11111)11111 - afders · 2018. 10. 16. · n’est jamutt dans son espace propre tridans sort...

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P, 2 Editorial P. 3 Expériences d’Egalisation P. 7 Disques et Cassettes 1986 ~ la SACEM P. 8 Les Réducteurs de Bruit (II) : commentaires P.lO Le DOLBY SR P.13 Grande Sortiê Il ORGUE à HOUDAN P.15 Calculs d t Erreurs Audionumériques (II) P.18 C,D. on écoute P.21 La Nuit AFDERS de la Musique P .22 AFDERS- INFORMATiONS P.23 Culture et Télévision 1\\\\111 AFDERS 11)11111 CO N F I D E N C E S PUBLICATION BIMESTRIELLE ~DIT~E PAR L’ ASSOCIATION FRANÇAISE POUR LE DEVELOPPEMENT DE L 5 ENREEiISTREMENT & 0E lA REPRODUCTION SONORES BECTIOI’J PRISE ~E BDN Bacu ETUDES TECHNIQUES SECTION AUOID—VIBUUL UT ORUATION BQNDRU ‘t’ét. (1)42 5923 32 6, rueMyrha 75O~8 PARIS CC P Paris65II 53F Association sans but lucratif- Loi de 1901 Agrérneni /V° 19252 l’rdsidents d’Honneur Georges BATARD et P~erre~Jean RADIGUET Présidepii Maurice FAVRE Secrétaire Général Henry LANDON Trésorier Claude OLLIVIER Rédacteur Jean’Marje GRANDEMANGE 8 NOUV.SER. Le Nun~éro 22 F. JUILLET 1987 Abonnement annuel: (6 num.) 120 F.(France)— 150 F.(Etr. et DOM) SOMMA IRE P.24 Le Calendrier de Rentrée de 1’AFDERS

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Page 1: 11111)11111 - AFDERS · 2018. 10. 16. · n’est jamutt dans Son espace propre tridans sort trsivail; 511e appiràilcbhnréne lin ~vén~mentsans origine et sans lenndensain Ainsi

( C1i[TURF~ ET TEEEVISION suite

La tétmvison rend l’obdication séduisante Eill~capte et elle suspend à son emportement Ce n’estpiu~du récit, c’est de la fascination Pourquoi cepourvoir Parce que, pour la premare fois,l’audiovisuel rient, à domicile, capter simultané-ment et de rssani~reesclusive les deun circuitsd’expression du corps humain, de telle sorte que,ne pouvant prendra aucunrecul critique sur l’unpar rsp~ortà l’autre, iront tommes poss&dé~.

La gravité de cette possession se révèle chezl’enfant; Il ne peut plus tiser son attention.Jusque-là, tout supposait un apprentissage, une(ornuation Dans le flot télévisuel, l’espace mentaln’est plus que l’espace de l’écottlement. Et nousne voyons pas que cet écoulement nous immergedans xis temps mort, par~tqu’il n’a d’autre sensque de t’écouler.

te pins inquiétant dans l’eîFtt audiovisuel estla perte progressive de l’articulation, qui est la(rase dc toute relation véritable. Lu hase dc toutlangage, et par conséquent dc toute pensée.

On prétend. pat e*cmplc, nous Informer, mnl~cette infornsationsedérouledans une ponctualitéqui lui enlèvetoutq’signification, justement parcequ’elle n’est pat articulés avec ses causes et setconséquences. SI on tutruns présente une ~uv(e, ç5

n’est jamutt dans Son espace propre tri dans sorttrsivail; 511e appiràilcbhnréne lin ~vén~mentsansorigine et sans lenndensain Ainsi tout est miracu-leux et tout se vaut.

iamah a,ufaht t~ti~nptr~euroo~ueon rus parlédé coniurtnItt~catsofl S l~n extste pas de culturesétss coianmuè(ia,tis~~.d rury g ptus tif cotOmunica~tton nt culture d~ulors que t une ut I autre ses estneulemcn~de prétexté ~ tin commerce qui le~transforme cri rnarchandjses dont le seul sens estde tairesic l’argertl,

Certains, quI ne sont pas ni loin de nous, ontpensé que la communication était le seul sacré.

Vendre la comtnsunkallon, c’est en faire unechose parmI les choses; c’est nous réduire àconsommer de la marchandise là méme oit nouscroyons aimer et pSnser.

O ~ERNARD NOEL.

ASSOCIATION FRANÇAISE tOURLE DEVEIOfl’EMENT DE L’ENREGISTREMENT& DELA REPRODUCTION SONORES

Présidents d’Honneur Georges 8ATARD et PIerre-Jean RAIISII3(JETPrésident Maurie, FAVRE - Secrétaire Général il.nry LANOON

Trésorier Clauda 0111VIER

CALENDRiER DES SEANCES 1987 - 1988AU FOYERINTERNATIONAL D’ACCUEIL DE PARIS

30, nie Cabanis, 75014 PARIS - Salle n” 5

P, 2 EditorialP. 3 Expériences d’EgalisationP. 7 Disques et Cassettes 1986 ~ la SACEMP. 8 Les Réducteurs de Bruit (II) : commentaires

P.lO Le DOLBY SRP.13 Grande Sortiê Il ORGUE à HOUDAN

R&ui isiS ers XiSrographste

Ets B.A.C~

33ti ter, risc’ dc’ Vassgt raid

Err D~rectessr

Mac’s- ce FAVRE

P.15 Calculs dtErreurs Audionumériques (II)P.18 C,D. on écouteP.21 La Nuit AFDERS de la MusiqueP .22 AFDERS- INFORMATiONSP.23 Culture et Télévision

24 1\\\\111 AFDERS11)11111 C O N F I D E N C E S

PUBLICATION BIMESTRIELLE ~DIT~E PAR L’

ASSOCIATION FRANÇAISE POUR LE DEVELOPPEMENT

DE L5ENREEiISTREMENT & 0E lA REPRODUCTIONSONORES

• BECTIOI’J PRISE ~E BDN

• Bacu ETUDES TECHNIQUES

• SECTION AUOID—VIBUULUT ORUATION BQNDRU

SectionETUDES TECI1N1QUES

Séances ~ 14 h 30

f’vé~ide,,(Didlnr SINON

3 r,ctohse

14 rrocc’sr,irse

S diS-e,u~rre

Section‘PRISE DE SON~

Sêanceu à,20 hPrésident GitIss MARGUERON

OIIAT Ml EMIZ TEl MESTRE

‘t’ét. (1)42 5923 32 6, rueMyrha 75O~8PARIS CC P Paris65II 53FAssociationsansbut lucratif- Loi de 1901 Agrérneni/V° 19252

l’rdsidentsd’Honneur Georges BATARD et P~erre~JeanRADIGUETPrésidepii Maurice FAVRE ‘ Secrétaire Général Henry LANDON

Trésorier Claude OLLIVIER

Rédacteur Jean’Marje GRANDEMANGE

N°8 NOUV.SER. Le Nun~éro22 F. JUILLET 1987

Abonnement annuel: (6 num.) 120 F.(France)— 150 F.(Etr. et DOM)Section

AUDIO-VISUEL ETCREATION SONORE’

S&snceaà2tih!‘lénide,sg Maories FAVOtI

17 oct obt e 24 oc tcnhre

2 I s nvess~nre 28 novesrbr e

I 2 diSipisulrue 19 diScesr&>r-e

SOMMAIRE

75015 tAMIS P.24 Le Calendrier de Rentrée de 1’AFDERS

Page 2: 11111)11111 - AFDERS · 2018. 10. 16. · n’est jamutt dans Son espace propre tridans sort trsivail; 511e appiràilcbhnréne lin ~vén~mentsans origine et sans lenndensain Ainsi

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- ~-- - ED1TORIAI~ -

Chers amis,

Avant de vous souhaiter à tous de passer de bonnes vacances,(ainsi qu’une bonne et Instructive lecture), Je voudraisremercier tous ceux qui apportent leur concours à l’établissementde chacun des numéros de AFDERS CONFIDENCES, ceux dont voustrouvez la signature à la fin de choque article, ainsi que ceuxqui assurent; dans l’ombre les têches matérielles etadministratives, les contacts avec les sociétés de reprographie,la préparation de la diffusion è l’ensemble des abonnés,,. QueMM H. FAVRE, Il. LANDO1’I et C. OLLIVIER soient donc remerciés.

CULTURE ET TELEVIS iON23

Au mbment ‘où la foire d’empoigne du Paysage Audio-visuel Français bat son p(e~n, ce texte de haute te-nue, de (‘écrivain Bernard NOEL,, paru dans “Le Monde”pour les Etats Généraux de la Culture, règle sans ap-pel son compte à un moyen de Communication dévoyé.

• Plus la t~iêvlalondevient commercialepluselle devIent l’art dum~ps-is.

Smche~ que tous prennent sur leur temps de loisir, demanière t,otalement bénévole, pour assurer ces têches, Toutefois,reprographie et acheminement postal ne sont pas gratuits, et lebulletin constitue malgré tout pour l’association une chargefinancière non ngligeahle, qui e conduit l’assemblée générale èréévaluer en conséquence le montant de l’adhésion à l’associa-Mon, dans la messire où celui--ci Intégrait la fourniture dubulletin.

Je profite également de l’occasion pour préciser que lessalles louées par 1’AFDERS pour l’organisation de mes activitésne sont pas davantage gratuites: certains membres mont surprislorsqu’on leur rappelle que chaque séance du samedi après midirevient à plus de 1000 F en location de salle, et encore s’agit-il là d’un prix tout à fait compétitif.

Je demande donc è chacun de comprendra que la possibilitépour l’association de pouvoir assurer ses activités dépend de laseule contribution de ses membres, que le C.A. s’efforce derendre, par une saine gestion, aussi modeste quo possible.

Pour mutant, le “nerf de le guerre” ne suffit- pas. Nousavons besoin de la bonne volonté de tous, et en particulier,cumme je le disais l’année dernière à la même époque dans lenuméro 2 de la nouvelle série de ce bulletin, nous vous demandonsde ne pas hésiter à partager vos Idées et votre expérience et ànous écrire pour que ce bulletin de liaison s’enrichisse etdevienne toujours plus votre bulletin,

Bonnes vacances ! Noue vous retrouverons dans notre numérode rentrée, qui sera daté du mois de septembre,

J.M. GRANDEMANGE.

I L y a l’élan des états généraux de la culturemais TF I e été privatisée. Cette privatisa-tion nous inquiète, non pas dans son principe,mais dans son choix, qui prouve que l’argent esten train d’occuper la place du sens.

Quand te mieux-disant culturel • vise ~conquérir le meilleur Indice d’écoute, ce meilleur-lè n’est qu’une quantité qui rapporte. Le sens, lui,est évidemment lié ~ ce que représente le mot

culture..La culture n’est certainement pas un domaine

spécialisé, ni des corporations ni des activités éli-taires. La culture, c’est la vie entière. Je veuxdire, c’est la vkdans le moment où elle réali~csapropre unité en ne- séparant plus travail et loisir,quotidien et pensée, plaisir et connaissance,amour etobligations socisles.

La culture n’est donc pas un produit, mais uneattitude qui fusionne toutes ces composantes denotre vie qu’on e différenciées en oubliantqu’elles constituent dans leur ensemble nosmoyens d’expression. l4ous souffrons -tous d’unefrustration fondamentale, qui vient du fait quenos actes vitaux, è commencer par le travail, sontgénéralement prIvés de - la créativité qui leurdonne un sens.

Pourtant, nous voici eu seuil d’une époque oùl’emploi du temps va inverser la proportion dutravail et du loisir, et par conséquent généraliserla conscience du besoin d’expression latent chezchacun. La privatisatIon de TF t revés dans cecontexte une signification très forte c’est le pre-mier acte pour déposséder L’homme de son loisircomme il fut, dans son passé, dépossédé de sontravail. La crise économique nous masque cette

réalité parce qu’elle contraint une majorité defemmes et d’hommes è réclamer le vieux droit autravail quand le temps est venu de réclamer ledroit au loisir, c’est-è-dire A l’expression person-nelle,

La télévision,.slue l’on- croyait moyen d’expres-sibit, populaire, èst devenue un simple moyen dediffusion. Qu’expiiine4-efle I Ses grands créa.leurs sont aujourd’hui Rouvard et Collaro, Druc-ker et Sabatier. Leur génie possède ce trait com-mua: Il vutgarfseia vulgarité.

La- télévision, aujourd’hui. ne popularise quedes sous-prqduit’~,’sansdoute parce qu’ils sontplus rentabIe~’iiiie les. oeuvres originales — etmoins chargés de sens. L~télévision est de plus enplus commerciale~eb,plus. elle-est commerciale,plus elle4ev,ientd~aitdumépri*.-Pour la premièrefois dans l’histoire, te-dévoiement-d’unart met laculture en péçiLÇest,quç»la.x’Sl~visionest instal-lée. partout, dans une~pos,ition-.qu’aucunmoyend’expressipn ‘Et’a.j~rnais..Occu~etet,qu’ainsi elleest devenue ~éférei~’ce.générale. On- croit queson,.écran donn~su~I&réalité,.alors~qu’il fabriquedis imili.et.de~t’apparence.Mais-le pire est qu’ilInstitue, en guise de.r~lation,’unabandon passif èl’écoulement~

Avsnt~ la.~tétévIslon,.tous, les moyens d’expres-sion exigeaient- un; minimum, de. participation;donc d’effort vers l’autre. Méme la conversationbanale suppose ce minimum. D’ailleurs le plaisirpris A parler, ~ lire, k regarder, A écouter est fonc-tion de l’intensité de la participation — du dialo-gue. Avec la télévision, il suffit de-se laisser glis-ser dans l’lrrévetsible courant, qui emportecomme le temps.-

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• Dans toute activité,, la connaissance continuellement mise à jour del’état et de l’évolution du domaine eut fondamentale. I~ns le domainedu Son, les publications anglo—saxonnes constituent une source d’infor-mation essentielle, trop souvent ignorée par suite des difficultés poury accéder.

C’est pourquoi il nous paraît utile d’indiquer que, au moinsà Paris, il est possible de n’en procurer certaines chez BHENTANO37, avenue de l’Opéra, où le vigilant Jean.’—Pierre (42 61 52 50) présen-te en rayon, à côté de notre national HT—B’I—VIDEO , leu revues AUDIO,HI—FI Biews, 11i—Fidelity, et l’incomparable STUDIO SOUND

Pour les musiciens, il y a~par exemple, ERY BOARD, FRETS, etGUITARE PLAYERS. Enfin, pour les discophiles, on y trouve notammentSCFP3,1N et ce monumentsqu’est GRAMOPIIONE.

• Il nous est agréable d’annoncer que deux Revues françaises de plusfIgurent à la panoplie des prix d’abonnement préférentiels réservés auxmembres de 1’AFDEHS n

— SON—VIDIIO ( un an 120 F au lieu de 160 F

— COMPACT “La revue du O.D.” (190 B’ au lieu de 229 F)

(A suivre ...)

• Parmi les membres de l~Associatic~ brillent des talents multiples nnotre membre et ami Marcel RATTNAUD, artiste photographe, présente du24 juin au 28 juillet 1987 une Exposition de ses oeuvres B. la GalerieOdéon—Photo, 110, Bd Saint Germain à .~‘aris. Nos félicitations pour unes°rie de beaux tirages impeccablemeni~ présentée.

• Lors de la Consultation par Questionnaire des membres de 1’AFDERS,ltan dernier, était notamment ressorti le-voeu de visites d’installa-

tions ayant trait au SON, telles que studios d’enregistrement ou au-ditoriums de cinéma. Ces organismes répugnent à de tels envahissements,sans intérêt pour eux. Nous avons entrepris malgré tout l’organisationd’une telle sortie, et à la ronire d’Octobre, avons bon espoir d’annoncer une bonne nouvelle.

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—~--A VENDRE s 24 bandes magnétiques sur bobine 18 cm (ut. I fois)

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Travaux pratiques en guise de dernière séance technique (compterendu de la séance technique du 13 juin 1987).

Four rompre des habitudes bien ancrées, nous occupons la salle N’2du FIAP. Cette salle de réunjon se singularise par sa disposition enlongueur et l’absence manifeste de tout traitement acoustique,Bordée sur l’un de ses grands côtés d’une magnifique baie vitrée, lasalle 2 est tapissée d’une moquette symbolique.

Une écoute pratiquée en début de séance avec notre échantillonde CD habituels permet de dégager les caractéristiques de notrelocal du jour. Un gonflement exagéré du bas médium dénaturait lesdivers types de message. Les enceintes Alpheratz étaient disposées àdistance respectable des parois (au moins l,5m dans chaque sens),posées sur des tables, de manière à “arroser” les auditeurs plaçés àT’arrière. Les Alpheratz ont un bas médium très ample par nature, Laréverbération naturelle de la pièce apportait, elle aussi, beaucoupd’ampleur dans le reste du spectre. En cela, la salle 2 est plusproche d’un salon que la salle 5 dont la sécheresse “sahélienne”représente un véritable supplice pour les reproducteurs de taille etde rendement modestes,

Le décor est planté, la pièce peut commencer. Sans rien vousdévoiler de la chute, on peut résumer l’intrigue ainsi: peut—on,doit-on égaliser?, pourquoi?, où?, quand?, comment? Ces questionsont fait l’objet de débats à l’AFDERS, pour ne pas dire de joutes,au sens moyenageux du terme, où le vaincu devait succomber sous lescoups répétés du vainqueur. L’égalisation nous ramène aussi dans lepassé lorsqu’on considère l’attitude de certains “papes” de la HiFI(ils sont plusieurs), qui sont prêts à excommunier les adeptescoupables de telles hérésies,

Examinons dans le détail cette pratique: on distingue troisparties, qui se décomposent en: analyse, égalisation, écoute. Enréalité, ces étapes, notamment les deux dernières, peuvent serépéter ad libitum.

La première étape est délicate, Les “mordus” procèdent par uneanalyse en temps réel à l’aide d’un analyseur en temps réel, commeon pouvait s’en douter. Cet appareil se présente sous deux formes:par octave, ou par tiers d’octave, On peut envisager de procéderavec un simple sonomètre, mais on ne se trouve plus dans Tes condi-tions du “temps réel”, et l’on doit opérer alors point par point.

La Roils des analyseurs est le IVTE 30, Analyseur par tiersd’octave, autonome et compact, vous pouvez l’emmener partout où bonvous semble pour procéder à des mesures: Aux feux d’artifice (c’estl’époque), au concert, dans votre salon, votre salle de bains,etc. - - Une fonction cumulative permet de mesurer l’énergie rayonnée

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E R S - O R M A T I O N S

LIBERTE, EGALISATION ET FRATERNITE.

3

~A VENDRE s Guitare Basse ARIA—Pro Il Fretless (état neuf)2000 F — avec houase , Pierre PHOBIES P21. 42 82 06 19

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4pendant un laps de temps déterminé (au concert, par exemple). Dansle cas qui nous préoccupe, l’analyse d’un local, un générateur debruit rose ou blanc délivre le signal voulu. A défaut, on peutobtenir ce signal par d’autres moyens: disques de fréquences (pourles relevés par points), CD de mesure ou chasse d’eau, selonl’endrolt où vous vous trouvez (cf. plus haut).

C’est un modèle de “salon” qui nous e permis de faire lesmesures ce jour là: Goldiine, analyseur en tiers d’octave, qui sedistingue du Ivie 30 par une dynamique plus réduite (c’est sansimportance pour l’analyse d’une salle), et par la possibilité deconserver 6 mesures en mémoire, Ainsi, il fut décidé de procéder,non pas une, mais à 5 analyses en 5 pointsdifférents de la salle:

A FE T E D E L A M~si Q U E A L ‘ A F D E R S21

~h~CUNd’entre nous a en lui un artiste refoulé, en par’hioulier

— lorsque qu’il s’agit du domaine de la Musique, — instruments,chansons, chant en général — . Mais la timidité et le trac sont là, etbeaucoup de patience et de diplomatie sont à déployer pour obtenir unes’anifestatjon artistique concrète

C’eut pourquoi l’organisation par 1’AFDEtIS d’une manifestationpublique à l’occasion de la Fête de la Musique, devenue une tradition de-puis sa création en 1981 par M. Jack LA.NG , posait une certaine interro-gation de principe s viendraient—ils 7

Toute l’année tapis derrière leurs enregistreurs, lee membres del’Association — et leurs amis —, passeraient—ils devant ce soir—là ?

*2

*1

*3

/~

*4 *5

L) L) L) L) L)L)Au premier’ point, les médium—aigus se caractérisaient par un

niveau assez élevé, et l’on pouvait déjà déceler une certaineprédominance autour de 100 à 400 Hz, Les points 2 et 3, situés unpeu au-delà du triangle d’écoute habituel, confirment laprédominance des fréquences entre 100 et 200 Hz. On le vérifieaisément en complètent les mesures par deux nouvelles analyses en 4et 5. L’intérêt de l’analyseur Goldline est d’offrir une fonction“moyenne” à partir des mesures mises en mémoire, Simple ou pondérée,à partir de l’une ou l’autre des 6 mémoires disponibles, la moyenneobtenue va permettre de corriger l’acoustique do la pièce.

Une analyse telle que nous la pratiquons habituellement netient pas compte du rapport entre les sons directs et les Sonsréfléchis. C’est la raison pour laquelle il est inutile, pour ne pasdire néfaste, de chercher à contrebalancer au dB près les imperfec-tions relevées lors de l’analyse. Chercher la moyenne entre diverspoints de la pièce d’écoute est une bonne approche, même si vousn’avez pas l’intention de recevoir soixante personnes, comme c’estle cas lors de certaines séances de 1’AF’DERS,

Les moyens nécessaires étaient prêts s microphones de salle, mi-crophones de scène, “ sono “ haute fidélité, un’ kilowatt de lumière (spots),piano à queue YAMAHk, et Buffet pour 80 personnes...

Que nos lenteurs se rassurent s artistes et public vinrent, et cefut une fête gaie et chaleureuse qui dura jusqu’à près de deux heures dumatin.,

C’~s~uni Groupe musical très sympathique, le groupe ‘ESP,ACE” ,quijalonna de ses prestations toute la soirée mur des thèmes personnels, avs“ Whisky “ à la guitare et au chant , Véronique au violon, Philippe au syn-thétiseur ( “musique planante” ), et ... Nàdine à la basse I

JacqueaLEBLONU joua au violon le Menuet de BOCCHEF(INI et des ex-traits du “Cygne” de SAINT—SARNS

Ce fut ensuite la surprise, avec le jeune Cb.ristophe GRANDEMANGE~.gé de 14 ans, qui joua fort bien “ Le petit Rne blanc “ de Jacques IBERT,du jazz de la grande époque ( Scott J’OPLIN ), et Solfegietto de Ju.S. BACH.

Un moment raffiné, avec la chanteuseMAGDA, intervint alors, q~iinterpréta deux chansons on langue corse

9accompagnée par une excellente

bande—orohestre préparée pour la circonstance, et en donna une troisième...e capelle I

Citangemen~’t total ensuite avec Fran9ois FAVRE , brillant pianistenourri de jazz, qui fit succéder Rock n’ Hou et Blues~ et entraîna dansun “boeuf” des éléments du Groupe “Espace”

Quant à B~ran9

ois DOLEZ, que dire de ce chanteur, s’accompagnant aupiano sur des oeuvrespersonnelles, sinon que, par ma présenceet son auto-rité, il s’agit là d’un véritable professionnel de la scène, dont nous oui.’-vrons l’évolution.

Et, après qu’il ait fallu écourter la prestation de Claude BOULIIT,dans des oeuvres de ~‘ranois LEMARQUE, arriva le moment de se séparer j non-sans que chacun, après cette “première”, ait bien décidé que l’an prochain,la Muit de la Musiqu.e de l’AFDERB sera encore plus riche et plus variée.

D MAURICE F A V R E

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520* DIANE

CIIET BAKER (Trompette et vocal)FAUt BLEY (Piano)

ARTISTIQUE: Un CD rafraichjssant, qui peut s’écouter en sirotant unverre, confortablement installé dans un fauteuil moelleux! Cela nouspermet de savourer la virtuosité des interprètes qui nous jouent desoeuvres comme “How deep is Ute Ocean”, d’I,Berlin, ou “Everytj,ne wesay Goodbye”, de C.Porter, Ambiance garantie!

TECHNIQUE: ~J Du très beau travail de studio, Réalisé par une équipesuédoise dont 01e HANSEN est le “Recording Engineer”.La prise de sonparticuljèresttent sur la trompette, est réalisée d’assez près, ce quirisque de plaire à certains! La “pèche”, la clarté, le “pétillant”de la trompette y sont fort bien rendus. Le piano est fort naturelet possède beaucoup de classe. Forte dynamique, image sonore plausi-ble (ils sont dans votre salon), la réverbération modérée (qui faitapparaitre la dimension du studio) font de ce disque un desmeilleurs qu’il m’ait été donné de d’entendre: idéal comme disqued’essai (coloration haut médium-aigu, transitoires sur lesattaques,etc., .) Plage 5: deux légers bruits parasites audibles à5’44 et 5’53 (raccords?),votre lecteur n’est pas en panne,,,

NOTA:Ecoute meilleure aux enceintes qu’au casque:Ah!,ce multimjcros!*. Léger souffle audible, surtout au casque: Aucun renseignement surle mode d’enregistrement ou sur le montage, mais j’ai des doutes surles 3D!?

Ref: Pablo live J33J 20042A?D Enr: 21 mai 78,

ARTISTIQUE: Pas de commentaire particulier, si ce n’est poursignaler l’excellence de T’orchestre dirigé par Count Basje. Il jouede nombreux morceaux qu’il a maintes fois eu l’occasion de roder: ceconcert est pratiquement identique à celui donné à Montreux en 1977(ref.en CD: J33J 20019), à quelques variantes près, Du très grandjazz, gràce à la complicité de tous les musiciens,

TECHNIQEJE:[,a prise de son, réalisée par les japonais au Shimin Kaikan(public hall),Ha~amastu City, est d’une platitude confondante sur leplan de l’image sonore. Le timbre des instruments n’est pas non plustrès bon: la batterie,sur les coups de cymbales,sonne comme une cas—serole.Le son est dans l’ensemble agressif et brutal,D’après la pho-to, chaque instrument possède au moins un micro! Conclusion: à partquelques passages doux qui”passent”, les autres sont totalementinécoutables, Ceci est d’autant plus navrant que les japonais nousont habitués à bien mieux, surtout dans le domaine de l’audio, Jeconseille donc à ceux qui souhaiteraient avoir ce programme, de serabattre sur la version suisse qui possède un bien meilleur son. Ceque je ne comprend pas (je ne suis pas le seul), c’est qu’il soitcoté 5 étoiles dans la revue COMPACT. Ils disent que la prise de sonest la plus “décoiffante” de toutes celles de COUNT BASIE: peut êtreveulent-ils dire celle qui défrise le plus? (très fort, ah,ah. .

La moyenne dégagée, il faut respecter quelques règles dictéespar l’expérience. S’il se trouvait un “creux” important centréprécisément sur une fréquence, il est inutile de chercher à lecombler: le résultat serait certainement insupportable à l’écoute,On peut tout au plus essayer de rattraper 2 dB mais, la plupart dutemps, une “pointe” de 3 dB à l’égaliseur sur une fréquenceparticulière se repère immédiatement à l’écoute, Attention donc auxcorrections ponctuelles,

Si les corrections sont portées à l’aide d’un égaliseurgraphique, il n’est pas rare de constater que les curseurs sontplacés en dents de scie, Un curseur en haut, un curseur en bas.C’est le résultat de corrections apportées en temps réel, au fur età mesure du décryptage de la mesure de l’analyseur, lorsque le microest placé à un endroit précis. On arrive très vite à ce résultat,car l’action de chaque curseur ne porte pas seulement sur le tiersd’octave qui lui est dévolu, mais également sur les trancheslatérales. Les pentes des corrections ne sont pas aussi abruptesqu’on pourrait le supposer. C’est cela qui détermine la qualité deségaliseurs et seuls quelques modèles professionnels récents peuventse targuer d’agir uniquement sur les fréquences voulues. Donc, sivous ne prenez pas la précaution de pondérer vos mesures, vouscontrebalancerez l’action d’un curseur par une correction en sensopposé sur les tiers d’octave adjacents. Visuellement, le résultatest loufoque, auditivement, il en va de même,

Il faut, de préférence, apporter des corrections globales,aussi paradoxal que cela puisse paraitre, En fait, plus on monte enfréquence, plus il faut prendre de précautions. C’est dans lesfréquences hautes que le rapport son direct/son réfléchi peutconduire à de mauvaises interprétations, Les pièces d’habitationsont souvent sur—amorties dans les fréquences aigiies. Aussi unechute de niveau à 8kHz par exemple peut signifier simplement quel’on mesure le niveau du signal qui se propage directement au microde mesure, Vouloir rééquilibrer les fréquences au-delà de 8kHz parrapport à la fréquence de 1kHz est une entreprise vouée à l’échec,L’écoute deviendra dure, agressive et insupportable. Si votresystème d’écoute est bien conçu, inutile de corriger les fréquenceshautes, même si les mesures laissent à désirer,

Vous allez pouvoir vous défouler dans les fréquences graves etjouer avec les boutons, Encore une fois, pas de remontée dansl’extrème grave sous prétexte qu’il vous manque 10 dB à 30 Hz.Laissez votre amplificateur tranquille et vos suspensions de haut-parleurs vieillir en paix. De toutes façons, il y e fort à parierque les dimensions de votre pièce d’écoute ne permettent pas auxondes de pression de grande longueur de s’épanouir librement.Attaquez vous plutôt à ces fréquences qui transforment votre buffeten plateforme vibrante ou, comme dans la salle 2 du FIA?, aux 3 dBde plus entre 100 et 200 Hz, Les remontées de niveau dans le basmédium peuvent masquer considérablement les détails situés quelquesoctaves plus haut, “Dégraisser” est une des fonctions principales del’égaliseur. Redonner de la chaleur et du corps en relevant entre400 et 800 Hz d’un dB ou deux, si les mesures font entrevoir unedéficience dans ce domaine, peut aussi justifier pleinement l’emploi

Ref:Steeple Chase SCCD 31207??D* Date: 27 février 85

* COUNT BASlELive in Japan 78

* CD CATASTROPHE *

Un grand merci à M. RATINEAU pour le prêt de certains CD critiqués.

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de l’égaliseur. C’est dans cet esprit que nous avons opéré.

La troisième étape, l’écoute, doit être libre de tout préjugé,Ce n’est pas parce que vous vous escrimez sur vos appareils depuisbientôt deux heures que le résultat est forcément bon. N’hésitez pasà réduire quelque peu vos corrections (en plus), même si les mesuresfont apparaitre quelques irrégularités (ers moins). Le résultat vautsouvent l’investissement. Bien sûr, vous introduisez un maillon deplus, et l’égaliseur est un appareil réputé pour massacrer la phasedu signal qui le traverse, C’est en partie vrai, Les déphasages sontproportionnels à l’importance des corrections apportées. Ne croyezpas pour autant que l’égaliseur détériore nécessairement la qualitéde votre écoute, au contraire. C’est une question de mesure dans lascorrections. -

La meilleure preuve nous fut apportée lorsque les visages desauditeurs présents ce 13 juin 1967 affichèrent de larges sourires desatisfaction. Les disques écoutés au début se révèlaient tout à coupdans toutes leurs dimensions. Chaque instrument retrouvait sa place.On pouvait enfin parler de perspective et écouter agréablement de lamusique.

Pour autant, doit on systématiquement égaliser les systèmesprésentés lors des séances techniques de la salle 5 V Ceci est uneautre histoire. Doit on juger un matériel de reproduction dans unenvironnement, même perfectible (la salle 5 gonfle le bas médiumelle aussi), sans intervenir, ou au contraire o’pérer desmodifications dans le rendu global enceinte + pièce d’écoute? Etquelles conclusions en tirer? C’est un vieux débat et les efforts dechacun au sein de 1’AFDERS et du conseil d’administration enparticulier nous amèneront sans doute à trouver une solution,

118. Il parait qu’un pape de la HIFI produit un appareil qui corrigeles niveaux à diverses fréquences dans le plus grand respect de laphase et des micro-détails (les papes entendent les micro-détails,c’est pour cela qu’on les a élus). Mais ii parait aussi que ce n’estpas un égaliseur (après les avoir dénigrés pendant 10 ans, le papeen question pouvait difficilement se compromettre). Pour tourner ladifficulté, il e appelé ça une Audio—Palette et les vend aussi cherque des tablemux. A mon avis, il cherche à se lancer dans l’audio-visuel -

Didier A.R. SINON.

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TECHNIQUE: ~JEnregistrée au Sibelius Academy Concert Hall à Helsïr,kyen Finlande, la prise de son est tout à fait remarquablet Elle a étéréalisée avec deux micros hypercardioldes (Shoeps CMC5 + capsule ME41, donc très directifs) qui ont été employés, je pense, perce quela malle est très “claire”, ce qui permet de diminuer la part deréverbération par rapport à la source. Il aurait fallu sinon enmettre d’autres (cardic ou omni) à une distance telle (trop faible),que cela aurait donné de piètres résultats. Le bon choix a donc étéfait sans avoir recours à l’éternelle solution du’ multi—micros, Ce“Recording” e été effectué par ROBERTVON BAHR: un nom à retenir età suivrel Un CD époustouflant de naturel.

* JAZZ *z

ARTISTIQUE: Que dire d’un très grand classique où Elle et Louiss’investissent jusqu’au bout des ongles? Une référence qui doitfigurer dans toute compactothèque digne de ce nom, Plus d’une heurede plaisir intense: Sublime!TECHNIQUE: ~j~jj Un enregistrement qui e presque 30 ans et qui n’esttrahi que par un très léger souffle (il faut y prèter l’oreille),Voix prises de très près, mais remarquablement bien définies, Dutrès beau travail pour l’époque: de nom jours, on ne fait guèremieux et bien mouvent pire! Un CD primordial!

* Duke ELLINOTONAil Star Roed Band, Vol.i

ARTISTIQUE: Un document essentiel pour les amoureux de belle etgrande musique de jams: le grand orchestre de Duke Ellington dans laplus grande forme dans une soirée dansante. Donc ambiance garantie,applaudissements, apartés des musiciens etc.. - Une foule do grandsstandards dont: Take the A train, Mood Indigo, On the Sunny Bide cfStreet.,. Un enregistrement “live” qui e l’avantage de débrider lesmusiciens qui m’en donnent à coeur-joie: le plaisir est communicatif!Ne vous cassez rien en accourant chez votre disquaire pour vousl’offrirTECHNIQUE: ~J Scène sonore asses large, bonne définition générale,Image sonore très réaliste qui recrée parfaitement l’ambiance.Seules ombres au tableau: un léger souffle audible~’ et un équilibretonal qui semble aller plutôt vers le haut du spectre, les bassesétant toutefois présentes, En cr0 qui concerne le montage, ce disque,bien qu’il possède 15 plages, n’a que peu de blancs entre lesplages, d’où l’existence de certains “sauts” de modulation del’ambiance sonore, inévitables dans un spectacle de ce genre: c’estun choix, les blancs ou ça! tin CD qui, malgré tous ces petitsdéfauts, est très écoutable. C’est la raison pour laquelle iln’obtient que la note 2.

*:Pas très gênant, puisque les bruits de couvertm,verres,discussiortssont parfaitement audibles: c’est ça le “live”!

e

* Georges GERSHWiN(1898-1937)“Porgy and Bese”Elle FITZGERALD et Louis ARMSTRONG

Ref:Verve 827 475—2AAD Enr: 1958Durée: 66’14.

Ref:doctor JazzEPM FDC 5000A?D Durée: 71’

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Chers amis,

Pas de critique approfondie ce mois-ci. Nous passerons directe-ment aux CD en vrac, puis au CD catastrophe du mois, Les “CD RUDGET”seront de nouveau critiqués dans le bulletin N9. Par contre,plusieurs CD jazz seront commentés, Au cours du dernier trimestre 87je vous proposerai une étude comparative sur la 4ème symphonie de G.UAHLER, qui ne comptèra pas moins de 4 versions confrontées, toutesdisponibles en CD! En attendant, je vous souhaite de passer debonnes vacances et voua donne rendez--vous à la rentrée pour lebulletin U9

* CD en VRAC *

G. MARGUERON.

Ref: VALOIS V 4407AAD Enr: juillet ‘73Durée: 56’17

ARTiSTIQUE: Voici un chef d’oeuvre de Beethoven qui est servi parune interprétation hors pair, qui allie contraste, grande clarté desphrases mélodiques et un sens inoui des nuances. Le quatuor VEGI]fait preuve d’une parfaite maitrise et leur jeu d’ensemble dégage unclimat plein de chaleur et d’émotion. Nous n’y sommes plus habitués,avec les lectures arides que nous subissons actuellement! Un trèsgrand moment de i-eceuillement: sublime. . -

~Çj~NIUE: f~JUn peu de souffle, qui reste fort discret, compte tenude la dynamique importante disponible: on entend les interprètesrespirer! Parfaite mise en place des Instruments. Restitution pleined’ampleur et de naturel, lime prise de son fort réussie que nousdevons à Georges KISSELUOF, qui. emploie généralement de~ microsomnidirectionnels (B et K et Shoeps)... Un seul reproche peut-être,c’est pris d’un peu trop près (je coupe lea cheveux en 8!): lin régaltout de même.

* Igor STRAVIHSKY (1882-1971)--Dances concertantes (1942) Ref: BIS CD 292-Canzonetta (1964) DDD Enr: 1985-Pulcinella (version 1949> Durée: 50’13.Avanti chamber orchestra, dir.Jukka--Pekka SARASTE.

ARTISTIQUE: Comme toujours chez Strevinsky, on retrouve ici sa vervehabituelle et se freicheur d’écriture qui touche souvent au génie.Outre la î’ulcirtelIa qui e~t connue, les deux autres pièces etnotamment les dences concertantes sont du pius grand intérêt!L’ensemble AVANTI, qui est Finlandais, n’est composé que de jeunestalents: ils font preuve d’une maturité peu commune, pour un orches-tre qui ne fut fondé qu’en octobre 83. tin CD à posséder absolumentsi l’on aime STRAVINSKY.

Q DISQUES , CASSEHES COPIES PRIVEES ET RADIOS

Devant le flou artistique oCt l’opinion publique

se trouve là aussi, il a paru utile de porter quel-

ques ordres de grandeur à la connaissance des

mélomanes et discophiles de I’AFDERS

SACEMSociété des auteurs, compositeurs

et éditeurs de mùsiqueL’assemblée génér*(. annuelle de le SACEM s’est réunie le 16 juin 1981 sous la

présidence du compositeur (iérard Cmlvi, Elle s approuvé è l’unanimité le rapport d’activitéde le société pour 1986, présenté par le directeur général gérant, M. Jean-Loup Toumier,

Les résultats de la gestion des droits des auteurs, compositeurs et éditeurs de muai-qua sont en bonn. progression d’ensemble. 8,7 % pour les droits d’exécution publiqueSACEM, soit 1151321688,58 F. auxquels s’ajoutent 539239573,20 F de droits dereproduction mécanique de la SORM (t 3.45 Xl soit un revenu global de1690587261,78 F (t 7,01 Xl. L. rapport du directeur gén&-al gérant met en évi-denca,• l’évolution satisfaisante des droits provenant des médias audIovisuels (28,10% du

total), notamment gric. à l’arrivée de cha’uies et stations pnvé.s (Cana! f, la 5,la 6, radIos Locales privées...).

• la bonn, tenue de le diffusion de musique eni’egistrée dans les lieux publics(28,05 X), malgré les difficultés des discothèques.

• la part de moins en moins importante du phonogramme (disques et cassettes) — mal-gré l’euod du compact — dans les revenus des créateurs et éditeurs français18,56 X seulement, an raison de la TVA, de la concurrence de la musique e gra-tuite s des radios-télévisions ai de la copie privée. A cet égard, les droits issus de larémunération pour copie privée, instaurés par la loi de jurllet 1986, vont bientôt com-penser en psiuie le recul des ventes de disques.

• la santé fragile-dis spectacles de musique vivante (10,80%) qui résistent avant toutgrâc. è quelques dizaines â. tournées de grands artistes dans les régions.

• I. recul de. exportations de musiques ii surtout de chansons françaises è L’étranger(11,41 X du total).

A l’unanuuité, l’assemblée général, s autorisé le conseil d’administration è utiliser25 X des sommes nettes perçues au titre de la copie privée jusqu’au 31 décerubisl98lactsons d’aide è le, création .t L la production, è la diffusion du spectacle vivent etè la formation d’artistes. La politiqua culturel!, de ta SACEM s’en trouvera renfonié., avecun budget d.nwon 12 mîflions d. francs en 1987.

MM. Calvi et Tournier ont présenté 1. r6le croissent de la SACEM en matièred’action social., cultw&le et proleuionnell. efforts soutenus en faveur de la création etdi l’édition de la musiqua contemporain, malgré l’échec regrettabl, de ci répartomauprès du public, promotion de la chanson d’expreéeion français., négociations relatives èla plac. 4. la musrqu. dans les cahiers des charges des médias, nombreuses actions decommunication au service du droit d’auteur et de la musique, le plus souvent avec l’appuidu ministère â. la culture ,t â. la communication.

Ils ont rappelé la place très important. de la musique è la télévision 140 X dutemps d’antenn.} qui doit être prise en compte dans la négociation cl.. nouveaux contratsavec les chaînes d~télévision privées.

18 < CD, ON ECOUTE )

* LUDVIG VAN BEETHOVEN(1770-1827)-Quatuor N13, Opus 130-Grande fugue, opus 133Quatuor VEGU.

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LES IIEDIICTEURS DE BRUIT ET LEURS ANOMALIESCOMPARAISONDES MODES D’ENREGISTREMENT(SUITE).

Dans le numéro 7 de AFDERS CONF1DENCES.nous avons présenté,telsqu’ils orut été exprimés en séance, les différents commentaires émispar les auditeurs à l’écoute des enregistrements de métronome,clochette et piano, obtenus respectivement avec, rappelons le:

lin magnétophone défilant à 38—un magtiétophotue défilant ès 38in magnétophone défilant à 38un magnétoscope HI—FI,

-un enregistreur PCM.

Ces différentes appréciations ont pu apparaitre excessives etparfois re)ativerruent contradictoires. Il convient à cet égard derappeler que les appréciations dépendent de ce que l’on entend, maisaussi de ce que l’on vient juste d’entendre auparavant. Il y e doncun a,~ustenient progressif des appréciations, ce qui apparait comme unmanque à la première écoute pouvant, par exemple, être apprécié en—suit,e cc’ranie une qualité de neutralité après écoute d’autres systèmescomportant des colorations ou distorsions excessives,

S’agirsant des différences entre systèmes, je peux vous direquiches étaient très importantes sur l’enregistrement de clochette,qui constituait un test particulièrement dur pour les systèmes enprésence. alors qu’elles étaient (en relatif) plus ténues pour lesenregistrements de piano. Certes, il est rare que de tels messagessoient soumis à nos micros, mais c’est tout l’intérêt des conditionslimites que de maximiser les écarts en sollicitant les différentspriticipes technologiques aux limites de leurs possibilités,perutiettant ainsi d’étre e mAme de mieux percevoir 3es spécificitésde chacun de ces systèmes.

Ceci étant précisé. je passe la parole à Chrietian BARDOU pourqrle}ques comaetitairers comg’lérruentaires qui n’avaient pu être intégrésdati~ le précédent tiuniéro pour des raisotis de place.

J.M. GRANDEMANGE.

Notre code ne permet donc pas toujours de corriger 3effacements, comme le prouve le contre-exemple ci-dessus, Onmontrerait per contre qu’il permet toujours de corriger 2effacements; la localisation des erreurs par effacement amélioredonc l’efficacité de la correction, puisqu’en son absence, on e vuque le code ne permet de corriger à coup sûr qu’un seul bit erroné,Enfin, dans des cas particuliers liés à la structure du code, on amontré que l’on pouvait corriger jusqu’à 8 effacements, car il y a 8bits de parité dans P et Q,

COMPOSANTSELECTRONIQUES,QUELQUESADRESSES:

J.P. BREVAN,

A titre de complément à notre article “MICROMEGA” paru dans leN’-7 de “AFDERS CONFIDENCES”, et bien que nous n’utilisions que descomposants assez courants dans nom montages, à l’exclusion des“rhinocéros blancs”, nous vous Indiquons ci-après quelques adressesutiles pour vos fournitures électroniques:

RADIO St QUENTIN 2, rue de St Quentln 75010 PARIS,Tel 46.07.86,39. Un catalogue, du choix, une compétence.

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COMMENTAIRES:

I. Les excès de grave relevés par les auditeurs dans les resti—tutiotus du piano provietirietut en grande partie du mauvais couplagedes enceit,teo ujtilsées avec la sal]e d’écoute, Il aurait été sou—hiaitable que la salle soit égalisée, c’est. à dire qtie soit. corrigéela resot,anoe apparaissant dans le bas médium du fait de la salle.

J.P, BREVAN.

cm/s sans réducteur de bruit,cm/s ~ Dolby C.cm/s + DBX II,

2. Le magtiét.oscope HI-FI utilisé présentait probablement undéfont. En tout édnt dc couse, il rie serait pas honnéte de condamner

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Par application de la règle de parité aux 4 premières colonnes,nous restituons les 4 premiers bits de la ligne effacée, puis lecinquième par la règle de parité de 1m deuxième ligne, ce quicorrige complètement le bloc. D’une façon plus générale, chaque foisque la règle de parité peut être appliquée à une ligne ou colonneavec un seul bit effacé, la correction est possible.

Si une ligne et une colonne sont effacées, nous pouvons encoreeffectuer des corrections; exemple avec la ligne 2 et la colonne 3effacées:

P P

1O?OO4?????/

1O?O

f~1Ift1IÏ1

Q

1 1 ? o ooo

1 0 1 0 0o1

1o

7

o11 o

1 1 0 0 01 O?O

BLOC PARTIELLEMENTCORRIGE.

gune technologie sur la foi d’une seule série d’essais effectués surun seul appareil. Aussi, nous nous proposons de faire ultérieurementune comparaison entre plusieurs appareils de ce type.

3. L’enregistrement numérique sur PCH-Fl plus magnétoscope eété classé en première position parce que c’est lui qui présente lemoins de défauts. La restitution qu’il procure est indépendante duniveau d’enregistrement (excepté è + 7 dB),mais elle n’est cependantpas strictement identique au ‘direct’. Certains auditeurs ont rapi-dement identifié ce système par ce qui était perçu comme une absencede micro—détails et une atténuation de l’ambiance sonore. Ces mêmesdéfauts, attribués aux lecteurs de C.D. de première génération, ontété corrigés dans les appareils plus récents; il pourrait en étre demême dans urre nouvelle génération de convertisseurs PCM.

4. Le magnétophone sans réducteur de bruit est classé secondmalgré le handicap du souffle qui apparait dés 10dB (voire 0dB).Abstraction faite du souffle, c’est le système qui donfle larestitution la plus proche de la réalité; c’est certainement une desraisons pour lesquelles certains magnétophones de studio défilent à76 cals, voire plus.

5. Comme l’indique leur nom, les réduc~teurs de bruit ont pourobjectif premier d’atténuer le bruit de fond des bandes magr~étiques.Leur comportement dynamique est toutefois imparfait, leurs limitesapparaissant dans l’enregistrement de sources réelles difficilestelles celles du test, plutôt que dans l’enregistrement de sourcessonores dont la dynamique et le spectre ont déjà été maitrisés: FN.CD, disques noirs. Des modèles plus professionnels, tels que DBX 1,Dolby A et SE, ou Telcom 4 donneraient vraisemblablement demeilleurs résultats (mais certainement pas aux mêmes prix).

Par la règle de parité, nous pouvons crriger tous les bitseffacés sauf 3, pour lesquels il existe deux solutions valablesentre lesquelles on ne peut trancher:

101000111110010 ou

I Wbloc initial

1100o 1 .~: 1

~1 0 0 1 01000

1 0 ~ Oautre bloc valide

RAPPELS SUR LE PRINCIPE D’UN COMPRESSEUR/EXPANSEUR,CONSTITUANT DEBASE DES REDIJCTEIJRS DE BRUIT:

Le signal est scindé en deuxparties: la première passe àtravers un amplificateur àgain variable, l’autre parvientà un détecteur d’amplitude quicontrôle le gain de l’amplifi-cateur en fonction de l’ampli-tude du signal. A l’enregis-trement, les signaux les plusforts seront moins amplifiésque les signaux les plus fai-bles, ce qui réduit la dynami-que. A la lectun’s, ce seral’inverse

C. BARDOU.

16

Q

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Le plus cher de tous les bruitsDans tous les procédés d’enregistre-

ment, où Icsvarislions d’amplitude dusignst enregistré sont liées à celles del’information (. analogiques .), se super-pose au signal utile un signal parasitenéfaste ou • bruit - apporté par le supportet ses csractéristiqsres propres : grain del’émulsion en photographie, souffle debande (bruit de bande et bruit de modula-tion) en enregistrement magnétique parev ersi pie

D’où ta notion fondamentale de rapportsignal bruit, grandeur qu’il faut s’effor-cer d’augmenter, au moins jusqu’à use

valeur où le niveau du signal est suffi-sant pour que l’oreille ne remarque plus laprésence du bruit gésant. Pour les procé-dés habituellement utilisés, de type ana-logique, les ordres de grandeur obtenuésatisfont généralement pour un enregis-trement original.

Cependant, les documents sonores cri-giaaus sont l’objet, es pose production,de copies, de mélanges et de correctionsdiverses qsri font rapidement augmenterte bruit rho document mixé fi

55t, Cela

irsrpose qu’à l’origine, let bruits indivi-duels Soient hessicosip plus réduits

Ainsi apparsit la néccs~itéde disposi.

d’enregistrement, les trontièressont moins claires. Et voiciqu’après l’arrivée du numérique,l’Introduction par la firme l3olbyd’un nouveau procédé de réductionde b!uit, dit Spectral Recording(SR), vient remettre les choses enquestion -

tifs spécifiques réducteurs de bruit, dontl’ancêtre est le légendaire noiselessWestern Electric de 1932 pour le cinéma,elle plus célèbre est le Dolby, Introduit en1967.

Le processusde compresslen/expnnslon

C’est évidemment aux petits niveauxdu signal utile qu’on entend le plus lebruit constant du support. D’où l’idée deprincipe de relever les faibles niveauxdu signal avant de les enregistrer, pourleur faire dépasser le niveau de bruit dusupport (compression), et de les rabaisser

lors de la lecture à leur valeur première(expansion), pour retrouver le niveau dusignal initial. Oénéfice le bruit du sup-port se trouve rabaissé du même coup.

Certains procédés jouent en outre sur lefait que le brujt est particulièrementgênant dans la portion médium-aig(le duspectre sonore. Ils se contentent donc delimiter l’action du limileutr de souffle àcette bande de fréquences. C’est le cas duDolby H pour le matériel grand public.

Dans le domaine professionnel (DolbyA), le spectre des fréquences est diviséesquatre bandes, chacune étant traitée parus processus compression/expansion sé-paré, de valeurs adaptées au type designaux rencontrés habituellement danschaque banrte.

10

rn DoIbV SRDolby SpectralRecording

~ ‘ enregistrement sonore nu-mérique a été popularisé, cesdernières années, par sa

principale application grand pu-blic, le Compact Dise, quI marqueun progrès par rapport au disqueii noir » analogique. tependant,dans in monde fermé des studios

LE PRÉSENTARTICLE CONSTITUE LA PREMIÈRE PARTIE D’UNE ETUDE SUR LE

DOLBY S R , Lé~ SECONDEPARTIE EN D~CRIRA LES PRINCIPES -

est détecté, l’information correspondante est affectée de marquesindiquant aux étages de traitement est aval que cette informationdoit être considérée comme inconnue, et restituée à partir ducontexte; on dit que l’on efface l’information, les indicateursd’effacement sont appelés en anglais “erasure flag”,

De même, ni l’on détecte des erreurs sans pouvoir les localisercomplètement, et donc sans pouvoir les corriger, on est amené àeffacer certaines zones d’information,

Pour reconstituer les informations effacées, on utilise lesprocédés d’entrelacement, les codes de contrôle par redondancecyclique ou convolutifs (notions à exposer ultérieurement), et aussiles codes de bloc comme le code PQ.

Dans le cas particulier du code PQ, nous allons vérifier unfait assez général: la localisation des bits douteux par effacementaméliore l’efficacité de correction d’un code, - . sous la conditionévidemment restrictive que les bits non effacés soient bons I

LE CODE PQ EN CORRECTIOND’EFFACEMENT:

Reprenons l’exemple du bloc binaire utilisé dans l’articleprécédent. Supposons que par un traitement préalable, on ait reconnuqu’une ligne ou une colonne du bloc de données étendu était douteuseet qu’on ait procédé à l’effacement de cette ligne ou colonne(courte salve d’erreurs), de sorte que les bits correspondants sontinconnus, alors que le reste du bloc est bien sûr supposé bon.Montrons que le code PQ permet de faire la correction,

Exemple d’effacement de la deuxième ligne du bloc:

P P

1 1?

o77

1

o7

o1

o7

11

oo

oo

ligneeffacée

11000

lignecorrigée ‘l~L~i!i~J~fI!I1

o

10100011111001011 000

Q 1000

BLOC CORRIGE.

CE TEXTE EST EXTRAIT DE LA REVUE “ DE VISU “ JUIN-JUILLET 1987

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LES METUODESDE CORRECTIOND’ERREUR[ EN AUDIO-NLJMERIQUE (2ème partie).

CORRECTION ET PROBABILITES:

Dans l’article précédent, nous avons vu que le code PQ permet-tait de corriger toute erreur affectant un seul bit d’un bloc dedonnées binaires, et nous avons signalé son comportement beaucoupmoins satisfaisant en présence d’erreurs multiples:

certaines erreurs ne sont pas détectées et subsistent,-par des corrections erronées, on crée de nouvelles erreurs,-certaines lignes/colonnes du bloc sont déclarées douteuses etmarquées comme telles (pas de localisation précise des bitsfaux).

Si cette dernière situation n’est pas trop grave, puisqu’ilsera souvent possible de faire les corrections à un stade ultérieurdu traitement de l’information, les deux premières situationsconduiront en général à des erreurs résiduelles subsistant aprèstous les traitements (choc audibles), et leur probabilitéreprésente un risque accepté de se tromper lorsqu’on corrige uneerreur simple.

Ainsi, toute méthode de correction de l’information présentede~ aspects probabilistes: si la correction proprement dite estabsolument Lriviale dans le cas d’une information binaire, puisqu’ilsuffit pour les bits faux de changer O en 1 et I en 0, par contreles opérations de détection et de localisation des erreursconduisent seulement à des présomptions que l’on s’efforce de rendreaussi fortes que possible en combinant divers procédés, sans jamaispouvoir atteindre la certitude, c’est à dire la reconstructionintégrale du signal original, sans aucune approximation.

Notons cependant qu’avec un support propre et de bonne, qualitélu sur une machine bien réglée (taux d’erreur de bit de l’ordre del0~ ), on est extrèmement proche de la perfection, le recours àl’interpolation étant très rare (en moyenne, une fois toutes les 10heures)

LA NOTION D’EFFACEMENT:

La réalité n’est pas toujours aussi tranchée que notreprésentation du paragraphe précédent, il existe des cas où lesconsidérations probabilistes ne permettent guère de conclure sur lavalidité ou l’invalidité de l’information reçue. Ainsi, la présence

de “drop out” sur un support magnétique, de défauts sur un disqueoptique provoque des pertes de nombreux bits successifs, on parleaussi de longues salves d’erreurs, de sorte que l’information n’estni vraie, ni fausse, mais tout simplement manquante. Dés que ceci

La conditiond’intcrch~ngeabilitéDepuis1967, le Dolby A s’est univer-

sellement répandu et est devenu, pour laréduction du bruit, le dispositif de baseadopté par tous les studios d’enregistre-ment mondiaux. Réalisé tous forme decartes enfichables, il a permis le dévelop-pement des procédés muttipistes, oit 24pistes et plus sont nsélangées et (ontl’objet de plusieurs géi~érations. Le qua-

si-monopole du Dolby A s permis ausside satisfaire à la condition essentielle del’interchangeabilité des bandes en coursde post-production entre studios de payset même de continentsdifférents (1).

De plus, depuis quelques années, leDolby A a fait son apparition dans ledomaine du cinéma, où son rôle dansl’amélioration du rapport signal/bruit seconjugue avec un apport dans la restitu-tien spatiale du message sonore (2).

On peut dire, en résumant, que vers1981, la situation était stable dans lemonde de l’enregistrement profession-nel : lorsqu’un studio voulait s’équiperen réduction de bruit, il adoptait le DolbyA : 10 à 15 décibels d’amélioration durapport aignal/brult. et interchangeabilitégarantie.

La.’ révolution du numériqueDans l’absolu, une autre approche pou-

vait être adoptée pour s’affranchir dubruit du support : ce bruit étant de natureanalogique, transposer le signal dans undomsine non-analogique, en lui faisantsubir un codage à condition évidem-ment que ce codage soit choisi pour sabonne résistance aux altérations analogi-ques.

Parmi les codages satisfaisant à cettecondition existe depuis 1840 le codagetrait-point de l’alphabet Morse. C’est cetype de codage par • tout ou rien qui sété discuté, défini et adopté, suivant desmodes de mise en oeuvre divers, à partirde 1982, sous la dénomination numéri-que, ou improprement digitale (selonle vocable anglo-ssxon).

C’est sous la forme codée — deuxniveaux dïfférents dc magnétisation —

que la bande msgnétique porte le signai,et cette forme simple se paie par un grandnonsbre de signaux élémentaires par se-conde (plusieurs miiiions). Pour une tellebande de fréquences, de l’ordre de cellessises en oeuvre en vidéo, il s fallus’adresser, soit à des magnétoscope~àtsmbour tournant, associés àdes codeurs-

11décodeurs, soit à des magnétoplsones destructure classique, mais munis de tétés àgrand nombre d’entrefers traitant le si-gnai par multiplexage, en conservasi unevitesse de défilement de bande modérée.Seuls ces derniers, à bloc de têtes fixes(3), permettent en principe des opérationsde montage par coupure et coiisge de labande.

En version multipiste, ces matériels

sost d’importasstes et iosrdes machines,conduisant à uts investissement de l’ordrede cinq fois le pris de la machise asalogi.que correspondante, et les fabricasts seSonsptent dass le inonde sur les doigtsd’une seule main.

Un inventaire isuancéCependant, si i’enregistrensent nusnéri

que créait l’événemesst et marquait usprogrès dans la réduction du bruit (typi.qsersseslt plus de 85 dB su lieu de 70 dBen analogique avec Dolby A), les résul-tats, dans la restitution des niveaux extrê-mes, étaient à nuancer— aux grands niveaux, aucune aptitude àla moindre surcharge (crêtes), d’oit lanécesaïtéde limiteura sévères

— aux petits niveaux, bruit de quantifi-cation dû au fait que le stgnal, aprèsdécodage, s un contour en marches d’es-calier imposant un lissage énergique,avec des filtrages à fronts raides, généra-teurs d’indésirables rotations de phase— enfin, bande de fréquences limitéedrastiquement à 20000Hz.

ce qui coscerne l’exploitation aussi,le procédé numérique souffre de notablesiimjtstions si le montage par coupes yest possible, on endommage facilementdes sigsaux (bits) et on est conduit, pourconserver la continuité, àmettre à contri-bution des cïrcuits sspplémentsires decorrection d’erreurs, et une grande vites-se de défilement génératrice d’usure. Enanalogique, on peut adopter use vit~sseplus faible, avec économie de basde évi-dente, et des fréquences graves meilleu-res. Enfin, do~s erreurs nspplémentsirespar perte de bits peuvent résulter desinnombrables allers et retours de la bandependant le mixage.

Est tout cas, le mot digital exerçastun effet quasi magique dans le monde desmusiciens de rock, tout, reggae, etc., lescentaines de studios d’enregistrementéquipés de par le monde en excellentesmachines analogiques devaient-ils se vs,ir

11) 100 000 cartes es servIce2)9000 salles équIpées

(3) MatérIels I3ASH du SonyPI) de Mltsnblxhl

Page 12: 11111)11111 - AFDERS · 2018. 10. 16. · n’est jamutt dans Son espace propre tridans sort trsivail; 511e appiràilcbhnréne lin ~vén~mentsans origine et sans lenndensain Ainsi

LA SORTIE~C• !~lRDR [j’y fl

LdISL!JLJUW~1hti~I‘est une longue tradition de l’Association qux a été réaffirméeavec la Sortie collective du 28 juin 1987 à l’église de HOUDAtI

( Yvelines ).L’orgue CLICQUOT en est célèbre ( 1734 ) et, après un déjeu-

ner collectif pris en plein air sur les tables de l’Auberge de la placede l’église, ce fut dès 14 h 30 dans la nef un festival de longs pieds demicro — dont certains de plus de neuf mètres I ~, pour se trouver au niveaudu buffet de l’instrument..

Celui—ci est du, ainsi que l’indiqua Monsieur PARIS, titulaire del’instrument, dans son allocution d’accueil, à Louis—Alexandre CLICQUOT, rie

la deuxième génération de la célèbre famille do facteurs d’orgue. Commencéen 1734 et réceptionné en avril 1739, l’orgue de HOUDANa traversé indemne,

pendant trois siècles, toutes les tentatives de transformation et de moder-nisation qui ont si souvent, notamment dans la seconde moitié du 19 ème siè-.oie, dénaturé la personnalité d’orgues classiques.

D’où une réputation internationale — des firmes japonaises sont ve-nues de TOKYO en, avion l’enregistrer en numérique dès 1979 —

D’où aussi’8

de façon plus immédiate, des timbres authentiques etfrancs assez inhabituels, associés, avec un diapason descendu d’un ton, àun accord en gamme de tempérament inégal.

D’où enfin, avec une limitation des grands tuyaux à hoit pieds, etune réverbération d’église claire et sans tonique marquée, une garantie de

pleins jeux “ libres de tout empâtement dano le graves Un détail prati-que d’importance une soufflerie électrique discrète

Les méthodes de prise rie son adoptées par les membres se par-tagè---rent entre les types 0.R~T.F. , “ A B et “ X Y~“ • La méthode “ M Sbien que tentante,, était difficile à mettre en oeuvre au bout de très lon—gues perches, par suite du poids des micros élevé qu’elle peut impliquer.

Quant à la parti~ musicale, c’est un véritable Concert d’orgue quifut donné avec talent par l’orgnniste Ilicolas 1100FR, titulaire de l’orguede l’église St—Laurent St—Martin ri’ ORSAY , venu à HOUDANen “ gisent staret fit bénéficier, de 16 h à 18 h 30 , preneurs de son et spectateurs d’oece-vres de Musique Française et Espagnole des 16 et 17ème siècles, dues àA~CARREIRA, A.VALENTE ~ Sebantian de ILEREDIA, J.B. CABANILLES, et J’.TITE—LOUSE, l.A. GUILLAIN, Nicolas de GRIONY , etc

près un après—midi si bien rempli, la Sortie s’acheva, pour beau’-Enfait cesontlespraticiensde5tn1~0 coup, par une réunion chez usa des Présidents d’ff.onneur de 1’AFDERS, Pierre—

ceuxquisontquotidien5ementCoflfr0nt~ Jean RADIGUEP, dont la propriété d’IVRY—la—BATAILLE s’étend non loin d’HOO—auxgrandeursetServitudeSd11numé~iq~ DAN , et qui permit de clore une Sortie où se marièrent ainsi musique, tech—(5) et aux nécessités du montage-misage. nique et amitié.qui feront la décision.

D MAURICE FAVRE

12

RECI TALNico~asROGER

À HOUDANobligés d’envisager une reconversiondramatique et ruineuse — vers le nu-nérique s’ lx voulaient conttnuer Vi

‘se

I e retour de DelbyC’est alors qu’éclata la bombe •, è la

8Ième Convention de l’Audio Engineering Society en novembre 1986 è LosAngeles Raymond Dolby lui-méme dé-soi)ait, après six années de travaux per-sonnels, le procédé de réduction de bruitSpectral Recording.

Expliquer les principes découverts etexploités par Ray Dolby dans son procé-dé Spectral Recording excéderait lecadrede cet article (4). Disons seulement quel’action du nouveau réducteur de bruit estétroitement adaptée aux courbes de sensi-bilité de l’oreille humaine (Fletcher-Munson) et au spectre audible (d’ott sonnom) les points de dépars en fréquencedes compressions Sont glissants, et à toutmoment liés à la fréquence du signal do’minant dans la bande. Structurellement,le Dothy SR se présente comme un en-semble de deux compresseurs pour lesbasses fréquences et trois compresseurspour les hautes fréquences, avec des dis-positifs anti-saturation énergiques en hau-te et basse fréquences.

Réalisé sous forme de cèrses enficha-bics interchangeables avec cellesdu Dol-by A, le nouveau système fournit évi-demment des résultats améliorés par rap-port à son prédécesseur le rapport si-gnal/bruit est supérieur et les taux dedistorsion sont notablement diminués(l’harmonique 3 est divisé par,deux, etl’harmonique 5 par quatre).

Mais il présente en plus une dynamique(écart entre les niveaux extr8rnes) reven-diquée comme supérieure à celle dea ma-chines numériques existantes, notammentpar suite de caractéristiques de saturationtrès progressiveu, et d’absence de toutbruit de quantification aux faibles ni-veaux Enfin, à tous niveaux, il se veut

(31 MatérietS OASH de Sony,Code Mltsubtsht

(4) Voir - Journalal Audio EngIneeringSectety ., murs 1987

)5) Voir - Studio Sound ,, téuitor1987

d’une exceptionnelle pureté Les ban-ries originales sonnent exactement com-me àl’entrée ligne

Qui pendra la sonnette nu chat 7Alors 7 Après une telle nouvelle, ne

semble-t-il pan que le parc mondial demachines analogtquet multtpistes aittrouvé sa Jouvence, et qu’au prix d’unéchange de cartes enfichables, la qualité

entrée ligne soit pour aujourd’hui 7 Lafirme Dolby le pense, et a min en place,des deux côtés de l’Atlantique, d’impor-tants moyens de fabrication esde contrôleautomatisés pour parer aux surprisesd’un • rush

Mais, pour reprendre la formule placéeen intersitre. et empruntée à Clément Ma-rot, chacun attend que le studio d’enre-gistrement voisin commence- C’est qu’ily a ce sacré problème de l’interchangea-bilité, et aussi, aans doute, celui d’exorci-ser, auprès de l’opinion changeante dumonde dea musiciens, le caractère magi-quedu digital

La pénétration dana les studios est àpeine commencée, et, compensant unecertaine tiédeur anglo-saxonne, c’est enRFA que se manifeste un esgouementcertain.. -

Application particulièrement éléganteet accessible dès maintenant la réduc-tion endeux pistes stéréo (bande master)d’un enregistrement multipiste par l’équi-pement d’un simple Revox PR 99 avecdeux caties Dolby SR. On obtient direc-tement use bande montable d’exception-nelle qualité (‘ entrée ligne .).

On ne peut a’étonner, d’autre part, dugrand lntérét manifesté pour le Dolby SRen pont-production dans les milieux decinéma, Déjà souvent équipés en DolbyA, c’est pour eux la possibilité d’obtenirpratiquement. laqualité numérique • surbande perforée montable. - -

Du côté de la vjdéo enfin, on peutindiquer que Télédiffusion de Francepoursuis des études d’adaptation du Dol-by SR à la partie son du procédé D 2 MacPaquets, qui seront présentées à Mon-

D MAURICE FAVRE

WIaeaui su reiavio

Page 13: 11111)11111 - AFDERS · 2018. 10. 16. · n’est jamutt dans Son espace propre tridans sort trsivail; 511e appiràilcbhnréne lin ~vén~mentsans origine et sans lenndensain Ainsi

LA SORTIE~C• !~lRDR [j’y fl

LdISL!JLJUW~1hti~I‘est une longue tradition de l’Association qux a été réaffirméeavec la Sortie collective du 28 juin 1987 à l’église de HOUDAtI

( Yvelines ).L’orgue CLICQUOT en est célèbre ( 1734 ) et, après un déjeu-

ner collectif pris en plein air sur les tables de l’Auberge de la placede l’église, ce fut dès 14 h 30 dans la nef un festival de longs pieds demicro — dont certains de plus de neuf mètres I ~, pour se trouver au niveaudu buffet de l’instrument..

Celui—ci est du, ainsi que l’indiqua Monsieur PARIS, titulaire del’instrument, dans son allocution d’accueil, à Louis—Alexandre CLICQUOT, rie

la deuxième génération de la célèbre famille do facteurs d’orgue. Commencéen 1734 et réceptionné en avril 1739, l’orgue de HOUDANa traversé indemne,

pendant trois siècles, toutes les tentatives de transformation et de moder-nisation qui ont si souvent, notamment dans la seconde moitié du 19 ème siè-.oie, dénaturé la personnalité d’orgues classiques.

D’où une réputation internationale — des firmes japonaises sont ve-nues de TOKYO en, avion l’enregistrer en numérique dès 1979 —

D’où aussi’8

de façon plus immédiate, des timbres authentiques etfrancs assez inhabituels, associés, avec un diapason descendu d’un ton, àun accord en gamme de tempérament inégal.

D’où enfin, avec une limitation des grands tuyaux à hoit pieds, etune réverbération d’église claire et sans tonique marquée, une garantie de

pleins jeux “ libres de tout empâtement dano le graves Un détail prati-que d’importance une soufflerie électrique discrète

Les méthodes de prise rie son adoptées par les membres se par-tagè---rent entre les types 0.R~T.F. , “ A B et “ X Y~“ • La méthode “ M Sbien que tentante,, était difficile à mettre en oeuvre au bout de très lon—gues perches, par suite du poids des micros élevé qu’elle peut impliquer.

Quant à la parti~ musicale, c’est un véritable Concert d’orgue quifut donné avec talent par l’orgnniste Ilicolas 1100FR, titulaire de l’orguede l’église St—Laurent St—Martin ri’ ORSAY , venu à HOUDANen “ gisent staret fit bénéficier, de 16 h à 18 h 30 , preneurs de son et spectateurs d’oece-vres de Musique Française et Espagnole des 16 et 17ème siècles, dues àA~CARREIRA, A.VALENTE ~ Sebantian de ILEREDIA, J.B. CABANILLES, et J’.TITE—LOUSE, l.A. GUILLAIN, Nicolas de GRIONY , etc

près un après—midi si bien rempli, la Sortie s’acheva, pour beau’-Enfait cesontlespraticiensde5tn1~0 coup, par une réunion chez usa des Présidents d’ff.onneur de 1’AFDERS, Pierre—

ceuxquisontquotidien5ementCoflfr0nt~ Jean RADIGUEP, dont la propriété d’IVRY—la—BATAILLE s’étend non loin d’HOO—auxgrandeursetServitudeSd11numé~iq~ DAN , et qui permit de clore une Sortie où se marièrent ainsi musique, tech—(5) et aux nécessités du montage-misage. nique et amitié.qui feront la décision.

D MAURICE FAVRE

12

RECI TALNico~asROGER

À HOUDANobligés d’envisager une reconversiondramatique et ruineuse — vers le nu-nérique s’ lx voulaient conttnuer Vi

‘se

I e retour de DelbyC’est alors qu’éclata la bombe •, è la

8Ième Convention de l’Audio Engineering Society en novembre 1986 è LosAngeles Raymond Dolby lui-méme dé-soi)ait, après six années de travaux per-sonnels, le procédé de réduction de bruitSpectral Recording.

Expliquer les principes découverts etexploités par Ray Dolby dans son procé-dé Spectral Recording excéderait lecadrede cet article (4). Disons seulement quel’action du nouveau réducteur de bruit estétroitement adaptée aux courbes de sensi-bilité de l’oreille humaine (Fletcher-Munson) et au spectre audible (d’ott sonnom) les points de dépars en fréquencedes compressions Sont glissants, et à toutmoment liés à la fréquence du signal do’minant dans la bande. Structurellement,le Dothy SR se présente comme un en-semble de deux compresseurs pour lesbasses fréquences et trois compresseurspour les hautes fréquences, avec des dis-positifs anti-saturation énergiques en hau-te et basse fréquences.

Réalisé sous forme de cèrses enficha-bics interchangeables avec cellesdu Dol-by A, le nouveau système fournit évi-demment des résultats améliorés par rap-port à son prédécesseur le rapport si-gnal/bruit est supérieur et les taux dedistorsion sont notablement diminués(l’harmonique 3 est divisé par,deux, etl’harmonique 5 par quatre).

Mais il présente en plus une dynamique(écart entre les niveaux extr8rnes) reven-diquée comme supérieure à celle dea ma-chines numériques existantes, notammentpar suite de caractéristiques de saturationtrès progressiveu, et d’absence de toutbruit de quantification aux faibles ni-veaux Enfin, à tous niveaux, il se veut

(31 MatérietS OASH de Sony,Code Mltsubtsht

(4) Voir - Journalal Audio EngIneeringSectety ., murs 1987

)5) Voir - Studio Sound ,, téuitor1987

d’une exceptionnelle pureté Les ban-ries originales sonnent exactement com-me àl’entrée ligne

Qui pendra la sonnette nu chat 7Alors 7 Après une telle nouvelle, ne

semble-t-il pan que le parc mondial demachines analogtquet multtpistes aittrouvé sa Jouvence, et qu’au prix d’unéchange de cartes enfichables, la qualité

entrée ligne soit pour aujourd’hui 7 Lafirme Dolby le pense, et a min en place,des deux côtés de l’Atlantique, d’impor-tants moyens de fabrication esde contrôleautomatisés pour parer aux surprisesd’un • rush

Mais, pour reprendre la formule placéeen intersitre. et empruntée à Clément Ma-rot, chacun attend que le studio d’enre-gistrement voisin commence- C’est qu’ily a ce sacré problème de l’interchangea-bilité, et aussi, aans doute, celui d’exorci-ser, auprès de l’opinion changeante dumonde dea musiciens, le caractère magi-quedu digital

La pénétration dana les studios est àpeine commencée, et, compensant unecertaine tiédeur anglo-saxonne, c’est enRFA que se manifeste un esgouementcertain.. -

Application particulièrement éléganteet accessible dès maintenant la réduc-tion endeux pistes stéréo (bande master)d’un enregistrement multipiste par l’équi-pement d’un simple Revox PR 99 avecdeux caties Dolby SR. On obtient direc-tement use bande montable d’exception-nelle qualité (‘ entrée ligne .).

On ne peut a’étonner, d’autre part, dugrand lntérét manifesté pour le Dolby SRen pont-production dans les milieux decinéma, Déjà souvent équipés en DolbyA, c’est pour eux la possibilité d’obtenirpratiquement. laqualité numérique • surbande perforée montable. - -

Du côté de la vjdéo enfin, on peutindiquer que Télédiffusion de Francepoursuis des études d’adaptation du Dol-by SR à la partie son du procédé D 2 MacPaquets, qui seront présentées à Mon-

D MAURICE FAVRE

WIaeaui su reiavio

Page 14: 11111)11111 - AFDERS · 2018. 10. 16. · n’est jamutt dans Son espace propre tridans sort trsivail; 511e appiràilcbhnréne lin ~vén~mentsans origine et sans lenndensain Ainsi

114

LES METUODESDE CORRECTIOND’ERREUR[ EN AUDIO-NLJMERIQUE (2ème partie).

CORRECTION ET PROBABILITES:

Dans l’article précédent, nous avons vu que le code PQ permet-tait de corriger toute erreur affectant un seul bit d’un bloc dedonnées binaires, et nous avons signalé son comportement beaucoupmoins satisfaisant en présence d’erreurs multiples:

certaines erreurs ne sont pas détectées et subsistent,-par des corrections erronées, on crée de nouvelles erreurs,-certaines lignes/colonnes du bloc sont déclarées douteuses etmarquées comme telles (pas de localisation précise des bitsfaux).

Si cette dernière situation n’est pas trop grave, puisqu’ilsera souvent possible de faire les corrections à un stade ultérieurdu traitement de l’information, les deux premières situationsconduiront en général à des erreurs résiduelles subsistant aprèstous les traitements (choc audibles), et leur probabilitéreprésente un risque accepté de se tromper lorsqu’on corrige uneerreur simple.

Ainsi, toute méthode de correction de l’information présentede~ aspects probabilistes: si la correction proprement dite estabsolument Lriviale dans le cas d’une information binaire, puisqu’ilsuffit pour les bits faux de changer O en 1 et I en 0, par contreles opérations de détection et de localisation des erreursconduisent seulement à des présomptions que l’on s’efforce de rendreaussi fortes que possible en combinant divers procédés, sans jamaispouvoir atteindre la certitude, c’est à dire la reconstructionintégrale du signal original, sans aucune approximation.

Notons cependant qu’avec un support propre et de bonne, qualitélu sur une machine bien réglée (taux d’erreur de bit de l’ordre del0~ ), on est extrèmement proche de la perfection, le recours àl’interpolation étant très rare (en moyenne, une fois toutes les 10heures)

LA NOTION D’EFFACEMENT:

La réalité n’est pas toujours aussi tranchée que notreprésentation du paragraphe précédent, il existe des cas où lesconsidérations probabilistes ne permettent guère de conclure sur lavalidité ou l’invalidité de l’information reçue. Ainsi, la présence

de “drop out” sur un support magnétique, de défauts sur un disqueoptique provoque des pertes de nombreux bits successifs, on parleaussi de longues salves d’erreurs, de sorte que l’information n’estni vraie, ni fausse, mais tout simplement manquante. Dés que ceci

La conditiond’intcrch~ngeabilitéDepuis1967, le Dolby A s’est univer-

sellement répandu et est devenu, pour laréduction du bruit, le dispositif de baseadopté par tous les studios d’enregistre-ment mondiaux. Réalisé tous forme decartes enfichables, il a permis le dévelop-pement des procédés muttipistes, oit 24pistes et plus sont nsélangées et (ontl’objet de plusieurs géi~érations. Le qua-

si-monopole du Dolby A s permis ausside satisfaire à la condition essentielle del’interchangeabilité des bandes en coursde post-production entre studios de payset même de continentsdifférents (1).

De plus, depuis quelques années, leDolby A a fait son apparition dans ledomaine du cinéma, où son rôle dansl’amélioration du rapport signal/bruit seconjugue avec un apport dans la restitu-tien spatiale du message sonore (2).

On peut dire, en résumant, que vers1981, la situation était stable dans lemonde de l’enregistrement profession-nel : lorsqu’un studio voulait s’équiperen réduction de bruit, il adoptait le DolbyA : 10 à 15 décibels d’amélioration durapport aignal/brult. et interchangeabilitégarantie.

La.’ révolution du numériqueDans l’absolu, une autre approche pou-

vait être adoptée pour s’affranchir dubruit du support : ce bruit étant de natureanalogique, transposer le signal dans undomsine non-analogique, en lui faisantsubir un codage à condition évidem-ment que ce codage soit choisi pour sabonne résistance aux altérations analogi-ques.

Parmi les codages satisfaisant à cettecondition existe depuis 1840 le codagetrait-point de l’alphabet Morse. C’est cetype de codage par • tout ou rien qui sété discuté, défini et adopté, suivant desmodes de mise en oeuvre divers, à partirde 1982, sous la dénomination numéri-que, ou improprement digitale (selonle vocable anglo-ssxon).

C’est sous la forme codée — deuxniveaux dïfférents dc magnétisation —

que la bande msgnétique porte le signai,et cette forme simple se paie par un grandnonsbre de signaux élémentaires par se-conde (plusieurs miiiions). Pour une tellebande de fréquences, de l’ordre de cellessises en oeuvre en vidéo, il s fallus’adresser, soit à des magnétoscope~àtsmbour tournant, associés àdes codeurs-

11décodeurs, soit à des magnétoplsones destructure classique, mais munis de tétés àgrand nombre d’entrefers traitant le si-gnai par multiplexage, en conservasi unevitesse de défilement de bande modérée.Seuls ces derniers, à bloc de têtes fixes(3), permettent en principe des opérationsde montage par coupure et coiisge de labande.

En version multipiste, ces matériels

sost d’importasstes et iosrdes machines,conduisant à uts investissement de l’ordrede cinq fois le pris de la machise asalogi.que correspondante, et les fabricasts seSonsptent dass le inonde sur les doigtsd’une seule main.

Un inventaire isuancéCependant, si i’enregistrensent nusnéri

que créait l’événemesst et marquait usprogrès dans la réduction du bruit (typi.qsersseslt plus de 85 dB su lieu de 70 dBen analogique avec Dolby A), les résul-tats, dans la restitution des niveaux extrê-mes, étaient à nuancer— aux grands niveaux, aucune aptitude àla moindre surcharge (crêtes), d’oit lanécesaïtéde limiteura sévères

— aux petits niveaux, bruit de quantifi-cation dû au fait que le stgnal, aprèsdécodage, s un contour en marches d’es-calier imposant un lissage énergique,avec des filtrages à fronts raides, généra-teurs d’indésirables rotations de phase— enfin, bande de fréquences limitéedrastiquement à 20000Hz.

ce qui coscerne l’exploitation aussi,le procédé numérique souffre de notablesiimjtstions si le montage par coupes yest possible, on endommage facilementdes sigsaux (bits) et on est conduit, pourconserver la continuité, àmettre à contri-bution des cïrcuits sspplémentsires decorrection d’erreurs, et une grande vites-se de défilement génératrice d’usure. Enanalogique, on peut adopter use vit~sseplus faible, avec économie de basde évi-dente, et des fréquences graves meilleu-res. Enfin, do~s erreurs nspplémentsirespar perte de bits peuvent résulter desinnombrables allers et retours de la bandependant le mixage.

Est tout cas, le mot digital exerçastun effet quasi magique dans le monde desmusiciens de rock, tout, reggae, etc., lescentaines de studios d’enregistrementéquipés de par le monde en excellentesmachines analogiques devaient-ils se vs,ir

11) 100 000 cartes es servIce2)9000 salles équIpées

(3) MatérIels I3ASH du SonyPI) de Mltsnblxhl

Page 15: 11111)11111 - AFDERS · 2018. 10. 16. · n’est jamutt dans Son espace propre tridans sort trsivail; 511e appiràilcbhnréne lin ~vén~mentsans origine et sans lenndensain Ainsi

Le plus cher de tous les bruitsDans tous les procédés d’enregistre-

ment, où Icsvarislions d’amplitude dusignst enregistré sont liées à celles del’information (. analogiques .), se super-pose au signal utile un signal parasitenéfaste ou • bruit - apporté par le supportet ses csractéristiqsres propres : grain del’émulsion en photographie, souffle debande (bruit de bande et bruit de modula-tion) en enregistrement magnétique parev ersi pie

D’où ta notion fondamentale de rapportsignal bruit, grandeur qu’il faut s’effor-cer d’augmenter, au moins jusqu’à use

valeur où le niveau du signal est suffi-sant pour que l’oreille ne remarque plus laprésence du bruit gésant. Pour les procé-dés habituellement utilisés, de type ana-logique, les ordres de grandeur obtenuésatisfont généralement pour un enregis-trement original.

Cependant, les documents sonores cri-giaaus sont l’objet, es pose production,de copies, de mélanges et de correctionsdiverses qsri font rapidement augmenterte bruit rho document mixé fi

55t, Cela

irsrpose qu’à l’origine, let bruits indivi-duels Soient hessicosip plus réduits

Ainsi apparsit la néccs~itéde disposi.

d’enregistrement, les trontièressont moins claires. Et voiciqu’après l’arrivée du numérique,l’Introduction par la firme l3olbyd’un nouveau procédé de réductionde b!uit, dit Spectral Recording(SR), vient remettre les choses enquestion -

tifs spécifiques réducteurs de bruit, dontl’ancêtre est le légendaire noiselessWestern Electric de 1932 pour le cinéma,elle plus célèbre est le Dolby, Introduit en1967.

Le processusde compresslen/expnnslon

C’est évidemment aux petits niveauxdu signal utile qu’on entend le plus lebruit constant du support. D’où l’idée deprincipe de relever les faibles niveauxdu signal avant de les enregistrer, pourleur faire dépasser le niveau de bruit dusupport (compression), et de les rabaisser

lors de la lecture à leur valeur première(expansion), pour retrouver le niveau dusignal initial. Oénéfice le bruit du sup-port se trouve rabaissé du même coup.

Certains procédés jouent en outre sur lefait que le brujt est particulièrementgênant dans la portion médium-aig(le duspectre sonore. Ils se contentent donc delimiter l’action du limileutr de souffle àcette bande de fréquences. C’est le cas duDolby H pour le matériel grand public.

Dans le domaine professionnel (DolbyA), le spectre des fréquences est diviséesquatre bandes, chacune étant traitée parus processus compression/expansion sé-paré, de valeurs adaptées au type designaux rencontrés habituellement danschaque banrte.

10

rn DoIbV SRDolby SpectralRecording

~ ‘ enregistrement sonore nu-mérique a été popularisé, cesdernières années, par sa

principale application grand pu-blic, le Compact Dise, quI marqueun progrès par rapport au disqueii noir » analogique. tependant,dans in monde fermé des studios

LE PRÉSENTARTICLE CONSTITUE LA PREMIÈRE PARTIE D’UNE ETUDE SUR LE

DOLBY S R , Lé~ SECONDEPARTIE EN D~CRIRA LES PRINCIPES -

est détecté, l’information correspondante est affectée de marquesindiquant aux étages de traitement est aval que cette informationdoit être considérée comme inconnue, et restituée à partir ducontexte; on dit que l’on efface l’information, les indicateursd’effacement sont appelés en anglais “erasure flag”,

De même, ni l’on détecte des erreurs sans pouvoir les localisercomplètement, et donc sans pouvoir les corriger, on est amené àeffacer certaines zones d’information,

Pour reconstituer les informations effacées, on utilise lesprocédés d’entrelacement, les codes de contrôle par redondancecyclique ou convolutifs (notions à exposer ultérieurement), et aussiles codes de bloc comme le code PQ.

Dans le cas particulier du code PQ, nous allons vérifier unfait assez général: la localisation des bits douteux par effacementaméliore l’efficacité de correction d’un code, - . sous la conditionévidemment restrictive que les bits non effacés soient bons I

LE CODE PQ EN CORRECTIOND’EFFACEMENT:

Reprenons l’exemple du bloc binaire utilisé dans l’articleprécédent. Supposons que par un traitement préalable, on ait reconnuqu’une ligne ou une colonne du bloc de données étendu était douteuseet qu’on ait procédé à l’effacement de cette ligne ou colonne(courte salve d’erreurs), de sorte que les bits correspondants sontinconnus, alors que le reste du bloc est bien sûr supposé bon.Montrons que le code PQ permet de faire la correction,

Exemple d’effacement de la deuxième ligne du bloc:

P P

1 1?

o77

1

o7

o1

o7

11

oo

oo

ligneeffacée

11000

lignecorrigée ‘l~L~i!i~J~fI!I1

o

10100011111001011 000

Q 1000

BLOC CORRIGE.

CE TEXTE EST EXTRAIT DE LA REVUE “ DE VISU “ JUIN-JUILLET 1987

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Par application de la règle de parité aux 4 premières colonnes,nous restituons les 4 premiers bits de la ligne effacée, puis lecinquième par la règle de parité de 1m deuxième ligne, ce quicorrige complètement le bloc. D’une façon plus générale, chaque foisque la règle de parité peut être appliquée à une ligne ou colonneavec un seul bit effacé, la correction est possible.

Si une ligne et une colonne sont effacées, nous pouvons encoreeffectuer des corrections; exemple avec la ligne 2 et la colonne 3effacées:

P P

1O?OO4?????/

1O?O

f~1Ift1IÏ1

Q

1 1 ? o ooo

1 0 1 0 0o1

1o

7

o11 o

1 1 0 0 01 O?O

BLOC PARTIELLEMENTCORRIGE.

gune technologie sur la foi d’une seule série d’essais effectués surun seul appareil. Aussi, nous nous proposons de faire ultérieurementune comparaison entre plusieurs appareils de ce type.

3. L’enregistrement numérique sur PCH-Fl plus magnétoscope eété classé en première position parce que c’est lui qui présente lemoins de défauts. La restitution qu’il procure est indépendante duniveau d’enregistrement (excepté è + 7 dB),mais elle n’est cependantpas strictement identique au ‘direct’. Certains auditeurs ont rapi-dement identifié ce système par ce qui était perçu comme une absencede micro—détails et une atténuation de l’ambiance sonore. Ces mêmesdéfauts, attribués aux lecteurs de C.D. de première génération, ontété corrigés dans les appareils plus récents; il pourrait en étre demême dans urre nouvelle génération de convertisseurs PCM.

4. Le magnétophone sans réducteur de bruit est classé secondmalgré le handicap du souffle qui apparait dés 10dB (voire 0dB).Abstraction faite du souffle, c’est le système qui donfle larestitution la plus proche de la réalité; c’est certainement une desraisons pour lesquelles certains magnétophones de studio défilent à76 cals, voire plus.

5. Comme l’indique leur nom, les réduc~teurs de bruit ont pourobjectif premier d’atténuer le bruit de fond des bandes magr~étiques.Leur comportement dynamique est toutefois imparfait, leurs limitesapparaissant dans l’enregistrement de sources réelles difficilestelles celles du test, plutôt que dans l’enregistrement de sourcessonores dont la dynamique et le spectre ont déjà été maitrisés: FN.CD, disques noirs. Des modèles plus professionnels, tels que DBX 1,Dolby A et SE, ou Telcom 4 donneraient vraisemblablement demeilleurs résultats (mais certainement pas aux mêmes prix).

Par la règle de parité, nous pouvons crriger tous les bitseffacés sauf 3, pour lesquels il existe deux solutions valablesentre lesquelles on ne peut trancher:

101000111110010 ou

I Wbloc initial

1100o 1 .~: 1

~1 0 0 1 01000

1 0 ~ Oautre bloc valide

RAPPELS SUR LE PRINCIPE D’UN COMPRESSEUR/EXPANSEUR,CONSTITUANT DEBASE DES REDIJCTEIJRS DE BRUIT:

Le signal est scindé en deuxparties: la première passe àtravers un amplificateur àgain variable, l’autre parvientà un détecteur d’amplitude quicontrôle le gain de l’amplifi-cateur en fonction de l’ampli-tude du signal. A l’enregis-trement, les signaux les plusforts seront moins amplifiésque les signaux les plus fai-bles, ce qui réduit la dynami-que. A la lectun’s, ce seral’inverse

C. BARDOU.

16

Q

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LES IIEDIICTEURS DE BRUIT ET LEURS ANOMALIESCOMPARAISONDES MODES D’ENREGISTREMENT(SUITE).

Dans le numéro 7 de AFDERS CONF1DENCES.nous avons présenté,telsqu’ils orut été exprimés en séance, les différents commentaires émispar les auditeurs à l’écoute des enregistrements de métronome,clochette et piano, obtenus respectivement avec, rappelons le:

lin magnétophone défilant à 38—un magtiétophotue défilant ès 38in magnétophone défilant à 38un magnétoscope HI—FI,

-un enregistreur PCM.

Ces différentes appréciations ont pu apparaitre excessives etparfois re)ativerruent contradictoires. Il convient à cet égard derappeler que les appréciations dépendent de ce que l’on entend, maisaussi de ce que l’on vient juste d’entendre auparavant. Il y e doncun a,~ustenient progressif des appréciations, ce qui apparait comme unmanque à la première écoute pouvant, par exemple, être apprécié en—suit,e cc’ranie une qualité de neutralité après écoute d’autres systèmescomportant des colorations ou distorsions excessives,

S’agirsant des différences entre systèmes, je peux vous direquiches étaient très importantes sur l’enregistrement de clochette,qui constituait un test particulièrement dur pour les systèmes enprésence. alors qu’elles étaient (en relatif) plus ténues pour lesenregistrements de piano. Certes, il est rare que de tels messagessoient soumis à nos micros, mais c’est tout l’intérêt des conditionslimites que de maximiser les écarts en sollicitant les différentspriticipes technologiques aux limites de leurs possibilités,perutiettant ainsi d’étre e mAme de mieux percevoir 3es spécificitésde chacun de ces systèmes.

Ceci étant précisé. je passe la parole à Chrietian BARDOU pourqrle}ques comaetitairers comg’lérruentaires qui n’avaient pu être intégrésdati~ le précédent tiuniéro pour des raisotis de place.

J.M. GRANDEMANGE.

Notre code ne permet donc pas toujours de corriger 3effacements, comme le prouve le contre-exemple ci-dessus, Onmontrerait per contre qu’il permet toujours de corriger 2effacements; la localisation des erreurs par effacement amélioredonc l’efficacité de la correction, puisqu’en son absence, on e vuque le code ne permet de corriger à coup sûr qu’un seul bit erroné,Enfin, dans des cas particuliers liés à la structure du code, on amontré que l’on pouvait corriger jusqu’à 8 effacements, car il y a 8bits de parité dans P et Q,

COMPOSANTSELECTRONIQUES,QUELQUESADRESSES:

J.P. BREVAN,

A titre de complément à notre article “MICROMEGA” paru dans leN’-7 de “AFDERS CONFIDENCES”, et bien que nous n’utilisions que descomposants assez courants dans nom montages, à l’exclusion des“rhinocéros blancs”, nous vous Indiquons ci-après quelques adressesutiles pour vos fournitures électroniques:

RADIO St QUENTIN 2, rue de St Quentln 75010 PARIS,Tel 46.07.86,39. Un catalogue, du choix, une compétence.

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COMMENTAIRES:

I. Les excès de grave relevés par les auditeurs dans les resti—tutiotus du piano provietirietut en grande partie du mauvais couplagedes enceit,teo ujtilsées avec la sal]e d’écoute, Il aurait été sou—hiaitable que la salle soit égalisée, c’est. à dire qtie soit. corrigéela resot,anoe apparaissant dans le bas médium du fait de la salle.

J.P, BREVAN.

cm/s sans réducteur de bruit,cm/s ~ Dolby C.cm/s + DBX II,

2. Le magtiét.oscope HI-FI utilisé présentait probablement undéfont. En tout édnt dc couse, il rie serait pas honnéte de condamner

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Chers amis,

Pas de critique approfondie ce mois-ci. Nous passerons directe-ment aux CD en vrac, puis au CD catastrophe du mois, Les “CD RUDGET”seront de nouveau critiqués dans le bulletin N9. Par contre,plusieurs CD jazz seront commentés, Au cours du dernier trimestre 87je vous proposerai une étude comparative sur la 4ème symphonie de G.UAHLER, qui ne comptèra pas moins de 4 versions confrontées, toutesdisponibles en CD! En attendant, je vous souhaite de passer debonnes vacances et voua donne rendez--vous à la rentrée pour lebulletin U9

* CD en VRAC *

G. MARGUERON.

Ref: VALOIS V 4407AAD Enr: juillet ‘73Durée: 56’17

ARTiSTIQUE: Voici un chef d’oeuvre de Beethoven qui est servi parune interprétation hors pair, qui allie contraste, grande clarté desphrases mélodiques et un sens inoui des nuances. Le quatuor VEGI]fait preuve d’une parfaite maitrise et leur jeu d’ensemble dégage unclimat plein de chaleur et d’émotion. Nous n’y sommes plus habitués,avec les lectures arides que nous subissons actuellement! Un trèsgrand moment de i-eceuillement: sublime. . -

~Çj~NIUE: f~JUn peu de souffle, qui reste fort discret, compte tenude la dynamique importante disponible: on entend les interprètesrespirer! Parfaite mise en place des Instruments. Restitution pleined’ampleur et de naturel, lime prise de son fort réussie que nousdevons à Georges KISSELUOF, qui. emploie généralement de~ microsomnidirectionnels (B et K et Shoeps)... Un seul reproche peut-être,c’est pris d’un peu trop près (je coupe lea cheveux en 8!): lin régaltout de même.

* Igor STRAVIHSKY (1882-1971)--Dances concertantes (1942) Ref: BIS CD 292-Canzonetta (1964) DDD Enr: 1985-Pulcinella (version 1949> Durée: 50’13.Avanti chamber orchestra, dir.Jukka--Pekka SARASTE.

ARTISTIQUE: Comme toujours chez Strevinsky, on retrouve ici sa vervehabituelle et se freicheur d’écriture qui touche souvent au génie.Outre la î’ulcirtelIa qui e~t connue, les deux autres pièces etnotamment les dences concertantes sont du pius grand intérêt!L’ensemble AVANTI, qui est Finlandais, n’est composé que de jeunestalents: ils font preuve d’une maturité peu commune, pour un orches-tre qui ne fut fondé qu’en octobre 83. tin CD à posséder absolumentsi l’on aime STRAVINSKY.

Q DISQUES , CASSEHES COPIES PRIVEES ET RADIOS

Devant le flou artistique oCt l’opinion publique

se trouve là aussi, il a paru utile de porter quel-

ques ordres de grandeur à la connaissance des

mélomanes et discophiles de I’AFDERS

SACEMSociété des auteurs, compositeurs

et éditeurs de mùsiqueL’assemblée génér*(. annuelle de le SACEM s’est réunie le 16 juin 1981 sous la

présidence du compositeur (iérard Cmlvi, Elle s approuvé è l’unanimité le rapport d’activitéde le société pour 1986, présenté par le directeur général gérant, M. Jean-Loup Toumier,

Les résultats de la gestion des droits des auteurs, compositeurs et éditeurs de muai-qua sont en bonn. progression d’ensemble. 8,7 % pour les droits d’exécution publiqueSACEM, soit 1151321688,58 F. auxquels s’ajoutent 539239573,20 F de droits dereproduction mécanique de la SORM (t 3.45 Xl soit un revenu global de1690587261,78 F (t 7,01 Xl. L. rapport du directeur gén&-al gérant met en évi-denca,• l’évolution satisfaisante des droits provenant des médias audIovisuels (28,10% du

total), notamment gric. à l’arrivée de cha’uies et stations pnvé.s (Cana! f, la 5,la 6, radIos Locales privées...).

• la bonn, tenue de le diffusion de musique eni’egistrée dans les lieux publics(28,05 X), malgré les difficultés des discothèques.

• la part de moins en moins importante du phonogramme (disques et cassettes) — mal-gré l’euod du compact — dans les revenus des créateurs et éditeurs français18,56 X seulement, an raison de la TVA, de la concurrence de la musique e gra-tuite s des radios-télévisions ai de la copie privée. A cet égard, les droits issus de larémunération pour copie privée, instaurés par la loi de jurllet 1986, vont bientôt com-penser en psiuie le recul des ventes de disques.

• la santé fragile-dis spectacles de musique vivante (10,80%) qui résistent avant toutgrâc. è quelques dizaines â. tournées de grands artistes dans les régions.

• I. recul de. exportations de musiques ii surtout de chansons françaises è L’étranger(11,41 X du total).

A l’unanuuité, l’assemblée général, s autorisé le conseil d’administration è utiliser25 X des sommes nettes perçues au titre de la copie privée jusqu’au 31 décerubisl98lactsons d’aide è le, création .t L la production, è la diffusion du spectacle vivent etè la formation d’artistes. La politiqua culturel!, de ta SACEM s’en trouvera renfonié., avecun budget d.nwon 12 mîflions d. francs en 1987.

MM. Calvi et Tournier ont présenté 1. r6le croissent de la SACEM en matièred’action social., cultw&le et proleuionnell. efforts soutenus en faveur de la création etdi l’édition de la musiqua contemporain, malgré l’échec regrettabl, de ci répartomauprès du public, promotion de la chanson d’expreéeion français., négociations relatives èla plac. 4. la musrqu. dans les cahiers des charges des médias, nombreuses actions decommunication au service du droit d’auteur et de la musique, le plus souvent avec l’appuidu ministère â. la culture ,t â. la communication.

Ils ont rappelé la place très important. de la musique è la télévision 140 X dutemps d’antenn.} qui doit être prise en compte dans la négociation cl.. nouveaux contratsavec les chaînes d~télévision privées.

18 < CD, ON ECOUTE )

* LUDVIG VAN BEETHOVEN(1770-1827)-Quatuor N13, Opus 130-Grande fugue, opus 133Quatuor VEGU.

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de l’égaliseur. C’est dans cet esprit que nous avons opéré.

La troisième étape, l’écoute, doit être libre de tout préjugé,Ce n’est pas parce que vous vous escrimez sur vos appareils depuisbientôt deux heures que le résultat est forcément bon. N’hésitez pasà réduire quelque peu vos corrections (en plus), même si les mesuresfont apparaitre quelques irrégularités (ers moins). Le résultat vautsouvent l’investissement. Bien sûr, vous introduisez un maillon deplus, et l’égaliseur est un appareil réputé pour massacrer la phasedu signal qui le traverse, C’est en partie vrai, Les déphasages sontproportionnels à l’importance des corrections apportées. Ne croyezpas pour autant que l’égaliseur détériore nécessairement la qualitéde votre écoute, au contraire. C’est une question de mesure dans lascorrections. -

La meilleure preuve nous fut apportée lorsque les visages desauditeurs présents ce 13 juin 1967 affichèrent de larges sourires desatisfaction. Les disques écoutés au début se révèlaient tout à coupdans toutes leurs dimensions. Chaque instrument retrouvait sa place.On pouvait enfin parler de perspective et écouter agréablement de lamusique.

Pour autant, doit on systématiquement égaliser les systèmesprésentés lors des séances techniques de la salle 5 V Ceci est uneautre histoire. Doit on juger un matériel de reproduction dans unenvironnement, même perfectible (la salle 5 gonfle le bas médiumelle aussi), sans intervenir, ou au contraire o’pérer desmodifications dans le rendu global enceinte + pièce d’écoute? Etquelles conclusions en tirer? C’est un vieux débat et les efforts dechacun au sein de 1’AFDERS et du conseil d’administration enparticulier nous amèneront sans doute à trouver une solution,

118. Il parait qu’un pape de la HIFI produit un appareil qui corrigeles niveaux à diverses fréquences dans le plus grand respect de laphase et des micro-détails (les papes entendent les micro-détails,c’est pour cela qu’on les a élus). Mais ii parait aussi que ce n’estpas un égaliseur (après les avoir dénigrés pendant 10 ans, le papeen question pouvait difficilement se compromettre). Pour tourner ladifficulté, il e appelé ça une Audio—Palette et les vend aussi cherque des tablemux. A mon avis, il cherche à se lancer dans l’audio-visuel -

Didier A.R. SINON.

19

TECHNIQUE: ~JEnregistrée au Sibelius Academy Concert Hall à Helsïr,kyen Finlande, la prise de son est tout à fait remarquablet Elle a étéréalisée avec deux micros hypercardioldes (Shoeps CMC5 + capsule ME41, donc très directifs) qui ont été employés, je pense, perce quela malle est très “claire”, ce qui permet de diminuer la part deréverbération par rapport à la source. Il aurait fallu sinon enmettre d’autres (cardic ou omni) à une distance telle (trop faible),que cela aurait donné de piètres résultats. Le bon choix a donc étéfait sans avoir recours à l’éternelle solution du’ multi—micros, Ce“Recording” e été effectué par ROBERTVON BAHR: un nom à retenir età suivrel Un CD époustouflant de naturel.

* JAZZ *z

ARTISTIQUE: Que dire d’un très grand classique où Elle et Louiss’investissent jusqu’au bout des ongles? Une référence qui doitfigurer dans toute compactothèque digne de ce nom, Plus d’une heurede plaisir intense: Sublime!TECHNIQUE: ~j~jj Un enregistrement qui e presque 30 ans et qui n’esttrahi que par un très léger souffle (il faut y prèter l’oreille),Voix prises de très près, mais remarquablement bien définies, Dutrès beau travail pour l’époque: de nom jours, on ne fait guèremieux et bien mouvent pire! Un CD primordial!

* Duke ELLINOTONAil Star Roed Band, Vol.i

ARTISTIQUE: Un document essentiel pour les amoureux de belle etgrande musique de jams: le grand orchestre de Duke Ellington dans laplus grande forme dans une soirée dansante. Donc ambiance garantie,applaudissements, apartés des musiciens etc.. - Une foule do grandsstandards dont: Take the A train, Mood Indigo, On the Sunny Bide cfStreet.,. Un enregistrement “live” qui e l’avantage de débrider lesmusiciens qui m’en donnent à coeur-joie: le plaisir est communicatif!Ne vous cassez rien en accourant chez votre disquaire pour vousl’offrirTECHNIQUE: ~J Scène sonore asses large, bonne définition générale,Image sonore très réaliste qui recrée parfaitement l’ambiance.Seules ombres au tableau: un léger souffle audible~’ et un équilibretonal qui semble aller plutôt vers le haut du spectre, les bassesétant toutefois présentes, En cr0 qui concerne le montage, ce disque,bien qu’il possède 15 plages, n’a que peu de blancs entre lesplages, d’où l’existence de certains “sauts” de modulation del’ambiance sonore, inévitables dans un spectacle de ce genre: c’estun choix, les blancs ou ça! tin CD qui, malgré tous ces petitsdéfauts, est très écoutable. C’est la raison pour laquelle iln’obtient que la note 2.

*:Pas très gênant, puisque les bruits de couvertm,verres,discussiortssont parfaitement audibles: c’est ça le “live”!

e

* Georges GERSHWiN(1898-1937)“Porgy and Bese”Elle FITZGERALD et Louis ARMSTRONG

Ref:Verve 827 475—2AAD Enr: 1958Durée: 66’14.

Ref:doctor JazzEPM FDC 5000A?D Durée: 71’

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520* DIANE

CIIET BAKER (Trompette et vocal)FAUt BLEY (Piano)

ARTISTIQUE: Un CD rafraichjssant, qui peut s’écouter en sirotant unverre, confortablement installé dans un fauteuil moelleux! Cela nouspermet de savourer la virtuosité des interprètes qui nous jouent desoeuvres comme “How deep is Ute Ocean”, d’I,Berlin, ou “Everytj,ne wesay Goodbye”, de C.Porter, Ambiance garantie!

TECHNIQUE: ~J Du très beau travail de studio, Réalisé par une équipesuédoise dont 01e HANSEN est le “Recording Engineer”.La prise de sonparticuljèresttent sur la trompette, est réalisée d’assez près, ce quirisque de plaire à certains! La “pèche”, la clarté, le “pétillant”de la trompette y sont fort bien rendus. Le piano est fort naturelet possède beaucoup de classe. Forte dynamique, image sonore plausi-ble (ils sont dans votre salon), la réverbération modérée (qui faitapparaitre la dimension du studio) font de ce disque un desmeilleurs qu’il m’ait été donné de d’entendre: idéal comme disqued’essai (coloration haut médium-aigu, transitoires sur lesattaques,etc., .) Plage 5: deux légers bruits parasites audibles à5’44 et 5’53 (raccords?),votre lecteur n’est pas en panne,,,

NOTA:Ecoute meilleure aux enceintes qu’au casque:Ah!,ce multimjcros!*. Léger souffle audible, surtout au casque: Aucun renseignement surle mode d’enregistrement ou sur le montage, mais j’ai des doutes surles 3D!?

Ref: Pablo live J33J 20042A?D Enr: 21 mai 78,

ARTISTIQUE: Pas de commentaire particulier, si ce n’est poursignaler l’excellence de T’orchestre dirigé par Count Basje. Il jouede nombreux morceaux qu’il a maintes fois eu l’occasion de roder: ceconcert est pratiquement identique à celui donné à Montreux en 1977(ref.en CD: J33J 20019), à quelques variantes près, Du très grandjazz, gràce à la complicité de tous les musiciens,

TECHNIQEJE:[,a prise de son, réalisée par les japonais au Shimin Kaikan(public hall),Ha~amastu City, est d’une platitude confondante sur leplan de l’image sonore. Le timbre des instruments n’est pas non plustrès bon: la batterie,sur les coups de cymbales,sonne comme une cas—serole.Le son est dans l’ensemble agressif et brutal,D’après la pho-to, chaque instrument possède au moins un micro! Conclusion: à partquelques passages doux qui”passent”, les autres sont totalementinécoutables, Ceci est d’autant plus navrant que les japonais nousont habitués à bien mieux, surtout dans le domaine de l’audio, Jeconseille donc à ceux qui souhaiteraient avoir ce programme, de serabattre sur la version suisse qui possède un bien meilleur son. Ceque je ne comprend pas (je ne suis pas le seul), c’est qu’il soitcoté 5 étoiles dans la revue COMPACT. Ils disent que la prise de sonest la plus “décoiffante” de toutes celles de COUNT BASIE: peut êtreveulent-ils dire celle qui défrise le plus? (très fort, ah,ah. .

La moyenne dégagée, il faut respecter quelques règles dictéespar l’expérience. S’il se trouvait un “creux” important centréprécisément sur une fréquence, il est inutile de chercher à lecombler: le résultat serait certainement insupportable à l’écoute,On peut tout au plus essayer de rattraper 2 dB mais, la plupart dutemps, une “pointe” de 3 dB à l’égaliseur sur une fréquenceparticulière se repère immédiatement à l’écoute, Attention donc auxcorrections ponctuelles,

Si les corrections sont portées à l’aide d’un égaliseurgraphique, il n’est pas rare de constater que les curseurs sontplacés en dents de scie, Un curseur en haut, un curseur en bas.C’est le résultat de corrections apportées en temps réel, au fur età mesure du décryptage de la mesure de l’analyseur, lorsque le microest placé à un endroit précis. On arrive très vite à ce résultat,car l’action de chaque curseur ne porte pas seulement sur le tiersd’octave qui lui est dévolu, mais également sur les trancheslatérales. Les pentes des corrections ne sont pas aussi abruptesqu’on pourrait le supposer. C’est cela qui détermine la qualité deségaliseurs et seuls quelques modèles professionnels récents peuventse targuer d’agir uniquement sur les fréquences voulues. Donc, sivous ne prenez pas la précaution de pondérer vos mesures, vouscontrebalancerez l’action d’un curseur par une correction en sensopposé sur les tiers d’octave adjacents. Visuellement, le résultatest loufoque, auditivement, il en va de même,

Il faut, de préférence, apporter des corrections globales,aussi paradoxal que cela puisse paraitre, En fait, plus on monte enfréquence, plus il faut prendre de précautions. C’est dans lesfréquences hautes que le rapport son direct/son réfléchi peutconduire à de mauvaises interprétations, Les pièces d’habitationsont souvent sur—amorties dans les fréquences aigiies. Aussi unechute de niveau à 8kHz par exemple peut signifier simplement quel’on mesure le niveau du signal qui se propage directement au microde mesure, Vouloir rééquilibrer les fréquences au-delà de 8kHz parrapport à la fréquence de 1kHz est une entreprise vouée à l’échec,L’écoute deviendra dure, agressive et insupportable. Si votresystème d’écoute est bien conçu, inutile de corriger les fréquenceshautes, même si les mesures laissent à désirer,

Vous allez pouvoir vous défouler dans les fréquences graves etjouer avec les boutons, Encore une fois, pas de remontée dansl’extrème grave sous prétexte qu’il vous manque 10 dB à 30 Hz.Laissez votre amplificateur tranquille et vos suspensions de haut-parleurs vieillir en paix. De toutes façons, il y e fort à parierque les dimensions de votre pièce d’écoute ne permettent pas auxondes de pression de grande longueur de s’épanouir librement.Attaquez vous plutôt à ces fréquences qui transforment votre buffeten plateforme vibrante ou, comme dans la salle 2 du FIA?, aux 3 dBde plus entre 100 et 200 Hz, Les remontées de niveau dans le basmédium peuvent masquer considérablement les détails situés quelquesoctaves plus haut, “Dégraisser” est une des fonctions principales del’égaliseur. Redonner de la chaleur et du corps en relevant entre400 et 800 Hz d’un dB ou deux, si les mesures font entrevoir unedéficience dans ce domaine, peut aussi justifier pleinement l’emploi

Ref:Steeple Chase SCCD 31207??D* Date: 27 février 85

* COUNT BASlELive in Japan 78

* CD CATASTROPHE *

Un grand merci à M. RATINEAU pour le prêt de certains CD critiqués.

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4pendant un laps de temps déterminé (au concert, par exemple). Dansle cas qui nous préoccupe, l’analyse d’un local, un générateur debruit rose ou blanc délivre le signal voulu. A défaut, on peutobtenir ce signal par d’autres moyens: disques de fréquences (pourles relevés par points), CD de mesure ou chasse d’eau, selonl’endrolt où vous vous trouvez (cf. plus haut).

C’est un modèle de “salon” qui nous e permis de faire lesmesures ce jour là: Goldiine, analyseur en tiers d’octave, qui sedistingue du Ivie 30 par une dynamique plus réduite (c’est sansimportance pour l’analyse d’une salle), et par la possibilité deconserver 6 mesures en mémoire, Ainsi, il fut décidé de procéder,non pas une, mais à 5 analyses en 5 pointsdifférents de la salle:

A FE T E D E L A M~si Q U E A L ‘ A F D E R S21

~h~CUNd’entre nous a en lui un artiste refoulé, en par’hioulier

— lorsque qu’il s’agit du domaine de la Musique, — instruments,chansons, chant en général — . Mais la timidité et le trac sont là, etbeaucoup de patience et de diplomatie sont à déployer pour obtenir unes’anifestatjon artistique concrète

C’eut pourquoi l’organisation par 1’AFDEtIS d’une manifestationpublique à l’occasion de la Fête de la Musique, devenue une tradition de-puis sa création en 1981 par M. Jack LA.NG , posait une certaine interro-gation de principe s viendraient—ils 7

Toute l’année tapis derrière leurs enregistreurs, lee membres del’Association — et leurs amis —, passeraient—ils devant ce soir—là ?

*2

*1

*3

/~

*4 *5

L) L) L) L) L)L)Au premier’ point, les médium—aigus se caractérisaient par un

niveau assez élevé, et l’on pouvait déjà déceler une certaineprédominance autour de 100 à 400 Hz, Les points 2 et 3, situés unpeu au-delà du triangle d’écoute habituel, confirment laprédominance des fréquences entre 100 et 200 Hz. On le vérifieaisément en complètent les mesures par deux nouvelles analyses en 4et 5. L’intérêt de l’analyseur Goldline est d’offrir une fonction“moyenne” à partir des mesures mises en mémoire, Simple ou pondérée,à partir de l’une ou l’autre des 6 mémoires disponibles, la moyenneobtenue va permettre de corriger l’acoustique do la pièce.

Une analyse telle que nous la pratiquons habituellement netient pas compte du rapport entre les sons directs et les Sonsréfléchis. C’est la raison pour laquelle il est inutile, pour ne pasdire néfaste, de chercher à contrebalancer au dB près les imperfec-tions relevées lors de l’analyse. Chercher la moyenne entre diverspoints de la pièce d’écoute est une bonne approche, même si vousn’avez pas l’intention de recevoir soixante personnes, comme c’estle cas lors de certaines séances de 1’AF’DERS,

Les moyens nécessaires étaient prêts s microphones de salle, mi-crophones de scène, “ sono “ haute fidélité, un’ kilowatt de lumière (spots),piano à queue YAMAHk, et Buffet pour 80 personnes...

Que nos lenteurs se rassurent s artistes et public vinrent, et cefut une fête gaie et chaleureuse qui dura jusqu’à près de deux heures dumatin.,

C’~s~uni Groupe musical très sympathique, le groupe ‘ESP,ACE” ,quijalonna de ses prestations toute la soirée mur des thèmes personnels, avs“ Whisky “ à la guitare et au chant , Véronique au violon, Philippe au syn-thétiseur ( “musique planante” ), et ... Nàdine à la basse I

JacqueaLEBLONU joua au violon le Menuet de BOCCHEF(INI et des ex-traits du “Cygne” de SAINT—SARNS

Ce fut ensuite la surprise, avec le jeune Cb.ristophe GRANDEMANGE~.gé de 14 ans, qui joua fort bien “ Le petit Rne blanc “ de Jacques IBERT,du jazz de la grande époque ( Scott J’OPLIN ), et Solfegietto de Ju.S. BACH.

Un moment raffiné, avec la chanteuseMAGDA, intervint alors, q~iinterpréta deux chansons on langue corse

9accompagnée par une excellente

bande—orohestre préparée pour la circonstance, et en donna une troisième...e capelle I

Citangemen~’t total ensuite avec Fran9ois FAVRE , brillant pianistenourri de jazz, qui fit succéder Rock n’ Hou et Blues~ et entraîna dansun “boeuf” des éléments du Groupe “Espace”

Quant à B~ran9

ois DOLEZ, que dire de ce chanteur, s’accompagnant aupiano sur des oeuvrespersonnelles, sinon que, par ma présenceet son auto-rité, il s’agit là d’un véritable professionnel de la scène, dont nous oui.’-vrons l’évolution.

Et, après qu’il ait fallu écourter la prestation de Claude BOULIIT,dans des oeuvres de ~‘ranois LEMARQUE, arriva le moment de se séparer j non-sans que chacun, après cette “première”, ait bien décidé que l’an prochain,la Muit de la Musiqu.e de l’AFDERB sera encore plus riche et plus variée.

D MAURICE F A V R E

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• Dans toute activité,, la connaissance continuellement mise à jour del’état et de l’évolution du domaine eut fondamentale. I~ns le domainedu Son, les publications anglo—saxonnes constituent une source d’infor-mation essentielle, trop souvent ignorée par suite des difficultés poury accéder.

C’est pourquoi il nous paraît utile d’indiquer que, au moinsà Paris, il est possible de n’en procurer certaines chez BHENTANO37, avenue de l’Opéra, où le vigilant Jean.’—Pierre (42 61 52 50) présen-te en rayon, à côté de notre national HT—B’I—VIDEO , leu revues AUDIO,HI—FI Biews, 11i—Fidelity, et l’incomparable STUDIO SOUND

Pour les musiciens, il y a~par exemple, ERY BOARD, FRETS, etGUITARE PLAYERS. Enfin, pour les discophiles, on y trouve notammentSCFP3,1N et ce monumentsqu’est GRAMOPIIONE.

• Il nous est agréable d’annoncer que deux Revues françaises de plusfIgurent à la panoplie des prix d’abonnement préférentiels réservés auxmembres de 1’AFDEHS n

— SON—VIDIIO ( un an 120 F au lieu de 160 F

— COMPACT “La revue du O.D.” (190 B’ au lieu de 229 F)

(A suivre ...)

• Parmi les membres de l~Associatic~ brillent des talents multiples nnotre membre et ami Marcel RATTNAUD, artiste photographe, présente du24 juin au 28 juillet 1987 une Exposition de ses oeuvres B. la GalerieOdéon—Photo, 110, Bd Saint Germain à .~‘aris. Nos félicitations pour unes°rie de beaux tirages impeccablemeni~ présentée.

• Lors de la Consultation par Questionnaire des membres de 1’AFDERS,ltan dernier, était notamment ressorti le-voeu de visites d’installa-

tions ayant trait au SON, telles que studios d’enregistrement ou au-ditoriums de cinéma. Ces organismes répugnent à de tels envahissements,sans intérêt pour eux. Nous avons entrepris malgré tout l’organisationd’une telle sortie, et à la ronire d’Octobre, avons bon espoir d’annoncer une bonne nouvelle.

J’ACHETE OU JE VENDS

—~--A VENDRE s 24 bandes magnétiques sur bobine 18 cm (ut. I fois)

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Travaux pratiques en guise de dernière séance technique (compterendu de la séance technique du 13 juin 1987).

Four rompre des habitudes bien ancrées, nous occupons la salle N’2du FIAP. Cette salle de réunjon se singularise par sa disposition enlongueur et l’absence manifeste de tout traitement acoustique,Bordée sur l’un de ses grands côtés d’une magnifique baie vitrée, lasalle 2 est tapissée d’une moquette symbolique.

Une écoute pratiquée en début de séance avec notre échantillonde CD habituels permet de dégager les caractéristiques de notrelocal du jour. Un gonflement exagéré du bas médium dénaturait lesdivers types de message. Les enceintes Alpheratz étaient disposées àdistance respectable des parois (au moins l,5m dans chaque sens),posées sur des tables, de manière à “arroser” les auditeurs plaçés àT’arrière. Les Alpheratz ont un bas médium très ample par nature, Laréverbération naturelle de la pièce apportait, elle aussi, beaucoupd’ampleur dans le reste du spectre. En cela, la salle 2 est plusproche d’un salon que la salle 5 dont la sécheresse “sahélienne”représente un véritable supplice pour les reproducteurs de taille etde rendement modestes,

Le décor est planté, la pièce peut commencer. Sans rien vousdévoiler de la chute, on peut résumer l’intrigue ainsi: peut—on,doit-on égaliser?, pourquoi?, où?, quand?, comment? Ces questionsont fait l’objet de débats à l’AFDERS, pour ne pas dire de joutes,au sens moyenageux du terme, où le vaincu devait succomber sous lescoups répétés du vainqueur. L’égalisation nous ramène aussi dans lepassé lorsqu’on considère l’attitude de certains “papes” de la HiFI(ils sont plusieurs), qui sont prêts à excommunier les adeptescoupables de telles hérésies,

Examinons dans le détail cette pratique: on distingue troisparties, qui se décomposent en: analyse, égalisation, écoute. Enréalité, ces étapes, notamment les deux dernières, peuvent serépéter ad libitum.

La première étape est délicate, Les “mordus” procèdent par uneanalyse en temps réel à l’aide d’un analyseur en temps réel, commeon pouvait s’en douter. Cet appareil se présente sous deux formes:par octave, ou par tiers d’octave, On peut envisager de procéderavec un simple sonomètre, mais on ne se trouve plus dans Tes condi-tions du “temps réel”, et l’on doit opérer alors point par point.

La Roils des analyseurs est le IVTE 30, Analyseur par tiersd’octave, autonome et compact, vous pouvez l’emmener partout où bonvous semble pour procéder à des mesures: Aux feux d’artifice (c’estl’époque), au concert, dans votre salon, votre salle de bains,etc. - - Une fonction cumulative permet de mesurer l’énergie rayonnée

22

E R S - O R M A T I O N S

LIBERTE, EGALISATION ET FRATERNITE.

3

~A VENDRE s Guitare Basse ARIA—Pro Il Fretless (état neuf)2000 F — avec houase , Pierre PHOBIES P21. 42 82 06 19

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- ~-- - ED1TORIAI~ -

Chers amis,

Avant de vous souhaiter à tous de passer de bonnes vacances,(ainsi qu’une bonne et Instructive lecture), Je voudraisremercier tous ceux qui apportent leur concours à l’établissementde chacun des numéros de AFDERS CONFIDENCES, ceux dont voustrouvez la signature à la fin de choque article, ainsi que ceuxqui assurent; dans l’ombre les têches matérielles etadministratives, les contacts avec les sociétés de reprographie,la préparation de la diffusion è l’ensemble des abonnés,,. QueMM H. FAVRE, Il. LANDO1’I et C. OLLIVIER soient donc remerciés.

CULTURE ET TELEVIS iON23

Au mbment ‘où la foire d’empoigne du Paysage Audio-visuel Français bat son p(e~n, ce texte de haute te-nue, de (‘écrivain Bernard NOEL,, paru dans “Le Monde”pour les Etats Généraux de la Culture, règle sans ap-pel son compte à un moyen de Communication dévoyé.

• Plus la t~iêvlalondevient commercialepluselle devIent l’art dum~ps-is.

Smche~ que tous prennent sur leur temps de loisir, demanière t,otalement bénévole, pour assurer ces têches, Toutefois,reprographie et acheminement postal ne sont pas gratuits, et lebulletin constitue malgré tout pour l’association une chargefinancière non ngligeahle, qui e conduit l’assemblée générale èréévaluer en conséquence le montant de l’adhésion à l’associa-Mon, dans la messire où celui--ci Intégrait la fourniture dubulletin.

Je profite également de l’occasion pour préciser que lessalles louées par 1’AFDERS pour l’organisation de mes activitésne sont pas davantage gratuites: certains membres mont surprislorsqu’on leur rappelle que chaque séance du samedi après midirevient à plus de 1000 F en location de salle, et encore s’agit-il là d’un prix tout à fait compétitif.

Je demande donc è chacun de comprendra que la possibilitépour l’association de pouvoir assurer ses activités dépend de laseule contribution de ses membres, que le C.A. s’efforce derendre, par une saine gestion, aussi modeste quo possible.

Pour mutant, le “nerf de le guerre” ne suffit- pas. Nousavons besoin de la bonne volonté de tous, et en particulier,cumme je le disais l’année dernière à la même époque dans lenuméro 2 de la nouvelle série de ce bulletin, nous vous demandonsde ne pas hésiter à partager vos Idées et votre expérience et ànous écrire pour que ce bulletin de liaison s’enrichisse etdevienne toujours plus votre bulletin,

Bonnes vacances ! Noue vous retrouverons dans notre numérode rentrée, qui sera daté du mois de septembre,

J.M. GRANDEMANGE.

I L y a l’élan des états généraux de la culturemais TF I e été privatisée. Cette privatisa-tion nous inquiète, non pas dans son principe,mais dans son choix, qui prouve que l’argent esten train d’occuper la place du sens.

Quand te mieux-disant culturel • vise ~conquérir le meilleur Indice d’écoute, ce meilleur-lè n’est qu’une quantité qui rapporte. Le sens, lui,est évidemment lié ~ ce que représente le mot

culture..La culture n’est certainement pas un domaine

spécialisé, ni des corporations ni des activités éli-taires. La culture, c’est la vie entière. Je veuxdire, c’est la vkdans le moment où elle réali~csapropre unité en ne- séparant plus travail et loisir,quotidien et pensée, plaisir et connaissance,amour etobligations socisles.

La culture n’est donc pas un produit, mais uneattitude qui fusionne toutes ces composantes denotre vie qu’on e différenciées en oubliantqu’elles constituent dans leur ensemble nosmoyens d’expression. l4ous souffrons -tous d’unefrustration fondamentale, qui vient du fait quenos actes vitaux, è commencer par le travail, sontgénéralement prIvés de - la créativité qui leurdonne un sens.

Pourtant, nous voici eu seuil d’une époque oùl’emploi du temps va inverser la proportion dutravail et du loisir, et par conséquent généraliserla conscience du besoin d’expression latent chezchacun. La privatisatIon de TF t revés dans cecontexte une signification très forte c’est le pre-mier acte pour déposséder L’homme de son loisircomme il fut, dans son passé, dépossédé de sontravail. La crise économique nous masque cette

réalité parce qu’elle contraint une majorité defemmes et d’hommes è réclamer le vieux droit autravail quand le temps est venu de réclamer ledroit au loisir, c’est-è-dire A l’expression person-nelle,

La télévision,.slue l’on- croyait moyen d’expres-sibit, populaire, èst devenue un simple moyen dediffusion. Qu’expiiine4-efle I Ses grands créa.leurs sont aujourd’hui Rouvard et Collaro, Druc-ker et Sabatier. Leur génie possède ce trait com-mua: Il vutgarfseia vulgarité.

La- télévision, aujourd’hui. ne popularise quedes sous-prqduit’~,’sansdoute parce qu’ils sontplus rentabIe~’iiiie les. oeuvres originales — etmoins chargés de sens. L~télévision est de plus enplus commerciale~eb,plus. elle-est commerciale,plus elle4ev,ientd~aitdumépri*.-Pour la premièrefois dans l’histoire, te-dévoiement-d’unart met laculture en péçiLÇest,quç»la.x’Sl~visionest instal-lée. partout, dans une~pos,ition-.qu’aucunmoyend’expressipn ‘Et’a.j~rnais..Occu~etet,qu’ainsi elleest devenue ~éférei~’ce.générale. On- croit queson,.écran donn~su~I&réalité,.alors~qu’il fabriquedis imili.et.de~t’apparence.Mais-le pire est qu’ilInstitue, en guise de.r~lation,’unabandon passif èl’écoulement~

Avsnt~ la.~tétévIslon,.tous, les moyens d’expres-sion exigeaient- un; minimum, de. participation;donc d’effort vers l’autre. Méme la conversationbanale suppose ce minimum. D’ailleurs le plaisirpris A parler, ~ lire, k regarder, A écouter est fonc-tion de l’intensité de la participation — du dialo-gue. Avec la télévision, il suffit de-se laisser glis-ser dans l’lrrévetsible courant, qui emportecomme le temps.-

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( C1i[TURF~ ET TEEEVISION suite

La tétmvison rend l’obdication séduisante Eill~capte et elle suspend à son emportement Ce n’estpiu~du récit, c’est de la fascination Pourquoi cepourvoir Parce que, pour la premare fois,l’audiovisuel rient, à domicile, capter simultané-ment et de rssani~reesclusive les deun circuitsd’expression du corps humain, de telle sorte que,ne pouvant prendra aucunrecul critique sur l’unpar rsp~ortà l’autre, iront tommes poss&dé~.

La gravité de cette possession se révèle chezl’enfant; Il ne peut plus tiser son attention.Jusque-là, tout supposait un apprentissage, une(ornuation Dans le flot télévisuel, l’espace mentaln’est plus que l’espace de l’écottlement. Et nousne voyons pas que cet écoulement nous immergedans xis temps mort, par~tqu’il n’a d’autre sensque de t’écouler.

te pins inquiétant dans l’eîFtt audiovisuel estla perte progressive de l’articulation, qui est la(rase dc toute relation véritable. Lu hase dc toutlangage, et par conséquent dc toute pensée.

On prétend. pat e*cmplc, nous Informer, mnl~cette infornsationsedérouledans une ponctualitéqui lui enlèvetoutq’signification, justement parcequ’elle n’est pat articulés avec ses causes et setconséquences. SI on tutruns présente une ~uv(e, ç5

n’est jamutt dans Son espace propre tri dans sorttrsivail; 511e appiràilcbhnréne lin ~vén~mentsansorigine et sans lenndensain Ainsi tout est miracu-leux et tout se vaut.

iamah a,ufaht t~ti~nptr~euroo~ueon rus parlédé coniurtnItt~catsofl S l~n extste pas de culturesétss coianmuè(ia,tis~~.d rury g ptus tif cotOmunica~tton nt culture d~ulors que t une ut I autre ses estneulemcn~de prétexté ~ tin commerce qui le~transforme cri rnarchandjses dont le seul sens estde tairesic l’argertl,

Certains, quI ne sont pas ni loin de nous, ontpensé que la communication était le seul sacré.

Vendre la comtnsunkallon, c’est en faire unechose parmI les choses; c’est nous réduire àconsommer de la marchandise là méme oit nouscroyons aimer et pSnser.

O ~ERNARD NOEL.

ASSOCIATION FRANÇAISE tOURLE DEVEIOfl’EMENT DE L’ENREGISTREMENT& DELA REPRODUCTION SONORES

Présidents d’Honneur Georges 8ATARD et PIerre-Jean RAIISII3(JETPrésident Maurie, FAVRE - Secrétaire Général il.nry LANOON

Trésorier Clauda 0111VIER

CALENDRiER DES SEANCES 1987 - 1988AU FOYERINTERNATIONAL D’ACCUEIL DE PARIS

30, nie Cabanis, 75014 PARIS - Salle n” 5

P, 2 EditorialP. 3 Expériences d’EgalisationP. 7 Disques et Cassettes 1986 ~ la SACEMP. 8 Les Réducteurs de Bruit (II) : commentaires

P.lO Le DOLBY SRP.13 Grande Sortiê Il ORGUE à HOUDAN

R&ui isiS ers XiSrographste

Ets B.A.C~

33ti ter, risc’ dc’ Vassgt raid

Err D~rectessr

Mac’s- ce FAVRE

P.15 Calculs dtErreurs Audionumériques (II)P.18 C,D. on écouteP.21 La Nuit AFDERS de la MusiqueP .22 AFDERS- INFORMATiONSP.23 Culture et Télévision

24 1\\\\111 AFDERS11)11111 C O N F I D E N C E S

PUBLICATION BIMESTRIELLE ~DIT~E PAR L’

ASSOCIATION FRANÇAISE POUR LE DEVELOPPEMENT

DE L5ENREEiISTREMENT & 0E lA REPRODUCTIONSONORES

• BECTIOI’J PRISE ~E BDN

• Bacu ETUDES TECHNIQUES

• SECTION AUOID—VIBUULUT ORUATION BQNDRU

SectionETUDES TECI1N1QUES

Séances ~ 14 h 30

f’vé~ide,,(Didlnr SINON

3 r,ctohse

14 rrocc’sr,irse

S diS-e,u~rre

Section‘PRISE DE SON~

Sêanceu à,20 hPrésident GitIss MARGUERON

OIIAT Ml EMIZ TEl MESTRE

‘t’ét. (1)42 5923 32 6, rueMyrha 75O~8PARIS CC P Paris65II 53FAssociationsansbut lucratif- Loi de 1901 Agrérneni/V° 19252

l’rdsidentsd’Honneur Georges BATARD et P~erre~JeanRADIGUETPrésidepii Maurice FAVRE ‘ Secrétaire Général Henry LANDON

Trésorier Claude OLLIVIER

Rédacteur Jean’Marje GRANDEMANGE

N°8 NOUV.SER. Le Nun~éro22 F. JUILLET 1987

Abonnement annuel: (6 num.) 120 F.(France)— 150 F.(Etr. et DOM)Section

AUDIO-VISUEL ETCREATION SONORE’

S&snceaà2tih!‘lénide,sg Maories FAVOtI

17 oct obt e 24 oc tcnhre

2 I s nvess~nre 28 novesrbr e

I 2 diSipisulrue 19 diScesr&>r-e

SOMMAIRE

75015 tAMIS P.24 Le Calendrier de Rentrée de 1’AFDERS