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13070120-Asso-Renc-Campagne-MA_Mise en page 1 25/07/13 06:59 Page1

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Voici le retour de nouvelles rencontres... à la campagne !Ce pléonasme est assumé. Encore une fois, animés du désir de voir le monde, nous avons essayéet nous allons essayer avec vous tous, de rallumer envies, enthousiasme, valeurs, espoirs quifurent ceux des “rencontres” il y a 16 ans et aussi, de nous surprendre, de nous ressentirinexpérimentés, "tout neufs", disponibles à apprendre, de ce qui jusque-là, alimentait descraintes, de petites convictions qui semblaient nous relier mais qui, ne croyez-vous pas, étaienttrop étriquées pour l'être fascinant qu'est l'homme, souvent à son insu ?Toutes les trois semaines, notre équipe pense et propose une programmation, deux fois réfléchie,à la lecture de la lettre passionnante (et/ou passionnée) rédigée par Guy Pezet et plus... en voyantles films dans notre salle.Vous l'avez compris le cinéma nous tient à coeur et au corps et surtout il nous permet, d'unecertaine manière, pour rejoindre une belle expression de Jean Bimbaum, de "Brandir le corps"*pour des causes qui sont de l'ordre du fondamental.Alors face aux clivages, aux peurs, à toutes les formes de racisme, levons nos retenues à la lumièredu cinéma et brandissons le corps : celui-là même qui tient la caméra, celui où se mêlent lessensations nées des images, des dialogues eux-mêmes nés de multiples visions, cultures,mémoires. Brandissons ce corps où s'enracinent : l'amour inconditionnel des Liens du Sang, lesrêves, les rires, les fuites des Mutants. Le corps dont la main, dans Le Consul de Bordeaux, apposeune signature pour donner un espoir de survie. Le corps qui s'ajuste au silence et couve le tempsde l'enfance. Le corps exilé entre ciel et eau et celui retenu à l'ombre de nos murs. Le corps quipar les voix de Gartxot chante le souvenir et perpétue la culture et celui flanqué d'un nez rougequi se joue de la farce et de la tragédie, et celui des doigts où coulent des arpèges portant desdestinées dans Poligono Sur. Ces films, nous les avons choisis parce qu'au-delà de leur qualitécinématographique, ils montrent la nécessaire prise en compte de l'intime histoire de chacun.Loin de nos retranchements, comme cette année 2013, ils nous propulsent, un peu plus encore,hors d'une pensée binaire.Le plaisir de l'échange n'est certainement pas dans la facilité mais peut-être, dans le lâcher priseà la découverte, ce souffle qui nous rend plus léger sans nous faire ignorer "la délicatessetragique du papillon” ?Brandissons ce corps qui parle et regarde librement et que ces 16èmes “rencontres” soient belles !

Chantal Guillot,Co-présidente des rencontres… à la campagne

RENCONTRES… À LA CAMPAGNE12240 RIEUPEYROUX05 65 65 60 75 – 06 83 20 48 [email protected] * Article Le Monde, le 26 avril 2013


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Grille de programme - Septembre 2013Mercredi 4 et Jeudi 5 ............................................................................................. Page 4Vendredi 6 ......................................................................................................................... Page 5Samedi 7 .............................................................................................................................. Page 6Dimanche 8 ...................................................................................................................... Page 7

Informations pratiques, exposition et animations.... Page 8

Apéro-concerts .......................................................................................................... Page 9

Avant-premières................................................................................................... Page 11

Silence, on tourne ! ........................................................................................... Page 12

Les films sur le Portugal.............................................................................. Page 14

Les films sur l’Espagne ................................................................................. Page 16

Les films sur les exilés.................................................................................... Page 18

Les films sur le Pays Basque .................................................................. Page 20

L’inconnu du lac ..................................................................................................... Page 21

Le programme court ....................................................................................... Page 22

Les films produits ou réalisés en région ............................... Page 24

Carte-blanche à la Cinémathèque de Toulouse .......... Page 26

La porte du paradis........................................................................................... Page 27

Sommaire


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Mercredi 4 septembre

Silence, on tourne !Page 1214h00Atelier de réalisation se terminant vers 17h autour d’un goûter

Le PortugalPages 14 et 1520h30 - LES LIENS DU SANG - João Canijo - 3h10

Jeudi 5 septembre

Les exilésPages 18 et 1914h00 - FILS DE ROJO - Dominique Gautier - 52’

Le PortugalPages 14 et 1515h30 - LACRAU - João Vladimiro - 1h39

Productions ou réalisations en région(s)Pages 24 et 25En présence de l’artiste et d’élèves du Lycée Beauregard18h00 - RETOUR SUR LA RESIDENCE D’ARTISTE

D’ELODIE LEFEBVRE - 1h

Le Pays BasquePage 20En présence des membres de Bonbon Beltz21h00 - GARTXOT - Asisko Urmeneta et Juanjo Elordi - 1h25

Grille de programme


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Vendredi 6 septembre

Le Pays BasquePage 2014h00 - ETA, UNE HISTOIRE BASQUE - Richard Vargas - 52’

L’EspagnePages 16 et 1715h30 - BALADA TRISTE - Alex de la Iglesia - 1h4718h00 - LES MOISSONS DE LA RÉVOLTE

Richard Hamon et Alessandro Stella - 52’

Le PortugalPages 14 et 15En présence du réalisateur et du producteur20h45 - LE CONSUL DE BORDEAUX

(ARISTIDES DE SOUSA MENDES, LE JUSTE DE 1940)João Correa - 1h30

23h00 - LES MUTANTS - Teresa Villaverde - 1h54

Avant-premièrePage 1120h45 - AU GYMNASE…

JIMMY P. (PSYCHOTHÉRAPIE D’UN INDIEN DES PLAINES)Arnaud Desplechin - 1h56

Programme court de 1h33 !Pages 22 et 23En présence de l’équipe de PPP23h00 - AU GYMNASE…

GAMBOZINOS - João NicolauAVANT QUE DE TOUT PERDRE - Xavier LegrandLE CRI DU HOMARD - Nicolas GuiotPPP - Nicola Delon

Grille de programme


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Samedi 7 septembre

Le Portugal - Pages 14 et 1510h00 - LES LIENS DU SANG - João Canijo - 3h10

Les exilés - Pages 18 et 19En présence des réalisateurs et de Gabrielle Garcia14h00 - LA LETTRE À GABRIELLE - Alain Gallet - 56’15h30 - L’ÎLE DE CHELO - Odette Martinez-Maler - 57’

Productions ou réalisations en région(s) - Pages 24 et 25En présence de la réalisatrice et d’un membre du Cercle des voisins15h30 - AU GYMNASE…

CONTRE LES MURS - Neus Viala - 52’

Programme court de 1h33 ! - Pages 22 et 23En présence de l’équipe de PPP17h00 - AU GYMNASE…

GAMBOZINOS - João NicolauAVANT QUE DE TOUT PERDRE - Xavier LegrandLE CRI DU HOMARD - Nicolas GuiotPPP - Nicola Delon

Productions ou réalisations en région(s) - Pages 24 et 25En présence de Eric Lareine et Pascal Maupeu pour un prélude musical17h30 - ERIC LAREINE, LE MICA LE PLUS PUR - Alaric Perrolier - 53’

Page 2121h00 - LES HÉROS SONT IMMORTELS et L’INCONNU DU LAC

- Alain Guiraudie - 1h51

Le Portugal - Pages 14 et 1523h00 - LA DERNIÈRE FOIS QUE J’AI VU MACAOJoão Pedro Rodrigues et João Rui Guerra da Mata - 1h25

L’Espagne - Pages 16 et 1721h00 - AU GYMNASE…

CARMINA O REVIENTA - Paco León - 1h1223h00 - AU GYMNASE…

BLANCANIEVES - Pablo Berger - 1h44

Grille de programme


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Dimanche 8 septembre

Carte blanche à la Cinémathèque de ToulousePage 26En présence de Kees Bakker, conservateur10h30 - LA LANGUE DES PAPILLONS (version française)

José Luis Cuerda - 1h35

Café-Ciné… gourmand !Animé par Kees Bakker autour du thème « Festivals de Cinéma »Page 2614h00 - SOUS LE CHAPITEAU

Page 2715h00 - LA PORTE DU PARADIS - Michael Cimino - 3h36

Productions ou réalisations en région(s)Pages 24 et 25En présence des réalisateurs15h00 - AU GYMNASE…

LES 4 SAISONS (EN AVEYRON)Florida Sadki et Peter Mullett - 1h21

L’EspagnePages 16 et 1717h30 - AU GYMNASE…

POLIGONO SUR - Dominique Abel - 1h45

Avant-premièrePage 1121h00 - TEL PÈRE, TEL FILS - Hirokazu Koreeda - 2h00

Grille de programme


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Informations pratiques

Pendant tout le mois de septembre dansle hall de l’Espace Gilbert AlauzetVenez découvrir ARTEFACT,club photo de Rieupeyroux,et ses productions autour du paysage duSégala.

Une exposition

Des animations

Bureau Accueil Festival près du chapiteau

2 salles de projection : le cinéma et le gymnase

Restauration sur place dès le mercredi

Renseignements hébergementSyndicat d'Initiative Aveyron Ségala Viaur (Rieupeyroux)[email protected]

Tarifs festival-Forfait festival: 35 €-Carnet non nominatif de 6 séances: 20€-Carnet non nominatif de 6 séancesétudiants et demandeurs d’emplois: 16€

- La séance : 4€Gratuit pour les moins de 15 ans, hormis les avant-premières et l’atelier “Silence on tourne !”.Tous les apéro-concerts sont gratuits…

Programme et rencontres sous réserve de modifications.

Du samedi 19h au dimanche 21h près duchapiteau, venez découvrirLA ROULOTTE À IMAGES,fruit des amours d’une baraque foraineavec un antique cabinet des curiositésde l’optique tels qu’on en vit autrefois.Itinérante et généreuse, elle s’ouvre à quiveut la visiter.Véritable attraction, elle propose auxvisiteurs de découvrir ses trésors,manipuler ses secrets intimes et s’enmettre plein les yeux.Plus d’informations surlestrucsenscope.com

Le dimanche à 14h00 sous le chapiteauVenez participer au café-ciné… gourmand ! autour du thème « Festivalsde Cinéma » animé par Kees Bakker.


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APÉRO-CONCERTSBONBON BELTZJeudi 5 septembre19h00

Cet ensemble dechant et musiqueplus ou moinstraditionnel de lavallée de la Soule(Pays Basque)interprète desmorceaux bien dechez nous rêvantd'aller se faire voirailleurs. Certainesdes voix sont cellesde personnages du film d'animationGartxot, lesreconnaîtrez-vous ?

AÄLMAVendredi 6 septembre19h00

Répertoire qui suità la trace lesempreintes de cesextraordinairesmusiciens que sontles gens du voyageet leurscompositions ausang généreux ! Ce sont des cris de joie, de fête oude douleur maistoujours des notesqui viennent ducœur. C’est larencontre du swingmanouche avec les musiquestraditionnellestzigane et klezmer.Une musiqueendiablée...A écouter suraalma.net

LES 3MOUSTIQ’RSamedi 7 septembre19h00 et 22h30

Rien à déclarer saufdes chansonsd’amour pourdouanier en cavale,un bouquet d’ortiespour midinettesfanées et desProvos-poèmespour bonnes soeurscommunistes. De l’after-bite à qui mieux-mieux,des valsesfrénétiques, fox-dub, bolérosrabelaisiens et autres zizi-déconnants.Surtout, ne venezpas seul(e)…A écouter surles3moustiqr.fr

FREDERICTOLEDANODimanche 8 septembre19h30

Croiser la route demusiciens de toushorizons lui permetde nourrir sonflamencod’influencesdiverses comme lejazz, la bossa nova et d’expérimenterainsi l’improvisationqu’il intégre dans son jeu. Répertoire basé surl’alternance entre la tradtion flamencaet la nouveauté.A écouter surmyspace.com/frederictoledano


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2 FILMS EN AVANT-PREMIÈRE…JIMMY P.(PSYCHOTHÉRAPIE D’UN INDIEN DES PLAINES)Une fiction de Arnaud DesplechinAvec Benicio Del Toro, Mathieu Amalric…France Etats-Unis1h56

Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, JimmyPicard, un Indien Blackfoot ayant combattu en Franceet souffrant de nombreux troubles (vertiges, cécitétemporaire, perte d’audition…) est admis à l’hôpitalmilitaire de Topeka, au Kansas, un établissementspécialisé dans les maladies du cerveau. En l’absencede causes physiologiques, le diagnostic qui s’imposeest la schizophrénie mais la direction de l’hôpitaldécide toutefois de prendre l’avis d’un ethnologue etpsychanalyste français, spécialiste des culturesamérindiennes, Georges Devereux.Ce film a été présenté en compétition au Festival deCannes 2013.Arnaud Desplechin, habitué de Cannes, est uncinéaste de référence pour le cinéma d’auteur françaisqui a révélé toute une famille d’acteurs qui ont insuffléune tonalité nouvelle à la comédie française. Si sesprincipaux films ont ausculté de façon élégante,certes, mais aussi cruelle, la cellule familiale en crise,cette fois, il a choisi ici d’adapter une des sourceslittéraires les plus inhabituelles de l’histoire du cinéma,un livre de Georges Devereux, célèbre ethno -psychanalyste. C’est donc un film ambitieux sur unsujet original et audacieux : le récit de la rencontre etde l’amitié entre ces deux hommes qui n’ontapparemment rien en commun. L’exploration dessouvenirs et des rêves de Jimmy P. est menée commeune expérience commune, avec une complicitégrandissante, à la manière d’un couple d’enquêteurs.Mettre en image des mots, porter à l’écran uneaventure langagière et scientifique, voilà le défi relevépar Desplechin dans ce "western psychanalytique", cequi est tout de même fort intrigant!

TEL PÈRE, TEL FILSUne fiction de Hirokazu KoreedaAvec Masaharu Fukuyama, Machiko Ono, Keita Ninomiya…Japon2h00

Ryoata, un architecte obsédé par la réussiteprofessionnelle, forme avec sa jeune épouse et leur filsde 6 ans une famille idéale. Tous ses repères volent enéclats quand la maternité de l'hôpital où est né leurenfant leur apprend que deux nourrissons ont étééchangés à la naissance : le garçon qu’il a élevé n’estpas le sien et leur fils biologique a grandi dans unmilieu plus modeste…Ce film a reçu le Prix du Jury au Festival de Cannes 2013.Hirokazu Koreeda est un cinéaste japonais révéléessentiellement par Cannes dans les années 2000,dont nous avons programmé tous les films dans notresalle. Il s’impose avec des chroniques familialestouchantes, filmées avec une approche quasidocumentaire refusant le spectaculaire, le pathoshystérique européano-américain. C’est, encore unefois, autour d’une histoire faisant une large place auxenfants qu’il revient avec ce film, où sa capacité àdiriger les enfants, à explorer de façon sensible ettouchante l’univers social complexe de la famillejaponaise fait merveille ! Un cinéaste humaniste quenous continuerons à suivre! Et un film "à tomber pater"selon D. Péron dans Libération !

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JIMMY P. (PSYCHOTHÉRAPIED’UN INDIEN DES PLAINES)• vendredi à 20h45 GYMNASETEL PÈRE, TEL FILS• dimanche à 21h00


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SILENCE, ON TOURNE !

MERCREDI : 14-16h : réalisation16h-16h30 : dérushagele tout se terminant vers 17h autour d’un goûter.ATTENTION, NOMBRE DE PLACES LIMITEESINSCRIPTION au 05 65 65 60 75i

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« Silence, on tourne ! » est un atelier de découverte à destination des enfants de 8 à 12 ans.

Participer à chaqueétape de la réalisationest le coeur même decet atelier. Chacun, pourfaire ce chemin entrel'idée de départ et le ré-sultat final, tiendra unrôle dans l'équipe parmiles "métiers du cinéma" :opérateur, scripte, déco-rateur, preneur de son,acteur... et réalisateur,dont la personnalités'imprimera sur l'imagepar l'intermédiaire deson œil.

À l'issue du tournage, les images tournées par les différentes équipes seront visionnéeset soumises à l'esprit critique des participants ; ce qu'on appelle "dérushage" en jargoncinématographique.

Cet atelier sera dirigé par Tristan Francia, réalisateur de courts métrages et defilms d'animation, mais aussi photographe et musicien. Il encadre égalementdes ateliers dont le but est de faire découvrir les coulisses du cinéma (réalisa-tion, musique de film...).


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LES LIENS DU SANG(SANGUE DO MEU SANGUE)Un film de João CanijoAvec Rita Blanco, Rafael Morais, Cleia Almeida, Anabela Moreira…Portugal • 2011 • 3h10

Dans la banlieue de Lisbonne,Márcia, quadragénaire céliba-taire, vit dans un logement socialavec son fils, sa fille et sa sœurIvete, coiffeuse. Ayant voulu dou-bler son dealer, son fils est endanger et se retrouve avec 10 000€ de dettes. Quant à sa fille, ellelui avoue vivre une passion parta-gée avec un homme marié…Magistralement réalisé et mis enscène, cet ensemble d’instantsépurés constitue le résultat deplus d’un an de répétitions avecles acteurs. De l’intérieur de lasphère privée que constitue la fa-mille, Les liens du sang délivre unextraordinaire message d’espoirainsi qu’un discours sur le pouvoirvertigineux de l’amour incondi-tionnel.

LACRAUUn film de João VladimiroPortugal • 2013 • 1h39

À flanc de rocher, au-dessus del’eau, un jeune garçon rit, hésite.Sauter, ne pas sauter, s’attendrait-on dans pareille situation ? PourJoão Vladimiro, il s’agit d’uneautre alternative. Regarder, atten-dre, prendre le temps - puis alorssauter, pour se laisser porter. C’estainsi que le cinéaste énonce sonprojet : « Regarder le monde peut

me ramener à l’intérieur de moi-même. C’est pour cela que j’ai faitce film, ouvrir un regard en moi-même en me tournant vers le de-hors. » Au service de cetteentreprise continuée, un film à lalenteur assumée, pour observer,faire la part belle aux sensations,à l’écoute. De longues séquencesattentives à la matière même deschoses, simple et opaque. Et unetrajectoire aussi : vite sortir de laville, quitter son agitation. Redon-ner ainsi force aux sentimentsque produit la nature, s’ensauva-ger, accepter de perdre de sonconfort et de son assurance, fairecorps avec, affronter les peurs en-fouies. Et, entre bruissements etmusique, le silence commemoyen nécessaire pour cette"conversation" muette avec lemonde. Un voyage en forme dedérive au fil de l’eau, omnipré-sente, sa labilité, sa fugacité. L’eau,

mais aussi la nuit, la végétation,quelques bribes de gestes fer-miers ancestraux, dans un élogede la lenteur des événements, dusilence des éléments et des hu-mains, et la ville de loin en loin,tenue à bonne distance. Commele scorpion du titre ?

LE CONSUL DE BORDEAUX(ARISTIDES DE SOUSAMENDES, LE JUSTE DE 1940)En présence du réalisateur et du producteurUne fiction de João CorreaBelgique Espagne Portugal 2011 • 1h30

Portugal. Automne 2008. Alexan-dra Schmidt, journaliste dans unquotidien de Lisbonne, décided’enquêter sur le célèbre chefd’orchestre Francisco de Almeidaà la fin de sa carrière. La journa-liste veut savoir qui est véritable-ment le chef d’orchestre et lesraisons pour lesquelles ses ori-gines ne sont pas mentionnéesdans sa biographie officielle.Francisco de Almeida décide delui raconter son histoire...Dans l’agitation d’un quai de Bor-deaux, Aaron, 14 ans (Franciscode Almeida enfant), et sa sœur Es-ther, 17 ans, débarquent enFrance, ils ont laissé leurs parentsderrière eux à Anvers en Bel-gique. Dans la foule des milliersde réfugiés fuyant l’arrivée destroupes nazies, Aaron perd Estheret est accueilli par le Rabin IsaacKruger qui le protège et l’em-mène dans la synagogue de Bor-deaux. Le seul espoir de surviepour tous les réfugiés est Lis-bonne. Il leur faut donc un visaqui signifie la vie ou la mort, et untampon et une signature sur unpasseport ou un sauf-conduitsigné du Consul du Portugal àBordeaux, Aristides de SousaMendes.Le dilemme auquel Aristides deSousa Mendes est confronté estde choisir entre l’obéissance ou ladésobéissance : le gouvernementportugais, son gouvernementayant dit non à la délivrance devisas. Aristides de Sousa Mendeschoisit rapidement son camp.Avec courage et obstination, il ira

LE PORTUGAL


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jusqu’au bout, pour que la vietriomphe par dessus tout, quitteà payer le prix fort.En juin 1940, en l’espace dequelques semaines, Aristides deSousa Mendes réussira à sauverprès de 30.000 personnes, dont10.000 juifs, en délivrant des visasà la chaîne, jusqu’à la fermeturedes frontières avec l’Espagne parl’armée allemande.

LES MUTANTS(OS MUTANTES)Une fiction de Teresa VillaverdeAvec Ana Moreira, AlexandrePinto, Nelson Varela…Portugal France • 1997 • 1h54

Andréa, Pedro, Ricardo refusentles choses telles qu’elles sont, nese sentent bien nulle part. Ils nebaissent jamais les bras, sont tou-jours en quête. Ils ont en eux uneforce visible qui se répand par-tout, quelque chose qui est sur lepoint d’exploser. Ils débordentd’énergie, du désir de changer leschoses, de vivre autrement. Ilsn’acceptent pas la place qu’onleur a imposée avant même qu’ilsaient eu la possibilité de choisirquoi que ce soit. Ils n’acceptentpas cette place et c’est pour ça

qu’ils ne l’occupent pas. Mais rienn’a été prévu pour eux. Ce sontdes survivants. Ce sont des mu-tants portugais, mais il y a aussides mutants partout ailleurs. Lemonde préférerait sûrementqu’ils n’existent pas, mais ils exis-tent. Tout au long de cette his-toire, ils rêvent, pleurent, rient,ont des enfants, meurent et s’en-fuient.Sélection Officielle - Un Certain Regard,Cannes 1998Prix d'interprétation féminine - Festivalde Taormina, 1998Prix ciné découverte – Belgique, 1998Prix des Nations Unis pour le 50ème anni-versaire des Droits de l'Homme - MedFilm Festival, 1998Prix d'interprétation féminine - Festivalde Bastia, 1998Meilleur premier rôle féminin - Festivalde Buenos Aires, 1999

LA DERNIERE FOIS QUE J’AI VU MACAO (A ÚLTIMA VEZ QUE VI MACAU)Une fiction de João Pedro Rodrigues et João Rui Guerra da MataAvec Cindy Scrash, João Pedro Rodrigues, João Rui Guerra da Mata…France Portugal • 2012 • 1h25

Trente ans plus tard, je me rendsà Macao où je ne suis jamais re-venu depuis mon enfance. J’aireçu un mail à Lisbonne deCandy, une amie dont je n’avaisplus de nouvelles depuis long-temps. Elle disait s’être encore

aventurée avec les mauvais gar-çons et elle me priait de venir àMacao où se passaient deschoses effrayantes, selon ses pro-pres mots. Fatigué, après desheures de vol, j’approche deMacao à bord du ferry qui me feraremonter le temps, jusqu’à la pé-riode la plus heureuse de ma vie.Mention Spéciale Compétition Interna-tionale – Festival du film de Locarno,2012

LES LIENS DU SANG • mercredi à 20h30 et samedi à 10h00LACRAU • jeudi à 15h30LE CONSUL DE BORDEAUX • vendredi à 20h45LES MUTANTS • vendredi à 23h00LA DERNIERE FOIS QUE J’AI VU MACAO • samedi à 23h00séan

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BALADA TRISTE(BALADA TRISTEDE TROMPETA)INTERDIT aux moins de 12 ansUne fiction de Álex de la IglesiaAvec Carlos Areces, Antoniode la Torre, Carolina Bang…Espagne France • 2010 • 1h47

Balada Triste est une farce tra-gique où les pulsions amou-reuses s'expriment avec violence.Dans l’enceinte d’un cirque, lessinges crient sauvagement dansleur cage tandis qu’à l’extérieur,les hommes s’entretuent sur lapiste d’un tout autre cirque : laguerre civile espagnole. Recrutéde force par l’armée républicaine,le clown Auguste se retrouve,dans son costume de scène, aumilieu d’une bataille où il finirapar perpétrer un massacre à coupde machette au sein du camp na-tional. Cette explosion de vio-lence burlesque sert à introduirele héros de Balada Triste : Javier,fils du clown milicien qui sera em-prisonné par les hommes deFranco.L’enfant, ayant eu une enfancevolée par la guerre et souhaitantsuivre les traces de son père, re-çoit deux conseils de celui-ci :jouer le clown triste et se libérerpar la vengeance.Profondément marqué par l’his-toire de son pays, le réalisateurexploite toujours la toile de fondhistorique de son récit. Sesclowns fous et défigurés irontjusqu’à se trouver présents sur leslieux de l’attentat qui tua Luis Car-rero Blanco qui devait succéder àFranco mort.

Seul film espagnol en sélectionofficielle, Balada Triste, premierfilm d'Álex de la Iglesia en tantque scénariste, a été longtempsapplaudi lors de sa projection of-ficielle à Venise, notamment parun Quentin Tarantino particuliè-rement emballé.Meilleur Maquillage et Meilleurs EffetsVisuels - Goya 2011

LES MOISSONS DE LA RÉVOLTEUn documentaire de RichardHamon et Alessandro StellaFrance • 2006 • 52’

Une histoire de l’Espagne à tra-vers la question paysanne…70 ans après le coup d’état deFranco, les paysans andalous de-meurent soumis, pour une largemajorité, à l’arbitraire des grandspropriétaires terriens : ils sont, au-jourd’hui encore, engagéscomme journaliers, ce qui signifiepour eux misère, précarité, sou-mission et parfois révolte. Autemps de la République, en 1933,ils s’étaient soulevés pour une ré-forme agraire promise par la Ré-publique mais n’ayant jamais vule jour. À l’issue d’une de ces ré-voltes, 22 journaliers furent mas-sacrés par l’armée, pourl’exemple. Ce qu’Abel Paz com-menta ainsi : « L’Espagne touteentière est devenue Casas Vie-jas ». À Casas Viejas, la mémoirede ce massacre reste vive. Et sil’injustice règne toujours dans leschamps, certains paysans, depuisla mort de Franco, se sont organi-sés pour travailler autrement. Ilsont conquis des terres et des do-

maines de grands propriétaires,fondé des communes agricoles etcréé des coopératives. De façonpacifique, par une lutte quoti-dienne et en faisant appliquer laloi, ils ont parachevé l’idéal égali-taire, pour lequel avaient luttéleurs parents, au temps de la Ré-publique et de la guerre civile. AMarinaleda, selon les sloganspeints sur les murs, “L’utopie éga-litaire est en marche”.Voici un documentaire salutaire,qui évoque l’oppression enmême temps qu’une réponse vi-vante et réelle à cette oppression.À l’heure mondialisée, quandtout est crise, ce portrait defemmes et d’hommes résonneétrangement bien au-delà del’Andalousie, dans le for intérieurde qui veut bien comprendre.

CARMINA O REVIENTAUne fiction de Paco LeónAvec Carmina Barrios, Maria León, Paco Casaus…Espagne • 2012 • 1h12

Carmina est une femme de 58 ansde caractère gérant une maisond’hôte et vendant des produitsespagnols à Séville. Après avoirsubi plusieurs vols sans que ja-mais son assurance ne l'aide, elleinvente une manière de récupé-rer l’argent pour faire vivre sa fa-mille. Pendant qu’elle attendl’issue de son plan, la voilà dans sacuisine qui se raconte, qui nousraconte sa vie, son œuvre et sesmiracles. Tout en nous entraînantà la rencontre de l'Espagne d'au-jourd'hui...

L’ESPAGNE


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Un film plein de vitalité pour lemoins réjouissant ! Une écriturecinématographie qui surprendfort agréablement.

BLANCANIEVESUne fiction de Pablo BergerAvec Maribel Verdú, DanielGimenez-Cacho, Ángela Molina, Marcarena García…Espagne • 2012 • 1h44

Sud de l’Espagne, dans les années20. Carmen est une belle jeunefille dont l’enfance a été hantéepar une belle-mère acariâtre.Fuyant un passé dont elle n’a plusmémoire, Carmen va faire unerencontre insolite : une troupeambulante de nains toreros quiva l’adopter et lui donner le sur-nom de "Blancanieves".C’est le début d’une aventure quiva conduire Carmen-Blanca-nieves vers elle-même, vers sonpassé, et surtout vers un destin ànul autre semblable…

Film ayant reçu 7 prix dont celui du Meil-leur Film - Goya 2013

POLIGONO SUR – SEVILLECÔTÉ SUD (POLÍGONO SUR,EL ARTE DE LES TRES MIL)Un documentaire de Dominique AbelFrance Espagne • 2003 • 1h45

Sur un de ces terrains vagues brû-lés par le soleil aux abords de Sé-ville, les barres HLM des Tres Milconcentrent près de 50 000 habi-tants, presque tous anciens duquartier historique gitan deTriana (de l'autre côté du Guadal-quivir). Là se trouve réunie la plusforte concentration de nouveauxartistes flamenco, connus ou ano-nymes. Comme autrefois à Triana,le quartier chante et danse sa viequotidienne, et malgré les ra-vages causés par l'héroïne, lesjeunes ne délaissent pas la mu-sique des anciens...Dans Poligono Sur, DominiqueAbel dresse le portrait d’une com-munauté à la culture matriarcale,dans laquelle les femmes pren-nent les plus grandes décisions.C’est surtout un film de flamencoplus que sur le flamenco, qu’il soit

dans les maisons ou dans la rue,le soir au coin du feu ou sous lapluie. Ce qui fait sens, ici, c’est lavie quotidienne du quartier quiest dépeinte : des anciens jouantaux dominos, des batailles decoqs, des discussions enflam-mées au café du coin, des jeunesfaisant du rap gitan dans la rue…Bien au-delà d’une représenta-tion “d’un contexte social dur”, lefilm est une oeuvre de vitalité ar-tistique, de poésie puissante, hu-maine, de tendresse, d’énergie,de l’impulsion, de l’instant, del’abandon de soi dans l’immé-diat…, pour comprendre que leflamenco, c’est aussi, l’insistance.

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ces BALADA TRISTE • vendredi à 15h30

LES MOISSONS DE LA RÉVOLTE • vendredi à 18h00CARMINA O REVIENTA • samedi à 21h00 GYMNASEBLANCANIEVES • samedi à 23h00 GYMNASEPOLIGONO SUR • dimanche à 17h30 GYMNASE


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FILS DE ROJOEn partenariat avec CREAV ATLANTIQUEUn documentaire de Dominique GautierFrance • 2009 • 52 minutes

Ce film est le portrait d’un intellectuel (très) engagéqui nous fait découvrir ce que c’est aujourd’huiqu’être fils de Républicain, être fils de rouge.Jean Ortiz est universitaire à Pau. Son bureau, envahide dossiers, de journaux, de livres et de disques, està l'image de l'homme et de son parcours. Les murs,couverts de photos et d'affiches, témoignent de sonhistoire et de l'histoire espagnole. On y trouve lestraces de ses rencontres, de Fidel Castro à Evo Mo-rales, et, bien sûr, avec les derniers Républicains es-pagnols. Son histoire personnelle et familiale se fondà celle de milliers d’autres, victimes de la guerre ci-vile et du franquisme. Son engagement dans la ba-taille pour la mémoire fait écho aux luttes descombattants républicains. Peu à peu se dresse unconstat sur l’actualité de la mémoire des rougesavec, sous-jacente, la revendication de la troisièmeRépublique.Ce film est un hommage à tous ceux qui ont vouluchanger le monde et qui croyaient en la liberté et enla justice sociale, un hommage à tous les "vaincusmagnifiques".Suivons Jean Ortiz dans son travail d’historien et demilitant, au cours de ses rencontres avec les Répu-blicains, les guérilleros, les familles et les acteurs dela récupération de la mémoire historique…

LA LETTRE Á GABRIELLEEn présence du réalisateur et de Gabrielle GarciaUn documentaire de Alain GalletFrance • 2013 • 56 minutes

C’est l’histoire d’une petite bretonne qui se construittrès tôt un imaginaire à travers les silences d’un père,quelques allusions furtives à un passé mystérieux etun pays lointain… l’Espagne ! C’est l’histoire de Ga-brielle-Rosita Garcia.L’histoire d’une relation forte entre un père – réfugiérépublicain espagnol – et sa fille, qui, devenue femme,cherche à retracer patiemment son parcours et à le ré-habiliter, lui et ses camarades de combat. Co-Auteured’un premier ouvrage La mémoire retrouvée des répu-blicains espagnols, salué par la critique, Gabrielle s’ap-prête à faire paraître Pour entrer dans Grenade, un récitplus personnel tout en souvenirs, dont le film intègrede courts extraits, comme autant de moments intimespartagés.De la Bretagne à l’Andalousie, nous suivons Gabriellesur les traces de ce père aimé, qui, Franco au pouvoir,jamais ne pourra ni ne voudra retourner en Espagneet se fixera définitivement en Bretagne, à Saint-Malo.Et Gabrielle se confie, au gré des lieux…Etroitement lié à l’histoire individuelle racontée, le filmmet en lumière l’exil méconnu des réfugiés espagnolsen Bretagne et en souligne certains traits originaux,comme leur arrivée importante par la mer. Il intègreaussi plusieurs témoignages de réfugiés républicainsvivant en Bretagne, filmés par Gabrielle elle-même.Ce film inscrit l’intime dans l’Histoire. Petite et grandehistoire se mêlent à chaque instant en un film d’émo-tions qui culmine par une lettre et une rencontre inat-tendues. Et l’ancien professeur d’espagnol – fils d’uneriche famille espagnole franquiste – retrouve dans saclasse en Bretagne son ancienne élève, une "fille derouge"…

QUE CONNAÎTON DE LA GUÉRILLA ANTIFRANQUISTE ?DE QUOI SE SOUVIENTON ?QUAND PETITE ET GRANDE HISTOIRE SE CROISENT...

LES EXILÉS


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L’ÎLE DE CHELOEn présence de la réalisatrice et de Gabrielle GarciaUn documentaire de Odette Martinez-Maler, Is-maël Cobo et Laetitia PuertasFrance Espagne • 2008 . 57 minutes

Après la fin de la dictature franquiste, Consuelo Ro-driguez n’a pas désiré retourner dans un pays im-bibé du sang des siens. Retirée à l’île de Ré, elleaccompagne les actions de mémoire en hommageà la guérilla anti-franquiste qui se multiplient à partirdu milieu des années 90. En 2004, Consuelo, «Chelo»de son nom de guérilla, quitte son île pour la Galice.Chelo part rendre hommage à ses parents, assassi-nés par les franquistes et privés de sépulture depuis1939. Depuis, elle tente de faire élever une stèle surla fosse commune où fut jeté Arcadio Rios, l’hommequi fut son amant et son compagnon d’armes et quitrouva la mort dans une embuscade en 1946.Jusqu’à présent l’Espagne lui refuse ce droit sousprétexte qu’ils n’étaient pas mariés. Mais Chelon’abandonne pas et reprend son voyage.Et sur ce chemin, nous souhaitons l’accompagner.Pour qu’elle libère sa parole et transmette son témoi-gnage sur ce qu’elle a vécu pendant la guerre d’Es-

pagne et les années de résistance armée au fran-quisme qui ont suivi jusqu’en 1948, pour qu’elle ra-conte comment pour elle, la mémoire de la guérillaest inextricablement mêlée à celle de son amourpour le guérillero Arcadio : une passion qui lui faitdire, 60 ans plus tard, à propos de ses années de vio-lence et de clandestinité: «eso era vivir !» - «c’était leplus beau moment de ma vie»…

FILS DE ROJO • jeudi à 14h00LA LETTRE A GABRIELLE • samedi à 14h00L’ÎLE DE CHELO • samedi à 15h30

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GARTXOTUn film d’animation de Asisko Urmeneta et Juanjo ElordiEn présence des membres de Bonbon Beltz,groupe qui anime l’apéro-concert le jeudi, et dont certaines des voix sont celles de personnages…Pays Basque • 2011 • 1h25

Gartxot, la conquête avant la conquête, le récit de laconquête de la Navarre, est le premier dessin-animépour adultes réalisé entièrement en langue basque.Le film, basé sur un écrit du linguiste Arturo Cam-pion, raconte l’histoire d’un barde du XIIème siècle,Gartxot, qui chante le souvenir d’un pays et qui per-pétue sa culture. C’est précisément cela que veutéviter le nouvel abbé de Roncevaux, en souhaitantexiler le barde et kidnapper son fils Mikelot pour enfaire un moine chantant en latin. Mais Mikelot fuit etrecommence à chanter en basque avec son père devillage en village.En filigrane de cette belle histoire, à l’issue poi-gnante et douloureuse, le scénario aborde le Che-min de Compostelle, la présence des Arabes enNavarre, les troubadours, le fait que la société navar-raise ait été dépossédée de sa culture par l’arrivéede puissants occitans et l’imposition aux basquesd’un nouveau culte à des fins impérialistes.

ETA, UNE HISTOIRE BASQUEUn documentaire de Richard VargasFrance . 2007 • 52 minutes

Euskadi Ta Askatasuna : ETA pour “Pays Basque et li-berté”, est une organisation armée basque indépen-

dantiste d’inspiration révolutionnaire, fondée en1959, en résistance à la dictature franquiste. C’est ladernière organisation terroriste encore en activitéen Europe.Pour la première fois, un documentaire raconte lescirconstances de la création de lórganisation et re-trace son histoire qui a symbolisé, depuis sa création,le nationalisme basque.Aujourd´hui, au pays basque, les langues se délient.Par une série déntretiens avec des membres fonda-teurs dÉTA mais aussi de familles de victimes, poli-ciers, juges et politiques et par de riches imagesdárchives, le film propose un décryptage completde près de cinquante ans de luttes idéologiques, deterreurs et de négociations.Le 22 mars 2006, ETA annonçait un cessez-le-feu per-manent. Cette nouvelle est le résultat d’un processusde négociations engagé secrètement depuis plu-sieurs mois entre la direction de l’organisation sépa-ratiste et le gouvernement espagnol de José LuisRodriguez Zapatero.Le 20 octobre 2011, ETA annonçait l’arrêt définitif deses activités armées, ouvrant la brèche au principed’un processus de paix.Qu’est-ce qu’un processus de paix ?

GARTXOT • jeudi à 21h00ETA, UNE HISTOIRE BASQUE • vendredi à 14h00

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sLE PAYS BASQUE


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LES HÉROS SONT IMMORTELS et L’INCONNU DU LACsamedi à 21h00

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LES HÉROS SONT IMMORTELSUn court métrage de Alain GuiraudieFrance • 1991 • 14 minutes

La nuit, sur la place de l'église d'un village aveyron-nais, deux gars attendent un troisième personnage...Un court-métrage auquel le réalisateur fait référencelors ces interviews sur L’inconnu du lac. Alain Guirau-die nous fera-t-il le plaisir d’être présent pour nousprésenter ces films ? Affaire à suivre…

L’INCONNU DU LACUn film de Alain GuiraudieAvec Pierre Deladonchamps, Christophe Paou,Patrick d'Assumçao, Jérôme Chappatte…France2013 (INTERDIT aux moins de 16 ans)1h37

L'été. Un lieu de drague pour hommes, caché aubord d'un lac. Franck tombe amoureux de Michel.Un homme beau, puissant et mortellement dange-reux. Franck le sait, mais il veut vivre cette passion.Prix de la mise en scène - Un Certain Regard, Cannes 2013.Avec la Palme d’Or d’Abdellatif Kechiche La vied’Adèle, ce fut un des seuls choc du dernier Festivalde Cannes, quasi unanimement reconnu par la cri-tique. Cannes et Guiraudie, c’est déjà une longue his-toire, puisque c’est au tournant des années 2000 quele cinéaste aveyronnais s’est fait connaître avec deux

moyens métrages Du soleil pour les gueux et Ce vieuxrêve qui bouge. Connaître et reconnaître comme undes cinéastes qui compte pour Godard lui-même quiparla de « meilleur film du Festival de Cannes cetteannée-là ».Soucieux d’accompagner ses films, Guiraudie estvenu présenter régulièrement ses longs métragesdans notre salle, et nous avons pu, ici, découvrir lepaysage singulier de son cinéma, assez difficile à dé-finir, si ce n’est par son originalité. Ses fictions, eneffet, font éclater les frontières des genres (conte ?fable ? drame ? comédie rurale ?...) mais intègrentproblématiques sociales, politiques et sexuelles auxtrajectoires libres, parfois poétiques, parfois drama-tiques, des personnages.Cinéaste moderne, au sens baudelairien du terme,c'est-à-dire classique par l’évidence de sa mise enscène, Guiraudie inscrit de façon particulière, maistoujours lumineuse, ses personnages dans la nature.L’espace rural occitan qu’ils parcourent a quelquechose de singulier lui aussi, quoique familier pournous.Avec L’inconnu du lac, Guiraudie, de l’avis de tous,franchit encore une étape dans sa maîtrise de lamise en scène inscrivant dans un lieu unique (un lacet ses abords) une sorte de thriller fortement sexué,où il s’agit, jusqu’au tragique, de regards et désirsamoureux, de passion mortelle. Un film-évènementimmanquable donc au cœur de notre festival.

L’INCONNU DU LAC


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GAMBOZINOSUn court métrage de João NicolauPortugal • 2013 • 18 minutes

Un garçon de 10 ans se débat avec lesamertumes de la vie dans une coloniede vacances. Ce n'est pas simple d'êtreignoré par la prunelle de ses yeux etvoir son dortoir vandalisé par desvoyous presque adolescents. Heureu-sement, dans la forêt, les dahus persis-tent à ne pas se montrer.Prix Illy du court métrage - Sélection OfficielleCourts-Métrages de la 45ème Quinzaine DesRéalisateurs, Cannes 2013

AVANT QUE DE TOUT PERDREUn court métrage de Xavier Le-grandAvec Léa Drucker, Denis Méno-chet, Mathilde Auneveux, MiljanChatelain, Anne Benoît, LiliaAbaoub…France • 2012 • 30 minutes

Un jeune garçon fait mine de se ren-dre à l'école et se cache sous un pont.Une adolescente en larmes attendprostrée sur le banc d’un arrêt de bus.Une femme vient les chercher tour àtour et les conduit sur le parking d'unhypermarché. Les enfants sortent duvéhicule, la femme ouvre le coffrepour en extraire un gros sac poubelle.Ils entrent alors tous les trois précipi-tamment dans le magasin…Film récompensé à plusieurs reprises au Festi-val International du Court-Métrage de Cler-mont-Ferrand 2013 :Grand Prix NationalPrix de la Presse TéléramaPrix du Public NationalPrix National de la Jeunesse

LE PROGRAMMECOURT DE 1H33 !


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LE CRI DU HOMARDUn court métrage de Nicolas GuiotAvec Claire Thoumelou, AntonKouzemin, Tatiana Gontcharova,Boris Rabey, Jana Bittnerova, Mi-glen Mirtchev…France • 2012 • 30 minutes

D’origine russe et installée depuis peudans le sud de la France, Natalia, sixans, attend impatiemment le retour deson frère Boris, parti combattre enTchétchénie. Le grand jour est arrivé,mais la fillette doit rapidement dé-chanter. Cet homme est-il vraiment lefrère qu’elle a connu ?César du Meilleur Court Métrage en 2013Prix du Scénario – Le court en dit long, Paris2012

P.P.P.Un court métrage de Nicola DelonEn sa présenceAvec Juliette Prillard, Nicolas Te-boul, Jano Barranco, Florent Col-longes, Mehdi Boughriet, RonanLetourneurFrance • 2012 • 15 minutes

Louise a investi dans un PartenariatPublic Privé (P.P.P.) pour la constructionde la gendarmerie de sa ville. Au-jourd’hui, le chantier est à l’abandon,elle continue de rembourser son em-prunt et personne ne semble respon-sable. Un jour de novembre, elle vadécider de la suite.

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Programme courtvendredi à 23h00 GYMNASEsamedi à 17h30 GYMNASE


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FILMS PRODUITS OU RÉALISÉS ERETOUR SUR LA RÉSIDENCE D’ARTISTE D’ELODIE LEFEBVREEn présence de l’artiste et d’élèves du Lycée Beauregard2013 • 1h

Après avoir été confronté à la vision de l’animal, l’œildu visiteur devient à son tour exploré par celui-ci…De place en place, les univers se frôlent, de l’Afriqueà l’occident, de l’homme à l’animal.A l’initiative de l’Atelier Blanc, le projet « Regardscroisés » s’est construit autour de la rencontre entreElodie Lefebvre, artiste plasticienne, et Théo Motta,professeur et chercheur en biologie à l’Université deBel Horizon, au Brésil. La perception du réel, diffé-rente selon chaque espèce, que l’on soit homme ouanimal, a été le point de départ de leur questionne-ment commun.Une résidence pédagogique établie au Lycée Beau-regard a permis de faire émerger une dizaine de vi-déos créées par les élèves. A cela s’ajoutent deuxréalisations d’Elodie Lefebvre lors de sa résidence decréation organisée par l’Atelier Blanc au Moulin desArts de Saint Rémy : un diptyque évolutif ainsiqu’une vidéo.

CONTRE LES MURSEn présence de la réalisatrice et d’un membre du Cercle des voisinsUn documentaire de Neus Viala2013 • 52’

Dans un vacarme étourdissant, les retenus du Centrede rétention administrative de Cornebarrieu obser-vent la ronde des avions pendant que les associa-tions citoyennes effectuent des veilles pour leurapporter le soutien et demander le droit à l’informa-tion.Les témoignages des retenus et des personnes sans-papiers nous sensibilisent à l’injustice du traitementqu’on leur fait subir. La parole de juges, avocats, par-lementaires, de réprésentants de la Cimade révèleles dysfonctionnements de la politique migratoire.Pendant le festival, Contre les murs sera accompagnéd’une exposition photo sur le tournage du film réa-lisé par Jean-Claude Vollmar.


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S EN REGION(S)ERIC LAREINE, LE MICA LE PLUS PUREn présence de Eric Lareine et Pascal Maupeupour un prélude musicalUn documentaire de Alaric Perrolier2013 • 53’

Eric Lareine est un rocker français charismatique etinclassable. Un trésor caché.Après quatorze ans de traverses et de silence disco-graphique, le voilà qui revient porté par un nouveaugroupe, tout feu tout flamme, un répertoire poly-morphe, une jeunesse inentamée. Mais Éric n'a plusvingt ans et parfois le plus court chemin est bienlong... Vaut-il mieux brûler que s'éteindre ? Voicivenir la joie, vibrer un art à haut-voltage ; le portraitd'un de nos chanteurs parmi les plus tourneboulantset superbes.

LES 4 SAISONS (EN AVEYRON)En présence des réalisateursUn documentaire de Florida Sadki et Peter Mullett2011 • 1h20

Ils s’appellent René, Guy, Jean-Louis, Sabine, Isabelle,Patrick, Sandra, Michel, Nicolas, Dominique… Ilssont libraire, artisan-boucher, brocanteur, restaura-teur de moulin, agriculteur, pisciculteur… et surtoutils ont l’Aveyron au coeur et c’est pour cela qu’ils sa-vent en parler.Les Quatre Saisons est un film dont la plupart des sé-quences ont été tournées à Villefranche deRouergue. Les images sont baignées de l’atmo-sphère que dégagent son imposante Collégiale, sabastide et ses ruelles, mais aussi la quiétude des val-lées alentour et du vaste horizon des Causses.Recueillies au fil des saisons, ces paroles tracent leparcours de femmes et d’hommes qui, par nais-sance, choix ou hasard, partagent cette terre et cettevie aveyronnaises.Et de quoi nous parlent-ils ? De leur relation au tra-vail, du temps qui passe, de la transmission de leursavoir-faire, de leurs craintes et de leurs espoirs faceà un monde qui change et qu’ils tentent de com-prendre. C’est pourquoi, plus qu’une région à décou-vrir, c’est un rapport au monde qui nous est livréavec sensibilité et qui ne peut laisser indifférent oùque nous vivions.

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RETOUR SUR LA RÉSIDENCE D’ARTISTE • jeudi à 18h00CONTRE LES MURS • samedi à 15h30 GYMNASEERIC LAREINE, LE MICA LE PLUS PUR • samedi à 17h30LES 4 SAISONS (EN AVEYRON) • dimanche à 15h00 GYMNASE


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CARTE BLANCHEÀ LA CINÉMATHÈQUEDE TOULOUSE

LA LANGUE DES PAPILLONS en Version FrançaiseEn présence de Kees Bakker, conservateurUn film de José Luis CuerdaAvec Manuel Lozano Opispo, Fernando Fernán Gómez, Uxia Blanco…Espagne2000 (Film à voir en famille)1h35

A la fin de l'hiver 1936, dans les mois qui précèdent la guerre civile espagnole, dans un village de Galice,c'est la rentrée des classes pour Moncho, un petit garçon de huit ans. C'est la première fois qu'il va à l'écoleet il a peur, car il a entendu dire que les maîtres battent les enfants.Arrivé le jour fatidique, il s'enfuit, terrorisé, et passe la nuit dans la montagne. Don Gregorio, son vieil insti-tuteur, est obligé d'aller le chercher chez lui. De retour à l'école et à l'initiative du maître, Moncho est accueillipar les applaudissements de ses camarades. A partir de ce moment, l'apprentissage du savoir et de la viecommence pour le jeune écolier…Il a un nouvel ami, Roque, le fils de l'aubergiste. Le maître, pour sa part, leur transmet des connaissancesaussi fondamentales que peu académiques : l'origine américaine de la pomme de terre, les manières cour-toises du ptilonorhynque, la raison pour laquelle il est essentiel que la langue des papillons soit en formede spirale… Il leur fait lire des poésies à haute voix et leur apprend ce qu'est l'honnêteté : Don Gregoriorefuse les cadeaux que le cacique voudrait lui faire pour qu'il s'occupe spécialement de son fils. Le printempsarrivé, Don Gregorio fait classe dans les champs. L'observation directe de la nature est beaucoup plus for-matrice que d'interminables heures de lecture en classe.Mais ce 18 juillet 1936, tout se brise. Désormais, les valeurs et les principes inculqués seront bannis et la re-lation privilégiée entre l'élève et son maître sera vite oubliée…

CAFÉ-CINÉ… GOURMAND !Autour du thème « Festivals de cinéma » animé par Kees Bakker

Après des études en Philosophie et en Cinéma & Arts Dramatiques au Pays-Bas, Kees Bakker a enseigné l’His-toire et les théories du cinéma et du documentaire aux universités de Nimègue et d’Utrecht et à l’Académiedu film à Amsterdam, et l’ingénierie culturelle à l’Université de Perpignan.Directeur de projet à l’Institut Jean Vigo à Perpignan (Cinémathèque Euro-Régionale) de 2005 à 2013, sonexpérience comme programmateur pour Doc’s Kingdom (séminaire international du film documentaire àSepa - Portugal), pour les Etats Généraux du film documentaire (festival à Lussas - France), pour Filmer à toutprix (festival à Bruxelles - Belgique) viendra aiguiser le thème de ce café-ciné.Et maintenant, depuis le mois de juin 2013, le voilà conservateur de la Cinémathèque de Toulouse.Bienvenue !

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GRAND PRIX

DU PUBLIC

Cinespaña, 2000

LA LANGUE DES PAPILLONS • dimanche à 10h30CAFÉ-CINÉ… GOURMAND ! CHAPITEAU • dimanche à 14h00


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LA PORTE DU PARADIS • dimanche à 15h00

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LA PORTE DU PARADISUn film de Michael CiminoAvec Kris Kristofferson, Christopher Walken,John Hurt…Etats-Unis2013 (Version Intégrale et Restaurée)3h36

Deux anciens élèves de Harvard se retrouvent en1890 dans le Wyoming. Averill est shérif fédéral tan-dis que Billy Irvine, rongé par l'alcool, est membred'une association de gros éleveurs en lutte contreles petits immigrants venus pour la plupart d'Europecentrale. Averill s'oppose à l'intervention de l'asso-ciation sur le district et tente de convaincre son amieElla, une prostituée d'origine française, de quitter lepays.

Un des plus grands films des années 80, un film"monstre" (220 heures de rushes), un film catas-trophe pour United Artists, producteur qui ne se re-mettra pas de l’échec commercial du film auxEtats-Unis en 1980.Michael Cimino, avec Coppola et Malik, est un desseuls réalisateurs capable de donner une dimensionépique au destin individuel et collectif de person-nages, même les plus introvertis, même les plus dé-

classés. Cimino s’attaque volontiers à l’histoire deson pays dans de grandes œuvres pleines de fracas,de fureur, mais aussi de moments intimes d’une rareintensité. C’est le cas quand il triomphe en 1978 avecVoyage au bout de l’enfer, film terrible sur le Vietnamet le traumatisme américain. C’est encore le cas icien 1980 quand il s’attaque à cette sorte d’envers dela Conquête de l’Ouest que constitue (parfois) Laporte du paradis. Autour de l’itinéraire de ces person-nages, depuis Harvard à l’est et sa civilisation "so bri-tish" jusqu’au sauvage Wyoming, Cimino dresse unportrait violent de la jeune démocratie américainese révélant un impitoyable univers où seule règne laloi du plus fort et du plus riche.Un film "bigger than life" donc, avec des travellingsà couper le souffle, des scènes de bal cultes, de trèsgrands acteurs et la jeune Isabelle Huppert, sidé-rante de culot et de féminité indomptable dans unmonde et un film d’hommes. Une expérienceunique de cinéma : découvrir cette œuvre acclaméedans cette version en 2012 à Venise, ce chef d’œuvremaudit du cinéma d’auteur américain. Une véritable"renaissance" dixit J.B. Thoret dans Charlie Hebdopour "une des sept merveilles du monde cinémato-graphique" selon S. Douhaire dans Libération !

LA PORTE DU PARADIS


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remercie tous les partenaires qui nous ont fait confiance et nousont soutenus cette année encore pour la 16ème édition du festival.

Nous remercions aussi vivement le club photo de Rieupeyroux Artefact pour le visuel et l’expo-sition, Marie-Claude Cavagnac et la SARL Jean-Louis Cavalier pour la décoration, l’ensemble desartistes et des intervenants, le personnel des services techniques et administratifs de la Mairiede Rieupeyroux et de la Communuauté de Communes.

Bon festival !


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