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11er Concours National de la Robotique Collaborative,

soutenu par le Ministère de l’Économie de l’Industrie et du Numérique

dossier de presse

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Edu Ministère

de l’Économie de l’Industrie

et du Numérique

1er Concours National de la Robotique

Collaborative

Contact Relations Presse Adeo communication

Marie-Hélène Boissieux ou Julie BrochierTél : + 33 (4) 76 36 55 76Port : +33 (6) 75 19 88 93mail : [email protected]

www.adeocom.fr

Jeudi5 février2015

Journée de déroulement du Concours

de démonstration& Remise des prix



dossier de presse

Sommaire

Avant-propos

L’Univers de la Robotique industrielle et professionnelle

I. Les Enjeux de la Cobotique

I.1. Les enjeux économiquesI.2. Les enjeux sociétauxI.3. L’évolution de la cobotique

II. La Cobotique et ses domaines d’application

II.1. Définition de la cobotique II.2. Qu’est-ce qu’un cobot ? II.3. Le marché de la robotiqueII.4. Un fort potentiel d’applications

III. Le 1er Concours de la Cobotique industrielle

III.1. Les objectifs du ConcoursIII.2. Un concours attractif III.3. Programme de la journée

Conclusion

Annexes

Annexe 1 : La Nouvelle France industrielleAnnexe 2 : Le Plan spécifique à la RobotiqueAnnexe 3 : L’organisateur : le CEA-LIST / le Laboratoire Robotique Interactive Annexe 4 : Liste des candidats



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Avant-propos :

L’UNIVERS DE LA ROBOTIQUE INDUSTRIELLE

et PROFESSIONNELLE

La robotique, véritable phénomène de société, propulsée par de fortes avancées et investissements technologiques, continue à percer dans l’univers industriel. Preuve en sont la multiplication des modèles de robots sur le marché : que ce soient des robots traditionnels, des robots mobiles autonomes ou semi autonomes, ou des manipulateurs ou de cobots.

Les enjeux que porte cette filière sont nombreux : compétitivité industrielle, maintien et relocalisation de la production, réponse à de grands défis sociétaux en termes de santé, autonomie, vieillissement, mobilité, sécurité, productivité, etc.

Dans le cadre de la feuille de route du Plan Robotique de la Nouvelle France Industrielle, le Ministère de l’Économie de l’Industrie et du Numérique organise ainsi le 1er concours de robotique collaborative pour soutenir cette filière et présenter aux médias les avancées de la collaboration homme/robots en milieu professionnel.

La journée du Jeudi 5 février 2015 sera rythmée en 3 temps :

- Concours Robotique : Présentation des différents candidats au Jury- Conférence et table ronde consacrées à l’état des lieux de la cobotique - Remise des Prix aux lauréats.

Des visiteurs–industriels, chercheurs, et professionnels du milieu de la robotique- viendront rencontrer les candidats et assister aux conférences et à la remise des prix.

Si la perspective de se faire assister d’un robot dans les tâches quotidiennes parait encore lointaine, il n’en est pas de même dans le secteur de l’Industrie. Avec la cobotique, les robots travaillent déjà aux côtés des hommes !

Pourquoi laisser l’homme effectuer les tâches pénibles alors qu’un robot peut le seconder ? Bruit, gestes pénibles, environnement à risques… Certains métiers de l’Industrie sont particulièrement difficiles.



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I. LES ENJEUX DE LA COBOTIQUE

L’industrie, au travers de ses systèmes de production et de distribution, est aujourd’hui confrontée à des défis majeurs. D’une part, l’évolution des modes de production - de la grande série vers des produits évolutifs et personnalisés - qui implique une flexibilité accrue ; d’autre part, l’optimisation de la logistique nécessaire à la livraison rapide et sécure auprès du consommateur. Et au cœur de ces systèmes, l’opérateur humain, dont le savoir-faire doit être préservé et valorisé, tout en assurant une ergonomie optimale de son poste de travail.

La robotique industrielle apporte des réponses à ces défis, en développant des robots programmables et flexibles, des automates pour la logistique et des robots collaboratifs pour l’assistance aux gestes des opérateurs humains. La robotique collaborative, ou cobotique, constitue ainsi à la fois une évolution majeure de la robotique industrielle et une extension des champs d’application de la robotique à l’assistance au geste dans de nombreuses activités professionnelles.

I.1. Les enjeux économiques

Dans le cadre industriel, contrairement aux idées reçues, l’usine du futur, bien que présentant plus d’automatisation, sera toujours peuplée d’humains. Les métiers évolueront, induisant de nouvelles compétences et de nouvelles formations, encore à identifier. Au fil des mutations passées dans l’industrie, les métiers ont déjà changé mais l’homme, qui porte l’innovation, demeure le point central. Les spécialisations seront certainement transversales, car tout fonctionnera en réseau. Même si les machines seront équipées de moyens de diagnostics et maintenance fonctionnant à distance, la surveillance reste capitale et le personnel de pilotage et de maintenance prédictive est l’un des fondements de l’usine connectée.L’amélioration de la compétitivité des PME industrielles passe par la robotique et sera facilitée par des machines plus faciles à programmer et plus facile à intégrer à proximité des hommes et des autres équipements.

I.2. Les enjeux sociétauxVous avez dit Pénibilité ?

La réforme des retraites met en place un compte personnel de prévention de la pénibilité, avec un double objectif, visant à contribuer à réduire la pénibilité du travail et les durées d’exposition et à tenir compte des périodes de pénibilité dans la définition des droits à la retraite.Depuis le 1er janvier 2015, un compte personnel de prévention de la pénibilité est ouvert ainsi pour tout salarié exposé à l’un des 10 facteurs de pénibilité prévus par la loi.

Ces facteurs sont de trois types :

Des contraintes physiques découlant de la nature du travail : (1er janvier 2016) La manutention de charges lourdes ; Les postures pénibles, forçant les articulations ; Les vibrations mécaniques ;

l’exposition à des environnements agressifs : Les agents chimiques dangereux, y compris poussières et fumées (1er janvier 2016) ; Le milieu hyperbare (hautes pressions) (1er janvier 2015) ; Les températures extrêmes (1er janvier 2016) ; Le bruit (1er janvier 2016) ;

Certains rythmes de travail : (1er janvier 2015) Le travail de nuit ; Le travail en équipes successives alternantes ; Le travail répétitif (c’est-à-dire la répétition d’un même geste à une cadence contrainte, comme dans le travail à la chaîne).



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I. LES ENJEUX DE LA COBOTIQUE

I.3.L’évolution de la robotique

Les tâches pénibles, difficiles ou dans lesquelles l’humain a peu de valeur ajoutée sont transférées à la machine. Elle assiste l’opérateur en augmentant ses capacités en terme d’effort, lui permettant ainsi de manipuler des pièces chaudes, lourdes, encombrantes ou trop petites pour être saisies avec précision. De plus, avec des machines fonctionnant 24h/24, le temps de travail de l’homme est détaché de celui du robot. L’opérateur travaille directement en contact avec le robot, ou dans son environnement proche. Dans cette zone, il peut interagir, ou non, avec la machine. Nécessaire pour des observations précises, il s’occupe de la partie la plus complexe de la tâche.

Les taches humaines demandent de la dextérité, un apprentissage, une capacité de la perception : la complexité de réaliser ces tâches avec des robots est très importante, ces taches-là subsistent donc toujours. Par ailleurs, la préservation de l’opérateur humain est le meilleur garant de la flexibilité.



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[1] Les entreprises issues notamment des secteurs de l’agro-alimentaire, le BTP, l’orfèvrerie sont les plus directement concernées par les TMS. Selon les statistiques de la Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail (CARSAT), en 2012, 1200 milliards d’euros d’indemnités temporaires et permanentes cumulées ont été, dont 300 millions pour des problématiques d’épaule.

* En 2012 : 1,200 milliards par an d’indemnités temporaires et permanentes cumulées ont été versées. (jours d’absence payées par la sécurité sociale et indemnités), dont 300 Millions pour des problématiques d’épaule.

II. LA COBOTIQUE ET SES DOMAINES

D’APPLICATION

II.1. Définition de la cobotique

Le terme est un néologisme issu des mots « robotique » et « collaboration ». La cobotique correspond à la collaboration entre un homme et un robot. Le terme a été proposé en 1999 par Edward Colgate et Michael Peshkin, professeurs à la Northwestern University. Il concernait des manipulateurs de manutention intelligents capables de guider le mouvement sans risque pour l’opérateur.

L’usage de ce terme s’est élargi (en France particulièrement) pour englober toute la robotique collaborative. Il apparait progressivement dans les programmes de certaines manifestations de robotique (par exemple Innorobo-Lyon 2013) ainsi que dans le plan France ROBOTS INITIATIVES (mars 2013) présenté par le Ministère du redressement productif.

II.2. Qu’est-ce qu’un Cobot ?

Cette nouvelle génération de robots, ou cobots, permet une collaboration rapprochée entre l’homme et le robot. Elle met en effet en œuvre des robots opérant sans barrière, au contact des opérateurs ou d’autres humains travaillant dans le même espace. Elle permet de ce fait un partage de l’activité, associant au mieux les capacités physiques et cognitives de l’homme avec la machine. Ce décloisonnement d’espace et d’activité entre l’homme et la machine facilite l’introduction des robots dans les environnements professionnels. Il favorise également le maintien et la relocalisation de la production, grâce à une meilleure attractivité des emplois. Enfin, la cobotique apporte une réponse aux tâches physiquement pénibles faisant appel à un savoir-faire difficile à automatiser. Elle permet également de développer des environnements de travail plus efficaces, en optimisant les délais de production (changement de série par exemple) et la surface utilisée (volume de la cellule robotique industrielle) tout en préservant l’ergonomie du poste de travail. La cobotique constitue ainsi un facteur important de réduction des troubles musculo-squelettiques[1] (TMS).La robotique fait l’objet de nombreux travaux de recherche et développement, notamment centrés sur l’intelligence artificielle (capacité de raisonnement, de calcul, d’automatisation), l’autonomie, la communication, l’interaction et la mobilité des robots.

L’évolution des TMS

Les troubles musculo squelettiques (TMS) regroupent une quinzaine de maladies qui affectent les muscles, les tendons et les nerfs des membres et de la colonne vertébrale.Ce sont des pathologies multifactorielles à composante professionnelle.Les TMS s’expriment par de la douleur mais aussi, pour ceux du membre supérieur, par de la raideur, de la maladresse ou une perte de force.Les Entreprises issues des secteurs tels que l’Agro-alimentaire, le BTP, l’Orfèvrerie, etc. sont les plus directement concernées par les TMS. (Statistiques CARSAT*).



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D’APPLICATION

II.2. Le marché de la robotique

Si le secteur a généré en 2013 un chiffre d’affaires mondial de 9,5 milliards de dollars sur l’ensemble du spectre robotique, l’activité globale avec l’ensemble des technologies connexes et intégrations systèmes s’estime à 29 milliards de dollars selon l’IFR. Trois marchés offrent des perspectives particulièrement prometteuses :

Les robots industriels, programmables et flexibles, le plus souvent très rapides, mais aussi, capables d’opérer dans les milieux à risques, de supporter des charges lourdes, et de manipuler des petites séries ;

Les robots de défense, sécurité et surveillance requis pour les interventions en environnements hostiles ;

Les robots de services à la personne dont les applications couvrent notamment l’aide au maintien à domicile, la réalisation de tâches domestiques, la surveillance ou encore l’apprentissage.

Quelques chiffres (Source IFR (2012-2013))

La robotique industrielle Marché mondial : 26 milliards de dollars Taux d’équipement industriel moyen mondial : 58 robots pour 10 000 employés (68 aux USA, 47 en Asie et 80 en Europe) Augmentation moyenne annuelle des ventes de robots industriels en Chine entre 2005 et 2012 : 25 % Secteur industriel le plus équipé en robots industriels dans le monde : Industrie automobile

La robotique de services Marché mondial : 4,65 milliards de dollars Part du marché pour les robots médicaux : 40 % Croissance annuelle du marché des robots médicaux : 20 % Part du marché pour les robots de terrain (exploration, agriculture, élevage) : 25 % Fort potentiel de croissance : Robots médicaux et de logistique Développement rapide : Plateformes mobiles (téléprésence, sécurité, communication…) Estimation 2012 du marché de la robotique de service personnelle : 1,23 millions de dollars (essentiellement robots de loisirs et les robots domestiques )

La robotique en Europe Une étude au sein des 27 états membres de l’UE auprès de 28000 personnes démontre que 70% des européens ont une vision positive des robots.

56% Fairlypositive

Fairlynegative

Verypositive

Don’tknow

Verynegative

18%

14%

7%

5%



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D’APPLICATION

II.3. Un fort potentiel d’applications

La robotique collaborative est une filière technologique dans laquelle des industriels français pionniers se positionnent et peuvent se démarquer comme de futurs leaders mondiaux. Les utilisations sont multiples dans les processus de production (industrielle, agricole, bâtiment, etc.), dans les opérations de manutention ou logistiques associée, ou encore dans les gestes professionnels de la médecine à l’ l’artisanat.

On distingue deux types de cobots :

Ceux partageant l’atelier avec la personne, sans travailler vraiment avec lui. Des cellules ouvertes existent dans l’industrie, basée sur l’utilisation de capteurs lasers pour détecter l’être humain et ralentir à son approche, voire s’arrêter en cas de trop grande proximité ;

Les robots d’assistance au geste, parmi lesquels les exosquelettes (http://hercule.rb3d.com/). Les exosquelettes d’assistance à l’effort sont des structures mécaniques qui doublent celle du squelette humain et lui confèrent des capacités physiques qu’il n’a pas ou plus. Cette assistance autorise le port de charges lourdes, l’assistance à la manipulation etc.

Les robots partageant la tâche avec l’humain ; une partie de celle-ci est manuelle et une autre automatique. L’opérateur est ainsi préservé et plus productif.



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IV. LE 1ER CONCOURS DE LA COBOTIQUE

INDUSTRIELLE

IV.1. Les objectifs du concours

Le concours est organisé pour soutenir la filière robotique et présenter aux médias et au public les avancées de la collaboration homme / robot en milieu professionnel. Cette action est une des premières initiatives de la feuille de route du plan Robotique de la Nouvelle France Industrielle, notamment sur son volet sensibilisation, soutient à l’industrialisation et dissémination des innovations robotiques dans le milieu professionnel. Cette journée de promotion de la cobotique favorisera également les rencontres et les échanges entre les industriels, les chercheurs, les start-ups et tous les acteurs de ces technologies.

Les objectifs du Concours sont de deux ordres :

Faire connaitre la démarche et l’ « offre » cobotique, au travers d’un recensement d’activités industrielles existantes ou émergentes,

Promouvoir la visibilité et soutenir l’industrialisation des technologies cobotiques

Le concours est organisé par le Ministère de l’économie, de l’Industrie et du numérique (Direction Générale des Entreprises), dans le cadre du Plan Robotique pour la Nouvelle France Industrielle.

IV.2. Un concours attractif

Les candidats peuvent être un industriel, une équipe de recherche, un centre technique, une plateforme technologique, ou un consortium réunissant plusieurs entités de ce type relevant du droit français.

Trois prix de 60000 euros seront décernés :

Prix de l’Innovation, Prix de l’Intégration, Prix spécial du Jury,

Un prix de la meilleure vidéo technique, de 5000 euros, sera également décerné.



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IV. LE 1ER CONCOURS DE LA COBOTIQUE

INDUSTRIELLE

III.3. Programme de la journée

Le Concours National Robotique est l’occasion d’une grande JOURNEE de PROMOTION de la COBOTIQUE, avec présentation des démonstrateurs et conférences sur la cobotique le : 5 février 2015 au CEA LIST, Centre d’intégration Nano-INNOV, Avenue de la Vauve, 91120 Palaiseau.

09h30 - 11h00 : CONCOURS NATIONAL DE ROBOTIQUE COLLABORATIVE Présentation des candidats

11h00 - 17h00 : Ouverture au public de l’exposition des cobots candidats au concours

12h30 - 14h00 : Déjeuner buffet

14h15 - 15h45 : Conférences sur la cobotique et ses applications Les développements en cobotique pour l’industrie par Yann Perrot, chef du laboratoire de robotique interactive La sécurité et la règlementation en robotique collaborative par Sylvain Acoulon, consultant en sécurité au cetim (centre technique des industries mécaniques) Les enjeux humains et financiers des tms dans l’agroalimentaire par Jean-Marie Rousselet, ingénieur conseil à la carsat de bretagne, référent national filière viande

16 h 00 : Point presse

16h00 - 17h15 : Table ronde « Robotique collaborative : un facteur de compétitivité industrielle pour la France ? » avec la participation de représentants de l’Etat, du CEA, de grands groupes industriels, de chercheurs et de centres techniques.

17h15 - 18h00 : Remise des prix du concours national de robotique collaborative en présence de madame Axelle Lemaire, secrétaire d’etat chargée du numérique (sous réserve)

18h00 : Cocktail



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V. CONCLUSION

D’un point de vue sociétal, les mentalités évoluent, mais le développement de la robotique ne saurait se faire sans l’acceptation des machines intelligentes et sans un encadrement éthique et responsable.

Il s’agit de répondre à des enjeux de productivité, naturellement associés à des enjeux sociétaux de maintien de l’emploi. L’objectif est de démultiplier la productivité des opérateurs pour obtenir une meilleure rentabilité des outils industriels, tout en améliorant leurs conditions de travail.

L’évolution du numérique participe ainsi à la nouvelle attractivité de l’usine et des territoires. Le défi aujourd’hui est d’identifier les nouveaux métiers induits par cette révolution numérique. La robotique collaborative a fortement évolué et commence à être une réalité opérationnelle chez les utilisateurs.

« Grâce à ce concours, démonstration va être faite de la richesse inouïe d’applications potentielles ! », souligne Yann Perrot, Responsable du Laboratoire Robotique du CEA LIST.



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ANNEXES :

Annexe 1 : La nouvelle France industrielle La Nouvelle France industrielle a été annoncée le 12 septembre 2013, à l’Elysée, lors de la présentation des priorités de la politique industrielle de la France par le président de la République. Ces priorités ont pris la forme de 34 plans de reconquête industrielle. Chaque plan est piloté par un chef de projet chargé d’élaborer les feuilles de route.

Ils remettaient dans les cœurs et dans les têtes l’idée que la France est une grande nation industrielle, solide, productive, capable de se réinventer et de devenir pionnière dans la troisième révolution industrielle, au carrefour des transitions écologique et énergétique d’une part, digitale et numérique d’autre part.

L’ambition était de rassembler les acteurs économiques et industriels autour d’un objectif commun, de mettre les outils de l’État au service de ce dessein et de mobiliser les écosystèmes locaux autour de la construction d’une offre industrielle française nouvelle et compétitive, capable de gagner des parts de marché en France et à l’international et de créer ainsi des emplois nouveaux. C’est aujourd’hui chose faite.

Neuf mois après leur lancement, tous les plans sont en ordre de marche. Leurs feuilles de route, présentées dans ce recueil, ont toutes été validées avant le 9 juillet 2014, par un comité de pilotage réunissant des acteurs publics et privés, sous l’autorité du Premier Ministre. Celles-ci déclinent dans un calendrier précis des actions concrètes, publiques et privées, et détaillent le rôle respectif des différents acteurs et les objectifs à atteindre : de nouvelles offres, de nouvelles ruptures technologiques, de nouveaux investissements et de nouveaux emplois. Ce n’est qu’une étape mais déjà, les travaux accomplis grâce à cette alliance inédite entre les pouvoirs publics et les entreprises sont exceptionnels et particulièrement innovants. Plus de 500 personnes se sont investies dans les équipes projets, représentant plus de 250 entreprises, majoritairement des PME et des ETI. Véritables chefs d’orchestre, les chefs de projet ont été les organisateurs du travail collectif et des projets collaboratifs. Tous se sont montrés à la hauteur des enjeux et exercent leur tâche avec responsabilité.

Ces 34 leviers de croissance pour la France entrent désormais dans leur phase la plus cruciale, celle de leur mise en oeuvre opérationnelle. Le Gouvernement la suivra avec détermination et constance et compte sur la mobilisation de chacun aux côtés des industriels pour atteindre les objectifs ambitieux qui ont été fixés.

Les 34 Plans de reconquête industrielle :

• Energies renouvelables• La voiture pour tous consommant moins de

2 litres aux 100 kms• Bornes électrique de recharge• Autonomie et Puissance des Batteries• Véhicules à pilotage automatique• Avion électrique et nouvelle génération

d’aéronefs• Dirigeables et drones civils• Logiciels et systèmes embarqués• Le Satellite à Propulsion électrique• TGV du futur• Navires écologiques• Textiles techniques et intelligents• Industries du Bois• Recyclage et Matériaux Verts• Rénovation Thermique des Bâtiments• Réseaux Électriques Intelligents• Qualité de l’eau et gestion de la rareté

• Chimie Verte et Biocarburants• Biotechnologies médicales• Hopital numérique• Dispositifs médicaux et nouveaux

équipements de santé• Produits innovants pour une alimentation

sûre, saine et durable• Big data• Cloud computing• e-Éducation• Souveraineté Télécoms• Nanoélectronique• Objets Connectés• Réalité augmentée• Services sans contact• Supercalculateurs• Robotique• Cybersécurité• Usine du Futur



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ANNEXES :

Annexe 2 : Le Plan Robotique* La robotique de pointe est en train d’être construite.Un marché de 100 milliards d’euros en 2020, soit une multiplicationpar 30 en 10 ans.

La robotique constitue une nouvelle frontière et peut être la prochaine grande révolution industrielle, comparable à l’Internet, avec un marché estimé pour la seule robotique de service, à 100 milliards d’euros en 2020 par la Commission européenne, un marché multiplié par 30 en 10 ans. Le ministre du redressement productif a annoncé durant la Semaine de l’Industrie, un plan national pour la filière robotique : « France Robots initiatives ».Celle-ci connaîtra dans les prochaines années un essor comparable, selon l’ONU, à celui connu précédemment par l’automobile, l’informatique ou la téléphonie mobile. Notre pays est déjà l’un des moteurs de la révolution robotique et a le potentiel pour devenir l’un des cinq leaders mondiaux d’ici à 2020. Il dispose d’acteurs industriels et académiques d’excellence, qui sont prêts à relever le défi face aux concurrents américains ou asiatiques. Mais il est cependant peu présent en robotique industrielle et les usines françaises restent insuffisamment robotisées. La robotique représente une opportunité majeure pour le maintien de la production industrielle et pour les grands défis sociétaux que sont l’assistance aux personnes dépendantes, la santé, l’éducation, l’environnement, la surveillance et la mobilité.

Dans la prolongation de France Robots Initiatives, le plan Robotique entend fédérer et promouvoir la filière, aider au rayonnement international, accélérer la diffusion technologique, soutenir et accompagner des PME sur la voie de la robotisation, permettre le développement de formations pour la robotique contemporaine et lever les freins juridiques et normatifs.

Après le lancement du fonds d’investissement Robolution Capital début 2014, viendra la création d’une plateforme technologique de robotique industrielle en lien avec le plan Usine du futur, le lancement de concours robotiques et l’organisation de challenges pour accélérer les transferts technologiques.

* Source : Plan National pour la Robotique « France Robots Initiatives »



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ANNEXES :

Annexe 2 : Le Plan Robotique* La robotique est une filière d’avenir au croisement de plusieurs secteurs : mécatronique, électronique, optronique, logiciel embarqué, énergie, nanomatériaux, intelligence artificielle, connectique… Elle a vocation à investir tous les domaines : transport, industrie, logistique, agriculture, santé, loisir, défense, éducation…

Une action unissant pouvoirs publics et partenaires privés et s’inscrivant dans la durée doit permettre de structurer, d’aider à développer la filière et de créer les conditions propices à l’émergence d’un marché à long terme. Le plan France Robots Initiatives se propose d’y apporter des réponses en consolidant un portefeuille cohérent d’actions couvrant tout le champ nécessaire : de la structuration de la filière à l’accompagnement de la croissance des PME et ETI innovantes, en passant par le soutien à la formation, à la R&D et à l’innovation.

La France se fixe pour objectif de compter parmi les cinq nations leader de la robotique dans le monde d’ici à l’horizon 2020 particulièrement en matière de robotique de service à usage personnel et professionnel, de développer une offre française mondiale en matière de cobotique et de machines intelligentes et d’accroître ses parts dans un marché en forte croissance dans les années à venir.

Les actions phares du plan robotique, présentées lors du comité de pilotage à l’Elysée le 2 juillet 2014 comporte plusieurs volets (fédération, rayonnement, financement, R&D, …), dont un consacré à la diffusion, transfert et adoption des technologies robotiques par le tissu industriel. Notamment, en complément de l’organisation du concours de robotique collaborative, ce dernier volet présente l’initiative de création d’une plateforme nationale industrielle robotique / usines du futur :un instrument pour la compétitivité technologique et économique visant à accompagner l’intégration des technologiques innovantes robotiques et cobotiques dans le milieu industriel.

*Source : Plan National pour la Robotique « France Robots Initiatives ».



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ANNEXES :

Annexe 3 : Le CEA LIST, organisateur du Concours

Au sein de la direction de la recherche technologique, CEA Tech, l’institut CEA LIST focalise ses recherches sur les systèmes numériques intelligents. Porteurs d’enjeux économiques et sociétaux majeurs, ses programmes de R&D sont centrés sur le manufacturing avancé, les systèmes embarqués, l’intelligence ambiante et la maîtrise des rayonnements ionisants pour la santé.

En développant des technologies de pointe, le CEA LIST contribue à la compétitivité industrielle de ses partenaires par l’innovation et le transfert technologique.

La qualité de sa recherche partenariale a valu au CEA-List d’être labellisé Institut Carnot dès 2006 (www-list.cea.fr).Situé au cœur du Campus Paris-Saclay, le CEA LIST est un établissement en pointe dans le domaine de la cobotique.

I. CHIFFRES CLES DU CEA LIST

Effectif : 710 personnes, dont 158 doctorants et post-doctorants 100 partenaires industriels, 12 start-up créées depuis 2001 65 brevets déposés par an Un portefeuille de 354 brevets (Europe USA Japon) 128 licences d’exploitation vers des partenaires industriels 300 publications en revue et conférences internationales par an

«Les objectifs du CEA LIST sont d’anticiper les besoins industriels futurs, de concevoir les technologies pour y répondre et enfin de transférer ces innovations à nos partenaires industriels.» explique Yann Perrot, Chef du Laboratoire Robotique Interactive



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ANNEXES :

Annexe 3 : Le CEA LIST, organisateur du Concours II. L’ACTIVITE ROBOTIQUE AU CEA LIST

L’activité robotique au CEA est née des besoins de l’industrie nucléaire dans les années 1970 en télémanipulation, afin de permettre aux opérateurs de manipuler à distance des objets dangereux, à travers un système de télémanipulation.

L’opérateur pilote ainsi un système au travers d’un bras maître, qui lui permet de piloter les mouvements du bras esclave. Ce dernier contrôle les efforts qu’il exerce sur son environnement et les restitue à l’opérateur.

« Ces travaux nous ont permis de développer des technologies de robots pilotés et commandés en effort, légers, fins et sensibles. Contrairement à ce qui est utilisé dans l’industrie manufacturière, nous avions alors sur le marché des machines très précises et très rigides » indique Yann Perrot, Chef du Laboratoire de Robotique Interactive du CEA LIST. Cette première étape a ouvert le monde de la collaboration entre l’homme et le robot.

« Notre ambition est de faire prendre une place significative à la cobotique dans un marché mondial en forte croissance de la robotique. Cela passe par la démonstration et la recherche des usages les plus pertinents. Forts d’un écosystème très riche de PME en France, nous sommes persuadés que nous disposons d’un potentiel d’application immédiate extrêmement large. Nul doute que nos partenaires industriels sauront sur cette base diffuser et vendre leur savoir-faire dans le monde entier ! » conclut Yann Perrot.

III. QUELQUES PARTENARIATS

Société Laurent - Rechapage de pneus http://www.lyonne.fr/yonne/actualite/pays/avallonnais/2012/05/25/la-filiale-du-groupe-michelin-teste-actuellement-un-robot-dassistance-a-la-reparation-des-pneus_1176585.htmlA l’origine, la Société Laurent connait un turnover important de son personnel ainsi que des problèmes de TMS. La problématique est posée : « Comment brosser un pneu sans se fatiguer, sans faire d’efforts ? »

Le CEA LIST a été sollicité, ainsi que le CETIM, par la société RB3D, pour développer un prototype. Aujourd’hui, un véritable produit a été développé et lancé sur le marché.http://www.rb3d.com/produits/cobots/cobot-7a15/

Haption, start up du CEA CybernetixSarrazin technologies Société SEIV

«Notre rôle en tant que laboratoire recherche technologique est de donner l’exemple et de diffuser vers nos PME, nos sous-traitants, nos partenaires ces nouvelles technologies, transformations, et nouvelles méthodes.»



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ANNEXES :

Annexe 4 : Liste des candidats

Catégorie démonstrations :

N° ROBOTIQUETITRE DE LA DEMONSTRATION

Etude de l’acceptabilité par un opérateur de la collaboration Homme-Robot – Application au montage de raccords d’air de moteur

Achille, assistant de chirurgie laparoscopique et Jaimy, instrument cobotique pour la laparoscopie

Exosquelette Hercule V3

Commande sûre pour le partage d’espace de travail et la comanipulation

APOLLO : robot léger de co-manipulation pour la biopsie de prostate

Baudet-Rob : robot d’assistance logistique de l’ouvrier agricole

Contrôle qualité collaboratif sur chainede production industrielle

Bras manipulateur SCARA parts 50kg

e-vigilante

1

2

3

4

5

6

7

8

9

Centre de Robotique de Mines ParisTech

PSA Peugeot Citroën

Université Pierre et Marie Curie - Institut des Systèmes Intelligents et Robotiques

Endocontrol

Institut Mutualiste Montsouris

Haption

RB3D


RTE


KEOLIS

APHP Pitié Salpêtrière

EFFIDENCE

Génération Robots

Neoditech

EOS innovation

PARIS

VELIZY VILLACOUBLAY

PARIS

LA TRONCHE (38)

PARIS

SOULGE SUR OUETTE (53)

AUXERRE (89)

PARIS

PARIS LA DEFENSE

PARIS

LA TRONCHE (38)

PARIS

SAINTSATURNIN (63)

BORDEAUX

LE PALLET (44)

LE PALLET (44)

INDUSTRIELLE

MEDICALE

INDUSTRIELLE

INDUSTRIELLE

MEDICALE

AGRICOLE

INDUSTRIELLE

INDUSTRIELLE

INDUSTRIELLE

CANDIDAT(S) VILLE



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ANNEXES :


Catégorie démonstrations :


ICARO : Assemblage collaboratif de joints de roue RZEPPA

Chariot de manutention automatique sans infrastructure avec sécurité volumétrique 3D

Robot IZAC

CHRONOGRIP, cobot de micro-assemblage compact

Robot mobile Adept Lynx Conveyor

Robot Dextérité

« Oz », le robot d’assistance et de désherbage mécanique pour les agriculteurs

Autonomous Kitting mobile Robot :AKR 4.0

10

11

13

15

16

17

14

12

Airbus Group

LAAS CNRS

LIRMM

PSA PEUGEOT CITROEN

CNAM équipe ergonomie

TECNALIA France

SIEMENS Industry Software

BALYO

MC Robotics

PERCIPIO ROBOTICS

ADEPT TECHNOLOGY France

DEXTERITE SURGICAL

Naïo Technologies

Arts et Métiers ParisTech Campus de Lille

KUKA France

Akéoplus

SCHUNK France

CITC EuraRFID

SURESNES (92)

TOULOUSE

MONTPELLIER

VELIZY VILLACOUBLAY

PARIS

MONTPELLIER

LABEGE (31)

MOISSY CRAMAYEL (77)

BESANCON (25)

BESANCON (25)

CHAVANOD (74)

ANNECY (74)

TOULOUSE

LILLE

VILLEBON SUR YVETTE (91)

CHATEAU GAILLARD (01)

MARNE LA VALLEE (77)

LILLE

INDUSTRIELLE

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MEDICALE

AGRICOLE

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CANDIDAT(S) VILLE



dossier de presse

ANNEXES :


Catégorie vidéos :


Cellule d’assistance à l’ébavurage de carters bruts avec Cobot d’assistanceet robot collaboratif

Véhicule Autonome Intelligent pourla logistique maritime

Application de la robotique collaborative dans le milieu industriel des lignes de conditionnement.Cas de la palettisation compacte et du chargement automatique de magasin carton

Atelier Robotisé de finition pour pièces à forte valeur ajoutée

Exosquelette Wandercraft

Cobot Meulage

1V

2V

3V

4V

5V

6V

PSA Peugeot Citroën

Université des Sciences et Technologiede Lille 1, Laboratoire d’Automatique, Génie Informatique et Signal, LAGIS

CITC EuraRFID

CERMEX SAS

ALPROBOTIC SARL

WANDERCRAFT

RB3D

VELIZY VILLACOUBLAY

VILLENEUVE D’ASCQ (59)

LILLE

CORCELLES LES CITEAUX (21)

EYBENS (38)

PARIS

AUXERRE (89)

INDUSTRIELLE

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CANDIDAT(S) VILLE

1 concours national de la robotique collaborative p r e s s e · d’exposition et à tenir compte...

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