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1 million de m2 d’ espaces verts

Une autre manière d’aborder la place de la nature à Paris

DOSSIER DE PRESSE

nkmparis.fr

JEUDI 21 NOVEMBRE 2013

Paris est l’une des villes au monde qui compte le moins d’espaces verts : à peine 14,5 m2

par habitant contre 36 m2 à Amsterdam et même 321 m2 à Rome. Ce déficit de verdure a des conséquences directes sur la qualité de vie des Parisiens.!!Les politiques menées ces dernières années n’ont pas permis de répondre au problème. !Tous les derniers jardins et parcs de Paris se sont en effet construits en lisière de la ville, sur des emprises assez grandes. C’est le cas, ces 20 dernières années, du parc André Citroën  (130 000 m2), du parc de Bercy  (140 000 m2), du jardin Martin Luther King aux Batignolles (43 000 m2 à ce stade) des jardins d’Eole  (42 000 m2). Ces lieux offrent des espaces de promenade très agréables le week-end  : mais ils ne changent pas la vie quotidienne de ceux qui n’habitent pas à proximité. !En complément de ces grands parcs et jardins, il s’agit d’exploiter tous les espaces laissés aujourd’hui à l’abandon pour développe partout dans Paris de petits espaces verts de proximité et créer, au cœur de chaque quartier d’habitation, des lieux de respiration et de détente. !!"2

Au moins quatre types d’aménagement peuvent être envisagés :!• La création d’« ilots de verdure », notamment en piétonnisant quelques bouts de

rue

• L’élargissement des squares et parcs existants

• La création de nouveaux squares, sur les nombreuses petites places parisiennes qui sont aujourd’hui entièrement minérales

• L’ouverture des squares aujourd’hui inaccessibles au public !Mon objectif est simple  : mettre à disposition des Parisiens jusqu’à un million de nouveaux m2 d’espaces verts, prioritairement dans les quartiers qui en sont le plus dépourvus. Un million de mètres carrés à reconquérir sur l’asphalte et le bitume, simplement en utilisant mieux les espaces délaissés. !Impossible ? Beaucoup me l’ont dit. Alors pour éprouver le réalisme de cette proposition, je me suis rendue avec Delphine BÜRKLI, dans le 9e arrondissement, l’arrondissement le plus dépourvu d’espaces verts, avec un objectif  : identifier suffisamment d’emprises pour doubler les espaces verts de proximité dans l’arrondissement. !Après quelques semaines de travail, nous avons la conviction que l’objectif peut être atteint. Nous avons identifié au moins dix possibilités d’aménagements, qui permettraient, sans engager des dépenses excessives, de tripler la superficie des espaces verts dans cet arrondissement. » ! !

Nathalie Kosciusko-Morizet

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Nature en ville : source de bien-être !Malgré une densité parmi les plus importantes au monde  , Paris a toujours ménagé une 1

place à la nature. Avant même l’urbanisme haussmannien, à l’origine de la création de nombreux parcs, de vastes jardins ou esplanades structuraient l’espace de Paris. !Aujourd’hui hors Bois, les parcs et jardins publics représentent 580 hectares (soit 7% de la superficie de Paris intra-muros). Sur les 840 jardins publics entretenus par la Ville de Paris, 190 restent inaccessibles au public représentant une surface de 39 hectares  . 2

!Les espaces naturels urbains, qui représentent également un enjeu patrimonial de premier plan pour Paris, ont une triple fonction : !• sociale : lieux de détente, de jeux, de convivialité,

• écologique  : ces écosystèmes structurés en réseau sont indispensables à la préservation de la biodiversité. Les arbres d’alignement contribuent à la création de continuités écologiques permettant la circulation des espèces animales.

• climatique : ils permettent de lutter efficacement contre les effets d’îlots de chaleur et constituent des puits de carbone. Enfin, ils servent à diffuser la fraicheur, par grande chaleur et améliore la qualité de l’air. !

Hélas, la part de la nature à Paris n'a pas progressé ces dix dernières  années notamment dans le centre de Paris. La place de la République illustre ce triste bilan. Son projet d’aménagement s’est soldé par la suppression de deux espaces verts de proximité au profit du tout béton. !

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" 20 980 hab. par km21

" Source : étude de l'APUR, page 42. A comparer aux 650 squares et jardins ouverts aujourd’hui, qui 2

représentent une surface de 541 hectares.

Vers une nature ouverte à tous !Le projet de Nathalie Kosciusko-Morizet vise à réhabiliter la place de la nature à Paris via le développement d’espaces verts de proximité intégrés au cœur de chaque quartier, de chaque arrondissement et de chaque pâté de maison. !Il s’articule autour de trois objectifs : !• Mettre à disposition des Parisiens jusqu’à un million de nouveaux m² d’espaces

verts (soit en les créant, soit en les rendant accessibles) ;

• Garantir à 95% des Parisiens la proximité d’un square à moins de 250 mètres de leur domicile ;

• Planter systématiquement des arbres d’alignement sur tous les grands axes de la capitale qui en sont aujourd’hui dépourvus. !

L’approche proposée repose sur la participation de tous les Parisiens, appelés à devenir les acteurs du verdissement et de l’embellissement de leur ville. Dans chacun des 121 quartiers de Paris, ils pourront proposer eux-mêmes de rendre piéton ou de végétaliser une portion de rue, de transformer un espace laissé à l’abandon en minisquare, etc. Les meilleurs projets seront réalisés par les mairies d’arrondissement grâce à une enveloppe spécifique allouée chaque année. !Parallèlement à cette démarche, le projet «  nature en ville  » de NKM comprend également :

• La transformation de la « petite ceinture  » avec la réalisation sur cette ancienne voie ferrée de la première boucle cycliste intégrale autour de Paris.

• La reconquête des deux poumons verts de Paris, les bois de Vincennes et de Boulogne. !!

Note : le million de mètres carrés supplémentaires d’espaces verts pourrait se décliner de la façon suivante :

• 12 hectares de nouveaux petits espaces verts de proximité.

• 34 hectares par la réouverture de jardins publics fermés.

• 40 à 50 hectares grâce à l’aménagement de la Petite Ceinture. !

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ZOOM sur 10 projets pour le 9e arrondissement !Aimer Paris, c’est d’abord la regarder. Etre attentif à tous ces petits détails qui en font le charme et le merveilleux. Repérer aussi tous ces lieux qui pourraient être davantage mis en valeur, pour rendre la vie quotidienne de chacun plus agréable. !Qui mieux que les Parisiens, que les habitants de chaque quartier, serait capable de repérer ces dizaines, ces centaines de lieux délaissés au fil des ans ? !C’est pour cette raison que les maires d’arrondissement se verront confier une enveloppe annuelle destinée à réaliser des projets de nouveaux jardins publics, ou d’agrandissement de jardins publics, qui seront identifiés par les habitants de chaque quartier. !La priorité sera donnée aux quartiers de Paris dans lesquels le « déficit de nature » est le plus patent. Ces quartiers correspondent aux zones  mises en évidence sur la carte ci-3

dessous :

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" Ils correspondent aux secteurs pour lesquels existe un maximum de carences en espaces verts (à peu 3

près absence de square à moins de 250 m).

Le 9e est l’un des arrondissements les plus minéraux de Paris avec 60 275 habitants  et 4

une densité dépassant les 27 000 habitants/km². Il dispose d’une superficie très réduite d’espaces verts. !Dix opérations d’aménagements possibles ont été identifiées. La liste n’est évidemment pas exhaustive  : il ne fait aucun doute que s’ils étaient sollicités, les habitants auraient eux-mêmes d’autres idées qui, au cours de la prochaine mandature, viendraient enrichir cette première liste d’actions. !

1. Cité Trévise 2. Square Berlioz/rue de Bruxelles 3. Place Adrien Oudin 4. Place de Budapest 5. Rue de Maubeuge (croisement rues Pierre Semard x Condorcet x d’Abbeville) 6. Cité Charles Godon 7. Rue Ambroise Thomas 8. Cour Cadet 9. Place José Rizal 10. Rue de la Rochefoucauld !

Les projets Square Berlioz/rue de Bruxelles et rue de la Rochefoucauld ont un impact sur le stationnement des véhicules particuliers et emplacement réservés aux deux-roues motorisés (respectivement suppression de 4 places dont une pour personnes handicapées et de 5 places). Les places supprimées seront compensées localement par un redéploiement sur le quartier et par les mesures proposées en matière de création de stationnement (création de 130 000 places par mobilisation des parkings des entreprises le soir ou le week-end). Les emplacements réservés à la livraison ne sont pas concernés puisque ces dernières seront autorisées sur ces deux aménagements.

COÛT DU PROJET POUR LE 9E ARRONDISSEMENT !Le coût total de ces dix opérations est évalué à moins de 1,5 millions d’euros d’investissements, auxquels, naturellement, il faudra ajouter chaque année l’entretien des ces nouveaux espaces. (cf. annexe). L’amélioration de la qualité de vie des habitants nous paraît largement mériter une telle dépense. !

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" Source Insee 1er janvier 20114

!La cité de Trévise est très représentative du charme des vieilles voies du 9e, avec ses vieux pavés, ses façades nouvelle Athènes, et surtout sa fontaine, si romantique. Cet endroit exceptionnel doit être préservé, mais sans en changer la physionomie, il peut être mieux mis en valeur pour permettre aux Parisiens d’en apprécier toute la beauté. !Autour de la fontaine, la place de Trévise offre des espaces qui peuvent accueillir des espaces de gazon, avec des bancs, permettant aux parisiens de profiter de cet espace exceptionnel alors qu’il n’est aujourd’hui qu’un axe de passage qu’empruntent de peu nombreuses voitures. !300 mètres carrés peuvent ainsi être aménagés pour créer un espace privilégié de calme et de verdure. !Les trois photos ci-dessous illustrent les possibilités de mieux utiliser l’espace autour de la fontaine, en réduisant le secteur de circulation sur un côté et en aménageant, de l’autre côté, des espaces végétalisés de respiration en ville, avec des bancs qui permettent aux passants de profiter de ce site remarquable.

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1. La Cité de Trévise (quartier La Fayette – Richer)

Le square Berlioz est un des cinq squares du 9e arrondissement, situé sur la place Adolphe Max, un peu à l’écart de l’agitation des boulevards. Tout autour de ce square, un vaste trottoir assez mal entretenu et plus mal exploité encore, offre la possibilité d’élargir considérablement l’enceinte du square et d’en faire ainsi un espace beaucoup plus convivial pour les riverains, dans lequel les aires de jeux pour enfants, d’activité, de repos, seraient bien organisés !

Le petit square qui fait aujourd’hui 800 mètres carrés pourrait voir sa surface presque tripler, pour être portée à plus de 2100 mètres carrés. Et cela sans entraîner aucune gêne, ni pour le trafic automobile, ni pour la circulation des piétons. !Un projet de déplacement de l’enceinte du square, en conservant dans la mesure du possible les arbres, et jusqu’à la limite actuelle de la chaussée pourrait être élaborée rapidement afin d’être instruite dans les meilleurs délais par les architectes des bâtiments de France. !

Il y a quelques années, les « Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager  » (ZPPAUP) ont été remplacées par les «  Aires de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine ». C’est bien cette notion de « mise en valeur » que nous préconisons ici par un projet qui ne touche pas à l’essence du lieu, mais qui en permet une bien meilleure. !!

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2. Square Berlioz/rue de Bruxelles (quartier Clichy – Trinité)

Dans la continuité de cet aménagement, la rue de Bruxelles, entre la rue de Clichy et le square serait également réaménagée en « rue jardin » s’ouvrant sur le square Berlioz. Les enfants qui fréquentent les deux écoles maternelle et primaire de la rue en seraient les premiers bénéficiaires. !L’aménagement consisterait en une mise à niveau des trottoirs et de la voie de circulation, la limitation de la vitesse à 20 km/h, la mise en place d’une chaussée écologique récupératrice des eaux pluviales, la pose de pavés enherbés, la végétalisation des espaces, ainsi que par l’installation d’un éclairage suspendu peu énergivore. Le résultat est illustré dans le schéma ci-dessous :

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D’autres espaces, moins isolés de la circulation ou plus exigus, ou les deux à la fois, ont avant tout une vocation paysagère. !Il peut s’agir de bouts de trottoirs surdimensionnés. Ou encore de « délaissés de voirie  » (voies de circulation mal calibrées). Tous ces lieux  inutiles peuvent facilement être transformés en îlots de nature offrant une parenthèse de respiration dans le rythme urbain. !

Le croisement de la rue du Helder, de la rue Taitbout et du boulevard Haussmann est de ces endroits-là. Débouchant sur une des artères les plus bruyantes et fréquentées de Paris, la rue Taitbout, au nord du boulevard Haussmann, présente une entrée en forme d’entonnoir bien plus évasée que ne l’exige le nombre très réduit de voitures qui s’y engagent. !En déplaçant très légèrement la voie de circulation le long du trottoir de droite de la rue Taitbout, nous pouvons récupérer un assez large triangle rectangle, de 16 mètres sur 27 (soit un peu plus de 200 m²). !Les cinq places de stationnement en épis, qui ont déjà été supprimées pour installer les palissades de chantier visibles sur ces photos, ne seraient pas réinstallées et c’est à cet emplacement que passerait dorénavant la rue Taitbout, dont la circulation est à sens unique. !!

La terrasse du café, au lieu d’être directement exposée au vacarme de l’avenue, pourrait ainsi, sur un côté, s’ouvrir sur un espace paysager aménagé, qui assurerait une transition douce entre le calme de la petite rue Taitbout et l’intensité du boulevard.

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3. Place Adrien Oudin (quartier Provence – Opéra)

La place de Budapest couvre une vaste étendue, de plus de 1500 m2, entre les rues de Budapest, de Londres et d’Amsterdam. Elle jouxte la sortie nord-est de la gare Saint-Lazare. Enclavée au cœur d’un des secteurs de l’arrondissement les plus impactés par la congestion automobile, la place de Budapest fait principalement office de parking sauvage pour les deux roues.

Tout en maintenant un espace pavé en bas de la place, il est possible de transformer une large partie de sa surface en un square d’environ 800 m2. C’est l’équivalent du square Berlioz dans sa physionomie actuelle (cf. notre 2ème exemple). Là encore, ce nouveau havre de calme et de verdure, dans un environnement très exposé aujourd’hui au bruit et à la circulation, pourrait voir le jour sans empiéter sur l’espace alloué aux automobilistes, ni sur celui des piétons. !Même les motards, qui utilisent actuellement la place de façon un peu anarchique pour stationner leurs véhicules, pourraient s’y retrouver, si l’on aménageait un espace de stationnement spécifique à leur destination. C’est chose possible, en déplaçant la station de taxi aujourd’hui coincée entre le rebord de la place et la rue d’Amsterdam. En déplaçant cette station à moins de vingt mètres le long du parking et de l’aire de service de la SNCF, à l’endroit où aujourd’hui les véhicules de taxis ont déjà une file d’attente réservée, il serait possible de récupérer une large bande et de la convertir en un parking pour les deux roues.

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4. Place de Budapest (quartier Clichy – Trinité)

Le carrefour de la rue Pierre Semard, de la rue Condorcet, de la rue d’Abbeville et de la rue de Maubeuge présente sur chacune de ses rives, des petits espaces de chaussés inexploités. La ville, comme la nature, ayant horreur du vide, ces espaces se remplissent régulièrement de déchets, de deux-roues, d’encombrants déposés en toute illégalité, etc.

!Il suffirait de peu pourtant pour changer la physionomie de ce lieu, en aménageant les 5 espaces « vides » situés sur chacun des côtés du carrefour. En gagnant 50 m2 ici, 30 m2 là, et 20 m2 seulement peut-être de l’autre côté, les terrasses des cafés s’agrandissent, la ville prend un air souriant et devient accueillante pour ses habitants.

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5. Place de Budapest (quartier Clichy – Trinité)

!La rue Milton se sépare en deux branches avant de tomber sur rue de La Tour d’Auvergne. L’une de ces branches est quasiment épargnée par la circulation automobile, à tel point que l’on voit de l’herbe pousser entre les pavés de la chaussée. Ce qui n’empêche pas cette voie d’être dotée, comme une rue passante ordinaire, d’un trottoir de chaque côté, d’une rangée de stationnement et d’une voie de circulation centrale. !!

En la transformant en voie végétale, une importante oasis de nature en ville de presque dix mètres de large sur une centaine de mètres de longueur pourrait être créée. A proximité de quatre établissements scolaires, ce corridor végétal aurait vocation à accueillir un jardin partagé. !!!!

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6. Cité Charles Godon (quartier Trudaine – Rochechouart)

En lisière du 10e arrondissement cette rue a, depuis peu, été mise en impasse et ne possède plus qu’un point d’entrée sur la rue Richer. !Anciennement composée d’ateliers, elle est aujourd’hui occupée par des logements (souvent requalifiés en « loft »), des bureaux et un lieu de culte. Le fond de cette impasse pourrait, lui aussi, accueillir de la végétation au sol (aujourd’hui, seuls deux arbustes ont été plantés), ainsi qu’un aménagement paysager mural (végétaux ou fontaine). Ce quartier du 9e arrondissement, pauvre en espace vert (il n’y a aucun square) pourrait alors bénéficier d’un îlot de verdure supplémentaire  . 5

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7. Rue Ambroise Thomas (quartier La Fayette – Richer)

! N.B. Cet aménagement en question devra intégrer la problématique des accès pompiers. 5

A l’abri des regards, c’est en traversant le porche du 10, rue Cadet que vous tomberez sur cette cour dégagée, quasiment laissée à l’abandon. Aujourd’hui revêtu d’un sol pavé tout juste agrémenté de quelques bacs non entretenus, cet espace pourrait être végétalisé et accueillir, par exemple, un terrain de pétanque qui deviendrait un lieu de convivialité pour le quartier. Quelques travaux (apport de terre végétale, système d’arrosage, plantation et aménagement d’un jeu de pétanque) suffiraient pour faire de ce lieu un espace de détente, pour les riverains et les passants.

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8. Cour Cadet (quartier La Fayette – Richer)

!La place José Rizal n’est pas très grande. Mais elle a un cachet particulier, avec son bosquet d’arbres, ses terrasses et ses bancs publics. Pourquoi donc faut-il que cette terrasse, ces bancs et ces ombrages ouvrent sur une perspective de chaussées mal entretenues et de bouteilles vides débordant d’imposants containers à verres ?

L’aménagement de la place José Rizal en un espace de nature en ville, par le déport des quelques rares places de stationnement de l’autre côté de la rue, permettrait de mettre en valeur, au bénéfice des habitants, ces espaces privilégiés qui font le charme de Paris mais qui sont aujourd’hui délaissés et livrés au grignotement par la circulation ou les usages détournés. !!!!!!!!!!!!!!!"17

9. Place José Rizal (quartier Trudaine – Rochechouart)

Perpendiculaire à la rue Notre Dame de Lorette, cette rue est ouverte à la circulation dans le sens Sud-Nord, tout comme l’est la rue Jean-Baptiste Pigalle, sur laquelle elle débouche. !La jonction entre ces deux rues se caractérise actuellement par un délaissé de voirie planté de quatre arbres mais surtout « squatté » par de nombreux deux-roues. !A la place, il est possible de créer un espace piéton, qui permettrait également de dynamiser le commerce de proximité dans ce quartier. !La zone sera interdite à la circulation générale, mais restera bien entendu accessible aux véhicules d’urgences et de livraisons. Les usagers emprunteront sans difficulté la rue Jean-Baptiste Pigalle pour se rendre place Pigalle. !Un revêtement de sol unique sera mis en place. Composé de dalles antidérapantes claires, il reflétera la lumière et agrandira la perception du lieu. L’aménagement sera durable et s’inscrira dans les objectifs du plan climat. La surface végétale sera augmentée par la plantation d’arbres de plantes couvre-sol. Un système de récupération des eaux pluviales pourra être envisagé. !Les usagers se déplaçant en deux roues ne seront pas oubliés, ils bénéficieront de nouveaux stationnements rue Jean-Baptiste Pigalle. !!!!!

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10. Rue de la Rochefoucauld (quartier Lorette - Martyrs)

!INVESTISSEMENT  !6 650 m² aménagés pour un total de 1 492 000 euros TTC de travaux arrondi à 1 500 000 euros TTC !1; Cité de Trévise 200 euros/m²300 m² x 200 = 60 000 euros TTC !2. Square Berlioz et rue de Bruxelles 200 euros/m² 2300 m² x 200 = 460 000 euros TTC 3) Place Adrien Oudin 150 euros/m² 450 m² x 150 = 67 500 TTC 4) Place de Budapest  400 euros/m² 800 m² x 300 = 320 000 euros TTC !5. Rue de Maubeuge  300 euros/m² 250 m² x 300 = 75 000 euros TTC !6. Cité Charles Godon  150 euros/m² 1200 m² x 150 = 180 000 euros TTC !7. Rue Ambroise Thomas 400 euros/m² pour le mur végétal 200 euros/m² 100 m² x 400 = 40 000 euros TTC + 150 m² x 200 = 30 000 euros TTC soit 70 000 euros TTC

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Annexe ÉLÉMENTS FINANCIERS

!8. Cour Cadet 150 euros/m² 400 m² x 150 = 60 000 euros !9. Place José Rizal 200 euros/m² 300 m² x 200 = 60 000 euros !10. Rue de la Rochefoucauld 350 euros/m² 400m² x 350 = 140 000 euros !!FONCTIONNEMENT !L’entretien de ces espaces verts nécessiterait, pour la première année, deux emplois à temps plein. Après un an, un seul jardinier suffirait. Le deuxième poste serait alors redéployé pour assurer la plantation, la protection et l’entretien des 200 jardinières que compte le 9e arrondissement (tâche aujourd’hui prise en charge par la direction de la propreté et de l’eau).

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