126944751 essai de radiesthesie vibratoire l chaumery et a de belizal 1976

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  • L. CHAUMERY et A. de BELIZAL

    ESSAI

    de

    RADIESTHSIE

    VIBRATOIRE

    3me dition revue et augmente

    4me dition

    1976

    DESFORGES PARIS

  • ESSAI DE RADIESTHESIE VIBRATOIRE L. CHAUMERY A. DE BELIZAL

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    NOTE PRELIMINAIRE

    Les matriaux qui nous ont servi pour mener bien ce travail proviennent, pour la plus grande partie, de notre livre paru en 1939 sous le titre : Trait Exprimental de Physique Radiesthsique et puis depuis dj fort longtemps. De nombreux radiesthsistes nous en demandaient la rimpression. Nous avons profit de cette remise en dition pour rajeunir notre ouvrage, lui donner un titre plus accueillant et le faire bnficier de nos dernires recherches, spcialement dans la partie mdicale et les vibrations nocives. Nous le livrons tel quel au lecteur et notre but sera atteint si, aprs avoir tourn la dernire page, celui-ci devenait pour nous un ami et un collaborateur. Ce n'est en effet que par un change constant d'ides et une comprhension mutuelle loyale du fait radiesthsique , que notre art pourra un jour esprer sortir du terrible mal de croissance o il se dbat depuis dj tant d'annes. L'union ne doit pas se faire sur un seul nom, sur une seule mthode, mais dans la VERITE, le dsintressement rciproque, et aussi une foi profonde une cause qui nous est tous trs chre : transformer peu peu notre art, ensemble, la main dans la main, en une science exacte, magnifique conqute de l'homme sur les Forces Invisibles.

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    AVERTISSEMENT

    Avant d'crire ce livre nous avons longtemps hsit. C'est qu'en effet la radiesthsie se trouve actuellement partage entre deux tendances, l'une qui procde du mental, l'autre qui cherche s'appuyer sur les principes de la physique avec laquelle, en fait, elle parait s'apparenter. De plus, pour ajouter la confusion gnrale, ces deux tendances, qui au premier abord semblent en rivalit, ont cependant un point commun o elles se rejoignent : la transformation et l'amplification de la radiation traversant le corps de l'homme par l'intermdiaire du fluide vital, et dont le mcanisme se traduit, pour le moment du moins, par le mouvement d'un dtecteur (pendule ou baguette), mouvement dont le sens d'interprtation peut donner au problme une solution exacte ou fausse. Ces deux thories, mentale et physique, assurent des rsultats positifs qui peuvent, dans une certaine mesure, tre considrs comme quivalents, mais personnellement nous estimons que le vritable radiesthsiste a tout intrt s'orienter dans cette dernire voie o il bnficiera des dcouvertes rcentes de la physique qui lui permettront d'acheminer plus srement son art au niveau d'une science. La radiesthsie est plus que jamais l'ordre du jour et, par ses multiples applications, elle semble produire des miracles ; modestes amateurs, nous n'avons pas la prtention d'aboutir de tels rsultats ni jeter ici les bases absolues d'une mthode rigide et sans erreurs. Le succs final ne sera pas d'ailleurs, comme dans tant d'autres domaines, l'uvre d'un seul cerveau, mais celle d'une collectivit. Nous voulons seulement apporter, dans la faible mesure de nos moyens, une pierre l'difice commun, ce sera notre contribution cette science des ondes qui nous a captivs ds le dbut de nos recherches. Nous nous sommes trouvs un jour en prsence d'un phnomne qui semble avoir chapp jusqu'ici la curiosit des radiesthsistes (nous en avons du moins la prsomption, puisqu'aucun ouvrage actuellement paru ne traite cet important sujet), savoir : la dcomposition d'un spectre dans une sphre. Cette tude, encore incomplte, nous a mis sur une voie que nous croyons inexplore, et dont le point de dpart fut l'lectromagntisme terrestre li l'nergie cosmique, ces forces insouponnes mais relles qui autoriseront demain les plus surprenantes dcouvertes. Cet lectromagntisme, nous le pressentons dans la sphre, carrefour et centre d'mission de toutes les vibrations. Nous avons constat que celte dernire tant traverse par un courant magntique naturel passant par ses ples, il se produit au centre mme de figure, dans l'ordre des radiations visibles et invisibles, une dcomposition en longueur d'onde analogue celles d'un spectre lumineux, et ces diffrents rayons-couleurs se rpartissent sur la surface sphrique en points rigoureusement quidistants. Ces radiations tant identiques au phnomne constat dans la dcomposition d'un rayon de lumire blanche travers un prisme de cristal, il nous a paru vident que nous nous trouvions en prsence de la gamme complte des longueurs d'onde, depuis la plus longue : l'infra-noir, jusqu' la plus courte, que nous avons nomme depuis : vert ngatif . Accrocher ces diffrentes longueurs d'onde et les asservir nos travaux radiesthsiques, tel fut le but de nos efforts, d'o est n le Pendule Universel et notre thorie de la dcomposition du spectre dans la sphre .

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    Bien entendu les surprises furent nombreuses, les moments de dcouragement aussi, nous nous sommes trouvs souvent devant des phnomnes incomprhensibles que nous n'avions pas prvus. Tout cela d des causes diverses, une fausse technique non encore au point, l'apport d'ondes parasites, etc... Plus de deux cents dtecteurs furent tablis par nous et de tous ces essais nous avons tir des conclusions et une mthode qui nous a laiss entrevoir des horizons nouveaux. Puis, en poursuivant l'tude de la sphre, nous avons eu l'ide d'en joindre quelques-unes en les juxtaposant par leurs ples contraires ; ceci nous a permis de dcouvrir la Pile Radiesthsique dont la tension est fonction du nombre d'lments et l'intensit celle des diamtres employs. Nous obtenons ainsi, comme dans la pile lectrique, voltage et amprage , et le rayon qui mane de chacun des ples est toujours le vert du spectre d'une part, et son oppos ou " vert ngatif ", d'autre part Nous revendiquons l'absolue paternit de cette Pile Radiesthsique , tant en ce qui concerne sa dcouverte, ses proprits que ses applications. Elle a du reste fait, ainsi que le Pendule Universel , l'objet d'un brevet en date du 10 avril 1936 et portant le n 816.132. Cette pile nous a donn les rsultats les plus remarquables tant au point de vue momification de viande, de poissons, d'ufs, de vgtaux que comme rayon gurisseur dans les affections cancreuses. Notre pendule universel n'tait pas seulement rcepteur, il tait aussi metteur, c'est--dire qu'accord une couleur du spectre il permettait de produire cette onde lorsqu'on le faisait girer volontairement. Et cette vibration est d'ordre lectromagntique dont la tension est porte au chiffre 100, par l'insertion au centre du dtecteur d'une pile 4 lments. Ainsi l'accumulateur radiesthsique prenait naissance puisqu'il se rvlait l'exprience qu'un disque de mtal ou de bois, la matire important peu, pouvait recevoir et garder une imprgnation vibratoire quilibre pour la restituer ensuite sous forme d'onde contraire ou onde gurisseuse qu'il est possible d'appliquer sur un tmoin-maladie. Les possibilits de l'accumulateur radiesthsique ne se limitent pas l et nous verrons que, par son entremise, il est facile de transporter des ondes, d'en imprgner distance un organe malade, enfin d'tablir un vritable relais par lequel une personnes mme ignorante de la radiesthsie, pourra, l'aide d'un plan, capter la vibration envoyes et la faire passer l'endroit choisi par elle (son lit par exemple), et cela par l'intermdiaire d'un autre accumulateur, vierge de toute charge, qui s'imprgnera automatiquement de l'onde mise, et la quittera aussi facilement pour en prendre une nouvelle, chaque fois que l'accumulateur-distributeur changera sa longueur d'onde. Puisque nous possdions un dtecteur talonn, nous avons pu tudier les vibrations mises par certains signes ou par des statues telles que celles d'Egypte et de l'le de Pque. Le pendule sphrique, utilis en rcepteur, et ceux qui en drivent nous ont permis de faire l'inventaire de ces ondes de forme et de dessiner la marche de leurs rayons, d'en faire ressortir la nocivit en certains points ou dans certaines directions. Tout ceci ne peut tre trait d'imaginaire, nous en avons fait la preuve, soit par la momification de viande sous l'influence unique des radiations sortant de ces formes, soit par la sensation de fatigue nettement perue par les humains. La rversibilit de notre dtecteur nous a conduits penser que la radiesthsie n'est pas seulement une possibilit de ressentir, elle serait aussi une possibilit de donner, et toujours, dans un cas comme dans l'autre, le corps humain serait l'intermdiaire ncessaire agissant au moyen d'une sorte de tlmcanique encore mystrieuse dont le mcanisme resterait trouver. Nous verrons plus loin que dans l'antiquit nous attribuons la puissance des ondes la masse des appareils ou des formes qui les produisaient. Cette forme massive tait le seul moyen que les anciens avaient leur disposition, moyen sr de dure indtermine, en rapport de temps avec celle des appareils qui les engendraient.

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    Mais n'y aurait-il pas une autre faon moins encombrante, et tout aussi active, de produire l'nergie radiesthsique ? Ici nous voulons parler de la radiesthsie dynamique, celle du mouvement Pousse un certain point, elle serait capable de produire des effets trs suprieurs aux moyens de masse, nous avons remarqu que des appareils tablis pour un rayon calcul, donnaient l'tat de mouvement (en forme de toton) les mmes radia- lions, mais avec une intensit considrablement accrue. L'onde de vitesse pousse un certain point ne pourrait-elle pas produire la dsintgration de la matire dans un champ naturellement trs rduit ? La scie de Reese dont la circonfrence est lisse l'encontre des scies ordinaires, permet de couper les mtaux sans les toucher : la pice dbiter avance rgulirement au moyen d'un chariot vis sans contact immdiat avec la scie, le mtal fond en projetant des tincelles et, fait curieux, la coule de mtal tombe sans temprature leve puisqu'on peut la recueillir dans la main. Les explications donnes par les constructeurs et qui font abstraction de la dsintgration, ne semblent pas trs convaincantes. Le diamtre de cette scie est de 1 mtre 066, elle fonctionne 2.300 t/m et sa vitesse tangentielle cette allure de rgime est de 7.700 mtres/minute. Nous pensons que bien d'autres phnomnes trouveront plus tard leur explication par la radiesthsie, mais la solution la plus passionnante serait la dcouverte du pendule entirement automatique. A notre avis le pendule sphrique universel serait le plus susceptible d'atteindre ce but. La dcouverte en vaudrait la peine, car du mme coup le moteur radiesthsique prendrait naissance, comme l'antique magnto a t l'anctre des moteurs lectriques et des monstrueux alternateurs qui ont boulevers notre industrie. Mais ce n'est l encore qu'anticipation et, si la chose est ralisable, il faudra bien des essais et des travaux qui dpassent nos actuelles possibilits. Voil, peu prs dans son ensemble, la teneur de ce que le lecteur trouvera dans ce livre, sous forme d'tudes, hlas encore bien incompltes, mais que nous poursuivrons avec tnacit, heureux de recevoir l'aide ou la critique de comptences plus autorises, dans une voie nouvelle de la radiesthsie o nous ne voulons tre que les dfricheurs.

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    PREMIRE PARTIE

    APERU SUR LA RADIESTHSIE ANCIENNE.

    CHAPITRE PREMIER DE LA PREHISTOIRE AU MOYEN AGE

    La chasse prhistorique. La loi des semblables. Le bton de commandement. L'envotement.

    La radiesthsie qui a dj suscit tant de recherches patientes, tant d'ouvrages importants, qui a pris enfin depuis quelques annes une place si grande dans la vie moderne, n'est pas, comme certains esprits pourraient le supposer, une nouveaut , de notre sicle, gniale invention sortie du cerveau de l'homme d'aprs-guerre, Le mot, certes, est nouveau, mais il cache une science aussi vieille que le monde, du moins le monde habit par des tres intelligents, une science rgie par des lois dont les hommes ont surpris les secrets ds la plus haute antiquit. Comment sont-ils parvenus dcouvrir ces forces mystrieuses, puis les utiliser pour des fins cyngtiques, ou pour assouvir leurs vengeances, alors qu'ils possdaient une civilisation si rduite, n'ayant pour toutes armes que leurs silex taills et leur force herculenne ? Ce point d'interrogation restera sans doute toujours pos bien que nous trouvions cependant au fond des grottes et sur les parois des cavernes qu'occupaient jadis nos anctres, les traces de cette radiesthsie naissante. Des explorateurs audacieux, comme Norbert Casteret, ont dcouvert, grossirement sculptes dans les cavernes du sous-sol pyrnen, les preuves de cette magie noire qui permettait aux chasseurs de l'poque prhistorique de paralyser d'abord le gibier pour pouvoir ensuite le capturer plus facilement. Pour arriver ce but, ils dessinaient sur les parois de leurs habitations souterraines la forme de l'animal convoit et pralablement repr l'une de leurs chasses, puis une main stylise, place ordinairement sur le flanc de la bte, marquait la volont et la puissance de l'homme sur sa victime (figure 1).Voici du reste ce sujet ce qu'crit Norbert Casteret dans Dix ans sous terre : Les Aurignaciens et les Magdalniens, essentiellement chasseurs, cherchaient favoriser le succs de leurs chasses en les faisant prcder de crmonies dont la signification nous apparat de mieux en mieux mesure que les dcouvertes prhistoriques s'effectuent. Ils reprsentaient les animaux qu'ils voulaient tuer, puis au cours de sances d'envotement magiques, traaient des

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    blessures sur ces dessins, tuant ainsi l'animal en effigie, pour s'assurer, le jour de la chasse, la capture relle de la bte pralablement envote (figure 2). Ainsi s'expliquent les signes, les trous, les flches, haches, massues qui se voient sur maints dessins d'animaux. Parfois l'intention du chasseur primitif est encore plus explicite ; l'animal est figur tombant dans un pige, dans un filet, succombant sous une lapidation. Cette thorie parat surtout incontestable quant on considre les lions et les ours de la grotte Montespan qui sont cribls de coups d'pieu et de flches, ports avec prcision dans les parties vitales et avec tant de violence et d'acharnement que, parfois, les statues se sont effondres . De toute vidence les prhistoriques connaissaient donc l'envotement, qui est une forme de lu puissance des ondes. Mais au fait cette puissance mystrieuse, cornaient opre-t-elle ? Nous sommes peu prs certains qu'elle agit par le jeu des ondes entretenues, par la loi des semblables que nous allons essayer d'expliquer brivement. Nous admettons que tout corps rayonne, vibre et met des ondes qui, pour ne pas tomber directement sous nos sens, ne peuvent pas pour autant tre nies. Ces radiations infiniment petites, mais si puissantes, sont l'origine mme du principe de la vie et nous vivons dans un corps sain quand nous vibrons en synchronisme avec la longueur d'onde fixe par le Crateur, longueur qui correspond un tat de sant parfait Que l'harmonie de cet quilibre soit rompu, c'est trs rapidement la maladie ou la mort. Or ces vibrations de la matire vivante peuvent tre captes, photographies par un appareil merveilleux : l'il humain, vritable objectif qui enregistre les ondes de forme pour les transmettre au cerveau, plaque sensible. Celui-ci peut son tour, toujours par l'intermdiaire de reproduire, comme par projection, le positif de cette photographie sur une feuille de papier, la paroi d'un mur, dans le modelage d'une statuette, etc... L'preuve de ce vritable clich invisible possde donc une identit de forme et de vibration absolue, rigoureuse, avec l'original et, par l mme, il se trouve mystrieusement reli lui par ce champ d'ondes entretenues qui bat toujours entre deux semblables. Dsormais leur sort est li, et toute blessure reue par le a double sera ressentie plus ou moins fortement par la victime choisie, tout rayon nocif envoy la touchera et dsquilibrera son tat de sant. L'organe vis est-il vital ? C'est rapidement la maladie, la paralysie, ou mme la mort suivant l'tat de rsistance ou de dficience du Grand Sympathique. En ralit l'homme, par son il, a sensibilis aux radiations de l'animal l'effigie sur laquelle il travaille, et les peuples primitifs, qui possdaient le don de la radiesthsie un degr remarquable, se sont servis trs vite de cette puissance pour le succs de leurs chasses.

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    De plus, pour dpister le gibier, ils avaient un instrument connu sous le nom de c bton de commandement (figure 3). Cc bton tait tout simplement un pendule qui avait la particularit de porter grav sur ses parois des dessins d'animaux. Gnralement construit en bois ou en os de renne, le bton de commandement tait un dtecteur-tmoin parfait pour la chasse de cet animal. De forme droite ou coude, perc sa partie suprieure d'un trou servant au passage d'une tige cylindrique en bois ou en os (tige que l'homme tenait horizontalement la main par l'une de ses extrmits), le bton-pendule girait autour de ce support (par la loi des ondes entretenues), ds que la main de l'autre bras, formant antenne, captait la radiation- renne, et cela quelle que soit la distance o se trouvait la bte. Pour reprer d'autre gibier il suffisait au Magdalnien d'liminer dans son cerveau tous les dessins d'animaux finement gravs sur son bton, pour ne conserver que celui faisant l'objet de sa chasse : c'est ce qu'on appelle la slection mentale. L'homme tait alors certain de capter les radiations de l'animal convoit, car son cerveau, se comportant en vritable appareil de T.S.F. slectif, cartait toutes les ondes sauf celle laquelle il dsirait se rendre sensible. Cette puissance de la radiesthsie, de la sorcellerie , tait connue au Moyen Age sous le nom d'envotement (du latin invultuare indium e If in- gare : faire l'effigie de quelqu'un). Envotement, jeteur de sorts, influence diabolique, disait-on cette poque. Loi des semblables et champs d'ondes entretenues, rpondons-nous aujourdhui. Cependant si la radiesthsie obit des lois rigoureuses de la physique, elle rclame d'tre pratique avec une conscience pure et droite. Dieu a cr l'homme libre, mais il n'y a pas de libert sans responsabilits, et de responsabilits sans devoirs. Celui de tout radiesthsiste digne de ce nom est de n'utiliser son art qu'en vue du bien et pour des causes nobles.

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    C'est pourquoi autrefois, ceux qui se livraient aux pratiques de l'envotement, sur des statuettes de cire pousant la forme d'une individualit dsigne, taient condamns au supplice du feu. La justice admettait que l'pingle qui perait chaque jour le cur de la statuette finissait par faire une blessure mortelle au malheureux qu'elle reprsentait De mme en faisant desscher ou fondre au feu la figurine, son original dprissait et ne tardait pas succomber. L'Histoire fournit plusieurs exemples de l'accusation d'envotement Lors du procs d'Enguerrand de Marigny en 1315, Louis X penchait l'indulgence, mais Charles de Valois, qui voulait la perte de Marigny, prtendait que la femme de celui-ci avait tent d'envoter le roi et toute la famille, ce qui dtruisit tout sentiment de misricorde dans le cur de Louis X. Plus lard, en 1617, quand Lonora Dori, dite Galigai, veuve de Concini, marchal d'Ancre, fut poursuivie et condamne pour avoir domin l'esprit de Marie de Mdicis ; on prtendit aussi qu'elle avait conserv des images de cire dans des cercueils. Ce genre de sortilge tait une tradition de lantiquit et on trouve le passage suivant dans le livre des Lois de Platon : Il est inutile d'entreprendre de prouver certains esprits, fortement prvenus, qu'ils ne doivent point s'inquiter des petites figures de cire qu'on aurait mises leur porte ou dans les carrefours, ou sur le tombeau de leurs anctres et de les exhorter les mpriser parce qu'ils ont une foi confuse la vrit de ces malfices. Celui qui se sert de charmes, d'enchantements et de tous autres malfices de cette nature, dessein de nuire par de tels prodiges, s'il est devin, savant ou vers dans l'art d'observer des prodiges, qu'il meure. Si n'ayant aucune connaissance de ces arts, il est convaincu d'avoir us de malfices, le tribunal dcidera ce qu'il doit souffrir dans sa personne ou dans ses biens. . Au XVI sicle, la mode des envotements devint tout fait populaire. On sait que la duchesse de Montpensier employa souvent ce malfice contre Henri III, et qu'elle ne recourut au poignard de Jacques Clment qu'aprs plusieurs checs dus trs probablement une connaissance incomplte de la loi des semblables. Catherine de Mdicis se servit aussi plusieurs fois de l'envotement, tout en redoutant pour elle- mme ses terribles effets, et lorsque La Mle et Coronas furent livrs aux derniers supplices, elle se montra fort inquite de savoir s'ils ne l'avaient pas envote. C'est qu'en effet, du moment que l'efficacit de cette pratique tait admise, il n'y avait plus de scurit mme au sein de la puissance absolue et la garde qui veillait aux barrires du Louvre n'en dfendait pas les rois.

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    CHAPITRE II LA RADIESTHESIE CHINOISE

    Pa-Koua - YnYang. Acupuncture radiesthsique.

    Nous venons de dcrire brivement ce qui nous a sembl radiesthsique dans certains procds employs la priode prhistorique et moyengeuse. Entre elles s'observe une autre priode plus intressante encore parce que la radiesthsie y a atteint un degr de perfectionnement si complet qu'elle s'est leve au niveau d'une science. En effet, l'poque chinoise qui se situe environ 3.000 ans avant l're chrtienne a vu se dvelopper surtout ce que nous pourrions appeler : la radiesthsie de la forme plane . L'appareil qui permet d'tudier le rayonnement de la forme en surface est le Pa-koua invent par l'empereur Fuh-Hi, et actuellement encore trs employ en Chine. C'est un jeu de 8 signes form de btons rompus et pleins, suivant un trac octogonal dont le centre est occup par une figure circulaire et mobile : le Yn-Yang (figure 4). D'une prcision ingale, cet metteur-rcepteur a la proprit de rayonner toutes les vibrations de l'Univers, depuis l'infra-noir jusqu'au vert ngatif (V-). Les radiations s'chappent tous les 1/8 de l'octogone et le cycle complet du spectre peut tre ainsi dtect sur le pourtour de la circonfrence. La puissance d'mission de ce gnial instrument peut encore tre augmente en le plaant exactement dans la ligne N.-S. et un tmoin pos au centre permet de dceler tout la fois et la vibration-maladie, et la vibration-remde. En exposant la souche d'une personne malade l'action de cette onde gurisseuse on obtient des rsultats positifs des plus encourageants. Quel tait le dtecteur employ par les Chinois pour classer les ondes de leur Pa-Koua ? tait-ce un pendule, une baguette ou simplement la sensibilit du sujet ? (On sait qu'actuellement certains radiesthsistes sont capables de dceler les radiations au moyen (l'une sensation particulire qui affecte certaines parties du corps). Il est trs difficile de le savoir, car les dtenteurs des secrets chinois sont runis en sectes qui observent une discrtion absolue. Leurs affilis savent qu'une divulgation faite par l'un d'eux entranerait une condamnation dont l'excution demeurerait toujours

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    mystrieuse. Quoi qu'il en soit, en tudiant le pa-koua l'aide de notre c pendule universel il est trs facile d'analyser et de cataloguer les vibrations qui s'chappent tous les 1/8 de l'octogone. Cet appareil tait certainement destin des usages multiples, tant pour l'tude des radiations du sol (minerai, sources, etc...) que pour dceler les ondes nocives appeles c veines du Dragons et sur lesquelles le Chinois se gardait bien de btir. Il servait encore, comme nous l'avons dit plus haut, l'tude, la dtection et la gurison des maladies, car ce peuple trs observateur avait trs judicieusement remarqu que deux personnes ayant la mme maladie laissaient chapper des ondes identiques, correspondant de mmes signes du pa-koua. C'est dans les proprits infinies de cet appareil que nous situons les possibilits merveilleuses de la radiesthsie chinoise antique, possibilits qui restent encore aujourd'hui celles de ce pays o tout demeure immuable, puisque l'instrument principal qui en est la base est toujours employ. Cette mthode qui a donn satisfaction pendant des millnaires se suffit elle-mme. Et qui sait si l'acupuncture n'a pas t dcouverte grce au pa-koua ? Il est un fait certain, c'est qu'une onde-maladie trouve avec cet appareil peut tre neutralise, sur le patient, par un Pendule Universel charg, ou plutt accord, l'onde contraire, et cela nu moyen de piqres ou touches radiesthsiques. Ce faisant on atteint une ramification du Grand Sympathique, l'onde gurisseuse se trouve automatiquement conduite par ce dernier l'endroit du mal et l'annule. Le Chinois, homme patient, pour lequel le temps ne compte pas, a repr, avec minutie sur le corps humain, le point idal qui correspond chaque maladie, et, ignorant l'onde gurisseuse par piqres radiesthsiques, il excite le Grand Sympathique par une piqre vritable.

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    CHAPITRE III LA RADIESTHESIE EGYPTIENNE

    La croix anse. Le sceptre du pharaon. le linge roul. L'urous. Le sphinx. Les

    momies. Les pyramides. La T.S.F. aux temps des pharaons. La boussole radiesthsique.

    Dans une rgion trs loigne de la Chine, en Egypte, un autre peuple parvenu un haut degr de civilisation, a paru se servir de la radiesthsie avec une maitrise extraordinaire. Celle-ci n'tait que l'apanage de la haute classe ; ignore du peuple, elle tait enseigne aux prtres d'une faon orale, et ses procds se transmettaient ainsi de sicle en sicle. Le profane ne voyait rien, tout tait masqu et les ondes taient habilles sous des formes qui ne modifiaient pas leur principe. En Egypte, on concevait la radiesthsie d'une faon encore plus complte qu'en Chine. C'tait toujours la forme qui en tait la base, mais, si au pays des Fils du Ciel elle se manifestait surtout en surface, sur les bords du Nil on la pratiquait la fois en surface et en volume. Nous allons soumettre au lecteur le fruit de nos observations qui portent sur l'tude de ces caractres gyptiens si particuliers, dont la description n'a jamais t faite sous l'angle de la radiesthsie. Les consquences de la profanation des tombes des Pharaons, et en particulier celle du Tut-Ank-Ammon ont surpris l'opinion. Ceci se passait en 1922 or, on sait que presque tous les membres ayant particip la dcouverte de ce tombeau sous la conduite d'Howard Carter, sont morts prmaturment Tous ces dcs sont demeurs mystrieux et ont dfi les comptences mdicales les plus en vue de l'poque. On a prtendu, pour expliquer toutes ces morts, que le tombeau de Tut-Ank-Ammon tait lev, dessein, sur des ondes telluriques nocives naturelles provenant du sol. Il se peut, en effet, que des ondes nocives existent au-dessous et dans l'entourage des tombeaux, mais elles ne seraient pas assez puissantes pour provoquer morts d'homme et, qui plus est, celles par exemple de tous les membres de la mission Carnavon. Ces ondes naturelles, si elles taient si dangereusement nocives, auraient le mme pouvoir destructeur l'extrieur comme l'intrieur des tombeaux, et les nombreux voyageurs qui sillonnent la Valle des Rois en seraient les constantes victimes. Il est donc permis de supposer ou d'admettre que ces radiations ont t cres artificiellement pour protger les dpouilles des pharaons. Par quel procd ? Trs probablement par des ondes de poisons violents portes par des ondes de forme, car celles-ci n'avaient plus de secrets pour les Egyptiens. Cette importante question des formes sera traite dans la troisime partie de cet ouvrage, et, quand le lecteur saura qu'il est possible de fabriquer et d'obtenir des ondes de forme, de puissance infiniment suprieure celles que l'on trouve l'tat naturel dans le sol, il conclura certainement comme nous. Mais si l'gypte connaissait le procd pour rendre nocif un endroit sain, elle possdait aussi le moyen de s'immuniser contre cette nocivit. La croix anse. La croix anse ou cl du Nil, dont la traduction gyptienne voudrait dire : signe

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    de vie, don des dieux, en est la preuve. C'tait un talisman (figure 5) rserv la classe aristocratique, dont l'efficacit ne fait pas de doute la condition d'tre tenue par l'homme dans la main droite et par la femme dans la main gauche (s'il n'existe pas chez l'un ou l'autre une polarit inverse). Cette croix anse tait par ailleurs trs nuisible en dehors de l'usage pour lequel elle avait t tudie, ou encore si elle n'tait pas tenue par la poigne; et par la main qui convenait. Cette nocivit dans certains cas faisait d'elle une arme deux tranchants ; ceci provient de ce que sa vibration n'est pas en accord avec la vibration humaine. En effet, la Cl du Nil met par sa poigne le vert + ou vert du spectre et par son extrmit londe contraire ou vert -. Le sceptre du Pharaon. Le sceptre du Pharaon (figure 6), assez inesthtique, dont la forme recourbe en crochet semble indiquer un aimant en fer cheval branches ingales, jouit des mmes proprits bienfaisantes quand il est tenu par le bout, le plus long. Il est de plus un excellent dtecteur lorsque la boucle repose sur la tranche de l'index, et il se comporte alors dans ses mouvements comme le bton de commandement de la prhistoire. Le linge roul. Un autre moyen de conjurer les ondes nocives tait de tenir la main (ou pris dans la ceinture) un linge roul (figure 7) et ploy vers les 2/5 de sa longueur. Ce procd tait souvent employ pur les ptres qui se servaient galement de ce linge la nuit pour se garantir du refroidissement. Il est inutile de faire remarquer que les proprits identiques de ces trois formes n'taient certainement pas le fait d'un hasard ; les Egyptiens possdaient la science des ondes au plus haut point, ils avaient tudi les formes susceptibles de les mettre en vidence, tout en les voilant sous des apparences banales.

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    L'urous. L'urous, serpent sacr (figure 8) qui ornait les frises des monuments et aussi le pschent du pharaon et le front de son pouse, lanait une onde puissante. Aligns en srie, ils additionnaient leur tension jusqu' la porter un point dangereux pour la crature humaine qui se trouvait dans son champ: Quelle pouvait tre la proprit de ce serpent sur le front des rois et des reines ? On pourrait supposer qu'il tait, de par son onde puissante, destin porter l'onde de la pense pour lui donner plus de force et la faire pntrer davantage dans le cerveau de leurs sujets. Figure 7 Figure 8

    Liage roul. Urous Le sphinx. Le sphinx est un monstre fabuleux dont l'origine est essentiellement gyptienne. On le trouve reprsent sous la forme d'un lion couch, avec un buste d'homme ou de femme ; quelquefois il a une tte de blier ou d'pervier. De l plusieurs classes de sphinx : les androsphinx,

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    les criosphinx, -enfin les hirocphales (ligure 9). A Thbes on arrivait au grand Temple par une longue avenue borde de chaque ct par une ranges de sphinx. Le plus grand qu'on ait dcouvert en Egypte se trouve prs de la pyramide de Chops ; il mesure 17 mtres du sol au sommet de la tte et 59 mtres de la queue l'extrmit des pattes. Il est presque entirement taill dans un seul bloc de rochers et sa construction a t effectue antrieurement aux trois pyramides. II n'est vraiment pas possible que les Egyptiens aient entrepris ce travail colossal pour le seul plaisir de faire uvre de sculpteur. Il est bien certain que cette forme avait un autre but et les rayons qui s'en dgagent semblent indiquer que le sphinx possdait un rle radiesthsique de premire importance. Si l'on tudie le sphinx dans le cadre qu'il occupe en Egypte (sur l'une des planches de Champollion) et cela l'aide d'un dtecteur et d'un tmoin vide, on constate des ractions positives sous la masse de l'animal. Ces ractions semblent se situer l'emplacement o normalement doit se trouver l'intestin. On dtecte ainsi une sorte de labyrinthe dont l'une des extrmits vient mourir sous la grande pyramide de Chops. Les momies. Tout rvle donc qu'en Egypte la science radiesthsique tait applique d'une faon complte. Les statues colossales, dans leur position hiratique, avaient leur champ d'ondes, niais les statues des momies que l'on trouve dans les muses ou collections mettent galement des radiations trs puissantes. La position si particulire de ces statuettes (figures 10 et 10 bis) (autrement dit le c doubles des momies) jambes serres et bras croiss sur la poitrine, donne la hauteur des avant-bras, sur le ct, des ondes mettrices trs (let Admettons, ou plutt supposons que dans WU' momie relle on ait insr un poison violent ; kit ondes produites par la forme deviennent porteuses de l'onde du poison, et celui-ci agit alors sur les vivants avec toute l'intensit d'un venin absorb par l'organisme.

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    Les statuettes sont elles-mmes trs redoutables et personnellement nous en avons fait l'exprience. M. Lacroix--l'Henri nous expdiait un jour un lot de statuettes authentiques dont la propritaire voulait se dbarrasser par suite de troubles de sant, troubles ressentis depuis qu'elle tait en possession de ces momies ; M. Lacroix lui-mme travaillait difficilement quand ces statuettes se trouvaient sur son bureau et il ressentait galement de violents maux de tte. Bien que dment avertis nous nous montrmes sceptiques, et cependant au bout de quelques jours nous subissions les mmes malaises aggraves par la perte complte de sommeil. Il fallut donc se rendre l'vidence et chercher neutraliser ces effets nocifs en inversant les polarits par rapport au magntisme terrestre. Remarque. A titre documentaire nous pouvons signaler qu'un pendule ayant une polarit bien dfinie : ngative ou positive, renverse sa polarit si on le fait tourner sur l'onde inverse en position de momie. Ceci dmontre la puissance d'mission de cette forme. La science gyptienne. Hypothse. Les Pyramides : phare radiesthsique. Les connaissances que les Egyptiens possdaient dans tous les domaines, tant en astrologie, en mathmatiques, qu'en gographie, sont d'une prcision qui confond encore actuellement les savants les plus qualifis. Comment expliquer cette science si complte une poque o les instruments de prcision taient loin d'galer les ntres ? Ils ont mesur, en particulier, le diamtre de notre plante avec une exactitude rigoureuse dconcertante (Science mystrieuse des Pharaons, par Abb Moyeux). Ils ont encore construit la grande pyramide de Chops sur le 30 partir de l'quateur, et sur un mridien qui a, tout la fois, la particularit, non seulement de diviser le Delta du Nil d'une faon

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    prcise par le croisement des diagonales, mais de diviser aussi les parties merges de notre terre en deux fractions gales, tout en traversant le maximum de continents. A une poque o la science et la construction navale ne permettaient pas l'aventure et l'exploration d'un hmisphre l'autre, une telle prcision demeure un mystre. Les cartes anciennes, mme postrieures aux sicles pharaoniques, taient de vagues bauches qui ne reprsentaient aucunement la ralit gographique exacte. Pour tre parvenus de tels rsultats, deux hypothses s'imposent notre jugement : ou les Egyptiens dtenaient les secrets d'un lointain pass, de cette gnration des Atlantes qui les avaient prcds et dont ils taient les descendants ; ou ils auraient mis contribution leurs prodigieuses connaissances radiesthsiques, en tant que science exacte, et ce faisant ils auraient utilis le procd de la dtection sur plan ou tlradiesthsie, qui a t mis en valeur, il y a quelque vingt ans, par l'Abb Mermet. Penchons-nous maintenant sur l'tude de ces pyramides, qui est des plus captivantes, si nous les dtectons avec nos appareils de prcision. Ces proprits que nous leur souponnons ont- elles t utilises autrefois ? Il est difficile d'admettre que leur rayonnement n'ait pas t connu et que la construction mme de ces pyramides, de l'une tout au moins, celle de Chops, n'ait pas t conue dans un but radiesthsique en mme temps que pour les autres buts scientifiques dj signals par de nombreux ouvrages. C'est pourquoi tout nous porte croire qu'elles ont t utilises comme phare radiesthsique pouvant servir non seulement aux marins, mais galement aux voyageurs circulant dans le dsert. La masse formidable de la grande pyramide, bien que dpourvue de son revtement calcaire, met encore une onde que l'on peut estimer 25 dans le sens est-ouest. Ce rayonnement se trouve considrablement augment dans la position nord-sud, ce qui concorde trs bien avec la gographie de l'Egypte, toute en longueur. Main comment pouvait fonctionner ce phare ? Uniquement par sa forme et l'exprience est facile vrifier : une pyramide de laboratoire (figure 11) tant place au centre d'une feuille de papier, prenons notre Pendule Universel et cherchons dtecter les ondes qu'elle met Il nous sera alors possible de tracer une sorte de rose des vents compose des couleurs du spectre, couleurs qui conserveront toujours une position invariable. Entre chacune de ces radiations se dtecte la gamme complte, de leur infra et ultra. On comprend aisment qu'un navigateur ou un voyageur du dsert, raide d'un pendule donnant la gamme complte du spectre, pouvait dans chaque secteur d'ondes, traduire la couleur en degrs, donc obtenir son orientation par rapport au monument metteur.

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    On objectera peut-tre que trois pyramides de masse considrable, et donnant par consquent trois rayons parallles de mme couleur, carts l'un de l'autre d'un kilomtre deux cents maximum, enlevaient toute prcision l'opration. Cela n'avait certainement qu'une importance relative quand l'observateur se trouvait un millier de kilomtres par exemple. D'autre part, il tait possible de reconnatre le rayon caractristique de chaque pyramide ; en effet, chacune d'elle avait sa radiation propre qui cheminait sur le rayon-couleur la faon de l'onde module sur l'onde hertzienne. Elles avaient respectivement les ondes en accord avec l'orang, l'infrarouge et le noir, comme nos postes d'mission ont leurs indices spciaux et leur longueur d'onde propre. Ces couleurs caractristiques pour chaque pyramide taient peut-tre en accord avec leur masse diffrente. En tous cas il suffisait de tenir en main la couleur caractristique choisie (orang, infrarouge ou noir) pour capter seulement les rayons de la pyramide qui l'mettait, les deux autres se trouvant automatiquement limins. Le fait de pouvoir reprer sa direction en nier ou sur terre, par rapport un point fixe, tait dj un gros avantage, mais il y avait une donne complmentaire aussi ncessaire pour fixer sa position : celle de la distance o l'on se trouvait de ce point fixe, sorte de nombril de l'Egypte. Or, la chose tait possible, soit avec le Pendule Universel , soit au moyen d'une rglette gradue en distance et dont l'accord, pour un point dtermin, peut tre obtenu par une giration d'un pendule neutre. Seconde hypothse : Les pyramides, poste d'mission. En dehors de son rle de phare radiesthsique, la grande pyramide, qui, suivant les savantes conclusions de l'abb Moreux, tait le formulaire vivant et total de la science gyptienne, devait bien possder d'autres proprits que celles des sciences mathmatiques, physiques et astronomiques. N'tait-elle pas cette poque le poste d'mission qui permettait aux pharaons de communiquer et de dicter leurs ordres au peuple ? Il est reconnu qu'une sorte de T.S.F. fonctionnait alors, bien que personne jusqu'ici n'en ait jamais dcouvert le mcanisme. A ce point de vue, cependant, l'tude intrieure de la pyramide de Chops est des plus suggestives. Nous savons par l'ouvrage de l'abb Moreux : La Science mystrieuse des Pharaons, que la chambre du roi possde une auge qui est considre par certains comme la partie infrieure d'un sarcophage. Telle n'est pas l'opinion de l'auteur ni la ntre. En effet, cette auge, trop profonde pour servir de cercueil, est d'une taille parfaite en forme de paralllpipde rectangle. Sa capacit intrieure est exactement la moiti du volume total, vide compris, et c'est trs probablement cette proportion qui lui donne la proprit de rsonner comme une cloche au moindre choc. D'autre part, cette auge est place dans une chambre rectangulaire dont le volume, 50 fois plus grand, est indiqu sur les parois par des joints apparents. Au-dessus de la chambre en question se trouvent cinq cellules de mme surface de base, semble-t-il, mais de hauteur plus petite, attribues par les savants gyptologues au souci des constructeurs produire une dcharge la masse pesante qui se trouve au-dessus. Ce raisonnement ne nous semble pas conforme la ralit, d'autant plus que la chambre de la reine, situe bien au- dessous (par consquent sous une masse encore plus formidable) n'a pas ces compartiments, ce qui ne l'a pas empche de rsister la pression qu'elle reoit. A notre point de vue, les cinq cellules surmontant la chambre du roi (actuellement en communication pa4. un trou central qui n'existait pas alors), avaient un rle essentiellement radiesthsique : elles sont pour nous la pile radiesthsique ncessaire pour renforcer l'onde porteuse de la couleur bleu qui monte verticalement de la chambre du roi. Etait-ce l l'onde considre comme la meilleure pour transporter le son ? L'avenir nous le rvlera peut-tre un jour, car actuellement nos travaux ne sont pas suffisamment avancs pour l'affirmer sans erreur. Quoi qu'il en soit nous retrouvons cette onde bleue dans d'autres instruments, mme hbreux, comme par exemple la Mer d'Airain, o londe en question est engendre par le support, form,

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    comme chacun le sait, de 12 bufs rpartis en 4 groupes de 3 animaux. Il existait galement 10 vases d'airain d'un cinquantime du volume de la Mer d'Airain, et cette dernire avait elle-mme le volume de la chambre du roi de la pyramide de Chops... Concidence curieuse, qui nous laisserait supposer que les Hbreux taient arrivs surprendre les secrets gyptiens. Et le rcepteur, dira-t-on ? Eh bien, il existe dans nos muses, tout au moins au Louvre, un meuble gyptien dont la forme de sellette est entoure d'ornements (cl du Nil et pile radiesthsique), qui donnent ce meuble la proprit d'mettre sur son plateau et au centre d'un vase, toujours la mme vibration du bleu (figure 12). Quel tait le vase rcepteur ? Etait-ce un rsonnateur accord en Fa dize dans la forme de ceux existant actuellement en physique, ou bien un vase dont nous dtenons un spcimen et qui par sa seule tonne met l'onde du bleu ? Nous ne conclurons pas pour le moment, mais il serait cependant trange que tout cet ensemble n'ait pas t conu pour un but spcial qui reprsente pour nous la transmission et la rception du son. La boussole radiesthsique. On a pu se demander parfois comment la navigation, au temps de la priode pharaonique, a pu s'effectuer dans des conditions de scurit ncessaires aux expditions relativement lointaines pour l'poque.

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    Nous venons de voir que dans un secteur assez rapproch du delta du Nil, c'tait dj chose facile, mais comme l'influence du rayonnement des pyramides avait une limite dans la distance, il tait normal qu'un autre moyen existt (en dehors de la boussole), pour se diriger en mer. La boussole, en effet, n'tait pas encore connue et c'est trs certainement la radiesthsie que les Egyptiens ont fait appel pour faire le point. Voici un procd que nous avons ralis et qui peut en donner une ide : Imaginons un cercle en matire quelconque, au centre duquel nous plaons une pyramide proportionne, et telle, qu'un pendule spcialis dtecte au milieu de l'une de, ses faces de base le rayon vert +. Si nous mettons ce systme demeure sur un bateau de manire faire concider ce rayon de la pyramide avec l'axe du navire, nous dtectons sur le cercle deux girations du dtecteur (figure 13), l'une constante au vert de la face de la pyramide, l'autre un point variable suivant la direction du navire. Ce point correspondrait, pensons-nous, au Nord gographique. On conoit facilement que la direction du bateau par rapport au Nord pouvait se lire en degrs sur le disque.

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    CHAPITRE IV

    LA RADIESTHESIE INDIENNE

    La conque indienne

    Si l'on savait que les Chinois et les Egyptiens dtenaient peu prs en mme temps les secrets de la radiesthsie, on ignorait par contre que celle-ci pt exister cette mme poque sur un continent compltement spar : l'Amrique. Nous devons cette rvlation M. Turenne qui cite dans un de ses livres, un instrument de haute valeur : la conque indienne. Cette dcouverte nous suggre quelques rflexions. De deux choses l'une, ou les Indiens ont trouv par eux-mmes la radiesthsie, ou ils la tiennent d'autres peuples. Mais alors il faudrait admettre que leur terre lointaine n'a pas toujours t spare du vieux continent. Il se peut aussi, il est mme presque certain que ces hommes seraient les descendants d'une race ancienne, trs ancienne, qui dtenait, comme tous les premiers hommes les secrets de la Science Unique. Voici ce propos ce qu'crit Denis Saurat dans don rcent ouvrage L'Atlantide : Il y a quelque trois cent mille ans, une civilisation trs dveloppe, et trs diffrente des ntres, tait tablie dans les Andes, une hauteur de 3.000 ou 4.000 mtres au-dessus de l'ocan Pacifique actuel. Mais l'ocan d'alors montait cette altitude sur les montagnes, et la civilisation de Tiahuanaco se situait au bord de la mer. C'est dire que l'air y tait respirable, alors que maintenant il ne l'est presque plus dans ces rgions. Pourquoi l'eau et l'air taient-ils accumuls cette hauteur ? C'est que le satellite de la Terre d'alors, du genre de notre lune actuelle, n'tait qu' la distance de 5 6 rayons terrestres de nous. Au lieu d'une mare comparable celle d'aujourdhui, qui monte et redescend parce que notre lune est 60 rayons terrestres de nous, la mare d'alors, attire par une gravitation lunaire beaucoup plus forte, n'avait plus le temps de redescendre : cette lune puissante tournait trop vite autour de la Terre. Aussi toutes les eaux du monde taient entasses en une mare permanente qui formait un bourrelet fixe autour de notre plante. Ce bourrelet fixe montait plus de 3.000 mtres dans les Andes. Ceci est prouv par une ligne de dpts marins que l'on peut suivre pendant 800 kilomtres ces altitudes. De celle civilisation de Tiahuanaco, de la rgion du lac Titicaca en gnral, il nous reste de gigantesques ruines. Les plus anciens chroniqueurs de l'Amrique du Sud nous rapportent que lorsque les Incas parvinrent jusqu' ces pays, ils y trouvrent ces ruines peu prs dans l'tat o elles sont aujourd'hui, et remontant pour eux dj une incommensurable antiquit. Les pierres tailles prsentent, en effet, des caractres qu'on ne retrouve nulle part ailleurs jusqu' prsent. D'abord, leur dimension. Une des statues, en une seule pierre, a plus de sept mtres de hauteur et pse dix tonnes. Il y a des douzaines de statues monolithiques de ce genre, toutes transportes de loin . Cette documentation puise une source sre vient confirmer la thorie logique que soutiennent de nombreux savants, elle laisse entrevoir aussi que l'homme en ses lointaines origines, possdait une science suprieure celle des peuples qui en tout issus.

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    Pendant toute une priode antrieure celle de l'Egypte et de la Chine, l'humanit a perdu plus que gagn, et les dbris de science qu'elle a pu conserver dans la radiesthsie seraient le reliquat d'une science unique. De toute faon c'est une remarque pour nous trs importante, de constater que nous retrouvons chez les Indiens une radiesthsie de forme comme nous l'avons trouv en Chine et en Egypte. Nous donnerons en troisime partie l'tude complte des rayons de la conque indienne dont la forme rappelle si trangement celle de l'escargot.

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    CHAPITRE V

    L'ILE DE PAQUES

    Les statues. Les tablettes.

    Nous ne pouvons terminer cette partie historique sans signaler l'intrt trs grand que soulve parmi les savants, l'nigme de I'lle de Pques. Des missions nombreuses ont tudi l'ile dans ses moindres dtails. Evanglise jadis par la congrgation des Pres de Picpus, elle conserve encore son glise o se runissent aux ftes et dimanches les naturels du pays ; dfaut de prtre, un laque fait suivre aux fidles les offices divins, et maintient ainsi parmi la population les rudiments de la religion catholique. Les habitants, trs peu nombreux, ignorent tout du pass de leur le, ou racontent des histoires fantastiques qui s'apparentent aux lgendes et auxquelles les savants envoys en mission n'ont accord aucune crance. Et cependant, un fait subsiste qui, par son ct mystrieux, n'en porte pas moins tmoignage d'une civilisation depuis longtemps disparue. Ne rejoindrait-elle pas celle du lac Titicaca, laquelle il est fait allusion dans le chapitre prcdent ? Malgr le temps, malgr une destruction systmatique et aveugle, les grandes statues qui font l'originalit de l'ile sont l, debout ou couches, discrtes gardiennes de leur lointain pass. Elles ont t tailles dans la pierre volcanique trouve sur place et plantes dans le sol le long de la cte sur les ahus dont l'le foisonne. Leurs dimensions sont trs variables mais toujours imposantes (certaines atteignent jusqu' 16 mtres de hauteur) en font des sortes de menhirs aux traits surhumains qui, d'aprs Pierre Loti font peur . Il est trs difficile de situer leurs emplacements primitifs, les unes sont couches, d'autres brises, trs peu restent debout, intactes, certaines enfin gisent encore sur la pente des volcans o elles ont t sculptes. Quelle catastrophe soudaine est venue bouleverser ce pays en plein travail et rduire nant sa population ? Si nous nous rfrons encore l'Atlantide de Denis Saurat, nous apprendrons que l'anantissement de cette haute civilisation a d se produire l're tertiaire, lorsque le troisime satellite qui gravissait cette poque autour de notre plante s'est dsintgr sur la terre, provoquant des cataclysmes sismiques et des mouvements d'ocans qui ont boulevers les continents et ananti en partie l'humanit. C'tait l'ge d'or des gants dbonnaires dont les flottes nombreuses sillonnaient toutes les mers du globe avec, comme base de dpart, ce qui est devenu actuellement les hauts sommets des Andes. Ecoutons Denis Saurat : Des raisons bien puissantes ont d causer l'rection des gants de pierre de l'le de Pques. L'tat de civilisation parfaite de Tiahuanaco, tat reflt dans le visage mme des colosses, nous incite imaginer a l l'un des dparts de l'humanit. Les colosses a sculpts ont t rigs dans des communauts civilises o le travail se faisait en commun et en harmonie, entre des matres gigantesques et bienfaisants et des foules humaines reconnaissantes, comme nos cathdrales ont t construites. Mais dans ces communauts de Titicaca, les castes royales taient des gants et semblent bien avoir aussi mis la main au travail. Nous pouvons mme penser que les Egyptiens eux-mmes, lorsqu'ils construisirent leurs colosses, pour leurs dieux rois, se souvenaient des temps heureux o le gant

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    Osiris leur avait appris la sculpture, et pensaient qu'il tait ncessaire de donner au dieu mort une statue sa taille, dans laquelle il pouvait revenir sans se trouver gn . Et plus foin encore : Nous pouvons lgitimement imaginer que les hommes de Tiahuanaco, port de mer, avaient des navires qui faisaient le tour du monde sur leur mer bombe. Une culture couvrant toute la terre habitable tait unifie par les trafics maritimes. Comment expliquer autrement les tonnantes ressemblances ? Les cromlechs du Morbihan et ceux de Malekula ? Les gants de lle de Pques ? Les lgendes de la Grce et celles du Mexique ? Fragments dgnrs d'une haute civilisation qui peut se situer il y a quelque trois cent mille ans et avoir t mondiale . Sans prendre partie, mais en nous plaant uniquement sur le plan radiesthsique, il nous a sembl que ces statues colossales tenaient dans la vie de lle un rle considrable, et rpondaient des buts trs prcis. Les indignes qui les ont sculptes, puis rparties autour de leur le, n'ont pas entrepris ces travaux considrables sans raisons majeures, et uniquement pour le plaisir d'orner leur territoire de masques humains. Ce faisant, ils mettaient contribution le jeu des ondes, cette force naturelle qui fut l'apanage de tous les peuples anciens, et qui nous permettra peut-tre nous- mmes de soulever un coin du voile de ce mystrieux pass. Ce qui frappe au premier abord en examinant ces statues, c'est leurs proportions : tranges, horrifiantes, surhumaines, mais qui leur donnent la proprit d'mettre des ondes trs puissantes (figure 14). A quoi attribuer cette particularit ? A la matire volcanique dont elles sont issues ? Nous ne le croyons pas, pour nous la matire est indiffrente et c'est la forme qui agit. Mais comment le prouver, sinon en ralisant dans un morceau de bois une effigie semblable ; c'est ce que nous avons fait. Nous avons pu alors constater qu'au fur et mesure que la statue prenait sa forme, la polarit se dplaait pour renverser perpendiculairement la polarit d'origine du morceau de bois, et que, chose trange, il se produisait devant la statue des plans d'ondes de couleur, commenant par le vert ngatif pour se continuer par le blanc, l'ultra-violet, le violet, etc A vrai dire ce ne sont pas prcisment des plans, et ces zones d'ondes devraient plutt tre dnommes tranches car elles ont une paisseur variable qui est en rapport avec la grandeur de la statue.

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    Pour tre certains que nous n'tions pas victimes d'illusion, d'autosuggestion, nous avons dtermin l'emplacement exact de la zone de Momification et nous y avons plac un morceau de viande. Au bout de trois jours, celui-ci fut parfaitement momifi et rduit au 1/4 de son volume primitif. Cet essai, compar d'autres, raliss avec nos appareils, permet de constater :

    1 Un temps de momification moins long ; 2 Un volume plus rduit ;

    donc une intensit plus grande par rapport nos piles radiesthsiques. Nous devons en dduire que la forme des statues de lle de Pques est celle qui dgage, pour un mme volume, les rayons les plus puissants, rayons dont l'intensit est plus forte que celle des statues des momies. Mais ce n'est pas tout : si, pur curiosit, on examine, sur plan, les bords de Pile, on trouve sur tout le rivage un rideau de la vibration blanc du spectre, suivi d'un autre ultra-violet, puis violet, etc..., alors que le Vert ngatif touche presque compltement la terre. Ces diffrentes zones peuvent tre values chacune 1 kilomtre d'paisseur. On pourra objecter que ces statues n'tant plus places rgulirement le long de la cte, il est impossible de trouver actuellement les zones-couleur, l o la cause n'existe plus. On les dtecte cependant trs nettement titre le rmanence, et l'action due ce phnomne se prolongera vraisemblablement longtemps encore. Il est admis actuellement en doctrine radiesthsique qu'une imprgnation du sol ou rmanence produite par un corps quelconque, dure aussi longtemps que, le corps qui la provoque est demeur dans la terre ; on prtend mme qu'un rayon passant dans l'air y laisse sa trace dans les mmes conditions. Si donc ces statues sont demeures fixes au sol pendant des millnaires, la rmanence durera beaucoup plus longtemps que notre gnration et les gnrations qui suivront. Voici une exprience qui prouve cet effet de rmanence : ayant enferm notre statue dans un coffret rectangulaire largement calcul pour pouvoir y mettre en tous sens une paisseur de sciure de bois bien tasse, nous avons constat, au bout de quelques jours, que le coffret tait travers par des rayons de la statue. (Le tassement de la sciure ne permettait pas d'obtenir la densit du chne de celle-ci ; il aurait fallu un coffret plus grand pour rtablir le paralllpipde fictif dans cette sorte de moulage.) La statue enleve, la sciure de bois mettait toujours des rayons et plans nocifs tels que nous avons t obligs de la semer au vent afin de nous prserver de ses effets dangereux. De plus, pour nous garantir contre cette effigie elle-mme et la rendre inoffensive, il nous a fallu la sectionner au niveau du cou ; la tte donnait encore des radiations, mais de faible intensit par suite de la diminution du volume. Il est impossible de nier l'action massive exerce par ces statues, mais cette action agissant sur la cte et en mer, s'exerait galement sur l'intrieur de l'le; o l'on dtecte des zones d'ondes capables d'incommoder les habitants non munis de tablettes protectrices. Ces tablettes taient sans aucun doute l'instrument de prservation des insulaires contre les ondes nocives de leurs statues. (Figure 15 en hors-texte). D'aprs le R. P. Mouly il existait deux systmes de tablettes appeles Keiti, les unes de grandes dimensions situes dans les cases, les autres de volume rduit, dont un spcimen avait t offert Mgr Janssen, vicaire apostolique de Tahiti. Cette tablette lui avait t prsente par les indignes, entoure de nombreux cheveux de femme. Ceci permettrait de supposer que les Pascuans plaaient

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    les Keitis dans leur chevelure afin de laisser les mouvements du corps libres tout en prservant l'individu. Ils pouvaient ainsi affronter impunment les zones dangereuses, tant sur mer que sur terre sans en ressentir les effets nocifs. La photographie d'une de ces tablettes pique au plafond d'un appartement fait disparatre les ondes nocives du sol, et si nous avons constat au bout d'un certain temps un effet d'usure, celui-ci est uniquement d l'preuve photographique qui na pas de volume propre. Les tablettes elles-mmes aux caractres gravs forme immuable conservent indfiniment leurs proprits. quelle utilit pratique pouvaient servir ces statues colossales dont les indignes de l'le taient obligs de se garantir ? Toul porte croire qu'elles servaient prserver les habitants de toute invasion de pillards, puisque les radiations si nocives qui s'tendaient plus de 10 milles en mer ne pouvaient que diminuer considrablement la vitalit des intrus et peut-tre les faire ainsi renoncer leurs projets.

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    D'autre part, la zone comprise dans l'ultra-violet tait sans doute le vivier naturel o les Pascuans taient certains de faire bonne pche. En effet, les poissons, grs par les autres rayonnements mis par les statues, devaient se rfugier dans cette limite baigne par une onde radioactive, propice la vie.

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    DEUXIEME PARTIE

    CHAPITRE PREMIER

    LA SPHRE

    Prambule. Plans radioactifs. Ondes couleur. Vert ngatif.

    En abordant lu seconde partie de cet ouvrage, aprs avoir dcrit certaines manifestations de la radiesthsie dans la priode prhistorique et dans lhistoire ancienne, nous allons entrer dans la technique des divers instruments de dtection qui nous permis de sparer les ondes suivant une mthode qui nous est personnelle ; c'est en tudiant de prs prs la sphre que nous sommes arrivs cette conception nouvelle de la radiesthsie. Que le lecteur ne s'attende pas trouver ici de savantes thories mais simplement certaines dductions, suite logique de diverses expriences, qui nous ont amens crer, puis modifier, et enfin perfectionner nos appareils. Nous avons pressenti que le magntisme naturel pouvait lui seul engendrer des vibrations et quil nous suffisait d'purer ce qui paraissait mystrieux pour obtenir une mthode permettant d'liminer la plupart des causes d'erreurs si multiples et si dprimantes, surtout pour les dbutants. Notre conception de la radiesthsie n'a donc rien de savant si elle se situe comme le prolongement de la radiesthsie ancienne, et chacun reconnatra que les phnomnes observs autrefois sans base scientifique peuvent galement tre compris aujourd'hui sans recourir aux dductions les plus rcentes de la science. Cependant nous ne pouvions ngliger compltement certaines connaissances qui, touchant de trs prs la physique, nous permettaient d'avancer dans nos recherches. Nous avons essay de rserver nos sensations de radiesthsiste aux impressions physiques reues, et d'carter tout ce qui entre habituellement dans les mthodes mentales pures. Ce n'est pas que nous ayons l'intention de diminuer la valeur de ces dernires qui ont enregistr de vritables succs, mais nous prfrons rester le plus possible sur le terrain physique qui nous semble plus intressant. Nous avons pu arriver ce rsultat grce la dcouverte de notre Pendule Universel qui possde une nergie propre, indpendante de toute convention ou slection mentale, la condition de rester rigoureusement neutre, sans mettre l moindre onde-pense prconue, si ce n'est la forme interrogative. Avant de commencer la description des dtecteurs que nous avons mis au point, il nous parait ncessaire, indispensable mme pour la clart du sujet trait, de procder d'abord une tude de la sphre. Celle-ci est en effet la base de notre mthode, et c'est parce que nous sommes arrivs en surprendre les secrets que nous avons de la radiesthsie une conception toute nouvelle et entirement personnelle. Etude de la sphre. Supposons une sphre d'une matire quelconque, place sur un support, et telle que toutes les parties de sa surface puissent tre explores. A l'aide d'un pendule donnant la radioactivit, nous trouvons, comme M. Turenne, trois grands cercles se coupant angles droits.

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    Par un examen complmentaire plus approfondi, au moyen d'un autre pendule donnant, non plus la radioactivit, mais la polarit, nous constatons qu'aux points N. et S. nous avons deux ples contraires, mis en vidence par les girations directes et inverses de notre dtecteur. Ces deux cercles qui se coupent en N. et S. peuvent donc tre considrs comme des mridiens, et le troisime comme un quateur (figure 16). Etude des Mridiens. Chacun des deux mridiens possde une nergie fonctionnelle propre et invariable :

    a) L'un met les vibrations lectriques ; b) L'autre les vibrations magntiques (figure 17).

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    Si nous tudions le mridien lectrique , pendule neutre en main, en prenant successivement comme tmoin les diverses couleurs du spectre (rouge, orang, jaune, vert, bleu, indigo, violet), nous trouvons que la partie suprieure, c'est--dire celle situe au-dessus de l'quateur, mettra ces sept vibrations-couleurs, rparties rgulirement 1/6 d'intervalle (figure 18). Le mridien magntique tudi dans les mmes conditions se divisera galement, en sa partie suprieure, en 6 vibrations-couleurs : vert, bleu, indigo, violet, ultra-violet, blanc, vert, ngatif (figure 19).

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    On remarquera immdiatement que la rpartition-couleur des deux mridiens n'est pas identique. En effet, dans le mridien magntique nous dcelons une fraction de l'invisible : ultra-violet, blanc, vert ngatif, alors que dans le mridien lectrique , nous relevons uniquement les rayons-couleur du spectre visible. Passons maintenant l'analyse de la demi-sphre infrieure : Nous dtectons :

    a) Mridien lectriques : ultra-violet, blanc, vert ngatif, noir, infrarouge. b) Mridien a magntique : jaune, orang, rouge, infrarouge, noir (figure 20).

    La demi-sphre infrieure du mridien lectrique comporte donc la totalit des vibrations de l'invisible et, particulirement, celle que nous avons dsigne, par convention, vert ngatif (V-) parce qu'elle se situe l'oppos du vert du spectre.

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    C'est une vibration mystrieuse rayonnant exactement entre le Blanc et le Noir, et ayant la proprit de faire girer ngativement un dtecteur neutre, soumis son action. Etant l'oppos du vert du spectre, ple Nord positif, de la sphre, nous l'avons baptise vert ngatif ou ple Sud. C'est la vibration la plus courte et la plus pntrante existant dans l'Univers et sa puissance de rayonnement est telle qu'elle traverse des paisseurs de plomb, juges efficaces contre les Rayons X. Sa dcouverte, par nous, remonte 1934 et a fait l'objet, le 10 avril 1936, d'un brevet qui protge tout la fois, et nos appareils et notre mthode de la Dcomposition du Spectre dans la Sphre . Nous en revendiquons l'absolue paternit. Dans la partie mdicale nous exposerons les proprits prodigieuses de notre vert ngatif, qui ne constitue pas seulement un rayonnement unique, mais tout un faisceau de vibrations. Etude de l'Equateur. Nous trouvons sur l'quateur la rpartition des vibrations-couleurs galement en 12 divisions soit : 7 visibles et 5 invisibles (figure 21) avec cette particularit.que le V+ de l'quateur concide avec le V+ du mridien magntique .

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    C'est partir de cette vibration (milieu du spectre) que la rpartition se fait de part et d'autre. Au-del du violet et du rouge, nous dtectons toutes les vibrations invisibles et nous notons qu'aux intersections mridien-quateur ces vibrations se superposent parfaitement couleur pour couleur. Ce troisime cercle radioactif donne toutes les vibrations lectromagntiques du spectre visible et invisible, depuis la plus longue, l'infrarouge, jusqu la plus courte, le vert ngatif. Le synchronisme dans la rpartition des couleurs est parfait, et il existe un quilibre harmonieux entre les trois plans radioactifs, puisque chacun de ceux-ci met 12 vibrations rigoureusement quidistantes. Remarque importante. On pourrait croire, d'aprs ce que nous avons dit dans notre tude de la sphre, que les accords des diffrentes longueurs d'onde se trouvent uniquement sur les trois cercles radioactifs. Or si avec un pendule neutre et une couleur X en tmoin, on s'carte des mridiens, on peut dcrire point par point une courbe en spirale allant, d'une part jusqu'au ple N., et dautre part jusquau ple Sud. En se servant d'une autre couleur, c'est--dire d'une autre longueur d'onde, on dcrit une nouvelle spirale n'ayant pas le mme profil que la premire, elle cheminera sur la face sphrique d'une faon plus lente ou plus rapide ; il y aura mme croisement entre couleurs. Nous avons, par curiosit, trac ces courbes sur une sphre d'Onde (Figure 22). La figure illustre, en ce qui concerne le rouge et le bleu, les courbes suivies sur la sphre au moyen d'une pointe-antenne ;

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    on pourrait croire qu'au point de croisement en R, les deux couleurs puissent tre ressenties sur le mridien, il n'en est rien et c'est uniquement la couleur rouge qui est perue.

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    CHAPITRE II

    LE PENDULE UNIVERSEL

    Pendule rcepteur. Pendule metteur.

    Nous basant sur l'tude de la sphre, telle que nous venons de l'exposer, nous avons song utiliser ses proprits, comme pendule susceptible de se rgler sur toutes les vibrations du spectre. Mais ayant talonn de cette faon une sphre pose sur un support, nous nous sommes aperus qu'au bout de quelques heures nous ne retrouvions plus les vibrations-couleurs aux points o nous les avions marques prcdemment. Que s'tait-il pass ? Reprenant notre pendule donnant la radioactivit nous avons pu constater que les mridiens se dplaaient dans le sens du soleil : ils n'taient donc pas stables et l'talonnage ne correspondait qu' un instant dtermin d'une journe de 24 heures. Pour rsoudre le problme, il fallait fixer d'une faon dfinitive mridiens et quateur. En considrant la sphre comme un volume engendr par un demi-cercle tournant autour de son diamtre, nous avons pens qu'il serait peut-tre possible de rompre l'harmonie de la figure en insrant deux masses mtalliques l'intersection du mridien magntique et de lquateur, ces masses suffisant fixer dfinitivement les cercles radiants (figure 23).

    Ceci fait, tout se passa en effet comme nous l'avions suppos, mais aux vis places d'abord, titre de masse, nous avons substitu de petits cylindres de cuivre qui n'avaient pas l'inconvnient de crer une polarit secondaire nuisible la polarit naturelle primitive (surtout en prenant la prcaution d'opposer la polarit de ces masses). Mais comment raliser un pendule sphrique dont le prolongement du fil de suspension pourrait explorer tous les points de surface de la boule ? Il n'y avait qu'une solution, mettre une anse mtallique, non magn tique, articule en deux points opposs, sur laquelle viendrait coulisser le fil. .

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    Nous avons parl dans l'tude de la sphre de mridien magntique et de mridien lectrique . On pourrait se demander pourquoi nous avons attribu des ondes magntiques lun et des ondes lectriques l'autre. Nous l'avons fait la suite de diverses expriences qui nous ont prouv qu'une onde lectrique ne traverse pas des isolants lectriques tel que bonite, baklite, porcelaine, etc..., alors qu'on la retrouve au travers d'un cran de fer. Par contre une onde magntique est arrte par ce mme cran de fer et ne l'est pas par un isolant lectrique. En poussant encore l'tude de notre Pendule Universel nous avons reconnu qu'il tait susceptible de rendre les plus grands services dans l'identification de tous les corps du tableau de Mendleff. Enfin nous signalons une autre proprit de ce dtecteur, proprit appele jouer un rle important dans l'avenir de la radiesthsie : celle d'metteur dont la puissance sera fonction de la masse sphrique. On sait que des radiesthsistes oprant sur plan ou sur place pour la recherche d'un objet dont ils ont en main le tmoin, mettent, leur insu ou non, des ondes qui brouillent les recherches. Mais ces missions, involontaires ou volontaires, l'aide d'un pendule quelconque, ne peuvent se faire sans tmoin sauf le cas de possder un mental trs sensible : donc leur puissance, dpendant de la force magntique de l'oprateur, se trouve par l mme limite. De plus il n'est pas possible d'mettre, volont, telle ou telle onde, calcule avec prcision. Le Pendule Universel comble cette lacune puisque, rcepteur et metteur, il permet de recevoir et d'mettre toutes les vibrations du spectre, tant visibles qu'invisibles. Il est rcepteur lorsque la main qui le conduit ne fait qu'enregistrer sou mouvement, mais ds que le radiesthsiste imprime volontairement une giration, il devient metteur. Son action peut alors tre compare une dynamo qui dbite du courant. Essayons de le prouver : Prenons une feuille de papier vierge, puis pendule en main, style de l'autre,

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    donnons notre dtecteur (pralablement rgl sur une longueur d'onde X, rouge par exemple), une giration volontaire de plusieurs tours, tandis que la main qui tient le style trace une ligne Invisible sur le papier. Ce faisant, nous avons imprgn la feuille vierge de londe pour laquelle le pendule avait t rgl et cette imprgnation est tellement puissante que deux ou trois mois aprs, le pendule dtectent encore, titre de rmanence, cette onde rouge. Pour augmenter encore la puissance mettrice de ce dtecteur et stabiliser sa polarit (qui peut se. renverser sous l'influence d'un champ d'onde plus puissant) nous l'avons muni intrieurement dune pile radiesthsique, qui renforce son courant magntique en levant la tension dans le rapport 1 4. La pile radiesthsique telle que nous l'avons ralise et mise au point, sera tudie dans un des chapitres suivants.

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    CHAPITRE III

    LA DEMISPHERE

    Rpartition des ondes

    Prismes rayons radiesthsiques

    Il tait intressant, aprs avoir 'dissqu la sphre, d'o dcoule le Pendule Universel que nous venons de prsenter, d'tudier la faon dont se comporte une demi-sphre par rapport la dcomposition spectrale. L galement nous rencontrons les trois plans radioactifs (mridiens et quateur) avec cette diffrence cependant que le plan quateur passe par le centre de figure et non par le grand cercle de base (figure 25). A la partie suprieure nous trouvons, dans l'axe vertical, le faisceau complet des radiations du spectre visible et invisible, dont la rpartition la priphrie de la demi-sphre se fait au point 0. Au-dessous de ce point, nous ne dtectons plus qu'un seul rayon pur, rayon que nous avons dj dsign sous le terme de vert ngatif. Les rayons blanc et Noir, qui gnralement cheminent dans le sillage du V- sont ici nettement carts, ce qui permet d'obtenir un vert ngatif trs pur, gros avantage, nous le verrons plus loin, dans l'tude de la pile radiesthsique.

    Remarque. Si nous nous reprsentons par la pense la demi-sphre infrieure, nous trouvons le phnomne inverse : les rayons Noir et Blanc sont trs rapprochs, tandis que le Jaune et le Bleu

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    s'cartent de la verticale. Le V+ est pur et le V- est compris dans le faisceau complet des ondes (figure 26).

    Ne semble-t-il pas que la juxtaposition des deux demi-sphres produise une certaine analogie avec la combinaison, connue en physique, des deux prismes de cristal inverss et parallles. Chacun sait, par cette exprience, que le rayon lumineux se dcompose dans le premier prisme pour se reconstituer dans le second et finalement ressortir sous forme de lumire blanche, rayon identique celui d'entre.

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    CHAPITRE IV

    LA PILE RADIESTHSIQUE

    L'tude de la demi-sphre nous a conduits logiquement la dcouverte de la Pile radiesthsique que nous allons dcrire maintenant et dont nous avons pris un brevet ds 1936 (figure 27). Nous devrions dire pour tre exact, re... dcouverte car, aprs l'avoir mise au point, quel ne fut pas notre tonnement de constater qu'elle existait dj en Egypte, plus de quatre mille ans avant l're chrtienne. Le guridon dont nous reproduisons le dessin (figure 12) en est une preuve certaine, puisque copie exacte du meuble gyptien. Ici, la pile n'est pas demi-sphrique mais plate et 4 lments. Chacun apporte sa puissance qui s'additionne en tension comme dans la pile de Volta ; le rayon vert ngatif de la premire, venant s'ajouter celui de la deuxime et ainsi de suite. Une pile radiesthsique 100 lments, par exemple, projette un rayon extrmement puissant. Nous trouvons donc, en quelque sorte, dans cette pile, comme en lectricit, un voltage qui est fonction du nombre des demi-sphres, et un amprage qui est obtenu par le diamtre plus ou moins grand des lments.

    Il est possible, en se conformant la technique des piles lectriques, de coupler les piles radiesthsiques soit en sries, soit en parallle. Avec une pile 9 lments, il nous a t possible de momifier, aussi souvent que nous l'avons voulu, viande, ufs, poisson, fleurs, en les soumettant au rayon vert ngatif qui est le rayon momificateur par excellence : il a la proprit de dtruire les

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    micro-organismes. Et voil rvle la puissance bnfique merveilleuse de ntre Rayon vert ngatif. Puisque l'exprience, il tait reconnu que celui-ci desschait la matire organique d'une cellule vivante ou morte, pourquoi ne pas tenter de l'exprimenter sur un organisme humain atteint de tumeur cancreuse ? C'est ce que nous avons fait en 1937 sur un malade qui venait d'tre opr d'un cancer de l'estomac, et auquel le chirurgien n'avait donn pour tout espoir sa femme que trois mois de survie, tant le cas tait grave. Les racines du mal entirement strilises sur tmoin, par notre vert ngatif le malade, 10 ans plus tard, vivait toujours et s'teignit de tout autre chose. Les proprits thrapeutiques de notre faisceau vert ngatif seront exposes plus en dtail dans la partie mdicale. Dans le Pendule Universel une telle pile 4 lments, en jouant le rle de stabilisateur de polarit, ajoute une proprit nouvelle ce dtecteur, puisque 4 lments reprsentent la tension normale de la cellule humaine ou animale l'tat de sant parfaite (figure 28).

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    CHAPITRE V

    L'ACCUMULATEUR RADIESTHESIQUE

    Il tait encore logique, aprs avoir tabli la pile radiesthsique donnant un rayon naturel toujours identique, puisque fonction de sa forme, de rechercher s'il tait possible d'obtenir, comme en lectricit, une pile secondaire ou accumulateur. Ce dernier pouvant emmagasiner et dbiter non plus une onde fixe V+ et V-, mais une onde quelconque de la gamme du spectre et produite par le Pendule Universel . Nous avons dj vu qu'en faisant girer volontairement ce dtecteur, rgl par exemple au rouge, tandis que de l'autre main nous traons un trait invisible ou pointons simplement un style sur une feuille de papier, nous obtenons, l'endroit prcis touch par l'aiguille, l'accumulation de l'onde du rouge. Le dtecteur se comporte alors comme une dynamo et dbite une onde dont la puissance est proportionne au nombre de girations mises. Supposons maintenant que par ce moyen, nous ayons impressionn le bord d'un disque, autant que possible mtallique, nous obtenons l'onde du rouge qui se trouve porte au chiffre 100, par suite de l'insertion dans le Pendule Universel de la prsence d'une pile .4 lments (chaque lment donnant 25) (figure 29). Nous avons donc charg ce disque-accumulateur au rouge, mais s'il donne bien cette vibration dans le sens de l'mission, il dbite, par contre, dans l'autre sens, l'onde inverse qui, pour le rouge, sera le violet.

    Conclusion importante : un accumulateur charg d'un rayon-maladie donne automatiquement l'oppos un rayon gurisseur. Celui-ci expos sur un tmoin de malade libre son nergie bnfique au profit de ce dernier, et cela mmo trs grande distance. C'est ainsi que de Bretagne en Hollande nous avons pu supprimer des verrues sur simple souche.

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    CHAPITRE VI

    RELAIS RADIESTHSIQUE

    L'application de l'accumulateur nous a conduits une solution trs curieuse qui rencontrera peut-tre beaucoup de sceptiques : il s'agit du relais radiesthsique dont la ralit du fait ne peut cependant tre mise en doute et qui vaut la peine d'tre expose. Il est la preuve vidente qu'un plan est troitement reli l'objet qu'il reprsente, la condition que ce plan soit exact et orient comme l'objet. Nous aurons d'ailleurs l'occasion, en traitant des ondes nocives, de prouver une fois de plus la ralit de cette loi des semblables, une des plus fondamentales de la radiesthsie. Procurons-nous : 1 deux accumulateurs identiques et vierges ; 2 le plan exact d'une proprit ou d'un appartement. Ceci fait, chargeons, comme prcdemment indiqu, l'un des accumulateurs d'une onde dtermine, puis posons ce dernier sur on point quelconque du plan, bien orient suivant le N. magntique. Or, quelle que soit la distance du lieu d'exprience, nous dtecterons sur place, l'endroit prcis o nous avons impressionn le plan, l'onde dont l'accumulateur avait t charg, avec cette particularit cependant qu'au lieu de sentir un seul point d'mission, nous trouvons un faisceau. Ce faisceau peut tre considr comme l'agrandisse ment du rayon mis suivant la grandeur du terrain ou de l'appartement pur rapport au plan.

    Maintenant, si cet endroit o nous dtectons le faisceau, nous mettons une copie exacte du premier plan sur lequel nous posons l'accumulateur vierge, nous constatons que ce dernier se met vibrer en rsonance avec l'accumulateur-metteur et donne, par la loi des semblables, un second faisceau identique au premier. Cet accumulateur accord pourra tre dplac sur le plan, tant qu'il se trouvera dans les limites du faisceau metteur, il agira et relaiera l'onde de ce dernier (figure 30). Porte pratique : un malade peut ainsi rester constamment sous l'action directe du rayon que lui envoie son mdecin radiesthsiste, puisqu'il lui suffit pour cela, au gr de ses dplacements, de mettre l'accumulateur sur les diffrentes pices de non plan : lit, table de travail, chaise-longue,

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    etc... Si l'onde gurisseuse a besoin d'tre modifie au cours du traitement, ce qui arrive frquemment ds que l'tat de sant s'amliore, il suffit que le radiesthsiste (qui possde un tmoin du malade), change, l'insu de ce dernier, l'onde de l'accumulateur-metteur, pour qu'automatiquement l'accumulateur-rcepteur la reoive et la rayonne.

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    CHAPITRE VII

    PENDULES SPCIAUX

    Pendule neutre. Pendule cne fictif. Pendule Ile de Pques

    Avant d'tudier la sphre, nous avions dj remarqu qu'un pendule quelconque, taill dans un morceau de bois galement quelconque, donnait suivant le bout par lequel il tait suspendit, des ractions diffrentes. On obtenait ainsi :

    1. Une giration positive ou directe l'aplomb d'une source avec giration ngative sur les figures.

    2 Une giration ngative sur la source et positive sur les figures. Si le pendule se comportait diffremment suivant l'extrmit par laquelle il tait suspendu, c'est que la polarit jouait un rle important dans la dtection ; le phnomne observ ne pouvait s'expliquer autrement, ni nous surprendre, car nous n'ignorions pas que tout corps est travers par un ou plusieurs courants magntiques (le nombre tant ici fonction de la form des corps). Dans certaines dtections s'il n'y a pas grand inconvnient se servir d'un pendule polaris, par contre, dans la plupart des autres cas, le radiesthsiste aurait tout intrt possder un dtecteur rigoureusement neutre et donnant, autant que possible, la verticale d'une radiation avec sa figure de profondeur, l'exclusion de toutes les antres.

    C'est pourquoi nous avons cherch tablir ce pendule qui tiendrait ses qualits non pas titre de rmanence ou par une orientation mentale voulue, mais par un procd de fabrication lui assurant une neutralit absolue. La chose est d'ailleurs trs simple raliser. Il suffit de scier par son centre (figure 31) et sur toute sa longueur le cylindre de bois destin confectionner ce dtecteur, puis d'en inverser l'une des

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    parties bout bout, par rapport l'autre afin d'assembler nouveau ces deux pices, soit l'aide de colle de menuisier, soit au moyen de deux vis opposes. Le cylindre tant reform, il ne restait plus qu' le tourner pour le faonner en pendule.

    Nous obtenions ainsi un appareil rigoureusement neutre, puisque chaque extrmit nous avions une moiti positive et une moiti ngative. Ce pendule avait cependant l'inconvnient de, marquer les figures, si souvent causes nombreuses) d'erreurs. Nous avons donc cherch les carter et nous y sommes parvenus en entourant le bas du pendule d'une couronne dentele (figure 33), nage dans l'paisseur du bois et ralise par des traits de scie comme le montre le dessin ci-joint. Nous avons constat qu'un premier trait effaait la figure la plus rapproche de la verticale, un second, la deuxime, et ainsi de suite, de sorte que la couronne termine, toutes les figures taient cartes, sauf celle de profondeur

    Pendule cne fictif. Nous avons galement mis au point un autre dtecteur qui possde, lui aussi, des proprits universelles, puisqu'il est talonn sur toutes les vibrations du spectre visible et invisible. Nous l'avons nomm Pendule cne fictif . La valeur de la vibration mise se lit instantanment sur la lige gradue en longueur d'onde. Ce petit pendule de laboratoire est des plus prcieux et, personnellement nous ne nous servons que de lui pour tous nos diagnostics sur planche anatomique.

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    En effet, il est possible d'accorder ce pendule avec l'onde d'une personne malade. Nous voulons parler de l'onde personnelle, imprgnation astrale qui suit chaque tre humain depuis sa naissance jusqu' sa mort. En dtectant avec ce pendule colorimtrique accord, on a infiniment plus de chance de ne pas se tromper. Une rplique de ce Pendule cne fictif est reprsente par le dessin de la figure 35. Il est aussi sensible et possde de plus la proprit d'tre metteur. Le disque colorimtrique u son axe fix entre deux mchoires d'un pendule (genre pendule neutre s) et sa rotation autour de cet axe permet d'obtenir toutes les vibrations visibles et invisibles du spectre complet. Pendule Ile de Pques . A titre de curiosit, nous prsentons un pendule qui, pour paratre trange, a cependant une action relle et trs forte Les signes qui entourent l'quateur sont slectionns parmi les figurines des tablettes graves de l'Ile de Pques (figure 36).

    Nous avons recherch les figures qui vibraient en accord avec les 12 vibrations-couleurs, et le lecteur pourra lui-mme vrifier sur le dessin la ralit de ces ondes l'aide d'un pendule neutre et d'un jeu de tmoins colorimtriques.

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    Il s'agit d'une tige de bois ou de mtal sur laquelle les vibrations-couleurs ont t soigneusement repres, et qui coulisse dans une masse cylindrique (figure 34).

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    Suivant la profondeur de la tige par rapport la masse qu'elle traverse, on obtient un cne fictif plus ou moins court ou plus ou moins long.

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    TROISIME PARTIE

    CHAPITRE I

    ONDE-MATIRE. ONDE DE FORME

    Pyramide. Momie. Statue Ile de Pques. Sphinx. Pile radiesthsique.

    Il importe en effet de distinguer ici ces deux formes de vibration, car si l'onde-matire est la plus connue, la plus tudie, l'onde de Forme, ignore la plupart du temps, est cependant appele prendre dans la radiesthsie vibratoire de demain une place de plus en plus grande. Cette onde joue, du reste trs souvent, l'insu de l'oprateur qui ne sait pas s'en dfendre, et contribue augmenter un coefficient d'erreurs dj hlas trop nombreux. Ceci nous amne plaider en faveur des radies