 Veille technologique ...................................................................................................... 25 16 décembre 2019

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Sommaire Les membres de l’ATUQ dans les médias ....................................................................... 2 163 M$ pour améliorer le service et bonifier l'expérience client....................................... 2 ACCORD POUR LE FINANCEMENT DE CINQ PROJETS DE TRAMWAY ................... 3 D’EX-EMPLOYÉS S'INQUIÈTENT POUR LEUR SANTÉ ............................................... 4 Exo: des usagers furieux réclament la démission d’une dirigeante, Josée Bérubé ......... 6 La présidente du conseil d'administration d'exo ne compte pas démissionner ................ 7 Retour d’une navette du Réseau de transport de Longueuil pour traverser le pont Jacques-Cartier ............................................................................................................... 8 Le SRB Pie-IX sera prolongé jusqu’à la rue Notre-Dame ................................................ 9 Tramway de Québec: le gouvernement versera 150M$ à Montréal pour son aide .. 13 Exo signale des changements à prévoir dès le 6 janvier ................................... 14 Sujets connexes ............................................................................................................ 15 Deux pétitions contre le tramway de Québec s'approchent des 20 000 signatures ....... 15 Un chauffeur d'OC Transpo tire la sonnette d'alarme et dénonce la gestion des horaires ...................................................................................................................................... 16 Véhicules électriques: Québec appelé à ne pas encourager «l’obésité routière» .......... 18 « Une réflexion » s’impose ............................................................................................ 19 Pourquoi le nombre de voitures baisse-t-il à Montréal et pas ailleurs? .......................... 21 «Encourageant» ............................................................................................................ 22 Le personnel de la CTT propose d'augmenter les tarifs de 10 cents à partir de mars 2020 ...................................................................................................................... 23

Veille technologique ...................................................................................................... 25

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Les membres de l’ATUQ dans les médias 163 M$ pour améliorer le service et bonifier l'expérience client

Budget 2020 et Programme d'immobilisations 2020-2029 de la Société de transport de Laval

https://www.newswire.ca/fr/news-releases/163-m-pour-ameliorer-le-service-et-bonifier-l-experience-client-898277353.html

LAVAL, QC, le 13 déc. 2019 /CNW Telbec/ - La Ville de Laval a adopté le Budget 2020 de la Société de transport de Laval (STL) qui se chiffre à 163 M$, une hausse significative de 11 % par rapport à l'année dernière. Le Programme d'immobilisations 2020-2029, quant à lui, s'élève à 721 M$. Le cadre financier présenté dans le Budget 2020 et le Programme d'immobilisation 2020-2019 permettra à la STL de déployer des moyens supplémentaires pour répondre aux attentes et aux besoins des citoyens et des entreprises sur l'ensemble du territoire lavallois, conformément aux objectifs de son Plan stratégique organisationnel 2019-2028.

Bonification de l'offre de service en transport régulier de 5 % L'année 2020 marquera pour la STL l'an 1 du Plan d'amélioration du service, qui vise à augmenter de 5 % son offre de service sur le réseau chaque année, et ce, pour une période de cinq ans. De plus, les investissements présentés dans le Budget serviront également pour l'ajout et au remplacement d'autobus et d'abribus ainsi que pour les travaux d'agrandissement du garage afin de pourvoir à l'augmentation projetée du parc d'autobus tout en répondant aux objectifs d'électrification.

« Avec le Budget 2020 et le Programme des immobilisations 2020-2029, il ne fait nul doute que la STL entend déployer les moyens nécessaires afin d'offrir une solution de transport performante, fiable, innovante qui est en symbiose avec les besoins de la population lavalloise », a déclaré M. Éric Morasse, président du conseil d'administration de la STL. « Nous avons confiance que les efforts qui seront déployés au cours des prochaines années auront des impacts bénéfiques pour notre clientèle », ajoute-t-il.

Faits saillants du Budget 2020

• Pour le transport régulier, la STL anticipe en 2020, une augmentation de son achalandage de 3,3 % par rapport à l'année précédente ce qui totalise 19,9 M de déplacements ;

• Le nombre de déplacements prévu pour le service de transport adapté s'élève à 552 900, une augmentation de 3 % par rapport à 2019 ;

• Afin de répondre à l'accroissement de son l'achalandage, la STL prévoit une augmentation des kilomètres parcourus de 5 % pour un total de 18,4 millions de kilomètres

• La STL accueillera progressivement les 9 autres autobus électriques New Flyer afin de composer la toute première ligne 100 % électrique à recharge lente au Québec ;

• De 2020 à 2023, acquisition de 103 autobus hybrides, pour remplacer les autobus désuets et pour répondre à l'augmentation de l'offre de service ;

• La bonification de service afin de pallier la diminution du service de train pendant le chantier du Réseau express métropolitain (REM)

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s'élèvera à 4,4 M$ et sera financée en partie par le ministère des Transports du Québec ;

• La mise en branle de travaux préliminaires en vue de l'agrandissement du garage dont la fin des travaux est prévue pour 2024 ;

• Des projets qui favorisent le dialogue avec nos clients tels que notre système de gestion de la relation avec la clientèle (CRM), la plateforme STL Compagnon, destinée aux personnes avec limitations fonctionnelles ou intellectuelles et la refonte complète du site Web seront finalisés ;

ACCORD POUR LE FINANCEMENT DE CINQ PROJETS DE TRAMWAY LOUISE LEDUCLA PRESSE Des choses restent à « finaliser », mais « il y a un accord » avec Justin Trudeau sur la nécessité de financer cinq projets de tramway au Québec, a déclaré le premier ministre François Legault vendredi, à la sortie de sa première rencontre avec le premier ministre fédéral depuis sa réélection.

Pour ces projets à Québec, Montréal, la rive sud de Montréal, la banlieue nord de Montréal et Gatineau, Québec espère un financement fédéral de 40 %.

À propos de la Loi sur la laïcité de l’État, l’entente est moins cordiale.

« Je ne lui demande pas son accord, mais qu’il respecte la décision de la nation québécoise », a dit François Legault après la rencontre.

Et accord il n’y a pas. En entrevue à Radio-Canada en fin de journée, M. Trudeau a dit qu’il ne pouvait pas « fermer la porte à ce que le gouvernement fédéral ait une position sur les droits fondamentaux ».

GÉANTS DU WEB Pendant la discussion qui a duré une heure, il a aussi été question des géants du web (qui, en prenant une grosse part des revenus publicitaires, mettent en péril la survie des médias canadiens). Là-dessus, M. Legault a dit qu’il y avait une « position commune » pour que « la TPS soit mise en application le plus rapidement possible, comme on l’a déjà fait au Québec ».

En entrevue à Radio-Canada, Justin Trudeau a de fait dit que ce n’était plus qu’une question de temps – « peut-être dans le prochain budget » – avant que la perception de la taxe de vente fédérale (TPS) soit exigée de Netflix, Spotify, etc.

Pour ce qui est de l’imposition des profits de ces entreprises, aussi bien M. Legault que M. Trudeau ont évoqué l’horizon de 2020 dans une démarche qui se ferait dans la foulée des travaux de l’OCDE à ce sujet.

Tant le premier ministre du Québec que le premier ministre du Canada ont redit qu’à leur avis, l’entente commerciale avec les États-Unis et le Mexique comporte des gains importants, y compris dans le secteur de l’aluminium.

M. Legault aurait certes préféré que le Mexique ne soit pas en mesure de s’approvisionner en Chine, mais le fait que les alumineries d’ici puissent « exporter leurs biens aux États-Unis sans tarifs » est une victoire importante à ses yeux.

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POSSIBLE EXPOSITION À L’AMIANTE À L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL D’EX-EMPLOYÉS S'INQUIÈTENT POUR LEUR SANTÉ MARC THIBODEAULA PRESSE Une association regroupant des centaines d’ex-employés de l’Université de Montréal entend sonder ses membres pour voir si certains d’entre eux souffrent de maladies associées à l’amiante et évaluer, du même coup, l’importance de la problématique.

La présidente de l’Association du personnel préretraité et retraité de l’Université de Montréal (APRESUM), Sylvia Francis, a décidé de procéder en ce sens après avoir appris dans La Presse, la semaine dernière, que trois anciens employés de l’établissement avaient développé un mésothéliome, une forme rare de cancer souvent liée à l’exposition à l’amiante.

« Ça inquiète tout le monde », indique Mme Francis, qui dit craindre pour sa propre santé après avoir travaillé pendant des décennies dans le pavillon Roger-Gaudry, où d’importants travaux de désamiantage ont été exécutés par le passé.

« Peut-être que je développerai la maladie dans 10 ans. On ne peut pas savoir », relève la présidente de l’APRESUM.

Mme Francis ne doute pas que l’UdeM a cherché à prendre les mesures qui s’imposaient pour protéger le personnel et les étudiants. Elle reproche cependant à la direction de ne pas avoir « donné toute l’information qu’elle aurait dû donner » sur les risques à long terme pour la santé posés par la présence d’amiante.

L’UNIVERSITÉ EXPRIME SA « PROFONDE EMPATHIE » Dans une mise au point envoyée à la « communauté universitaire » la semaine dernière, la direction de l’UdeM a indiqué qu’elle prenait « très au sérieux les enjeux relatifs à l’exposition à l’amiante » et qu’elle avait recours à toutes les « mesures de protection et de surveillance » nécessaires lorsque des travaux de rénovation sont réalisés.

L’établissement a précisé qu’il avait mis en place des mesures strictes pour protéger les employés et les étudiants « depuis que les effets de l’amiante ont été documentés et reconnus, dans les années 90 ».

L’UdeM a exprimé par ailleurs sa « profonde empathie » envers les ex-employés affectés par un mésothéliome et leurs familles, en relevant que le fait de devoir vivre avec l’idée qu’ils ont « peut-être » été rendus malades par une exposition survenue à l’université devait causer « stress et désarroi ».

La mise au point précise que la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) avait conclu à l’absence de cause professionnelle dans le cas d’une ancienne secrétaire frappée par un mésothéliome et que deux cas plus récents n’ont pas encore été évalués par l’organisation.

Joël Corbin-Charland, fils d’un ex-programmeur de l’UdeM mort en novembre à l’âge de 73 ans, deux mois après qu’on lui a diagnostiqué un mésothéliome, estime que l’UdeM a livré une version tronquée des faits dans sa mise au point.

L’Université, dit-il, a raison de dire qu’elle prend la problématique de l’amiante « très au sérieux depuis plusieurs années », mais omet de préciser que sa politique à ce sujet a été adoptée « seulement » en 1998 en parlant des « années 90 ».

EST DE MONTRÉAL LA DÉCONTAMINATION DES TERRAINS DE L’EST DE MONTRÉAL COMMENCERA AU PRINTEMPS JANIE GOSSELINLA PRESSE L’année 2020 s’annonce chargée pour l’est de Montréal avec le début de la décontamination de terrains au printemps et l’étude du projet de transport électrique dans la rue Notre-Dame. Un an après la signature de la Déclaration conjointe pour revitaliser

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l’est de Montréal, Québec et la métropole disent vouloir faire de la transformation de cette partie de l’île une priorité.

« On passera du gris au vert », a insisté la ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole, Chantal Rouleau, devant la Chambre de commerce de l’est de Montréal, où la mairesse Valérie Plante a aussi prononcé une allocution.

Mercredi, le comité exécutif de la Ville de Montréal a recommandé l’adoption d’un règlement pour officialiser un programme de subventions pour la réhabilitation de terrains de l’Est. Montréal a reçu une enveloppe de 100 millions de Québec pour procéder à la décontamination des sols.

La métropole compte commencer par les secteurs de la Pointe-de-l’Île et d’Assomption-Sud–Longue-Pointe, des endroits « stratégiques pour créer des milieux de vie et des milieux de travail » rapidement, a dit la mairesse en point de presse. « Ce sont deux secteurs qu’on considère comme ayant énormément de potentiel et sur lesquels on veut concentrer nos énergies, a précisé Mme Plante. En même temps, dès février, on va pouvoir recevoir des demandes de décontamination, donc ça n’exclut pas des terrains qui seraient à l’extérieur de ces deux [zones]. »

Les propriétaires privés pourront recevoir une aide financière subventionnant à 75 % la décontamination de leur terrain en déposant une demande avant le 1er janvier 2022. Cette subvention tombera à 60 % après cette date.

TRANSPORTS EN COMMUN Les transports sont aussi au cœur de la stratégie de Québec et de Montréal pour l’Est. La ministre Rouleau a confirmé vendredi le prolongement du service rapide par bus (SRB) du boulevard Pie-IX de 1,7 km, jusqu’à la rue Notre-Dame. Elle a aussi annoncé le retour de la navette fluviale, qu’elle espère élargir à d’autres secteurs, vers Longueuil, Boucherville et Repentigny.

« À terme, c’est un véritable réseau de transports en commun fluvial dont j’aimerais doter la région métropolitaine », a dit Mme Rouleau, qui a été mairesse de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles.

CDPQ Infra étudie en ce moment un système de transport collectif électrique dans la rue Notre-Dame pour l’Est. Pour l’instant, on ignore s’il prendra la forme d’un tramway ou d’un prolongement du REM. Cela s’ajoute au prolongement de la ligne bleue vers Anjou.

Le ministre du Patrimoine, Steven Guilbeault, présent lors des allocutions, a indiqué en point de presse que le gouvernement fédéral « affectionne beaucoup » les projets de transports en commun et de transports actifs pour réduire la pollution. Il a cependant ajouté que le fédéral n’a reçu « aucune demande » pour une contribution financière à l’heure actuelle. « Mais nous serons heureux de nous asseoir avec la Ville et la province pour voir comment on peut faire avancer ces projets-là », a-t-il précisé.

POLITIQUE DEUX DÉPUTÉS QUÉBÉCOIS VISITENT UNE PRISON CATALANE Des élus indépendantistes québécois ont visité vendredi leurs homologues catalans emprisonnés. Le député péquiste de Jonquière, Sylvain Gaudreault, et sa collègue de Québec solidaire Ruba Ghazal, députée de Mercier, ont rendu visite à des ministres de l’ancien gouvernement catalan emprisonnés par l’Espagne. La justice espagnole a condamné à des peines sévères des élus catalans qui avaient organisé un référendum sur l’indépendance de la Catalogne, où le Oui l’avait emporté avec 90 % des voix en 2017. L’Assemblée nationale a protesté à l’unanimité contre les peines infligées aux élus de la Catalogne. En entrevue téléphonique, Mme Ghazal a expliqué pourquoi il était important pour elle de visiter ces ex-parlementaires. « Un jour, on voudrait faire exactement la même chose, le jour où on prendra le pouvoir, mettre en place un processus démocratique d’accession à la souveraineté. » Elle et M. Gaudreault ont pu visiter dans un établissement carcéral catalan l’ancien ministre de l’Environnement, Josep Rull, son

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collègue de la Sécurité publique, Quim Forn, et Jordi Cuixart, président d’une association culturelle catalane, Òmnium cultural. Deux d’entre eux sont condamnés à des peines de plus de 10 ans, notamment pour sédition. « C’était toute une visite, a confié au cours d’un entretien téléphonique M. Gaudreault, encore sous le choc. J’ai été très touché. Je les trouve courageux. » Il avait l’impression « d’être dans un film », troublé qu’un pays démocratique européen comme l’Espagne incarcère des prisonniers politiques au XXIe siècle. — La Presse canadienne

Exo: des usagers furieux réclament la démission d’une dirigeante, Josée Bérubé https://lactualite.com/actualites/exo-des-usagers-furieux-reclament-la-demission-dune-dirigeante-josee-berube/ Actualités La Presse canadienne MONTRÉAL — Le Mouvement/Rally Train Deux-Montagnes réclame la démission de Josée Bérubé, présidente du Conseil d’administration d’Exo – Réseau de transport métropolitain, pour les propos qu’elle a tenus jeudi sur les inconvénients qui guetteront les usagers dès le 6 janvier à cause de la fermeture du tunnel sous le mont Royal qui sera rendue nécessaire par les travaux d’aménagement du Réseau express métropolitain (REM).

Lors d’une séance d’information sur les travaux du REM, Mme Bérubé a invité les usagers quotidiens de la ligne de train Montréal/Deux-Montagnes à réfléchir sur ce qu’ils peuvent faire eux-mêmes pour affronter les inconvénients qui devraient s’échelonner sur quelques années.

Elle a notamment invité les gens à embaucher des personnes pour leur demander de faire les repas à l’avance; à demander à des étudiants de travailler pour prolonger les heures de garderie; aussi, à suggérer aux employeurs de faire une place aux enfants sur les lieux de travail.

Le Mouvement/Rally Train Deux-Montagnes a publié sur sa page Facebook une vidéo de Mme Bérubé faisant ces déclarations.

Le porte-parole de l’organisme, Francis Millaire, soutient que les propos de la présidente du conseil d’administration sont condescendants et démontrent qu’elle est déconnectée de la réalité des usagers. Il s’agit d’une «philosophie à cinq cennes», selon son expression, qui fait preuve de mépris et qui justifie qu’elle démissionne de son poste.

En septembre dernier, le gouvernement du Québec, l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) et le promoteur du REM, la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ Infra), ont présenté une multitude de mesures d’atténuation pour pallier les travaux du REM. Elles ont eu l’heur de déplaire à de nombreux usagers.

Il y a en moyenne 30 0 00 déplacements quotidiens sur la ligne de train Montréal/Deux-Montagnes.

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La présidente du conseil d'administration d'exo ne compte pas démissionner

DARIO AYALA/AGENCE QMI

AGENCE QMI Samedi, 14 décembre 2019 17:56MISE À JOUR Samedi, 14 décembre 2019 17:56 https://www.journaldemontreal.com/2019/12/14/la-presidente-du-conseil-dadministration-dexo-ne-compte-pas-demissionner?mc_cid=ff9a9040ec&mc_eid=30fcb07517 DEUX-MONTAGNES – La présidente du conseil d’administration d’exo, Josée Bérubé, prévoit rester en poste, malgré la controverse entourant certains de ses propos tenus cette semaine lors d’une séance d’information portant sur les travaux du Réseau express métropolitain (REM). Ses remarques de clôture suggéraient, entre autres, aux usagers de la ligne de train de Deux-Montagnes affectés par le chantier du REM d’engager quelqu’un pour cuisiner des repas ou de demander à leur employeur d’avoir une place au travail pour les enfants qui ne sont pas en garderie. Francis Millaire, porte-parole du Comité des usagers du train de Deux-Montagnes, s’est empressé de dénoncer l’insensibilité de la présidente du conseil d’administration d’exo et de réclamer sa démission. «Les gens sont outrés. Ces recommandations-là sont complètement déconnectées de la réalité des usagers», a-t-il affirmé à TVA Nouvelles, samedi. Néanmoins, Mme Bérubé, qui est aussi architecte et urbaniste, ne compte pas démissionner de son poste de présidente du conseil d’administration et dispose de l’appui de ce dernier pour se maintenir en fonction. Dans une déclaration écrite, elle se dit peinée de constater que ses propos aient déclenché «d’aussi vives réactions». «J’offre mes plus sincères excuses à celles et ceux qui ont pu voir de l’insensibilité dans le message que j’ai livré, écrit-elle. Je vous prie de croire en ma plus profonde empathie que j’ai voulu exprimer à l’approche du 6 janvier.» Pour le porte-parole qui défend les usagers du train de banlieue, ce n’est pas suffisant. «On ne veut pas d'excuses, on veut de meilleures mesures», a martelé M. Millaire.

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Le gouvernement du premier ministre François Legault a prévu 192 M$ pour mettre en place des mesures censées compenser les désagréments provoqués par le chantier du REM, qui devrait affecter la ligne de Deux-Montagnes pour les trois à quatre prochaines années. Cinquante autobus ont notamment été loués pour remplacer les trains. À partir du 6 janvier prochain, plus de 18 000 usagers de la ligne de Deux-Montagnes verront leur quotidien chamboulé par la fermeture du tunnel du mont Royal, ce qui allongera de plusieurs heures leur trajet pour se rendre au centre-ville de Montréal. Il faudra, dans certains cas, jusqu’à quatre heures par jour pour circuler, aller-retour, entre la Rive-Nord et le centre de la métropole. Il s’agit du double du temps nécessaire en ce moment.

Retour d’une navette du Réseau de transport de Longueuil pour traverser le pont Jacques-Cartier

2019-12-15/ Le VéloBus Jacques-Cartier du Réseau de transport de Longueuil (RTL) est de retour cette année. Il assure les déplacements entre Longueuil et Montréal et est disponible dès le 16 décembre.

L’horaire est du lundi au vendredi, aux 20 minutes, durant l’heure de pointe.

Le départ à Longueuil se fait à l’angle du boulevard Lafayette et de la rue de la Providence, près de la piste cyclable rejoignant le pont Jacques-Cartier.

À Montréal, l’embarquement est au métro Papineau, au coin du boulevard de Maisonneuve Est et de la rue Cartier.

Les usagers doivent payer le prix en vigueur au RTL.

Les cyclistes devront aussi attacher leur vélo à l’aide de sangles élastiques pour assurer la sécurité à bord de l’autobus.

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Le SRB Pie-IX sera prolongé jusqu’à la rue Notre-Dame Guillaume Picard | Agence QMI https://www.tvanouvelles.ca/2019/12/13/le-srb-pie-ix-sera-prolonge-jusqua-la-rue-notre-dame Québec a annoncé vendredi le prolongement du SRB Pie-IX jusqu’à la rue Notre-Dame, qui, elle, sera éventuellement dotée d’un lien de transport structurant circulant de Pointe-aux-Trembles jusqu’au centre-ville de la métropole. Play Video

Québec a annoncé vendredi le prolongement du Service rapide par bus (SRB) Pie-IX

jusqu’à la rue Notre-Dame, qui, elle, sera éventuellement dotée d’un lien de transport

structurant circulant de Pointe-aux-Trembles jusqu’au centre-ville de la métropole.

Ainsi, le SRB Pie-IX, actuellement en construction et qui devait initialement s’arrêter à la station de métro Pie-IX, à la hauteur de l’avenue Pierre-De Coubertin, se poursuivra jusqu’à la rue Notre-Dame.

Ceci va permettre une intermodalité avec le futur train léger que souhaitent construire le gouvernement Legault et l’administration de la mairesse de Montréal, Valérie Plante, et pour lequel CDPQ Infra, filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec, étudie en ce moment divers scénarios.

Les autobus du SRB Pie-IX vont circuler en site propre, au centre du boulevard Pie-IX, entre le boulevard Saint-Martin, à Laval, et la rue Notre-Dame.

Le tronçon supplémentaire, dont la construction se mettra en branle en 2022 en vue d’une livraison l’année suivante, s’étendra sur 1,7 km et comptera trois nouvelles stations s’ajoutant aux 17 déjà prévues.

L’axe de la rue Notre-Dame doit en même temps être complètement revampé, un projet qui a été annoncé à maintes reprises depuis la fin des années 1970 par les gouvernements péquistes et libéraux, sans jamais se concrétiser.

L’annonce du prolongement du SRB Pie-IX a été faite par la ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la région de Montréal, Chantal Rouleau, et la mairesse Plante, à l’occasion du premier anniversaire de la signature de la Déclaration commune pour revitaliser l’Est de Montréal. Elles étaient réunies pour l’occasion par la Chambre de commerce de l’Est de Montréal, lors d’un dîner-conférence.

«Je suis heureuse de marquer un important anniversaire, celui de l’Est de Montréal [...] Quand je regarde le chemin parcouru au cours des 12 derniers mois, nous pouvons être fiers. Les bases de ce grand chantier sont jetées et je peux vous assurer qu’elles sont solides et qu’elles nous mèneront vers des résultats concrets. Plus que jamais, nous sommes en action», a dit la ministre Rouleau.

«Un an après la signature de la déclaration pour revitaliser l’Est de la métropole, les choses ont évolué pour le mieux. Aujourd’hui, à l’ère de la transition écologique, de la mobilité durable et de la lutte contre les changements climatiques, l’occasion est unique

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de repenser l’identité de ce secteur en se tournant vers l’avenir», a indiqué pour sa part la mairesse Plante.

D'autres investissements pour l'Est En plus du SRB Pie-IX qui est actuellement en construction, Québec a confirmé le financement pour l’ajout de cinq nouvelles stations de métro sur la ligne bleue, entre le quartier Saint-Michel et l’arrondissement d’Anjou. Les travaux doivent normalement se mettre en branle en 2021.

Rappelons aussi qu’un projet-pilote de navette fluviale reliant Pointe-aux-Trembles et le Vieux-Montréal a attiré 60 000 passagers l’été dernier et que Québec a alloué à Montréal une aide financière de 5 millions $ pour développer la plage de l’Est.

Décontamination En plus de ces investissements, le gouvernement Legault, comme il l’avait promis en campagne électorale en 2018, a allongé 100 millions $ pour décontaminer des terrains dans l’Est de Montréal.

«L’élan créé par la Déclaration commune nous enthousiasme et nous avons hâte de contribuer à la poursuite des actions déjà entamées, notamment en lien avec la mobilité, la décontamination et revalorisation des terrains et le déploiement d’une économie innovante et durable», a indiqué Christine Fréchette, présidente-directrice générale de la Chambre de commerce de l’Est de Montréal.

Prolonger la ligne orange aurait été plus bénéfique selon les études Les pouvoirs publics sont pourtant allés de l’avant avec le projet de ligne bleue jusqu’à Anjou

Les trains qui circulent à la station Sherbrooke, sur la ligne orange, seront encore plus surchargés après le prolongement de la ligne bleue, prévoient des études. DOMINIQUE CAMBRON-GOULET Lundi, 16 décembre 2019 01:00MISE À JOUR Lundi, 16 décembre 2019 01:00 https://www.journaldemontreal.com/2019/12/16/prolonger-la-ligne-orange-aurait-ete-plus-benefique-selon-les-etudes

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Québec a choisi de prolonger la ligne bleue du métro de Montréal même si les études qu’il a commandées montraient qu’il aurait été plus avantageux de prolonger la ligne orange, a découvert notre Bureau d’enquête. Ces études avaient été gardées secrètes. Elles ont servi de base au conseil des ministres pour aller de l’avant, en avril 2018, avec ce projet évalué à 3,9 milliards $. Bien que l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) ait refusé de nous les fournir via une demande d’accès à l’information, nous avons pu les consulter au cours des dernières semaines. Elles ont été réalisées entre 2011 et 2015 par la défunte Agence métropolitaine de transport (AMT), pour analyser divers prolongements des lignes bleue (vers l’est), orange (jusqu’à Laval) et jaune (à Longueuil). Les experts concluent qu’un prolongement de 2,1 km de la ligne orange entre la station Côte-Vertu et la gare de train Bois-Franc aurait, au kilomètre, transporté plus d’usagers, fait abandonner la voiture par plus de gens et permis de meilleurs gains de temps qu’un prolongement de la ligne bleue. Cette option aurait aussi été la seule à soulager le tronçon est de la ligne orange, contrairement au projet de ligne bleue qui risque de le surcharger davantage. « Le petit bout entre Côte-Vertu et Bois-Franc c’est une connexion qui aurait dû être faite depuis bien longtemps. Si j’avais été à l’AMT, j’aurais mis ça comme priorité. En deuxième c’est le métro d’Anjou », estime la professeure associée au Département d’études urbaines de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), Florence Junca-Adenot. Selon elle, le prolongement du tronçon ouest de la ligne orange devient encore plus pertinent maintenant que le Réseau express métropolitain (REM) passera à Bois-Franc. « Choix politiques » L’experte rappelle qu’en matière de transports, il y a souvent des « choix politiques ». Depuis ces études, la planification des transports en commun dans la région de Montréal est passée dans les mains de l’ARTM. Son porte-parole Simon Charbonneau affirme que la priorisation de la ligne bleue a fait « l’objet d’un consensus des élus des municipalités et du gouvernement du Québec ». Les documents que nous avons consultés montrent que les futures stations du prolongement de la ligne bleue seraient peu utilisées par rapport à d’autres stations du réseau. Métro inutile ? Selon le professeur en urbanisme à la Faculté de l’aménagement de l’Université de Montréal, Jean-Philippe Meloche, le prolongement de la ligne bleue n’est pas « dans la zone payante » pour utiliser un métro. « Plus je m’approche des zones où le sol vaut cher et où la congestion est très importante, plus les bénéfices du tunnel deviennent importants. Plus je m’éloigne de ces zones, moins le bénéfice est important », indique-t-il. Ainsi, il croit que la densité résidentielle de Saint-Léonard et l’espace de surface peu congestionné de la rue Jean-Talon Est ne justifient pas un métro. Il suggère qu’un train de surface, plus léger et moins cher, aurait pu être une meilleure option. Les experts que nous avons consultés s’entendent toutefois pour dire que le nord-est de l’île est mal desservi et a besoin de transport en commun. « Il y a une grosse quantité de gens qui se déplacent pour aller travailler vers l’est et pour aller travailler vers le centre », rappelle Mme Junca-Adenot. TROP TARD POUR RECULER ? Puisque le plan d’affaires n’a pas encore été approuvé par Québec, le projet de la ligne bleue pourrait toujours être annulé. Toutefois, des contrats ont été octroyés pour l’architecture des stations dans les dernières semaines, et Ottawa a confirmé du financement pour ce projet.

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LA LIGNE ORANGE SERA ENCORE PLUS SURCHARGÉE Le prolongement de la ligne bleue risque de surcharger davantage la ligne orange. Selon les études que nous avons obtenues, l’ajout de cinq stations sur la ligne bleue augmenterait de 6 % le nombre maximal de passagers à circuler en une heure (charge maximale) sur la ligne orange, en direction Côte-Vertu, en 2031. « On n’est pas capable de prendre ces passagers supplémentaires aujourd’hui et on ne sera pas plus capable en 2031 », juge M. Meloche. En 2031, l’AMT prévoit que la charge maximale du cœur de la ligne orange sera de 63 000 passagers le matin, dont 3500 venant du prolongement de la ligne bleue. Les trains Azur pouvant accueillir environ 45 000 passagers par heure par direction, confie un expert à notre Bureau d’enquête. Pour prendre tous les passagers prévus en 2031, il faudrait donc de nouveaux trains ou augmenter la fréquence de passage. Le SRB n’aidera pas Selon la STM, le prolongement de la ligne bleue ne va « pas nécessairement » engorger la ligne orange. « Les usagers sont un peu paresseux. Si tu peux rester dans ton mode, sans transférer, tu vas le faire. Le SRB Pie-IX, c’est à l’étude pour qu’il continue jusqu’au centre-ville », donne en exemple M. Chamberland. Mais selon les simulations menées par l’AMT, le Service rapide par bus (SRB) entraînera plutôt « une hausse sur les points de charge maximale de la ligne orange en direction Côte-Vertu ». Et sa prolongation jusqu’au centre-ville aurait un « impact limité » sur l’achalandage de la ligne orange, peut-on lire. Jean-Philippe Meloche estime que le REM, qui sera connecté à la ligne bleue, pourrait venir régler ce problème. « Les gens de Saint-Léonard vont pouvoir se rendre au centre-ville, en évitant la ligne orange. Le prolongement de la ligne bleue sans le REM, ça aurait été encore plus mauvais », soutient-il. ACHALANDAGE PROJETÉ EN 2031 Prolongement de la ligne bleue (option retenue)

Pie-IX: 6900 Anjou: 5600 Lacordaire: 3000 Langelier: 2900 Viau: 1700

Prolongement de la ligne orange (option écartée) Bois-Franc: 14 100 Poirier: 3300

Les stations avec le plus d’entrées en 2019 Longueuil: 14 500 Honoré-Beaugrand: 9700 Bonaventure: 8900

En nombre d’entrées en période de pointe du matin (PPAM)

4 AUTRES SCÉNARIOS ÉTUDIÉS Une boucle avec la ligne verte

Ce scénario consistait à rattacher la ligne bleue à la ligne verte par la station Radisson. Ce projet, plus long et plus complexe, aurait amené beaucoup plus de gens aux nouvelles stations, surtout des usagers actuels du transport en commun. Finir au nord de l’A40

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Construire le terminus du métro le long de l’A25, entre Jarry et Bombardier aurait permis d’ajouter un large stationnement pour attirer davantage d’automobilistes sur la ligne bleue. L’achalandage aurait augmenté un peu, mais pas de manière significative. Passer un peu plus au sud, sous la rue Bélanger

Cette option de même longueur n’amenait pratiquement aucun changement sur l’achalandage, mais était meilleure pour l’accès en transport actif. Un prolongement moins long jusqu’à Lacordaire

Étonnamment, le tracé plus court scruté en 2013 allait jusqu’à Lacordaire et non jusqu’à Pie-IX comme le projet annoncé par le gouvernement péquiste dans les années 1990. Cette option aurait causé un problème de rabattement des autobus à cause du peu d’espace non bâti au coin des rues Lacordaire et Jean-Talon.

Tramway de Québec: le gouvernement versera 150M$ à Montréal pour son aide https://www.journaldemontreal.com/2019/12/16/le-gouvernement-versera-150m-a-montreal-pour-son-aide DOMINIQUE CAMBRON-GOULET et CHARLES LECAVALIER Lundi, 16 décembre 2019 01:00MISE À JOUR Lundi, 16 décembre 2019 01:00 Le gouvernement du Québec s’est engagé à verser 150 M$ à la Ville de Montréal en échange d’un coup de main de la métropole pour payer le tramway de Québec. Ce montant en argent sonnant n’avait pas été annoncé et s’ajoute aux sommes que Québec s’est engagé à réserver pour quatre projets de transports en commun montréalais, dont un tronçon de la ligne rose. En juin dernier, la mairesse de Montréal Valérie Plante avait accepté de céder à Québec 800 M$ de financement fédéral qui lui revenait, pour permettre à la Vieille Capitale de boucler le financement de son projet de tramway. En échange, le gouvernement provincial s’était engagé à inscrire quatre projets de transport en commun montréalais au Plan québécois des infrastructures, dont un « tramway entre le centre-ville et Lachine ». « C’est ainsi que le tronçon ouest de la ligne rose verra le jour », s’était réjouie Mme Plante. 800 M$ Puis, dans son budget 2020 révélé le mois dernier, l’administration Plante a dévoilé que le gouvernement du Québec lui verserait un montant de 150 M$ dans le cadre de l’entente « Réflexe Montréal » pour financer des infrastructures vertes. Les raisons de ce généreux cadeau étaient alors inconnues. Mais dans un courriel envoyé cette semaine, Bénédicte Trottier Lavoie, du cabinet de la ministre des Affaires municipales Andrée Laforest, indique que cette somme a été octroyée « dans le cadre de l’entente survenue pour permettre la réallocation de 800 M$ [pour le tramway de Québec] ». On précise même que l’argent servira notamment à « un système d’ozonation », qui permet de purifier les eaux usées rejetées dans le fleuve Saint-Laurent. Le directeur des communications de la mairesse Valérie Plante, Youssef Amane, confirme aussi que cette somme émane des discussions autour du financement du

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tramway de Québec. Mais il ne veut pas s’avancer sur ce à quoi pourrait servir cet argent. Budget à boucler En entrevue vendredi, le président du Conseil du trésor Christian Dubé a contredit le cabinet de sa collègue aux Affaires municipales. Il a affirmé que la somme de 150 M$ « n’a comme rien à voir avec [avec le tramway], parce que c’était dans le programme Réflexe Montréal. C’est sûr que pendant qu’on négociait, [Valérie Plante] négociait avec les affaires municipales. » Au moment où l’entente pour le tramway de Québec est survenue, le président du comité exécutif de la Ville de Montréal, Benoit Dorais, cherchait à boucler son budget d’immobilisations. Notre Bureau d’enquête révélait il y a quelques semaines que la Ville de Montréal se dirigeait vers une situation financière périlleuse si elle maintenait son rythme de dépenses dans les investissements. Selon un document que nous avons obtenu, la firme de notation Moodys prévenait la Ville de Montréal en juillet que si sa dette dépassait 120 % de ses revenus, elle risquait une décote. Les 150 M$ venus de Québec permettront à l’administration Plante de réaliser des investissements, sans avoir recours à des emprunts.

Exo signale des changements à prévoir dès le 6 janvier Horaires de la ligne Mascouche

©Photo archives - Hebdo Rive Nord Exo informe sa clientèle des ajustements qui seront apportés à l’horaire à compter du 6 janvier prochain pour la ligne de trains exo5 Mascouche. Exo apportera quelques ajustements à l’horaire de la ligne de trains exo5 Mascouche, afin de maintenir un lien direct avec le centre-ville et ce, à compter du 6 janvier prochain. Les usagers peuvent consulter dès maintenant l’horaire. https://www.hebdorivenord.com/article/2019/12/13/exo-signale-des-changements-a-prevoir-des-le-6-janvier Exo tient à rappeler qu’à compter du 6 janvier, trois trains circuleront le matin jusqu’à la

gare Centrale en contournant le mont Royal (trains 1202, 1204 et 1206) et trois départs

sont prévus pour effectuer le chemin en sens inverse (trains 1207, 1209 et 1211.)

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Soulignons que les autres trains de la ligne exo5 Mascouche circuleront exclusivement

entre les gares Ahuntsic et Mascouche. Quelques changements seront apportés aux

départs des trains 1200, 1208 et 1214, en direction de Montréal et des trains 1207,

1209, 1211, 1213 et 1215 en direction de Mascouche.

La clientèle est invitée à jeter un coup d’œil sur l’horaire, afin de mieux planifier ses

déplacements. Il est possible de regarder l’ensemble des mesures d’atténuation qui

seront mises en place à compter du 6 janvier 2020 pour les lignes exo5 Mascouche et

exo6 Deux-Montagnes.

Depuis juin 2017, exo veille aux services de transport collectif réguliers par autobus et

de transport adapté pour les couronnes nord et sud. Exo exploite également le réseau

de trains de la région métropolitaine de Montréal. En 2018, exo a assuré plus de 45

millions de déplacements, dont près de 700 000 pour le transport adapté.

Pour connaître tous les détails, on consulte exo.quebec/fr/planifier-

trajet/train/mascouche et pour les mesures d’atténuation,

mobilitemontreal.gouv.qc.ca/mesures-dattenuation/mesures-dattenuation-pour-le-rem/

Sujets connexes

Deux pétitions contre le tramway de Québec s'approchent des 20 000 signatures

Le projet prévoit l’aménagement de plusieurs stations et pôles d’échanges. PHOTO : VILLE DE QUÉBEC https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1434556/deux-petitions-contre-le-tramway-20-000-signatures

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Deux pétitions en ligne réclamant la tenue de consultations publiques ou d'un référendum sur le projet de tramway de la Ville de Québec ont récolté plus de 16 000 signatures, dont une en moins de 48 heures. L'une d'elle a été lancée vendredi par un citoyen de Québec. La pétition avait récolté plus de 18 000 signatures dimanche midi.

L'auteur, le docteur Marc Lacroix, propriétaire d'une clinique de médecine privée à Cap-Rouge, réclame un processus de consultation publique sur le projet de transport structurant.

Il est de toute évidence que le projet de tramway à Québec est extrêmement controversé, croit-il. Compte tenu de l'ampleur de ce projet, il devrait donc être soumis à une consultation publique auprès des citoyens de la région de Québec. Cette pétition a été mise en ligne au terme d'une semaine où la Ville a tenu un comité plénier sur l'étude d'impact environnemental du tramway, un projet de 3,3 milliards $. Effet domino

Une autre pétition, lancée au printemps par l'opposition officielle Québec 21, a elle aussi dépassé le cap des 16 000 signatures au cours de la fin de semaine.

Le parti de Jean-François Gosselin y demande que la Ville tienne un référendum sur le projet. On sommait la Ville de passer à l'action avant le 30 novembre 2019. Quelque peu oubliée cet automne, cette pétition a connu un regain au cours des derniers jours. Un membre de l'équipe Québec 21 a expliqué dimanche que la pétition du citoyen Marc Lacroix avait eu pour effet de redonner vie à l'initiative du parti.

Québec 21 entend déposer officiellement la pétition prochainement, en prenant soin de trier les signatures pour ne conserver que celles des résidents de Québec. Le parti a également fait circuler une pétition papier.

Un chauffeur d'OC Transpo tire la sonnette d'alarme et dénonce la gestion des horaires

Dans sa lettre ouverte aux citoyens d'Ottawa, Chris Grover s'excuse aux usagers d'OC Transpo. PHOTO : RADIO-CANADA https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1434149/chauffeur-oc-transpo-alarme-denonce-gestion-horaires

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Un chauffeur d'autobus d'Ottawa dénonce les conditions de travail qu'il juge déraisonnables au sein d'OC Transpo. Dans une lettre envoyée aux médias, Chris Grover estime que la mauvaise gestion des horaires est à l'origine des retards systématiques du transporteur public. Les horaires sont de pire en pire, le service est de moins en moins fiable et personne ne semble en mesure de dire la vérité. Les dirigeants doivent cesser de promettre des choses qu'on ne peut pas réaliser, observe M. Grover. Chris Grover, qui a commencé à travailler pour OC Transpo en 2010, déplore que son emploi de rêve ait tourné au cauchemar. Le chauffeur raconte avoir fait des journées de 10 heures sans pause, parfois sans pouvoir aller aux toilettes.

Ces mauvaises conditions de travail provoquent un taux d'absentéisme anormalement élevé qui se situerait entre 20 et 25 %, selon ses estimations. À un certain point, ils offrent de quadrupler nos salaires et il y a quand même des trajets qui ne trouvent pas preneur, assure-t-il. Si tu offres 120 dollars de l'heure à quelqu'un pour deux heures de travail et qu'il refuse, qu'est-ce que ça vous dit sur les conditions de travail? Chris Grover, chauffeur d'OC Transpo Le directeur général d'OC Transpo, John Manconi, affirme que ces statistiques sont grandement exagérées, mais confirme que le pourcentage de chauffeurs absents dépasse les 10 %, en moyenne.

Agrandir l’image(Nouvelle fenêtre) John Manconi, directeur général d'OC Transpo, lors du conseil municipal d'Ottawa du 6 novembre (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / GIACOMO PANICO Chris Grover est lui-même présentement en congé de maladie, après avoir subi une opération au genou en octobre. Il a travaillé de façon intermittente au cours des six derniers mois et espère pouvoir recommencer à travailler à temps plein vers le début de l'année 2020.

M. Grover espérait que l'arrivée du train léger changerait les choses, mais selon les collègues avec qui il a discuté, ce n'est pas le cas. Les usagers semblent du même avis.

On le sait depuis des années qu'il y a un problème avec le service d'autobus dans la ville et donc ça fait tout simplement confirmer ce qu'on soupçonnait, explique Anne-Marie Roy, une représentante du groupe Usagers du transport en commun d'Ottawa. Sans commenter le cas de Chris Grover, son syndicat lui donne raison sur certains points, notamment que les horaires doivent être améliorés, tout comme la durée des trajets et le temps de récupération.

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La conseillère du quartier Somerset, Catherine McKenney, qui siège à la Commission du transport en commun de la Ville, voit cette sortie publique d'un bon œil. Maintenant que c'est sur la table, j'espère que ce sera un point tournant, dit-elle. À lire aussi :

OC Transpo se défend

Aux yeux de M. Manconi, l'opinion de M. Grover est loin de représenter celle de tous ses collègues. Est-ce qu'on a des problèmes? Oui. Mais on a 1500 conducteurs dont la majorité sont contents, soutient-il. M. Manconi ne comprend pas pourquoi le chauffeur n'est pas passé par son syndicat ou par les canaux internes pour faire part de ses inquiétudes. C'est dommage que le conducteur n'ait pas appelé notre équipe, puisqu'on a beaucoup d'avenues pour parler des problèmes d'opération, précise-t-il. Sans vouloir s'avancer sur les motifs du mécontentement de M. Grover, M. Manconi a laissé savoir que Chris Grover a été réaffecté à l'horaire de la fin de semaine depuis l'entrée en vigueur du train léger.

Je veux juste que notre système fonctionne et je suis prêt à adhérer à n'importe quel plan et à travailler avec n'importe qui pour réaliser ça, conclut M. Grover, qui craint toutefois de perdre son emploi à la suite de sa sortie médiatique. Le directeur général d'OC Transpo refuse de commenter des cas individuels, mais insiste sur le fait qu'il est toujours ouvert aux suggestions de ses employés.

Avec les informations de Yasmine Mehdi

Véhicules électriques: Québec appelé à ne pas encourager «l’obésité routière»

PHOTO RINGO H.W. CHIU, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Le Cybertruck de Tesla pourrait être offert dès 2021 au Canada à un prix avoisinant les 50 000 $, selon l’entreprise.

(QUÉBEC) Si rien ne change, les Québécois pourraient se retrouver à donner de juteuses subventions à des acheteurs de camionnettes électriques comme le Cybertruck de Tesla ou le Ford F-150 électrique.

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GABRIEL BÉLAND LA PRESSE

https://www.lapresse.ca/actualites/politique/201912/15/01-5253871-vehicules-electriques-quebec-appele-a-ne-pas-encourager-lobesite-routiere.php

Plusieurs experts joints par La Presse exhortent le gouvernement Legault à revoir le programme Roulez vert afin de ne pas encourager « l’obésité routière », c’est-à-dire l’augmentation de la taille des voitures sur les routes du Québec. À l’heure actuelle, le programme Roulez vert prévoit une remise de 8000 $ sur un véhicule électrique qui coûte moins de 75 000 $. Ce plafond sera abaissé à 60 000 $ en avril prochain. Il n’y a pas de restriction prévue en fonction de la taille du véhicule. Dévoilé en grande pompe à la fin de novembre, le Cybertruck de Tesla pourrait être offert dès 2021 au Canada à un prix avoisinant les 50 000 $, selon l’entreprise. Ford a également annoncé l’arrivée prochaine d’un F-150 électrique.

« Une réflexion » s’impose

« Je pense qu’il va falloir que ça fasse l’objet d’une réflexion », indique en entrevue Daniel Breton, porte-parole de l’Association des véhicules électriques du Québec (AVEQ) et ancien ministre de l’Environnement. Grand défenseur de l’électrification des transports, partisan des incitatifs à l’achat pour les voitures électriques, M. Breton estime que le gouvernement devrait resserrer ses critères. De plus en plus de gros véhicules électriques vont faire leur entrée sur le marché dans les prochaines années.

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE Daniel Breton

J’ai vu des gens qui n’étaient pas spontanément des clients de pick-up se réveiller et dire : “Je veux un Cybertruck”. Mais en as-tu vraiment besoin ? Si la réponse est non, c’est du gaspillage. Encourager le gaspillage, qu’il soit électrique ou pas, c’est non !

Daniel Breton, porte-parole de l’AVEQ Le Cybertruck sera une camionnette pleine grandeur, d’une longueur (5,9 mètres) beaucoup plus importante qu’un Toyota RAV4 (4,6 mètres) ou qu’une Golf de Volkswagen (4,3 mètres), mais similaire au futur F-150 électrique. Daniel Breton aimerait voir Québec restreindre la subvention uniquement aux acheteurs qui se procurent une camionnette pour le travail, que ce soit en construction ou en agriculture, par exemple. « Si le gouvernement dit qu’il veut vraiment encourager les véhicules électriques, il faut continuer le programme Roulez vert, mais il faut décourager les gros véhicules dont on n’a pas besoin, à essence surtout, mais aussi électriques », dit-il.

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« Problème de cohérence »

Titulaire de la Chaire de gestion du secteur de l’énergie à HEC Montréal, Pierre-Olivier Pineau estime que les subventions pour l’achat de véhicules électriques sont mal avisées, peu importe la taille du bolide. « Je trouve que subventionner des véhicules individuels n’a aucun sens, et c’est pire pour les gros véhicules », dit-il. M. Pineau dit comprendre la volonté du gouvernement d’encourager la voiture électrique. « Mais la congestion, les accidents, le manque d’activité physique, l’étalement urbain… On ne règle rien de ces problèmes », nuance-t-il. Tout comme Pierre-Olivier Pineau, l’experte en transport à Polytechnique Montréal Catherine Morency s’oppose aux subventions aux voitures électriques.

PHOTO ARCHIVES LA PRESSE Catherine Morency

Il y a un problème de cohérence. Le gouvernement dit qu’il faut décourager l’auto solo, que la congestion est un réel problème. Mais en même temps, vous donnez de l’argent pour que les gens s’achètent une auto. Il y a quelque chose que je ne comprends pas.

Catherine Morency, de Polytechnique Montréal Subventionner de gros véhicules électriques est encore plus contre-productif, selon la titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la mobilité des personnes. Catherine Morency se penche à l’heure actuelle sur l’impact des gros véhicules sur la fluidité de la circulation. C’est elle qui parle du phénomène « d’obésité routière ». Les véhicules de plus en plus gros prennent davantage de place dans la rue et influent sur les temps de déplacement. « C’est préoccupant. La popularité des gros véhicules a un impact sur l’efficacité de nos réseaux », lance-t-elle. La Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) a estimé à 4,2 milliards le coût de la congestion dans la métropole en 2018. Le chiffre a doublé en 10 ans.

Question de sécurité

Plusieurs experts s’inquiètent aussi de l’impact de la prolifération des gros véhicules sur la sécurité des piétons. C’est le cas de Marie-Soleil Cloutier, professeure à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) et membre du comité d’experts de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) sur la sécurité des piétons. « Un élément qui me préoccupe, ce sont les VUS dans les villes. Le problème, c’est que les piétons sont frappés plus haut, ils ont plus de risques d’être frappés à la tête », disait récemment à La Presse Mme Cloutier. Elle espère que de nouvelles études pourront permettre de mieux comprendre ce phénomène.

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Québec réfléchit

Le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec, Jonatan Julien, réfléchit à la place des gros véhicules dans le cadre du programme Roulez vert, a expliqué son attachée de presse, Claude Potvin, sans en dire davantage. Le programme Roulez vert connaît un succès grandissant. Le rabais de 8000 $, moindre pour un véhicule hybride, s’applique dès l’achat. Le gouvernement rembourse ensuite le concessionnaire. Cette mesure vise à favoriser l’électrification du parc automobile et à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Jusqu’à maintenant en 2019, Québec a financé l’achat de près de 19 360 véhicules entièrement électriques et véhicules hybrides rechargeables. L’État avait donné des rabais pour 14 734 de ces véhicules en 2018 et 6225 en 2017. Ottawa dispose aussi d’un programme qui rembourse jusqu’à 5000 $ à l’achat d’un véhicule électrique. En tout, un acheteur peut donc se voir rembourser 13 000 $.

Pourquoi le nombre de voitures baisse-t-il à Montréal et pas ailleurs?

Photo: Josie DesmaraisDes voitures circulent sur l'avenue Papineau.

Malgré la hausse constante du nombre de voitures dans la grande région de Montréal, la ville-centre a enregistré de 2017 à 2018 la première baisse de son parc automobile ce siècle-ci. À quoi peut-on attribuer ce revirement de tendance, et que faire des augmentations en banlieue?

Le bassin de véhicules de promenade en circulation dans le Grand Montréal continue à pousser, constatent de nouvelles données de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM). De 2013 à 2018, il a crû de près de sept points de pourcentage.

Mais sur le territoire montréalais, la tendance s’inverse. Alors que l’augmentation de véhicules immatriculés au sein de la Ville de Montréal a grimpé sans exception de l’an 2000 à 2017, Montréal enregistre une baisse de 0,2% du nombre de voitures de 2017 à 2018. «On n’observe pas ça dans les autres secteurs du Grand Montréal», soutient le conseiller en recherche à la CMM Philippe Rivet.

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Un peu plus de 645 000 véhicules – automobiles et camions légers – étaient immatriculés à la fin de 2018, observe la CMM. En 2017, on en comptait plus de 646 100.

Cette infime régression demeure «historique», selon le directeur général de l’organisme Vivre en ville, Christian Savard. «Depuis la Deuxième guerre mondiale, ce n’était qu’une progression massive des taux de motorisation. En 2018, qu’on voie la courbe s’infléchir même un tout petit peu dans l’autre sens, c’est majeur», analyse-t-il.

Cette statistique est d’autant plus impressionnante qu’elle transcende la croissance de la population, observe l’expert en mobilité Pierre Barrieau.

«Ça aurait déjà été une bonne nouvelle si le parc automobile était resté identique. Mais si, en plus, il a diminué malgré la croissance du nombre de personnes en âge de conduire, c’est le début, potentiellement, d’une bonne tendance», indique celui qui occupe le poste de chargé de cours dans plusieurs universités.

«Encourageant»

Questionnée par Métro en marge d’une séance du comité exécutif de la CMM, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, se réjouit de la statistique.

«C’est encourageant. C’est encore très timide, mais j’espère que ça va se matérialiser dans une tendance», souligne-t-elle.

Mme Plante émet toutefois des bémols par rapport aux tendances plus générales du Grand Montréal. «On voit que le nombre de voitures dans les banlieues tout autour augmente. On le sait, souvent les gens des banlieues vont venir travailler dans le centre-ville. Ça crée beaucoup de congestion», relativise-t-elle.

«On souhaite que de plus en plus de Montréalais délaissent la voiture solo, mais il faut aussi offrir des options pour les gens des banlieues. Parce qu’au final, ça se jette sur l’île.» – Valérie Plante, mairesse de Montréal

Pour «déplacer le plus de gens possible», la chef de Projet Montréal veut continuer à faire mousser ses projets de transport actif et collectif. «Tout cela, c’est financé par Québec. Le gouvernement a une motivation à augmenter le financement pour le transport collectif, mais il faut que l’argent suive», indique-t-elle.

Depuis son arrivée au pouvoir, l’administration actuelle a donné le coup de départ à plusieurs grands projets de transport durable, comme le Réseau express vélo (REV) et l’ajout de 300 autobus à la flotte de la Société de transport de Montréal (STM).

Impact administratif?

Aux yeux de Christian Savard, «ces bons résultats» ne sont pas attribuables qu’à l’administration Plante. «Ce sont des tendances lourdes. Toutefois, ils n’y ont sûrement pas nui à travers leur message très volontariste en appui au vélo et au transport en commun», évoque l’expert.

L’omniprésence des chantiers et les difficultés de déplacement dans la Ville «ont rendu la voiture inintéressante», souligne également Pierre Barrieau. L’apparition d’Uber et de Communauto sont d’autres facteurs à considérer, ajoute l’expert.

M. Savard invite désormais la ville-centre à poursuivre son travail d’incitation à utiliser le transport collectif. Mais elle doit aussi considérer des mesures «dissuasives», comme la réduction des cases de stationnement, propose-t-il.

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«Si tu veux aller plus vite et plus massivement, soutient-il, c’est clair que les mesures qui font payer le vrai prix à la voiture – comme des vignettes de stationnement plus chères – contribuent.»

Avec des informations de Zacharie Goudreault

Le personnel de la CTT propose d'augmenter les tarifs de 10 cents à partir de mars 2020

Si elle est approuvée, l'augmentation devrait générer 31,4 millions de dollars issus des revenus passagers. PHOTO : RADIO-CANADA / STÉPHANY LAPERRIÈRE Radio-Canada Publié le 13 décembre 2019 https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1433536/employes-budget-fonctionnement-transport-commun-augmentation-hausse-tarifs-2020-fraude-maire Les usagers des transports en commun pourraient débourser 10 cents supplémentaires au tarif de transport à partir de mars 2020, suggèrent de nouveaux documents, publiés vendredi, concernant le budget de fonctionnement de la Commission de transport de Toronto (CTT).

Si elle est approuvée, l'augmentation devrait générer 31,4 millions de dollars issus des revenus passagers, sans compter les commissions Presto, selon le personnel de la CTTCommission de transport de Toronto. L'augmentation des tarifs est l'une des nombreuses propositions faites par le personnel au conseil d'administration de la CTT en réponse aux défis fiscaux et du service à venir. Le conseil d'administration est également invité à approuver un effectif de 16 167 postes à la fin de 2020, soit un ajout de 142 postes pour soutenir la prestation de services et 74 postes pour l’exécution de projets d'immobilisations.

Le maire veut s'attaquer à la fraude

Le maire John Tory a par ailleurs salué la proposition d'embaucher 50 agents de contrôle supplémentaires spécifiquement pour lutter contre les pertes liées à la fraude des usagers, qui ont représenté des pertes de 61 millions de dollars l'an dernier.

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Le maire de Toronto veut assurer davantage de contrôle notamment dans les tramways. PHOTO : CBC / JOHN SANDEMAN Dans un communiqué suite à la publication des documents budgétaires, le maire John Tory a déclaré qu'il était totalement inacceptable que les gens utilisent les services de la CTT sans payer leur titre de transport.

Il s'agit de vols et les pertes liées à la fraude des usagers cette année sont scandaleuses et exaspérantes. John Tory, maire de Toronto Le budget de fonctionnement prévoit également 124 opérateurs supplémentaires pour offrir des services plus fréquents et plus fiables sur les routes les plus fréquentées de la CTTCommission de transport de Toronto et, pour la première fois, comprend le financement de l'extension de 1,5 milliard de dollars de la station de Yonge-Bloor, a déclaré John Tory.

Une usagère du métro à Toronto utilise la carte électronique Presto. PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL BOLDUC De son côté, la porte-parole du NPD en matière de transport en commun, Jessica Bell, pointe un doigt accusateur contre le gouvernement de Doug Ford pour la hausse des tarifs proposée.

Mme Bell a indiqué que le gouvernement Ford a rejeté jeudi sa motion parlementaire « Better Transit Now » qui appelle la province à égaler le financement municipal pour les opérations et l'entretien essentiels du transport en commun. En refusant d’apporter sa juste part au financement du transport en commun, le gouvernement Ford ouvre la voie à une hausse des tarifs de 10 cents, ainsi qu'à davantage de pannes et de retards pour les passagers de la CTT.

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Jessica Bell, porte-parole du NPD en matière de transport en commun Si ce gouvernement voulait réellement aider les gens à se rendre à l'heure à l’endroit où ils doivent se rendre, s'il voulait réellement résoudre le problème des embouteillages et aider les gens à payer les tarifs de transport, il commencerait à financer équitablement la CTT et les agences de transport en commun de l'Ontario, a-t-elle martelé.

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