101 année- - n* 89 le courrier de l'oisedimanche...

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101 Année- - N* 89 ' *Ifl! ClNTIMXé Dimanche «0 Juillet 19-30 LE COURRIER DE L'OISE JOURNAL DE L’ARRONDISSEMENT DE SENLIS p*?ra£ssa»É __ Ju_. .............................. .................................... -, - ...... - .................. ........... ....... ..... ...... __ _ - . ..... A B om sn > "os Buretux P* Porte Un an. .......... , ï.sl. 10 -11 Six m ois. ,4 . „a3,î | y i.* Jix,^ parten 3 M E N T S On s’abonne aux* Bureaux da Journal et dans too* les bureaux de poste. L'abonnement est payable d'avance et continue de plein droit jusqu’à ifieepuoa davis contraire. du i- de chaque oaoia BUREAUX, RÉDAétIOl4& ADMINISTRATION S E N L IS U, FMtpe K T e iirH -I V e 41 S E N L IS TÉLÉPHONE 4 ItneU ar «omnereltl i VH1NOR P R I X D E B I N B E B T I O » a Annonça légal*!........... i tr. 50 la ligna. I Mêlâmes Annonçai volontaire!.... 1 fr. 28 1» ligna. 1 ** ou P***.................... . • If. la lifna. T es manuscrits, insérés ou non, ne sont pus renœus . ............................................. ................. . ' Le 14 Juillet 1930 et le Centenaire de l’Algérie Le bon peuple de Paris, c’est-à-dire le «français moyen >>, l’homme de la rue, celui qui a le plus de franchise et d’intelligente spontanéité, a célé bré lundi dernier, — 14 juillet 19110, •— le Centenaire de l’Algérie. Il l’a célébré à sa manière qui est un peu rapide, extérieure, cinémato graphique en quelque sorte, mais ce pendant profonde en acclamant au passage avec enthousiasme et de grand cœur tous les éléments de l’ar mée française d’hier et d’aujourd’hui ainsi que les grands Caïds Algériens qui défilaient devant lui. Il n’a pas échappé à ces foules que depuis cent ans 1 armée cl*Afrique a incessaimncnl contenu, représenté et dégagé le meil leur des énergies du Pays, il ne leur a pas davantage échappé qu’en somme et malgré tous les défauts qu’on vou dra l ’œ u v r e réalisée en Algérie ci par elle en Afrique est une œuvre grandiose de civilisation et d’humani té et que cette œuvre est essentielle ment française. sic ** Que la population parisienne ait si généralement senti et compris cela en ce 14 juillet 1930, il est réconfortant de le constater. « En 1930, écrivent les Débats, l ’e s prit public en France, en dépit de tou tes les tentatives de sabotage et de dé moralisation, est encore très sain. » 11 a du mérite à demeurer tel. Savourez plutôt la prose du camarade Flori- mont Bonté qui éprouvait l’autre jour le besoin de se débonder dans l ’H u manité. « Le 14 juillet 1930, vocifé rait-il, est utilisé par l’impérialisme français pour faire au colonialisme as sassin, massacreur, spoliateur, exploi teur, une immense publicité. Le 14 juillet 1930 sert à la bourgeoisie fran çaise pour la mise en valeur de son domaine colonial et pour l'enchaîne ment des larges masses ouvrières et paysannes à son char d’esclavage ..... Les travailleurs ne marcheront pas. » Et patati et patata. Hélas ! 11 faut bien qu ils marchent les travailleurs, en Russie, et pour des œuvres qui leur sout moins glorieuses et moins profi tables que la mise en valeur d’un ma gnifique domaine colonial. Sachons admirer que l’opinion française reste calme devant ces déclamations fu rieuses, et, au surplus, quotidiennes et qu’elle sache justement compren dre que l’œuvre poursuivie par la France en Afrique est la condamna tion formelle de cette idéologie creu se. Jamais œuvre de colonisation, et c’est ce que nous rappelle l’histoire de ce centenaire, jamais « Conquête » n’a été entreprise et poursuivie en ef fet d’une manière moins systémati que. Appelés en Afrique par des né cessité historiques, pour ainsi dire malgré nous et en dépit de mille ré pugnances, c’est encore en dépit de toutes ces répugnances pour ainsi di re malgré nous et entraînés par des nécessités géographiques que nous avons été amenés à y demeurer, à nous étendre progressivement en des directions diverses au gré des circons tances et finalement à nous organiser sur cette terre magnifique, mais inhos pitalière au prix de difficultés sans nombre. v Pour une fois, réfléchissez un peu, camarade Florimond Boute et tous vos congénères ! Aurait-il été plus humain d’aban donner une fois pour toutes les rive rains et les insulaires de la Méditer ranée occidentale aux exactions et aux --------------- plu., humain et moins « bourgeois » d’a- banddnner la Tunisie à la cupidité des Italiens et de livrer le Maroc à l’Alle magne de Guillaume II ? Assurément non et c’est ce qu’ont admirablement compris ces grands chefs Algériens qu’on pouvait voir à Paris, lundi dernier. Infiniment plus élégants, plus racés et moins « em bourgeoisés » que leurs congénères tunisiens, <1 une in tell i 0en.ee. somme toute plus protonde et plus sereine ils sont pour nous des amis très sûrs parce qu’ils se rendent compte de leur situation. — « Nous savons bien nous disait 1 un d’eux, au cours d’une réception intime à Biskra, voilà tantôt 25 ans, que nous sommes convoités par l’Ita lie et par l’Allemagne... Nous ne pou vons ni nous suffire, ni nous défen dre ; nous ne voulons être mangés ni à la choucroute ni au macaroni. Pour nous mieux vaut la France plus libé rale et qui nous a rendu service... » Cette impression de confiance et cette amitié n ont fait que croître depuis 25 ans et surtout depuis la guerre et il ri’y a pas de sérieuses raisons de dou ter du loyalisme de ces grands chefs indigènes auxquels les Parisiens ont fait si bel accueil. ' * Au surplus l ’œ u v r e réalisée par nous en Algérie et même l’indispensa ble effort militaire qu’il y fallut fut de très bonne heure et demeura toujours depuis le résultat d’une étroite colla boration des français et des indigènes. Ceci, le maréchal Franchet d’Espé- rey l’a très bien noté. « Ce qui a donné à l’implantation de la puissance française son caraclè- re particulier, a-t-il écrit, c’est ([lie dès notre arrivée, des fractions importan tes se sont ralliées à nous et ont con tribué, les armes à la main, au déve loppement de notre œuvre. « Ces populations se sentaient enfin libérées de l’oppression d’une milice étrangère, écume de la Méditerranée, et prenaient confiance dans les offi ciers qui les faisaient participer à no tre. civilisation sans froisser leurs mœurs et même leurs préjugés. » L’Algérie, et, progressivement toute l’Afrique du Nord, l’extrême Sud, le Sahara sont devenus des terres d’hé roïsme et de valeur militaires. Mais là plus nettement que partout ailleurs on a pu voir que l’action militaire est directement orientée vers l’œuvre de la Paix. « C’est l’armée d’Afrique, dit encore le maréchal Flanchet. d’Espérey, qui a ouvert les premières pistes, qui les a transformées en routes, cesl elle qui a créé les premières écoles et les pre miers dispensaires, desséché les ma rais, défriché les abords des postes, souvent préparé les champs (les f 1- turs colons et cela en dotant les tri bus d’une administration ferme et jus te qu’elles n’avaient jamais connue... » C’est l’exacte vérité historique et cela vaut mieux que les divigatîons du camarade Florimond. C’est pourquoi les Parisiens ont eu raison d’acclamer l’armée d’Afrique, lundi dernier, 14 juillet 1930. A. C hene T. DÉPARTEMENT Union nationale dos Combattants Groupe régional de l'Oise Nous sommes heureux de faire con naître aux détenteurs des billets de tombola que la liste des numéro» ga gnants est en nos bffreaux, placi de l’Hôtel-de-Ville, où ils.peuvent venir la consulter de 9 heures à midi, et de 2 à 6 heures. Combattants Volontaires La loi du (i avril 1930 a créé un con tingent de Croix de la Légion d’hon neur pour récompenser les plus méri tants des combattants volontaires.de la Guerre qui ne peuvent concourir sur les contingents de décorations déjà existants c’est-à-dire les Officiers rayes des cadres et les Sous-Officiers et Hom mes de troupe dégagés de toutes obli- iations militaires et déjà titulaires de la Médaille militaire. Le fait d’avoir été combattant volon taire constituera en outre un titre de guerre pour les Militaires ou Anciens Militaires susceptibles de concourir sur les contingents de décorations déjà existants (Légion d’honneur et Médail le militaire). Une instruction du 25 juin publiée au Journal Officiel du 27 juin précise les conditions d’application de cette loi et donne à ceux qui sont susceptibles d’en bénéficier toutes indications né cessaires pour l’établissement cl l’en voi de leurs demandes. Celles qui ne seraient pas établies dans les condi tions voulues risqueraient de ne pas recevoir de suite. 10* Salon de la Machine Agricole Une Exposition Générale et Interna- tionale de Matériel et d'outillage agri coles, organisée avec le concours et sous la, responsabilité de l’Union des Exposants de Machines et (l'Outillage agricoles, aura lieu, sous le patronage de M. le Ministre de l’Agriculture, du mardi 20 au dimanche 25 janvier 1931, à Paris, Parc des Expositions (Porte de Versailles). L’Union des Exposants de Machines et Outillage agricoles est un groupe ment constitué par les six Chambres Syndicales suivantes : Chambre Syndicale de-. Construc teurs français de Machines agricoles ; Chambre syndicale de In Motoenl- ture do Franco ; Chambre Syndicale du Commerce des Machines agricoles ; Chambre syndicale du Matériel de Motoculture ; Chambre syndicale de l’Industrie des Moteurs à gaz, à pétrole et des gazo gène- ; Union des Importateurs de la Mé tallurgie. Comme les Salons précédents, cette Exposition est réservée aux machines, appareils et instruments à destination nettement agricole, viticole, horticole-ou forestière. Les demandes d’admission devront parvenir au Comité d’organisation du Salon de la Machine Agricole, 33, rue de Châteaudun, à Paris (9*), au plus tard le 15 juillet 1930. En même temps que le Salon de la Machine agricole aura lieu une Foire Nationale de Semences, A travers Pharmacie ouverte i ‘Dimanche 20 Juillet : Pharmeie Lesage pl?:e Henri-lV. Conseil Municipal La séance s’était ouvert avec un mode d’éclairage de Vancien temps : pétrole et bqugii La situation financière de la\'ille Le Conseil municipal s’est Vréuni vendredi dernier, à 8 h. 45 du sbir, à l’Hôtel de Ville, sous la présidence de, M. Louât, maire, assisté de M. Henne- quin, premier adjoint. J> i*^>- < xx t ; .V 1 IV i Liîxi*<lz> i 1 , I ncaffe hier, T^iirion, Frïgâùlt, f essiez, Grïm-' bert, Pierrard, Moquet, Bascher, Ga- zeau, Beaujard, levassent’, Italie, Wa- rusfel, Eseavy. Les autres membres du Conseil sont excusés. L’éclairage au gaz ne permettant à l’assemblée de siéger convenablement, on utilise une lampe à pétrole et plu sieurs bougies pour donner de la lu mière à nos honorables représentants et à la table de la presse, pendant que l’on téléphone à l’usiné à gaz pour de mander un éclairage qui... éclaire. Vingt minutes après, un employé de l’usine arrive et à la suite d’une vérifi cation de compteur municipal, la lu mière vint. M. Eseavy, le plus jeune des conseil lers, prend place au bureau en qua lité de secrétaire, et M. Bischgand don ne lecture du procès-verbal de la séan ce du 31 mai dernier, lequel est adopté sahs observation. A la, demande de M. le Maire, le doyen d ’â g e du Conseil, M. Thirion prend le fauteuil présidentiel aux lieu et place de M. Louât qui se retire pen dant la discussion et le vote du Compte d’administration de l’année 1929, Au nom de la. Commission des fînan- ces, l’honorable M. Bardoii dunno ie<;- tore, tout d’abord, de son rapport soi- exercice, 1929. Nous croyons utile de publier ce rap port, qui permettra à nos concitoyens de se rendre un compte exact de la situa tion financière de notre Ville. Compta d’administration de l’exercice 1929 Il faut prévoir prochainement des dépenses supplémentaires pour la remise en état et le nütoyage des conduites de fonte dont quelques «ces installées depuis plus de 40 ans sont hors dr service. IMPOSITIONS SPÉCIALES Les centimes additionnels au principal des qiatre contributions s’élèvent à 297 au lieu de 2t4 en 1928. . L’augmentation poite surtout sur les articles suivants : Assistance aux vieillards, infirmes et il,'arables (art. 44) 70 centimes au lieu de 22 ; 2J Assistance médicale gratuite (art. 47) 3i centimes au lieu de 30 ; 3° Centimes pour insuffisance de ressources 170 au lieu de 137. L/ RjTi’FTTli'S MV.TnAonm.vmm., -%'enîimes affectés au remboursement des éijprnnls : Ici nous voyons apparaître pour la première iofs les recettes destinées an remboursement des trois emprunts votés en 1928 (art. 57, 58 et t 10 centimes pour remboursement, d’un emprunt de 100.000 fr. pour subvention à i'hôpital; 2° 19 centimes pour remboursement de l’emprunt pour insuffisance de ressources ; 3“ 4 centimes 6 pour travaux de voirie. r RECETTES SUPPLEMENTAIRES Ces recettes provenant de recouvrements sur des exercices antérieurs font apparaître : Art 6. Excédent de recettes sur l’exercice 1928 Art. 64. Reste à recevoir sur l’emprunt pour insuffisance des ressources.............. ; ................. . Art. 69. Emprunt pour acquisi tion de dommages de guerre de 377.331,89 48.000 90.000 Messieurs, Les nouvelles lois de finances votées derniè rement par le Parlement, ainsi que la mise en application des dégrèvements qui en déroulent, ont, complètement, bouleversé l’assiette des budgets départementaux et. communaux, modi fiant la valeur du centime et diminuant les recettes du budget communal. Il est impossible de prévoir actuellement sur quelles hases s’établira le budget, primitif do 1931; c’est pourquoi la Commission des finan ces présentera aujourd’hui le compte d’admi nistration de 1929 et le budget supplémentaire de 1930, se réservant de présenter le hudgei primitif de 1931 lorsque l’administration lui aura fourni les éléments qui en constituent 'armature. Le compte d’administration de 1929 s’élève 1 la somme de 1.941.905 fr. 68 centimes en augmentation de 405.487 fr. 63 sur celui de 1928. L’augmentation des salaires, la hausse du prix des matériaux, l’élévation des charges d’assistance ont en partie causé cette différence; mais il est juste de signaler que l’exercice fait figurer en dépenses une somme de 280.000 fr. prélevée sur les dommages de guerre et, affec tée aux paiements de travaux d’installation du réseau électrique, ainsi que le paiement des dommages de guerre de Lareinty-Tholozàn pour une somme de 82.947 fr.; enfin la mise en œuvre des crédits extraordinaires correspon dant aux emprunts votés par le Conseil dans le budget additionnel de 1929, ce qui justifie la différence constatée entre le résultat de l’exer cice 1929 et celui de 1928. Après cette mise au point, sans nous arrêter aux détails de la nomenclature que vous avez sous les yeux, nous nous efforcerons d’en mettre en relief les lignes principales en y joi gnant les commentaires (pie suggère leur lecture. RECETTES Si nous parcourons les colonnes des divers chapitres, nous ne constatons pas de modifica tions appréciables dans les revenus des biens communaux et des renies sur l’Etat. Le revenu brut de l’octroi a été de 284.517,83. Si de ces recettes, brutes nous déduisons les frais de gestion de l’exploitation, comprenant le traitement et les gra'itîcations du personnel, nous arrivons à un revenu net de 228.294 fr., soit un excédent de 22.566 fr. pour l’exercice actuel. Le revenu de l'octroi tel qu’il vous est pré senté est encore grevé de deux autres charges qui apparaissent dans des chapitres différents : 1° Les frais de casernement qui constituent un remboursement à l’armée des sommes per çues sur les entrées de fourrages et, autres denrées pour une somme de 40.233,79 etA» ristourne sur les droits d’octroi aux familtès nombreuses qui s’élève cette année à 13.351 fr Le revenu exact de l’octroi est, donc de 175.310 fr. pour une recette brute de 284.547 fr. Les droffs de place sur les foires, marchés et abattoirs (art. 14 et 15) oni fourni le rende ment habituel. Les recettes modestes des pompes funèbres (art. 23) ont comme contre partie une dépense équivalente pour assurer ce service aux indi gents de ia ville. A signaler également une légère plus-value dans le produit du décime sur le chiffre d’af faires. La participation de la Ville dans les bénéfices ou <?no e ^ l'électricité (art 34) s’est élevé à 6J.292 fr. au lieu de 64.169 fr. dans le dernier exercice. Le service des eaux (art. 41) fait apparaître une recette de 153.967 fr au lieu de 130.910 fr. Les dépenses relatives à ce service ont suivi une progression parallèle et se montent au total de 149 640 fr. en comprenant les annuités de l’emprunt qui s’y rapporte ainsi que le mémoire d’appareillage électrique Desmarest. Ce qui laisse une marge de recettes de -327 fr. Lareinty-Tholozan. Art. /0. Somme prélevée sur les dommages de guerre dispo nibles et, affectée au paiement du reliquat des travaux d’électricité. 280.000 Le total des recettes s’établit ainsi : RS ettes ordinaires ................... 1.287.272,20 Recettes extraordinaires 208,630,22 Hefcettes supplémentaires 810.423,52 ^jjU/ Total ....................... 2.306.325,94 DEPENSES Les dépenses de Tannée 1929 sont, en accord sensible avec les prévisions basées sur les budgets qui leur correspondent. Si le chapitre des dépenses ordinaires, frais d’administration et traitements, fait apparaître une augmentation sensible 54.970 au lieu de 42.907 ; c’est que ce total correspond à la con solidation des traitements votée par le Conseil en 1929, supprimant les indemnités pour cherté de vie au personnel communal. Pas de modifications dans les dépenses d’en- trptien des bâtiments communaux, art. 26, dont, une partie est reportée sur l’exercice 1930. Les dépenses d’éclairage public art. 32 se sont élevées à la somme do 67.306,65. Cette dépense est équilibrée par la recette de 69.292 provenant de la participation de la Ville dans lee bénéfices do l’exploitation. 11 faut ajouter, d’autre part, que les d«penses de construction du réseau électrique ont été entièrement, réglées pendant l’exercice en cours par la somme de 280.000 fr. qui avait, été attribuée à la Ville comme dommages de guerre. Le compte régulateur avec ta Compagnie se solde actuellement par un débit pour la Ville de Senlis de 57.000 fr. et dont le montant pourra so réduire par l’application du tarif actuel de fournitures aux abonnés. Le nettoiement de la voie publique (art. 37) piir 41.694 fr., représentant le prix de la îÿ^o-d’œuvre et, des réparations, a donné 'foRte satisfaction autant au point de vue hygiène et rapidité qu’au point de vue financier. Si on ajoute à la dépense de ce service une somme do 20.000 fr. pour essence, huile et amortissement, des camions, nous réalisons, d’autre part, une recette de 8.634 fr. par la vente des gadoues et. une économie d’environ 35.000 tr. sur les transports de matériaux pour l’entretien des chemins communaux. L’entretien des chemins communaux, art. 33, a nécessité une dépense de 100.700 fr. 90 au lieu de 86.000 en 1927. La troisième section des dépenses (dépenses militaires), ne donne lieu à aucune observa tion. La quatrième section (établissements de cha rité) fait, apparaître des excédents de dépenses sur tous les chapitres et principalement, sur les articles suivants : Art,. 55. Enfants assistés ........ Art. 59. Assistance médicale gratuite et hospitalisation des ‘ ndigents ............................. Art,. 62. Assistance aux vieil— ilards, infirmes et incurables pour Cette élévation de dépenses provient des nouvelles charges imposées aux communes par les lois sociales de 1928 et que la loi de finances d’avril 1930 accroitra encore par suite de l’élé vation du taux des diverses allocations. Enfin des dépenses d’hospitalisation ont subi, au cours de l’exercice, une augmentation sen sible par suite du nouveau fonctionnement de ['hospitalisation des indigents et de l’élévation progressive du prix de journée des étabisse- ii.euts d’assistance. Par suite de sa situation /Vfiancière et de la valeur de son centime, la Ville de Senlis intervient dans ces dépenses Pour les neuf dixièmes de la totalité, un dixième seulement étant à la charge du Département. Les dépenses des cinquième, sixième et sep tième sections : Instruction publique, beaux- arts, etc . ne donnent lieu à aucune observa tion. 43.495,86 99.538 74 482,42 DÉPENSES EXTRAORDINAIRES Ce chapitre fait apparaître pour la première fois le remboursement, des annuités d’emprunt votees dans le dernier budget additionnel (art. 112 113 et 114), et dont le montant global s’élève à la somme de 48.913,46. DÉPENSES SUPPLÉMENTAIRES Ces chapitres comportent le paiement des crédits réservés sur les exercices précédents et les dépenses affectées à des crédits nouveaux non portés au budget primitif, ainsi que le service des emprunts ; ils ne donnent lieu à aucune remarque spéciale ; pas plus d’ailleurs file le chapitre des crédits sur autorisation spéciale à paiements reportés suv l’exercice suivant et qui figurent pour mémoire sur le compte administratif. RÉCAPITULATION DES DÉPENSES Dépenses ordinaires 1.129.555,44 Dépenses extraordinaires.. 218.457,72 Dépenses supplémentaires. 593.881.52 Total des dépenses ... 1.941 905,68 Messieurs, L’examen des chiffres que vous avez sous les yeux et l’ensemble des commentaires exposés par la Commission des finances démontrent, facilement que le principal souci de la Munici palité Senlisiennne a été d’éviter l’augmentation des charges communales aux contribuables déjà durement frappés par la fiscalité de l’Etat. Malgré ce souci d’économie, nous voyons que les centimes additionnels pour insuffisance de ressources qui s’élevaient à 90 dans l'exercice 1925 ont atteint pour l’exercice 1929 le chiffre de 176. Cette augmentation de charges supportée indistinctement par toutes les classes de la population est la cause qui a fait écarter du programme municipal certains travaux- nou- von»*» ojonm<nr l<«s dêpenech d’enfre- tien dont l’urgence paraissait évidente. Seule une modification complète dans le système actuel de répartition fiscale et une large participation de l’État dans les budgets communaux permettront aux municipalités de se constituer de nouvelles ressources et d’en treprendre les travaux d’édilité et d’hygiène indispensables à la vie moderne. En terminant cet exposé, je crois, Messieurs, être votre interprète en adressant à la Munici palité les remerciements que comporte sa gestion exacte et je vous prie, au nom do la Commission des Finances, de bien vouloir approuver, tels qu’ils vous sont présentés les comptes de l’exercice 1929 qui s’établissent de la façon suivante : Recettes. .......... 2.309.329,94 Dépenses ................. 1.941.905,68 Excédent de recettes... 364,420,26 M. Bardou fait remarquer que les frais d’assistance sont considérables, la ville en supporte les’9/10 et le départe ment 1/10. On se base pour arriver à ce coefficient sur le centime payé par 1a, Ville,, plus on a de charges, moins le département paie. C’est ainsi, que pour ne citer qu’une commune voisine, Fleu- rines, par exemple, qui n ’a pas de charges, la commune paie 35 % des frais d’assistance et h1 département 65 %, voilà quelque chose qui n’est pas juste. Mis aux voix, lu rapport si clair et si bien commente par M. Bardou est adopté à l’unanimité. M. Louât ayant repris sa place au fauteuil, M. Bardou donne lecture du budget supplémentaire de l’exercice 193(1. Budget supplémentaire de 1930 Messieurs, Le budget pnimitif de 1930, voté Tannée der nière par le Conseil, s’élevait à la somme de 1.402.062 fr. 21. Au cours de l’exercice actuel sont venus s’ajouter une série de dépenses, équilibrées par des recettes correspondantes, et, dont l’en semble constitue le budget supplémentaire, dont vous avez le détail sous les yeux. RECETTES SUPPLÉMENTAIRES 1° L’excédent de recettes constatées sur l’exercice 1929 par le règlement définitif des opérations de cet exercice pour la somme de 364.420 fr. 26. 2* Reste à recevoir de Tannée 1929 et années antérieures pour une somme de 10.244 fr. 10, et, dont, l’élément, principal est le Service des Eaux pour 10.184 fr. 10. 3° Recettes supplémentaires diverses pour la somme de 639.213 fr. 80. En plus de diverses recettes, ce chapitre comprend : (Article 5). Reste à recevoir sur le prélèvement des dom mages de guerre effectués au forage du qmits de l’Usine des Eaux ........................................ 103.000 » (Article6). Empruntdeguerre Lereinty .................................... 175.566 68 (Article 7). Emprunt pour tra vaux voté en 1929 pour le rem ploi des dommages précédents. 100.000 » (Article 8). Disponible sur dommages de guerre à recevoir de la Coopérative ... 192.673 44 (Article 9). Subvention de l’Etat pour achat de la moto pompe, sur devis de 34.000 fr. 10.300 » Une série d’articles se rap portant à des règlements de dommages de guerre mobiliers, qui complètent le total de 639.213 fr. 80. La récapitulation des recettes supplémen taires s’établit ainsi : 364.420 26 11.244 10 639.213 80 Section l r*. Report. ........ 2®. Reste à rece voir sur 1929. 3e. Recettes sup - plémentaires. Total des recettes supplém. 1.014.878 16 DÉPENSES SUPPLÉMENTAIRE^ 1“ Crédits réservés s’élevant au total de 205.100 fr. 05, comprenant : Art. 3. — Entretien des bâti ments communaux ..................... Art. 4. — Voirie.................... Art. 7. — Réparation d’im meubles et travaux divers sur emprunt de 250.000 francs du 23 septembre 1927. .......... Art. 8. — Aménagement du terrain de sport .......................... Art. 10. — Emploi des fonds de l’emprunt de 250.000 francs pour dépenses arriérées (dé penses réparties entre la voirie et les frais d’assistance) .......... Art. 14, Achat d’un 2* ca mion-benne (échéance de 1930) 19.500 11.100 40.000 u 4.332 43 865.379 49 16.000 » 65.000 d 10.000 » 50.000 » 35.000 » 34.000 » 100.000 » A signaler également dans ce chapitre : Art. 21. — Expropriation de l’immeuble Petit, en vue de l’élargissement de la rue Bel- lon ............................... .................. Art. 22. — Réfection des rues et mise en viabilité.................... Art, 21. — Participation de la Ville dans les frais de restau ration des monuments histo riques, affectés principalement au marché Saint-Pierre ............. Art. 27. — Travaux de réfec tion de pavages........................... Art. 28. — Achat d’une mo- to-pompe ..................................... Dépense portant une réduc tion de 10.300 francs pour sub vention de l’Etat et l’utilisation de 10.000 faancs de dommages mobiliers, ce qui laisse seule ment une charge de 14.400 fr. aux fonds libres de la Ville. Art. 33. Achat do nou velle» indeïnnit.ês de dommages de guerre. ................ » ..... La Commission des Finances a usé de l’occasion de se pro curer dans des conditions avan tageuses, 70 °/o de la valeur totale, d’une somme provenant de dommages de guerre et dont la Ville de Senlis trouvera faci lement l’utilisation dans des travaux d’édilité. Art. 37. — Subvention pour agrandissement du théâtre ___ Somme prévue pour des trans formations destinées à augmen ter le nombre des fauteuils du balcon et d’orchestre du thé âtre municipal en réduisant la scène ; l’adjudicataire du thé âtre supportera une partie de la dépense. Le total des dépenses de cette deuxième section s’élève à 758.696 fr. 08. Le service des emprunts (articles 38 à 47) comprend les plus-values d’imposition à rem ployer pour amortissements. Ces plus-values, qui ne doivent pas tomber dans les fonds libres, sont réservées tous les ans jusqu’à ce que leur montant atteigne la valeur de l’annuité de l’emprunt qui leur correspond. Le total pour les exercices 1929 s’élève à 49.483 fr. 95. Récapitulation des dépenses supplémentaires Crédits réservés ................. 205.100 05 Crédits nouveaux ......... 758.696 08 Sesvice des emprunts 49.483 95 Total général des dépenses. 1.013.280 08 RÉCAPITULATION GÉNÉRALE 25.000 » Recettes supplémentaires . Dépenses supplémentaires. Excédent de recettes. 1.014.878 16 1.013.280 08 1.598 08 Le budget de 1930 ainsi complété se pré sente de la façon suivante : Budget primitif de 1930... 1.402.062 21 Budget additionnel 1.013,280 08 Total.. 2.415.342 29 Le budget total de 1929 s’étant élevé à la somme de 2.441.119 fr. 45. Cette différence provient principalement de la diminution des dépenses extraordinaires dans le budget supplémentaire de 1930. Tel est, Messieurs, le budget supplémen taire que la Commission des Finances soumet à l’approbation çlu Conseil et dont le montant s’établit de la façon suivante : Recettes supplémentaires . 1.014.878 16 Dépenses supplémentaires. 1.013.280 08 Excédent de recettes. 1.598 08 CREDITS NOUVEAUX Ce chapitre comporte des dépenses impor tantes en utilisation de recettes provenant de dommages de guerre : Art. 16. — Forage de l’Usine des Eaux, reste à payer 103.000 » Art. 17. — Emploi de dom mages de guerre de Lereinty à la réfection des canalisations d’eau de la rue de la République et à des trauaux d’édilité ...... 175.000 » Art. 19. — Emploi de l’em prunt pour travaux, J.0Ü. 009 b M. le Maire remercie M. Bardou de son excellent rapport et appelle l’atten tion du Conseil sur différents articles du Chapitre « Crédits Nouveaux ». A la demande de M. Turquet, le Con seil consulté décide de discuter en co mité, secret, l’article 2L «’Expropriation de, l’immeuble de M. Petit, en vue de l’élarg-isssement de la rue Bellon ». M. Warftsl'el demande la parole au sujet d’une salle de fêtes. Il reconnaît que ce serait iule grossç dépense, mais comme M. Clara a soumis un projet d’amélioration de la salle du théâtre, il demande s’il n’y aurait pas lieu de statuer d ’u r g e n c e sur cette question afin qüe les travaux puissent être exé cutés pendant les vacances, M. Louât voudrait qu’on arrive à modifier les places des loges, en supprimant no tamment les strapontins attenant à la cabine de l’opérateur du cinéma et en améliorant là corbeille elle-même par un élargissement. M. W arusfel dit qu’il ne faudrait pas lésiner à 15.000 francs près. Il déclare à nouveau que pour édi fier une salle des fêtes il faudrait compter sur un chiffre de 5 à 600.000 fr., le loyer naturellement serait en conséquence et les pauvres profiteraient des recettes (mais à une condition, c’est que les prix des places soient aborda bles, et, si plus de 150 senlisiens et ha bitants du canton de Nanteuil peuvent se rendre à l’Elysée-Chantilly, comme le déclare M. W arusfel, c’est qu’ils dis- posent d’automobiles. N. D. L. IL). La question du théâtre est reprise en fin de séance par la lëcture de la de mande de M. Clara, qui tendrait à ia diminution de la scène, à la suppres sion des avant-scènes, une centaine de places à l’orchestre seraient ainsi ré cupérées, il remplacerait les fauteuils des loges, ferait certains travaux de peinture, etc., et esj, prêt à faire un nouveau bail, à l’expiration de celui en cours qui expire dans cinq ans. M. Levasseur qui a déjà étudié la question, donne quelques explications, et M. le Maire après avoir déclaré que le devis établi par M. Clara s’élève à 23.000 fr. à la charge de la Ville, pro pose de renvoyer l’examen de cette question à la commission des travaux et des finances qui feront connaître leurs décisions au plus tôt —, étant en tendu que M. Clara, comme il le pro pose fera un effort de son côté. Sous réserves de votes de différents articles du chapitre « Crédits nou-

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Page 1: 101 Année- - N* 89 LE COURRIER DE L'OISEDimanche «0bmsenlis.com/data/pdf/js/1929-1930/bms_js_1930_07_20_MRC.pdf · grandiose de civilisation et d’hum ani ... Sahara sont devenus

101 Année- - N* 89 ' * I f l! ClNTIMXéD im anche « 0 J u i l l e t 19-30

LE COURRIER DE L'OISEJOURNAL DE L’ARRONDISSEMENT DE SENLIS

p * ? r a £ s s a » É

_ _ Ju_. .............................. .................................... -, - ...... -............................. ............ ......_ _ _ - . .....

A B o m s n> "os Buretux P* Porte

Un an .. . . . . . . . . . , ï .s l. 10 -11Six m o i s . ,4 . „a3,î | y

i.* Jix,^ parten

3 M E N T SOn s’abonne aux* Bureaux da Journal et dans too*

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BUREAUX, R É D A étIO l4& ADMINISTRATION S E N L I S — U , F M t p e K T e i i r H - I V e 41 — S E N L I S

TÉLÉPHONE N° 4

I t n e U a r « o m n e r e l t l i V H 1 N O R

P R I X D E B I N B E B T I O » a

Annonça légal*!........... i tr. 50 la ligna. I M êlâm esAnnonçai volontaire!.... 1 fr. 28 1» ligna. 1 ** ou P***.................... . • If. la lifna.

T es m anuscrits , insérés ou non, ne sont pus renœus

. ............................................. ................. . '

Le 14 Juillet 1930 et le Centenaire de l’AlgérieL e b o n p e u p le d e P a r is ,

c ’e s t-à -d ire le « f r a n ç a i s m o y e n >>, l ’h o m m e de la ru e , c e lu i q u i a le p lu s d e f ra n c h is e

e t d ’in te ll ig e n te sp o n ta n é i té , a cé lé ­b r é lu n d i d e rn ie r , — 14 ju i l le t 19110, •— le C e n te n a ire d e l ’A lg érie .

Il l ’a c é lé b ré à sa m a n iè re q u i e s t u n p e u r a p id e , e x té r ie u re , c in é m a to ­g ra p h iq u e e n q u e lq u e so r te , m a is ce ­p e n d a n t p ro fo n d e e n a c c la m a n t au p a s s a g e a v e c e n th o u s ia s m e e t de g r a n d c œ u r to u s le s é lé m e n ts d e l ’a r ­m é e f ra n ç a is e d ’h ie r e t d ’a u jo u r d ’h u i a in s i q u e le s g r a n d s C a ïd s A lg é r ie n s q u i d é f ila ie n t d e v a n t lu i. Il n ’a p a s é c h a p p é à ces fo u le s q u e d e p u is c e n t a n s 1 a r m é e c l * A f r i q u e a i n c e s s a i m n c n l

c o n te n u , re p ré s e n té et d ég ag é le m e il­le u r d es é n e rg ie s d u P a y s , il n e le u r a p a s d a v a n ta g e é c h a p p é q u ’en so m m e e t m a lg ré to u s le s d é fa u ts q u ’on v o u ­d r a l ’œ u v re ré a lis é e en A lg érie ci p a r e lle e n A fr iq u e e s t u n e œ u v re g ra n d io s e d e c iv il is a t io n e t d ’h u m a n i­té e t q u e c e tte œ u v re e s t e s s e n tie lle ­m e n t f ra n ç a is e .

sic**Q u e la p o p u la t io n p a r is ie n n e a i t si

g é n é ra le m e n t se n ti e t c o m p ris ce la en ce 14 ju i l l e t 1930, il e s t r é c o n fo r ta n t d e le c o n s ta te r .

« E n 1930, é c r iv e n t le s D éb a ts , l ’e s ­p r i t p u b lic en F ra n c e , en d é p i t de to u ­te s le s te n ta t iv e s de sa b o ta g e e t de d é ­m o ra l is a t io n , e s t en c o re t r è s sa in . » 11 a d u m é r i te à d e m e u r e r te l. S av o u rez p lu tô t la p ro se d u c a m a ra d e F lo ri- m o n t B o n té q u i é p ro u v a i t l ’a u t r e jo u r le b e so in d e se d é b o n d e r d a n s l ’H u ­m a n ité . « L e 14 ju i l le t 1930, v o c ifé ­r a i t - i l , e s t u t i l is é p a r l ’im p é r ia l is m e f r a n ç a is p o u r f a ir e a u c o lo n ia lism e a s ­s a s s in , m a s s a c re u r , s p o lia te u r , e x p lo i­te u r , u n e im m e n s e p u b lic i té . L e 14 ju i l l e t 1930 s e r t à la b o u rg e o is ie f r a n ­ç a ise p o u r la m ise e n v a le u r de son d o m a in e c o lo n ia l e t p o u r l 'e n c h a în e ­m e n t d e s la rg e s m a s s e s o u v r iè re s etp a y s a n n e s à so n c h a r d ’e s c la v a g e .....L es t r a v a i l le u r s n e m a rc h e r o n t p a s . » E t p a ta t i e t p a ta ta . H é la s ! 11 f a u t b ie n q u ils m a rc h e n t les t r a v a i l le u r s , e n R u s s ie , e t p o u r d e s œ u v re s q u i le u r so u t m o in s g lo r ie u se s e t m o in s p ro f i­ta b le s q u e la m ise e n v a le u r d ’u n m a ­g n if iq u e d o m a in e c o lo n ia l. S a c h o n s a d m ir e r q u e l ’o p in io n f ra n ç a is e re s te c a lm e d e v a n t ces d é c la m a t io n s f u ­r ie u s e s , e t, a u s u rp lu s , q u o tid ie n n e s e t q u ’elle sa c h e ju s te m e n t c o m p re n ­d re q u e l ’œ u v re p o u r s u iv ie p a r la F ra n c e en A fr iq u e e s t la c o n d a m n a ­t io n fo rm e lle de c e tte id é o lo g ie c r e u ­se.

J a m a is œ u v re de c o lo n isa tio n , et c ’est ce q u e n o u s ra p p e lle l’h is to ire de ce c e n te n a ire , ja m a is « C o n q u ê te » n ’a é té e n t r e p r i s e e t p o u r s u iv ie e n e f ­fe t d ’u n e m a n iè re m o in s s y s té m a ti­q u e . A p p e lé s e n A fr iq u e p a r d es n é ­ce ss ité h is to r iq u e s , p o u r a in s i d ire m a lg ré n o u s et en d é p it de m ille r é ­p u g n a n c e s , c ’e s t e n c o re e n d é p it de to u te s ces r é p u g n a n c e s p o u r a in s i d i­re m a lg ré n o u s e t e n t r a în é s p a r d es n é c e s s ité s g é o g ra p h iq u e s q u e n o u s a v o n s é té a m e n é s à y d e m e u re r , à n o u s é te n d re p ro g re s s iv e m e n t e n des d ir e c t io n s d iv e rse s a u g ré d es c irc o n s ­ta n c e s e t f in a le m e n t à n o u s o rg a n is e r s u r c e tte te r r e m a g n if iq u e , m a is in h o s ­p i ta l iè re au p r ix de d if f ic u lté s s a n s n o m b re . v

P o u r u n e fo is , ré f lé c h isse z u n p eu , c a m a ra d e F lo r im o n d B o u te e t to u s vos c o n g é n è re s !

A u ra it- i l é té p lu s h u m a in d ’a b a n ­d o n n e r u n e fo is p o u r to u te s les r iv e ­r a in s e t le s in s u la ir e s d e la M é d ite r ­r a n é e o c c id e n ta le a u x e x a c tio n s e t a u x

— --------------- p lu .,h u m a in e t m o in s « b o u rg e o is » d ’a- b a n d d n n e r la T u n is ie à la c u p id ité d es I ta l ie n s e t de l iv re r le M aroc à l ’A lle­m a g n e de G u illa u m e II ?

A s s u ré m e n t n o n e t c’e s t ce q u ’o n t a d m ir a b le m e n t c o m p ris ces g ra n d s c h e fs A lg é r ie n s q u ’o n p o u v a i t v o ir à P a r is , lu n d i d e rn ie r . In f in im e n t p lu s é lé g a n ts , p lu s r a c é s e t m o in s « e m ­b o u rg e o isé s » q u e le u r s c o n g é n è re s t u n i s i e n s , <1 u n e i n t e l l i 0en.ee. s o m m eto u te p lu s p ro to n d e e t p lu s se re in eils so n t p o u r n o u s d e s a m is t r è s s û r s p a rc e q u ’ils se r e n d e n t c o m p te de le u r s i tu a t io n .

— « N o u s sa v o n s b ie n n o u s d is a it 1 u n d ’e u x , a u c o u rs d ’u n e ré c e p tio n in tim e à B is k ra , v o ilà t a n tô t 25 a n s , q u e n o u s so m m e s c o n v o ité s p a r l ’I ta ­lie e t p a r l ’A lle m ag n e ... N o u s n e p o u ­v o n s n i n o u s su ff ire , n i n o u s d é fe n ­d re ; n o u s n e v o u lo n s ê tre m a n g é s n i à la c h o u c ro u te n i a u m a c a ro n i. P o u r n o u s m ie u x v a u t la F ra n c e p lu s lib é ­ra le e t q u i n o u s a r e n d u se rv ice ... » C e tte im p re s s io n d e co n fia n ce e t ce tte a m itié n o n t fa i t q u e c ro î t re d e p u is 25 a n s e t s u r to u t d e p u is la g u e r re e t il ri’y a p a s d e s é r ie u se s r a is o n s de d o u ­te r d u lo y a lism e d e ces g ra n d s c h e fs in d ig è n e s a u x q u e ls les P a r is ie n s o n t f a i t si bel a c cu e il.

' *

Au s u r p lu s l ’œ u v re ré a lis é e p a r n o u s e n A lgérie et m ê m e l ’in d is p e n s a ­b le e ffo rt m il i ta ire q u ’il y f a l lu t f u t de trè s b o n n e h e u r e e t d e m e u ra to u jo u r s d e p u is le r é s u l ta t d ’u n e é tro i te c o lla ­b o ra tio n d es f r a n ç a is e t d e s in d ig è n e s .

Ceci, le m a ré c h a l F ra n c h e t d ’E sp é- re y l ’a t r è s b ie n n o té .

« C e q u i a d o n n é à l ’i m p l a n t a t i o n d e la p u i s s a n c e f r a n ç a i s e s o n c a r a c l è -re p a r t ic u l ie r , a -t-il é c r it, c ’e s t ([lie d ès n o tr e a rr iv é e , d es f ra c t io n s im p o r ta n ­te s se so n t ra ll ié e s à n o u s e t o n t c o n ­tr ib u é , les a rm e s à la m a in , a u d é v e ­lo p p e m e n t de n o tre œ u v re .

« Ces p o p u la tio n s se s e n ta ie n t en fin l ib é ré e s de l ’o p p re s s io n d ’u n e m ilice é t ra n g è re , é c u m e de la M é d ite rra n é e , e t p r e n a ie n t c o n f ia n c e d a n s le s o ffi­c ie rs q u i les f a is a ie n t p a r t ic ip e r à n o ­tre . c iv ilis a tio n s a n s f ro is s e r le u rs m œ u rs e t m ê m e le u r s p ré ju g é s . »

L ’A lg érie , e t, p ro g re s s iv e m e n t to u te l ’A fr iq u e d u N o rd , l’e x trê m e S ud , le S a h a ra so n t d e v e n u s d es te r r e s d ’h é ­ro ïsm e e t de v a le u r m il i ta ire s . M ais là p lu s n e t te m e n t q u e p a r to u t a i l le u rs on a p u v o ir q u e l ’a c tio n m il i ta ire es t d ir e c te m e n t o r ie n té e v e rs l ’œ u v re de la P a ix .

« C’es t l ’a rm é e d ’A fr iq u e , d i t e n c o re le m a ré c h a l F la n c h e t . d ’E sp é re y , q u i a o u v e r t le s p re m iè re s p is te s , q u i les a t r a n s f o r m é e s en ro u te s , ce sl e lle q u i a c ré é le s p re m iè re s éco les et les p re ­m ie rs d is p e n s a i re s , d e s sé c h é les m a ­ra is , d é f r ic h é les a b o rd s d es p o s te s , so u v e n t p r é p a ré les c h a m p s (les f 1- tu r s c o lo n s e t ce la e n d o ta n t les t r i ­b u s d ’u n e a d m in is t r a t io n fe rm e e t j u s ­te q u ’e lles n ’a v a ie n t ja m a is c o n n u e ... »

C’es t l ’e x a c te v é r i té h is to r iq u e et ce la v a u t m ie u x q u e les d iv ig a tîo n s du c a m a ra d e F lo r im o n d . C’e s t p o u rq u o i le s P a r is ie n s o n t eu ra is o n d ’a c c la m e r l’a rm é e d ’A fr iq u e , lu n d i d e rn ie r , 14 ju i l le t 1930.

A . C h e n e T.

DÉPARTEMENTUnion nationale dos Com battants

G roupe ré g io n a l de l'O iseN o u s so m m e s h e u re u x de fa ire c o n ­

n a î tre a u x d é te n te u rs des b ille ts de to m b o la qu e la lis te des n u m é ro » g a ­g n a n ts e s t en n o s b ffreau x , p la c i de l ’H ô te l-d e -V ille , où ils .p e u v e n t v e n ir la c o n s u lte r de 9 h e u re s à m id i, e t de 2 à 6 h eu res .

Combattants VolontairesL a loi du (i a v r il 1930 a c ré é u n c o n ­

t in g e n t de C ro ix de la L ég ion d ’h o n ­n e u r p o u r r é c o m p e n s e r l e s p l u s m é r i ­t a n t s des c o m b a tta n ts v o lo n ta ire s .d e la G u erre qu i ne p eu v e n t c o n c o u r ir su r le s c o n tin g e n ts de d é c o ra tio n s d é jà e x is ta n ts c ’e s t-à -d ire le s O ffic iers ra y e s des c a d re s et les S o u s-O ffic ie rs et H o m ­m e s de tro u p e d ég a g és de to u te s ob li- ia tio n s m il i ta ire s et d é jà t i tu la ire s de la M éd aille m ilita ire .

Le fa it d ’av o ir été c o m b a tta n t v o lo n ­ta ire c o n s titu e ra en o u tre u n titre de g u e r re p o u r les M il ita ire s ou A n c ie n s M il ita ire s su sc e p tib le s de c o n c o u r ir su r les c o n tin g e n ts de d é c o ra tio n s d é jà

e x is ta n ts (L ég io n d ’h o n n e u r et M é d a il­le m ilita ire ) .

U n e in s tru c tio n du 25 ju in p u b lié e a u J o u r n a l O ff ic ie l d u 27 ju in p réc ise le s c o n d itio n s d ’a p p lic a tio n de ce tte loi et d o n n e à ce u x q u i so n t su sc e p tib le s d ’en b én é fic ie r to u te s in d ic a tio n s n é ­c e s s a ire s p o u r l ’é ta b lis se m e n t cl l’e n ­voi de le u rs d e m a n d e s . Celles qu i ne se ra ie n t p a s é ta b lie s d a n s les c o n d i­tio n s v o u lu e s r is q u e ra ie n t de n e p a s re c e v o ir de su ite .

10* Salon de la Machine Agricole

U ne E x p o sitio n G én é ra le et I n te r n a - tio n a le de M a té rie l et d 'o u t i l la g e a g r i­coles, o rg a n isé e avec le co n c o u rs et so u s la, re sp o n sa b ilité de l’U n io n des E x p o sa n ts de M a c h in e s et ( l'O u tillag e a g r ic o le s , a u ra lieu , so u s le p a tro n a g e de M. le M in is tre de l ’A g ric u ltu re , du m a rd i 20 a u d im a n c h e 25 ja n v ie r 1931, à P a r is , P a rc des E x p o s itio n s (P o rte de V e rsa ille s ) .

L ’U n io n d es E x p o sa n ts de M a ch in e s et O u tillag e a g ric o le s est u n g ro u p e ­m e n t co n s titu é p a r le s s ix C h a m b res S y n d ic a le s su iv a n te s :

C h a m b re S y n d ic a le de-. C o n s tru c ­te u rs f ra n ç a is de M a c h in e s a g r ic o le s ;

C h a m b re sy n d ic a le de In M otoen l- tu re do F ra n c o ;

C h a m b re S y n d ic a le du C om m erce des M a c h in e s ag r ic o le s ;

C h a m b re sy n d ic a le du M a té rie l de M o to cu ltu re ;

C h a m b re sy n d ic a le de l ’In d u s tr ie des M o teu rs à g az , à pé tro le et des g az o ­g è n e - ;

U n io n des I m p o r ta te u rs de la M é­ta llu rg ie .

C om m e le s S a lo n s p ré c é d e n ts , ce tte E x p o s itio n es t ré se rv é e a u x m a c h in e s , a p p a re ils et in s t ru m e n ts à d es tin a tio n n e tte m e n t ag rico le , v itico le , h o rtico le-ou fo re s tiè re .

L es d e m a n d e s d ’a d m is s io n d e v ro n t p a rv e n ir a u C om ité d ’o rg a n isa tio n du S a lo n de la M a ch in e A grico le , 33, ru e de C h â te a u d u n , à P a r is (9*), au p lu s ta rd le 15 ju i l le t 1930.

E n m ê m e te m p s q u e le S a lo n de la M a ch in e a g ric o le a u ra lieu un e F oire N a tio n a le de S e m e n c e s ,

A traversP h a rm a c ie o u v e r te i

‘Dimanche 20 Ju ille t : Pharm eie Lesage pl?:e H enri-lV .

Conseil MunicipalL a séa n ce s ’éta it ouvert

a vec u n m o d e d ’éc la irage de Va n c ie n te m p s : p é tro le et b q u g ii

L a s itu a tio n fin a n c iè r e de la \ ' i l l e

Le C onseil m u n ic ip a l s ’est V réuni v e n d re d i d e rn ie r , à 8 h . 45 d u sbir, à l ’H ô tel de V ille , so u s la p ré s id e n c e de, M . L o u â t, m a ire , a s s is té de M. H en n e- q u in , p re m ie r a d jo in t.

J> i*^>- < x x t ; .V 1 IV i L iîx i*< lz> i 1 , I n c a f f e

h ie r, T^iirion , F rïg â ù lt, f e ss iez , G rïm -' b e rt, P ie r ra rd , M oquet, B a sch e r, G a- zeau , B e a u ja rd , le v a s s e n t’, Ita lie , W a - ru s fe l, E seavy .

Les a u t re s m e m b re s d u C onseil son t ex cu sés .

L ’é c la ira g e a u g az n e p e rm e tta n t à l ’a s se m b lé e de s ié g e r c o n v e n ab lem e n t, on u til ise u n e la m p e à p é tro le et p lu ­s ie u rs b o u g ie s p o u r d o n n e r de la lu ­m iè re à n o s h o n o ra b le s re p ré s e n ta n ts e t à la ta b le de la p re sse , p e n d a n t que l’on té lép h o n e à l ’u s in é à g az p o u r de­m a n d e r u n é c la ira g e qu i... é c la ire .

V in g t m in u te s a p rè s , u n em p lo y é de l ’u s in e a r r iv e e t à la su ite d ’u n e v érifi­ca tio n de c o m p te u r m u n ic ip a l, la lu ­m iè re v in t.

M. E seav y , le p lu s je u n e des c o n se il­le rs , p re n d p la c e a u b u re a u en q u a ­lité de se c ré ta ire , e t M. B isc h g a n d d o n ­ne le c tu re d u p ro c è s -v e rb a l de la s é a n ­ce du 31 m a i d e rn ie r , lequel est ad o p té s a h s o b se rv a tio n .

A la, d e m a n d e de M. le M a ire , le d o y en d ’âge du C onseil, M. T h ir io n p re n d le fa u te u il p ré s id e n tie l a u x lieu et p la c e de M. L ouât q u i se re ti re p e n ­d a n t la d isc u ss io n et le vote du C om pte d ’a d m in is tra t io n de l’a n n é e 1929, ’

A u n o m de la. C o m m iss io n des f în a n - ces, l’h o n o ra b le M. B ardo ii d u n n o ie<;-to re , to u t d ’ab o rd , de son ra p p o r t soi-

exercice, 1929.N ous c ro y o n s u tile de p u b lie r ce r a p ­

port, qu i p e rm e ttra à nos co n c ito y e n s de se r e n d re u n co m p te ex a c t de la s i tu a ­tio n f in a n c iè re de n o tre V ille .

Compta d’administration de l’exercice 1929

Il faut prévoir prochainement des dépenses supplémentaires pour la remise en état et le nütoyage des conduites de fonte dont quelques «ces installées depuis plus de 40 ans sont hors dr service.

IMPOSITIONS SPÉCIALESLes centimes additionnels au principal des

qiatre contributions s’élèvent à 297 au lieu de 2t4 en 1928. .

L’augmentation poite surtout sur les articles suivants :

l° Assistance aux vieillards, infirmes et il,'arables (art. 44) 70 centimes au lieu de 22 ;

2J Assistance médicale gratuite (art. 47) 3i centimes au lieu de 30 ;

3° Centimes pour insuffisance de ressources 170 au lieu de 137.

L / RjTi’FTTli'S M V.TnAonm.vmm.,-%'enîimes affectés au remboursement des éijprnnls :

Ici nous voyons apparaître pour la première iofs les recettes destinées an remboursement des trois emprunts votés en 1928 (art. 57, 58 ett 10 centimes pour remboursement, d’un emprunt de 100.000 fr. pour subvention à i'hôpital;

2° 19 centimes pour remboursement de l’emprunt pour insuffisance de ressources ;

3“ 4 centimes 6 pour travaux de voirie.

r RECETTES SUPPLEMENTAIRESCes recettes provenant de recouvrements sur

des exercices antérieurs font apparaître :Art 6. Excédent de recettes sur l’exercice

1928Art. 64. Reste à recevoir sur

l’emprunt pour insuffisance desressources.............. ; ..................

Art. 69. Emprunt pour acquisi­tion de dommages de guerre de

377.331,89

48.000

90.000

Messieurs,Les nouvelles lois de finances votées derniè­

rement par le Parlement, ainsi que la mise en application des dégrèvements qui en déroulent, ont, complètement, bouleversé l’assiette des budgets départementaux et. communaux, modi­fiant la valeur du centime et diminuant les recettes du budget communal.

Il est impossible de prévoir actuellement sur quelles hases s’établira le budget, primitif do 1931; c’est pourquoi la Commission des finan­ces présentera aujourd’hui le compte d’admi­nistration de 1929 et le budget supplémentaire de 1930, se réservant de présenter le hudgei primitif de 1931 lorsque l’administration lui aura fourni les éléments qui en constituent 'armature.

Le compte d’administration de 1929 s’élève 1 la somme de 1.941.905 fr. 68 centimes en augmentation de 405.487 fr. 63 sur celui de 1928.

L’augmentation des salaires, la hausse du prix des matériaux, l’élévation des charges d’assistance ont en partie causé cette différence; mais il est juste de signaler que l’exercice fait figurer en dépenses une somme de 280.000 fr. prélevée sur les dommages de guerre et, affec­tée aux paiements de travaux d’installation du réseau électrique, ainsi que le paiement des dommages de guerre de Lareinty-Tholozàn pour une somme de 82.947 fr.; enfin la mise en œuvre des crédits extraordinaires correspon­dant aux emprunts votés par le Conseil dans le budget additionnel de 1929, ce qui justifie la différence constatée entre le résultat de l’exer­cice 1929 et celui de 1928.

Après cette mise au point, sans nous arrêter aux détails de la nomenclature que vous avez sous les yeux, nous nous efforcerons d’en mettre en relief les lignes principales en y joi­gnant les commentaires (pie suggère leur lecture.

RECETTESSi nous parcourons les colonnes des divers

chapitres, nous ne constatons pas de modifica­tions appréciables dans les revenus des biens communaux et des renies sur l’Etat.

Le revenu brut de l’octroi a été de 284.517,83. Si de ces recettes, brutes nous déduisons les frais de gestion de l’exploitation, comprenant le traitement et les gra'itîcations du personnel, nous arrivons à un revenu net de 228.294 fr., soit un excédent de 22.566 fr. pour l’exercice actuel.

Le revenu de l'octroi tel qu’il vous est pré­senté est encore grevé de deux autres charges qui apparaissent dans des chapitres différents :

1° Les frais de casernement qui constituent un remboursement à l’armée des sommes per­çues s u r les entrées de fourrages et, autres denrées pour une somme de 40.233,79 etA» ristourne sur les droits d’octroi aux familtès nombreuses qui s’élève cette année à 13.351 fr

Le revenu exact de l’octroi est, donc de 175.310 fr. pour une recette brute de 284.547 fr.

Les droffs de place sur les foires, marchés et abattoirs (art. 14 et 15) oni fourni le rende­ment habituel.

Les recettes modestes des pompes funèbres (art. 23) ont comme contre partie une dépense équivalente pour assurer ce service aux indi­gents de ia ville.

A signaler également une légère plus-value dans le produit du décime sur le chiffre d’af­faires.

La participation de la Ville dans les bénéfices ou <?no e ̂ l'électricité (art 34) s’est élevé à 6J.292 fr. au lieu de 64.169 fr. dans le dernier exercice.

Le service des eaux (art. 41) fait apparaître une recette de 153.967 fr au lieu de 130.910 fr.

Les dépenses relatives à ce service ont suivi une progression parallèle et se montent au total de 149 640 fr. en comprenant les annuités de l’emprunt qui s’y rapporte ainsi que le mémoire d’appareillage électrique Desmarest.

Ce qui laisse une marge de recettes de -327 fr.

Lareinty-Tholozan.Art. /0. Somme prélevée sur

les dommages de guerre dispo­nibles et, affectée au paiement du reliquat des travaux d’électricité. 280.000

Le total des recettes s’établit ainsi :RS ettes ordinaires................... 1.287.272,20Recettes extraordinaires 208,630,22Hefcettes supplémentaires 810.423,52^jjU/ T o ta l....................... 2 .3 0 6 .3 2 5 ,9 4

DEPENSESLes dépenses de Tannée 1929 sont, en accord

sensible avec les prévisions basées sur les budgets qui leur correspondent.

Si le chapitre des dépenses ordinaires, frais d’administration et traitements, fait apparaître une augmentation sensible 54.970 au lieu de 42.907 ; c’est que ce total correspond à la con­solidation des traitements votée par le Conseil en 1929, supprimant les indemnités pour cherté de vie au personnel communal.

Pas de modifications dans les dépenses d’en- trptien des bâtiments communaux, art. 26, dont, une partie est reportée sur l’exercice 1930.

Les dépenses d’éclairage public art. 32 se sont élevées à la somme do 67.306,65. Cette dépense est équilibrée par la recette de 69.292 provenant de la participation de la Ville dans lee bénéfices do l’exploitation.

11 faut ajouter, d’autre part, que les d«penses de construction du réseau électrique ont été entièrement, réglées pendant l’exercice en cours par la somme de 280.000 fr. qui avait, été attribuée à la Ville comme dommages de guerre.

Le compte régulateur avec ta Compagnie se solde actuellement par un débit pour la Ville de Senlis de 57.000 fr. et dont le montant pourra so réduire par l’application du tarif actuel de fournitures aux abonnés.

Le nettoiement de la voie publique (art. 37) p iir 41.694 fr., représentant le prix de la îÿ^o-d’œuvre et, des réparations, a donné 'foRte satisfaction autant au point de vue hygiène et rapidité qu’au point de vue financier. Si on ajoute à la dépense de ce service une somme do 20.000 fr. pour essence, huile et amortissement, des camions, nous réalisons, d’autre part, une recette de 8.634 fr. par la vente des gadoues et. une économie d’environ 35.000 tr. sur les transports de matériaux pour l’entretien des chemins communaux.

L’entretien des chemins communaux, art. 33, a nécessité une dépense de 100.700 fr. 90 au lieu de 86.000 en 1927.

La troisième section des dépenses (dépenses militaires), ne donne lieu à aucune observa­tion.

La quatrième section (établissements de cha­rité) fait, apparaître des excédents de dépenses sur tous les chapitres et principalement, sur les articles suivants :

Art,. 55. Enfants assistés........Art. 59. Assistance médicale

gratuite et hospitalisation des ‘ ndigents .............................

Art,. 62. Assistance aux vieil— ilards, infirmes et incurables pour ™

Cette élévation de dépenses provient des nouvelles charges imposées aux communes par les lois sociales de 1928 et que la loi de finances d’avril 1930 accroitra encore par suite de l’élé­vation du taux des diverses allocations.

Enfin des dépenses d’hospitalisation ont subi, au cours de l’exercice, une augmentation sen­sible par suite du nouveau fonctionnement de ['hospitalisation des indigents et de l’élévation progressive du prix de journée des étabisse- ii.euts d’assistance. Par suite de sa situation

/Vfiancière et de la valeur de son centime, la Ville de Senlis intervient dans ces dépenses Pour les neuf dixièmes de la totalité, un dixième seulement étant à la charge du Département.

Les dépenses des cinquième, sixième et sep­tième sections : Instruction publique, beaux- arts, etc . ne donnent lieu à aucune observa­tion.

43.495,86

99.538

74 482,42

DÉPENSES EXTRAORDINAIRESCe chapitre fait apparaître pour la première

fois le remboursement, des annuités d’emprunt votees dans le dernier budget additionnel (art. 112 113 et 114), et dont le montant global s’élève à la somme de 48.913,46.

DÉPENSES SUPPLÉMENTAIRESCes chapitres comportent le paiement des

crédits réservés sur les exercices précédents et les dépenses affectées à des crédits nouveaux non portés au budget primitif, ainsi que le service des emprunts ; ils ne donnent lieu à aucune remarque spéciale ; pas plus d’ailleurs file le chapitre des crédits sur autorisation spéciale à paiements reportés suv l’exercice suivant et qui figurent pour mémoire sur le compte administratif.

RÉCAPITULATION DES DÉPENSESDépenses ordinaires 1.129.555,44Dépenses extraordinaires.. 218.457,72Dépenses supplémentaires. 593.881.52

Total des dépenses . . . 1.941 905,68Messieurs,

L’examen des chiffres que vous avez sous les yeux et l’ensemble des commentaires exposés par la Commission des finances démontrent, facilement que le principal souci de la Munici­palité Senlisiennne a été d’éviter l’augmentation des charges communales aux contribuables déjà durement frappés par la fiscalité de l’Etat. Malgré ce souci d’économie, nous voyons que les centimes additionnels pour insuffisance de ressources qui s’élevaient à 90 dans l'exercice 1925 ont atteint pour l’exercice 1929 le chiffre de 176.

Cette augmentation de charges supportée indistinctement par toutes les classes de la population est la cause qui a fait écarter du programme municipal certains travaux- nou-v o n » * » o j o n m < n r l<«s d ê p e n e c h d ’e n f r e -

tien dont l’urgence paraissait évidente.Seule une modification complète dans le

système actuel de répartition fiscale et une large participation de l’État dans les budgets communaux permettront aux municipalités de se constituer de nouvelles ressources et d’en­treprendre les travaux d’édilité et d’hygiène indispensables à la vie moderne.

En terminant cet exposé, je crois, Messieurs, être votre interprète en adressant à la Munici­palité les remerciements que comporte sa gestion exacte et je vous prie, au nom do la Commission des Finances, de bien vouloir approuver, tels qu’ils vous sont présentés les comptes de l’exercice 1929 qui s’établissent de la façon suivante :

R ecettes. .......... 2.309.329,94Dépenses ................. 1.941.905,68

Excédent de rece ttes ... 364,420,26M. B a rd o u fa it r e m a rq u e r qu e les

f r a is d ’a s s is ta n c e so n t c o n s id é ra b le s , la v ille en su p p o r te l e s ’9 /1 0 e t le d é p a r te ­m e n t 1/10. O n se b a se p o u r a r r iv e r à ce co e ffic ie n t s u r le c e n tim e p ay é p a r 1a, V ille ,, p lu s on a de c h a rg e s , m o in s le d é p a r te m e n t p a ie . C’es t a in s i, q u e p o u r ne c ite r q u ’un e c o m m u n e vo isine , F le u - r in e s , p a r e x e m p le , q u i n ’a p a s de c h a rg e s , la c o m m u n e p a ie 35 % des f ra is d ’a s s is ta n c e et h1 d é p a r te m e n t 65 %, v o ilà q u e lq u e chose q u i n ’est pas ju s te .

M i s a u x v o ix , lu r a p p o r t s i c l a i r e tsi b ien c o m m e n te p a r M. B a rd o u est ad o p té à l’u n a n im ité .

M. L ouât a y a n t r e p r is sa p lace au fa u te u il , M. B a rd o u d o n n e le c tu re du b u d g e t s u p p lé m e n ta ire de l ’ex e rc ic e 193(1.

Budget supplémentaire de 1930Messieurs,

Le budget pnimitif de 1930, voté Tannée der­nière par le Conseil, s’élevait à la somme de 1.402.062 fr. 21.

Au cours de l’exercice actuel sont venus s’ajouter une série de dépenses, équilibrées par des recettes correspondantes, et, dont l’en­semble constitue le budget supplémentaire, dont vous avez le détail sous les yeux.

RECETTES SUPPLÉMENTAIRES1° L’excédent de recettes constatées sur

l’exercice 1929 par le règlement définitif des opérations de cet exercice pour la somme de 364.420 fr. 26.

2* Reste à recevoir de Tannée 1929 et années antérieures pour une somme de 10.244 fr. 10, et, dont, l’élément, principal est le Service des Eaux pour 10.184 fr. 10.

3° Recettes supplémentaires diverses pour la somme de 639.213 fr. 80.

En plus de diverses recettes, ce chapitre comprend :

(Article 5). Reste à recevoir sur le prélèvement des dom­mages de guerre effectués au forage du qmits de l’Usine desEaux ........................................ 103.000 »

(Article6). EmpruntdeguerreLereinty .................................... 175.566 68

(Article 7). Emprunt pour tra­vaux voté en 1929 pour le rem­ploi des dommages précédents. 100.000 »

(Article 8). Disponible sur dommages de guerre à recevoirde la Coopérative... 192.673 44

(Article 9). Subvention de l’Etat pour achat de la moto­pompe, sur devis de 34.000 fr. 10.300 »

Une série d’articles se rap­portant à des règlements de dommages de guerre mobiliers, qui complètent le total de 639.213 fr. 80.

La récapitulation des recettes supplémen­taires s’établit ainsi :

364.420 26

11.244 10

639.213 80

Section l r*. R eport. ........— 2®. Reste à rece­

voir sur 1929.— 3e. Recettes sup -

plémentaires.Total des recettes supplém. 1.014.878 16

DÉPENSES SUPPLÉMENTAIRE^1“ Crédits réservés s’élevant au total de

205.100 fr. 05, comprenant :Art. 3. — Entretien des bâti­

ments communaux.....................Art. 4. — Voirie....................Art. 7. — Réparation d’im­

meubles et travaux divers sur emprunt de 250.000 francs du23 septembre 1927. ..........

Art. 8. — Aménagement duterrain de sport..........................

Art. 10. — Emploi des fonds de l’emprunt de 250.000 francs pour dépenses arriérées (dé­penses réparties entre la voirieet les frais d’assistance)..........

Art. 14, — Achat d’un 2* ca­mion-benne (échéance de 1930)

19.50011 .1 0 0

40.000 u

4.332 43

865.379 49

16.000 »

65.000 d

10.000 »

50.000 »

35.000 »

34.000 »

100.000 »

A signaler également dans ce chapitre :Art. 21. — Expropriation de

l’immeuble Petit, en vue de l’élargissement de la rue Bel-lon............................... ..................

Art. 22. — Réfection des rueset mise en viabilité....................

Art, 21. — Participation de la Ville dans les frais de restau­ration des monuments histo­riques, affectés principalementau marché Saint-Pierre.............

Art. 27. — Travaux de réfec­tion de pavages...........................

Art. 28. — Achat d’une mo-to-pom pe.....................................

Dépense portant une réduc­tion de 10.300 francs pour sub­vention de l’Etat et l’utilisation de 10.000 faancs de dommages mobiliers, ce qui laisse seule­ment une charge de 14.400 fr. aux fonds libres de la Ville.

Art. 33. — Achat do n o u ­velle» indeïnnit.ês d e d om m agesde g u e rre . ................ » . .. . .

La Commission des Finances a usé de l’occasion de se pro­curer dans des conditions avan­tageuses, 70 °/o de la valeur totale, d’une somme provenant de dommages de guerre et dont la Ville de Senlis trouvera faci­lement l’utilisation dans des travaux d’édilité.

Art. 37. — Subvention pouragrandissement du théâtre___

Somme prévue pour des trans­formations destinées à augmen­ter le nombre des fauteuils du balcon et d’orchestre du thé­âtre municipal en réduisant la scène ; l’adjudicataire du thé­âtre supportera une partie de la dépense.

Le total des dépenses de cette deuxième section s’élève à 758.696 fr. 08.

Le service des emprunts (articles 38 à 47) comprend les plus-values d’imposition à rem­ployer pour amortissements. Ces plus-values, qui ne doivent pas tomber dans les fonds libres, sont réservées tous les ans jusqu’à ce que leur montant atteigne la valeur de l’annuité de l’emprunt qui leur correspond.

Le total pour les exercices 1929 s’élève à 49.483 fr. 95.

R écap itu la tion des dépenses supp lém en ta ires

Crédits r é s e r v é s ................. 205.100 05Crédits nouveaux . . . . . . . . . 758.696 08Sesvice des em prunts 49.483 95Total général des dépenses. 1.013.280 08

RÉCAPITULATION GÉNÉRALE

25.000 »

Recettes supplémentaires . Dépenses supplémentaires.

Excédent de recettes.

1.014.878 16 1.013.280 08

1.598 08

Le budget de 1930 ainsi complété se pré­sente de la façon suivante :

Budget primitif de 1930... 1.402.062 21 Budget additionnel 1.013,280 08

Total. . 2.415.342 29

Le budget total de 1929 s’étant élevé à la somme de 2.441.119 fr. 45.

Cette différence provient principalement de la diminution des dépenses extraordinaires dans le budget supplémentaire de 1930.

Tel est, Messieurs, le budget supplémen­taire que la Commission des Finances soumet à l’approbation çlu Conseil et dont le montant s’établit de la façon suivante :

Recettes supplémentaires . 1.014.878 16Dépenses supplémentaires. 1.013.280 08

Excédent de recettes. 1.598 08

CREDITS NOUVEAUXCe chapitre comporte des dépenses impor­

tantes en utilisation de recettes provenant de dommages de guerre :

Art. 16. — Forage de l’Usinedes Eaux, reste à payer 103.000 »

Art. 17. — Emploi de dom­mages de guerre de Lereinty à la réfection des canalisations d’eau de la rue de la République et à des trauaux d’édilité. . . . . . 175.000 »

Art. 19. — Emploi de l’em­prunt pour travaux, J.0Ü. 009 b

M. le M a ire re m e rc ie M. B a rd o u de son e x c e llen t r a p p o r t et a p p e lle l ’a t te n ­tio n d u C onseil s u r d if fé re n ts a r tic le s d u C h a p itre « C réd its N o u v ea u x ».

A la d e m a n d e de M. T u rq u e t, le C on­se il c o n su lté d éc id e de d is c u te r en co ­mité, se c re t, l ’a r tic le 2 L « ’E x p ro p r ia tio n de, l’im m e u b le de M. P e tit, e n vue de l ’é la rg -issse m en t de la ru e B ellon ».

M. W a rfts l 'e l d e m a n d e la p a ro le a u su je t d ’u n e sa lle de fêtes. Il r e c o n n a ît que ce s e ra it iu le g rossç d ép e n se , m a is co m m e M. C la ra a so u m is u n p ro je t d ’a m é lio ra tio n de la sa lle d u th é â tre , il d e m a n d e s ’il n ’y a u r a i t p a s lie u de s ta tu e r d ’u rg e n c e su r ce tte q u es tio n afin qü e les t r a v a u x p u is s e n t ê tre ex é­c u té s p e n d a n t le s v a c a n c e s , M. L o u â t v o u d ra it q u ’on a r r iv e à m o d ifie r les p la ce s des lo g es , en s u p p r im a n t n o ­ta m m e n t les s t r a p o n t in s a t te n a n t à la c a b in e de l’o p é ra te u r d u c in é m a e t en a m é lio ra n t là co rb e ille e l le -m ê m e p a r u n é la rg is se m e n t. M. W a r u s f e l d it q u ’il n e f a u d r a i t p a s lé s in e r à 15.000 f ra n c s p rè s . I l d é c la re à n o u v e a u q u e p o u r éd i­fier u n e sa lle des fê te s il f a u d r a i t c o m p te r s u r u n ch iff re de 5 à 600.000 fr., le lo y e r n a tu re lle m e n t s e ra i t en c o n s é q u e n c e e t les p a u v re s p ro fite ra ie n t des re c e tte s (m a is à u n e co n d itio n , c ’es t qu e les p r ix des p la c e s so ie n t a b o rd a ­b les , et, si p lu s de 150 se n lis ie n s et h a ­b ita n ts d u c a n to n de N a n te u il p e u v e n t se r e n d re à l ’E ly sé e -C h a n tilly , co m m ele d é c l a r e M . W a r u s f e l , c ’e s t q u ’i l s d i s -p o se n t d ’au to m o b ile s . N. D. L. IL).

La q u e s tio n d u th é â tre est r e p r is e enfin de sé a n c e p a r la lë c tu re de la d e ­m a n d e de M. C lara , q u i te n d ra i t à ia d im in u tio n de la scène , à la s u p p r e s ­s io n des a v a n t-sc è n e s , u n e c e n ta in e de p la c e s à l ’o rc h e s tre s e ra ie n t a in s i r é ­cu p é ré e s , il r e m p la c e ra i t le s fa u te u ils d es loges, f e ra i t c e r ta in s t r a v a u x de p e in tu re , etc., et esj, p rê t à fa ir e u n n o u v e a u b a il, à l ’e x p ira tio n de c e lu i en co u rs q u i e x p ire d a n s c in q an s .

M . L e v a s se u r q u i a d é jà é tu d ié la q u e s tio n , d o n n e q u e lq u e s e x p lic a tio n s , e t M. le M a ire a p rè s av o ir d é c la ré q u e le d ev is é ta b li p a r M. C la ra s’élève à 23.000 f r . à la c h a rg e de la V ille , p ro ­p o se d e re n v o y e r l ’e x a m e n de ce tte q u e s tio n à la c o m m iss io n des t r a v a u x e t des f in a n c e s q u i f e ro n t c o n n a ître le u rs d éc is io n s a u p lu s tô t — , é ta n t e n ­te n d u q u e M. C la ra , co m m e il le p ro ­pose fe ra u n effo rt de so n côté.

S o u s ré se rv e s de vo tes de d if fé re n ts a r tic le s d u c h a p itre « C réd its n o u -

Page 2: 101 Année- - N* 89 LE COURRIER DE L'OISEDimanche «0bmsenlis.com/data/pdf/js/1929-1930/bms_js_1930_07_20_MRC.pdf · grandiose de civilisation et d’hum ani ... Sahara sont devenus

L K C O U R R I E R 6 b L / o i s g

v e a u x », le b u d g e t s u p p lé m e n ta ire d e l ’ex e rc ic e 1030 e s t ad o p té .

Le c o m p te de g es tio n de M. le R e ­c e v e u r M u n ic ip a l e s t a p p ro u v é .

M êm e a p p ro b a tio n en ce q u i co n c e r- î les c o m p te s e t b u d g e ts d e l ’H ô p ita l.n e

{A su iv re ) .

La Fête NationaleD im a n c h e so ir , la t r a d i t io n n e l le r e ­

t r a i te a u x f la m b e a u x , d im in u é e de la N o u b a d es S p a h is , a p a rc o u ru les p r in ­c ip a le s ru e s de la V ille a u x a c c e n ts e n ­t r a în a n ts de la c liq u e d es p o m p ie rs . De son cô té, la M u siq u e M u n ic ip a le s ’e s t f a i t e n te n d re .a v e c su c cè s à p lu ­s ie u rs en d ro its .

L es fa m ille s n é c e s s ite u se s n ’o n t p o in t é té o u b lié e s , e lle s o n t reç u , p a r le s so in s des d a m e s de c h a r ité , d e s b o n s de p a in e t v ia n d e .

L u n d i m a tin , le co rtèg e co m p o sé des c la iro n s e t ta m b o u rs d es s a p e u r s -p o m ­p ie rs , de la M u siq u e M u n ic ip a le , de M. le S o u s -P ré fe t, M. L o u â t, m a ire , H en - n e q u in , a d jo in t , G eo rg es-P ico t, c o n s e il­le r g é n é ra l, A n d ré T ro n e in , co n se ille r d ’a r ro n d is s e m e n t , de co n se ille rs m u n i­c ip a u x e t fo n c tio n n a ire s , des so c ié tés su iv a n te s av e c le u rs d ra p é a u x : M é­d a illé s M ilita ire s , sec tio n de l ’U. N. G., P o ilu s d ’O rien t, V é té ra n s des a rm é e s de te rre et de m e r, C o m p a g n ie s d 'a rc d u M o n ta u b a n et d u B a s tio n de la P o r te de M eau x , P ré p a r a t io n M ilita ire , etc.

U n e p a r t ie d u ré g im e n t de sp a h is m a ro c a in s é ta n t d ’u n e p a r t à P a r is et d ’a u tre p a r t à A n v ers , le s tro u p e s é ta ie n t ré d u ite s e t s a n s f a n fa re . L a r e ­v u e a é té p a s sé e p a r M. le c o m m a n ­d a n t J o u ffra u lt , p u is le s t ro u p e s o n t défilé p e n d a n t q u e l ’H a rm o n ie M u n i­c ip a le s f a is a i t e n te n d re u n p a s re d o u ­blé .

L a C o m p a g n ie des S a p e u r s -P o m ­p ie rs e s t a r r iv é e e n s u ite e n b o n o rd re , ta m b o u rs e t c la iro n s e n tê te , c o n d u ite p a r se s o ffic ie rs , le l ie u te n a n t R ig a u lte t le so m s-lieu te n an t P o n t. S u r l ’in i t ia - tiv e d u r f ie u te n a n t, M. le S o u s -P ré fe t, M. le M Sp'e e t so n a d jo in t o n t p a s s é la re v u e e t C p rès la re m ise de ré c o m p e n ­ses à M M . J a b in et P a g e , n o s b ra v e s p o m p ie rs o n t défilé d e v a n t la tr ib u n e où ils o n t é té l ’obj e t de v ives ' s y m p a ­th ie s .

V oici la S o cié té de g y m n a s tiq u e Le R é v e il de S e n lis , c o n d u ite p a r n o tre d év o u é co n c ito y e n , M. G rim b e rt. C’est d ’ab o rd q u e lq u e s m o u v e m e n ts d ’e n ­sem b le , p u is e n s u ite la r e m is e o ffic ie lle de la M é d a ille de 25 a n n é e s de so c ié ­t a r i a t a u R év eil à M M . L o u is M a rc h a n d e t G u s ta v e B ria tte , d éc e rn é e lo rs du C o n co u rs d ’A m ie n s , le s 8 et 9 ju in d e r ­n ie r , o ù la se c tio n des g y m n a s te s a re m p o r té le p r ix d ’ex c e llen c e en g y m ­n a s tiq u e , le p r ix d ’e x c e llen c e p o u r les P y ra m id e s e t u n e p r im e de 100 f ra n c s p o u r se s m a g n if iq u e s p o se s p la s tiq u e s . L e p u b lic n ’a p a s m a n q u é de p rê te r son a t te n t io n à l ’a l lu re m a r t ia le de n o s g y m n a s te s .

M. le S o u s -P ré fe t a e n s u ite re m is à M. C h arles L u z u r ie r le d ip lô m e de la d is t in c t io n d ’o ff ic ie r d ’a c a d é m ie qu i lu i a é té d é c e rn é e il y a q u e lq u e s m o is .

A v a n t l ’ex é c u tio n de là M a rse illa ise j p a r la M u s iq u e M u n ic ip a le , a eu lieu u n im p o r ta n t lâ c h e r de p ig e o n s -v o y a - j g e u r s p a r « Le M a rtin e t S e n lis ie n », M . le S o u s -P ré fe t e t M. le M a ire o n t te n u à fé lic ite r le s d ir ig e a n ts de ce tte soc ié té f lo rissan te .

L e co rtè g e a r e g a g n é l ’H ô te l de V ille , o ù a p rè s le s a lu t a u x d ra p e a u x , la M u ­n ic ip a l i té e t le C onse il M u n ic ip a l o n t o ffe rt à M. le S o u s -P ré fe t, q u i a d é jà co n q u is d es sy m p a th ie s d a n s n o tre v il­le , u n v in d ’h o n n e u r . R é c e p tio n au c o u rs de la q u e lle M. le M a ire a p r é ­se n té le s p e rs o n n e s p ré s e n te s à M. le S o u s -P ré fe t.

L ’a p rè s -m id i, u n e fo u le n o m b re u se se tro u v a i t r é u n ie so u s le s o m b ra g e s du C ours, p o u r a s s is te r a u x ex e rc ices du R éveil. M a lh e u re u s e m e n t, la p lu ie est v e n u e c o n tra r ie r le s d if fé re n ts e x e rc i­ces d es p e tits e t des g ra n d s . L e u r d é ­v o u é d ire c te u r m é ri te des fé lic ita tio n s e t se s g y m n a s te s dos e n c o u ra g e m e n ts .

A 4 h . 30, l ’ex c e lle n te m u s iq u e m u ­n ic ip a le so u s la d ire c tio n de son ch e f d is t in g u é , M. M ouche a d o n n é a u K io s­que , u n c o n c e r t de ch o ix q u i a é té trè s a p p la u d i, le s ta m b o u rs et c la iro n s des p o m p ie rs o n t p rê té le u r co n c o u rs .

V ers 5 h e u re s , s’es t d é ro u lé u n c o n ­c o u rs f leu ri, 27 c o n c u r re n ts ou c o n c u r ­re n te s y o n t p r is p a r t avec d es b ic y ­c le tte s , o m b re lle s , v o itu re tte s et b ro u e t­te s f le u rie s av e c b e a u c o u p de g oû t, c o n d u ite s ou p o r té e s p a r de c h a r m a n ts e n f a n ts q u i f ire n t l ’a d m ira tio n des s p e c ta te u rs .

M. L u c ie n P ie r ra r d , p ré s id e n t d u Co­m ité , a p ré s e n té le s c a n d id a ts e t c a n d i­d a te s a u x M e m b re s d u J u r y q u i é- ta ie n t : M m e R o u ss illo n , M m e L o u ât, -Mme L. P ie r ra r d , M M. L o u ât, H en n e - q u in , W a r u s fe l , L am y , V a le n lin e t J u ­lien .

V oici le s r é s u l ta ts :V o itu re tte s . — 1 " p r ix : D oub le t ; 2*

p r ix : L a m b e r t ; 3* : G anac ; 4e e x -æ - q u o : M a u g is e t R a m b o z ; 6“ M orel ; 7’ e x -æ q u o : L ig e ro n e t B a rb é .

B ro u e tte s . — 1er p r ix : A n d rie u x ; 2e p r ix : R a m b o z ; 3‘ : P illo t ; 4e : V i- g n o n ; 58 : V ig n o n .

B ic y c le tte s . — 1 " p r ix : B o u rg o u in ; 2e : L a m y ; 3* : G h a u m a rd ; 4e : G aron ; 5e F a u c h a rd .

O m b re lle s . — 1 " p r ix : D u p u is ; 2e p r ix e x -æ q u o : D u p u is , G h au m a rd .

A p rè s le défilé des c o n c u r re n ts a u x a c c e n ts de S a m b r e -e t-M e u s e p a r la M u s iq u e M u n ic ip a le , s ’e s t d é ro u lé e la d is ­t r ib u tio n d es ré c o m p e n se s a u x la u ­r é a ts — , ré c o m p e n se s c o m p o rta n t u n c e r ta in n o m b re d ’o b je ts de v a le u r , o f­f e r ts p a r la V ille de S e n lis , e t a u s s i p a r le S y n d ic a t d ’in it ia t iv e q u ’il y a lie u de re m e rc ie r .

L a fê te n a tio n a le s ’e s t te rm in é e le so ir p a r u n b a l à g ra n d o rc h e s tre , p la ­ce de l a H a lle .

Société de Gymnastique « Le Réveil »

L a se c tio n d es P u p il le s p r e n d r a p a r t d e m a in d im a n c h e a u co n c o u rs de .T o u rn an (Seine-* ! -M arn e).

N o u s so u h a ito n s b o ^ n e c h a n c e à nos g y m n a s te s .

Dans la PoliceD a n s s a d e rn iè re sé an c e , le C onseil

M u n ic ip a l a a p p ro u v é la liq u id a tio n de r e tr a i te , s u r l a b a se de 10 a n s de s e r ­v ices et s u r le ta u x a n n u e l de 980 fr ., de M. A u tin L o u is , a n c ie n b r ig a d ie r de po lice .

L ’a b o n d a n c e d e s m a tiè re s n o u s o b li­g e à re p o rter à n o tre p ro c h a in n u m é ro d if fé r e n ts c o m p te s r e n d u s et c o m m u n i­q u é s . y

Fête place Lanavit les 2 6 , 2 7 et 2 8 Juillet

PROGRAMMES a m e d i 26 J u i l le t 1930

20 h . 30 : O u v e rtu re de la F ê te .G R A N D S M A T G H E S D E BO X E

p a r le C lub lo ca lD im a n c h e 27 J u i l le t

14 h e u re s , F ê te fo ra in e : M an èg e , tir , co n fise rie , etc.

14 h . 30 : C ourse c y c lis te (25 k ilo m è ­tre s ) ré se rv é e a u x L e n l is ie n s (4e c a té ­g o rie , d é b u ta n ts ) .

15 h . 30 : M a rch e de 10 k ilo m è tre s .16 h . 30 : E x e rc ic e s p a r le « R éveil de

S e n l is », so u s la d ire c tio n de M. G rim ­b e rt.

21 h e u re s : G ra n d b a l g ra tu i t .L u n d i 28 J u i l le t

De 15 à 18 h e u re s : J e u x d iv e rs et d is tr ib u tio n de f r ia n d is e s a u x e n fa n ts .

21 h e u re s : B a l g ra tu i t .Le C om ité in v ite le s h a b i ta n ts d u

q u a r t ie r à p a v o ise r e t d é c o re r le u rs h a ­b ita tio n s .

L e C om ité .***

C ’es t d o n c u n jo li p ro g ra m m e q u e le C om ité a p u c o n s titu e r .

L a boxe e s t t r è s g o û té e d es S e n li- s ie n s . Q u a tre c o m b a ts , b ie n éq u ilib ré s , a u ro n t lie u le s a m e d i à 20 h . 30 e n tre b o x e u rs s e n lis ie n s d o n t le c lu b e s t en vo ie de re c o n s titu tio n .

Le d im a n c h e , la C o u rse cy c lis te g ro u ­p e r a to u s le s je u n e s c o u re u rs s e n li­s ie n s , d u S. V. S. e t d é b u ta n ts , le u rs a în é s , o c c u p é s a i l le u rs n e s e ro n t p a s là p o u r le u r so u ffle r le s p r ix !

L a m a rc h e s e ra u n e « e x p lic a tio n » sé v è re e n tre n o s m a rc h e u r s lo cau x .

L e « R év eil de S e n lis », so u s la d i­re c tio n de so n d év o u é m o n ite u r M. G rim b e r t e x é c u te ra u n p ro g ra m m e co m p le t.

N u l dou te q u e le p u b lic s e n lis ie n ne r é p o n d e a v e c e m p r e s s e m e n t à. l ’a p p o ld es o rg a n is a te u rs .

; L a c o u rse c y c lis te e t la m a rc h e , d o n t I le s i t in é ra ir e s p a r a î t r o n t d a n s n o tre (p ro c h a in n u m é ro , p a s s e r o n t d e u x fo is

s u r la p la c e de la fê te — le s p o s itio n s d es c o m p é ti te u rs s e ro n t a in s i f a c ile s à su iv ie .

L es e n g a g e m e n ts p o u r la co u rse c y ­c lis te so n t r e ç u s dès m a in te n a n t chez M. G u ize lin , ru e de B e au v a is .

L es e n g a g e m e n ts p o u r la m a rc h e so n t re ç u s a u s s i d ès m a in te n a n t chez M. D e lv a rt, h ô te l ie r - re s ta u ra te u r , 44, r u e V -ie ille -d e-P a ris .

De b e a u x e t n o m b re u x p r ix q u i se ­ro n t e x p o sés ch ez M. R osier, H ô tel du G heval B la n c , r u e de B e a u v a is , p la c e L a n a v it, s e ro n t a t tr ib u é s a u x la u ré a ts de ces d iv e rse s ép re u v e s .

E t V ille v e r t 7 De to u te s ces fê te s que d e v ien t ce lle de n o tre la b o r ie u x f a u ­b o u rg q u i, le p re m ie r , e u t le m é rite de c ré e r s a fê te de q u a r t ie r .

S oyez t r a n q u i l le e t p re n e z no te q u e V ille v e r t s ’a m u s e r a le s 2, 3 et 4 a o û t p ro c h a in .

P e rs o n n e n ’o u b lie le su c cè s re m p o r té l ’a n p a s s é p a r ce tte fê te ; b ie n q u e dis-i

j p o s a n t de m o y e n s e x trê m e m e n t ré d u its , 1 le s o rg a n is a te u rs o u t l ’h a b itu d e de b ie n

fa ire .L isez le p ro g ra m m e c o m p le t d a n s le

p ro c h a in n u m é ro et fa i te s to u s le d é ­p la c e m e n t a u x jo u r s in d iq u é s , v o u s n e le re g re tte re z p as .

MAISON TERNY10, rue de 1*A pport-au-B ain, S e n lis

Pour cause de cession prochaine :

S O L D E AVANT I N V E N T A I R ERABAIS DE 3 0 %

JU SQ U ’AU 5 AOUTsu r to u s V êtem en ts fa its d’avan ce

p our H om m es, J eu n es Gens e t E nfantsSport - Chasse - Travail - Chemiserie

Q ualité et F açon irréprochables

Service de la S. T. A. R. N. de Senlis à Crépy- en -Valois

O uvertdepu is le D im anche 1 3 J u ille t 1930

A L L E RS enlis (gare) ( 1 ) ...................17 h . 42In tersection rou te de B arbery / , __

( s u c r e r ie ) . j 17 h . 57In tersection route de R u lly à / 1 0 u

B aron (G. C. 100) . . . . j 18 h - 08A uger S t-V in c e n t ......................18 h . 25D u v y ..............................................18 h . 37C répy-en-V alois (gare) (2) . . 18 h. 44

R E T O U RC répy-en-V alo is (gare) . . . 20 h. 15D u v y ..............................................20 h. 22A uger S t -V in c e n t...................20 h. 34In tersection route de R u lly à ( ,

B aron (G. C. 100) . . . . b ' 54In tersection rou te de B arbery / 01 , 00

(sucrerie) . . . . , . . S ^ hlS en lis (gare) ( 3 ) ......................21 h . 17

A R R Ê T S F A C U L T A T IF SIn tersection route de F resnoy (sucrerie). In te rsec tion route de T ru m illy à A uger.

C O R R E S P O N D A N C E S(1) T ra in 3691 été àT 7 h . 37 de C h an tilly(2) — 243 — 18 h. 55 vers H irson

— 235 — 19 h. 06 vers Laon(3) — 247 — 19 h. 52 de P a ris

— 1156 — 20 h. 01 fle Complèpe— 246 — 20 h . 06 d ’H irson

Distribution des Prix Ecole Libre des Garçons

Le d im a n c h e 27 c o u ra n t, à 15 h e u ­re s , a u r a lie u d a n s la sa lle des fê tes d u C ollège S a in t-V in c e n t, la d is t r ib u ­tio n des p r ix a u x é lèv es de l ’écc le li­b re des g a rç o n s .

C ette d is tr ib u tio n s e ra p ré s id é e p a r M. l ’ab b é M ichel.

M g r l ’A rc h ip rê tre e t M M . le s M e m ­b re s d u C om ité des E co les lib re s , in v i­te n t le s g é n é re u x d o n a te u rs de ré c o m ­p e n s e s , b ie n fa i te u rs des éco les lib re s , le s p a r e n ts d es élèves, le s a n c ie n s é lè ­v es e t le u rs fa m ille s et to u te s le s p e r ­so n n e s a m ie s des éco les lib re s de b ie n v o u lo ir h o n o re r de le u r p ré se n c e c è d e c é ré m o n ie de fin d ’a n n é e sc o la ire .

Le Concert de la Musique Municipale

Le C oncert a n n u e l d o n n é a u x m e m ­b re s h o n o ra ire s p a r n o tre excellen te M u siq u e M u n ic ip a le d o n t les p rog rès s ’a f f irm e n t de jo u r en jo u r , a encore o b te n u ce tte a n n é e u n b e a u succès d o n t il c o n v ie n t de fé lic ite r le s o rgan i- s a e u r s M M . G azeau e t M ouche.

M a lg ré la f r a îc h e u r de la so irée , p lus d ’u n m il l ie r de sp e c ta te u rs e t specta­tr ic e s ç n t m o n tré , q u e co m m e dan* l ’a n tiq u ité , la m u s iq u e e s t fo rt en hon-' n e u r de n o s jo u rs , s u r to u t d a n s notre v ie ille cité.

C’e s t d a n s le b e a u c a d re de verdure d es ja r d in s de l ’a n c ie n n e so u s-p ré io »

A rtis te s p a r is ie n s o n t co m p lé té nos m u s ic ie n s et o n t c o n tr ib u é à la réu ss ite de ce co n cert.

Il e s t su p e rflu ici, de fa ire l ’éloge de la M u siq u e M u n ic ip a le e t de son chef d is tin g u é , M. A n d ré M ouche, do n t nous c o n n a is s o n s to u te s les q u a lité s de t r a ­v a il, de m é th o d e et de b o n n e te c h n i­q u e m u s ic a le .

P a r le s so in s de M. F au v e t, d ire c te u r des t r a v a u x e t de so n p e rso n n e l, une b e llo sc èn e d éco rée de v e rd u re a v a it été d re ssé e , e lle a v a it été fée riq u e m e n t éc la iré e .

A u p re m ie r r a n g de l ’a ss is ta n ce , n o u s a v o n s r e m a rq u é M. R oussillon , s o u s - p r é f e t , e t M m e R o u ss illo n , M. L o u ât, m a ire , M m e L ouât, M lle G. L o u â t et M. L o u â t fils, M. Ë e n n e q u iï , p re m ie r a d jo in t, et M m e H en n e q u ir , M. G azeau , M m e, G azeau . M lle Gazeau, M lle F e rté , M. e t M m e B a sc h e r , M. et M m e W a r u s fe l , M. et M m e C am u s, V. et M m e F la m a n t, etc.

C’e s t p a r l ’ex é cu tio n de l ’ouverture si g o û tée P o ète et P a y s a n de Supp«, e x écu tée p a r la M u siq u e q u ’a co m m en ­cé la so irée .

L a to u te g ra c ie u se M lle Isabelle B o u rg eo is , d u C o n serv a to ire , av ec uni d ic tio n p a r fa ite , a d it avec b ea u co ib de s e n tim e n ts , L a F ia n c ée d u TimbV-l iv r 9 ü i ; V i ’o t o r i I u g r o , ut. n o

Concours de Tir du MontaubanUn r a p id e coup d ’œ il s u r le p a lm a ­

r è s 'd e la 3“ jo u rn é e d u 6* C oncou rs , alie no u s p u b lio n s c i-d e sso u s , avec ce ­lui du d im a n c h e p ré c é d e n t d ir a m ie u x q u e to u t c o m m e n ta ire q u e l fu t le su c ­cès de ce tte a v a n t-d e rn iè re jo u rn é e .

D ans to u te s le s ca té g o rie s , le s c o m ­pétiteu rs fu re n t n o m b re u x ; d es lu t te s arden tes et p a s s io n n é e s en r é s u l tè r e n t parfo is. Où elle s ’a f f irm a la p lu s vive, ce fu t c e r ta in e m e n t à l ’A rm e de g u e r re (catégorie J e u n e s s e ) où M a rc h o is A n ­dré (A m ica le) q u i d é te n a it la p re m iè re place d e p u is le d é b u t d u C o n co u rs se .voyait re lé g u é d a n s la m a tin é e en tro i-

tu re qu e s ’est, d é ro u lé e ce tte so irée . ~,vr - 'T n c p o s itio n s u r u n e b o n n e sé rie deson f rè re R en é (A m ica le). Le je u n e D u c y sn e A. (P . M.) n ’a v a it p a s d it so n (« rn ie r m ot. P a r u n b e a u ca r to n , il d e v r a i t à son to u r d é te n te u r çle la p la c e convoitée. A m id i : le c la s sè m e n t é ta it le L u iv a n t : 1. D u ch esn e , 44 p .; 2. M ard^ois R ené , 43 p .; M a rc h o is A n ­d ré , 42 ). D an s l ’a p rè s -m id i M a rc h o is A n d ré (£ p.) r e p re n a it la tê te d u c la s ­se m en t.

A u co trs de la m a tin é e , M. H en n e - q u in , p r im e r a d jo in t et p lu s ta rd M. W a ru s fe l co n se ille r m u n ic ip a l , a u c o u rs d ’m e v is ite a u S ta n d , a p p o r ­ta ie n t a u ; t i r e u rs le u rs sy m p a th ie s et f é l ic i ta t io n a in s i q u e le u rs e n c o u ra ­g e m e n ts éux o rg a n is a te u rs .

Le C om té est h e u re u x de le u r r e ­n o u v e le r le s b ie n v ifs r e m e rc ie m e n ts a in s i q u ’iu x g é n é re u x d o n a te u rs qui o n t b ie n y ou lu le se co n d e r en r é p o n ­d a n t à sdn a p p e l. ~

S ig n a jb n s é g a le m e n t u n e v is ite ch è re à tous, te lle de M. A. V io le t, m e m b re d ’h o n n e i r du B u re a u de l ’U n io n des S ocié tés/ de T ir de F ra n c e , a n c ie n c h a m p iô n de F ra n c e à l ’a rm e de g u e r re, quj) de p a s sa g e d a n s u n e lo c a lité vo isiné e t a p p r e n a n t le s e ffo rts te n té s p a r le C om ité d u C on co u rs p a r ré n o v e r le t ir d a n s la rég io n , a te n u à lu i a p p o r te r a in s i q u ’à ses je u n e s d isc ip le .

, non s e u le m e n t son e s tim e et ses e n -c o n fé re n c e s u r l ’h o m m e e t se s d é în iü f " *rW a g e m e n t s , m a is a u s s i l’a p p u i d ’u

’ ne a u to r i té i- '--*"*--1-5''l’H éritage d u M é d e c in et la J e u n e v e tl ve.

M. A n d ry , f a n ta is is te de l ’Olympia) a p lu d a n s la p lu p a r t de se s diverses c h a n so n s .

M lle J a n y F a lc o u , de l ’O péra-C om i- que, a re c u e ill i de c h a le u re u x ap p lau ­d is s e m e n ts d a n s M a d a m e C hrysan thè­m e , L a fe n ê tr e de m a v o is in e , e lle a été l ’o b je t d ’o v a tio n s ré p é té e s d a n s Les M a m a n s e t C ibou lette .

U n c h a n te u r v ra im e n t re m a rq u a b le a é té M. M a rc e l B oyer, 1er b a ry to n de L yon, d a n s le p ro lo g u e P a illa sse cl d a n s V is io n fu g it iv e , d ’H èrodiadc, de M a ssen e t.

M lle L é n a de B a n n é ro , 1 " chan teu ­se, de la G a îté -L y riq u e , a été trè s re­m a rq u é e et a p p la u d ie d a n s l ’a i r de Mi- m i de la V ie de B o h è m e e t d a n s La T ru ite du m a îtr e S ch u b e r t.

Le co m iq u e a é té u n p e u fo rt dans le .choix de ses c h a n so n s . N ous savons

I q u e les, d ir ig e a n ts de n o tre M usique i M u n ic ip a le n ’y so n t p o u r r ie n et q u ’ils : so n t les p re m ie rs à re g re tte r ce ia- | c h e u x c o n tre - te m p s , m a is n o u s regret- i to u s su e l ’im p re s u r io n e se so it pas ( a s s u ré à l ’a v a n c e d u ch o ix du pro­

g ra m m e q u i d ev a it ê tre ex é cu té p a r ce . c o m i q u e , G’e s t u n e c h o s e q u i n e s e «, 'p r o d u i r a p lu s d a n s l ’a v e n ir .

D an s la seco n d e p a r tie , on a p a r con­tre g o û té avec jo ie la sé lec tio n en cos­tu m e s du 2° ac te de L a T ra v ia ta , poèm e

| de P iav e , m u s iq u e de V erd i, où Mlle j L é n a de B a n n é ro d a n s le rô le de Vio-

le tta , e t M. M a rc e l B oyer, d a n s celui du com te d ’O rbel p è re , se so n t révélés de trè s b o n s a r tis te s . A u ss i, les ap ­p la u d is s e m e n ts ne le u r o n t ils p a s été m é n a g é s .

A u c o u rs de la so irée , l’H arm onie M u n ic ip a le a v a it f a i t e n te n d re , le Ca­r il lo n de Y A r flé s ie n n e , de B izct, la m a­z u rk a de C op p è lia , la v a lse D iam ant rose , d ’A llie r, e t p o u r te rm in e r , le T im ­bre, d u re g re tté m a ître S ig n a rd .

Le p ia n o d ’a c c o m p a g n e m e n t a été te­n u avec b e a u c o u p de d is tin c tio n par M m e G e rm a in e N ev e u -M a réch a l, 1" p r ix du C o n serv a to ire N a tio n a l de P a­r is .

T e rm in o n s ce tro p co u rt co m p te ren­du , n é c e s s ité p a r l’a b o n d a n c e ries m a­tiè re s de ce tte s e m a in e , e n ren d a n t h o m m a g e a u x d év o u és o rg a n isa te u rs de ce tte so irée , e t les m e m b re s exé­c u ta n ts de n o tre m u s iq u e m un ic ipa le . N os c o m p lim e n ts à tous c e u x q u i oni c o llab o ré à ce tte fê te de n u it, s a n s ou­b lie r M M . les C o m m issa ire s , a u x gra­c ie u se s je u n e s filles, v e n d e u se s de pi% g ra m m e s e t q u ê te u se s , à M. F a u v e t «t à so n p e rso n n e l et m e rc i a u x m em bres h o n o ra ire s , q u i en ré p o n d a n t si nom ­b re u x à l ’a p p e l d u C onseil d ’a d m in is ­t ra t io n , o n t té m o ig n é p a r le u r p ré se n ­ce, le u rs s y m p a th ie s à n o tre p h a lan g e m u s ic a le .

A propos du Communiqué concernant l’Election du 21 Mai

M. L e p e tit n o u s f a i t r e m a rq u e r qu'il n ’a ja m a is p ro te s té co n tre l ’é lec tio n de M. E scav y , q u ’à la su ite d ’u n e m a n œ u ­v re q u ’il ju g e a i t p ré ju d ic ia b le à sa c a n d id a tu re , M. L ep e tit a déposé, à m i­di, u n e d e m a n d e d ’a n n u la tio n des opé­ra tio n s é lec to ra le s , q u e l q u ’en so it le ré­su lta t.

P u is , le 6 ju in , il a fa i t tra n sm e ttre q u e lq u e s r e n s e ig n e m e n ts p o u r ap p u y e r sa d e m a n d e et, d a n s so n a u d ie n c e du 25 ju in , le C onseil de P ré fe c tu re a ju ­g é q u e l a d e m a n d e d ’a n n u la tio n avait été re m ise tro p tô t ( a u c u n e réc lam a tio n n e p o u v a n t ê tre fa ite co n tre u n sc ru tin t a n t q u e l ’on n e c o n n a ît p a s te résu lta t de ce sc ru tin ) .

2° Q ue la re m ise de re n se ig n e m e n ts est p a rv e n u e tro p ta rd (le d é la i de 5 jo u r s é ta n t p a s sé ) .

S a p ro te s ta tio n co n tre le s o p é r a t io i | é le c to ra le s é ta ie n t re je té e s en la fo n u lq

M. L e p e tit t ie n t a u s s i à d é c la re r q u ’I a to u jo u r s c o n s id é ré q u e M. E scav f é ta it to ta le m e n t é t r a n g e r à ce tte m at n œ u v re .

u to r ité in c o n tes tée .M. V io le t c o m m é m o ra it a in s i le c in

q u a n te n a ire de se s d éb u ts de t i r e u r au S ta n d et de son in s c r ip tio n à l ’a n c icn n e S ocié té de T ir d u M o n ta u b a n .

D im a n c h e 20 J u ille t, 4e e t d e rn iè re jo u rn é e du C oncou rs . O u v e r tu re d u S tan d de 8 h e u re s à 12 h e u re s e t de 14 à 17 h e u re s .

L a d is tr ib u tio n des p r ix a u r a lie u à l ’is su e de la séan ce , v e rs 18 h e u re s , e t se ra p ré s id é e p a r M. H e n n e q u in , ad jo in t a u m a ire .

Syndicat d’initiativesLe S y n d ic a t d ’in it ia t iv e ra p p e lU à

ses m e m b re s q u ’il se t ie n t av ec le p lus g r a n d p la is ir à le u r d isp o s itio n pour to u s r e n s e ig n e m e n ts c o n c e rn a n t les v il­les d ’ea u x , les p la g e s , les s ta tio n s de c u re s d ’a ir , les m o n ta g n e s , etc., F ran ce C olonies et p ro te c to ra ts .

B u re a u o u v e rt p la c e de la G are , de 9 h e u re s à U h e u re s et de 14 à 10 h eu ­re s .

•--------

Union Nationale des CombattantsN ous r a p p e lo n s q u e l ’a s se m b lé e tr i­

m e s tr ie l le de la sec tio n et de la Société de S e co u rs M u tu e ls , a u r a lieu ce soir sa m e d i, à 20 h e u re s , sa lle d u Jardin d ’H o rtic u ltu re .

Le Drame de la rue des Fours-à-Chaux

A p rè s l ’a r re s ta t io n p a r la p o lice du s ie u r F le u ro n G aston , 37 a n s , m a n o u - v rier, à S en lis , e t a lo rs q u e ce d e rn ie r é ta it en c o re g a rd é d a n s u n e c h a m b re de sû re té d u C o m m issa ria t, M m e D c- iay en S id o n ie , m è re de la v ic tim e , v in t d é c la re r à M. K a s tn e r , c o m m issa ire de police que , c ra ig n a n t de re d o u ta b le s re p ré sa ille s de la p a r t de F le u ro n , elle n ’a v a it p a s osé, to u t d ’a b o rd , d ire la v é rité a u s u je t du d ra m e q u i s ’é ta it dérou lé ' à son d o m ic ile , d a n s la n u i t du 8 a u 9 ju i l le t d e rn ie r , e n tre 10 e t 11l i e u nos d u s o i r .

** Ce n ’e s t q u e p re s sé e de q u e s tio n s p a r ce m a g is tra t , q u ’elle fit des a v e u x c o m ­p le ts s u r cette a ffa ire .

S a d e rn iè re d é c la ra tio n , q u i p e u t ê tre te n u e p o u r s in c è re , fu t p ré c ise et a c c a ­b la n te p o u r F le u ro n . E n vo ic i des e x ­tra i ts :

« D an s la so irée p réc itée , m o n fils, F le u ro n et m oi, av o n s b u s u r le se u il de n o tre po rte , du v in b la n c , q u e j ’é ­ta is a l lé a c h e te r m o i-m ê m e , d a n s u n d éb it d u fa u b o u rg S a in t-M a rtin .

« L es d eu x h o m m e s o n t b u c o p ie u se ­m e n t e t se so n t e n iv ré s . S o u s l ’e m p ire de la b o isso n et de la ch a le u r, ils se q u e re llè re n t, p u is en v in re n t a u x m a in s . M on fils r e n tr a chez m oi et a l la se c o u c h e r d a n s son lit. L a p o rte é ta n t res tée o u v erte , F le u ro n y p é n é tr a p e u a p rè s . Il é ta it fou de co lère et fu r ie u x com m e u n lio n d is a n t en s ’a d re s s a n t à n o u s : «. I l f a u t qu e j e v o u s tu e ». F le u ro n s’e s t a lo rs je té s u r m o n fils coüché et le f r a p p a av ec v io lence . Il a dû l ’a s so m m e r. I l f a is a i t n u i t n o ire . 11 p o u v a it ê tre 22 h . 30 ou 23 h e u re s . N o­tre c h a m b re n ’é ta it p a s éc la iré e . J e n e sa is p a s avec q u e l ob je t, in s t ru m e n t ou co rp s d u r , m o n fils a é té f r a p p é p a r F le u ro n .

« J ’é ta is te lle m e n t e ffray ée de ce tte ^ s c è n e de s a u v a g e r ie qu e je m e su is

b lo ttie tr e m b la n te de p e u r d a n s m o n lit, c r a ig n a n t d 'y p a s s e r au ss i. M on fils a c r ié p lu s ie u r s fo is a u se co u rs . T o u te la n u it , il a r â lé e t es t r e s té d a n s le co ­m a. I l e s t m o rt le le n d e m a in d a n s la m a tin é e . F le u ro n , a p rè s av o ir f ra p p é m o rte lle m e n t m o n fils, r e n t r a chez lu i et se co u ch a . I l é ta it iv re et t r è s f u ­r ieu x . I l é ta it d é jà en co lère a p r è s - s a ' fem m e et ce lle -c i s ’é ta it e n fu ie des lieux . E lle n ’es t r e n tré e chez e lle q u e p lu s ta rd , q u a p d son m a r i d o rm a it. »

A in s i fu t co n so m m é ce d ra m e de l ’iv resse .

C o n fro n té avec la m è re de la v ic ti­m e, F le u ro n n ia fo rm e lle m e n t les fa its q u i lu i é ta ie n t re p ro c h é s e t p la id a son in n o c en c e .

L es p e rq u is i tio n s effec tuées p a r la po lice a u d o m ic ile des fa m ille s D e- la y e n et F leu ro n n ’o n t p a s p e rm is de d éc o u v rir l’o b je t ou l ’in s .tru m en t a y a n t se rv i à co m m ettre l ’a t te n ta t. De m in u ­tie u se s re c h e rc h e s fa ite s d a n s le s h e r ­bes, fossés, b ro u s sa ille s des a le n to u rs so n t ég a le m en t re s té e s s a n s ré su lta t.

P a r contre, la p e rq u is i tio n effec tuée au do n g cile de F le u ro n , a p e rm is de découv rir d iv e rs o b je ts e t o u tils s u s ­cep tib les d ’av o ir se rv i à c o m m e ttre le crim e. M. le C o m m issa ire de P o lice a sa isi n o ta m m e n t u n m a n c h e à b a la i,

►qfl-pieu de bois, u n g o u rd in , u n e m a ­t ra q u e , u n e h a c h e tte , u n b a tto ir de la ­veuse , u n e clé en g la ise , d eu x m a r te a u x , etc., tro u v é s à l ’e n tré e , a u x ab o rd s e t à l’in té r ie u r de la b a ra q u e rie F le u ro n . Ces o b je ts o n t été p la c é s so u s sc e llés et t r a n s p o r té a u G reffe d u T r ib u n a l de C om piègne .

C ette a ffa ire est p a s sé e à l’in s tru c iio n fo rm a lité o b lig a to ire en m a tiè re de c r i ­m e.

Police des DébitsM m e B e llie r L ou ise , ex -N o cq et M.

C h ev a llie r A lp h o n se , q u i o n t été in c u l­pés p a r M. le C o m m issa ire de P o lice , au d é b u t de ce m o is , de d é fa u t de d é ­clara tion de m u ta tio n d a n s la p e r s o n ­ne du p ro p rié ta ire ou d u g éra n t d u b a r-h ô te l q u ’ils on t e x p lo ité s u c c e s s iv e ­m e n t 4, ru e d u L o n g -F ile t à S e n l is , a u ­ro n t à ré p o n d re de le u r délit, à l ’u n e des p lu s p ro c h a in e s a u d ie n c e s d u T r i ­b u n a l c o rre c tio n n e l de C o m p ièg n e .

Club Sportif SenAstenL e C lub S o rp tif S e n lis ie n o rg a n ise

le d im a n c h e 10 a o û t 1930, s u r la p e lo u ­se d u V é lo d ro m e de S e n lis , u n T o u rn o i de s ix te de F o ttb a ll A sso c ia tio n .

D eux co u p e s de ré e lle s v a le u r se ro n t re m is e s à l ’is s u e de ce to u rn o i, la p r e ­m iè re à l ’é q u ip e g a g n a n te , la se co n d e à l ’éq u ip e d u C lub de tro is iè m e sé rie q u i r e s te ra q u a lifiée le p lu s lo n g te m p s , to u ­te fo is la m ê m e é q u ip e n e p o u r ra g a ­g n e r le s d e u x o b je ts d ’a r t.

D ouze so u v e n irs ré c o m p e n s e ro n t les jo u e u rs des d e u x é q u ip e s f in a lis te s .

L es e n g a g e m e n ts a c c o m p a g n é s du m o n ta n t de le u r d ro it (a r t. 3) se ro n t re - .çus p a r M. P a u l C ay eu x , se c ré ta ire riu G. S . S . , 25 , m e d e B e a u v a is à S en lis , j u s q u ’a u 5 ao û t in c lu s .

R E G L E M E N T A rtic le p re m ie r . — Ce to u rn o i se d is ­

p u te so u s le rè g le m e n t de la 3 F . A. et s u r in v ita tio n .

A rtic le 2. — C h aq u e C lub p o u r ra e n ­g a g e r a u ta n t d ’é q u ip e s q u ’il lu i p la ira .

A rtic le 3. — L es d ro its d ’e n g a g e ­m e n ts so n t fixés à - 10 f r a n c s p a r é q u i­pe.

A rtic le 4. — L es m a tc h e s se d isp u te ­ro n t p a r é lim in a to ire s , su iv a n t le p r in ­c ip e de la C oupe de F ra n c e .

A rtiç le 5. — L es a d v e rs a ire s s e ro n t d é s ig n é s p a r le so rt, a in s i q u e les ex e m p ts , s ’il y a lieu .

A rtic le 6 . — L a p a r tie s e ra d iv isée en d e u x m i- te m p s de 7 m in u te s 1 /2 c h a ­cu n e . E n ca s de m a tc h n u l, il s e ra a c ­co rd é d e u x p ro lo n g a tio n s de 5 m in u te s ; s i a u c u n r é s u l ta t n ’es t o b te n u a p rè s ce la p s d e te m p s , le g a g n a n t s e ra ce lu i q u i r é u s s i r a à m a rq u e r le p re m ie r b u t a p rè s u n e n o u v e lle p ro lo n g a tio n .

A rtic le 7. — L es rè g le s du je u so n t ce lle s de l ’in te rn a t io n a l B o a rd , s a u f e n ce q u i co n c e rn e l ’Off S id e q u i e s t s u p ­p r im é .

A rtic le 8. — L es d im e n s io n s d u te r ­r a in de je u s e ro n t de 60 x 40 m . en - v iro n , le t r a c é s e ra r é d u i t en p ro p o r ­tio n , s a u f en ce q u i c o n c e rn e i e p é n a l- ty .

A rtic le 9. — A u c u n jo u e u r , s a u f le g a rd ie n de b u t, n e p o u r ra f ig u re r d a n s p lu s d ’u n e é q u ip e ; e n a u c u n cas , u n e éq u ip e n e p o u ra c h a n g e r de jo u e u rs ou o p é re r de r e m p la c e m e n ts en co u rs du T o u rn o i, s a u f p o u r les é q u ip e s n ’a y a n t p a s d éb u té à s ix et q u i p o u r ro n t .se c o m p lé te r à n ’im p o r te q u e l m o m e n t.

A rtic le 10. — Le t ira g e a u so rt a u r a lie u à 9 h e u re s , s u r le te r r a in , en p r é ­se n ce des C a p ita in e s d ’é q u ip e s ; le s é li­m in a to ire s c o m m e n c e ro n t à 9 h . 30, l ’o rd re des m a tc h e s s e ra fixé p a r le J u r y q u i s e ra se u l co m p é te n t.

A rtic le 11. — T o u te é q u ip e n e se p r é ­s e n ta n t p a s s u r le te r r a in , c in q m in u te s a p rè s l ’a p p e l de so n n o m , s e ra d é c la ­ré e fo rfa i t.

A rtic le 12. — U n J u r y d ’a p p e l fo n c ­t io n n e ra s u r le te r r a in . T o u te ré c la ­m a tio n d e v ra ê tre fa ite p a r é c r it et a c c o m p a g n é e de la so m m e de 10 f r . ; le J u r y ju g e r a so u v e ra in e m e n t e t s a n s a p p e l ; le m o n ta n t- de la r é c la m a tio n s e ra re m b o u rs é à to u te re v e n d ic a tio n re c o n n u e v a lab le .

A rtic le 13. — L es ca s n o n p ré v u s p a r le p ré s e n t rè g le m e n t s e ro n t tr a n c h é s p a r la C o m m iss io n de fo o tb a ll d u C. S. S. a p rè s av is de l ’a rb i t re s i b eso in est.

A rtic le 14. — Le C. S. S. d éc lin e to u ­te re s p o n s a b ili té p o u r le s a c c id e n ts p o u v a n t s u rv e n ir a u c o u rs de ce to u r ­no i.

A rtic le 15. — C h aq u e éq u ip e d e v ra ê tre m u n ie d ’un b a llo n e t a rb o re r des c o u le u rs u n ifo rm e s .

A rtic le 16. — L es m a tc h e s s e ro n t d i­r ig é s p a r des a rb it re s d é s ig n é s p a r la C om m ission du C. S. S. T o u te fo is les c lu b s q u i d isp o se ro n t d ’a rb it re s "so n t p r ié s d ’en in fo rm e r le S e c ré ta ire du C. S. S.

A d d i t i f a r tic le 9. — I l s e ra d e m a n d é a u x c lu b s e n g a g e a n t p lu s ie u r s é q u ip e s et avarnt le tira g e a u so rt u n e a tte s ta tio n s ig n é e du c a p ita in e s u r la co m p o sitio n de son éq u ip e .

C ette a llo c u tio n a é té lo n g u e m e n t a p ­p la u d ie .

L ’a tte n te d es s p e c ta te u rs en ce q u i conçerrfe la p a r t ie ré c ré a tiv e n ’a p a s été déçue. T o u s , p e tite s e t g ra n d e s , j e u ­n e s éco liè re s , q u i o n t les h o n n e u r s de - la scèn e , o n t d ro it a u x p lu s s in c è re s c o m p lim e n ts d es a s s is ta n ts e t p o u r n k m b lie r p e rso n n e , n o u s n e c i te ro n s a u c u n n om .

L e ja r d in d ’e n fa n ts o u v rit la p a r t ie r é c ré a tiv e av ec L e C erisier, v ra im e n t, ils o n t é té c h a r m a n ts sous le b e l a r ­b re de c irc o n s ta n c e .

L a jo ie a u N id a été jo u é e av ec b e a u ­coup de s e n tim e n ts p a r to u t u n g ro u p e de je u n e s éco liè re s e t é c o lie rs q u i o n t

.é té v iv e m e n t a p p la u d is . - iU n e h is to ire s im p le , S a in te C a th er i­

n e qu i c ro y o n s -n o u s , do it ê tre u n n u ­m é ro de feu de c a m p s sco u t, a p e r m i s de m e ttre en re lie f les e x c e lle n te s q u a ­lité s s c é n iq u e s et m u s ic a le s d ’u n c e r ­ta in n o m b re d ’élèves.

L a p a r t ie « g y m n a s tiq u e » a e u "sa p a r t d a n s ce tte m a tin é e , p a r l ’e x é c u ­tio n des C om ètes, a u x m o u v e m e n ts si b ie n ry th m é s , et g ra c ie u x , d o n n a n t u n e n s e m b le s i h a rm o n ie u x .

L a c é ré m o n ie s ’es t te rm in é e p a r L a T y ro lie n n e , c h œ u r avec m is e e n sc è ­n e et co s tu m e s a p p ro p r ié s . Ce c h œ u r a o b te n u u n trè s g r a n d succès.

A u ss i, s o m m e s -n o u s h e u re u x de n o u s jo in d re a u x s p e c ta te u rs p o u r a d re s s e r n o s p lu s re s p e c tu e u x c o m p li­m e n ts a u x a im a b le s d ire c tr ic e s e t a d ­jo in te s q u i o n t p r é p a ré av ec ta n t de d é ­v o u e m e n t ce t in té re s s a n t p ro g ra m m e .

L a le c tu re d u p a lm a rè s a é té la r é ­c o m p e n se d es élèves p o u r le u r t r a v a i l de l ’a n n é e sc o la ire , b e a u x v o lu m e s p o u r les fille tte s e t je u n e s filles, liv re s e t jo u e ts d iv e rs p o u r le s p e tits , le tou t, d o n s de g é n é re u x b ie n fa ite u rs .

Société de Secours Mutuelsde Sainte-Anne

L a R e tra ite a n n u e lle de l ’O E uvre des m ères_ de f a m ille de S a in te -A n n e s e ra p rê c h é e , à la C a th é d ra le de S e n lis , p a r le R é v é ren d P è re D ele rue , ré d e m p to r is - te.

Eflle c o m m e n c e ra le m e rc re d i 25 j u i l ­le t e t se c o n t in u e ra le s je u d i, v e n d re d i et sa m e d i, p o u r se c lô tu re r le d im a n ­che 27 ju il le t . Le m a tin , m e sse de co m ­m u n io n ; à 14 h e u re s , R é u n io n so le n ­n e lle d a n s la g ra n d e sa lle d u C ouvent S a in t- J o s e p h , d is tr ib u tio n des ré c o m ­p e n s e s d ’a s s id u ité a u x ré u n io n s . A 14 h e u re s 30, S e rm o n de c lô tu re et S a in t so le n n e l à la C h ap elle d u C ouven t.

Distribution des prix Externat du Sacré-Cœur

D im a n c h e d e rn ie r , a eu lieu , en la sa lle des fê tq s de l ’I n s t i tu t io n de S a in t- V in ce n t, m ise g ra c ie u s e m e n t à la d is ­p o s itio n d u C om ité des éco les lib re s , la d is tr ib u tio n so le n n e lle d es p r ix au-x é lèves de l ’éco le lib re d es filles de la P la c e S a in t-M a u ric e e t à l ’école m a te r ­n e lle ( J a r d in d ’e n fa n ts ) .

A u x cô tés de M. l ’a b b é H éd u in , v i­c a ire , q u i p ré s id a it , a v a ie n t p r is p la c e M. G. de P a rs e v a l, M. l ’a b b é M ichel, les m e m b re s d u C om ité d es éco les et de n o m b re u se s b ie n fa itr ic e s d e s éco les l i­b re s .

Le p ro g ra m m e de ce tte c é rém o n ie , b ie n ex écu té , a fa i t p a s s e r a u x 500 p e r ­s o n n e s p ré se n te s , u n e d é lic ie u se a p rè s - m id i.

Le c o m p lim e n t d ’u sa g e a été p ro ­n o n c é p a r M lle H ard y .

M. l ’ab b é H éd u in , d a n s u n e a l lo c u ­tio n b ie n s im p le , m a is où s ’e s t rév é lé son g ra n d cœ u r, a p rè s a v o ir p ro m is de r a p p o r te r à M g r D o u rlen t les ex c e l­le n te s p a ro le s d ite s p a r M lle H a rd y au n o m des é lèv es e t de le u rs d év o u ées p ro fe s s e u rs , a c o m m e n té trè s b r iè v e ­m e n t le s in s tru c tio n s d o n n é e s p a r le P a p e h e u re u s e m e n t r é g n a n t, p a r S. G. M g r L e S en n e , a u s u je t d u d ev o ir des p a re n ts de fa ire d o n n e r à le u rs e n fa n ts u n e é d u c a tio n c h ré tie n n e . Le P ré s id e n t a re m e rc ié le s fa m ille s g é n é re u se s q u i s o u tie n n e n t le s éco les l ib re s de la V il­le, fé lic ité les d év o u ées m a ître s s e s qu i, s a n s m ê m e l ’e sp o ir de tro u v e r p o u r le u rs v ie u x jo u rs , u n e s itu a tio n q u i le s m e tte n t à l ’a b r i d u b eso in , se c o n s a ­c re n t avec ta n t d ’h é ro ïsm e p e u t-o n d i­re à l ’in s tru c tio n e t à l ’éd u c a tio n c h ré ­tie n n e . E lles o n t d ro it à la re c o n n a is ­s a n c e des ca th o liq u e s , e t des fa m ille s des é lèves en p a r t ic u lie r . M. l ’ab b é H é­d u in a fé lic ité é g a le m e n t le C om ité, les d a m e s q u ê te u se s q u i, c h a q u e a n ­n ée , a r r iv e n t à fa ire b o u c le r u n b u d g e t q u i d é p a s se c in q u a n te m ille f ra n c s . C’es t u n ch iffre q u e b e a u c o u p de c a ­th o liq u e s ne c o n n a is s e n t p a s . E n fin , un m ot' sp é c ia l de re m e rc ie m e n ts a été a d re ssé a u x g é n é re u x d o n a te u rs des p r ix e t ré c o m p e n se s to u jo u r s p lu s n o m b re u x , m a lg ré l ’a u g m e n ta tio n du coû t de la v ie , et a p rè s av o ir so u lig n é la p ro sp é r ité de l ’A m ic a le des a n c ie n ­n e s é lèv es q u i a p p o r te son p ré c ie u x co n c o u rs c h a q u e fo is q u e l’o cc as io n s ’en p rése n te , M. le P ré s id e n t a te rm i­n é p a r u n « m e rc i » a u v ie u x co llège S a in t-V in c e n t, to u jo u r s h e u re u x de d o n n e r a s ile a u x œ u v re s de la p a ro is s e et a u x d év o u ées d ire c tr ic e s e t a d jo in te s de l ’e x te rn a t d u S a c ré -C œ u r don t le d é v o u e m e n t e s t b ie n c o n n u .

Sport Vélocipédique SenlisienN otre c o u re u r H e n ri G o ttra n d u n des

3 r e p r é s e n ta n ts du d é p a r te m e n t de l ’O i­se, q u i a v a ie n t p r is le d é p a r t d u T o u r de F ra n c e cy c lis te le 2 ju il le t , re s te seu l m a in te n a n t e n co u rse et il c o n tin u e à d é fe n d re av ec c o u ra g e les c o u le u rs de l ’I le -d e -F ra n c e , d o n t il e s t u n des m e il­le u rs é q u ip ie rs . S on éq u ip e es t a c tu e l­le m e n t 2“ du c la s se m e n t g é n é ra l des ré g io n a u x e t lu i-m ê m e es t 50* -d u d it c la s se m e n t.

I l f ig u re d a n s le s 25 p re m ie r s T o u - r is te s -R o u tie rs q u i se c la s se n t to u jo u rs a u x a r r iv é e s en pe lo ton .

Le S. V.- S e n lis e s t h e u re u x d ’av o ir un d ig n e r e p r é s e n ta n t q u i c o n tin u e avec su ccès le T o u r rie F ra n c e , e t il so u h a ite q u ’il f ig u re à l ’a r r iv é e a u P a rc des P r in c e s , le d im a n c h e 27 ju il le t .

P o u r le ré c o m p e n s e r de son effo rt u n e so u sc rip tio n es t o u v erte a u siège de la S ocié té , C afé du C o m m erce , p la ­ce de la H a lle . N ous e s p é ro n s q u e to u s le s sp o r tif s q u i sa v e n t ju g e r la v a le u r et la té n a c ité des h o m m e s q u i a c c o m ­p lis s e n t u n e si g ra n d e r a n d o n n é e se f e ­ro n t u n d ev o ir d ’a p p o r te r le u r obole p o u r le c o u ra g e u x G o ttran d .

Société de Secours Mutuels de Saint-François-Xavier

L a ré u n io n m e n su e lle de la S o c ié t de S e c o u rs M u tu e ls de S a in t F ra n ç o is X a v ie r a u r a lieu le d im a n c h e 20 ju il let, à 8 h e u re s du so ir , s a lle d es R éu n ions, à l ’H ôtel de V ille .

Passage de CourseLe C o m m issa r ia t de P o lice n o u s com

m u n iq u e la n o te s u iv a n te :L a S ocié té « L ’E to ile S p o rtiv e d

D ra n c y » o rg a n is e u n e co u rse cy c lis t le 20 ju i l le t q u i e m p ru n te r a le p a r c o u rs : Le B o u rg et, C h a n tilly , S en lis P o n t-Y b la n .

C ette c o u rse c o m p re n d ra 100 c o n c u r re n ts . S on p a s s a g e es t p ré v u à S en li à 10 h e u re s d u m a tin .

Le se rv ic e d ’o rd re s e ra a s s u ré p a r li po lice m u n ic ip a le .

Au Tribunal de simple policeD an s son a u d ie n c e m e n su e lle du

c o u ra n t p ré s id é e p a r M. C o llonna , j i ge de p a ix e t où M. K a s tn e r , com m i; s a ire de p o lice o c c u p a it le s iè g e d M in is tè re p u b lic , le T r ib u n a l de srn p ie p o lic e a e u à se p ro n o n c e r s u r i a f fa ire s .

D es c o n d a m n a tio n s v a r ia n t de 1 10 f ra n c s d ’a m e n d e o n t été infligé* a u x c o n tre v e n a n ts p o u r le s in f ra c t io i s u iv a n te s :

Iv re sse , ex c ès de v itesse , d o u b lem ei et d é p a s s e m e n t d ’a u to s e t a u t re s ii f ra c tio n s a u Code de la R ou te , infra* tio n s à la p o lice d es é tra n g e rs , e n b a r r a s de la voie p u b liq u e , etc., etc.

L a p ro c h a in e a u d ie n c e es t fixée a v e n d re d i 8 a o û t 1930, à 9 h e u re s d m a tin à la ju s t ic e de p a ix (H ôtel c V ille ).

»-■

Commission Municipale Scolaire t fr éq u e n ta tio n sc o la ir e

A la su ite des r a p p o r ts q u i lu i o n t éa d re ssé s p a r M. le C o m m issa ire c P o lice , la C o m m iss io n m u n ic ip a le sc* la ire a f a i t c o m p a r a î t re 'd e v a n t e lle , u c e r ta in n o m b re de p a re n ts d o n t l e s ’ei f a n ts a v a ie n t é té p r is en f la g ra n t dél d ’école b u is s o n n iè re .

U n a v e r t is s e m e n t sé v è re le u r a é d o n n é p a r le P ré s id e n t et les m em br* de ce tte c o m m iss io n . E n o u tre , les p* re n ts in c r im in é s o n t été p ré v e n u s d* p é n a lité s q u ’ils r is q u a ie n t d ’en c o u ri en ca s de réc id iv e , c ’e s t-à -d ire 15 f d ’a m e n d e e t 3 jo u r s de p r iso n .

D o ré n a v a n t, le s lis te s d 'a b se n c e , qi se ro n t c o m m u n iq u é e s à la G om m issic p a r les d ire c te u rs e t d ire c tr ic e s d ’éc* les, s e ro n t r ig o u re u s e m e n t exam iné* et to u te s le s a b se n c e s s a n s m o tifs p la i s ib le s q u i s e ro n t re le v ée s e n tra în e ro i la c o m p a ru tio n des p a re n ts d e v a n t 1 d ite C o m m issio n ,

Page 3: 101 Année- - N* 89 LE COURRIER DE L'OISEDimanche «0bmsenlis.com/data/pdf/js/1929-1930/bms_js_1930_07_20_MRC.pdf · grandiose de civilisation et d’hum ani ... Sahara sont devenus

)

.*5? Y

m « e » * * 1* * 018 ■ w w

£7 "^ M® confondons pasM . B e r n a r d (V alè ry -E rnest-Joseph ,

9 , r u e L é o n -F a u tr & t, inform e les h ab i­tan ts q u ’il n ’a rien de com m un avec M. V a l é r y B ern a rd , 46 , rue de P a r is ,

P récisez b ien les ad resses......

Pigeon Voyageur égaréM m e B o n te m p s , ru e d u H a u b e rg ie r ,

à S e n lis , a d é c la ré a u C o m m issa r ia t de P o lice , av o ir re c u e il l i le 10 ju il le t co u ­r a n t , u n p ig e o n -v o y a g e u r , m u n i de 2 b a g u e s p o r ta n t d es in d ic a t io n s s u iv a n ­t e s :

1 “ L ’u n e « F r a n c o B e l g e - B e a u v a i s ( O i s e ) ».

2° L ’a u tre « 124.660 F ra n c e 30 z ».

Etranger en défautP ro c è s -v e rb a l a été dresisé p a r le

se rv ic e de la p o lice co n tre u n e é t r a n ­g è re r é s id a n t à S e n lis , p o u r d é fa u t de c a r te d ’id e n d ité .

E n o u tre ce tte é tra n g è re a é té f r a p ­p ée dé la p é n a lité sp é c ia le l ’a s tre ig n a n t à v e rse r , à t i t r e d ’a m e n d e , u n e ta x e s u p p lé m e n ta ir e de 5 f r a n c s p a r m o is de r e ta rd (so it 5 f ra n c s ) .

Attention à l’EscrocO n n o u s c o m m u n iq u e d u C o m m is­

s a r ia t de P o lic e :« Ces te m p s d e rn ie rs , u n in d iv id u

â g é de 30 à 35 a n s , ta i l le 1 m . 65 à 1 m . 70, c o rp u le n c e a s se z fo rte , m o u s ta ­che ra sé e , te in t m a t, c h e v e u x b ru n s , v ê tu d ’u n c o s tu m e b le u n o ir , c h a p e a u m a r ro n à b o rd s p la ts , te n u e é lég a n te , é lo cu tio n fac ile , s ’e s t p ré s e n té à p lu ­s ie u rs a g e n c e s d u C o m p to ir N a tio n a l d ’E sc o m p te de P a r i s e t de la p ro v in ­ce so u s le s d iv e rs n o m s de M ich el L u ­c ien , de D epoux , de R e y n a i L u c ien , de R é n a l L u c ien , e m p ru n ta n t to u r à to u r la q u a l i t é de t o u r i s t e , de v o y a g e u r de co m m erce , m u n i de c a r te d ’id e n tité de c o u le u r ro u g e , avec pho to p o r ta n t le v isa d ’u n C o m m issa r ia t de P a r is , d ’un p e rm is de c o n d u ire , etc.

« D a n s c h a c u n e de ces ag e n c e s , il a e n c a is sé 100 co u p o n s (é ta b lis s e m e n ts C h a p ta l) et c h a c u n e d ’e lles lu i a re m is d es so m m es v a r ia n t de l'5.305 à 15.520 fr., so it a u to ta l 62.000 f ra n c s .

« Or, to u s ces c o u p o n s é ta ien t fa u x .« L ’in c u lp é a 1a, f ig u re jo u fflu e . Il

p o r te d es lu n e tte s en éc a ille ou u n p in ­ce -n ez . I l o p é re ra it se u l e t se d é p la c e ­r a i t d a n s u n e c o n d u ite in ié r ie u re R o- c h e t-S c h n e id e r , 16 ch e v a u x , do co u le u r b le u e . »

philhpsLE P O S T E

LE PLUS SIMPLE DU M O N D E

v u e m m m Ed e m m & m

E T C ' E S T f Ù U T L

E . B A T T E F O R T

E le c t r i c i t é - M é c a n iq u e

4 7 , ru e d e P a r is , SENLIS T é lép h o n e 1 1 7

D ém onstra tion g ra tu its à DomicileVENTE 1A3CREDIT m

P R IX IM PO SE S! SU IV A N T T A r U?289

Théâtre Municipal CinémaP ro g ra m m e d u D im a n c h e 20 J u ille t

so irée à 9 h e u re sB éb é D a n ie ls d a n s

PEGGY E T SA VERTUC om édie d ra m a tiq u e avec N eil H a m i l t o n

SO N V O Y A G E E N C H IN E G ra n d e co m éd ie

interprétée par Richard Dix avec R uth Elder

Koho a besoin de calme (dessins ani­m é s).

» ■■ -

Service des EpavesD an s la s e m a in e écou lée , il a été

d éc la ré , a u C o m m issa ria t de P o lice (S e rv ic es d es E p av e s) les tro u v a ille s su iv a n te s :

— U n ro u le a u de 50 p iè ce s de 2 fr.— U n sa c à m a in c o n te n a n t 5 b ille ts

d e 100 f ra n c s , de la m e n u e m o n n a ie , en p iè c e s d iv e rse s , u n e m o n tre d a m e et u n e x tra it d ’ac te de n a is sa n c e .

— U n p a ra p lu ie (g e n re to m -p o u c e ) à m a n c h e n o ir , en étoffe n o ire zé b rée de r a y u re s v e rte s .

— U n e p la q u e de c o n trô le de b ic y ­c le tte (a n n é e 1930).

— U n c a p u c h o n d ’e n fa n t (b leu m a ­r in e ) .

— U n tro u s se a u de 10 c lés, d o n t u n e de m a rq u e M atis .

— U n p a i re de lu n e tte s , avec m o n ­tu re en éc a ille (co n tre le so le il).

— U n jo u e t d ’e n fa n t, r e p r é s e n ta n t u n la p in n o ir et b ru n .

— U n c ric p o u r au to m o b ile .— U n e b ro ch e en m é ta l ja u n e , de

fo rm e ovale e t avec p e r le ro u g e .— U n p o r te fe u ille c o n te n a n t u n b il­

le t de 100 f r . e t d iv e rs p a p ie rs .

CARNETR E M E R C IE M E N T S

T rè s to u c h é e s des m a rq u e s de s y m ­p a th ie q u i le u r o n t é té té m o ig n é e s à l ’o ccas io n de la m o rt de le u r m a r i et p a re n t , M m e E d m o n d B u d in e t la f a ­m ille re m e rc ie n t to u te s lés p e rso n n e s q u i o n t a s s is té ,a u x o b sè q u e s ou q u i le u r o n t té m o ig n é le u rs c o n d o léa n ce s . E lle s s ’e x c u se n t a u p rè s de ce lles qu i n ’o n t p u ê tre to u c h ée s p a r la le ttre de fa ir e -p a r t .

-— - » ......

ÉTAT CIVIL DE SENLISd u 11 a ii 18 ju i l le t

N a is sa n c e s12. G e n e v ièv e -E lise -C la ry sse B ru n e t,

ru e de la T a n n e r ie , 4.12. I Iu g u e tte -M a rie H u tin , ru e de la

P o te rn e , 7.P u b lic a tio n s de M a ria g es

11. M. M arce l M a rtin , m é c a n ic ie n , d e m e u ra n t à S e n lis , ru e lle de la M a l­m a iso n et M m e Cécile D aché, m é n a ­g ère , d e m e u ra n t à B u ry (Oise).

12. M. A n d ré -L o u is - je a n H en ry , a n ­tiq u a ire , d e m e u ra n t à S e n lis , ru e du C h a t-H a re t et M lle H e n rie tte -G e rm a in e G a lp in , s a n s p ro fe ss io n , d e m e u ra n t à V in e u i l-S a in t-F in n in .

16. M. Jo s e p h M ida , c h a u ffe u r, d e ­m e u ra n t à S e n lis , ru e d u H ea u m e , 7, et M lle C a th e rin e D zieg ie l, m a n o u v riè rc , d e m e u ra n t à S e n lis , ru e d u H ea u m e , 7.

D écès10. J u l ie n n e -A im a b le V a il la n t , v e u ­

ve B rieo t, 77 a n s , d e m e u ra n t à S en lis , décéd ée fa u b o u rg S a in t-M a rtin , 1.

12. D en isê -L u c ie rm e T riq u e t, 9 m o is , ru e de P a r is , 6.

12. J u le s -E m ile F ra m b o u rg , m a n o u - v r ie r , 53 a n s , d e m e u ra n t à B a ro n , d é ­cédé fa u b o u rg S a in t-M a rtin , 1.

15. A rm a n d B é ra n g e r , 61 a n s , m a - n o u v rie r , d e m e u ra n t à L a V ille n e u v e - so u s -T h u ry , d écédé fa u b o u rg S a in t- M a rtin , i.

M m e v eu v e E d m o n d B U D IN , 8, ru e R o u g e m a ille , a l ’h o n n e u r d ’in fo rm e r sa c lien tè le q u ’elle c o n t in u e ra co m m e p a r le p a s sé le co m m e rc e de G ra in e s et F le u rs e t q u ’elle f e ra to u s ses effo rts p o u r s a tis f a i re les p e rs o n n e s q u i v o u ­d ro n t b ie n l ’h o n o re r de le u r con fiance .

4395

c h a n t i l l yL e 14 ju ille t :■

R ien de p a r tic u lie r n ’a m arqué à Cban tilly la fête du 14 ju ille t. L a commemo tion de la p rise de la B astille e^ / a rifica tion du rég im e font l ’objet d une - te qui ne p résen te pas g rand re lie1. P a ris s’est surpassé avec une revue p lus h is to riq u es C hantilly n ’a p o in t e bo ité le pas. E t ap rès tou t, C hantilly npeu t-ê tre pas to r t; la g r a n d e u r ne resiat-elle pas dans la s im plic ité . Ne deman­dons pas à inos concitoyens d ’avoir des c œ u r s d e c o n v e n t i o n n e l s ou m ieux des âm es d e s a n s - c u l o t t e s . I l e s t n a t u r e l q u ’a 141 ans de recu l les sen tim en ts qu ’o n ,_ des événem ents s’assagissent. Nous dirons m êm e qu ’il est b ien qu ’il en soit a insi

♦ /**La M unicipalité accom pagnée tes so­

c ié té s de la ville s’est ren d u e au 'm onu- m en t aux m orts où M. Joly a pfcnoncé u n d iscours. Une revue des sociaés a eu lieu ensuite su r la p lace de l’Hqtpice.

Le so ir M. Daguet donna sur les quatre heures un co n cert su r la peloule, tan d is qu ’un bal de nu it ré u n issa ie n t quelques am ateurs de ce sp o rt élégant par excel­lence qu’est la danse.

P r ix des Jard ins ouvriersLe 14 ju ille t est le jo u r ou l/on récom ­

pense pub liquem ent les jardins ouvriers de la C anard ière , les m ieux tenus. Lec­tu re officielle du p alm arès a Jeté donnée dans la salle des réun ions. (Nous som ­m es heureux de le reproduire! com m e de fé lic ite r les braves lau réats qui m ettent un peu de le u r cœ ur dans le sôin de leur ja rd in .

P r ix h o rs concours, 40 fra n cs : M. Le- m a ître Augustin.

1er p rix , 40 francs : MM. BrunSon H. et Jacobée.

2e p rix , 35 francs : MM. P oyard et Du- vauchel.

3e p rix , 30 francs : MM. Hackières. P e rro tte , L., L efebvre Eugène, F lavigny, L etellier et Butot, Mme E m ile Lefebvre.

4° p rix , 25 fran cs :MM. V iot Léon, P e­t i t R o b e r t , D e r o l l c p o t V i n c e n t , Y s e m h a r et D esseaux F ern an d .

5e p rix , 20 fran cs : MM. P e tit Auguste, Doizée, B ennett, P ru v o st L., Couvez, F on ­ta ine A rthur, L em aire A lphonse, T assait H enri, B oucher Gustave, C ouvreur N ar­cisse, P révost E dm ond et Mme Noé C har­les.

6° p rix , 15 francs : Mmes Delahaye, P érie r, K ellett, MM. B rettevillè , Gamse- lin H enri, S teinm ann A ndré, Sfeinroann A lbert, Lenglet, Chéry, E vain Jean et Bâ­ton.

7° p r ix , 10 francs : MM. H ack ière E., R ich ier, Malaginoux B., Scabrook, Cam- p ion , F u lle r et Mme Dez.

C ontam ination des E aux de L yo nL a Société L yonnaise des E aux et de

l ’E clairage , concessionnaire de la d is tri­bu tion de l’eàü po tab le dains la région de Creil, C hantilly , in fo rm e la population qu ’elle n ’assu re aucune exp lo ita tion dans la région de Lyon.

Société des R allyes de C hantillyLe tem ps superbe ava it am ené une très

élégante et nom breuse assistance au ren ­dez-vous à la P isselo tte . Une v ingtaine de cavaliers et au tan t d ’autos suivaient le p a rc o u rs qui passait' à la rou te de la P isselo tle , rou te Sainte-M argueritte, rou­te du Neflier, po teau de H aute Chaum e, rou te des 4 B ornes où on ava it disposé deux haies au passage du pavé de T h ie r s , la V ie i l l e R o u te , b a r a q u e O h a â l i s o ù l ’on-, passa it deux obstacles. P o teau du Bos­quet de D am m artin , rou te des Carrièr-es. po teau Sainte-Lucie, p a rc d ’Avesmes où il y avait un beau double fo rm ant passa­ge de rou te. Route d ’E rm enonville , po­teau de la C roix Neuve, rou te de la Haute- G arenne, passage du pavé d ’Avesnes au G rim pillio t. R evenait à la V ieille Route et à la baraque G haâlis où ap rès quel­ques obstacles avait lieu le tem ps d ’arrê t hab ituel. Les cavaliers re p re n a ie n t en­suite le po teau du P latane, la rou te des P ots à B eurre, po teau de la G rande F ourchette , chem in des Vaches, c a rre ­four des G endarm es, po teau des G endar­m es p o u r fin ir à La P isselo tte eù avait lieu l’épreuve finale qui consista it à sau­te r 5 b a rre s p lacées à 10 m ètres les unes des au tres. M algré la g rande difficulté de l’épreuve, le gagnant a été M. R om etin , de l ’E tr ie r cavalier accom pli fa isan t le p a r­cours sans faute sur sa Sainte-Sabine. M. de Saint-Sauveur, M. M erillon et M. Bé­n a rd seconds ex-æquo. L ’épreuve des da­m es a été rem portée p a r Mme Jean Bé­n ard trè s rem arquée p a r son a llan t et sa très co rrec te position . R econnu dans l’as-

Gstanee : M. B eaudrier, M. D esm arais, M.\ ù ^ f smJJr a iS’ M. S. D esm arais, M. et Mme la r l »4M’ c h a u doir, M., Mme et Mlle Pail- Pailî, 4 eL ¥,mer.Jean R enard , M. Jacques et M T- r D ria rd - Mlle M oreau, M.

®nLe K apferer, com te de Saint-Sau- ,de Saint-Sauveur, M. Béjot, M.

“ger, vicom te et vicom tesse de La Ro- eioucault, com te de La R ochefoucault,

-mie P oreau , M. Salveton, M. le com te de _amondo, Mme R einack , b a ro n et baron-

e de S oultrait, M. G illardonis, Mlle «eaudoin, M., Mme et Mlle Lévy, M. Co­hen, M. et M lle L e c o c q - V a l& n . , M. G u r t i l ,

JSg, \n» i - t in d e C a e n , M. e t M i n e i P i e r r e M é -Tmon, M., Mme et Mlle L azard , M. Rom e­tin, M. le d oc teu r Roussel, e tc., etc. Des souvenirs ont été offerts aux va inqueu rs par Mme M erillon, Mme R einack et Mme Alépée.

Le p ro ch a in rendez-vous a u ra lieu le 26 ju illet à 16 heu res au C rochet de Coye.

G. L A ZA R D 12, rue d ’O rgem ont

Leçons de M anège — P rom enades A c h a t — V ente

C hevaux po u r chasses et ra llyes

E L Y SE E -C H A N T IL L Y V endred i 18, so irée à 21 heures Sam edi 19, so irée à 21 heures.

D im anche 20 ju illet, m atinée à 15 heures so irée à 21 heu res.

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S ir H arry L auder dans S E M A IN E A N G L A IS E

avec V era V oronia La B ande des « T rom pe-la-M ort » sau­

vera-t-elle les bijoux de la Couronne que possède la gracieuse P rincesse Saskia.

îçmdant l’e n tr ’acte,O rchestre sous la D irec tion

de M. Je a n B o c h a r d

lelqni Mil lard et Colette D arfêuil dans

Le Navire AveugleAngoissant et p o ig n an t d ram e de la Mer

P rix o rd in a ire des p laces. 4416

Les Spec tac les ■Elysée. — V oir p rog ram m e ci-dessus.Ciné-Théâtre. — « Cadets g lorieux » et

« Morgane la S irène » (P rod . L. P erre t) . -----------------------

APREMONT

D im anche 20 ju illet, jou r de la fête patronale, le s tand de la Société de t ir 1’ « U nion A prem ontoise » sera ouvert le m atin de 9 heu res à 11 heures 30 et le soir de 15 heu res à 18 h eu res 30.

Le Conseil d ’A dm in istra tion de la So­ciété rap p e lle aux am ateurs de t i r que deux g rands concours p u b lic s au fusil Lebel et à la ca rab in e sont dotés de 800 francs de p r ix en espèces et eni n a tu re , dont 1 de 100 fran cs ; 2 de 75 fra n cs ; 1 de 60 fran cs ; 2 de 50 fran cs et 2 de 40 fr.: E n ou tre à l’occasion de la F ête Com ­m unale, des p rim es seron t allouées au fusil Lebel et à la ca rab in e aux m eilleurs tireu rs.ï Ces p rim es se ron t rep résen tées dans. c h a q u e a r m e p a r u n e Iboute i l le d e m o u s - ........ c x i r a I.. V i o l l a n d C a r t e d ’O r , d ’u n evaleur de 15 fra n cs et 5 fra n cs e n 1 espè­ces.

Les arm es et les m un itions lib re s sont adm ises; l’œ ille ton v iseu r seul est in ­te rd it pou r la ca rab ine . Le règlem ent com plet est affiché dans le stand .

C lassem ent aux 5 m eilleures séries a d ­ditionnées, b a rrag e p a r les 5 m eilleures séries suivantes.

P rix des séries, m un itions com prises : S ocié taires : 1 franc.Non S ocié taires : 1 fr. 50.D roit d ’in sc rip tio n au co n co u rs : 5 fr.

pour les arm es lib re s ; 2 fran cs p o u r les arm es du Stand.

CHAMANTD écouverte d ’un cadavre. —- M. M alin­

gre a découvert dans .un b â tim en t inoc­cupé, le cadavre d ’un in d iv id u n ’ayan t aucun p a p ie r su r lu i. Ou cro it qu ’il s’agit d’uni o uv rie r de b a tte r ie du nom de E douard Lolfe, sans dom icile fixe, âgé d ’une tre n ta in e d ’années.

Le do cteu r P elle t de Senlis a conclu à la m ort p a r congestion ou crise ép ilep ti­que.

COYE-LA-FORETK erm esse. — D im anche p ro ch a in , à

l ’occasion de la kerm esse de « La R uche de Coye », d iffé ren ts m orceaux de chants, te ls que D’un cœ u r qui t’aim e, de Gou- nod, à 5 voix, O Salutaris, de Samuel R ousseau et A ve Maria, de Gounod, seron t exécutés avec accom pagnem ent d ’orgue, v io lon et v io loncelle , au co u rs de la Gramd’Messe. L ’après-m id i, au P a rc du P atronage des Jeunes gens, 2, ru e de Lu- zarches, fête de jo u r de 15 heures à 19 heures. E n trée : 2 francs. E n fan ts : 1 fran c . A ttrac tions m ultip les et jeux d i­vers. Jeux de m assacre, ijeux d ’anneaux , roue de la fo rtune , pêche à la ligne, p ro ­m enades en vo itu re à âne, lan ce rs de lo­com otive, jeux de boules, t i r au m arm ot, fléchettes au nougat, b illa rd japonais (nom breux p r ix à tous les jeux). C abaret artis tique , co m p to irs variés : boinneterie, p arfu m erie , o rfèv re rie , a lim en tation , a r ­tic les de to ilette , P rix avantageux.

A 17 h eu res : thé-concert' : thé, café, chocolat, glaces, pâ tisse ries et ra fra îc h is ­sem ents variés.

Le soir, à 21 heures, fête de nu it. E n­trée : 3 fran cs ; en fan ts : 1 fr. 50. O uver­tu re p a r la F an fa re du P atronage , p ré se n ­ta tion , exercices gyminiques, pup illes et m inim es, py ram ides, ballet lum ineux p a r jeunes gens; ballet des p ap illo n s e t exer­cices ry th m iq u es p a r jeunes filles. Duo des fleurs de P u cc in i; à m a fiancée, de S chum ann, (m usique), Scène a lsacienne, de H ans et G retel, de T im perd ick , scène d ’opéra com ique; Les Voix de G uérande, chœ urs, soli et danses; sans co m p te r les fam eux clow ns Ja n d et R ico, m usiciens, escadeurs, acrobates, dans leu rs ex h ib i­tions.

Buffet des gourm ets p en d a n t tou te la durée de la kerm esse et de la fête de nu it (places, pâ tisse ries , ra fra îch issem en ts va. riés, etc...) Les hau ts p a rle u rs de la Mai­son F r ia rd po rte ron t' aux ex trém ités du p a rc les d ifféren tes aud itions, e t des p ro ­jec teu rs aux couleurs variées p ro je tte ­ro n t leu rs feux su r les ex h ib itio n s gym ­niques e t ry thm iques.

CRAMOISYGarde cham pêtre . —• M. le Sous-Préfet

de Senlis a agréé M. E m ile D upas en qu a­lité de garde cham pêtre en rem p lacem en t de M. C harles V aillant, dém issionnaire .

CREIL

S yn d ica t d ’in itia tiv e de Creil et en v i­rons. ~ Nous rap p e lo n s à nos lecteu rs que c’est dem ain qu ’a lieu à Creil, au P a rç Gallé, l ’exposition can ine in te rn a ­tionale, de 9 heures à 17 h . 30.

Nous engageons v ivem ent nos lec ­te u rs à se re n d re à cette exposition ap ­pelée à uni g rand succès.

FLEURINESLe d im anche 27 ju ille t au ra lieu à St-

O hristophe en Halatl'e, paro isse de F leu- rines, le pèlerinage annuel des au tom obi­listes de l ’Oise et de la rég ion p a r is ie n ­ne. Messe solennelle dans la chapelle du château à 10 heures. Serm on de c irc o n s­tance p a r M. l’abbé D elam otte, ch ev alie r de la Légion d ’honneu r.

P ou r la b én éd ic tio n défilé des vo itu ­res devant la g rille du château . Que tous fleu rissen t leu rs vo itu res.

MELLODans les P om piers. — M. Ju les Lacom -

blez est nom m é sous-lieutenant' des sa­peu rs-pom pie rs p a r décre t de M. le P ré ­sid en t d e la R épub lique F rança ise ,

ORRY-LA-VILLETom bola de la C oopérative des Gar­

çons. — N um éros gagnants. — 302 1392 409 550 130 242 420 1325 1006 144 1123 1124 511 400 1090 1020 1033 1199 173 241 891 757 577 774 810 919 890 1266 875 1091 699 1316 851 707 871 826 897 696 415 821 780 843 710 907 811 634 777.

POMT-SAINTE-MAXENCELa fréquen ta tion scolaire. —• La jeune

D enise Reflet, âgés de 11 ans, m an q u an t à l’école depu is tro is sem aines et ne la fréq u en tan t pas régu lièrem en t a u p a ra ­vant, la gendarm erie s’est' rendue au do­m ic ile des p a ren ts , la m ère, Mme G abriel- le Reffet, 47 amis, m énagère, rue Cavillé a déc laré que sa fille ava it été accupée quelques jours chez elle et qu’ensuite, elle n ’avait p lus voulu y re to u rn er.

D’au tre p a rt, les jeunes R obert Jam ain , 11 ans,' sa sœ ur, 7 ans. m anquaien t égale­m ent à la classe depu is un m ois. In te r ­rogée, la m ère a d éc laré que les enfan ts des vo isins ava ien t la d ip h té rie et' qu’en outre, ils é ta ien t éloignés de la classe.

La gendarm erie a dressé p rocès-ver­baux de ces deux affaires.

SAINT-VAAST-DE-LONGRfiONTN om ina tion du M aire. — M. Z acharie

Ju tleaux a été élu m aire en rem placem ent de M. Dem ézières, dont la dém ission avait é té acceptée.

PRECY-SUR-OI8ED écouverte du cadavre de Cam bier. —

Le 6 ju ile t d e rn ie r, en trav e rsan t la r i ­v iè re l’Oise à la nage, le m a n o u v rie r Au­guste C am bier, âgé de 46 ans, ru e aux P lâ tre s d isp ara issa it.

S on cadav re v ien t d ’ê tre découvert p a r u n p êch eu r, M. L a rso n n ie r, à 100 m ètres de l’en d ro it où il ava it d isp aru .

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ANNONCES JUDICIAIRESAhT. l»r.

E t u d e s d e fou M’ L . ESCA.VY Javoué à Benlis

e t de Me GAZEAU, nota ire M à S enlis.

Loi du 15 Décembre 1921 jj§§

V ente sur Licitationaux enchères publiques

aux p lu s o ffra n ts et d ern iers enchérisseurs

DE :P r e m i e r L o t

Une Grande PROPRIÉTÉsis t i MNTEÜIL-LE-HAUDOUffl

rue Charles L em aire anc iennem ent rue des A uvents

D e u x i è m e L o t

tin Magasin-Entrepôts is à N A N T E U I L

rue C harles Lem aire E T

UNE MAISONs i s e m ê m e r u e

le tout p lu s a m p lem e n t désigné ci-après.

-ap rès nom m és etîîMme veuve Guyez, leu r m ère e t tu tr ic e natu ­relle e t légale de : 1" H uguette- Honorlne-Gabrielle Guyez, née à Luxeuil, le 8 mat 1913 ; 2> P ie rre - Marcel-Émile Guyez, né & Luxeuil, le 26 août 1917 ; 31 Y ves-Jean-Léon Guyez, né à F loriac (Gironde^, le 21 janvier 1919; 4° M arcel-Hugue- G abriel Guyez, né à N anteuil, le 16 novem bre 1923

3" M onsieur Jean-A m édée Mes- tre , m archand de nouveautés, de­m eurant à N anteuil-le-FIaudouin,

A gissant au nom e t comme subrogé tu te u r ad hoc des m ineurs Guyez, sus-nom m és, nom m é à ce tte fonction qu’il a acceptée par délibération du conseil de famille desdits m ineurs tenue sous la p ré­sidence de M onsieur le Juge de Paix du canton de N an teu il-le - Hauckiuin, le 27 juin 1930. »

Ayant pour avoué feu M* L. Escavy.

Il sera, le Jeudi 2 i A oût 1930, 14 heures, en la Mairie de N an-

î.euil-ie-Haudouin (Oise), procédé par le m in istère de M e Gazeau, notaire à Senlis, commis â cet effet, à l’adjudication aux enchères publiques, au plus offrant et der­nier enchérisseur, des im m eubles ci-après désignés :

DÉSIGNATION

L’adjudication aura lieu le Jeudi 21 Août 1 0 3 0 , à 14 heures, ù la Mairie de N anteuil-le-H audoui (Oise), par le m in istère de M GAZfiAU, no ta ire à Senlis, com m is à ce t effet.

En vertu d’un jugem en t sur requê te’rendu par le Tribunal civil de l’Oise, section de Gompiègne le deux ju ille t 1930, en reg istré .

Entre. :1° Madame M adeleine-A délina

Payan, dem euran t à N anteuil-le Haudouin, v e u \e de M. lL u ry Em ile Guyez ;

2* M onsieur G ustave Q u-roy in stitu teu r, demeurant- à Nai teuii le-H audouin,

« A gissanton qualité de subrogé tu te u r faisant fonciion de tu te u r cause de l’opposition d ’in té rê ts ex istan t en tre les m ineurs Guyez

Commune de Nanteuil-le-HaudouinP rem ier lot.

Une gran d e P rop riété sise en !'ace l’E glise , rue C harles-Lem aire anciennem ent rue des Auvents consistant en :

1° Un grand corps de logis di­visé en m agasin sur la rue, salle avec alcôve, cham bre à feu, cui­sine, cave sous le m agasin e t la salle, ayant en trée sous la grande porte, p e tit caveau sous le v es ti­bule de l’escalier, m agasin, w ate r ciosets.

Au p rem ier étage, logem ent composé de cham bre a feu, salon avec chem inée, cabinet, vestibule salle à m anger, cuisine, petüe cham bre salle de bains avec son in sta lla t on com plété ue tuyau te rie e t de rob inetterie , au>re loge m ent co u p -sé de deux cham bres à feu e t cabinet.

3“ A utre m agasin à côté Avec g ren ie r à fourrage au -dessus.

4° P etite 60111-1 e, rem ise, buan­derie et poulailler à d ro ite "de la Cour.

5* G rande cour au milieu de ces bâtim ents ayant accès par une grande porte donnant -sur la rue C harles-L em aire.

6° P e tit jard in d ’agrém ent der­rière l’écurie e t le m agasin dési­gnés sous le num éro tro is ci-des­sus.

7° W ate r-c lo sets auprès de la porte conduisan t au jardin.

Le tou t d’un seul tenant cadas­trés sous les m s 47i et 474 sec­tion A. pour une superficie d’en­viron hu it ares.iVlîse à prix : 2 0 .0 0 0 fr.

D euxièm e lot.i° M agasin-Entrepôt sis même

eue, com posé de pièce en entrant, grande cave voûlée en su ite , s’é tendant sous la cour de la petite écurie ci-dessus. G renier au -des­sus.

2° Une au tre Maison sise même rue, com posée de deux pièces au rez-de-chaussée, deux pièces au prem ier étage, g ren ier au-dessus, cour et w ater-c lo sets sous les bâ- JmentK tenant d ’un côté la pro- u rjété au-dessus, d’au tre côté M Gognard. par devant â la rue C harles-bernaire . par d errière la petite écurie (n* 4 de l’article i et po rtes au cadastre sous les n“* 567, 468 et 469 de la section A lieudit Le V illage, pour environ un are.Mise à prix : 8 .0 0 0 fr.

. Entrée en jouissancele l ' r Octobre 1930

pris inscrip tion pour raison d’hy pothèque légale sur les immeubles ci-dessus désignés, devront requé­rir cette inscrip tion avant la ranscrip tion du procés-veTîîa; ■'adjudication.

M I S E S A P R I XO utre les charg-’s, clauses et

conditions insérées au cah ier des ch a rg esd ressée td ép o sé en l'E tude de M« Gazeau notaire à Senlis où tou te personne peut en prendre connais ance, les im m eubles sus désignés seron t mis en vente su les mises à prix sus-énoncées fixées par le jugem en t précité.

P u r g e L é g a l e

Fait e t réd igé à Senlis, le uill 1 1930.

Si gné : Mora nd , ad . p r .

S ’adresser p o u r les renseigne­m ents :

■fE tudes de feu E scavy , avouéSenlis, 7, rue de V iilevert;Me G azeau , notaire à Senlis,

rédacteur e t dépositaire du cahier tes charges ;

E t chez M. QUEROY, institu ­teu r à N anteuil-le-H audouin, pour visiter. 4406

Ar t . 2.

Etude de feu M' Louis ESCAVYavoué à Si'àiis

7, rue de V iilevert.

D I V O R C E

A r t . 3.

Etude de IHe G e o r g e s M ORAND, avoué à Senlis.

P u r y e L é c j o . 1 ©

De deux exploits du m inistère de M° P orte , hu issier à Meulan, en date du onze ju ille t 1930, en re­gistré, e t de M6 Guétin, hu iss ie r ü Chantilly, en date des sep t e t huit juillet 1930, en reg istré .

Il appert qu’à la req u ê te de Monsieur Jack Labbez, en tra îneur de chevaux de courses, dem eu­rant à Lam orlaye.

Pour lequel domicile est élu à Senlis, 10, rue Saint-F Iilairj, en l’Etude de Me G eorges M orand, avoué.

Notification a été faite à : i '»1 M. A lbert D esgrout, em ployé, de­m eurant à M antes, ci devant et actuellem ent à F lins-sur-Seine ; « agissant au nom et com me su ­it brogé tu teu r de la m ineure Eu n géuie Bigot, née à Limay, le 31 « janvier 1918, du m ariage de M. a Ju les Bigot, décédé, e t de dame « Louise-Rugénie Bouquinet, son « épouse » ; 2'»‘ Mme Léontine Denoyelle, veuve do M. Aimé Gau­tier, dem eurant à Lam orlaye, rue de la T uilerie , « ag issan t au nom x e t com me subrogée tu trice de « la m ineure Eugénie-Am broisine-

Cloùlde Tardif, née à Lam or-

D’un jugem ent rendu par défaut par le T ribunal départem ental de l’Oise, section de O m jnêgne, le cinq février mil neuf cen t trente en reg istré et signifié.

E n tre M onsieur HERVÉ S j& éf* laye,- le tro is avril 1917, du ma Çois-Marie, jockey, dem eurant à | « riage de_ M. G eorges-Eugène-

Gren e r su r le tou t, dans lequel ; cham bre e t cabinet. Colom bier non peuplé. t —

2‘ G rande écurie servan t on par- Il e s t ici déclaré que tous ceux tie de m agasin au fond de la cour, du chef desquels il pou rra it ê tre

Chantilly, au Bois-Saint-Denis.D em andeur, ayant pour avoue

constiiué M- Escavy.D’une part.

E t Madame Léa CLÉMENT, épouse de M onsieur HERVÉ, sus nommé, avec lequel e l i e demeure de droit à C hantilly, au Bois- Saint-D enis, puis sans domicue ni r é s i le r c e connus e t act elle- inent à P aris , 26, rue Clavel.

D éfenderesse défaillante.D’au tre part

Il appert :Que le divorce a été prononcé

d’en tre les époux Hervé- dém ent à la requête e t au profit de Mon­sieur IL rvé .

Senlis, le quinze ju ille t L3Û. Pour ex tra it :S i gne H o r a n d , adm, pr.

44ia

C harles Tardif e t de Mme Loui­se - Clotilde M archand , son épouse décédée » ; 3 ntM. Louis

G iu tie r, maçon, dem euran t à La- m orlaye, rue de la C annerie

agissant au nom e t com m e su ­it brogé tu te u r du m ineur Mar « ceau-Louis-Gustave Marchand « né à Orry-la Ville, le neuf ju ille t « 1914, du m ariage de M. Moïse « Marchand, décédé, e t de Mme « Lucie-Léonie Béai, son épouse » 4’n* Et à M onsieur le P rocureur de la R épublique p rès le Tribunal civil de l ’Oise, section de Com piègne.

Do l’expédition d ’un acte dressé au Greffe du T ribunal civil te i'Oiqe, s ction de Com piègne, le douze juin 1930. en reg istré consta­tant le dépôt effectué audit Greffe le même jour, de la copie collation- liée e t en reg is trée d’un acte reçu par Me G osselin , notaire à Li- gnières-C liâtelain (Somule), le 28

novem bre 1924, enreg istré , con te­nan t vente par M. Arm ol-Kmiie Coulon e t Mme Loüise-Eugénie Bouquinet, sou épouse, de lui assistée e t au torisée , dem euran t ensem ble à Lam orlaye, à M. Jack Labbez, sus-nom m é, de : Une p ro­priété sise à Lam orlaye, 3, route N ationale, dite p ropriété « Les Pavillons », à usage d’ancien éta­blissem ent d ’en tra inem ent de che­vaux d<vcourses avec paddock y a ttenan t consistant en deux pavil­lons e t divers bâtim en ts à usage de boxes, cham bres de lads et g ren ier, d’une contenance d’envi ron tro is m ille six cen ts m ètres ca rrés, ten an t d’un côté à la route Nationale, d’au tre côté à la rue du Château, d ’un bout la vo irie et d au tre bout le com te V igier. La dite p roprié té cadastrée section A, n° 265 ; e t ce m oyennant le prix principal de quatre v ingt mille francs outre les charges.

Avec déclaration :Que la dite notification leu r é tait

faite, conform ém ent à l’a rtic le 2194 du code civil, afin qu’ils aient à p rendre s ’ils le jugea ien t conve- venable, te ileY nscription d’hypo­thèque légale qu’ils av iseraient, dans le délai de deux m ois, fàute de quoi le dit im m euble se ra it et dem eurerait définitivem ent purgé e t libéré en tre les m ains de l’ac quéreur de tou tes hypothèques de ce tte na tu re .

E t à M onsieur le P ro c u re u r de la République, que les précédents p roprié ta ires, ou tre les vendeurs é ta ien t : G eorges-E ugène-C harles Tardif e t dame Lucie-Léonie Béai, son épouse, veuf en prem ières noces de Louise-Olotilde M archand e t Mme T ardif de M oïse Marchand; Ju lie tte-E ugén ie Longa; Eugéuie- Adélaïde Longa, C harles-E ugène Tardif e t dam e R ose-Eugénie De- mouy, son épouse; Gaston Gaston ^reyfus et dam e A ugustine-E li- sabeth Kulp, son épouse; Louis- O livier Benoit e t dam e Clém ence- H enrie tle-C hartier, son épouse Victor C hartier e t dam e Louise Clémence Guibourg, son épouse A dolphe-A lfred V aillant. E t que tous ceux du chef desquels pourrait ê tre pris des inscrip tions d’hypothèque légale n ’é tan t pas connus de M. Labbez, il ferait faire la p résen te insertion confor rném ent à l’avis du Conseil d’Ë tat des neuf mai et prem ier ju in 1809

Pour insertion (S ig n é ) MORAND

Ar t . 4.

E tude de Me VIDY, notaire à Chantilly.

r a s ia iE f tE : i n s e r t i o n

Suivant acte reçu par led it M« Vidy, le 9 ju ille t 1930, en reg istré à Creil (A. C.), le 12 ju ille t 1930, volum e 331 bis. folio 195, n” 1107, M. Paul BLAIN, cafetier, dem eu­ran t à Chantilly, a vendu à M. Lucien-H enri FILLOL et Mme Lucie-A ndréaG ER A RD , son épou­se, dem eurant à Chantilly, le fon d s de com m erce d e ca fé - b ar-restau ran t exploité à Chan­tilly , avenus du M aréchal-Joffre, n° 2, sous l’enseigne « Tipperary B a r », avec to u t ce qui en dépen­dait.

L es oppositions, s’il y a lieu, se ro n t reçues dans les dix jours de la seconde in sertion , à C han­tilly , en l’E tude de M ’ Vidy, no­ta ire , dom icile élu.4411 (Signé) VIDY.

4414

Thiers, ont vendu un fon d s d e b o u la n g e r ie -p â tis s e r ie exploité par eux audit lieu, à M onsieur LOMBARD A uguste e t Madame DENIS Marie, dem euran t à Mon- treu il (Seine), 143, boulevard de C hateaudun, m oyennant le prix et aux conditions convenus en tre les parties.

L ’en trée en possession a été fixée au 18 juin 1930.

Pour les oppositions, s’il y a lieu, s’ad resser, dans les dix jo u rs de la p résen te publication, à M. TIII ES SON, 6, faubourg Saint- M artin, P aris, e t pour la valid ité au fonds vendu.

L’insertion au Bulletin annexe du Journal Officiel a paru le s a ­medi 5 ju ille t 1930. 4367

A sv. 5. f

TRIBUNAL DE COMMERCE DE SENLIS

CONCORDATL e s c r é a n c i e r s de la l iq u id a t io n

ju d ic i a i r e du s i e u r B U D IN , qu in ­caillerie, charbons e t m atériauxde construction , à Crépy-en-V a- lois, son t inv ités à se trouver le Vendredi 25 Juillet 1930, à d ix heures et demie d u m atin, au Greffe du Tribunal de Com m erce de Senlis, place S ain t-P ierre, à l’effet de délibérer su r un concor dat à la su ite des propositions qui leur seron t faites par le débiteur

4408Le Greffier,

GAVENC.

A r t . 6.

DEUXIÈME PUBLICATION

Suivant acte sous signatu res p rivées, en date du 17 ju in 1930, en reg istré à Orépy-en-Valois, le 18 ju in 1930, folio 31. case 19 M onsieur CHANTEREAU Em ile b o u la n g e r, e t Madame HOUL LIER A ngélina, son épouse, de m eurant à Crépy-en-Valois, 25, rue

Etude de Me F élix LOUAT, notaireà S enlis.

A vendre par adjudication vo­lon ta ire , le M ardi 12 Août 1930, A 15 heures, en l’E tude et par le m inistère de Me Louât, un Corps de F erm e e t 1 4 3 h ecta res 0 2 a res 7 6 cen tia res d e T erre et B ois, d’un seu l ten an t, com posant la F erm e de l’Evêché, sise te rro irs de S arron , canton de L iancourt, a rrond issem ent de C lerm ont, e t de S ain t-G ervais-Pontpoint, can­ton de Pont-Sainte-M axence, ar­rondissem ent de Senlis. Le tout sur la rive gauche de l'O ise.

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Le cahier des charges indiquant les conditions du m arché et les obligations im posées à l’adjudica­ta ire est déposé au Bureau de l’Officier chargé du M atériel (Q uartier M ontmarie) où l’on peu t en prendre connaissance tous les jou rs non fériés, de 15 heures à 16 heures.

En cas d’insuccès une nouvelle adjudication aura lieu im m édiate­m ent.

Si ce tte dern ière ne donne au­cun résu lta t, une au tre adjudica­tion, sans nouvelle publicité, aura lieu le Jeudi 28 A oût 1930 , au m êm e lieu et à la même heure.

E lle c t lî m oyen des c l e v a n i . . . 820Ration des chevaux :

126 chevaux à ration deFoin ..................... 3 k. 100Paille de blé seulem ent. 3 k. 000 A v o i n e . . . . . 5 k. 000

694 chevaux barbes à rationFoin..................... .-.......... 2 k. 800Paille de blé seulem ent. 2 k. 700 A voine............................... 4 k. 500

La ration peut com porter de la paille m élassée à l’exclusion du m arc de pom m es.

La litiè re des anim aux sera com posée de paille de blé seule­m ent.

Durée du m arché : du l ,p Octo­bre 1930 au 30 Septem bre 1931.

Senlis, le 8 Ju ille t 1930.Le Président

du Conseil d 'Adm inistration du 4 ’ Spahis

Colonel PELÉE de SAINT-MAURI ,E.4407

Etude de M" MAROT, gradué en droit, greffier de paix à Pont Sainte-M axence.

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