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10. SCENARIO DE REFERENCE ET DEVENIR DU SITE EN CAS DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET OU EN L’ABSENCE DE PROJET DE PARC PHOTOVOLTAÏQUE
Les aspects pertinents de l’état actuel de l’environnement (appelé scénario de référence) et de leur évolution sans la mise en œuvre du projet et avec la mise en œuvre du parc sont décrits dans le tableau suivant.
THEME PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DE L'ETAT INITIAL (scénario de référence) EVOLUTION DE L’ETAT ACTUEL DE L’ENVIRONNEMENT EN L’ABSENCE
DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET EVOLUTION DE L’ETAT ACTUEL DE L’ENVIRONNEMENT EN CAS DE
MISE EN ŒUVRE DU PROJET
MILIEU PHYSIQUE
Climat Région avec bon potentiel solaire et faiblement affectée par les risques
naturels En l’absence de projet d’énergie renouvelable, augmentation des
émissions de CO2 Le projet aura un impact positif sur le climat et l’air en limitant les
émissions de CO2
Sol et géologie Implantation de la centrale solaire sur un milieu agricole
Configuration topographique favorable à l’implantation d’une centrale solaire
Aucune évolution probable L’implantation du parc photovoltaïque ne créera pas de modifications
du relief existant et n’aura aucune influence sur le sous-sol
Qualité des eaux de surface et souterraines
Aucun cours d’eau n’est présent au sein de la zone de projet (ZP). Le plus proche est situé à 5,7 km au Nord-Ouest (Vicq-Exemplet)
Absence de captage des eaux souterraines et de périmètre de protection associés
Aucune évolution probable
Le projet ne sera pas de nature à modifier les conditions hydrauliques du secteur
Le projet est conforme aux recommandations du SDAGE Loire-Bretagne
Le projet n’aura aucune influence sur l’évolution des nappes souterraines
MILIEU HUMAIN ET SOCIO-ECONOMIQUE
Habitat-voisinage La ZP est localisée en sortie de centre-bourg, à proximité de zones
résidentielles et d’une activité industrielle La zone est située sur un secteur à vocation d’activité, en l’absence du
projet, un projet tout autre pourrait être mis en place Le projet de parc n’empiète pas sur des zones à urbaniser. Le projet est
conforme au PLU de la commune de Châteaumeillant.
Activités économiques
Les activités économiques majoritaires sur la commune sont les commerce, transports, services divers et l’administration publique, enseignement, santé,
action sociale L’activité agricole est encore bien implantée avec 43 exploitations en 2010
Le projet est localisé sur un secteur réservé à l’urbanisation pour des activités
Perte de recette fiscale pour la commune
Economiquement, l’implantation d’installation photovoltaïque au sol est intéressante pour une commune (recettes fiscales).
Permet également la création d’emploi Un parc solaire favorise l’activité économique d’une commune
Axe de communication et accessibilité du site
Le site est accessible par la D943, route de Culan Aucune évolution probable Le projet n’engendrera pas de modification des voies d’accès
Contexte sonore La station d’étude de référence révèle une bonne qualité atmosphérique L’ambiance sonore pourrait être modifiée si une activité (entreprises)
venait à s’installer L’ambiance sonore restera identique puisqu’un parc photovoltaïque
n’engendre pas de nuisances particulières
Servitudes Une ligne électrique aérienne HTA traverse le site Sans objet Le projet n’aura pas d’incidences sur les lignes électriques en place
puisqu’il respectera les préconisations de RTE et d’ENEDIS
MILIEU NATUREL
Flore et habitats La ZP est composée de milieux agricoles et jachères, de friches et milieux
herbacés ainsi que de fourrés
En l’absence de projet de parc photovoltaïque, la flore recensée restera la même sauf dans l’hypothèse ou une activité (entreprise)
venait à s’y développer
Le projet augmentera les zones enherbées et permettra la recolonisation de la végétation
Faune
Présence de certaines espèces d’oiseaux localement communes mais présentant un état de conservation défavorable à l’échelle nationale
Présence du cuivré des marais Présence de bâtiments abandonnés permettent le développement du lézard
des murailles et rend possible la reproduction de certaines espèces d’oiseaux, ces bâtiments peuvent également être exploités pour la mise en
place de gîte ponctuels, voire de mise-bas pour certaines espèces de chiroptères
En l’absence de projet de parc photovoltaïque, la faune recensée restera la même sauf dans l’hypothèse ou une activité (entreprise)
venait à s’y développer
Le parc n’induira pas de destruction d’espèces La création de haie permettra à l’avifaune de continuer à fréquenter le
site Conservation des bâtiments abandonnés permettant leur utilisation
par différentes espèces
PAYSAGE/PATRIMOINE
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THEME PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DE L'ETAT INITIAL (scénario de référence) EVOLUTION DE L’ETAT ACTUEL DE L’ENVIRONNEMENT EN L’ABSENCE
DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET EVOLUTION DE L’ETAT ACTUEL DE L’ENVIRONNEMENT EN CAS DE
MISE EN ŒUVRE DU PROJET
Contexte paysager
Le site est situé à proximité du centre-bourg, près de zones résidentielles
(Maladrerie, Terres Chaudes et Le moulin à Vent)
Le projet est localisé à proximité de plusieurs axes routiers (Route de Culan,
route de Dargaout, D943 et chemin du Moulin à Vent)
En l’absence de projet de parc photovoltaïque, le paysage restera la
même sauf dans l’hypothèse ou une activité (entreprise) venait à s’y
développer
Un linéaire de 800 m de haies sera planté autour du site et celles
existantes seront renforcées par des brandes.
Le paysage actuellement ouvert sera ainsi modifié.
Patrimoine Présence de divers vestiges recensés à proximité du projet
Aucun site inscrit/classé monument historique sur l’emprise du projet Aucune évolution probable.
Aucune évolution probable. Des fouilles archéologiques pourront être préconisées au besoin
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11. CONCLUSION
Le projet de parc solaire photovoltaïque au droit d’une parcelle en friche sur la commune de Châteaumeillant est un projet
qui participe au développement des énergies renouvelables et à l’atteinte des objectifs de réponse aux besoins énergétiques
de sa région d’implantation.
C’est un réel projet de territoire et de développement durable pour la communauté de communes Berry Grand Sud et plus
globalement pour le département. Les avantages pour les collectivités semblent importants, notamment en termes de :
- Renforcement du réseau de production énergétique de la région Centre-Val de Loire. L’autonomie énergétique est
un avantage à l’échelle des communes, du département, de la région et de la nation ;
- Limitation des émissions de gaz à effet de serre. Les gaz à effet de serre sont à l’origine du réchauffement climatique
et des problèmes qui en découlent. La limitation du facteur aggravant est donc un avantage non négligeable ;
- Participation au développement des énergies renouvelables et au respect des objectifs fixés par l’Union Européenne
(avantages en termes d’image et d’économie) ;
- Sensibilisation de la population aux enjeux du réchauffement climatique et aux nécessaires économies d’énergies ;
- Renforcement de la position de la Communauté de communes vis-à-vis du développement des énergies
renouvelables ;
- Apport de revenus financiers pour l’économie locale par le biais de la Contribution Economique Territoriale (ou de sa
compensation) versée par l’exploitant de la centrale.
Ce projet a été conçu en intégrant l’ensemble des enjeux liés à l’aménagement du territoire et aux problématiques de
développement durable propres au lieu d’implantation. Le projet intègre toutes les contraintes liées aux servitudes d’utilité
publique s’appliquant sur le site.
Ce projet comporte différents impacts principalement en phase chantier mais aussi en exploitation, qu’il convient de nuancer
au regard de la réversibilité des installations ainsi que de l’emprise réduite du projet. Les mesures d’évitement, de réduction
et de compensation ont pour effet de ramener le niveau d’impact à un niveau satisfaisant, très souvent faible, voire nul.
Le projet de parc solaire ne présente pas d’incidence négative sur :
- L’ambiance et les émissions sonores, car la production ne génère pas de bruit,
- La pollution de l’eau car l’installation ne consomme pas d’eau et ne rejette pas d’eaux usées ni de polluants,
- La pollution de l’air car l’installation ne rejette pas de gaz et participe à la réduction des émissions de gaz à effet de
serre,
- La pollution du sol car l’installation ne rejette ni polluants ni déchets.
Vis-à-vis des enjeux majeurs en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de production d’énergie
renouvelable, l’exploitation du parc solaire présente un impact positif sur l’environnement et la qualité du cadre de vie de
l’ensemble de la population.
Les coûts collectifs des pollutions et nuisances semblent très faibles au regard de l’analyse des impacts du projet sur
l’environnement et sur la santé. En effet, le projet induit peu d’effets négatifs, au regard de ses effets positifs.
Le parc solaire consommera très peu d’énergie et aura une production moyenne annuelle correspondant à la consommation
électrique d’environ 4 180 habitants. L’installation permettra d’économiser environ 1 760 tonnes d’émission de CO2 par an,
soit environ 3600 tonnes sur vingt ans.
12. DESCRIPTION DES METHODES D’EVALUATION
Ce chapitre a pour but non seulement de décrire les processus d’étude et les méthodes utilisées pour l’analyse de l’état initial
et des impacts, mais également de faire état des difficultés méthodologiques ou pratiques rencontrées.
La méthode de travail employée par les différents interlocuteurs pour la réalisation de la présente étude d’impact comporte
plusieurs phases distinctes.
12.1. Phase de préparation
Cette phase consiste en plusieurs points :
- demander les informations et documents nécessaires à la préparation des terrains et rapports aux différents
intervenants (maître d’ouvrage, administrations) ;
- prévenir le maître d’ouvrage des dates d’intervention ;
- rechercher les données bibliographiques concernant les données biologiques et patrimoniales pour connaître les
potentielles sensibilités du site ;
- définir la méthodologie de prospection de la zone (points d’écoute notamment).
12.2. Etablissement de l’état initial
12.2.1. Milieu physique
Climat
La station météorologique la plus représentative du secteur d’étude est celle de Châteauroux située à 50 km au Nord-Ouest
de la zone d’étude.
Les données ont été recueillies sur les sites de Météo France (www.meteofrance.fr) et d’InfoClimat (www.infoclimat.fr) et
traite de la période de 1981 à 2010.
Relief
Les données topographiques ont été collectées sur les sites topographic-map.com, cartograf.fr et Geoportail.fr.
Géologie
Les données géologiques ont été collectées sur le site infoterre.brgm.fr.
Eaux souterraines
Les données sur les eaux souterraines et les périmètres de captages ont été collectées auprès du site du BRGM et de l’ARS
Centre-Val de Loire.
Eaux de surface
Les données sur les eaux de surface ont été collectées sur le site Geoportail et le SDAGE Loire-Bretagne.
Risques naturels
Les données sur les risques naturels ont été collectées via les sites internet www.georisques.gouv.fr.
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Risques industriels et technologiques
Les données sur les risques industriels et technologiques ont été collectées sur le site des installations classées, BASIAS et
BASOL, BRGM ainsi que sur le site www.georique.gouv.fr.
12.2.2. Milieux naturels
Observation de terrain
Pour les besoins de l’étude, des campagnes de terrain ont été réalisées spécifiquement par Maxime BIGAUD, chargé de
mission écologue au Cabinet ECTARE. Le tableau ci-dessous récapitule l’ensemble des campagnes effectuées.
Date Observateurs Conditions
météorologiques Période d’observation Objectifs
12/04/2017 Maxime BIGAUD Ensoleillé, vent faible,
23°C 09h00-11h30
Habitats / Flore / Herpétofaune / Mammifères /
Avifaune nicheuse / Lépidoptères précoces
08/06/2017 Maxime BIGAUD Ensoleillé, vent faible,
28°C 10h00-13h00
Habitats / Flore / Herpétofaune / Mammifères /
Avifaune nicheuse / Entomofaune
Ces inventaires ont été effectués afin de cerner au mieux les enjeux faunistiques et floristiques sur la zone d’étude. L’analyse
préalable de la zone d’étude sur photo aérienne a permis, après le recueil des données existantes, d’orienter les inventaires
spécifiques.
Les observations de terrain ont ainsi été effectuées de façon à pouvoir identifier la richesse, la diversité et surtout la sensibilité
des milieux et des espèces concernées et enfin d'en préciser leur vulnérabilité ou l’opportunité de leur mise en valeur compte
tenu du projet.
Les éléments examinés dans ce cadre ont donc permis :
- de connaître les principaux biotopes et la faune qui leur est associée, présents dans la zone d’étude,
- de statuer sur la présence éventuelle d’espèces protégées,
- de préciser la complémentarité et l'interrelation des différents milieux.
Nous avons pu entre autres expliquer le fonctionnement écologique de la zone, évaluer et connaître les relations avec les
zones voisines. Ont ainsi été abordées les notions de connexions entre les différents milieux, la notion de fragmentation des
habitats, d’îlots et de métapopulation.
Techniques d’échantillonnage utilisées
Une attention particulière a été apportée aux zones susceptibles d'accueillir des populations d'espèces rares et/ou protégées.
Sont énumérées ci-dessous les méthodes d’inventaire reconnues pour chaque groupe faunistique et floristique étudié, qui
ont été utilisées sur ce site :
1- Flore et Milieux
Flore : inventaire floristique selon des quadrats et selon les milieux identifiés, recherche, repérage au GPS de station de plantes
patrimoniales (et quantification), caractérisation par abondance et dominance, description par strate.
Milieux : caractérisation floristique (relevé phytocoenotique), espèces indicatrices, utilisation de la typologie Corine Biotope
(EUNIS), attribution d'une typologie descriptive (zone humide, pelouse xérophile calcicole, ...), identification et cartographie
des habitats d’intérêt communautaire ou faisant l’objet d’une réglementation spécifique (zones humides…).
2- Faune « terrestre »
Petits mammifères : relevés de traces et d'indices, analyse des pelotes de réjection des rapaces nocturnes présents dans le
secteur.
Grands mammifères : localisation des points de passages privilégiés, évaluation de leur fréquentation (observations directes).
Amphibiens / Reptiles : observations et écoutes pendant les heures favorables (aube, crépuscule), analyse des pelotes de
réjection des rapaces nocturnes présents dans le secteur, recherches spécifiques des habitats et lieux de ponte.
Odonates : observations directes et captures éventuelles, recherche d’exuvies.
Lépidoptères : observations directes (captures si nécessaire) avec cheminement, recherche de larves (chenille)
Autres insectes : observations directes (captures occasionnelles), relevés d’indices de présence (Coléoptères saproxyliques)
3 – Avifaune
Passereaux : Afin d’apprécier les habitudes d’occupation du site par les oiseaux en période de nidification (localisation,
biodiversité, abondance…), nous avons basé notre méthodologie sur le caractère territorial des oiseaux à cette époque de
l’année, et notamment sur le chant émis par la majorité d’entre eux, dont l’un des objectifs principaux est justement de
marquer les limites du territoire nuptial. Ce type d’analyse « point d’écoute » requiert une bonne connaissance des chants
d’oiseaux.
Ces points d’écoutes ont été placés de manière à inventorier les espèces d’oiseaux en fonction des habitats de reproduction
(forêts, milieux semi-ouverts…).
Suite à l’analyse des comportements en période de reproduction, un statut reproducteur a pu être associé à chaque espèce,
basé sur la hiérarchisation des codes EBCC (European Bird Census Council), notamment utilisés dans le cadre du protocole
d’inventaire de l’atlas des oiseaux de France métropolitaine (Ligue pour la Protection des Oiseaux, Société d’Etudes
Ornithologiques de France).
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Critères retenus pour l’évaluation du statut de reproduction (Codes EBCC)
Rapaces : En ce qui concerne les rapaces, les points d’écoute sont mal adaptés pour caractériser l’importance des nidifications
(oiseaux peu « sonores », dynamiques, souvent en vol, risque de double comptage, aire de chasse très importante…)
La méthodologie a été basée sur :
- l’étude de l’occupation du site comme zone d’alimentation (observation des rapaces en poste fixe depuis un ou
plusieurs points d’observation),
- la recherche des indices de nidification tels que les parades nuptiales, les accouplements, les cas de transport de
matériaux de construction, les cas de transport de nourriture, recherche des nids, fréquentation des nids, avec œufs,
ou juvéniles (recherche par déplacements ciblés sur l’aire d’étude).
Bibliographie
Bibliographie : documents et sites consultés (non exhaustive : hors ouvrages de détermination)
- ACEMAV coll., Duguet R. & Melki F. ed., 2003 – Les amphibiens de France, Belgique et Luxembourg. Collection
Parthénope, éditions Biotope, Mèze (France), 480 p.
- DREAL Centre-Val de Loire : http://www.centre.developpement-durable.gouv.fr/
- Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) de la région Centre-Val de Loire ;
- ENGREF, 1997, Corine Biotope (version originale) - Types d’habitats français, 175p.
- Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P. & Maurin H. (coord.), 1997, Statut de la faune de France métropolitaine,
Muséum National d’Histoire Naturelle, 225 p.
- Grand D., Boudot J.-P., 2006 – Les libellules de France, Belgique et Luxembourg. Biotope, Mèze, (Collection
Parthenope), 480 p.
- INPN (Inventaire National du Patrimoine Naturel) Site Internet : http://inpn.mnhn.fr/
- Julve P., 1998, Baseflor : index botanique, écologique et chorologique de la flore de France (version 8, septembre
2003).
- Lafranchis T., 2000 – Les papillons de jour de France, Belgique et Luxembourg et leurs chenilles. Collection
Parthénope, éditions Biotope, Mèze (France). 448p.
- Lafranchis T., Jutzeler D., Guillosson J.Y., Kan, P. & B, 2015 – la vie des papillons, Ecologique, Biologie et
Comportement des Rhopalocères de France. Diatheo, 751p.
- Bellmann H., Luquet G., 2009 – Guide des sauterelles, grillons et criquets d’Europe occidentale. Delachaux et Niestlé.
384p.
- Lescure J. & Massary J.-C. (coords), 2012. – Atlas des Amphibiens et Reptiles de France. Biotope, Mèze ; Muséum
national d’Histoire naturelle, Paris (collection Inventaires & biodiversité), 272 p.
- Site Internet : http://perso.wanadoo.fr/philippe.julve/catminat.htm.
- Romao C., 1999, Manuel d’interprétation des habitats de l’Union Européenne (EUR 15), Commission Européenne DG
Environnement, 132p.
- Site Internet du Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien – www.cbnbp.fr
- Site Internet collaboratif : www.faune-cher.org
- Conservatoire Botannique National du Bassin Parisien (CBNBP), 2015 – Synsystème des végétations de la région
Centre-Val de Loire.
12.2.3. Urbanisme
Les informations sur l’urbanisme sont issues du code de l’urbanisme (Code de l'urbanisme > Partie législative > Livre Ier :
Réglementation de l'urbanisme > Titre Ier : Règles applicables sur l'ensemble du territoire > Chapitre 1er : Règlement national
d’urbanisme).
12.2.4. Milieu humain et socio-économique
Les données relatives aux populations, habitats, démographies, axes de communication, servitudes, activités taux d’activité
et de chômage, … proviennent du site l’INSEE.
12.2.5. Santé
Air
Les données sur la qualité de l’air proviennent du site de l’association Lig’Air.
Bruit
Les données sur le bruit ont notamment été collectées sur le site http://www.cher.gouv.fr/.
12.2.6. Patrimoine et paysage
Accès à l’information
Le diagnostic paysager a été réalisé à partir des éléments suivants :
- Recherche bibliographique sur le grand paysage environnant,
- Consultation des documents de planification et de l’Atlas de paysages du Cher,
- Consultation de l’unité départementale de l’architecture et du patrimoine du Cher (UDAP 18),
- Etude des sites remarquables et classés (monuments historiques) présents à proximité du projet à partir de
l’inventaire général du patrimoine culturel,
- Visites de terrain (Juin 2017) pour l'analyse du site, de son environnement et des ouvertures visuelles présentes sur
l'aire d'étude.
Méthodologie
L’expérience montre que les installations sont généralement visibles, en fonction du relief et de l’occupation du sol, dans un
rayon de 3 km maximum, au-delà duquel leur perception est celle d’un "motif en gris".
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Suite aux visites de terrain et au reportage photographique, une zone d'influence visuelle proche a été définie. Celle-ci
correspond à la zone géographique dans laquelle le projet est potentiellement visible et où les infrastructures sont clairement
identifiables. Cette zone s'étend généralement entre 200 mètres et 500 mètres autour du site, cette distance pouvant varier
en fonction de la topologie et des masques visuels présents autour du projet. Elle comprend en particulier les différents points
de vue rapprochés depuis les axes routiers alentours, les habitations situées à proximité du projet, et les abords immédiats
du site.
Les influences visuelles éloignées sont aussi identifiées et analysées en fonction de la topographie et des barrières visuelles.
Equipe d’intervention
L’étude a été réalisée par Juan MARIN, chargé d’affaire environnement au sein de la société LUXEL. Les photomontages ont
été réalisés par Lionel Leroy, cartographe projeteur au sein de la société LUXEL.
12.3. Analyse des impacts, définition des mesures compensatoires
Les impacts bruts mis en évidence correspondent aux impacts identifiés avant toute planification de mesures d’évitement et
de réduction. Ces impacts seront donc nuls ou amoindris avec la mise en place de mesures adaptées.
Des impacts bruts sont donc évalués pour chaque groupe en fonction des travaux envisagés et des espèces observées sur site
et concernées par le projet. En effet, la disparition des milieux sensibles de reproduction et de repos comme les haies arborées
et arbustives, les petites zones de friches et de bosquets implique celles des populations locales des espèces protégées.
Le site est un futur parc photovoltaïque, les impacts correspondent essentiellement à la disparition de certains habitats et au
dérangement d’espèces protégées.
Lorsque des impacts sont identifiés, des mesures sont mises en place pour les éviter et/ou les limiter. Le principe général de
l’évitement puis de la réduction des impacts sur l’environnement et en particulier sur les espèces protégées est l’objectif
premier de la réglementation relative aux espèces protégées et il doit être recherché dès les phases initiales du projet.
Des mesures d’évitement et de réduction pertinentes ont donc été intégrées dans la phase de conception du projet afin de
garantir un impact minimal de l’aménagement.
Les impacts résiduels identifiés correspondent aux impacts subsistant après la mise en place de mesures d’évitement et de
réduction. Lorsque des impacts même non significatifs persistent, il est obligatoire de mettre en place des mesures
compensatoires. Ces dernières peuvent se définir comme tous travaux, actions et mesures ayant pour objet d’apporter une
contrepartie aux impacts qui n’ont pu être évités ou suffisamment réduits. Ces mesures compensatoires doivent compenser
le même type de milieu impacté et peuvent s’effectuer au sein même du périmètre d’étude mais également hors de l’emprise
finale du projet.
13. ANNEXES
Annexe 1 ................................................................................................................................................................................ 161
Annexe 2 ................................................................................................................................................................................ 164
Annexe 3 ................................................................................................................................................................................ 166
Annexe 4 ................................................................................................................................................................................ 168
Annexe 5 ................................................................................................................................................................................ 170
Annexe 6 ................................................................................................................................................................................ 173
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Annexe 1
Cortèges floristiques rencontrés sur l’aire d’étude
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Milieux agricoles et jachères :
Famille Nom latin Nom commun
Asteraceae Achillea millefolium Achillée millefeuille
Amaranthaceae Amaranthus retroflexus Amarante réfléchie
Asteraceae Ambrosia artemisiifolia Ambroise à feuilles d'Armoise
Poaceae Anisantha sterilis Brome stérile
Rosaceae Aphanes arvensis Alchémille des champs
Brassicaceae Arabidopsis thaliana Arabette de thalius
Asteraceae Artemisia vulgaris Armoise commune
Poaceae Bromus arvensis Brome des champs
Poaceae Bromus hordeaceus Brome mou
Brassicaceae Capsella bursa-pastoris Capselle bourse-à-pasteur
Brassicaceae Cardamine hirsuta Cardamine hérissée
Caryophyllaceae Cerastium glomeratum Céraiste aggloméré
Amaranthaceae Chenopodiastrum hybridum Chénopode hybride
Amaranthaceae Chenopodium album Chénopode blanc
Asteraceae Cirsium arvense Cirse des champs
Asteraceae Cyanus segetum Bleuet
Apiaceae Daucus carota Carotte sauvage
Boraginaceae Echium vulgare Vipérine commune
Asteraceae Erigeron sumatrensis Vergerette de Sumatra
Geraniaceae Erodium cicutarium Érodium à feuilles de cigue
Euphorbiaceae Euphorbia helioscopia Euphorbe réveil matin
Polygonaceae Fallopia convolvulus Renouée faux-liseron
Asteraceae Filago germanica Cotonnière commune
Papaveraceae Fumaria officinalis Fumeterre officinale
Rubiaceae Galium aparine Gaillet gratteron
Geraniaceae Geranium dissectum Géranium découpé
Asteraceae Lactuca serriola Laitue scariole
Lamiaceae Lamium amplexicaule Lamier embrassant
Lamiaceae Lamium purpureum Lamier pourpre
Asteraceae Lapsana communis Lampsane commune
Poaceae Lolium multiflorum Ivraie multiflore
Boraginaceae Lycopsis arvensis Buglosse des champs
Asteraceae Matricaria chamomilla Matricaire Camomille
Fabaceae Medicago lupulina Luzerne lupuline
Euphorbiaceae Mercurialis annua Mercuriale annuelle
Plantaginaceae Misopates orontium Muflier des champs
Papaveraceae Papaver rhoeas Coquelicot
Polygonaceae Persicaria maculosa Renouée Persicaire
Polygonaceae Polygonum aviculare Renouée des oiseaux
Brassicaceae Raphanus raphanistrum Ravenelle
Polygonaceae Rumex acetosella Petite oseille
Polygonaceae Rumex crispus Oseille crêpue
Polygonaceae Rumex obtusifolius Patience à feuilles obtuses
Polygonaceae Rumex pulcher Patience élégante
Asteraceae Senecio vulgaris Séneçon commun
Caryophyllaceae Silene latifolia subsp. alba Compagnon blanc
Asteraceae Sonchus asper Laiteron épineux
Famille Nom latin Nom commun
Caryophyllaceae Stellaria media Mouron des oiseaux
Fabaceae Trifolium repens Trèfle rampant
Asteraceae Tripleurospermum inodorum Matricaire inodore
Caprifoliaceae Valerianella locusta Mache doucette
Plantaginaceae Veronica arvensis Véronique des champs
Plantaginaceae Veronica persica Véronique de Perse
Fabaceae Vicia sativa Vesce cultivée
Violaceae Viola arvensis Pensée des champs
Friches et milieux herbacés
Famille Nom latin Nom commun
Asteraceae Achillea millefolium Achillée millefeuille
Amaryllidaceae Allium vineale Ail des vignes
Poaceae Alopecurus pratensis Vulpin des prés
Asteraceae Andryala integrifolia Andryale à feuilles entières
Poaceae Anisantha sterilis Brome stérile
Rosaceae Aphanes arvensis Alchémille des champs
Brassicaceae Arabidopsis thaliana Arabette de thalius
Poaceae Arrhenatherum elatius Fromental élevé
Asteraceae Artemisia vulgaris Armoise commune
Poaceae Avena fatua Avoine folle
Brassicaceae Barbarea vulgaris Barbarée commune
Asteraceae Bellis perennis Pâquerette
Poaceae Bromus hordeaceus Brome mou
Campanulaceae Campanula rapunculus Campanule raiponce
Caryophyllaceae Cerastium fontanum subsp. vulgare Céraiste commun
Asteraceae Cirsium arvense Cirse des champs
Asteraceae Cirsium eriophorum Cirse laineux
Asteraceae Cirsium vulgare Cirse commun
Convolvulaceae Convolvulus arvensis Liseron des champs
Asteraceae Crepis capillaris Crépide capillaire
Asteraceae Crepis sancta Crépide de Nîmes
Asteraceae Crepis setosa Crépide hérissée
Asteraceae Crepis vesicaria subsp. taraxacifolia Crépide à feuilles de pissenlit
Poaceae Dactylis glomerata Dactyle aggloméré
Apiaceae Daucus carota Carotte sauvage
Boraginaceae Echium vulgare Vipérine commune
Geraniaceae Erodium cicutarium Érodium à feuilles de cigue
Asteraceae Filago germanica Cotonière commune
Rubiaceae Galium album Gaillet dressé
Rubiaceae Galium aparine Gaillet gratteron
Rubiaceae Galium parisiense Gaillet de Paris
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Famille Nom latin Nom commun
Rubiaceae Galium mollugo Gaillet Mollugine
Geraniaceae Geranium dissectum Géranium à feuilles découpées
Geraniaceae Geranium molle Géranium à feuilles molles
Apiaceae Heracleum sphondylium Berce commune
Poaceae Hordeum murinum Orge Queue-de-rat
Hypericaceae Hypericum perforatum Millepertuis perforé
Asteraceae Hypochaeris radicata Porcelle enracinée
Asteraceae Jacobaea vulgaris Séneçon jacobée
Asteraceae Lactuca serriola Laitue scariole
Lamiaceae Lamium purpureum Lamier pourpre
Asteraceae Lapsana communis Lampsane commune
Plantaginaceae Linaria vulgaris Linaire commune
Poaceae Lolium perenne Ivraie vivace
Fabaceae Lotus angustissimus Lotier grêle
Boraginaceae Lycopsis arvensis Buglosse des champs
Malvaceae Malva moschata Mauve musquée
Malvaceae Malva sylvestris Mauve sauvage
Fabaceae Medicago arabica Luzerne tachetée
Fabaceae Medicago lupulina Luzerne lupuline
Asparagaceae Muscari comosum Muscari à toupet
Asparagaceae Muscari neglectum Muscari à grappes
Asteraceae Onopordum acanthium Onopordon faux-acanthe
Papaveraceae Papaver rhoeas Coquelicot
Caryophyllaceae Petrorhagia prolifera Oeillet prolifère
Asteraceae Picris hieracioides Picride fausse-épervière
Asteraceae Pilosella officinarum Piloselle
Plantaginaceae Plantago lanceolata Plantain lancéolé
Poaceae Poa annua Pâturin annuel
Poaceae Poa pratensis Pâturin des prés
Rosaceae Potentilla reptans Potentille rampante
Polygonaceae Rumex acetosa Oseille des prés
Polygonaceae Rumex acetosella Petite oseille
Polygonaceae Rumex crispus Oseille crépue
Polygonaceae Rumex obtusifolius Patience à feuilles obtuses
Polygonaceae Rumex pulcher Patience élégante
Poaceae Schedonorus arundinaceus Fétuque faux-roseau
Caryophyllaceae Silene latifolia subsp. alba Compagnon blanc
Apiaceae Torilis arvensis Torilis des champs
Asteraceae Tragopogon pratensis Salsifis des prés
Fabaceae Trifolium arvense Trèfle des champs
Fabaceae Trifolium campestre Trèfle champêtre
Fabaceae Trifolium pratense Trèfle des prés
Famille Nom latin Nom commun
Poaceae Trisetum flavescens Avoine dorée
Urticaceae Urtica dioica Ortie dioïque
Verbenaceae Verbena officinalis Verveine officinale
Plantaginaceae Veronica arvensis Véronique des champs
Plantaginaceae Veronica persica Véronique de Perse
Fabaceae Vicia hirsuta Vesce hérissée
Fabaceae Vicia sativa Vesce cultivée
Poaceae Vulpia bromoides Vulpie faux Brome
Poaceae Vulpia myuros Vulpie queue-de-rat
Les fourrés :
Famille Nom latin Nom commun
Cucurbitaceae Bryonia cretica subsp. dioica Bryone dioïque
Cornaceae Cornus sanguinea Cornouiller sanguin
Rubiaceae Cruciata laevipes Gaillet croisette
Oleaceae Fraxinus excelsior Frêne commun
Rubiaceae Galium aparine Gaillet gratteron
Rosaceae Rubus ulmifolius Ronce à feuilles d'orme
Adoxaceae Sambucus nigra Sureau noir
Urticaceae Urtica dioica Ortie dioïque
Violaceae Viola odorata Violette odorante
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Annexe 2
Plan du réseau d’eau potable à proximité du site d’étude
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Annexe 3
Plan du réseau d’eau usées à proximité du site d’étude
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Annexe 4
Plan du réseau du réseau électrique à proximité du site d’étude
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Annexe 5
Plan du réseau du réseau de télécommunication à proximité du site d’étude
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Annexe 6
Règlement de la zone 1AUE
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