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1 PROGRAMME PROGRAMME 1. La protection 1. La protection 2. L’alerte 2. L’alerte 3. La victime s’étouffe 3. La victime s’étouffe 4. La victime saigne abondamment 4. La victime saigne abondamment 5. La victime est inconsciente et respi 5. La victime est inconsciente et respi re re 6. La victime est inconsciente et ne re 6. La victime est inconsciente et ne re spire pas spire pas 7. La victime se plaint d’un malaise 7. La victime se plaint d’un malaise 8. La victime se plaint d’un traumatism 8. La victime se plaint d’un traumatism

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Page 1: 1 PROGRAMME 1. La protection 1. La protection 2. Lalerte 2. Lalerte 3. La victime sétouffe 3. La victime sétouffe 4. La victime saigne abondamment 4

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PROGRAMMEPROGRAMME

1. La protection1. La protection

2. L’alerte2. L’alerte

3. La victime s’étouffe3. La victime s’étouffe

4. La victime saigne abondamment4. La victime saigne abondamment

5. La victime est inconsciente et respire5. La victime est inconsciente et respire

6. La victime est inconsciente et ne respire pa6. La victime est inconsciente et ne respire pass

7. La victime se plaint d’un malaise7. La victime se plaint d’un malaise

8. La victime se plaint d’un traumatisme8. La victime se plaint d’un traumatisme

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Qui?

Quoi?

Comment?

Pourquoi?

Une victime, le sauveteur, toute autre personne menacée par un danger doivent en être protégés. Si la protection n’est pas réalisable, la victime doit être dégagée d’urgence.

PROTÉGER

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Déterminer les risques Approche prudente de la zone du danger Observer Repérer les personnes exposées au danger Se renseigner auprès des témoins

Évaluer la présence de danger pourLe sauveteur

La victimeLes témoins

Préalable à toute protection de secours

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ProtégerProtégerSupprimer ou écarter le danger pour éviter un sur accident

Empêcher l’accès à la zone du danger

SINON: le dégagement d’urgence

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Dégagement d’urgenceDégagement d’urgenceIl est impossible de supprimer le danger et la victime est Il est impossible de supprimer le danger et la victime est incapable de se soustraire elle-même au danger.incapable de se soustraire elle-même au danger.

Dégager la victime le plus rapidement possible, c’est Dégager la victime le plus rapidement possible, c’est prioritaire.prioritaire.

Le dégagement d’urgence est une manœuvre exceptionnelle qui ne doit être réalisée que pour soustraire une victime à un danger vital, réel, immédiat et non contrôlable.

S’il est impossible de supprimer le danger ou de dégager la victimeAlerter

Assurer une surveillance permanente de la zone du danger

NB:

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Cas particuliers Accident de la routeAccident de la route

Baliser de part et d’autre de l’accident à 150 ou 200 m pour éviter tout sur accident

Local enfumé non ventiléLocal enfumé non ventilé

Retenir la respiration avant d’intervenir (la durée de la manœuvre ne doit pas

dépasser 30 secondes)

Risque d’explosion par fuite de gazRisque d’explosion par fuite de gaz

ne pas provoquer d’étincelles

Danger électriqueDanger électrique

couper le courant avant de toucher la victime

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Pourquoi ? Pour prévenir les secours afin qu’ils

interviennent le plus rapidement possible. Quelques secondes gagnées c’est peut-être

une vie sauvée….

Qui ?190: S.A.M.U. Urgence médicale193: GARDE NATIONALE Ordre public197: POLICE Ordre public 198: PROTECTION CIVILE Secours d’urgence

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Comment ?

Par tous les moyens…. Même oraux…..

A l’aide !!!

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LE MESSAGE D’ALERTE numéro du téléphone duquel vous appelez Nature de l’accident et risques localisation nombre de victime(s) État de la victime Mesures ou gestes effectués

•Attendre les instructions avant

de raccrocher !!!!

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SIGNESLa victime est le plus souvent en train de manger, ou, s’il s’agit d’un enfant, en train de jouer avec un objet

porté à la bouche.

PUIS BRUTALEMENT

•porte les mains à sa gorge •ne peut plus parler•garde la bouche ouverte•fait des efforts pour respirer sans que l’air n’entre ni ne sorte•ne peut plus tousser

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RISQUESLes voies aériennes permettent le passage de l’air de l’extérieur vers les poumons et inversement. Si ce passage est interrompu, l’oxygène n’atteint plus les poumons et la vie de la victime est immédiatement menacée .

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C.A.T Laisser la victime dans la position où elle

se trouve  ( debout ou assis ) Constater les signes de l’obstruction totale

des voies aériennes  Désobstruer les voies aériennes en lui

donnant 5 claques vigoureuses dans le dos.

COMMENT?

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Placez-vous sur le côté et légèrement en arrière de la victime ; Soutenez son thorax avec une main et penchez-la suffisament en avant ; Donnez-lui cinq tapes sèches dans le dos, entre les deux omoplates, avec le plat de l’autre main ouverte.

Constater l’efficacité ou non des claques

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L’efficacité de cette manœuvre peut s’évaluer sur  :

L’expulsion du corps étranger, L’apparition de toux, La reprise de la respiration.

Si à l’issue des 5 claques dans le dos je n’ai pas constaté l’expulsion du corps étranger, l’apparition de toux ou la reprise de la respiration

Je réalise des compressions abdominales

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Méthode de HEIMLICH

Placez-vous derrière la victime, contre son dos, passez vos bras sous les siens, de part et d’autre de la partie supérieure de son abdomen ; Assurez-vous que la victime est bien penchée en avant, pour que l’obstacle puisse être évacué par la bouche et non retourner dans les voies aériennes ; Mettez le poing sur la partie supérieure de l’abdomen, au creux de l’estomac, en dessous du sternum. Ce poing doit être horizontal, le dos de la main tourné vers le haut ; Placez l’autre main sur la première, les avant-bras n’appuyant pas sur les côtes ; Tirez franchement, en exerçant une pression vers l’arrière et vers le haut

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Poing à l’horizontale dos de la main vers le haut

Au dessus du nombril

En dessous du sternum

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L’autre main sur la première

Les avants bras n’appuyant pas sur les cotes

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Le but de cette manœuvre est de comprimer l’air

contenu dans les poumons de la victime et d’expulser le

corps étranger hors des voies aériennes par un effet

de « piston ».

Suivant l’importance et la position du corps étranger,

plusieurs pressions successives peuvent être

nécessaires pour l’expulser.

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si le corps étranger n’est pas délogé, répéter cette manœuvre jusqu’à 5 fois ;

si le corps étranger n’est pas rejeté, il peut être encore dans la bouche de la victime ; dans ce cas, il faut le rechercher et le retirer prudemment avec les doigts.

Une fois le corps étranger délogé mettre la victime en position de repos, la rassurer puis demander un avis médical.

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Si l’obstruction persiste malgré tout : Réaliser à nouveau 5 claques vigoureuses dans

le dos puis 5 compressions abdominales et ainsi de suite ;

Arrêter les manœuvres dès que la désobstruction est obtenue ou que la victime perd connaissance ;

si la victime perd connaissance et présente un arrêt ventilatoire, effectuez les gestes de secours propres à un arrêt ventilatoire (bouche à bouche).

faire alerter les secours d’urgence.

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Réaliser cinq tapes dans le dos, entre les deux omoplates, avec le plat de la main ouverte 

Si le corps étranger n’a pas été rejeté

Réaliser 5 compressions thoraciques

Le retourner sur le dos, tête basse sur votre avant bras 

Effectuer 5 compressions avec 2 doigts sur la moitié inférieure du sternum

Obstruction totale des voies aériennes chez le nourrisson

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Après les 5 claques dans le dos et les 5 compressions thoraciques, verifier que le corps étranger n’est pas dans la bouche. Délicatement, retirer le corps étranger s’il est visible et accessible. Si le corps étranger est expulsé, parler régulièrement au nourrisson pour le calmer. Si le corps étranger n’est pas expulsé : - répéter le cycle successivement en alternant les claques dans le dos avec les compressions thoraciques ; - faire alerter les secours d’urgence ; - continuer jusqu’à obtenir une désobstruction des voies aériennes ou jusqu’à la perte de connaissance du nourrisson.

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28Compression thoracique chez la femme enceinte

Obstruction totale des voies aériennes chez la femme enceinte

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Obstruction partielle des voies aériennes

Si l’obstruction des voies aériennes n’est pas totale, la victime a du mal à respirer, fait des efforts de toux et parfois présente un sifflement respiratoire.

Bien souvent, elle est capable d’expulser elle-même le corps étranger.

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En aucun cas le sauveteur ne doit pratiquer les techniques de désobstruction, car elles risqueraient de mobiliser le corps étranger et de provoquer une obstruction totale des voies aériennes et un arrêt de la respiration.

Il doit alors :

- la laisser dans la position dans laquelle elle se sent le mieux, le plus souvent assise ;

- demander un avis médical en appelant le 190.

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Compression manuelle

Pansement compressif

Points de compression à distance

Garrot

Cas particuliers

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Pour arrêter un saignement, vous devez : Comprimez immédiatement la plaie avec la paume de la main 

Allongez la victime à plat dos  Maintenez la compression manuelle jusqu'à l’arrivée des secoursLa compression manuelle peut être relayée par un pansement compressif  Faîtes alerter les secours par un témoin  Couvrez, surveillez et réconfortez la victime ( ne pas donner à boire )

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Compression directe

Si le saignement siège à une extrémité du membre, élever cette extrémité au-dessus du niveau du cœur contribue à mieux arrêter le saignement.

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Si le sauveteur est seul et doit se libérer pour alerter, il peut mettre en place un pansement compressif

Remplacez votre compression manuelle par un pansement constitué d'un linge propre (mouchoir, foulard...) plié et maintenu par un lien large (foulard, cravate…) ;

  

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sans relâcher la compression, mettez en place le pansement compressif 

  

Alertez les secours ; En attendant les secours, couvrez, surveillez et réconfortez la victime.

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Quand? La compression directe sur la plaie est impossible à faire: fracture ouverte,plaie inaccessible, un corps étranger qui ne doit jamais être retiré(risque d’aggraver la lésion)

La compression directe sur la plaie est inefficace, le sang continue de se couler

Le sauveteur présente une plaie des mains et ne possède pas les moyens de protection Comment?C’est une compression de l’artère entre le cœur et la plaie qui saigne

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Le point de compression au cou Mettre le pouce sur l’artère carotide au niveau

de la base du cou et comprimer l’artère contre la colonne cervicale

Le point de compression au bras Mettre le pouce sur l’artère et comprimer contre

l’os au niveau de la face interne du bras

Le point de compression fémoralFermer le poingAppuyer dans le pli de l’aine

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Cette mesure est très exceptionnelle.

-point de compression à distance impossible à réaliser du fait de la position de la victime

-point de compression inefficace, le sang continue de couler

-un sauveteur isolé qui doit donner l’alerte ou doit s’occuper d’une autre victime grave

Indications

Où?- au membre inférieur, entre la genou et l’aine, le plus près de la plaie

- au membre supérieur, entre le coude et l’aisselle, le plus près de la plaie

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Utilisez un lien large et serrez fortement 

1 2

Disposez le lien en double sous le membre blessé, alors que vous maintenez le point de compression 

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Passez votre main libre dans la boucle et saisissez l'une des extrémités pour la nouer avec l'autre.

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• N’oubliez pas de noter l’heure à laquelle vous posez le garrot

• le garrot doit rester toujours visible: ne pas le recouvrir

• Une fois posé, le garrot ne doit jamais être desserré ni enlevé.

seul un médecin est autorisé à l’enlever

En attendant les secours- Couvrez, rassurez et surveillez-la.

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Asseoir la victime, ne pas l’allonger

Demander à la victime de se pencher en avant

Et comprimer avec un doigt la narine qui saigne pendant

10 minutes au maximum

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Alerter immédiatement

Installer la victime dans la position où elle se sent la meilleure

Conserver les vomissements et les crachats dans un récipient

Parler régulièrement à la victimeNe pas donner à boire

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Prendre la main de la victime, lui poser des questions qui demandent des réponses simples et lui donner des ordres qui demandent des réactions simples.

• Serrez moi la main….

• Ouvrez les yeux….

La victime ne répond pas ou ne réagit pas ; elle est inconsciente.

Comment reconnaître une victime inconsciente ?

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La respiration

Il est donc nécessaire en priorité d’assurer une Libération des Voies Aériennes (L.V.A.)

Une personne inconsciente, laissée sur le dos, est toujours exposée à des difficultés respiratoires du fait de:

o L’obstruction des voies aériennes par la chute de la langue en arrière

o L’encombrement des voies aériennes par l‘écoulement dans les voies respiratoires et les poumons des liquides présents dans la gorge

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Desserrer col, cravate, ceinture

Basculer prudemment la tête de la victime en arrière: une main appuie sur le front, deux doigts de l’autre main élèvent le menton.

Ouvrir la bouche de la victime avec la main qui tient le menton

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Retirer tout corps étranger visible à l’intérieur de la bouche de la victime avec la main qui était sur le front

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Je vois le thorax se soulever

J’entends les bruits respiratoires

Je sens l’air expiré contre ma joue

10 SECONDES au maximum10 SECONDES au maximum

La victime respire …

Évaluation de la fonction respiratoire

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La Position Latérale de Sécurité

Une personne inconsciente ventilant sécrète des substances qu’il lui faut évacuer sans contrainte. On doit la mettre sur le côté en limitant au maximum le risque d’aggravation d’une lésion traumatique probable.

Cette technique permet de : - conserver au mieux l’alignement de la colonne cervicale sans créer de nouveaux traumatismes à la victime - sécuriser la victime dans une position stable - assurer l’évacuation les différentes sécrétions

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Cas particuliers

La femme enceinte, même principe mais toujours allonger sur le côté gauche.

Le traumatisé, le coucher sur le côté atteint autant que possible

Le nourrisson et l’enfant, même technique que pour l’adulte.

La victime trouvée sur le ventre, compléter la L.V.A, écarter les lèvres et vérifier toutes les minutes la respiration

Bon… la situation s’aggrave… grrr !!!!

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Une Réanimation Cardio Pulmonaire (R.C.P.)

chez l’adulte

l’enfant

le nourrisson

c’est à dire :

Le Bouche A Bouche

Massage Cardiaque Externe

associé au

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Après avoir constaté l’inconscience Assurer immédiatement la L.V.A. Constater l’absence de la respiration alerter ou faire alerter

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Vous vérifiez l’absence du pouls carotidien

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MCE adulte Sur un plan dur Bien à la verticale Bras tendus Sur la partie moyenne du sternum Avec le talon de la main sur l’axe du

sternum Doigts relevés Amplitude du massage: 4 à 5 cm Régulier fréquence de massage 100/mn Vérifier la circulation toutes les 2 minutes

soit tous les 5 cycles de: 30 compressions 2 insufflations

Éviter les pressions résiduelles

Éviter de décoller la main à la fin des compressions

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Bouche à boucheS’agenouiller à côté de la victime, près de son visage 

Avec une main placée sur le front, maintenez la tête basculée prudemment en arrière ; avec l’autre main, maintenez le menton en le tirant vers le haut ;

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Vous pincez le nez et englobez la bouche de la victime avec la vôtre

Soufflez doucement pour ne pas envoyer l’air dans l’estomac jusqu’à ce que vous voyez le thorax se soulever

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• Après vérification de l’inconscience

• Pratiquer L.V.A.

• après constatation d’absence de la respiration: alerter et faire 5 insufflations

Le massage cardiaque se fait de la même façon mais avec une seule main.

L’amplitude= 1/3 l’épaisseur du thorax

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Technique du bouche à bouche et nez. Englober la bouche et le nez du nourrisson avec votre bouche et insuffler d’abord 5 fois puis cycles de 30/2

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Placer 2 doigts d’une main à un travers de doigt en dessous d’une ligne imaginaire passant par les deux mamelons

Amplitude des compressions= 1/3 l’épaisseur du thorax

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Un malaise est une sensation pénible traduisant un trouble du fonctionnement de l’organisme, sans que le sujet qui l’éprouve ne puisse en identifier obligatoirement l’origine. il peut être fugace ou durable, de survenue brutale ou progressive.

Un malaise traduit une défaillance, temporaire ou durable, d’une partie de l’organisme, sans que ce trouble n’entraîne initialement une inconscience, un arrêt respiratoire ou un arrêt cardiaque.

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Observer les signes de malaise - La victime ressent une douleur serrant la poitrine comme un étau

- Elle a froid, est couverte de sueurs abondantes et présente une pâleur intense

- Elle a du mal à respirer, ne peut plus parler ou le fait avec grande difficulté

- Elle présente une paralysie du bras ou de la jambe,même transitoire et a la bouche déformée

Lui demander de cesser son activité.

Lui demander de s’allonger sauf si elle préfère adopter une autre position la rassurer la calmer

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Bien poser les 4 questions : Est ce que c’est la 1ère fois ? Avez-vous un traitement pour ce genre de

malaise ? Depuis combien de temps ? Avez-vous été gravement malade ou hospitalisé ? Bien, ou bien faire, retransmettre le message

au médecin de famille ou au centre 190 Surveiller la victime Agir en cas d’aggravation

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Les plaies Les brûlures

Traumatisme des membres

Traumatisme du dos, de la nuque et de la tête

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Les plaies graves Les plaies simples

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Une plaie est dite grave lorsqu'elle présente au moins l'un des caractères suivants : •Elle est étendue •Elle est profonde ; •Elle contient des corps étrangers (verre, terre, débris, etc.) ; •Elle est contuse (les morceaux de peau de la plaie sont écrasés) ; •Elle est située près d'un orifice naturel (orifices du visage, organes génitaux, anus...) ; •Elle survient chez une victime particulièrement fragile (malade, nourrisson, vieillard...). •Plaie par morsure ou piqûre d’animal.

Plaies graves

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o À plat dos (afin d'éviter l'aggravation d'une possible détresse circulatoire due à une hémorragie interne) ;

o Jambes fléchies et surélevées pour un relâchement total des muscles de l’abdomen donc atténuation de la douleur

La gravité d'une plaie de l'abdomen, due en général à un traumatisme (accident de voiture, rixe, plaie par arme blanche...), nécessite en tout premier lieu l'appel du SAMU Mettre la victime

Plaie de l’abdomen

Appliquer des compresses stériles ou à défaut un linge très propre au niveau de la plaieNe pas donner à boire 

Surveiller la victime et la rassurer.

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Une plaie pénétrante du thorax peut entraîner des lésions internes graves et peut provoquer une détresse ventilatoire Elle fait suite en général à un traumatisme (accident de voiture, rixe, plaie par arme blanche...) et nécessite en tout premier lieu l'appel du SAMU

Recouvrez la plaie de compresses stériles ou à défaut d'un linge très propre ;

Surveillez la ventilation (respiration) de la victime.

Placez la victime dans la position ½ assise

Plaie du thorax

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Pour éviter les complications d’une plaie grave… • Devant toute plaie grave, il ne faut jamais essayer de retirer un corps étranger présent dans la plaie ; • Ces plaies peuvent s'accompagner d'une hémorragie, le plus souvent interne, que seuls les secours médicalisés pourront prendre en charge ; • C'est pourquoi toute plaie grave doit être considérée comme une urgence vitale.

Pour toutes les autres plaies(au cou, l’oeil ou à la face): position horizontale

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Les plaies simples

Devant toute plaie, quelle qu'en soit sa nature, il est important de respecter la conduite à tenir suivante.

1- lavez-vous soigneusement les mains, à l'eau et au savon 

2-Nettoyez délicatement la plaie, à l‘eau et au savon

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3- appliquez, si besoin, une solution antiseptique cutanée non colorée

4-Evitez de toucher la plaie avec vos doigts lors des soins ;

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5-si risque de souillure:Terminez en plaçant un pansement adhésif (ou une compresse stérile) et de la maille élastique, que vous changerez tous les jours.

6-Demandez à la victime si elle est vaccinée contre le tétanos et depuis quand. Si la vaccination n’est pas faite ou n’est pas récente, lui conseiller de consulter un médecin.

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Dans les jours qui suivent, surveillez si les signes d'infection suivants apparaissent :• Une douleur apparaît au niveau de la plaie ou à distance de la plaie ; • Un gonflement ou une rougeur apparaissent autour de la plaie ; • La plaie devient chaude ;

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Les brûlures gravesLes brûlures simplesCas particuliers

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Les brûlures graves Rougeur étendue

Cloque unique ou multiple dont la surface est supérieure à la moitié de la paume de la main de la victime

Située près des orifices naturels et des articulations, au niveau du visage, de la main

• supprimer l'agent de la brûlure et s’assurer d’être en sécurité • Refroidir immédiatement la brûlure, en l'arrosant à l'eau froide durant cinq minutes ;  • Retirer les vêtements pendant l'arrosage à l'exception de ceux qui adhérent à la peau ; 

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•Allonger la victime sur la région non brûlée sur un drap propre ; • Alerter les secours ; • Surveiller la victime et la calmer jusqu'à l'arrivée des secours.•Signaler l’aggravation en rappelant les secoursIl n'est pas nécessaire de couvrir la brûlure grave en attendant les secours.

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• cloque inférieure à une demi paume de la main de la victime, • n'est pas profonde, n'est pas située près d'un orifice naturel • Rougeur localisée de la peau

Les brûlures simples

• supprimer l'agent de la brûlure et s’assurer d’être en sécurité• Refroidir la brûlure en l'arrosant à l'eau froide, pendant au moins 5 minutes ;  • Retirer les vêtements éventuels au contact de la brûlure pendant l'arrosage, à l'exception de ceux qui adhèrent à la peau ; 

CAT

•Protéger éventuellement la brûlure d'un pansement stérile. •S’assurer que la victime est correctement vaccinée contre le tétanos•Si apparition des signes de surinfection dans les jours qui suivent consulter le médecin

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Brûlures par produits chimiques Arroser Enlever si possible les vêtements

Brûlure électrique protéger les lieux de l’accident (couper la source de courant à l’origine de la brûlure ou s’en éloigner) Dans tous les cas considérer que c’est une brûlure grave Brûlure par ingestion de produits

•Ne pas faire vomir•Ne pas donner d’eau

Allonger la victime sauf si elle présente des difficultés respiratoires, la mettre en

position ½ assise Dans chacun de ces cas, toujours appeler les secours médicalisés et suivre leurs conseils.

Cas particuliers

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La victime se plaint d’une douleur vive Déformation Gonflement Impotence: difficulté ou impossibilité

de bouger le membre

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luxation• l'articulation est déboîtée et les surfaces articulaires ne sont plus en contact. • La luxation de l'épaule est la plus fréquente. la victime se présente avec une épaule déformée et les mouvements sont impossibles, particulier tout mouvement du coude en direction du corps.

il faut immobiliser l’épaule à l’aide d’une écharpe oblique, c’est-à-dire une écharpe croisée nouée sur l’autre épaule.

Ne jamais tenter de réduire (de remettre en place) la luxation ! Seul un médecin peut l’envisager.

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Cette technique permet de réduire la douleur

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•L'entorse la plus fréquente est celle de cheville. •Les signes sont la douleur, le gonflement et la présence d’un hématome. L’intensité de chacun de ces phénomènes varie selon les entorses.•il est indispensable d'immobiliser le membre traumatisé afin d'éviter toute aggravation.•L’application de froid doit être effectuée à chaque fois que cela est possible. Elle permet en effet une diminution de la douleur et une modération du gonflement.•Un examen médical de la cheville s’impose. Dans certains cas, prévoir éventuellement des radiographies, cela limite souvent le risque de complication.•Seul un professionnel doit immobiliser la cheville car un simple bandage expose à la récidive, voire à une fracture, notamment en cas de maintien de l’activité.

Entorse

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FRACTURES

Membre supérieurLe membre fracturé peut être déformé, gonflé ou présenter un hématome.Le plus souvent, la victime soutient elle-même spontanément son bras, après le choc, afin de réduire la douleur. L'immobilisation du membre est de rigueur car elle évite l’aggravation de la fracture. Elle consiste à poser une écharpe simple ou à retourner un pull-over ou une chemise.

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Membre inférieur

La victime est allongée, le membre inférieur fracturé est douloureux, déformé et présente éventuellement un gonflement. Là encore, le membre doit être calé afin de réduire le risque de déplacement. Appeler immédiatement les secours afin d'envisager un transport vers l'hôpital où seront pratiqués les examens complémentaires.

Toute fracture de la cuisse est grave et nécessite l'appel immédiat du SAMU. La fracture du fémur (os de la cuisse) peut en effet provoquer une hémorragie et une détresse circulatoire grave.

Les fractures ouvertes

On parle de factures ouvertes s’il existe une plaie en regard de la fracture, l'os étant alors parfois visible.Vous devez immédiatement alerter les secours. Mettre des compresses stériles ou un linge propre sur la plaie et éviter tout mouvement du membre dans l'attente des secours.

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NE PAS BOUGER LA PERSONNE FAIRE ALERTER LES SECOURS

190 198

• Il ne faut jamais mobiliser une fracture. Ne jamais chercher à la réduire ou à redresser un membre déformé.• Il ne faut pas donner à boire ni à manger à la victime car, dans les heures qui suivent, elle risque d’être prise en charge par les chirurgiens et opérée.

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Dans ce cas, nous pouvons craindre une atteinte sérieuse de la colonne vertébrale et notamment du rachis

Le blessé a fait une chute, est étendu sur le sol et se plaint du dos, de la nuque ou de la tête.

Il peut présenter, - un saignement par l’oreille - une déformation du crâne - une plaie du cuir chevelu

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1- Ne jamais mobiliser la victime. 2- Conseiller fermement au blessé de ne faire aucun mouvement particulier de la tête. 3- Faire alerter les secours d’urgence. 4- Maintenir la tête avec les deux mains placées de chaque côté de celle-ci ; le sauveteur est à genoux derrière le blessé.

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5- Surveiller la victime de manière continue, lui parler régulièrement, l’interroger. Si elle parle, elle est consciente, poursuivre la surveillance et lui expliquer ce qui se passe pour la réconforter. Si elle ne répond plus, pratiquer les gestes qui peuvent alors s’imposer. 6- Signaler l’aggravation en rappelant les secours.

La victime à reçu un coup sur la tête et présente plusieurs minutes après : - une agitation ou une prostration, - ou des vomissements, - ou se plaint de maux de tête persistants, - ou ne se souvient pas de l’accident.

1- Demander un avis médical. 2- Surveiller la victime en lui parlant régulièrement.

A la suite d’un coup sur la tête, une atteinte du cerveau est toujours possible et peut se révéler secondairement.