1. rapport beylat-tambourin visée : une politique densemble, cohérente et sinscrivant dans la...

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Rapport Beylat-Tambourin

• Visée : une politique d’ensemble, cohérente et s’inscrivant dans la durée.

• Deux aspects privilégiés :absolue nécessité d’une stratégie nationale la création et la croissance des entreprises

innovantes• Rapport articulé sur 4 axes et faisant 19

recommandations concrètes

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L’innovation, c’est quoi ?

Pas de définition incontestable, mais 3 caractéristiques :

processus long, imprévisible et peu contrôlable ne se réduit pas à l’invention et n’est pas

seulement technologique débouche sur des produits répondant à un

besoin (marchand ou sociétal)

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Un constat

France bien placée en R&D haut niveau (6° à 8° rang mondial), mais à la traîne pour l’innovation (16° rang mondial, 11° rang européen)

Bien placée en moyens consacrés, mais résultats médiocres

Pas trop tard pour reprendre pied, mais pas un instant à perdre

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Un changement de paradigme : passer du primat donné à la dépense R&D à une vision systémique axée sur les résultats (croissance et compétitivité)

Innovation au carrefour de : recherche, entrepreneuriat, industrie et éducation.

Quatre facteurs fondamentaux de réussite : culture, transfert efficace, financement, réseaux d’acteurs ancrés sur les territoires

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Les 4 axes

Développer la culture de l’innovation et de l’entrepreneuriat

Accroître l’impact économique de la recherche publique par le transfert

Accompagner la croissance des entreprises innovantes

Mettre en place les instruments d’une politique publique de l’innovation

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Axe 1 : Développer la culture - les cultures (?) - de l’innovation et de l’entrepreneuriat

Esprit visionnairePrise de risqueAcceptation et apprentissage de l’échecCapacité d’initiativeCulture du projet

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Axe 1 : les recommandations

1 Réviser les méthodes pédagogiques dans le primaire et le secondaire

Valoriser prise de risque, initiative, travail collectif, démarche expérimentale

2 Apprentissage de l’entrepreneuriat dans le supérieur

Une dimension pleinement intégrée au cursus

3 Favoriser l’essaimage à partir des grands groupes

Une politique d’incitation et d’aide concertée entre Etat, syndicats et patronat

4 Attirer les talents étrangers Une véritable arme économique dont la France ne peut se passer.

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• Sans éducation universitaire:

• Steve Jobs (Apple)

• Bill Gates (Microsoft)

• Richard Branson (Virgin everything!)

• Michael Dell (Dell computers)

• Sergey Brin and Larry Page (Google)

• Larry Ellison (Oracle)

• Steven Spielberg (Movie Director/Producer)

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Axe 2 : accroître l’impact économique par le transfert

5 Mettre effectivement en œuvre les 15 mesures Fioraso pour le transfert (novembre 2012)

Ces mesures sont pertinentes. Encore faut-il les mettre en œuvre et mettre en place un suivi de réalisation

6 Favoriser la mobilité des chercheurs entre public et privé…

…dans les deux sens

7 Mettre en place un programme cohérent en faveur du transfert par la création d’entreprise

Consolider un ensemble d’actions qui sont actuellement éparses et régulièrement remises en cause

8 Focaliser les SATT sur la maturation La maturation est une étape cruciale pour le transfert. Il faut recentrer les SATT sur ce qui était leur objectif premier

9 Une politique cohérente de recherche partenariale public-privé

Regrouper des politiques qui existent mais sont aujourd’hui éparpillées

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Axe 3 : accompagner la croissance des entreprises innovantes

10 Mobiliser l’épargne des particuliers au profit du financement en fonds propres des entreprises innovantes

Besoin annuel : 2 milliards d’eurosCollecte assurance-vie : 100 à 120 Mds €

11 Lancer des initiatives sectorielles early stage

12 Mettre en place les instruments de protection de la propriété industrielle

Un handicap : la multipropriété de la Pi de la recherche publique

13 Clarifier les labels et construire un parcours jalonné d’accompagnement assorti des outils d’aide disponibles

Là encore clarifier et simplifier pour plus d’efficacité

14 Faire de l’implication dans l’émergence et la croissance d’EI un élément de la RSE des grands groupes

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Axe 3 : recommandation 10

Financement de la croissance, problème majeur tout au long de la chaîne, mais surtout pour la phase développement.

Faiblesse du capital-risque français et business angels à la traîne

Manque 5,5 Mds € par an pour les EI vs USA et 2 Mds € pour sortir de l’impasse

Mobiliser part de l’assurance-vie (via BPI) suffira-t-il ? Faciliter entrée des ETI en Bourse pour permettre

sortie investisseurs et éviter vente à l’étranger

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Axe 3 : recommandation 14 Relations difficiles entre grands groupes et

PME(EI) : délais paiement, attitude acheteurs, risques de chantage

Or, grandes entreprises pourraient être un atout majeur pour émergence et croissance EI

Un problème de culture ? Intégration dans RSE suffira-t-elle à faire évoluer

les pratiques ?

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• NON!! Il faut les FORCER, comme la Corée du Sud fait avec LG, Samsung, Hyundai, Kia, etc.

• Car, il faut un secteur privé de France plus performant, et pas QUE les efforts du gouvernement.

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Axe 4 : mettre en place les instruments d’une politique publique de l’innovation

15 Les métropoles comme points d’appui des stratégies régionales et nationale

Dépendra de l’issue du bras de fer entre régions et métropoles dans le débat sur la loi de décentralisationRôle des pôles de compétitivité vs filières

16 Organiser le système de transfert pour plus de lisibilité et d’efficacité

Mettre de l’ordre dans l’existant => 3 dimensions: Echelle territoriale/Chaîne de l’innovation/Thématique ou générique

17 Se donner les moyens de concevoir, piloter et évaluer une stratégie française de l’innovation

Une politique globale pilotée au niveau interministériel sous l’autorité du PMEvaluation pour action publique efficace

18 Un opérateur unique pour la consolidation des politiques publiques

La partie Innovation de la BPI ?

19 Faire de l’innovation un vrai sujet politique en organisant un débat public

« Parlementaires, médias… »Citoyens ???

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