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Saint Victor Marseille

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  • CRYPTE DE SAINT-VICTOR Marseille (B.d.Rh.)

    Quand on est sur le Vieux Port, on ne peut manquer de voir la silhouette trapue de Saint-Victor qui se dtache sur les pentes sud de lancien Lacy-don. Cest lun des symboles du Marseille mdival et du palo-christianisme en Provence. Avec sa mu-raille et ses deux tours crneles, elle fait plus penser un chteau fort qu une glise (fig. 2). Du Vieux-Port, plusieurs rues ou passages permettent de rejoin-dre la rue Sainte par laquelle on accde lancienne abbaye. Juste devant elle, une petite place dominant le Vieux-Port et le vieux Marseille, permet de pren-dre du recul et davoir une perspective sur lglise, dernier tmoin de ce qui fut une trs importante ab-baye. Gorfrencement

    Carte IGN 3145 ET (Marseille) UTM 31

    X 691.920 Y 4795.750 Z 20

    HISTOIRE Avec labbaye de Lrins au large de Cannes,

    labbaye de Saint-Victor est lun des hauts lieux du palo-christianisme provenal. Victor tait un offi-cier de la lgion romaine, du temps des co-empereurs Diocltien et Maximien Hercule. Une perscution brutale et systmatique des chrtiens clata, faisant des milliers de victimes dans lEmpire. La lgion thbaine, entirement compose de chrtiens dont Victor faisait partie, fut massacre. Victor en rchap-pa, mais il fut rattrap par le sort Marseille o, re-fusant de sacrifier aux dieux paens, il mourut mar-tyris en lan 303.

    Au dbut du IIIe sicle, une carrire sten-dait sur le site actuellement occup par lglise de Saint-Victor. Elle avait entaill le rocher des pro-fondeurs plus ou moins importantes. Ayant t aban-donne, un cimetire y fut amnag en creusant des alvoles dans les parois rocheuses. Parmi les tombes, se trouveraient celles des martyrs des perscutions contre les chrtiens sous les rgnes de Dce (250) et de Diocltien (303), en particulier celle de saint Vic-tor, enfouie dans une petite anfractuosit de la roche.

    Procule, vque de Marseille (381-428) re-tint auprs de lui Jean Cassien (365-433), un moine qui avait parcouru le monde chrtien de lEgypte et de Constantinople jusqu Rome. On ne sait sil tait originaire dArmnie ou de la Scythie, entre le Danu-be et le Don. Procule le chargea de crer deux ta-blissements dans sa cit. Un pour les femmes sta-blit sur la rive nord du Lacydon, aujourdhui Vieux Port. Lautre pour les hommes, stablit sur la rive mridionale, dans des carrires o aurait t enseveli Saint-Victor. La zone allant du Paradis la colline o se trouve labbaye, constituait lun des plus im-portants cimetires marseillais depuis lpoque grec-que. Cest de ce cimetire que labbaye retirera ses plus beaux tombeaux de lpoque paenne.

    Fig. 1 : Le sarcophage des compagnons de Saint Maurice, soldats de la lgion thbaine martyriss vers 286.

    Fig. 2 : Avec ses tours crneles et massives, Saint-Victor fait plus penser un chteau-fort qu une gli-se. Seules les cloches...

    Fig. 3 : Sarcophage des compagnes de Sainte Ursule, martyres au IIIe sicle.

    La fondation du monastre, en 416, accrut le caractre sacr du cimetire et les chrtiens se plu-rent y lire spulture. La voie qui y conduisait en venant du Paradis a toujours conserv le mme nom, quelle porte encore de nos jours, cest la rue Sainte. Comme en dautres lieux, Montmajour par exemple, le cimetire nest pas tranger au choix du site de labbaye ; dautant quil contenait la spulture de martyrs (F. Benot).

    Lanfractuosit dans le rocher o aurait t enseveli saint Victor et qui fut lorigine du monas-tre existe toujours. Elle est un peu perdue dans lim-

  • mense crypte situe sous lglise suprieure, prs de 9 m au dessous du niveau de la cour sud de lglise. Ltroite anfractuosit, o furent places les spultu-res des premiers martyrs, a t appele tort grotte. Elle noffrait aucun espace suffisant pour y installer une chapelle. Aussi, la construction du sanctuaire entreprise la seconde moiti du Ve sicle, se fera juste cot, nous en ferons la description en infra. A lpoque, le site de Saint-Victor tait hors de la ville, la cit protge par des murs stendant plus au nord, de lautre cot du Lacydon.

    A la fin du VIe sicle, selon Grgoire de Tours, la grande basilique consacre au martyr Vic-tor attirait beaucoup de plerins. De plus, le cimeti-re connaissait un dveloppement considrable. Saint-Victor va alors connatre des turbulences et, partir du VIIe sicle, une priode de rgression. Le pillage de la ville par une flotte sarrasine (IXe sicle) va amener la destruction et labandon du monastre. En 977, les moines roccupent le site abandonn et re-construisent le monastre.

    Au XIe sicle, sous la direction du moine catalan Isarn, est entreprise la construction de la pre-mire glise suprieure, consacre le 15 octobre 1040. Au XIIIe sicle, le moine Hugues de Glazinis complte cette construction : la nef est rebtie, ainsi que le clotre et les btiments monacaux. Les pierres ncessaires sont obtenues par un agrandissement de la crypte qui sera alors vote. Bien que son autel soit consacr en 1251, les travaux de lglise sup-rieure ne se termineront quen 1279. Sa nef est alors celle mme qui nous apparat aujourdhui. Cette p-riode marque lapoge de Saint-Victor dont dpen-dent 440 glises et prieurs, dont certains en Catalo-gne.

    Fig. 4 : La nef gothique du XIIIe et labside du XIVe sicle

    Au XIVe sicle, sous limpulsion dUrbain V, ancien abb de Saint-Victor, devenu pape Avi-gnon, sont reconstruits le transept et labside (1365), tandis que lensemble de labbaye est fortifie (fig. 5). Au cours des travaux de fortification, la tour dI-sarn est restaure et releve. Cela nous vaut un en-semble surprenant. A lintrieur, on a une glise larchitecture fine et lance (fig. 4), avec ses belles votes gothiques, comportant des arcs briss et des croises dogives. A lextrieur, pas de clocher jail-lissant correspondant cette architecture : lglise est habille dune architecture dfensive massive et sans grce, domine par les deux lourdes tours carres et crneles qui semblent veiller sur le Vieux-Port.

    Comme en de nombreux autres endroits, la tourmente rvolutionnaire mit mal Saint-Victor, rendue au culte en 1804 en tant quglise paroissiale. Entre temps (1802-1803), le clotre et les btiments conventuels sont dtruits (fig. 18), tandis que la crypte est dpouille de certains sarcophages et de colonnes (fig. 6).

    La grande restauration entreprise par le cha-noine Brenger en 1895, prit fin au dbut du XXe sicle. Cependant, encore en 2009, des travaux de consolidation sont en cours dans la crypte, o de lourds tayages de bois cachent des zones importan-tes darchitecture. De nombreux objets ont t trans-ports au muse Borly. Aujourdhui, lglise et sa crypte sont les derniers tmoins de labbaye. Tous les btiments conventuels qui y taient accols et qui formaient un ensemble beaucoup plus important ont disparu. Dans la cour sud de Saint-Victor, on peut voir sur le mur de lglise le dpart des votes des ouvrages qui sy raccordaient.

    Fig. 5 : droite, la tour dIsarn, gauche, sa soeur jumelle faisant office de clocher.

  • DESCRIPTION Dans cette zone, aujourdhui densment urba-nise, il ne reste plus rien de lenvironnement des lieux au Ve sicle, alors que Saint-Victor tait hors des murs de la ville. La cavit funraire, la basilique et le site antique sont maintenant enfouis dans la crypte, 6 m au dessous de sol de lglise suprieure et 9 m plus bas que la cour sud. De plus, de nom-breuses modifications sont intervenues au cours des travaux qui se sont succds durant plus dun mill-naire.

    Il faut saluer le travail des archologues et des architectes qui par leurs tudes et les sondages entrepris, ont permis de reconstituer cet tat primitif. Des grands panneaux avec des plans, des reconstitu-tions perspectives et des commentaires permettant de suivre lvolution du site, sont disposs plusieurs endroits de la crypte. On y retrouve lemplacement des tombes et le front de taille de la carrire o s-taient tablis la chambre funraire, puis lensemble monumental du Ve sicle. On y voit encore lvolu-tion de la chapelle rupestre Saint-Lazare. Ce travail remarquable, qui devrait servir dexemple dautres sites classs a t ralis par MM. J.P. Pelletier et M. Fixot du Laboratoire dArchologie Mdivale M-diterranenne (LAMM) dAix-en-Provence. Il faut y ajouter la contribution de M. Gassend la reconstitu-tion des perspectives et le panneau relatif ltude de stabilit (2002). Il serait injuste doublier les ou-vrages de Fernand Benot (1892-1969) qui ont prc-d ces tudes. On est surpris par lampleur de la crypte o la roche encaissante est visible plusieurs endroits, sur une hauteur pouvant atteindre 5 m au cot nord. Nous ne dcrirons pas les diffrentes chapelles qui

    Fig. 6 : Lune des colonnes granit de latrium dtruite la Rvolution. Derrire, lassise rocheuse creuse qui apparat souvent dans les parois de la crypte.

    sy trouvent ; nous nous limiterons lensemble mo-numental du Ve sicle marquant le dbut de lab-baye et la chapelle rupestre Saint-Lazare, en com-munication avec la chambre et les niches funraires (cubiculum et loculi) qui ont motiv le choix du site. Lensemble monumental du Ve sicle.

    Lorientation nord-sud de la carrire antique a sans doute dtermin la direction identique de len-semble du Ve sicle, alors que lglise suprieure est oriente vers lest, cot du soleil levant et de la rsur-rection. Lentre primitive de la cavit qui abritait les

    tombes des premiers martyrs se trouvait sur le front sud de la carrire. Elle a disparu pour pouvoir asseoir la construction de lglise haute (XIe-XIIIe sicle). Laccs cette cavit se fait maintenant par la cha-pelle rupestre Saint-Lazare que nous verrons en in-fra.

    Lensemble monumental noccupe quune petite partie de la crypte actuelle et se trouve 6 m sous le collatral sud de lglise haute. Il a t en-chss dans le rocher prs du front de taille sud de la carrire, sur une hauteur atteignant 5m. On restait ainsi au niveau du sol de la carrire et un niveau proche de celui des spultures (cubiculum).

    Cet ensemble dbute par une petite basilique carre de 5,5 m de cot intrieur. Elle comporte une nef de moins de 3 m de large, flanque de deux troits collatraux (fig. 7). On est tonn par les di-mensions restreintes de cette nef qui ne devait pas laisser beaucoup de place autour des tombes rupes-tres qui taient places en son centre. En fait, la nef de la basilique navait pour rle que dabriter les

    Fig. 7 : La basilique aujourdhui. A droite la nef et ses reliques, gauche, ltroit collatral est.

  • Fig. 8 : Au Ve sicle, le fond de la carrire est creus pour y implanter lensemble monumental. Au XIIIe sicle, la crypte est agrandie pour servir de carrire. La basilique est roriente et de nouvelles chapelles sont cres. En jaune, les parties bties et en gris, les endroits o le rocher a t creus et apparat en paroi.

  • saintes reliques ou spultures. Les deux collatraux servaient de passage pour accder au vaste espace carr situ au sud et rserv au culte.

    Cet espace sud est un grand monument plan carr de 8 m de cot, enchss dans le rocher qui dominait la basilique. Il est devenu atrium (cour intrieure ferme ou couverte) au XIIIe sicle. Il est entour darcades doubles soutenues autrefois par des colonnes de granit. Un autel de marbre, situ au-jourdhui dans lglise haute, devait autrefois en oc-cuper le centre. Places 6 m plus haut, deux tribunes latrales est et ouest dominaient cet espace central couvert par une coupole dont le plafond tait 15 m de hauteur. La construction de lglise suprieure au XIIIe sicle a dtruit lextrmit haute de ce monu-ment antique, mais la vote plein-cintre qui remplace la coupole originelle est 15,8m de haut (fig. 10). Par sa hauteur, ce monument devait merger se son environnement rocheux pour culminer bien au-dessus de la basilique, signalant au loin le culte de Saint-Victor.

    Cependant, on devine mal le rle des deux tribunes est et ouest dominant lespace carr central. Daprs la vue perspective faite par MM. Gassend et Pelletier, on accdait ces deux tribunes directement de lextrieur, par deux portes situes en face nord. Mais, leur ouverture vers lespace central ne laissant quune perspective limite et non plongeante, on comprend mal leur utilit.

    Les neuf colonnes qui entouraient cet espace ont subi des avatars. En 1802, alors que lglise na-vait pas encore t rendue au culte, le prfet de Mar-seille, Charles Delacroix (1741-1805) pre du peintre Eugne, en fit enlever plusieurs en vue dembellir certains emplacements de la ville (fig. 9). Quen est-

    Fig. 9 : Lancien espace sacr devenu atrium. Les deux grosses colonnes visibles ont remplac les colonnes plus

    Fig. 10 : Dans les hauteurs , une vote plein-cintre a remplac la coupole. La hauteur actuelle de 15,8 m est pratiquement la mme que la hauteur initiale.

    il aujourdhui ? Elles taient en granit et dun diam-tre de 50 cm la base ; trois dentre elles, ncessaires au maintient de ldifice furent remplaces par des colonnes massives en calcaire, de 80 cm de diamtre la base. Reste encore en place la partie basse dune de ces colonnes pirates.

    Laccs au site Au Ve sicle, laccs au site avait t barr par un mur joignant les deux parois de la carrire. Au centre du mur avait t amnag un passage en for-me de couloir avec une porte monumentale. Cet ac-cs qui tait vot et recouvert dune toiture, encore vers lan mil, a t envelopp par la construction de la tour dIsarn.

    Fig. 11 : La basilique roriente est devenue N.D. de Confession, reprsente par une statue en noyer poly-chrome. On a mur une arcade vers le collatral est.

  • Les modifications des XIIe et XIIIe sicles La basilique a t rebaptise Notre-Dame de Confession au XIIe sicle, pourtant, la vierge en noyer polychrome qui porte ce nom et qui trne dans la nef, ne date que de la fin du XIIIe sicle (fig. 11). Les pierres ncessaires aux travaux du XIIIe sicle amenrent un agrandissement de la crypte, qui retrouvait sa fonction antique de carrire. Lespace libr louest de la basilique permit sa rorientation dans le sens ouest-est, plus conforme aux usages de la liturgie. Lautel fut alors plac au centre le la nef primitive. En mme temps, le collatral ouest tait remani par la construction de deux vastes ouvertu-res votes permettant la cration dune nouvelle nef louest. La grande structure carre du sud perdait sa

    Fig. 13 : Au centre de la nef de la basilique, le sarco-phage ayant contenu les reliques de Saint Cassien transfres dans un reliquaire de lglise haute

    Fig. 12 : Il ny a quun seul niveau dans la tour de 15 m, dont la perspective est coupe par des corniches ou des arcades. La chapelle Saint Lazare, creuse au XIIIe sicle et agrandie au XVIIe permet daccder au cubi-culum dont lentre nord est mure.

    fonction initiale, pour devenir un simple atrium (avant-cour ferme). La restauration faite rcemment suscite quel-ques rserves. Le sol de la nef primitive, avec ses excavations destines recevoir des spultures a t recouvert dune dalle en bton dont le rebord est trop voyant. Au centre de cet espace trne le beau sarco-

    Fig 14 : La chapelle Saint-Lazare, son dabb, le sarco-phage des saints Innocents et le bas relief de P. Puget.

  • phage denfant en marbre blanc, remploy comme reliquaire de saint Cassien (fig. 13). La chapelle rupestre Saint-Lazare Accole la basilique du Ve sicle, elle est actuellement le seul accs la chambre et aux niches funraires (cubiculum et loculi), dont lentre nord a t mure. Son creusement sest fait au XIe sicle

    Fig. 16 : Linquitante figure de labb. Fig. 17 : Beaucoup de sarcophages, un peu partout.

    Fig. 15 : Le magnifique sarcophage dit des saints Innocents, rapport de Palestine par saint Cassien, masque en partie le bas-relief de Pierre Puget reprsentant Sainte Marie madeleine.

    pour agrandir le cubiculum vers le sud. Ce petit es-pace sera dot dune entre mridionale, reprise au XIIIe sicle, lors de lagrandissement de la crypte et de la cration de la chapelle Saint-Herms et Adrien. Cette mini-chapelle (3m sur 4), renferme dans un espace restreint tous les lments dun monument plus vaste (fig. 14). Quatre colonnettes lencadraient. Celle du sud-est a disparu, celles du nord-est et du nord-ouest, en cours de restauration en 2009, ont t

  • entoures dun coffrage en bois. Le chapiteau de la colonnette du nord-est reprsentait Mose et le ser-pent dairain tait grav sur le ft rectangulaire. Le chapiteau de la colonnette sud-ouest reprsentait des feuilles dacanthe, tandis que le ft tait torsad. Seule la quatrime nest pas coffre, son chapiteau, soutenu par une fine colonne, est orn dun masque reprsentant un abb (fig. 16). Le fond oriental de la chapelle fut agrandi la fin du XVIIe sicle, pour recevoir un autel supportant un bas relief attribu lcole de Pierre Puget et re-prsentant le ravissement de Marie-Madeleine . Au pied de la sainte, figure un crne qui saccorde avec le cubiculum tout proche (fig. 15). Au sud-ouest de la chapelle, une nouvelle ouverture tait faite pour crer une communication entre lautel de la basilique et celui de Saint-Lazare. Sur lautel a t plac depuis peu un sarcopha-ge denfant qui, au Moyen Age, tait cens contenir des reliques des saints Innocents de Bethleem. En fait, ce sarcophage antique reprsente des Amours en train de forger les armes de Mars. Il fut rapport par saint Cassien, avec dautres sarcophages antiques et dautres reliques lorsquil dbarqua Marseille en provenance de Palestine et de Rome Le nom donn la chapelle cre une confu-sion. Il ne viendrait pas du frre de Marthe et de Ma-rie, considr par la lgende comme vanglisateur de Marseille, mais de Lazare, vque dAix, inhum Saint-Victor au Ve sicle. Le fait que plusieurs saints aient eu le mme nom a cr ce type de confu-sion en dautres endroits. Aujourdhui, avec son architecture, tous les sarcophages et autres objets antiques, la crypte de

    Saint-Victor constitue un muse unique du premier art chrtien. BIBLIOGRAPHIE

    Abb L. LAURIN, 1933, Notice sur lantique abbaye de Saint-Victor de Marseille, 63p. Fernand BENOIT, 1933, Labbaye de Saint-Victor et lglise de la Major Marseille, Ed. Henri Laurens, 103 p. En 1966, 2me dition revue, 104 p. Pierre MINVIELLE, 1970, Guide de la France souterrai-ne, Tchou, Paris, pp. 354-355. Jean BOISSIEU, Eric ARROUAS, 1986, Saint-Victor : une ville, une abbaye, Ed. J. Laffite, Marseille, 104 p. Abb Jean-Pierre ELLUL, 1997, lAbbaye Saint-Victor de Marseille, guide en vente dans lglise. J.P. PELLETIER, M. FIXOT, v. 2006, LAMM (Laboratoire dArchologie Mdivale Mditerranenne) et M. GASSEND, planches explicatives affiches dans la crypte.

    Fig. 18 : A lextrieur, comme dans la crypte, les nom-breux sarcophages montrent le lien entre la ncropole antique et la cration de labbaye de Saint-Victor. Fig. 19 : Lune des niches mortuaires de locculi.

    Fig. 18 : Dans la cour sud, subsistent sur les murs le vestiges des votes de raccordement avec les btiments conventuels dtruits la Rvolution.