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6 TECHNIQUES DE COMMUNICATION

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  • 6TECHNIQUES DE COMMUNICATION

  • Le PIP est un programme de coopration europen gr par le COLEACP. Le COLEACP est un rseau international uvrant en faveur du dveloppement durable du commerce horticole. Le programme PIP est fi nanc par lUnion europenne et a t mis en uvre la demande du Groupe des Etats ACP (Afrique, Carabes et Pacifi que). En accord avec les Objectifs du Millnaire, lobjectif global du PIP est de Prserver et, si possible, accrotre la contribution de lhorticulture dexportation la rduction de la pauvret dans les pays ACP .

    La prsente publication a t labore avec laide de lUnion europenne. Le contenu de la publication relve de la seule responsabilit du PIP et du COLEACP et ne peut aucunement tre considr comme refl tant le point de vue offi ciel de lUnion europenne.

    A lexemple des Manuels de Formation dj produits par le programme PIP du COLEACP, le Manuel 6 a t conu et rdig par la Cellule de Formation du programme. Christophe Schiffers, expert auprs du PIP, est lauteur de lensemble des chapitres de ce Manuel. Patrick Thonart, expert auprs du PIP, a collabor la rdaction du chapitre 7.

    PIP c/o COLEACP130, rue du Trne B-1050 Bruxelles BelgiqueTl : +32 (0)2 508 10 90 Fax : +32 (0)2 514 06 32

    E-mail : [email protected]

    www.coleacp.org/pip

  • TECHNIQUES DE COMMUNICATION

    Chapitre 1 : Le formateur et la communication

    1.1. La communication 1.2. Crer le cadre dune squence de formation : le SIOM

    Chapitre 2 : La communication dans lentreprise

    2.1. La communication dans lentreprise 2.2. Formes de la communication, rseaux et outils de la

    communication

    Chapitre 3 : Supports pdagogiques et communication

    3.1. Quelques points de repres gnraux 3.2. Prparer et utiliser un diaporama 3.3. Utiliser le tableau feuilles 3.4. Utiliser des flip charts 3.5. La technique du mtaplan 3.6. Intgrer laudiovisuel dans la formation 3.7. Les notes crites Annexe : Cration dun diaporama

    Chapitre 4 : Techniques danimation de groupes

    4.1. Les trois fonctions de lanimation de groupes 4.2. Mthode magistrale : le choix dune technique de

    formation 4.3. Mthode dmonstrative : la technique de lexercice

    pratique (les A.P.) 4.4. Mthode de la dcouverte : choix dune technique

    danimation 4.5. Limportance des consignes dans les mthodes

    dmonstratives et de la dcouverte

    Chapitre 5 : Les diffrents types et la conduite de runions

    5.1. La conduite de runions 5.2. Les diffrents types de runions

  • Chapitre 6 : Communication et relation de coaching

    6.1. Le coaching : quelques points de repre 6.2. Les entretiens de coaching 6.3. Quelques techniques de coaching

    Chapitre 7 : Les ressources documentaires : o trouver linformation ?

    7.1. Gestion de linformation 7.2. Les grands services dInternet 7.3. Organiser sa recherche documentaire en ligne

    Abrviations et acronymes les plus utiliss

    Rfrences bibliographiques

  • 6Chapitre 1

    1.1. La communication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

    1.2. Crer le cadre dune squence de formation : le SIOM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

    Le formateur et la communication

  • 6

    1.1. La communication

    1.1.1. Une question de contexte Le contexte particulier dans lequel sinstalle toute relation est dterminant pour la nature et le droulement de cette relation. Ainsi, dans le cadre dune intervention en public - un expos, par exemple - le contexte ne peut tre nglig; il sagit dun lment primordial prendre en compte dans la relation qui stablit entre lintervenant et les auditeurs. Principales composantes de cette notion de contexte : le contexte institutionnel qui dtermine les rles, le rapport entre les personnes en

    interaction, les rgles du jeu ; le cadre o se situe la rencontre comprenant lenvironnement direct, le lieu et le

    temps dans lequel elle sinscrit ; les lments propres chaque culture qui rgissent les interactions sociales (par

    exemple les pratiques, le savoir-vivre,) ; la nature de la relation qui est sous tendue par les objectifs, les buts que chacun se

    fixe par rapport la situation de communication (par exemple informer, sinformer, convaincre, rconforter, menacer) ;

    la personnalit, tout ce qui constitue la personne elle-mme par exemple lhistoire personnelle, la motivation, le caractre, les valeurs.

    Ces lments constitutifs du contexte influent sur la communication selon des modalits et des degrs diffrents. 1.1.2. La communication, un change Quest ce que la communication ? Nous pouvons dfinir la communication dans loptique pragmatique et relationnelle qui nous intresse. Il sagit de lensemble des stratgies mises en place, par une personne ou un groupe de personnes, pour changer des ressources et des reprsentations avec dautres. La communication peut tre reprsente dune manire simplifie comme suit :

    Chapitre 1 Le formateur et la communication

    Message

    Feed-back

    metteur

    codage / dcodage

    Rcepteur

    dcodage / codage

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    Nous pouvons dire aussi du phnomne strict de communication quil sagit de lintention dun metteur, traduite dans un message, interprte par un rcepteur et ayant un effet sur lui. Un message est alors mis en retour (feed-back). Chacun des interlocuteurs occupe donc tour tour la position dmetteur et de rcepteur. Lors de la transmission dun message entre lmetteur et le rcepteur, intervient un certain nombre de filtres chacun de ces ples. Ces filtres sont constitus par plusieurs lments (lducation, les prjugs, les expriences personnelles, par exemple) issus du contexte. Ils ont un rle particulier dans le systme de codage / dcodage de chacun et donc dans linterprtation du message. 1.1.3. Une question de place La relation entre les interlocuteurs est dfinie au travers de leur communication. Notre manire de communiquer exprime la position que lon souhaite occuper et corrlativement la position que lon attribue notre interlocuteur; positions rciproques qui peuvent tre fondes sur la similarit ou la complmentarit, cest--dire sur lgalit ou la diffrence. La place respective de chacun est dtermine en fonction : dlments externes, par les statuts et rles de chacun (fournisseur/client,

    mdecin/malade, policier/population, collgue/collgue, par exemple) ou par leur identit sociale (parent/enfant, homme/femme, par exemple) ; dlments internes la relation, cest--dire de la place subjective que chacun

    prend par rapport lautre (dominant/domin, demandeur/conseiller, sducteur/sduit, par exemple).

    Cette dtermination de place peut faire lobjet soit dun accord (les interlocuteurs reconnaissent la position qui leur est affecte dans cette communication), soit dun dsaccord qui peut dboucher sur un conflit.

    metteur Rcepteur

    Celui qui met le message Celui qui reoit le message Intention Message Effet filtre filtre

    Chapitre 1 Le formateur et la communication

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    1.1.4. Une question de perception : lefficacit de la communication

    Il y a diffrentes stratgies qui permettent datteindre un objectif prcis. Il y a divers niveaux dintervention possible. Nous savons que pour avoir une signification complte dun message, il est utile de prendre en compte toutes les composantes de la communication. Mais cela ne suffit pas. Il faut tre attentif au fait que le message est toujours mis (verbalement ou non) dans un contexte particulier et quil est cod par lmetteur et dcod par le rcepteur. Le message est donc interprt. Ds lors, lintention de lmetteur peut ne pas correspondre leffet produit sur le rcepteur en cas de mauvaise interprtation du message. En effet, il faut distinguer trois niveaux diffrents dans la situation de communication : ce que je pense (intention), ce que je veux signifier par mon message ; ce qui est mis, mon message ;

    ce que lautre peroit (effet), ce que lautre comprend.

    Exemple

    Un petit garon est perdu dans la nuit, son pre pense quil doit aller seul sa recherche, que cest trop dangereux pour son pouse et que le petit doit pouvoir trouver quelquun la maison sil rentrait entre temps. Il dit Je veux que tu restes ici, cest moi daller rechercher le petit seul . La mre comprend quil la nglige en tant que mre alors quelle a autant le droit que lui daller la recherche de leur enfant.

    Cet exemple illustre la discordance quil peut y avoir entre leffet du message sur le rcepteur et lintention, lobjectif initial de lmetteur.

    Lefficacit est donc lie la concordance entre leffet produit et lintention initiale.

    Cette concordance sera dautant plus forte que jaurai veill clarifier mon intention (par lintermdiaire des finalits, des objectifs pdagogiques) donc leffet recherch et adapter le fond et la forme de mon message cette intention.

    Chapitre 1 Le formateur et la communication

    Message

    Effet = Intention

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    1.1.5. La communication verbale, non verbale et le paraverbal Nous aborderons ici les lments qui influencent leffet dun message, en nous concentrant sur les facteurs qui sont directement lis la forme dune prsentation orale. Nous reviendrons plus loin sur les facteurs visuels de perception qui, de par leurs formes, influencent galement leffet dun message. Interprtations et filtres personnels

    Un message peut avoir une signification particulire, diffrente pour chacun des interlocuteurs et provoquer des ractions diverses. Chaque lment de la communication, quil soit verbal ou non verbal, peut avoir une signification diffrente suivant les personnes et le contexte dans lequel cela se passe. Par ailleurs, notre perception de la ralit est personnelle. Chacun de nous peut en effet avoir une perception diffrente dune mme ralit, tout en ayant le sentiment davoir raison et de percevoir LA ralit. Or, chaque personne peroit la ralit au travers de son propre systme de rfrence qui agit comme un filtre. Il sagit dune perception subjective qui provoque des ractions et comportements particuliers. Aussi, chacun agit partir de limage quil se fait de son interlocuteur, de la perception (subjective) quil a de lautre. Cette reprsentation dtermine en grande partie la relation interpersonnelle (cf. la notion de place), qui elle-mme ragit son tour sur les reprsentations mutuelles des interlocuteurs. Cest par la discussion, au travers de la confrontation des points de vue, que lon parvient construire une reprsentation collective relativement proche de la ralit. Si la communication reprsente souvent lchange verbal, elle ne se limite pas cet aspect. En ralit, la communication est beaucoup plus large. Tout est communication

    A ct de sa dimension verbale, elle comprend :

    une dimension non verbale : les mimiques, les attitudes, le contact visuel, lexpression du visage, la position corporelle, par exemple ;

    une dimension paraverbale : le ton, le rythme, le timbre, linflexion de la voix, par exemple.

    Les diffrents lments non verbaux et paraverbaux de la communication peuvent remplir diffrentes fonctions de communication (relationnelle, rgulatrice, expressive, accompagnatrice, par exemple). Au mme titre que les lments verbaux, ils sont traduits, dcods par linterlocuteur qui leur donne un sens. Ds lors, la signification dun message nest complte que lorsquon prend en compte tant la composante verbale que les composantes non verbales et paraverbales de la communication.

    Chapitre 1 Le formateur et la communication

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    Mme le silence est une forme de communication : par mon attitude, je communique que je ne veux pas dialoguer ou je tmoigne par mon silence dun message particulier. Ainsi, on peut dire quil est impossible de ne pas communiquer1. La manire de dire plus que le contenu dtermine cette relation. La partie non verbale de la communication est dailleurs appele la relation, par opposition au contenu qui correspond aux lments verbaux. 1.1.6. Les facteurs paraverbaux qui influencent lefficacit du

    message Nous pointerons ici quelques aspects prendre en compte dans la manire dadresser notre message au public. Ces facteurs sont directement lis la manire dont nous utilisons notre voix. Notre voix prsente diffrentes caractristiques. Celles-ci doivent sadapter la taille du public et lespace dans lequel se droule notre intervention. Le volume Le volume de notre voix doit tre suffisamment fort pour se faire entendre par lensemble des auditeurs et assurer une coute agrable de notre message. Son intensit doit ainsi tre adapte la taille de notre auditoire, mais aussi aux caractristiques de la salle o nous nous trouvons. Le volume de notre voix doit traduire un certain dynamisme par le relief que sa variation donne aux informations prsentes. Un micro peut tre ncessaire. Il requiert une utilisation adquate : viter de crier, maintenir une distance entre le micro et la bouche, rester dans laxe du micro, rgler sa hauteur, sassurer une position confortable, etc.

    Le rythme Il sagit de notre dbit de paroles. Lors dune prsentation publique, lauditeur doit saisir les mots sans avoir besoin de les rentendre. De ce fait, parler trop vite nuit la comprhension de notre message. Par ailleurs, un dbit trop important est souvent une manire de traduire le trac que nous ressentons quand nous prenons la parole en public et risque de nous faire perdre le fil de nos ides. Rduire la vitesse de nos paroles correspond une amlioration de la comprhension de notre message, mais aussi la gestion du stress inhrent la situation.

    1 P. Watzlawick, Une logique de la communication, Paris, d. du Seuil, 1979.

    Chapitre 1 Le formateur et la communication

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    A linverse, parler trop lentement contribue rduire lattention des auditeurs qui peuvent ressentir une certaine lassitude, voire un agacement. viter ces extrmes ne veut pas dire pour autant maintenir un rythme uniforme. Il convient de jouer sur la variation du rythme, sur la ponctuation des phrases, pour rompre la monotonie tout en laissant le temps dassimiler nos propos et ainsi maintenir lattention du public.

    Le ton Le ton sur lequel une phrase est nonce dtermine fortement le sens qui lui est attribu (affirmatif, interrogatif, agressif, autoritaire par exemple). Lintonation utilise doit donc correspondre la signification que nous souhaitons donner nos paroles. Larticulation et la prononciation La manire dont nous nonons les mots est galement prendre en considration. Pour se faire comprendre, il sagit darticuler distinctement, sans exagrer, les sons qui composent les mots. Quant la prononciation, elle varie dans lespace et dans le temps. Elle contribue notamment aux accents rgionaux. A cet gard, avoir un accent particulier nest pas une tare. Nous devons toutefois tre attentifs limpact de notre prononciation sur la comprhension des mots, surtout si notre auditoire est compos de personnes issues dautres rgions. 1.1.7. Les facteurs non verbaux qui influencent lefficacit du

    message Le regard Bien plus que regarder notre public, il sagit dtablir avec lui un contact visuel. Il indique lintrt que nous portons nos auditeurs, capte et maintien leur attention. Ce contact permet galement de contrler les ractions du public face nos propos. Quand la taille de lauditoire le permet, il est important de balayer le public en regardant chacun de nos auditeurs. Si le public est trop nombreux pour tablir un contact visuel personnalis avec chacun de ses membres, il sagit de bien faire voyager son regard dans lensemble du public, de sattarder rgulirement sur quelques personnes en veillant toucher toutes les parties de la salle. Les silences Quand nous prenons la parole en public, nous avons souvent tendance ne pas laisser sexprimer les silences. Soit parce que nous voulons dire trop de choses en trop peu de temps, soit parce que nous voulons combler ce vide qui nous fait peur. Or, sils sont respects, ces silences ont souvent une fonction positive.

    Chapitre 1 Le formateur et la communication

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    Avant de prendre la parole, le silence permet de solliciter lattention du public. En cours de prsentation, il peut donner le temps ncessaire aux auditeurs pour assimiler ou pour rflchir une information importante que vous venez de leur donner, pour vivre un moment fort. Il vous permet dindiquer les transitions entre deux ides, de ponctuer et darer votre prsentation, de mettre en valeur une ide, de retrouver votre concentration par exemple. Enfin, le silence install avant de se retirer, vite de donner limpression aux auditeurs que nous avons hte de les quitter. Les silences ne sont donc ni vides, ni inutiles; il sagit de les apprivoiser et de savoir les intgrer dans notre intervention en public de faon adquate. Les gestes Nos gestes expriment toujours quelque chose. Ils peuvent traduire ce que nous essayons de cacher : notre nervosit, notre gne par exemple en manipulant un stylo ou des lunettes, en se pinant le menton. Il sagit l de gestes parasites qui viennent perturber notre prsentation; ils attirent lattention de notre auditoire au dtriment de son coute et peuvent vite devenir agaants. Eviter de se figer en sappuyant sur la table, en mettant les mains en poche ou en croisant les bras ; cela renforcerait une attitude non naturelle, rigide portant prjudice la transmission, et de ce fait la comprhension de notre message A linverse, les gestes peuvent renforcer, appuyer, notre message verbal; ils rythment, illustrent, saccordent avec notre discours et animent la prsentation. Les mouvements Le fait de bouger, de se dplacer donne un certain dynamisme la prsentation. Toutefois, mieux vaut ne pas tre constamment en mouvement ou faire des mouvements trop prvisibles. Les premiers risquent de monopoliser lattention des auditeurs, alors que les seconds deviennent vite une source de monotonie et dennui pour lauditoire. A linverse, il sagit dviter de rester statique, de qui peut donner limpression dun orateur craintif ou distant. Le mouvement doit tre utilis pour dynamiser lexpos, pour le ponctuer et lui donner vie.

    Chapitre 1 Le formateur et la communication

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    1.2. Crer le cadre dune squence de formation : le SIOM

    La conduite dune formation doit remplir un certain nombre de conditions : Prciser les objectifs et lorganisation de la formation Le SIOM sert de base la prparation et la conduite de la formation. Il permet

    au formateur de prciser ce quils vont faire ensemble, de structurer sa prsentation, dtre clair et concis pour les stagiaires.

    Prciser le cadre

    Le formateur doit ds le dbut annoncer le timing de la journe (ou de la session si plusieurs jours sont prvus). Ce timing devra tre respect ; une prolongation ventuelle devra toujours tre ngocie avec les stagiaires. Si les stagiaires se connaissent peu ou pas du tout, il est indispensable de les prsenter ou de leur demander de le faire afin de permettre la dynamique de groupe de se construire et aux participants de savoir dans quel groupe ils sont. Le formateur veille prciser aux stagiaires quel titre chacun est prsent. Le SIOM Le SIOM est un canevas qui doit tre systmatiquement utilis pour la prparation dune session de formation, en particulier pour chacune des sances de la formation. Il servira de base pour lanimation des diffrentes phases de la formation, et servira lintroduction de chacune des squences de la formation.

    Sujet de la formation

    Il sagit du thme aborder lors de la formation. Ex : les modes daction et de pulvrisation des insecticides pour la culture du riz

    Intrt de la formation

    Il sagit de lintrt pour les personnes ou pour le groupe participer la formation. Ex. : pour que vous puissiez raliser des conomies dans lutilisation de ces produits, en ayant une meilleure matrise des conditions defficacit des insecticides. Par ailleurs, il est important que vous connaissiez les

    Chapitre 1 Le formateur et la communication

  • 14

    prcautions dusage pour rduire les risques sanitaires auxquels vous pourriez vous exposer, ou exposer les autres.

    Objectif de la formation

    Il sagit du rsultat atteindre lissue de la formation.

    Ex. : connatre les modes daction des insecticides pour la culture du riz; comprendre les prcautions dusage ; matriser la procdure de dosage et de pulvrisation des insecticides.

    Mthode

    Il sagit de dgager une succession dtapes pour atteindre les objectifs fixs, dattribuer une dure approximative pour chacune des tapes afin de respecter le timing fix et dexpliquer succinctement la manire dont les tapes vont tre abordes. Exemple : 1. Expos sur les modes daction du riz (20 minutes) ; 2. Prsentation du matriel (20 minutes) ; 3. Expos sur les risques (20 minutes) ; 4. Simulation, en sous-groupes, sur la prparation du matriel et les

    prcautions (120 minutes) ; 5. Exercice pratique sur le terrain (180 minutes) ; 6. Dbriefing gnral et valuation de la journe (90 minutes).

    Chapitre 1 Le formateur et la communication

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    Notes personnelles .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. ..

    Chapitre 1 Le formateur et la communication

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    Notes personnelles .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. ..

    Chapitre 1 Le formateur et la communication

  • 6Chapitre 2

    2.1. La communication dans lentreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

    2.2. Formes de la communication, rseaux et outils de la communication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

    La communication dans lentreprise

  • 18

    2.1. La communication dans lentreprise

    2.1.1. Introduction Traditionnellement dans les organisations, on distingue la communication interne et la communication externe. Cette distinction porte essentiellement sur les objectifs et sur le public cibl par la communication. La communication interne vise les membres de lentreprise ou les sous-traitants qui participent au fonctionnement de lorganisation. Elle a pour objectifs dchanger avec eux des informations, de les mobiliser, de dvelopper leur sentiment dappartenance et de favoriser le dialogue. La communication externe vise lenvironnement de lentreprise (fournisseurs, clients, Etat, institutions financires ou non financires et autres partenaires externes). Elle a pour objectifs dchanger de linformation avec lextrieur, de se faire connaitre, de conqurir le march et fidliser les clients. Cette prcision apporte, nous nous centrerons ici sur la communication interne. 2.1.2. Les fonctions de la communication interne La fonction fondamentale de la communication interne est de favoriser lchange dinformations afin daccompagner le projet dentreprise : obtenir une certification, introduire des changements dans le processus de production... Ainsi, la communication interne est insparable du management de lorganisation. Elle vise la comprhension dune stratgie, dun plan daction, de procdures, de modes de fonctionnement, par les membres de lentreprise qui en seront les acteurs. Pour que la communication soit efficace, il ne suffit pas que les messages soient communiqus aux bonnes personnes et compris. Le destinataire du message doit sapproprier sa signification, ses enjeux et contribuer ainsi au dveloppement de lentreprise. La communication dans lentreprise est un acte fondamental de management qui contribue favoriser le fonctionnement dune organisation dans ses diffrentes dimensions1 :

    La structure (division et coordination du travail) Les procdures (rgles, mthodes et outils) La culture (valeurs, comportements, image et appartenance)

    1 Pour une prsentation dtaille, voir Manuel 8 Partie 1 Chapitre 1 Point 1.4

    Chapitre 2 La communication dans lentreprise

  • 19

    La communication rpond ainsi diffrentes fonctions suivant les objectifs spcifiques et la nature de linformation :

    une fonction normative : lie au respect de la rglementation, de la lgislation, de normes de qualit ou dexigences dun rfrentiel ;

    une fonction de coordination : lie limplmentation de procdures, de

    modes de fonctionnement, de mthodes de travail, de programmes dexcution ou de schmas daction et la distribution des responsabilits entre les niveaux hirarchiques ;

    une fonction de motivation : lie la mise en conformit des objectifs

    individuels et organisationnels, mais aussi aux processus de mobilisation et dintgration au travers dinformations sur le contexte interne (la vie dans lentreprise, les enjeux) et externe (les projets, les clients, lenvironnement,).

    Par ailleurs, les dimensions dune organisation agissent sur :

    la forme des communications ; le contenu des messages ; la faon dont ils circulent ; leur efficacit.

    De plus, la communication interne joue un rle capital dans lefficacit du processus organisationnel. Elle tend modifier ou inflchir le comportement dun individu ou dun groupe afin de les orienter vers la ralisation de certains objectifs, tels que adopter des bonnes pratiques, utiliser un nouvel outil, documenter une activit... La communication interne vise galement assurer une distribution convenable des informations disponibles et contribue lefficacit du systme de dcision et aux processus fondamentaux au sein de lentreprise. Elle contribue alors prciser Qui fait quoi ? et Qui est responsable de quoi ? . Dans ce cadre, pour laborer une vritable stratgie de communication au sein de lentreprise, il est ncessaire dtablir un plan de communication qui permettra de soutenir les actions de communication dployer en fonction des objectifs viss et dans un souci de cohrence globale au sein de lentreprise. 2.1.3. Le plan de communication La stratgie de communication interne doit tre dfinie pour appuyer la stratgie globale de lorganisation. Le plan de communication est alors un outil de management de la communication. Il permet de formaliser ce que lon veut communiquer, qui, quand, comment, pour quel rsultat. Llaboration du plan de communication doit sappuyer sur la clarification de ce que lon cherche atteindre comme objectif au travers de la communication. Il sagit donc didentifier :

    Qui communique ? Lmetteur. Que veut-on communiquer ? Le message.

    Chapitre 2 La communication dans lentreprise

  • 20

    A qui ? Le public cible. Par quels moyens ? Le dispositif et les supports. Pour obtenir quels rsultats ? Les objectifs et les effets attendus.

    Le plan de communication permet davoir un aperu structur des actions de communication, de faciliter leur prparation et leur dploiement au sein de lorganisation en tenant compte des moyens financiers, humains et matriels. Il permet de veiller une bonne synchronisation des actions de communication entre elles mais aussi avec dautres actions prvues au sein de lentreprise (actions de formations, mouvements saisonniers de personnel, par exemple). A titre dexemple, vous trouverez, la page suivante, une matrice qui peut tre utilise pour raliser le plan de communication.

    Chapitre 2 La communication dans lentreprise

  • 21

    Pl

    an d

    e com

    mun

    icat

    ion

    Actio

    n Da

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    Code

    doc

    Lo

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    ique

    Re

    mar

    ques

  • 22

    Les diffrentes rubriques de la matrice Plan de communication portent sur les composantes essentielles de chaque action de communication. Date Il sagit didentifier le moment o doit se drouler laction. Cela permet de dterminer une planification raliste des actions en respectant une chronologie logique, par exemple une action ne peut avoir lieu que si tel pralable est ralis. Cela permet de reprer les problmes de timing et de ressources entre les diffrentes actions, exemple avoir prvu deux runions dinformation le mme jour, organiser une runion avant une formation. Frquence Certaines actions peuvent se rpter dans le temps. Il peut tre utile de prciser leur frquence, (une fois par mois, tous les premiers lundis du mois,). Public cible Il sagit didentifier clairement les personnes ou les catgories de personnes que lon souhaite toucher par la communication. Il peut tre utile didentifier les parties concernes directement et indirectement afin de bien cerner le public cible pour chaque action.

    Par exemple, une information qui sadresse directement aux ouvriers peut ncessiter linformation des chefs dquipe. Il sagira alors de dcider sil est pertinent de prvoir deux actions de communication distinctes et spcifiques ou si cest la mme action qui sadressera aux deux parties concernes, simultanment ou sparment. Faut-il, par exemple, une runion dinformation qui regroupe tant les ouvriers que leur chef dquipe, ou une runion pour les ouvriers et un courrier pour les chefs dquipe, ou encore une runion pour les ouvriers et une autre pour les chefs dquipe.

    Pour adapter au mieux les actions chaque groupe cible, il peut tre utile de les subdiviser en sous-groupes en fonction :

    de leur homognit (par exemple : jeunes, femmes, analphabtes, ) ; de leur localisation (ex : mme site ou sites diffrents) ; de leur accessibilit (dans les bureaux, dans la station, dans les champs) ; de leur niveau de connaissance (sensibilis, form ou non).

    Message Il sagit didentifier :

    le thme de la communication ; le sujet qui doit tre abord au travers de la communication ; les lments essentiels du message communiquer.

    Canal Il sagit de prciser par quel canal on va communiquer : une affiche, une signaltique, lenvoi dun courrier, la mise en ligne dune newsletter lectronique, lorganisation dune runion dinformation, la cration dune brochure, par exemple.

    Chapitre 2 La communication dans lentreprise

  • 23

    Responsable Le responsable de chaque action est identifi ; il peut sagir de celui qui a labor le plan ou dune autre personne. Support Il sagit de prciser le(s) support(s) de communication qui doivent tre mis disposition pour raliser laction. Par exemple, il peut sagir dune affiche, dun pictogramme, dun diaporama, dun extrait de texte, dun document de rfrence, Code doc Il peut tre utile de prvoir une rubrique spcifique pour reprendre les documents (supports ou autres) qui se rapportent laction. Cette rubrique sera peut tre complter ultrieurement quand les documents auront t crs ou archivs. Par exemple le titre et lemplacement du diaporama, les rfrences dune rglementation spcifique. Logistique Les besoins logistiques doivent tre rpertoris : rservation dune salle, mise en place de matriel de projection, rservation dun ordinateur, par exemple. Pour les actions de communication dune certaine ampleur, il peut tre utile de rdiger une fiche plus dtaille par action reprenant lobjectif, le budget, les tches raliser Au-del du plan de communication, la rdaction dun document synthtique qui permet la visualisation du planning des actions est utile. Au dpart de chaque public cible identifi, laction prvue dans le plan sera reporte sur une ligne du temps. La page suivante prsente un exemple de visualisation du planning.

    Chapitre 2 La communication dans lentreprise

  • 24

    01/2011

    02/2011 03/2011

    04/2011 05/2011

    06/2011

    Groupe cible 1

    Groupe cible 2

    Groupe cible 3

    Action 1 Sance dinfor- m

    ation

    Action 2 Lettre dinform

    ation

    Action 3

    Action 4

  • 25

    Ce visuel est un rel outil de planification et de contrle afin de voir la cohrence globale des actions entre elles et leur lien avec les autres actions prvues au sein de lentreprise en fonction des calendriers respectifs, telles que les actions de formation, les vnements saisonniers, Gnralement, le plan de communication interne est tabli annuellement. Toutefois, il doit tre rgulirement mis jour et adapt en fonction de lvolution du contexte. Il ny a pas daction plus efficace quune autre dans labsolu ; chaque action est efficace au regard des objectifs, du public, du contexte spcifique, Ainsi, chaque action envisage sera choisie en fonction de ces aspects. La communication interne rpond aux principes fondamentaux de la communication humaine. Ainsi, llaboration du plan de communication devra tenir compte des diffrentes formes et caractristiques de la communication afin de les matriser et les intgrer dans llaboration dune vritable stratgie de communication.

    Chapitre 2 La communication dans lentreprise

  • 26

    2.2. Formes de la communication, rseaux et outils de communication

    2.2.1. Les diffrentes formes de la communication interne On peut distinguer trois formes de communication : La communication interpersonnelle Il sagit dun change entre deux personnes. Exemple : un responsable de production discute des activits avec un chef de primtre ou un applicateur. La communication de groupe Il sagit dun change avec plusieurs personnes, avec une catgorie de personnes. Exemple : le RAQT prsente la nouvelle lgislation aux responsables de production.

    Emetteur Rcepteur

    E R

    E R

    R

    R

    Chapitre 2 La communication dans lentreprise

  • 27

    La communication de masse Il sagit dun change dune personne avec un grand public. Exemple : le Directeur gnral prsente la stratgie de lentreprise lensemble du personnel 2.2.2. Les caractristiques de la communication interne Dans les entreprises, la communication interne porte sur lchange dun nombre important de messages et se dcline en fonction : de la nature qui la caractrise (formelle ou informelle), du flux quelle utilise (ascendant, descendant, latral ou diagonal), du sens quelle emprunte (unidirectionnel ou bidirectionnel).

    La communication prsente donc diffrentes caractristiques quil sagit de prciser. Communication formelle et informelle La communication est formelle lorsquelle est officielle, codifie, rglemente, prvue sinon planifie et passe par les voies hirarchiques. Elle est informelle quand elle stablit hors des cadres normatifs imposs par lorganisation, se nouant au gr des affinits et des rencontres. Un directeur peut annoncer une promotion un employ dans le cadre dune rencontre informelle, alors que cette promotion fera lobjet dune prsentation publique ou sera inscrite dans un document officiel.

    E

    R R

    R

    R

    R R R

    R

    R

    Chapitre 2 La communication dans lentreprise

  • 28

    Communication ascendante et descendante Cette distinction fait rfrence une localisation traditionnelle des diffrents niveaux hirarchiques de lorganisation. La communication descendante part du haut vers le bas. Cest une communication top - down. La communication ascendante est celle qui monte de la base vers le sommet. Cest une communication bottom-up. Communication horizontale et diagonale La communication est dite horizontale lorsquelle stablit entre des personnes de mme niveau hirarchique : entre ouvriers, entre chefs de primtre, La communication diagonale concerne donc la mise en relation de personnes de niveaux hirarchiques diffrents : entre responsables de production et applicateurs ; entre chefs de station et trieuses, Dans les organisations de petite taille, ces communications se ralisent plus spontanment que dans les grandes organisations o elles ncessitent souvent un cadre formel. Ces formes de communication assurent une meilleure coordination entre les diffrents lments dune structure et acclrent gnralement le processus de prise de dcision. Enfin ce type de communication permet de tenir compte de la complexit croissante des problmes auxquels est confronte lorganisation et bien souvent de les rsoudre. Communication unidirectionnelle et bidirectionnelle La communication unidirectionnelle est celle qui se ralise sens unique, elle va dans une seule direction. Linformation est simplement transmise au destinataire (runion dinformation par exemple). La communication bidirectionnelle est une communication qui se caractrise par son principe de rciprocit, elle laisse une place la rtroaction (feed-back). Linformation est transmise et une information est transmise en retour (runion discussion par exemple). 2.2.3. Les rseaux de communication

    La communication se droule au travers du rseau quelle active. Un rseau de communication est une structure qui prsente un nombre de personnes et les normes qui encadrent le sens de la communication. On distingue quelques grands types de rseau de communication. Certains favorisent lapparition de leader, dautres ne le permettent pas. Certains sont propices la prise de dcision parce quils autorisent la libre circulation des informations ou permettent den acclrer le processus. Enfin, certains types de rseau crent ou augmentent la satisfaction au sein de lorganisation.

    Chapitre 2 La communication dans lentreprise

  • 29

    Ainsi, le type de rseau dpend de diffrentes variables telles que les objectifs du groupe, le statut et les caractristiques des membres, les conventions, lamnagement physique par exemple. Les rseaux centraliss

    1. La croix La communication se fait par la personne centrale qui reoit et envoie les informations aux autres membres du rseau. Ceux-ci ne peuvent communiquer directement entre eux. Ils doivent passer par la personne au centre du rseau qui peut centraliser toute linformation et jouer un rle de leader. Les organisations classiques, caractrises par une structure rigide et o le respect de la hirarchie est une valeur importante, prsentent souvent ce type de rseau. Il savre efficace pour une prise de dcision rapide sans recherche de lunanimit et lorsque les tches sont simples et rptitives (cf. relations gestionnaires subordonns).

    Chef production

    Chef quipe 1

    Chef quipe 2

    Chef quipe 3

    Chef quipe 4

    Chapitre 2 La communication dans lentreprise

  • 30

    2. La chane Les informations sont transmises de faon linaire en passant de lune lautre des personnes, sans quelles ne puissent communiquer entre elles. Ce type de rseau favorise la distorsion des messages (cf. le jeu du tlphone sans fil), et ce dautant plus que le nombre de ses membres est important (ex. : relations de type militaire).

    3. Le y Il sagit dune variante du rseau en chane. Un membre de la chane est en contact avec une personne non membre de la chane (cf. relations gestionnaire - expert conseil).

    Responsable de production

    Journalier

    Chef quipe Chef primtre

    RAQT

    Chef de station

    Chapitre 2 La communication dans lentreprise

  • 31

    Les rseaux dcentraliss

    1. Le cercle Linitiative de la communication est possible pour chacun des membres du rseau. Il est difficile dy exercer un leadership puisque chaque personne na de contact quavec certains autres membres.

    2. La toile daraigne

    Linformation circule dans tous les sens et entre toutes les personnes. Ce type de rseau favorise la participation de ses membres. Il implique cependant une certaine lenteur dans les prises de dcision lies la ncessaire discussion entre les personnes. Cf. relations entre les membres dune quipe de travail.

    Chef quipe 5

    Chef quipe 3 Chef quipe 4

    Chef quipe 1

    Chef quipe 2

    Chef quipe 2

    Chef quipe 1

    Chef quipe 3

    Chef quipe 4

    Resp. production

    Chapitre 2 La communication dans lentreprise

  • 32

    Lorsquil sagit de faire un choix, le type de communication (nature, rseau,...) est fonction de la situation, des besoins satisfaire, des objectifs viss : veut-on tre rapide ? doit-on respecter la structure hirarchique ? veut-on impliquer telle catgorie dans la prise de dcision ? veut-on informer, tre inform,...?

    Parmi les diffrents types de rseau prsents, le plus adapt est celui qui permet la communication la plus efficace dans une situation spcifique. 2.2.4. Les outils de la communication interne La communication dans lentreprise utilise diffrents moyens, divers supports dont les effets seront lis aux lments prcdents. Gnralement, on distingue 4 modes de communication :

    1. La communication verbale : lentretien, la runion, la visite sur site, le tlphone,

    2. La communication crite et/ou visuelle : la note crite, laffiche, la signaltique, le rapport, le journal interne, la newsletter, le fax,

    3. La communication audiovisuelle : le diaporama, la squence vido, 4. La communication informatique : le-mail, la newsletter lectronique,

    lintranet, Chaque mode de communication prsente des avantages et des inconvnients. Le choix est li lobjectif, aux moyens matriels et financiers, au public cible vis. La communication dun message peut passer par diffrents supports. Un mme message (ce que lon veut communiquer) devra tre dclin en fonction du support utilis, du public auquel il sadresse et du contexte dans lequel il sinscrit. Plusieurs tudes ont mis en vidence que nous retenons approximativement :

    10 % de ce que nous lisons ; 20 % de ce que nous entendons ; 30 % de ce que nous voyons ; 50 % de ce que nous voyons et entendons en mme temps.

    Par contre, nous retenons :

    80 % de ce que nous disons ; 90 % de ce que nous disons en faisant quelque chose propos de ce

    qui nous implique.

    Chapitre 2 La communication dans lentreprise

  • 33

    2.2.5. Les obstacles la communication interne Comme toute forme de communication, la communication en entreprise nchappe pas certains obstacles. Ceux-ci peuvent tre de diffrentes natures :

    1. Physique (mcanique) Il sagit dobstacles lis au mode de transmission ou au message.

    le canal : le support utilis pour transmettre une information nest pas adapt au message, son contenu, ses objectifs ou au public cible (contenu, objectif) ;

    le code : le code utilis pour encoder le message nest pas adapt au(x) rcepteur(s). Le choix du code se fait deux niveaux : la nature du code (linguistique, graphique, iconique,...), le niveau du code (termes techniques, vulgarisation,...). Il doit galement tenir compte de lunivers symbolique des rcepteurs ;

    les bruits : les bruits (au sens communicationnel du terme) perturbent la transmission dun message (messages simultans, message lacunaire,...).Llimination de ces bruits ou du moins leur rduction doit conduire amliorer la communication ;

    le message : il y a des exigences importantes pour la comprhension dun message : clart, prcision, concision, structure. Leur absence engendre la mauvaise qualit de la communication.

    2. Psychologique (interaction) Il sagit dobstacles se situant dans le cadre de la relation de communication, cest--dire du ct de lmetteur et du (ou des) rcepteur(s) du message. A titre dexemple, nous pouvons citer du ct de lmetteur :

    la rtention de linformation (volontaire ou non) ; ltat motionnel de lmetteur ; les prjugs.

    Et du ct du rcepteur :

    entendre sans couter ; ltat motionnel du rcepteur ; la distraction ; les prjugs ; le dsir de parler ou davoir raison ; le manque dintrt pour les propos mis ; le phnomne de perception slective.

    Lorsque nous sommes dans le cadre de la communication interpersonnelle, il y a lieu de se rappeler les caractristiques spcifiques de la communication verbale et non verbale (voir chapitre 1 consacr ce sujet)

    3. Contextuel Il sagit dobstacles lis au contexte, au climat dans lequel se droulent les changes. Le contexte nest pas toujours propice lapparition dune communication de qualit : lexistence de tension, de conflit, lapparition de rumeurs,... sont des obstacles.

    Chapitre 2 La communication dans lentreprise

  • 34

    Par ailleurs, le lieu et le moment (choisis ou non) de la communication ne sont pas toujours adquats.

    2.2.6. Lvaluation de la communication interne La communication au sein de lentreprise doit faire lobjet dune valuation ou audit de communication en amont et ou en aval des actions de communication. En amont, il sagira didentifier ce qui existe, ce qui marche, les obstacles, les forces vives et sappuyer ensuite sur ce diagnostic pour laborer les actions de communication intgrer et mettre en place dans le plan de communication. En aval, il sagira dvaluer lefficacit et la pertinence des actions de communication. Les objectifs ont-ils t atteints, avec quelle efficacit, quel cot ?; quelles amliorations apporter ?, que faut-il viter/arrter de faire ? Cette valuation peut prendre diffrentes formes et peut se baser sur les techniques et outils daudit : questionnaires, entretiens, analyse des supports, Les rsultats de lvaluation doivent ainsi permettre de disposer dinformations pertinentes pour amliorer la communication dans lentreprise. Les questions auditer sont : 1. Quelles fonctions la communication interne doit-elle remplir ?

    - une fonction normative ? - une fonction de coordination ? - une fonction de motivation ?

    2. Existe-t-il un plan de communication ?

    A-t-on identifi : - Qui communique ? - Que veut-on communiquer ? - A qui ? - Par quels moyens ? - Pour obtenir quels rsultats ?

    3. La communication interne est-elle planifie ? La ligne du temps est-elle dfinie ?

    Une visualisation du planning existe-t-elle ? - Dates ? - Frquence ? - Public(s) cible(s) ? - Message(s) ? - Canaux ? - Responsables ? - Supports ? - Code documentaire ? - Logistique ?

    Chapitre 2 La communication dans lentreprise

  • 35

    4. Les diffrentes formes de la communication interne sont-elles utilises ? - La communication interpersonnelle ? - La communication de groupe ? - La communication de masse ?

    5. Quelles sont les caractristiques de la communication interne ?

    - La communication formelle est-elle dveloppe ou est-ce la communication informelle qui prime ?

    - La communication ascendante et descendante existe-t-elle ? - La communication horizontale et diagonale est-elle possible ? - La communication unidirectionnelle et bidirectionnelle existe-t-elle ?

    6. Quels sont les rseaux de communication et quels effets ont-ils ?

    - Les rseaux sont-ils centraliss ou dcentraliss ? - Les objectifs viss sont-ils dfinis ? :

    veut-on tre rapide ? doit-on respecter la structure hirarchique ? veut-on impliquer telle catgorie dans la prise de dcision ? veut-on informer, tre inform,...?

    7. Quels sont les outils de la communication interne ? Quels effets ont-ils ?

    - Quels outils de communication verbale ? - Quels outils de communication crite et/ou visuelle ? - Quels outils de communication audiovisuelle ? - Quels outils de communication informatique ?

    8. Quels obstacles au dveloppement de la communication interne ?

    - Physiques ? - Psychologiques ? - Contextuels ?

    Chapitre 2 La communication dans lentreprise

  • 36

    Notes personnelles .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. ..

    Chapitre 2 La communication dans lentreprise

  • 6Chapitre 3

    3.1. Quelques points de repres gnraux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

    3.2. Prparer et utiliser un diaporama . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41

    3.3. Utiliser le tableau feuilles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

    3.4. Utiliser des fl ip charts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44

    3.5. La technique du mtaplan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45

    3.6. Intgrer laudiovisuel dans la formation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47

    3.7. Les notes crites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

    Annexe : Cration dun diaporama . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49

    Supports pdagogiques et communication

  • 38

    3.1. Quelques points de repres gnraux

    La construction dun support pdagogique1 doit intgrer les lments de perception qui vont influencer directement leffet que produit une reprsentation graphique sur le destinataire de la communication. Nous reprendrons ici brivement les lments issus de la Gestalt thorie et quelques indications quant la forme des supports pdagogiques que vous seriez amens concevoir. 3.1.1. La Gestalt thorie2 Des recherches menes par des psychologues sur la vision et la forme ont influenc les arts graphiques, cest pourquoi nous les envisagerons ici. La Gestalt postule que les images imposent leur structure lindividu qui les regarde. Il faut considrer que les formes choisies ne sont pas neutres dans la mesure o elles gnrent un certain nombre deffets implicites, elles peuvent perturber la qualit de la communication en introduisant du bruit. Dans cette approche, quatre aspects principaux interviennent dans la perception :

    1. La perception de la forme est globale. Les diffrentes parties dune image sont articules entre elles et sont soumises lensemble de ces lments. Lapplication de ceci en matire de typographie dbouche sur des applications concrtes puisque ceci signifie quun mot est un tout suprieur lensemble de ses parties (cf. MAJUSCULE et minuscule).

    2. Le champ de la perception se dcompose en une forme et un fond.

    La forme se dtache du fond et apparat en relief. La nature du fond peut influencer la figure et provoquer des illusions perceptives.

    3. La forme engendre une perception densemble.

    Cette perception densemble nous conduit complter les lacunes dune forme. Nous ajouterons mentalement, par exemple, les traits qui manquent une figure pour en faire un visage.

    1 Support pdagogique : outil soit destin au formateur afin de laider dans la conception et

    prparation de ses activits pdagogiques comme dans la mise en uvre de celles-ci, soit destin lapprenant afin de laccompagner dans son processus dapprentissage et de faciliter lintgration des contenus.

    2 Gestalt Thorie : mise au point par le psychanalyste Fritz Perls au cours des annes 50 et 60, la Gestalt est une approche globale de lindividu qui prend en compte les 5 dimensions de ltre : physique, motionnelle, mentale, sociale et spirituelle. Elle est fonde sur lapprentissage de lici et maintenant .

    Chapitre 3 Supports pdagogiques et communication

  • 39

    4. La prgnance dune forme correspond un certain nombre de lois.

    Parmi plusieurs formes, lune dentre elles parviendra toujours capter lattention de lindividu, cette forme est prgnante pour la personne. Ainsi, dans une image comprenant plusieurs formes un individu focalisera son attention sur une forme au dtriment des autres.

    Les recherches indiquent quun certain nombre de lois confrent une forme cette qualit de prgnance :

    Loi de la petitesse Une petite forme apparat mieux sur un fond large. Loi de la rgularit et de la symtrie

    La bonne forme aura une rpartition rgulire et symtrique de ses lments. Loi de la diffrenciation

    Une forme structure originale est plus prgnante. Loi du contour

    Une forme avec un contour se retient mieux. Loi de la simplicit

    Une forme simple simpose.

    Remarque Le sens de lecture dun support visuel agit sur la perception. Pour des lecteurs francophones, par exemple, une affiche est lue de gauche droite et du haut vers le bas.

    Outre laction sur la perception, lenjeu est galement dintervenir sur la mmorisation (cf. prgnance). La rtention dune information est plus leve si le destinataire participe la lecture dune image.

    Cest galement pour ces raisons quil est important dinduire une direction, une orientation dans la lecture de limage et dans sa perception. Comme dans une phrase o lordre des mots a une importance certaine, la place des lments graphiques doit tre rflchie dans une image.

    3.1.2. Les signes graphiques et le texte Le choix de la police de caractre et de la taille, par exemple, sont considrer avec autant de soin que le choix dune image ou dun format graphique. Tout comme limage ou lillustration, le texte est considrer comme un lment important de la perception du message par les participants. Nous aborderons ici limage du mot (signifiant) qui est diffrencier du contenu linguistique (signifi).

    Chapitre 3 Supports pdagogiques et communication

  • 40

    Chaque type de caractre peut tre analys travers limpression produite et se voir attribuer un usage spcifique : Nom

    Impression

    Usage

    Baton (Arial, Lucida, Cent Gothic, par ex)

    Force ; prcision ; dtachement du fond

    Titre Expression de lactualit Discours scientifique et technique

    Romain (Times, Goudy Old style, par ex)

    Tradition Raffinement Douceur, voire faiblesse

    Corps du texte (cf. magazines) Classicisme : sujets profonds et artistiques

    Cursive (Brush, freestyle, par exemple)

    Ecrit la main Mouvement Fracheur Spontanit Anticonformisme

    Mot = image Logo Titre / accroche

    Chapitre 2 Supports pdagogiques et commu-nication

    Chapitre 3 Supports pdagogiques et communication

  • 41

    3.2. Prparer et utiliser un diaporama

    3.2.1. Pourquoi utiliser ce support ? Les avantages du support sont principalement :

    La qualit optimale de la prsentation visuelle ; La facilit dintgration de divers types dillustrations (dessins, photos,

    graphiques, vidos, sons, par exemple). Ce support permet dafficher rapidement un grand nombre dinformations et de rduire les temps de transition entre les diapositives, ce qui permet dacclrer le rythme de prsentation lors dun expos. Son utilisation en alternance avec un paper board (ou tableau feuilles) et des sances de questions/rponses facilite encore la mmorisation et la comprhension dun message. On peut profiter des possibilits techniques offertes par linformatique (dcouverte progressive de linformation sans trop de manipulation, graphisme). Il est ncessaire de souligner certaines des particularits de ce type de support :

    Son cot est relativement lev en comparaison du tableau feuilles par exemple. Outre le vido projecteur, il ncessite de disposer dun ordinateur. La logistique dutilisation est donc plus lourde.

    Une fois cr, il est difficile dintroduire des modifications en direct, au cours de la prsentation. De fait, la squence impose son rythme par la succession des diapositives.

    La dimension technique ncessite une matrise plus forte que les autres supports.

    Attention leffet cinma ! Non seulement le diaporama ne fait pas le travail votre place mais la dynamique quil amne favorise avant tout une perception visuelle de la prsentation et acclre le rythme. Ceci risque de placer les participants dans une position de spectateurs, de les rendre inactifs.

    Cet inconvnient peut tre contrebalanc par lanimation des diapositives. 3.2.2. Comment utiliser ce support ? Mettre un titre sur les diapositives. Choisir un modle de diaporama dont la couleur de larrire-plan sera adapte la

    clart et lclairage du local o la prsentation est effectue. Privilgier la sobrit. Maintenir une uniformit entre les diapositives. Eviter de changer les couleurs de

    larrire-plan pour chaque diapositive. Utiliser les couleurs et les polices de caractres (pas plus de deux par diapo) pour

    faire ressortir un lment.

    Chapitre 3 Supports pdagogiques et communication

  • 42

    Choisir une taille de caractre de minimum 20 points. Idalement, un seul thme par transparent, une ide par ligne, six lignes de huit mots,

    soit pas plus de 50 mots par transparent grand maximum. Insrer une image, une illustration de temps autres pour gayer la prsentation.

    Attention la surcharge et leffet cinma. Prendre le temps de commenter les illustrations. Eviter labus des effets danimation, de transition. Ceux-ci deviennent rapidement

    agaants pour lauditoire ; et surtout tre attentif au rythme si lanimation est automatique.

    Rduire au maximum les effets sonores pour rveiller les participants . Ceux-ci sont souvent considrs comme infantilisants.

    Vrifier le bon fonctionnement du matriel et sa disposition.

    Remarque On trouvera en annexe un mode demploi succinct pour crer un diaporama avec Word et PowerPoint.

    Le PowerPoint est trs utilis dans le cadre des formations de formateurs et des formations collectives, au moment dintroduire les sujets et de donner un certain nombre dinformations. Il ne doit pas rester le seul support employ durant une formation. (Photo B. Schiffers).

    Chapitre 3 Supports pdagogiques et communication

  • 43

    3.3. Utiliser le tableau feuilles

    Utilisation dun tableau feuilles (ou paper board) dans le cadre de la restitution des rsultats dun exercice (formation au Kenya) (Photo B. Schiffers).

    3.3.1. Pourquoi utiliser ce support ? Ecrire le plan et en laisser une trace lisible pendant toute la sance. Noter des questions pour susciter la rflexion des auditeurs. Noter des informations recueillies. Noter les questions poses pour y rpondre ultrieurement. Expliciter un commentaire, un point particulier. Revenir en arrire sur ce qui a t dit. Faire une synthse, un bilan. Conserver des traces crites, constituer une mmoire. Faire ressortir les points cls. Illustrer le discours par un schma ou un dessin.

    3.3.2. Comment utiliser ce support ?

    Ecrire en sassurant de la lisibilit des caractres. Ecrire en se situant ct du tableau et non de face. Commenter ce que lon crit en parlant aux participants et pas au tableau. Utiliser des couleurs neutres et visibles, alterner les couleurs pour insister sur un

    point marquant. Sil y a deux tableaux, les utiliser en alternance. Utiliser des feuilles quadrilles si vous prvoyez des schmas. Eviter de surcharger la feuille. Privilgier lcriture en direct, cest--dire le remplir au fur et mesure. Afficher les feuilles sur le mur sil est ncessaire de garder linformation visible.

    Chapitre 3 Supports pdagogiques et communication

  • 44

    3.4. Utiliser des flip charts

    3.4.1. Caractristiques Nous prsentons ce support dune manire spcifique bien que ce terme soit aussi utilis comme synonyme du tableau feuilles. Il dsigne un ensemble de pages (feuilles de tableau papier, par exemple), relies, parfois plastifies, dont la particularit est dtre prpares lavance. Il sagit de prsenter une succession dimages, de posters, daffiches ou de panneaux.

    3.4.2. Pourquoi utiliser ce support ? Il prsente lavantage dtre rutilisable et facilement transportable. Il permet de : Focaliser lattention. Illustrer une prsentation. Revenir en arrire sur ce qui a t dit. Illustrer un contenu. Supporter un dveloppement. Reprsenter des schmas. Prsenter le plan dune intervention. Appuyer une dmonstration. Prsenter ou rcapituler des points cls. Sadapter aux conditions logistiques de la prsentation (absence dlectricit,

    prsentation lextrieur, par exemple). 3.4.3. Comment utiliser ce support ? Ecrire les ides essentielles de lexpos (mots-clefs, sigles, symboles, par exemple)

    avant la prsentation. Eviter de surcharger les feuilles dindications. Ecrire lisiblement et suffisamment grand pour que le contenu puisse tre visualis

    par lensemble du groupe. Utiliser des couleurs diffrentes pour scinder les informations et mettre laccent sur

    certains lments. Appliquer les mmes rgles de prsentation que pour le rtroprojecteur. Favoriser les supports de grand format, blanc ou de couleur.

    Chapitre 3 Supports pdagogiques et communication

  • 45

    3.5. La technique du mtaplan

    3.5.1. Quest-ce que le mtaplan ?

    Le mtaplan est un panneau utilis comme organisateur dides. Il permet une visibilit par lensemble du groupe dun travail collectif. Des cartons de tailles, de formes et de couleurs diffrentes y sont pingls et peuvent tre dplacs et modifis en fonction de lvolution du travail. Outre cette maniabilit, cet outil a une certaine adaptabilit. En effet, un mme matriel peut tre utilis comme outil de diagnostic (analyse du problme par exemple), de crativit (recherche de solution par exemple), ou de planification.

    3.5.2. Pourquoi utiliser ce support ? Permettre un groupe de produire un maximum dide. Regrouper ces ides par thmes (ventuellement les hirarchiser). Aboutir des solutions et dfinir des plans dactions concrets. Avantages lis la visualisation du dbat :

    - cette mthode limite les risques de tourner en rond ; on conomise des rptitions dides et darguments qui, une fois couchs sur le papier, restent en permanence la vue de tous ;

    - elle contribue emmagasiner des ides. En spargnant leffort de mmorisation, les membres du groupe restent disponibles pour suivre activement la discussion. Une visualisation efficace accrot la capacit dabsorption de linformation ;

    - la visualisation rduit les malentendus et les incomprhensions. En clarifiant problmes et questions, elle facilite la comprhension et lunification des membres du groupe ;

    - lemploi systmatique de la visualisation permet daccrotre la densit dinteraction. Chacun crit ses ides sur des cartes fixes de grands tableaux daffichage.

    Avantages lis la participation de tous au dbat : - de nombreuses personnes peuvent exprimer, de manire simultane, leur

    opinion. Toutes sont sur un pied dgalit ; - les rponses de chacun sont attribues au groupe en gnral : cette mthode est

    propice la cration dun esprit de groupe et la mobilisation dune quipe ;

    Chapitre 3 Supports pdagogiques et communication

  • 46

    - les phnomnes de moutonnage et de leader dopinion sont vits ; - les rponses ntant pas nominatives, les phnomnes de blocage sont aussi

    vits. Avantages lis au mode danimation du dbat :

    - les rponses hors sujet sont affiches mais peuvent tre mises lcart pour un traitement ultrieur, sans pour autant les oublier ;

    - le regroupement des rponses par thmes permet lanimateur de diriger la squence, sans pour autant manipuler le groupe ;

    - laspect physique de lanimation empche tout leader dopinion de prendre la main et positionne lanimateur comme le gardien du temps de la squence ;

    - le compte rendu correspond une photographie des panneaux : on ne peut taxer lanimateur de faire un compte rendu peu fidle.

    Remarque La logistique est lourde ; la salle ne doit pas tre trop petite ; il faut monter les panneaux avant la squence, prvoir le temps pour coller les cartes et remballer les panneaux, avoir un local pour les ranger. Il sagit dun outil propre un type danimation particulier trs participatif.

    3.5.3. Comment utiliser ce support ? Le mtaplan peut tre utilis brle-pourpoint : il faut prparer les questions

    lavance, prvoir le nombre de panneaux et de cartes. Il faut demander aux participants dcrire lisiblement. Une carte = une ide. Ecrire sur une bande (carte plus longue) laffirmation ou la question et la placer sur le

    panneau au dbut de la squence. Il convient de lcrire en grand caractre de manire ce que chaque participant puisse la visualiser.

    Au cours de la prparation de la squence, il est utile de prvoir des questions complmentaires ou de relance qui permettront denrichir la rcolte des informations si celle-ci devait savrer fastidieuse.

    Pour faciliter la structuration des ides, il peut tre avantageux, lors de la prparation de la squence et si le contenu le permet, dorganiser ce dernier en schma. Classer les ides des participants sur le panneau devient plus ais.

    Utiliser des cartons de couleurs, tailles et formes diffrentes pour structurer les ides (par exemple, si lobjet du mtaplan est de rpertorier les avantages et inconvnients dune procdure quelconque, utiliser des cartons verts pour les avantages et des cartons rouges pour les inconvnients).

    Chapitre 3 Supports pdagogiques et communication

  • 47

    3.6. Intgrer laudiovisuel dans la formation

    3.6.1. Pourquoi utiliser ce support ?

    Favoriser lidentification et le ressenti. Introduire un dbat. Illustrer des faits ou des propos de faon attirante et distrayante. Faire entrer dans le local une ralit extrieure.

    3.6.2. Comment utiliser ce support ?

    Avoir un minimum de matrise du matriel audiovisuel utilis. Vrifier le bon fonctionnement du matriel audiovisuel. Sassurer que tous les participants voient bien lcran. Adapter lclairage de la salle. Idalement, utiliser un canon image projet sur grand cran, plutt quun tlviseur

    reli un lecteur DVD. Adapter le son limportance de lauditoire et du local. Limiter le temps de projection 30 minutes. Exploiter le document en le commentant et/ou en favorisant la raction des

    participants.

    Chapitre 3 Supports pdagogiques et communication

  • 48

    3.7. Les notes crites

    Nous parlons ici de lutilisation des consignes crites (pour les exercices), des guides, des brochures, de toutes les notes crites et en particulier les manuels de formation du PIP. Les supports de formation et les outils pdagogiques raliss par le PIP sont prsents dans le manuel n 8 consacr la formation. 3.7.1. Pourquoi utiliser un support crit ?

    Pour introduire un sujet ; Permettre de revoir ou approfondir un aspect de la formation ; Susciter un dbat ; Lgitimer un contenu : il porte le cachet de lautorit ; Matrialiser le contenu de la formation ; Fournir des informations, des donnes qui compltent une prsentation orale ; Servir de rfrentiel aprs la formation ; Permettre aux participants dadapter lassimilation du contenu leur rythme ; Communiquer un contenu identique aux participants. 3.7.2. Comment utiliser ce support ? Choisir le moment de la distribution : avant ? pendant ? la fin ? Spcifier clairement le titre, lauteur, lanne, ventuellement lditeur ; Etre adapt au sujet et au public ; Favoriser la concision, lessentiel ; Choisir le rythme de distribution : tout ou une partie du document ? Prvoir ventuellement un espace pour les annotations personnelles.

    Chapitre 3 Supports pdagogiques et communication

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    Annexe : Cration dun diaporama

    A.1. A partir du menu principal de Word

    Chapitre 3 Supports pdagogiques et communication

  • 50

    Le mode Plan permet de crer une arborescence.

    Chaque titre correspond une nouvelle diapositive. Les sous-titres et items vont gnrer une zone texte. Dans le mode Plan, les flches permettent de grer le niveau darborescence de

    chaque phrase.

    Chapitre 3 Supports pdagogiques et communication

  • 51

    Vous pouvez ainsi transformer un niveau de sous-titre, en niveau Titre. Pour rappel, il est ncessaire de limiter le nombre dinformations affiches (1

    diapositive = 1 thme ; 1 ide par ligne ; six lignes de huit mots = 50 mots maximum). Cest pourquoi, il faut viter de dpasser 3 niveaux darborescence. De plus, multiplier ces niveaux nuit la mmorisation du message : les liens entre les diffrents lments prsents sont plus difficiles tablir. Une fois votre plan tabli, vous slectionnez dans le menu principal Fichier .

    Chapitre 3 Supports pdagogiques et communication

  • 52

    A.2. A partir du menu principal de PowerPoint

    Standardiser la mise en page :

    Slectionner le menu Format et choisir Conception de diapositive .

    Chapitre 3 Supports pdagogiques et communication

  • 53

    Une fentre menus souvre droite de lcran, laissant les diapositives visibles. Slectionner et appliquer le modle de conception souhait, ce qui permettra de standardiser automatiquement lensemble de vos diapositives.

    Vous pouvez galement appliquer une mise en forme que vous avez dfinie vous-mme. Il suffit alors, aprs avoir cliqu sur le bouton Parcourir (en bas de la fentre que vous venez douvrir), de slectionner le fichier que vous avez cr et lappliquer la nouvelle prsentation Power Point que vous souhaitez mettre en forme.

    Chapitre 3 Supports pdagogiques et communication

  • 54

    Dfinir lanimation :

    Slectionner le menu Diaporama et choisir Personnaliser lanimation .

    Chapitre 3 Supports pdagogiques et communication

  • 55

    Une fentre souvre droite de lcran. La premire action que vous devez faire est de slectionner les lments qui feront lobjet dune animation. Pour ce faire, il suffit de cliquer sur longlet Ajouter un effet et de slectionner leffet dsir. Evitez les excs (le titre, par exemple, est gnralement prsent sans effet). Remarque : vous ne pouvez pour le moment que slectionner un seul effet par zone de texte.

    Les lments slectionns pour un effet sont prsent repris dans la fentre.

    Vous pouvez galement remarquer que les diffrents points de la zone de texte sont accompagns dun chiffre (1, en loccurrence). Ce chiffre reprsente lordre de passage des lments lors du diaporama.

    Chapitre 3 Supports pdagogiques et communication

  • 56

    Vous avez maintenant la possibilit de modifier lordre de passage des lments ainsi que leur animation respective. Pour ce faire, rendez dabord lensemble des lments visibles dans la fentre en cliquant sur la petite flche droulante situe en dessous du seul lment prsent dans la fentre.

    En cliquant sur chaque lment et sur la flche droulante ( droite de llment), vous pouvez dcider de faire dmarrer llment en mme temps que le prcdent ou en cliquant. Si vous optez pour ce dernier choix, vous pourrez ensuite modifier lordre de passage des lments en faisant un cliqu-gliss de llment jusqu lendroit dsir. Vous pourrez remarquer que les chiffres en face des lments sur la diapositive changent.

    Chapitre 3 Supports pdagogiques et communication

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    Vous pouvez modifier leffet de chaque lment en cliquant sur longlet Modifier situ en haut de la fentre.

    Des options deffets supplmentaires sont disponibles en cliquant sur le bouton Options deffet , situ dans le menu droulant de chaque lment.

    Chapitre 3 Supports pdagogiques et communication

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    Une option intressante de cette nouvelle fentre est la possibilit destomper les lments au fur et mesure de leur apparition. Pour appliquer cette option, cliquez dans le menu droulant de longlet Aprs lanimation et choisissez la couleur que llment prendra aprs lapparition de llment suivant.

    Ceci a pour effet de rduire le nombre dinformations affiches. Ce qui permet de mieux synchroniser la prsentation orale et la lecture de la diapositive par le participant. Ainsi, en canalisant mieux lattention, vous renforcez la mmorisation du message.

    Chapitre 3 Supports pdagogiques et communication

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    Chapitre 3 Supports pdagogiques et communication

  • 60

    Notes personnelles .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. ..

    Chapitre 3 Supports pdagogiques et communication

  • 6Chapitre 4

    4.1. Les trois fonctions de lanimation de groupes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62

    4.2. Mthode magistrale : le choix dune technique de formation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65

    4.3. Mthode dmonstrative : la technique de lexercice pratique (les A.P.) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78

    4.4. Mthode de la dcouverte : choix dune technique danimation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81

    4.5. Limportance des consignes dans les mthodes dmonstratives et de la dcouverte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92

    Techniques danimation de groupes

  • 62

    4.1. Les trois fonctions de lanimation de groupes

    Dans une animation de groupe, trois fonctions doivent tre assures : 1. la production 2. la facilitation 3. la rgulation

    Cest lanimateur de veiller mettre en uvre ces trois fonctions au moment opportun.

    4.1.1. La production Cette fonction correspond au fait quil sagit de produire un rsultat, de trouver une solution ou des lments de solution. Il sagit de dvelopper une stratgie qui permette datteindre les objectifs fixs. La production concerne tout ce qui participe directement excuter la tche du groupe.

    Chapitre 4 Techniques danimation de groupes

    Produire

    Rguler

    Faciliter

  • 63

    4.1.2. La facilitation Cette fonction correspond tout ce qui doit tre ralis pour que la production soit maximale. Il sagit essentiellement des mthodes utilises. Par exemple : maintenir le groupe face un problme, dterminer un plan de travail, trouver une nouvelle approche pour sortir dune difficult. La facilitation est la mise en uvre de moyens pour atteindre le but fix. Elle assure la mise en commun la plus approprie des ressources des participants et rsout les difficults pouvant apparatre dans cette mise en commun. La facilitation consiste galement organiser et clarifier le travail du groupe. Organiser, cest--dire notamment : Aider dfinir des objectifs ou des problmes ; Veiller ce que chacun puisse suivre la discussion ; Recentrer sur le sujet lorsquon sen carte ; Proposer des orientations ; Suggrer un plan de travail ; Utiliser et inciter utiliser des supports (tableau, matriel audiovisuel, ...) ; Pousser chercher de nouvelles solutions ; Demander des informations ou des opinions ; Prendre des notes, tablir un compte rendu ou le faire raliser ; Proposer un schma ; Maintenir le groupe dans le dlai imparti. Clarifier, cest--dire notamment : Faire dfinir les mots employs ; Faire expliquer le sens dune question ; Sassurer que chacun comprenne de quoi on parle ; Expliquer ou reformuler ce qui vient dtre dit ; Faire le point ; Rsumer ce qui a t dit.

    Chapitre 4 Techniques danimation de groupes

  • 64

    4.1.3. La rgulation Cette fonction concerne les relations entre les participants. Elle tend maintenir le groupe uni dans un climat dtendu; elle vise viter ou rsoudre les conflits. Il sagit notamment de : Pousser les autres tre dynamiques ; Amener identifier la raison dun malaise ; Amener interprter les raisons dun conflit ; Faire diversion (plaisanter, ajourner,...) ; Favoriser les compromis ; Encourager ; Montrer de la sympathie.

    Chapitre 4 Techniques danimation de groupes

  • 65

    4.2. Mthode magistrale : le choix dune technique de formation

    Remarque : la suite de la prsentation de chaque technique de formation, vous trouverez des fiches de conception et danimation pour chacune de ces techniques. Cette remarque est valable pour l'ensemble des mthodes abordes dans ce chapitre. 4.2.1. Lexpos Lexpos est une mthode incontournable de prise de parole en public. Prendre la parole en public, cest : communiquer quelque chose quelquun dans un contexte spcifique Ainsi, cette situation particulire de communication sarticule autour de deux temps :

    la prparation la prsentation

    Toutes deux intgrent transversalement le message (quelque chose) et le public ( quelquun).

    PRESENTATION

    PREPARATION

    MESSAGE

    PUBLIC

    Une prise de parole en public se prpare.

    Afin de prparer une intervention en public, il est ncessaire de suivre une srie dtapes successives.

    Chapitre 4 Techniques danimation de groupes

  • 66

    Dfinir lobjectif

    Il sagit de la formulation du rsultat atteindre par notre prestation (objectif vis). Lobjectif gnral peut se dcliner en sous-objectifs. Lun et les autres doivent tre prcis, ralisables, concrets, formuls positivement en utilisant des verbes daction.

    Choisir langle et dlimiter le contenu Linformation qui va tre transmise sera dfinie en fonction de langle que lon souhaite traiter, cest--dire laspect du sujet qui sera mis en lumire. Langle sera choisi partir de lobjectif vis, mais aussi en fonction de lauditoire. Choisir un angle implique de dlimiter le contenu de notre intervention. Dterminer le message essentiel Le contenu de lexpos est toujours cibl. Il est dtermin par lobjectif vis (ce que nous cherchons atteindre), mais aussi par le public (personnes auxquelles nous allons nous adresser). Il est donc important de cerner les caractristiques de ce public particulier, pour adapter le contenu de notre intervention (Est-il homogne dans sa composition ? Quelle est sa taille ? Quel niveau de connaissance a-t-il du sujet qui sera dvelopp ?). Le message essentiel de notre intervention, que nous souhaitons faire passer auprs du public, doit permettre darticuler les ides et dorganiser le contenu de notre intervention. Organiser le contenu Un expos se structure en trois parties distinctes : lintroduction, le dveloppement, la conclusion. Chacune delles a des exigences et des enjeux spcifiques quil faut veiller respecter dans la prparation de notre message, afin dy tre attentif dans la prsentation au public. Il sagit galement, dans leur prparation, dintgrer le timing dont nous disposons et de prvoir le temps consacrer chaque point. Organiser le contenu de lexpos :

    A. Lintroduction

    Se prsenter :

    Se situer et prciser le contexte global dans lequel sinscrit notre intervention.

    Lancer une accroche Objectifs :

    Etablir un contact avec lauditoire ; Capter lattention ; Eveiller la curiosit ; ouvrir la rflexion de lauditoire.

    Contenu :

    Enoncer le message essentiel.

    Chapitre 4 Techniques danimation de groupes

  • 67

    Prsenter les objectifs, la structure et le timing Objectifs :

    Orienter lauditoire ; Donner un cadre.

    Contenu :

    Fournir un aperu des diffrents thmes abords.

    B. Le dveloppement Objectifs :

    Maintenir lattention de lauditoire ; Etre concret ; Poursuivre linteraction avec le public ; Impliquer le public ; Rester dans le cadre de lobjectif.

    Contenu :

    Prsenter une structure logique suivant un plan chronologique, un plan thmatique, un plan problme - solution, un plan spatial ou un plan causal, par exemple ;

    Prsenter des illustrations, exemples, questions structurelles ou provocantes.

    C. La conclusion

    Objectifs :

    mobiliser lauditoire ; Marquer lauditoire ; Favoriser un moment privilgi de contact avec lauditoire ; Mettre un terme lintervention.

    Contenu :

    Fournir une synthse ; Reprendre le message essentiel.

    Rdiger des notes Il est trs utile de raliser un aide-mmoire pour prendre la parole en public. Pour cela, lutilisation de petites cartes (cartons) savre idale : 1. elles sont plus rigides que le papier ; 2. elles sont plus discrtes et plus maniables quune grande feuille ; 3. leur taille nous pousse tre concis dans nos notes. Ces notes constituent un filet de scurit en cas dhsitation et vitent lorateur de lire (prfrer donc des mots cls et non des phrases). Ces cartes doivent tre suffisamment ares pour pouvoir sy reprer rapidement et maintenir le contact, linteraction avec lauditoire. Il est prfrable de rdiger ses notes dun seul ct et de les numroter clairement afin dviter de sembrouiller.

    Chapitre 4 Techniques danimation de groupes

  • 68

    Peuvent tre galement ajouts, par exemple, les moments de projection dun document visuel, les moments de pause, le timing. Pour ce dernier, il est prfrable de noter lheure relle laquelle chaque point est abord, plutt que sa dure, afin de contrler aisment le droulement prvu. Prvoir des supports Il est utile de dterminer les informations qui seront prsentes au public pour enrichir, illustrer ou dynamiser lexpos et faciliter la comprhension et la mmorisation des informations. Il sagit, dautre part, de choisir les supports les plus adquats pour prsenter ces informations.

    Les principaux supports didactiques sont :

    le tableau papier (paper board) ; le flip chart ; les transparents ; le diaporama ; laudiovisuel ; le mtaplan ; les notes crites.

    Pour avoir des prcisions quant lintrt de ces diffrents supports et la manire de les utiliser, il y a lieu de se reporter au chapitre sur Lutilisation des diffrents supports pdagogiques .

    Lexpos rpond deux grands principes :

    1. Transmettre des connaissances/informations un grand nombre de personnes. 2. Faciliter la gestion du temps et permettre la transmission dun maximum

    dinformations en un minimum de temps. Lanimateur :

    1. Fait un plan dtaill ; 2. Utilise des exemples concrets ; 3. Pose des questions pour mobiliser lattention du stagiaire.

    Le stagiaire :

    1. Ecoute ; 2. Rflchit ; 3. Ragit aux questions du formateur.

    Prcautions demploi :

    1. Limiter lexpos dans le temps. 2. Utiliser lexpos sous forme de synthse aprs une bonne participation des

    stagiaires. 3. Prsenter des supports visuels, des exemples, des histoires, des

    anecdotes, par exemple.

    Chapitre 4 Techniques danimation de groupes

  • 69

    4. Prparer et animer un expos en rpondant certaines rgles dapprentissage. Voir ci-dessous.

    Nous comprenons et retenons mieux

    Le formateur doit donc

    Ce qui est bien structur, prsent de faon claire et intelligible.

    Sefforcer dtre clair, simple et prcis.

    Rendre explicite la structure en faisant des transitions.

    Prsenter et afficher le plan de son intervention.

    Utiliser une terminologie accessible tous.

    Ce que nous avons lu en mme temps quentendu.

    Utiliser des supports et des renforts visuels (documents, objets, slides, tableaux, par exemple).

    Ce qui a un rapport avec ce que nous connaissons dj.

    Expliquer par analogie ; prsenter le nouveau en comparaison lancien, linconnu par rapport au connu.

    Ce qui a t rdig ou prsent plusieurs fois sous diffrentes formes.

    Reformuler. Faire des synthses, des rappels,

    des rsums ou demander aux stagiaires den faire.

    Ce qui est li un procd mnmotechnique (chiffre, abrviation par exemple).

    Recourir des procds mnmotechniques le plus souvent possible (exemple : si on prsente 7 phases dans le droulement dune procdure, le dire, le noter et/ou prsenter un support qui facilite la mmorisation : il est plus facile de retenir les lments constituants dune srie si nous avons pu en retenir le nombre).

    Chapitre 4 Techniques danimation de groupes

  • 70

    Conception du droulement dun expos Objectif(s) poursuivi(s) : Public cible : Formation : Manuel : Contenu de lexpos (pour chaque point, mettre entre parenthses le numro du (des) slides utilise(s) : 1) 1er message essentiel :

    Informations importantes dire pour soutenir le message essentiel (explications, illustrations, exemples) :

    - - - Informations complmentaires (anecdotes, prcisions) : - - -

    2) 2e message essentiel :

    Informations importantes dire pour soutenir le message essentiel (illustrations, exemples, explications) :

    - - - Informations complmentaires (anecdotes, prcisions) : - - -

    3) 3e message essentiel :

    Informations importantes dire pour soutenir le message essentiel (illustrations, exemples, explications) :

    - - - Informations complmentaires (anecdotes, prcisions) : - - -

    Chapitre 4 Techniques danimation de groupes

  • 71

    Animation dun expos Droulement de la squence Public cible : Formation : Manuel : Timing : Introduction de la squence : S _______________________ I _______________________ O _______________________ M _______________________ Introduction de lexpos : Prsenter la structure et le timing de lexpos (avec des slides) Dveloppement de lexpos (reprendre la structure de lexpos et le numro du (des) slides correspondant(s) ventuel(s) Conclusion Synthse (revenir sur le(s) message(s) essentiel(s) de lexpos) : 1) 1er message essentiel : 2) 2e message essentiel : 3) 3e message essentiel : 4) Questions de clarification ou de comprhension ventuelles

    Chapitre 4 Techniques danimation de groupes

  • 72

    4.2.2. Les squences Questions / Rponses Une squence de questions / rponses permet :

    de faire merger les reprsentations des stagiaires sur le contenu qui fait lobjet de la squence ;

    de construire un savoir avec les stagiaires, en les rendant acteurs de leur apprentissage.

    Une squence questions / rponses peut se prsenter sous plusieurs formes. Nous allons aborder ici deux de ces mthodes : Le brainstorming Le brainstorming peut tre utilis de diffrentes manires et sapplique parfaitement la production dides de la part des participants sur une question ouverte.

    Le principe est relativement simple :

    Le formateur propose une question aux participants ( Selon vous, quels sont les avantages de lutilisation de telle ou telle mthode ? ) ;

    Ceux-ci mettent des ides quant la question propose. Le formateur note ces ides sur un support (paper board, par exemple) ;

    Une synthse est ensuite ralise. Nanmoins, ce procd ncessite une prparation de la part du formateur. Prciser la question ouverte qui permettra datteindre lobjectif vis par la squence. Slectionner les lments de contenu qui permettent de rpondre la question pose. Ces lments pourront tre injects ou venir en soutien des ides proposes lors de la synthse. Quelques cls de russite :

    Avant de dbuter la squence, il est intressant de noter la question sur le support utilis. Il convient de lcrire en grand caractre de manire ce que chaque participant puisse la visualiser.

    Pendant la rcolte des ides, il faut veiller ce que le maximum de participants sexprime.

    Il sagit de mettre laccent sur la quantit et non sur la qualit. Les ides sont nonces librement par les participants sans tre ni discutes, ni juges. Toutes les ides mises sont ainsi retenues, notes et affiches pour tre visibles collectivement. Elles ne seront values et tries que dans une phase ultrieure de travail.

    Au cours de la prparation de la squence, il est utile de prvoir des questions complmentaires ou de relance qui permettront denrichir la rcolte des informations si celle-ci devait savrer fastidieuse.

    Chapitre 4 Techniques danimation de groupes

  • 73

    Conception dun brainstorming Objectif(s) poursuivi(s) : Public cible : F